L`excellence - CHU de Rouen

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L’excellence
en
Rapport d’activité
2012
Avant-propos
L’année 2012 s’est révélée très dense pour le CHU de Rouen qui a été certifié
sans réserve tout en poursuivant ses objectifs au service du patient et en maintenant son équilibre financier.
Ce nouveau rapport d’activité a pour vocation de vous présenter les actions illustrant l’excellence que l’établissement souhaite apporter au service de chacun.
De nombreux projets, présentés dans ce rapport, ont été accomplis tant dans le
domaine du soin que de l’enseignement et de la recherche.
On peut, notamment, citer l’acquisition d’une IRM 3 TESLA orientée recherche,
la reconnaissance du CHU comme centre d’étude et de traitement de la douleur
de Haute-Normandie ou encore l’installation du scanner sur le site de Saint
Julien qui s’inscrit dans le cadre du groupement d’intérêt économique rive sud.
L’année 2012 se distingue aussi car c’est l’année de la certification. Sur les 87
critères du manuel de certification, examinés lors de l’évaluation quadriennale de
la HAS, seuls deux ont justifié une recommandation, aucune réserve n’a été émise
et trois points forts ont été repérés, ce qui place le CHU de Rouen dans le peloton
de tête des CHU certifiés.
Enfin, les équipes médicales ou soignantes ont pu valoriser de nombreuses
innovations dans la prise en charge des patients (développement de l’éducation
thérapeutique, délégation de taches, développement de l’ambulatoire…).
La gestion des ressources humaines s’est également illustrée par son dynamisme dont témoignent en particulier les projets des Carrefours du management, des actions de lutte contre l’absentéisme, de prévention des Risques
Psychosociaux (RPS) ...
Le CHU a également une importante responsabilité locale, régionale et interrégionale en matière d’organisation de l’offre de soins. Dans cette perspective, l’établissement a poursuivi et développé sa politique de coopération avec tous les acteurs
du champ sanitaire, libéral et médico-social, en cohérence avec le Projet Régional
de Santé, approuvé le 7 mars 2012.
L’objet du présent rapport est :
• de mettre en évidence ce qui constitue l’excellence hospitalo-universitaire et l’objectif de
performance qui sous- tend celle-ci.
• d’illustrer par des chiffres clés, des éléments
concrets d’activité, des articles relatant la vie
des pôles et la présentation de faits marquants,
de quelle manière le CHU de Rouen est au
service de tous et de chacun dans la mise en
œuvre de ses missions de service public
Autre point important, après deux années d’équilibre, le résultat comptable du
CHU est devenu légèrement excédentaire, conformément aux engagements
pris dans le cadre du contrat de retour à l’équilibre signé avec l’ARS pour la
période 2009-2012.
Je tiens à saluer le travail accompli par les équipes des différents pôles et sites
qui se sont résolument engagées, cette année encore, dans un esprit d’équité et
de solidarité
Tous ces projets n’ont pu voir le jour que grâce à l’engagement et à la cohésion
de l’ensemble de la communauté hospitalière, des usagers et des partenaires
sociaux.
Bernard DAUMUR
Directeur Général
Le mot
de la Présidente
Le CHU a poursuivi en 2012 ses objectifs et a, cette année encore, mis tous
ses talents au service de la santé du patient placé au cœur des préoccupations de chacun.
L’ensemble des activités continue à se développer tant dans le domaine de
la recherche, du soin que de l’enseignement. Ainsi, porté par de nouvelles
innovations et par le déploiement de ses activités, l’établissement a conduit
de nombreux projets et modernisé ses équipements.
Acteur reconnu, établissement de référence régionale et interrégionale, le
CHU multiplie et intensifie ses démarches de coopération en cohérence avec
le Projet Régional de Santé et démontre une fois de plus son attractivité
auprès de la population Haute Normande.
Le CHU de Rouen s’est également illustré par la qualité et la permanence
du dialogue social qui ont prévalu tout au long de l’année 2012.
Parallèlement, le CHU relève le défi de la maitrise des dépenses et de
l’optimisation de ses ressources. Ainsi, l’analyse des indicateurs financiers
2012 marque une évolution favorable que je tiens à souligner au regard du
contexte budgétaire national.
Je tiens à saluer avec force l’engagement de tous et le travail collectif qui
permet au CHU d’avancer avec toujours autant de dynamisme.
Emmanuèle JEANDET-MENGUAL
Présidente du Conseil de surveillance
paru dans
Le quotidien du médecin / Février 2012
Le Nouvel Observateur / mai 2012
Une technique française à l’honneur
Rétrécissement aortique :
La soupape qui sauve
Une technique urologique française est à l’honneur
dans la revue « Urology » : il s’agit de la bandelette
sous-uréthrale TOMS développée par le CHU-Hôpitaux
de Rouen dans le traitement de l’incontinence urinaire
masculine.
La Lettre de Haute-Normandie / Avril 2012
paru dans la presse
la presse
Le CHU se distingue
Confirmation du savoir-faire du CHU dans les spécialités neurologiques. Deux de ses chercheurs viennent
de découvrir un nouveau gène impliqué dans les
formes familiales précoces de la maladie d’Alzheimer.
Le Figaro.fr / septembre 2012
Écraser les médicaments peut nuire à
leur efficacité
La forme de certains médicaments n’est pas anodine
et leur broyage est contre-indiqué.
Le recours à l’écrasement des médicaments est courant. Une étude à paraître dans la Revue de Médecine
Interne révèle que cela peut nuire à leur efficacité. À
la suite de ces résultats inquiétants, des recommandations complétées d’une liste exhaustive des médicaments pouvant ou non être écrasés a été rédigée par
la pharmacie du CHU de Rouen et mise à disposition
des prescripteurs et des soignants sur son site intranet.
Les recommandations ont également été intégrées au
guide de l’administration du médicament de la Haute
autorité de santé (HAS), publié en décembre 2011.
Ce 13 mai, au CHU de Rouen, sera célébré l’anniversaire d’une sensationnelle percée médicale d’origine
française. Voici exactement dix ans on y avait, pour la
première fois au monde, remplacé une valve aortique
par simple « technique de cathétérisme ». Imaginée,
développée et mise au point par le professeur Alain
Cribler, cette technique avait d’abord été jugée
absurde et irréalisable par beaucoup de spécialistes.
Elle s’est pourtant peu à peu répandue à travers le
monde, étant aujourd’hui agréée aux Etats-Unis et pratiquée dans plus de 500 hôpitaux européens.
Revue de l’infirmière / mars 2012
Démarche qualité : L’infirmière et le bilan
urodynamique dans le cadre des coopérations
Deux infirmières expertes en urologie peuvent désormais réaliser les bilans urodynamiques selon un protocole de coopérations entre professionnels de santé
signé en novembre dernier. Le service urologie du
Centre hospitalier universitaire de Rouen (76) concrétise
ainsi deux ans de travaux et s’inscrit pleinement dans le
cadre de la loi Hôpital, patients, santé et territoires. Récit
d’un processus qui a valeur d’exemple.
Tendance Ouest / avril 2012
Opération Portes Ouvertes au Samu de Rouen
Une occasion inespérée de découvrir les coulisses du
15. Vous pourrez visiter le centre de régulation des appels, apprendre les gestes des premiers secours en participant à des ateliers ou encore faire un tour par l’unité
de décontamination.
sommaire
I
Une identité : un hôpital universitaire de recours et de référence
10
1. Des activités de référence
10
2. Une recherche dynamique
15
3. L’innovation médicale et soignante
16
4. Le développement des compétences :
Former et enseigner
18
5. Les échanges de savoirs et la coopération internationale
19
6. Un plateau technique de pointe
20
7. L’hôpital et ses chantiers numériques
23
8. Le CHU, Etablissement de référence pour la Zone de Défense
et de Sécurité Ouest (et NORD-OUEST)
sommaire
UNE IDENTITÉ Un hôpital universitaire de recours et de référence
II
Une ambition : l’excellence au service de chacun
40
10
III
80
5. L’accent mis sur la « marque CHU-Hôpitaux de Rouen»
61
6. Une infrastructure logistique à la hauteur des besoins d’un CHU
63
7. L’essor de la culture et du patrimoine
64
UNE AMBITION L’excellence au service de chacun
69
Un dynamisme au service de la performance
80
1. La qualité de vie au travail
80
2. La qualité des soins et la gestion des risques
90
3. L’efficience
104
UN DYNAMISME au service de la performance
109
La Gouvernance
116
24
27
40
1. La place du CHU dans l’offre régionale de santé :
un établissement pour tous les Hauts Normands
40
2. Une prise en charge adaptée à chacun et en particulier aux populations
vulnérables
46
3. Un établissement qui va au devant de la population
54
1. Composition des instances : Organigramme direction
116
4. Le déploiement de l’éducation thérapeutique
59
2. Composition du Conseil de Surveillance du CHU-Hôpitaux de Rouen
118
IV
sommaire
3. Directoire
4. Commission Médicale d’Etablissement
5. Comité technique d’établissement
sommaire
V
120
121
122
6. CHSCT Central du CHU-Hôpitaux de Rouen
123
7. CHSCT Hôpital Charles Nicolle
124
8. CHSCT Hôpital de Bois-Guillaume
125
9. CHSCT Hôpital Saint-Julien
126
10. CHSCT Hôpital de Oissel et Maison de retraite de Boucicaut
127
Conception
Direction de la Communication du CHU-Hôpitaux de Rouen
11. CHSCT Unité Centrale de Production
128
Comité de rédaction Rémi Heym, Jean-François Mangez, Dominique Perrier, Laurie Salvez, Dominique Woinet
12. CHSCT Blanchisserie
129
13. Commission des soins infirmiers, de rééducation
et médico-techniques
130
Les pôles en action
136
1. Composition des pôles
136
2. Le pôle Biologie
140
3. Le pôle Femme mère enfant
142
4. Le pôle Imagerie médicale
144
5. Le pôle Médecine
146
6. Le pôle Ostéo articulaire et revêtement cutané
148
7. Le pôle Pharmacie
150
8. Le pôle Réanimations anesthésie SAMU
152
9. Le pôle Tête et cou
154
10. Le pôle Thorax vaisseaux
156
11. Le pôle EHPAD USLD
158
12. Le pôle Viscéral
160
Directeur de la publication
Bernard Daumur
Rédacteur en chef
Dominique Perrier
Secrétaire de rédaction
Laurie Salvez
Rédacteurs Camille Aboki, Agnès Antoine, Brigitte Artus, Krystyna Astier, Catherine Auger, Marie-Laure
Autard, Nicole Baray, Patrick Bartolucci, Jean-Marc Baste, Loïc Begarin, Ygal Benhamou,
Françoise Blondel, Anne Cailleux, Isabelle Cailleux, Christine Caltero, Pierre-Jean Candat,
Emilie Carré, Marie Castets, Philippe Chassagne, Sylvie Commare Pierre Czernichow, Alain
Daragon, Stéphan Darmoni, Mélanie Delacour, Olivier Delahais, Pascal Delmon, Philippe De
Lorme, Philippe Denis, Sophie Diallo, Ophélie Durand, Franck Estève, Alexandra Flesselle,
Marion Fourdenier, Marco Gambirasio, Brigitte Frelet, Véronique Gaillard, Jean-François
Gehanno, Priscille Gérardin, Michel Godin, Pierre Gouabault, Annie Gravier, Florence Grellet,
Bérangère Gremy, Rémi Heym, Nadir Kadri, Aude Kempf, Asmahane Khelfat, Fosie Lahcène,
Sophie Leclerc-Perrier, Thierry Lequerré, Hervé Leteurtre, Hervé Levesque, Xavier Livet, JeanPierre Louvel, Denis Lucas, Julie Maillard-Cadennes, Jean-François Mangez, Bénedicte Mangot,
Nathalie Marzak, Véronique Merle, Pierre Michel, Hervé Moizan, Christiane Monscourt, France
Isabelle Montaigu, Mireille Ollivier, Geneviève Ozenne, Dominique Perrier, Marie-Catherine
Pham, Marc-Antoine Podlipski, Sophie Pouplin, Bernard Proust, Jean-Marc Queinnec, Lucie
Quibel, Bernard Rey, Valérie Rochette, Alain-Michel Rozier, Laurie Salvez, Christophe Soula,
Anne Thierry, Jean-Jacques Tuech, Nathalie Turbet-Delof, Annie Vidal, Olivier Vittecoq, Jacques
Weber, Dominique Woinet...
Nous remercions également tous ceux qui ont participé et contribué de différentes façons à
l’élaboration de ce rapport d’activité.
Crédits photos
Atelier Audiovisuel du CHU-Hôpitaux de Rouen
Impression
Imprimerie ETC
116
136
12
Une identité : un hôpital universitaire de recours et de référence
1. Des activités de référence
Le CHU établissement de référence
régionale et interrégionale pour les
activités autorisées ou labellisées et les
activités d’excellence
> Activités autorisées ou labellisées
Le SROS-PRS 2012-2017 positionne le CHU de
Rouen à la fois comme étant, le centre de
référence régional, et le centre interrégional de référence et d’expertise, que ce soit
dans le domaine pédiatrique (hémodialyse,
maladies rares du métabolisme phosphocalcique, l’épilepsie profonde et complexe,
les greffes de cellules hématopoïétiques)
ou adulte (neurochirurgie et notamment
épilepsies profondes et complexes relevant
éventuellement d’un traitement chirurgical
en liaison avec le CHU de Lille, exploration
et prise en charge de pathologies neurologiques nécessitant une prise en charge en
radiologie interventionnelle, chirurgie cardiaque, ...).
L’offre de soins du CHU le positionne également comme niveau de recours régional
pour les activités de traitement du cancer
de l’adulte en lien avec le CLCC Henri Becquerel et interrégional pour l’hémato oncologie chez l’enfant.
Par ailleurs, le CHU conforte son rôle de centre
régional autorisé pour les activités suivantes :
i Activités de prélèvement d’organes à cœur
arrêté : Rein
i Activités de prélèvement d’organes – Tissus
sur donneur vivant : Intestin, Pancréas, Poumon, Rein
i Activités de greffe d’organes Adultes : Cœur
et Rein
i Activités Cliniques d’AMP : mise en œuvre
de l’accueil des embryons
i Activités Biologiques d’AMP : préparation,
conservation et mise à disposition d’ovocytes en vue d’un don
i Activités de diagnostic prénatal : analyses en
vue du diagnostic de maladies infectieuses
et analyses de génétique moléculaire
i Greffes de cornées
Douze centres d’expertise et de référence
lui sont reconnus (Centre de référence sur
le trouble de l’apprentissage du langage,
Centre de référence mucoviscidose, Centre
de référence hémophilie etc.) ; le centre a
été récemment labellisé par l’ARS centre
d’étude et de traitement de la douleur de
Haute-Normandie et centre spécialisé pour la
prise en charge globale de l’obésité sévère
ou multi compliquée (en partenariat avec
l’Hôpital de la Croix Rouge et le Centre de
Soins de Suite pédiatrique de l’ADAPT HauteNormandie).
Enfin, il apporte son expertise et sa compétence concernant les douleurs chroniques
complexes, les situations palliatives com-
plexes (seul établissement de la région doté
d’une Unité Régionale de Soins Palliatifs), etc.
et concentre toutes les unités de réanimations spécialisées de la région : cardiologie,
cardio-thoracique et neurochirurgicale et un
certain nombre d’unités de soins intensifs ou
de surveillance continue ;
Dans le cadre du plan maladie rare,
ont été individualisés deux centres de réfé-
rences et 23 centres de compétences
i 2 centres de référence :
• Centre de référence pour les maladies dermatologiques rares (maladies bulleuses)
• Centre de référence associé en pédiatrie
pour les maladies du métabolisme.
Un hôpital universitaire de recours et de référence
Un hôpital universitaire de recours et de référence
I
13
-Maladies systémiques et auto-immunes
rares – Maladies auto-inflammatoires et
arthrites juvéniles
-Maladies systémiques et auto-immunes
rares
- Maladies cardio-vasculaires rares – Troubles
du rythme cardiaque
- Maladies cardio-vasculaires rares – Cardiomyopathies
- Maladies cardio-vasculaires rares – Malformations congénitales complexes
- Anomalies du développement et syndromes
malformatifs
-Maladies hépato-gastro-entérologies rares
- Maladies rares du foie
- Maladies hépato-gastro-entérologies rares
-Maladies hématologiques – Micro angiopathies thrombotiques
-Maladies hématologiques – Troubles de
l’hémostase
- Maladies hématologiques - Globule rouge
-Maladies héréditaires du métabolisme –
Maladies mitochondriales
- Maladies neurologiques – Maladies neurologiques à expression motrice et cognitive
- Maladies pulmonaires – HTAP
-Maladies pulmonaires respiratoires rares
(enfant)
- Maladies sensorielles - Maladies ophtalmologiques rares
-Maladies sensorielles - Surdités congénitales et génétiques
- Maladies rénales rares
- Déficits immunitaires héréditaires
- Autres maladies rares – malformations de
la tête et du cou (fentes labio-palatines)
- Autres maladies rares – malformations de
la tête et du cou (malformations ORL rares)
- Autres maladies rares – Syndrome de transfusion foeto-fœtale
- Autres maladies rares – Spina bifida
> Activités reconnues
Le CHU de Rouen a développé une expertise
régionale, nationale voire internationale,
tant en clinique qu’en recherche translationnelle dans de nombreux domaines :
• Maladies cardiovasculaires : insuffisance
cardiaque et traitement des maladies valvulaires (valves cardiaques percutanées)
• Maladies Neurologiques : maladie d’Alzheimer et stimulation cérébrale profonde
• Maladies génétiques et cancers : formes
héréditaires de cancer et de lymphome
• Maladies immunologiques de l’appareil locomoteur de la peau : myosites,
polyarthrite rhumatoïde et maladies autoimmunes bulleuses de la peau
• Maladies de l’appareil digestif et de
la nutrition : troubles du comportement
alimentaire et maladies inflammatoires
digestives et cancérologie
• Maladies pneumologiques et handicap
ventilatoire : dépistage des lésions précancéreuses des bronches, insuffisance respiratoire aigue et chronique et ré-innervation
laryngée diaphragmatique
• Médecine interne : maladies systémiques
et auto-immunes, syndromes hémorragiques rares, maladie thromboembolique
veineuse
• Greffes endothéliales : ophtalmologie :
pathologie de la cornée
• Gynécologie obstétrique : endométriose,
grossesses pathologiques, procréation médicale assistée
• Pédiatrie : épilepsie complexe, expertise
du handicap, obésités morbides, pathologie de l’adolescent et TCA, hémoglobinopathies (drépanocytose)/cytaphérèse
• Orthopédie pédiatrique (Rachis, pathologies malformatives, neuro-orthopédie)
Eléments 2012 : chiffres clés sur le volume et l’évolution de l’activité
En 2012, l’activité du CHU reste très soutenue, tant pour les séjours que pour les actes.
Les entrées par les Urgences continuent de progresser. Le point le plus remarquable concerne
le développement de l’activité ambulatoire (+7,5 % entre 2011 et 2012).
> Chiffres généraux
Séjours médicaux
2011
2012
Séjours
124 396
131 363
136 516
5 153
3,9%
Ambulatoire( MCO+ séances dialyse chimiothérapie)
54 908
60 966
65 560
4 594
7,5%
Entrées par les urgences
26 018
27 621
29 835
2 214
8,0%
Entrées administratives
2010
2011
2012
Journées d’hospitalisation MCO
513 587
508 117
515 390
DMS des hospitalisations complètes
4,17 jours
3,9 jours
3, 9 jours
Activités
2010
2011
2012
en Mt
en %
Interventions chirurgicales
26 962
28 992
30 097
1 105
3,8%
Naissances
2 811
2 806
2 859
53
1,9%
326
359
377
18
5,0%
Passages aux urgences
dont passage aux urgences adultes
dont passage aux urgences pédiatriques
dont passage aux urgences gynécologiques
Nombre de venues patients externes
131 368
87 392
33 395
10 581
522 500
140 244
91 389
36 845
12 010
551 000
144 391
93 677
37 464
13 250
578 000
4 147
2 288
619
1 240
27 000
3,0%
2,5%
1,7%
10,3%
4,9%
Dont nombre de patients externes vus en consultations
407 050
426 600
444 600
18 000
4,2 %
Transplantations cardiaques
13
13
14
1
7,7 %
Transplantations rénales
57
70
54
-16
-22,9 %
Greffes de moëlle pédiatriques
12
19
19
0
0,0 %
Fécondation in vitro
Évolution
en Mt
en %
7 273
1,4%
Évolution
Greffes de cornée
144
179
221
42
23,5 %
Séances de dialyse
12 768
12 598
14 711
2113
16,8 %
Actes
2010
2011
2012
en Mt
en %
224 895
228 580
229 071
491
0,2%
10 389 590
10 562 678
10 734 897
172 219
1,6%
10 251
10 114
10 970
856
8,5%
5 462 872
5 750 657
5 800 578
49 921
0,9%
Actes d’imagerie (source DESP)
ICR d’imagerie (source DESP)
IRM (nombre de patients du CHU)
Actes de laboratoire (source IBC-contrôle
de gestion)
Coefficients de laboratoire (B, BHN, P, PHN)
14
Évolution
en Mt
en %
2010
Évolution
157 560 221 163 872 357 160 364 747 -3 507 610
Un hôpital universitaire de recours et de référence
Un hôpital universitaire de recours et de référence
i 23 centres de compétences :
-2,1%
15
2011
2012
Recettes des séjours T2A (valeur déclarée)
291 030 190
298 952 831
307 121 863
8 169 032
2,7 %
Recettes de l'activité externe (valeur déclarée)
30 983 953
32 856 695
34 366 567
1 509 872
4,6%
Autres hospitalisations
(nombre de journées)
2010
2010
2011
EHPAD
62 574
61 453
Soins de suite et réadaptation
79 976
USLD
96 946
Évolution
en Mt
en %
62 467
1 014
1,7%
99 888
100 035
147
0,1%
96 977
97 227
250
0,3%
SAMU
2010
2011
2012
Nbre d’appels présentés (source SAE)
320 445
328 134
330 352
SMUR
2010
2011
2012
Nbre de sorties 1aires et 2 aires terrestres et aériennes (source SAE)
5 770
5 576
6 027
Évolution
en Mt
en %
2 218
Domaines d’activité PMSI
0,7%
Évolution
en Mt
en %
451
> Activité selon le domaine en 2012
Séjours CHU
D01
Digestif
12709
D02
Orthopédie traumatologie
5801
D03
Trauma. multiples ou complexes graves
149
D04
Rhumatologie
3503
D05
Syst. nerveux (hors cathétérismes vasc. diag. et interv.)
9392
D06
Cathétérismes vasc. diag. et interv.
3123
D07
Cardiologie (hors cathétérismes vasc. diag. et interv.)
7079
D08
Vasculaire périphérique
1228
D09
Pneumologie
7665
D10
ORL, Stomatologie
3608
D11
Ophtalmologie
3180
D12
Gynécologie - sein
2093
D13
Obstétrique
6023
D14
Nouveau-nés
3069
D15
Uro-néphrologie et génital masculin
6805
D16
Hématologie
1951
D17
Chimiothérapie, radiothérapie, hors séances
1542
D18
Maladies infectieuses (dont VIH)
4399
D19
Endocrinologie
4409
D20
Tissu cutané et tissu sous-cutané
3227
D21
Brûlures
109
D22
Psychiatrie
2579
D23
Toxicologie, Intoxications, Alcool
6727
D24
Douleurs chroniques, soins palliatifs
485
D25
Transplant. d'organes
D26
Activités inter spécialités, suivi thérap. d'aff. Connues
4374
D27
Séances
26616
D28
Autres symptômes ou motifs médicaux
Total
16
Évolution
en Mt
en %
2010
65
8,1%
2. Une recherche dynamique
La recherche rouennaise dispose de deux
atouts majeurs : une communauté hospitalo-universitaire dynamique et un campus
universitaire à proximité de l’hôpital.
Les chercheurs sont regroupés au sein de
l’Institut de Recherche et d’Innovation Biomédicale (IRIB) qui comprend : 7 laboratoires Inserm (+1 en multi-site), 2 CNRS et
8 équipes d’accueil.
La complémentarité des cliniciens, biologistes et chimistes permet l’élaboration de
projets de physiopathologie et le développement de nouveaux outils diagnostiques
et thérapeutiques.
Le Centre d’Investigation Clinique (CIC),
adhérent à l’IRIB et labellisé Inserm,
véritable boite à outils de la recherche
contribue à cet essor. Il a suivi 334 patients
en 2012.
L’année 2012 a connu une activité soutenue avec la mise en place de 177
nouvelles études dont 33 portaient sur la
cancérologie.
Dans le cadre de son rôle de promoteur, le
CHU a mis en place 21 nouvelles études.
L’établissement s’est par ailleurs distingué
par de très bons résultats à l’appel d’offres
national PHRC 2012 : 4 programmes hospitaliers nationaux et 5 interrégionaux.
En outre, pour la deuxième année, une
subvention de la région Haute Normandie ainsi qu’un budget dédié de l’établissement dans le cadre de l’appel d’offres
jeunes chercheurs, a permis de promouvoir 8 nouveaux projets.
Les partenariats avec l’industrie, les établissements de santé et autres institutionnels
ou associatifs ont permis le déroulement
sur le site rouennais de 128 essais.
Le CHU intensifie son effort pour inclure des
patients dans les projets de recherche.
En 2012 il a procédé à 4 196 inclusions.
Quant aux publications, le score Sigaps
de l’établissement passe de 16 403 (20072010) à 17 209 (2008-2011) avec 1688 publications dont 244 de rang A ce qui situe
le CHU de Rouen dans les établissements
affichant une forte activité de publication
par chercheur.
Un hôpital universitaire de recours et de référence
Un hôpital universitaire de recours et de référence
Recettes
4538
136 448
17
3. L’innovation médicale et soignante
fait
marquant
18
Innovation
La recherche en soins
Les trophées Innov’ à Soins est un concept innovant qui permet aux
équipes paramédicales de s’approprier une culture de recherche en
soins et de mettre en lumière leur savoir-faire.
Dès 2008, au moment de la réécriture du
projet d’établissement, la direction des
soins a souhaité développer une culture de
recherche en soins au service de la qualité des soins et suffisamment pragmatique
pour s’intégrer à la pratique quotidienne des
soignants. Un groupe de travail issu de la
commission de soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques (CSIRMT) a alors
été constitué.
La CSIRMT a décidé de partir des innovations que les soignants développent au
quotidien, souvent en équipes interdisciplinaires, des avancées qui répondent à des
problèmes concrets et améliorent le soin
apporté aux patients.
Le concept Innov’ à Soins était né : faire
reconnaître, valoriser et diffuser les contributions innovantes des équipes paramédicales, solliciter ces dernières pour présenter
leurs innovations dans le domaine du soin -
outil, technique, processus, management…
- sous forme d’un poster élaboré selon une
méthodologie rigoureuse et commune.
La première exposition des posters a eu
lieu en 2009 sur le site de Charles-Nicolle
et a réuni quatorze présentations. Tous les
personnels du CHU ont été invités à visiter
l’exposition et à voter pour leur poster préféré.En 2010, sept posters ont été présentés
au cours d’une exposition itinérante sur tous
les sites du CHU. Une cérémonie de remise
des prix en présence du directeur général et
de représentants de différentes instances a
donné encore plus de reconnaissance à la
manifestation.
En 2011, quatorze équipes ont mis en avant
leur créativité.
L’exposition attire de plus en plus de visiteurs :
toutes les catégories de personnel et les
visiteurs du CHU.
Un partenariat s’est instauré avec la direc-
tion des affaires internationales pour permettre aux équipes lauréates de participer
à des voyages d’études à l’étranger (Tunisie, Québec…).
En 2012, un cahier des charges précis a
été défini par le comité de pilotage Innov
à Soins, encadré par le coordonnateur
général des soins et composé de cinq
membres, issus de la CSIRMT et représentant les trois filières de soins. L’objectif est
de professionnaliser davantage le concept
et lui donner encore plus de poids et de
reconnaissance au sein de l’établissement.
La saison 2012 s’est avérée riche avec
l’évolution des journées Innov à Soins et
de sa charte graphique vers les trophées
Innov’ à Soins. Dix-sept équipes de soins
étaient représentées. Un jury d’experts a été
constitué pour désigner les lauréats 2012.
La délégation de l’hôpital Charles-Nicolle
de Tunis était présente pour la visite de l’exposition, la participation au jury et la remise
des prix.
Ces journées représentent un formidable
outil de management par le partage d’expériences au sein de l’établissement et
le travail en pluriprofessionnalité, à travers
la compétitivité positive créée entre les
équipes. Le savoir-faire des équipes paramédicales est ainsi mis en lumière et le travail effectué reconnu au plus haut niveau
de l’institution.
Le comité de pilotage Innov’ à Soins
Franck Estève,
coordonnateur général des soins
Céline Houalet, John Lecompte, Marie-Virginie
Picard,
filière infirmière et aide-soignante
Marie-Claude Carpentier,
filière de rééducation
Frédérique Lemarchand,
filière médico-technique
Sylvie Béasse, secrétariat
Floriane Marchand,
communication
19
Arabie Saoudite
Brésil
Allemagne Belgique
Burkina Faso
Russie Argentine
Un hôpital universitaire de recours et de référence
20
LES ÉCOLES
Situé à proximité de la Faculté de Médecine et de Pharmacie et du CHU, l’Espace
Régional de Formation des Professions de
Santé (ERFPS) favorise le rapprochement
pédagogique et culturel entre les étudiants,
les soignants, les médecins et les chercheurs.
• 1467 étudiants y ont reçus une formation
en 2012 dont 733 étudiants entrés en formation en 2012 et 160 étudiants qui ont suivi
des préparations aux concours ou sessions
de formation.
Dans le cadre de l’intégration de la formation au processus LMD, l’IFSI a passé une
convention avec l’Université par l’intermédiaire d’un GCS (Groupement de coopération Sanitaire).
L’ERFPS regroupe 11 écoles et instituts
• Aides-soignants
• Ambulanciers/Auxiliaires ambulanciers
• Auxiliaires de puériculture
• Cadres de santé – IFCS
• Infirmiers – IFSI
• Infirmiers-anesthésistes – IADE
• Infirmiers de bloc opératoire – IBODE
• Masseurs-Kinésithérapeutes – IFMK
• Puéricultrices
• Sages-femmes
• Techniciens supérieurs en imagerie
médicale et radiologie thérapeutique
Le CHU est également doté d’un centre
d’enseignement des soins d’urgences
(CESU).
Suisse Pologne Italie
Vietnam
LA FORMATION PROFESSIONNELLE TOUT
AU LONG DE LA VIE ET LES ÉTUDES PROMOTIONNELLES
Les dépenses nettes consacrées à la formation professionnelle se sont élevées à
10,5 millions d’euros.
Ce chiffre comprend aussi le salaire des
agents partis en formation et le salaire des
personnels dédiés à la gestion de l’activité
de formation continue.
LA FORMATION MÉDICALE CONTINUE
• 284 formations ont été prises en charge
dans le cadre de la Formation Médicale
Continue,
• 162 300 euros ont été dépensés.
Portugal
Ukraine
Hongrie
Suède
Etats-Unis Cameroun
4. Le développement des compétences : Former et enseigner
La formation au CHU c’est :
Paraguay
Chine
Angleterre
Népal Québec
Tunisie
Roumanie
5. Les échanges de savoirs et la coopération internationale
L’année 2012 a été caractérisée par la
poursuite de la politique institutionnelle.
Le CHU de Rouen est même le leader
de l’appel à projet de la DGOS en emportant 120 000€ sur une enveloppe
de 800 000€ destinée à la coopération
hospitalière. Toutes les catégories professionnelles ont participé à la mobilité
et la valorisation de leur savoir-faire dans
les nombreuses actions en coopération
avec nos partenaires sur 4 continents. Le
CHU de Rouen a poursuivi ses échanges
dans le domaine de la formation, de l’expertise et de l’assistance technique.
L’année 2012 a été marquée par le développement des projets suivants :
> En mars, les experts et médecins rouennais
se sont rendus au CHU-pédiatrique à OUGADOUGOU, au Burkina Faso afin d’analyser le
partenariat dans le domaine de la pneumologie pédiatrique et de poursuivre la coopération VIH-SIDA avec le ESTHER.
> En avril, le CHU de Rouen a accueilli les
partenaires de l’hôpital Das clinicas de Belo
Horizonte Brésil venus en mission technique
PACS, conduite par Madame GOUVEA, DGA
de cet hôpital.
> La coopération avec l’hôpital Charles
Nicolle de Tunisie a pris une vitesse de croisière. A noter, les succès des journées Charles
Nicolle à Rouen, de l’accompagnement de
la mise en place d’une Direction des Soins et
la participation aux 4e journées des paramédicaux à Tunis
> La poursuite des échanges d’expériences
interprofessionnels et interculturels et la formation de toute l’équipe médicale et paramédicale de la Shechen Clinic, Népal, par un
médecin et une infirmière venus de Rouen.
Par ailleurs, d’autres missions ont été menées
dans le cadre des liens établis de longue
date :
> Participation au voyage d’étude Graph
(avec les CHU partenaires) et au 14e Colloque
des gestionnaires des ressources humaines à
QUEBEC.
> Participation aux échanges, avec la Chine
en avril et en novembre 2012.
> Lancement de la coopération avec la
Cleveland Clinic (USA), dont la participation à
la semaine du goût en novembre.
Faits marquants de l’année 2012
> Organisation des 12e Journées CharlesNicolle, qui ont réuni plus de 80 personnes
pendant 2 jours, autour des thématiques
médicales et paramédicales. Une délégation tunisienne de 30 personnes a pris part à
ces travaux.
> A noter également, la reconduction de
la convention de coopération hospitalière
engagée en 2009 avec le CUSM (Centre
Universitaire de Santé Mc Gill), Québec et le
CHU-Hôpitaux de Rouen.
> Les résultats de l’appel à projet DGOS
2012, arrivé à la première place parmi tous
les CHU bénéficiaires, ont permis d’amplifier
les coopérations.
21
22
> Dépenses d’équipement 2012
La politique d’équipement du CHU le positionne comme un acteur Régional incontournable au service de la santé des Hauts Normands. Ainsi, 2012 marque
une nouvelle coopération dans le cadre du GIE «Imagerie Médicale Rive Sud
St Julien» avec l’installation d’un scanner au sein de l’établissement de St Julien.
Cette nouvelle acquisition renforce la volonté du CHU d’assurer la prise en charge
des patients Rive Gauche.
La restructuration de l’Unité de Chirurgie Ambulatoire et le renouvellement complet des Consultations d’Ophtalmologie sont également deux étapes importantes
dans la modernisation de la prise en charge du patient.
L’aspect innovation et formation universitaire n’a pas été oublié avec l’acquisition
d’un IRM 3 Tesla orienté Recherche.
> Equipements biomédicaux
Parc Biomédical du CHU en 2012 :
En 2012, 8,4 M€ ont été consacrés à l’acquisition d’équipements biomédicaux,
dont 817 000 € pour l’innovation.
Equipements acquis sur les crédits innovants 2012 :
Fondation Charles Nicolle
1 Laser Tyndallomètre pour l’Ophtalmologie
98 461 €
1 Mammographe numérique pour le Département d’Imagerie
219 895 €
Développement Technologique
Nombre
€
€
3 Endoscopes pour le Robot Da Vinci
64 106 €
1 Echographe Endocavitaire pour le service d’Hépato-Gastro-Entérologie et Nutrition
39 468 €
Blocs opératoires
10
1 Vidéo-Duodenoscope pour le service d’Hépato-Gastro-Entérologie et Nutrition
62 072 €
Laboratoires
14
1 Up-Grade du système de neuro-navigation pour le Bloc de Neuro-Chirurgie (phase 1 de O’ arm)
155 480 €
IBCORE (plateforme technique mutualisée de biologie médicale)
1
1 Cytomètre de flux pour l’IBC
178 050 €
Robot chirurgical
1
IRM (dont 1 en coopération avec le Centre Henri Becquerel (3 IRM 1.5 Tesla + 1 IRM 3
Tesla) = 4 )
4
Scanners (2 Anneau Central + 1 Urgences + 1 Bois-Guillaume + 1 St julien)
5
Lithotripteur
1
Neuronavigateurs
3
Gamma caméra (dans le GIE CHU-CLCC, dont 1 spect-ct)
4
Petscan (GIE avec le CHB)
1
Ablatherm (partagé avec Lille, Amiens, Caen)
1
Mammograhes numériques
2
Un hôpital universitaire de recours et de référence
Un hôpital universitaire de recours et de référence
6. Un plateau technique de pointe
23
7. L’hôpital et ses chantiers numériques
24
1 938 165 €
Equipements de l’Unité de Chirurgie Ambulatoire (phase 1)
882 107 €
Renouvellement des Respirateurs/Monitorage
554 991 €
Equipements des nouvelles consultations d’Ophtalmologie
500 980 €
Sondes de surveillance thermostatiques pour l’IBC (phase 3)
81 338 €
1 scanner pour St Julien (acquisition via le GIE «Imagerie Médicale Rive Sud Saint-Julien» - machine
supplémentaire faisant passer le parc du CHU de 4 à 5 scanners)
490 228 €
L’année 2012 peut être considérée comme
une année de transition face aux révolutions technologiques issues du numérique
impactant la vie de notre institution.
Aucun secteur ni métier ne seront oubliés,
qu’ils relèvent des domaines médicaux, paramédicaux ou administratifs sans omettre
les instances de formation.
L’activité 2012 se caractérise par l’implication
forte du CHU dans de nombreux chantiers
en cours menés de façon concomitante et
relativement complexes à coordonner. Tous
représentent des enjeux majeurs pour notre
établissement dans le cadre d’une politique
d’ouverture sur le territoire.
Ces chantiers se développent selon un tempo pluriannuel en étroite relation avec l’ARS
mais dont les résultats ne seront visibles que
progressivement au gré d’évolutions culturelles et organisationnelles incontournables.
Tous se projettent dans l’élaboration du futur
projet d’établissement qui sera validé fin
2013.
Citons les chantiers liés à la dématérialisation des procédures administratives (cellule
des approvisionnements de services cli-
niques – «e-procurement»), la réforme du
système d’information du CHU (plateau de
soins, prescription informatisée, dossier patient), son articulation avec le futur schéma
directeur régional du système d’information
(Corsis – Scahn) visant à coordonner la prise
en charge des patients par les professionnels de santé du territoire, le lancement de
l’hôpital numérique, la prise en compte des
enjeux du territoire numérique en santé,
l’élaboration d’une plateforme régionale de
télé-imagerie (projet PRATIC – mise en place
d’un PACS régional et d’une plateforme
de télé interprétation) et tous les chantiers
connexes traitant d’hébergement des données de santé, d’interopérabilité, de normes
et standards, la poursuite du projet (TISSE)
visant à développer la téléconsultation en
gérontologie (télé-dermatologie), le déploiement interrégional du progiciel Ramu, l’intégration des technologies de communication
sur le développement durable, la participation active du CHU à des forums extérieurs.
Des initiatives innovantes voient le jour dans
les pôles, l’appropriation des technologies
issues du numérique devient réalité dans
les pratiques. La télémédecine a toute sa
place dans le futur projet TMC («Training
Medical Center») comme vecteur de formation. Il s’agit d’un réel changement de
paradigme qui, induira obligatoirement de
nouveaux modes de gouvernance et de
management collaboratif.
S’opère une véritable métamorphose culturelle, sociétale et humaine du monde de la
santé.
Un hôpital universitaire de recours et de référence
Un hôpital universitaire de recours et de référence
IRM 3 Tesla (machine supplémentaire faisant passer le parc du CHU de 3 à 4 IRM)
€
Télémédecine, un outil d’accès aux soins
Grandes opérations du Plan d’Equipement Médical 2012 :
25
26
Au début de l’année 2012, l’activité de la mission NRBC aura été la mise en
place du dispositif sanitaire demandé par l’Etat pour les Jeux Olympiques qui
se sont déroulés à Londres du 27/07 au 12/08 puis du 29/08 au 09/09 pour les
Jeux Paralympiques.
Parallèlement, les actions de formations zonales ont suivi le schéma des années antérieures : une formation initiale et une actualisation de connaissances
par l’ARS, soit 10 actions.
Mission de formation :
Formations zonales : 114 personnes formées
en formation initiale et 89 professionnels
ont suivi l’actualisation de connaissances
Formation « Corps de décontaminateurs » :
après de nombreux appels à candidatures grâce aux affiches, films, l’équipe
s’étoffe, ils sont désormais 50 à avoir participés à la formation.
Formation Plan blanc : deux sessions ont eu
lieu à Saint-Julien en vue de l’exercice sur
site.
Exercice : le 27 septembre à partir de 15h,
l’hôpital de Saint-Julien était en situation
de crise. Les urgences ont du faire face
à l’arrivée de 25 « victimes » jouées par
les étudiants de l’IFSI, blessées mais surtout intoxiquées à la suite d’un accident
dans la station de métro à proximité de
l’hôpital. Cet exercice piloté par la Mission
NRBC a mobilisé le COPIL plan blanc et
de multiples partenaires.
Mission de conseil et expertise :
Sollicitation de 4 établissements de santé
pour des conseils sur leur Plan blanc et/
ou Annexes NRBC : CH de Bayeux, CH de
Cherbourg, CH de Châteauroux et CH de
Dreux.
Sollicitation d’expertise : participation de
la Mission NRBC lors de la Journée Portes
Ouvertes du SAMU le 14 avril avec démonstration active de l’unité de décontamination. Afin de faire découvrir ce nouveau soin, la participation au concours
« Innov. à soins » aura eu le mérite non
pas de gagner mais bien de faire découvrir ce soin méconnu.
Plan blanc et annexes NRBC : 4 comités
de pilotage ont eu lieu et de nombreuses
réunions de travail ont permis de créer
des fiches réflexes (Fiche de coordination
des cellules de crise, fiche d’ouverture de
l’ERFPS qui accueillera les familles…) mais
aussi un mémo plan blanc pour le site
de Saint-Julien qui a été très apprécié de
l’ensemble des professionnels.
Veille documentaire : la note technique
de cadrage émise par le Département
d’Urgence Sanitaire (DUS) concernant les
unités de décontamination hospitalières
en date du 4 mai aura permis de classifier
les CH selon 3 niveaux de réponse pour
la prise en charge de victimes contaminées. La création du site internet « Mission
NRBC » hébergé par le site du CHU permet à la Mission de diffuser très largement
toutes les informations qu’elle souhaite
faire passer et notamment les diaporamas de formations.
Un hôpital universitaire de recours et de référence
Un hôpital universitaire de recours et de référence
8. Le CHU, Etablissement de référence pour la Zone de Défense et
de Sécurité Ouest (et NORD-OUEST)
27
le cahier des professionnels
Une identité
Un hôpital universitaire de
recours et de référence
28
29
Mise en place et développement
d’une antenne rhumatologique du
centre d’investigation clinique au CHU
de Rouen
Pr Thierry Lequerré, Pr Jacques Weber,
Dr Anne Cailleux, Pr Olivier Vittecoq
Depuis de nombreuses années, la recherche clinique se structure au CHU de
Rouen à travers les équipes médicales
et paramédicales, les équipes labellisées
Inserm ou CNRS, l’Institut de Recherche
et d’Innovation Biomédicale, la Direction de la Recherche Clinique et le Centre
d’Investigation Clinique/Centre de Ressources Biologiques (CIC/CRB) 0204. En
raison de la répartition géographique du
CHU-Hôpitaux de Rouen, des spécificités
et des organisations inhérentes à chaque
discipline, de l’histoire propre à chaque service où s’est développée la recherche au
fil du temps, le Pr Jacques Weber, responsable du CIC, a proposé de faire évoluer
le CIC/CRB de Rouen en créant des antennes adossées au site central. Plusieurs
antennes (pédiatrique,pharmacologique,
endocrinologique, pneumologique, rhumatologique….) sont opérationnelles et
ont été reconnues par les tutelles lors du
dernier renouvellement du CIC/CRB début
2012. L’antenne rhumatologique du CIC
est située dans le service de rhumatologie
de l’hôpital de Bois-Guillaume.
30
A. La recherche clinique en rhumatologie
B. La professionnalisation croissante des essais thérapeutiques
Le service de rhumatologie, affilié à l’unité
Inserm 905,a pour principale thématique
les rhumatismes inflammatoires (RI) et plus
particulièrement la polyarthrite rhumatoïde
(PR) et les spondyloarthrites (SpA). Depuis 15
ans, le service a initié la mise en place de
cohortes interrégionales de patients atteints
de RI débutants (cohorte VeRA : 310
patients ; cohorte SATRAPE). Il participe
par ailleurs à des cohortes nationales de
RI débutants. Depuis l’arrivée des immunothérapies en 2000, l’équipe dispose aussi
d’une file active importante de patients (plus
de 1000) qui a permis de mener des essais
thérapeutiques nationaux et internationaux
(plus de 20 essais), de participer aux registres
nationaux de patients traités par rituximab,
abatacept, tocilizumab et d’effectuer des
travaux de recherche clinique et translationnelle. Enfin, de nombreux protocoles sont
proposés pour d’autres pathologies (arthrose, douleur, ostéoporose…).
1 > Le développement de l’antenne rhumatologique du CIC
Dès 2002, l’essor de la recherche clinique
thérapeutique a conduit le service de Rhumatologie à mettre en place une structure
de recherche clinique en vue de participer aux essais thérapeutiques nationaux et
internationaux. Toutefois, les exigences croissantes des laboratoires, le nombre important d’essais thérapeutiques, l’augmentation
des règles de bonne pratique clinique, la
lourdeur de la charge administrative des essais ont contribué à faire évoluer la structure
de recherche clinique et ont nécessité le
recrutement de véritables professionnels de
la recherche à temps plein dans le service.
Un coordonnateur des essais cliniques à
temps plein et une technicienne d’étude clinique à temps partiel ont été recrutés de façon à mieux répartir les tâches et assurer une
meilleure coordination avec les promoteurs
des essais, en lien avec les infirmières et les
médecins du service. Incontestablement,
ces deux professionnels de la recherche
améliorent l’image extérieure de l’antenne
rhumatologique. Des locaux dédiés à la
recherche clinique ont été aménagés.
2 > Mise en place d’un meilleur fonctionnement de l’antenne
Un premier audit a été effectué il y a 4 ans
avec l’équipe du CIC central, permettant de
mettre en place le Laboratoire des Usages
en Technologies d’Information Numérique
(LUTIN), les procédures opératoires standardisées pour chaque protocole, la formation
des personnels à la recherche (DIU FARC)
et la diffusion des protocoles aux médecins
du service pour les tenir informés des protocoles en cours. Un nouvel audit en collaboration étroite avec le CIC central a été
réalisé au printemps dernier pour accroître
la démarche qualité afin de professionnaliser davantage la recherche clinique. Sur 43
exigences applicables, l’antenne répond
en conformité à 74% d’entre elles. Dans les
prochaines années, l’accent sera particulièrement mis sur la sécurité des données,
celle des échantillons et la formalisation des
fiches de poste du personnel.
Un hôpital universitaire de recours et de référence
Une recherche reconnue
31
3 > Relations de l’antenne rhumatologique avec le site central du CIC/CRB
L’antenne rhumatologique du CIC/CRB ne
trouve son fondement que si elle s’intègre
dans une démarche commune au site
central du CIC/CRB et aux autres antennes.
L’innovation médicale et soignante
Le traitement par pompe à insuline
chez l’adulte diabétique au CHU de
Rouen
Dr Geneviève Ozenne
Brigitte Artus
Cette organisation suppose des liens tissés
entre le site central et les antennes. La réunion mensuelle du comité technique du
CIC permet d’analyser les protocoles par
les différents membres, des propositions
d’organisation et un appui logistique sont
proposés aux antennes, et enfin les informations règlementaires ou les appels d’offre
sont diffusés.
En conclusion, l’intégration du service de
rhumatologie dans le cadre du CIC donne
une image extérieure très valorisante pour le
CHU, afin de mener à bien les essais thérapeutiques. L’expérience du CIC en matière
de recherche clinique est également très
profitable pour l’antenne rhumatologique.
32
Depuis les années 80, le diabète de type 1
peut être traité au moyen d’une pompe à
insuline portable, infusant de l’insuline en
permanence dans le tissu sous cutané.
Jusqu’en 2000, le nombre était restreint à
20 patients au CHU de Rouen en raison de
l’absence de prise en charge par l’assurance maladie. L’inscription au TIPS en 2000
a permis de développer ce traitement destiné à améliorer à la fois l’équilibre du diabète, la compliance et la qualité de la vie.
Dès lors, 60 pompes sont posées au CHU
tous les ans, essentiellement chez des
patients diabétiques de type 1, jeunes,
autonomes, à la demande des diabéto-
Il peut s’installer au fil du temps une perte
de rigueur préjudiciable pour le patient
(dégradation de l’équilibre métabolique,
risque accru d’acidocétose). Afin d’éviter
cette dérive, la Société Française de Diabétologie conseille la réalisation régulière
d’un bilan multi-disciplinaire (médecin,
diététicienne et infirmière) dans le centre
initiateur.
Depuis 2011, le suivi de cette cohorte a
èté amélioré en particulier la programmation des bilans systématiques - en utilisant
les moyens informatiques existants : dossier
CDP2 et fichier informatique des prestataires.
Le cadre de santé et l’infirmière de
consultation, ont récemment fait le point
pour chaque patient, soit par entretien
individuel (50 patients), soit par entretien
avec les prestataires techniques (au nombre
de 8). 500 dossiers ont été traités. Des entretiens avec les médecins prescripteurs,
une amélioration du support informatique
et la réorganisation des bilan annuels ont
complété ce travail.
Cette mise à jour a facilité la programmation des bilans annuels.
Aujourd’hui, l’ensemble du personnel médical et paramédical a amélioré ses compétences pour mieux gérer ce traitement
optimisé via une formation technique et
informatique.
Cette dynamique améliore la qualité et
la sécurité de la prise en charge des patients.
Dans l’avenir, le service souhaite développer la surveillance glycémique en
continue à l’aide d’un capteur couplé à
la pompe afin d’optimiser l’efficacité du
traitement et d’en réduire les contraintes.
Un hôpital universitaire de recours et de référence
logues du secteur public (CHU et hôpitaux
régionaux) et du secteur libéral. Le service
d’endocrinologie, diabète et maladies
métaboliques, centre initiateur régional, a
posé 591 pompes et la file active de patients atteignait 498 à la fin du mois d’août
2012. L’éducation des patients se fait dans
le cadre d’un programme d’éducation
thérapeutique validé par l’ARS.
La prise en charge d’un tel traitement est
rendu difficile par le nombre de patients,
leur mobilité géographique, leur non compliance éventuelle au suivi, le nombre de
prestataires impliqués.
33
Les affections veineuses chroniques sont
fréquentes et largement sous-estimées en
France. Le sexe féminin et les antécédents
familiaux en sont les principaux facteurs
de risque. Les premières manifestations
cliniques semblent bénignes (œdèmes
ou simples varicosités) et peuvent débuter
dès l’enfance. En l’absence de prise en
charge spécifique, elles peuvent évoluer
vers des troubles trophiques cutanés (pigmentations, dermite ocre, etc.) qui font
le lit de l’ulcère variqueux. La compression (contention veineuse) constitue la clé
de voûte du traitement de ces affections
chroniques. En dehors des classiques bas
élastiques allant de la classe I à IV, le clinicien a de nombreux autres moyens à sa
disposition. Au stade de l’ulcère, les bandes
34
dont la pose est un acte infirmier reconnu,
sont préférentiellement utilisées avant tout
pour des raisons pratiques, du fait des pansements associés.
Au regard de la plupart des patients et de
certains médecins, toutes les bandes sont
équivalentes alors que leurs propriétés sont
souvent très différentes malgré une ressemblance parfois trompeuse. Les bandes de
compression sont classées en fonction de
leur élasticité et l’on distingue : les bandes
de compression médicale à allongement
long, les bandes à allongement court et les
bandes inélastiques. Elles sont aussi classées en bandes sèches, enduites ou cohésives (auto-fixantes). Il existe de nombreux
dispositifs dits de capitonnage permettant
d’adapter la compression à la morphologie, de protéger les reliefs osseux et de
répartir les niveaux de pression. La compression est active au repos mais surtout
lors de la contraction du mollet (marche,
mouvement de flexion-extension de la
cheville), incitant à encourager une activité même modérée. La haute autorité de
santé (HAS) recommande de traiter par
une compression à haut niveau de pression
les ulcères d’origine ou à prédominance
veineuse avec l’utilisation de bandages
multi-types, de bandes inélastiques ou à
allongement court, de bandes enduites
ou de bas (chaussettes, bas cuisse ou collants) délivrant une pression supérieure à
36 mm Hg à la cheville (classe IV selon la
norme française). En cas de composante
artérielle modérée, la compression est possible. Dans ce cas, les niveaux de pression
doivent être de l’ordre de 30 mm Hg et il est
recommandé d’utiliser des bandes à allongement court.
En pratique, il est très difficile de prévoir la
pression réellement exercée par un dispositif
de compression, et notamment une bande
non étalonnée. Cette pression dépend de
la largeur des bandes, de la tension exercée au moment de la pose, du chevauchement des bandes et du nombre de
couches utilisées. Il existe pourtant des capteurs de pressions, encore peu utilisés, permettant une compression personnalisée,
avec une adaptation en temps réel de la
compression, en particulier pour les terrains
fragiles. La compression veineuse est un traitement essentiel peu onéreux, mais moins
simple qu’elle n’y paraît. Elle doit s’adapter à
la sévérité, à la morphologie, à la tolérance
et à l’environnement de chaque patient.
Elle doit être posée par les soignants formés.
Sa prescription est propre à chaque patient
et ne doit donc pas être banalisée.
Le département de médecine interne est
engagé dans une politique de formation
des personnels soignants et des patients à
cette thérapeutique qui est personnalisée
avec adaptation personnalisée de la pression de compression (capteurs de pression)
au patient et à sa pathologie.
L’exérèse pelvienne élargie dans le
cancer localement étendu du rectum
Pr Jean-Jacques Tuech
La prise en charge chirurgicale des cancers est dans la majorité des cas, une
étape essentielle du traitement. Les conséquences négatives d’une prise en charge
chirurgicale inadéquate sont le plus souvent irrattrapables quelle que soit la qualité
ou l’intensité des traitements oncologiques
ultérieurs. Longtemps considérée comme
la seule thérapie efficace, la chirurgie s’est,
au fil des années, retrouvée intégrée dans
un arsenal thérapeutique pluridisciplinaire.
La prise en charge des cancers du rectum
a considérablement évolué au cours de
ces dernières années et continue d’évoluer,
justifiant la prise en charge de ces patients
par des équipes multidisciplinaires ayant un
intérêt spécifique pour cette pathologie.
Un des objectifs du plan cancer 20092013, par sa mesure 21 est de structurer la
chirurgie de recours. Cette mesure a pour
but de structurer, au sein des pôles régionaux de cancérologie, une offre de soins
de recours adaptée à la prise en charge
de certaines tumeurs, venant compléter
l’offre territoriale.
La prise en charge chirurgicale des cancers du rectum, en particulier dans leur topographie sous-péritonéale est clairement
identifiée. Toutefois La localisation sous-péritonéale n’est pas la seule situation ou le
Un hôpital universitaire de recours et de référence
La contention veineuse : vers une
compression personnalisée ?
Loic Bégarin, Bénédicte Mangot
35
recours à un centre de référence peut être
nécessaire. Les cancers localement évolués, les récidives loco-régionales Reactives
(RLR) et les carcinoses péritonéales sont
autant de situations difficiles à traiter mais
pour lesquelles une prise en charge adaptée multidisciplinaire peut entrainer une survie prolongée voire une guérison.
Les conditions de prise en charges des
tumeurs rectales évoluées ou des locorégionales Reactives (RLR) sont réunies au
sein du CHU de Rouen et cette activité se
développe.
Le but de la chirurgie est d’obtenir une
résection en marge saine (R0) avec une
survie globale comprise entre 45 et 71%.
La résection pourra être élargie en avant
à la filière génitale et à la vessie chez la
femme et au bloc vésico-prostatique chez
l’homme ; latéralement aux faces latérales
36
du pelvis ; en arrière au sacrum. L’adhésion
du patient au projet thérapeutique est capitale dans la décision de réaliser une telle
intervention.
Pour l’équipe chirurgicale, cette technique
demande un apprentissage de la chirurgie
radicale, de l’expertise, de la flexibilité et de
l’adaptation car aucune intervention n’est
identique à une autre.
La qualité de la chirurgie étant un facteur
pronostic déterminant pour ces tumeurs
rectales basses, évoluées ou récidivantes,
la chirurgie de recours doit s’organiser au
niveau régional au sein des réseaux de
cancérologie afin de diminuer le risque de
perte de chance pour les patients.
Le cursus des études en odontologie est de
6 années au minimum, réparties en un 1er
cycle de 2 ans, un 2e cycle de 3 ans et un
3e cycle qui peut être court d’une année
ou long, faisant suite à un internat qualifiant
dans l’une des trois filières (ODF, chirurgie
orale, ou médecine bucco-dentaire).
La 1ère année s’accomplit entièrement
dans une UFR de Médecine et constitue la
1ère année du 1er cycle d’études médicales. Pour être admis en 2e année du 1er
cycle les étudiants doivent figurer en rang
utile dans le classement établi. Le nombre
maximum d’étudiants en odontologie est
fixé chaque année par arrêté conjoint du
Ministère de l’Education Nationale et du
Ministère de la Santé.
La 2e année du 1er cycle ainsi que les suivantes s’effectuent dans une UFR d’odontologie, au nombre de 16 sur le territoire
national Français.
La 5e et 6e année du second cycle respectivement le DC3 et le TC1 peuvent être
suivies au CHU de Rouen (service d’odontologie - Hôpital Saint-Julien). Les enseignements théoriques sont dispensés par visioconférence depuis l’UFR d’odontologie de
Lille par convention avec celle-ci.
La validation des stages hospitaliers (5 vacations hebdomadaires de 3h30) est prononcée par le Directeur de l’UFR d’Odontologie de Lille et avec avis du chef de
service de Rouen. Cette formation clinique
hospitalière est la première expérience de
la pratique professionnelle qui complète
l’enseignement théorique en immergeant
l’étudiant dans les conditions réelles du
soin. Cette formation clinique hospitalière
s’effectue sous le contrôle de praticiens
hospitaliers seniors, de praticiens attachés
dans toutes les activités spécialisées de
notre discipline : odontologie conservatrice, endodontie, chirurgie orale, prothèse
fixée et adjointe, prothèse maxillo-faciale,
implantologie chirurgicale et prothétique,
parodontologie et ODF. Il faut souligner
les spécialités de cet enseignement clinique sous forme d’un véritable compagnonnage, par la constitution de binômes
(praticien-étudiants) permettant un travail
à quatre mains. Cette notion d’apprentissage de gestes techniques (endodontie,
implantologie, chirurgie exodontique,…)
correspond à la notion ancienne d’acquisition de « l’intelligence de la main par
l’exemple du maître » (Mondor 1930). Les
étudiants sont dans un environnement
professionnel très proche de leur futur
exercice au fauteuil, tant sur le plan de la
gestion des patients (programmation des
rendez-vous, données administratives,...)
que de la planification globale des soins.
Les objectifs en termes de formation sont
de viser à l’acquisition des compétences
pratiques, de favoriser une autonomie clinique rapide, de confronter les étudiants
à un éventail large de situations cliniques
d’urgence odontologique, d’améliorer
leurs capacités d’analyse et d’évaluation
de l’état médical et de la prise en compte
des interactions médicales et des situations médicales complexes des patients
étant donné nos nombreuses activités de
recours hospitalières (handicaps, anesthésie générale, soins odontologiques sous
mélange équimolaire oxygène-protoxyde
d’azote). Les étudiants sont très demandeurs de ce type de formation clinique
Un hôpital universitaire de recours et de référence
Nouvelle formation des odontologistes
à Saint-Julien
Dr Hervé Moizan
37
38
trie. Enfin, pour ceux qui le souhaitent, ils
sont invités à communiquer sur les travaux
de thèse et dans les enseignements postuniversitaires organisés tant au plan régional que national.
Outre ce partenariat pédagogique, le
souhait du service est de favoriser ensuite
l’implantation de ces jeunes professionnels dans la région Haute-Normandie, de
former des réseaux de complémentarité
ville-hôpital et de lutter ainsi contre la spirale de la désertification odontologique
amorcée il y a quelques années.
Un nouvel appareil pour étudier la
micro-architecture de l’os
Dr Alain DARAGON
de la structure trabéculaire permettant
à l’os de résister aux forces qui lui sont
appliquées.
L’ostéoporose est une maladie du
squelette caractérisée par une perte de
masse osseuse et une détérioration de
la microarchitecture des tissus osseux,
ayant pour conséquence une augmentation de la fragilité des os et du risque
fracturaire. Cette définition est le résultat de la réunion : « Consensus Development Conference » de 1992 et a été
adoptée par l’Organisation Mondiale de
la Santé (OMS) dans son rapport publié
en 1994.
Bien que, dans une certaine mesure, ces
deux processus soient liés, une perte de la
structure trabéculaire générant une perte
de masse osseuse, ils restent distincts par
le fait :
Il est clairement admis que la fragilité
de l’os est le résultat de deux processus
d’égale importance :
• une diminution de masse osseuse, qui
implique une réduction de calcium
hydroxyapatite et donc une baisse de
densité minérale osseuse,
• une détérioration de microarchitecture
osseuse, caractérisée par une perte
• qu’une même structure trabéculaire
peut être plus ou moins résistante en
fonction de sa calcification,
• de même, pour une densité osseuse
identique, un os peut être plus ou moins
résistant en fonction de son organisation architecturale.
À ce jour, les technologies existantes sont
concentrées sur les équipements permettant
de déterminer la masse osseuse, mesurée
sous forme de Densité Minérale Osseuse
(DMO) en utilisant principalement les méthodes d’absorptiométrie, des Rayons X
en double énergie (DEXA pour Dual Photon X Ray Absorption).
Ainsi, jusqu’à présent, la détermination
de la microarchitecture a été largement
négligée, la seule technique disponible
étant l’examen microscopique de biopsie osseuse. Toutefois, il a été développé
un équipement Micro- CT, utilisé pour la
mesure tridimensionnelle d’échantillon
de biopsie osseuse. Il existe également
un projet de mesure in vivo basé sur la
technologie RMN. Cependant, au-delà
du caractère traumatisant d’une biopsie
osseuse, il manque à la détermination
de la microarchitecture osseuse un paramètre synthétique tel que le « T score »
Un hôpital universitaire de recours et de référence
individualisée avec une prise en charge
globale des soins dentaires.
À la fin de cette 5e année, à la validation
des enseignements, s’ajoute l’obligation
d’avoir passé avec succès les épreuves
du Certificat de Synthèse Clinique et Thérapeutique (CSCT).
Tous les étudiants de l’année universitaire
2011-2012 présents à Rouen, ont satisfait
à ces épreuves dès la première session, leur
permettant ainsi d’effectuer dès le mois de
juillet leur premier remplacement.
À la fin de la 6e année, les étudiants doivent
soutenir une thèse devant un jury désigné
par le Président de l’Université sur proposition
du Directeur de l’UFR d’odontologie. Tous les
étudiants ayant achevés leur 6e année effectuent leurs travaux de thèse à Rouen.
Le service d’odontologie du CHU de
Rouen a obtenu en mai 2012, l’agrément
pour la formation d’un interne dans la
filière Médecine bucco-dentaire puis en
septembre 2012 l’agrément dans la filière
chirurgie orale. Il lui reste maintenant à
accueillir et former les premiers internes
dans les 2 filières que sont la médecine
bucco-dentaire et la chirurgie orale.
Le service d’odontologie vient d’ouvrir la
formation clinique hospitalière aux étudiants en odontologie de l’UFR de Nantes.
Ainsi l’année universitaire 2012-2013
accueille 7 Nantais en plus des 7 Lillois,
dans une ambiance d’émulation saine et
constructive, permettant respectivement
aux étudiants de comparer et de parfaire
leurs formations cliniques. Les étudiants se
voient également proposés divers staffs
hospitaliers et formations avec les sociétés scientifiques et partenaires de l’indus-
39
chez des malades ayant présenté une fracture à basse énergie. Un travail est également en cours avec le service de pédiatrie
dans l’ostéogénèse imparfaite, à l’origine de
fractures chez l’enfant.
Le caractère innovant provient des
techniques mises en œuvre et appliquées au domaine de l’imagerie et de
l’analyse médicale in vivo, telles que :
• la radiologie numérique 2D à haute résolution et faible dose,
• les méthodes d’analyse fractale d’images
radiologiques 2D, qui permettent de
réduire considérablement le caractère
traumatique des examens actuels tout
en fournissant un paramètre de mesure
unique. De plus, la facilité de mise en
œuvre autorise d’envisager une utilisation en dépistage et en routine clinique,
comme pour la DMO.
Le service de Rhumatologie a pu acquérir,
grâce à l’association Charles Nicolle, un appareil appelé BMATM , de conception Française. Cet appareil permet, à partir d’un cliché numérique haute résolution, de calculer
les paramètres architecturaux et d’évaluer
ainsi la texture osseuse, ce qui est habituellement réalisé au niveau du calcanéum,
de l’extrémité supérieure de fémur, et de
l’extrémité du radius. Une étude est en cours
pour déterminer l’intérêt de cette mesure en
complément de la densitométrie osseuse,
40
Mais cet appareil permet aussi, grâce aux
images en haute résolution, d’étudier finement les articulations des mains dans certains rhumatismes inflammatoires comme la
polyarthrite rhumatoïde, en évaluant la texture osseuse. Ceci pourrait permettre de prédire la sévérité de la polyarthrite. Une étude
multicentrique Française est en cours sur ce
sujet.
Cet appareil vient compléter la plateau
technique du service de Rhumatologie, qui
disposait déjà d’un ostéodensitomètre à
rayons X, et de 2 échographes.
De nouvelles techniques d’exploration
microcirculatoire
Dr Ygal Benhamou, Pr Hervé Lévesque
macrovasculaire (artères ou veines)
qu’elle soit d’origine athéromateuse
ou immunologique par des techniques invasives ou non d’imagerie
(écho-Doppler, angiographie par technique scanner) mais aussi celle des
vaisseaux microscopique (microcirculation). Si dans les maladies artérielles
le retentissement microcirculatoire a
surtout un effet pronostique, il existe
de nombreuses maladies où l’atteinte
microcirculatoire est au premier plan.
Depuis la mise en place de l’observation
des capillaires au lit de l’ongle (capillaroscopie), plusieurs outils d’exploration de
la microcirculation dynamique ont été
développés au sein du secteur d’exploration microcirculatoire du département
de médecine interne. Ainsi, la réalisation
de capillaroscopie au cours des acrosyndromes vasculaires permet d’affirmer l’existence d’une microangiopathie
organique imposant la réalisation d’un
bilan complémentaire. Cet examen
jusqu’alors utilisé uniquement dans un but
diagnostique, aujourd’hui intégré dans
une nouvelle plate-forme d’exploration
microcirculatoire devient un outil pronostique dans certaines pathologies. En effet,
d’autres explorations microcirculatoires
sont maintenant réalisées en routine, telle
que les mesures des pressions distales
par Laser-Doppler, la phléthysmographie digitale ou encore la quantification
de la perfusion microcirculatoire par la
mesure de la diffusion transcutanée de
l’oxygène par la TcPo2. Enfin, le département de médecine interne va se doter
très prochainement d’un micro-scan qui
représente aujourd’hui la dernière innovation en matière d’explorations microcirculatoires. Cette technique permet entre
autre de visualiser les globules rouges en
temps réel et d’apprécier les zones de
«souffrances vasculaires» par la mesure
de la densité capillaire. Ce nouvel outil va
permettre de proposer de nouvelles stratégies d’évaluation aux patients souffrant
de maladies vasculaires périphériques
permettant ainsi d’affiner les prises en
charge avec des approches thérapeutiques personnalisées.
Un hôpital universitaire de recours et de référence
ou le « Z Score » utilisée pour la mesure de
DMO, les résultats étant aujourd’hui exprimés selon une grande variété de paramètres histomorphométriques difficiles à
interpréter.
Ceci explique l’intérêt de cette innovation, dont l’objet est :
un appareil capable de déterminer la
microarchitecture osseuse in vivo et de
manière atraumatique, et de fournir un
résultat de cette mesure sous forme d’un
paramètre synthétique.
La prise en charge des maladies vasculaires dans le département de médecine interne, comprend l’analyse
41
Une ambition : l’excellence au service de chacun
L’excellence au service de chacun
Au service de tous et de chacun, le CHU assure les missions de service public prévues par la loi HPST dans le respect des conditions qui y sont attachées : accessibilité
financière, égalité de traitement et continuité des soins, afin d’assurer la couverture
territoriale la plus large tout en s’efforçant de garantir une prise en charge adaptée
à chacun.
42
1. La place du CHU dans l’offre régionale de santé : un établissement
pour tous les hauts normands
en œuvre de la politique régionale d’organisation des soins, aves ses déclinaisons
concrètes en termes d’autorisations d’activité
et d’équipements lourds.
PRS, à été présenté à l’ensemble des conférences de territoires.
Le CHU est ainsi représenté et participe à
chaque étape de l’élaboration de la politique régionale. En 2012, le schéma régional
d’organisation des soins, le schéma régional
d’organisation Médico-sociale et le Schéma
Régional de Prévention, ont été approuvés
par l’ARS après avis favorable de la CRSA et
la consultation des conférences de territoire,
des préfectures, des collectivités territoriales.
Une activité de soins, au service de chacun
L’activité régionale de chirurgie en 2012
Séjours
CHU
% des
séjours
région
Transplantations d'organes
68
100%
Brûlures
24
77%
Trauma. multiples ou complexes graves
97
76%
Syst. nerveux (hors cathétérismes vasc. diag. et interv.)
1838
52%
Cardiologie (hors cathétérismes vasc. diag. et interv.)
1228
49%
Pneumologie
432
39%
Hématologie
55
23%
Activités inter spécialités, suivi thérapeutique. d’aff. Connues
1346
23%
Uro-néphrologie et génital masculin
1955
19%
Endocrinologie
265
18%
Obstétrique
969
17%
Digestif
2940
15%
Gynécologie - sein
1634
13%
Ophtalmologie
2736
13%
ORL, Stomatologie
1494
12%
Orthopédie traumatologie
4540
12%
Tissu cutané et tissu sous-cutané
373
11%
Vasculaire périphérique
414
9%
Libellé
L’insertion dans l’offre régionale : la
participation aux instances de la démocratie sanitaire.
Aux termes de la loi HPST, l’Agence Régionale
de Santé de Haute Normandie élabore un
Projet Régional de Santé (PRS), en partenariat avec les acteurs de santé de la région
publics et privés.,
Dans ce cadre, de nombreux groupes de
travail ont été créés, auxquels des représentants du CHU, médecins et administratifs, ont
activement participé pour l’élaboration des
nouveaux schémas du PRS.
Par ailleurs, le CHU détient des sièges au sein
de la Conférence Régionale de la Santé et
de l’Autonomie (CRSA), organisme consultatif qui émet un avis sur le PRS et évalue les
conditions dans lesquelles sont appliqués et
respectés les droits des malades et des usagers du système de santé. Le CHU est également représenté au sein de la Commission
spécialisée de l’offre de soins (CSOS), qui
est une commission de la CRSA. Elle contribue, par ses avis, à la définition et à la mise
Enfin, le CHU est représenté au sein des conférences de territoire des 4 territoires de santé
de Haute Normandie (Rouen/Elbeuf, Dieppe,
Le Havre, Evreux/Vernon). Lieu privilégié de
la concertation dans les territoires de santé,
les nouvelles conférences de territoire, installées depuis avril 2011, réunissent l’ensemble
des partenaires concernés par la santé. Elles
contribuent à mettre en cohérence les projets
territoriaux sanitaires avec le projet régional de
santé et les programmes nationaux de santé
publique. Dans cette optique, le Plan Stratégique Régional de Santé, première étape du
L’excellence au service de chacun
II
43
44
Les indicateurs épidémiologiques mettent
en évidence l’importance du cancer en
Haute Normandie : première cause de
mortalité et surtout de surmortalité prématurée, taux d’incidence plus élevés, sur
exposition au risque de cancers d’origine
professionnelle
En 2012, la file active des 5350 malades
est en progression par rapport à 2011 (+
2,4 %), particulièrement chez les 60 – 74
ans (+ 4,9 %) et chez les patients résidant
dans l’agglomération de Rouen (+ 2,6 %).
Ces éléments confirment la croissance observée depuis 2009.
L’analyse de l’évolution par localisation tumorale entre 2011 et 2012 montre :
• une progression des cancers respiratoires
(+ 6,3 %), digestifs (+ 6,1 %) et des os
et tissus conjonctifs (+ 5,4 %) confirmant
l’évolution observée depuis 2009 ;
• une progression des cancers gynécologiques (+ 17,7 %) et du système nerveux
(+ 7,1%) ;
La part des séjours de moins de 24 h en
2012 s’est accrue par rapport à 2011 (de
56,1 % à 58,1 %), en particulier pour les
cancers respiratoires, génitaux masculins,
gynécologiques, du système nerveux et
du sein.
La part des séjours (de 24 heures ou plus)
comportant au moins une cure de chimiothérapie s’est stabilisée en 2012. Elle a
progressé pour les cancers respiratoires,
hématologiques, urinaires, génitaux masculins, gynécologiques et des os et du
tissu conjonctif. Des cures de chimiothérapie sont réalisées au cours de plus d’un
tiers des séjours de prise en charge des
cancers digestifs, respiratoires, hématologiques et urinaires.
En 2012, les malades effectuent en
moyenne 3,8 séjours par an au CHU et
cumulent en moyenne 13,8 journées
d’hospitalisation par an allant de 5,5 pour
• une stabilisation des cancers cutanés
après l’augmentation observée en 2011 ;
• une baisse des cancers génitaux masculins (- 9 soit - 3,1 %), des cancers du sein
(- 23 soit - 10,6 %) et des cancers ORL
(- 16 soit - 7,9 %) confirmant l’évolution
observée depuis 2009 ;
• une stabilité des hémopathies, des cancers urologiques et des métastases avec
cancer primitif inconnu.
Avec 20266 séjours en 2012, l’activité
cancérologique du CHU a progressé par
rapport � 2011 (+ 2,4 %) .
les cancers de la peau à 19,1 pour les
cancers respiratoires.
Au CHU, la prise en charge du cancer est
effectuée au sein de plusieurs services,
regroupés au sein de la Fédération de
Cancérologie. La fédération est une organisation interne au CHU qui :
• Soutient la mise en place des crit�res
de qualité, définis dans les plans cancer successifs, pour la prise en charge
des patients atteints de cancer,
• Coordonne l’activité de cancérologie
de l’établissement.
• Contribue au développement des coopérations avec les établissements publics de
santé de la région et avec le centre Henri
Becquerelnotamment au sein de l’Institut
Régional de Cancérologie de HauteNormandie (IRCHN).
L’excellence au service de chacun
L’excellence au service de chacun
Une contribution majeure dans la prise en charge des cancers en
Haute-Normandie
45
L’excellence au service de chacun
> Le développement de l’ambulatoire
s’amplifie � Saint-Julien
46
Avec 10 139 consultations en 2012, la policlinique poursuit son essor. La file active
suivie dans ces consultations avancées
du CHU, offertes à la population de la rive
sud, a augmenté de 13%, ce qui porte la
hausse à 36% en 2 ans.
En outre, l’année 2012 a été marquée par la
préparation de l’ouverture de deux nouvelles
activités ambulatoires sur l’hôpital Saint-Julien :
• un scanner, ouvert en septembre 2012
sous forme de groupement d’intérêt éco-
nomique partagé avec des radiologues
libéraux, a élargi l’offre de soins de l’hôpital
Saint-Julien, par une implantation sur la Rive
sud de l’agglomération rouennaise, planifiée par l’ARS.
Le secteur public assure des vacations spécialisées en neuro-imagerie et thoraco-abdominal.
• un centre méthadone sera ouvert tout
début 2013, à la demande de l’ARS pour
répondre à un besoin de santé publique.
Celui-ci intègre le Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) déjà présent sur le site,
qui a réalisé près de 2300 consultations en
2012 (tabac, alcool drogues, jeux, internet).
Le Centre de soins dentaire
Le centre hospitalo-universitaire de
soins dentaires de l’hôpital Saint Julien :
une triple mission de soins, universitaire
et de recherche
Ouvert fin 2011, le centre hospitalo-universitaire de soins dentaires de l’hôpital Saint-Julien a structuré en 2012 sa triple mission de
soins et de santé publique, universitaire et de
recherche.
Son activité s’est amplifiée, répondant à un
vrai besoin sanitaire, la région Haute-Normandie ayant la démographie de chirurgiens dentistes la plus faible de France.
Plus de 12 000 consultations ont été réalisées, dont près de 1900 en urgence. Une
hausse des actes pratiqués a été constatée, en corrélation avec l’apparition de
nouvelles activités en 2012.
• Dès janvier 2012, l’activité d’implantologie s’est mise en place dans la salle de
petite chirurgie et l’activité d’orthodontie
faciale a démarré en mars 2012.
• Des créneaux ont été dédiés aux patients
handicapés et aux personnes hébergées en EHPAD/Long séjour à compter
d’avril 2012.
Par ailleurs, 10 étudiants (de la faculté dentaire de Lille comme en 2011, mais aussi de
Nantes) sont venus finir leur cursus de formation à l’hôpital Saint-Julien en 2012, contre
6 en 2011.
3 étudiants de la 1ère promotion accueillie
ont poursuivi leur implication en tant que faisant fonction d’internes au dernier trimestre
2012.
La qualité de la formation qu’ils ont reçue
au centre hospitalo-universitaire de soins
dentaires de l’hôpital Saint-Julien a facilité
sans aucun doute leur insertion dans la vie
professionnelle.
La permanence et la continuité
des soins
Le CHU-Hôpitaux de Rouen assure un
rôle majeur dans la continuité et la permanence des soins, notamment dans le
cadre des accueils d’urgences adultes et
enfants, des urgences de gynécologie ou
de ses urgences spécialisées assurées par
les services de spécialité.
Avec 93 677 passages par an à fin décembre 2012, le Service des Urgences
adultes de Rouen reste parmi les tous premiers de France. Les explications sont multifactorielles, mais en relation avec la relative pauvreté de l’offre sanitaire en région
Haute-Normandie. L’augmentation d’activité a été de 2,5 % entre 2011 et 2012.
En 2012, les urgences de pédiatrie ont accueilli 37 464 enfants. L’activité progresse
de 1,7 % entre 2011 et 2012.
Les urgences gynéco-obstétriques représentent plus de 13 250 passages en 2012.
Centre de régulation des appels d’urgence
(le 15), le SAMU a reçu 330 352 appels en
2012, soit environ 900 appels par jour.
L’excellence au service de chacun
La Policlinique Universitaire de SaintJulien
47
2. Une prise en charge adaptée à chacun et en particulier aux populations
vulnérables
Le CHU accueille tous les patients : de tous les âges, les plus précaires, les personnes
handicapées et les personnes en fin de vie, les personnes détenues ou retenues.
Pour chacun, il s’efforce d’organiser des prises en charge adaptées et d’apporter le
bénéfice de son excellence universitaire.
2012 : l’activité du service social
De nombreux patients nécessitent un suivi social personnalisé que leur offre le
service social du CHU.
En 2012, le service social du CHU de Rouen a suivi 12 240 patients.
Ces accompagnements ont généré 19 198 interventions et ont abouti à 36 802 Actions, en
concertation avec les personnes, les familles, les équipes soignantes et administratives de
l’institution.
45 000
Tous les âges de la vie
36 802
40 000
45 000
2012
CHU
%
Région
Part du CHU
40 000
45 000
< 18 ans
20 818
15 %
98 622
21 %
18-74 ans
88 940
65 %
552 165
16 %
75 ans et +
26 690
20 %
176 946
15 %
Tous âges confondus
136 448
100 %
827 733
16 %
Enfants et adolescents :
Les jeunes représentent en 2012, 15 % des
séjours du CHU ; l’établissement assure ainsi
1 séjour sur 5 des jeunes hospitalisés dans
la région, une place remarquable liée à la
concentration de l’offre pédiatrique spécialisée régionale.
Adultes de 18 à 74 ans :
Avec 2 séjours sur 3 dans cette classe
d’âge, c’est le coeur du recrutement du
CHU, qui assure ainsi 16 % des séjours
d’adultes effectués dans les établissements de la région.
Personnes de 75 ans et plus :
La prise en charge des personnes âgées
représente 1 séjour sur 5 au CHU en 2012,
soit 15 % des séjours des personnes âgées
effectués dans les établissements de la
région.
20 023
18 455
11 463
19 198
12 040
10 000
Nbre de patients
Nbre d’interventions
12 240
Nbre d’actions
5 000
2010
2011
2012
17 % du public reçu par le service social est mineur
27 % du public est âgé de 19 á 60 ans
56 % du public reçu a plus de 61 ans ( 32 % a plus de 81 ans)
La demande d’intervention du service social est souvent relayée par les soignants.
Elle provoque systématiquement une évaluation de la situation individuelle de la personne
par l’assistante sociale «référente» du service de soins.
L’évaluation sociale permet de rencontrer la personne, de recueillir son accord pour intervenir et de déterminer les problématiques prioritaires à traiter pendant l’hospitalisation.
La répartition des interventions par pôle :
Ostéo
artic. rev. cut. ;
8%
Pôle viscéral ;
8%
Pôle EHPADULSD ; 3%
Réa. anesthésie
SAMU ; 2%
Pôle médecine ;
40%
Pôle tête et
cou ; 9%
Thorax
vaisseaux ; 11%
48
38 309
37 715
45 000
1Une
L’excellence au service de chacun
L’excellence au service de chacun
40 000
Femme mère et
enfant ; 18%
intervention regroupe toutes les actions menées par le service social pendant une hospitalisation, ou à l’occasion d’un suivi en
consultation.
49
Au cours de l’année 2012, la PASS a modifié ses modalités d’intervention afin de recentrer ses missions sur les problématiques
d’accès aux soins de santé des personnes
en situation de grande précarité : l’espace
hygiène a été complété par un espace
laverie dont l’accès est soumis à contractualisation ; des actions transversales se sont
développées notamment avec le service
social de la maternité afin d’accompagner
les personnes dans leurs accès aux droits et
la sortie des services de soins.
Un projet d’évolution structurant de la PASS
a été déposé pour la mise en place d’une
consultation de médecine générale dans
les locaux, où des soins gratuits pourront être
délivrés au public relevant du dispositif.
La structuration de l’offre de soins
palliatifs du CHU
Le CHU est également un recours pour
les patients en fin de vie.
L’équipe mobile intra-hospitalière intervient
à la demande des professionnels de santé,
avec l’accord du médecin référent du malade dans tous les services du CHU y compris
Oissel, Bois-Guillaume, St Julien et Boucicaut :
655 patients ont été suivis par l’Equipe Mobile de Soins Palliatifs durant l’année 2012.
Sa mission principale est de diffuser la culture
palliative au sein de l’hôpital, à travers l’approche globale du patient et l’interdisciplinarité. Afin de favoriser la qualité de la prise
en charge palliative, il existe à ce jour 22 lits
identifiés répartis sur l’ensemble de l’établissement. Les interventions sont axées principalement sur les symptômes physiques,
avec une augmentation de la demande
de soutien d’équipe et de réflexion éthique.
La prise en charge palliative précoce est
l’un des champs de travail d’actualité, en
collaboration privilégiée avec les Services
de Pneumologie.
L’Equipe Mobile assure également une
continuité dans l’offre en soins extrahospitalière, grâce aux 54 conventions signées
avec les établissements de santé du
territoire de Rouen-Elbeuf : la plupart de ces
partenariats (43) concerne les EHPAD.
Une démarche palliative centrée sur leurs
besoins spécifiques est mise en œuvre et
réévaluée périodiquement : l’EMSP intervient principalement en aide à l’évaluation
clinique, au soutien d’équipe, au soutien de
famille et à la formation des soignants. 103
interventions ont pu avoir lieu auprès des
résidents en 2012, à la demande du médecin coordinateur de la structure et en accord
avec le médecin traitant. De nombreuses
formations ont été effectuées auprès des
soignants
(outils d’évaluation en Soins
Palliatifs, éthique et Loi Léonetti, fin de vie
en gériatrie, soins de bouche, les étapes
du deuil …)
L’EMSP intervient également dans les Services de Soins de Suite et Réadaptation et
les USLD conventionnés (Croix Rouge, Herbiers, Campeaux…) à la demande ponctuelle des équipes et en accord avec les
médecins référents.
L’EMSP collabore de façon rapprochée
avec les HAD de proximité (Croix Rouge,
Cèdre, Elbeuf) et le Réseau Dousopal afin
de maintenir un lien privilégié avec les patients suivis sur le territoire.
L’Unité Régionale de Soins Palliatifs est un
service de 10 lits, uniquement composé
de chambres individuelles installé au sein
du site Charles-Nicolle. Elle a accueilli 250
patients en 2012. Cette unité a vocation
d’accueillir en priorité tous les Hauts-Normands présentant une situation palliative
complexe (douleur réfractaire, questionnement éthique, souffrance morale ou
existentielle, demande de mort, prise en
charge globale, ..).
Il s’agit d’un service de médecine et non
d’une unité de fin de vie.
Les malades peuvent être hospitalisés transitoirement pour bénéficier d’une évaluation complète de leur situation palliative en
lien avec leurs référents.
L’unité accueille également des malades
dans le cadre d’un épuisement des familles ou des soignants (domicile ou autre
service).
L’URSP a souhaité offrir un cadre de vie
agréable aux malades grâce au développement d’un partenariat avec le service
culturel du CHU ( projet artistique associé
au projet architectural lors de la création
de l’unité, musique et danse hebdomadaires).
Ce lieu souhaité comme un lieu de vie est
essentiellement un lieu orienté vers l’expertise dans l’évaluation de la douleur et les
techniques d’antalgie.
Le Schéma directeur de la Médecine Légale
Un certain nombre d’activités font intervenir des relations avec la police, la justice et
la maison d’arrìt et cible ainsi une autre catégorie de patients.
La réforme de Médecine Légale mise en œuvre par la circulaire interministérielle du 27
décembre 2010, modifiée en 2012, a donné un nouveau cadre juridique régional à cette
activité. Le service de médecine légale du C.H.U. de Rouen a deux unités, thanatologique
(IML) et clinique (CASA). En 2012, le service de médecine légale et les services associés à
ses missions (Urgences adultes et pédiatriques, Gynécologie, Radiologie) ont réalisé 5819
actes médico-légaux dont :
575 pour l’IML
L’excellence au service de chacun
LA PASS, une unité du service social
5055 pour le CASA
50
51
L’imagerie par TDM est maintenant intégrée dans les explorations post-mortem (131 actes).
Bilan d’activité du Centre d’Accueil Spécialisé pour les Agressions (CASA)
L’excellence au service de chacun
430 consultations sociales
52
Autres services :
128 examens somatiques de victimes
560
consultations psychologiques
4065 consultations
médico-légales
Les violences conjugales et les agressions sexuelles représentent 21 % des
consultations, les atteintes faites aux mineurs 16,5 %. Il est prévu de développer
le réseau avec les services de pédiatrie,
de gynécologie et de psychiatrie pour
faciliter et coordonner la prise en charge
des victimes et des
auteurs de violences.
Unité de consultation et de soins ambulatoires (UCSA)
Depuis la loi du 18 janvier 1994, les
soins aux détenus sont devenus équivalents à ceux offerts à l’ensemble de la
population.
Pour ce faire, une Unité spécifique, appelée «USS», a été implantée dans toutes les
prisons de France. Ces unités sont directement dépendantes d’un Hôpital de rattachement, à Rouen, le CHU. Depuis 2012,
l’USS est rattachée au Pôle Médecine. En
2012, l’USS a assuré 6 063 consultations
de médecine générale, soit une augmentation de 53 % par rapport à 2012 ;
1 996 consultations ou actes de dentisterie, soit une augmentation de 93 %. Les
consultations spécialisées ont diminué de
10 % à 1 105. Les consultations de médecine générale, en nette augmentation,
expliquent sans doute la diminution plus
modeste des consultations spécialisées,
ration particulièrement confiante qui s’est
instituée avec le service des Urgences, ce
qui permet aux patients d’y passer moins
de temps qu’auparavant dans la mesure
où ils n’ont pas à être hospitalisés.
D’autres activités para-médicales existent
au sein de l’USS, en particulier des actes
effectués par la kinésithérapeute à temps
partiel ou d’optique par l’optomotricienne.
En 2012, l’équipe s’est investie dans les
actions d’éducation pour la santé, dans
en raison d’une meilleure prise en charge
due à une présence médicale constante
au long de la semaine. Par ailleurs, les
actes infirmiers ont eux aussi fortement
augmenté d’une année sur l’autre, de
20 %, culminant à 16 735 actes infirmiers
recensés en 2012. Dans ces actes, les
consultations infirmières ont été privilégiées et représentent une part importante
du travail de l’équipe infirmière.
le continuum de ce qui se faisait auparavant, en particulier au niveau des consultations anti tabac, pour la prise en charge
des patients atteints du virus de l’Hépatite
C. L’implication de l’équipe a été aussi très
forte dans toutes les réunions pluridisciplinaires, tant avec l’administration pénitentiaire que le Service médico-psychologique régional. On peut encore noter la
présence régulière d’un Interne de médecine générale et l’accueil de plusieurs
étudiants en soins infirmiers.
L’une des difficultés récurrentes pour le
service est de permettre aux patients d’aller en consultation au CHU ou d’y être hospitalisés pour une durée maximale de 48
heures en principe. Le nombre de consultations externes et d’hospitalisations est à
peu près stable d’une année sur l’autre.
Grâce à une collaboration permanente
et très efficace avec l’ensemble des services, beaucoup de problèmes ont pû
être résolus. Il faut insister sur la collabo-
L’excellence au service de chacun
En 2012, le CASA et les services associés à ses missions (Urgences adultes et pédiatriques,
Gynécologie) ont réalisé 5244 actes (femmes : 52 %, hommes 48 %) dont :
53
L’excellence au service de chacun
Parmi les nombreux objectifs liés au projet handicap, la Direction du Service Social, du Handicap
et des Réseaux a coordonné des actions visant un
meilleur accès aux soins des personnes atteintes
d’un handicap.
54
Ainsi, a été mis en place une fiche de liaison entre
les établissements des Papillons Blancs, le service
d’accueil et d’urgence du CHU pour cibler les informations indispensables à une prise en charge
sécurisée de personnes handicapées mentales
(risques ciblés, contacts utiles…). Le document
a été présenté et validé par l’équipe médico soignante des urgences et utilisé dès début 2012.
Appels malades
Les appels malades standards dans les services de soins peuvent être inutilisables pour
certains patients en raison de leur handicap. Les ergothérapeutes sont alors interpellés en
urgence pour résoudre le problème. Or, il existait très peu de matériel adapté. Par ailleurs,
tous les services de l’hôpital n’ont pas les mêmes systèmes de branchements électriques.
L’installation et le suivi de ce matériel spécifique nécessiteraient l’identification de référents.
En 2012, le CHU de Rouen a fait l’acquisition de 24 contacteurs (appel malade) adaptés
aux handicaps, mis à la disposition de tous les services du CHU via le service électricité
(24 h / 24 h)
Une procédure a été élaborée et présentée à l’ensemble des cadres de santé du CHU
pour permettre l’installation de contacteurs au chevet d’un malade.
Consultation dentaire dédiée
Une consultation dentaire dédiée et aménagée pour les personnes en situation de handicap sur le site Saint Julien a été mise en place tous les mardis après midi.
Organisation d’une formation le 21 septembre 2012 «accueillir et prendre en charge
les patients handicapés mentaux du CHU»
L’accueil et la prise en charge de personnes handicapées mentales revêtent des aspects
spécifiques et individuels, parfois complexes à prendre en compte dans les organisations
et pratiques hospitalières. Et pourtant, l’hôpital accueille régulièrement ces personnes
dans des situations pathologiques aiguës ou chroniques. Ne
pas perturber leur équilibre de vie devient alors une préoccupation quotidienne.
Une journée de sensibilisation en collaboration avec l’association Les Papillons Blancs et la Maison Départementale des
Personnes Handicapées de Seine Maritime a été proposée
aux professionnels pour permettre d’acquérir certains principes fondamentaux, de développer l’état d’esprit nécessaire à l’accueil de ces personnes et de trouver des réponses
aux difficultés rencontrées.
Bilan : 57 personnes ont participé à cette journée (dont 14
intervenants)
Interprétariat en langue des signes française
Dans la continuité de ce qui était déjà proposé, une prestation d’interprétariat en langue
des signes française est mise à disposition des patients, des soignants pour faciliter
l’accueil des personnes sourdes.
Communication
La diffusion des informations à tous
les personnels a été favorisée avec
l’élaboration d’une plaquette «Améliorer l’accueil et la prise en charge
d’une personne en situation de handicap au CHU de Rouen (diffusée
par mail par la Cellule de Communication et publiée sur Intranet).
L’excellence au service de chacun
La mission handicap de la Direction du Service Social, du
Handicap et des Réseaux
55
• CHI Eure Seine :
Suite à l’approbation du Groupement de
Coopération Sanitaire, «CHU-Hôpitaux de
Rouen/Groupe Hospitalier du Havre – Axe
Seine, par les instances des deux établissements et son inauguration en septembre
2011, le CHU de Rouen et le GHH ont développé un partenariat concernant l’activité
de blanchisserie afin de définir les conditions et limites de l’assistance qu’ils peuvent
se porter l’un à l’autre en cas de défaillance
de leur blanchisserie pour tout problème
d’exploitation grave.
Le CHU de Rouen et le CHI Eure Seine poursuivent leurs collaborations et un nouveau
partenariat a été signé le 1er février 2012
afin d’organiser une coopération dans
le domaine de la périnatalité et préciser
l’organisation pour la réalisation des examens et analyses nécessaires en matière de
foeto-pathologie.
Par ailleurs, les deux établissements ont signé
le 28 aout 2012, une convention afin d’assurer la continuité des soins au bénéfice des
patients nécessitant une prise en charge en
radiologie interventionnelle vasculaire.
L’excellence au service de chacun
Le développement des coopérations entre les acteurs du système de santé est aujourd’hui
un des axes privilégiés pour répondre non seulement aux enjeux de démographie médicale,
mais aussi d’efficience et de qualité des soins.
56
Dans ce contexte, le CHU de Rouen, établissement de référence de la région Haute Normandie, développe une dynamique forte de partenariats avec les établissements du territoire de
santé Rouen-Elbeuf et de la région mais également avec les établissements de l’interrégion
Nord-Ouest.
Les coopérations sont conclues en cohérence avec le Projet Régional de Santé et s’inscrivent
dans une réflexion globale sur les besoins à satisfaire dans la région afin d’assurer l’accès aux
soins de tous les patients sur le territoire de santé.
Les partenariats
Les coopérations avec les principaux
centres hospitaliers de la région se
sont poursuivies avec quelques illustrations ci-dessous
• CH le Rouvray :
Il a pour objectif de favoriser les synergies
entre les deux établissements pour la prise
en charge des adolescents. Ultérieurement, d’autres partenariats concernant la
psychiatrie adulte mais également médico-techniques ou logistiques pourraient
être intégrés.
• CH de Dieppe :
• GH du Havre :
Le CHU et le CH de Rouvray ont mis en
place début 2012 un partenariat concernant la réalisation d’actes de sismothérapie
dans les locaux du CHU de Rouen pour les
patients du CH du Rouvray.
Le 1er octobre 2012, le partenariat avec le
CH du Rouvray a connu une nouvelle dynamique avec la signature d’un Groupement
de coopération sanitaire (GCS) portant sur
le développement d’une politique commune en matière de soins, d’enseignement et de recherche et qui concernera,
dans un premier temps la pédopsychiatrie.
Une filière vasculaire établissant le CHU
comme établissement de recours et de
repli pour le CH de Dieppe a été instaurée
permettant de transférer vers le CHU certains
patients ne pouvant être pris en charge au
vu des éléments de nature médicale.
L’excellence au service de chacun
3. Un établissement qui va au devant de la population
57
• Biologie
Dans la poursuite des conventions signées
en 2011, des partenariats ont été conclus
en 2012 avec le CH de Barentin et le CRF
les Herbiers concernant la prise en charge
des analyses de légionelles et autres par
le CHU de Rouen pour des établissements
extérieurs.
Par ailleurs, une convention relative à la
réalisation, par le CHU, de bilans urodynamique pour des patients hospitalisés au
CMPR la Lovière a été signée le 13 aout
2012.
Enfin, le 24 octobre 2012 le CHU de Rouen
mis en place une collaboration avec le
Centre Méridienne relative à la mise à disposition par le service de Neurophysiologie
du CHU, du laboratoire d’analyse de la
marche pour les patients du centre Méridienne nécessitant une évaluation de la
marcher et/ou de l’équilibre.
Korian s’engage à admettre prioritairement
les patients du CHU relevant d’une admission en EHPAD et en contre partie bénéficiera
des interventions des équipes mobiles de
gériatrie et de soins palliatifs et de l’accès
plateau technique du CHU.
• Soins de suite et réadaptation (SSR)
Un partenariat similaire, à celui conclu avec
le groupe Korian, a été constitué avec Clinéa mais les deux établissements ont souhaité aller plus loin, en proposant un groupement de coopération sanitaire (GCS).
La philosophie de ce GCS est de favoriser
une filière privilégiée de prise en charge en
SSR des patients du CHU. La réunion sur un
même site géographique des activités de
SSR des deux établissements permettra de
développer des synergies qui favoriseront
l’amélioration des prises en charge. A terme,
la formule du GCS pourrait permettre des
coopérations renforcées. Clinéa sera partie
prenante de la Fédération SSR du CHU, de
façon à partager des protocoles de soins
communs et utilisera avec les autres établissements de la région l’outil Trajectoire.
Il est également prévu un aval privilégié et
un ensemble de coopérations concernant
les équipes mobiles du CHU, l’accès à son
plateau technique ou à ses prestations logistiques.
Le CHU a également formalisé une collaboration avec le CH de Bois Petit afin de
permettre aux patients hospitalisés en court
séjour au CHU de Rouen de bénéficier
d’une prise en charge en SSR associée ou
non à une rééducation fonctionnelle, et aux
patients hospitalisés au CH du Bois Petit
d’avoir accès au plateau technique du CHU
dans le cadre de l’activité externe ou dans
le cadre d’une hospitalisation.
• Cession de greffons
Le CHU autorisé pour les activités de contrôle,
conservation, cession et distribution des cornées et des membranes amniotiques, a
effectué un état des lieux de son activité de
L’excellence au service de chacun
L’excellence au service de chacun
Autres partenariats signés en 2012 :
2010 et 2011, l’équipe mobile de soins palliatifs (EMSP) du CHU qui intervient au sein
du territoire de santé de Rouen/Elbeuf a
signé des conventions avec 10 nouveaux
EHPAD afin de former et d’informer en soins
palliatifs, mais aussi d’aider à la prise en
charge ou à la décision, ou encore pour
mettre en place des protocoles de prise
en charge.
Par ailleurs, le transfert de l’EHPAD de la
Villa Saint-Do, établissement du groupe
Korian, a été l’occasion de formaliser une
collaboration, qui existe depuis longtemps,
avec ce groupe spécialisé dans la prise
en charge de la dépendance. La signature de la convention cadre le 25 avril
2012, a vocation à améliorer la prise en
charge de la filière gériatrique. Le groupe
• La collaboration avec les EHPAD :
Dans la poursuite de l’action engagée en
58
59
L’excellence au service de chacun
4. Le déploiement de l’éducation thérapeutique
60
cessions de greffons.
Pour plus de lisibilité, il a été décidé de rédiger d’une part des conventions relatives
aux cessions de greffons et d’autre part des
conventions relatives aux prélèvements de
greffons. En 2012, le CHU a démarré cette
mise à jour par la signature de 8 conventions de cession de greffons.
• En interrégions
Une collaboration médicale privilégiée est
organisée entre le service d’immuno-hémato-oncologie-pédiatrique du CHU de
Rouen et le centre d’activité d’immunohémato-oncologie-pédiatrique du CHU
d’Amiens et dans ce cadre une convention a été signée le 25 avril 2012.
Le SMUR
Premier mode d’intervention du CHU à
l’extérieur de ses murs, le SMUR est un outil
fondamental de la réponse régionale aux
besoins de santé. en 2012, il a effectué
6027 sorties, soit environ 15 par jour.
Avec 18 programmes autorisés par l’ARS et 5 en cours d’instruction, le CHU de Rouen
est la première structure de soin haut-normande à répondre aux besoins de santé
publique et à la loi HPST. Ces programmes touchent des horizons très différents à la fois
médico-chirurgicaux, l’adulte ou l’enfant, ou encore les maladies rares ou pathologies
fréquentes. Le dénominateur commun à tous ces programmes est d’aider les patients à
acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie
avec une maladie chronique.
Un comité de pilotage des programmes
d’éducation pluridisciplinaire (ETP) coanimé par un coordonateur médical
(Pr Bauer) et la Direction se réunit environ
une fois par mois.
Il a pour vocation de :
• coordonner l’action d’éducation thérapeutique
•apporter une aide méthodologique aux
porteurs de projet en les aidant à la rédaction d’un programme ETP selon une
grille spécifique ARS
•encadrer sa mise en place
•apporter un soutien à son suivi
•aborder la question des axes stratégiques à développer.
Ces missions ont été formalisées courant
2012 et ont débouché sur des mesures
concrètes notamment la mise en place
de formation avec le concours des directions fonctionnelles concernées ou encore
l’organisation d’une journée d’échanges,
en novembre 2012.
61
5. L’accent mis sur la marque « CHU-Hôpitaux de Rouen»
en affirmant notre positionnement L’excellence au service de chacun.
L’excellence au service de chacun
En développant nos relations avec les médias
62
En 2012, plus de 600 articles dans les médias : journaux régionaux, nationaux, vidéos, internet.
Exemple : Définition et mise en œuvre d’un partenariat avec
Paris-Normandie.
> Formation :
La formation des équipes est une étape
indispensable qui conditionne l’autorisation
de l’ARS. Sous l’impulsion du comité en lien
avec la Direction des soins et la Direction
des formations, une formation de 40h sur
3 mois est dispensée depuis Novembre
2012. Cette formation est essentiellement ouverte aux personnels dont les programmes sont en attente ou déjà autorisés
au titre du perfectionnement. Le dossier
d’inscription est disponible à la Direction
de la formation.
> Paramétrage informatique
Concernant le suivi des programmes autorisés, il est du rôle de chacun d’effectuer un
bilan annuel qualitatif et quantitatif. Il s’agit
souvent d’une tâche difficile et fastidieuse
qui a été grandement simplifiée par l’élaboration d’un logiciel hospitalier avec
l’aide de la Direction de l’Informatique et
des Réseaux.
En effet, depuis 2012 ce logiciel permet
simultanément la saisie d’une consultation, l’élaboration d’un suivi, l’édition d’un
compte rendu et l’édition des statistiques
nécessaires à l’ARS.
Par ailleurs, la mise au point d’une politique transversale, en cours d’élaboration,
fait partie des principales orientations stratégiques qui seront inscrites dans le futur
projet d’établissement 2013-2017. L’objectif sera, à la fois, de mieux organiser cette
activité dans l’établissement et de mettre
l’accent sur le caractère référent du CHU
en la matière.
En affirmant nos valeurs d’esprit d’équipe, du sens du
service, de dynamisme et de respect.
Exemple : Travaux menés au sein de l’Atelier « valeurs, culture & identité » des Carrefours du
management.
Film, formations, espace dédié aux cadres…
En développant les sentiments de fierté et de
reconnaissance au travail
Exemple : Revalorisation de la Cérémonie des
médailles, accompagnement des Trophées Innov’ à soins…
63
6. Une infrastructure logistique à la hauteur des besoins d’un CHU
En valorisant l’excellence dans les pôles
Pour assurer la prise en charge de nos patients, il existe des fonctions supports
indispensables à l’hôpital.
64
• Par écrit : Information auprès des médecins de ville : (publication des Lien médical N°7 spécial cancérologie et N°8)
• En organisant des événementiels (Anniversaire des 10
ans de la valve du Pr Cribier, Journée portes ouvertes au
SAMU…
• En accompagnant des rendezvous professionnels : Journées de prévention (sida, sommeil,
audition, cerveau, Alzheimer…
En développant des outils de communication
Kit institutionnel, Rapport d’activités, Guide du nouvel arrivant (photos mugs
+ sacs)
Guides pratiques des services (Chir. Infantile, néonatale, pédiatrie, addictologie, médecine interne, SSIAD, urgences adultes en plusieurs langues…)
Plaquettes et affiches diverses pour l’ensemble des services…
Zoom sur le magasin central. Il est rattaché à la Direction des Services Economiques
et Logistique. Il est présent sur deux sites : (Bois-Guillaume et Charles Nicolle). L’équipe
est constituée de 25 agents.
• Au total c’est en moyenne 260 cartons
et 36 palettes de marchandises qui sont
réceptionnées sur le quai du Magasin
Central chaque jour.
• 770 points de commandes répartis sur
les 5 sites de l’établissement.
• 56 commandes préparées par jour
• 916 lignes de produits demandés par
jour
• 40 palettes constituées par jour
• 600 références gérées en stock
• 105 fournisseurs référencés
• 80 palettes transportées par jour constituées des commandes Magasin Central et Pharmacie.
Le Magasin Central organise avec son
équipe Charles Nicolle tous les besoins de
déménagements sur les 5 sites de l’établissement, comme l’évacuation d’un petit mobilier usagé ou le déménagement
complet d’un service avant travaux, c’est
en moyenne 87 opérations demandées
et effectuées par mois.
La blanchisserie a géré 6900 tonnes de linge en 2012 et l’unité centrale de
production alimentaire 2,8 millions de repas.
L’excellence au service de chacun
L’excellence au service de chacun
• Sur Internet : Création d’un espace web dédié à la
maternité
65
7. L’essor de la culture et du patrimoine
Depuis plusieurs années le CHU-Hôpitaux de Rouen mène une politique d’action culturelle et artistique active à destination de tous.
En lien avec les différentes directions et en partenariat étroit avec les équipes soignantes,
le CHU-Hôpitaux de Rouen accueille régulièrement, sous différentes formes, des artistes
qu’ils soient musiciens, plasticiens, danseurs …
Ces actions existent grâce au soutien de nombreux partenaires publics et privés tels que
la ville de Rouen, la CREA le Département de Seine-Maritime, la Matmut, la banque postale, Ferrero France … mais aussi par les structures culturelles de proximité qui s’investissent pour contribuer à faire de l’hôpital un lieu de vie.
Musique
Partenariat musiciens Opéra et Conservatoire – « Temps suspendus »
Depuis plus de 6 ans, des concerts réguliers sont organisés au chevet, dans les services, par
les musiciens de l’Opéra de Rouen, de leurs complices, et des musiciens du Conservatoire.
Ce projet a pris de l’ampleur en 2012 par la mise en œuvre de résidence de trois compositeurs dans trois unités du CHU-Hôpitaux de Rouen en vue de créations musicales jouées
à l’Opéra de Rouen en 2013. Une interprétation conjointe de l’Orchestre de l’Opéra et du
Conservatoire a eu lieu pour la première fois.
Jazz � l’hôpital
Chaque année, Adrea mutuelle propose en partenariat avec le festival « Jazz sous les pommiers » un concert de Jazz dans l’anneau central du site de Charles- Nicolle ainsi que des
interventions dans les services.
Ecole de musique de Bois-Guillaume
> Résidence photographique Hélène Mauri Hôpital Saint-Julien,
Unité de Gériatrie Trousseau 2012
Depuis presque deux ans, l’école de musique propose des interventions auprès des patients
et des équipes, dans les lieux de vie mais aussi à la chapelle de Charles- Nicolle.
Danse
De nombreuses compagnies sont accueillies au studio de Boucicaut et proposent des
temps de découverte et d’échanges artistiques aux résidents.
Théâtre
En lien avec le Printemps de Rouen et le Conservatoire des lectures de textes d’ Aimé Césaire
« Paroles de … » et de la musique ont été proposés dans la chapelle de Charles- Nicolle au
mois de mai.
L’excellence au service de chacun
L’excellence au service de chacun
Quelques exemples d’actions en 2012
> Noctambulations, Hélios Azoulay Clarinettiste - Visite poétisée du site de Charles-Nicolle
Journées du patrimoine 2012
66
67
Une première édition en nocturne, organisée à la tombée de la
nuit, a été proposée et a eu beaucoup d’audience.
En partenariat avec la Scène nationale La Foudre et la Région Haute-Normandie.
Le Pr Muraine a participé à ce projet de rencontre entre un scientifique (et médecin) et une
auteure de théâtre contemporain. Cette rencontre, selon un format spécifique, a donné
lieu à l’écriture d’une courte pièce à 3 voix intitulée L’œil Nu lu dans l’amphithéâtre Lecat.
Ce projet a été présenté au festival d’Avignon.
Patrimoine
Afin d’améliorer l’accueil des nouveaux personnels, en lien avec la DRH et en partenariat
avec le service patrimoine de la ville de Rouen, le service culturel propose deux fois par mois
une visite pratico-historique de l’hôpital Charles-Nicolle, de son architecture et de ce que
celle-ci nous raconte de l’évolution des soins et de la prise en charge. A terme, le CHU espère
pouvoir l’élargir aux autres sites.
Arts plastiques / Commandes artistiques /Expositions
Les blouses blanches
Hélène Mauri a conçu le projet photographique dans le Hall de la policlinique CHU-Hôpitaux
de Rouen, Hôpital Saint-Julien de Petit-Quevilly et le hall de l’ERFPS.
La ruche – Culture-Santé
Dans le cadre du programme régional Culture-Santé, un partenariat avec l’association de
jeunes plasticiens La Ruche a été mis en place et a permis l’accueil de l’exposition Un train
peut en cacher un autre en prélude à l’accueil en résidence d’artistes au sein de l’EHPADUSLD de Saint-Julien.
• Autre
Handicap et vous – Projet Prends ma place
C’est la deuxième année d’immersion pour le collectif théâtral Un train en Cache un autre
et la graphiste Grégoire Landais. Après plusieurs séances d’immersion dans les services
et la rencontre régulière du collectif constitué de comédiens professionnels et de personnels du CHU, deux théâtres-forums ont été organisés en novembre. Un troisième volet de
ce projet sera présenté en novembre 2013 dans le cadre de la semaine du handicap.
Le
Musée
Flaubert
La maison natale de Flaubert a attiré environ 8 000 visiteurs. Ce musée participe aux
grandes manifestations culturelles :
> Printemps des musées
> Nuits des musées le 19 mai avec des lectures sur les remèdes d’autrefois et dégustations
de tisanes
> Journée du patrimoine avec de nombreuses animations
Au cours de l’année 2012, le jardin du musée avec ses plantes médicinales a été réaménagé. Il a donné lieu à plusieurs visites commentées.
Le musée a accueilli un chercheur chargé de recueillir des témoignages sur l’histoire et le
développement de l’anesthésie et la réanimation. Ce projet de recueil de mémoire orale,
initié en 2012, sera présenté en mars 2013. Il a été réalisé avec le soutien financier de la
DRAC et de la Région Haute-Normandie.
L’excellence au service de chacun
L’excellence au service de chacun
68
ZOOM
Binômes – rencontre art et science – Cie Le Sens des mots
69
le cahier des professionnels
Une ambition
L’excellence au service
de chacun
70
71
Extension de la dialyse pour répondre
au contexte régional de l’insuffisance
rénale
Pr Michel Godin
L’incidence de l’insuffisance rénale chronique dite terminale, c’est-à-dire nécessitant l’utilisation de méthodes de suppléance de la fonction rénale, dialyse ou
transplantation, augmente en France de
1,5% par an. Cette augmentation de l’incidence est particulièrement notable en
Haute-Normandie puisque, selon le Réseau Epidémiologique et Information en
Néphrologie, l’incidence standardisée est
passée de 134 à 158 par million d’habitants
entre 2006 et 2010.
Cet accroissement de l’incidence concerne
principalement les personnes âgées de
plus de 75 ans et les patients diabétiques.
Ces patients âgés, présentant souvent de
nombreuses co-morbidités, ne relèvent plus
d’une indication de transplantation rénale
et rarement d’une possibilité de dialyse à
domicile ou en antenne d’autodialyse.
À la fin de l’année 2008, les centres de dialyse de l’agglomération rouennaise se sont
trouvés saturés avec des possibilités d’extension très limitées sur le plan architectural.
L’ouverture de quelques postes de dialyse
supplémentaires à la clinique de la Croix
Rouge et à la clinique de l’Europe a permis
de pallier transitoirement cette situation. Pour
répondre à la demande régionale, le CHU,
au cours de son Comité Stratégique d’avril
2009, a décidé de mettre en place provi-
72
soirement une troisième séance de dialyse
en soirée et d’augmenter de 18 à 27 postes
les capacités du centre d’hémodialyse.
D’importants travaux ont été réalisés avec
l’ajout d’un bâtiment accolé à l’extrémité
sud du pavillon Sainte-Venise, permettant
une restructuration complète du centre
d’hémodialyse. Ce nouveau centre a ouvert partiellement mi-septembre 2011 et
les séances de soirée, inconfortables et fatigantes pour ces malades âgés ont pu être
arrêtées. L’ensemble des 27 postes est maintenant ouvert depuis le 24 septembre 2012.
Ce nouveau centre est d’une conception très différente du précédent. Pour
favoriser la confidentialité, à la place
des grandes salles «communes» de
9 postes, 9 boxes de 3 postes chacun ont
été crées, dont certains comportent des
possibilités d’isolement total du patient.
Cette modification architecturale a complètement transformé l’ambiance du centre,
en limitant notamment au box concerné le
désagrément sonore lié au fonctionnement
des alarmes des générateurs de dialyse.
L’effervescence plus ou moins permanente
des salles de dialyse précédentes a fait
place à une atmosphère beaucoup plus
tranquille, favorisant le repos des patients et
la sérénité des soignants sans, pour autant,
altérer la sécurité et la qualité des soins.
Tous les patients sont désormais dialysés en
hémodiafiltration déclinée sous toutes ses
modalités (post-dilution, pré-dilution, mid et
mixed dilution) et 10% d’entre eux bénéficient d’un programme d’hémodialyse quotidienne. Cette augmentation de capacité
du centre permet, par ailleurs, de prendre
en charge plus efficacement les patients atteints d’insuffisance rénale aiguë mono-défaillants ou ne pouvant être pris en charge
dans le service de réanimation médicale.
L’extension des locaux d’hémodialyse dans
le service même, renforce ainsi les capacités de la néphrologie du CHU de Rouen
dans l’accomplissement de sa triple mission
de soins, de recherche et d’enseignement.
Une prise en charge adaptée pour
chacun
Le repas familial thérapeutique
Sophie Leclerc Perrier, Dr Marc Antoine
Podlipski, Pr Priscille Gerardin
La prise en charge au CHU de Rouen
des adolescentes présentant un épisode
d’anorexie mentale s’articule entre prise en
charge hospitalière dans l’unité de psychopathologie et de médecine de l’adolescent
(Pr Priscille Gérardin – Pr Christophe Marguet)
et prise en charge ambulatoire au sein de la
maison des adolescents sur son site du CHU
(Pr Priscille Gérardin).
L’une des modalités de soins utilisées dans
l‘Unité est l’instauration d’un contrat de
poids avec une première phase de séparation, puis la restauration d’un poids normal de sortie. Le contrat est associé à un
travail spécifique auprès du jeune et de
sa famille qui explique une hospitalisation
souvent longue, d’une durée moyenne
totale de 4 à 6 mois.
En fin d’hospitalisation, le patient et sa
famille expriment très fréquemment leur
appréhension du partage familial des
repas, acmé des tensions et des conflits
avant l’hospitalisation.
L’excellence au service de chacun
La place du CHU dans l’offre
régionale de santé
73
• apporter un accompagnement psycho-éducatif auprès des familles
• permettre aux patients et à leurs familles
de pouvoir travailler sur leurs angoisses
autour des repas
• évaluer, renforcer, relancer un travail sur la
dynamique familiale afin de prévenir le
risque de rechute
• favoriser la transition entre l’hospitalisation
et la prise en charge post-hospitalière
Ce programme comprend :
L’observation du fonctionnement familial,
par un psychiatre extérieur au suivi et dans
un contexte extérieur à l’unité (supervision),
apporte un nouveau regard clinique ainsi
que de nouvelles pistes de réflexions pour
le jeune et sa famille au sortir d’une hospitalisation souvent longue et faisant date
dans l’histoire familiale. La confrontation,
pour les familles, à cette dimension pratique du repas, ouvre de nouvelles perspectives, permettant de questionner leurs
angoisses, de mettre en pratique des
éléments abordés par l’adolescent et sa
famille lors de l’hospitalisation et au final
de renforcer leurs compétences.
Cette action est subventionnée par la
Fondation de France
• un repas : qui réunit l’adolescent, sa
famille et un binôme de soignants (infirmière de l’unité et pédopsychiatre
extérieur à l’unité). Il s’agit d’effectuer
les provisions ensemble (en dehors de
l’hôpital, menu décidé par la famille),
de confectionner et de partager le repas à la Maison de l’Adolescent (temps
enregistré sur support vidéo).
• une synthèse supervisée entre soignants : qui réunit le binôme de soignants, le diététicien du service et un
thérapeute familial extérieur au CHU de
Rouen (qui a un rôle de supervision).
• une séance psycho-éducative dite de
« restitution » : animée par le duo de
soignants, elle rassemble la famille dans
son ensemble et reprend les événements
marquants du repas.
74
Correspondant Santé au Travail
Dr JF. Gehanno, B. Frelet, S. Diallo
Le travail en milieu hospitalier expose les
personnels à un certain nombre de risques
professionnels d’origine physique, chimique,
biologique, ainsi qu’à ceux liés aux déplacements, gestes et postures de travail, aux
contraintes de temps et à certaines organisations de travail. Bien que les acteurs de la
prévention des risques professionnels et de
l’amélioration des conditions de travail soient
peu nombreux dans les établissements hospitaliers, il est essentiel de renforcer la prévention contre les risques professionnels et
de prendre en compte les conditions de
travail comme l’un des éléments stratégiques essentiels à la réussite des évolutions
de l’hôpital.
Dans ce contexte, le CHU de Rouen a souhaité créer une nouvelle fonction dans les
hôpitaux : celle de Correspondant de Santé
Travail (CST). Cette fonction vise à assurer
une interface entre le service de médecine
du travail du personnel hospitalier (médecins, cadre de santé, infirmières de santé au
travail, ergonome) et les services, dans le but
de conseiller et d’accompagner les équipes
professionnelles dans la mise en œuvre des
prescriptions et recommandations visant à
réduire les expositions aux risques professionnels et à promouvoir la santé et la sécurité
au travail.
Cette nouvelle fonction a été expérimentée
en 2012 dans le pôle médecine, avec la
nomination de deux correspondants, aux
passés professionnels complémentaires : un
cadre de santé, Colette Leclerc et un aide
soignant, Christian Jouisse. En concertation
avec le trio de pôle médecine, leur action
a été centrée dans un premier temps sur
le service de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) de l’hôpital de Bois-Guillaume.
Après avoir bénéficié d’une formation, dans
le cadre de l’enseignement de la licence
professionnelle des métiers de la santé au
travail, ils se sont investis dans l’analyse, sur
le terrain, des risques professionnels et ont
ainsi pu formuler un état des lieux des principaux risques professionnels dans ce service.
Grâce à leurs observations, aux suggestions
des personnels et à celles des membres de
l’équipe de médecine du travail, des propositions de solutions, techniques ou organisationnelles, ont été faites. Certaines sont
en cours de mise en œuvre. Les quelques
mois de recul permettent de pointer certains facteurs de réussite tels que l’étroite
concertation avec l’encadrement du secteur, la proximité avec les agents, le regard
spécifique «de préventeur» des correspondants et l’accompagnement de l’équipe
de médecine du travail.
Le CHU espère que l’évaluation, en cours,
de ce projet permettra son extension à
d’autres secteurs du CHU.
L’excellence au service de chacun
Le repas familial thérapeutique a plusieurs
objectifs :
75
Mélanie Delacour
Le service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Rouen accueille régulièrement des patients non francophones.
Le personnel se heurte alors à une barrière
linguistique, à l’origine de difficultés de prise
en charge au quotidien.
Depuis des années, le CHU travaille sur cette
problématique récurrente qui induit un défaut de communication entre le patient et
les soignants et peut entrainer une incompréhension de la pathologie et de sa prise
en charge. L’objectif était de rendre acteur
le patient pour les soins qui lui sont prodigués
tout au long de son hospitalisation. Ces difficultés ont amenés le service à élaborer et
à mettre en place un outil d’aide à la communication pour pallier cet obstacle.
En 2007, l’équipe a élaboré différents
lexiques en six langues distinctes (russe, italien, espagnol, portugais, allemand, anglais)
orientés sur la thérapeutique des patients
migrants VIH. Ces lexiques se composent
d’une partie illustrée, de vocabulaire et
d’expressions de bases. Ces différents outils
ont permis d’appréhender plus sereinement
les consultations d’observance. Cependant,
l’une des limites de ces lexiques est qu’ils
visent essentiellement la thérapeutique,
et non les différents aspects de la prise en
charge comme le volet social, diététique,
etc.
En 2012, le CHU a souhaité étendre cette
démarche à l’ensemble des patients an-
76
glophones, quelle que soit leur pathologie.
Aussi a été élaboré un lexique de poche
français/anglais personnalisé et centré sur
les patients anglophones. Dans un premier
temps, un groupe de travail s’est mis en
place sur la base du volontariat. L’objectif
était de recenser la majorité des soins prodigués au patient dans le service, en incluant
les différents acteurs de soins qui gravitent
autour du patient. Le groupe se composait
de deux infirmières, un aide soignant et un
cadre de santé. Au fur et à mesure, ces
données ont été enrichies en répertoriant
les besoins et les attentes des membres
de l’équipe paramédicale (assistante sociale, diététicienne, kinésithérapeute, etc.)
Pour parfaire cette démarche, certains principes ont été intégrés afin de le rendre interactif et d’en faciliter l’utilisation :
aux Trophées Innov’ à Soins 2012 et a remporté le premier prix. Ce lexique va être institutionnalisé puisqu’il peut être transposable
dans n’importe quel service de soins.
• Cet outil a été construit en fonction du
statut ou des informations recherchées
par l’utilisateur et structuré en trois chapitres distincts avec un code couleur :
les généralités (rose), les informations infirmiers (vert) et les informations des AS- ASH
(jaune)
• Toute la prise en charge, depuis l’accueil
physique jusqu’à la sortie administrative
du patient est traitée
• Le vocabulaire de base a été inséré mais
également des phrases ayant rapport
aux soins. Cet objectif a été structurant
pour l’élaboration de l’outil explicitant les
différentes étapes du soin au patient,
comme la pose d’une sonde urinaire
ou la mise en place de mesures d’isolement.
• Un format de poche a été choisi, rendant le document maniable. Celui-ci a
été plastifié dans un souci d’hygiène.
La typologie des patients hospitalisés
dans le service incite à poursuivre la
démarche en élaborant un lexique en
espagnol.
Pour concevoir la traduction en anglais, un
ouvrage consacré au vocabulaire médical a été créé. Pour la correction, l’aide
de la direction des affaires internationales
a été sollicitée pour trouver un traducteur.
Cet outil a été testé auprès des patients
et les résultats ont été très concluants. Les
patients se sentent mieux intégrés dans leur
prise en charge. Les soignants sont satisfaits
de pouvoir expliciter le déroulement des
soins, ce qui permet une meilleure appréhension du séjour. Ce lexique a été présenté
Un établissement qui va au
devant de la population
> Denis Lucas
Unité de médecine palliative
Haïku de papier
Commande artistique passée à Elizabeth
Erkel-Delerisn
Comment matérialiser dans l’architecture
de l’hôpital son ouverture sur le monde et
les hommes qui l’entourent ? À quoi ressemblerait un hôpital qui, dans ses espaces,
respecte la dignité humaine, dont les murs
même prennent soin des hommes et des
femmes qu’ils accueillent ?
C’est à partir de cette réflexion qu’Elizabeth
Erkel-Deleris a été sollicitée pour mener un
travail de création artistique autour des thématiques Nature, Vivant, Lumière, Equilibre,
et Harmonie
Ce projet, élaboré à partir du projet de
soins du service de médecine palliative,
avait pour objectif de favoriser l’apaisement
du lieu en accompagnant le parcours du
patient. L’artiste a choisi de construire sa proposition autour de deux axes : Vie et Mouvement ; Paix et Harmonie.
Le projet s’articule autour de l’idée de déve-
L’excellence au service de chacun
Elaboration d’un lexique de traduction français/anglais.
Pour la prise en charge des patients
anglophones
77
Dans cette unité, unique, la présence artistique est matérialisée dès le hall par une
porte voûtée dont les motifs sont inspirés des
moucharabiehs . À l’entrée du service, l’accueil est constitué par un tryptique, travail de
papier découpé en relief. Dans le long couloir, sept «jardins oniriques» ponctuent le parcours. Ces «jardins», ce sont des tableaux
lumineux où sont présentées des saynètes
poétiques à partir d’un travail de papier, de
cire et d’intégration de figurines miniatures.
78
Une action innovante au service de
l’usager : «le call center»
Pierre Gouabault
• Le caractère novateur et l’originalité du
projet
Depuis 2009, le pôle Viscéral s’est engagé
dans un projet innovant de «Call Center». En
mars 2012, le poste d’infirmière pivot de suivi
téléphonique pour le service d’oncologie
digestive a vu le jour.
Avant ce projet, le patient atteint d’une pathologie cancéreuse et suivi en chimiothérapie, quittait le médecin et le service d’oncologie digestive et se retrouvait seul pour faire
face à sa nouvelle situation et aux potentiels
effets secondaires.
Ce constat a amené le service à construire
ce projet de suivi téléphonique qui propose
un encadrement et un soutien professionnel
à l’usager.
L’objectif du projet est de permettre au
patient et à sa famille de démystifier, de
reconnaître et de gérer les symptômes de
sa maladie avant qu’ils ne deviennent aigus
et le conduisent en soins urgents.
La 2e originalité de ce projet réside dans le
financement du poste. Dans une démarche
conjointe direction des soins / Pôle / DRH,
un poste d’Ide à 50% a été financé dans le
cadre du maintien à l’emploi d’un agent en
situation de handicap.
Permettre à un soignant aux compétences
reconnues de garder sa place au sein de
l’institution et de valoriser ses compétences
cliniques est un deuxième enjeu primordial.
• La contribution professionnelle de
l’infirmière dans un contexte de prise
en charge interdisciplinaire
Lorsque vivre avec son cancer et son traitement devient une source d’angoisse et
que tenter de vivre normalement devient
un défi, il est impératif d’apporter un soutien
aux patients et de les sécuriser en créant un
lien entre le «domicile/ hôpital».
C’est dans ce contexte que le rôle de l’infirmière est de première importance : son expertise permet de répondre adéquatement
et dans les meilleurs délais aux besoins du
patient et de ses aidants.
L’excellence au service de chacun
lopper des espaces à la fois confortables,
rassurants et apaisants, des espaces de
liberté mentale, des espaces ressources qui
suscitent l’envie de continuer à se maintenir
dans la vie. La proposition est celle d’une unité de douceur ponctuée d’installations plastiques où la vie apparaît comme des énergies à voir, à sentir, à percevoir. Des créations
comme des vibrations, comme des végétaux en croissance. Chaque œuvre, unique,
faite à la main, souligne l’attention particulière portée à la prise en charge globale des
patients y compris dans leur dimension spirituelle, imaginaire, humaine.
Dans chaque chambre, des cocons en tige
de saule et papier chinois dans lesquels des
cristaux suspendus reflètent la lumière et des
tableaux en papier découpé - formes non
figuratives laissant libre à chacun d’y projeter son imaginaire. Un travail sur l’harmonie
des couleurs a également été proposé :
chaque porte, chaque mur de chambre, a
une couleur qui lui est propre, matérialisant
ainsi l’attention portée à l’individu.
Cette démarche artistique, élaborée étroitement avec les équipes, témoigne de
l’engagement des soignants au quotidien
pour apporter la meilleure attention aux patients et à leurs proches, quand le corps ne
veut pas guérir, l’esprit, lui peut trouver des
espaces de liberté et s’évader.
L’infirmière détient un rôle pivot et travaille
de manière interdisciplinaire. Son raisonnement clinique dans l’évaluation des besoins
de santé du patient lui permet de planifier
l’intervention appropriée, en s’appuyant sur
79
L’infirmière de suivi téléphonique crée du lien
là où la maladie peut isoler.
• L’impact sur la qualité des soins, l’optimisation des unités de soins et la satisfaction du patient
Bien que cette démarche n’en soit qu’à ses
prémices, on peut déjà vérifier que la mise
en place de ce dispositif répond à un véritable besoin des patients.
En effet le double bénéfice de ce type de
prise en charge peut-être constaté.
Tout d’abord, les effets secondaires sont
mieux contrôlés entre chaque cure. Le patient et ses aidants se sentent plus sécurisés.
Le patient est aussi mieux guidé dans son
parcours de soins.
Le deuxième bénéfice est une meilleure
utilisation du plateau technique et une augmentation notable de l’activité.
Aujourd’hui le suivi téléphonique bénéficie à
plus de 30 patients par semaine avec une
durée moyenne de 25 minutes.
80
Education thérapeutique et anti-thrombotiques
Dr Ygal Benhamou, Annie Gravier,
Pr Hervé Lévesque
L’orientation vasculaire du département de
médecine interne s’accompagne d’une utilisation régulière de traitements anti-thrombotiques (anti-agrégants plaquettaires et
anticoagulants). La participation à de nombreux protocoles pharmaceutiques, aujourd’hui bien structurée au sein du réseau
national coordonnée par le centre d’investigation clinique du CHR de Saint-Etienne a
conduit à la validation des nouveaux anticoagulants oraux. On estime qu’en France
plus de 600 000 patients bénéficient d’un
traitement anticoagulant, deux tiers relevant
d’une indication cardiologique (arythmie
complète par fibrillation auriculaire avant
tout) et un tiers de la maladie veineuse
thromboembolique. En dépit de la standardisation de la surveillance biologique et
de la meilleure définition des objectifs thérapeutiques, les traitements par anticoagulant sont trop souvent grevés d’accidents
hémorragiques. La mise sous anticoagulant
doit faire l’objet d’une réflexion au cas par
cas, tenant compte du bénéfice attendu
(indication) et du risque potentiel (complications hémorragiques avant tout), lui-même
lié au terrain, aux affections intercurrentes
et aux patients. Une bonne évaluation des
terrains à risque hémorragique, une optimalisation de la surveillance et une éducation
des patients sont autant d’éléments permettant une réduction du nombre de complications. Pour certains, l’importance du risque
hémorragique justifie une professionnalisation du traitement. A Rouen, un “Centre de
suivi et de conseil des traitements anticoagulants” (CSCTA) a été créé en collaboration
avec des médecins hospitaliers grâce à un
financement du fond d’aide à la qualité des
soins (FAQS) en médecine de ville. Le but de
ce Centre n’est pas de substituer au médecin, mais au contraire d’apporter une aide à
la prescription et au suivi des anticoagulants
par la gestion de l’équilibre des traitements
par un logiciel d’aide à la prescription. Il s’agit
d’une structure unique en France à laquelle
le service contribue depuis sa création.
Cependant la mise en place d’un programme d’éducation thérapeutique était
indispensable. La labellisation du programme d’éducation aux anticoagulants a
été récemment obtenue grâce à l’investissement de soignants des secteurs de mé-
decine vasculaire et d’ambulatoire. Ce programme, réalisé au sein du département
de médecine interne, est ouvert aux patients
de cardiologie, chirurgie cardiaque, chirurgie vasculaire, neurologie et s’inscrit dans les
projets d’éducation thérapeutique de l’établissement. Il répond aux critères de la Haute
Autorité de Santé et permet d’améliorer la
connaissance et l’observance des patients.
Il est initié en hospitalisation et se poursuit
en ambulatoire, avec la possibilité pour les
patients de poursuivre une formation complémentaire avec le CSCTA.
L’excellence au service de chacun
des outils d’aide à la décision élaborés et
validés avec l’équipe médicale. En fonction
de l’évaluation faite, elle oriente le patient
vers un autre intervenant tel que le médecin
référent ou les professionnels des soins de
support (diététicienne, psychologue, assistante sociale, infirmière assistante de suivi…).
81
82
Un dynamisme au service de la performance
Si le CHU-Hôpitaux de Rouen souhaite mettre l’excellence au service de chacun, il
porte également le souci de la performance. L’amélioration de la qualité des soins,
des conditions de travail des professionnels et de la façon dont les ressources sont
utilisées est une exigence partagée.
Equilibré financièrement, le CHU a continué à optimiser ses organisations, dans les
services de soins et dans le reste de l’établissement. La gouvernance de l’établissement, c’est-à-dire la façon dont sont prises les décisions, a poursuivi son évolution :
ainsi, la délégation de gestion vers les pôles s’est approfondie pour rapprocher les
décisions du terrain.
La refonte du système d’information pour les soins a été engagée avec la mise en
place de nouveaux outils aux Urgences et à la Pharmacie.
Répartition par catégorie
n de 25 à 39 ans
n de 40 à 54 ans
n plus de 55 ans
38%
50%
82%
54%
25%
8%
PU
PH
-P
H
PH
Co
ntr
/M
CU
-P
1. Qualité de vie au travail
Le personnel médical
Le personnel non médical
Evolution des effectifs
Evolution des effectifs
Personnel médical
25%
4%
4%
Nombre d’agents Physiques
Équivalents Temps plein
2010
2011
2012
2010
2011
2012
Hospitalo-universitaires
196
194
197
98
97
98,5
Hospitaliers
362
376
395
343,10
357,8
376,6
Praticiens attachés
273
288
281
75,6
81,13
Internes et FFI
545
554
574
545
Étudiants
657
705
744
Total
2033
2 117
2 191
Personnel non-médical
H
Nombre d'agents Physiques
ac
Tit
ula
tue
ire
s
ls
Équivalents Temps plein
2010
2011
2012
2010
2011
2012
Personnel administratif
778
784
772
733,52
744,17
748,57
83,75
Personnel soignant éducatif
4995
5158
5252
4655,84
4796,69
4901,52
545
572,60
Personnel médico-technique
480
495
501
454,4
459,59
468,15
657
657
744
Personnel technique
999
1037
1129
973
1004,27
1046,6
1718,70
1718,70
1875,45
TOTAL
7252
7474
7654
6816,76
7004,72
7164,84
Un dynamisme au service de la performance
Un dynamisme au service de la performance
III
83
fait
marquant
Le CHU-Hôpitaux de Rouen
reste l’un des CHU les plus jeunes de France
Fait marquant
n Hommes
n Femmes
Pour la deuxi�me année consécutive, le CHU a participé au
Salon infirmier, porte de Versailles, � Paris.
2491
2407
386
148
420
71
e2
5a
ns
+d
548
460
-d
De
26
e5
De
à4
0a
41
ns
à5
5a
ns
5a
ns
Cette année encore, le CHU-Hôpitaux de Rouen s’est distingué par ses origines
normandes et a annoncé son caractère bien trempé de conquérant.
De nombreux visiteurs ont félicité le CHU de l’originalité et de l’éclat du stand.
Sur les trois jours du salon, directeurs, agents de la direction des soins et des
ressources humaines, représentants du groupe Innov’à Soins et soignants se
sont relayés pour répondre aux questions, animer et porter la fierté de leur CHU.
Ils renseignaient avec beaucoup de dynamisme et de professionnalisme les
futures recrues venues découvrir l’hôpital et les possibilités offertes pour
construire et faire évoluer leur carrière. C’est dans un bel esprit d’équipe
que tous se sont mobilisés : les pôles, l’Unité Centrale de Production Alimen-
Répartition du personnel par catégorie professionnelle
2 171 personnels médicaux
7 478 personnels non médicaux
n 912 praticiens (647,94 ETP) dont :
418 hospitaliers (367,46 ETP),
295 attachés (82,93 ETP),
194 hospitalo-universitaires (194 ETP),
5 médecins du travail (3,55 ETP).
n 554 internes (554 ETP)
n 705 étudiants (352,5 ETP)
n 5 172 soignants éducatifs
et rééducation (4 840,96 ETP)
n 495 médico-techniques
(456,82 ETP)
n 1 036 techniques (1 013,60 ETP)
n 775 administratifs
(739,41 ETP)
26 %
étudiants
42 %
praticiens
10 %
techniques
7 %
administratifs
14 %
médicotechniques
32 %
internes
84
Le salon infirmier
taire, l’équipe des transports sanitaires, la direction de la communication, la
Direction des soins et la Direction des Ressources Humaines.
Les représentants de l’établissement ont reçu la visite de la Ministre de la
santé : Mme Marisol Touraine qui a souhaité les rencontrer pour échanger
quelques instants avec eux.
Un dynamisme au service de la performance
Un dynamisme au service de la performance
Même si tous les indicateurs montrent un vieillissement des professionnels, l’âge moyen des
agents non médicaux est peu élevé (40,31 ans).
69 %
soignants éducatifs
et rééducation
85
86
Personnel non médical
> Absences
Départs / arrivées
Absentéisme et prévention des risques professionnels
Nombre
Nombre de jours
2010
2011
2012
Absences pour motif médical
9,30%
9,36%
9,49%
2010
2011
2012
Départs
478
500
414
Entrées
422
591
454
0
1
1
Licenciements
Nombre de jours d’absence
Nombre de jours
2010
2011
2012
Par agent
31,68
31,77
32,22
Dont maladie simple
11,82
11,53
11,92
Dont longue maladie et maladie longue durée
9,28
9,63
Dont accident du travail
2,04
2,53
2012
Départs
9,05
Retraite
113
2,59
Fin de contrat
59
Dont accident du trajet
0,33
0,37
0,37
Licenciement
1
Dont maladie professionnelle
1,63
1,7
1,48
Démission
46
Dont maternité paternité adoption
6,59
6,01
6,81
Détachement
15
Disponibilité
121
Retraite
Décès • 5
52
113
121
59
46
Fin de
contrat
Disponibilité
Accidents de travail et de trajet
Nombre de jours
Mutation
Coopération • 2
Décès
2010
2011
2012
Accidents
492
458
571
Dont accidents avec arrêt
268
252
278
5
Coopération
2
Mutation
52
TOTAL
414
Détachement • 15
Licenciement • 1
Démission
Un dynamisme au service de la performance
Un dynamisme au service de la performance
Absences et prévention des risques professionnels
87
fait
marquant
Carrefours du
88
Les 2e Carrefours du management qui se sont déroulés le 17
novembre 2012 ont permis de faire le point sur les travaux des
différents ateliers.
Personnel médical
Nombre de jours d’absence en 2012
Lors de cette matinée, le futur projet managérial du projet d’établissement a
été présenté, incluant les propositions des ateliers, notamment les valeurs du
CHU-Hôpitaux de Rouen.
PM indifférencié hors internes et étudiants
Année
Total
dont
< 6 jours
Les Carrefours continuent dans une nouvelle dynamique avec des ateliers
qui perdurent :
2010
2011
1675
2463
80
66
2012
2850
41
Longue Maladie et Longue Durée
2010
2011
2012
1489
1259
670
0
0
0
• l’atelier « Formation » : reconnaissance, positionnement, valorisation des formateurs internes, déclinaison du plan de formation, accueil et parcours des cadres ;
• l’atelier « Valeurs, culture et identité », opus 2 : vers la construction d’une culture
commune.
Maternité, adoption, paternité
2010
2011
2012
3018
3021
3629
5
3
2
Nombre de jours d’absence
Maladie Ordinaire
Constats :
De façon générale, le nombre de jours d’absence pour maladie ordinaire et dans le cadre d’une
absence pour maternité/paternité a augmenté depuis trois ans. On note une augmentation du
nombre de jours d’absence dans le cadre des congés de maternité liée à une féminisation de la
profession.
Entre 2011 et 2012, le nombre de jours d’absence pour maladie ordinaire a augmenté de 16%.
En 2012, 99% des arrêts sont de plus de 6 jours.
Taux de turnover
En 2012 : le taux de turnover est de 8%.
(91 départs et 47 arrivées permanents).
Accidents de travail et de trajet
97 accidents du travail (sans arrêt) ont été déclarés en 2012 dont 91 accidents d’exposition au sang.
80% de ces accidents concernent les internes et les étudiants.
D’autres ateliers fusionnent, se transforment et deviennent :
• l’atelier « Espace cadre » : accompagnement et transmission des savoirs ;
• l’atelier «Magnet Hospital » : un hôpital plus attractif.
Un nouvel atelier se crée :
• l’atelier « Recherche et innovation en management » : définition d’une méthode
de travail, réalisation d’un « état des lieux » des publications et actions réalisées,
mise en place d’un projet de recherche en management.
Un dynamisme au service de la performance
Un dynamisme au service de la performance
management
89
Un dynamisme au service de la performance
Attirer, accueillir, intégrer et fidéliser
90
Objectif
Proposer une politique d’attractivité, d’accueil, d’intégration et de fidélisation des
cadres dans le projet social et professionnel, connue et partagée par tous.
Actions
• Une journée d’accueil dédiée aux cadres nouvellement recrutés, sortant de
l’IFCS, venant d’être nommés suite à un concours ou faisant fonction.
• Une check-list pour faciliter l’accueil de ces nouveaux cadres dans leur service.
Positionnement et problématiques spécifiques aux cadres
Objectif
Identifier la répartition des cadres, identifier les rôles et missions de chacun et
faciliter le contact et la communication entre cadres.
Action
• Une cartographie de l’ensemble de l’encadrement du CHU-Hôpitaux de
Rouen
Formation et management
Objectif
Contribuer au volet Management du plan de formation, participer au volet
Formation du projet d’établissement, mettre en oeuvre, évaluer et réajuster
l’ensemble des travaux réalisés.
Actions
• Rédaction des procédures, élaboration du plan de formation et déclinaison
du plan de formation, puis diffusion sur Gedi.
• Intégration de formations spécifiques cadres dans le tableau de recensement des formations.
• Rédaction du volet social du projet d’établissement «Accompagner le management».
• Déclinaison et priorisation des actions de formation des cadres à partir du
recensement.
Identité, cultures et valeurs
Objectif
Déterminer les valeurs des cadres du CHU et les intégrer au projet d’établissement avec pour ambition l’excellence au service de chacun.
Actions
Détermination de cinq valeurs fondatrices :
• sens du service : décliné dans une formation intitulée « Écouter pour être
mieux entendu »,
• dynamisme : décliné dans une série d’action pour afficher sa fierté,
• respect : décliné par la création d’un lieu dédié aux cadres,
• esprit d’équipe : décliné par un film diffusé actuellement,
• excellence : décliné lors d’une soirée avec remise de prix aux pôles ou
directions ayant mis en oeuvre concrètement les valeurs du CHU.
Un dynamisme au service de la performance
Chaque atelier décline un objectif et des plans d’action.
91
92
Politique d’amélioration continue de la qualité – 2012
> Certification
L’année 2012 a été une année décisive en matière de certification. En effet, en mars 2012 a eu
lieu l’évaluation quadriennale de la HAS de l’organisation et du fonctionnement de l’ensemble
des activités du CHU à partir d’un référentiel opposable à tous les établissements de soins
français. Cette évaluation devait amener les experts-visiteurs à porter une appréciation sur la
qualité globale de notre établissement.
A l’issue de deux semaines d’évaluation très
active, les 8 experts ont rendu leur rapport
qui a été validé par les instances de la HAS.
Le résultat parvenu au CHU en octobre 2012
lui a été très favorable.
Sur les 87 critères du manuel de certification,
seuls deux ont été jugés non totalement
conformes aux exigences de la HAS (prise
en charge médicamenteuse du patient
et gestion du dossier patient en MCO et
SSR) et ont justifié une recommandation.
De ce fait, le CHU de Rouen a atteint son
objectif qui était de n’avoir aucune réserve
et/ou réserve majeure, appréciations très
péjoratives qui auraient nécessité une mise
en conformité à court ou très court terme.
De plus, l’Etablissement a été crédité de 3
points forts (sur 8 possibles) concernant le
management stratégique, le management
de la qualité et de la sécurité et les
évaluations des pratiques professionnelles
médico-soignantes. Ces trois domaines
peuvent être considérés comme des
domaines d’excellence car – y compris
pour les pratiques exigibles prioritaires très
contraignantes au regard des normes de la
HAS – ces domaines ont obtenus plus de 80 %
de conformité au référentiel.
Il va de soi qu’un tel résultat n’aurait pas pu
être possible sans l’engagement de tous les
professionnels du CHU qui ont mené sans
concession pendant deux ans une autoévaluation de leurs pratiques sous l’égide
de la cinquantaine de référents qualité
de l’établissement et dans le cadre d’une
gouvernance interne dont l’efficacité
a été saluée par les experts-visiteurs.
Le même engagement a pu être noté
durant la phase suivante de prise en
compte des insuffisances repérées dans un
souci d’amélioration continue de la qualité
des prestations du CHU effectuée par tous
les secteurs d’activité de l’Etablissement.
Si le bilan est très positif, dès la fin 2012
ont été repérés les points à améliorer
pour atteindre l’excellence. Ils ont été
évoqués par les experts-visiteurs soit dans
leur rapport, soit lors de leurs restitutions
quotidiennes. :
• la gestion du dossier patient, en améliorant
la tenue du dossier patient, la traçabilité
de l’évaluation de la douleur et les délais
d’envoi des comptes-rendus hospitaliers,
• la prise en charge médicamenteuse du
patient, en insistant notamment sur les
prescriptions, l’analyse pharmaceutique
et la maîtrise des risques dans le circuit
du médicament,
• le développement et l’évaluation a priori des
risques dans tous les secteurs d’activité de
l’hôpital,
• la gestion des blocs, notamment l’utilisation
de la check-list et les circuits internes, et celle
des endoscopies,
• la gestion du linge jusqu’au lit du patient,
• la gestion des déchets, notamment dans
les services de soins.
Un dynamisme au service de la performance
Un dynamisme au service de la performance
2. Qualité des soins et gestion des risques
Ces améliorations nécessaires seront inscrites
dans le projet qualité 2013-2017.
93
94
Etablissement certifié par la Haute Autorité de Santé le 25/02/13
Certification
Qualité de la prise en charge (MCO) - Année 2011
Mots clés
Version de certification
V3/V2011
Date de certification
25/02/2013
Niveau de décision
Certification sans réserve avec
2 recommandations et 3 points forts
Partage d’informations au
cours d’une hospitalisation
Afin d’améliorer en continu la qualité de la prise en charge des patients accueillis au
CHU-Hôpitaux de Rouen, un suivi annuel d’indicateurs est mis en place afin d’évaluer
les progrès accomplis. Voici les résultats pour l’année 2011 de ces indicateurs, chiffres à
notre disposition en 2012.
Lutte contre les infections nosocomiales - Année 2011
Communication avec le
médecin traitant
Mesure de la douleur
Classe C :
... aux ...
Mots clés
Classe D ou E :
... Moins bons
Intitulés
Classe F :
Les non répondants
94/100
Indicateur composite des activités de lutte
contre les infections nosocomiales
(ICALIN.2)
92/100
Indicateur de consommation de produits
hydro Alcooliques (ICASHA.2)
117/100
Risque Infectieux par
opératoire
Indicateur composite de lutte contre les
infections du site opératoire (ICALISO)
88/100
Bon usage des antibiotiques
Indicateur composite de bon usage des
Antibiotiques (ICATB)
95/100
Organisations, Moyens,
Action de lutte contre les
infections nosocomiales
Hygiène des mains
Staphylocoque doré
Indicateur composite de maitrise de la
diffusion des Bactéries Multiresistantes
(ICA-BMR)
Indice triennal de Staphlococcus aureus
résistant à la méticilline (SARM)
•Taux trienneal 2009-2011/1000 journées
• Niveau de risque
• Effort de l’établissement : Tendance
évolutive annuelle de 2006 à 2011
72/100
Délai d’envoi du courrier de fin
d’hospitalisation
60/100
Traçabilité de l’évaluation de la douleur
55/100
96/100
Partage d’information dans le
cadre d’une anésthésie
Tenue du dossier anesthésique
82/100
Hygiène de vie et Infarctus
Décision médicale en équipe
en cas de cancer
Prescription médicamenteuse après un
infarctus du myocarde
93/100
Sensibilisation aux règles hygiènodiététiques après un infarctus du
myocarde
58/100
Réunion de concertation pluridisciplinaire
en cancérologie
83/100
Qualité de la prise en charge (SSR) - Année 2011
Mots clés
Partage d’informations au
cours d’une hospitalisation
Communication avec le
médecin traitant
Mesure de la douleur
Transmissions des Bactéries
multiresistance
Tenue du dossier patient
Dépistage des troubles nutritionnels
Résultats de l’établissement
Score agrégé activités 2011
Reflet global de la lutte contre
les infections nosocomiales
Résultats de l’établissement
Mesure du poids
Médicaments et Infarctus
Classe A ou B :
Des Meilleurs...
Intitulés
Intitulés
Résultats de l’établissement
Tenue du dossier patient
90/100
Délai d’envoi du courrier de fin
d’hospitalisation
58/100
Traçabilité de l’évaluation de la douleur
59/100
100/100
Mesure du poids
0.53
Dépistage des troubles nutritionnels
71/100
Un dynamisme au service de la performance
Un dynamisme au service de la performance
Données chiffrées : les indicateurs IPAQSS
95
96
La coordination Générale des Soins a élaboré un nouvel organigramme réparti en trois espaces : l’espace ressources humaines, l’espace activités transversales et l’espace parcours
patients. Au sein de ce dernier espace, deux collaboratrices, cadres supérieurs de santé, ont
été recrutées et travaillent sous l’autorité d’un directeur de soin en charge notamment des
aspects qualité, sécurité et gestion des risques.
Trois axes majeurs ont été définis :
1• Elaboration d’un programme d’audits :
Ainsi, ont été réalisés 3 audits au titre du CBUM, 4 pour le Comité des protocoles, 1 pour l’identitovigilance, 1 pour le CSTH, 1 recueil IPAQSS sur le dossier de soin, 1 en suivi de certification sur
la contention physique du patient et une enquête institutionnelle de prévalence des escarres et
de la dénutrition en appui de la commission « plaie et cicatrisation ».
2• Certification :
> Suivi du chapitre 2 du manuel de certification V. 2010 : prise en charge du patient
• Partie 1, droits et place des patients
• Partie 5, évaluation des pratiques professionnelles
> Important travail de supervision de rapatriement des protocoles de soin de la base documentaire sur le logiciel GEDI, suivi et actualisation des protocoles
> Collaboration renforcée avec la blanchisserie, relance d’un groupe de travail institutionnel, suivi d’un plan d’actions d’amélioration
> Suivi et participation à des instances sur la problématique de l’hygiène hospitalière et la
prévention des infections nosocomiales : enquêtes de prévalence des infections nosocomiales, cellule aspergillose et légionellose, cellule des travaux, révision des arbres décisionnels, visite ARS
> Indicateurs d’activités de charge de travail (SIIPS et AAS) : Analyse des tableaux de bord et
suivi par pôle des effectifs de référence
Bilan de la Coordination et de la gestion
des Risques Associés aux Soins (CRAS )
Pour l’équipe de la gestion des risques
associés aux soins comme pour beaucoup
de professionnels du CHU, l’année 2012 a été
largement orientée vers la préparation de la
visite de certification :
M H Roux
• Partie 2, gestion des données du patient
• Partie 3, parcours du patient
• avancée importante de la cartographie
des risques a priori (quasi finalisée dans
certains pôles),
I Pellier
• Partie 4, prises en charge spécifiques
F Delaire
• participation, avec les équipes de bloc et
le CCBO, au développement de l’utilisation
de la check-list HAS au bloc opératoire et
en endoscopie, par des évaluations de
pratiques et la réalisation d’une check-list
plus lisible (tout en restant conforme aux
recommandations),
> Préparation de la Certification octobre 2012 : accompagnement des équipes de soin,
documents HAS en collaboration avec la Direction Qualité et la Coordination des Risques
Associés aux Soins, communication envers les professionnels
> Certification 2012 : accompagnement des experts visiteurs, apport de réponses quotidiennes aux questions des experts
3• Elaboration d’un programme d’audits :
L’évaluation des pratiques professionnelles s’appuie sur un certain nombre d’items
> Prévention et traitement des escarres : recrutement d’une infirmière de suivi clinique
escarre, participation au cahier des charges du marché de location des supports dynamiques, enquête de prévalence sur plus de 2000 patients
• participation, avec les équipes médicosoignantes et la Direction des Soins, à la
structuration d’une démarche qualité en
endoscopie (procédures d’examens et de
prise en charge, réflexion sur les profils de
poste, cartographie des risques).
• et surtout développement du système de
signalement des évènements indésirables
associés aux soins, avec la formation
des équipes à l’utilisation du support de
signalement, la mise en place d’une
analyse hebdomadaire (conjointe avec la
Direction Qualité et la Direction des Soins)
des signalements reçus, l’identification des
référents à associer en fonction du thème
du signalement, et la réalisation d’un
premier bilan semestriel, pour le CHU et
pour chaque pôle.
Les principaux objectifs pour l’année 2013
seront de développer le retour d’information
des équipes sur les suites données aux
signalements, et de travailler sur les retours
d’expérience et les mesures d’amélioration
en mettant en place dans l’établissement
des Comités de Retour d’Expérience (CREX).
Un dynamisme au service de la performance
Un dynamisme au service de la performance
Synth�se des actions des deux Cadres Supérieurs de Santé (CSS) qualité
direction des soins en 2012
97
Un dynamisme au service de la performance
Risques et vigilances
98
La politique d’amélioration continue de la
qualité et de la sécurité des soins fait partie
des attributions principales de la CME. Elle
est mise en œuvre grâce au travail des
Commissions et des Vigilances thématiques
(cf. ci-dessous), et de l’ensemble des
professionnels de l’établissement ; le suivi
de la mise en œuvre du programme
qualité-sécurité des soins est assuré par le
Coordonnateur de la Gestion des RisquesCoordonnateur des Vigilances, avec la
collaboration de la Direction des Soins et de
la Direction Qualité.
• CLIN (Comité de Lutte contre les infections
nosocomiales) : Pr Gehanno
• FHH (Fédération d’Hygiène Hospitalière) :
Dr Tavolacci
• CLAN (Comité de Liaison Alimentation et
Nutrition) : Dr Petit, Dr Capet
• CLUD (Comité de Lutte contre la douleur) :
Dr Delmon, Dr Pouplin
• COMEDIMS (Commission des médicaments
et des dispositifs médicaux stériles) :
Pr Doucet, Dr Varin
• CAI (Commission des Anti-infectieux) :
Pr Caron
• CSTH (Comité de Sécurité Transfusionnelle
et Hémovigilance) : Dr Arrignon, Dr Maréchal
• CPBPC (Commission des Protocoles et
des Bonnes Pratiques Cliniques) : Dr Girault,
Mme Hamel
• E PP/DPC (Commission d ’évaluation
des pratiques professionnelles et du
développement professionnel continu :
Pr Watelet
• Commission des Gaz á usage médical :
Pr Bonmarchand
Prise en charge de la douleur
• Matériovigilance : Pr Bachy, Dr Haghighat
• Pharmacovigilance : Dr Massy
• Radioprotection : Dr Gérardin, M. Izambart
• Réactovigilance : Pr Bekri, Dr Giverne
• Identitovigilance : Dr Maréchal, Mme
Thierry, Mme Lacoume
• AMP vigilance (Assistance Médicale
á la procréation : Dr Rives
• Biovigilance : Dr Menguy
• Vigilances des essais cliniques :
Mme Vaussy
Le CHU a été reconnu Centre d’Etude et de Traitement de la Douleur de HauteNormandie
Le CHU de Rouen, centre expert régional, apporte son expertise et sa compétence en ce
qui concerne les douleurs chroniques rebelles, résistantes aux prises en charge validées par
les recommandations des sociétés savantes et de la HAS. Il pilote et structure les réunions
de synthèse pluridisciplinaires thématiques.
Il assure également une offre de soins en matière de prise en charge des douleurs
chroniques rebelles des enfants et des adolescents.
De plus, il coordonne les stratégies de prises en charge complexes telles que celles
nécessitant la compétence et l’expertise d’un neurochirurgien (stimulation médullaire,
névralgies faciales, stimulations corticales), d’un anesthésiste (blocs anesthésiques
abdominaux et pelviens, …), d’un rhumatologue ou d’un psychiatre. Il assure une prise en
charge multidisciplinaire et multi-professionnelle autour d’un patient douloureux chronique.
Un programme SROS a été établi favorisant des liens et une organisation régionale.
Unité de traitement de la douleur de
l’enfant
les chiffres pour 2012 pour le CETD
Adulte :
Consultations externes médicales
Consultation de médecins
consultants externes
avis interservices
352 (+ 15%)
29
Consultations d’infirmière
170 (+41%)
Consultations Psychologues
533 (+7%)
3 150
Avis inter-services
113
Consultations IDE
899
Consultations d’infirmière
790
99
100
Dans le prolongement de l’année 2011,
année des patients et de leurs droits, la
Direction du Droit du Patient et des Relations
avec les Usagers a créé deux nouvelles
brochures.
La collection « S’informer sur ses droits »
s’enrichit d’une nouvelle brochure destinée
aux patients et intitulée « la CRUQPC
(Commission des Relations avec les Usagers
et de la Qualité de la Prise en Charge).
La brochure « Annonce d’un dommage
lié aux soins » vient, quant à elle, s’ajouter
aux supports d’information destinés aux
professionnels.
Les enqu�tes en 2012
L’établissement a fait le choix de ne pas
procéder à l’enquête de satisfaction SAPHORA
au regard des difficultés rencontrées pour
recueillir le consentement des patients.
Néanmoins, deux enquêtes spécifiques
ont été réalisées.
Une enquête dans les établissements pour
personnes âgées. 57 résidents en EHPAD
(Boucicaut et Saint Julien) ont complété
le questionnaire et 76 résidents en USLD
(Boucicaut, Saint Julien et Oissel). Les
résultats de l’enquête font apparaître une
satisfaction globale pour 79,3 % en EHPAD.
On note toutefois que le taux de satisfaction
globale en USLD est nettement plus bas
62,9%. En effet, 32,6 % des résidents n’ont
pas souhaité s’exprimer sur cette question.
Une enqu�te en soins palliatifs
Les 32 personnes enquêtées, (patient,
famille ou proche du patient) sont toutes
globalement satisfaites de la prise en
charge au sein de ce service.
Par ailleurs, l’annexe 1 du Livret d’Accueil
fait l’objet d’une analyse semestrielle. Une
restitution en est faite auprès des pôles et
des services.
Un questionnaire de satisfaction spécifique
destiné aux services de Pédiatrie a vu le
jour et est traité de la même manière que
l’annexe 1.
Les résultats de ces enquêtes sont accessibles sur le site Intranet de la Direction du
Droit du Patient et des Relations avec les
Usagers et sur le site Internet du CHU.
Un dynamisme au service de la performance
Un dynamisme au service de la performance
Usagers
101
Un dynamisme au service de la performance
Les associations
102
Une cinquantaine d’associations contribuent, en complémentarité avec le personnel,
� l’accueil et au soutien du patient et de son entourage. Un annuaire des associations
est mis � jour chaque année et est � la disposition des équipes soignantes et des
patients.
> L’Espace des Usagers : lieu d’écoute et d’information
L’Espace des Usagers situé au 3e étage du
Pavillon Pillore, accueille les patients et leurs
proches depuis le 1er trimestre 2012.
Les associations intervenant au sein de
l’Etablissement y tiennent des permanences
durant lesquelles les usagers peuvent
échanger et s’informer sur leurs droits, l’hôpital
et ses offres de soins ou sur la manière d’aider
un proche.
Cet espace, également ouvert aux
professionnels, leur permet de s’informer
sur les actions ciblées des associations,
d’y orienter patients et familles en quête
d’informations pratiques ou de soutien
associatif.
La coordination et l’animation sont assurées
conjointement par la Direction du Droit du
Patient et des Relations avec les Usagers
(DDPRU) du CHU et le Collectif Interassociatif
sur la Santé de Haute-Normandie (CISS-HN).
Dès le début 2013, l’Espace des Usagers
accentuera son action avec la création
d’un second lieu géographiquement plus
proche des services de soins. En effet, les
permanences seront désormais organisées
à l’Anneau Central.
Le planning des permanences est disponible
sur le site intranet de la DDPRU.
> 14e Journée des Associations
Le CHU-Hôpitaux de Rouen a organisé, le jeudi 13 décembre 2012, la 14e Journée des
Associations à l’Anneau Central de l’Hôpital Charles Nicolle.
Ce temps d’échanges et de rencontres a été l’occasion, cette année encore, de valoriser les
activités des 48 associations qui oeuvrent pour le bien-être et le confort des patients, d’évoquer
avec elles les différentes thématiques portées et de permettre au plus grand nombre de
rencontrer ces partenaires incontournables dans la vie à l’hôpital.
Un dynamisme au service de la performance
fait
marquant
103
Ethique
> Groupe d’aide éthique � la décision médicale
Un dynamisme au service de la performance
104
2012 est l’année marquée par la création de la délégation au développement
durable et son apparition sur l’organigramme : symbole de la prise en compte de
cette démarche dans l’établissement.
Mais c’est aussi la réalisation du bilan
car-bone©.
Cette vaste opération a nécessité plusieurs
mois de réunions et de collecte des
données avant de produire le bilan final qui
a été présenté à chacun des groupes de
travail puis au CODIR et en instances. Il va
générer des actions qui devront être listées, si
possible mises en œuvre et évaluées avant
le prochain bilan en 2015.Objectif : - 12%
d’émission de gaz à effet de serre ! Chacune
des directions concernées et chacun des
pôles ont été sensibilisés pour adhérer aux
actions à mener.
2012 : année également de la certification HAS et de la première cotation du
Développement Durable (critère 1b pour le
management durable) qui a obtenu la note
de A.
Mais 2012 est aussi l’année du village de
l’énergie, exposition itinérante sur les trois
sites principaux, pour expliquer et sensibiliser
le personnel aux économies d’énergie
et à la compréhension de leur contexte
professionnel.
Le Plan de Déplacement des Employés a
également avancé : de nouveaux abris
vélos sécurisés, une opération « carte
astuce » de 2 mois au sein du CHU pour
faciliter l’abonnement des salariés suite à
l’incendie du pont Mathilde, la participation
systématique du CHU dans les réunions
stratégiques de la CREA –transports, la mise
en place de présentoirs des offres de mobilité
sur chaque site et l’organisation annuelle de
la journée de la mobilité
Dans les nouveautés : un compacteur à
cartons à l’UCP, la collecte et le recyclage des
biberons en verre au PME, des manifestations
vertueuses .Côté formations dédiées : ce
sont 62 personnes qui ont suivi une des 4
formations proposées.
Il faut également souligner de nombreux
services qui ont des initiatives vertueuses
comme la blanchisserie, en recherche
permanente d’économie d’énergie et de
réduction de l’impact sur l’environnement,
l’UCP et de nombreux services de soins.
Le groupe d’aide éthique à la décision
médicale est une structure hospitalière
consultative d’aide à la réflexion éthique et
à la prise de décision dans des situations
difficiles, cliniques ou de la vie hospitalière.
Il est composé de 12 membres nommés
conjointement par le Directeur Général, la
Présidente de la CME et le Doyen de la Faculté
de Médecine : 5 médecins, 5 professionnels
non médecins, 2 représentants des usagers.
dont 4 fois pour des situations ne relevant
pas de son champ de compétence.
Les 6 saisines traitées concernaient des
situations de réanimation et de gériatrie. Les
questions portaient essentiellement sur des
notions d’autonomie, de bienfaisance et
d’obstination déraisonnable.
Toutes les saisines ont fait l’objet d’une
évaluation à distance. Les recommandations
du groupe ont dans tous les cas été
suivies par les équipes qui ont exprimé leur
satisfaction en terme d’aide et de réactivité.
En 2012, le groupe a été sollicité 10 fois
fait
marquant
> le 8e colloque éthique organisé par l’espace éthique
Le 8e colloque éthique organisé par le CHU
au Conseil Régional de Haute Normandie
avec d’autres établissements de santé a
été consacré à la solidarité dans le champ
de la santé.
La conférence de Madame MAESTRACCI
a souligné ce paradoxe entre un droit évolué en matière d’accès aux soins, et les
recours tardifs ou les renoncements aux
soins observés.
Une séance a été consacrée aux pro-
blèmes de santé des personnes en situation
précaire comme pour les problèmes de
santé mentale ou les patients étrangers, et
les réponses tant associatives (Médecins du
Monde) qu’institutionnelles (permanence
d’accès aux soins de santé). L’autre séance
a traité de la solidarité avec les patients du
grand âge, tant au domicile qu’avec des
dispositifs innovants. En fin de journée, clôturée par Madame JEANDET-MENGUAL, de
multiples éclairages exploraient l’avenir de
la solidarité dans le champ de la santé.
Un dynamisme au service de la performance
Afin de répondre aux questions des professionnels de l’établissement, le chu de Rouen
a crée un groupe d’aide éthique � la décision médicale le 1er janvier 2011.
Développement durable
105
L’équilibre comptable
Les charges et les produits d’exploitation
Tous budgets confondus, le résultat du CHU s’élève à +1,7 Me, réparti comme suit :
2012
Budgets
CRP
Charges
Produits
Evolution 2011-2012
Résultats
Charges
Produits
Résultats
592 815 589 e
593 588 949 e
773 360 e
10 078 483 e • 1,7%
10 835 242 e • 1,9%
756 759 e
CRA DNA (a)
247 808 e
245 566 e
-2 242 e
18 141 e • 7,9%
-495 e • -0,2%
-18 636 e
CRA ssiad (n)
753 529 e
751 157 e
-2 372 e
-60 433 e • -7,4%
-64 202 e • -7,9%
-3 769 e
CRA CSAPA (p)
852 629 e
917 871 e
65 242 e
-61 252 e • 6,7%
20 170 e • 2,2%
81 422 e
CRa usld (b)
16 446 530 e
17 261 430 e
814 900 e
-491 656 e • -2,9%
56 328 e • 0,3%
547 983e
CRa ehpad (j)
7 952 983 e
7 953 802 e
819 e
130 780 e • 1,7%
110 577 e • 1,4%
-20 204 e
CRa Ecoles (C)
10 049 860 e
10 069 669 e
19 809 e
130 531 e • 1,3%
280 346 e • 2,9%
149 814 e
629 118 927 e
630 788 443 e
1 669 519 e
9 744 595 e • 1,6%
11 237 964 e • 1,8%
1 669 519 e
total
S’agissant du compte de résultat principal (CRP), le résultat s’élève à +0,7 Me
Charges
Écart 2011
2011
2012
Montant
Valeur
Titre 1 : Charges de personnel
364 441 154
375 345 945
10 904 791
3,0%
Titre 2 : Charges à caractère médical
119 692 935
129 076 951
9 384 015
7,8%
Titre 3 : Charges à caractère hôtelier et général
40 290 175
41 605 251
1 315 076
3,3%
Titre 4 : Charges d’amortissement, de provisions
et dépréciations financières et exceptionnelles
58 312 842
46 787 443
-11 525 399
-19,8%
582 737 106
592 815 589
10 078 483
1,7%
2011
2012
Titre 1 : Produits versés par l’Assurance Maladie
468 013 778
Titre 2 : Autres Produitsde l’activité hôspitalière
Titre 3 : Autres produits
total des charges
Produits
total des charges
résultat comptable
106
Pour la première année, le résultat comptable
du CHU est excédentaire, après deux années
d’équilibre, conformément aux engagements
pris par le CHU dans le contrat de retour à
l’équilibre signé avec l’ARS pour la période
2009 - 2012.
Écart 2011
Montant
Valeur
461 935 476
-6 078 301
-1,3%
45 099 625
48 238 832
3 139 207
7,0%
69 640 304
83 414 640
13 774 336
19,8%
582 753 707
593 588 949
10 835 242
1,9%
16 601
773 360
756 759
L’évolution des dépenses (+1,7% par rapport
à 2011) résulte d’une augmentation du poste
principal des dépenses que sont les charges
de personnel de +2,9% et d’une évolution
très dynamique des dépenses médicales
(+7,8%), essentiellement sur les produits
remboursés en sus, et qui s‘explique par une
activité soutenue tout au long de l’année.
Les dépenses de Titre 4 (frais financiers,
charges exceptionnelles, provisions et
amortissements) enregistrent une baisse
significative (-19.8%) principalement due
à un changement de méthodologie
comptable, entreprise dans le cadre des
travaux préparatoires à la certification des
comptes .
Ces dépenses sont cependant compensées
par une évolution de + 1,9 % des recettes.
Le dynamisme de l’activité d’hospitalisation
et externe explique en partie cette hausse et
induit une évolution des recettes à l’activité
de +3%.
Cette évolution s’explique par un effet
volume soutenu sur l’activité d’hospitalisation
(+3,9 % séjours par rapport à 2011), avec
la poursuite du développement de
l’ambulatoire (+7,5%).
Les dépenses d’investissement s’élèvent à
35,6 M€ soit une hausse de +1,9 M€ par
rapport à 2011.
Un dynamisme au service de la performance
Un dynamisme au service de la performance
3. L’efficience
107
108
> Les principaux travaux
La Commission d’Optimisation des Séjours étudie les situations des patients
médicalement sortants de court séjour ou de service de soins de suite dont le
projet d’orientation n’a pas abouti.
41 situations ont été étudiées par la COS au cours de l’année 2012 pour des patients
hospitalisés en services de soins de suite polyvalents et Neurologie, sur les sites de Bois
Guillaume et Saint julien.
• 76% sont des patients en attente d’une place en structure.
• 22% sont hospitalisés en l’absence de structure adaptée.
• 2% uniquement pour un problème administratif.
0
5
10
15
Admissions EHPAD/USLD du CHU
Admissions EHPAD hors CHU
Décès
Retours à domicile
Absence de structure
Admissions autre structure
Hébergement en famille d’accueil
En attente admission EHPAD/USLD du CHU
En attente admission EHPAD hors CHU
En attente autres structures
n 2010
n 2011
n 2012
D’importants travaux ont été entrepris en 2012, parmi lesquels :
• Livraison des travaux d’humanisation de F. Dévé, pour la descente des lits de Gériatrie aigue de Bois-Guillaume, la réorganisation de la chirurgie ambulatoire et de
l’ophtalmologie
• Travaux de restructuration des unités d’obstétrique dans le pavillon « Femme, Mère,
Enfant » (1/2 étage terminé)
• Début des travaux de restructuration et extension des consultations de médecine
pédiatrique
• Début des travaux d’implantation des cytostatiques dans l’IBC
• Etude et consultations des entreprises pour travaux d’implantation de 40 lits de SSR
pneumologie au 3° Prévotière prévus en 2013
• Travaux de restructuration de l’Hôpital de Jour de dermatologie
• Travaux de création d’un service anesthésie-réanimation (SAR) en réanimation médicale
• Travaux de création d’une chambre supplémentaire en réanimation chirurgicale
• Travaux de rénovation des circulations de médecine interne à Bois-Guillaume
• Début des travaux de rénovation des circulations de néphrologie à Bois-Guillaume
• Travaux d’implantation d’une IRM 3T
• Réaménagement des consultations de vasculaire
• Travaux de création d’une salle d’opération supplémentaire pour l’Ophtalmologie,
dans le bloc ORL et extension de la Salle de Surveillance Post-Interventionnelle (SSPI).
Un dynamisme au service de la performance
Un dynamisme au service de la performance
> Commission d’Optimisation des Séjours : Activité 2012
109
le cahier des professionnels
Projet
Un dynamisme au service de la performance
ELAN
110
2012 a été une année cruciale pour ELAN avec le démarrage, dans trois services pilotes,
de la Prescription multi-modale Horizon Expert Order (HEO) et du Plan de soins Crossway.
Ces services EHPAD-USLD de Boucicaut, Hépato-Gastro-Enterologie et Nutrition et Neurologie
ont été suivis par l’implantation en Médecine Interne sur le site de Bois-Guillaume. Au total, le
périmètre couvert s’étend à 354 lits. 556 personnels de santé ont été formés.
Des travaux en vue de l’intégration de la base médicamenteuse Vidal et le paramétrage
réalisé par le CHU visent à améliorer la sécurité des prescriptions. Des formulaires synthétiques
(I-Form) ont été développés pour simplifier et harmoniser les pratiques.
Un dynamisme
au service de la performance
111
Fosie Lahcene, Hervé Leteurtre
Au-delà de la qualité technique que l’hôpital doit offrir au patient, la valeur hospitalière
première - l'hospitalité - doit être affichée,
défendue et intégrée partout où la santé du
patient se joue - de l'accueil humain à sa
sortie organisée en passant par sa prise en
charge technique et humaine et par son
hébergement. Afin de garantir cette hospitalité, le CHU s’est fixé l'objectif de développer
une approche humaine de la qualité des
soins et de promouvoir une culture de l'hospitalité, visant à apporter confort et attention à
chaque patient. C'est pourquoi le projet "Hospitalité" initié en 2010 s’articule en plusieurs
thèmes pour lesquels des groupes de travail,
associant des représentants des usagers, ont
été créés, lesquels ont donné lieu en 2011
à un plan d’actions pris en compte dans le
programme d’actions de la politique d’amélioration continue de la qualité, de la sécurité
des soins et des conditions d’accueil et de
prise en charge des usagers 2011-2015.
Un accueil soigné et une sortie préparée
Pour une approche centrée sur le patient
dans le respect de ses droits qui rendrait notre
hôpital attractif et "hospitalier", il convient de
continuer à améliorer l'accueil des patients
et de leur entourage mais aussi la sortie, parfois négligée. Cet objectif est indispensable
car l'accueil constitue le premier contact
entre les usagers, ou leurs proches et l'hôpital.
Il donne, le plus souvent, le ton des relations
engagées. L'objectif sera atteint si les professionnels sont régulièrement sensibilisés et
formés à l'accueil, dès leur entrée dans l'institution, si le patient peut facilement et vite se
112
repérer dans les lieux de l'hôpital (quels que
soit sa langue ou son handicap), s'il peut ne
pas se sentir trop en décalage par rapport
à ses habitudes de vie (du réveil à la nuit en
passant par les repas, les déplacements), et
si ses visites et l'accueil des familles sont organisées (livret d'accueil pour une admission
en urgence, guide pratique dans plusieurs
langues pour chaque service, affichage des
horaires de visite, prise d’un repas facilité pour
l’accompagnant).
Si l'accueil est essentiel pour le patient, sa sortie doit être préparée pour conforter son rétablissement et contribuer à une réadaptation
réussie. Le CHU s'est engagé dans cette voie
en expérimentant une procédure de sortie
au sein d'un pôle clinique. La généralisation
de cette démarche à l'ensemble du CHU,
quelle que soit la destination d'aval du patient, sera réalisée pour chaque secteur d'activité. L’organisation de la sortie du patient, la
transmission des informations nécessaires au
patient, à son entourage, à son médecin
traitant, sont des éléments importants de la
qualité de la prise en charge.
Un patient acteur de sa santé
Afin de rendre les patients acteurs de leurs
soins, il apparaît également important de
poursuivre les démarches d’information
générale et individuelle des patients. Le
patient doit avoir accès à des informations
tout au long de son séjour, et l’accès à son
dossier médical doit lui être permis dans
des délais raisonnables. En effet, informer le
patient contribue souvent à le rassurer. Ainsi
chaque service doit systématiser la remise
de documents d’information à l’entrée
(livret d’accueil, guide pratique du service,
modalités de nomination de la personne
de confiance, formalisation du devenir du
patient par un projet de sortie). Par ailleurs, il
convient de procéder à la mise à jour régulière des sites intranet et internet et de poursuivre les réunions de coordination interdisciplinaires dans les unités de soins, mais aussi
de former les équipes à l’élaboration de projets personnalisés de soins pour chaque patient et résidant.
La personne soignée est considérée
comme une personne ayant des attentes
qu’elle est en droit d’exprimer. Elle a des
potentialités que les soignants doivent iden-
tifier et utiliser pour l’accompagner dans sa
trajectoire de soins. L’échange des observations, la coordination des actes de soins,
les consensus d’équipes sont alors des éléments essentiels de l’interdisciplinarité pour
entrer dans une dynamique d’évolution de
la qualité des soins dans laquelle l’usager
est l’acteur principal. La poursuite du développement de l’éducation à la santé qui a
pour objectif de renforcer les compétences
d’une population à opérer des choix favorables à sa santé permettra de donner des
repères éducatifs aux individus.
La recherche du consentement éclairé
des patients est une condition d’équilibre
dans la relation patient / soignants. Aidés
par des professionnels de qualité, les patients ont le choix ultime de leur décision
- ils sont maîtres de leur vie. Si les pratiques
médicales prennent en compte cet aspect de la prise en charge des patients, il
reste à systématiser ces pratiques et surtout
à en assurer la traçabilité. Sous l’égide de
la CME, la direction du droit du patient et
des relations avec les usagers est chargée
d’effectuer un recensement puis une harmonisation de ces pratiques.
Un dynamisme au service de la performance
Le projet hospitalité
113
Sujet et non objet de sa prise en charge, le
patient doit être respecté et sa dignité et son
intimité doivent être préservées. Cet objectif
sera atteint grâce à des travaux d’humanisation et d’aménagements de l’environnement du patient (augmenter le nombre
de chambres individuelles ou installation de
paravents lors des soins dans les chambres
à 2 lits). Une réflexion éthique interne se fera
dans les prochaines années sur la notion de
dignité et les conditions de son respect. Des
règles de bonnes pratiques seront élaborées
et des formations sur la bientraitance mises
en place.
Prendre en compte toutes les situations
particulières où le patient est encore
plus vulnérable
Le concept de vulnérabilité est précieux au
niveau médical pour distinguer un type particulier de patients nécessitant une approche
à la fois globale et spécifique. La prise en
charge des personnes âgées doit s’inscrire
dans une politique de qualité dont la promotion de la bientraitance est le fil conducteur. Les personnes souffrant d’un handicap
doivent continuer de se voir faciliter l’accès à
l’hôpital. Les populations spécifiques comme
les patients mineurs, le patient majeur placé
sous tutelle, le patient souffrant de troubles
mentaux hospitalisé sans son consentement,
les personnes obèses et le patient détenu
doivent faire l’objet d’une prise en charge
adaptée à leurs problématiques spécifiques.
Enfin, la prise en charge des personnes démunies doit se poursuivre en prenant en compte
les problématiques sociales actuelles.
Ainsi, il est envisagé d’établir un projet de vie
114
personnalisé pour chaque patient de l’Usld et
chaque résidant de l’Ehpad : histoire de vie
du résidant, connaissance du résidant (évaluation de la douleur, IMC, présence d’escarres). Un questionnaire de satisfaction pour
les résidants et leurs familles sera élaboré et
la formation des agents du pôle Ehpad/Usld
à la méthode Orion (analyse des événements indésirables) sera poursuivie. Une fiche
de liaison entre l’association « Les Papillons
Blancs » et les urgences du CHU a d’ores et
déjà réalisée pour permettre une meilleure
prise en charge de la personne handicapée mentale. L’accès au centre dentaire
de Saint-Julien des personnes handicapées
est désormais organisé. Il reste à permettre
cet accès aux personnes démunies pour
lesquelles une machine à laver et un sèchelinge ont été installés au sein de l’UMAS dans
un but éducatif et afin de ne plus jeter systématiquement les vêtements donnés aux usagers. La mise à disposition de locaux du CHU
pour l’accueil de 10 personnes démunies
(femmes - enfants) pendant le plan hivernal
complètera ce dispositif.
Améliorer les conditions d’annonce d’une maladie grave ou de
la survenance d’un événement
indésirable
Apprendre que l’on a une maladie grave
ajoute à la souffrance du patient. Au-delà
des dispositifs déjà existants en cancérologie, le CHU organisera une réflexion sur les
autres dispositifs nécessaires concernant les
maladies graves. Etre «victime» d’un «événement indésirable» provoque l’incompréhension. Tout dommage grave lié aux soins
fera l’objet d’un entretien spécifique permettant l’information du patient. C’est l’objet de
la réflexion d’un groupe de travail qui s’est
réuni en 2012 pour élaborer une procédure
institutionnelle, un guide pratique pour les
professionnels ainsi qu’une formation adaptée pour aider les médecins et soignants à
organiser l’annonce d’un dommage lié aux
soins. Ainsi depuis septembre 2012, une sensibilisation sur le sujet est assurée auprès des
médecins, lors des RMM et des staffs EPP par
les médiateurs médicaux. Par ailleurs, une
formation d’une journée assurée par un cabinet de formation est proposée aux cadres
soignants et aux médecins depuis la fin de
l’année 2012.
Ce projet Hospitalité, riche de propositions,
est au service de l’ambition de l’établissement d’approcher l’excellence. Il doit
être partagé par tous les professionnels de
l’Etablissement. Pour cette raison, les projets de pôle reprendront notamment ce
programme d’actions en privilégiant les aspects où ils sont les plus concernés.
L’efficience
L’évolution des métiers au sein
du pôle de Biologie
Annie Vidal
La biologie médicale est confrontée à plu-
Un dynamisme au service de la performance
Respecter la dignité et l’intimité des
patients
115
En outre, la gestion d’une plateforme technologique à vocation pluridisciplinaire nécessite
un personnel assumant plus de responsabilités et une gouvernance repensée.
sieurs défis liés aux progrès technologiques, à
l’essor des disciplines biologiques, à la modification de l’environnement législatif et territorial, aux contraintes économiques et, enfin,
à la mise en place des procédures d’accréditation.
Ces défis imposent une mobilisation importante et notamment le renforcement de
l’optimisation des organisations du travail et
de la formation permanente et continue
de ceux qui y exercent leurs activités. La
composante humaine joue donc un rôle
fondamental dans la conduite et la réussite
des projets et le pôle s’est engagé dans des
voies qui le préparent à affronter cet environnement nouveau.
Le projet IBCore en est une illustration. Il s’agit
de la mise en place de plateformes analytiques regroupant les activités biologiques
de plusieurs disciplines : la biochimie, la
pharmacologie, l’hématologie et la microbiologie et partageant un même secteur
pré analytique. Ces plateformes facilitent
la démarche d’accréditation notamment
en terme de traçabilité. Leur technologie
et l’ampleur de l’automatisation nécessitent
116
Ainsi, ces changements induisent une politique de ressources humaines fondée sur
l’évolution des métiers, la formation et la
valorisation des compétences acquises. Le
pôle de biologie est particulièrement attaché à la reconnaissance de ces évolutions.
Par ailleurs, cette politique s’appuie sur la politique institutionnelle et s’inscrit dans le projet
social de l’établissement.
Des parcours de professionnalisation ont été
mis en place, en collaboration avec la Direction des Ressources Humaines et la Direction
des Soins, pour les techniciens de laboratoire
dans les domaines de l’analytique et de la
qualité ainsi que pour les personnels des
secteurs d’accueil des échantillons biologiques. Un nouveau métier, celui d’Assistant
Technique de Laboratoire (ATL) a vu le jour et
viendra compléter la cartographie des métiers du pôle. Cette évolution s’accompagne
d’une revalorisation du grade pour les agents
concernés. Des postes d’ingénieurs ont été
ou vont être ouverts aux techniciens pour la
gestion des plateformes analytiques et pour
des missions de qualité. Le pôle de Biologie
reste très attaché à la poursuite de l’accompagnement de ces parcours de professionnalisation.
De façon générale, l’intégration et la partici-
pation des agents du pôle aux thématiques
qui les concernent et dans leur périmètre
de compétences sont des axes importants
dans la politique de management des
ressources humaines. En effet, cette participation apporte l’éclairage de terrain nécessaire à une réflexion collective et consensuelle et favorise l’adhésion du personnel
non médical aux projets du pôle. Cette
implication renforce la notion d’appartenance au pôle de biologie et ainsi forge
l’identité du pôle. Cette dynamique instaurée dans le cadre de la mise en place de
l’IBCore est à développer dans les futurs projets du pôle.
> Protocole coopération échographie
La reconnaissance officielle du
protocole de coopération entre
professionnels pour la réalisation
d’échographies
Nicole Baray
Les Manipulateurs en Electroradiologie Médicale (MER) du CHU ont été historiquement
impliqués dans l’activité d’échographie.
Ayant participé à l’expérimentation très
positive de la Haute Autorité de Santé (HAS)
en 2006, le pôle imagerie a déposé un
protocole de coopération professionnelle
concernant la réalisation d’échographies
par les MER validée par les médecins radiologues. Ainsi, en 2011, l’Agence Régionale
de Santé (ARS) de Haute-Normandie a publié un arrêté concernant la mise en œuvre
de ce protocole pour les actes suivants :
• Echo-doppler artériel et veineux des
membres inférieurs
• Echo-Doppler artériel des troncs supraaortiques
• Echographie abdominale pour bilan
d’extension ou surveillance d’une pathologie connue
• Echographie de thyroïde.
Les objectifs de ce protocole sont l’optimisation des organisations et du temps médical, dans un contexte de tension démographique, en garantissant une offre de soins
de qualité.
L’implication des professionnels tant médicaux que MER dans la mise en œuvre
de ce protocole de coopération montre
l’importance accordée à cette nouvelle
répartition des rôles de chacun dans l’activité échographique et Doppler. La réalisation technique est confiée aux MER expérimentés, l’interprétation des résultats relevant
uniquement de la compétence médicale.
Cette prise en charge globale et pluridisciplinaire repose sur une conception du travail
en équipe axée sur le partenariat et non sur
la juxtaposition de compétences.
Le patient est informé de ce protocole de
prise en charge et reste libre d’accepter ou
de refuser. Des indicateurs de qualité et de
sécurité définis dans le protocole permettront
de rendre compte des gains attendus tant
pour les patients que pour les professionnels.
Un bilan annuel a été transmis à l’ARS et HAS
en septembre 2012, une enquête de satisfaction des patients et des professionnels.
Le Diplôme Inter-Universitaire d’Echographie,
désormais accessible aux manipulateurs
d’imagerie, permettra de valider les connaissances et compétences professionnelles.
L’autorisation d’un autre protocole, concernant la réalisation d’un nombre plus large
d’examens échographiques, en région Lorraine permet encore d’envisager de nouvelles perspectives.
Un dynamisme au service de la performance
un accompagnement important en formation, et une indispensable adaptation des
hommes et des femmes à l’évolution de leur
métier. Le besoin de compétences dans le
domaine de l’informatique et dans celui de
la qualité s’est considérablement accru.
117
III
La Gouvernance
> Composition des instances :
Organigramme direction - 1er décembre 2012
118
La Gouvernance
La Gouvernance
Annie SOUDAN
119
> Composition des instances :
Composition du Conseil de Surveillance du CHU-Hôpitaux de Rouen
Madame Emmanuèle JEANDET-MENGUAL, préside le Conseil de Surveillance.
Monsieur Nicolas PLANTROU, représentant les usagers désignés par le Préfet de Région,
en est le Vice-président.
Composition du Conseil de Surveillance du CHU-Hôpitaux de Rouen
En qualité de personnalités qualifiées
Monsieur Cafer OZKUL, Président de l’Université de Rouen et Monsieur le Professeur
Louis-Michel WOLF, personnalités qualifiées, désignés par le Directeur Général de
l’Agence Régionale de Santé ;
Monsieur le Docteur Jean-Luc MAUPAS, personnalité qualifiée, désigné par le Préfet de Région ;
Monsieur Nicolas PLANTROU et Madame Chantal LECOEUR, représentant les usagers, désignés
par le Préfet de Région.
15 membres ayant voix délibérative, désignés ci-dessous :
La Gouvernance
En qualité de représentants des collectivités territoriales du
ressort del’établissement public de santé
120
Madame Christine ARGELES, Adjointe au Maire, représentant le maire de Rouen,
Monsieur Yvon ROBERT ;
Madame Anne-Marie DEL SOLE, représentant la Communauté de l’Agglomération RouenElbeuf-Austreberthe (CREA) ;
Monsieur Eric DE FALCO, représentant le Conseil Général du département de Seine-Maritime ;
Monsieur Jean Louis DESTANS, président du Conseil Général du département de l’Eure ;
Madame Emmanu�le JEANDET-MENGUAL, représentant le Conseil Régional de HauteNormandie.
En qualité de représentants du personnel médical et non
médical
Madame Dominique WOINET, représentant la commission de soins infirmiers, de
rééducation et médico-techniques ;
Monsieur le Professeur Hervé LEVESQUE et Monsieur le Docteur Yannick ONNIENT, représentant
la commission médicale d’établissement ;
Madame Céline BLONDIAUX et Madame Brigitte BOIVIN, représentants désignés par les
organisations syndicales.
Monsieur Claude D’HARCOURT, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé de HauteNormandie ;
Madame Danièle DEHESDIN, Vice-présidente du Directoire ;
Monsieur Jean-Luc NICOLLET, Directeur de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie RouenElbeuf-Dieppe-Seine-Maritime ;
Monsieur le Professeur Pierre FREGER, Doyen de la Faculté de Médecine et de Pharmacie du
Madrillet ;
Monsieur Jean Louis DUVANEL, représentant des familles de personnes accueillies dans les
unités de soins de longue durée.
Participe également aux séances du Conseil de Surveillance :
Monsieur Bernard DAUMUR, Directeur Général du CHU-Hôpitaux de Rouen, chargé d’exécuter
ses délibérations.
La Gouvernance
Participent également aux séances du Conseil de Surveillance, avec
voix consultative :
121
Composition
La Gouvernance
122
Praticiens hospitaliers
Vice-Président : Dr Erick CLAVIER
Médecine
Titulaires – Thierry Blanc*, Raouf
Boujedaini*, Corinne Capet, Yannick Onnient*
Chirurgie – Gynécologie Obstétrique
Titulaires – François Bouchart*, Alain
Diguet,
Frédéric Elbaz
Anesthésie Réanimation
Titulaires – Eric Danielou, Véronique
Van Straaten
Imagerie Médicale
1 poste vacant
Biologie
Titulaire – Sophie Boyer
Chefs de Pôles Membres de droit
DIRECTOIRE
NOM
Président : Pr Danièle DEHESDIN
TITRE
M. Bernard DAUMUR
Directeur Général, Président du Directoire
Mme le Pr Danièle DEHESDIN
Présidente de la Commission
Médicale d’Etablissement, première
Vice-présidente chargée des affaires
médicales
M. le Pr Pierre FREGER
Vice-président Doyen
M. le Pr Thierry FREBOURG
Vice-président Recherche
M. Jacques MEYOHAS
Directeur Général Adjoint
M. Franck ESTEVE
Président de la Commission des
Soins Infirmiers, de Rééducation et
Médico-techniques
M. le Dr Erick CLAVIER
Membre nommé appartenant aux
professions médicales
M. le Pr Bertrand DUREUIL
Membre nommé appartenant aux
professions médicales
M. le Pr Eric LEREBOURS
Membre nommé appartenant aux
professions médicales
Mme Nathalie MARCZAK
Secrétaire Générale, Secrétaire du
Directoire
Mme Julie CADENNES
Directeur des Affaires Médicales,
Secrétaire du Directoire
Erick Clavier*
Bernard Dieu
Bertrand Dureuil*
Pascal Joly
Eric Lerebours
Hervé Lévesque*
Loïc Marpeau*
Jean-François Muir
François Proust
Jean-Christophe Sabourin*
Myriam Touflet
PH responsables de structure interne
Site de Charles-Nicolle
Titulaire – Bernard Lenormand
Site de Bois-Guillaume
Titulaire – Alain Daragon
Site de Saint-Julien
Titulaire – Nadir Kadri*
Sites de Oissel et Boucicaut
Titulaire – Karine Kadri
Personnels enseignants et hospitaliers
Médecine
Titulaires – Luc-Marie Joly,
Christophe Marguet,
Pierre Michel*, Eric Vérin
Chirurgie – Gynécologique Obstétrique
Titulaires – Danièle Dehesdin*,
Francis Michot,
Didier Plissonnier*, 1 poste vacant
Gynécologie
Anesthésie Réanimation
Titulaire – Vincent Compère
Imagerie Médicale
Titulaire – Jean-Nicolas Dacher
Biologie – Poste vacant
Personnels temporaires ou non titulaires, contractuels et praticiens
attachés
PHC
Titulaire – poste vacant
CCA – AHU – PHU – Assistants des
Hôpitaux
Titulaire – Alexa Green – 1 poste
vacant
Praticiens attachés
Titulaire – Jean-François Guillard
Internes
•1 représentant des Internes en
médecine générale
•1 représentant des Internes en
spécialités médicales
•1 représentant des Internes en
spécialités chirurgicales
•1 représentant des Internes en
pharmacie
PH en Odontologie et Sages Femmes
PH en Odontologie
Titulaire – Hervé Moizan
Sages-Femmes
Titulaire – Catherine Obin
La Gouvernance
Commission Médicale d’Etablissement
123
Comité technique d’établissement
Composition
C.F.D.T.
4 sièges
C.F.T.C.
3 sièges
TITULAIRES
SUPPLEANTS
Collège A
1 siège
Madame Céline BLONDIAUX
Madame Béatrice MENARD
Collège B
1 siège
Monsieur Jérôme HARMOY
Madame Colette MALIVOIR
Collège C
2 sièges
Monsieur Philippe DUVAL
Madame Nathalie ALCINELLA
Madame Marie-Claire MORISSE
Madame Mélusine JOFFET
Collège A
1 siège
Madame Delphine GIRAUD
Monsieur Alain DUGAST
Collège B
1 siège
Madame Véronique NEYRIEUX
Madame Fabienne PETIT
> CHSCT Central du CHU-Hôpitaux de Rouen
Président
• M. Bernard Daumur, Directeur Général ou son représentant,
• Annie SOUDAN, Directrice, du CHU-Hôpital Charles Nicolle
CFDT Titulaires : M. Peter BAUDIN, Mme Colette MALIVOIR
Suppléants : M. Philippe DUVAL, M. Serge LAFOSSE
F.O.
5 sièges
S.M.P.S
1 siège
SUD
2 sièges
124
Monsieur Christophe DUVAL
Monsieur Philippe FOUET
Collège C
3 sièges
Madame Evelyne BOURGEOIS
Monsieur Stéphane VILLY
Madame Patricia TOURRET
Monsieur Denis LACAILLE
Madame Géraldine LAMPERIER
Madame Annick BANCE
Collège A
1 siège
Madame Josette TESSON
Madame Isabelle LELIEVRE
Collège B
1 siège
Monsieur Josian LEGENDRE
Monsieur Guy BOQUIER
Collège C
3 sièges
Madame Brigitte BOIVIN
Monsieur Philippe VASSELIN
Monsieur Michel LECLERC
Madame Céline LOCHET
Madame Tiphaine ONNO
Monsieur Marc DEGREMONT
Collège A
1 siège
Madame Odile DUPRAY
Madame Marie-Hélène ROUX
Collège B
1 siège
Madame Christelle TORRE
Monsieur Antoine JARDEL
Collège C
1 siège
Monsieur Philippe HAVEL
Madame Noura BONNIER
CFTC Titulaire : M. Michel CHEVALLIER
Suppléante : Mme Sylvie AGLAVE
CGT Titulaires : Mme Hélène ROUSSEAU, Mme Patricia TOURRET
Suppléants : M. Denis LACAILLE, Mme Géraldine LAMPERIER
FO
Titulaires : M. Patrice DAMOUR, Mme Josette TESSON
Suppléantes : Mme Céline LOCHET, Mme Catherine OBIN
SUD
Titulaires : M. Olivier MOURET, Secrétaire, Mme Christelle TORRE
Suppléants : Mme Marie-Christine FOLLIN, M. Philippe HAVEL
La Gouvernance
La Gouvernance
C.G.T.
3 sièges
Collège C
1 siège
125
> CHSCT Hôpital Charles Nicolle
> CHSCT Hôpital de Bois-Guillaume
Président
Présidente
• Alain-Michel ROZIER, Directeur du CHU-Hôpital Charles Nicolle
• Véronique GAILLARD, Directeur du CHU-Hôpital de Bois-Guillaume
CFDT Titulaires : M. Peter BAUDIN / Mme Colette MALIVOIR, secrétaire suppléante
CFDT Titulaires : M. Philippe DUVAL Titulaire, secrétaire du CHSCT, M. Philippe GUERBETTE
Suppléants : M. Peter BAUDIN, Mme Isabelle LEBRUN
Suppléantes : Mme Nathalie ALCINELLA / Mme Céline BLONDIAUX
CFTC Titulaire : M. Christophe DUVAL
Suppléant : M. Pascal MULOT
La Gouvernance
Suppléante : Mme Amélie SAVREUX
126
CGT
Titulaires : Mme Patricia TOURRET, Secrétaire / Mme Sylvie AUBREMAIRE
Suppléants : Mme Géraldine LAMPERIER, M. François HIS
FO
Titulaire : M. Patrice DAMOUR
Suppléante : Mme Agnès BOHU
FO
Titulaires : M. Josian LEGENDRE / M. Nicolas MANGIN
Suppléants : M. Philippe VASSELIN / M. Michel LECLERC
CGT
Titulaire : Mme Annick BANCE
Suppléante : Mme Corinne LACAILLE
SUD
Titulaires : M. Ludovic CASTEL / Mme Noura BONNIER
Suppléants : Mme Brigitte GROSSET / M. Guy PORET
SUD
Titulaire : Mme Sylvie BREDEMUS
Suppléant : M. Laurent DODELIN
La Gouvernance
CFTC Titulaire : M. Pascal MULOT
127
> CHSCT Hôpital Saint-Julien
> CHSCT Hôpital de Oissel et Maison de retraite de Boucicaut
Présidente
Présidente
• Camille ABOKI, Directrice du CHU-Hôpital Saint-Julien
• Françoise DOTTIN, Directrice du CHU-Hôpital de Oissel et de la Maison de retraite
de Boucicaut
CFDT Titulaires : Mme Céline BLONDIAUX, M. Frédéric LOUIS
Suppléantes : Mme Patricia VAISSET, Mme Nathalie ALCINELLA
CFDT Titulaire : Mme Céline BLONDIAUX
Suppléant : M. Frédéric LOUIS
CFTC Titulaire : M. Michel CHEVALLIER
Suppléante : Mme Brigitte DOUCHE
CFTC Titulaire : M. Michel CHEVALLIER
Suppléante : Mme Brigitte DOUCHE
CGT
FO
Titulaire : M. Dominique CAUPAIN, Secrétaire
Suppléant : M. Stéphane IC
CGT
Titulaire : Mme Hélène ROUSSEAU, remplacée par Mme Valérie FOISSEY
Suppléante : Mme Corinne LACAILLE
Titulaire : Mme Agnès BOHU
Suppléante : Mme Josette TESSON
FO
Titulaire : Mme Brigitte BOIVIN
Suppléante : Mme Agnès BOHU
SUD
SANTE Titulaire : Mme Bénédicte RENAULT
Suppléant : M. Thierry ALLARD
128
SUD
SANTE Titulaire : M. Olivier MOURET
Suppléante : Mme Sophie BAPEAUME
129
> CHSCT Unité Centrale de Production
> CHSCT Blanchisserie
Président
Président
• M. Christophe SOULA, Directeur des Services Economiques, Logistiques
• M. Christophe SOULA, Directeur des Services Economiques, Logistiques
CFDT Titulaire - M. Philippe GUERBETTE, secrétaire Adjoint du CHSCT
CFDT
Titulaire - M. Philippe GUERBETTE, secrétaire du CHSCT
Suppléant - M. Bruno ZAMMIT
Suppléant - M. Claude VAUDRY
130
CGT
Titulaire – M. Dominique CARPENTIER, secrétaire du CHSCT
Suppléant - M. Régis DUBOIS
CGT
Titulaire - M. Denis LACAILLE, secrétaire adjoint du CHSCT
Suppléant - Mme Géraldine LAMPERIER
FO
Titulaire - M. Josian LEGENDRE
Suppléant - M. Michel LECLERC
FO
Titulaire - Mme Céline LOCHET
Suppléant - M. Patrice DAMOUR
131
Commission des soins infirmiers, de rééducation
et médico-techniques
LISTE DES MEMBRES DE LA CSIRMT DU 20 NOVEMBRE 2012
Coll�ge des Cadres de Santé
Filière de Rééducation
Membre Titulaire
ROTTIER Isabelle
Coll�ge des Cadres de Santé
Filière Infirmière : Membres Titulaires
SERVICE
Cadre de Santé
Membre Suppléant
SERVICE
DELABARRE Marie-Françoise
Cadre Supérieur de Santé
Direction des Soins HCN
WOINET Dominique
Cadre Supérieur de Santé
Pôle Viscéral
LE BRUN Isabelle
Cadre Supérieur de Santé
Hémodialyse BG
REBOURS Marie-Pierre
Cadre Supérieur de Santé
Clinique Chirurgicale Infantile
HCN
VIGREUX Marie-Françoise
Cadre Supérieur de Santé
Gériatrie St Julien
BELBEIDA Jamila
Cadre Supérieur de Santé
Service de Nuit HCN
DELACOUR Mélanie
FF Cadre Supérieur de Santé
Dpt Médecine Interne BG
HAMEL Dominique
Cadre Supérieur de Pôle
Pôle OARC
MENGUY Béatrix
Cadre de Santé
SI de Cardiologie HCN
SALLEMBIEN Marie-Laure
Diététique UCP - BG
SERVICE
Cadre de Santé
Service Rééducation HCN
Coll�ge des Cadres de Santé
Filière Médico-Technique
Membre Titulaire
SANSON Valérie
SERVICE
Cadre de Santé
Membre Suppléant
Département d’Imagerie
Médicale HCN
SERVICE
AUCUN
Coll�ge des Personnels Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques
Personnels infirmiers : Membres Titulaires
SERVICE
132
Coll�ge des Cadres de Santé
LECOMPTE John
Infirmier
Hémodialyse BG
Filière Infirmière : Membres Suppléants
DEMONCHY Cédric
Infirmier
Réanimation Médicale
SERVICE
DELANOS Dorothée
Infirmière
SSR OISSEL
BUHOT Sandrine
Infirmière
EHPAD RDC ST JULIEN
BOISSEL-LIEURY Lydie
Infirmière
Hémodialyse BG
FAUCON Sébastien
Infirmier
IFSI
LEJEUNE Anne-Charlotte
Infirmière
SAU
VASSELIN Véronique
IBODE
Bloc ORL ADULTE
RICHARD Virginie
Infirmière
LS Fleury RDC ST JULIEN
POINET Sylvie
Infirmière
Addictologie BG
JACQUEMIN Elisabeth
Cadre de Santé
UPATOU ST JULIEN
LOZACHMEUR Valérie
Cadre de Santé
IFSI ERFPS
DIALLO Sophie
CSS
SSR 1ER ETAGE BG
PATIN Laure
Cadre de Santé
IFSI ERFPS
NEVEU Patricia
Cadre Supérieur de Santé et
de pôle
Pôle FME
LESOUEF Valérie
CSS
Pôle RAS-Réanimations
133
Personnels Médico-Techniques
Coll�ge des Personnels Infirmiers, de Rééducation
et Médico-Techniques
Membres Titulaire
Personnels infirmiers : Membres Suppléants
SERVICE
LAIR Elisabeth
Infirmière
EHPAD Béthel BOUCICAUT
PICARD Marie-Virginie
Infirmière
Réa. Neurochirurgie
MAYEUR Sylvie
Infirmière
Médecine interne 1 BG
BOISSAUD Françoise
Infirmière
MIT HCN
CANU Valérie
Puéricultrice
Chirurgie infantile C3 OUEST
BLANDIN Marie
Infirmière
Accueil téléphonique
Urgences Adultes HCN
BELVER Franck
Infirmier
Chirurgie infantile C2 EST
GOUPIL Brigitte
Infirmière
Orthopédie et Traumatologie
SERVICE
ROUSSELIERE Claire
Manipulateur Radiologie
Département d'Imagerie
Médicale
CHALIN Marie-Christine
Manipulateur Radiologie
Imagerie Médicale Doppler
SACUTO Roxane
Manipulateur Radiologie
Imagerie Médicale Scanner
Membres Titulaire
SERVICE
FRANCISCO Véronique
Technicienne de Laboratoire
Hématologie
LEMARCHAND Frédérique
Technicienne de Laboratoire
Physiologie digestive et
urinaire et respiratoire
CALTOT Jean-Charles
Prépateur en pharmacie
Pharmacie prépa cytost,
Coll�ge des Aides-Soignantes
Aides-Soignantes :
Membres Titulaire
Coll�ge des Personnels Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques
BOIVIN Brigitte
AS
Permanence syndicale
VASSELIN Philippe
AS
Permanence syndicale
KINESITHERAPIE HCN
BACHELET Murielle
AS
Réanimation Médicale
SERVICE
DUVAL Véronique
AS
Urgences
Personnels de Rééducation :
Membre Titulaire
DENIS Christiane
SERVICE
MK
Membre Suppléant
GRUNENWALD Christine
134
Ergothérapeute
SERVICE
NEUROLOGIE BG
Membres Suppléants
SERVICE
FOSSE Violette
AS
SICS
BARTHELEMY Véronique
AS
SI CARDIOLOGIE
KOSOWSKI Alain
AS
MIT
CHASLE Françoise
AS
SI CARDIOLOGIE
135
Elèves Aides-Soignant(e)s
Membre Titulaire
Groupe des ASH
GALIEGUE Bruno
Agents des Services Hospitaliers
Membres Titulaire
SERVICE
QUENEL Christelle
ASHQ
RADIO-PEDIATRIE
FERRIER Annie
AHSQ
DEPARTEMENT DE MEDECINE
INTERNE BG
Membres Suppléants
Elève
Membre Suppléant
Ecole AS
SERVICE
HUET Patricia
Elève
Ecole AS
INVITES
SERVICE
SERVICE
BERGEOT François
Cadre de santé Invité
permanent
Néonatalogie et réanimation
pédiatrique
BERANGER Emilie
Cadre de santé Invitée
permanent
Chirurgie pédiatrique
Orthopédie 2e étage
FENELON Sylvie
DS
IFMK
Groupe des Etudiants
TERSIN Gilbert
DS
IFCS
Etudiants IFSI
BRUNEAU Marie-Thérèse
DS
Ecoles AS/AP et Puéricultrices
CALTERO Christine
DS
Ecoles IADE IBODE et IFSI
DAUMUR Bernard
Représentant du Directoire
DG
DIEULOIS Corinne
IDE Enseignante
ECOLE D'AIDE-SOIGNANT
SERVICE
HOUALET Céline
Membre qualifié Invité permanent
UPR du pôle RAS
IFSI
CARPENTIER Marie-Claude
Membre qualifié Invité permanent
UCP Service diététique BG
Dr ELBAZ Frédéric
Représentant de la CME
membre titulaire
Dr CLAVIER Erick
Représentant de la CME
membre suppléant
SERVICE
M SCHAPMAN Philippe
Représentant des usagers à la
CRUQPC
membre titulaire
IFMK
Mme LECOEUR Chantal
Représentant des usagers à la
CRUQPC
membre suppléant
RUBE Laurence
ASHQ
REA-PEDIATRIE
BERTON Corinne
AHSQ
REANIMATION ADULTE
Membre Titulaire
LEMESLE Jean-Baptiste
SERVICE
Etudiant 3e année
Membre Suppléant
RENAUX Lucie
Etudiant 3e année
IFSI
Etudiants MK
Membre Titulaire
GANDAR Hélène
Etudiant
Membre Suppléant
HAMON Hugo
136
SERVICE
SERVICE
Etudiant
IFMK
DIRECTION DES SOINS
Franck ESTEVE
DSCG Président de la CSIRMT
DS
Françoise DELAIRE
DS
DS
Catherine HARDY
DS
DS
137
COMPOSITION DES PôLES
Les pôles en action(s)
PôLES
138
COMPOSITION
BIOLOGIE
• Microbiologie
• Anatomie Pathologique
• Biochimie Médicale
• Hématologie
• Génétique
• Histologie, Cytogénétique
Biologie de la Reproduction
• Immuno-Pathologie Clinique et
Expérimentale
• Pharmacologie
• Physiologie Digestive, Urinaire,
Respiratoire et Sportive
• Neurophysiologie
Femme mere
enfant
• Pédiatrie Médicale
• Hémato-Oncologie Pédiatrique
• Pédiatrie Médicale
• Clinique Chirurgicale et Infantile
• Clinique Gynécologique et
obstétrique
IMAGERIE MEDICALE
• Imagerie médicale Charles
• Imagerie médicale BoisGuillaume
• Imagerie pédiatrique et foetale
• Imagerie Saint Julien
Médecine
• Epidémiologie et Santé Publique
• Médecine Interne
• Addictologie
• Médecine Interne Gériatrique HCN
• Médecine interne gériatrie aigue
et thérapeutique
• Nutrition
• Soins Palliatifs
• Centre de Traitement de la
douleur
• Maladies infectieuses et
tropicales
• Accueil et urgences
• Soins de Suite et de Réadaptation
• Gériatrie Oissel
• Policlinique Saint Julien
• Médecine du Travail Pathologies
Professionnelles
CADRES SUPERIEURS
DE SANTE
CADRES
ADMINISTRATIFS
DIRECTEURS
REFERENTS
Annie VIDAL
Denis RENAUD
Christiane MONSCOURT
Patricia NEVEU
Jérôme PAIRE
Christiane MONSCOURT
Dr Erick CLAVIER
Nicole BARAY
Fatima TEIXEIRA
Lydie CORNIBE
Pr Hervé LEVESQUE
Véronique SERRA
Nathalie BREANT
Annie SOUDAN
CHEFS DE PôLE
Pr Jean-Christophe
SABOURIN
Depuis janvier 2012
en remplacement du
Pr François TRON
Pr Loïc MARPEAU
Depuis septembre 2012
en remplacement
du Pr Bruno BACHY
139
suite
OSTEO-ARTICULAIRE
ET
REVETEMENT
CUTANE
• Bloc urgence
• Rhumatologie
• Clinique dermatologique
• Chirurgie orthopédique et
• traumatologique
• Chirurgie plastique et de la main
Les pôles en action(s)
pharmacie
140
REANIMATIONS
ANESTHESIE SAMU
TETE ET COU
THORAX VAISSEAUX
• Anesthésie-Réanimation
Chirurgicale-SAMU 76 A
• S.A.M.U. / S.M.U.R.
• Réanimation Médicale
• Anesthésie Réanimation
Chirurgicale
• Chirurgie ambulatoire
Pr Pascal JOLY
Dominique HAMEL
Pierre-Yves BRAND
Olivier DELAHAIS
Bernard DIEU
Jean-Marc QUEINNEC
Emmanuelle DENEUX
Lydie CORNIBE
Pr Bertrand DUREUIL
Odile DUPRAY
Magalie DUVAL
Olivier DELAHAIS
• Odontologie
• Neurologie
• Chirurgie Maxillo-Faciale
Stomatologie
• Ophtalmologie
• O.R.L. Chirurgie Cervico-Faciale
• O.R.L. Pédiatrique et
Audiophonologie
• Neurochirurgie
Depuis septembre 2012
en remplacement du
Pr Bruno MIHOUT
Colette MAUGER
Sandrine GRAIGNONCOMBARIEU
Christiane MONSCOURT
• Cardiologie
• Clinique Pneumologique HCN
• Pneumologie S.I. Respiratoires
• Chirurgie vasculaire
• Chirurgie Générale Thoracique
• Chirurgie Thoracique et
Cardiovasculaire
Pr Jean-François MUIR
Véronique MARTINAUX
Elisabeth VERREMAN
Lydie CORNIBE
Depuis juillet 2012
en remplacement
du Dr Yves MOYNOT
Carole LE HIRESS
Sylvie COMMARE
Françoise DOTTIN
Pr Eric LEREBOURS
Dominique WOINET
Hélène BINECHER
Olivier DELAHAIS
Pr François PROUST
Dr Myriam TOUFLET
USLD-EHPAD
VISCERAL
• Endocrinologie Diabète Mal.
Métaboliques
• Hépato-Gastro-Entérologie et
Nutrition
• Néphrologie et Hémodialyse
• Urologie
• Chirurgie digestive
141
Les pôles en action(s)
le POLE BIOLOGIE
142
> Le pôle de Biologie fédère des services dont l’expertise et la compétence sont quotidiennement au service des patients du CHU.
Plusieurs actions remarquables ont marqué la vie du pôle pour
l’année 2012 :
L’accréditation COFRAC
Tout d’abord, le pôle est véritablement entré dans sa démarche
d’accréditation COFRAC selon la norme ISO EN 15189. Un premier dossier a été déposé pour l’accréditation de huit examens de biochimie, hématologie et pharmacologie puis une
visite des experts du COFRAC est prévue en mars 2013.
L’unité transversale de pôle IBCore
L’unité transversale de pôle IBCore s’est totalement déployée
en 2012 : celle-ci prend en charge environ 70% de l’activité
du quotidien de la Biochimie, de l’Hématologie et de la Pharmacologie. Soutenue par une technologie de pointe, cette unité de production a su trouver
ses marques et surmonter les difficultés liées à son déploiement et démontre au quotidien
la possibilité de travailler dans un esprit de mutualisation. Son fonctionnement est également facilité par l’accueil centralisé réalisé par le secteur de pré-analytique et par la mise
en place de nouvelles fiches de prescription d’analyses de biologie médicale. Grâce à
des actions d’informations vis-à-vis des pôles, une
réduction du nombre de tubes sanguins prélevés
a été obtenue : ceci marque la première étape
du travail sur la pertinence des prescriptions qui
a été entreprise avec les pôles cliniques. Celle-ci
sera garante d’une meilleure prise en charge des
patients du CHU.
Enfin, l’innovation technologique et diagnostique pour le bénéfice des patients a continué à être au cœur du développement du pôle : (i) le service de Génétique Moléculaire a intégré le séquençage de nouvelle génération (NGS) dans sa routine diagnostique permettant ainsi d’augmenter le nombre des patients analysés chaque année,
de réduire le délai des rendus de résultats et d’analyser simultanément plusieurs gènes
impliqués dans la pathologie.(ii) Le service d’Immunopathologie Clinique et Expérimentale a poursuivi le développement de son programme de thérapie cellulaire en particulier par le recrutement, selon le rythme d’inclusion prévu, de 16 patients sur 24 dans le
PHRC « MIAS - Etude de l’efficacité et de la sécurité d’injections intra-shpinctériennes de
myoblastes autologues chez des patient(e)s atteints d’incontinence anale sévère par
insuffisance sphinctérienne».
143
Les pôles en action(s)
le POLE FEMME MERE ENFANT
144
> Octobre 2012 : lancement réussi du logiciel URQUAL aux urgences
pédiatriques, et mise en place des infirmières d’accueil et d’orientation
aux urgences.
> Novembre 2012 : l’ARS donne l’autorisation de pratiquer une activité de
psychiatrie infanto juvénile hors T2A, pour les adolescents au sein du
service de pédiatrie sous réserve de la mise en place du projet médical et
de la constitution d’un GCS entre le CHU de Rouen et le CH du Rouvray
ce qui sera réalisé en juillet 2013.
> Qualification de 12 lits de surveillance continue en pédiatrie médicale qui
ouvriront en février 2013.
> Restructuration du service de pédiatrie néonatale avec fermeture de 6
lits et regroupement des lits de soins intensifs, ce qui permettra de libérer un espace pour l’installation en 2013 du CAMSP régional: le centre
d’action médico sociale précoce.
Le pôle Femme, Mère, Enfant, poursuit en 2012, sa politique
de travaux liés à la mise en place de ses projets médicaux :
• Construction de l’extension des locaux de consultations pédiatriques pour répondre à
l’augmentation des consultations et favoriser le développement de l’éducation thérapeutique.
• réorganisation de la néo natalogie.
• poursuite de l’humanisation de la 1ère partie de la maternité avec aménagement de
chambres individuelles.
Coup de neuf
à la maternité :
Suite à la conférence du pôle du 11 février 2011, la Direction générale a entériné le
projet de rénovation des premier et deuxième étages du pavillon mère-enfant. Pour des
raisons techniques, le pôle, avec la Direction des travaux, a décidé de commencer par
la réfection de la maternité. L’une des 2 unités d’obstétrique (26 lits) entièrement refaite a
permis, à compter de décembre 2012 de mieux répondre aux besoins des patientes et
des personnels : multiplication des chambres individuelles, installation d’une douche par
chambre, réfection de tous les sols et murs pour un accueil chaleureux et personnalisé,
améliorations thermique et phonique, mise en place de décoration et développement
ergonomique pour le bienêtre et la sécurité…
En 2013, ce sera le tour de la seconde unité de maternité puis,
la gynécologie, fera également
l’objet d’un plan de rénovation.
145
Les pôles en action(s)
le POLE IMAGERIE MEDICALE
146
Le deuxième semestre 2012 a été marqué par trois évènements pour le
pôle imagerie impactant également l’établissement
> la mise en œuvre d’une garde séniorisée sur place
> l’ouverture du scanner Saint-Julien
> l’ouverture de l’IRM 3T.
Un scanner
LA GARDE SENIORISEE EN IMAGERIE MEDICALE
Dans le cadre des urgences, l’imagerie fonctionnait jusqu’à présent avec un interne de
garde et trois astreintes de senior : une pour l’imagerie pédiatrique, les deux autres pour
l’imagerie interventionnelle et la radiologie générale adulte.
L’activité n’a cessé d’augmenter ces dernières années, notamment en scannographie :
avec un nombre d’examens pouvant atteindre la centaine les week-ends.
Cette situation a conduit le CHU à mettre en place une garde de senior accompagnée
de deux internes, l’un en garde complète, l’autre en demi-garde, les astreintes spécialisées
de radio-pédiatrie et d’imagerie interventionnelle ne changeant pas.
Cette nouvelle organisation a permis une amélioration significative de la fluidité de la
réponse aux différentes demandes d’imagerie, avec en parallèle une optimisation de la
prise en charge de la permanence et de la continuité des soins.
à Saint-Julien
Un scanner a ouvert le 17 septembre 2012
dans le service d’imagerie médicale de
l’hôpital de Saint Julien. Il vient compléter
la radiographie standard et l’échographie
déjà en place sur le site. La demande d’autorisation s’est faite en conformité avec les
préconisations du schéma régional d’organisation sanitaire (SROS) imagerie publiées
en 2009. Cette installation s’inscrit dans le
cadre du groupement d’intérêt économique (GIE) imagerie médicale rive sud Saint
Julien. Cette coopération vise la mise en commun de moyens matériels et facilite le
fonctionnement d’équipements lourds au bénéfice des patients de la rive sud de Rouen.
De plus, elle participe à la politique de développement des activités du site.
Le secteur public assure des vacations spécialisées : neuro-imagerie et thoraco-abdominale sur deux vacations.
La gestion des rendez vous se fait de manière distincte selon le secteur public et le secteur privé dans le respect du libre choix du patient. Les urgences du site de St Julien sont
gérées par le radiologue présent durant les vacations ouvertes et par l’interne de radiologie des urgences en dehors de ces vacations.
La «pyélo-IRM»
Le diagnostic de pyélonéphrite est parfois difficile à porter chez
les enfants. Les infections urinaires fébriles ne sont pas toujours
d’authentiques pyélonéphrites, et l’échographie détecte les
foyers de néphrite dans seulement 50% des cas.
L’équipe de radiopédiatrie a montré sur une cohorte de 39 enfants que les séquences
de diffusion en IRM apportent autant d’informations que les séquences avec injection de
produit de contraste.
L’injection de produit de contraste, qui comporte des risques d’effets secondaires et qui
coûte environ 70 euros, n’est donc plus nécessaire, tout comme la voie d’abord, dont la
pose est souvent mal vécue par les enfants et leurs parents. L’examen est donc mieux accepté, et dure seulement une vingtaine de minutes avec des séquences morphologiques
(T2) et des séquences de diffusion.
A l’issue de l’IRM, une antibiothérapie et une hospitalisation peuvent être décidées. En cas
de négativité de l’examen, la cystographie rétrograde, ne sera pas effectuée au décours.
Ce travail vient d’être accepté dans la revue European Radiology et a été primé au
Congrès Européen d’Uroradiologie.
147
le POLE MEDECINE
Les pôles en action(s)
Quatre faits marquants peuvent être signalés en 2012 :
148
> La mise en place du tri sur le site de Saint Julien
> La descente du service de médecine gériatrique sur le site de Charles
Nicolle avec pérennité des équipes mobiles intra et extra hospitalières
> L’autorisation d’ouverture du centre méthadone sur Saint Julien
> Le démarrage du Projet Elan dans certains services du pôle
Mise en place du tri
sur le site Saint-Julien
> Tous les patients sont désormais accueillis par une Infirmière Organisatrice de
l’Accueil (IOA) jour et nuit. Plus de 70% des IDE ont reçu la formation IOA dédiée
(objectif 100%).
> Le Service Urgences Saint Julien fonctionne désormais au quotidien avec URQUAL.
Le personnel médical et paramédical s’est approprié l’outil. Le dossier médical
et paramédical est totalement informatisé et les interfaces (ordinateurs) sont en
nombre suffisant. L’accompagnement informatique, avec une forte présence
initiale, a été efficace, se poursuit et a permis de réelles avancées.
149
le POLE OSTEO ARTICULAIRE ET REVETEMENT CUTANE
Parmi les événements marquants pour le pôle OARC, en 2012, on
Les pôles en action(s)
peut citer :
150
Dermatologie
• Restructuration des services d’hôpital de jour et de semaine
• Développement des Evaluations des Pratiques Professionnelles (EPP),
RMN, des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP), staff (activité de cancérologie)
• Obtention de nombreux PHRC et essais thérapeutiques et recherche industrielle pour les pathologies concernant le psoriasis et la cancérologie
• CRMB (Centre de Référence des Maladies Bulleuses) : partenariat avec
les EHPAD et enseignement clinique
• Développement important de la photothérapie
Rhumatologie
• Structuration et organisation de l’hospitalisation programmée
• Recherche clinique : antenne CIC labellisée en 2012
Chirurgie Orthopédique et Traumatologique
• Développement des prises en charge pour les patients infectés/IOAC
(Infections Ostéo-Articulaires Complexes)
• Développement important de l’activité rachis
Optimisation de la prise en charge des patients en ambulatoire sur la filière
chirurgicale
En 2012, les motifs d’hébergement de - 24h en unité conventionnelle ont été étudiés pour
identifier les patients pouvant relever d’une prise en charge au sein de l’Unité de Chirurgie
Ambulatoire (UCA). Des pistes d’amélioration ont pu être mises en lumière.
• Les patients bénéficiant de biopsies sous scan sont dorénavant orientés à l’UCA car le
créneau horaire de la radiologie est compatible depuis novembre 2012.
• Un projet de prise en charge de patients en urgence a été élaboré en 2012 pour une
mise en œuvre en 2013.
Restructuration de la Clinique Dermatologique
Des travaux ont été entrepris en 2012 pour répondre à l’augmentation d’activité et aux
besoins de la population.
Consultation : Le service a créé ou développé les activités suivantes : allergologie, consultation multidisciplinaire et activité de bloc. La consultation médicale d’annonce a été réorganisée : consultation ganglion sentinelle et consultation ORL. Un atelier maquillage médical
correcteur a été mis en place. Le sens de l’éducation thérapeutique, en esthétique, est
d’aider la personne atteinte dans son intégrité, à retrouver une nouvelle sensation d’identité.
Hôpital de jour (Bazin) : La capacité d’accueil a été renforcée avec la création de 3 chambres
de fauteuils médicalisés. Les locaux ont dans le même temps été réorganisés et le circuit de
programmation revu avec l’équipe médico-soignante.
Hospitalisation conventionnelle (Alibert) : La visite de certification a permis de (re)travailler
avec les équipes sur plusieurs thèmes : tenue du dossier de soins, traçabilité des données,
confidentialité, circuit du médicament, suivi et formation des référents douleur, formation
continue des référents hygiène.
151
le POLE PHARMACIE
Le pôle a progressé dans les secteurs de la qualité et des partenariats :
Les pôles en action(s)
Qualité
152
Projet d’automatisation du stockage et de la distribution des
médicaments
• Maintien de la certification ISO 9001 sur la stérilisation, la pharmacotechnie et les gaz
médicaux.
Partenariats - conventions : Trois nouvelles conventions ont été signées
• Convention relative à la prise en charge de préparations pharmaceutiques du CH de
Barentin par le CHU – Hôpitaux de Rouen, 11 juin 2012.
• Convention relative à la prise en charge de préparations pharmaceutiques du CLCC
Henri Becquerel par le CHU – Hôpitaux de Rouen, 20 aout 2012.
• Convention de partenariat entre le CHU Hôpitaux de Rouen et le Centre Hospitalier de
la Côte Fleurie relative à la nutrition artificielle à domicile, 16 octobre 2012.
Engagement du pôle Pharmacie dans le projet ELAN
Le pôle pharmacie est fortement engagé dans le projet d’informatisation ELAN dans l’établissement.
Le logiciel Pharma installé en Juin 2011 a été la première mise en place de logiciel dans
ce projet institutionnel. En 2012, le logiciel Chimio (logiciel dédié pour les chimiothérapies) a
été interfacé avec Pharma.
Dans le cadre de la mise en place de l’informatisation de la prescription et du plan de soins
avec les logiciels HEO et Crossway, le paramétrage des médicaments est réalisé afin d’avoir
un outil le plus adapté à la pratique médicale et soignante.
Un travail de sécurisation du référentiel médicamenteux est réalisé grâce à un partenariat
entre le CHU de Rouen, la base de données médicamenteuses Vidal et McKesson (fournisseur des logiciels dans le projet ELAN).»
Le déploiement de l’analyse pharmaceutique des prescriptions
L’analyse pharmaceutiques des prescriptions, définie réglementairement par le Code de
la Santé Publique, s’inscrit dans le processus de sécurisation du circuit du médicament à
l’hôpital. Le développement de l’informatisation de la prescription a facilité l’accès des prescriptions aux pharmaciens. Depuis mai 2012, diverses expérimentations sont menées prioritairement dans les unités «pilotes» du projet ELAN (neurologie, médecine interne gériatrique,
hépatogastroentérologie, long séjour et EHPAD). A ce jour, 205 lits sont couverts par cette
activité. Fin 2013, un bilan sera réalisé en lien avec la COMEDIMS et la CME afin de définir
une stratégie de déploiement dans l’établissement.
Ce projet s’inscrit dans la démarche de réorganisation du pôle Pharmacie entamée depuis
plusieurs années dans le but de recentrer son activité vers la clinique.
Le circuit du médicament est une des principales composantes de la sécurité, de la qualité
et de l’efficience des soins.
Un groupe projet pluridisciplinaire regroupant pharmaciens, cadres, préparateurs et magasiniers a été formé et deux étudiants (élève ingénieur et master dans le domaine de la
logistique) ont été missionnés pour réaliser cette étude. Les directions fonctionnelles et les
commissions ont également été informées et sollicitées pour leur expertise.
Les différentes phases ont consisté à bien identifier le besoin (volume de stockage, fonctionnalités, rendement,…), à analyser l’offre du marché et à comparer les différentes solutions
proposées par les fournisseurs.
L’année 2013 sera consacrée à la mise en place d’un COPIL regroupant l’équipe pharmaceutique et les directions fonctionnelles pour préparer l’appel d’offre, réorganiser la PUI
autour du robot et planifier les nouvelles activités.
153
le POLE REANIMATIONS ANESTHESIE SAMU
Les pôles en action(s)
Trois points significatifs peuvent être relevés :
154
• Les Portes ouvertes du Samu le 14 avril 2012
•La consultation d’anesthésie centralisée ambulatoire pour les secteurs d’orthopédie, plastique, ophtalmologie, ORL, chirurgie maxillo-faciale a été ouverte début septembre 2012.
•Ouverture de l’UCA en mai 2012 puis en septembre 2012 ouverture de 3 salles opératoires contigües
Unité de chirurgie ambulatoire
Le CHU a développé depuis septembre 2012, via le pôle RAS, un projet ambitieux de
développement de la chirurgie ambulatoire en créant une structure spécifiquement
dédiée à cette activité intégrant plusieurs spécialités chirurgicales. Cette nouvelle unité
de chirurgie ambulatoire située au rez-de-chaussée Dévé comprend désormais, adossée à une unité d’hospitalisation de 18 places, un plateau technique composé de
3 salles d’opération et d’une SSPI de 8 postes permettant d’offrir 3 TVO quotidiens sur une
amplitude de 10h. De plus, un plateau centralisé de consultation d’anesthésiologie a
été intégré sur le site.
La création de cette structure a été l’occasion de proposer une organisation innovante
centrée sur le patient reposant sur une zone d’hospitalisation directement intégrée au
plateau technique chirurgical: “la zone d’asepsie progressive”. Tout le long de sa prise
en charge, de l’accueil à la chirurgie en passant par la réalisation de l’anesthésie, le
patient sera positionné sur un seul et même fauteuil opératoire. Par ailleurs, du fait de
la multitude des intervenants médicaux, soignants et administratifs, un nouveau métier
indispensable à la coordination tout au long du chemin clinique a été créé : l’agent
de programmation. Ce dernier a pour rôle de faciliter la gestion des interventions, des
annulations et des reprogrammations en lien avec les disponibilités des opérateurs de
chaque spécialité.
La mise en place de cette nouvelle structure a bien sûr nécessité des investissements structurels, humains, et surtout un temps
d’accompagnement et une forte
implication des équipes médicales et paramédicales dans
l’acceptation du partage et de
la mutualisation. Elle permettra
une évolution très significative de
l’activité dans la période à venir.
Journée portes ouvertes
Cette année, le SAMU de Rouen a
ouvert ses portes au grand public
le 14 avril 2012. Les objectifs de
cette manifestation étaient non
seulement de sensibiliser la population aux gestes d’urgences mais
aussi de lui faire découvrir le fonctionnement de nos structures.
La visite s’organisait autour d’ un
parcours thématique sur le site.
Visionnage de film de sensibilisation aux gestes d’urgences en
amphithéâtre avec questions réponses, visite d’un PMA, de l’unité
de décontamination HCN , de la
salle de crise, ateliers arrêt cardio
respiratoires, visites des véhicules
et matériels de la SMUR.
Le succès a été immédiat avec plus de 800 visiteurs. Ce taux exceptionnel de fréquentation toutes générations confondues n’a eu lieu que grâce à la synergie du personnel
médical et non médical du service, de la mission NRBC, du corps décontaminateur, à
l’aide logistique du service de communication du CHU et au soutien du pôle.
155
le POLE TêTE ET COU
Les pôles en action(s)
L’évolution progressive des structures d’hospitalisation du pôle se poursuit :
156
•Mise en place du PROJET ELAN : informatisation du plan de soins au sein des Unités
dans le Service neurologie
Activité de chirurgie ambulatoire
Cinq des spécialités du pôle Tête et Cou ont recours à la chirurgie ambulatoire :
l’Ophtalmologie (cataractes, paupières…), l’ORL (méatoplastie, pose de drains…),
la Chirurgie maxillo-faciale (dents de sagesse…), l’Odontologie (avulsions dentaires…)
et la Neurochirurgie (seules sont pratiquées les artériographies).
L’activité de l’Ophtalmologie a elle seule représente 43 % de l’activité totale de l’UCA.
La recette 2012 correspondant aux séjours réalisés à l’UCA pour le Pôle TEC est de
2,2 M€ (une évolution de 37 % par rapport à 2011).
Avec 1 720 séjours en 2012, le Pôle réalise 60 % de la totalité des séjours de la structure
UCA (Unité de Chirurgie Ambulatoire). Le bilan est plus que positif pour l’Institution qui
réalise ainsi des diminutions de coût et aussi pour le confort des patients, qui retrouvent
leur domicile le soir même.
En parallèle et depuis septembre, les patients relevant de la chirurgie traditionnelle,
pour les activités d’Ophtalmologie, d’ORL et de CMF ont été regroupés sur un seul plateau de chirurgie, au 1er étage du bâtiment Dévé 1.
Antenne CIC de Neuroscience
En juin 2012, une antenne CIC Neurosciences a été créée au sein du Pôle Tête et Cou,
implantée dans le service de Neurologie.
L’antenne Neurosciences est une structure opérationnelle qui dépend de l’antenne du CIC
Central. A ce titre, elle est soumise à l’inspection du CIC Central et doit répondre aux règles
de bonnes pratiques professionnelles des CIC.
Son coordonnateur, en définit les orientations, dirige l’organisation et rend compte l’activité.
Le secteur d’accueil des patients destinés à la recherche réalisée dans l’antenne
Neuroscience est situé au 5ème étage du pavillon Dévé1 dans l’unité (UF5651) de l’hôpital
de jour de Neurologie.
Au sein de cette unité, les locaux spécifiquement dédiés à l’antenne sont :
• un bureau pour les techniciens d’étude clinique
• un bureau médical polyvalent : salle de monitoring
• deux chambres en hôpital de jour réservées
• des locaux d’archivage sécurisés
• une salle de soins avec un espace réservé au CIC
L’acquisition de l’O’ARM
par le service
de Neurochirurgie
L’O’Arm est un imageur per-opératoire offrant des
reconstructions rapide en 3 dimensions, pour une
optimisation du repérage per-opératoire en Neurochirurgie.
L’O’Arm permet d’offrir aux patients des soins de plus grande qualité en apportant un rétrocontrôle plus rigoureux des gestes pratiqués au quotidien. Il ouvre aussi un champ large sur la
mise en place de travaux de recherche et de publication dans le domaine des techniques
de repérage per-opératoire. C’est un matériel innovant, certes couteux, mais pour que le service de Neurochirurgie reste compétitif et qu’il augmente son attractivité, les équipements de
haute technologie sont primordiaux, notamment pour développer les activités de chirurgie
mini-invasives. Plusieurs établissements publics (CHU de Bordeaux, Grenoble, Amiens, Clermont Ferrand…) ou privés ont déjà compris les enjeux d’un tel investissement et n’ont pas
hésité à s’équiper de cette plateforme.
157
LE PôLE THORAX VAISSEAUX
Les pôles en action(s)
Zoom sur l’activité de chirurgie robotique thoracique
158
L’activité de chirurgie robotique thoracique vient soutenir l’activité de chirurgie miniinvasive «conventionnelle» par videothoracoscopie très développée dans le service.
Les atouts de la chirurgie robotiques sont les même que la videothoracoscopie en
terme d’avantages péri-opératoires mais la robotique permet d’étendre les indications
en rendant les gestes plus simples et plus reproductibles.
L’objectif du service est d’affirmer la position du CHU de Rouen dans le domaine de la
chirurgie mini-invasive thoracique et d’étendre les formations actuelles de la chirurgie
vidéo à la chirurgie robotique dans la perspective notamment du futur Medical Training
Center.
Valve aortique percutanée
dix ans déjà …
Plus de 500 invités dont les plus grands noms de la cardiologie et de la chirurgie cardiaque
mondiale, se sont réunis le 13 mai 2012 à l’invitation du CHU pour la célébration des dix ans
de la première implantation de valve aortique percutanée.
Tous sont venus célébrer, aux cotés du Pr Alain CRIBIER et de son équipe, les dix ans d’une
première mondiale qui aura marqué l’histoire de la cardiologie : le premier remplacement
d’une valve aortique par simple technique de cathétérisme, sans avoir recours à la chirurgie
cardiaque.
L’occasion de saluer ceux qui ont contribué dans le monde au développement extraordinaire de cette technique depuis 2002, ceux qui ont développé d’autres modèles de valve
et ceux qui ont été formés à Rouen à cette technique innovante. Cette célébration a permis
de retracer les étapes de cette innovation médicale majeure et de rencontrer l’équipe qi a
mis en place cette technique aujourd’hui reconnue par les cardiologues et les chirurgiens
cardiaques du monde entier comme une révolution thérapeutique comparable à celle de
l’angioplastie coronaire.
159
LE PôLE EHPAD USLD
Les pôles en action(s)
L’année 2012 du pôle EHPAD-USLD a été marquée par les faits
suivants.
160
• Ouverture de la plateforme d’accompagnement et de répit.
• Lancement dès 2012 de la préparation de l’évaluation interne du SSIAD et des EHPAD pour
l’année suivante.
• Certification réussie au niveau des USLD de Boucicaut, Oissel et Saint Julien.
• Augmentation de 6 places pour le SSIAD de Oissel.
• Réalisation d’une enquête de satisfaction sur les 3 sites du pôle.
• Organisation de la journée (grand public) Alzheimer du 21 septembre 2012 sur le thème
«maladie d’Alzheimer : mieux connaître pour mieux accompagner»
• Le pôle et la Direction de la Culture ont également collaboré afin de mettre en place
de nombreuses actions
Plateforme
de répit
La maladie d’Alzheimer a un impact sur les proches des personnes malades. Un des axes
forts du plan Alzheimer 2008-2012 est donc de leur apporter un soutien basé sur le développement du concept de répit. Des plateformes d’accompagnement et de répit sont créées,
portées par des accueils de jour.
Ainsi le CHU Hôpitaux de Rouen a développé une plateforme en partenariat avec l’EHPAD
Michel Grandpierre de Saint Etienne du Rouvray. Elle a pour vocation l’information et la communication sur la maladie, l’écoute et le soutien psychologique individuel ou en groupe et le
répit avec ou sans séparation.
Prise en charge
Projet musée
des Beaux Arts
Dans le cadre du projet culturel du CHU-Hôpitaux de Rouen, des résidents des 3 sites du
Pôle EHPAD-USLD, accompagnés d’un animateur, ont participé à un projet culturel avec
les musées de ROUEN autour des arts de la table.
Découverte des musées, visites commentées et ateliers de pratique artistique ont constitué ce projet. Lors des ateliers, les participants ont réalisé des objets liés aux arts de la
table en compagnie d’une plasticienne .
La valorisation de ce projet s’est concrétisée en
deux temps :
• partage d’un déjeuner festif avec l’ensemble
des participants.
• l’inauguration de cette dressée éphémère
dans le jardin des sculptures du musée des
Beaux Arts.
de la dénutrition des résidents
La prise en charge de la dénutrition des résidents en EHPAD-USLD au CHU de Rouen a fait
l’objet d’une démarche d’évaluation des pratiques professionnelles sur le site de Boucicaut
dès 2005 (certification V2008). Plusieurs audits
cliniques ont été réalisés en collaboration
avec l’UCP. Ainsi, un enrichissement systématique du petit-déjeuner en poudre de lait
demi-écrémé peut être un moyen de lutte
contre la dénutrition.
Une communication affichée lors des Journées Annuelles de la Société Française de
Gériatrie et Gérontologie à Paris en Octobre
2012 a été acceptée.
La rédaction de 2 thèses, l’une en pharmacie et l’autre en chirurgie dentaire, a débuté
en 2012 avec comme thématique commune la dénutrition en institution.
161
LE PôLE VISCERAL
Les pôles en action(s)
Trois faits marquants peuvent être cités en 2012 :
162
• Restructuration de l’unité de dialyse
•Développement de la chimiothérapie orale
•Mise en place du projet ELAN : L’hépato-gastro-entérologie est l’un des premiers sites à
avoir travaillé au non-recopiage des prescriptions, se plaçant ainsi dans la dynamique
pour être site pilote ELAN
Zoom sur l’UPR :
L’UPR (Unité Polaire de Remplacement) du pôle viscéral a permis de favoriser la mobilité
intra pôle pluri compétente, volontaire, et adaptée aux spécificités.
En termes de management des ressources humaines, le pôle viscéral a fait le choix de
créer une équipe pluri professionnelle «conséquente».
L’équipe s’est construite à partir du redéploiement sur les pôles du SICS central associé
à des « glissements » de postes (postes vacants non pourvus) issus des différents services
constituants le pôle. Cette équipe est cogérée par un cadre de santé de proximité et le
cadre supérieur de pôle.
Tous les agents de l’UPR ont bénéficié d’un parcours de professionnalisation
(11 semaines de tutorat) adapté selon les métiers, et/ou le dernier service d’affectation.
Un travail est en cours avec l’encadrement et les agents pour construire un dossier
partagé consultable sur les ordinateurs les plus accessibles de chaque unité de soins du
pôle (numero d’appel d’urgence, bip du médecin...)
Dans le cadre de la GPMC, le projet est de rédiger une fiche de poste spécifique à l’activité UPR exigeant des compétences et des qualités précises.
Un livret d’accueil dédié aux agents de l’UPR est en cours de rédaction. Une charte de
fonctionnement interne au pôle est en cours d’écriture en cohérence avec la charte
institutionnelle. L’équipe a été formée au projet ELAN pour utiliser l’outil dans les 3 services
de médecine du pôle.
Depuis la création de cette équipe les médecins, l’encadrement soignant et les agents
des services expriment leur entière satisfaction vis-à-vis de ce pool de remplacement
alliant compétences, connaissances, adaptabilité, investissement, et esprit d’équipe.
On peut souligner une vraie cohésion d’équipe, très peu ou pas d’absentéisme, un
volontariat apprécié pour assurer des weekends et des nuits, une vraie force de proposition pour l’amélioration de la qualité de la prise en charge des patients à travers les
organisations de soins
Chimiothérapie
orale
Le développement de la chimiothérapie orale est un des évènements majeurs de l’année
2012 aussi bien en oncologie urologique qu’en oncologie digestive. Ce changement de
prise en charge qui devrait se confirmer dans les années à venir conduit le pôle viscéral
à envisager une réorganisation complète des secteurs d’hospitalisation programmée et la
consultation pour faire face aux changements de prise en charge des malades liées au
développement de la chimiothérapie orale.
163
suite
Les pôles en action(s)
Bilan à 1 an du protocole de coopération interprofessionnelle autour
du bilan uro dynamique (BUD) en Urologie
Le B.U.D est une exploration fonctionnelle de la miction (vessie) et de la continence
(sphincter urétral) permettant d’identifier les troubles mictionnels.
La réalisation du BUD est un acte médical. La loi HPST du 21 juillet 2009 a permis à
l’équipe du Pr GRISE d’Urologie du CHU-Hôpitaux de ROUEN, de transformer la participation de l’infirmière experte, en acteur de soin.
Hier l’infirmière informait et préparait le patient à l’acte médical, aujourd’hui elle
informe, prépare le patient, et réalise l’acte de BUD, en lieu et place du médecin.
L’indication, l’interprétation et le traitement relèvent de la compétence exclusive
médicale.
L’application du protocole de coopération avec l’ARS, signé en 2011, a débuté le
1er janvier 2012.Un bilan d’activité annuel est adressé à l’ARS.
Le bilan à 1 an montre que 313 patients ont été inclus dans le protocole de coopération en 2012.
Sept indicateurs qualité ont été pré définis lors de la rédaction du protocole.
L’analyse de ces critères, nous a amenés à affiner certaines données de suivi.
Le bilan a un an a permis d’objectiver un délai amélioré d’accès à l’examen, en
garantissant sécurité et qualité .Dans un souci d’amélioration constant des pratiques
les évènements indésirables mineurs ont fait l’objet de réajustements. Il n’a pas été
noté d’évènement indésirable grave.
Le gain en temps médical a été redéployé sur des activités de recherche et sur du
temps de consultations spécialisées.
En conclusion, le bilan est favorable au regard des objectifs fixés par l’ARS. On peut
noter en particulier, l’adhésion massive des patients au protocole de coopération
(il est à noter qu’il n’y a eu aucun refus de cet examen fait par des infirmières , grâce
à une information précise et personnalisée), leur satisfaction à l’issu de l’examen au
regard de la qualité de leur prise en charge, et celle des infirmières expertes.
INFOS
pratiques
Hôpital de Bois-Guillaume
147 avenue du Maréchal Juin - 76230 Bois-Guillaume-Bihorel
Hôpital Saint-Julien
rue Guillaume Lecointe - 76140 Le Petit-Quevilly
Hôpital de Oissel
rue Pierre Curie - 76350 Oissel
EHPAD-USLD Boucicaut
13 rue Boucicaut - 76130 Mont-Saint-Aignan
Adresse postale unique :
1 rue de Germont - 76031 Rouen Cedex
Standard commun : 02 32 88 89 90
Site internet : www.chu-rouen.fr
Retrouvez le CHU sur :
"CHU-Hôpitaux de Rouen"
Direction de la Communication du CHU-Hôpitaux de Rouen • Impression ETC • Décembre 2013
Hôpital Charles-Nicolle
1 rue de Germont - 76031 Rouen Cedex
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