dossier de presse - Cirque du Soleil

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DOSSIER DE PRESSE
SYNOPSIS
TORUK – Le premier envol est un spectacle multimédia live et immersif qui
transpose sur scène le monde époustouflant du film AVATAR de James Cameron
comme on ne l’a jamais vu auparavant.
Dans un savant mélange de projections multimédia à la fine pointe, de
marionnettes et de techniques scéniques ingénieuses, soutenu par une trame
sonore aux accents cinématographiques, le Cirque du Soleil imprime sa marque
emblématique sur le monde imaginaire de James Cameron et réunit deux
visions artistiques qui ont plusieurs atomes crochus.
Cette expérience immersive live porte également la signature distinctive des
metteurs en scène et pionniers du multimédia Michel Lemieux et Victor Pilon.
Le spectacle est une ode à la coexistence harmonieuse des Na’vi avec la nature
et aux liens inextricables qui unissent toutes formes de vie.
Narré par un « conteur na’vi » et peuplé de personnages inoubliables, TORUK
– Le premier envol est un conte mythique se déroulant des milliers d’années
avant l’intrigue du film AVATAR, donc avant que les humains ne mettent les pieds
sur Pandora pour la première fois.
Lorsqu’une catastrophe menace de détruire l’arbre des âmes, Ralu et Entu, deux
garçons omaticaya au seuil de l’âge adulte, décident courageusement de prendre
les choses en main. En apprenant que le toruk pourrait les aider à sauver l’arbre
des âmes, ils se mettent en route, en compagnie de leur nouvelle amie Tsyal, vers
le sommet des Montagnes flottantes pour retracer le redoutable prédateur rouge
et jaune qui règne dans le ciel de Pandora. La prophétie se réalise lorsqu’une âme
pure s’élève parmi les clans pour chevaucher le toruk pour la toute première fois et
ainsi sauver les Na’vi d’un sort terrible.
LES PERSONNAGES PRINCIPAUX
Ralu, Entu et Tsyal sont les principaux personnages de TORUK – Le premier envol, un spectacle narré par un « conteur
na’vi ». Ils sont accompagnés sur scène de la Chamane et du Chef des Omaticaya ainsi que de membres de cinq clans
na’vi : les Omaticaya, les Tawkami, les Anurai, les Tipani et les Kekunan. Vêtus de noir tels des ombres, les marionnettistes
incarnent l’esprit d’Eywa, la déesse mère des Na’vi.
RALU,
ENTU,
du clan des Omaticaya,
est le fils d’un grand
chasseur qui lui a inculqué
un sens exceptionnel de
la discipline et de l’observation. Au seuil de l’âge
adulte, Ralu est un garçon
sensible et généreux.
Malgré son jeune âge
(il a 14 ans en années
terriennes), il se dégage
de lui une force tranquille
et une sérénité accentuées par une joyeuse
insouciance. Un leader
naturel, Ralu garde sans
cesse un œil bienveillant
sur Entu, son ami d’enfance
et son protégé. Quand les
choses se corsent, il sait
mobiliser
ses forces
intérieures pour être à la
hauteur. Il suffit de le demander à Entu, que Ralu a tiré d’un très
mauvais sort en éloignant de justesse un thanator lors d’une
pratique de tir à l’arc au milieu de la forêt pluviale. Pas surprenant
que tout le monde se rallie à Ralu, un meneur au grand cœur !
du clan des Omaticaya, a
perdu ses parents à un
très jeune âge à la suite
d’une attaque surprise par
un thanator. Il a le même
âge (14 années terriennes)
que son grand ami Ralu –
son mentor – avec qui il a
toujours cultivé une saine
rivalité qui le pousse sans
cesse à se surpasser.
Plein de cran et d’intensité,
Entu est proche de ses
émotions et suit ses
instincts. Un jour, lorsqu’un
membre de son clan s’est
aventuré trop loin sur une
branche au bord d’une
falaise, il s’est immédiatement mis à fabriquer un
dispositif de contrepoids à
l’aide de son sac, d’une
branche solide et de vignes, pour se laisser glisser le long de la falaise
et sauver le garçon à ses risques et périls. Armé de sa vivacité
d’esprit et d’un total mépris du danger, Entu ne demande pas mieux
que de plonger tête baissée dans l’aventure qui l’attend.
TSYAL,
LE CONTEUR,
du clan des Tawkami, fille
unique d’un chef de
village, a perdu sa mère
lorsqu’elle était enfant.
Elle a été élevée par sa
grand-mère avec le soutien
d’autres membres de son
clan comme le veut la
coutume chez les Na’vi.
Une botaniste et une
chimiste redoutable, sa
grand-mère était vénérée
par les siens pour ses
remèdes et concoctions
uniques. Les Tawkami sont
reconnus partout sur Pandora pour leur vaste savoir
chimique et alchimique.
Les dons dont Tsyal a
hérité de sa grand-mère
sont des aptitudes transmises toutes les deux
générations entre les membres d’une même famille. Motivée par la
réputation de sa grand-mère et soucieuse d’être à la hauteur des
attentes à son propre égard, Tsyal tire une grande fierté de
concocter des mélanges et des recettes de son cru. Cette fille à
l’esprit vif et indomptable a un tempérament enjoué et elle raffole de
jouer des tours, à l’image des autres membres de son clan, nichés
au cœur des forêts vierges de Pandora. Une seule semence suffit à
Tsyal pour endormir la bête la plus enragée; avec la plus délicate
des fleurs, elle peut provoquer les plus beaux rêves ou les visions
les plus effrayantes. Tel est le pouvoir des éléments de la nature
que Tsyal et son clan ont appris à maîtriser au fil du temps.
Une aura de mystère
entoure le Conteur, ce
voyageur errant qui se
promène de village en
village, de clan en clan, en
lien perpétuel avec ses
frères et sœurs na’vi. Vêtu
d’une
superbe
cape
patinée par le temps, le
Conteur est un être bienveillant plein de sagesse
et d’humilité. Quant à son
âge, nul ne sait vraiment.
Le temps semble s’arrêter
pour ceux qui vivent des
évènements transcendants
qui viennent sceller leur
destinée. Quel que soit
son clan d’origine, le
Conteur porte dans son
âme les chagrins et les
joies de tout le peuple
na’vi. Il est un guide et un
rassembleur, messager
de paix et d’unité. Il y a
très longtemps, le Conteur
a gagné le cœur de tous
les Na’vi, et c’est parmi eux
tous qu’il se sent chez lui.
LES PROJECTIONS ET LE CONTENU MULTIMÉDIA
TORUK – Le premier envol est un croisement entre le monde d’AVATAR, le
style emblématique du Cirque du Soleil et la vision artistique avant-gardiste des
metteurs en scènes de spectacles multimédia Michel Lemieux et Victor Pilon.
Pandora dans toute sa splendeur – Michel Lemieux et Victor Pilon, qui sont aussi
les auteurs du spectacle, ont voulu transposer sur scène la beauté éblouissante
et l’élan vital de Pandora – ses riches textures, sa flore luxuriante et sa force juvénile.
Des Montagnes flottantes à l’arbre-maison des Omaticaya, en passant par le
sanctuaire d’animaux des Anurai et la jungle verdoyante où vivent les Tawkami, les
projections multimédia évoquent les paysages somptueux de Pandora et créent
un environnement saisissant pour les artistes. Il en va ainsi des effets à grande
échelle tels que le tremblement de terre, l’éruption volcanique, les torrents de lave
émanant des profondeurs ainsi que les visions de la Chamane projetées sur un
énorme voile, léger et vaporeux.
Certains effets vidéo sont synchronisés avec les mouvements des artistes, comme
les traînées lumineuses qu’ils laissent sur leur passage dans la forêt. D’autres
effets, plus elliptiques, sont conçues pour créer des ambiances, tels que les
créatures volantes, présentes uniquement sous forme d’ombres au sol.
Quelquefois, les projections vidéo débordent du décor pour se rendre jusque
dans le public, donnant l’impression aux spectateurs non seulement de regarder
Pandora, mais d’y être réellement. À un moment donné, des vagues naissent dans
la foule avant de se briser sur la rive au milieu de la scène; à un autre, un ciel étoilé
envahit l’aréna, le transformant pratiquement en planétarium inversé.
Michel et Victor sont passés maîtres dans l’art de créer des espaces virtuels sur
scène. Dans TORUK – Le premier envol, ils transforment le décor en écran géant
où les paysages de Pandora se matérialisent sous nos yeux. « Les changements
de décor, dont certains se font en un clin d’œil, ne sont pas mécaniques, mais
optiques », dit Michel Lemieux. « C’est le langage du cinéma au service des arts
de la scène, renchérit Victor Pilon. Nous alternons entre les effets spectaculaires à
grande échelle et les moments plus intimes afin de susciter de l’émotion. »
Dans un spectacle comme celui-ci où les projections sont à l’honneur, les éclairages
sont essentiels pour donner du volume aux artistes, aux éléments de décor et aux
accessoires. Pour ce faire, on utilise de manière complètement inédite un système de
poursuite ultra sophistiqué. Dissimulés dans le costume des artistes, des dispositifs de
repérage reliés à des vidéoprojecteurs réagissent en temps réel à leurs mouvements.
GROS PLANS SUR LES PROJECTIONS
• La surface de projection totale, excluant les projections dans le public, est de
1 854 m2, l’équivalent de plus de cinq écrans IMAX standard : 1 184 m2 sur la
scène, 335 m2 sur les deux écrans latéraux et 335 m2 sur les deux colonnes de
l’arbre-maison.
• Il y a en tout 40 vidéoprojecteurs : la moitié sont de 30 000 lumens chacun; l’autre,
de 20 000 lumens.
• 22 vidéoprojecteurs diffusent du contenu au sol, 6 vidéoprojecteurs envoient
des images sur l’arbre-maison, 2 vidéoprojecteurs sont dédiés aux deux écrans
latéraux, tandis que 8 autres servent aux projections immersives dans la foule.
LA SCÉNOGRAPHIE
Pandora est une lune fictive en orbite autour de la géante gazeuse Polyphème
dans le système Alpha du Centaure, le système stellaire le plus proche de notre
soleil. Elle abrite les Na’vi, un peuple profondément spirituel, en symbiose avec la
nature. Pandora est caractérisée par des environnements naturels allant de la forêt
pluviale à la forêt boréale, en passant par des déserts équatoriaux, des régions
montagneuses, un littoral océanique, des archipels et des zones humides. La nature
dans toute sa splendeur ! Comme il n’y a aucune construction sur Pandora, le
scénographe Carl Fillion a tenu à éviter toute ligne droite, privilégiant des lignes
courbes et organiques.
Le décor est composé de cinq éléments principaux : l’arbre-maison, l’île, la ceinture
verte, le capteur de rêves et les deux écrans latéraux.
L’arbre-maison des Omaticaya – Sur Pandora, les arbres-maison s’élèvent deux
ou trois fois plus haut que les séquoias géants qui dominaient jadis l’horizon du
nord-ouest du Pacifique sur notre planète. Dans TORUK – Le premier envol, les
colonnes de l’arbre-maison des Omaticaya se dressent à 7,6 mètres au-dessus
du plancher de scène. À l’intérieur de l’arbre-maison, dans le brouhaha de la vie
quotidienne, on retrouve le Métier à tisser géant, un objet qui joue un rôle important
dans la vie de tous les jours des Omaticaya.
L’Île – Une île se dresse au milieu de la scène sur laquelle les artistes évoluent. L’île
abrite aussi une aire de feu, un tambour circulaire ainsi que l’arbre des âmes, une
structure gonflable dissimulée dans une minuscule tranchée sous le plancher de
scène. L’arbre se gonfle au fur et à mesure qu’il émerge de la tranchée et qu’il est
hissé jusqu’à la structure au-dessus des artistes à l’aide de câbles. Les branches
de l’arbre sont munies de milliers de diodes électroluminescentes (DEL).
La ceinture verte – Pour créer une topographie accidentée et évoquer le sol irrégulier
de Pandora, le scénographe a installé une banque surélevée matelassée – ou
« ceinture verte » – tout autour de la scène sur laquelle les artistes peuvent grimper
et se déplacer. La ceinture verte permet de donner un aspect tridimensionnel aux
images projetées au sol. Elle sert aussi à dissimuler la bande de la patinoire. Étant
donné que Pandora est largement recouverte d’une luxuriante végétation, les plantes
tridimensionnelles rétractables font surface tout au long de la ceinture verte durant
les scènes en forêt.
Le capteur de rêves – Le capteur de rêves est une structure suspendue à environ
14 mètres au-dessus de l’Île. On y retrouve des accessoires et des éléments
de décor, dont une énorme plante de plus de 10 mètres qui fait office d’appareil
acrobatique. La structure rappelle le capteur de rêves amérindien.
Les écrans latéraux – Deux grands écrans ont été installés de part et d’autre de
l’arbre-maison afin de prolonger la surface de projection jusque dans le public.
GROS PLANS SUR LA SCÉNOGRAPHIE
• La scène mesure 26 m par 49 m.
• La forme de la scène est basée sur la spirale de Fibonacci. On obtient cette forme
à l’aide de l’ancienne séquence dans laquelle chaque nombre est la somme des
deux chiffres qui le précèdent. On dit que les botanistes sur Pandora ont observé
cette spirale mathématique dans plusieurs spécimens de plantes épousant la
forme d’une de tête de violon. Si on plaçait le motif de la spirale de Fibonacci sur
la scène, l’arbre des âmes serait exactement au cœur de la spirale.
• L’arbre-maison mesure 24 m en largeur et a une hauteur de 12 m. La structure sur
roues repose sur neufs pivots et peut être déplacée à la main.
• La toile recouvrant la scène et servant de surface de projection durant le Prologue
est en deux parties d’une longueur de 61 m et d’une largeur de 27 m chacune.
LES COSTUMES
Lorsque la conceptrice de costumes Kym Barrett s’est attaquée au défi d’évoquer sur
scène les personnages na’vi du film AVATAR, elle a voulu respecter le code vestimentaire établi par l’équipe de James Cameron sans pour autant le copier à la lettre.
« Tout en tenant compte des paramètres du film, nous avions les coudées franches
pour créer notre propre version du mythique premier envol », dit Kym.
Comme AVATAR se déroule trois mille ans après l’intrigue du spectacle TORUK –
Le premier envol, la conceptrice des costumes a dû d’abord déterminer la façon
dont la culture vestimentaire des Na’vi aurait évolué au cours des millénaires.
Ensuite, en remontant dans le temps, elle a pu réaliser ses esquisses en conséquence.
Le tissage et la broderie perlée étaient au cœur du quotidien des Omaticaya. Ils
utilisaient toutes sortes d’objets qu’ils trouvaient dans la nature : graines, vignes,
feuillages, ossements et pierres précieuses.
Un seul coup d’œil à la cape du Conteur permet de constater que ce personnage
est un grand voyageur qui a accumulé les souvenirs au fil des années. De même,
le costume de la Chamane laisse entrevoir que les visiteurs Na’vi de passage chez
les Omaticaya lui ont offert des ornements et autres trésors qu’elle incorpore à sa
robe de cérémonie.
L’étoffe de Pandora – Les costumes doivent donner l’impression d’être confectionnés de bric et de broc par les Na’vi, d’où leur style organique et fait main. S’il n’y
a pas de tissus à proprement parler sur Pandora, c’est au moyen de textures et
d’imprimés que les artisans des costumes du spectacle sont parvenus à contourner
cet obstacle. Au premier coup d’œil, on a l’impression que les matières qu’ils ont
choisies étaient disponibles dans leur environnement.
Ils ont inventé des fibres « pandoranes » qui n’existent pas sur Terre. Certaines
variétés de la « flore extraterrestre » servant à la confection des costumes sont en
réalité des découpes d’éponges de Luffa ou encore des moulages de feuilles de
chou. Un pagne qu’on croirait tissé de feuilles est en réalité fait de crinoline, une
étoffe à trame de crin ou de lin qu’on utilise dans la fabrication de jupons pour faire
bouffer les robes.
Compte tenu de la dimension de l’espace scénique, on a pris grand soin de
s’assurer que les costumes aient l’air de tenues authentiques. Ainsi, les costumes
sont suffisamment détaillés et subtils pour avoir l’air organiques de loin tout en
conservant leurs reflets chatoyants.
Créer la peau des Na’vi – Avant de réfléchir à la tenue des différents clans, l’équipe
devait d’abord surmonter le défi magistral de recréer la peau des Na’vi de manière
convaincante sur le plan de la couleur et du teint de peau.
Avec leur longue queue préhensile similaire à celle d’un lémur, les Na’vi ont le
corps plus mince et élancé que les humains. Les artistes de cirque n’entrent
généralement pas dans ce moule. Ils sont plutôt de taille moyenne et sont plus
costauds que minces. Les artisans ont dû d’abord établir la musculature et les
couleurs de base pour ensuite recréer les rayures naturelles sur le corps des Na’vi.
Il fallait allonger le thorax le plus possible pour évoquer la silhouette na’vi, tout en
relevant de quelques centimètres le motif de la poitrine imprimé sur le costume par
rapport à la poitrine réelle de l’artiste.
Kym a choisi quatre couleurs de base pour la peau des Na’vi afin de prendre en
compte des variations naturelles dans l’ADN des Na’vi. Ces couleurs devaient par
ailleurs convenir à tous les artistes, toutes couleurs de peau confondues.
La couleur de base se décline en 25 combinaisons possibles. Le tissu de base qui
imite la peau, une fibre synthétique de blanc optique, a été imprimé en sérigraphie
LES COSTUMES (suite)
pour évoquer les muscles et les rayures distinctives. L’effet de bioluminescence a été
créé au moyen d’un produit réagissant aux filtres de lumière utilisés dans le spectacle.
Le costume des marionnettistes, les « esprits d’Eywa » – Les marionnettes ultrasophistiquées de TORUK – Le premier envol incarnent sur scène la faune exotique de
Pandora. Il fallait déterminer comment les marionnettistes allaient manipuler à vue
leurs créatures sans être identifiés comme des Na’vi, tout en restant associés à
l’univers de Pandora. Pour résoudre cette énigme, on a créé un costume Na’vi tout noir.
Morphologie et maquillages – Bien que similaires aux humains sur le plan
morphologique, les Na’vi ont le nez plus large et de plus grands yeux. Pour réussir
l’illusion et faire croire aux spectateurs que les 35 artistes sur scène sont de vrais
Na’vi, les maquilleuses ont dû « remodeler » le visage des artistes. De plus, on a
passé un nombre d’heures incalculable à chercher ou à créer des motifs bioluminescents qui ne créent aucune démarcation entre le maquillage et le costume.
La couleur de fond des maquillages a été créée spécialement pour ce spectacle.
GROS PLANS SUR LES COSTUMES
• Comme le costume de base représente en réalité la peau des Na’vi, les chaussures
devaient évoquer des pieds nus. Les artistes portent donc des chaussures en
forme de pieds nus et dotés de sections individuelles visibles pour chaque orteil.
• Chaque costume en forme de fleur des Tawkami nécessite 400 mètres de tissu et
120 cannes à pêche
• Certains costumes sont faits à partir de pièces de hamacs.
• Les décorations sur le corset du Conteur et le costume des Anurai sont inspirées
d’ossements de toutes sortes.
• On utilise une visseuse ou un batteur à œufs pour préparer la matière laineuse
servant à fabriquer les tresses dans les cheveux des personnages des Omaticaya.
• Comme l’encre de sérigraphie turquoise est extrêmement sensible à la lumière du
soleil, tous les costumes qui en contiennent sont recouverts d’une housse à vêtements noire pendant l’entreposage.
• Vêtus de noir, les marionnettistes incarnant l’esprit d’Eywa sont un clin d’œil
à l’allégorie de la caverne de Platon, les jeux d’ombres étant les précurseurs
du cinéma
• Il y a 115 costumes au total, soit une moyenne de 3,3 costumes par artiste. L’équipe
des costumes a produit plus de 1 000 éléments de costumes (chaussures, parures
de tête, colliers, etc.)
LES MARIONNETTES
En imaginant le film AVATAR, James Cameron a créé un univers riche et cohérent,
réglé au quart de tour et doté de codes et de lois naturelles qui lui sont propres,
y compris un vaste écosystème doté d’une faune exotique. Lorsque les créateurs
de TORUK – Le premier envol ont décidé de recourir à l’art des marionnettes
pour évoquer les créatures de Pandora, ils auraient fort bien pu créer des animaux
en animatronique, c’est-à-dire des créatures animées ou robotisées avec une peau
en latex et des mécanismes internes sophistiqués. Plutôt, ils ont choisi de créer des
marionnettes en bonne et due forme où les ficelles, les tiges et les contrôles sont
apparents et les marionnettistes, visibles.
Quelle que soit la technique, l’objectif demeure le même : inciter le spectateur
à mettre son incrédulité en veilleuse pour un instant et créer l’illusion que ces
assemblages de pièces de métal et de tissu ne sont pas que de simples machines,
mais des créatures de chair et de sang venues d’une lune lointaine.
« Sur Pandora, les animaux sont à la fois étranges, menaçants et beaux, dit Patrick
Martel, concepteurs des marionnettes du spectacle. Il y a une grâce, une noblesse
même, qui se dégage de ces corps musculeux à six membres. Ma conception des
marionnettes vise à traduire cet aspect, à contribuer à l’hommage à la nature de
ce spectacle. »
Dans TORUK – Le premier envol, les créatures de Pandora sont représentées
par 16 marionnettes : 6 loups-vipères, 3 équidius, 3 austrapèdes, un tortapède,
2 nuées de graines sacrées (woodsprites) et un toruk. Les deux nuées de graines
sacrées sont en fait des mobiles manipulés par des marionnettistes.
Les loups-vipères et les équidius sont directement inspirés du film AVATAR, tandis
que les austrapèdes et le tortapède sont des créatures inventées de toute pièce.
Lorsque l’équipe de création s’est attaquée au défi de créer un spectacle à partir
d’un monde préexistant – celui de Pandora –, elle a plongé dans l’œuvre de James
Cameron pour ensuite s’en servir comme tremplin vers des terrains inconnus. Ceci
voulait aussi dire imaginer de nouvelles créatures. « Non seulement voulions-nous
plaire aux fans d’AVATAR, nous voulions aussi les surprendre », dit Patrick.
Or, la responsabilité de rajouter des espèces à la faune de Pandora ne pouvait être
prise à la légère. Il fallait établir les traits de ces nouvelles créatures à six membres
en fonction des paramètres morphologiques en vigueur sur Pandora. On a voulu à
tout prix respecter l’œuvre de James Cameron.
La « biologie » des marionnettes – Comme la légèreté est cruciale dans la fabrication de marionnettes de grande envergure, la plupart des structure sont en aluminium ou, le plus souvent possible, en fibre de carbone, une matière aussi souple
que légère. L’intérieur des marionnettes est composé de Plastazote, une mousse
de polyéthylène ultralégère. La « peau » des créatures est faite de tissus extensibles
tels le Lycra, tandis que les ailes du toruk sont taillées dans de la soie de polyester.
Les textures et les motifs visibles ont été imprimés par sublimation, une technique
qui consiste à fixer l’image dans les fibres du tissu.
Gare au loup-vipère ! – Avec sa tête au ras du sol et sa gueule de serpent,
le loup-vipère est un animal de meute ultra rapide et doté d’une intelligence
redoutable. Le marionnettiste manipule le haut du corps et la tête articulée avec
ses mains, se servant de sa main pour mouvoir chacune des quatre pattes de
devant. C’est au moyen d’une impulsion précise que le marionnettiste actionne les
pattes arrière de l’animal. Le corps de cette marionnette aux yeux verts luminescents s’illumine de l’intérieur dans des teintes de rouge et de bleu.
MARIONNETTES (suite)
L’équidius, rapide et agile – Le noble équidius est un animal farouche et fringant.
Deux marionnettistes travaillent à l’unisson à l’intérieur de la structure. Le premier
manipule la partie avant, dont le cou et la tête; ses jambes deviennent les deux
pattes antérieures de l’animal. Le deuxième marionnettiste manipule les pattes du
milieu avec ses mains, ses jambes devenant les pattes de derrière. Pour accentuer
la taille impressionnante de l’équidius, les marionnettistes portent des chaussures
à talons hauts.
L’austrapède, un croisement entre une autruche, un flamand rose et un dinosaure – Avec son cou et sa queue élancés ainsi que son bec long et fin, l’austrapède
est une créature relativement petite selon les normes de Pandora. Impulsif et nerveux,
l’austrapède fonctionne beaucoup par mimétisme, ses émotions se transmettant
d’un membre du troupeau à l’autre comme un feu de poudre. Un seul marionnettiste
à l’intérieur manipule le cou et la tête de l’animal avec une de ses mains tandis que
de l’autre, il actionne les ailes qui se mettent à battre lorsque la créature est effrayée.
Perché sur des chaussures à plateforme d’une hauteur de 17 cm qui donnent à
l’austrapède son allure sautillante, le marionnettiste regarde à travers des fentes qui
rappellent les branchies que possèdent un grand nombre d’animaux sur Pandora.
Le tortapède, à mi-chemin entre la tortue et le requin – Avec sa grande
nageoire dorsale et sa queue, le tortapède est agile en eau peu profonde.
Le marionnettiste fait avancer la créature marine en s’appuyant sur la structure.
Il manipule les pattes de l’animal avec ses bras. La carapace de l’animal est ornée
de motifs iridescents et chatoyants.
Les graines de l’arbre des âmes – Deux mobiles inspirés des créations du sculpteur
Alexander Calder évoquent les graines sacrées, tout en élégance et en légèreté.
Comme les graines de l’arbre des âmes sont bioluminescentes, chaque graine est
équipée d’une lumière DEL.
Le toruk, ou grand léonoptéryx – Féroce et noble, le toruk est une marionnette
surdimensionnée dont l’envergure des ailes dépasse les 12 m. Ce type de marionnette
à fils est normalement beaucoup plus petite et fonctionne sens dessus dessous :
les fils seront manipulés du bas plutôt que du haut. Fonctionnant par gravité
inversée, le toruk est suspendu par un câble au système d’automation qui contrôle
ses déplacements dans l’espace. Tous les autres mouvements sont contrôlés par
six marionnettistes au sol. Un marionnettiste manipule la tête; deux, les épaules;
deux autres, les ailes; et un dernier, la queue. Ensemble, ils exécutent une véritable
chorégraphie synchronisée.
Dans TORUK – Le premier envol, on aperçoit aussi 14 marionnettes évoquant
différents animaux sur Pandora. Plus rudimentaires et impressionnistes, ces objets
symboliques ont été créés de bric et de broc par les Na’vi dans le but d’accomplir
divers rituels et cérémonies.
Sans les marionnettistes, la faune du spectacle serait inerte et inanimée. Ce sont
eux qui insufflent de la vie aux créatures, ce qui leur a valu d’être surnommés les
« esprits d’Eywa ».
GROS PLANS SUR LES MARIONNETTES
• Les deux mobiles représentant les graines de l’arbre des âmes flottent au bout de
longues perches de 5,8 m, chacun contenant 20 graines illuminées.
• Équipés de microphones, les marionnettistes produisent leurs propres sons
d’animaux, ce qui assure une synchronisation parfaite entre les sons et
les mouvements.
LE MOUVEMENT
PERFORMANCE ACROBATIQUE ET CHORÉGRAPHIE
Narration « acrobatique » – L’un des défis majeurs de la création de TORUK –
Le premier envol était de déterminer la façon de présenter les Na’vi dans leur
environnement « naturel » avec réalisme et de manière crédible. D’où l’idée d’utiliser
un langage acrobatique différent dans ce spectacle.
L’équipe de création voulait illustrer la force, l’agilité et la présence physique des Na’vi
dans un environnement qui tiendrait compte de la gravité plus faible de Pandora en
comparaison de la gravité terrestre. La performance acrobatique est intégrée au récit
et fait partie de tous les mouvements des artistes – des sauts aux culbutes, en passant
par les vrilles et les pirouettes. Le plancher de scène est spécialement aménagé de
surfaces de rebond pour permettre aux artistes de prendre de la vitesse et se propulser.
Durant le processus de création, les artistes ont dû « désapprendre » certains des
mouvements et des gestes qu’ils ont mis des années à assimiler. Ils ont dû faire fi
des lois de la biomécanique humaine pour apprendre à bouger comme des Na’vi.
Cette nouvelle gestuelle a débouché sur ce que Germain Guillemot, le concepteur
de la performance acrobatique, appelle « une musique du corps ». En assimilant la
gestuelle et le comportement des Na’vi, les artistes ont fini par ressembler à s’y
méprendre aux créatures imaginées par James Cameron.
Dynamique de groupe – Chacun des cinq clans du spectacle possède des aptitudes
et des caractéristiques distinctives. L’équipe de création a donc assigné à chacun
un style de performance et de mouvement afin de refléter ces particularités.
Omaticaya – Grand métier à tisser et vignes
Le grand métier à tisser, qui occupe une place prépondérante dans le quotidien
des Omaticaya, sert également d’appareil acrobatique. Les artistes grimpent sur
la structure et s’élancent d’une barre à l’autre en exécutant des mouvements qui
empruntent à diverses disciplines acrobatiques aériennes.
Anurai – Sculpture de Thanator
Un appareil évoquant le squelette d’un Thanator – ou Palulukan en na’vi – a été
créé pour le clan des nobles Anurai. Les artistes montent sur la structure et
accomplissent un rituel d’équilibre en l’honneur du Thanator
Kekunan – Cerfs-volants
On a fait appel à l’art de lancer des cerfs-volants pour évoquer la colonie de
Banshees du tableau des Kekunan, un clan qui vit près de la zone de reproduction
de ces créatures au sommet des montagnes. Dans certains tableaux où Ralu, Entu
et Tsyal sont présents, les cerfs-volants deviennent de véritables personnages.
Tipani – Pôles et perches
De valeureux guerriers, les Tipani sont habiles à manipuler les pôles et les perches
lors de combats symboliques et rituels.
Tawkami – Flore de Pandora
La flore surdimensionnée de Pandora sert à mettre en valeur les habiletés
spéciales des Tawkami, ces férus de botanique reconnus pour leur grande
connaissance des plantes et de leurs propriétés curatives. Pour trouver les
puissantes semences dont elle a besoin, Tsyal grimpe sur le pistil d’une fleur
géante pour y exécuter des mouvements rappelant un numéro de tissu aérien.
Durant le tableau Tawkami, les membres du clan célèbrent la moisson en
exécutant une élégante chorégraphie « florale » : ils manipulent des voiles
ultralégers évoquant diverses fleurs, plantes et feuilles aux couleurs vives, créant
des volumes impressionnants qui flottent et ondulent avec grâce.
LE MOUVEMENT
PERFORMANCE ACROBATIQUE ET CHORÉGRAPHIE (suite)
Chorégraphier la vie sur Pandora – Tout au long du processus de création, les
chorégraphes Tuan Le et Tan Loc ont passé beaucoup de temps avec les artistes à
explorer le vocabulaire physique et acrobatique du spectacle dans le but d’alimenter
la puissance émotionnelle du récit. En utilisant le film AVATAR comme source d’inspiration, ils ont puisé dans l’énergie extraordinaire des Na’vi pour stimuler la créativité
des artistes. Leur mission était de créer des mouvements individuels ou de groupe
qui aient l’air authentique pour inciter les spectateurs à mettre leur incrédulité
en veilleuse.
Julene Renee, une actrice et ancienne gymnaste de compétition, a été mise à
contribution pour enseigner aux artistes comment bouger comme des Na’vi. Connue
pour son rôle dans AVATAR, elle a aussi travaillé avec les acteurs du film à titre de
spécialiste du mouvement. En plus d’enseigner aux artistes la gestuelle féline des
Na’vi, Julene Renee a aussi abordé avec eux la philosophie, la langue et les sons qui
font partie de la vie quotidienne sur Pandora.
LES CERFS-VOLANTS
Dans TORUK – Le premier envol, des cerfs-volants multicolores planent
gracieusement dans les airs avant de descendre en piqué et d’effectuer des virages
rapides comme l’éclair, remontant en flèche aussitôt avant de repiquer en vrille et
de se redresser à la toute dernière minute, à seulement quelques centimètres du
sol. Sur scène, ces engins impressionnants sont la représentation physique des
Banshees qui parcourent le ciel de Pandora. On pourrait dire que les cerfs-volants
sont les avatars de ces prédateurs volants. Bien plus que de simples constructions
attachées à des fils, ce sont des créatures de Pandora parfaitement intégrées au
récit. En tant que telles, les cerfs-volants entrent en lien avec les spectateurs sur le
plan émotionnel, surtout lors des scènes avec le trio.
GROS PLANS SUR LES CERFS-VOLANTS
• Le spectacle compte 18 cerfs-volants : 6 cerfs-volants à quatre fils, 11 sur perche et
un cerf-volant géant à traction
• Durant le tableau se déroulant dans les Montagnes Hallelujah, le cerf-volant géant
à traction de 6 m2 vole au-dessus du public. Les spectateurs près de la scène peuvent
sentir le vent que produit le cerf-volant lorsqu’il passe au-dessus de leur tête.
• Le cerf-volant de traction est un sport extrême. Ce type de cerf-volant est généralement assez grand pour tirer un véhicule sur le sol, la neige, la glace ou l’eau. Comme
il n’y a pas de vent à l’intérieur d’un aréna, le cervoliste doit générer l’énergie requise
pour faire volant son engin. Fait intéressant, lorsqu’utilisé à l’intérieur, le cerf-volant
à traction a la surprenante capacité de planer vers l’avant, comme un avion de papier.
• Dans le tableau du clan des Kekunan, 12 cervolistes sont à l’œuvre simultanément
sur scène.
LA MUSIQUE
Les compositeurs et directeurs musicaux Bob & Bill ont dû relever le défi de créer une
musique venue d’ailleurs qui recrée l’ambiance de Pandora, tout en composant des
transitions aux accents cinématographiques entre les différents tableaux en parfaite
symbiose avec le son « na’vi ».
Bob & Bill ont même transporté leur matériel d’enregistrement sonore dans un bois
afin d’y enregistrer des rythmes pour obtenir des sons les plus naturels et organiques
possible. Au lieu d’utiliser des baguettes pour créer les différents motifs rythmiques,
ils ont eu recours à des objets ou à des sons tirés de la nature, qu’il s’agisse du bruit
de pas sur des feuilles sèches, d’un bâton heurtant le tronc d’un arbre ou encore
d’une branche fouettant le sol. Plusieurs des rythmes enregistrés dans la nature ont
été utilisés tels quels et non comme de simples échantillons transformés en studio.
En plus d’imaginer l’environnement sonore du spectacle, Bob & Bill ont créé une
signature spécifique pour chacun des cinq clans, chaque signature ayant un thème,
un ton, des instruments et des voix qui lui sont propres. Même le Toruk, le féroce
prédateur, a son propre thème à deux notes que l’on reconnait immédiatement.
Les compositeurs ont fait appel à Paul Frommer, l’expert en linguistique et l’inventeur
de la langue na’vi du film AVATAR de James Cameron, pour traduire les paroles des
pièces musicales du spectacle. Les compositeurs se sont également inspirés des
instruments de musique et de la théorie musicale énoncés dans la Pandoradepia, le
guide de terrain officiel du monde d’AVATAR élaboré par James Cameron.
GROS PLANS SUR LA MUSIQUE
• Pour créer les rythmes attribués aux Omaticaya, le clan de la forêt, on a utilisé des
bois, des flûtes et les sons du quotidien au sein du village.
• Le contreténor de renommée mondiale Daniel Taylor a prêté sa voix pour créer le
son des nobles Anurai. On a utilisé des bois creux pour créer les rythmes associés
aux chasseurs vivant au milieu d’un sanctuaire jonché d’ossements d’animaux.
• La bande sonore aux accents cinématographiques du spectacle est soutenue sur
scène par une chanteuse et un percussionniste
ÉQUIPE DE CRÉATION
TORUK – Le premier envol réunit le talent créateur d’une équipe de 13 concepteurs
sous la gouverne artistique de Guy Laliberté (guide) et de Jean-François Bouchard
(guide créatif) du Cirque du Soleil, et de James Cameron, Jon Landau, Kathy
Franklin et Richie Baneham de Lightstorm Entertainment :
GUY LALIBERTÉ
JEAN-FRANÇOIS BOUCHARD
JON LANDAU
JAMES CAMERON
KATHY FRANKLIN
RICHIE BANEHAM
Guide et fondateur
Lightstorm Entertainment
Lightstorm Entertainment
Chef de la direction, création et
Guide créatif
Lightstorm Entertainment
Lightstorm Entertainment
ÉQUIPE DE CRÉATION (suite)
MICHEL LEMIEUX
Auteur du spectacle,
metteur en scène et
réalisateurs multimédia
VICTOR PILON
Auteur du spectacle,
metteur en scène et
réalisateurs multimédia
CARL FILLION
Scénographie et concepteur
des accessoires
NEILSON VIGNOLA
Directeur de création
KYM BARRETT
TUAN LE
TAN LOC
ALAIN LORTIE
BOB & BILL
JACQUES BOUCHER
PATRICK MARTEL
PIERRE MASSE
GERMAIN GUILLEMOT
Conceptrice des costumes
et des maquillages
Concepteur des éclairages
Concepteur des marionnettes
Chorégraphe
Compositeurs de
la musique et producteurs
de la bande sonore
Concepteurs des
équipements acrobatiques
et des gréements
Chorégraphe
Concepteur sonore
Concepteur de la
performance acrobatique
PAROLES PRONONCÉES EN NA’VI DURANT LE SPECTACLE
Oel ngati kameie. | Je te vois.
Stä’nì oet, txo tsun! | Attrape-moi si tu peux !
Mawey, ma prrnen, mawey. | Calme-toi, mon enfant, calme-toi.
Uvan si mì sengo alahe, ma eveng. | Allez jouer ailleurs, les enfants.
Pxoeng tìkangkem si ko! | Laissez-nous travailler !
Tìng tsat oer! | Donne-le-moi !
Ngaru fì’ut! | Le voici.
Vitrautral! Vitrautral! | L’arbre des âmes ! L’arbre des âmes !
Ngari frawzo srak? | Ça va ?
Oe ngar srung sivi ko. | Laisse-moi t’aider.
Lu hasey. | C’est terminé.
Ma Tsahik! Ma Tsahik! | La Chamane ! La Chamane !
Fko kxap si Vitrautralur! | L’arbre des âmes est en danger !
Zene pivllhrr ayolo’ur alahe! | Il faut alerter les autres clans !
Kä tsatseng… nga ne tsatseng… Kivä! | Toi, va là-bas ! Toi, là ! Et là ! Allez !
Ma Entu! Kempe si nga fìtseng? | Entu ! Que fais-tu ici ?
Tätxaw ne kelku! | Rentre à la maison !
Fwa fìtsengmì ’ì’awn lu lehrrap! | C’est dangereux de rester ici !
Kawkrr! Oe kawkrr ke tätxaw! | Jamais ! Jamais je n’y retournerai !
Toruk nì’aw tsun srung sivi fte Vitrautralit zivong. | Seul le toruk peut sauver l’arbre des âmes.
Oel ngati kameie. Oeru syaw Ralu. | Je te vois. Mon nom est Ralu.
Oeru syaw Entu. | Moi, je m’appelle Entu.
Fyape fko syaw ngar? | Comment t’appelles-tu ?
Oeru syaw… Tsyal. Lu oe hapxìtu Tawkamiyä! | Je m’appelle… Tsyal ! Je suis Tawkami !
Lolu moeyä Tsahìkur äie. | Notre Chamane a eu une vision.
Fwew moel Torukit. | Nous cherchons le toruk.
Fäza’u! | Montez !
Irayo! | Merci !
Irayo, ma Tsyal! Oel ngati tse’eia nìmun. | Merci, Tsyal ! Je suis heureuse de te revoir.
Sran! Tse’a nìprrte’ nìtxan. | Oui ! Très heureux !
Tìng nari, tanhì a tswayon. | Regarde, une étoile filante.
Lu lor. | Elle est belle.
PAROLES PRONONCÉES EN NA’VI DURANT LE SPECTACLE (suite)
Lu lor poe. | C’est elle qui est belle.
Ma Palukan! | Un thanator !
Kä neto, ma Palukan! | Ouste, thanator !
Aynantang! | Des loups-vipères !
Tul! | Cours !
Tul fte rivey! | Sauve qui peut !
Pxenga! | Toi !
Pxengal tok kllpxìltut ayoeyä! | Vous êtes sur notre territoire !
Kä mefo pxengahu ne sray pxengeyä. | Nous vous raccompagnerons dans vos villages.
Za’u! | Viens !
Za’u, ma pa’li! | Viens, équidius.
Fìtxan yaymak menga lu. | Tu es si bête.
Tsurokx awnga fìtseng fìtxono. ! | Arrêtons-nous ici pour la nuit.
Tsun oeng fäkivä sìn tskxe. | Nous pouvons grimper sur ce rocher.
Kin awngal Torukit! | Il faut aller chercher le toruk !
Mefo lu ftxawneytu. | Ce sont eux, les élus.
Srung si pxoer(u)! | Aidez-nous !
Tìsrese’a! | La prophétie !
Awnga zene kivä peseng? | Où allons-nous ?
Ne taronngip Torukä. | Là où le toruk se nourrit.
Tsyivìl ko! | Grimpons !
Toruk Makto! | Le Chevaucheur de la Dernière ombre !
CIRQUE DU SOLEIL EN BREF
De la vingtaine de saltimbanques qui le constituaient à ses débuts en 1984, le
Cirque du Soleil est une entreprise québécoise de divertissement artistique de
haute qualité qui compte 5 000 employés, dont plus de 1 300 artistes, provenant
de plus d’une cinquantaine de pays différents.
Le Cirque du Soleil a entraîné dans son rêve plus de 100 millions de spectateurs,
dans plus de trois cents villes dans plus d’une quarantaine de pays sur six continents. L’entreprise a établi son Siège social international à Montréal.
Pour plus d’information sur le Cirque du Soleil visitez cirquedusoleil.com.
LA MISSION
The mission of Cirque du Soleil is to invoke the imagination, provoke the senses
and evoke the emotions of people around the world.
CRÉATION DU CIRQUE DU SOLEIL
Tout a commencé à Baie-Saint-Paul, une petite municipalité située près de la ville
de Québec, au Canada, au début des années 80. Les membres d’une troupe de
théâtre de rue fondée par Gilles Ste-Croix (Les Échassiers de Baie-Saint-Paul)
déambulent sur des échasses, jonglent, dansent, crachent le feu et jouent de la
musique. Ces jeunes amuseurs publics, dont Guy Laliberté (le fondateur du
Cirque du Soleil), impressionnent déjà et intriguent les résidents de Baie-Saint-Paul.
La troupe fonde ensuite Le Club des talons hauts puis, en 1982, organise La Fête
foraine de Baie-Saint-Paul, un événement culturel où des amuseurs publics de
partout se donnent rendez-vous pour échanger et animer pendant quelques jours
les rues de la petite municipalité. La Fête foraine est reprise en 1983 et en 1984.
Le Club des talons hauts se fait remarquer. Guy Laliberté, Gilles Ste-Croix et leurs
complices nourrissent dès lors un rêve fou : créer un cirque québécois et amener
cette troupe à voyager autour du monde.
En 1984, le Québec célèbre le 450e anniversaire de la découverte du Canada par
Jacques Cartier, et on cherche un spectacle pour faire rayonner les festivités dans
toute la province. Guy Laliberté présente alors un projet de spectacle, nommé
Cirque du Soleil, et réussit à convaincre les organisateurs. Le tout premier
spectacle du Cirque parcourt donc le Québec. L’entreprise n’a jamais cessé ses
activités depuis !
A Few statistics
• En 1984, 73 personnes travaillaient pour le Cirque du Soleil. L’entreprise compte
aujourd’hui 5 000 employés dans le monde entier, dont plus de 1 300 artistes.
• Le Siège social international, établi à Montréal, compte à lui seul près de
2 000 employés.
• On retrouve plus de 100 corps de métier au Cirque du Soleil.
• Plus de 50 nationalités sont représentées au sein de l’entreprise et 25
langues différentes sont parlées parmi les employés et les artistes.
• Plus de 100 millions de spectateurs ont vu un spectacle du Cirque du Soleil
depuis 1984.
• Près de 15 millions de personnes verront un spectacle
du Cirque du Soleil en 2013.
• Depuis 1992, le Cirque du Soleil ne reçoit plus aucune subvention
gouvernementale ou privée pour ses opérations.
En 2016, le Cirque du Soleil présentera
simultanément 19 spectacles différents.
SPECTACLES EN TOURNÉE DANS LES ARÉNAS
Australie/Nouvelle-Zélande
Europe/Russie/Moyen-Orient
Amérique du nord
Amérique du nord
Amérique du sud/Australie
Amérique du nord
SPECTACLES EN TOURNÉE SOUS LE GRAND CHAPITEAU
Amérique du nord
Asie
Europe
SPECTACLES FIXES
Mexique
Luxor
à Las Vegas
MGM Grand
à Las Vegas
Walt Disney World® Resort
à Orlando en Floride
Le Mirage
à Las Vegas
Mandalay Bay
à Las Vegas
Treasure Island
à Las Vegas
Bellagio
à Las Vegas
ARIA Resort et Casino
à Las Vegas
New York-New York
Hotel et casino
à Las Vegas
Amaluna, Corteo, JOYÀ, KÀ, KOOZA, KURIOS – Cabinet des Curiosités, La Nouba, Mystère, «O», OVO, Quidam, TORUK – Le premier envol, TOTEM, Varekai, Zarkana, Zumanity – the Sensual Side of Cirque du Soleil, Cirque
du Soleil, Logo Soleil, sont des marques de commerce détenues par Cirque du Soleil et utilisées sous licence. LOVE est une marque de commerce détenue par The Cirque Apple Creation Partnership et utilisée sous licence.
The Beatles est une marque de commerce détenue par Apple Corps Limited. CRISS ANGEL et Believe sont des marques de commerce détenues par Criss Angel et utilisées sous licence. Michael Jackson ONE est une marque
détenue par Cirque Jackson I.P., LLC. Marques employées sous licence. Le nom et l’image de Michael Jackson ainsi que toutes les marques de commerce, logos et autres reproductions y afférents sont détenus par Triumph
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