L’ÉDITO
Au cours du mois de mai 2015, une quinzaine
d’entreprises innovantes du territoire ont été
sollicitées par Rennes Métropole et l’Audiar
pour témoigner de la façon dont elles se sont
saisies des objets connectés, du big data, de
l’intelligence articielle…
Toutes nous ont rappelé l’urgence d’être plus
réactif et plus agile pour produire des biens et
des services, des «solutions» au bon endroit
et au bon moment. Comme nous l’indique
ce numéro 7 de VigiEco, ces entreprises font
preuve d’un soufe créatif inédit dans le
e-commerce, la presse, la santé, la construc-
tion ou l’industrie.
Aussi, des créateurs de start-up qualiés de
«disruptifs» se multiplient sur le territoire au
sein des LabFabs, des incubateurs, des accé-
lérateurs et autres tiers-lieux de l’économie
collaborative. Tous ces acteurs, indispen-
sables à la transition digitale du portefeuille
d’activités métropolitain, nous devons les
choyer et leur fournir les «facilités» de dé-
veloppement. C’est une priorité dont Rennes
Métropole s’est saisie sans attendre en ac-
compagnant l’installation de la FrenchTech
dans le Neway Mabilais, ou en diffusant les
LabFabs dans les quartiers rennais.
Gaëlle Andro
Vice-présidente de Rennes Métropole,
déléguée au développement économique, à
l’emploi et au commerce
L’horizon se dégage enn sur l’économie
européenne et française. Les fondamentaux
de la croissance semblent maintenant plus
solides, et le commerce mondial se redresse
depuis le début du printemps, en dépit du ra-
lentissement persistant des économies émer-
gentes (Chine, Brésil, Russie principalement).
L’économie française a été dynamique au
premier trimestre (+0,6 %), sous l’effet
d’une accélération du pouvoir d’achat et de la
consommation des ménages et un regain des
exportations. Au second semestre, les inves-
tissements des entreprises devraient prendre
le relais, à condition que la crise grecque ne
vienne pas trop perturber la stabilité de la
zone euro. Les taux de marge des entreprises
s’améliorent actuellement, grâce à la baisse
du cours du pétrole, à la montée en charge du
CICE, au démarrage du pacte de responsabi-
lité et une politique monétaire volontariste de
la BCE pour l’accès au crédit.
Ces signes positifs se traduisent localement
dans les indicateurs sur les difcultés des
entreprises, marqués par une baisse impor-
tante des liquidations judiciaires et un recul
des retards de paiement des cotisations de
l’URSSAF.
Reste que cette embellie ne produit toujours
pas ses effets escomptés sur l’emploi et le
chômage, même si la situation dans l’aire
urbaine reste toujours bien meilleure qu’à
l’échelle nationale (+0,5% d’évolution an-
nuelle de l’emploi salarié privé contre -0.1%).
Le taux de chômage dans la zone d’emploi
est au plus haut (8,2%), le nombre de de-
mandeurs d’emploi en catégories A, B et C
a continué d’augmenter ces derniers mois, et
le recours à l’intérim s’est contracté de 6%
depuis décembre.
Pourtant, la reprise est bien présente dans
certains secteurs. Le rebond des effectifs sa-
lariés observé à l’automne se conrme dans
le secteur numérique, tout comme leur stabi-
lisation dans l’industrie, exceptée l’industrie
automobile, encore touchée par de nouveaux
plans sociaux (Bretagne Ateliers et Faurecia).
Surtout, le secteur de la construction résiste
mieux depuis quelques mois, notamment
comparé à l’échelle régionale et nationale.
Même constat dans les transports, qui enre-
gistrent même un sursaut de leurs effectifs
(+330).
Résolument optimiste pour le second se-
mestre, l’INSEE prévoit que l’accélération ac-
tuelle de l’activité devrait enn stimuler l’em-
ploi. Au niveau national, l’institut table sur un
gain net de 114 000 postes en 2015 contre
seulement 41 000 en 2014, avec une stabi-
lisation du taux chômage autour de 10,4%.
Le territoire rennais devrait en proter plei-
nement, d’autant plus que les acteurs éco-
nomiques et institutionnels s’activent pour
positionner les secteurs traditionnels dans le
mouvement de fond de l’économie collabora-
tive, qui bouleverse leurs modes de création
de la valeur. C’est bien dans ce sens que les
initiatives se multiplient pour créer des accé-
lérateurs de start-up, des espaces de cowor-
king, des plateformes de crowdfunding, des
living labs, etc.
Didier Gouray
ÉCONOMIE
Vie des entreprises
Emploi et activité
1
2
3
La note d’information économique de l’Audiar n°7 juin 2015
La reprise se confirme,
en attendant ses effets
sur l’emploi
Attractivité et rayonnement
2La note d’information économique de l’Audiar n°7 juin 2015 AUDIAR
Le 6 mai dernier, lors d’un atelier
prospectif sur la création de valeur
organisé par l’AUDIAR, 15 entreprises1
résolument engagées dans la
transformation digitale nouvelle
génération2, nous faisaient part de leur
vision du marché des usages de demain
et du type de produits et services qu’elles
imaginent développer dans la prochaine
décennie.
Face aux nouveaux acteurs
de la révolution digitale, les
entreprises doivent se réinventer
Elles nous ont présenté la façon dont elles
se préparaient à créer de la valeur dans un
monde où ce qui va changer c’est «la relation
de l’homme à la notion de faire» comme le
souligne B. Charlès, PDG de Dassault Sys-
tèmes et copilote du plan usine du futur.
Car au-delà du plan de modernisation de l’ap-
pareil productif qui vise à lutter contre l’ob-
solescence des machines (dont la moyenne
d’âge est supérieure à 10 ans selon Pierre
Veltz3 pour 6 ans en Allemagne) et la faiblesse
de la robotisation (respectivement 17 000
pour 37 000), l’usine 4.0, matrice de la nou-
velle stratégie industrielle française4 ne devrait
plus ressembler à son «ancêtre fordiste». Elle
pourrait même être à l’origine d’une relocalisa-
tion sur le territoire national de la création de
valeur en substituant au travail délocalisé bon
marché, un processus de production intensif
en capital.
En capital numérique tout particulièrement.
Dans les services, par exemple, une société
comme Airbnb, valorisée 13 milliards de dol-
lars, autant que le groupe Accor, a mobilisé
beaucoup plus de développeurs et de pro-
grammateurs informatiques pour développer
sa plateforme, mais 300 fois moins d’emplois
fonctionnels que son concurrent.
Prises de vitesse depuis moins d’un an par
1 Les entreprises sont Amossys, Artefacto, B-Com,
CHU - Centre Hospitalier Universitaire de Rennes, Delta
Dore, Energiency, Eriger, Etiam, Groupe SIPA Ouest-
France, HCS pharma, Médria, Schneider Electric,
Silicon B, Siradel, Syrlinks.
2 C’est la deuxième vague d’innovations numériques
(objets connectés, big data, intelligence articielle).
3 L’industrie, notre avenir, P. Veltz, Th Weil, La
Fabrique de l’Industrie, Eyrolles, janvier 2015.
4 Aider 2000 PMI à se numériser. C’est le contenu
de la relance de l’investissement capitalistique imagi-
née par le gouvernement Valls.
ces plateformes digitales aux effets radicaux
sur la production et la distribution de produits
et de services, les entreprises acceptent pro-
gressivement de se réinventer en profondeur.
Elles voient surgir sur leur cœur de métier
des acteurs nouveaux qualiés cette fois de
disruptifs en référence à la notion de rupture
qu’ils véhiculent.
Pour O. Passet5, ces nouveaux acteurs qui
émergent de la mise en réseau généralisée
de la société (on évoque les chiffre de 30
milliards d’objets connectés à l’horizon 2020,
de 100 milliards en 2030) vont développer de
nouveaux produits intelligents, de nouveaux
assemblages entre produits et services, de
nouveaux façonnages de la matière (robotique
intelligente, imprimante 3D) qui invalideront
nos schémas conventionnels sur la saturation
des besoins, sur la vitesse d’obsolescence
des produits, sur la taille critique des entre-
prises, sur les processus d’innovation comme
sur le fonctionnement du marché des biens et
services et du marché du travail.
Ce bouleversement des modes de création de
la valeur dans les secteurs traditionnels im-
pose aux entreprises de bouger et rapidement.
Car demain, selon nos interlocuteurs, l’entre-
prise devra offrir des solutions plutôt que des
produits.
Dans tous les domaines qui nous entourent, on
parlera de solutions de mobilité, de solutions
de logements, d’éducation, de bien-être, etc...
au plus près des usagers dans une économie
de la fonctionnalité et de plus en plus collabo-
rative6. Tout l’enjeu pour l’entreprise consistera
à s’installer au plus près des clients pour leur
offrir une expérience unique qui va les déliser.
C’est «l’Internet for me», l’ère de la personna-
lisation à grande échelle qui permet à un client
d’être mis en relation avec des collaborateurs
dispersés sur toute la planète et capables de
lui fournir le bon produit au bon moment et au
bon endroit. C’est ce que fait Silicon-B pour
le groupe Beaumanoir en imaginant le e-com-
5 Olivier Passet, économiste au Xer, a participé à
l’élaboration du rapport de France Stratégie sur « La
France dans 10 ans » en publiant une note sur les
«Evolutions de notre système productif».
6 L’économie de la fonctionnalité privilégie la mise à
disposition d’un produit ou d’un service, à sa propriété.
L’économie collaborative se développe avec les
plateformes d’intermédiation (place de marché ou de
services) où des millions d’individus se rassemblent
pour distribuer des capacités de production ou de
consommation.
merce de demain. C’est déjà ce que proposent
les plateformes d’intermédiation BlaBlaCar et
Uberpop dans l’offre de mobilité.
Des entreprises plus agiles pour
se glisser dans les chaînes de
valeur mondialisées
Pour y arriver, les entreprises des secteurs tra-
ditionnels devront développer leur agilité. Elles
auront à prendre davantage de risques. Ainsi,
dans le secteur de l’assurance par exemple,
certaines compagnies n’ont pas attendu d’être
«disruptées» pour investir dans des partena-
riats avec des start-up n’ayant encore rien
prouvé, comme la MAIF avec Koolicar (partage
de voitures entre particuliers). D’autres, telle la
SNCF, inquiète de la concurrence du covoitu-
rage ou des autocars longues distances, crée
de nouvelles solutions de mobilité, comme
celle du «train à la demande TGVpop» qui part,
en fonction du vote des internautes, à partir
d’un certain seuil de remplissage
Pour saisir les nouveaux comportements des
clients induits par l’hyperconnexion générali-
sée, les entreprises feront appel aux «hackers
bienveillants» pour repenser l’innovation en
leur sein. En rachetant des start-up, comme
Delta Dore et Lifedomus, ou en collaborant
avec elles, sur le modèle de Triballat et d’En-
ergiency.
Demain, les entreprises devront être des as-
sembleurs de compétences, de savoir-faire,
de briques technologiques, sans prétendre
couvrir l’ensemble d’un secteur d’activités.
Evoluant au sein d’écosystèmes locaux plus
ou moins favorables, elles devront réussir à
se glisser dans les chaînes de valeur mon-
dialisées, à la faveur du développement d’une
excellence technologique, d’une compétence
singulière ou d’un savoir-faire de niche.
Ce sont ces nouvelles chaînes de création de
valeur, inniment plus exibles que les sec-
teurs d’activités d’aujourd’hui, qui vont nous
faire entrer dans la «personnalisation à grande
échelle»7 où des milliers, voire des millions
d’agents autonomes (des enablers) rassem-
blés sur une même plateforme numérique,
surpasseront en performance l’entreprise tra-
ditionnelle.
7 N. Colin, fondateur de « The family » développe ce
thème de «l’Internet pour moi» dans son ouvrage…
Attractivité et rayonnement
FLEXION PROSPECTIVE SUR LES MODÈLES ÉCONOMIQUES DE DEMAIN
1
3La note d’information économique de l’Audiar n°7AUDIAR juin 2015
Ces nouveaux modèles
économiques vont impacter
fortement la société
La taille ne sera plus l’élément déterminant
pour accéder au marché. Il s’agira moins
d’avoir des grands groupes que de favoriser de
nouvelles alliances, PME et start-up, de faire
émerger de nouveaux partenariats.
Dans une chaine de valeur de plus en plus
fragmentée, le modèle social héritier du for-
disme, ou le salariat était le plus développé
et le plus efcace, devra s’adapter au déve-
loppement de l’entreprenariat individuel et de
l’intermittence. La «freelancisation» de l’éco-
nomie devrait bouleverser l’organisation du
marché du travail.
Pour conclure dans ce nouveau modèle de
croissance révolutionné par l’économie numé-
rique, il faudra aller vers une économie plus
uide, dont les parcours individuels seront sé-
curisés et où les barrières entre branches, mé-
tiers ou statuts auront sautées. Une économie
en mouvement comme le préconise le rapport
sur la « France dans 10 ans » élaboré sous la
direction de Jean Pisani-Ferry8.
8 Quelle France dans 10 ans? Les chantiers de la
décennie, rapport France Stratégie au Président de la
République, juin 2014.
DEUX ENTREPRISES LOCALES QUI ANTICIPENT
SILICON B, le commerce de l’habillement
de demain
Certaines entreprises choisissent de dévelop-
per un écosystème innovant à proximité immé-
diate de leur activité pour anticiper l’évolution
des marchés en adoptant la démarche d’in-
novation décloisonnée et créative des start-
up. Le groupe malouin Beaumanoir (Cache-
Cache, Bréal, Morgan...), par exemple, avec
son audience de consommateurs et ses 1 400
boutiques veut hisser son offre de service ac-
tuelle en créant une « expérience utilisateur »
haut de gamme avec des cabines d’essayage
tout confort et un conseil ultra-performant sur
le modèle des boutiques Nespresso. Pour y
parvenir, le groupe a créé l’incubateur et accé-
lérateur de start-up Silicon B. Cette structure
lancera chaque année un appel à projets pour
sélectionner des entreprises qui travaillent sur
une des thématiques du commerce connecté
(digitalisation du point de vente, exploitation
des données, nouveaux services aux consom-
mateurs...). Les entreprises lauréates pourront
ainsi tester leurs solutions au sein du groupe,
et en cas de succès, devenir des prestataires
du groupe Beaumanoir.
ENERGIENCY, à la pointe des solutions
d’efficacité énergétique
Fondé en 2013 à Cesson-Sévigné, Energien-
cy utilise les technologies du big data pour
optimiser la consommation énergétique des
sites industriels. Sa technologie se fonde sur
la démarche PDCA (plan, do, check, act) de
la nouvelle norme ISO 50001 sur les sys-
tèmes de management de l’énergie. Le logi-
ciel cloud permet de comprendre et d’analyser
les consommations d’un site via les systèmes
d’information de l’usine (et les capteurs instal-
lés par l’industriel). Il identie également les
gisements d’économies en modélisant le com-
portement énergétique du site et propose un
plan d’action, ainsi qu’un suivi en temps réel
des données de consommation via un naviga-
teur web ou une application.
Energiency a implanté sa solution sur le site
industriel de Triballat à Noyal sur Vilaine. Il
devrait permettre de réduire d’environ 20% la
facture énergétique du site.
Attractivité et rayonnement ÉCONOMIE
bservatoire
seconde de temps de
chargement
supplémentaire se
traduit par une baisse
de 7% du chiffre
d’affaires du site de
e-commerce
1
4La note d’information économique de l’Audiar n°7 juin 2015 AUDIAR
Les informations présentées ci-dessous
sont une sélection de l’actualité locale
parue dans la presse durant le premier
semestre 2015. Pour ce 7e VigiEco, ont
été traités les secteurs de l’automobile,
du numérique, du transport-logistique et
les dispositifs d’accompagnement des
entreprises.
NUMÉRIQUE : RENNES
SE MUSCLE SUR LE
MARKETING DIGITAL
ET LA « 4E ARMÉE » ; LA
CYBERSÉCURITÉ
Le secteur numérique demeure en efferves-
cence. Les grands établissements consolident
leur position (Canon Bretagne, Thomson
Video Networks, Mitsubishi…) et les start-
ups des années antérieures sont devenues de
belles pépites qui explorent les marchés à l’in-
ternational (Kelbillet, Taztag, Eliga, Olnica…).
Rennes voit également éclore une série d’en-
treprises spécialisées dans le marketing di-
gital (Target2sell, Advalo, Wedig, Digitaleo,
NoviaSystems, Everspring, Nethelium,
Leadnid, Sillage, Tactilia, Korben, Dolmen
Technologies, Hiboost, Wedig, Mediego…)
et le « performance web » (Scribe design,
Dareboost, Digital & Co) qui consiste à op-
timiser la vitesse d’afchage des pages sur
les supports. Les solutions développées par
ces entrepreneurs permettent aux éditeurs de
contenus internet et aux e-commerçants de
mieux connaître leurs visiteurs et clients an
de leur proposer des offres par la suite. Ils op-
timisent le positionnement sur les moteurs de
recherche, les liens sponsorisés, le marketing
des réseaux sociaux, la synergie entre les dif-
férents outils web & mobile...
Vie des entreprises
2
Canon Bretagne
(Liff)
660 salariés
développe sa sous-traitance industrielle pour compléter son plan de
charge, notamment sur les consommables d’imprimantes 3D et les objets
connectés.
Thomson Vidéo
Networks
(Cesson-Sévigné)
300 salariés
intègre un nouvel espace de 7200 m2 situé dans le secteur Saint-Sulpice/
ViaSilva à Cesson-Sévigné. 300 personnes s’y regroupent ; jusqu’à pré-
sent, les équipes rennaises de Thomson Video Networks étaient installées
dans des bureaux situés à Rennes dans le quartier des Longs Champs.
Sodifrance
(Saint-Ggoire)
900 salariés dans le
groupe
a réalisé un chiffre d’affaires de 18,7 millions € au 1er trimestre 2015 en
progression de 7,6%. Lensemble des entités de son périmètre a bénécié
de la reprise du marché. A n mars, 45 consultants et ingénieurs nou-
veaux, hors croissance externe, ont rejoint le groupe qui emploie plus de
900 personnes. Sodifrance est porté par les projets de modernisation et
de migration de données des entreprises des secteurs de l’aéronautique,
l’automobile ou l’assurance.
R&D Mitsubishi
Electric
R&D Centre Europe
(Rennes)
a fêté ses 20 ans de présence à Rennes. Dans les laboratoires, une cin-
quantaine d’ingénieurs, docteurs ou doctorants, d’une demi-douzaine de
nationalités innovent dans des domaines variés comme la R&D dédiée aux
télécoms, à l’énergie, à l’environnement et aux systèmes visuels. Ils ont
déposé 28 brevets en 2014.
Mediego
(Rennes)
Issue des laboratoires de l’Inria Mediago détermine les comportements
des internautes sur le web. Le réseau Entreprendre Bretagne lui a appor
un prêt d’honneur sans intérêt de 30 000 €.
Advalo
(Rennes)
La start-up experte des prols clients vise 1,5 millions € de chiffre d’af-
faires en 2016 et souhaite créer 15 emplois. Elle vient de recevoir un prêt
d’honneur de 45 000 € remis par Entreprendre en Bretagne.
Wedig
(Rennes)
a été lancé début 2015 par le groupe Precom (Ouest-France). Cette
agence, spécialisée en marketing digital et relationnel, s’appuie sur les
compétences de sept experts.
Sillage
(Le Rheu)
né il y a trois ans, compte 11 collaborateurs et devrait atteindre 50 per-
sonnes d’ici à cinq ans. Sillage a ouvert un bureau au Canada, pour
prendre pied sur les marchés d’Amérique du Nord.
Target2Sell
(Saint-Sulpice-la-Forêt)
François Ziserman, ancien créateur de Wok-up et fondateur de Target-
2Sell, mise sur le développement à l’international ; Target2Sell était no-
tamment présente aux salons eShow de Barcelone et OMExpo de Madrid.
Photo : Technicolor
Vie des entreprises
2
LES GÉANTS DU NUMÉRIQUES S’ATTAQUENT AUX INTERMÉDIAIRES
FINANCIERS
cyberattaques par
seconde dans le monde
(virus, fraudes,
vols
de données
personnelles,
espionnage industriel...)
8
Les GAFAM préparent leur irruption sur les
marchés de la banque de détail :
Le chinois Alibaba propose des produits
nanciers, commandés depuis les smart-
phones. Au 3e trimestre 2014 il gérait déjà
87 milliards $ d’actifs.
Au Royaume-Uni, Google-mail a installé sur
sa messagerie électronique un service de
transfert d’argent par mail, sans frais.
Apple a installé sur
ses i-phone 6 un
système de paie-
ment sans contact.
Facebook qui a dé-
bauché le Président
de PayPal s’attaque au marché bancaire
via Messenger qui permettra aux USA des
transferts nanciers sans frais.
5La note d’information économique de l’Audiar n°7AUDIAR juin 2015
A l’autre extrémité de la chaîne numérique
(car le e-commerce nécessite de la conance
numérique), les acteurs de la cybersécuri
(également appelée 4e armée) ont une actua-
lité forte.
Vie des entreprises ÉCONOMIE
bservatoire
Retis
(Montauban de
Bretagne)
a obtenu la labellisation ISO 27001 qui permet de garantir la condentia-
lité et la sécurité des données hébergées.
Bretagne Telecom
(Châteaubourg)
a obtenu la labellisation ISO 27001. Bretagne Télécom qui dispose d’une
salle de data-center (1 500 serveurs) à Chateaubourg, déjà saturée, a
investi 500 000 € dans une 2e salle qui sera prête en septembre et re-
cherche un site à Caen.
Amossys
(Rennes)
est lauréate du label France Cybersecurity, remis par Axelle Lemaire.
Amossys est également qualiée par l’ANSI (Agence Nationale de la Sé-
curité Informatique) et l’Arjel (Autorité de régulation des jeux en ligne). A
reçu une aide de la Région pour son projet Giga-Orecas (outil réseau de
cartographie et de surveillance des ux).
A2Com
(Rennes, Paris)
a obtenu l’agrément du Ministère de la santé pour héberger des données
relatives aux personnes (hôpitaux, laboratoires…). A2Com dispose de
deux datacenters basés à Rennes et à Paris..
Laboratoire de haute
sécurité
Un Laboratoire de haute sécurité, porté par l’INRIA, Supelec et la DGA-Mi,
est créé à Rennes. Ce nouveau laboratoire composé à terme d'une dizaine
de personnes, travaillera sur 4 axes : l'analyse de la menace, la liaison
entre le logiciel et le matériel, la supervision de la sécurité et la protection
de la vie privée du citoyen.
DGA
(Bruz)
La DGA de Bruz a accueilli une réunion du Comité de cyberdéfense de
l’Otan en mars 2015 (40 militaires et diplomates de 22 pays de l’otan).
ETRS
(Cesson-Sévigné)
Durant 4 jours l’école de Cesson a participé à l’exercice interarmées DEF-
NET 2015 sur les risques de cyberattaque (en association avec Telecom
Bretagne, Supelec, Insa et Rennes 1).
Ariadnext
(Rennes)
Dareboost
(Cesson-Sévigné)
SII
(Cesson-Sévigné)
Opale Security
(Cesson-Sévigné)
Claranet
(Chantepie)
First Wan Delivery
(Cesson-Sévigné)
Tevalis
(Rennes)
La Région a attribué une aide nancière globale de 593 000 € à 11 projets
dans le cadre d’un dispositif visant à conforter la lière cybersécurité bre-
tonne. On compte 8 entreprises rennaises parmi la liste des bénéciaires
: Ariadnext pour Best (borne d’enrôlement pour la sécurité des transac-
tions), Dareboost pour Tasdel (brique de tests de sécurité automatisés des
logiciels). SII et Opale Security pour Hardsploit (outil logiciel et matériel
d’audit du niveau de sécurité d’un système embarqué) Claranet et First
Wan Delivery Network Services pour Improve 1000 (solution d’optimisa-
tion réseau) Tevalis pour Infrasec (système de cartographie des éléments
vitaux d’une architecture et d’identication des chemins d’attaque).
Vie des entreprises ÉCONOMIE
bservatoire
1 / 12 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans l'interface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer l'interface utilisateur de StudyLib ? N'hésitez pas à envoyer vos suggestions. C'est très important pour nous!