N°30 / mars / JUIN 2009 La lettre Du lundi 11 au mercredi 20 mai Le Grand T Casimir et Caroline Rencontre avec Ariane Mnouchkine au Grand T le 27 avril - PAGE 15 w w w . l e g r a n d T . f r À la tête du Nouveau théâtre d’Angers, Frédéric BélierGarcia revient à Nantes avec une fable foraine du dramaturge hongrois Ferenc Molnár. Le metteur en scène du Mental de l’équipe présenté durant la saison 2007 au Grand T, et du Comte Ory programmé par Angers Nantes Opéra au théâtre Graslin, nous entraîne ici dans un drôle de manège qui mêle le tragique et le mélo, l’humour et le merveilleux. Racaille et féerie Du mercredi 18 au vendredi 20 mars Le Grand T L iliom est un bonimenteur de foire. Autant dire un bon à rien. Un petit voyou à la gueule d’ange, une petite frappe. Une racaille de la banlieue de Budapest. Liliom travaille dans une fête foraine, sur le manège de Madame Muscat. Ses blagues attirent le chaland. Surtout les filles, qui se pâment devant lui. Mais c’est Julie, une petite bonne naïve, qui emporte le gros lot ! Liliom s’installe avec elle et quitte le manège. Bientôt un enfant s’annonce mais, avec le chômage, comment survivre ? Pris au piège de responsabilités qu’il ne peut assumer, Liliom frappe Julie. Pour échapper à la misère, il se laisse convaincre par un copain de commettre un braquage. L’aventure tourne mal et Liliom se suicide. L’histoire ne s’arrête pas là car il y a un au-delà. Deux « détectives de Dieu » escortent Liliom dans un tribunal céleste, où il doit rendre des comptes. Jugé pour avoir battu sa femme, il est condamné à revenir sur terre une seule journée, seize ans plus tard… « J’aime dans Liliom cette féerie de banlieue, à la fois naïve et brutale… J’aime ses scènes très précises comme prises dans la stupeur du fantasme, et la houle vague semblant surgir de l’imagination “ primitive ” de ses protagonistes qui emporte tout dans un torrent tragique. Mon souhait est de mettre en scène cette fable foraine dans une faconde contemporaine, tout en respectant (ce qui suscita mon désir premier pour cette œuvre) le voyage que la pièce suggère des manèges de nos enfances aux terrains vagues de nos errances en passant (bien sûr) par le paradis… Je voudrais mettre en scène une odyssée à la fois simple et spectaculaire du temps présent qui pourrait “ presque ” être racontée par (et pour) un enfant turbulent. » z Frédéric Bélier-Garcia 2 www.legrandT.fr Liliom ou La vie et la mort d’un vaurien f i che pr at i que théâtre Légende de banlieue en sept tableaux De Ferenc Molnár Traduction Kristina Rady Alexis Moati Stratis Vouyoucas Mise en scène Frédéric Bélier-Garcia Scénographie Sophie Perez et Xavier Boussiron Lumières Patrice Trottier Costumes Elisabeth Tavernier Son Bernard Vallery Maquillage Catherine Nicolas Collaboration artistique Caroline Gonce Représentations Mercredi 18 à 20h30 Jeudi 19 à 20h Vendredi 20 à 20h30 Avec Rasha Bukvic Eve-Chems de Brouwer Etienne Fague Yvon Lapous Agathe Molière Teresa Ovídio Christophe Paou Agnès Pontier Pierre Rochefort Stéphane Roger Liliom est publié aux éditions Théâtrales production Nouveau Théâtre d’Angers Centre dramatique national Pays de la Loire avec le soutien du Jeune théâtre national Bagages accompagnés théâtre Vendredi 20 mars - La Chapelle du Grand T Laurence Vielle « J’aime allier sur le plateau toutes sortes d’écritures : l’image, la danse, les mots, la musique. J’aime créer avec des gens que je retrouve sur mon chemin. Compagnonnages. J’aime les créations collectives. J’aime marcher dans mon quartier, dans les rues, les campagnes, et glaner, comme dans le film d’Agnès Varda, Les glaneurs et la glaneuse, il y a des glaneurs de légumes, de boutons, de cartes postales, de rebuts, de bouts de ficelles. Moi ce sont les mots, les mots des autres, les miens, et les rythmes du monde. Et puis j’écris. Et j’aime dire ces mots-là. Je sens bien que le monde tourne de moins en moins rond : j’aime aller y chercher, y traquer, y guetter, les battements ­d’humanité. Ce sont mes tambours. Je tente d’y accorder mon cœur. » Celle qui parle c’est Laurence Vieille qui vit à Bruxelles et qui aime les mots d’un amour véritable, surtout ceux d’aujourd’hui : Valère Novarina, Henry Bauchau, Pietro Pizzuti, Philippe Minyana. Lors de ses lectures elle recrée le monde et nous le fait découvrir, imaginer, rêver. Dans ses bagages, des paroles en stock… à partager. z Avec poèmes et voix Vincent Granger clarinette En coréalisation avec la Maison de la Poésie f i che pr at i que Représentation à 20h Paroles en stock Scanner Debord d’abord ! Du mardi 24 au jeudi 26 mars Théâtre universitaire de Nantes théâtre Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu (Hurlements en faveur de Guy Debord) Pièce pamphlétaire pour trois films et sept acteurs d’après l’œuvre critique et cinématographique de Guy Debord Conception, réalisation et mise en scène David Ayala Assistanat Edith Félix Coréalisation des films et montage Julie Simonney Lumières Jean-Yves Courcoux Son Laurent Sassi Costumes Gabrielle Mutel Avec Sophie Affholder, Jean-Claude Bonnifait, Diane Calma, Roger Cornillac, Christophe Labas-Lafite, Alexandre Morand, Véronique Ruggia En coréalisation avec le Théâtre universitaire de Nantes Coproduction Le Théâtre du Hangar – Cie Jacques Bioulès Centre d’art et de recherche (Montpellier), Arcadi, Le Théâtre de l’Union, CDN du Limousin, le Théâtre Vidy-Lausanne E.T.E avec l’aide à la création du CNT Avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication – Drac Languedoc-Roussillon, de la Ville de Montpellier, de la Communauté d’agglomération de Montpellier, de l’Adami, du Théâtre Gérard-Philipe – CDN de Saint-Denis, de la compagnie à toi pour toujours, du Conseil régional du Languedoc-Roussillon, du Conseil général de l’Hérault, de Réseau en scène À l’origine du projet, il y a cette interrogation : que dirait Guy Debord s’il revenait parmi nous ? David Ayala n’en doute pas, une fois passés l’écœurement, l’effroi et l’infinie tristesse qui l’accableraient un moment, il retrouverait vite sa virulence et sa per­tinence critique pour attaquer de manière incomparable les systèmes qui s’emploient à détruire l’humain, les complices corrompus ou passifs de ce qu’il a appelé la Société du spectacle. L’objectif ici est de faire passer notre « société du spectacle » actuelle sous le « scanner » de la parole de Debord, en la rendant accessible à tous. Membre de l’Internationale situationniste, dont il a été l’un des fondateurs en 1957, Guy Debord a longtemps été responsable des publications de l’IS en France en lien aussi avec l’Allemagne, l’Angleterre et l’Italie. En 1967, avec une longueur d’avance qui se vérifie encore aujourd’hui, il publiait La Société du spectacle. Pas un vade-mecum, ni une thèse, mais une observation pertinente et durable. En mai 1968, il y eut un printemps auquel il n’était pas étranger. En 1994 il s’est donné la mort. z f i che prat i que Représentations à 20h30 www.legrandT.fr 3 Mange ta main Bon appétit Monsieur l’ogre Mercredi 25 mars - La Chapelle du Grand T U ne conseillère, raccommodeuse de couples déchirés, reçoit Henri Poucet dit le Petit Poucet et Marie-Léonie Logre, une des filles de l’Ogre, parce que leur couple bat de l’aile. Barbe-Bleue vient la consulter car il n’arrive pas à garder ses femmes… Avec ses « contes pour enfants précoces ou adultes arriérés », Jean-Claude Grumberg, l’auteur du Petit chaperon Uf, également programmé cette saison en Loire-Atlantique, compose des fables drolatiques qui se promènent à la lisière de l’enfance et de l’âge adulte. Avec sa façon bien à lui de puiser dans les imaginaires, cet auteur de théâtre pour tous décrypte le monde et nous dit en souriant comment il ne va pas. Appétissant, non ? z f ic h e p r a t iq ue Représentations à 15h et 17h / À partir de 8 ans L’effroi, l’amour et le pouvoir Mercredi 27 et jeudi 28 mai Le Grand T A Cette quête initiatique le mène à la rencontre de son père, à la rencontre de lui-même : il se confronte à cet héritage familial que nous portons tous, sans le savoir, et qui nous conditionne malgré nous. Il plonge jusqu’aux racines de la violence et nous place face à nos propres Rencontres théâtrales de printemps Le Grand T et l’association Comete, organisatrice des Printemps théâtraux de Loire-Atlantique, accueillent les Rencontres théâtrales de printemps qui réunissent chaque année environ 300 élèves de collèges et lycées pour une confrontation de leurs travaux sur la scène du Grand T. Ponctuées d’échanges sur les spectacles vus, ces journées sont clôturées par un spectacle professionnel, cette saison La Mort du roi Tsongor. La représentation est bien entendu ouverte à tous les publics (à partir de 11 ans). www.legrandT.fr De Jean-Claude Grumberg Mise en lecture Olga Grumberg Avec Olga Grumberg Nathalie Kousnetzoff Manuel Le Lièvre Ce spectacle est programmé dans le cadre des Mercredis du Jeune public La Mort du roi Tsongor u départ, il y a un roman signé Laurent Gaudé, l’auteur du Soleil des Scorta, prix Goncourt 2004. Deux ans plus tôt, en 2002, avec La Mort du roi Tsongor, il obtenait le Goncourt des lycéens, puis l’année suivante le Prix des libraires. Au cœur de l’aventure il y a un jour heureux qui précède des malheurs. C’est le jour heureux où Tsongor marie sa fille. Le jour où il croit enterrer à jamais le roi de sang qu’il a été. C’est le jour tragique où la guerre éclate. Et déchire son clan encore, encore… Encore. Le jour où le plus jeune des Tsongor, Souba, part en exil voir s’il peut exister un homme qui ne soit pas un barbare… 4 JEUNE PUBLIC démons. Au théâtre il y a Olivier Letellier qui s’empare à bras-le-corps de l’épopée. Il a une manière limpide et forte de voyager au cœur de l’effroi, de l’amour et du pouvoir avec des images envoûtantes. Et puis il y a le violoncelle de Julie Laderäch qui nous entraîne dans cette antiquité imaginaire, troublant reflet de la folie des hommes d’aujourd’hui. Une parole simple et cruelle, terriblement humaine, urgente… z Texte Laurent Gaudé Récit Olivier Letellier Violoncelle Julie Läderach Mise en scène et adaptation Guillaume Servely Olivier Letellier Création musicale Simon Kastelnik Création lumières Lionel Mahé Scénographie et costume Production Le Théâtre du Phare Coproduction Centre Culturel, Maison du Conte Chevilly-Larue, Centre Jean Vilar Ville de Champigny-sur-Marne, Le Strapontin, scène des arts de la parole Pont Scorff, Festival Paroles d’Hiver ODDC Côtes d’Armor Soutien Conseil général du Val-de-Marne, Les Théâtrales Charles Dullin – Orly, Le Glob Théâtre – Bordeaux, Festival du conte – Château d’Oléron et centre culturel L’Intervalle – Noyal-sur-Vilaine Dodeskaden Collaboration artistique Isabelle Magnin / Pépito Matéo Collaboration à l’adaptation Caroline Girard f i che pr at i que Représentations à 20h30 Louise / Les Ours Drôles d’anges gardiens ! Du mercredi 3 au vendredi 5 juin Le Grand T Arrivée de l’autre côté, je me retourne. Il me regarde de ses yeux brûlants. Je lui souris, la tête renversée vers lui, si grand. Si éblouissant. Et je repars, lui, derrière moi, ses longs pas sans bruit et toute sa clarté lunaire qui me suit comme une ombre de lumière. L Louise (extrait de la pièce) ouise Wing, une petite fille de onze ans, vit dans l’Alberta (Canada) avec son père et sa grande sœur. Un jour, il lui arrive quelque chose d’extraordinaire : là, juste derrière elle, elle voit un ours blanc transparent qui la suit, l’accompagne partout, jusque dans sa maison, et qui deviendra son confident. Pas facile de convaincre sa famille. Pas facile surtout quand, des ours transparents, peu à peu, il y en a partout, derrière son père, derrière sa sœur, derrière chaque habitant, une invasion ! Le problème, c’est que Louise est la seule à les voir. A partir du très beau texte de Karin Serres, Patrice Douchet, le créateur du Théâtre de la Tête Noire, nous entraîne dans un univers aux reflets changeants, aux frontières du monde d’enfance, dans un paysage de neige bouleversé, bouleversant. En famille Texte Karin Serres Mise en scène Patrice Douchet Scénographie et costumes Danièle Rozier Conception sculpture de glace David Slaviero Collaboration artistique et environnement images Dominique Journet Direction technique Damien Grossin Création lumières Jonathan Douchet Réalisation bande son Jean-Michel Cauquy Avec Marjolaine Baronie, Laurent Fraunié, Cécile Métrich La pièce est éditée à L’Ecole des Loisirs, collection théâtre, 2006 Production Théâtre de la Tête Noire, scène conventionnée pour les écritures contemporaines Le Théâtre de la Tête Noire est subventionné par la Ville de Saran, le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Centre, la Région Centre, le Département du Loiret Cette œuvre a bénéficié de l’aide à la production et à la diffusion du fonds SACD et de l’Adami fi che pratiqu e Des animaux dans les nuages Quelle exaltation de retrouver cette sensation diffuse d’être parfois accompagné dans la vie par un double, ange gardien ou jumeau confident (peut-être perdu en naissant ?), celui qu’il faudra quitter pour devenir grand, adulte ; « faire le deuil de l’enfance » dit-on dans les cabinets de psychanalystes sans toujours bien mesurer ce qu’il en coûte. Louise voit des ours partout, comme Boucle d’or, Louise entend des voix, comme Jeanne d’Arc, Louise a des visions, comme la petite Bernadette, Louise est peuplée, Louise est multiple. Louise est enfant. J’entends des chuchotements autour d’elle, en écho à son cri de « guerre joyeuse », ce « Kakayak » qui explose d’elle comme le signe de ralliement de la tribu des « longues vues ». Cela signifie une bande-son pointue, complexe, avec des sons venus du « très-profond », issus des terres inuits ou remontés des précipices de l’adolescence, avec des compositions musicales comme seul le cinéma en propose, alternant mélodies et bruitages. Je vois des traces dans le ciel (« Téléphone, maison ! »), des animaux dans les nuages, des dessins dans les flaques d’eau, des hologrammes sur les papiers peints… Je veux de la glace sur scène, un paysage de glace qui fond comme ours au soleil. L’univers de Louise se modifie à chaque courant d’air, à chaque feu qui couve mais Louise est têtue, Louise est rusée, Louise est larmes et boule de tendresse, elle ouvre sa maison aux ours et son cœur à ceux qu’elle veut convaincre qu’il y a une vie dans la vie. Patrice Douchet Représentations à 19h30 A partir de 8 ans www.legrandT.fr 5 Charles Lloyd et (Un)Sung Charles Lloyd quartet Un grand jazzman de Memphis Lundi 30 mars - Pannonica grande scène N é à Memphis, Tennessee, berceau du blues et capitale de la « soul music », il y a soixante-dix ans révolus, Charles Lloyd est un grand nom du jazz. De ceux qu’on apparente avec raison à John Coltrane. Saxophoniste sensuel et génial, il fut le premier à accueillir Michel Petrucciani alors âgé de dix-huit ans, quand, en 1981, le prodige débarqua à New York. Aujourd’hui, Lloyd n’a rien perdu de sa verve ni de son ardeur musicale, mais sa musique suprême a gagné en spiritualité et en sonorités rêveuses. Un grand rendez-vous jazz. Au cours de cette soirée jazz on pourra également écouter (Un) Sung. La formation soutenue par le Pannonica sur la saison 2008/09 est née de la collaboration entre le saxophoniste et flûtiste Pierre-Yves Mérel et le pianiste Guillaume Hazebrouck. Après plusieurs années de dialogue, ils ont créé un trio avec le batteur Will Guthrie pour explorer des territoires musicaux méconnus : ceux d’Henri Threadgill, Herbie Nichols ou Andrew Hill qu’ils partagent en héritage. z Musique Avec Charles Lloyd saxophones Jason Moran piano Reuben Rogers basse Eric Harland percussions En coréalisation avec le Pannonica f i che pr at i que Concert à 21h Musique Opéra-jazz de Laurent Cugny Librement adapté de Cloud Tectonics de José Rivera (USA) Traduction française Isabelle Famchon Adaptation du livret, direction d’acteurs François Rancillac Textes chantés Yann-Gaël Poncet Direction musicale Laurent Cugny Dramaturgie Frédéric Révérend Scénographie Raymond Sarti Costumes Sabine Siegwalt Lumières Marie-Christine Soma Avec David Linx, Laïka Fatien, Yann-Gaël Poncet Et dix musiciens Laurent Cugny piano Pierre-Olivier Govin saxophones Thomas Savy clarinettes, saxophones Airelle Besson trompette, bugle Eric Karcher cor Denis Leloup trombone Lionel Suarez accordéon Frédéric Favarel guitares Frédéric Monino basse Frédéric Chapperon batterie Chœur (enregistrement) de l’Université Paris-Sorbonne Direction Denis Rouger 6 www.legrandT.fr 1re partie (Un)Sung Avec Pierre-Yves Mérel sax ténor, flûte Guillaume Hazebrouck wurlitzer Will Guthrie batterie, percussions La Tectonique des nuages Musique, amour, fantastique et fusion Jeudi 30 avril - Le Grand T V oici à la fois un conte fantastique et une histoire d’amour entre un humain a priori banal et une fée hors du temps. Sur toile de fond apocalyptique, alors que le ciel déluge et que la terre menace de trembler sous Los Angeles, Anibal de la Luna prend en stop une jeune fille enceinte jusqu’au cou et trempée jusqu’à l’os : Celestina del Sol. Celestina est belle comme le jour, mais passablement bizarre... À peine a-t-elle franchi le seuil de la maison d’Anibal que toutes les horloges s’arrêtent. Irruption du fantastique dans la vie d’un « homme sans qualité », soudain emporté par la vitalité, la sensualité et le mystère, cette création est une longue nuit d’amour entre un homme et une nymphe. C’est aussi la rencontre de la musique, du jazz et du théâtre... Librement adapté de Cloud Tectonics de José Rivera par François Rancillac, cette rencontre incroyable réunit trois interprètes remarquables accompagnés en direct par la vidéo et dix musiciens impeccables dirigés par le grand jazzman Laurent Cugny. Un projet original et audacieux. Une véritable fusion. z Production La Gestion des spectacles La Comédie de Saint-Etienne centre dramatique national Avec le concours de la Fondation BNP Paribas, du ministère de la Culture et de la Communication (commande d’Etat) En coréalisation avec ONYX / La Carrière f i che pr at i que Représentation à 20h théâtre Texte et mise en scène Joël Pommerat Assistant à la mise en scène Matthieu Roy Scénographie et lumières Eric Soyer Costumes Isabelle Deffin Recherche sonore Antonin, François et Grégoire Leymarie Recherche thématiques musicales Arthur Franc Réalisation des marionnettes Fabienne Killy Avec Saadia Bentaïeb, Agnès Berthon, Joël Pommerat est artiste associé à L’Espace Malraux scène nationale de Chambéry et de la Savoie jusqu’en 2008. La compagnie Louis Brouillard est conventionnée et reçoit le soutien de la Drac Ilede-France, de la Ville de Paris et de la Région Ilede-France. La compagnie Louis Brouillard est en résidence au Théâtre Brétigny depuis 1997 et au Théâtre des Bouffes du Nord depuis 2007 et pour trois ans. Gilbert Beugniot, Hervé Blanc, Lionel Codino, Eric Forterre, Ruth Olaizola, Marie Piemontese Coproduction je tremble 1 Espace Malraux scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Centre dramatique national d’OrléansLoiret-Centre, Théâtre de Brétigny scène conventionnée du Val d’Orge, Le Merlan scène nationale à Marseille, L’Hippodrome scène nationale de Douai, La Ferme de Bel Ebat Guyancourt Coproduction je tremble 2 Le Grand T à Nantes – scène conventionnée Loire-Atlantique, le Théâtre national de Bruxelles, Comédie de Caen – Centre dramatique national de Normandie, Centre dramatique national – OrléansLoiret-Centre, Le Merlan – scène nationale à Marseille, CNDC à Châteauvallon, Le Festival d’Avignon Avec l’aide de la CCAS, espace EDF Je tremble (1 et 2) Le cabaret de l’étrange f i che p r at i que Représentations Mardi 24 mars à 20h Mercredi 25 à 20h30 Jeudi 26 à 20h Vendredi 27 à 20h30 Du mardi 24 au vendredi 27 mars - Le Grand T D ans un lieu qui pourrait s’appeler Cabaret ou Théâtre, où le sérieux et la légèreté, la gravité et la dérision pour un soir ne s’opposeraient plus, quelques spécimens de l’humanité viennent se raconter ou se chercher une vérité sous la conduite d’un présentateur plutôt déconcertant. N’ayant d’autre principe que faire spectacle de tout et d’échapper aux limites entre le bon goût et le mauvais goût, le vrai et le faux, ce lieu se voudrait un miroir, ce même miroir des contes dans lequel on vient s’interroger ou se dévoiler. La saison passée, Joël Pommerat provoquait un véritable choc avec trois pièces qui bousculaient les frontières politiques, esthétiques, poétiques sociales. C’était Cet enfant, Au monde et Les Marchands. Il revient aujourd’hui avec Je Tremble 1 et 2 créé cet été au festival d’Avignon, et nous entraîne jusqu’à l’étourdissement sur la piste de danse d’un cabaret étrange avec la même conviction. Avec ce diptyque on entreprend un voyage fait de petits moments, de petits instants, de chansons, de récits dans un monde que l’on pourrait croire voué au divertissement, qui pourrait être celui du ­cabaret. Mais c’est d’humanité dont il est ici question, de nos vies réelles et fantasmées, de nos vraies vies un instant mises en scène. z « Le théâtre, c’est ma possibilité à moi de capter le réel et de rendre le réel à un haut degré d’intensité, de force… Avec des moyens qui sont des artifices, je cherche le réel. Pas la vérité. Il n’y a que la réalité qui m’intéresse. On dit que mes pièces sont étranges... Oui, l’étrangeté, c’est toutes les contradictions que le réel ne peut pas abriter parce que la vie en société ne le permet pas forcément, ces contradictions qui existent, mais dont on se détourne. Et là on ne se détourne pas… » Joël Pommerat « Embrasser tous les genres scéniques – music-hall, cabaret, récital, danse, stand-up, comédie familiale, etc. – pour mieux se confronter aux énigmes et paradoxes du réel, telle est la démarche de ce drôle de show expressionniste, furieusement politique et poétique (…) Joël Pommerat convoque sur le plateau des quotidiens magnifiques et misérables qui dessinent l’état du monde. En artiste, avec ses seuls moyens d’artiste et une stylisation extrême, il parvient à nous renvoyer aux rugosités, aspérités et abîmes d’aujourd’hui. » Fabienne Pascaud (Télérama) www.legrandT.fr 7 théâtre D’Ödön von Horváth Mise en scène Emmanuel Demarcy Mota Assistant à la mise en scène Christophe Lemaire Collaboration artistique François Regnault Scénographie Yves Collet Collaboration scénographie Michel Bruguière Environnement sonore Jefferson Lembeye Casimir et Caroline Comme une fête étrange et triste Du lundi 11 au mercredi 20 mai - Le Grand T U Quester, Alain Libolt, Cyril Anrep, Charles-Roger Bour, Céline Carrère, Laurent Charpentier, Ana Das Chagas, Thomas Durand, Sandra Faure, Gaëlle Guillou, Muriel Ines-Amat, Sarah Karbasnikoff, Stéphane Krähenbühl, Olivier Le Borgne, Constance Luzzati, Gérald Maillet, Walter N’Guyen, Pascal Vuillemot et 3 musiciens (en cours) Théâtre de la Ville, Paris La Comédie de Reims Production Coproduction Le Grand T ne ballade d’un soir. La pièce se passe à Munich, dans les années trente, une nuit de fête foraine. Casimir vient d’être licencié, Caroline veut un homme qui gagne sa vie, qui ait de l’argent, et même une belle voiture. La pièce devrait raconter l’amour réciproque de ces deux êtres et commence pourtant par leur séparation. Dès lors, le ver est dans le fruit. Comme dans tout amour menacé, c’est la séparation qui décide des raisons, non l’inverse. Un des grands sujets de la pièce est ce profond amour qui ne marche pas, un amour comme Dante et Béatrice, Rodrigue et Chimène… Tout amour, c’est tout l’amour. Et puis il y a l’humour et la féerie d’un soir de fête pour une ballade d’une tristesse sereine. différentes propositions. Il s’interroge aussi sur le chant, sur la manière dont il peut intervenir sur la scène. De même il interroge l’intime et le collectif. La fête foraine c’est le lieu où les individus peuvent être broyés par le monde extérieur. Et la grande roue c’est un peu cette métaphore… C’est un théâtre qui me fascine. J’ai toujours eu beaucoup de plaisir à travailler sur des grandes œuvres qui sont aussi des grandes mécaniques de scène. On est ici perpétuellement dans un jeu de construction/déconstruction. Et puis Horváth, c’est le contrepoint de Brecht. Ils écrivent tout deux dans les années trente et se posent des questions similaires sur le théâtre, son rôle, la représentation… mais leurs approches sont diamétralement opposées. Un certain Von Horváth. La pièce a été écrite en 1931-32. Ödön von Horváth est un immense auteur à qui on doit une dizaine de pièces. Il est mort à l’âge de 38 ans. Il allait fuir l’Allemagne nazie et voulait gagner l’Amérique. De passage à Paris, il meurt sur les Champs Elysées tué par une branche de marronnier qui lui tombe sur la tête. C’est un jeune homme qui assiste à la montée du nazisme, à cette période étrange et terrible où toutes les classes sociales se recomposent. Et c’est ce qu’il cherche à montrer dans son théâtre qui est tout à la fois un théâtre populaire et un théâtre du peuple. Des trajectoires contrariées. Mettre en scène. Ce qui est extraordinaire avec cette pièce c’est tout le travail qu’on peut faire autour des sons, avec l’imaginaire de la fête foraine, les cris d’effroi, les voix des enfants, les rires… C’est ce qu’il faut réussir à représenter. L’espace scénographique et sonore doit pouvoir raconter et exprimer un monde d’ombres et de lumières. On est à la fois dans quelque chose d’extrêmement joyeux et en même temps il y a quelque chose de profondément sombre dans toute cette histoire. Il faut que les deux aspects cohabitent en scène. Cette fête foraine est un grand théâtre. Sans fin la fête. Tout tourne autour de la fête. C’est le lieu des illusions et du plaisir. On est dans la jouissance éphémère. On oublie comment le monde est en train de se destructurer. On voudrait oublier, mais chaque personnage, à sa manière, est rattrapé par l’environnement social qui le détermine tout autant que son désir. On est bien dans la fête, dans un espace où on rit, où on s’enivre mais on évolue aussi au cœur de la cruauté. Et la pièce résonne de manière extraordinaire au regard de nos préoccupations actuelles. Une troupe. En scène il y a beaucoup de monde, une quinzaine d’acteurs et de musiciens… Les personnages sont comme des atomes qui se rapprochent, s’unissent, se séparent, en fonction des situations. C’est une pièce de troupe. Je retrouve ici des gens avec qui je travaille depuis longtemps. Hugues Quester que vous avez pu voir notamment dans Homme pour homme ici à Nantes. La nouvelle recrue dans ce projet c’est Sylvie Testud qui tiendra le rôle de Caroline. Je la connais depuis une dizaine d’années et ça fait cinq ans qu’on parle de cette pièce ensemble. J’ai attendu qu’elle soit libre pour la faire. Mais je ne suis pas dans une problématique de casting, ce qui m’intéresse c’est comment fonctionne une distribution, comment elle s’organise en fonction des différentes personnalités. z Extraits d’un entretien avec Emmanuel Demarcy Mota Une grande liberté. Portée par des dialogues très vifs, ciselés, la pièce témoigne d’une grande liberté. Ödön von Horváth expérimente des formes. Il pose la question de la place de la musique au théâtre et fait 8 Maquillages Catherine Nicolas Avec Sylvie Testud, Hugues www.legrandT.fr Ma patrie, c’est le peuple « Vous me questionnez sur mon pays natal, je réponds : je suis né à Fiume, j’ai grandi à Belgrade, Budapest, Presbourg, Vienne et Munich et j’ai un passeport hongrois – mais une patrie ? Je ne connais pas. […] Ma patrie, c’est le peuple. Je n’ai pas de pays natal et je n’en souffre évidemment pas, je me réjouis au contraire de ma situation d’apatride, car cela me délivre d’une sentimentalité inutile. Mais je connais évidemment des paysages, des villes et des chambres, où je me sens chez moi, j’ai aussi des souvenirs d’enfance et je les aime comme tout un chacun. Les bons et les mauvais… Ma génération, c’est bien connu, est très méfiante et s’imagine être sans illusions. Dans tous les cas, elle en a considérablement moins que celle qui nous a conduits vers des temps meilleurs. Nous sommes dans l’heureuse position qui nous permet de croire qu’on peut vivre sans illusions. Et cela pourrait être notre unique illusion. Je ne verse pas de larmes sur l’ancienne Autriche-Hongrie. Ce qui est vermoulu doit s’effondrer et si moi-même j’étais vermoulu, je m’effondrerais et je crois que je ne verserais aucune larme. » z Ödön von Horváth 10 novembre 1927 La révélation de Karnaval On dit que c’est en regardant le film L’Effrontée de Claude Miller qu’est né son désir de cinéma. On sait qu’elle a suivi les cours Florent, puis le Conservatoire. Et qu’après avoir décroché des petits rôles au cinéma elle a triomphé en Allemagne dans Maries Lied et a été promue de ce fait jeune espoir du cinéma d’outre-Rhin. Pour les besoins d’un film tourné là-bas aussi elle apprendra la langue de Goethe et le langage des signes. Deux performances qui lui vaudront l’équivalent allemand du César de la Meilleure actrice. Ici, il faudra attendre 1999 et Karnaval de Thomas Vincent pour qu’elle rencontre son public et soit nominée au César du Meilleur espoir féminin. Depuis on a l’a vue dans La Captive de Chantal Akerman, dans Les Blessures assassines qui lui a valu le César du Meilleur espoir féminin. Elle a tourné aux côtés de Sergi Lopez dans Les Femmes… ou les enfants d’abord, avec Guy Marchand dans Tangos volés, avec Depardieu père et fils dans Aime ton père. Pierre Jolivet l’a filmée dans Filles uniques. En 2004, elle a obtenu le César de la Meilleure actrice pour Stupeur et tremblements d’Alain Corneau, un récit plein d’ironie dans lequel elle incarne une jeune Belge prise dans l’étau d’une multinationale japonaise. En 2007 elle était l’amie et confidente de Marion Cotillard dans La Môme d’Olivier Dahan. Et puis on l’a retrouvée dans la peau de Sagan dans le film éponyme signé Diane Kurys. Actrice, auteur, elle revient vers le théâtre au cœur d’une fête foraine étrange… Un nouveau carnaval ! z Emmanuel Demarcy Mota f ic h e p r a t iq ue Représentations Lundi 11 mai à 20h30 Mardi 12 à 20h Mercredi 13 à 20h30 Jeudi 14 à 20h Vendredi 15 à 20h30 Samedi 16 à 19h30 Dimanche 17 relâche Lundi 18 à 20h30 Mardi 19 à 20h Mercredi 20 à 20h30 Etudiant en philosophie, Emmanuel Demarcy Mota a fondé la compagnie des Millefontaines en 1989. En 1994, il rencontre François Regnault et Brigitte Jaques, avec lesquels il crée L’Histoire du soldat d’après Ramuz. 1996 verra la création de Léonce et Léna de Büchner. La compagnie présente ensuite plusieurs lectures et mises en scène d’auteurs contemporains (Copi, Elsa Solal…) mais aussi de Shakespeare. En janvier 2002, Emmanuel Demarcy Mota prend la direction du Centre dramatique national de Reims où il crée L’Inattendu, Le Diable en partage, Ma Vie de chandelle, trois textes de Fabrice Melquiot, et Rhinocéros d’Eugène Ionesco. En 2007, il créé Homme pour Homme de Bertolt Brecht, présenté au Grand T en janvier 2008. Emmanuel Demarcy Mota a pris la direction du Théâtre de la Ville à Paris en septembre 2008. z www.legrandT.fr 9 DANSE Chorégraphie et costumes Germaine Acogny et Patrick Acogny Scénographie Patrick Acogny Lumières Horst Mühlberger Danseurs de la compagnie Jant-Bi Ciré Beye, Bertrand Saky, Mohamed Abdoulaye Kane, Assane Abib Sow, André Dramé, Abdou Diop, Daouda Camara Ndao, Mamadou Baldé, Ibrahima Ndiaye (remplaçant) Musiciens de l’Ecole des Sables Oumar Fandy Diop, Ndeye Seck, Pape Badara Fall, Abdoulaye Diop, Ousmane Sene Coproduction Het Muziektheater Amsterdam, The Prince Claus Foundation / Nederlands, Le Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg, Théâtre Château Rouge / Annemasse, Foundation for Contemporary Arts / New York, SEBT 3e Monde à Toulouse fi c h e pratique Waxtaan Toute la vitalité de l’Afrique Mardi 31 mars - Le Grand T W axtaan est une requête pour l’excellence, la générosité, la solidarité. C’est une affirmation de notre force et de notre capacité à aller de l’avant et à faire sortir l’Afrique de son image négative ! Mais c’est aussi un hommage aux ancêtres, à la beauté et à la richesse des danses qu’ils nous ont léguées, en les présentant sous une forme actuelle. Ancienne collaboratrice de Maurice Béjart, pionnière de la danse contemporaine africaine, Germaine Acogny fait dialoguer tradition et innovation. Sans folklore, elle revisite ici les plus belles danses du Mali, de Guinée, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Bénin et du Sénégal. z DANSE Chorégraphie Dominique Bagouet Jours étranges Musique The Doors extraits de Strange Days Représentation à 20h Responsable artistique Olivia Grandville Bagouet, baroque Le Ballet du Grand Théâtre contemporain Lundi 25 et mardi 26 mai Le Grand T O n a pu parler de « baroque contemporain » à propos du style de Dominique Bagouet. Ce chorégraphe français trop tôt disparu a su faire du corps le théâtre de l’acte dansé, à la fois solidement charpenté et traversé de fêlures, harmonieux et asymétrique, tout en plasticité et en musicalité. Ce programme d’hommage permet de revisiter l’univers de Bagouet comme un désormais « classique du xxe siècle ». Le Ballet du Grand Théâtre de Genève, engagé dans la création contemporaine et la relecture audacieuse d’œuvres majeures, rend ici hommage à une des grandes figures de la nouvelle danse française, un « classique » contemporain. La compagnie présente ici deux pièces maîtresses de son travail : Jours étranges est une plongée dans les souvenirs personnels du chorégraphe, tandis que l’énergique So Schnell exprime la joie têtue et subversive de danser. z 10 www.legrandT.fr de Genève Assistants Sylvie Giron et Jean-Charles di Zazzo Lumières Serge Dées So schnell Musique Jean-Sébastien Bach Compositeur électro-acoustique Laurent Gachet Responsable artistique Olivia Grandville Assistants Sylvie Giron et Jean-Charles di Zazzo Scénographie Christine Le Moigne Costumes Dominique Fabrègue Lumières Manuel Bernard Avec l’accord des Carnets Bagouet Production Grand Théâtre de Genève f i che pr at i que Représentations Lundi 25 mai à 20h30 Mardi 26 à 20h Ballet du Grand Théâtre de Genève Directeur général Jean-Marie Blanchard Directeur du Ballet Philippe Cohen Partenaire du Ballet du Grand Théâtre UBS Deux voyages Pour quelques soirées intimes, Joël Jouanneau arpente de manière fragmentaire et théâtre personnelle l’œuvre de deux écrivains, leur parole singulière et universelle. Julien Gracq, disparu en décembre 2007 : un auteur qu’on disait ermite à Saint-Florent-le-Vieil, mais Textes Julien Gracq qui avait le goût de la liberté grande. Et Emily Dickinson, considérée aujourd’hui comme Conception et mise en scène l’un des plus grands poètes d’Amérique : une femme discrète, recluse, mais libre, qui avait fait le choix de vivre en lisant et en écrivant. Joël Jouanneau Collaboration artistique Annie Drimarracci Le Gai Savoir de Julien Gracq Toile peinte Lundi 4 et jeudi 7 mai La Chapelle du Grand T Construction décor près sa création en mai 2007 sous le titre En lisant, en écrivant et deux représentations en novembre 2008, voici l’ultime occasion d’accompagner Joël Jouanneau dans ce voyage au cœur des mots, avec deux comédiens au diapason, Michel Bompoil et Anne Caillère. Un moment magique pour partager l’œuvre de Julien Gracq avec des acteurs virtuoses. z Production L’Eldorado Le Grand T Jacques Gabel Régie générale Didier Gautier Sons Jean-Christophe Guillemet Lumières Jean-Claude Mahé Atelier du Grand T Avec Michel Bompoil Anne Caillère A Le Gai Savoir d’Emily Dickinson Une aventurière de l’esprit Du mardi 12 au jeudi 14 mai La Chapelle du Grand T f i che pr at i que Représentations à 20h f i che pr at i que Représentations à 20h On apprend l’eau - par la soif La terre - par les mers qu’on passe L’exaltation - par l’angoisse La paix - en comptant ses batailles L’amour - par une image qu’on garde Et les oiseaux - par la neige Emily Dickinson L a poète américaine Emily Dickinson est née le 10 décembre 1830 à Amherst, dans le Massachusetts. À l’exception de quelques poèmes parus dans des revues, l’intégralité de son œuvre est posthume. L’œuvre poétique d’Emily Dickinson, « aventurière de l’esprit » et « défricheuse de langage », a traversé un siècle d’oubli avant d’être enfin reconnue comme une œuvre essentielle, construite sur une recomposition où se rejoignent les extrêmes d’une inspiration intimiste, nourrie de l’attention portée à des choses mineures, et de l’universalité de la conscience. in “Terre de femmes” théâtre Création Textes Emily Dickinson Conception et mise en scène Joël Jouanneau « Si je lis un livre et qu’il rend tout mon corps si glacé qu’aucun feu ne pourra jamais me réchauffer, je sais alors que c’est de la poésie. Si je sens le sommet de ma tête arraché, je sais aussi qu’il s’agit de poésie. Ce sont mes deux seules façons de le savoir. Y en a-t-il d’autres Monsieur Higginson ? » Higginson ne sait que répondre à celle qui lui écrit, lui demandant si ses vers valent d’être publiés, et à qui il répond qu’il vaut mieux attendre. Il ne se doutait pas, Monsieur Higginson, qu’il s’adressait à celle qui aujourd’hui est considérée comme la sœur aînée de la poésie contemporaine américaine. z Toile peinte Jacqueline Jouanneau Avec Michel Bompoil et Catherine Benamou Production L’Eldorado Le Grand T www.legrandT.fr 11 théâtre f i che pr at i que Représentations Mercredi 22 à 20h30 Jeudi 23 à 20h Vendredi 24 à 20h30 Samedi 25 à 19h30 Dimanche 26 à 15h Un garçon impossible Le burlesque et l’horreur Le Garçon impossible, c’est une histoire absolument fascinante qui m’a totalement séduit quand je l’ai lue. C’est une histoire qui se situe entre Victor ou les enfants au pouvoir de Roger Vitrac et Elephant, le film de Gus van Sant qui a obtenu la palme d’or à Cannes en 2003. On y croise un petit garçon de huit ans qui comme dans la pièce de Vitrac est joué par un adulte. Il se retrouve avec toute sa famille à l’hôpital. Petit à petit, tout se détraque. Le garçon impossible ce n’est pas lui, c’est le monde autour de lui qui est impossible. La pièce donne une vision effrayante de la famille et des rapports sociaux. Ceci de manière burlesque. Mais comme toujours avec le vrai burlesque, dessous, c’est l’horreur. Petter S. Rosenlund est un dramaturge norvégien qui s’ingénie à créer des situations aussi inquiétantes que cocasses. Puis il ouvre le rideau et on découvre l’horreur. C’est une pièce terrible qui réclame des comédiens très forts : Micha Lescot, Isabelle Carré, Eric Berger, Jean-Yves Chatelais, Hélène Viaux. » z Jean-Michel Ribes Appassionata couleur flamenco fi che pratique Représentations Lundi 4 mai à 20h30 Mardi 5 à 20h Mercredi 6 à 20h30 12 www.legrandT.fr Géraldine Guilbaud Lumières Marie Nicolas Vidéo Olivier Garouste Assistante à la mise en scène Camille Kiejman Avec Eric Berger, Isabelle Carré, Jean-Yves Chatelais, Micha Lescot, Hélène Viaux Coproduction Espace Jean Legendre Théâtre de Compiègne Le texte de la pièce est publié aux éditions Les Solitaires intempestifs théâtre MUSICAL Juliette Deschamps Du lundi 4 au mercredi 6 mai - Le Grand T Pourquoi Carmen ? Se dégage de mon travail au théâtre et à l’opéra une obsession : le tourment amoureux, et ses ravages. (..) Rouge, Carmen est un spectacle sur la prédation, et sur le mépris. À la séduction sulfureuse, irrésistible, savante, jeu dangereux réglé comme un braquage, succède l’abandon. Pour un riche Anglais, un picador ou un borgne, qu’importe. Carmen est un animal, elle est une comédienne. Comme tant d’autres, elle le traque, lui chante la chanson, l’obtient, le blesse et le laisse là, sous nos yeux, à moitié dévoré. Parce qu’un beau jour, sans raison, elle ne l’aime plus. Ne pas résister à la tentation malgré les signes, les avertissements, les refrains. Tomber dans le piège. Et le payer. […] » Juliette Deschamps Décor Patrick Dutertre Costumes Juliette Chanaud Assistante aux costumes Spectacle musical en onze tableaux D’après Carmen de Prosper Mérimée Mise en scène et adaptation Rouge, Carmen « Jean-Michel Ribes Production Théâtre du Rond-Point Du mercredi 22 au dimanche 26 avril - Le Grand T « De Petter S. Rosenlund Traduction Terje Sinding Mise en scène Après avoir mis en scène le récital baroque Era la notte ou Le Banquet de Platon, Juliette Deschamps continue d’explorer la passion et ses tourments. Cette fois avec Rouge, Carmen, dont elle signe également l’adaptation, dans l’écrin conçu par le peintre catalan Miquel Barceló. Elle porte au théâtre la nouvelle de Mérimée, en choisissant les fragments les plus forts, les moments de passion absolue, fatale… Et imagine une ultime confrontation, sur fond de flamenco et de chansons gitanes. Un clos fatal dans l’arène du souvenir, ou le torero et le taureau n’en finissent plus de se jauger au fil d’une mise à mort où les répliques fusent comme des banderilles. z Décor Juliette Deschamps en collaboration avec Miquel Barcelo Lumières Dominique Bruguière assistée d’Alain Paradis Costumes Macha Makeïeff Arrangements musicaux Antonio Moya et Juliette Deschamps Collaboratrice pour le décor Claudine Bertomeu Régie générale Sylvain Mazade Conseiller musical Patrick Bellito Avec Chloé Réjon Carmen Bruno Blairet Don José Antonio Moya guitare Tomas de Perrate chant flamenco Jose Maria Sanchez Martin et Jose Villalba Barrionuevo clarines, trompettes Gérard Fernandez percussions Coproduction Les Nuits de Fourvière Théâtre de Nîmes La Scène du crime Production déléguée Deschamps & Makeïeff Spectacle créé aux Nuits de Fourvière à Lyon le 17 juillet 2008 La Longue Nuit du e court,10 f i che pr at i que De 19h à l’aube Un quizz pour gagner votre passeport ! Vendredi 12 juin - Le Grand T Le vendredi 12 juin, La Longue Nuit du court va fêter son dixième anniversaire. Projections en tous genres, surprises, best-of, animations, croissants… tout est prêt pour que vous passiez une nuit de cinéma délirante. Mais vous, êtes-vous prêt ? Pour en être certain, mieux vaut vérifier tout de suite l’état de votre cinéphilie en répondant aux dix petites questions qui suivent. Les trois meilleurs et les plus rapides gagneront un passeport Nuit du court pour deux personnes. 5À la fin de La Longue Nuit on peut prendre un petit-déjeuner et manger des croissants. Au fait, comment s’appelle la Femme du boulanger : Aurélie, Marguerite ou Pomponnette ? 6Tourné à Nantes avec le soutien de la Région, le court-métrage Manon sur le bitume était sélectionné cette année pour les Césars, pour les Oscars ou pour les Lutins d’or ? 7Avant de diriger Le Grand T, Philippe Coutant a travaillé à la Femis. C’est un théâtre de l’est parisien, un institut de sondage ou une école de cinéma ? 8À Nantes l’une des plus anciennes salles de cinéma est 1Dans Les Dix Commandements de Cecil B. De Mille, Charlton Heston traverse à pied sec : l’Euphrate, la Mer Rouge ou le détroit de Gibraltar ? 2Les Forbans de la nuit est un grand classique du « film noir » signé Jules Dassin. Au fait c’était l’oncle, le grand-père ou le père de Joe, le chanteur ? 3Le Jour le plus long est vraiment un film qui n’en finit pas. Dure-t-il moins de deux heures, deux heures et demie ou plus de trois heures ? 4À La Longue Nuit du court on peut assister à plusieurs séries de projections en plein air. L’une d’elles s’intitule : Le mur du voisin, Fenêtre sur court, ou Le film d’à côté ? Le Cinématographe, rue des Carmélites. Il s’est appelé successivement L ’American Cosmograph, Le Celtic, Les Ursulines. Une seule proposition est inexacte, laquelle ? 9Pour La Longue Nuit du court, cette édition est un anniversaire. Au fait, le cinéma inventé par les frères Lumières a quel âge ? 97 ans, 114 ans ou 127 ans ? 10À la Pierre percée près de Nantes, Jacques Demy a tourné un court-métrage il s’agit du film Les Mistons, Le Grand Chemin, Le Sabotier du Val de Loire ? z Envoyez vos réponses par mail à : [email protected] www.legrandT.fr 13 Ailleurs en Loire-Atlantique théâtre Par le Théâtre des Cerises Texte et mise en scène Thomas Canonne Musique Kévin Hill / Die Bobby Watson Scénographie Cécile Gravot Construction décor Atelier du Grand T Costumes Patricia Nail fi che pratique Représentations Ancenis mardi 24 mars à 20h30 La Chapelle-des-Marais jeudi 26 mars à 20h30 Nort-sur-Erdre samedi 28 mars à 20h45 Martin Buraud Thomas Canonne Mathilde Clavier Amandine Dolé Nicolas Gourdin Jane Héraud Kévin Hill Joseph Lecadre Morgane Maisonneuve Antoine Orhon Lisa Paul Ronan Ruelloux Coproduction Théâtre des Cerises, Le Grand T, Nouveau Théâtre d’Angers centre dramatique national, Angers Nantes Opéra, Théâtre universitaire de Nantes Jeux de mots laids pour gens bêtes Du vendredi 24 avril au samedi 16 mai théâtre comédie musicale D’après les textes et les chansons de Boby Lapointe Par la Comédie Framboise Mise en scène Léonie Pingeot et Gwladys Saligné Coécriture Marianne Benne, Léonie Pingeot, Camille Wallecan Direction musicale Amélie Porteu de la Morandière Avec Marianne Benne, Xavier Delcourt, Elio Di Tanna, Amélie Etasse, Justine Fradin, Clémentine Niewdanski, Léonie Pingeot, Amélie Porteu de la Morandière, S. Rognoni/F.Westerhoff, Geoffroy Rondeau, Gwladys Saligné, Christelle Satti, Marianne Thiéry, Camille Wallecan Production Presque Bleu Blues Production 14 www.legrandT.fr Maxa on the rocks Lumières Aurore Baudouin Son Hervé Launay Avec Jérôme Brethomé U ne quinzaine de comédiens ingénieux et pleins de punch retournent sur les bancs d’une vraie-fausse école pour retrouver l’irrésistible humour de Boby Lapointe. Un hommage débridé, tonique, plein de folie, au célèbre auteur de calembours, de contrepèteries et autres avanies (et framboise) par une compagnie qui connaît son Boby par cœur. Cette bande d’élèves chahuteurs chante, joue, danse et revisite le répertoire du maître et sa poésie bien pendue avec une hardiesse qui l’aurait réjoui ! z f ic h e p r a t ique Représentations Du mardi 24 au samedi 28 mars E ntre le pseudo concert, le théâtre forain et le happening, Maxa on the rocks est la dernière expérience du Théâtre des Cerises. Après La Nonne sanglante et Je vous salue Jarry, Thomas Cannone et ses complices ont imaginé une manière d’opéra rock qui raconte les adieux d’une actrice du Grand Guignol. Maxa, c’est elle, qui se retrouve en scène non pas avec son pianiste habituel mais avec un groupe alternatif berlinois. Un cocktail détonnant pour une création théatromusicale qui déménage ! z Et toujours Les 10es rencontres de théâtre amateur Valoriser le travail des troupes, confronter les talents, évoluer ensemble T ous les deux ans, les Rencontres de théâtre amateur en Loire-Atlantique réunissent une dizaine de troupes pour partager ensemble le goût du théâtre. z Saint-Mars-la-Jaille vendredi 24 avril à 21h Renseignements et programme au Vallet samedi 25 avril à 20h30 02 28 24 28 24 Machecoul mercredi 13 mai à 20h30 Châteaubriant jeudi 14 mai à 20h30 La Chapelle-des-Marais vendredi 15 mai à 20h30 Pornic samedi 16 mai à 20h30 horaires d’ouverture Du lundi au dimanche de 10h à 12h et 14h à 18h Nocturne le jeudi jusqu’à 20h Fermé le mardi Fermé le lundi de Pâques et le 1er mai Tél. 02 51 17 45 00 Les expos Musée des Beaux-arts de Nantes Construire pour le temps d’ un regard Guy-Claude François (scénographe) Cette exposition est coproduite avec l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes et Le Grand T Un architecte de l’imaginaire Du vendredi 27 février au dimanche 10 mai - Chapelle de l’Oratoire V ouée à révéler le vivant, la scénographie génère une poésie des lieux, des matériaux et de la lumière. L’exposition consacrée à Guy-Claude François propose quelques clefs pour pénétrer le processus de création. Cette exposition met en exergue cet art discret et célèbre un scénographe actif depuis plus de 40 années (avec Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil notamment) dont l’œuvre, étonnamment diversifiée, est considérable. Ici sont présentés les principaux aspects de sa démarche, ses sources d’inspiration et ses principales références. Et on assiste, esquisse après esquisse, au cheminement d’une « idée d’espace », via quelques-uns des artifices et les différents langages esthétiques explorés. « J’utilise toutes les sources, mais j’ai une préférence pour les sources littéraires. Au cinéma, je m’imprègne de l’époque, du sujet, de sorte à pouvoir régler des détails les plus tangibles, par exemple les accessoires, l’ordonnance d’un repas. Dans le cas des films historiques, j’ai besoin d’être plongé dans l’époque. Au cours d’une journée de préparation ou tournage, Galerie du Grand T – passage Pommeraye Jacqueline Jouanneau Du vendredi 24 avril au samedi 16 mai Dans un premier temps, c’est la peinture qui l’a choisie. Elle traversait alors, dit-elle, le Styx. Cris et monstres l’envahissaient que seule la violence du geste sur la toile apprivoisait. Avec les années et l’aide de la nature, une étrange paix intérieure prit le pas sur la rage. Elle choisit alors de peindre. La toile ne fut plus champ de bataille mais dialogue avec le monde des formes et des couleurs, conversation à distance avec les peintres d’hier et d’aujourd’hui. C’est cette période de palimpsestes de fleurs, de rêves, de traces d’écritures, propres à ouvrir l’imaginaire de celui qui regarde ses toiles, qui sera présentée à Nantes. z on me pose entre 50 et 100 questions, et je dois pouvoir répondre. En ce qui concerne le théâtre, c’est variable. Il y a des idées qui me sont venues suite à des lectures, d’autres à la vue de cartes géographiques ». z Guy-Claude François Extrait d’un entretien avec Marcel Freydefont Autour de l’exposition Dialogue avec Ariane Mnouchkine Dialogue entre Ariane Mnouchkine et Guy-Claude François lundi 27 avril à 18 h au Grand T Le film Molière sur grand écran Projection sur grand écran du film Molière d’Ariane Mnouchkine lundi 27 et mardi 28 avril à 18 h au Grand T Renseignements au 02 28 24 28 24 horaires d’ouverture Du lundi au vendredi de 11h à 18h30 et le samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h30 Phil Journé (photographe) Du mardi 26 mai au samedi 20 juin Arpenteur des nuits nantaises, Phil Journé depuis longtemps déjà capte l’instant. Un concert, une note bleue, un mouvement de danse suspendu, une marionnette sur un fil… Son travail constitue un répertoire du spectacle vivant à Nantes, mais aussi une collection fragile d’instants éphémères entre le public et l’artiste. Avec la ­participation des poètes Bernard Bretonnière et Daniel Biga… Il propose ici un Inventaire d’Imaginaire. Plus qu’une exposition, une installation avec un montreur de spectacles, des amis, des images. z www.legrandT.fr 15 Indiscrétions de saison Saison 2009/2010, c’est parti ! Philippe Coutant peaufine actuellement le programme. Quelques pistes pour en savoir plus avant tout le monde… Wajdi Mouawad en résidence au Grand T W ajdi Mouawad sera cet été l’artiste associé du 63e festival d’Avignon, qui aura lieu du 7 au 29 juillet. Et c’est ensuite en octobre à Nantes que le dramaturge québécois d’origine libanaise présentera sa tétralogie, composée de la création de Ciels (création Avignon 2009), la nouvelle production de Littoral (mars 2009), ainsi que les reprises d’Incendies (2003) et Forêts (2006). Un grand moment de théâtre en perspective, proposé par Le Grand T en partenariat avec ONYX-La Carrière, Le Théâtre universitaire de Nantes, Le Fanal de Saint-Nazaire. z Présentation de saison L e 2 juin (en présence de Wajdi Mouawad, s’il vous plaît !), Philippe Coutant dévoilera le programme de la saison 2009-2010. Une saison ouverte où on jouera Dario Fo, Feydeau, des classiques revisités et des textes contemporains. Bref, une saison comme on les aime, éclectique et exigeante, souriante et sérieuse, audacieuse et fidèle. z Mardi 2 juin à 20h - Grand T / Réservation : 02 28 24 28 24 - Entrée libre Le Cirque invisible D ans la famille Chaplin on connaissait les petits derniers, James et Aurélia, de merveilleux comédiens, poètes et magiciens. On découvrira l’an prochain leurs parents, à savoir Victoria Chaplin, cinquième fille de Charlie Chaplin, et son compagnon Jean-Baptiste Thierrée. Ils viennent présenter Le Cirque invisible, un spectacle enchanteur et magique. Pendant deux heures, vous retournerez en enfance, complètement ébahi devant des images incroyables. Ainsi des jambes qui courent toutes seules sur scène, sans torse pour les guider. Un émerveillement, vraiment ! z 16 www.legrandT.fr Porras s’attaque à Scapin I l est venu au Grand T avec El Don Juan, Ay Quixote ! La Visite de la vieille dame… Omar Porras, le sorcier du Théâtre Malandro, est de retour. La saison prochaine, il proposera sa version des Fourberies de Scapin. Il paraît que ça décoiffe ! z Jouanneau sous l’œil d’Œdipe « Sous l’œil d’Œdipe, c’est la tentative de retracer, en un même texte et pour un même soir, le destin sanglant des enfants de la maison de Labdacos, et si je me suis lancé dans cette aventure c’est pour comprendre, mais de l’intérieur, ce qu’est une malédiction. Je le fais, avec pour matériaux premiers, et parfois contradictoires, ceux de Sophocle et Euripide, oui, mais aussi à la lumière d’un poème, Ismène, que l’on doit à un autre grec, contemporain lui, Ritsos, et qui a prêté sa langue à l’unique survivante du clan ». C’est ce que confie Joël Jouanneau à propos de sa nouvelle création. À découvrir en Avignon puis au Grand T. z LE Grand t Bp 30111 - 44001 Nantes Cedex 1 Standard 02 28 24 28 24 Fax 02 28 24 28 35 www.legrandt.fr Réservations / Billetterie 10 passage Pommeraye - 44000 Nantes Tél. 02 51 88 25 25 Du lundi au vendredi de 11h à 18h30 Le samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h30 Directeur de publication Philippe Coutant Rédacteur en chef Valérie Contet Documentation Maryvonne Cornet Réalisation graphique Le Kwalé Crédit photos • Solange Abaziou • Phil Journé • Silvia Mammano • Marjorie Pourchet/Actes Sud • Nicolas Joubard • Dominique Journet • Dorothy Darr • Elisabeth Carecchio • Thomas Dorn • GTG Ariane Arlotti • GTG Gregory Batardon • Amherst College Archives• Brigitte Enguerand • Loll Willems • Théâtre des Cerises • Angelo Mouawad • Anne Cordonnier • Jacqueline Jouanneau Le Grand T, scène conventionnée théâtre, est ­subven­tionné par le Conseil général de Loire-Atlantique, avec le concours du ministère de la Culture – Direction régionale des Affaires culturelles des Pays de la Loire et la participation de la ville de Nantes et du Conseil régional des Pays de la Loire