A propos de Les Larmes amères de Petra von Kant

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SAISON 09/10
Les Larmes amères de
Petra von Kant
Du mercredi 20 janvier au jeudi 4 février 2010
A la Chapelle du Grand T
© Jean d.
Dossier Jeune Public
Sommaire
Le propos
p.4
Les intentions de mise en scène
p.5
A propos de Les Larmes de Petra von Kant
p.7
Reiner Werner Fassbinder (1945-1982)
p.9
Yvon Lapous et le Théâtre du Loup
p.12
Extrait de Les Larmes amères de Petra von Kant
p.13
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Les Larmes amères
de Petra van Kant
Création
De Rainer Werner Fassbinder
Conception et mise en scène
Yvon Lapous
Traduction Sylvie Muller
Scénographie Jean-Luc Taillefert
Lumière Thierry Mathieu
Avec
Marilyn Leray Petra von Kant
Noémie Gantier Karine Thimm, son amante
Florence Bourgès Marlène, son factotum
Céline Langlois Sidonie von Grasenabb, son amie
Yvette Poirier Valérie von Kant, sa mère
Marion Malenfant Gabrielle von Kant, sa fille
Production
Théâtre du Loup – Le Grand T
La cie est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication-DRAC des Pays de la Loire,
le Conseil Régional des Pays de la Loire, le Conseil Général de Loire-Atlantique et la Ville de Nantes.
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.
Du mercredi 20 janvier au jeudi 4 février 2010 à la Chapelle du Grand T à 20h
Relâches les samedis et dimanches
Durée du spectacle : environ 1h20 (spectacle en création)
Public : à partir de la Première
Tarif : 6€ par élève ou un pass-culture
Attention ! Il n’y a pas de navette vers le centre-ville
à l’issue des spectacles programmés à la Chapelle du Grand T
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L’histoire
« Pourtant apprendre, ça devrait être beau, ça ne devrait pas faire souffrir. »
R. W. Fassbinder
Petra von Kant est à 35 ans une styliste réputée.
Elle vient de quitter son mari et s’en explique auprès de son amie Sidonie. Petra nous donne
à voir l’image d’une femme libérée du carcan de l’homme, de sa vanité et de son besoin de
domination.
« Il me prenait comme un taureau prend sa vache. Plus trace d’estime et aucune pensée
pour le plaisir de la femme ».
Elle s’enorgueillit de sa liberté retrouvée, de son destin à nouveau maîtrisé.
Survient Karine, jeune femme d’origine modeste, fascinée par le milieu de la mode et tentée
par la carrière de mannequin. Petra, séduite, la prend sous sa coupe. Une relation
dévorante, aussi démesurée qu’artificielle, va s’établir entre les deux femmes.
Très vite, ce qui était un rêve de pureté vire au cauchemar et tous les maux que Petra
dénonçait chez l’homme, jalousie, désir de possession, incompréhensions, mesquineries,
vont avoir raison de leur union. Karine s’échappera, Petra restée seule sombrera dans
l’alcool et la dépression jusqu’à la catharsis finale, violente et ordurière, sous les yeux
consternés de sa mère et de sa propre fille. Puis apaisée, elle engagera un nouveau pacte
d’amour avec la vie.
Le propos
« Il faut apprendre à aimer sans rien exiger.»
R. W. Fassbinder
« C’est une sorte de conte initiatique, c’est un jeu expérimental parfois cruel, souvent
ironique, qui plonge l’héroïne au cœur de ses contradictions jusqu’à l’état de crise,
seuil critique où s’offrent des solutions radicales : suicide, folie ou renaissance.
Purifiée, lavée de ses prétentions et de ses peurs, transformée par l’épreuve, Petra relèvera
la tête et entrera dans l’avenir avec de nouvelles promesses. »
Yvon Lapous, metteur en scène
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Les intentions de mise en scène
« Ce que tu as appris, personne ne peut te le prendre. Au contraire, ça te mûrit. »
R. W. Fassbinder
L’auteur évite le piège d’un schématisme didactique, écartant d’emblée toute tentation de
manichéisme. Les possibilités que recèle chaque situation sont décrites sans illusion et sans
concession.
Les comportements sont ici montrés dans leurs complexités – pas d’idéalisation des
victimes. De ce fait, Fassbinder suit une trajectoire qui échappe habilement à une dialectique
austère d’une part et à un excès sentimental voire mélodramatique d’autre part. L’émotion
naît des tentatives honnêtes mais confuses des personnages pour se construire une morale
d’existence, comprendre leurs angoisses, leurs désirs et le sens à donner à leur vie.
L’émotion grandit lorsqu’elle atteint un point critique qui déstabilise les corps. Belle et
organique elle surgit du fond de l’être, de sa survie.
« Dans la vie de chaque être, il y a ce moment terrible et merveilleux, qui
pénètre comme un éclair dans la conscience de certains et comme une
sacro-sainte souffrance dans le subconscient du plus grand nombre, le
moment où l’on reconnaît la finitude de sa propre existence. »
R. W. Fassbinder, 1er Mars 1978.
« Marlène ouvre les rideaux. Bruyamment. C’est ainsi que le théâtre commence.
Marlène est la secrétaire, la servante discrète, soumise. Marlène est le regard constant porté
sur la maîtresse.
Elle sait tout, voit tout, jamais ne commente.
Neutralité d’un côté et figure permanente de l’oppression d’un autre côté. Sa présence
muette accentue une théâtralité à la forme triangulaire, un autre point de vue associé au
regard public et au jeu des protagonistes.
Les rideaux s’ouvrent sur la maîtresse, Petra endormie. « Marlène un peu de tact, je te
prie… ».
C’est l’appartement chic d’une bourgeoise cultivée.
Une plate-forme, légèrement surélevée et en perspective accentuée vers le lointain, occupe
le centre de l’espace. Surface laquée noire. Quelque chose de japonisant, pareil à une très
grande table basse pour s’asseoir et prendre le thé, avec quelques coussins pour s’allonger.
Un parquet où s’enivrer et danser. Aussi un espace rituel où s’affronter. Cela ressemble
encore à un proscenium pour défilé de mode.
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Des tissus jetés ou rangés dans l’espace apportent de la souplesse et de la couleur. Ils
peuvent servir le jeu des actrices.
Des rideaux légers de type brechtien traversent l’espace, créant des évènements et des
transparences.
« Il semble que tu ne sois pas habituée à ce que les femmes pensent.
Mon pauvre petit lapin. »
(Répliques de la pièce)
Les comédiennes ont souvent la part congrue dans les distributions.
Ici six personnages, six femmes. L’occurrence est si rare qu’elle est belle à prendre, d’autant
plus que toutes les générations s’y confrontent.
Petra a environ trente-cinq ans, sa mère la soixantaine et sa propre fille est une adolescente
de quatorze – quinze ans.
Karine est une jeune femme de vingt-trois ans, quant à Sidonie l’amie et Marlène la
factotum, elles se situent comme Petra dans la trentaine passée. »
Yvon Lapous
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A propos de Les Larmes amères de
Petra von Kant
« Les Larmes amères de Petra von Kant : dans le titre de cette comédie sensible aux
modulations tragiques, un soupçon de mélodrame relevé par un soupçon de maniérisme.
Selon Fassbinder, le comportement « forcé » de la femme dans la société en dit davantage
sur cette société que le comportement des hommes, qui préfèrent vivre comme si tout allait
bien.
Autour de Petra von Kant, modéliste réputée, sa mère, sa fille, son amie Sidonie, son
amante Karine, son factotum Marlène. Les hommes ne sont là que par procuration, dans
l’expérience et l’imaginaire féminins. Concrètement d’abord, dans le récit d’un échec
conjugal, qui occupe le premier acte de la pièce. Petra von Kant, qui se présente comme une
héroïne de la sentimentalité, vient de quitter son deuxième époux, avec qui elle n’a pas pu
vivre selon les lois du « bel amour » : « Nous ne voulions pas former un vague couple ayant
recours à des procédés. Nous voulions toujours choisir, toujours être en alerte, toujours…
libres. ». Mais petit à petit, l’honnêteté meurt, victime des rapports de puissance qui
persistent sous la relation amoureuse et la ruinent, en nourrissant la peur pernicieuse d’être
le plus faible, autrement dit le plus tendre. Lorsque finalement l’épouse ne perçoit plus de
son partenaire que les pauvres signes animaux de la dévoration quotidienne, par exemple
les mastications et les déglutitions, ce dernier ne provoque plus que le dégoût, pire encore le
ridicule, et toute une relation de dépendance s’inverse.
La pièce doit maintenant son efficacité à l’ironie avec laquelle se produit, dans un contexte
bien différent, la même logique. Petra von Kant se réfugie dans une relation
homosexuelle avec une fille d’ouvrier cherchant à sortir de sa condition – un point de
fuite où la modéliste, déesse-objet, croit pouvoir défier les rapports bourgeois de
domination. Mais le rêve de réciprocité pure, désintéressée, conduit plus que jamais à
une double dépendance. Si la communication passe encore entre les deux femmes,
c’est surtout à travers l’hystérie, quand les apparences craquent. Au surplus, leur
liaison homosexuelle – décalque des rapports dits « normaux » - se réfracte dans les yeux
d’une tierce personne au service de la modéliste, et qui est assujettie elle-même, tant
affectivement que socialement : sa présence muette suffit à démultiplier, tel un jeu de miroirs
s’en allant à l’infini, les figures de l’oppression mutuelle. De leur répétition sous mille
variantes, Fassbinder donne dans la pièce une formule simple : « L’être humain est ainsi fait,
il a besoin de l’autre, mais… il n’a point appris à être deux. Et l’auteur poursuit dans une
interview : « ll n’est pas éduqué de manière à pouvoir appliquer plus tard le principe d’égalité
dans son rapport à l’autre… Si bien qu’il y a toujours quelqu’un qui domine. Celui qui en
amour est le plus fort ne doit pas exploiter l’amour du plus faible… C’est plus facile de se
laisser aimer que d’aimer… Ceux qui sont aimés […] en profitent la plupart du temps de
manière éhontée. »
Mais la pièce ne se cantonne pas dans la prédication d’une morale de l’intersubjectivité transparente, respectueuse ou équitable. Elle doit ses principaux effets à
l’ambiguïté foncière du sentiment, tel qu’il se négocie dans ces rapports de puissance
inavoués ; donc aussi à la suspicion qu’il éveille, jusque dans ses manifestations
apparemment les plus innocentes. Que dissimule un sourire lorsque, à tout instant,
l’amour peut se muer en haine ? Et par delà cette ambiguïté, l’interrogation subsiste sur ce
qu’on pourrait appeler la théâtralité du sentiment. Dans le milieu de la mode, tout entier sous
le signe de l’image, de l’impression à produire, l’authenticité revendiquée par l’héroïne côtoie
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forcément l’artificialité. Mais l’imbrication de l’une dans l’autre ne renvoie-t-elle pas au destin
même de notre modernité, à un certain état contemporain de l’utopie, en ce qu’elle à de
douloureux autant que d’émouvant (émouvant au sens propre d’une mise en mouvement).
C’est dans une interview de 1974 que Fassbinder évoque ces gens qui, afin de pouvoir vivre
ce qui leur paraît digne d’être vécu, prennent des rôles qui ne sont pas les leurs à
proprement parler : « C’est naturellement quelque chose de triste » ajoute-t-il, « ou encore
de beau ».
Philippe Ivernel
Extrait de la post-face du texte publié aux éditions de l’Arche
Philippe Ivernel est professeur honoraire de l'Université Paris VIII-Saint-Denis et chercheur associé au CNRS. Il
est spécialiste de Brecht et de son œuvre, du théâtre allemand et du théâtre d'intervention. Il a enseigné à
l'Université catholique de Louvain de 1969 à 1998 et a traduit de nombreuses œuvres théâtrales telles que
plusieurs adaptations de Weiss et de Fassbinder. Il a participé à différents ouvrages collectifs du CNRS comme
Les Voies de la création théâtrale, Le Théâtre d'agit-prop de 1917 à 1932 aux éditions de La Cité - l'Âge d'homme
en 1978, Le Théâtre d'intervention en France depuis 1968 éditions La Cité - l'Âge d'homme en 1983.
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Rainer Werner Fassbinder
(1945-1982)
Rainer Werner Fassbinder est né le 31 mai 1945 en
Bavière. Il fut l'un des réalisateurs majeurs du Nouveau
Cinéma allemand des années 1960-70. Il fut
également acteur et metteur en scène de théâtre.
Jeune, il vécut de divers métiers et fut notamment
journaliste au Süddeutsche Zeitung.
© Alliance
Il réalisa en 1965 un premier court métrage, This Night, qui semble avoir été perdu.
En 1966, il réalise Le Clochard. Il fonde sa troupe l'Antiteater, pour laquelle il écrit la
majorité de ses pièces de théâtre de 1968 à 1971.
Ainsi, naissent, en 1969, L'Amour est plus froid que la mort et Le Bouc. Il ne distingue pas
les techniques théâtrales de celles du septième art, de fait, entre 1969 et 1971, il accouche
de nombreuses pièces de théâtre tout en produisant en un temps records des films
alternatifs.
Il écrit et met en scène des pièces de théâtre jusqu'en 1976 où sa pièce Les Ordures, la ville
et la mort fut injustement accusée d'antisémitisme et fut adaptée au cinéma par Daniel
Schmid dans L'Ombre des Anges.
Bien que marié à Ingrid Caven de 1970 à 1972 (pour laquelle il écrivit plusieurs chansons), il
est homosexuel. Il fit d’ailleurs tourner ses amants successifs (Günther Kauffmann, El Hadj
Ben Salem et Armin Meier) dans de nombreux films. L'Année des treize lunes rend
hommage à Armin Meier.
De 1978 à 1982, il vécut avec Juliane Lorenz, depuis présidente de la Fondation Fassbinder.
À partir de 1972 ses films évoluent, deviennent plus professionnels et étoffés.
Fassbinder est désormais acclamé par la critique aux festivals de Berlin successifs
mais ignoré par les jurys d'alors. C'est seulement en 1982, avec son avant-dernier film.
Le Secret de Veronika Voss, qu'il gagnera l'Ours d'or.
Dans les années soixante-dix, il crée des personnages féminins qui comptent parmi les plus
fascinants du cinéma d'après guerre et dont les films éponymes sont passés à la postérité :
Maria Braun et Lili Marleen toutes deux incarnées par Hanna Schygulla mais aussi Lola
jouée par Barbara Sukowa.
En 1980, il écrit pour la télévision la série d'envergure Berlin Alexanderplatz d'après Alfred
Döblin, découpée en une introduction, douze épisodes et un épilogue, la série s'invitera plus
tard dans les salles obscures en projection marathon d'une durée de plus de quinze heures !
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Fassbinder travaillait sans relâche à un rythme effréné. Il mourut à Munich le 10 juin 1982
d'une rupture d'anévrisme (certains affirment que son décès est consécutif à un mélange de
cocaïne et de benzodiazépine et qu'il s'est peut-être suicidé) à seulement trente-sept ans
alors qu'il travaillait au montage de son dernier film Querelle adapté d'un roman de Jean
Genet (1946), et qu'il préparait un film sur Rosa Luxembourg, finalement réalisé en 1987 par
Margarethe von Trotta.
Il est enterré au cimetière munichois de Bogenhausen.
Le théâtre de Fassbinder
1965-1966 - Gouttes d'eau sur pierres brûlantes, montée par Klaus Weiße. TheaterFestival,
Munich, 1985.
1966 - Qu'une tranche de pain, montée par Georg Schuchter, Volkstheater Wien/ Bregenzer
Festspiele, 1995.
1968 - Axel Caesar Haarmann, montée par l'auteur et l’Action-Theater, Munich.
1968 - Le Bouc, montée par Peer Raben et l'auteur, Action-Theater, Munich.
1968 - Chung, montée par l'auteur et l’Action-Theater, Munich.
1968 - Orgie Ubuh, de Rainer Werner Fassbinder et Peer Raben, d’après la pièce Ubu Roi
d'Alfred Jarry, montée par l'auteur; Antiteater, Munich.
1968 - Iphigénie en Tauride, d'après la pièce de Goethe, montée par l'auteur, Antiteater,
Munich.
1968 - Ajax, d’après la pièce de Sophocle, montée par l'auteur, Antiteater, Munich.
1968 - Le Soldat américain, montée par l'auteur et Peer Raben, Antiteater, Munich.
1969 - L'Opéra de gueux, d’après la pièce de John Gay, montée par l'auteur; Antiteater,
Munich.
1969 - Preparadise Sorry Now, montée par Peer Raben, Antiteater, Munich.
1969 - Anarchie en Bavière, montée par l'auteur et Peer Raben, Antiteater au
Werkraumtheater des Kammerspiele, Munich.
1969 - Gewidmet Rosa von Praunheim, montée par l'auteur, Antiteater, Munich.
1969 - Le Café, d’après la pièce de Carlo Goldoni, montée par l'auteur et Peer Raben,
Theater der Freien Hansestadt Bremen.
1969 - Loup-garou, de Rainer Werner Fassbinder et Harry Baer, montée par Rainer Werner
Fassbinder, Antiteater au Berliner Forum Theater.
1970 - Le Village en flammes, d’après la pièce de Lope de Vega, montée par Peer Raben,
Theater der Freien Hansestadt Bremen.
1971 - Du sang sur le cou du chat, montée par Rainer Werner Fassbinder et Peer Raben,
Antiteater aux Städtischen Bühnen Nürnberg.
1971 - Les Larmes amères de Petra von Kant, montée par Peer Raben, Landes theater
Darmstadt.
1971 - Liberté à Brême, montée par l'auteur, Theater Bremen, Concordia.
1973 - Bibi, montée par l'auteur, d’après la pièce de Heinrich Mann, Theater Bochum.
1976 - L'Ordure, la ville et la mort, pièce posthume, montée en 1987 à New York par Nick
Fracaro. Cette pièce a été adaptée au cinéma par Daniel Schmid avec le film :
L'Ombre des Anges, dans lequel Fassbinder tient un rôle.
Ses réalisations cinématographiques
1966 - Le Clochard, court-métrage
1966 - Le Petit Chaos, court-métrage)
1969 - L'Amour est plus froid que la mort
1969 - Le Bouc
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1970 - Les Dieux de la peste
1970 - Pourquoi monsieur R. est-il atteint de folie meurtrière ? co-réalisé avec Michael
Fengler
1970 - Le Soldat américain
1971 - Whity : Cow-boy au bar
1971 - Prenez garde à la sainte putain
1972 - Le Marchand des quatre saisons et Les Larmes amères de Petra von Kant
1974 - Tous les autres s'appellent Ali
1974 - Effi Briest
1975 - Le Droit du plus fort
1975 - Maman Küsters s'en va au ciel
1976 - Le Rôti de Satan
1976 - Roulette chinoise
1978 - L'Allemagne en automne
1978 - Despair
1978 - L'Année des treize lunes
1979 - Le Mariage de Maria Braun
1979 - La Troisième Génération
1981 - Lili Marleen : Günther Weisenborn
1981 - Theater in Trance, documentaire
1981 - Lola, une femme allemande
1982 - Le Secret de Veronika Voss
1982 - Querelle
Affiche du film Les Larmes
amères de Petra von Kant
de 1972
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Yvon Lapous et le Théâtre du Loup
Yvon Lapous est directeur artistique du Théâtre du Loup, metteur en scène et comédien.
Issu du Théâtre La Chamaille dont il est un des cofondateurs en 1972, il participe comme
comédien et metteur en scène à toutes les créations de cette compagnie, notamment : L’Eté
de Weingarten, Victimes du devoir de Ionesco, Bas-ventre création collective, Le
Misanthrope de Molière, Alice Caroll d’après Lewis Caroll, Trahisons de Pinter.
À partir de 1990, il signe ses propres mises en scène :
1990 - Un homme prudent sur des textes de Henri Michaux
1991 - Simplement compliqué de Thomas Bernhard
1992 - Le Descente d’Orphée de Tennessee Williams
1993 - Le Sujet est loin d’être épuisé d’après Recherches sur la sexualité des Surréalistes
En janvier 1996, il fonde sa propre compagnie Le Théâtre du Loup. Il s’agit d’une
compagnie professionnelle conventionnée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles
des Pays de la Loire et soutenue par La Ville de Nantes, la Région des Pays de la Loire et le
Conseil Général de Loire-Atlantique.
Avec la Compagnie du Loup, Yvon Lapous met en scène :
1996 - Chacun son problème de Harold Pinter / Le Fabuliste incertain de Roland Dubillard Traffics
1997 - Les Petits Soucis de chacun de Henri Michaux / Hamlet Machine et autres textes de
Heiner Müller
Ces dernières années, Yvon Lapous a fidélisé autour de son travail une équipe de
comédiens et techniciens en compagnie de qui il visite les textes contemporains et le
répertoire classique.
Il met notamment en scène avec cette équipe :
1998 - Les Sincères de Marivaux
1999 - Le Temps et la chambre de Botho Strauss
2000 - Les Mains sales de Jean-Paul Sartre
2002 - Dreyfus... de Jean-Claude Grumberg, accueilli par Le Grand T en février 2004.
2003 - L’Enfant recherché de Jens Smærup Sørensen
2005 - Le Faiseur de théâtre de Thomas Bernhard, accueilli au Grand T en novembre 2005.
2007- Buffet froid de Bertrand Blier
Parallèlement, Yvon Lapous collabore en tant que comédien avec d’autres
compagnies
1994 - Une autre histoire et le Malentendu de Julius Amédé-Laou / 7 Lear de Howard Barker,
mise en scène de Claudine Hunault
1995 - Trois Nôs irlandais de W.B. Yeats, mise en scène de Claudine Hunault
1998 - Beauregard, Théâtre Icare, mise en scène de Christophe Rouxel
2000 - Homme, galant Homme, Théâtre de l’Instant, mise en scène Bernard Lotti / Ma
Solange comment t’écrire mon désastre, Alex Roux de Noëlle Renaude, mise en
scène de Michel Liard, accueilli au Grand T en octobre 2000 / Les Frères Robert de
Arne Sierens, mise en scène de Johan Dehollander
2005 - Ma petite jeune fille de Rémi De Vos, mise en scène de Hervé Guilloteau
2009 - Liliom de Ferenc Molnar, mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia, accueilli au Grand
T en mars 2009.
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Extrait de Les Larmes amères de
Petra von Kant
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SAISON 09/10
Contacts Jeune Public
Le Grand T
Marion Echevin / 02 28 24 28 18
[email protected]
Pascale Degrieck / 02 28 24 28 08
[email protected]
Florence Danveau / 02 28 24 28 16
[email protected]
Clémence Jouin / 02 28 24 28 17
[email protected]
Dossier réalisé à partir des documents fournis par
le Théâtre du Loup
De nombreuses pistes de travail autour des spectacles
dans le document « Aller au théâtre… »
http://www.legrandt.fr/IMG/pdf/Aller_au_theatre.pdf
Le Grand T - BP 30111 - 44001 Nantes cedex 01 Tel 02 28 24 28 24 / Fax 02 28 24 28 38
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