Ces actions portent sur le
développement du GPL
(gaz de pétrole liquéfié) et
du GNC (gaz naturel com-
primé) comme carburants
ainsi que l'élargissement
du réseau national de sta-
tions services offrant aux
utilisateurs ces carburants
alternatifs, a indiqué mardi
le PDG de Naftal, Saïd
Akretche. Ainsi, il existe
actuellement plus d'un mil-
lier de points de vente de
GPL carburant répartis sur
le réseau national de sta-
tions-service gérées par
Naftal, avec un rayon
moyen entre stations de
moins de 50 km dans le-
nord et moins de 100 km
dans le sud ainsi qu'une
capacité globale de plus
de 16 000 mètres cubes.
De même, Naftal s'est
lancé dans un nouveau
programme portant sur la
mise en place de points
de vente exclusivement
dédiés au GPL-C. Un pre-
mier point situé à Aïn Sefra
dans la wilaya de Naâma
est déjà opérationnel, a af-
firmé M. Akretche, ajou-
tant que d'autres espaces
similaires sont en cours
de réalisation dans les dif-
férentes régions du pays.
Naftal encourage les gé-
rants privés de stations-
service pour commerciali-
ser le GPL-C au niveau de
leurs stations particuliè-
rement à travers la prise
en charge par cette société
des travaux de montage
d'équipements et d'instal-
lations de distribution de
ce carburant et le partage
de bénéfices entre les
deux parties. Actuelle-
ment, Naftal, filiale de So-
natrach, dispose d'envi-
ron 200 ateliers et centres
de conversion de véhi-
cules en GPL-C, alors que
le parc de véhicules rou-
lant en GPL-C compte près
de 250 000 engins pour
une consommation an-
nuelle moyenne de
quelque 350 000 tonnes
métriques. S'agissant, en
outre, de l'encouragement
de l'utilisation du GNC par
les engins de transports
en commun, Naftal vient
de lancer des actions pi-
lotes ciblant les espaces
urbains. Il s'agit, entre
autres, de l'installation de
deux centres de remplis-
sage au niveau de la sta-
tion Sissane à Rouïba (est
d'Alger) et à l'aéroport in-
ternational d'Alger.
Une troisième station de
remplissage est en cours
de réalisation au niveau
du parc de l'Etusa (Etablis-
sement de transport ur-
bain et suburbain d'Alger)
à la place du 1er -Mai
(Alger) parallèlement à la
conversion d'une centaine
de bus de cette entreprise,
selon M. Akretche. Dans
le même sens, un autre
projet pilote est en cours
de mise en œuvre par des
cadres de Naftal et porte
sur la construction, au ni-
veau de sites de l'entre-
prise, de centres de
conversion de camions en
GNC. L'utilisation du GPL
comme carburant moteur
est une technologie qui a
fait ses preuves au niveau
mondial depuis plus de 40
ans. Le parc de véhicules
roulant au GPL-C, qui com-
prenait 7 millions d’unités
en 2000, est passé à plus
de 15 millions aujourd’hui
avec un accroissement an-
nuel de l’ordre de 1,5 mil-
lion de véhicules, selon
des chiffres récents. Début
des années 1980 a permis
la maîtrise de cette tech-
nologie par les opérateurs
nationaux et a notamment
démontré que ce type de
carburation ne représente
aucune contrainte liée à
la sécurité du fait qu'au-
cun incident notable n’a
été enregistré depuis. Par
ailleurs, et sur le plan en-
vironnemental, tous les es-
sais menés par les labora-
toires spécialisés ont mon-
tré que le GPL-C est un
carburant beaucoup plus
écologique que l’essence
et le gasoil. Contrairement
aux carburants classiques
distribués actuellement en
Algérie, la qualité environ-
nementale du GPL-C lui
permet d'être utilisé dans
les moteurs de dernière
génération répondant aux
normes internationales de
protection de l'environne-
ment.
SSaalliimmaa SS..
actuel La NR 4551 - Jeudi 7 février 2013
4
,La Société natio-
nale de commercia-
lisation et de distri-
bution des produits
pétroliers (Naftal) a
engagé plusieurs ac-
tions visant à pro-
mouvoir l'utilisation
des carburants
propres, notamment
le GPL et le GNC et
réduire la consom-
mation de gasoil
dans le secteur des
transports.
Naftal veut développer l'utilisation
de carburants propres
Le ministre inaugure
un centre conchylicole
à Bou-Ismaïl
Dans le cadre du développement
du secteur de la pêche, Ahmed
Ferroukhi, ministre de la Pêche et
des Ressources halieutiques, a
inauguré, hier, un centre conchy-
licole situé dans la coquette ville
de Bou-Ismaïl en présence de M.
Ayadi Mustapha, wali de Tipasa.
Cette infrastructure dont l’impor-
tance est à souligner répond tout
d’abord à la feuille de route ini-
tiée par le secteur en vue d’amé-
liorer les rendements en matière
d’aquaculture et en même temps
donner l’opportunité aux inves-
tisseurs de se rapprocher de ce
centre qui tend à l’encadrement
et à la vulgarisation de l’aquacul-
ture. Cet ensemble est rattaché au
Centre national de recherche et de
développement de la pêche et de
l’aquaculture (CNRDPA). La super-
ficie en mer pour l’élevage des
moules est de l’ordre de 5 hec-
tares tandis que le bâti qui abrite
le centre fait 2 000 m2de superfi-
cie. S’agissant des objectifs, cette
infrastructure répond essentielle-
ment à des objectifs de recherche
et de développement dans les
domaines des élevages de bi-
valves en mer ouverte. Pour ce qui
est de sa mission : il y a des essais
et démonstration des techniques
d’élevage en mer, de développer
les sujets de recherche dans le
domaine de la conchyliculture.
Par ailleurs, ce Centre intervient
dans le cadre de l’appui aux in-
vestisseurs et aux professionnels
du secteur. Le Centre, organisant
aussi des stages pratiques en di-
rection des étudiants, est com-
posé d’un compartiment admi-
nistratif, d’un compartiment de
recherche, d’un laboratoire phy-
sico chimique, laboratoire histo-
logie, la microbiologie ainsi que
des chambres froides. Il y a lieu
de rappeler que le Centre est
chargé de contribuer à l’élabora-
tion et à la réalisation des pro-
grammes nationaux de recherche
scientifique des domaines de la
pêche et l’aquaculture ainsi que
de réaliser des études nécessaires
à l’évaluation des ressources ha-
lieutiques et des capacités natio-
nales en matières de pêche et
d’aquaculture. Il a pour mission
aussi d’entreprendre des actions
pilotes liées au développement de
l’aquaculture des viviers des ma-
dragues et autres établissements
d’élevage et de pêche. Il doit en
outre de proposer la conformité
avec la réglementation, en vi-
gueur à l’autorité de tutelle dans
le strict respect des modalités de
définition des zones de pêche.
Son action lui permet d’effectuer
des études a caractère écono-
mique et social par rapport avec
la pêche et l’aquaculture et à
l’organisation, le développement
et les conditions de vie et de tra-
vail dans le secteur. Lors d’un
point de presse rapide les journa-
listes présents ont attiré le mi-
nistre sur la pollution de la côte
de Tipasa en insistant sur l’apport
du ministère pour éradiquer ce
fléau qui menace la faune ma-
rine. Dans une courte réponse, M.
Ferroukhi a déclaré «Mon dépar-
tement s’attèle pour confection-
ner un programme d’action na-
tional qui aura pour objectif de
résoudre cette problématique et
de sanctionner le cas échéant les
pollueurs.»
MMoohhaammeedd EEll--OOuuaahheedd
TTIIPPAASSAA
Pêche et ressources
halieutiques
Pour réduire le recours au gasoil
Le GPL, l’alternative au gasoil. (Photo > D. R.)
,Sur les étals des boucheries de
viandes blanches dans les mar-
chés de l’intérieur du pays, le prix
du poulet affiché est de 140 DA de
moins que d’habitude. Il vient de
reculer de 380 DA à 240 DA soit
plus de 33%. Aux marchés à bes-
tiaux, les prix des moutons vifs
sur pied reculent eux aussi entre
5 000 et 6 000 DA.
Si pour la volaille les raisons sont
connues et étaient attendues,
elles se résument d’abord à l’offre
qui est beaucoup plus importante
que celle attendue dépassant lar-
gement la demande qui connaît
généralement un pic en cette pé-
riode cultuelle du Mawlid Enna-
bawi où les plats sont préparés à
base de viandes blanches. Il
s’avère que tous les aviculteurs
professionnels et conjoncturels
ont eu confiance en les mesures
anticipatives prises par l’Etat en
juin et juillet 2012 suite à la crise
mondiale dans la production de
l’aliment de bétail. Ces mesures
consistaient en un soutien sous
plusieurs formes, notamment
l’exonération des droits de
douanes sur les prix des princi-
pales céréales entrant dans la
composition des aliments de bé-
tail.
La confiance, acquise, a induit
que toutes les batteries d’élevage
de poulet de chair soient mobili-
sées et rentabilisées. Ainsi à la wi-
laya de Djelfa pour exemple, la
production s’est multipliée par
trois elle a atteint les 44 130 quin-
taux chez les aviculteurs décla-
rés dépassant largement les
13 830 quintaux en 2012.
Ce n’est pas la seule raison qui ex-
plique cet important recul ; l’offre
étant plus importante que la de-
mande parce que le poulet en
grossissant devient plus vorace et
consomme plus d’aliments, ceci
d’une part, p et d’autre part la
majorité des poulaillers non re-
censés ou vivriers soit artisanaux
ou familiaux produisent autant si
non plus de poulet que ceux qui
sont déclarés se trouvant en
zones montagneuses enneigées
actuellement. Le froid persistant
peut être catastrophique pour ces
cheptels.
D’où la nécessité pour les avicul-
teurs de se séparer de cette
«charge» à n’importe quel prix et
au moindre coût, l’essentiel c’est
de sauver les meubles. Néan-
moins, le prix actuel leur est béné-
fique si la crise ne perdure pas.
Les frontières étant devenues her-
métiques suite aux problèmes sé-
curitaires ou la faiblesse des états
voisins qui n’arrivent plus à maî-
triser les groupes terroristes agis-
sant sur leurs territoires et qui
risquent de nous causer des pré-
judices. Les contrebandiers trans-
frontaliers se voient ces jours-ci
obligés de faire profil bas et de
rentrer en dormance en attendant
des jours meilleurs. Cette situa-
tion a eu des répercussions posi-
tives sur le marché intérieur no-
tamment celui du mouton qui ne
fait plus du saute-frontière. Sur
les marchés à bestiaux, la bourse
du mouton a sensiblement chuté.
Les prix ont sensiblement reculé
de 5 000 DA voire 6 500 DA par
tête sur pied.
En définitif, les prix qui étaient
appliqués et imposés aux
consommateurs ne sont que le
résultat de la spéculation et du
llaxisme affiché par l’Etat dans le
domaine du contrôle. Les fron-
tières hermétiques ont un double
effet, la préservation des ri-
chesses nationales avec une
meilleur maitrise de la situation et
surtout le retour à la normalité
des prix des aliments de première
nécessité et stratégiques. Pourvu
que les frontières restent hermé-
tiquement fermées.
DDjjiillaallii HHaarrffoouucchhee
Pourvu que les frontières restent hermétiques
Chute des prix des viandes blanches et du mouton vif