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Représentation à 20h
J’aime allier sur le plateau toutes sortes d’écritures : l’image, la
danse, les mots, la musique. J’aime créer avec des gens que je
retrouve sur mon chemin. Compagnonnages. J’aime les créations
collectives. J’aime marcher dans mon quartier, dans les rues, les cam-
pagnes, et glaner, comme dans le film d’Agnès Varda, Les glaneurs et la
glaneuse, il y a des glaneurs de légumes, de boutons, de cartes postales,
de rebuts, de bouts de ficelles. Moi ce sont les mots, les mots des autres,
les miens, et les rythmes du monde. Et puis j’écris. Et j’aime dire ces
mots-là. Je sens bien que le monde tourne de moins en moins rond :
j’aime aller y chercher, y traquer, y guetter, les battements d’humanité.
Ce sont mes tambours. Je tente d’y accorder mon cœur. »
Celle qui parle c’est Laurence Vieille qui vit à Bruxelles et qui aime les
mots d’un amour véritable, surtout ceux d’aujourd’hui : Valère Novarina,
Henry Bauchau, Pietro Pizzuti, Philippe Minyana. Lors de ses lectures
elle recrée le monde et nous le fait découvrir, imaginer, rêver. Dans ses
bagages, des paroles en stock… à partager. z
«
À
l’origine du projet, il y
a cette interrogation :
que dirait Guy Debord
s’il revenait parmi nous ?
David Ayala n’en doute pas,
une fois passés l’écœurement,
l’effroi et l’infinie tristesse qui
l’accableraient un moment, il
retrouverait vite sa virulence et sa
per tinence critique pour attaquer
de manière incomparable les sys-
tèmes qui s’emploient à détruire
l’humain, les complices corrompus
ou passifs de ce qu’il a appelé la
Société du spectacle. L’objectif ici
est de faire passer notre « société
du spectacle » actuelle sous le
« scanner » de la parole de
Debord, en la rendant accessible
à tous. Membre de l’Internationale
situationniste, dont il a été l’un des
fondateurs en 1957, Guy Debord
a longtemps été responsable
des publications de l’IS en France
en lien aussi avec l’Allemagne,
l’Angleterre et l’Italie. En 1967,
avec une longueur d’avance qui
se vérifie encore aujourd’hui, il
publiait La Société du spectacle.
Pas un vade-mecum, ni une thèse,
mais une observation pertinente
et durable. En mai 1968, il y eut
un printemps auquel il n’était pas
étranger. En 1994 il s’est donné
la mort. z
Guy Debord
David Ayala
Edith Félix
Laurence Vielle
Vincent Granger
avec la Maison de la Poésie
Paroles
en stock
Julie Simonney
Jean-Yves Courcoux
Laurent Sassi
Gabrielle Mutel
Sophie Affholder, Jean-Claude
Bonnifait, Diane Calma, Roger Cornillac,
Christophe Labas-Lafite, Alexandre
Morand, Véronique Ruggia
avec le Théâtre universitaire de Nantes
Le Théâtre du Hangar – Cie Jacques Bioulès
Centre d’art et de recherche (Montpellier),
Arcadi, Le Théâtre de l’Union, CDN du
Limousin, le Théâtre Vidy-Lausanne E.T.E
du CNT
du ministère de la Culture et de la
Communication – Drac Languedoc-Roussillon,
de la Ville de Montpellier, de la Communauté
d’agglomération de Montpellier, de l’Adami, du
Théâtre Gérard-Philipe – CDN de Saint-Denis,
de la compagnie À toi pour toujours, du Conseil
régional du Languedoc-Roussillon, du Conseil
général de l’Hérault, de Réseau en scène
Scanner
Représentations à 20h30