La Lettre n°30 - premier

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N°30 / mars / JUIN
2009
La lettre
Du lundi 11 au
mercredi 20 mai
Le Grand T
Casimir
et Caroline
Rencontre avec Ariane
Mnouchkine au Grand T le 27 avril - PAGE 15
w w w . l e g r a n d T . f r
À la tête du Nouveau théâtre
d’Angers, Frédéric BélierGarcia revient à Nantes
avec une fable foraine du
dramaturge hongrois Ferenc
Molnár. Le metteur en scène
du Mental de l’équipe présenté
durant la saison 2007 au
Grand T, et du Comte Ory
programmé par Angers Nantes
Opéra au théâtre Graslin, nous
entraîne ici dans un drôle de
manège qui mêle le tragique et le
mélo, l’humour et le merveilleux.
Racaille et féerie
Du mercredi 18 au vendredi 20 mars
Le Grand T
L
iliom est un bonimenteur de foire. Autant dire un bon à rien.
Un petit voyou à la gueule d’ange, une petite frappe. Une
racaille de la banlieue de Budapest. Liliom travaille dans une
fête foraine, sur le manège de Madame Muscat. Ses blagues attirent le
chaland. Surtout les filles, qui se pâment devant lui. Mais c’est Julie, une
petite bonne naïve, qui emporte le gros lot ! Liliom s’installe avec elle et
quitte le manège. Bientôt un enfant s’annonce mais, avec le chômage,
comment survivre ? Pris au piège de responsabilités qu’il ne peut assumer, Liliom frappe Julie. Pour échapper à la misère, il se laisse convaincre
par un copain de commettre un braquage. L’aventure tourne mal et Liliom
se suicide. L’histoire ne s’arrête pas là car il y a un au-delà. Deux
« détectives de Dieu » escortent Liliom dans un tribunal céleste, où il doit
rendre des comptes. Jugé pour avoir battu sa femme, il est condamné à
revenir sur terre une seule journée, seize ans plus tard…
« J’aime dans Liliom cette féerie de banlieue, à la fois naïve et brutale…
J’aime ses scènes très précises comme prises dans la stupeur du
fantasme, et la houle vague semblant surgir de l’imagination “ primitive ”
de ses protagonistes qui emporte tout dans un torrent tragique. Mon
souhait est de mettre en scène cette fable foraine dans une faconde
contemporaine, tout en respectant (ce qui suscita mon désir premier
pour cette œuvre) le voyage que la pièce suggère des manèges de nos
enfances aux terrains vagues de nos errances en passant (bien sûr) par
le paradis… Je voudrais mettre en scène une odyssée à la fois simple
et spectaculaire du temps présent qui pourrait “ presque ” être racontée
par (et pour) un enfant turbulent. » z
Frédéric Bélier-Garcia
2
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Liliom
ou La vie et la
mort d’un vaurien
f i che pr at i que
théâtre
Légende
de banlieue
en sept tableaux
De Ferenc Molnár
Traduction
Kristina Rady
Alexis Moati
Stratis Vouyoucas
Mise en scène
Frédéric Bélier-Garcia
Scénographie Sophie Perez
et Xavier Boussiron
Lumières Patrice Trottier
Costumes Elisabeth Tavernier
Son Bernard Vallery
Maquillage Catherine Nicolas
Collaboration artistique
Caroline Gonce
Représentations
Mercredi 18 à 20h30
Jeudi 19 à 20h
Vendredi 20 à 20h30
Avec
Rasha Bukvic
Eve-Chems de Brouwer
Etienne Fague
Yvon Lapous
Agathe Molière
Teresa Ovídio
Christophe Paou
Agnès Pontier
Pierre Rochefort
Stéphane Roger
Liliom est publié
aux éditions Théâtrales
production
Nouveau Théâtre d’Angers
Centre dramatique national
Pays de la Loire
avec le soutien
du Jeune théâtre national
Bagages accompagnés
théâtre
Vendredi 20 mars - La Chapelle du Grand T
Laurence Vielle
«
J’aime allier sur le plateau toutes sortes d’écritures : l’image, la
danse, les mots, la musique. J’aime créer avec des gens que je
retrouve sur mon chemin. Compagnonnages. J’aime les créations
collectives. J’aime marcher dans mon quartier, dans les rues, les campagnes, et glaner, comme dans le film d’Agnès Varda, Les glaneurs et la
glaneuse, il y a des glaneurs de légumes, de boutons, de cartes postales,
de rebuts, de bouts de ficelles. Moi ce sont les mots, les mots des autres,
les miens, et les rythmes du monde. Et puis j’écris. Et j’aime dire ces
mots-là. Je sens bien que le monde tourne de moins en moins rond :
j’aime aller y chercher, y traquer, y guetter, les battements ­d’humanité.
Ce sont mes tambours. Je tente d’y accorder mon cœur. »
Celle qui parle c’est Laurence Vieille qui vit à Bruxelles et qui aime les
mots d’un amour véritable, surtout ceux d’aujourd’hui : Valère Novarina,
Henry Bauchau, Pietro Pizzuti, Philippe Minyana. Lors de ses lectures
elle recrée le monde et nous le fait découvrir, imaginer, rêver. Dans ses
bagages, des paroles en stock… à partager. z
Avec
poèmes et voix
Vincent Granger
clarinette
En coréalisation
avec la Maison de la Poésie
f i che pr at i que
Représentation à 20h
Paroles
en stock
Scanner
Debord d’abord !
Du mardi 24 au jeudi 26 mars
Théâtre universitaire de Nantes
théâtre
Nous tournons
en rond dans la nuit
et nous sommes
dévorés par le feu
(Hurlements en faveur
de Guy Debord)
Pièce pamphlétaire pour
trois films et sept acteurs
d’après l’œuvre critique
et cinématographique
de Guy Debord
Conception, réalisation
et mise en scène
David Ayala
Assistanat Edith Félix
Coréalisation des films
et montage Julie Simonney
Lumières Jean-Yves Courcoux
Son Laurent Sassi
Costumes Gabrielle Mutel
Avec Sophie Affholder, Jean-Claude
Bonnifait, Diane Calma, Roger Cornillac,
Christophe Labas-Lafite, Alexandre
Morand, Véronique Ruggia
En coréalisation
avec le Théâtre universitaire de Nantes
Coproduction
Le Théâtre du Hangar – Cie Jacques Bioulès
Centre d’art et de recherche (Montpellier),
Arcadi, Le Théâtre de l’Union, CDN du
Limousin, le Théâtre Vidy-Lausanne E.T.E
avec l’aide à la création
du CNT
Avec le soutien
du ministère de la Culture et de la
Communication – Drac Languedoc-Roussillon,
de la Ville de Montpellier, de la Communauté
d’agglomération de Montpellier, de l’Adami, du
Théâtre Gérard-Philipe – CDN de Saint-Denis,
de la compagnie à toi pour toujours, du Conseil
régional du Languedoc-Roussillon, du Conseil
général de l’Hérault, de Réseau en scène
À
l’origine du projet, il y
a cette interrogation :
que dirait Guy Debord
s’il revenait parmi nous ?
David Ayala n’en doute pas,
une fois passés l’écœurement,
l’effroi et l’infinie tristesse qui
l’accableraient un moment, il
retrouverait vite sa virulence et sa
per­tinence critique pour attaquer
de manière incomparable les systèmes qui s’emploient à détruire
l’humain, les complices corrompus
ou passifs de ce qu’il a appelé la
Société du spectacle. L’objectif ici
est de faire passer notre « société
du spectacle » actuelle sous le
« scanner » de la parole de
Debord, en la rendant accessible
à tous. Membre de l’Internationale
situationniste, dont il a été l’un des
fondateurs en 1957, Guy Debord
a longtemps été responsable
des publications de l’IS en France
en lien aussi avec l’Allemagne,
l’Angleterre et l’Italie. En 1967,
avec une longueur d’avance qui
se vérifie encore aujourd’hui, il
publiait La Société du spectacle.
Pas un vade-mecum, ni une thèse,
mais une observation pertinente
et durable. En mai 1968, il y eut
un printemps auquel il n’était pas
étranger. En 1994 il s’est donné
la mort. z
f i che prat i que
Représentations à 20h30
www.legrandT.fr
3
Mange
ta main
Bon appétit
Monsieur l’ogre
Mercredi 25 mars - La Chapelle du Grand T
U
ne conseillère, raccommodeuse de couples déchirés, reçoit Henri
Poucet dit le Petit Poucet et Marie-Léonie Logre, une des filles
de l’Ogre, parce que leur couple bat de l’aile. Barbe-Bleue vient
la consulter car il n’arrive pas à garder ses femmes… Avec ses « contes
pour enfants précoces ou adultes arriérés », Jean-Claude Grumberg,
l’auteur du Petit chaperon Uf, également programmé cette saison en
Loire-Atlantique, compose des fables drolatiques qui se promènent à la
lisière de l’enfance et de l’âge adulte. Avec sa façon bien à lui de puiser
dans les imaginaires, cet auteur de théâtre pour tous décrypte le monde
et nous dit en souriant comment il ne va pas. Appétissant, non ? z
f ic h e p r a t iq ue
Représentations à 15h et 17h / À partir de 8 ans
L’effroi,
l’amour et
le pouvoir
Mercredi 27 et jeudi 28 mai
Le Grand T
A
Cette quête initiatique le mène à la rencontre de son père, à la rencontre de lui-même : il se confronte à cet héritage familial que nous
portons tous, sans le savoir, et qui nous conditionne malgré nous. Il
plonge jusqu’aux racines de la violence et nous place face à nos propres
Rencontres théâtrales de printemps
Le Grand T et l’association Comete, organisatrice des Printemps
théâtraux de Loire-Atlantique, accueillent les Rencontres théâtrales
de printemps qui réunissent chaque année environ 300 élèves
de collèges et lycées pour une confrontation de leurs travaux sur
la scène du Grand T. Ponctuées d’échanges sur les spectacles
vus, ces journées sont clôturées par un spectacle professionnel,
cette saison La Mort du roi Tsongor. La représentation est bien
entendu ouverte à tous les publics (à partir de 11 ans).
www.legrandT.fr
De Jean-Claude
Grumberg
Mise en lecture
Olga Grumberg
Avec
Olga Grumberg
Nathalie Kousnetzoff
Manuel Le Lièvre
Ce spectacle est programmé
dans le cadre des Mercredis
du Jeune public
La Mort du
roi Tsongor
u départ, il y a un roman signé Laurent Gaudé, l’auteur du Soleil
des Scorta, prix Goncourt 2004. Deux ans plus tôt, en 2002,
avec La Mort du roi Tsongor, il obtenait le Goncourt des lycéens,
puis l’année suivante le Prix des libraires. Au cœur de l’aventure il y a un
jour heureux qui précède des malheurs. C’est le jour heureux où Tsongor
marie sa fille. Le jour où il croit enterrer à jamais le roi de sang qu’il a
été. C’est le jour tragique où la guerre éclate. Et déchire son clan encore,
encore… Encore. Le jour où le plus jeune des Tsongor, Souba, part en
exil voir s’il peut exister un homme qui ne soit pas un barbare…
4
JEUNE PUBLIC
démons. Au théâtre il y a Olivier Letellier qui s’empare à bras-le-corps de
l’épopée. Il a une manière limpide et forte de voyager au cœur de l’effroi,
de l’amour et du pouvoir avec des images envoûtantes. Et puis il y a
le violoncelle de Julie Laderäch qui nous entraîne dans cette antiquité
imaginaire, troublant reflet de la folie des hommes d’aujourd’hui. Une
parole simple et cruelle, terriblement humaine, urgente… z
Texte Laurent Gaudé
Récit Olivier Letellier
Violoncelle Julie Läderach
Mise en scène et adaptation
Guillaume Servely
Olivier Letellier
Création musicale
Simon Kastelnik
Création lumières
Lionel Mahé
Scénographie et costume
Production
Le Théâtre du Phare
Coproduction
Centre Culturel, Maison du Conte
Chevilly-Larue, Centre Jean Vilar
Ville de Champigny-sur-Marne,
Le Strapontin, scène des arts de la parole
Pont Scorff, Festival Paroles d’Hiver
ODDC Côtes d’Armor
Soutien
Conseil général du Val-de-Marne,
Les Théâtrales Charles Dullin – Orly,
Le Glob Théâtre – Bordeaux, Festival
du conte – Château d’Oléron et centre
culturel L’Intervalle – Noyal-sur-Vilaine
Dodeskaden
Collaboration artistique
Isabelle Magnin / Pépito Matéo
Collaboration à l’adaptation
Caroline Girard
f i che pr at i que
Représentations à 20h30
Louise /
Les Ours
Drôles d’anges gardiens !
Du mercredi 3 au vendredi 5 juin
Le Grand T
Arrivée de l’autre côté, je me retourne. Il me regarde de
ses yeux brûlants. Je lui souris, la tête renversée vers lui,
si grand. Si éblouissant. Et je repars, lui, derrière moi,
ses longs pas sans bruit et toute sa clarté lunaire qui me
suit comme une ombre de lumière.
L
Louise (extrait de la pièce)
ouise Wing, une petite fille de onze ans, vit dans l’Alberta (Canada)
avec son père et sa grande sœur. Un jour, il lui arrive quelque chose
d’extraordinaire : là, juste derrière elle, elle voit un ours blanc
transparent qui la suit, l’accompagne partout, jusque dans sa maison,
et qui deviendra son confident. Pas facile de convaincre sa famille. Pas
facile surtout quand, des ours transparents, peu à peu, il y en a partout,
derrière son père, derrière sa sœur, derrière chaque habitant, une
invasion ! Le problème, c’est que Louise est la seule à les voir.
A partir du très beau texte de Karin Serres, Patrice Douchet, le créateur
du Théâtre de la Tête Noire, nous entraîne dans un univers aux reflets
changeants, aux frontières du monde d’enfance, dans un paysage de
neige bouleversé, bouleversant.
En famille
Texte Karin Serres
Mise en scène Patrice Douchet
Scénographie et costumes Danièle Rozier
Conception sculpture de glace David Slaviero
Collaboration artistique
et environnement images Dominique Journet
Direction technique Damien Grossin
Création lumières Jonathan Douchet
Réalisation bande son Jean-Michel Cauquy
Avec Marjolaine Baronie,
Laurent Fraunié, Cécile Métrich
La pièce est éditée
à L’Ecole des Loisirs, collection théâtre, 2006
Production
Théâtre de la Tête Noire, scène conventionnée
pour les écritures contemporaines
Le Théâtre de la Tête Noire est subventionné
par la Ville de Saran, le ministère de la Culture
et de la Communication - DRAC Centre, la Région Centre,
le Département du Loiret
Cette œuvre a bénéficié de l’aide
à la production et à la diffusion
du fonds SACD et de l’Adami
fi che pratiqu e
Des animaux dans les nuages
Quelle exaltation de retrouver cette sensation diffuse d’être
parfois accompagné dans la vie par un double, ange gardien ou
jumeau confident (peut-être perdu en naissant ?), celui qu’il faudra
quitter pour devenir grand, adulte ; « faire le deuil de l’enfance »
dit-on dans les cabinets de psychanalystes sans toujours bien mesurer
ce qu’il en coûte.
Louise voit des ours partout, comme Boucle d’or, Louise entend
des voix, comme Jeanne d’Arc, Louise a des visions, comme la
petite Bernadette, Louise est peuplée, Louise est multiple. Louise
est enfant.
J’entends des chuchotements autour d’elle, en écho à son cri de
« guerre joyeuse », ce « Kakayak » qui explose d’elle comme le signe
de ralliement de la tribu des « longues vues ».
Cela signifie une bande-son pointue, complexe, avec des sons venus
du « très-profond », issus des terres inuits ou remontés des précipices
de l’adolescence, avec des compositions musicales comme seul le
cinéma en propose, alternant mélodies et bruitages.
Je vois des traces dans le ciel (« Téléphone, maison ! »), des animaux
dans les nuages, des dessins dans les flaques d’eau, des hologrammes
sur les papiers peints…
Je veux de la glace sur scène, un paysage de glace qui fond comme
ours au soleil.
L’univers de Louise se modifie à chaque courant d’air, à chaque feu
qui couve mais Louise est têtue, Louise est rusée, Louise est larmes
et boule de tendresse, elle ouvre sa maison aux ours et son cœur
à ceux qu’elle veut convaincre qu’il y a une vie dans la vie.
Patrice Douchet
Représentations à 19h30
A partir de 8 ans
www.legrandT.fr
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Charles Lloyd
et (Un)Sung
Charles
Lloyd quartet
Un grand jazzman
de Memphis
Lundi 30 mars - Pannonica grande scène
N
é à Memphis, Tennessee, berceau du blues et capitale de la
« soul music », il y a soixante-dix ans révolus, Charles Lloyd
est un grand nom du jazz. De ceux qu’on apparente avec raison à John Coltrane. Saxophoniste sensuel et génial, il fut le premier à
accueillir Michel Petrucciani alors âgé de dix-huit ans, quand, en 1981,
le prodige débarqua à New York. Aujourd’hui, Lloyd n’a rien perdu de sa
verve ni de son ardeur musicale, mais sa musique suprême a gagné en
spiritualité et en sonorités rêveuses. Un grand rendez-vous jazz.
Au cours de cette soirée jazz on pourra également écouter (Un) Sung. La
formation soutenue par le Pannonica sur la saison 2008/09 est née de
la collaboration entre le saxophoniste et flûtiste Pierre-Yves Mérel et le
pianiste Guillaume Hazebrouck. Après plusieurs années de dialogue, ils
ont créé un trio avec le batteur Will Guthrie pour explorer des territoires
musicaux méconnus : ceux d’Henri Threadgill, Herbie Nichols ou Andrew
Hill qu’ils partagent en héritage. z
Musique
Avec
Charles Lloyd saxophones
Jason Moran piano
Reuben Rogers basse
Eric Harland percussions
En coréalisation avec le Pannonica
f i che pr at i que
Concert à 21h
Musique
Opéra-jazz de
Laurent Cugny
Librement adapté de
Cloud Tectonics
de José Rivera (USA)
Traduction française
Isabelle Famchon
Adaptation du livret,
direction d’acteurs
François Rancillac
Textes chantés Yann-Gaël Poncet
Direction musicale Laurent Cugny
Dramaturgie Frédéric Révérend
Scénographie Raymond Sarti
Costumes Sabine Siegwalt
Lumières Marie-Christine Soma
Avec David Linx, Laïka Fatien,
Yann-Gaël Poncet
Et dix musiciens
Laurent Cugny piano
Pierre-Olivier Govin saxophones
Thomas Savy clarinettes, saxophones
Airelle Besson trompette, bugle
Eric Karcher cor
Denis Leloup trombone
Lionel Suarez accordéon
Frédéric Favarel guitares
Frédéric Monino basse
Frédéric Chapperon batterie
Chœur (enregistrement)
de l’Université Paris-Sorbonne
Direction Denis Rouger
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1re partie
(Un)Sung
Avec
Pierre-Yves Mérel
sax ténor, flûte
Guillaume Hazebrouck
wurlitzer
Will Guthrie
batterie, percussions
La Tectonique
des nuages
Musique, amour,
fantastique et fusion
Jeudi 30 avril - Le Grand T
V
oici à la fois un conte fantastique et une histoire d’amour entre
un humain a priori banal et une fée hors du temps. Sur toile
de fond apocalyptique, alors que le ciel déluge et que la terre
menace de trembler sous Los Angeles, Anibal de la Luna prend en stop
une jeune fille enceinte jusqu’au cou et trempée jusqu’à l’os : Celestina
del Sol. Celestina est belle comme le jour, mais passablement bizarre... À
peine a-t-elle franchi le seuil de la maison d’Anibal que toutes les horloges
s’arrêtent. Irruption du fantastique dans la vie d’un « homme sans qualité »,
soudain emporté par la vitalité, la sensualité et le mystère, cette création est
une longue nuit d’amour entre un homme et une nymphe. C’est aussi
la rencontre de la musique, du jazz et du théâtre... Librement adapté de
Cloud Tectonics de José Rivera par François Rancillac, cette rencontre
incroyable réunit trois interprètes remarquables accompagnés en direct
par la vidéo et dix musiciens impeccables dirigés par le grand jazzman
Laurent Cugny. Un projet original et audacieux. Une véritable fusion. z
Production
La Gestion des spectacles
La Comédie de Saint-Etienne centre dramatique national
Avec le concours de
la Fondation BNP Paribas,
du ministère de la Culture
et de la Communication
(commande d’Etat)
En coréalisation avec
ONYX / La Carrière
f i che pr at i que
Représentation à 20h
théâtre
Texte et mise en scène
Joël Pommerat
Assistant à la mise en scène Matthieu Roy
Scénographie et lumières Eric Soyer
Costumes Isabelle Deffin
Recherche sonore Antonin,
François et Grégoire Leymarie
Recherche thématiques musicales Arthur Franc
Réalisation des marionnettes Fabienne Killy
Avec Saadia Bentaïeb, Agnès Berthon,
Joël Pommerat
est artiste associé à
L’Espace Malraux scène
nationale de Chambéry
et de la Savoie jusqu’en
2008. La compagnie
Louis Brouillard est
conventionnée et reçoit
le soutien de la Drac Ilede-France, de la Ville de
Paris et de la Région Ilede-France. La compagnie
Louis Brouillard est en
résidence au Théâtre
Brétigny depuis 1997
et au Théâtre des Bouffes
du Nord depuis 2007 et
pour trois ans.
Gilbert Beugniot, Hervé Blanc, Lionel Codino,
Eric Forterre, Ruth Olaizola, Marie Piemontese
Coproduction je tremble 1
Espace Malraux scène nationale de Chambéry et de
la Savoie, Centre dramatique national d’OrléansLoiret-Centre, Théâtre de Brétigny scène conventionnée
du Val d’Orge, Le Merlan scène nationale à Marseille,
L’Hippodrome scène nationale de Douai, La Ferme
de Bel Ebat Guyancourt
Coproduction je tremble 2
Le Grand T à Nantes – scène conventionnée
Loire-Atlantique, le Théâtre national de Bruxelles,
Comédie de Caen – Centre dramatique national
de Normandie, Centre dramatique national – OrléansLoiret-Centre, Le Merlan – scène nationale à Marseille,
CNDC à Châteauvallon, Le Festival d’Avignon
Avec l’aide de
la CCAS, espace EDF
Je tremble (1 et 2)
Le cabaret de l’étrange
f i che p r at i que
Représentations
Mardi 24 mars à 20h
Mercredi 25 à 20h30
Jeudi 26 à 20h
Vendredi 27 à 20h30
Du mardi 24 au vendredi 27 mars - Le Grand T
D
ans un lieu qui pourrait s’appeler Cabaret ou Théâtre, où le
sérieux et la légèreté, la gravité et la dérision pour un soir ne s’opposeraient plus, quelques spécimens de l’humanité viennent se
raconter ou se chercher une vérité sous la conduite d’un présentateur
plutôt déconcertant. N’ayant d’autre principe que faire spectacle de tout
et d’échapper aux limites entre le bon goût et le mauvais goût, le vrai et le
faux, ce lieu se voudrait un miroir, ce même miroir des contes dans lequel
on vient s’interroger ou se dévoiler. La saison passée, Joël Pommerat
provoquait un véritable choc avec trois pièces qui bousculaient les
frontières politiques, esthétiques, poétiques sociales. C’était Cet enfant,
Au monde et Les Marchands. Il revient aujourd’hui avec Je Tremble 1
et 2 créé cet été au festival d’Avignon, et nous entraîne jusqu’à l’étourdissement sur la piste de danse d’un cabaret étrange avec la même
conviction. Avec ce diptyque on entreprend un voyage fait de petits
moments, de petits instants, de chansons, de récits dans un monde que
l’on pourrait croire voué au divertissement, qui pourrait être celui du
­cabaret. Mais c’est d’humanité dont il est ici question, de nos vies réelles
et fantasmées, de nos vraies vies un instant mises en scène. z
« Le théâtre, c’est ma possibilité à moi de capter le réel et de rendre le
réel à un haut degré d’intensité, de force… Avec des moyens qui sont
des artifices, je cherche le réel. Pas la vérité. Il n’y a que la réalité qui
m’intéresse. On dit que mes pièces sont étranges... Oui, l’étrangeté, c’est
toutes les contradictions que le réel ne peut pas abriter parce que la vie
en société ne le permet pas forcément, ces contradictions qui existent,
mais dont on se détourne. Et là on ne se détourne pas… »
Joël Pommerat
« Embrasser tous les genres scéniques – music-hall, cabaret, récital,
danse, stand-up, comédie familiale, etc. – pour mieux se confronter
aux énigmes et paradoxes du réel, telle est la démarche de ce drôle
de show expressionniste, furieusement politique et poétique (…) Joël
Pommerat convoque sur le plateau des quotidiens magnifiques et
misérables qui dessinent l’état du monde. En artiste, avec ses seuls
moyens d’artiste et une stylisation extrême, il parvient à nous renvoyer
aux rugosités, aspérités et abîmes d’aujourd’hui. »
Fabienne Pascaud
(Télérama)
www.legrandT.fr
7
théâtre
D’Ödön von Horváth
Mise en scène
Emmanuel Demarcy Mota
Assistant à la mise en scène
Christophe Lemaire
Collaboration artistique
François Regnault
Scénographie Yves Collet
Collaboration scénographie
Michel Bruguière
Environnement sonore
Jefferson Lembeye
Casimir
et Caroline
Comme une fête étrange et triste
Du lundi 11 au mercredi 20 mai - Le Grand T
U
Quester, Alain Libolt, Cyril
Anrep, Charles-Roger Bour,
Céline Carrère, Laurent
Charpentier, Ana Das Chagas,
Thomas Durand, Sandra Faure,
Gaëlle Guillou, Muriel Ines-Amat,
Sarah Karbasnikoff, Stéphane
Krähenbühl, Olivier Le Borgne,
Constance Luzzati, Gérald
Maillet, Walter N’Guyen,
Pascal Vuillemot
et 3 musiciens
(en cours)
Théâtre de la Ville, Paris
La Comédie de Reims
Production
Coproduction
Le Grand T
ne ballade d’un soir. La pièce se passe à Munich, dans les années
trente, une nuit de fête foraine. Casimir vient d’être licencié,
Caroline veut un homme qui gagne sa vie, qui ait de l’argent, et
même une belle voiture. La pièce devrait raconter l’amour réciproque de
ces deux êtres et commence pourtant par leur séparation. Dès lors, le ver
est dans le fruit. Comme dans tout amour menacé, c’est la séparation
qui décide des raisons, non l’inverse. Un des grands sujets de la pièce
est ce profond amour qui ne marche pas, un amour comme Dante et
Béatrice, Rodrigue et Chimène… Tout amour, c’est tout l’amour. Et
puis il y a l’humour et la féerie d’un soir de fête pour une ballade d’une
tristesse sereine.
différentes propositions. Il s’interroge aussi sur le chant, sur la manière
dont il peut intervenir sur la scène. De même il interroge l’intime et le
collectif. La fête foraine c’est le lieu où les individus peuvent être broyés
par le monde extérieur. Et la grande roue c’est un peu cette métaphore…
C’est un théâtre qui me fascine. J’ai toujours eu beaucoup de plaisir à
travailler sur des grandes œuvres qui sont aussi des grandes mécaniques
de scène. On est ici perpétuellement dans un jeu de construction/déconstruction. Et puis Horváth, c’est le contrepoint de Brecht. Ils écrivent tout
deux dans les années trente et se posent des questions similaires sur
le théâtre, son rôle, la représentation… mais leurs approches sont
diamétralement opposées.
Un certain Von Horváth. La pièce a été écrite en 1931-32. Ödön von
Horváth est un immense auteur à qui on doit une dizaine de pièces. Il est
mort à l’âge de 38 ans. Il allait fuir l’Allemagne nazie et voulait gagner
l’Amérique. De passage à Paris, il meurt sur les Champs Elysées tué
par une branche de marronnier qui lui tombe sur la tête. C’est un jeune
homme qui assiste à la montée du nazisme, à cette période étrange et
terrible où toutes les classes sociales se recomposent. Et c’est ce qu’il
cherche à montrer dans son théâtre qui est tout à la fois un théâtre
populaire et un théâtre du peuple. Des trajectoires contrariées.
Mettre en scène. Ce qui est extraordinaire avec cette pièce c’est tout
le travail qu’on peut faire autour des sons, avec l’imaginaire de la fête
foraine, les cris d’effroi, les voix des enfants, les rires… C’est ce qu’il
faut réussir à représenter. L’espace scénographique et sonore doit
pouvoir raconter et exprimer un monde d’ombres et de lumières. On est
à la fois dans quelque chose d’extrêmement joyeux et en même temps
il y a quelque chose de profondément sombre dans toute cette histoire.
Il faut que les deux aspects cohabitent en scène. Cette fête foraine est un
grand théâtre.
Sans fin la fête. Tout tourne autour de la fête. C’est le lieu des illusions
et du plaisir. On est dans la jouissance éphémère. On oublie comment le
monde est en train de se destructurer. On voudrait oublier, mais chaque
personnage, à sa manière, est rattrapé par l’environnement social qui
le détermine tout autant que son désir. On est bien dans la fête, dans
un espace où on rit, où on s’enivre mais on évolue aussi au cœur de la
cruauté. Et la pièce résonne de manière extraordinaire au regard de nos
préoccupations actuelles.
Une troupe. En scène il y a beaucoup de monde, une quinzaine d’acteurs
et de musiciens… Les personnages sont comme des atomes qui se
rapprochent, s’unissent, se séparent, en fonction des situations. C’est
une pièce de troupe. Je retrouve ici des gens avec qui je travaille depuis
longtemps. Hugues Quester que vous avez pu voir notamment dans
Homme pour homme ici à Nantes. La nouvelle recrue dans ce projet
c’est Sylvie Testud qui tiendra le rôle de Caroline. Je la connais depuis
une dizaine d’années et ça fait cinq ans qu’on parle de cette pièce
ensemble. J’ai attendu qu’elle soit libre pour la faire. Mais je ne suis pas
dans une problématique de casting, ce qui m’intéresse c’est comment
fonctionne une distribution, comment elle s’organise en fonction des
différentes personnalités. z
Extraits d’un entretien avec
Emmanuel Demarcy Mota
Une grande liberté. Portée par des dialogues très vifs, ciselés, la pièce
témoigne d’une grande liberté. Ödön von Horváth expérimente des
formes. Il pose la question de la place de la musique au théâtre et fait
8
Maquillages Catherine Nicolas
Avec Sylvie Testud, Hugues
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Ma patrie, c’est le peuple
« Vous me questionnez sur mon pays natal, je réponds : je suis né à
Fiume, j’ai grandi à Belgrade, Budapest, Presbourg, Vienne et Munich
et j’ai un passeport hongrois – mais une patrie ? Je ne connais pas.
[…] Ma patrie, c’est le peuple. Je n’ai pas de pays natal et je n’en souffre
évidemment pas, je me réjouis au contraire de ma situation d’apatride, car cela me délivre d’une sentimentalité inutile. Mais je connais
évidemment des paysages, des villes et des chambres, où je me sens
chez moi, j’ai aussi des souvenirs d’enfance et je les aime comme tout un
chacun. Les bons et les mauvais… Ma génération, c’est bien connu, est
très méfiante et s’imagine être sans illusions. Dans tous les cas, elle en
a considérablement moins que celle qui nous a conduits vers des temps
meilleurs. Nous sommes dans l’heureuse position qui nous permet de
croire qu’on peut vivre sans illusions. Et cela pourrait être notre unique
illusion. Je ne verse pas de larmes sur l’ancienne Autriche-Hongrie. Ce
qui est vermoulu doit s’effondrer et si moi-même j’étais vermoulu, je
m’effondrerais et je crois que je ne verserais aucune larme. » z
Ödön von Horváth
10 novembre 1927
La révélation de Karnaval
On dit que c’est en regardant le film L’Effrontée de Claude Miller qu’est
né son désir de cinéma. On sait qu’elle a suivi les cours Florent, puis
le Conservatoire. Et qu’après avoir décroché des petits rôles au cinéma
elle a triomphé en Allemagne dans Maries Lied et a été promue de ce
fait jeune espoir du cinéma d’outre-Rhin. Pour les besoins d’un film
tourné là-bas aussi elle apprendra la langue de Goethe et le langage des
signes. Deux performances qui lui vaudront l’équivalent allemand du
César de la Meilleure actrice. Ici, il faudra attendre 1999 et Karnaval
de Thomas Vincent pour qu’elle rencontre son public et soit nominée au
César du Meilleur espoir féminin. Depuis on a l’a vue dans La Captive de
Chantal Akerman, dans Les Blessures assassines qui lui a valu le César
du Meilleur espoir féminin. Elle a tourné aux côtés de Sergi Lopez dans
Les Femmes… ou les enfants d’abord, avec Guy Marchand dans Tangos
volés, avec Depardieu père et fils dans Aime ton père. Pierre Jolivet
l’a filmée dans Filles uniques. En 2004, elle a obtenu le César de la
Meilleure actrice pour Stupeur et tremblements d’Alain Corneau, un récit
plein d’ironie dans lequel elle incarne une jeune Belge prise dans l’étau
d’une multinationale japonaise. En 2007 elle était l’amie et confidente de
Marion Cotillard dans La Môme d’Olivier Dahan. Et puis on l’a retrouvée
dans la peau de Sagan dans le film éponyme signé Diane Kurys. Actrice,
auteur, elle revient vers le théâtre au cœur d’une fête foraine étrange…
Un nouveau carnaval ! z
Emmanuel Demarcy Mota
f ic h e p r a t iq ue
Représentations
Lundi 11 mai à 20h30
Mardi 12 à 20h
Mercredi 13 à 20h30
Jeudi 14 à 20h
Vendredi 15 à 20h30
Samedi 16 à 19h30
Dimanche 17 relâche
Lundi 18 à 20h30
Mardi 19 à 20h
Mercredi 20 à 20h30
Etudiant en philosophie, Emmanuel Demarcy Mota a fondé la compagnie
des Millefontaines en 1989. En 1994, il rencontre François Regnault
et Brigitte Jaques, avec lesquels il crée L’Histoire du soldat d’après
Ramuz. 1996 verra la création de Léonce et Léna de Büchner. La
compagnie présente ensuite plusieurs lectures et mises en scène
d’auteurs contemporains (Copi, Elsa Solal…) mais aussi de Shakespeare.
En janvier 2002, Emmanuel Demarcy Mota prend la direction du Centre
dramatique national de Reims où il crée L’Inattendu, Le Diable en partage,
Ma Vie de chandelle, trois textes de Fabrice Melquiot, et Rhinocéros
d’Eugène Ionesco. En 2007, il créé Homme pour Homme de Bertolt
Brecht, présenté au Grand T en janvier 2008. Emmanuel Demarcy Mota
a pris la direction du Théâtre de la Ville à Paris en septembre 2008. z
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9
DANSE
Chorégraphie et costumes
Germaine Acogny
et Patrick Acogny
Scénographie Patrick Acogny
Lumières Horst Mühlberger
Danseurs de la compagnie Jant-Bi
Ciré Beye, Bertrand Saky, Mohamed
Abdoulaye Kane, Assane Abib Sow,
André Dramé, Abdou Diop, Daouda
Camara Ndao, Mamadou Baldé,
Ibrahima Ndiaye (remplaçant)
Musiciens de l’Ecole des Sables
Oumar Fandy Diop, Ndeye Seck,
Pape Badara Fall, Abdoulaye Diop,
Ousmane Sene
Coproduction
Het Muziektheater Amsterdam, The Prince
Claus Foundation / Nederlands, Le Grand
Théâtre de la Ville de Luxembourg, Théâtre
Château Rouge / Annemasse, Foundation
for Contemporary Arts / New York,
SEBT 3e Monde à Toulouse
fi c h e pratique
Waxtaan
Toute la vitalité de l’Afrique
Mardi 31 mars - Le Grand T
W
axtaan est une requête pour l’excellence, la générosité, la
solidarité. C’est une affirmation de notre force et de notre
capacité à aller de l’avant et à faire sortir l’Afrique de son image
négative ! Mais c’est aussi un hommage aux ancêtres, à la beauté et à
la richesse des danses qu’ils nous ont léguées, en les présentant sous
une forme actuelle.
Ancienne collaboratrice de Maurice Béjart, pionnière de la danse contemporaine africaine, Germaine Acogny fait dialoguer tradition et innovation.
Sans folklore, elle revisite ici les plus belles danses du Mali, de Guinée,
du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Bénin et du Sénégal. z
DANSE
Chorégraphie
Dominique Bagouet
Jours étranges
Musique The Doors
extraits de Strange Days
Représentation à 20h
Responsable artistique
Olivia Grandville
Bagouet, baroque Le Ballet du
Grand Théâtre
contemporain
Lundi 25 et mardi 26 mai
Le Grand T
O
n a pu parler de « baroque contemporain » à propos du style de Dominique
Bagouet. Ce chorégraphe français
trop tôt disparu a su faire du corps le théâtre
de l’acte dansé, à la fois solidement charpenté
et traversé de fêlures, harmonieux et asymétrique, tout en plasticité et en musicalité. Ce
programme d’hommage permet de revisiter
l’univers de Bagouet comme un désormais
« classique du xxe siècle ». Le Ballet du Grand
Théâtre de Genève, engagé dans la création
contemporaine et la relecture audacieuse
d’œuvres majeures, rend ici hommage à
une des grandes figures de la nouvelle danse
française, un « classique » contemporain.
La compagnie présente ici deux pièces maîtresses de son travail : Jours étranges est
une plongée dans les souvenirs personnels
du chorégraphe, tandis que l’énergique So
Schnell exprime la joie têtue et subversive de
danser. z
10
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de Genève
Assistants
Sylvie Giron et
Jean-Charles di Zazzo
Lumières
Serge Dées
So schnell
Musique
Jean-Sébastien Bach
Compositeur
électro-acoustique
Laurent Gachet
Responsable artistique
Olivia Grandville
Assistants Sylvie Giron
et Jean-Charles di Zazzo
Scénographie
Christine Le Moigne
Costumes
Dominique Fabrègue
Lumières
Manuel Bernard
Avec l’accord des
Carnets Bagouet
Production
Grand Théâtre de Genève
f i che pr at i que
Représentations
Lundi 25 mai à 20h30
Mardi 26 à 20h
Ballet du Grand
Théâtre de Genève
Directeur général
Jean-Marie Blanchard
Directeur du Ballet
Philippe Cohen
Partenaire du Ballet
du Grand Théâtre
UBS
Deux voyages
Pour quelques soirées intimes, Joël Jouanneau arpente de manière fragmentaire et
théâtre
personnelle l’œuvre de deux écrivains, leur parole singulière et universelle. Julien Gracq,
disparu en décembre 2007 : un auteur qu’on disait ermite à Saint-Florent-le-Vieil, mais
Textes
Julien Gracq
qui avait le goût de la liberté grande. Et Emily Dickinson, considérée aujourd’hui comme
Conception
et mise en scène
l’un des plus grands poètes d’Amérique : une femme discrète, recluse, mais libre, qui avait
fait le choix de vivre en lisant et en écrivant.
Joël Jouanneau
Collaboration artistique
Annie Drimarracci
Le Gai Savoir
de Julien Gracq
Toile peinte
Lundi 4 et jeudi 7 mai
La Chapelle du Grand T
Construction décor
près sa création en mai 2007 sous le titre En lisant, en écrivant
et deux représentations en novembre 2008, voici l’ultime occasion
d’accompagner Joël Jouanneau dans ce voyage au cœur des
mots, avec deux comédiens au diapason, Michel Bompoil et Anne
Caillère. Un moment magique pour partager l’œuvre de Julien Gracq
avec des acteurs virtuoses. z
Production
L’Eldorado
Le Grand T
Jacques Gabel
Régie générale
Didier Gautier
Sons
Jean-Christophe
Guillemet
Lumières
Jean-Claude Mahé
Atelier du Grand T
Avec
Michel Bompoil
Anne Caillère
A
Le Gai Savoir
d’Emily Dickinson
Une aventurière de l’esprit
Du mardi 12 au jeudi 14 mai
La Chapelle du Grand T
f i che pr at i que
Représentations à 20h
f i che pr at i que
Représentations à 20h
On apprend l’eau - par la soif
La terre - par les mers qu’on passe
L’exaltation - par l’angoisse
La paix - en comptant ses batailles
L’amour - par une image qu’on garde
Et les oiseaux - par la neige
Emily Dickinson
L
a poète américaine Emily Dickinson est née le 10 décembre 1830 à
Amherst, dans le Massachusetts. À l’exception de quelques poèmes
parus dans des revues, l’intégralité de son œuvre est posthume.
L’œuvre poétique d’Emily Dickinson, « aventurière de l’esprit » et « défricheuse de
langage », a traversé un siècle d’oubli avant d’être enfin reconnue comme
une œuvre essentielle, construite sur une recomposition où se rejoignent
les extrêmes d’une inspiration intimiste, nourrie de l’attention portée à des
choses mineures, et de l’universalité de la conscience.
in “Terre de femmes”
théâtre
Création
Textes
Emily Dickinson
Conception
et mise en scène
Joël Jouanneau
« Si je lis un livre et qu’il rend tout mon corps si glacé qu’aucun feu ne pourra
jamais me réchauffer, je sais alors que c’est de la poésie. Si je sens le sommet
de ma tête arraché, je sais aussi qu’il s’agit de poésie. Ce sont mes deux seules
façons de le savoir. Y en a-t-il d’autres Monsieur Higginson ? »
Higginson ne sait que répondre à celle qui lui écrit, lui demandant si ses vers
valent d’être publiés, et à qui il répond qu’il vaut mieux attendre. Il ne se
doutait pas, Monsieur Higginson, qu’il s’adressait à celle qui aujourd’hui est
considérée comme la sœur aînée de la poésie contemporaine américaine. z
Toile peinte
Jacqueline Jouanneau
Avec
Michel Bompoil
et Catherine Benamou
Production
L’Eldorado
Le Grand T
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théâtre
f i che pr at i que
Représentations
Mercredi 22 à 20h30
Jeudi 23 à 20h
Vendredi 24 à 20h30
Samedi 25 à 19h30
Dimanche 26 à 15h
Un garçon impossible
Le burlesque et l’horreur
Le Garçon impossible,
c’est une histoire absolument fascinante qui m’a
totalement séduit quand je l’ai
lue. C’est une histoire qui se situe
entre Victor ou les enfants au
pouvoir de Roger Vitrac et
Elephant, le film de Gus van
Sant qui a obtenu la palme d’or
à Cannes en 2003. On y croise
un petit garçon de huit ans qui
comme dans la pièce de Vitrac est
joué par un adulte. Il se retrouve
avec toute sa famille à l’hôpital.
Petit à petit, tout se détraque. Le
garçon impossible ce n’est pas lui,
c’est le monde autour de lui qui
est impossible. La pièce donne
une vision effrayante de la famille
et des rapports sociaux. Ceci de
manière burlesque. Mais comme
toujours avec le vrai burlesque,
dessous, c’est l’horreur. Petter
S. Rosenlund est un dramaturge
norvégien qui s’ingénie à créer
des situations aussi inquiétantes que cocasses. Puis il ouvre
le rideau et on découvre l’horreur. C’est une pièce terrible qui
réclame des comédiens très forts :
Micha Lescot, Isabelle Carré,
Eric Berger, Jean-Yves Chatelais,
Hélène Viaux. » z
Jean-Michel Ribes
Appassionata
couleur flamenco
fi che pratique
Représentations
Lundi 4 mai à 20h30
Mardi 5 à 20h
Mercredi 6 à 20h30
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Géraldine Guilbaud
Lumières Marie Nicolas
Vidéo Olivier Garouste
Assistante à la mise en scène
Camille Kiejman
Avec Eric Berger,
Isabelle Carré,
Jean-Yves Chatelais,
Micha Lescot,
Hélène Viaux
Coproduction
Espace Jean Legendre
Théâtre de Compiègne
Le texte de la pièce est publié
aux éditions Les Solitaires
intempestifs
théâtre MUSICAL
Juliette Deschamps
Du lundi 4 au mercredi 6 mai - Le Grand T
Pourquoi Carmen ? Se dégage de mon travail au théâtre et à
l’opéra une obsession : le tourment amoureux, et ses ravages.
(..) Rouge, Carmen est un spectacle sur la prédation, et sur le
mépris. À la séduction sulfureuse, irrésistible, savante, jeu dangereux
réglé comme un braquage, succède l’abandon. Pour un riche Anglais,
un picador ou un borgne, qu’importe. Carmen est un animal, elle est
une comédienne. Comme tant d’autres, elle le traque, lui chante la
chanson, l’obtient, le blesse et le laisse là, sous nos yeux, à moitié dévoré.
Parce qu’un beau jour, sans raison, elle ne l’aime plus. Ne pas résister à
la tentation malgré les signes, les avertissements, les refrains. Tomber
dans le piège. Et le payer. […] »
Juliette Deschamps
Décor Patrick Dutertre
Costumes Juliette Chanaud
Assistante aux costumes
Spectacle musical
en onze tableaux
D’après Carmen
de Prosper Mérimée
Mise en scène et adaptation
Rouge, Carmen
«
Jean-Michel Ribes
Production
Théâtre du Rond-Point
Du mercredi 22 au dimanche 26 avril - Le Grand T
«
De Petter S. Rosenlund
Traduction Terje Sinding
Mise en scène
Après avoir mis en scène le récital
baroque Era la notte ou Le Banquet de
Platon, Juliette Deschamps continue
d’explorer la passion et ses tourments.
Cette fois avec Rouge, Carmen, dont
elle signe également l’adaptation, dans
l’écrin conçu par le peintre catalan
Miquel Barceló. Elle porte au théâtre la
nouvelle de Mérimée, en choisissant les
fragments les plus forts, les moments
de passion absolue, fatale… Et imagine
une ultime confrontation, sur fond de
flamenco et de chansons gitanes. Un
clos fatal dans l’arène du souvenir, ou
le torero et le taureau n’en finissent
plus de se jauger au fil d’une mise à
mort où les répliques fusent comme
des banderilles. z
Décor Juliette Deschamps
en collaboration avec Miquel Barcelo
Lumières Dominique Bruguière
assistée d’Alain Paradis
Costumes Macha Makeïeff
Arrangements musicaux
Antonio Moya et Juliette Deschamps
Collaboratrice pour le décor
Claudine Bertomeu
Régie générale Sylvain Mazade
Conseiller musical Patrick Bellito
Avec
Chloé Réjon Carmen
Bruno Blairet Don José
Antonio Moya guitare
Tomas de Perrate chant flamenco
Jose Maria Sanchez Martin
et Jose Villalba Barrionuevo
clarines, trompettes
Gérard Fernandez percussions
Coproduction
Les Nuits de Fourvière
Théâtre de Nîmes
La Scène du crime
Production déléguée
Deschamps & Makeïeff
Spectacle créé aux Nuits de Fourvière
à Lyon le 17 juillet 2008
La Longue
Nuit du
e
court,10
f i che pr at i que
De 19h à l’aube
Un quizz pour gagner votre passeport !
Vendredi 12 juin - Le Grand T
Le vendredi 12 juin, La Longue Nuit du court va fêter
son dixième anniversaire. Projections en tous genres,
surprises, best-of, animations, croissants… tout est prêt
pour que vous passiez une nuit de cinéma délirante.
Mais vous, êtes-vous prêt ? Pour en être certain, mieux
vaut vérifier tout de suite l’état de votre cinéphilie
en répondant aux dix petites questions qui suivent.
Les trois meilleurs et les plus rapides gagneront
un passeport Nuit du court pour deux personnes.
5À la fin de La Longue Nuit on peut prendre un petit-déjeuner
et manger des croissants. Au fait, comment s’appelle la Femme
du boulanger : Aurélie, Marguerite ou Pomponnette ?
6Tourné à Nantes avec le soutien de la Région, le court-métrage
Manon sur le bitume était sélectionné cette année pour
les Césars, pour les Oscars ou pour les Lutins d’or ?
7Avant de diriger Le Grand T, Philippe Coutant a travaillé
à la Femis. C’est un théâtre de l’est parisien, un institut
de sondage ou une école de cinéma ?
8À Nantes l’une des plus anciennes salles de cinéma est
1Dans Les Dix Commandements de Cecil B. De Mille,
Charlton Heston traverse à pied sec : l’Euphrate, la Mer Rouge
ou le détroit de Gibraltar ?
2Les Forbans de la nuit est un grand classique du « film noir »
signé Jules Dassin. Au fait c’était l’oncle, le grand-père
ou le père de Joe, le chanteur ?
3Le Jour le plus long est vraiment un film qui n’en finit pas.
Dure-t-il moins de deux heures, deux heures et demie ou plus
de trois heures ?
4À La Longue Nuit du court on peut assister à plusieurs séries
de projections en plein air. L’une d’elles s’intitule : Le mur
du voisin, Fenêtre sur court, ou Le film d’à côté ?
Le Cinématographe, rue des Carmélites. Il s’est appelé
successivement L ’American Cosmograph, Le Celtic, Les Ursulines.
Une seule proposition est inexacte, laquelle ?
9Pour La Longue Nuit du court, cette édition est un anniversaire.
Au fait, le cinéma inventé par les frères Lumières a quel âge ? 97 ans, 114 ans ou 127 ans ?
10À la Pierre percée près de Nantes, Jacques Demy a tourné
un court-métrage il s’agit du film Les Mistons, Le Grand Chemin,
Le Sabotier du Val de Loire ? z
Envoyez vos réponses par mail à :
[email protected]
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Ailleurs
en Loire-Atlantique
théâtre
Par le Théâtre des Cerises
Texte et mise en scène
Thomas Canonne
Musique Kévin Hill /
Die Bobby Watson
Scénographie Cécile Gravot
Construction décor
Atelier du Grand T
Costumes Patricia Nail
fi che pratique
Représentations
Ancenis
mardi 24 mars à 20h30
La Chapelle-des-Marais
jeudi 26 mars à 20h30
Nort-sur-Erdre
samedi 28 mars à 20h45
Martin Buraud
Thomas Canonne
Mathilde Clavier
Amandine Dolé
Nicolas Gourdin
Jane Héraud
Kévin Hill
Joseph Lecadre
Morgane Maisonneuve
Antoine Orhon
Lisa Paul
Ronan Ruelloux
Coproduction
Théâtre des Cerises,
Le Grand T, Nouveau Théâtre
d’Angers centre dramatique national,
Angers Nantes Opéra,
Théâtre universitaire de Nantes
Jeux de mots
laids pour
gens bêtes
Du vendredi 24 avril
au samedi 16 mai
théâtre
comédie musicale
D’après les textes
et les chansons de
Boby Lapointe
Par la Comédie Framboise
Mise en scène
Léonie Pingeot
et Gwladys Saligné
Coécriture Marianne Benne,
Léonie Pingeot, Camille Wallecan
Direction musicale
Amélie Porteu de la Morandière
Avec Marianne Benne, Xavier
Delcourt, Elio Di Tanna, Amélie
Etasse, Justine Fradin, Clémentine
Niewdanski, Léonie Pingeot,
Amélie Porteu de la Morandière,
S. Rognoni/F.Westerhoff, Geoffroy
Rondeau, Gwladys Saligné,
Christelle Satti, Marianne Thiéry,
Camille Wallecan
Production
Presque Bleu
Blues Production
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Maxa on
the rocks
Lumières Aurore Baudouin
Son Hervé Launay
Avec Jérôme Brethomé
U
ne quinzaine de comédiens ingénieux et pleins
de punch retournent sur
les bancs d’une vraie-fausse école
pour retrouver l’irrésistible humour
de Boby Lapointe. Un hommage
débridé, tonique, plein de folie,
au célèbre auteur de calembours, de contrepèteries et autres
avanies (et framboise) par une
compagnie qui connaît son Boby
par cœur. Cette bande d’élèves
chahuteurs chante, joue, danse
et revisite le répertoire du maître
et sa poésie bien pendue avec une
hardiesse qui l’aurait réjoui ! z
f ic h e p r a t ique
Représentations
Du mardi 24 au samedi 28 mars
E
ntre le pseudo concert, le théâtre forain et le happening, Maxa
on the rocks est la dernière expérience du Théâtre des Cerises.
Après La Nonne sanglante et Je vous salue Jarry, Thomas
Cannone et ses complices ont imaginé une manière d’opéra rock qui
raconte les adieux d’une actrice du Grand Guignol. Maxa, c’est elle, qui
se retrouve en scène non pas avec son pianiste habituel mais avec un
groupe alternatif berlinois. Un cocktail détonnant pour une création théatromusicale qui déménage ! z
Et toujours
Les 10es rencontres
de théâtre
amateur
Valoriser le travail des troupes,
confronter les talents, évoluer ensemble
T
ous les deux
ans,
les
Rencontres
de théâtre amateur
en Loire-Atlantique
réunissent une dizaine
de troupes pour partager ensemble le goût
du théâtre. z
Saint-Mars-la-Jaille
vendredi 24 avril à 21h
Renseignements
et programme au
Vallet
samedi 25 avril à 20h30
02 28 24 28 24
Machecoul
mercredi 13 mai à 20h30
Châteaubriant
jeudi 14 mai à 20h30
La Chapelle-des-Marais
vendredi 15 mai à 20h30
Pornic
samedi 16 mai à 20h30
horaires d’ouverture
Du lundi au dimanche
de 10h à 12h et 14h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 20h
Fermé le mardi
Fermé le lundi de Pâques et le 1er mai
Tél. 02 51 17 45 00
Les expos
Musée des Beaux-arts de Nantes
Construire pour
le temps d’ un regard
Guy-Claude François
(scénographe)
Cette exposition est coproduite
avec l’École nationale supérieure
d’architecture de Nantes et Le Grand T
Un architecte de l’imaginaire
Du vendredi 27 février au dimanche 10 mai - Chapelle de l’Oratoire
V
ouée à révéler le vivant, la scénographie génère une poésie des
lieux, des matériaux et de la lumière. L’exposition consacrée
à Guy-Claude François propose quelques clefs pour pénétrer le
processus de création. Cette exposition met en exergue cet art discret
et célèbre un scénographe actif depuis plus de 40 années (avec Ariane
Mnouchkine au Théâtre du Soleil notamment) dont l’œuvre, étonnamment diversifiée, est considérable.
Ici sont présentés les principaux aspects de sa démarche, ses sources
d’inspiration et ses principales références. Et on assiste, esquisse après
esquisse, au cheminement d’une « idée d’espace », via quelques-uns
des artifices et les différents langages esthétiques explorés.
« J’utilise toutes les sources, mais j’ai une préférence pour les sources
littéraires. Au cinéma, je m’imprègne de l’époque, du sujet, de sorte à
pouvoir régler des détails les plus tangibles, par exemple les accessoires,
l’ordonnance d’un repas. Dans le cas des films historiques, j’ai besoin d’être
plongé dans l’époque. Au cours d’une journée de préparation ou tournage,
Galerie du Grand T – passage Pommeraye
Jacqueline
Jouanneau
Du vendredi 24 avril
au samedi 16 mai
Dans un premier temps, c’est la peinture
qui l’a choisie. Elle traversait alors, dit-elle,
le Styx. Cris et monstres l’envahissaient que
seule la violence du geste sur la toile apprivoisait. Avec les années et l’aide de la nature,
une étrange paix intérieure prit le pas sur la
rage. Elle choisit alors de peindre. La toile
ne fut plus champ de bataille mais dialogue
avec le monde des formes et des couleurs,
conversation à distance avec les peintres
d’hier et d’aujourd’hui. C’est cette période de
palimpsestes de fleurs, de rêves, de traces
d’écritures, propres à ouvrir l’imaginaire de
celui qui regarde ses toiles, qui sera présentée
à Nantes. z
on me pose entre 50 et 100 questions, et je dois pouvoir répondre. En ce
qui concerne le théâtre, c’est variable. Il y a des idées qui me sont venues suite
à des lectures, d’autres à la vue de cartes géographiques ». z
Guy-Claude François
Extrait d’un entretien avec Marcel Freydefont
Autour de l’exposition
Dialogue avec Ariane Mnouchkine
Dialogue entre Ariane Mnouchkine et Guy-Claude François
lundi 27 avril à 18 h au Grand T
Le film Molière sur grand écran
Projection sur grand écran du film Molière d’Ariane Mnouchkine
lundi 27 et mardi 28 avril à 18 h au Grand T
Renseignements au 02 28 24 28 24
horaires d’ouverture
Du lundi au vendredi
de 11h à 18h30
et le samedi de 11h à 13h
et de 14h à 18h30
Phil Journé
(photographe)
Du mardi 26 mai au samedi 20 juin
Arpenteur des nuits nantaises, Phil Journé depuis longtemps déjà capte l’instant. Un concert, une note bleue,
un mouvement de danse suspendu, une marionnette
sur un fil… Son travail constitue un répertoire du spectacle vivant à Nantes, mais aussi une collection fragile
d’instants éphémères entre le public et l’artiste. Avec la
­participation des poètes Bernard Bretonnière et Daniel
Biga… Il propose ici un Inventaire d’Imaginaire. Plus
qu’une exposition, une installation avec un montreur de
spectacles, des amis, des images. z
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Indiscrétions
de saison
Saison 2009/2010, c’est parti !
Philippe Coutant peaufine actuellement
le programme. Quelques pistes pour en savoir
plus avant tout le monde…
Wajdi Mouawad
en résidence au Grand T
W
ajdi Mouawad sera cet été
l’artiste associé du 63e festival d’Avignon, qui aura lieu du
7 au 29 juillet. Et c’est ensuite en
octobre à Nantes que le dramaturge
québécois d’origine libanaise
présentera sa tétralogie, composée
de la création de Ciels (création
Avignon 2009), la nouvelle production de Littoral (mars 2009), ainsi
que les reprises d’Incendies (2003)
et Forêts (2006).
Un grand moment de théâtre en perspective, proposé par Le Grand T en
partenariat avec ONYX-La Carrière, Le Théâtre universitaire de Nantes,
Le Fanal de Saint-Nazaire. z
Présentation de saison
L
e 2 juin (en présence de Wajdi Mouawad, s’il vous plaît !), Philippe
Coutant dévoilera le programme de la saison 2009-2010. Une
saison ouverte où on jouera Dario Fo, Feydeau, des classiques
revisités et des textes contemporains. Bref, une saison comme on les aime,
éclectique et exigeante, souriante et sérieuse, audacieuse et fidèle. z
Mardi 2 juin à 20h - Grand T / Réservation : 02 28 24 28 24 - Entrée libre
Le Cirque invisible
D
ans la famille Chaplin on connaissait les petits derniers, James
et Aurélia, de merveilleux comédiens, poètes et magiciens. On
découvrira l’an prochain leurs parents, à savoir Victoria Chaplin,
cinquième fille de Charlie Chaplin, et son compagnon Jean-Baptiste
Thierrée. Ils viennent présenter Le Cirque invisible, un spectacle enchanteur et magique. Pendant deux heures, vous retournerez en enfance,
complètement ébahi devant des images incroyables. Ainsi des jambes
qui courent toutes seules sur scène, sans torse pour les guider. Un
émerveillement, vraiment ! z
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Porras s’attaque
à Scapin
I
l est venu au Grand T avec El Don Juan, Ay Quixote ! La Visite de
la vieille dame… Omar Porras, le sorcier du Théâtre Malandro,
est de retour. La saison prochaine, il proposera sa version des
Fourberies de Scapin. Il paraît que ça décoiffe ! z
Jouanneau
sous l’œil d’Œdipe
«
Sous l’œil d’Œdipe, c’est la tentative de retracer, en un même
texte et pour un même soir, le destin sanglant des enfants de
la maison de Labdacos, et si je me suis lancé dans cette aventure
c’est pour comprendre, mais de l’intérieur, ce qu’est une malédiction. Je
le fais, avec pour matériaux premiers, et parfois contradictoires, ceux de
Sophocle et Euripide, oui, mais aussi à la lumière d’un poème, Ismène,
que l’on doit à un autre grec, contemporain lui, Ritsos, et qui a prêté sa
langue à l’unique survivante du clan ».
C’est ce que confie Joël Jouanneau à propos de sa nouvelle création.
À découvrir en Avignon puis au Grand T. z
LE Grand t
Bp 30111 - 44001 Nantes Cedex 1
Standard 02 28 24 28 24 Fax 02 28 24 28 35
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Réservations / Billetterie
10 passage Pommeraye - 44000 Nantes
Tél. 02 51 88 25 25
Du lundi au vendredi de 11h à 18h30
Le samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h30
Directeur de publication Philippe Coutant
Rédacteur en chef Valérie Contet
Documentation Maryvonne Cornet
Réalisation graphique Le Kwalé
Crédit photos • Solange Abaziou • Phil Journé
• Silvia Mammano • Marjorie Pourchet/Actes
Sud • Nicolas Joubard • Dominique Journet •
Dorothy Darr • Elisabeth Carecchio • Thomas
Dorn • GTG Ariane Arlotti • GTG Gregory
Batardon • Amherst College Archives• Brigitte
Enguerand • Loll Willems • Théâtre des Cerises •
Angelo Mouawad • Anne Cordonnier •
Jacqueline Jouanneau
Le Grand T, scène conventionnée théâtre,
est ­subven­tionné par le Conseil général de
Loire-Atlantique, avec le concours du ministère
de la Culture – Direction régionale des Affaires
culturelles des Pays de la Loire et la participation
de la ville de Nantes et du Conseil régional
des Pays de la Loire
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