DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE ULB Pôle Recherche

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DEPARTEMENT DE MEDECINE
GENERALE ULB
Pôle Recherche
Suivi global des activités
Année académique 2005-2006
Coordinateur :
Michel Roland
Assistant :
Pascal Semaille
Collaborateurs internes :
Marco Schetgen
Jean-Michel Thomas
Chercheurs :
Bénédicte Abbadie
Valérie Alaluf
Sabrina Aït
Jeanne Depireux
Michel De Jonghe
Benjamin Fauquert
Nadine Kacenelenbogen
Cécile Leduc
Aurélia Meyer
Saphia Mokrane
Collaborateurs externes :
Bernard Dendeau
Anne-Françoise Dusart
Perrine Humblet
0
Recherches terminées
1
« Recherche casuistique »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheur responsable ULB Pascal Semaille.
Temps engagé
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats (outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité
du projet
1 mi-temps.
Bourse de la Caisse de Prévoyance des Médecins (CPM).
2 ans de 2001 à 2003.
DMG ULB, CUMG UCL.
Analyser de manière semi-quantitative, prospective et qualitative les problèmes attenant à la
pratique des médecins généralistes en formation professionnelle (MGFP) durant deux années
académiques, aider les animateurs des séminaires à se perfectionner à la SOAP-logic et à la
CISP-2 et extraire l’information utile en terme d’enseignement.
Une grille d’analyse des casuistiques présentées a été développée sur base des concepts de la
« in-black box-out » et de la SOAP-logic. Les grilles ont été encodées via la Classification
Internationale des Soins Primaires 2ème version (CISP-2).
337 grilles ont pu être analysées. Dans 19,5% des grilles, apparaît la mauvaise perception du
concept SOAP et des principes de recueil et de codage de l’information cliniques. Seules 60%
des casuistiques sont présentées par les MGFP ; cette méthode pédagogique efficace devrait
donc être renforcée. Parmi les difficultés répertoriées des MGFP, on trouve la « décision
médicale » et le questionnement sur l’aspect bio-médical des fonctions du médecin de famille,
surtout dans le domaine cardio-vasculaire.
Apport pédagogique de contenu et conceptuel. Intérêt de l’approche par problèmes.
Difficultés de modifier le contenu de l’enseignement de la médecine générale.
Financement par la CPM.
Recherche terminée.
Présentation lors de journée CERISSP. Présentation des pré-rapports lors des journées des
maîtres de stage (2003 & 2004). Présentation à Dubrovnik au Congrès de l’Euract (05/2004).
Présentation à Liège ; réunion des animateurs (02/2004). Communication présentée au congrès
de la Wonca World (10/2004). Sujet de thèse potentiel.
Pour l’enseignement.
Mise en place de recherches du même type aux Département Médecine Générale d’autres
universités du pays.
2
« Recherche grandes villes »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheurs responsables
ULB
Temps engagé
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats (outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité
du projet
Remarques personnelles
Thomas de Béthune, Thierry Goossens et Marie-Sabine Amato : cellule politique des grandes
villes ; Erwin Legiest, Sara Willems et Jan De Maeseneer : UGent; Claude Hautain et Michel
Roland : ULB.
Claude Hautain., Michel Roland.
Mi-temps.
Cellule Politique des Grandes Villes (Ministère de l’Intégration Sociale).
2 ans (2003-2004).
Ministère de l’Intégration Sociale, DMG UGent et ULB.
Analyse de la situation générale de la santé et de la dispensation des soins primaires dans 17
grandes zones urbaines. Identification des problèmes spécifiques et notamment dans les quartiers
défavorisés sur le plan de l’accessibilité par comparaison avec d’autres milieux. Le but final est
de proposer des recommandations concrètes pour les problèmes identifiés .
Recherche quantitative dans un 1er temps pour analyser des données qui émanent de l’enquête
longitudinale sur la santé des belges et ce en fonction des variables géographiques et
sociologiques. Dans un 2ème temps, phase plus qualitative avec focus groups, workshop « brain
storming », conférence de clôture, et rapport officiel au Ministre.
Les différentes analyses montrent que la santé des populations des quartiers défavorisés des
grandes villes est moins bonne que dans les régions rurales ou les quartiers moins favorisés. Pour
remédier à cet état de fait, plusieurs propositions sont faites : développement de petites structures
de première ligne, très accessibles à tous niveaux, sur une base territoriale plutôt que
catégorielle ; dispensant des soins globaux, continus, intégrés et autonomisants, avec une grande
attention pour les problèmes liés au contexte social, à l’interculturalité et au cadre de vie.
Analyse exhaustive sur des données fiables, association d’une partie quantitative et d’une partie
qualitative.
Difficultés éthiques d’interroger directement les publics précarisés sur leurs problèmes
existentiels et médicaux.
La dispensation des soins primaires dans les grandes villes est confrontée, au vu de la situation
socio-économique (en dégradation) et de la variabilité sociographique (populations migrantes,
instables, défavorisées), à des difficultés croissantes en terme d’efficience.
Nécessité d’une volonté politique forte pour suivre les recommandations concluant la recherche.
Recherche terminée.
Conférence-symposium de clôture en présence d’un vaste monde politique, scientifique et de
consommateurs de soins (émanant en particulier de publics précarisés, cibles préférentielles de la
recherche). Rédaction d’un livre blanc remis au Ministre.
Pistes pour l’organisation et la dispensation futures des soins primaires dans les métropoles.
Les conclusions de la recherche ont été reprises dans le volet médical du Rapport sur la Pauvreté,
présenté en juin 2005 par le Ministre Christian Dupont. Projet d’une nouvelle recherche pour
mettre en œuvre les conclusions de celle-ci : promotion du développement de petites équipes
pluridisciplinaires de proximité immédiate pour répondre à l’ensemble des problèmes de santé
courants de la population avoisinante, y compris les urgences.
Nécessité de collaboration entre les groupes néerlandophone et francophone d’une part, et entre
les équipes universitaires et les responsables politiques d’autre part.
3
« Thésaurus urgences »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheurs responsables ULB
Temps engagé
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats (outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
Ministère de la Santé : Marc Bangels, Henk Vandenbroele, Frédéric Proot.
UCL : Etienne Declercq.
UGent : Jan De Maeseneer, Marc Verbeke.
ULB: Michel Roland, Michel Dejonghe.
Experts indépendants: Marc Jamoulle, Bernard Dendeau.
Responsable du projet : Michel Roland.
Chercheur : Michel De Jonghe, Nadine Kacenelenbogen.
Informaticien : Bernard Dendeau.
Le Service Public Fédéral de la Santé Publique et des Affaires sociales est intervenu à
concurrence de 6.200€ pour l’année 2004. Collaboration ponctuelle des hôpitaux IRIS pour
les recueils de données.
Terme de la convention : 01/10/2004.
Université libre de Bruxelles ULB et Universiteit te Gent UGent.
Améliorer l’accueil linguistique dans les hôpitaux en élaborant un fichier bilingue (Nl/Fr)
(au départ, multilingue dans la suite), des 500 motifs de rencontre les plus fréquents.
Recherche quantitative, descriptive transversale en utilisant une étude pilote des hôpitaux
IRIS qui a relevé plus de 5000 contacts d’urgence hospitalière et plus de 5000 contacts
d’urgence ambulatoire.
Etablissement d’une base bilingue et biclassifiée ( Nl/Fr et CISP-2/CIM-10) de quelques
centaines d’items correspondants aux motifs de contact les plus fréquents (définis par des
recueils d’activité d’urgence).
Travail facilité par l’existence préalable du thesaurus in toto.
Moyens insuffisants.
Demande adressée spécifiquement au Comité Belge de Classification, reconnaissance de sa
compétence et de sa légitimité.
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité du
projet
Remarques personnelles
Recherche terminée. Le produit final se présente comme une partie indexée et triée de la
table principale THESAURUS.MDB (voir recherche « thesaurus TB3 »)
Pour le personnel des gardes des hôpitaux IRIS et y compris les médecins généralistes
concernés.
Banque de termes destinée à être traduite dans les multiples langues utilisées dans nos
services d’urgence.
Nécessité d’une collaboration équilibrée entre chercheurs des deux communautés
linguistiques du pays.
4
« Urgences en 1ère ligne »
Coordinateur/comité
accompagnement
1 représentant de chaque institution partenaire.
Chercheurs responsables
IRIS : Nathan Clumeck ; Observatoire de la Santé : Myriam De Spiegelaere ; DMG
ULB : Michel Roland.
Financement
Budget « études » de l’INAMI à la demande du Ministère belge des Affaires Sociales et
de la Santé Publique.
Recherche menée sur 6 mois centrés sur le recueil de tous les appels d’urgence pendant
3 semaines en novembre 2003, dans une série de structures de soins.
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats (outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité du
projet
INAMI, IRIS, hôpitaux St Pierre et Ixelles-Etterbeek, Medigarde et FAMGB, 4 maisons
médicales de la Fédération des Maisons Médicales, Brusselse Huisartskring, Ministère
Santé Publique, Observatoire Santé Région Bruxelles-Capitale, DMG ULB.
Recueil exhaustif et analyse des données d’urgence dans les hôpitaux et en médecine
générale, analyse du parcours de prise en charge et de l’adéquation des réponses,
propositions de recommandations.
Analyse quantitative transversale descriptive.
Autant en ambulatoire qu’en hospitalier, en initiative privée ou publique, en pratique
structurée ou pas, les filières de soins des populations défavorisées (patients dépendants
du CPAS, sans papiers, illégaux, invalides, etc) sont particulièrement cahotiques,
discontinues et irrationnelles. Ces patients sont principalement pris en charge par le
hôpitaux à vocation sociale et les maisons médicales. Les urgences de la nuit (22h-06h)
sont plus graves, entraînent un taux d’hospitalisation plus élevé, et sont principalement
prises en charge par l’hôpital. Parmi les problèmes majeurs identifiés : la transmission
de l’information clinique et la coordination des différents soignants.
Coordination très large entre de nombreuses institutions partenaires. Recueil de données
en continu et de manière relativement exhaustive.
Recherche limitée aux domaines ambulatoire et hospitalier public : exclusion de fait
des hôpitaux privés et du réseau UCL.
Crise du secteur des urgences à Bruxelles. Nécessité pour l’autorité Fédérale d’y
apporter des solutions structurelles.
Domaine sensible : antagonisme traditionnel hôpital-ambulatoire, médecins solomaisons médicales, réseau public-privé.
Recherche terminée dans les délais impartis.
Remise des conclusions à l’INAMI et au Ministre des Affaires Sociales et de la Santé
Publique. Publication prévue dans les Archives of Public Health ou l’European Journal
of Public Health.
Participation active à la construction de solutions concrètes au problème des urgences.
Démonstration de l’importance de la médecine générale ambulatoire dans cette
problématique.
D’après les conclusions de la recherche, proposition de mettre sur pied des centres
d’urgence ambulatoire articulés avec l’hôpital de manière fonctionnelle.
5
« Etude du suivi par le généraliste des enfants de parents séparés »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheurs responsables
ULB
Temps engagé
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats (outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Des membres du département : Paul Cnokaert, Michel Roland, Marco Schetgen, Didier Piquard,
Jean-Michel Thomas, Pascal Semaille, Nadine Kacenelenbogen.
Un membre du Fonds Houtman : le Professeur Delcourt.
Des membres de l’Ecole de Santé Publique d’Erasme : Perrine Humblet, Anne Françoise Dusart.
Brigitte Van Thournout (pédopsychiatre), Marc Gérard (SOS enfants)
Michel Roland, Marco Schetgen, Nadine Kacenelenbogen.
1 chercheur ¼ temps pendant un an.
Le budget total de 30.000€ est principalement consenti par le Fonds Houtman (ONE). Le CUMG
ULB participe pour une partie également.
Financement de mars 2004 à mai 2005.
DMG ULB, CUMG ULB, ESP ULB, Fonds Houtman (ONE).
Etat des lieux des problèmes de prise en charge par le généraliste, des enfants dont les parents sont
séparés. Dans les suites de cette analyse, des pistes de solutions seront proposées aux MG dans le
cadre de la formation continue et également aux généralistes en formation (DES)
Recherche de type qualitative basée sur l’organisation de 8 « focus groups » parmi les GLEMs du
CUMG ULB. L’analyse des résultats est assistée par un logiciel adapté, le « QSR N5 ».
Plusieurs éléments ont été mis en évidence : 1° les généralistes confirment la maigre littérature
concernant ce domaine : la séparation, surtout conflictuelle, est un facteur de risque pour la santé
de l’enfant et rend difficile le suivi de ces jeunes par le(s) médecin(s) de famille, qui sont en
première ligne pour le diagnostic précoce de troubles d’adaptation, 2° les généralistes se sentent
parfois (souvent) instrumentalisé(s) et se considèrent soit comme nécessairement neutres, soit
comme conciliateurs, 3° les médecins de familles observent que la garde alternée concerne plus
les enfants sans problème mais ce type de garde est un facteur de risque en cas de conflit parental.
A partir de ces conclusions, des recommandations peuvent être faites : considérer l’enfant comme
un interlocuteur à part entière, informer les parents des risques de leur séparation pour l’enfant,
référer à temps vers des intervenants spécialisés.
Les informations recueillies par les « focus groups » et la valeur de l’appui logistique, ont pu
apporter des résultats cohérents avec les connaissances actuelles et les hypothèses de départ tout
en les dépassant. Ainsi des études quantitatives ultérieures sont envisageables. Certaines
recommandations rationnelles pour le généraliste dans ce domaine peuvent être déjà proposées.
Etude qualitative et limitée à des « focus groups » du CUMG ULB et établis surtout en région
bruxelloise. Ainsi ses résultats ne sont qu’une 1ère étape avant d’autres recherches possibles plus
étendues et quantitatives.
Prévalence importante et en augmentation constante des couples séparés avec enfants.
Limites du terrain d’investigation.
Etat d’avancement/étapes Les « focus groups » se sont achevés en décembre 2004. L’analyse des résultats s’est terminée en
avril 2005 , et le rapport finalisé fin septembre 2005.
parcourues
Plusieurs présentations à destination des maîtres de stage, lors de GLEMs, de formation continue,
Visibilité
au Congrès EURACT/EGPRN (Malmö, Copenhagen 2006). Publication d’une plaquette grand
public (via Journal du Médecin).
Intérêt pour la médecine Le domaine étudié ici, fait partie d’un ensemble de situations propres à la pratique quotidienne en
médecine générale et pour lesquelles il n’existe que très peu de travaux et recommandations
générale
avalisées.
Extension/reproductibilité Différentes recherches en « focus group » pourraient être organisées avec d’autres universités. Des
études quantitatives pourraient plus tard compléter les résultats.
du projet
Remarques personnelles
Ce travail a permis en outre de confirmer que les recherches en « focus groups » sont parfaitement
adaptées à l’étude de certains domaines en médecine générale.
6
« Fin de vie »
Coordinateur/comité
accompagnement
Jan Vandevelde (SPF Affaires Sociales et Santé Publique), Bénédicte Abbadie (chercheur
ULB), Thomas Mainil (chercheur UGent), Marc Cosyns (UGent), Michel Roland et M. Gilbert
(ULB), Béatrice Figa (Soins Palliatifs), Michel Van Halewyn (UCL et SSMG), Pierre Firket
(ULg), Johan Menten (KUL).
Chercheurs responsables
ULB
Temps engagé
Financement
Bénédicte Abbadie, Michel Roland.
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats (outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité
du projet
Un mi-temps pendant 10 mois.
Ministère des Affaires Sociales et de la Santé Publique au travers du budget B4 des hôpitaux
du SPF Affaires Sociales et Santé Publique.
Le projet actuel est limité à l’année 2005 mais pourrait avoir des prolongements.
SPF Affaires Sociales et Santé Publique, UGent (UZ Gent et DMG), ULB (hôpital Erasme et
DMG).
Préciser les conditions en relation avec la fin de vie, depuis l’acharnement thérapeutique jusque
l’euthanasie. Matériel: déclarations à Commission d’Evaluation, déclarations de décès, dossiers
multidisciplinaires, littérature scientifique. Proposer une nouvelle classification qui tienne
compte des lois sur les droits du patient, sur les soins palliatifs et sur l’euthanasie. Proposer un
document standardisé d’enregistrement en continu de ces conditions, aussi bien en institution
(hôpital, MRS) qu’en ambulatoire.
Projet pilote qualitatif et quantitatif, groupe de réflexion multidisciplinaire, avis d’experts
(méthode Delphi),.
Tous les objectifs ont été remplis.
Approche à la fois qualitative et quantitative; un comité d’accompagnement très large
garantissant la légitimité des résultats de la recherche.
Des délais fort courts, justifiés par l’urgence de la situation: méconnaissance de la situation
réelle sur le terrain depuis les 3 nouvelles lois: droits du patients, euthanasie et soins palliatifs.
L’intérêt du Ministre pour cette matière et son désir de réfléchir à la situation actuelle
(notamment les divergences de pratique nord/sud), pour éventuellement la modifier sur base
d’arguments scientifiques.
Le sujet de cette recherche est éthiquement très sensible.
La revue de littérature et l’élaboration de la classification sont terminées. Le document
d’enregistrement est quasi fini également, avant d’être envoyé aux experts pour avis.
Présentation de 2 posters au congrès EAPC (European Association for Palliative Care). Echos
importants dans divers media belges (journaux médicaux, RTBF). Communication présentée
aux JEP 2007 (AMUB).
Les 3 récentes lois sur les soins palliatifs, les droits du patient et l’euthanasie ainsi que le
développement pluridisciplinaire des soins primaires confrontent de plus en plus les
généralistes à ces problématiques complexes et souvent intriquées.
On prévoit 2 prolongements à ce projet : d’une part, l’introduction et l’évaluation du document
de suivi dans la pratique clinique quotidienne, d’autre part la rédaction de propositions de
modifications législatives au Ministre.
7
« Mammographies »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheurs responsables
Temps engagé
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats (outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité
du projet
Remarques personnelles
Michel Roland, Marco Schetgen, Jean-Michel Thomas.
Marco Schetgen, Michel Roland, les étudiants de 2e doctorat.
DMG ULB.
1 an.
Les étudiants de 2e doctorat, DMG ULB.
Analyse de la couverture préventive du cancer du sein par mammographie dans les patientèles
des maîtres de stage de l’ULB. Analyse des causes de non observance.
Après avoir introduit les bases de la recherche en santé primaire lors du cours d’introduction à
la médecine générale de 2e doctorat, il est demandé à l’ensemble des étudiants de récolter les
informations lors de leur stage en médecine générale de 2e doctorat. Un questionnaire est
soumis à chaque 1ère patiente de la journée, ayant entre 50 et 69 ans. L’ensemble des grilles
sont analysées et le résultat est discuté en séminaire en fin d’année.
Sensibilisation des étudiants à la recherche en soins primaires.
Détermination de la couverture des patientes de 50 à 69 ans en matière de mammographie chez
les maîtres de stage par rapport à la population belge.
Mise en évidence des causes de non observance.
Travail facilité par le cours de 2e doctorat et la participation active des étudiants.
Aspect pas toujours aléatoire du choix des patientes.
Expérience unique de sensibilisation à la recherché en soins primaries en 2e doctorat.
Récolte et analyse des données terminées. Analyse définitive à réaliser en particulier sur les
causes de non observance.
Résultats présentés aux étudiants concernés. Communication présentée au congrès de la
SIFEM 2006 (Beyrouth) : Prix de la meilleure présentation .. Article soumis prochainement à
la Revue Médicale de Bruxelles et à « Pédagogie médicale ».
Amélioration de l’observance par rapport à la mammographie.
Sensibilisation des étudiants à la recherche et à la prévention.
Chaque année, une recherche du même type sera menée avec les étudiants de 2e doctorat de
l’ULB sur un thème de santé primaire.
8
Recherches en cours
9
« Thésaurus bilingue belge biclassifié TB3 »
Coordinateur/comité
accompagnement
Equipe de chercheurs
ULB
Temps engagé
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs et
descriptif
Méthodologie
Résultats attendus
(outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Ministère de la Santé : Marc Bangels, Henk Vandenbroele, Frédéric Proot ; UCL : Etienne
Declercq, UGent : Jan De Maeseneer, Marc Verbeke ; ULB: Michel Roland, Michel De
Jonghe ; Marc Jamoulle, Bernard Dendeau : experts indépendants. Depuis 2003: Comité
Belge de Classification (nœud belge du réseau internation WICC Wonca International
Classification Committee), co-président Michel Roland.
Responsable du projet : Michel Roland.
Chercheurs : Michel De Jonghe, Nadine Kacenelenbogen.
Informaticien : Bernard Dendeau.
10 à 15 heures par semaine.
Ministère belge de la Santé Publique : environ 50.000€ par an pour l’ensemble du projet
comprenant le thésaurus, les procédures, le bilinguisme dans les hôpitaux
Convention signée chaque année pour une période de 12 mois depuis 2003.
Université Libre de Bruxelles (ULB), Universiteit te Gent (UGent).
- A partir du fichier « Access » Thésaurus.MDB acheté à l’Université d’Amsterdam et
plusieurs autres banques de données (LOCAS), construction des bases de termes bilingues
(Fr/Nl) contenues dans les dossiers médicaux électroniques (symptômes, plaintes,
diagnostics et procédures).
- Chaque ligne du thésaurus belge actuel comprend : 1° Un IBUI, idendificateur belge
unique, 2° Un code CISP-2 et un code CIM-10 (transcodage), 3° Deux libellés cliniques en
français et néerlandais (sous l’impulsion de l’équipe francophone), 4° Les termes de
recherche en français.
Recherche sémantique à partir des dictionnaires existants, validation et transcodage entre
CISP-2/CIM-10.
1° Implantation du thesaurus, libre d’accès et d’utilisation, dans un nombre croissant de
logiciels électroniques labellisés (pour échanges et études), 2° Collaboration active avec les
producteurs de logiciels et avec les utilisateurs pour un ensemble le plus exhaustif possible
des termes appropriés à la pratique médicale de 1ère ligne.
Outil déjà moyennement utilisé sur l’ensemble du territoire, pour l’échange d’informations
standardisées entre différentes lignes de soins avec possibilité d’analyse épidémiologique
de l’activité des prestataires belges.
Le produit de départ (thésaurus d’Amsterdam) souffre de nombreux points faibles et
notamment son organisation de la base de données à partir d’outils informatiques de
conception relativement ancienne.
La mise en évidence croissante de l’importance de l’échange de l’information clinique
standardisée pour la qualité des soins, et la volonté de soutien officiel de l’implantation
systématique des dossiers médicaux électroniques.
Budget nettement insuffisant en fonction des objectifs.
Etat d’avancement/étapes Le thésaurus actuel contient environ 49.000 lignes acceptables. Une validation a minima a
été effectuée avec succès. Depuis lors, s’opère la mise en évidence des lignes de référence
parcourues
et la correction des codes CISP-2 et CIM-10, ainsi que la correction des libellés cliniques
tant en français qu’en néerlandais
Etat d’avancement/étapes Projet au long cours. Financement annuel assuré, mais parfois de manière cahotique.
parcourues
Visibilité
Projet très connu dans le monde francophone (notamment CISP-Club), et international à
partir du WICC (Wonca).
Cet outil assiste le généraliste dans sa gestion des données essentielles tout en démontrant
son rôle central.
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité Etablir des relations avec d’autres classifications (SNOMED, ICF, …) et explorer les
terminologies et classifications d’autres professions de la santé (kinésithérapies, dentisterie,
du projet
Remarques personnelles
soins infirmiers, …). Construction de liens directs entre codes CISP et banques de données
nationales et internationales de guidelines, dans un objectif de promotion de la qualité des
soins. Développement vers d’autres langues (en cours pour l’anglais). Evolution vers un
standard européen (CEN) ?
Nécessité d’une collaboration équilibrée (difficile …) entre chercheurs des deux
communautés linguistiques du pays
10
« Thésaurus procédures »
Coordinateur/comité
accompagnement
Equipe de recherche
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats attendus (outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
Ministère de la Santé : Marc Bangels, Frédéric Proot ; UGent : Jan de Maeseneer, Marc
Verbeke ULB : Michel Roland. Actuellement, Comité Belge de Classification (nœud
belge du réseau international WICC Wonca International Classification Committee),
co-président Michel Roland.
ULB : Michel Roland (coordinateur) et Michel De Jonghe (chercheur) ; UGent : Jan de
Maeseneer (coordinateur) ; Marc Verbeke et Diego Schrans (chercheurs).
Ministère belge de la Santé Publique : dans le cadre des 50.000€ par an pour l’ensemble
du projet « thésaurus » Remarques : budget total nettement insuffisant.
Convention renouvelée chaque année depuis janvier 2002.
Université Libre de Bruxelles (ULB); Universiteit te Gent (UGent); le WONCA
International Classification Committee WICC.
Elaborer un thésaurus des procédures, au départ de l’ICPC-2 mais largement ouvert
vers d’autres classifications plus spécifiques, par exemple la nomenclature des actes
INAMI, l’ICHI, l’ICF.
L’équipe a privilégié l’approche prônée par la CISP, dans laquelle les procédures sont
décrites de façon dynamique, en lien avec l’épisode sélectionné par le praticien et non
de manière statique et prédéfinie.
Un thesaurus des procédures, codées selon la CISP et la nomenclature INAMI, utilisé
autant pour le recueil d’information que pour la tarification, autant au niveau primaire
(recueil en face à face au cours des contacts) que secondaire (ex. antécédents
chirurgicaux).
Une approche globale, basée sur l’utilisation conjointe de plusieurs banques de données
d’origines variées.
L’attente des producteurs de logiciels qui ne disposent pas à l’heure actuelle d’un tel
outil essentiel pour l’utilisation quotidienne.
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité du
projet
Le code –50 (prescription médicamenteuse) a été développé par Jan de Maeseneer ainsi
que le transcodage vers ATC. Mises à jour vérifiées par Diego Schrans.
Les codes –32 à –38 (laboratoire) ont été développés par Gent.
Les codes 40 à –42 (imageries) ont été développés par l’ULB, qui travaille actuellement
sur les procédures chirurgicales.
1ère version « martyr »terminée en mai 2005.
Domaine peu étudié. Les intérêts sont multiples et touchent aussi bien à l’analyse
objective des prestations des médecins généralistes, qu’à l’enseignement.
Le thesaurus procédures sera mis à disposition gracieuse des développeurs de logiciels
médicaux. Espoir de standardisation en utilisant le même dictionnaire donc les mêmes
termes : possibilité de comparaison, d’agrégation, d’analyses poolées etc.
11
« Guide de prise en charge des maladies sexuellement transmissibles et
transmissible par le sang »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheur responsable
ULB
Temps engagé
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats attendus
(outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité
du projet
Des représentants des différents partenaires.
Pascal Semaille.
½ à 1 journée par semaine
Communauté française de Belgique.
Projet prévu pour une période de 4 ans.
DMG ULB, DUMG ULg, CUMG UCL, SSMG, centre de référence SIDA des
hôpitaux St. Pierre, Erasme, St-Luc et Charleroi, CETIM, différents experts, Dr
Gennotte.
Créer un ouvrage de référence pour la première ligne, diffuser l’information auprès
des patients, contribuer à l’intégration des personnes porteuses d’une MTS ou MST,
sensibiliser et informer tous les acteurs de soins primaires dans le cadre d’une prise en
charge globale et intégrée du patient ainsi que les règles universelles d’hygiène.
Revue de littérature, validation par comité d’experts, diffusion.
Amélioration de la prise en charge des MST et des MTS par les généralistes par une
augmentation de leurs connaissances en ce domaine.
Collaboration très large entre institutions diverses assurant la légitimité du contenu se
l’information contenue dans le guide.
Difficultés et remise en question du financement par la Communauté Française.
Sujet d’actualité, vu l’incidence en augmentation de nombreuses MST et MTS, et le
ralentissement de l’efficacité des messages de prévention.
Consensus nécessaire entre différentes écoles de pensée scientifique, concrètement en
ce qui concerne les recommandations.
Le projet a débuté en juin 2004. Un premier rapport partiel (200 pages) est terminé et
en relecture interne (prof. Clumeck ULB) avant transmission au comité
d’accompagnement pour validation. Développement en cours des aspects psychosociaux ; guide social en rédaction (accès aux soins), étude de la problématique de la
prostitution et de l’homosexualité (focus group avec Ex-Aequo).
Présentation lors des journées de l’AMUB 2005 ; site Internet.
Grand intérêt dans la mesure où le guide constituera un textbook validé accessible sur
Internet, et probablement sur papier
Projet de recherche pluriannuel (2e année).
12
« Minerva »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheurs responsables
ULB
Temps engagé
Financement
Conseil d’administration : Marc De Meyere UGent, Pierre Chevalier UCL, Michel Roland ULB.
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Convention resignée en 2004 pour 4 ans.
Objet et objectifs
Michel De Jonghe, Michel Roland.
5 à 10 heures par semaine.
Le Collège intermutualiste ; le Ministère de la Santé Publique ; l’Interuniversitair Centrum voor
Huisartsopleiding (ICHO) ; la SSMG ; la WVVH.
Comité de rédaction : Pierre Chevalier (UCL) ; Georges Collette (ULg) ; Michel De Jonghe
(ULB) ; Barbara Michiels et Etienne Vermeire (KUL) ; Marc De Meyere, Mieke Van Driel, Tom
Poelman, Paul Decort (UZ-Gent) ; Marc Lemiengre (VUB) ; Michel Meganck (SSMG) ; J. De
Smedt (WVVH) ; J. Van Calster et H. Van Loon (Service Publique Fédéral, Santé Publique,
Sécurité de la Chaîne Alimentaire et Environnement) ; Marc Justaert (Collège intermutualiste ) ;
Jan Heyrman (Interuniversitair Centrum voor Huisartsgeneeskunde ; Michel Roland
(Départements de Médecine Générale Francophone).
Elaboration et diffusion rapide à visée pédagogique d’une revue indépendante de type
« littératures IIIre et IVre EBM » vers les médecins généralistes, les spécialistes et autres
intervenants en première ligne.
Méthodologie
Lecture critique par un comité d’experts, d’études cliniques comparatives, de synthèses
méthodiques et de méta-analyses dans les domaines diagnostique, thérapeutique et préventif.
L’information émane de toutes les revues importantes tant nationales qu’internationales.
S Strengths
W Weaknesses
Indépendance totale par rapport à l’industrie pharmaceutique.
L’association doit constamment s’efforcer d’atteindre l’objectivité la plus grande et une
indépendance complète vis à vis des partenaires qui la financent.
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Publication mensuelle de la revue « Minerva », accessible sur le site http://www.minerva-ebm.be
Intérêt pour la médecine
générale
Seule revue belge d’Evidence-Based Medicine destinée aux médecins généralistes. Outil
important dans le concept de formation continue ainsi que pour la remise en question d’autres
informations manquant structurellement d’objectivité (firmes pharmaceutiques, certains
spécialistes).
Extension/reproductibilité
du projet
D’autres activités peuvent être prévues en fonction des moyens financiers : formations, congrès,
etc. On peut espérer le référencement dans Medline.
Tirée à 10.000 exemplaires. Référencée par l’annuaire de CHU de Rouen. La revue est de plus en
plus médiatisée. Pas encore référencée dans Medline.
13
« Etude des pratiques non conventionnelles à visée curative »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheur responsable
ULB
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats attendus
(outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité
du projet
Remarques personnelles
Nadine Kacenelenbogen.
Sera difficile à trouver : les sociétés produisant les vaccins (souvent critiquées par les
homéopathes) évitent la polémique comme les autres firmes pharmaceutiques. Les prestations
« alternatives » ne coûtent apparemment rien à l’état, le Fédéral n’a aucun intérêt à financer de
tels travaux.
A prévoir : des personnes intéressées, 1° du département ; 2° d’autres départements de la
Faculté ; 3° de l’Ecole de Santé Publique ; 4° des personnes ressources dans le domaine.
Chaque année, 11% des Belges consultent des thérapeutes alternatifs, et ce pour les mêmes
motifs qu’en 1ère ligne de soins traditionnelle. L’efficacité de ces techniques et leurs risques ne
sont pas connus. Ces thérapeutes sont souvent des médecins généralistes. Les objectifs
sont d’évaluer : 1° l’efficacité de ces techniques ; 2° leurs effets secondaire ; 3° leurs risques en
terme de santé publique (ex. vaccins) ; 4° pourquoi certains généralises pratiquent ces
techniques ; 5° le niveau de connaissance sur ce thème des médecins et des patients.
A discuter : 1° Revue de la littérature de manière la plus exhaustive possible sur l’homéopathie,
l’ostéopathie, la chiropraxie et l’acupuncture ; 2° Analyse en « focus group » parmi les
généralistes traditionnels pour détecter leurs problèmes éventuels liées à ces thérapies non
conventionnelles ; 3° Volet quantitatif avec enquêtes auprès des généralistes en formation et de
ceux pratiquant depuis 5 ans ou plus ; 4° Eventuellement organiser des « RCT » dans des
domaines ciblés ; 5° Questionnaires pour les patients.
En fonctions des résultats, informer tous les niveaux concernés : étudiants en médecine,
médecins généralistes, pharmaciens, patients, autorités politiques.
Sujet d’actualité aux conséquences non connues.
Difficulté d’obtenir la caution des milieux scientifiques classiques, qui voient ce type de
recherche comme une perte de temps, et sans effet positif à escompter.
Difficultés de financement à prévoir.
Bon avancement théorique ; organisation prochaine d’un 1er groupe de réflexion.
Problème de santé publique ? Cause d’un certain pourcentage de non observance à nos
traitements ? Un pourcentage inconnus de motifs de consultation de nos patients est lié aux effets
indésirables de ces thérapies ?
Projet à concevoir sur un long terme.
14
« Evaluation de la couverture vaccinale des médecins généralistes en communauté
Française »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheur responsable
ULB
Temps engagé
Financement
Deux représentants de Glaxo-Wellcome, Dominique Paulus (UCL), Pascal Semaille et
Michel Roland (ULB).
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
2 ans.
Méthodologie
Envoi de questionnaires par voie postale (1200 généralistes, 20% de la population cible).
Résultats attendus (outcomes)
Un état des lieux de la vaccination des médecins généralistes belges francophones et les
raisons de non-vaccination.
Problème de santé publique.
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
Aurelia Meyer, Pascal Semaille.
½ journée par semaine.
Glaxo-Wellcome.
DMG ULB ; CUMG UCL ; DUMG ULg; SSMG ; Glaxo-Wellcome.
Analyser le statut vaccinal des médecins francophones belges et les raisons de leur « nonvaccination » éventuelle contre les maladies suivantes : grippe, coqueluche, hépatite B,
diphtérie/tétanos, rougeole/rubéole et polio.
Intérêt du politique (Communauté Française) pour le problème des vaccinations. Soutien
potentiel d’une firme productrice de vaccins.
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité du
projet
Recherche terminée, rapport en rédaction avant transmission au comité d’accompagnement
pour relecture finale et validation.
Présentation des résultats aux Journées de l’AMUB 2006 ; article dans Vax-Info prévu,
ainsi que dans la Revue Médicale de Bruxelles.
La vaccination des médecins généralistes représente un sujet d’étude important pour 2
raisons : le généraliste peut être un réservoir de maladies infectieuses pour ses patients et
ses attitudes par rapport à la vaccination peuvent influencer ses actes préventifs et ainsi la
couverture vaccinale de la population générale.
Extension de la recherche à toute la Belgique, à l’ensemble du personnel soignant de 1ère
ligne. Dissémination possible par les revues médicales (BMJ par ex.) lors des GLEMs, lors
des réunions de formation médicale continue, etc.
15
« Pratique de la gynécologie courante : par les gynécologues et les médecins
généralistes »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheurs responsables
ULB
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Véronique Albert, Anne Freyens, Didier Giet, Colette Gerday, Jena-Michel Foidart (ULg);
Gérard Stibbe, Marco Schetgen, Yvon Englert, Michel Roland (ULB).
Objet et objectifs
Amélioration et développement de la pratique gynécologique des médecins généralistes, et de
la collaboration entre enseignants des deux filières (recommandations).
Méthodologie
Volet qualitatif (et théorique): « vignettes cliniques » remplies par les participants à des
GLEMs sélectionnés (échantillonnage).
Volet quantitatif (et pratique): recueil de consultations, abordant les problèmes de
contraception ou de ménopause.
Résultats attendus
(outcomes)
Répartition des tâches de « petite » gynécologie entre gynécologues et généralistes,
optimisation de la collaboration et du partage des tâches (missions 1ère et 2e lignes de soins,
partage de guidelines), modification de l’enseignement de la gynécologie dans les filières
généralistes et gynécologiques : modifications de fond dans la pratique et l’enseignement.
Collaboration effective entre les 2 lignes de soins.
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
Gérard Stibbe, Marco Schetgen, Michel Roland.
FNRS
Financement certain sur 1 an.
Services de gynécologie ULB (Erasme) et ULg (Sart-Tilmant), DMG ULB et DUMG ULg.
Difficulté de modifier des situations établies.
Transfert de fait des tâches de petite gynécologie de la 1ère vers la 2e ligne de soins au cours du
temps. Difficultés majeures actuellement chez les gynécologues : pléthore et surcharge de
travail en lien avec le numerus clausus.
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité
du projet
Le recueil des vignettes cliniques dans les GLEMs a débuté à l’été 2005, celui des
consultations débutera dans le courant 2006.
Publication prévue dans des revues médicales belges (universitaires comme Revue Médicale
de Bruxelles ou Revue Médicale de Liège, de médecine générale et de gynécologie),
présentation lors de formations médicales continues.
Intérêt majeur : nouvelle définition des tâches du généraliste en matière gynécologique avec
objectif d’amélioration de sa formation spécifique.
16
« Antibioguide en médecine générale »
Coordinateur/comité
d’accompagnement
Chercheurs responsables ULB
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats attendus (outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité du
projet
Pierre Chevalier et Marc De Meyere : coordinateurs ; An De Suter (UGent),
Françoise Pineux (SSMG) et Aurelia Meyer (ULB) : chercheurs.
Aurelia Meyer (supervision Pascal Semaille et Michel Roland).
INAMI et Ministère Affaires Sociales et Santé Publique (section antibiotiques :
Belgian Antibiotic Policy Coordination Committee BAPCOC) : 50.000€ qui
transitent par le CBIP.
A partir de 2005, avec récurrence possible sur plusieurs années (adaptation et
mise à jour du guide).
L’autorité Fédérale, UGent, ULB, SSMG, CBIP.
Rédaction d’un guide reprenant les principales recommandations en matière de
prescription d’antibiotiques en médecine générale.
Revue evidence-based medicine de la littérature scientifique, réunion de
consensus, soumission du « draft » à un pannel d’experts représentatifs des
différentes institutions scientifiques belges en médecine générale.
Amélioration de la prescription d’antibiotiques par les médecins généralistes
dans leur pratique courante par la mise à disposition d’un outil adapté, gratuit et
très facile d’utilisation (importance de la forme et de la présentation du guide).
Grande qualité scientifique des chercheurs et des coordinateurs et rigueur de la
méthodologie.
Problème de santé publique et d’actualité : augmentation inquiétante de la
résistance aux antibiotiques même en pratique ambulatoire, augmentation des
coûts liés à la prescription de cette classe médicamenteuse (élargissement de fait
des indications et nouvelles molécules très chères et pas nécessairement
innovantes).
Terrain très délicat dans le contexte médico-politique actuel. Risque que le guide
soit vécu par le corps médical comme un outil de rationnement, plus que comme
un instrument scientifique.
Le guide en est à sa première écriture et est actuellement soumis aux critiques
des experts.
Le guide bénéficiera d’une diffusion très large dans le corps médical par les
autorités publiques et diverses instances scientifiques ;
Intérêt évident pour la médecine générale et la qualité des soins.
Une récurrence du budget sur plusieurs années sera sollicitée (nécessité de mise à
jour des recommandations, et extension probable au domaine des soins
hospitaliers).
17
« Le bon usage des antibiotiques »
Coordinateur/comité
accompagnement
Equipe de recherche
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
M. Struelens et F. Jacobs (Erasme), Y. Van Laethem (St Pierre), M. Delmée, Glupczynski, B.
Seys et P. Tulkens (St Luc), P. Demol et P. Melin (Sart Tilmant) : microbiologie ; D. Pestiaux
(CUMG UCL), D. Giet (DUMG ULg), G. Stibbe et M. Roland (DMG ULB) : médecine
générale ; M. Boutsen (UNMS) ; M. Meganck (SSMG) ; divers experts.
Pas encore désignée.
FNRS
Financement en principe pour 1 an.
Les départements de microbiologie des hôpitaux St Luc, Erasme et du Sart Tilmant, les
départements de médecine générale et les Ecoles de Santé Publique de l’UCL, de l’ULB et de
l’ULg, le bureau des Mutualités Socialiste, la SSMG, divers experts.
Objet et objectifs
Identifier le niveau de résistance de E. coli et de S. aureus en médecine générale. Le but de ce
projet est d’établir les stratégies indispensables et spécifiques d’utilisation d’antibiotiques, en
tenant compte de la nécessité d’une compatibilité concrète entre les recommandations
théoriques et la pratique sur le terrain. Réflexion sur le terrain des divergences entre opinions et
actions des médecins.
Méthodologie
Collecte de données de sensibilité auprès des laboratoires ; analyses qualitative et quantitative
du comportement médical ; confrontation entre ces données, la résistance des bactéries, et les
information à propos des prescriptions, en lien avec les pathologies traitées.
Résultats attendus
(outcomes)
Amélioration de la prescription des antibiotiques au travers de 2 pathogènes « traceurs »
présentant des problèmes de résistance, tant en ambulatoire qu’en hôpital : E. coli et S. aureus.
Adaptation pratique des recommandations.
Concertation ville-hôpital avec une volonté très opérationnelle.
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
Financement qui tarde à se décider.
La résistance aux antibiotiques d’un nombre toujours plus grand de pathogènes infectieux est
devenu un véritable problème de santé publique.
T Threats
Etat d’avancement/étapes Le projet est rédigé, a été officieusement accepté, les divers partenaires pressentis sont preneurs
et prêts à commencer (en principe courant 2006).
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine Très grand intérêt surtout par la concertation de stratégies communes ville-hôpital.
générale
Extension/reproductibilité
du projet
18
« RESOPRIM »
P. Burgraeve (WVVH, Staff ResoPrim), D. De Bakker (NIVEL, the Netherlands), E. Declercq
(UCL, staff ResoPrim), JM. Féron (UCL), Y. Poullet (Faculté de Droit, Namur, Privacy
Commission), F. Mambourg (Centre fédéral d’Expertise des Soins de Santé), T. Orban
(SSMG), M. Roland (ULB), V. Van Casteren (IPH, staff ResoPrim), H. Vandenberghe (IPH,
staff ResoPrim), H. Van Oyen (IPH), M. Bangels (SPF Public Health), S. Bartholomeeusen
(KULeuven), F. Buntinx (KULeuven), L. Pas (WVVH), P. Van Royen (UIA).
Chercheur responsable ULB Michel Roland.
Service fédéral de planification de la politique scientifique
Financement
Coordinateur/comité
accompagnement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Financement assuré à long terme.
Objet et objectifs
Construire un réseau de recueil de données épidémiologiques standardisées et systématiques à
partir des dossiers médicaux électroniques des médecins généralistes, pour une série de
problème de santé « traçants ».
Méthodologie
Comité scientifique de pilotage, standardisation de l’information et des procédures, travail en
collaboration avec développeurs et dispensateurs de soins.
Résultats attendus
(outcomes)
S Strengths
Un réseau opérationnel jouant à terme le rôle des médecins vigies actuels, mais sous forme
électronique. Constitution d’une base de données épidémiologiques (micro- et macro-).
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité
du projet
Remarques personnelles
SSMG, WVVH, UCL, WIV/ISP, différents experts (dont ULB, FUNDP).
La volonté commune d’une série de partenaires enthousiastes, jouant un rôle de relais dans
leurs diverses institutions.
Problèmes éthiques à rencontrer, relatifs à la confidentialité et à la propriété des données (non
personnelles) de santé.
Développements technologiques récents majeurs dans le domaine de l’électronique médicale et
de la structuration des données.
L’opposition du corps médical, toujours très prudent sur la problématique de la transmission
des données médicales.
Les premières étapes de mise en route ont été dépassées : un réseau de développeurs et
d’utilisateurs de logiciels médicaux électroniques est constitué, le groupe d’avis fédéral en
matière de télématique médicale a remis ses conclusions en matière de structuration et de
transfert des données.
Un grande visibilité n’est pas importante dans les premiers stades du projet, mais partout se
tiennent des séances d’information, de formation, des colloques, sur le sujet et donnent matière
à discussion.
Intérêt fondamental pour utiliser l’énorme masse d’informations de santé de la population qui
sont stockées au niveau primaire, souvent de manière exclusive.
Stimulation de proche en proche des développeurs et des utilisateurs de logiciels médicaux très
probable.
19
« Centre de référence cardio-vasculaire »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheurs responsables
ULB
Financement
Pas encore défini de manière définitive.
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
?
Objet et objectifs
Sensibilisation des généralistes à la morbidité/mortalité cardio-vasculaire, amélioration de la
qualité de la prise en charge, élaboration d’outils et de matériels pédagogiques.
Méthodologie
Revue de littérature, assurance de qualité, sensibilisation-formation actives des médecins
généralistes.
Pascal Semaille, Michel Roland.
Financement problématique avec interférences entre la Communauté Française de Belgique,
à l’initiative du projet, et le KCE qui lance un projet similaire.
SSMG et Fédération des Maisons Médicales, différents experts (dont DMGs ULB UCL et
ULg, ESP ULB & UCL).
Résultats attendus (outcomes) Prise en charge plus efficiente des problèmes cardio-vasculaires : à la fois sous l’angle
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
préventif (primaire, secondaire et tertiaire) et curatif.
Partenariat multiple. Intérêt des pouvoirs publics pour un problème de haute prévalence et de
hautes morbidité/mortalité.
Plusieurs actions parallèles, menées sans concertation, diluant l’efficacité globale,
financement imprécis.
La nécessité de se pencher sur et de trouver des solutions concrètes à l’augmentation de
morbidité et de mortalité liées aux maladies cardio-vasculaires. Urgence en matière de santé
publique.
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Le projet avait débouché sur un document extrêmement pratique et facile d’utilisation pour
aider le généraliste dans le dépistage et la prise en charge globale du risque cardio-vasculaire,
mais télescopage avec l’initiative du KCE. Actuellement projet « au repos ».
Visibilité
Intérêt majeur.
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité du
projet
Gaspillage d’énergie et de compétences lié aux initiatives parallèles.
Remarques personnelles
20
« Collaboration pédagogique Nord-Sud »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheurs responsables
ULB
Partenaires
Coordinateurs actuels : Ali Mtriaoui (Sousse), Michel Roland (ULB). Collaborateurs : 5
personnes de l’Université de Sousse, les 6 personnes ci-dessous de l’ULB, Marc Van
Meerbeeck, Pierre Firket, Christian Montrieux, Geneviève Bruwier et Didier Giet : DMG
ULg ; Denis Porignon : ESP ULg.
Jean-Michel Thomas, Didier Piquard, Pascal Semaille, Marco Schetgen et Michel Roland :
DMG ULB ; Bruno Dujardin : ESP ULB.
DMG ULB et ULg (Belgique), département de santé communautaire et Faculté de Médecine
de l’Universités de Sousse (Tunisie).
Financement
Communauté Française de Belgique (CUD : Coopération Universitaire au Développement) :
projet étalé sur 3 ans pour un montant de 250.000€ (demande de financement actuellement à
l’examen).
Objectifs
Projet pilote à la demande de la Faculté de Médecine et du Département de Santé
Communautaire de l’Université de Sousse : arriver à ce que cette institution universitaire du
Sud dispose des capacités institutionnelles nécessaires à l’ensemble d’une démarche
pédagogique allant du diagnostic des besoins de formation jusqu’au suivi et à l’évaluation des
programmes, en matière de médecine générale, via, notamment, la mise sur pied et la
structuration d’un département de médecine générale.
Voyages d’étude, conférence d’experts, revue de littérature, recueil de données sur le terrain,
cours de santé publique et observations cliniques.
Mettre sur pied une formation spécifique de qualité pour les médecins généralistes de la zone
dépendante de l’Université de Sousse, adaptée à la situation locale (épidémiologie, sociologie,
système d’assurance etc).
Demande explicite de l’Université de Sousse, collaboration d’emblée avec l’équipe tunisienne
à partir des réalités locales.
Financement non encore obtenu. Situation politique Tunisienne verrouillée.
Méthodologie
Résultats attendus
(outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité
du projet
Peu d’expérience des départements de médecine générale belges dans le domaine des échanges
pédagogiques. Nécessité de dégager du temps de travail clinique pour les enseignants
généralistes belges.
Projet en attente d’acceptation (de financement) : refus au niveau du CUD (projet PIC).
Expérience potentiellement très enrichissante au niveau d’un échange des savoirs : Nord-Sud,
mais aussi Nord-Nord, en ce qui concerne l’enseignement en santé publique et planification
sanitaire (ULB) et les techniques d’apprentissage par problèmes (ULg).
La Faculté de Médecine de Sousse est considérée comme une faculté pilote en Tunisie. Les
résultats obtenus pourraient être élargis aux autres universités tunisiennes. Possibilité
d’associer d’autres Facultés de Médecine du Sud confrontées à l’absence de département de
médecine générale (contacts déjà très développés avec l’Université du Rwanda).
21
« Recherche et investigation cliniques »
Coordinateur
Chercheurs
responsables ULB
Financement
Pérennité
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats attendus
(outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat
d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la
médecine générale
Extension et
reproductibilité du
projet
Remarques
personnelles
Etienne Demanet.
Nadine Kacenelenbogen, Michel Roland.
Les sociétés pharmaceutiques assurent les honoraires des médecins investigateurs au prorata du nombre
de patients recrutés.
Assurée à long terme.
Stéphane Heymans (UCL) et Etienne Demanet (ULB) ont créé l’ASBL ARESA (Association pour la
Recherche en matière de Santé), aidée par la Région Wallonne, l’UCL, la FUNDP, l’ULg et l’ULB.
Cette association noue des liens entre des sociétés pharmaceutiques qui proposent des projets et les
Clinical Research Organisations(CRO) avec d’autres centres de recherche et de développement, des
services hospitaliers, des Sites Management Organisations (SMO) et un réseau le plus étendu possible
de généralistes investigateurs.
Grâce à la présence d’ARESA, qui sélectionne les projets d’étude, le département peut participer à ces
recherches sans lien direct avec les sociétés pharmaceutiques et avec des garanties scientifiques.
ARESA choisit des projets acceptés par le comité d’éthique du CUMG ULB et qui présentent un intérêt
en médecine générale. ARESA met en relation le chercheur et les CROs. Si cela l’intéresse, le
chercheur participe alors aux réunions d’initiation pour contribuer à l’étude.
Avec le temps le chercheur lui-même organisera un pool de confrères généralistes, ce qui assurera un
recrutement plus conséquent de patients (effet « boule de neige »).
Aresa apporte aux médecins généralistes une formation et un encadrement uniques. Ceci leur permettra
de bénéficier de conditions de travail enviables. La qualité de leur travail est reconnue
internationalement. Le réseau de relations tissées par cette association tant au niveau belge
qu’international leur permet de participer à des projets tels que la nutrition ou la pharmacogénomique.
L’investigation clinique prend beaucoup de temps. En outre, contrairement aux activités de recherche
plus classiques, la recherche clinique se mène sur le terrain de la pratique clinique et directement
pendant celle-ci. Ces éléments nécessitent une adaptation de l’organisation du travail du généraliste
et/ou une aide administrative.
Ceci constitue une opportunité unique de valoriser l’image du généraliste chercheur, de participer au
développement des connaissances scientifiques, de bénéficier d’une formation continue de qualité et de
développer sa rigueur tout en étendant son champ d’action professionnel et ses revenus hors INAMI.
Le secteur de la recherche clinique accentue sa professionnalisation. Nous nous dirigeons vers
l’accréditation des sites de recherche. Acquérir une bonne formation initiale et participer à une
formation continue dans ce domaine spécifique sont les défis actuels. Pour un généraliste isolé ,
participer à un réseau devient une nécessité également pour partager un personnel de soutien
administratif et technique.
2002 : participation du chercheur à un cycle de formation à l’ULB avec le concours d’ARESA. Depuis
2004 : participation à plusieurs initialisations d’études cliniques et contribution réelle à 2 projets
(« PERSPECTIVE » et « CASHMERE »). ARESA est encore à la recherche de généralistes pour de
nouveaux projets.
La participation du DMG en recherche clinique est connue au sein du département et peut-être plus au
travers des autres partenaires du projet.
Les progrès en médecine générale dépendent aussi d’une recherche clinique qui lui soit propre. Le fait
que des départements universitaires aient un lien balisé avec cette activité, permet d’une part le
développement de celle-ci et d’autre part son analyse attentive et critique.
L’accroissement du savoir-faire du chercheur responsable dans ce domaine, permettra une contribution
plus importante du département en recherche clinique.
L’esprit de travail en recherche clinique est particulier. Cette recherche ayant des enjeux financiers
importants, tant les CROs que les sociétés pharmaceutiques ont tendance à mettre les partenaires sous
pression afin d’atteindre les buts fixés. (Les CROs encouragent le screening même perdu d’avance pour
une randomisation, ce qui augmente inutilement les coûts de ces recherche ). ARESA n’empêche pas
totalement les contacts parfois malaisés entre chercheurs et sociétés pharmaceutiques.
22
« Devenir et pratiques professionnelles des médecins généralistes en Belgique »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheurs responsables
ULB
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats attendus
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Dominique Pestiaux : CUMG UCL ; S. Tordeur, C. Artenoiset et Vincent Lorant : ESP
(SESA) UCL ; Didier Giet, Georges Colette et Christian Montrieux : DUMG ULg ; Michel
Roland et Nadine Kacenelenbogen : DMG ULB ; Jan Heyrman : ICHO ; d’autres partenaires
flamands à désigner.
Nadine Kacenelenbogen, Michel Roland (coordinateur).
INAMI ? KCE ? Ministère Affaires Sociales et Santé Publique ? Encore à préciser. Budget
ressource humaine prévu pour 2 ETP pendant 24 mois, environ 35.000 € au total.
Projet prévu sur 2 ans au moins
CUMG UCL, Ecole de Santé Publique (SESA UCL) ; DMUG ULg ; DMG ULB ; ICHO.
Partenaires flamands KUL, UIA, UGent, VUB, ...à préciser.
Evaluer et analyser l’insertion des médecins généralistes sur le marché du travail et leur profil
de carrière surtout à leur point de départ professionnel. Quantifier notamment le phénomène de
« pertes » de médecins actifs après obtention du diplôme. Etudier les facteurs déterminants
(âge, sexe, professions des parents, etc).
2 phases sont prévues : 1° Analyse de la pratique des médecins diplômés depuis 5 ans et leurs
parcours dans les 2 communautés linguistiques (revue de la littérature, questionnaires) ; 2°
Volet qualitatif avec entretiens de type « focus groups » auprès d’assistants en 2ème année.
Collaboration inter-universitaire très large.
Financement pas assuré malgré promesses ministérielles.
Problèmes de grande actualité: désaffection croissante de la profession médicale par les jeunes
médecins, vieillissement de la population soignante active, pénurie à prévoir dans les suites du
numerus clausus (dans certaines régions).
Sujet très sensible pour la profession.
Entre mars et août 2005 : revue de la littérature, contact des experts et des personnes
ressources.
Les effets de la régulation sont ressentis diversement parmi les prestataires de 1ère ligne : un
soulagement par rapport à la pléthore en milieu urbain ou, à l’opposé, une crainte de pénurie
dans d’autres régions. Tous les médecins ne s’orientent pas vers une pratique curative. L’enjeu
de ce projet : évaluer la force de travail future en médecine générale pour adapter
adéquatement l’accès à la profession.
Extension/reproductibilité
du projet
23
« Angines et critères de Centor »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheurs responsables ,
Temps engagé
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Michel Roland , Marco Schetgen.
Sabrina Aït , Marco Schetgen , Michel Roland.
9 mois.
Firmes productrices des kits rapides CRP ? (démarches en cours).
Affiner les critères de « Centor » dans l’angine aiguë.
20 investigateurs incluront chacun 50 patients présentant un mal de gorge aigu . Pour chaque
patient, un frottis de gorge est réalisé, de même qu’une CRP rapide et la recherche de la
présence ou l’absence d’un certain nombre de critères cliniques. Analyse statistique des
résultats.
Résultats attendus (outcomes) Mise en évidence de nouveaux critères cliniques permettant de mieux appréhender l’origine
virale ou bactérienne des angines.
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité du
projet
Remarques personnelles
Financement non encore assuré.
Synthèse de la littérature sur l’angine aiguë. Elaboration d’un protocole de recherche.
Recherche de sponsors.
L’intérêt clinique pour le médecin généraliste est évident. Cette pathologie est fréquente et
l’utilisation des antibiotiques empirique et trop répandue .
24
« Environnement et santé (grandes villes) »
Coordinateur/comité accompagnement
Chercheurs responsables
Temps engagé
Financement
Pérennité/récurrence financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Michel Roland DMG ULB, Jan De Maeseneer DMG UGent
Valérie Alaluf : ULB
Thomas Mainil : UGent
SarahWillems : UGent
½ temps
Ministère en charge de la Gestion des Grandes Villes
???
UGent
Développer un modèle innovant de détection et de transmission des
problèmes de logement et / ou de santé.
-
-
Résultats attendus (outcomes)
-
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine générale
Préparation : inventaire des bonnes pratiques et des pratiques
existantes
Tables rondes de réflexion sur un modèle standardisé de détection
et de transmission de l’information (une à Gand pour les
néerlandophones et une à Bruxelles pour les francophones),
rassemblant des intervenants des secteurs de la santé, du bien-être
et du logement
Développement d’un scénario et confrontation à un groupe
d’experts.
La détection durant la visite à domicile, y compris les outils
utilisés
Le suivi des problèmes détectés, les procédures et protocoles
Le travail en réseau
La nécessité d’une centrale, l’intérêt de l’inspection du logement,
l’intérêt de la création d’une nouvelle spécialité en médecine :
« médecine de l’habitat »
La formation du personnel.
-
On peut s’appuyer sur l’étude sur la santé dans les grandes villes
comme base de départ.
- Bon réseau de personnes ressources
- Part du financement et du rôle dans l’étude trop petite par rapport
à Gand
Thème qui a le vent en poupe actuellement
-
Nécessité de collaboration de divers secteurs : santé, logement et
les divers niveaux : fédéral, provincial, régional, communautaire
avec les diverses difficultés que cela comporte
Finalisation de l’étape 2
Table ronde francophone réalisée à la faculté de médecine de l’ULB
Le rôle des médecins généralistes dans l’impact de l’environnement sur la
santé est déterminant : au niveau de la détection et de la transmission de
l’information
Extension/reproductibilité du projet
Remarques personnelles
25
« Couverture vaccinale tétanos (2e doctorat) »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheurs responsables
Temps engagé
Financement
Pérennité/récurrence financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats attendus (outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Michel Roland , Marco Schetgen , Jean-Michel Thomas.
Marco Schetgen , Michel Roland et les étudiants de 2ème doctorat.
1 an
DMG
Etudiants 2ème doctorat.
Evaluer la couverture vaccinale anti-tétanique chez les personnes âgées dans les
patientèles des maîtres de stage . Détermination des causes des éventuelles mauvaises
couvertures
Après avoir introduit les bases de la recherche en santé primaire lors du cours
d’introduction à la médecine générale de 2e doctorat, il est demandé à l’ensemble des
étudiants de récolter les informations lors de leur stage en médecine générale de 2e
doctorat. Un questionnaire est soumis à chaque 1ère patient de la journée, ayant plus
de 65 ans. L’ensemble des grilles sont analysées et le résultat est discuté en séminaire
en fin d’année.
Sensibilisation des étudiants à la recherche en soins primaires.
Détermination de la couverture vaccinale tétanique des patients de > 65 ans chez les
maîtres de stage par rapport à la population belge.
Mise en évidence des causes de bonne ou mauvaise couverture.
Facilité par le cours de 2ème doctorat et la participation des étudiants.
Expérience unique de sensibilisation à la recherche en soins primaires en 2e doctorat.
Récolte des résultats terminée. 1ère analyse réalisée. Analyse définitive en cours.
Résultats présentés aux étudiants de 2ème doctorat . Présentation au CNGE en 11/06 à
Poitiers.
Sensibilisation à la recherche en soins primaires.
Intérêt pour la médecine générale
Amélioration de la couverture vaccinale anti-tétanique des personnes âgées
ème
Extension/reproductibilité du projet Une recherche de ce type sera réalisée chaque année avec les étudiants de 2
doctorat.
Remarques personnelles
26
« PRIMANET »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheurs responsables
Temps engagé
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
INAMI (DG Qualité des Soins, doct. Dercq), DMG ULB (M. Roland), DMG UGent (J. De
Maeseneer).
Constituer un réseau électronique de recueil des données cliniques
Utiliser les médecins disposant des logiciels Pricare (plutôt MG maisons médicales
francophones et néerlandophones), Soesoeme (plutôt MG solo néerlandophones) et Epicure
(plutôt MG solo francophones). Extraction des données selon protocole standardisé pour
constituer un grosse banque de données agrégées.
Résultats attendus
(outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement/étapes
parcourues
Visibilité
Intérêt pour la médecine
générale
Extension/reproductibilité du
projet
Remarques personnelles
27
PROJET « Inégalités en matière de santé »
Coordinateur/comité
accompagnement
Chercheur responsable
Financement
Pérennité/récurrence
financement
Partenaire(s)
Objet et objectifs
Méthodologie
Résultats attendus
(outcomes)
S Strengths
W Weaknesses
O Opportunities
T Threats
Etat d’avancement
Visibilité
Dr Michel Roland
Dr Valérie Alaluf
Fondation Roi Baudouin
Financement jusque 2008, renouvellement possible
UGent
1.
Vue d’ensemble sur la politique menée en Belgique pour réduire la pauvreté en
matière de santé
2. Donner des exemples de bonne pratique en Europe
3. Définir des priorités et des objectifs pour la politique en Belgique
4. Feed-back vers le politique
5. Développement de plans d’action, recherche
1. Etude, cartographie de la politique belge avec commentaires
2. Organisation d’ateliers avec EuroHealthNet
3. Groupe de travail avec autorités et experts
4. Convaincre et sensibiliser les divers niveaux politiques et principales parties
prenantes
5. Soutien, recherche action, évaluation des projets
1. Meilleure vue d’ensemble de ce que la politique a réalisé
2. Idées de ce qu’on pourrait réaliser en Belgique
3. Meilleure harmonisation des initiatives
4. Accord sur la suite de la collaboration
5. Approche politique coordonnée
Début d’un processus ouvert, possibilité de faire ressortir les inégalités les plus criantes, les
manques les plus importants
Projet large, risque de dispersion si on ne se fixe pas des sous-objectifs plus précis
- Peut déboucher sur d’autres projets, notamment en recherche action
- Possibilité par la suite de développer des actions concrètes en vue de réduire les inégalités
en matière de santé
Forte dépendance par rapport à la volonté politique
Démarrage
Forte visibilité potentielle pour le département de Médecine Générale de l’ULB vis-à-vis des
politiques.
Intérêt pour la médecine Si réussite de la recherche dans sa première phase, certains projets en matière de réduction
des inégalités, certaines décisions politiques pourraient avoir des répercussions sur la
générale
médecine générale
- La dernière phase du projet comprend de la recherche action, si la
Extension/reproductibilité du
recherche porte ses fruits, le département de Médecine Générale de l’ULB
projet
sera certainement inclus dans certains d’entre eux
- Possibilité de reconduire le projet pour le plan d’action 2009-2011
Remarques personnelles
28
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