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Zones d’activités
UNE VISION
CORENTE POUR
NOS ZONES
D’ACTIVIS
LES FICHES DE l’UPE 13
PAROLES
«Mon entreprise,
ma vie,
mon territoire »
PHOTO FOTOLIA
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D’ENTREPRENEURS
N°8 ZONES DACTIVITÉS
Les zones d’activités sont le cœur
battant de l’économie locale. C’est
l’outil de base de l’attractivité et
du développement économique. Au-
jourd’hui rer ces espaces ne peut
plus se faire seulement au niveau com-
munal ou infra-métropolitain. Il faut
proposer une vision globale pour avoir
une offre d’ensemble attractive, com-
plémentaire et moderne. Les 300 espaces
d’activités qui existent sur ce territoire
doivent désormais fonctionner en réseau,
mutualiser les moyens et bonnes pra-
tiques.
A l’heure où la métropole va rationaliser
l’organisation administrative et politique
d’Aix-Marseille-Provence, les zones d’ac-
tivités doivent aussi se professionnaliser
et se lancer dans une grande mutation
en tant qu’acteurs de l’aménagement
du territoire. C’est le bon moment !
L’outil que l’UPE 13 a cé, Convergence
13, association qui regroupe aujourd’hui
plus de 70% des zones d’entreprises
est l’interlocuteur idoine des pouvoirs
publics pour conduire ces changements
et bâtir un vrai scénario de développe-
ment éclai des zones d’activis. Sym-
bole d’exemplari et d’excellence de
notre territoire, elles doivent être reliées
aux bassins d’emploi et d’habitat pour
constituer une vraie valeur ajoutée en
matière d’attractivité du territoire et ré-
pondre mieux et en complémentarité
aux exigences nouvelles des entreprises
en matière d’environnement, d’accès
routier, de connectivité, de logement
des salariés et de transports en com-
mun.
Pour dessiner un grand schéma d’avenir
pour nos zones d’activités, c’est en-
semble sous la bannière de Convergence
13 que nous allons construire le territoire
de demain.
Johan BENCIVENGA,
Président de l’UPE 13
Les zones d’activités qui accueillent plus de 24 000 entreprises
sur le territoire de la tropole (soit à peu près une entreprise
sur trois) représentent près d’un emploi sur deux dans les
Bouches-du-Rhône.
Si moins d’une trentaine sont structurées en association ce sont
plus de 300 espaces que l’on peut dénombrer et qui s’étendent
sur plus de 25 000 hectares, soit près de 5 % de la superficie des
Bouches-du-Rhône.
Les zones d’activis sont donc par nature les lieux et les leviers
concrets du développement économique. 98 % de l’espace sont
aujourd’hui occupés sur l’ensemble de ces sites et seulement
160 hectares sont encore disponibles pour des implantations ou
des extensions d’entreprises. On estime à 530 hectares les besoins
en foncier dans les 5 prochains années, 1 500 dans 15 ans.
Autant dire qu’une gestion concertée des zones d’activités et à la
bonne échelle, métropolitaine donc, s’impose plus que jamais.
Comment faire ? D’abord imaginer une politique foncière qui prend
en compte aussi l’habitat en maîtrisant l’urbanisation pour rationaliser
les créations de logements aux bons endroits et limiter de fait les
déplacements. Il faut savoir connecter les zones d’activités aux
bassins de vie, aux routes et aux zones d’habitation. Connecter,
c’est aussi permettre le très haut débit où la création d’emplois
se développe.
Savoir penser le territoire 4.0, c’est aussi une question de santé
publique. Le livre Blanc des transport de la Mission Théry a fait le
constat : 650 000 déplacements métropolitains par jour entre Mar-
seille, Aubagne et Aix-en-Provence. Un taux de motorisation deux
fois supérieur à la moyenne nationale. 300 euros par mois en
moyenne dépensés par foyer pour les transports. Un bilan carbone
catastrophique pour la métropole. Pollution, embouteillages. C’est
un an de vie gâché. 6 mois de vie passés dans les bouchons,
6 mois d’espérance de vie perdus par inhalation des particules
fines. Les entreprises réclament donc une vraie stratégie pour les
zones d’activités afin de permettre la poursuite du développement
économique en sachant penser le foncier d’entreprise, les politiques
de logement, de transport et les services proposés de façon
globale et cohérente.
PAROLES
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D’ENTREPRENEURS
PAROLES DENTREPRENEURS DAIX-MARSEILLE PROVENCE
Jean-René
Wollenveider
Banque SMC
Nous avons deux gies de transports qui
desservent Plan-de-Campagne, nos salariés
sont souvent obligés en fonction de leur lieu de -
sidence d’avoir deux abonnements, c’est dire le
manque d’unification des tarifs et des dessertes
que nous subissons.
Tony Sessine
Président de l’association
des commerçants
de Plan de Campagne
Jean-Re
Wollenveider
Banque SMC
Nous devons développer les pépinières et
les espaces de coworking. C’est une priorité
car ça peut attirer de nouveaux entrepreneurs et de
nouvelles scialisations. Pour accueillir ces nouvelles
structures, le raccordement à la fibre optique est
indispensable.
Xavier Monaco
Proman Euroconcept
Martigues
On souhaite un remembrement des parcelles
afin que les propriétaires puissent valoriser
leur foncier et libérer des espaces pour limplantation
de nouvelles entreprises. On veut une cohérence
dans la gestion pour véritablement créer un nouvel
espace économique. Chaque zone doit être identifiée
clairement selon ses spécificités et les secteurs
représentés.
Laurence Freche
Présidente de Vitropôle
Vitrolles
Jean-René
Wollenveider
Banque SMC
Les entreprises de la zone qui ont créé plus
de 3 500 emplois dont une grande partie
issue des quartiers Nord de la ville de Marseille
rencontrent de vrais problèmes de transports. Nous
avons lanle bus du dernier kilomètre une initiative
100 % Cap au nord .
Pierre Allary
Cap au Nord Entreprendre
Marseille
Jean-Re
Wollenveider
Banque SMC
Nous attendons de la métropole que le
temps de traitement des dossiers se réduise.
La prise en charge administrative est historiquement
toujours trop longue et déconnectée de l’urgence
des besoins exprimés par les entreprises.
Laurent Dossetto
Deshons Hydraulique SAS,
Saint-Chamas
Jean-Re
Wollenveider
Banque SMC
Nous avons besoin de centre de vie dans
les pôles d’activités, mais pas de refaire un
centre-ville. Avoir une cche, un restaurant peut
être utile aux travailleurs de la zone, mais les com-
merces de loisirs ou les habitations doivent être
proscrits à cause des probmes de sécurité que
cela génère.
Anne-Marie
Moro Marquis
Président du Pôle
d’activités dEguilles
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Zones d’activités
N°8 ZONES DACTIVITÉS
LES FICHES DE l’UPE 13
A V R I L 2 0 1 6
Jean-Re
Wollenveider
Banque SMC
J’attends de la métropole d’avoir un interlo-
cuteur unique pour tout ce qui concerne les
infrastructures du pôle et savoir qui gère le foncier
afin de créer une dynamique.
Olivier Maréchal
Car postal,
Salon-de-Provence
Il faut améliorer laccessibilité de la zone et
travailler sur le très important « dernier ki-
lomètre » car cest souvent sur lui que tout se joue.
Tout doit être mis en œuvre pour favoriser les dé-
placements.
Richard Monaco
Manpower
Aubagne
Jean-René
Wollenveider
Banque SMC
Nous attendons une réflexion de fond sur le
devenir de nos zones et sur leur complé-
mentarité. Les problèmes de qualification entrnent
des problèmes dattractivité. Pour que les zones se
développent intelligemment, il faut plus de réactivité
dans le traitement administratif des dossiers.
Thierry Zarka
Solamat Merex
Rognac
On trouve dans certaines zones d’activités
40 à 50% d’habitations. Quel est l’intérêt
d’aller en zone si on y rencontre les mes problèmes
qu’ailleurs ?
Fabien Severy
L.C.E.P.C
Lançon-de-Provence
Jean-Re
Wollenveider
Banque SMC
La priorité est la concertation, que nous ne
soyons plus mis devant le fait accompli.
Les entreprises doivent pouvoir exprimer notre
point de vue avant que l’administration ne pose ses
décisions, car elles sont les premres concernées
et les mieux placées pour exprimer les besoins
els.
François Garotta
Président de l’Association
du parc d'activités
de Gémenos
Notre zone est dédiée à lindustrie, à la
logistique et aux services qui y sont liés et
doit garder cette spécificité sans s’ouvrir à une
mixité d’activités qui diluerait son attractivité. Nous
militons depuis des années pour une bretelle d’au-
toroute pour fluidifier l’accès à la zone mais le
maire s’y oppose en neutralisant tous les
terrains et bloquant de fait le projet.
Christine Fabre
Présidente de la zone
d’activités de Rousset,
Présidente du GIHVA
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Zones d’activités
LES FICHES DE l’UPE 13
PAROLES
D A I X - M A R S E I L L E P R O V E N C E
D’ENTREPRENEURS
« Nous connaissons bien les zones dactivités de notre territoire,
nous savons ce quil leur manque et où résident les problèmes. Nous
devons donc jouer ce rôle dinterlocuteur expert auprès des pouvoirs
publics pour définir les priorités. Prenons un exemple en matière de
transports : ce nest pas la peine daller créer une ligne ferroviaire si
on peut optimiser le réseau de bus existants. Commençons par har-
moniser la billetterie et les tarifs dans un premier temps. Les zones dactivités sont
sur tous les territoires de la métropole. Il nous faut donc un schéma directeur à la
bonne échelle des bassins de vie et demploi pour créer cette complémentarité
entre les zones et donc cette cohérence globale ».
Guy Partage, Président de Convergence 13
Les 4 prioris des entrepreneurs
Ambition, complémentarité
et cohérence
A V R I L 2 0 1 6
N°8 ZONES DACTIVITÉS
Prendre en compte
les spécificités de chaque zone
et de leur bassin d’emploi
Créer un modèle coopératif
entre les zones d’un même
bassin d’emploi.
Proposer aux responsables politiques
à l’échelle métropolitaine un schéma
directeur de développement des zones
intégrant les problématiques
foncières, de transport,
de logement, d’environnement.
Développer l’attractivité des zones
par le transport, l’accessibilité
et le numérique.
PHOTO D.DALMASSO
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