CENTRE REGIONAL D’OBSERVATION
DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE
ET DES SERVICES
Panorama économique, technologique
et scientifique de l'Ile-de-France :
éléments pour une analyse d'ensemble
LES CAHIERS
DU CROCIS
18 - Mai 2006
Le Centre régional d’observation du commerce de l’in-
dustrie et des services de la Chambre de Commerce et
d’Industrie de Paris a pour mission de contribuer à la
bonne connaissance de l’économie de l’Ile-de-France.
www.crocis.ccip.fr
L’agence régionale d’information stratégique et
technologique de Paris soutient et accompagne les
entreprises dans leur démarche d’innovation et de
développement stratégique.
www.arist.ccip.fr
Cette étude a été réalisée par le CROCIS de la CCIP,
Vincent REDURON (panorama économique, pour le CROCIS)
et l'ARIST Paris
Thanh Minh VUONG (interrogation des banques brevets, tableaux statistiques)
Sophie RACINE (graphes, synthèse pour le panorama scientifique et technologique)
Directeur de la rédaction : Denis DESCHAMPS
Maquette et mise en page : Nathalie CHAMPION
1
Avant propos
Après avoir bros le « Portrait (et avenir) de la région Paris –Ile-de-France (tendances de
l’économie régionale) » en 2004 et établi « Un aperçu des dynamiques régionales (une
application de la méthode shift share en Ile-de-France et dans les autres régions
françaises) » en 2005, le Centre régional d’observation du commerce, de l’industrie et des
services de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris a dres en 2006 le
« Panorama du potentiel économique, technologique et scientifique de l’Ile-de-France »,
parallèlement à un travail spécifique sur les « Grandes filières d’avenir franciliennes » qui
sera publié en juin 2006.
Pour élaborer cet état des lieux scientifique et économique de la région capitale, le
CROCIS s’est assuré les compétences de l’Agence régionale d’information stratégique et
technologique (ARIST Paris) qui s’est plus particulièrement penchée sur le positionnement
francilien en matière d’innovation.
Cette première collaboration qui moigne de la volon de répondre au plus près des
besoins d’information stratégique des responsables d’entreprises et des chefs
d’établissements implantés ou sireux de s’implanter en Ile-de-France, en me temps
qu’aux préoccupations des acteurs économiques et décideurs politiques locaux et
nationaux - marque ainsi la constitution au sein de la CCIP d’un centre de ressources
spécifiquement dédié à l’économie régionale, et à l’information stratégique et
technologique.
2
Introduction
L’appel à candidatures et le choix des pôles de compétitivité en France ont souligné
certaines carences - particulièrement en termes d’image - de la région–capitale comme
métropole « industrielle » dans la compétition globale. A ce jour et en se fondant sur un
examen simple des données économiques disponibles, l’Ile-de-France nous apparaît en
effet plutôt caractérisée par son positionnement affirmé comme le tertiaire à vocation
mondiale
La labellisation de certains grands projets « industriels » - comme Cap Digital (connu
auparavant comme IMVN), MEDITECH-San, SYSTEMATIC, VMD, MOVEO (auparavant
VESTAPOLIS) - doit ainsi corriger ces insuffisances et contribuer à structurer et soutenir le
mieux possible le développement économique gional.
Par de les pôles (et les projets au sein des dits pôles) qui ont é retenus dans la
région pour appuyer notamment sa stratégie internationale (et ceux qui pourraient être
choisis dans l’avenir), il convient en fait d’examiner dans le tail toutes les potentialités
franciliennes pouvant asseoir sur une longue période sa dynamique de croissance.
Avec l’ARIST Paris, le CROCIS de la CCIP s’est donc attaché à :
- évaluer, au travers de statistiques régionales, le potentiel économique et de R et D de
l’Ile-de-France, dans des secteurs d’activité ayant des parts de marché à
l’international et des activités de R et D significatives, pour établir leur « portrait
robot » ;
- examiner, dans six domaines technologiques clefs, le positionnement de la région en
matière d’innovation, à partir de l’analyse statistique des demandes de brevet
déposées entre 1999 et 20031.
Partielle du fait des choix opérés quant aux secteurs étudiés, cette étude est aussi
nécessairement partiale dans son mode d’élaboration.
Ainsi, en dehors du fait que certains secteurs potentiellement « innovants » comme la
santé (ou le commerce) ont éécartés par manque d’éléments statistiques pertinents et
objectifs pour constituer une ritable analyse macro-économique, la recherche effectuée
sur certaines technologies clefs à partir des demandes de brevets comporte des biais
imputables à la difficulté réelle de « localiser » une invention (le posant n’étant pas
nécessairement l’inventeur…).
D’un autre côté, dans le cadre des les de compétitivité mais aussi plus largement dans
des domaines technologiques « clefs » comme l’aéronautique / spatial ou encore le secteur
des técoms, des PME – PMI peuvent être aussi tout à fait concernées parce qu’elles sont à
la fois innovantes et performantes.
Par ailleurs, cette étude ne permet pas de connaître les problèmes essentiels de
coordination et / ou de gouvernance qui sont aujourd’hui parmi les raisons d’être des
pôles de compétitivité et sans doute l’une des causes pouvant expliquer le défaut
1 Au plan national, on précisera que le nombre de demandes de brevets n’évolue guère depuis 10
ans, la France se révélant en fait toujours plus dépendante de l’étranger en matière de propriété
industrielle.
3
d’attractivité globale de la région, et ce malgré sa spécialisation sectorielle favorable qui
se traduit notamment par une présence très marquée dans les secteurs « internationaux »
(autrement dit, l’Ile-de-France capte une ts forte part de la valeur ajoutée nationale
dans ces secteurs).
En tout état de cause, la mise en œuvre d’une stratégie pérenne de veloppement - qui
passerait par une meilleure gouvernance économique et qui préserverait aussi un
environnement de qualité -, doit se faire en fonction notamment de ces éments majeurs
que sont les capacités en innovation avec les atouts dont la région dispose dont, en
particulier, la présence de personnels à fort contenu de spécialisation haute -, mais
également de conquête de parts de marché à l’international.
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