- International Coffee Organisation, Londres ;
- Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), New York ;
- Fonds des Nations unies pour l'enfance (FISE), New York ;
- Centre international pour le développement de l'enfant (UNICEF), Florence ;
- Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNWRA), Vienne.
- Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), Vienne ;
- Organisation mondiale de la santé (OMS), Genève ;
- Organisation internationale du travail (OIT), Genève ;
- Organisation mondiale de la propriété industrielle (OMPI), Genève ;
- Union internationale des télécommunications (UIT), Genève ;
- Organisation météorologique mondiale (OMM), Genève ;
- Union postale universelle (UPU), Berne ;
- Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (OAA-FAO) Rome ;
- Programme alimentaire mondial (PAM), Rome ;
- Fonds international pour le développement agricole (FIDA), Rome ;
- Organisation des Nations unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), Paris ;
- Organisation maritime internationale (OMI), Londres ;
- Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), Montréal ;
- Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Vienne
- Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), Genève.
- Banque mondiale, Washington ;
- Fonds monétaire international (FMI), Washington.
À ces organismes on peut ajouter les banques régionales suivantes:
- Banque de développement africaine, Abidjan
- Banque de développement interaméricaine, Washington ;
- Banque de développement asiatique, Manille ;
- Banque de développement des Caraïbes, Saint-Michel (Barbade)
8.3. Les grandes organisations internationales indépendantes de l’Onu
Les organisations indépendantes du système des Nations unies se recensent par centaines si l'on tient compte
notamment non seulement des institutions et organismes centraux mais également de leurs comités, offices, bureaux
décentralisés. Or, la situation du français y est importante et particulière.
Le français se voit reconnaître dans la plupart d'entre elles le statut de langue officielle sans qu'il ne soit fait
mention de langue de travail. Tel est le cas à la Commission des Communautés européennes (neuf langues officielles:
français, allemand, anglais, danois, espagnol, grec, italien, néerlandais, portugais), à l'OTAN, à l'OCDE, au Conseil de
l'Europe, à l'UEO, à la Commission du Pacifique Sud, à l'OIPC-INTERPOL, à la BERD, à l'OEA, à l'OUA. Dans toutes ces
organisations, le statut de langue officielle entraîne, juridiquement parlant, le statut de langue de travail au sens indiqué
ci-dessus. À l'OCTI, le français est dit langue de travail, ce qui correspond au double statut. À l'inverse, à l'INTELSAT et à
l'INMARSAT, le français est langue officielle mais n est pas admis, comme à l'AIEA et à la Banque interaméricaine de
développement, au titre de langue de travail.
Voici la liste des ces organisations internationales:
- Commission des Communautés économiques européennes (CEE), Bruxelles ;
- Organisation de coopération et de développement économique (OCD E), Paris ;
- Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), Bruxelles ;
- Union de l'Europe occidentale (UEO), Londres ;
- Conseil de l'Europe, Strasbourg ;
- Commission du Pacifique Sud, Nouméa ;
- Office central des transports internationaux ferroviaires (OCTIF), Berne ;
- Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Londres ;
- Organisation internationale de police criminelle (OIPC-INTERPOL), Lyon ;
- International maritime satellite organisation (INMARSAT), Londres ;
- International Telecommunication Satellite organisation (INTELSAT), Londres ;
- Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (EUROCONTROL), Bruxelles ;
- Organisation des États américains (OEA), Washington ;
- Organisation de l'Unité africaine (OUA), Addis-Abeba.
Tel est, dans ses grandes lignes, le statut juridique du français dans le plus grand nombre, et les plus importantes,
des organisations internationales. On ne saurait, encore une fois, être exhaustif dans ce domaine. Presque toutes les
organisations débattent et légifèrent périodiquement sur le statut et l'emploi de langues, ce qui relativise le statut des
langues en la matière.
9. Conclusion
Le français contemporain est le résultat d'une évolution divergente. D'une part, l’orthographe, la syntaxe
fondamentale et la morphologie n'ont à peu près pas changé depuis deux siècles, probablement parce que les usagers
n'en ont pas ressenti le besoin. D'autre part, la phonétique et le lexique ont subi de profondes transformations alors que
les différences phonologiques ont encore tendance à se réduire depuis le début du siècle, le vocabulaire est devenu de
plus en plus complexe.
Contrairement aux siècles passés, du moins dans les pays de langue maternelle française (France, Belgique, Suisse,
Québec), le français n est plus l'apanage des classes privilégiées ; toutes les couches de la population s'expriment
maintenant dans une même langue et avec le minimum d'aisance nécessaire. Il est possible que ce phénomène
s'accentue en même temps que se maintiendront et se développeront différentes variétés de français. Lorsque l'unité
linguistique est atteinte, il n'est plus nécessaire de poursuivre une uniformisation minutieuse. Mais aujourd'hui,
maintenant que le français comme langue maternelle n'a jamais été aussi vivant, il doit relever le défi de hausser son
statut comme langue seconde sur le plan international et faire face à la concurrence étrangère, principalement l’anglais.