Région fusionnée Languedoc Roussillon – Midi-Pyrénées
plus de pouvoir et interviendront dans la voirie départementale, les transports scolaires et la
promotion internationale du territoire.
La loi du 16 janvier 2015 redessine le paysage du territoire métropolitain. Elle instaure à compter
du 1er janvier 2016 le passage de 22 à 13 régions. Ces nouvelles régions sont constituées par le
regroupement de régions existantes, sans modification du maillage départemental.
Les nouvelles régions, dont les noms restent encore à définir, correspondent au périmètre suivant :
•
Alsace, Champagne-Ardenne et
Lorraine
•
Aquitaine, Limousin et Poitou-
Charentes
•
Auvergne et Rhône-Alpes
•
Bourgogne et Franche-Comté
•
Bretagne
•
Centre
•
Corse
•
Île-de-France
•
Languedoc-Roussillon et Midi-
Pyrénées
•
Nord-Pas-de-Calais et Picardie
•
Basse-Normandie et Haute-
Normandie
•
Pays de la Loire
•
Provence-Alpes-Côte d’Azur
La loi du 7 août 2015 (loi NOTRe) vise à clarifier la compétence des collectivités
territoriales. Elle supprime la clause générale de compétence pour les régions et les
départements et précise que :
•
Les régions ont compétence sur le développement économique,
l’aménagement durable du territoire, la formation professionnelle, la gestion
des lycées et les transports hors agglomération (transport interurbain par car,
transport scolaire, TER, etc.) ;
•
Les départements assurent la gestion des collèges, des routes et l’action
sociale ;
•
Les régions et les départements ont des compétences partagées en matière
de culture, sport, tourisme, langues régionales ;
•
Les intercommunalités gèrent la collecte et le traitement des déchets, la
promotion touristique, les aires d’accueil des gens du voyage, et, à terme,
l’eau et l’assainissement (à horizon du 1er janvier 2020).
La loi prévoit également :
•
La fusion en une collectivité unique à statut particulier de la région de Corse
et des deux départements (Corse du Sud et de Haute-Corse), à compter du
1er janvier 2018 ;
•
Le relèvement de la taille minimale des intercommunalités, qui passe de
5 000 à 15 000 habitants, avec des dérogations possibles pour les zones de
montagne et les territoires peu denses. Les intercommunalités de 12 000
habitants au moins récemment constituées pourront être maintenues.
Etude d’impacts Ressources Humaines
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