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INITIATION DE COUVERTURE
SSII / R&D Externalisée
G
SQLI
GENESTA
Equity &Bond Research
Date de première diffusion : 25 février 2013
SQLI
Un positionnement stratégique très faiblement
valorisé par le marché
La réorganisation de SQLI pèse temporairement sur l’activité en 2012
mais devrait porter ses fruits en ce qui concerne la rentabilité
Opinion
1. Achat Fort
Cours (clôture au 22 février 13)
8,91 €
Objectif de cours
12,50 € (+40,2 %)
Données boursières
Code Reuters / Bloomberg
SQLI.PA1 / SQI:FP
Capitalisation boursière
31,93 M€
Valeur d'entreprise
32,39 M€
Flottant
11,1 M€ (34,7 %)
Nombre d'actions
3 653 448
Volume quotidien
47 401 €
Taux de rotation du capital (1 an)
38,75 %
Plus Haut (52 sem.)
12,20 €
Plus Bas (52 sem.)
6,69 €
Performances
Absolue
1 mois
-5,1 %
6 mois
+27,3 %
12 mois
-22,5 %
15
14
13
12
11
10
9
8
7
6
févr.-12
avr.-12
SQLI
juin-12
août-12
oct.-12
déc.-12
CAC All Tradable (rebasé)
Actionnariat
Flottant : 84,0 % ; Dirigeants et Salariés : 15,1 % ;
Autocontrole : 0,9 %
Agenda
Résultats 2012 le 26 mars 2013 après bourse
SQLI a publié, le 14 février dernier, un CA 2012 de 158,1 M€, en décroissance de -4 %
vs 2011, principalement sous l’effet 1/ de la réorganisation du groupe opérée depuis
2 ans, ayant abouti à des fermetures et cessions d’agences en France, Maroc et
Benelux et 2/ d’une décroissance organique de -2,6 %, compte tenu d’un
environnement économique dégradé, notamment sur le segment du conseil et de
l’intégration SI grands comptes. Toutefois, compte tenu des mesures prises par le
management, la rentabilité devrait progresser en 2012. En effet, le management
anticipe une MOC supérieure à 5,2 % (vs 5,0 % en 2011), impliquant une troisième
année consécutive d’amélioration de la rentabilité. L’agence parisienne, en perte
opérationnelle de -2 M€ au S1, serait à l’équilibre sur le S2 2012, grâce aux efforts
consentis par le management.
Réorganisation achevée, le groupe peut désormais miser sur une
amélioration de la croissance et de la rentabilité
Dans le cadre de son plan Boost, à horizon 2014, SQLI a entrepris une réorganisation
lourde. Désormais, le groupe mise essentiellement sur ses offres à forte valeur
ajoutée (e-commerce, consulting SAP…), qui devraient lui permettre de générer une
croissance rentable par la suite, notamment grâce 1/ au fort potentiel de croissance
du segment du e-commerce, aidé par l’expertise de SQLI à la fois en SI et
marketing/web ainsi qu’en conduite de projets au forfait (mode contractuel
privilégié sur ce segment) et 2/ à la nouvelle organisation du groupe, misant à la fois
sur un niveau d’industrialisation élevé et un recours accru aux centres offshore,
éléments pouvant favoriser la progression des marges.
Malgré un environnement économique opaque, nous anticipons une
progression de l’activité et des marges en 2013
Pour 2013, nous anticipons une croissance organique de +3,0 % qui devrait être
alimentée principalement par les technologies e-commerce, sur lesquelles le
positionnement de SQLI est très pertinent. En revanche, compte tenu d’un
environnement économique difficile pour les SSII françaises (secteur attendu en
décroissance en 2013), l’activité de conseil & intégration SI devrait être moins
dynamique. S’agissant de la rentabilité, nous nous attendons à une amélioration en
2013, sous l’effet 1/ du redressement de l’agence de Paris, 2/ d’un recours soutenu
aux centres offshore et 3/ de la conduite de plus en plus de projets au forfait, dont
les conditions économiques seraient plus satisfaisantes (e-commerce notamment).
Valorisation : Opinion Achat Fort
Compte tenu de ces éléments, notre objectif de cours ressort à 12,50 € par action
(40 % DCF / 40 % Comparables SSII / 20 % Comparables Média-Web), offrant un
potentiel d’appréciation significatif, de +40,2 %. Opinion Achat Fort sur la valeur.
Benjamin TERDJMAN
Analyste Financier
[email protected]
01.45.63.68.86
Chiffres Clés
CA (M€)
Evolution (%)
ROA (M€)
Marge sur ROA (%)
REX (M€)
Res. Net. Pg (M€)
Marge nette (%)
BPA
Ratios
2010
170,1
9,9%
3,3
1,9%
0,3
-1,8
-1,1%
-0,05
2011
164,7
-3,2%
8,3
5,0%
8,2
4,1
2,5%
0,11
2012E
158,1
-4,0%
8,4
5,3%
8,4
5,0
3,2%
0,14
2013E
162,8
3,0%
10,3
6,3%
10,3
6,3
3,9%
0,18
2014E
169,4
4,0%
11,6
6,8%
11,6
7,1
4,2%
0,20
VE / CA
VE / EBE
VE / REX
P/E
2010
0,2
8,0
135,1
-20,6
2011
0,2
3,5
4,0
8,0
2012E
0,2
3,4
3,4
6,4
2013E
0,1
2,3
2,3
5,1
2014E
0,1
1,5
1,5
4,5
Gearing (%)
Dette nette / EBE
RCE (%)
2%
0,2
-1,4%
1%
0,0
8,6%
-5%
-0,4
8,1%
-12%
-0,8
9,7%
-18%
-1,2
10,6%
Genesta dispose du statut de Conseiller en Investissements Financiers et est membre de l’AACIF (Numéro d’agrément AMF : B000119).
Voir avertissements importants en fin de document. Pour plus d’informations sur Genesta et ses procédures internes, se référer au site Internet www.genesta-finance.com.
www.genesta-finance.com
1
Présentation de la société
GENESTA
Equity &Bond Research
SWOT
Une SSII française d’envergure internationale…
Le groupe SQLI est une SSII française d’une taille intermédiaire, réalisant un
chiffre d’affaires de 158,1 M€ en 2012 et disposant de 1 765 collaborateurs à
fin 2012. D’envergure internationale, cette société est présente en France,
au travers de 7 agences régionales, et à l’étranger : au Benelux, en Suisse et
au Maroc.
…au positionnement pertinent, entre SSII et agence
digitale
Société spécialisée dans les technologies internet et SAP, SQLI affiche un
positionnement original, à mi-chemin entre une SSII et une agence
digitale. En effet, le groupe dispose de compétences à la fois en SI ainsi
qu’en marketing / internet, lui conférant un atout stratégique clé par
rapport à ses concurrents sur les projets de e-commerce. SQLI réalise
environ 40 % de son activité sur ce type de projets et 60 % sur des projets
SI divers. Le groupe est présent sur 5 métiers : l’ingénierie applicative, le
business consulting, les progiciels, l’agence digitale et la formation.
Une offre permettant un large champ d’interventions
Grâce à ses multiples compétences, à la fois SI et marketing/internet, le
groupe SQLI est en mesure de proposer une offre globale à ses clients,
permettant de répondre à l’ensemble de leurs besoins. En effet, le
groupe s’adresse à l’ensemble des parties prenantes d’une entreprise
(DSI, DG, D Marketing, Achats…) pour la conduite de ses projets et
couvre l’ensemble de la chaîne de valeur (design, build et run).
Un modèle économique
industrialisation
G
SQLI
25 février 2013
alliant
proximité
et
SQLI a pris le parti de miser sur une industrialisation optimale de ses
services, notamment avec l’apport du modèle de maturité CMMI, lui
permettant de mener des projets au forfait de manière optimale (40 %
des interventions), avec l’appui de centres offshore au Maroc. De plus,
avec ses 7 agences régionales en France, le groupe mise également sur
la proximité avec ses clients, afin de répondre de manière efficace à
leurs besoins.
Méthode de valorisation
DCF
Pour 2013, nous anticipons un CA de 162,9 M€, en croissance de
+3,0 %, résultant de 1/ la très bonne dynamique que devrait afficher le
segment du e-commerce et 2/ la faible progression que devrait
connaître le conseil & intégration SI, métier davantage touché par la
dégradation du contexte économique.
Concernant la rentabilité, suite 1/ aux mesures prises par le
management pour redresser la rentabilité du groupe, notamment sur
l’agence de Paris et 2/ à l’évolution du business model de SQLI,
caractérisé désormais par une forte industrialisation et un recours accru
à l’offshore, nous anticipons en 2013 une progression de la MOC de
+1 pt vs 2012, soit une MOC de 6,3 %. Cette amélioration des marges
devrait se poursuivre par la suite.
La valorisation du titre par la méthode des DCF, en appliquant un WACC
de 13,71 %, ressort à 12,44 € par action, offrant un upside de +39,6%.
Comparables
La société étant désormais fortement exposée au segment du
e-commerce, avec un positionnement à la fois marketing et SI, nous
avons pris le parti de valoriser la société séparément par :
1/ un échantillon de 5 SSII françaises comparables présentes dans les
mêmes activités (e-business, BI, conseil, SAP…) : Business & Decision,
Micropole, Neurones, GFI Informatique et Infotel
Forces
Faiblesses
- Un positionnement original
alliant des compétences en
marketing/ internet et SI
constituant
un
véritable
avantage concurrentiel
- Une expertise reconnue en
matière de e-commerce
- Une situation
saine
financière
- Des projets de plus en plus
conduits en mode forfait,
interventions mieux margées
- Une multiplicité d’activités
pouvant limiter les synergies
- Des niveaux de marges
encore relativement bas par
rapport aux standards du
secteur
- Une
présence
à
l’international encore trop
réduite (forte exposition au
marché français)
- Un faible niveau de revenus
récurrents
- Un niveau de flottant élevé
rendant le groupe opéable
Opportunités
Menaces
- L’évolution des usages des
technologies
(réseaux
sociaux
et
mobilité
notamment) nécessite de
plus
en
plus
des
compétences
métier
e-commerce et SI
- Le marché des services
informatiques est attendu
en décroissance en 2013
(pressions sur les prix et
taux d’activités challengés)
- Le marché du e-business
offre toujours un fort
potentiel de croissance
Synthèse et Opinion
SQLI est aujourd’hui un acteur majeur du e-business
Le groupe SQLI axe aujourd’hui son développement principalement autour
de projets de e-commerce, activité en très forte croissance. Sur ce segment,
le positionnement original de SQLI, disposant à la fois de compétences en
marketing/internet et SI, lui a permis d’assoir son expertise dans ce
domaine. En effet, sa capacité à gérer des SI complexes et à répondre aux
enjeux marketing des clients constitue un atout concurrentiel majeur, dans
un contexte où les usages des technologies web sont en pleine évolution.
Après avoir achevé sa réorganisation, SQLI peut
désormais s’orienter vers une croissance rentable
Dans le cadre de son plan Boost, à horizon 2014, SQLI a entrepris une
réorganisation lourde. Désormais, le groupe mise essentiellement sur
ses offres à forte valeur ajoutée (e-commerce, consulting SAP…), qui
devraient lui permettre de générer une croissance rentable par la suite,
notamment grâce 1/ au fort potentiel de croissance du segment du ecommerce, aidé par l’expertise de SQLI à la fois en SI et marketing/web
et 2/ à la nouvelle organisation du groupe, misant à la fois sur un niveau
d’industrialisation élevé et un recours accru aux centres offshore.
Pour 2013, nous anticipons une progression de l’activité
et des marges, malgré un contexte économique difficile
et 2/ un échantillon de 5 sociétés média / web afin de valoriser le biais
marketing/internet de la société : Hi-Media, Antevenio, Adthink Media,
Leadmedia Group et NetBooster.
Pour 2013, nous anticipons un chiffre d’affaires de 162,9 M€, en
croissance de +3,0 %, tiré par la forte dynamique observée sur le ecommerce. Sur les autres activités, (SI grands comptes), nous nous
attendons à une moins bonne dynamique, compte tenu d’un
environnement économique encore exigeant. S’agissant de la
rentabilité, nous anticipons une amélioration de la MOC de +1 pt,
à 6,3 %, grâces aux mesures prises par le management, notamment sur
l’agence de Paris.
La valorisation du titre par cette méthode ressort à 15,92 € par actions.
La décote est excessive : Opinion Achat Fort
En synthèse de ces méthodes (40 % DCF, 40 % comparables et 20 %
média / web, la valorisation de SQLI ressort à 12,50 €, offrant un
potentiel d’upside de +40,2 %.
Notre modèle fait ressortit une valorisation du titre SQLI à 12,50 € par
action (DCF, comparables SSII, comparables média/web), offrant un
upside de +40,2 %. La décote est excessive : Opinion Achat Fort.
La valorisation du titre par comparables ressort à 10,84 € par action.
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2
25 février 2013
SQLI
G
GENESTA
Equity &Bond Research
Sommaire
1
Présentation de la société............................................................................................................................4
1.1
Historique de la société............................................................................................................................4
1.2
Un positionnement métier original et opportun, entre SSII et agence marketing web… ...........................6
1.3
… permettant de proposer une offre globale répondant à l’ensemble des besoins des clients................10
1.4
Un modèle économique pertinent alliant à la fois proximité et industrialisation ....................................11
1.5
Analyse des derniers résultats................................................................................................................13
2
Les marchés des services informatiques et du E-Commerce en France.......................................................15
2.1
Des perspectives prudentes mais contrastées pour le marché des services informatiques .....................15
2.2
Un marché du e-commerce qui continue d’afficher de belles perspectives.............................................19
3
Après avoir achevé sa réorganisation, SQLI peut s’orienter vers une croissance rentable ...........................23
3.1
L’activité devrait être tirée par l’offre à plus forte valeur ajoutée, en accord avec le plan Boost .............23
3.2
Les efforts entrepris par SQLI devraient contribuer à redresser sa rentabilité.........................................23
3.3
Pour 2013, sans fixer de guidance, le management de SQLI se montre confiant quant à la capacité du
groupe à générer une croissance rentable .............................................................................................24
4
Prévisions ..................................................................................................................................................24
4.1
Pour 2013, nous anticipons une progression de l’activité, tirée par le e-commerce................................24
4.2
Nous nous attendons à une amélioration des marges à court et moyen termes .....................................24
5
Valorisation ...............................................................................................................................................25
5.1
DCF........................................................................................................................................................25
5.2
Comparables..........................................................................................................................................27
5.3
Comparables Média / Web ....................................................................................................................29
6
Synthèse des comptes ...............................................................................................................................32
6.1
Compte de résultats simplifié.................................................................................................................32
6.2
Bilan – principaux agrégats ....................................................................................................................32
6.3
Tableau des flux de trésorerie – principaux agrégats..............................................................................32
6.4
Ratios financiers ....................................................................................................................................33
7
Avertissements importants........................................................................................................................34
7.1
Définition des opinions et objectifs de cours de Genesta Equity Research..............................................34
7.2
Détection de conflits d’intérêts potentiels .............................................................................................34
7.3
Historique des opinions et objectifs de cours relatifs à la valeur au cours des 12 derniers mois..............34
7.4
Répartition des opinions ........................................................................................................................34
7.5
Avertissement complémentaire .............................................................................................................35
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3
25 février 2013
1
SQLI
G
GENESTA
Equity &Bond Research
Présentation de la société
Avec 1 765 collaborateurs et un chiffre d’affaires 2012 de 158,1 M€, le groupe SQLI se positionne comme un acteur majeur des
services informatiques spécialisé dans les technologies internet ainsi qu’un expert reconnu en matière de solutions SAP en
France, avec également une présence au Benelux et en Suisse. En 2011, la marge opérationnelle de SQLI ressortait à 5 %, en
amélioration significative par rapport à 2010, conséquence de la mise en œuvre du plan Boost lancé au S2 2010, et devrait à
nouveau afficher une progression en 2012.
Spécialiste des applications internet, le groupe SQLI affiche un positionnement métier original, à mi-chemin entre une SSII et une
agence de marketing internet. En effet, l’activité web marketing progresse de manière significative et représente désormais
environ 40 % du chiffre d’affaires du groupe. SQLI dispose de compétences métier à la fois 1/ en Ingénierie applicative
(principalement autour des problématiques liées à internet), 2/ en Business Consulting, avec la filiale Alcyonix, qui intervient en
amont de la chaîne de valeur sur des problématiques plus fonctionnelles, propres à la stratégie des clients, 3/ en Progiciels, avec
notamment l’entité Eozen, spécialisée en ERP, Business Intelligence et CRM, grâce à une solide expertise sur les solutions SAP,
Microsoft et Adobe, et 4/ en matière d’Agence digitale et de Conseil en communication, essentiellement sur des projets
internet.
Cette double compétence (SI et Webmarketing) est opportune, dans la mesure où SQLI est l’unique société qui dispose de ces
deux types d’expertises qui lui permettent de proposer une offre globale pour ses clients en matière de projets e-business. En
effet, l’offre de services de SQLI s’adresse à la fois à l’entreprise et à ses processus ainsi qu’aux interactions avec l’extérieur
(clients, fournisseurs…). De plus, le groupe intervient sur l’ensemble des étapes des projets IT de ses clients : « Design, Build,
Run », lui procurant une expertise sur l’ensemble de la chaîne de valeur.
1.1
Historique de la société
1990 – 1999 : POSITIONNEMENT SUR LE DEVELOPPEMENT D’OUTILS CLIENT-SERVEUR PUIS INTERNET
La société SQLI a été créée en 1990 par Jean Rouveyrol et Alain Lefebvre. Dès sa création, la SSII a opté pour un positionnement
autour des nouvelles technologies, en mettant en œuvre une politique d’investissement en Recherche & Développement
dynamique. A l’origine, la société se positionne sur le développement d’outils client-serveur (environnement réseau dans lequel
le « client » envoie des requêtes et le « serveur » attend ces requêtes et y répond).
Ensuite, à partir de 1995, avec l’émergence d’internet, la société s’oriente vers ce type de technologies qu’elle juge porteuse.
Durant cette période, SQLI crée un pôle « Agence digitale », agence de communication internet, et entame son développement
régional avec la création d’une agence à Lyon.
2000 – 2004 : INTRODUCTION EN BOURSE, ACCELERATION DU DEVELOPPEMENT ET REFONTE DE L’EQUIPE DE DIRECTION
En 2000, le groupe SQLI entre en bourse sur le Nouveau Marché (aujourd’hui sur NYSE Euronext C), opération lui permettant de
renforcer son capital afin d’accélérer son développement. Le groupe atteint en 2001 un chiffre d’affaires de 45,3 M€ et compte
à cette date plus de 700 clients.
Depuis son introduction en bourse, le groupe a procédé à des acquisitions et a continué de développer son réseau d’agences
régionales, mais également aux ouvertures d’une filiale en Suisse et d’un centre offshore au Maroc (en 2003). Les fondateurs du
groupe réorganisent sa Direction, avec la nomination de Yahya El Mir à la présidence du Directoire. Parallèlement, SQLI mise sur
l’industrialisation de ses projets, en investissant sur le modèle de CMMI (Capability Maturity Model Integration) afin de pouvoir
répondre aux besoins de ses clients de manière optimale (« mieux, plus vite et moins cher »). Le groupe obtient sa certification
CMMI niveau 2 en 2004.
2005 - 2009 : NOMBREUSES ACQUISITIONS, SQLI DEVIENT LEADER DES PROJETS E-BUSINESS ET EXPERT EN SAP
SQLI poursuit sa stratégie d’industrialisation et atteint le niveau 3 de CMMI pour l’ensemble de ses agences, le groupe atteindra
d’ailleurs le niveau de maturité maximal (niveau 5) pour l’une de ses agences fin 2010. De 2005 à 2009, le groupe procède à de
nombreuses acquisitions dans les domaines notamment de l’e-commerce, du business consulting, du BI, ERP et CRM (Eozen), de
la santé et de la formation. Fin 2008, le groupe compte alors 1 900 collaborateurs et dispose d’un véritable leadership en
matière de projets SI dans le domaine du e-business, ainsi que d’une expertise reconnue sur les solutions SAP.
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4
G
SQLI
25 février 2013
GENESTA
Equity &Bond Research
La société fournit un accompagnement plus global à ses clients, avec une industrialisation de ses prestations de plus en plus
poussée, tout en optimisant son organisation commerciale. En effet, la société continue de miser sur la proximité avec ses
clients, avec l’apport du programme business CMM visant à optimiser la gestion de la relation commerciale, et renforce ses
efforts d’industrialisation de ses services, avec notamment le développement de l’offshore afin de réduire les coûts de
production (185 salariés au Maroc fin 2008).
2010 - 2012 : PERIODE DE REORGANISATION AFIN DE RENFORCER LE POSITIONNEMENT DU GROUPE AUTOUR DE L’ECOMMERCE
Après une année 2009 marquée par un contexte de crise économique majeure, SQLI procède à une réorganisation, à travers le
plan « Boost ». Le groupe change de Direction, avec l’arrivée de Julien Mériaudeau au poste de Directeur Général de la société,
et organise la société en entités spécialisées et agences régionales, en mettant en œuvre des plans de rationalisation des
moyens de production et en redéfinissant leur offre autour de prestations à plus forte valeur ajoutée. Dans cette optique, le
groupe a fermé deux filiales (LNET Multimédia à Poitiers et Alcyonix au Canada), deux agences (Aix-en-Provence et Montpellier,
regroupé les sites de Casablanca et Rabat. En outre, SQLI a acquis la société Wax ! Interactive au T1 2011, agence de
communication internet, afin d’étendre son offre web au Benelux. Cette réorganisation a pour but de renforcer le
positionnement de SQLI qui souhaite désormais davantage se situer à mi-chemin entre une SSII et une agence de
communication web.
Evolution du chiffre d’affaires de SQLI de 2002 à 2012
180 M€
170 M€
157 M€
160 M€
155 M€
165 M€
+60,0 %
158 M€
140 M€
+30,0 %
100 M€
+16,5 %
+10,5 %
80 M€
60 M€
0 M€
91 M€
+12,0 %
+16,0 %
+20,0 %
+11,3 %
+8,4 %
59 M€
44 M€
40 M€
20 M€
+40,0 %
115 M€
120 M€
+50,0 %
-3,7 %
2002
41 M€
+0,0 %
-2,6 %
-3,4 %
-6,0 %
2003
2004
+10,0 %
+0,2 %
46 M€
2005
2006
2007
Chiffre d'affaires
2008
2009
2010
2011
2012
-10,0 %
-20,0 %
Croissance organique
Source : SQLI
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25 février 2013
1.2
G
SQLI
GENESTA
Equity &Bond Research
Un positionnement métier original et opportun, entre SSII et agence marketing web…
SSII spécialisée dans les technologies internet, SQLI dispose d’un positionnement unique sur le marché. En effet, principalement
présente dans le domaine de l’e-business, le groupe se positionne comme un interlocuteur présent à la fois en informatique/SI
ainsi qu’en marketing/e-business. Ainsi, le métier du groupe SQLI se situe globalement entre 1/ une SSII, avec un savoir-faire
reconnu en systèmes d’information (60 % du CA) et 2/ une agence de communication/marketing avec des compétences IT
(agence digitale et ingénierie e-commerce) spécifiques positionnée sur le e-commerce (40 % du CA).
Répartition du chiffre d’affaires par activité
Technologies
e-commerce
40%
SSII
60%
Source : SQLI
Fort de ce positionnement original, le groupe SQLI est présent à la fois 1/ en Ingénierie, avec le développement d’applications
essentiellement autour de l’e-business, 2/ en Business Consulting, avec sa filiale Alcyonix, qui intervient en amont des projets
SI/Web, 3/ en Progiciels, notamment au travers de la filiale Eozen, spécialisée en intégration d’ERP, BI et CRM, avec une
expertise forte sur les solutions SAP et 4/ en Agence digitale et Conseil en communication, avec des compétences en matière de
communication, marketing, mobilité, design et ergonomie. En outre, SQLI est également présent dans le métier de la formation.
1.2.1 Ingénierie
L’INGENIERIE APPLICATIVE CONSTITUE LE CŒUR DE METIER DU GROUPE
Principal métier du groupe, l’ingénierie applicative consiste à développer des solutions informatiques sur-mesure, à la demande
du client. Cette compétence s’apparente principalement à de l’intégration de solutions, en s’appuyant sur les technologies ou
les logiciels les mieux adaptées aux besoins des clients. Nécessitant un niveau de personnalisation élevé, les applications sont
construites en adéquation avec les caractéristiques propres à l’organisation et au métier des utilisateurs (le client). L’ingénierie
intervient donc principalement dans la phase de « build » d’un projet IT, en aval de la phase de « design » ou « plan », étape plus
centrée sur l’aspect fonctionnel et stratégique du projet. En outre, SQLI assure également la phase « run » d’un projet IT, en
assurant des prestations de maintenance et d’optimisation des solutions installées.
UNE EXPERTISE DE PLUS EN PLUS TOURNEE VERS L’E-COMMERCE, AU TRAVERS DE SOLIDES PARTENARIATS
Sur ce métier, SQLI intervient sur des projets IT divers, essentiellement au moyen de technologies web. Toutefois, le groupe se
concentre de plus en plus sur le e-commerce, segment représentant désormais une part significative de l’ingénierie. En effet,
compte tenu d’une orientation stratégique désormais axée sur l’informatique et le marketing, en tant que spécialiste des
technologies internet, le groupe mise de plus en plus sur le segment du e-commerce. Dans cette optique, SQLI a renforcé ses
compétences métier, autour du webmarketing, et technologiques, au travers notamment de solides partenariats (Gold Partner)
avec les technologies de références, telles que Hybris ou Magento. Chacune de ces plateformes de e-commerce permet de
répondre aux besoins du client d’une manière différente :
-
Hybris : solution de e-commerce multi canal (canaux de distribution multiples) disposant d’un niveau de
personnalisation élevé, principalement à destination des moyennes et grandes entreprises (B2B ou B2C), répondant aux
besoins Front Office (communication de marque, ventes, multi-langues, multi-marchés) et permettant une
performance optimale en environnement à fort trafic de données. Sur cette plateforme, SQLI bénéficie de l’expertise de
80 spécialistes (chefs de projets, analystes, développeurs, architectes) ayant travaillé sur plusieurs projets Hybris, en
France et en Suisse notamment.
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SQLI
25 février 2013
GENESTA
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Magento :solution de e-commerce principalement destinée à des PME, intégrant l’ensemble des outils nécessaires au
e-commerce, mais pour des projets d’envergure moindre qu’avec la solution Hybris. Le groupe SQLI s’appuie sur les
compétences de 70 experts Magento (chefs de projets, business analysts, experts techniques, développeurs) en France,
Belgique et Maroc, avec un parc installé de 30 projets actifs.
DES PROJETS ESSENTIELLEMENT AU FORFAIT REPOSANT SUR UNE DEMARCHE CMMI ET AGILE
Sur le métier de l’ingénierie, SQLI réalise la plupart de ses projets en mode forfait, notamment dans le e-commerce. Ce mode de
facturation est stratégique, dans la mesure où il permet de facturer des unités d’œuvre à des TJM plus élevés qu’en régie.
Toutefois, la réalisation de projets en mode forfait nécessite une organisation interne optimale misant à la fois sur 1/ la
connaissance approfondie du métier du client et 2/ l’optimisation des ressources internes de l’entreprise afin d’assurer une
qualité de delivery satisfaisante, dans le but de respecter les contraintes du client. Dans cette optique, le groupe SQLI a opté
pour le modèle CMMI (Capability Maturity Model Integration), référence internationale en la matière, privilégiant ainsi la qualité
et l’agilité dans son approche.
Créé en 1987 par le Software Engineering Institute, le modèle de CMMI est un ensemble de bonnes pratiques visant à assurer le
développement et la maintenance de logiciels afin de répondre aux principales exigences des DSI, telles que le respect de la
qualité et des délais, l’optimisation des processus, la conduite du changement… Reconnue internationalement, la certification
CMMI permet donc d’évaluer le niveau de maturité d’une organisation en matière de bonnes pratiques dans le développement
d’applications. Il existe plusieurs niveaux de maturité comme défini ci-dessous :
Les 5 niveaux de maturité du modèle CMMI
Niveau 5 : En optimisation
Amélioration continue
Niveau 4 : Géré quantitativement
Maîtrise du
changement
Gestion quantitative
Niveau 3 : Ajusté
Mesure
Prévision
Standardisation du processus
Niveau 2 : Discipliné
Standardisation
Institutionnalisation
Suivi de projet
Niveau 1 : Initial
Structuration
Discipline
Processus inexistants ou non
maîtrisés
Sources : CMMI, SQLI
Toutes les entités du groupe SQLI sont certifiées CMMI niveau 3 et une agence (l’entité de Maintien en Conditions
Opérationnelles) a atteint le niveau 5, soit une maturité maximale. Fort de cette organisation optimisée et de compétences
métiers développées (ex : en marketing/e-business), SQLI est en mesure de réaliser des projets IT en mode forfait de manière
optimale.
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1.2.2 Business Consulting
LE GROUPE SQLI INTERVIENT EGALEMENT EN AMONT DES PROJETS IT A TRAVERS SA FILIALE ALCYONIX…
Filiale de SQLI, le cabinet de conseil Alcyonix, intervient en amont des projets IT, se concentrant sur l’organisation et la stratégie
des clients. Sur le métier du Business Consulting, les TJM des consultants sont généralement plus élevés, étant positionnés sur
des prestations à plus forte valeur ajoutée et ayant des profils académiques plus exigeants. Forte d’une centaine de consultants
expérimentés, affichant en moyenne 15 années d’expérience, l’entité accompagne ses clients autour de 3 métiers majeurs que
sont :
-
Le management de l’organisation : le but est d’optimiser les processus internes et d’assurer la conduite du changement
du client. Ce métier nécessite donc la mise en œuvre d’outils d’analyse standards du marché, tels que le modèle de
CMMI notamment, afin de qualifier une organisation et ses processus et de pouvoir par la suite proposer des solutions
d’amélioration.
-
La gestion des actifs complexes : ce métier a pour objectif d’assurer la meilleure disponibilité et la meilleure
performance possibles des actifs stratégiques d’une société, grâce à l’expertise SI et métier de SQLI. Il s’agit ici d’une
activité de MCO (Maintien en Conditions Opérationnelles), afin de garantir l’efficacité des systèmes pour un coût
moindre.
-
Les systèmes d’information : l’approche est ici de chercher à optimiser le système d’information (SI) de l’entreprise,
grâce à une expertise en matière d’architectures orientées services (SOA), master data management, business process
management, gestion des identités et des accès…
… AINSI QU’AVEC L’ENTITE EOZEN, SPECIALISEE EN SOLUTIONS SAP
SQLI intervient également en Business Consulting à travers sa filiale Eozen, spécialisée en ERP, CRM et BI (cf. 1.2.3 Progiciels),
notamment sur les solutions SAP. En effet, en plus d’intervenir dans l’implémentation de logiciels, l’entité Eozen est également
présente plus en amont de la chaîne de valeur, sur le conseil SI, entre le consulting organisationnel et l’intégration de solutions.
De ce fait, l’entité est notamment amenée à collaborer avec le cabinet Alcyonix sur certains projets.
1.2.3 Progiciels
UNE EXPERTISE PROGICIELS RECONNUE EN ERP, BI ET CRM AVEC L’ENTITE EOZEN, NOTAMMENT SUR SAP
Filiale de SQLI, Eozen, société de conseil et d’intégration de progiciels, constituée d’une équipe de plus de 200 consultants en
France, Suisse et Benelux, équipe disposant notamment d’une expertise reconnue sur les solutions SAP. En effet, la société
bénéficie du statut de SAP Gold Partner, lui permettant de se positionner sur une large gamme de solutions SAP pour ses clients.
Eozen se positionne en particulier sur l’ERP, le BI et le CRM :
-
ERP (Enterprise Resource Planning) : il s’agit ici d’intégrer une solution globale intégrant les principales fonctions d’une
entreprise (finance, marketing, achats, etc…) chez un client. Dans ce domaine, Eozen s’appuie sur les solutions SAP,
grâce à une expertise de longue date des consultants en la matière.
-
BI (Business Intelligence) : sur ce métier, Eozen implémente des solutions facilitant l’aide à la décision des entreprises
dans le but d’optimiser leur pilotage par le management. La Business Intelligence concerne l’ensemble des fonctions de
l’entreprise et nécessite donc une adéquation entre les besoins opérationnels de l’entreprise et le système
d’information. Sur ce segment, la société capitalise sur l’expertise technologique et métier du groupe SQLI (mobilité, big
data, expériences utilisateurs, design, ergonomie…) lui apportant un avantage concurrentiel indéniable.
-
CRM (Customer Relationship Management) : Eozen intègre également des solutions de CRM pour ses clients, dans
l’optique d’améliorer les interactions avec leurs clients, en lien direct avec les fonctions marketing, vente et services.
Dans ce domaine, les compétences métier de SQLI (marketing, mobilité, internet, réseau social, image de marque…)
représentent également un atout concurrentiel significatif.
Eozen propose donc des solutions dédiées aux principales fonctions de l’entreprise :
-
Finance : C30bis, Fast Closing Cockpit, Invoice Management, Purchase 2 People (SAP), SolidPrefab
-
Ventes et Marketing : Call Center, Darwin CRM, AgriOne (SAP), E-Commerce
-
Production et Supply-chain : SAP (E-Sourcing, Manufacturing Integration and Intelligence, Visitex)
-
Management et Reporting : Master Data Management
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De plus, étant dotée de compétences SI et métiers approfondies, la société intervient également sur toute la chaîne de valeur du
métier d’intégrateur de progiciels, des pré-études fonctionnelles et techniques à la mise en œuvre puis à la maintenance. Cette
maîtrise lui permet une compréhension accrue des enjeux SI et métier de ses clients.
Champ d’intervention d’Eozen
Consulting SI &
orga (Alcyonix)
Pré-études
fonctionnelles
et techniques
Choix de
solutions
Mise en
oeuvre
Pilotage de
projet
Conduite du
changement
Support,
formation et
maintenance
Source : SQLI
SQLI EST EGALEMENT PRESENT DANS L’EDITION DE LOGICIELS, AVEC UNE EXPERTISE RECONNUE SUR LA SANTE
Fort de son expertise technologique, SQLI est également présent dans l’édition de logiciels. En effet, le groupe édite et intègre
des logiciels positionnés sur des domaines de niches avec notamment : le pilotage et la gestion de projets en mode SaaS
(SteeringProject) et le développement commercial sur un support mobile (Weezpro). Toutefois, ces logiciels ne représentent pas
une part significative de l’activité.
En outre, SQLI développe une suite logicielle destinée au secteur de la santé, IdéoSanté. Positionnée sur le segment des dossiers
des patients, cette solution est commercialisée autour de 3 gammes de produits : 1/ pour les plateformes régionales (échange
de données médicales entre tous les professionnels de la santé d’une région), 2/ pour les réseaux de santé (prise en charge des
coordonnées du patient afin d’optimiser le suivi des soins entre les différentes spécialités médicales) et 3/ pour les SI Clinique
(gestion des processus de soins au sein des établissements de santé). Commercialisés sous la forme de licences (niveau de
personnalisation élevé), ces logiciels de santé représentent environ 8 M€ de chiffre d’affaires en année pleine (soit environ 5 %
du CA 2011) et bénéficient d’une très bonne réputation sur le secteur, avec un carnet de commandes régulièrement bien
orienté.
1.2.4 Agence digitale et Conseil en communication
DES COMPETENCES EN MARKETING, DESIGN, COMMUNICATION ET INTERNET…
A travers son agence digitale, comportant 250 spécialistes en France, Suisse et Belux, le groupe SQLI dispose de compétences en
marketing et communication, dans un environnement web. En effet, dans un contexte où les usages des technologies de
communication évoluent, au profit notamment de la mobilité, d’internet et des réseaux sociaux, les entreprises misent de plus
en plus sur le web pour leurs dépenses marketing. Le positionnement de SQLI s’inscrit dans cette optique, intervenant à la fois
sur l’aspect stratégique (conseil en stratégie marketing, communication) et sur la réalisation, l’ergonomie des portails web et
mobiles des clients (webmarketing). Le groupe offre donc l’ensemble des compétences marketing/internet nécessaires à la
conduite d’un projet digital telles que : le conseil en communication, planning stratégique, assistance à maîtrise d’ouvrage
(AMOA), études de marché, étude utilisateurs, eye-tracking, ergonomie, design, contenus, richmedia, applications internet
riches (RIA), trafic, e-réputation, analyse de l’audience des sites, développement, webfactory…
… PERMETTANT UN POSITIONNEMENT PERTINENT SUR LES PROJETS DE E-COMMERCE
Sur les projets de e-commerce, nécessitant à la fois des compétences marketing/internet et SI, l’agence digitale travaille en
étroite collaboration avec les équipes d’ingénierie de SQLI, afin de fournir une solution complète aux entreprise, avec 1/ une
interface et une ergonomie adaptées et 2/ un système d’information permettant de répondre de manière optimale aux
exigences d’un site de e-commerce. Ce positionnement double semble pertinent au regard de la complexité croissante des
systèmes d’information qui doivent désormais traiter des quantités de données très importantes ainsi que de la nécessité pour
les utilisateurs de bénéficier d’une interface en apparence simple.
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1.2.5 Formation
Parallèlement à ses activités de SSII et e-commerce, le groupe SQLI est également positionné sur la formation. En effet, avec
SQLI Institut, sa filiale de formation créée en 1993 et l’école d’informatique Aston, acquise en 2009, le groupe propose une
gamme complète de formations en SI, avec plus de 400 programmes différents.
Dans le domaine de la formation, SQLI se positionne à la fois 1/ en acteur / négociant de formations, 2/ en organisme de
formations destinées aux personnes sans emploi et 3/ en tant qu’école délivrant des diplômes de BAC+2 à BAC+5, notamment
en alternance (de 250 à 300 jeunes diplômés chaque année). SQLI Institut propose 6 filières de formation associées au SI, axées
sur : le management du SI, le génie logiciel & les métiers du web, le décisionnel & collaboratif, les bases de données, les
systèmes & réseaux et la PAO & bureautique.
Cette activité est peu significative à l’échelle du groupe, ne représentant qu’environ 4% du chiffre d’affaires du groupe mais
générant toutefois des marges élevées. En outre, le groupe peut s’appuyer sur son activité de formation pour recruter des
profils adaptés à ses besoins.
1.3
… permettant de proposer une offre globale répondant à l’ensemble des besoins des clients
Grâce à son positionnement original entre SSII et technologies e-commerce ainsi qu’à de multiples expertises, le groupe est en
mesure de proposer une offre globale à ses clients, afin de leur fournir des solutions transversales adaptées à leur besoins à la
fois fonctionnels et SI. En effet, dans son offre, SQLI adopte une approche transversale, afin d’optimiser la relation entre
« l’entreprise » (organisation interne, processus SI) et « le marché » (usage des technologies, marketing, vente). Cette approche
permet de traiter l’ensemble des problématiques liées à l’usage des technologies internet, réunies autour de 4 enjeux majeurs :
-
SI Métier : optimiser l’intégration et la maintenance des SI, progiciels (dont SAP) dans une entreprise, impliquant une
bonne connaissance de son organisation interne et de ses enjeux
-
Entreprise collaborative : optimiser la communication et l’efficacité au sein des entreprises à travers les nouveaux
usages des technologies internet (intranets, réseaux sociaux...), assurer la conduite du changement
-
E-Commerce, Services : développer et mettre en œuvre une stratégie de e-commerce et maximiser la performance de la
plateforme
-
Communication, Marque : promouvoir la marque d’une entreprise à travers internet
L’offre transversale de SQLI, traitant à la fois les problématiques
internes et externes d’une entreprise
Organisation & Pilotage
SI Métier
ENTREPRISE
Entreprise
collaborative
E-Commerce,
Services
MARCHÉ
Communication,
Marque
Organisation & Pilotage
Source : SQLI
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Cette vision globale est pertinente, dans la mesure où de plus en plus d’interlocuteurs différents d’une entreprise sont
confrontés à utiliser les nouvelles technologies (internet et mobilité). En effet, le groupe SQLI ne traite pas uniquement avec les
DSI (Direction des Systèmes d’Information), mais avec l’ensemble des Directions d’une société (Direction Générale, Marketing,
Vente, Finances, Achats…), ce qui implique une multiplication de la quantité de systèmes et de données à gérer. Avoir une
approche transversale, prenant en compte l’ensemble des acteurs d’une organisation, couplée à un savoir-faire SI reconnu
paraît donc stratégique.
De plus, l’offre proposée par SQLI est d’autant plus globale qu’elle s’adresse aux entreprises appartenant à l’ensemble des
secteurs d’activité (Banque/Finance, Assurances, Industrie, Services Privés, Secteur Public, Energie, Défense, Santé, Immobilier).
1.4
Un modèle économique pertinent alliant à la fois proximité et industrialisation
Le groupe SQLI assoit son expertise sur un modèle économique alliant à la fois proximité et industrialisation. En effet, le groupe
se positionne comme un « grand spécialiste de proximité », compte tenu de sa capacité à proposer une offre globale (avec un
positionnement de plus en plus axé sur le e-business), du niveau d’industrialisation de ses prestations et de sa proximité
géographique avec les donneurs d’ordres (maillage territorial dense).
1.4.1 Une organisation pragmatique misant sur la proximité au travers des agences locales et des
filiales étrangères…
L’ACTIVITE DU GROUPE SE REPARTIT A LA FOIS EN AGENCES LOCALES ET EN ENTITES SPECIALISEES
L’organisation de SQLI s’articule entre agences locales et entités spécialisées, lui permettant à la fois 1/ de se positionner comme
un acteur ayant une proximité forte avec ses clients, grâce à la bonne couverture géographique de ses agences locales françaises
et 2/ d’apporter des prestations spécifiques à certains besoins avec l’appui de structures spécialisées et des filiales étrangères.
Ce positionnement est stratégique puisqu’il permet d’accompagner les donneurs d’ordre de manière la plus globale possible,
tout en répondant de manière spécifique à leurs besoins, ce qui favorise leur fidélité.
Répartition du chiffre d’affaires de SQLI par type d’entité
Agences
locales
55 %
Entités
spécialisées
45 %
Source : SQLI
SQLI regroupe 7 agences locales en France, chacune ayant ses spécificités :
-
Paris : Ingénierie, Agence digitale, Business consulting, Progiciels (SAP), Formation
-
Bordeaux : Ingénierie (centre de services)
-
Dijon : Santé (logiciels), autres
-
Lyon : Agence digitale, Business consulting, Progiciels (SAP)
-
Nantes : Ingénierie (e-commerce notamment)
-
Rouen : Business Intelligence, autres
-
Toulouse : Ingénierie (notamment pour le compte d’Airbus)
Outre ses agences locales françaises, SQLI dispose également de l’apport de compétences d’entités spécialisées telles que
Eozen, l’entité de consulting et intégration de progiciels SAP (Paris, Benelux), Alcyonix (Paris), cabinet de Business consulting,
Wax Interactive (Belgique : Bruxelles et Gent), agence digitale, les centres Offshore du Maroc (Casablanca, Rabat, Oujda) et les
filiales suisses à Genève et Lausanne.
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UNE OUVERTURE SUR L’INTERNATIONAL REDUITE MAIS PRAGMATIQUE
La couverture géographique du groupe SQLI est principalement centrée sur la France (80 % du CA). Toutefois, le groupe
bénéficie également de structures à l’étranger, notamment en Europe proche (Benelux, Suisse) et au Maroc, même si leur
contribution à l’activité est réduite (20 % du CA). Le choix des pays dans lesquels SQLI est implanté est stratégique et
pragmatique puisque le groupe 1/ se positionne dans des pays à forts TJM (Benelux et Suisse), principalement sur des
prestations à forte valeur ajoutée (Consulting, Progiciels, E-Commerce notamment) et 2/ est également présent au Maroc, zone
géographique à faible coûts salariaux, avec ses centres offshore (95 % du CA de la zone réalisé pour le compte du groupe) qui
apportent de la flexibilité et un effet relutif sur les marges.
Répartition du chiffre d’affaires de SQLI
par zone géographique
Couverture géographique de SQLI
International
20 %
France
80 %
Source : SQLI
1.4.2 … ainsi que sur l’industrialisation avec l’utilisation de centres offshore et de modes
contractuels de plus en plus au forfait
Les prestations fournies par SQLI s’inscrivent dans une démarche d’industrialisation. En effet, avec l’appui du modèle de
maturité CMMI, le groupe a opté pour une industrialisation de son offre et dispose de centres de services, chacun développant
une expertise spécifique. Dans cette démarche, le groupe dispose également de centres offshore au Maroc (Casablanca, Rabat,
Oujda), pays dans lequel les coûts salariaux sont inférieurs. Ces centres offshore, composés d’environ 250 salariés, fournissent
des prestations principalement pour le métier de l’ingénierie, notamment grâce à une expertise Hybris reconnue.
L’industrialisation, combinée au recours à l’offshore, permet de délivrer de plus en plus des prestations avec engagement de
résultat (au forfait), dont les tarifs pratiqués s’avèrent plus satisfaisants pour SQLI. En effet, sur ces prestations au forfait, le
groupe facture un projet global, auquel sont dédiées des équipes, ce qui nécessite 1/ une organisation optimale, en l’occurrence
avec l’apport de la démarche CMMI, référence en la matière, 2/ des compétences technologiques permettant de répondre à des
besoins spécifiques et 3/ parfois un recours à la sous-traitance, notamment sur de gros projets (environ 5 % du chiffre
d’affaires). Ce mode de facturation représente environ 40 % des contrats de SQLI et les centres de services permettent de
réaliser des prestations de Tierce Maintenance Applicative (contrats pluri annuels de maintenance), à hauteur de 20 % des
interventions. Le management souhaite développer la part de projets au forfait, puisque ceux-ci permettent 1/ de pratiquer une
politique tarifaire plus satisfaisante qu’en régie, 2/ d’afficher une meilleure visibilité sur l’activité (notamment sur les contrats
récurrents de TMA) et 3/ de favoriser le développement de l’activité sur le e-business, axe majeur de croissance du groupe, les
projets e-business étant régulièrement facturés en mode forfait.
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Outre les projets au forfait, SQLI signe également des contrats en régie (ou assistance technique), contrats qui impliquent une
facturation au TJM, à des tarifs moins attractifs que des contrats packagés pour un même type de prestation (ex : ingénierie). Ce
mode contractuel représente toujours une part significative des signatures (40 % environ) mais serait de moins en moins
privilégié que les projets au forfait par le groupe. De plus, le groupe est également éditeur de logiciels, commercialisés sous la
forme de licences perpétuelles (1 % des contrats environ) et leur intégration s’effectue en régie.
Répartition des types d’intervention de SQLI
Logiciels
1%
TMA
20 %
Forfait
40 %
Régie
40 %
Source : SQLI
1.5
Analyse des derniers résultats
1.5.1 Commentaire sur le CA 2012
Le 14 février dernier, SQLI a publié un CA 2012 de 158,1 M€, en décroissance de -4,0 % yoy. Cette décroissance est
principalement imputable 1/ aux cessions et fermetures réalisées sur la période (cf. S1 2012), le groupe ayant en outre arrêté le
développement de certains logiciels (Ubigreen, Sémaphore et Dataroom.com), non liés au cœur du métier du groupe, 2/ à une
décroissance organique de -2,6 %, sous l’effet d’un contexte économique dégradé, aboutissant à des difficultés sur le métier SSII
grands comptes et 3/ à la contreperformance de l’agence de Paris (agence ayant notamment enregistré une perte
opérationnelle de -2 M€ au S1 2012), difficultés qui seraient désormais résorbées (la structure serait à l’équilibre au S2 2012),
compte tenu des efforts de réorganisation mis en place par le management. La meilleure dynamique commerciale provient du
segment du e-business, avec des réalisations de sites e-commerce B2C et B2B.
S’agissant des indicateurs opérationnels, le taux d’activité ressort à 81,8 % (vs 81,1 % au S1), traduisant une amélioration
séquentielle sur le S2 2012. Le Taux Journalier Moyen est stable sur l’année, à 497 €, malgré une part plus importante des
prestations offshore dans l’activité (17,7 % des jours facturés vs 14,2 % en 2011), traduisant l’impact favorable des mesures
prises par le management (priorité aux activités à plus forte valeur ajoutée). Selon le management, la rentabilité devrait
légèrement progresser, ce dernier s’attendant à une MOC supérieure à 5,2 % (vs 5,0 % en 2011), ce qui implique une troisième
année consécutive de progression des marges, grâce à la réorganisation opérée par le management.
1.5.2 Le S1 2012 a été marqué par des réorganisations et par une stabilité des marges
LA DEGRADATION DE L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET LES CESSIONS ONT PESE SUR LE CA S1 2012
SQLI avait publié, le 9 août 2012, un CA S1 2012 de 81,3 M€, en retrait de -4,5 % yoy. Cette décroissance s’explique
principalement par des éléments d’ordre exceptionnel, avec 1/ la cession de SQLI Méditerranée, des agences au Canada et de
l’activité d’hébergement (-0,7 M€) et 2/ la fermeture de bureaux au Maroc et au Pays-Bas (-1,4 M€). A périmètre constant,
l’activité décroît de -2,1 %, fléchissement en partie lié à un effet calendaire défavorable (1 jour ouvré de moins). Hormis cet
effet, la décroissance organique de SQLI serait de -1,2 % environ.
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Sur la période, l’activité a été affectée par un contexte économique difficile pouvant se matérialiser par des allongements de
délais de décision des donneurs d’ordre, des pressions sur les prix toujours présentes et des taux d’activités pouvant être
er
réduits. De plus, le groupe a fait l’acquisition de Wax ! Interactive le 1 avril 2012, agence digitale belge réalisant environ 1 M€
de CA FY.
Par métier, la meilleure performance provient de l’ingénierie, grâce aux lourds efforts de réorganisations et d’optimisation
entrepris par le management. Sur ce segment, le groupe a signé des contrats d’envergure dans l’aéronautique (groupe EADS),
l’industrie (Borealis, au Benelux) et l’assurance, contrats qui devraient contribuer à accroître le niveau d’activité au deuxième
semestre 2012. En revanche, les activités d’intégration SAP et d’agence digitale affichent des performances en retrait, pénalisées
par un contexte économique dégradé et par des difficultés d’organisation interne (qui seraient aujourd’hui résorbés). En outre,
le groupe a enregistré de nouveaux succès commerciaux en e-commerce (Citadium.fr notamment) ou en multi-expertises
(Banque Cantonale de Fribourg).
LA RENTABILITE EST TOUTEFOIS STABLE SUR LE SEMESTRE
Le 19 septembre 2012, SQLI avait par ailleurs communiqué un ROC de 3,3 M€, représentant une marge de 4,1 % au titre du S1
2012, soit une MOC stable par rapport au S1 2011. Cette stagnation de la rentabilité s’explique par 1/ une stabilité du TJM
à 495 €, résultant de la hausse du TJM hors offshore de +1,3 % compensée par la progression dans le mix d’activités du poids du
offshore (TJM plus bas), 2/ une légère érosion du taux d’activité qui ressort à 81,2 % au S1 2012 (-1,2 points), compte tenu d’un
contexte économique difficile, taux qui demeure toutefois dans ses niveaux structurels (entre 81 % et 83 %) et 3/ une
optimisation des frais de structure et une hausse du recours à l’offshore (5,8 % du CA désormais), permettant de réaliser des
projets mieux margés.
Sur la période, l’agence de Paris connaissait des difficultés, avec notamment des problèmes d’exécution de certains contrats et
des difficultés d’organisation, l’entité affichant une perte opérationnelle de -2 M€ au S1 2012. Toutefois, le management aurait
mis en œuvre des mesures correctives (changement de management, travail sur l’aspect commercial et le delivery) afin de
redresser sa rentabilité.
Compte de résultat simplifié de SQLI au titre du S1 2012
en M€
Chiffre d'affaires
S1 2011
S1 2012
Var.
85,08
81,28
-4,5 %
Charges de personnel
-59,67
-58,50
-2,0 %
Achats et charges externes
-20,67
-19,10
-7,6 %
-1,48
-1,58
+7,2 %
0,55
1,23
n/a
-0,35
0,00
-100,6 %
Impôts et Taxes
Autres revenus et charges
Amortissements & provisions
Résultat Opérationnel d'Activité
Marge sur ROA
Résultat Opérationnel Courant
Marge sur ROC
Eléments opérationnels non récurrents
Résultat d'exploitation
3,47
3,33
-4,0 %
4,1 %
4,1 %
+0,0 pts
3,45
3,33
-3,5 %
4,1 %
4,1 %
+0,0 pts
0,00
0,00
n/a
3,45
3,33
-3,5 %
Marge d'exploitation
4,1 %
4,1 %
+0,0 pts
Résultat financier
-0,47
-0,38
-19,7 %
Impôts
-1,55
-1,29
-16,8 %
Résultat des activités abandonnées
0,00
0,00
n/a
Résultat net consolidé
1,43
1,66
+16,2 %
Intérêts minoritaires
0,00
0,00
n/a
RN part du groupe
1,43
1,66
+16,2 %
Décroisance principalement
liée 1/ à des cessions d'activité
et des fermetures d'agences
et 2/ une décroissance
organique (-1,2 %) hors effet
jour négatif (-0,8 M€)
Maîtrise des charges de
personnel liée à un recours
accru à l'offshore
Baisses des charges externes
grâce à une optimisation des
coûts de structure
Stabilité des taux de marges,
malgré une perte
opérationnelle de l'agence de
Paris de -2 M€ (réorganisation
au cours du S2 2012).
Forte diminution
Diminution
des autres
des autres
charges
financières
charges
financières
et des impôts
(taux et
différés et des impôts différés
change)
Sources : SQLI, estimations Genesta
Sur le semestre, le résultat financier progresse de +19,7 %, grâce à une diminution des autres charges financières (taux et
change). Les charges d’impôt diminuent (-16,8 %), sous l’effet d’une baisse des impôts différés. Le résultat net part du groupe au
S1 2012 ressort à 1,66 M€, en progression de +16,2 % yoy.
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UNE GENERATION DE CASH FLOWS EN RETRAIT AU S1 2012
Au S1 2012, SQLI affiche une génération de trésorerie moindre (-5,7 M€) que l’année précédente (+5,7 M€). Cet écart provient
essentiellement d’un effet de base défavorable lié à l’émission de l’OBSAAR de 17 M€ au S1 2011. Le S1 étant traditionnellement
défavorable sur le plan de la trésorerie, les flux de trésorerie d’exploitation progressent au S1 2012, atteignant -1,1 M€, grâce à
une légère amélioration de la capacité d’autofinancement et des DSO clients. Sur le S1 2012, Les flux d’investissement sont plus
élevés, grâce aux cessions opérées sur la période. La situation financière du groupe reste donc solide à fin juin 2012, avec une
position cash net positive de +3,2 M€, faisant ressortir un gearing négatif.
Flux de trésorerie simplifiés de SQLI sur le S1 2012
en M€
CAF
2
S1 2011
S1 2012
Var.
3,46
3,53
+2,1 %
Impôt versé
-0,75
-0,76
+1,7 %
Variation du BFR
-4,96
-3,89
-21,6 %
Flux de trésorerie d'exploitation net
-2,26
-1,13
-50,1 %
Flux d'investissement
-1,35
-0,93
-31,2 %
Flux de financement
9,26
-3,63
n/a
Variation de trésorerie
5,66
-5,68
n/a
Source : SQLI
Les marchés des services informatiques et du E-Commerce en France
Comme évoqué précédemment, le groupe SQLI dispose d’expertises à la fois en systèmes d’information et en
marketing/internet, avec un positionnement de plus en plus important sur le e-commerce. Le marché des services informatiques
affiche des perspectives prudentes, compte tenu d’un contexte économique toujours difficile. Néanmoins, certains acteurs
disposant d’un positionnement spécifique devraient parvenir à tirer leur épingle du jeu. Concernant le marché du e-commerce,
après avoir connu un fort développement ces dernières années, celui-ci devrait continuer de croître, aidé par l’évolution des
usages des technologies internet.
2.1
Des perspectives prudentes mais contrastées pour le marché des services informatiques
2.1.1 Après une atonie en 2012, le marché des services informatiques devrait décroître en 2013
SOUS L’EFFET D’UN CONTEXTE ECONOMIQUE DIFFICILE, LE MARCHE DES SERVICES INFORMATIQUES STAGNE EN 2012
Depuis le deuxième semestre 2011, l’environnement économique s’est dégradé, face aux nouvelles inquiétudes liées à la crise
des dettes souveraines en Europe, aboutissant sur une dégradation progressive du climat des affaires. Dans ce contexte, le
marché des services informatiques en France, s’élevant à environ 24 Mds € (source : Syntec Numérique) enregistre une
stagnation en 2012 (contre +1 % initialement prévu en avril 2012). Ce ralentissement est principalement attribuable à la
contreperformance enregistrée sur le deuxième semestre par le secteur, période marquée par une pression sur les budgets SI.
Dans ce contexte, le secteur devrait enregistrer une légère décroissance en 2013 (-0,9 %), d’après le Syntec Numérique.
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SQLI
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GENESTA
Equity &Bond Research
Evolution du marché des services informatiques en France depuis 2008
25
+0,0 %
24
-4,0 %
-0,9 %
+2,7 %
+1,0 %
23
22
21
20
2008
2009
2010
2011
2012
2013E
Source : Syntec Numérique
LE MARCHE DES SERVICES INFORMATIQUES DEVRAIT CONNAITRE UNE ANNEE 2013 DIFFICILE
Le marché des services informatiques français devrait connaître une année 2013 difficile, le Syntec Numérique anticipant une
décroissance de -0,9 %. Cette estimation semble cohérente par rapport aux perspectives affichées par les principales SSII. En
effet, l’ensemble des acteurs manque de visibilité sur 2013, dans un environnement où l’inquiétude prédomine pour les
principaux donneurs d’ordres.
Dans un contexte économique de plus en plus exigeant, les clients des prestataires de services informatiques se montrent de
plus en plus exigeants et sélectifs. En effet, compte tenu de la prudence des donneurs d’ordres sur les perspectives à court
terme, les SSII devraient connaître de plus en plus 1/ des pressions sur les prix de plus en plus importantes, provoquant des
effets de pincements prix-salaire, pesant sur leur rentabilité, 2/ des allongements des délais de décision de la part de leurs
clients, voire même des coupures de projets, entraînant une hausse potentielle du taux d’intercontrat des salariés et 3/ une
concurrence de plus en plus vive au sein du secteur, étant donnée la volonté des donneurs d’ordres de réduire leur nombre de
prestataires.
Jusqu’au mois d’octobre 2012, on assiste à une dégradation des indicateurs d’activité des SSII françaises : diminution des appels
d’offres, moins de projets gagnés, taille des projets réduite et baisse des carnets de commandes. Cette évolution traduit de
manière concrète le manque de visibilité des SSII françaises sur leur activité fin 2012.
Soldes d’opinions des SSII françaises sur leurs perspectives d’activité à fin septembre 2012
60
40
20
0
T3 2010
T1 2011
T3 2011
T1 2012
T3 2012
-20
-40
Appels d'offres
Projets gagnés
Taille projets
Backlog
Sources : Syntec Numérique, IDC
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SQLI
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Equity &Bond Research
2.1.2 … progression toutefois contrastée suivant les acteurs et leur positionnement
LES GRANDS ACTEURS DEVRAIENT TIRER LEUR EPINGLE DU JEU FACE AUX SOCIETES DE TAILLE MOINDRE
Selon la taille du prestataire, les performances des SSII françaises seraient contrastées, les sociétés de taille intermédiaire à
grande devraient mieux se comporter que les plus petites structures. En effet, les plus grandes structures devraient profiter
1/ de la réduction des panels de fournisseurs, en augmentant leurs parts de marché auprès des donneurs d’ordres, au détriment
des petits acteurs, et ce, grâce à une massification des contrats de plus en plus poussée, 2/ de la plus grande sélectivité dont
elles font preuve, préférant se positionner de plus en plus sur des prestations à haute valeur ajoutée depuis 2009, contrairement
aux petites structures, n’ayant pas les ressources nécessaires et 3/ de leur organisation, ces acteurs bénéficiant d’une
industrialisation poussée de leur offre, limitant l’impact des pressions sur les prix.
Toutefois, certains acteurs de taille moindre mais plus spécialisés devraient pouvoir conserver leurs parts de marché face à ce
phénomène. En effet, certaines sociétés dites « spécialistes » se positionnent sur des secteurs de niche, pour lesquels leur
expertise est reconnue.
LES SSII LES MOINS SENSIBLES A LA CONJONCTURE SEMBLE ETRE LES MIEUX ORIENTEES
Etant donné le manque de visibilité sur l’environnement économique en 2013, la sensibilité à la conjoncture semble également
être un facteur discriminant pour les sociétés de services informatiques, sensibilité à la fois 1/ aux secteurs clients qu’elles
adressent, secteurs pouvant être fortement impactés par les effets de la conjoncture et 2/ aux métiers, certains étant
mécaniquement plus corrélés à l’activité des donneurs d’ordres et d’autres étant plus défensifs.
S’agissant des secteurs clients, leur évolution semble contrastée pour 2013. Certains secteurs semblent plus défensifs pour
2013, tels que l’énergie (utilities), l’aéronautique, le commerce/distribution, les services. Tandis que d’autres secteurs
demeurent plus sensibles à la conjoncture, comme le secteur financier, automobile (en France) et le secteur public. Les sociétés
les moins exposés aux secteurs sensibles à la crise actuelle devraient enregistrer de meilleures performances à court terme.
Certains métiers des services informatiques sont plus dépendants de l’évolution de l’environnement économique, tels que le
Conseil ainsi que l’Assistance technique, présentant un niveau d’activité directement lié avec celui des donneurs d’ordres. Le
conseil fut particulièrement touché par les aléas conjoncturels en 2012, en recul de -2,4 %. A l’inverse, d’autres métiers
semblent moins exposés aux aléas conjoncturels, notamment l’infogérance et les projets avec engagement (offres packagées,
contrats pluriannuels de TMA, TRA…). Les SSII positionnées majoritairement sur ce type de prestations bénéficient d’une
meilleure visibilité sur leur activité, ce qui se traduit par un potentiel de croissance significatif pour ces métiers.
Croissance des services informatiques
par métier en 2012
Infogérance Applicative
+1,5 %
Infogérance d'Infrastructure
+1,4 %
Développement
& Assistance technique
Projet & Intégration
-2,4 %
-2,9 %
+0,5 %
+0,3 %
Conseil
Formation et support
Sources : Syntec Numérique, IDC
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SQLI
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Equity &Bond Research
2.1.3 De nouvelles tendances se dessinent, permettant l’émergence d’opportunités
MALGRE UNE STABILITE DES BUDGETS SI, L’INFORMATIQUE CONTINUE DE JOUER UN ROLE INDISPENSABLE DANS
L’ORGANISATION DES ENTREPRISES
D’après une enquête du Syntec Numérique / IDC en septembre 2012 auprès des DSI des entreprises (environ 75 % du marché),
les dépenses en nouveaux projets SI devraient stagner en 2013. En effet, dans un contexte économique incertain, marqué par
plus de pression sur les budgets des entreprises, celles-ci ont tendance à limiter l’investissement en nouveau matériel
informatique.
Evolution des dépenses externes
Augmentation
38 %
Diminution
38 %
Stabilité
24 %
Sources : Syntec Numérique, IDC
Néanmoins, l’informatique continue de jouer un rôle indispensable pour l’ensemble des entreprises, et ce, quel que soit leur
secteur d’activité. Inévitablement, les évolutions des technologies, des usages, des besoins et des enjeux opérationnels des
entreprises nécessitent une adaptation régulière de leur système d’information. D’après le Syntec Numérique, les nouveaux
projets SI porteurs pour 2013 seraient désormais davantage liés à la rationalisation, à l’innovation et même la transformation
contribuant à une forte différenciation d’un point de vue organisationnel.
Tendances en matière de nouveaux projets SI pour 2013
Innovation technologique pour
améliorer les processus existants
Rationalisation (réduction des coûts…)
21 %
13 %
Transformation contribuant
à une forte différenciation
18 %
Mise en conformité liée aux
obligations réglementaires
16 %
Dégradation
38 %
40 %
40 %
47 %
45 %
38 %
70 %
Pas de changement
14 %
Amélioration
Sources : Syntec Numérique, IDC
DE NOUVEAUX USAGES DE L’INFORMATIQUE NECESSITENT L’EVOLUTION DES SYSTEMES D’INFORMATION
Les dernières innovations technologiques ainsi que les nouveaux usages du numérique devraient alimenter la croissance des SSII
pour les années à venir. En effet, on assiste actuellement à l’émergence de nouvelles tendances pour les utilisateurs avec
1/ l’importance de la mobilité, avec une accessibilité facilitée, traduisant de plus en plus d’interactions entre les différents
supports (smartphones, PC, tablettes…), 2/ l’utilisation de plus en plus répandue des réseaux sociaux, favorisant le partage de
données et 3/ une personnalisation de plus en plus accrue des solutions informatiques.
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Equity &Bond Research
Ces nouveaux usages impliquent l’adaptation des systèmes d’information aux nouveaux besoins des utilisateurs, principalement
avec 1/ le développement du cloud computing, permettant pour l’ensemble des utilisateurs l’accès à distance via internet à des
ressources informatiques, 2/ la virtualisation, optimisant les échanges entre les serveurs afin de traiter une quantité de données
de plus en plus importante, et 3/ le déploiement de logiciels sous la forme SaaS (software as a service), permettant à la fois des
économies de coûts et de ressources pour le client et à la fois des revenus plus récurrents pour le prestataire / intégrateur. Pour
les SSII positionnées sur ce type de technologies, de nouvelles opportunités devraient émerger dans les années à venir.
D’après une enquête Syntec Numérique / IDC auprès des DSI, les dépenses concernant les dernières tendances technologiques
ne semblent pas menacées par l’incertitude de l’environnement économique, témoignant de leur attrait croissant auprès des
donneurs d’ordres.
Tendance 2012 des dépenses des DSI en septembre 2012
Mobilité
Modernisation de l'infrastructure IT
37 %
11 %
38 %
Achat de logiciel SaaS
32 %
Achat de ressources
informatiques en Cloud Computing
30 %
Intégration SaaS avec SI existant
Dégradation
61 %
Pas de changement
51 %
47 %
34 %
38 %
Amélioration
26 %
17 %
32 %
30 %
Non concerné
Sources : Syntec Numérique, IDC
2.2
Un marché du e-commerce qui continue d’afficher de belles perspectives
2.2.1 Un marché en plein essor
Le marché du e-commerce a connu en quelques années un essor considérable comme l’attestent les forts taux de croissance des
revenus du e-commerce et du nombre de cybermarchands. En l’espace de 8 ans, les revenus générés par le e-commerce en
France ont été multipliés par plus de 7, en passant de 5,7 Mds€ en 2004 à 45,0 Mds€ en 2012. Parallèlement à la croissance du
marché, le nombre d’e-commerçants est passé de 9 300 en 2004 à 117 500 sites en 2012, soit un taux de croissance annuel de
plus de +30 %, démontrant ainsi l’attractivité du e-commerce, mais également son aspect concurrentiel.
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GENESTA
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SQLI
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Equity &Bond Research
Evolution des revenus du e-commerce et du nombre de site marchands, en France, en Mds€
117 500
50
45
100 000
40
81 900
35
25
47 300
20
0
9 300
5,7
2004
15 200
22 900
11,6
8,7
15,6
20,0
60 000
45,0
35 500
15
5
80 000
64 100
30
10
120 000
100 400
26,0
37,7
31,0
40 000
20 000
0
2005
2006
2007
2008
Chiffre d'affaires du e-commerce
2009
2010
2011
2012
Nombre de sites marchands
Source : Fevad, janvier 2013
Le développement accéléré du e-commerce ces dernières années résulte de plusieurs facteurs :
-
Un accroissement de l’offre de biens et de services, en raison notamment de l’arrivée sur le secteur de nombreux
e-commerçants indépendants mais également de sites marchands appartenant à des enseignes de distribution et à des
marques fortes
-
Des prix généralement plus attrayant que dans le commerce traditionnel, notamment sur les produits High-tech et les
voyages, incitant les consommateurs à acheter en ligne
-
Une praticité d’utilisation permettant aux cyberacheteurs, d’une part de comparer les prix et les caractéristiques des
produits et, d’autre part, de gagner en confort d’achat, notamment grâce au gain de temps réalisé par rapport au
commerce traditionnel
Motivation des consommateurs à réaliser leurs achats en ligne
Gain de temps
74,0%
Prix inférieurs
66,0%
Ouvert 24h/24
45,0%
Possibilité de comparer les produits et les prix
Catalogue plus large
Produits introuvables ailleurs
44,0%
32,0%
27,0%
Source : DIBS, YouGov Zapera
Pour leurs achats sur Internet, les cyberacheteurs privilégient principalement les sites marchands disposant d’une notoriété
forte. En effet, ces sites présentent des garanties et des services que seuls les leaders peuvent apporter. Ces sites bénéficient
notamment de processus de paiement très sécurisés et de services d’assistance répondant aux attentes des clients. Ces critères
illustrent bien le rôle primordial que peuvent jouer les agences digitales/SSII spécialisées dans les technologies internet et le
marketing.
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SQLI
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Equity &Bond Research
Base de confiance de l'achat en ligne
71%
61%
53%
51%
33%
24%
23%
15%
Sites connus
Sites présentant des
garanties de sécurité
Internautes
18%
Sites recommandés
par d'autres
internautes
Non-Internautes
19%
23%
16%
Sites présentant des
garanties de recours
juridique
Population française
Source : ACSEL, IDATE, CDC
Ces différents éléments ont permis en quelques années de faire progresser fortement la courbe d’expérience des
cyberacheteurs, rendant désormais le e-commerce incontournable. La part de cyberacheteurs parmi les internautes ne cesse
ainsi de croître et représenterait en 2011, en France, 78 %.
Nombre d’internautes et de cyberacheteurs en France (en millions)
10,3
12,6
11,6
2005
64 %
10,8
10,7
72 %
68 %
67 %
58 %
50 %
12,6
10,7
16
2006
19,1
21,7
22,9
2007
2008
2009
Cyberacheteurs
8,4
78 %
26,6
2010
29,9
2011E
Non cyberacheteurs
Sources : Xerfi, Mediamétrie
2.2.2 Un marché qui recèle encore un fort potentiel de croissance
Malgré un léger ralentissement, lié à la démocratisation de l’achat en ligne pour la population, le marché du e-commerce en
France recèle encore un fort potentiel de croissance comme l’atteste une récente étude Xerfi, qui prévoit une croissance de ce
marché de +15,3 % en 2013. Cette progression serait aidée par la poursuite de la hausse du nombre de cyberacheteurs (+8 %) et
de transactions par cyberacheteurs (+7 %), tout en anticipant une stabilité du panier moyen.
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SQLI
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Equity &Bond Research
Prévisions de croissance du chiffre d’affaires du e-commerce en France pour 2012 et 2013, en Mds€
60,0
+15,3 %
+17,5 %
50,0
51,1
44,3
40,0
37,7
30,0
31,0
26,0
20,0
10,0
0,0
2009
2010
2011
2012E
2013E
Source : Xerfi, Fevad, décembre 2012
Ces prévisions de croissance reposent sur :
-
une évolution des habitudes de consommation vers le commerce électronique, qui séduit en permanence de nouveaux
acheteurs
-
une confiance de plus en plus élevée dans les processus d’achats en ligne
-
l’accroissement de l’offre de produits sur de nombreux segments qui devrait permettre d’attirer de nouveaux
consommateurs
-
une progression de la dépense moyenne annuelle d’un cyberacheteur, qui augmente en moyenne de +9,1 % par an
depuis 2005. En 2012, le montant annuel moyen estimé des dépenses réalisées par cyberacheteur s’est établi à 1 368 €,
en progression de +8,3 % par rapport à 2011. Il en est de même pour le nombre moyen de transactions par utilisateurs
qui croît de manière ininterrompue depuis 2005, et atteindrait 15,3 transactions / cyberacheteur en 2012. S’agissant du
panier moyen par transaction, celui-ci aurait légèrement décru en 2012 et devrait se stabiliser en 2013 d’après les
estimations de Xerfi :
Evolution de la dépense moyenne annuelle d’un cyberacheteur
et du nombre moyen de transactions par cyberacheteur
1800
16,3
15,3
1600
16
14,0
1400
12,1
18
14
12,8
1200
12
10,1
1000
800
7,5
8,1
10
9,0
600
400
665
727
819
921
1 092
1 167
1 263
1 368
1 460
8
6
4
200
2
0
0
2005
2006
2007
2008
2009
Dépense moyenne annuelle par cyberacheteur (en €)
2010
2011
2012E
2013E
Nombre moyen de transactions par cyberacheteur
Sources : Xerfi, Fevad, décembre 2012
-
un taux de transformation (proportion des achats effectués sur un site marchand par rapport à son nombre de
visiteurs) pour les e-commerçants leaders en progression constante
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SQLI
G
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Equity &Bond Research
2.2.3 Le m-commerce affiche le plus fort potentiel de croissance
Le m-commerce, commerce mobile réalisé à partir d’un smartphone ou d’une tablette, affiche le meilleur potentiel de
croissance à court et moyen termes. En effet, avec un chiffre d’affaires d’environ 1 milliard d’euros en 2012 en forte progression
(vs 400 millions d’euros en 2011), représentant désormais 2 % des ventes sur internet, le m-commerce enregistre une forte
dynamique et devrait continuer sur cette lancée en 2013, environ 20 % des internautes envisageant d’utiliser leur mobile pour
commander sur internet cette année (vs 14 % en 2012).
3
3.1
Après avoir achevé sa réorganisation, SQLI peut s’orienter vers une croissance rentable
L’activité devrait être tirée par l’offre à plus forte valeur ajoutée, en accord avec le plan Boost
Pour rappel, le plan Boost initié en 2010, comportait trois phases, avec 1/ la rationalisation du périmètre (2010/2011), en
passant par une réorganisation, 2/ le renforcement des expertises du groupe (2011/2012), avec une mutualisation des moyens
accrue et 3/ le développement d’une offre à plus forte valeur ajoutée (2012/2014), telles que le consulting SAP et le ecommerce (ingénierie et agence digitale) principalement.
Au cours d’une rencontre one to one, le management de SQLI nous a fait part de son sentiment sur la stratégie actuelle du
groupe. Selon lui, la réorganisation et le développement des expertises stratégiques du groupe seraient en bonne voie, en
accord avec le plan Boost. En effet, SQLI peut désormais miser sur son positionnement autour d’offres à forte valeur ajoutée afin
de développer son activité, dans un environnement économique certes dégradé.
Dans cette optique, SQLI mise notamment sur le e-commerce, secteur offrant un potentiel de croissance élevé, sur lequel le
positionnement du groupe est très pertinent, grâce 1/ à son expertise stratégique à la fois en marketing et en SI sur les
technologies web, compétences lui permettant de traiter tous les aspects des projets de e-commerce, et ce, d’autant que les
budgets SI seraient davantage confiés aux Directions Marketing, 2/ à son savoir-faire en conduite de projets au forfait, grâce à
un niveau d’industrialisation élevé, avec l’appui du modèle CMMI, mode d’intervention principalement employé sur ce segment
et 3/ à sa taille critique et à sa bonne capacité de delivery, avec l’aide de ses centres offshore, représentant un atout
concurrentiel par rapport aux plus petites structures, moins industrialisées.
Sur l’ensemble de ses expertises clés (Agence digitale, Conseil SAP et Ingénierie), SQLI devrait entreprendre des actions visant à
accélérer leur développement. Concernant l’Agence digitale/Conseil en communication, le groupe souhaite poursuivre la
dynamique de croissance engagée sur ce pôle, afin de renforcer ses compétences en marketing, ce qui pourrait éventuellement
se traduire par un recours à des opérations de croissance externe (grâce à une structure financière solide). En matière de Conseil
& Intégration SAP, métier affecté par la dégradation du contexte économique, le groupe devrait procéder à des recrutements de
profils seniors (avec bases de clients) afin de stimuler la croissance de l’activité. S’agissant de l’Ingénierie, le management
souhaite concentrer ses efforts sur 1/ le développement de l’activité des agences de Paris (qui afficherait un backlog favorable)
et de la Suisse, 2/ le maintien de la bonne dynamique affichée par les agences de Toulouse, Bordeaux et Lyon et 3/ de
poursuivre l’optimisation du delivery, avec l’appui des centres offshore du Maroc.
3.2
Les efforts entrepris par SQLI devraient contribuer à redresser sa rentabilité
Concernant les perspectives de rentabilité de SQLI, le management nous a fait part de sa volonté de poursuivre en priorité le
redressement de la rentabilité du groupe. En effet, après avoir significativement amélioré la rentabilité de SQLI en 2011 (+ 3,5
pts de MOC) grâce à la réorganisation entreprise par le management, ce dernier souhaite poursuivre ses efforts afin de
redresser davantage la rentabilité du groupe. Ces efforts devraient passer par 1/ le redressement de l’agence de Paris, qui
affichait au S1 2012 une perte opérationnelle de -2 M€ mais serait toutefois à l’équilibre sur le S2, grâces aux mesures de
réorganisation prises par le management, 2/ la contribution des centres offshore, aux TJM plus bas, permettant d’optimiser la
rentabilité des projets concernés, notamment sur le e-commerce, 3/ le développement des projets de e-commerce, sur lesquels
les marges seraient plus favorables, grâce au mode d’intervention par forfait (pas de facturation au TJM) aidé par un degré
d’industrialisation élevé.
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3.3
SQLI
G
GENESTA
Equity &Bond Research
Pour 2013, sans fixer de guidance, le management de SQLI se montre confiant quant à la capacité
du groupe à générer une croissance rentable
Pour 2013, le management se montre plutôt confiant quant à la capacité du groupe à générer une croissance rentable, grâce à
1/ son positionnement sur des offres à plus forte valeur ajoutée (e-commerce notamment) et 2/ son organisation optimisée
(industrialisation, offshore). Sans fixer de guidance, le management anticipe une croissance de son activité en 2013, tirée
principalement par le segment du e-commerce qui affiche le plus fort potentiel de croissance et sur lequel l’expertise du groupe
est stratégique. Les autres activités de conseil et d’intégration de progiciels devraient être plus affectées par le contexte
économique actuel, pouvant se matérialiser par des pressions sur les prix en hausse et des taux d’activité en baisse.
En outre, le management nous a fait part de sa volonté de redresser en priorité la rentabilité du groupe, plutôt que de privilégier
l’accélération de la croissance (sans considération de marges). En effet, la réorganisation du groupe étant achevée, la priorité du
management serait désormais d’augmenter sa rentabilité, en se montrant plus sélectif en terme de choix de projets (privilégier
les projets affichant les meilleurs niveaux de marges).
4
4.1
Prévisions
Pour 2013, nous anticipons une progression de l’activité, tirée par le e-commerce
Pour 2013, malgré un contexte économique exigeant, nous nous attendons à une croissance de l’activité de SQLI de +3,0 %,
anticipant un chiffre d’affaires de 162,9 M€. Cette progression nous paraît tout à fait réalisable, notamment grâce aux
prestations réalisées sur le e-commerce. En effet, le groupe SQLI peut s’appuyer sur 1/ son expertise reconnue, à la fois en
termes de marketing et SI, en matière de technologies e-commerce (compétences Hybris et Magento notamment), lui conférant
un avantage concurrentiel certain, la plupart de ses concurrents ne disposant pas de ce double positionnement, 2/ le fort
potentiel de croissance que représente le e-commerce, accompagné de l’évolution des usages des technologies (réseaux
sociaux, mobilité), évolution qui devrait entraîner des besoins (à la fois SI et marketing) pour les donneurs d’ordres, 3/ sa bonne
capacité à réaliser des projets au forfait, lui permettant de répondre de manière efficace aux exigences soumises par les clients
en terme de delivery (respect des délais et des spécifications) et 4/ la part significative de l’activité que représente le ecommerce (40 % du CA), impliquant mécaniquement une progression tangible de cette activité. De plus, SQLI a fait part de sa
volonté de s’orienter de plus en plus sur le e-commerce (ingénierie des technologies e-commerce et agence digitale), activité qui
affiche la meilleure croissance pour le groupe (croissance à deux chiffres).
Concernant les activités de conseil et d’intégration de solutions (hors e-commerce), nous anticipons une stabilité de l’activité à
court terme. En effet, compte tenu de l’environnement économique actuel, caractérisé par 1/ des budgets SI des donneurs
d’ordre sous pression, aboutissant à des tensions sur les prix et 2/ un ralentissement des nouveaux appels d’offres, pouvant
provoquer une baisse des taux d’activité. Concernant la formation, l’activité devrait continuer d’afficher une bonne dynamique,
peu dépendante des aléas conjoncturels.
A moyen terme, nous préférons adopter des hypothèses prudentes, prévoyant une croissance proche du niveau de 2013, entre
3 et 4%, afin de prendre en compte à la fois 1/ une montée en charge confirmée de SQLI sur les projets de e-commerce et 2/ un
environnement économique manquant de visibilité.
4.2
Nous nous attendons à une amélioration des marges à court et moyen termes
S’agissant de la rentabilité, compte tenu de la volonté du management de mettre l’accent sur son redressement, nous
anticipons une amélioration progressive des marges à court et moyen termes. En effet, grâce 1/ au positionnement à forte
valeur ajoutée du groupe, 2/ à un recours accru aux centres offshore, permettant d’augmenter les marges des projets et 3/ à la
signature de plus en plus de contrats au forfait (se justifiant par la progression de la contribution des prestations dédiées à l’ecommerce), mieux margés, nous anticipons une rentabilité en progression.
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24
GENESTA
G
SQLI
25 février 2013
Equity &Bond Research
Pour 2012, nous nous attendons à une légère progression de la rentabilité, anticipant une MOC de 5,3 %, en progression de
+0,3 point vs 2011, soit une prévision en ligne avec la guidance du management (MOC > 5,2 %) faisant ressortir un ROC de
8,4 M€. Par la suite, nous anticipons à nouveau une progression de la MOC en 2013, que nous estimons à 6,3 %, prévoyant une
amélioration de +1 point par rapport à 2012. Cette progression nous paraît réalisable, au vu des actions engagées par le
management, notamment en ce qui concerne le redressement de l’agence de Paris, qui devrait permettre au groupe de
bénéficier d’une base de comparaison favorable (ROC mécaniquement en hausse de +2 M€ si l’agence parisienne est à
l’équilibre en 2013, toutes choses égales par ailleurs). Toutefois, au vu de l’état actuel de la conjoncture économique, nous
préférons opter pour une hypothèse de ROC 2013 prudente, que nous estimons à 10,3 M€ (vs 8,4 M€ E pour 2012).
5
Valorisation
Pour valoriser le titre SQLI, nous avons pris le parti d’effectuer la moyenne pondérée de trois méthodes de valorisation, par 1/ la
méthode des DCF, pondérée à 40 %, 2/ la méthode des comparables, en utilisant un panel de sociétés SSII, pondérée à 40 % et
3/ la méthode des comparables, en utilisant un panel de sociétés de média / internet, afin de prendre en compte l’orientation
marketing / internet de SQLI, cette valorisation est pondérée à 20 %.
5.1
DCF
5.1.1 Détermination du taux d’actualisation
Le taux d’actualisation correspond au coût moyen entre le coût des fonds propres et le coût de la dette financière, et ce de
manière pondérée en fonction de l’importance de ces deux ressources dans le financement global de la société. Le coût des
fonds propres a été déterminé sur la base du modèle du CAPM auquel est intégrée une prime de risque Small Cap, selon la
formule suivante :
Coût des Fonds Propres = Rf +beta * (Rm-Rf) + Prime Small Caps
avec Rf : taux sans risque
(Rm-Rf) : prime de marché action
En effet, compte tenu de la taille de la société, nous affectons une prime de risque Small Caps au coût des fonds propres. La
prime Small Caps est déterminée selon 6 critères, dont l’évaluation est factuelle et objective. L’échelle de notation pour chaque
critère comporte 5 paliers allant de - - à ++. Chaque franchissement de palier ajoute 20 points de base au coût des fonds
propres.
Les critères sont appréciés de la façon suivante :
Echelle de notation
Critère
1
Gouvernance d’entreprise
Liquidité
2
++
+
=
-
4
3
2
1
-0
[66 % ; 100 %]
[33 % ; 66 %[
[15 % ; 33 %[
[5 % ; 15 %[
[0 % ; 5 %[
Taille du chiffre d’affaires (M€)
[150 ; +∞[
[100 ; 150[
[50 ; 100[
[25 ; 50[
[0 ; 25[
Rentabilité opérationnelle
[25 % ; 100 %]
[15 % ; 25 %[
[8 % ; 15 %[
[3 % ; 8 %[
[0 % ; 3 %[
Gearing
]-∞ % ; -15 %]
]-15 % ; 15 %]
]15 % ; 50 %]
]50 % ; 80 %]
]80 % ; +∞[
[0 % ; 10 %]
]10 % ; 20 %]
]20 % ; 30 %]
]30 % ; 40 %]
]40 % ; 100 %]
Risque Client
3
1
La qualité de la gouvernance d’entreprise est évaluée selon les quatre critères suivants : séparation des fonctions de Présidence et de Direction Générale ou
fonctionnement sur la base d’un Conseil de Surveillance et d’un Directoire ; présence de membres indépendants au sein du Conseil d’Administration ou du
Conseil de Surveillance ; présence de censeurs ou d’organes de contrôle ; existence de comités spécialisés.
2
Taux de rotation du capital au cours d’une année.
3
Part du chiffre d’affaires représentée par les 5 clients les plus importants.
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G
SQLI
25 février 2013
GENESTA
Equity &Bond Research
Dans le cas de SQLI, nous obtenons la matrice suivante :
++
+
=
-
Prime
Small Caps
0,40%
0,40%
0,20%
0,80%
0,40%
0,40%
2,60%
--
Gouvernance d'entreprise
Liquidité
Taille du CA
Rentabilité opérationnelle
Gearing
Risque Client
TOTAL
Par conséquent, sur la base d’un taux sans risque de 2,10 % (moyenne à 3 mois de l’OAT TEC 10 – source : Agence France
Trésor), d’une prime de marché de 7,61 % (prime au 8 février 2013 calculée par Natixis), d’un beta de la société de 1,33 (source :
Damodaran 2013), d’une prime de risque Small Caps de 2,60 % et d’un levier financier retraité de 10 %, le taux d’actualisation
s’élève à 13,71 %.
Taux
sans risque
2,10%
Prime de
marché
7,61%
Prime
Small Caps
2,6%
Beta
1,33
Coût du
capital
14,82%
Coût de
la dette
4,0%
Levier
financier
10%
Taux
d'impôts
34,0%
WACC
13,71%
Sources : AFT, Natixis, Damodaran, estimations Genesta
5.1.2 Calcul de FCF opérationnels
Avec un taux d’actualisation de 13,71 %, nous obtenons le tableau de flux de trésorerie disponible suivant (en M€) :
Chiffre d'affaires
Excédent brut d'exploitation
Impôt
Investissements
Variation de BFR
FCF opérationnels
2011
2012E
2013E
2014E
2015E
2016E
2017E
2018E
2019E
2020E
2021E
164,708
158,110
162,853
169,367
174,448
179,682
183,276
187,251
191,655
196,544
201,981
9,516
8,371
10,262
11,560
12,531
12,640
12,778
13,066
13,384
13,736
14,127
2,631
3,303
4,034
4,575
4,993
5,076
5,163
5,109
5,233
5,371
5,524
0,973
1,230
1,267
1,317
1,357
1,397
1,779
1,818
1,861
1,908
1,961
-2,927
-1,857
-0,092
0,407
0,317
0,327
0,224
0,248
0,275
0,305
0,340
8,839
5,696
5,054
5,261
5,863
5,839
5,612
5,891
6,015
6,152
6,303
5,696
4,445
4,069
3,988
3,493
2,953
2,726
2,448
2,202
1,984
FCF opérationnels actualisés
Source : estimations Genesta
Sur la période post prévisionnelle, nous appliquons un taux de croissance à l’infini, en deux temps, et obtenons les prévisions
suivantes (en M€) :
Croissance
des FCF
Période 1-10 ans
Période 11-20 ans
Taux de croissance à l'infini
Total
3,0%
2,0%
Valeur
%
34,004
65%
11,249
7,100
21%
14%
52,353
100%
Source : estimations Genesta
Ainsi, la valorisation d’entreprise de SQLI ressort à 52,35 M€.
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G
SQLI
25 février 2013
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5.1.3 Calcul de la valeur par action
La valeur des fonds propres par action est obtenue comme suit :
FCF actualisés (2012-2020)
+ Valeur terminale actualisée
- Provisions
- Autres passifs LT
- Endettement financier net
- Minoritaires
= Valeur des Capitaux Propres pg
Nombre d'actions
Valeur par action
34,004
18,350
2,415
1,231
3,676
0,000
45,031
3,621
12,44
L’endettement financier net est ajusté de l’encaissement du produit de cession des activités canadiennes. In fine, la méthode
d’actualisation des flux de trésorerie disponible (« Discounted Cash-Flow ») fait ressortir une valeur par action de 12,44 €,
offrant un potentiel d’upside de +39,6 % par rapport à la dernière cotation du titre à la clôture du février 2013, de 8,91 €.
A titre informatif, le tableau de sensibilité de la valorisation en fonction du taux d’actualisation retenu et de la croissance à
l’infini est le suivant (en €) :
Taux de croissance à l'infini
CMPC
5.2
€
12,44
12,71%
13,21%
13,71%
14,21%
14,71%
1,0%
13,45
12,83
12,27
11,74
11,26
1,5%
13,56
12,93
12,35
11,82
11,32
2,0%
13,69
13,03
12,44
11,89
11,39
2,5%
13,82
13,15
12,54
11,97
11,46
3,0%
13,97
13,27
12,64
12,07
11,54
Comparables
5.2.1 Choix des comparables
Dans le cadre de la valorisation de SQLI par la méthode des comparables boursiers, nous avons retenu un échantillon de cinq
sociétés françaises small caps de services informatiques :
-
Business & Decision : SSII française réalisant un chiffre d’affaires 2012 de 220 M€, présente dans le domaine du BI, CRM
et e-business notamment. De même que SQLI, la société est positionnée sur le segment du e-commerce et dispose
d’une agence digitale, Interakting, et est également conseil & intégrateur de solutions SAP.
-
Micropole : SSII française, de taille comparable, avec un chiffre d’affaires 2012 de 120 M€. Comme SQLI, cette société
est positionnée sur la BI & ERP (dont SAP), CRM, formation et en e-business, avec une expertise reconnue en matière de
technologies e-commerce..
-
Neurones : SSII française ayant réalisé un chiffre d’affaires de 315 M€ en 2012, au positionnement plus généraliste, à la
fois dans le domaine des applicatifs (technologies web) et des infrastructures. La société est également présente dans le
domaine du conseil et de l’intégration en BI, notamment sur les solutions SAP.
-
GFI Informatique : avec un chiffre d’affaires 2012 de 667 M€, GFI Informatique est un acteur français majeur des services
informatiques. SSII globalement généraliste, le groupe se positionne sur les métiers de conseil et d’intégration de solutions
(BI, ERP) et dispose notamment de centres offshore au Maroc, de même que SQLI.
-
Infotel : cette SSII française réalisant un chiffre d’affaires de 134 M€ en 2012 dispose également de compétences en
matière d’applications web et bases de données.
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GENESTA
G
SQLI
25 février 2013
Equity &Bond Research
Le tableau ci-dessous récapitule les principaux agrégats, en M€, des sociétés composant notre échantillon :
CA 11
248,954
120,831
283,311
618,060
123,492
Business & Decision SA
Micropole S.A.
Neurones
GFI Informatique SA
Infotel SA
CA 12
228,000
120,400
315,400
667,300
134,300
CA 13
235,000
123,900
333,314
764,655
138,329
Business & Decision SA
Micropole S.A.
Neurones
GFI Informatique SA
Infotel SA
EBE 11
16,222
6,541
31,794
32,045
13,929
EBE 12
N/A
5,600
31,400
44,613
10,603
EBE 13
N/A
7,000
33,414
51,905
12,525
Capitalisation
Boursière
Dette nette
26,169
23,216
214,953
174,818
68,862
35,313
3,857
-75,051
84,942
-18,682
REX 11
12,160
5,809
28,711
19,561
12,063
REX 12
N/A
4,800
28,050
32,600
9,104
REX 13
RN 11
RN 12
RN 13
N/A
8,707
N/A
N/A
6,300
3,720
2,600
3,800
30,015
14,799
15,000
16,300
41,332
10,533
14,980
18,700
10,798
7,427
6,229
7,350
Sources : Infinancials, estimations Genesta
Provisions
Valeur
et autres
d'Entreprise
passifs LT
0,709
5,628
67,819
0,000
4,193
31,266
9,721
0,309
149,932
15,892
56,023
331,675
0,112
1,133
51,425
Sources : Infinancials, estimations Genesta
Minoritaires
5.2.2 Valorisation
Le tableau ci-dessous détaille les principaux multiples bousiers des sociétés comparables composant notre échantillon :
Business & Decision SA
Micropole S.A.
Neurones
GFI Informatique SA
Infotel SA
Moyenne
Médiane
VE / CA 12
0,30
0,26
0,48
0,50
0,38
VE / CA 13
0,29
0,25
0,45
0,43
0,37
VE / EBE 12
N/A
5,58
4,77
7,43
4,85
VE / EBE 13
N/A
4,47
4,49
6,39
4,11
VE / REX 12
N/A
6,51
5,35
10,17
5,65
VE / REX 13
N/A
4,96
5,00
8,02
4,76
PE 12
N/A
8,93
14,33
11,67
11,06
PE 13
N/A
6,11
13,19
9,35
9,37
0,38
0,38
0,36
0,37
5,66
5,22
4,86
4,48
6,92
6,08
5,69
4,98
11,50
11,36
9,50
9,36
Le tableau ci-après montre les valorisations induites (en M€) pour SQLI en fonction des multiples appliqués sur la base des
valorisations actuelles affichées par les sociétés de l’échantillon.
SQLI
Valorisation induite
Valorisation moyenne / action
CA 12
CA 13
158,100
162,843
60,472
58,502
60,538
60,538
12,53
EBE 12
EBE 13
8,371
10,262
47,385
49,895
43,668
45,940
8,86
REX 12
REX 13
8,371
10,259
57,930
58,336
50,905
51,080
11,03
RN 12
RN 13
5,008
6,283
57,576
59,708
56,908
58,798
14,07
Compte tenu de la différence entre la capitalisation boursière moyenne des sociétés composant l’échantillon de comparables
retenu et celle de SQLI, nous appliquons une décote de taille, sur la base du modèle de Eric-Eugène Grena, présenté dans la note
méthodologique présentée à la note 5.3.3, afin d’obtenir une valorisation plus pertinente du titre.
Appliquée à SQLI, cette méthode nous amène à mettre en œuvre une décote de taille de -6,72 % aux résultats évoqués
précédemment.
Capitalisation moyenne des comparables
Capitalisation non corrigée de la société
Rapport des capitalisations
Prime / Décote à appliquer
101,6 M€
42,1 M€
41,41%
-6,72%
Après décote, nous obtenons les valorisations suivantes :
Valorisation moyenne / action
Moyenne
11,69
10,84
8,26
10,28
13,12
Ainsi, l’approche par la méthode des multiples boursiers de sociétés comparables nous amène à une fourchette de valorisation
de 8,26 € à 13,12 €, et en moyenne à un prix par action de 10,84 €, soit un potentiel d’appréciation de la valeur selon cette
méthode de +21,7 %, par rapport au cours de 8,91 € à la clôture du 22 février 2013.
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28
5.3
G
SQLI
25 février 2013
GENESTA
Equity &Bond Research
Comparables Média / Web
5.3.1 Choix des comparables
Afin de prendre en compte l’orientation marketing / internet de SQLI, nous avons opté pour une valorisation par les multiples
d’un échantillon de cinq sociétés small caps de média / internet :
-
Hi-Media : société française réalisant en 2012 un chiffre d’affaires de 198 M€ et spécialisée dans la monétisation de
l’audience internet avec trois pôles d’activités : advertising, paiement et publishing (création de sites internet, de même
que SQLI).
-
Antevenio : société espagnole (CA 2011 de 28 M€) spécialisée en prestations de publicité et de marketing interactifs,
avec une expertise en régie publicitaire, conception/réalisation de campagnes publicitaires, développement de portails
communautaires et marketing direct, soit des activités comparables à celles de l’agence digitale de SQLI.
-
Adthink Media : société française de média / internet réalisant un chiffre d’affaires 2012 de 29 M€, positionnée sur des
activités d’édition de sites internet, de même que SQLI et de monétisation d’audience.
-
Leadmedia : groupe de marketing digital spécialisé dans la conquête et fidélisation de clients et prospects sur internet,
réalisant un chiffre d’affaires de 23,5 M€ en 2012. Cette société dispose de compétences e-marketing similaires à celles de
l’agence digitale de SQLI.
-
NetBooster : agence de marketing online française réalisant en 2012 un chiffre d’affaires de 132 M€ couvrant
l’ensemble de la chaîne de valeur liée au e-marketing : display, search, eCRM, création et social media, ces deux
derniers métiers faisant également partie des compétences de l’agence digitale de SQLI.
Le tableau ci-dessous récapitule les principaux agrégats, en M€, des sociétés composant notre échantillon :
Hi-Media S.A.
Antevenio SA
Adthink media
Leadmedia Group SA
NetBooster
CA 11
229,927
23,026
29,829
19,144
84,530
CA 12
198,000
23,725
32,250
23,500
132,000
Hi-Media S.A.
Antevenio SA
Adthink media
Leadmedia Group SA
NetBooster
CA 13
203,100
28,050
37,450
28,950
141,100
EBE 11
19,198
3,811
4,345
2,190
2,204
EBE 12
15,600
2,500
4,800
3,500
3,700
EBE 13
17,400
5,100
5,700
5,000
5,800
Capitalisation
Boursière
Dette nette
85,119
19,917
24,378
31,177
42,653
30,382
-5,426
-3,692
-8,789
10,445
REX 11
16,050
2,029
3,330
1,570
0,312
REX 12
11,800
1,250
3,400
3,000
3,000
REX 13
RN 11
RN 12
RN 13
12,800
10,789
7,700
8,700
2,950
1,281
0,825
2,225
4,200
1,665
1,850
2,800
4,300
0,044
0,900
1,450
4,900
-6,962
-2,800
-1,400
Sources : Infinancials, estimations Genesta
Provisions
Valeur
et autres
d'Entreprise
passifs LT
1,074
1,335
117,910
-0,135
0,589
14,945
0,257
0,015
20,958
0,674
0,040
23,102
0,000
0,064
53,162
Sources : Infinancials, estimations Genesta
Minoritaires
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29
GENESTA
G
SQLI
25 février 2013
Equity &Bond Research
5.3.2 Valorisation
Le tableau ci-dessous détaille les principaux multiples bousiers des sociétés comparables composant notre échantillon :
Hi-Media S.A.
Antevenio SA
Adthink media
Leadmedia Group SA
NetBooster
Moyenne
Médiane
VE / CA 12
0,60
0,63
0,65
0,98
0,40
VE / CA 13
0,58
0,53
0,56
0,80
0,38
VE / EBE 12
7,56
5,98
4,37
6,60
N/A
VE / EBE 13
6,78
2,93
3,68
4,62
9,17
VE / REX 12
9,99
11,96
6,16
7,70
N/A
VE / REX 13
9,21
5,07
4,99
5,37
N/A
PE 12
11,05
N/A
13,18
N/A
N/A
PE 13
9,78
8,95
8,71
N/A
N/A
0,65
0,63
0,57
0,56
6,13
6,29
5,43
4,62
8,95
8,85
6,16
5,22
12,12
12,12
9,15
8,95
Le tableau ci-après montre les valorisations induites (en M€) pour SQLI en fonction des multiples appliqués sur la base des
valorisations actuelles affichées par les sociétés de l’échantillon.
SQLI
Valorisation induite
Valorisation moyenne / action
CA 12
CA 13
158,100
162,843
103,116
92,747
99,590
91,129
22,65
EBE 12
EBE 13
8,371
10,262
51,278
55,761
52,647
47,413
10,26
REX 12
REX 13
8,371
10,259
74,947
63,196
74,054
53,545
14,30
RN 12
RN 13
5,008
6,283
60,677
57,468
60,677
56,238
14,21
Compte tenu de la différence entre la capitalisation boursière moyenne des sociétés composant l’échantillon de comparables
retenu et celle de SQLI, nous appliquons une prime de taille, sur la base du modèle de Eric-Eugène Grena, présenté dans la note
méthodologique ci-après, afin d’obtenir une valorisation plus pertinente du titre.
Appliquée à SQLI, cette méthode nous amène à mettre en œuvre une prime de taille de 3,68 % aux résultats évoqués
précédemment.
Capitalisation moyenne des comparables
Capitalisation non corrigée de la société
Rapport des capitalisations
Prime / Décote à appliquer
40,6 M€
55,6 M€
136,76%
3,68%
Après décote, nous obtenons les valorisations suivantes :
Valorisation moyenne / action
Moyenne
23,48
15,92
10,63
14,83
14,73
Ainsi, l’approche par la méthode des multiples boursiers de sociétés média / internet nous amène à une fourchette de
valorisation de 10,63 € à 23,48 €, et en moyenne à un prix par action de 15,92 €, soit un potentiel d’appréciation de la valeur
selon cette méthode de +78,7 %, par rapport au cours de 8,91 € à la clôture du 22 février 2013.
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30
G
SQLI
25 février 2013
GENESTA
Equity &Bond Research
5.3.3 Méthodologie de la décote
Compte tenu de la différence éventuelle entre la capitalisation boursière moyenne des sociétés composant l’échantillon de
comparables retenus et celle de la société à évaluer, Genesta applique une décote ou une prime, inspirée du modèle de EricEugène Grena, afin d’obtenir une valorisation plus pertinente de la société.
Les travaux menés par Eric-Eugène Grena – membre de la SFAF, ancien responsable du bureau d’analyse financière de BNP
Paribas et directeur associé de Clinvest – ont montré le risque qu’il existe à appliquer la méthode d’évaluation par les
comparables boursiers sans tenir compte de l’existence d’écarts parfois non négligeables entre la taille de la société évaluée et
celle des sociétés retenues comme référentiel boursier.
Il semble donc important de procéder à une correction en calculant, le cas échéant une décote ou une prime à appliquer à la
société évaluée. L’étude réalisée sur un échantillon probant a révélé une décroissance des P/E avec la taille des sociétés de
l’échantillon et que la correction à pratiquer doit être du même ordre de grandeur.
La démarche que Genesta adopte consiste à :
-
Calculer le rapport entre la capitalisation boursière de la société à évaluer et la capitalisation boursière moyenne du
groupe de comparables ;
-
Appliquer, selon le ratio obtenu, la décote ou la prime selon l’abaque défini par les travaux d’Eric-Eugène Grena en
prenant soin de pratiquer une extrapolation linéaire entre chaque palier ;
-
Impacter cette décote ou cette prime sur la valorisation de la société concernée et ainsi affiner la pertinence de la
valorisation par les comparables.
Rapport des capitalisations
<2%
2%
5%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
80%
100%
120%
140%
150%
160%
170%
180%
190%
195%
198%
>198%
Ajustement à appliquer
-40%
-34%
-26%
-20%
-14%
-10%
-7%
-5%
-4%
-2%
0%
2%
4%
5%
7%
10%
14%
20%
26%
34%
40%
Décote
Prime
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31
6
G
SQLI
25 février 2013
GENESTA
Equity &Bond Research
Synthèse des comptes
6.1
Compte de résultats simplifié
Au 31/12 (EUR m)
Chiffre d'affaires
% évolution
Achats de marchandise
% du CA
2008
157,03
n.c
0,98
2009
2010
2011
2012E
2013E
2014E
154,71
170,08
164,71
158,10
162,84
169,36
- 1,5%
9,9%
- 3,2%
- 4,0%
3,0%
4,0%
0,68
0,85
1,03
0,95
0,98
1,02
0,6%
0,4%
0,5%
0,6%
0,6%
0,6%
0,6%
Charges de personnel
111,37
116,78
121,11
115,25
115,19
117,46
121,10
% du CA
70,9%
75,5%
71,2%
70,0%
72,9%
72,1%
71,5%
35,83
37,26
Charges externes (dont sous-traitance)
32,98
% du CA
21,0%
Impôts et taxes
% du CA
4,17
2,7%
Dépréciations amortissements et provisions
% du CA
1,20
0,8%
Résultat Opérationnel d'Activité
% évolution
% du CA
Résultat d'Exploitation
7,35
6.2
1,46
0,9%
-0,32
2,0%
1,60
0,9%
3,27
24,4%
2,86
1,7%
1,26
0,8%
8,26
22,4%
2,37
1,5%
0,00
0,0%
8,37
22,0%
2,44
1,5%
0,00
22,0%
2,54
1,5%
0,00
0,0%
0,0%
10,26
11,56
- 1131,5%
152,6%
1,4%
22,6%
1,9%
5,0%
5,3%
6,3%
6,8%
10,26
11,56
6,34
26,4%
2,83
-2,69
- 1,7%
-1,37
-4,07
-1,00
24,6%
-3,07
0,29
8,18
8,37
12,7%
0,2%
5,0%
5,3%
6,3%
6,8%
-0,82
-0,53
1,31
-1,45
6,73
2,63
-0,15
8,22
3,22
0,06
10,32
4,03
0,15
11,70
4,58
39,1%
39,1%
- 245,5%
-1,85
39,1%
4,10
39,1%
5,01
6,28
7,13
n.c
- 208,7%
- 39,9%
- 322,1%
22,2%
25,4%
13,5%
1,8%
- 2,0%
- 1,1%
2,5%
3,2%
3,9%
4,2%
Hausse temporaire des
charges de personnel liée
aux cessions/fermetures
d'établissements, puis
diminituion progressive,
sous l'effet notamment du
recours à l'offshore
Bonne maîtrise des charges
externes grâce à une
optimisation des coûts de
structure
Après un fort redressement
en 2011, la rentabilité
devrait poursuivre sa
progression, aidée par 1/ le
recentrage stratégique du
groupe sur les activités à plus
forte valeur ajoutée et 2/ le
redressement de l'agence de
Paris, en perte
opérationnelle en 2012
Bilan – principaux agrégats
Au 31/12 (EUR m)
Ecarts d'acquisition
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
2008
44,38
4,25
1,83
1,50
2009
43,83
4,13
3,09
1,67
BFR
15,05
% du CA
9,6%
Dettes financières
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Endettement net
16,13
12,85
3,28
12,00
9,79
2,22
6.3
3,38
- 0,2%
-1,90
4,44
1,17
% du CA
2,5%
24,8%
35,34
- 104,3%
Résultat financier
Résultat avant impôt
Impôts
% évolution
3,91
40,18
n.c
4,0%
Résultat Net Part du Groupe
22,8%
42,10
4,7%
% du CA
% Taux d'impôt effec tif
35,24
Après une décroissance en
2012 suite à des cessions,
l'activité devrait être en
croissance à partir de 2013,
grâce au fort potentiel du
e-commerce
2010
43,01
3,92
2,90
1,91
2011
43,52
3,76
2,84
2,07
2012E
43,52
3,80
3,48
2,21
2013E
43,52
3,80
4,75
2,21
2014E
43,52
3,80
6,07
2,21
10,37
22,79
12,12
10,26
10,17
10,58
6,7%
13,4%
7,4%
6,5%
6,2%
6,2%
16,62
16,15
0,46
13,61
17,16
-3,54
10,21
18,87
-8,65
6,81
20,87
-14,06
2012E
5,94
1,23
2013E
6,28
1,27
2014E
7,13
1,32
7,95
6,87
1,09
Amélioration progressive du
BFR vers le niveau normatif
de 6 %.
Désendettement du groupe
suite au remboursement de
l'OBSAAR de 17 M€.
Tableau des flux de trésorerie – principaux agrégats
Au 31/12 (EUR m)
CAF
Investissements
2008
4,11
2,21
2009
1,21
2,15
2010
1,30
1,10
% du CA
1,4%
1,4%
0,6%
Variation du BFR
Flux de trésorerie d'exploitation net
-6,97
8,86
-5,10
4,15
-0,17
0,37
2011
4,82
0,97
0,6%
2,47
1,37
0,8%
0,8%
-0,09
4,80
-0,09
5,11
0,8%
0,41
5,40
Anticipation d'un niveau
stable d'investissements
www.genesta-finance.com
32
6.4
G
SQLI
25 février 2013
GENESTA
Equity &Bond Research
Ratios financiers
Au 31/12 (M€)
Bénéfice net par action
% évolution
2008
0,09
n.c
2009
-0,09
2010
-0,05
2011
0,11
- 201,6%
- 41,5%
- 322,1%
2012E
0,14
22,2%
2013E
0,18
25,4%
2014E
0,20
13,5%
Capitalisation boursière
24,81
34,93
37,95
32,63
31,93
31,93
31,93
Valeur d'entreprise
P/E
28,09
8,78
37,14
-11,37
39,03
-20,57
33,09
7,96
28,38
6,38
23,28
5,08
17,87
4,48
P/CF
Market to Book
0,13
0,44
0,03
0,63
0,04
0,69
0,13
0,55
0,17
0,49
0,18
0,45
0,20
0,41
VE / CA
0,18
0,24
0,23
0,20
0,18
0,14
0,11
VE / EBE
3,29
32,53
8,01
3,48
3,39
2,27
1,55
VE / ROP
4,43
-13,79
135,06
4,04
3,39
2,27
1,55
EBE / CA
5,4%
0,7%
2,9%
5,8%
5,3%
6,3%
6,8%
ROP / CA
4,0%
-1,7%
0,2%
5,0%
5,3%
6,3%
6,8%
Résultat net / CA
1,8%
-2,0%
-1,1%
2,5%
3,2%
3,9%
4,2%
Gearing
5,8%
4,0%
2,0%
0,8%
-5,5%
-12,2%
-18,0%
Capitaux engagés
67,02
63,08
74,53
64,30
63,28
64,45
66,17
RCE
7,7%
-2,7%
-1,4%
8,6%
8,1%
9,7%
10,6%
Rentabilité des Fonds Propres
5,0%
-5,5%
-3,3%
6,9%
7,7%
8,8%
9,1%
SQLI affiche des multiples de
valorisation 2012, 2013 et
2014 très décotés
www.genesta-finance.com
33
7
7.1
G
SQLI
25 février 2013
GENESTA
Equity &Bond Research
Avertissements importants
Définition des opinions et objectifs de cours de Genesta Equity Research
Les opinions mentionnées par Genesta Equity Research traduisent la performance absolue attendue, à un horizon compris entre
6 et 12 mois, pour chaque valeur considérée, et ce, en monnaie locale.
1. Achat fort
2. Achat
3. Neutre
4. Vente
5. Vente fort
7.2
Le titre devrait réaliser une performance absolue supérieure à +25 %
Le titre devrait réaliser une performance absolue comprise entre +10 % et +25 %
Le titre devrait évoluer entre +10 % et -10 %
Le titre devrait réaliser une contre performance absolue comprise entre -10 % et -25 %
Le titre devrait réaliser une contre performance absolue supérieure à -25 %
Détection de conflits d’intérêts potentiels
Participation de
l’analyste, de
Participation de
Genesta et/ou de l’émetteur au
ses salariés au
capital de
capital de
Genesta
l’émetteur
Non
Autres intérêts
financiers
importants
entre
l’émetteur et
Genesta
Existence d’un
contrat de teneur
de marché ou
d’apporteur de
liquidité entre
l’émetteur et
Genesta
Rémunération de
Genesta par
l’émetteur au titre
de l’établissement
de la présente
analyse financière
Rémunération de
Genesta par
l’émetteur au titre
d’autres prestations
que l’établissement
de la présente
analyse financière
Communication de
l’analyse financière
à l’émetteur
préalablement à sa
diffusion
Non
Non
Oui
Oui *
Oui **
Non
* : Prestations correspondant à l’établissement du Document de Référence de l’émetteur.
** : Aucun changement significatif n’a été réalisé suite à la communication de l’analyse financière à l’émetteur.
En qualité de Conseiller en Investissements Financiers, membre de l’AACIF, Association des Analystes Conseillers en Investissements Financiers, Genesta se
réfère aux modalités administratives et organisationnelles définies par cette association pour son fonctionnement interne, en particulier dans le respect du Code
de Bonne Conduite défini par l’AACIF et des Procédures prévues par l’AACIF en matière de gestion des conflits d’intérêts. Des procédures internes à Genesta
définissent par ailleurs certains aspects complémentaires au fonctionnement des activités d’analyse financière. Des informations supplémentaires peuvent être
obtenues sur simple demande écrite adressée à la société Genesta quant à ces règles de fonctionnement.
7.3
Historique des opinions et objectifs de cours relatifs à la valeur au cours des 12 derniers mois
ère
Date de 1
diffusion
25 février 2013
7.4
Opinion
Initiation de couverture
Achat Fort
Objectif de cours
12,50 €
Répartition des opinions
Répartition des opinions
sur l'ensemble des valeurs suivies par Genesta
27%
12%
54%
Répartition des opinions
sur les valeurs suivies par Genesta au sein
d'un même secteur d'activité
8%
17%
33%
Achat Fort
Achat
50%
Neutre
Vente
Répartition des opinions sur les
valeurs pour lesquelles Genesta a fourni des
prestations de services
55%
9%
36%
Vente Fort
www.genesta-finance.com
34
25 février 2013
7.5
SQLI
G
GENESTA
Equity &Bond Research
Avertissement complémentaire
Les informations présentées dans les pages précédentes restent partielles. Elles ne peuvent être considérées comme ayant une valeur contractuelle.
Cette publication a été rédigée par Genesta et est délivrée à titre informatif. Elle ne constitue en aucun cas un ordre d’achat ou de vente de la (les) valeur(s)
mobilière(s) qui y est (sont) mentionnée(s). Elle est destinée aux investisseurs professionnels et ne constitue en aucun cas une décision d’investissement. De ce
fait, ni Genesta, ni ses dirigeants, ni ses employés ne peuvent être tenus responsables d’une quelconque décision d’investissement.
Les informations, estimations et commentaires exprimés dans cette étude proviennent de sources jugées dignes de foi. Toutefois, Genesta n’en garantit ni
l’exactitude, ni l’exhaustivité, ni la fiabilité. Ainsi, sa responsabilité, ni celle de ses dirigeants, ni de ses employés, ne pourrait être engagée d’aucune manière à ce
titre. Les opinions, appréciations, estimations et prévisions contenues dans cette publication reflètent le jugement de Genesta à la date mentionnée en première
page du document, et peuvent ultérieurement faire l’objet de modifications ou d’abandons sans préavis, ni notification.
Cette publication ne peut être diffusée auprès de personnes soumises à certaines restrictions. Ainsi, en particulier, au Royaume-Uni, seules les personnes
considérées comme ‘personnes autorisées ou exemptées’ selon le ‘Financial Services Act 1986’ du Royaume-Uni, ou tout règlement passé en vertu de celui-ci ou
les personnes telles que décrites dans la section 11 (3) du ‘Financial Services Act 1986 (Investment Advertisement) (Exemption) order 1997’ peuvent avoir accès
à la publication ci-présente. Celle-ci ne saurait être distribuée ou communiquée, directement ou indirectement, à tout autre type de personne. Toute personne
qui viendrait à être en possession de cette publication doit s’informer et respecter de telles restrictions. De même, cette publication ne peut être diffusée aux
Etats-Unis ni à ses ressortissants. La (les) valeur(s) mobilière(s) faisant l’objet de cette publication n’a (n’ont) pas été enregistrée(s) auprès de la Securities and
Exchange Commission et envoyer cette étude à un résident des États-Unis est interdit.
Il est possible que Genesta ait conclu avec l’émetteur sur lequel porte l’analyse financière un contrat en vue de rédiger et diffuser une (ou plusieurs)
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indépendante, conformément à la déontologie et aux règles de la profession.
Cette publication reste la propriété de Genesta et ne peut être reproduite ou diffusée sans autorisation préalable de Genesta.
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