
 
Lauréate | Édition 2008 
Julianne Racine  
Parrainée en écriture par 
Pascal Chevarie 
 
 
LE MYTHE DE SIDIS 
Résumé de la pièce 
New York, 1919. William James Sidis a 21 ans. Alors que, 
dix ans plus tôt, il entrait à Harvard, il ne rêve dorénavant que d’anonymat. Peut-il si 
aisément se défaire de sa famille et de son passé de surdoué en mathématiques 
pour commencer une nouvelle vie? Il peut être aussi complexe de répondre à une 
telle question que de concevoir l’incidence d’une quatrième dimension sur notre 
perception de l’univers. 
 
Biographie 
Julianne Racine complète sa formation collégiale en Arts et Lettres, profil Théâtre, 
au Séminaire de Sherbrooke. Au printemps 2007, on a pu la voir dans «Contes et 
Légendes de Russie», un spectacle jeune public présenté au Centre culturel de 
l’Université de Sherbrooke. L’automne dernier, elle a présenté une courte pièce 
qu’elle avait écrite avec sa partenaire de jeu, Maïka Sondarjée, lors de l’événement 
Art Circuit, au Petit théâtre de Sherbrooke, ainsi qu’à l’occasion de la Nuit des sans-
abri. 
 
Mot de l’auteur 
Au milieu d’une page historique du journal Le Devoir, une brève datant de 1944 
intitulée : «Un ex-prodige meurt dans la misère». L’article résumait en quelques 
lignes l’histoire de William James Sidis, «mort de causes naturelles après avoir 
mené une vie cachée, exigeant des emplois où il ne serait pas “obligé de penser”». 
Je ne suis pas la première à avoir été fascinée par cette figure mythique 
américaine. Au début de mes recherches à son sujet, j’ai découvert qu’il était 
considéré par plusieurs comme un emblème de l’échec résultant d’une trop 
grande pression exercée sur un enfant. D’autres, au contraire, prétendent que Sidis 
n’a rien perdu de son génie durant toutes ces années passées loin des médias.