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Règles additionnelles :
• Les abréviations ne prennent jamais le pluriel, sauf : Mmes, nos, Mes (maitres), Mlles, Drs
• Le trait d’union doit figurer dans l’abréviation : N.-B.; c.-à-d., P.-S.
• On n’abrège pas un millésime.
De 7 000 à 8 000 personnes…; l’année scolaire 1993-1994, le congrès de 1986.
• Dans le cas de la décennie, on recourt aux lettres, non aux chiffres. La décennie soixante-dix.
• Les numéraux ordinaux s’abrègent en conservant soit le e final (2e, 3e), soit les deux dernières
lettres (premier = 1er, première = 1re)
• Premièrement et deuxièmement s’abrègent avec le petit cercle en exposant : 1˚, 2˚.
L’ORTHOGRAPHE MODERNISÉE
Ce qu’on appelle aussi l’orthographe rectifiée se résume essentiellement à une dizaine de règles.
Vous trouverez une présentation plus détaillée de la nouvelle orthographe sur le site d’information
www.nouvelleorthographe.info. Vous pourrez également télécharger un miniguide présentant les
changements sur le site www.orthographe-recommandee.info. Pour une liste exhaustive des mots
touchés, vous pouvez consulter, à la référence de la bibliothèque, le Grand vadémécum de
l’orthographe moderne recommandée, de Chantal Contant.
1 – Le trait d'union est remplacé par la soudure dans de nombreux mots composés passés dans l’usage
Ex. : contrejour, entretemps, extraterrestre, blabla, statuquo, millepattes, etc.
2 – Le trait d’union est étendu à tous les numéraux composés.
Ex. : Deux-mille-huit-cent-trente-et-un.
3 – Est régularisé le pluriel des noms composés formés d’un verbe et d’un nom (un presse-fruit, des
brise-glaces) ou d’une préposition et d’un nom (des sans-abris, des après-midis)
4 – Le pluriel des noms et adjectifs empruntés est francisé. Ex. : des raviolis, des maximums.
5 – L’accent aigu devient un accent grave quand le mot en question dérive d’un nom courant qui prend
l’accent aigu. Ex. : crèmerie dérive de crème; règlementaire dérive de règle, assèchement dérive
de sèche.
6 – L’accent circonflexe sur les i et les u disparait, puisqu’il n’a aucun impact sur la prononciation de
ces lettres. Avec i : boite, connaitre, plait, ile. (Exception : conjugaison du verbe croitre, pour le
distinguer de celle de croire). Avec u : bruler, flute, aout, buche, couter, croute, gite, gout, maitre,
naitre. (Exceptions : pour distinguer les homophones dû/du, crû/cru, mûr/mur et sur/sûr).
7 – Le tréma est déplacé pour le rendre conforme à la prononciation.
Ex. : aigüe, exigüe, ambigüité, gageüre.
8 – L’accent français est ajouté à tous les mots empruntés. Ex. : pizzéria, diésel, à priori, révolver.
9 – La consonne simple est rétablie dans la conjugaison des verbes en –eler (sauf appeler et sa famille)
et –eter (sauf jeter et sa famille).
10 – Diverses anomalies sont régularisées. Ex. : quincailler, ognon, exéma, combattif, assoir.