L’intérêt de
b-Lift
Le recours à l'instrument permet la parfaite reproductibilité d'une manoeuvre et sa
constance.
Cette technique consiste à mobiliser les tissus par l'intermédiaire d'une ventouse,
dans laquelle une dépression est créée. Elle reproduit les diverses manœuvres des
massages manuels. Leur effet est majoré par l'hyperhémie créée par la dépression.
L'hyperhémie signe un accroissement des échanges. La ventouse est transparente
ce qui permet de contrôler son action.
Nous créons à l'intérieur de la ventouse une aspiration grâce à une pompe. Nous
modulons la puissance de cette aspiration, et la contrôlons, à l'aide d'un
manomètre. Ceci permet de contrôler le mode d'action et l'intensité de la dépresso-
thérapie, afin d'améliorer le traitement, et de raccourcir sa durée. L'effet obtenu est
en fonction de celle-ci, ainsi que du diamètre de la ventouse utilisée, de la dépres-
sion appliquée, et du mode de déplacement de la ventouse par l'utilisateur.
La ventouse varie donc en forme et en diamètre. Nous reproduisons, et réalisons,
par son intermédiaire, les techniques classiques de massages : le palper-rouler, le
pétrissage, l'étirement et les pressions glissées. Nous pouvons également utiliser le
mode séquentiel : il y a alternances régulières et programmées de dépressions
hautes et basses dans la ventouse. Ce mode est indiqué en rhumatologie et
traumatologie car les cicatrices sont très hyperhémiantes.
Grâce à la nouvelle technologie b-Lift, les traitements sont opti-
misés par la dépressothérapie.
b-
ift
pour quelles utilisations
Effets tissulaires du b-lift :
• Drainage
• Hyperhémie, accroissement des
échanges, élimination des déchets
• Assouplissement
• Décollement
• Effet défibrosant
• Effet antalgique (séquentialité)
Nous pouvons résumer ces diverses pratiques de la dépressothérapie en fonction des
domaines d’application.
Indications :
• Rhumatologie : La pratique la plus courante consiste, en l'usage de la ventouse en pres-
sion glissée, de mêmes type et direction des traits que dans le massage manuel, à l'aide
d'une ventouse moyenne, suivie en fin de séance de massage de vacuothérapie en
alternance mode séquentiel sur les zones hyperalgiques et/ou contracturées.
• Kinésithérapie du sport-traumatologie : La ventouse vient au secours de la main. Par
exemple, pour les pathologies tendineuses : lors des manœuvres en glissée sous forme de
petite ventouse à très forte dépression.
• Cicatrices : Pour reproduire et majorer les effets du massage manuel, on utilise :
- un jeu de ventouses de calibre différents en fonction des régions à traiter
- des déplacements différents, en local ou de proche en proche
- des dépressions adaptées :
. de 150 à200 mbars (faible pression) : augmentation de la perméabilité capillaire.
. de 400 à 500 mbars : effet d’anti-rétraction, un effet d’assouplissement et
d’étirement.
. de 600 à 900 mbars : effet décollement.
Même en mode séquentiel, il est déconseillé d'utiliser le b-lift sur les cicatrices inflamma-
toires (hypertrophiques et chéloïdes) et les peaux irradiées.
• Esthétique : De même que dans le massage manuel, l'effet obtenu est une meilleure
microcirculation tissulaire, une amélioration de l'élasticité de la peau , une amélioration des
diverses fonctions de celle-ci.
• Massage réflexe : La ventouse peut se substituer au doigt pour la réalisation des divers
traits. Pour cela, il se doit de recourir à la petite ventouse sous très forte dépression.
Contre-indications :
• Peaux irradiées
• Dermatoses et maladies de peau
plaies non fermées
• Zones infectieuses et tumorales
• Pathologies circulatoires,
phlébite, fragilité capillaire,
hématomes
• Greffes et lambeaux récents