
• Directeur de la publication : Jean-Olivier ARNAUD
• Rédacteur en chef : Anissa MEGZARI
• Concept : Service Communication 04 66 68 30 52
• Photos : Département Audiovisuel
• Maquette / Impression : Pure Impression
V
Innovation
V
Le fil de l’information
Des mains propres,
des soins sûrs
Les mains sont le principal mode de transmission des micro-organismes.
80 % des infections croisées sont manuportées. Une réalité qui dé-
montre la nécessité d’une parfaite hygiène des mains dans une optique de
grande qualité de soins. Consciente de cette réalité et soucieuse de sécuriser
au maximum la prise en soins des patients, l’équipe d’hygiène du CHU de
Nîmes a réalisé, en avril dernier, une étude portant sur la qualité de l’hygiène
des mains. Cinq services de médecine, un service de chirurgie, un service de
réanimation, un service de long séjour, le bloc opératoire et le bloc gynéco-
logie ont été audités.
On retiendra parmi les résultats de cette étude que la technique de friction/
savonnage reste incomplète et la durée insuffisante pour une hygiène effi-
cace.
Si l’absence de manches longues et de vernis est relativement bien respec-
tée, on note la présence de bijoux au niveau des mains et poignets pour
40 % du personnel audité.
An de sensibiliser le personnel et les visiteurs, l’équipe d’hygiène du CHU
organise chaque année le 5 mai une journée d’information sur l’hygiène
des mains.
Soins de support
Les socio-esthéticiennes
en action au CHU
D
epuis le 5 octobre 2011, chaque mercredi
et jeudi, des socio-esthéticiennes exercent
au sein du CHU de Nîmes. Et ce jusqu’au 30
juin 2012… Les professionnels en stage au CHU
interviennent en binôme pour réaliser les soins.
Ces derniers se déroulent en 3 étapes :
la prise de connaissance du rendez-vous sol-
licité sur un bon de consultation du CHU par le
médecin, l’IDE ou la sage-femme. Ce bon sera
envoyé à l’espace ERI (Carémeau Sud, hall 6
niveau 0) afin d’y être traité. La date et l’heure
du rendez-vous seront communiquées au ser-
vice par téléphone. Autant dire que le personnel
soignant joue un rôle majeur dans la mise en place de ces soins, en accord avec
le patient.
la prise en charge du patient par la socio-esthéticienne. Celle-ci aura, au préa-
lable, récupéré les informations nécessaires à son intervention (date d’hospitalisa-
tion et durée prévue du séjour, état de santé général du patient, douleur, algies,
etc.) auprès de l’équipe transmission, avec le cadre ou l’IDE.
le déroulement du soin au sein de la chambre du patient dans le respect des
règles d’intimité ou dans une salle spécique mise à disposition par le service.
In fine, la professionnelle socio-esthéticienne transmettra, sur une fiche de traçabi-
lité, les éléments significatifs en lien avec le soin effectué.
Services concernés par les soins socio-esthétiques : Pôle chirurgie
(Chirurgie digestive A et B, Urologie, ORL), Pôle Femme-Enfant (HJ Gynécologie,
Gynécologie), Pôle Oncologie (Hémato-oncolongie, Dermatologie, Pneumologie,
Gastro. A et B, Radiothérapie HJ, HJ Onco-ambulatoire niveau -1 et +2), Pôle
Nacre (Neurologie), Pôle Gérontologie (Médecine gériatrique, Onco-gériatrie).
e
Évaluation
de la technique
de lavage
des mains
e
Évaluation
de la technique
de friction
hydroalcoolique
Durée de la
friction suffisante : 9 %
Mains sèches : 52 %
Durée de savonnage
suffisante (> 15 s) :
51%
Consultations
Un SMS pour ne pas
oublier son rendez-vous
L
e CHU de Nîmes
poursuit la moder-
nisation de son système
d’information et l’amélio-
ration de sa relation avec
les patients. Pour preuve,
la mise en place
d’un
service de message
SMS envoyé sur le
portable du patient afin de lui rappeler son rendez-vous. Après
un test pilote au sein du service Cardiologie, les Pôles Femme
– enfant, Chirurgie, Nacre et Gériatrie sont aujourd’hui équipés
de ce dispositif.
La démarche apparaît plus que judicieuse au moment où les
rendez-vous sont souvent pris plusieurs semaines à l’avance,
que certaines annulations se font au dernier moment, sans
oublier la non présentation du patient le jour « J » pour cause
d’oubli.
Dans les faits, le patient reçoit un SMS à 14h, trois jours avant
la date de son rendez-vous. Ce message lui rappelle la date
et l’heure du rendez-vous ainsi qu’un numéro de téléphone à
joindre en cas d’empêchement.
Ce nouveau service devrait réduire et même éviter à l’avenir
les rendez-vous oubliés ou annulés au dernier moment. Il per-
mettra donc, aussi, de libérer les plages horaires pour d’autres
patients en attente.
Début février, l’ensemble des services du CHU aura adopté ce
dispositif d’alerte.
Evénement
Les élèves aides-soignants et auxiliaires
de puériculture diplômés
V
endredi 16 septembre, 75 aides-soignants et 25 auxi-
liaires de puériculture en cursus complet et partiel
2010/2011 ont été réunis au sein de l’Institut de formation
aux métiers de la santé. Le moment se voulait hautement
symbolique pour ces professionnels qui se voyaient remettre leur diplôme de n d’études. Les diplômés
ont également pu échanger avec les élèves qui leur ont succédé. Et si chaque diplômé a été logiquement
félicité pour son parcours et sa réussite, une mention particulière était décernée aux majors de promotion.
Parmi eux, un des 14 agents du CHU en promotion professionnelle. À l’issue de cette cérémonie, c’est
autour d’un verre de l’amitié que les échanges sur leurs premières expériences professionnelles se sont
poursuivis. Toute l’équipe pédagogique leur souhaite une vie professionnelle enrichissante et valorisante.
International
La puériculture
vue d’Allemagne
C
’est dans la ville d’Erfurt (capital de la Thüringe)
que la promotion 2011 des puéricultrices et pué-
riculteurs de l’IMS Kléber a posé ses valises, le temps
d’une semaine. Pendant six jours, au contact de leurs homologues allemandes, elles et ils ont pu en
apprendre un peu plus sur l’organisation du système de soins germanique, mieux appréhender les dif-
férences entre les formations française et allemande de puériculture, voire comparer les domaines de
compétences inhérents à la profession au sein des deux pays. Bien entendu, ce voyage n’était pas dénué
de toute visée touristique. Et parce que les voyages forment la jeunesse, l’un des principaux objectifs de
ces six jours était pour les participants d’enrichir leurs connaissances culturelles, linguistiques, historiques
et professionnelles. Ce fut chose faite à l’issue du voyage. L’ensemble de la promotion 2011 leur adresse
ces quelques mots : « Vielen Dank für alle » ! (Merci beaucoup pour tout !). Ce voyage faisait suite à la
venue en France, en 2010, d’étudiantes allemandes qui avaient, à l’époque, étaient accueillies par les
pensionnaires de la promotion 2010.
Evénement
Le CHU mobilisé lors
de la Journée mondiale
de lutte contre le Sida
J
eudi 1er décembre 2011
se tenait la 24e Journée
mondiale de lutte contre
le Sida. 34 millions de per-
sonnes vivent aujourd’hui
avec le virus. On constate
une contamination plus
forte chez les jeunes et les
plus de 50 ans. Des per-
sonnes malades qui doivent,
malheureusement encore
aujourd’hui, faire face à
de nombreuses formes de discrimination. 30 ans après
le premier cas de sida, la lutte contre ce fléau est donc
loin d’être gagnée et nécessite une mobilisation et une
sensibilisation de tous les instants, notamment chez les
plus jeunes. Une sensibilisation qui concerne à la fois les
actions protectrices mais aussi les spécificités sanitaires de
ce virus. Jeudi 1er décembre, la Journée mondiale de lutte
contre le Sida était donc également d’actualité dans les
couloirs du CHU et plus précisément dans le hall principal
du Centre hospitalier universitaire de Nîmes où plusieurs
animations étaient programmées.
Mardi 3 janvier : après Nîmes en 2008 puis Mont-
pellier en décembre 2009, un 3e service d’hospitalisa-
tion à domicile (HAD) ouvrira ofciellement ses portes
à Alès à partir du mardi 3 janvier. Ce dernier sera rat-
taché au CHU de Nîmes. L’Hospitalisation à domicile,
alternative officiellement reconnue à l’hospitalisation
traditionnelle, a pour objectif d’écourter ou d’éviter un
séjour en établissement de santé en assurant des actes
médicaux et paramédicaux chez des patients relevant de
surveillance et de soins actifs.
Mercredi 11 janvier : la cérémonie des vœux du
CHU aura lieu le mercredi 11 janvier à 14h30 au restau-
rant du personnel.
Jeudi 12 janvier : la cérémonie des vœux de l’hôpi-
tal de rééducation et de réadaptation du CHU de Nîmes
au Grau du Roi aura lieu le jeudi 12 janvier à 14h30.
La date de la cérémonie des voeux au centre Ray-
mond Ruf vous sera communiquée prochainement par
voie électronique.
La cérémonie des vœux au centre de gérontologie de
Serre-Cavalier aura lieu le mardi 24 janvier, à 14h30.
Mercredi 25 janvier : lancement officiel du Dossier
Médical Personnel (DMP) au sein du CHU de Nîmes.
AGENDA
e
Préalable
à une bonne
hygiène
des mains
Dans ce numéro…
N° 27 • décembre 2011
La maîtrise des coûts n’est pas seulement l’af-
faire des gestionnaires. Elle devient une pré-
occupation des équipes soignantes, au même
titre que la qualité des actes de soins. Pourquoi ?
Tout simplement parce que les enjeux sont indis-
sociables. La « bonne gestion économique » per-
met d’atteindre un équilibre budgétaire néces-
saire. Elle garantit aussi une réponse adaptée aux
besoins de santé des patients. Enfin, elle assure
une politique de développement à long terme
des infrastructures du CHU.
La maîtrise des coûts comme une des réponses
à apporter par les soignants à une ambitieuse
politique de soins de qualité ? Pour la Direction
des soins du CHU, cela ne fait aucun doute.
C’est pourquoi elle entend depuis longtemps ac-
compagner les soignants (les cadres, les IDE, les
médico-techniques et les rééducateurs, les ASH)
dans la réflexion d’une nouvelle gestion toujours
plus responsable.
Dans ce contexte s’est tenue, fin 2011, une
commission exceptionnelle des soins infirmiers,
de rééducation et médico-techniques (CSIRMT).
Les professionnels réunis étaient invités à échan-
ger, débattre, faire part de leurs expériences sur
la question centrale « Des soignants et de leur
rôle dans la gestion médico-économique ».
Pourquoi ?
Depuis 2004, l’instauration par l’Etat de la
T2A, tarification à l’activité, bouscule le mode
de financement des hôpitaux appelés à gérer,
eux-mêmes, leurs recettes et dépenses. Cette
nouvelle donne nécessite une modification du
comportement des acteurs du CHU, soignants
L’édito du Directeur général
Vers une efcience médico-économique
Le CHU à l’heure de l’identito-vigilance
Une nouvelle messagerie professionnelle
Informatisation et dématérialisation :
le CHU en actions
Hygiène des mains :
un comportement perfectible
Edito
« Télésanté » et « Télémédecine ». Les deux
mots sont assurément à la mode. Comment
pourrait-il en être autrement au moment où
les « nouvelles technologies de l’information
et de la communication », appliquées à la
santé, laissent entrevoir des avancées concrètes et efficaces
dans l’amélioration de la coordination des soins ?
J’irai même plus loin, en estimant que ces nouvelles tech-
nologies sont aujourd’hui une nécessité presque vitale à la
bonne marche du secteur de la santé.
Le CHU de Nîmes a bien compris ces enjeux et se les est
complètement appropriés. La première étape a été l’infor-
matisation interne avec notre Dossier Patient Informatisé
(DPI). J’avais eu l’occasion de saluer, dans un Flash Infos
de novembre 2009, l’engagement de tous les acteurs du
CHU dans ce que je présentais alors, à l’époque, comme
« les chantiers du Dossier Patient Informatisé ». L’essai est
aujourd’hui transformé avec le passage en production du
dossier de soins. Exit donc les dossiers de soins papiers, place
désormais à leur partage informatique ! La pratique médicale
est aussi une activité « informationnelle ». L’accès à une infor-
mation exhaustive, fiable et en temps réel est une condition
essentielle à la prise en charge efciente et de qualité de nos
patients. Cette exigence, le DPI nous aide à la satisfaire en
dématérialisant, sécurisant et simplifiant l’accès aux données
médicales. Cela concourt parfaitement à l’organisation d’un
staff virtuel permanent.
Demain, de nouvelles étapes devront être franchies avec une
informatique tournée davantage vers nos partenaires et nos
patients. L’ouverture de nos dossiers à nos correspondants
externes, le déploiement du Dossier Médical Personnel, le
développement de la télémédecine… seront autant d’enjeux
à relever et s’inscrivent dans le prochain projet d’établisse-
ment. D’ores et déjà, je me félicite de l’engagement vers l’effi-
cacité, vers la modernité pris par notre structure et encoura-
gerai chaque initiative en ce sens. Permettez-moi enn, de
proter de l’occasion qui m’est donnée pour vous faire part
à toutes et à tous de mes meilleurs vœux pour cette année
2012.
en tête. Une évolution symbolisée par cette inter-
rogation : « J ’agis comme ça depuis des années.
Mes pratiques sont-elles toujours justiées et per-
tinentes ? Comment faire autrement pour être plus
efcient ? »
Comment ?
C’est dans ce contexte que la Direction des soins,
outre une démarche active de sensibilisation, a iden-
tié des projets menés par des équipes soignantes
pour développer de nouvelles activités au service
des patients, mieux maîtriser les dépenses et, dis-
penser, in fine, « le bon soin au juste coût ».
« Nous souhaitions que les équipes viennent faire
part de leurs expériences internes, qu’elles nous
expliquent comment, à partir d’une réexion sur des
besoins ou des dysfonctionnements, elles avaient
pu mettre en place des réponses adaptées et des
actions efcaces », présente Marie-Claude Gasté,
directeur-coordonnateur général des soins. Six pro-
jets portant sur plusieurs thématiques (le dévelop-
pement d’activités, l’exhaustivité de la codification
des actes, les domaines de gaspillage, les actions
correctives) et présentés par les responsables des
pôles concernés ont été retenus. Ils feront l’objet
d’une présentation plus détaillée dans les numéros
à venir du Flash Infos.
« Cette réunion fut un succès et l’occasion d’une
prise de conscience collective sur la nécessité d’une
gestion raisonnée et responsable. Les soignants
ont un rôle fondamental dans l’analyse de leurs
pratiques au quotidien. Ils sont véritablement au
carrefour de la relation besoin du patient – qua-
lité de la prise en charge – contraintes profession-
nelles – ressources matérielles. Les efforts et la
réexion engagés par les
professionnels soignants
du CHU pour pérenniser et
rendre plus efcientes leurs
activités ont été soulignés »,
rappelle Katia Garcia-Lidon,
cadre supérieur en mis-
sions transversales au sein
de la Direction des soins.
V
Un CHU, une politique
Qualité des soins / maîtrise des coûts
Des soignants au cœur
de l’efficience médico-économique
M. Jean-Olivier Arnaud, Directeur général
z
Les membres de la CSIRMT.
Handicap
Jeudi 17 novembre,
dans le cadre de la
Semaine pour l’em-
ploi des personnes
handicapées, le CHU
de Nîmes a organisé
une action de sensi-
bilisation aux enjeux
du handicap au travail. Baptisée « Handicap :
travailler ensemble avec nos différences », cette
journée a vu la tenue de stands d’informations,
l’organisation d’une exposition photos, la mise
en place d’ateliers de mise en situation de han-
dicaps sensoriels…
Diabète
A l’occasion de la Journée mondiale du diabète
(lundi 14 novembre), le CHU de Nîmes pro-
posait au public un stand d’informations dans
le hall de l’établissement. L’édition 2011 a vu
le CHU aborder, en particulier, la thématique
du « diabète et de la grossesse programmée ».
Soins palliatifs
« Le temps : de
l’impatience à la
patience » : tel
était le thème de
la 2ème Journée
gardoise en soins
palliatifs organi-
sée le 13 octobre 2011 à l’Atria de Nîmes. Plus
de 300 professionnels de santé ont participé
à cette opération dont est partenaire le CHU
de Nîmes.
Marché de Noël
Mardi 29 et mercredi 30 novembre 2011,
pendant deux jours, le Hall de l’Amandier du
centre de gérontologie de Serre-Cavalier s’était
transformé en véritable marché de Nöel. A côté
des incontournables idées de cadeaux, gour-
mandises et autres
produits gastronomi-
ques, plusieurs ani-
mations étaient orga-
nisées.
Retour sur
Marie-Claude Gasté, directeur-coordonnateur des soins ; Katia Garcia-Lidon, cadre
supérieur de santé.
Amandine Minchella, pharmacienne et membre de
l’équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière
Hygiène
Agnès Aldebert, responsable pédagogique IFAS IFAP
Agnès Aldebert, responsable pédagogique IFAS IFAP
Service Communication Service Communication
Service Communication
Service Communication