4
I. LA MACHINE DANS LES ARTS
L’industrie et la machine
L’ère de l’industrialisation qui a marqué la fin du XIXe siècle, a introduit le monde occidental dans une nouvelle
modernité. Le monde de l’art en est influencé. Avec l’avènement de la machine, la société est en pleine mutation.
L’environnement change, les sons de la ville aussi. Les voitures à cheval côtoient celles à moteur à explosion.
Fermons les yeux et écoutons... imaginons... de tout temps on avait entendu le bruit des chevaux sur les pavés
des rues et depuis quelques temps un nouvel engin traverse les rues... C’est « l’automobile », ce véhicule qui
littéralement se déplace seul, sans cheval.
Les artistes s’emparent de cette mutation et s’inspirent de leur quotidien dont les sons ne sont plus uniquement
ceux de la nature. La machine subjugue, fascine, mais elle inquiète aussi. Entre attirance et rejet, la machine
participe au renouveau artistique qui s’opère au début du XXe siècle. Le classicisme de Haydn avait laissé la
place au romantisme dont Beethoven s’était emparé. Le XXe siècle sera celui de l’avant-gardisme.
L’artiste est un individu qui s’implique dans la société. Il s’est libéré du mécénat des Princes et des Bourgeois. Au
XXe siècle, il est libre de dire par son art ce qu’il vit.
Machine volante - Léonard de Vinci Machine à polir les miroirs - Léonard de Vinci
Léonard de Vinci (1452-1519)
Leonardo da Vinci appartenait au courant
technicien de la renaissance. Il connaissait
les travaux de ses prédécesseurs, comme
Alberti. Les croquis de ses machines
correspondent à des recherches et à des
préoccupations de son temps. Toutes ses
intuitions ne rencontreront la réalité que
bien des siècles plus tard.