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Le centre abrite 12 chevaux et l’équipe pédagogique se compose de 2 instructeurs diplômés d’Etat. 
L’établissement a pour projet l’ouverture à terme d’une section sportive « équitation ».  
  
 
L’article L. 811-1 du code rural n’assigne pas que des missions de formation et d’insertion 
aux établissements concourant à l'enseignement et à la formation professionnelle agricoles publics. 
Il prévoit également qu’ils participent à l'animation et au développement des territoires, contribuent 
aux activités de développement, d'expérimentation et de recherche appliquée, et participent à des 
actions de coopération internationale, notamment en favorisant les échanges et l'accueil d'élèves, 
apprentis, étudiants, stagiaires et enseignants. En l’espèce, l’EPLEA de BAZAS est engagé dans 
chacune de ces trois missions. Ainsi, sa participation à l’animation et au développement des 
territoires prend différentes formes comme le recrutement d’élèves dans la région proche, 
l’organisation de portes ouvertes et la participation au forum des métiers, l’implication dans les 
structures interprofessionnelles ou encore la participation active à différentes manifestations 
destinées à primer la production comme la « fête du bœuf gras ». En outre, les activités 
internationales de l’établissement sont nombreuses. La chambre a observé avec intérêt la signature 
par l’établissement d’une charte « Erasmus » prévoyant l’accueil d’étudiants et de stagiaires 
étrangers, des mobilités d’enseignants et des voyages d’élèves. Les actions bénéficiant aux élèves 
sont financées par des subventions, des participations de l’établissement et des familles. La chambre 
vous recommande à cet égard de présenter annuellement au conseil d’administration un bilan 
pédagogique et financier de ces opérations. Enfin, l’EPLEA a conduit plusieurs expérimentations 
(production de biocarburants, essais variétaux) au cours de la période examinée. La chambre a noté 
que le déroulement et les conclusions de ces expérimentations étaient régulièrement portés à la 
connaissance du conseil d’exploitation. 
 
II) LES SUITES DONNEES AUX OBSERVATIONS PRECEDENTES DE  
                       LA CHAMBRE 
 Le précédent contrôle de l’établissement par la Chambre régionale des comptes 
d’Aquitaine, portant sur la période 2001 à 2004, avait donné lieu à un rapport d’observations 
définitives adressé le 31 mai 2007 à la directrice de l’établissement alors en fonction. Les suites 
apportées à ces observations ont fait l’objet, lors du présent contrôle, d’investigations dont les 
résultats sont exposés ci-après à l’exception de ceux afférents à la situation financière de 
l’établissement qui feront l’objet de développements au § VI.  
 Dans l’ensemble, à l’exception de l’adoption d’une délibération autorisant la correction 
d’écritures anciennes et erronées dans les comptes, l’établissement n’a tenu aucun compte des 
recommandations précédentes.  
 En particulier, le précédent rapport d’observations définitives indiquait que la mise à jour 
de l’état de l’actif et, plus généralement la connaissance et la comptabilisation de son patrimoine par 
l’établissement, apparaissait comme une « impérieuse nécessité ». Force est d’admettre que la 
situation examinée durant la période sous contrôle est demeurée inchangée. L’état de l’actif ne 
donne toujours pas aujourd’hui une image exhaustive et fidèle du patrimoine de l’EPLEFPA et les 
comptes de l’établissement se caractérisent par leur absence de fiabilité. La chambre relève ainsi 
l’absence de recensement des biens, l’absence de fiches d’immobilisations, la non concordance des 
écritures de dépréciation, la non concordance des écritures relatives aux subventions d’équipement 
reçues, ainsi que différences substantielles entre l’état de l’actif et le compte financier qui devraient 
pourtant refléter la même réalité. Des irrégularités ont été, de même, relevées dans la constatation, 
le suivi et la comptabilisation des opérations de TVA.