• Directeur de la publication : Jean-Olivier ARNAUD
Rédacteur en chef : Anissa MEGZARI
Concept : Service Communication 04 66 68 30 52
Photos : Département Audiovisuel
• Maquette / Impression : Pure Impression
V
Innovation
V
Le fil de l’information
Des mains propres,
des soins sûrs
Les mains sont le principal mode de transmission des micro-organismes.
80 % des infections croisées sont manuportées. Une réalité qui -
montre la nécessité d’une parfaite hygiène des mains dans une optique de
grande qualité de soins. Consciente de cette réalité et soucieuse de sécuriser
au maximum la prise en soins des patients, l’équipe d’hygiène du CHU de
Nîmes a réalisé, en avril dernier, une étude portant sur la qualité de l’hygiène
des mains. Cinq services de médecine, un service de chirurgie, un service de
réanimation, un service de long séjour, le bloc opératoire et le bloc gynéco-
logie ont été audités.
On retiendra parmi les résultats de cette étude que la technique de friction/
savonnage reste incomplète et la durée insuffisante pour une hygiène effi-
cace.
Si l’absence de manches longues et de vernis est relativement bien respec-
tée, on note la présence de bijoux au niveau des mains et poignets pour
40 % du personnel audité.
An de sensibiliser le personnel et les visiteurs, l’équipe d’hygiène du CHU
organise chaque année le 5 mai une journée d’information sur l’hygiène
des mains.
Soins de support
Les socio-esthéticiennes
en action au CHU
D
epuis le 5 octobre 2011, chaque mercredi
et jeudi, des socio-esthéticiennes exercent
au sein du CHU de Nîmes. Et ce jusqu’au 30
juin 2012… Les professionnels en stage au CHU
interviennent en binôme pour réaliser les soins.
Ces derniers se déroulent en 3 étapes :
la prise de connaissance du rendez-vous sol-
licité sur un bon de consultation du CHU par le
médecin, l’IDE ou la sage-femme. Ce bon sera
envoyé à l’espace ERI (Carémeau Sud, hall 6
niveau 0) afin d’y être traité. La date et l’heure
du rendez-vous seront communiquées au ser-
vice par téléphone. Autant dire que le personnel
soignant joue un rôle majeur dans la mise en place de ces soins, en accord avec
le patient.
la prise en charge du patient par la socio-esthéticienne. Celle-ci aura, au préa-
lable, récupéré les informations nécessaires à son intervention (date d’hospitalisa-
tion et durée prévue du séjour, état de santé général du patient, douleur, algies,
etc.) auprès de l’équipe transmission, avec le cadre ou l’IDE.
le déroulement du soin au sein de la chambre du patient dans le respect des
règles d’intimité ou dans une salle spécique mise à disposition par le service.
In fine, la professionnelle socio-esthéticienne transmettra, sur une fiche de traçabi-
lité, les éléments significatifs en lien avec le soin effectué.
Services concernés par les soins socio-esthétiques : Pôle chirurgie
(Chirurgie digestive A et B, Urologie, ORL), Pôle Femme-Enfant (HJ Gynécologie,
Gynécologie), Pôle Oncologie (Hémato-oncolongie, Dermatologie, Pneumologie,
Gastro. A et B, Radiothérapie HJ, HJ Onco-ambulatoire niveau -1 et +2), Pôle
Nacre (Neurologie), Pôle Gérontologie (Médecine gériatrique, Onco-gériatrie).
e
Évaluation
de la technique
de lavage
des mains
e
Évaluation
de la technique
de friction
hydroalcoolique
Durée de la
friction suffisante : 9 %
Mains sèches : 52 %
Durée de savonnage
suffisante (> 15 s) :
51%
Consultations
Un SMS pour ne pas
oublier son rendez-vous
L
e CHU de Nîmes
poursuit la moder-
nisation de son système
d’information et l’amélio-
ration de sa relation avec
les patients. Pour preuve,
la mise en place
d’un
service de message
SMS envoyé sur le
portable du patient afin de lui rappeler son rendez-vous. Après
un test pilote au sein du service Cardiologie, les Pôles Femme
– enfant, Chirurgie, Nacre et Gériatrie sont aujourd’hui équipés
de ce dispositif.
La démarche apparaît plus que judicieuse au moment les
rendez-vous sont souvent pris plusieurs semaines à l’avance,
que certaines annulations se font au dernier moment, sans
oublier la non présentation du patient le jour « J » pour cause
d’oubli.
Dans les faits, le patient reçoit un SMS à 14h, trois jours avant
la date de son rendez-vous. Ce message lui rappelle la date
et l’heure du rendez-vous ainsi qu’un numéro de téléphone à
joindre en cas d’empêchement.
Ce nouveau service devrait réduire et même éviter à l’avenir
les rendez-vous oubliés ou annulés au dernier moment. Il per-
mettra donc, aussi, de libérer les plages horaires pour d’autres
patients en attente.
Début février, l’ensemble des services du CHU aura adopté ce
dispositif d’alerte.
Evénement
Les élèves aides-soignants et auxiliaires
de puériculture diplômés
V
endredi 16 septembre, 75 aides-soignants et 25 auxi-
liaires de puériculture en cursus complet et partiel
2010/2011 ont été réunis au sein de l’Institut de formation
aux métiers de la santé. Le moment se voulait hautement
symbolique pour ces professionnels qui se voyaient remettre leur diplôme de n d’études. Les diplômés
ont également pu échanger avec les élèves qui leur ont succédé. Et si chaque diplômé a été logiquement
félicité pour son parcours et sa réussite, une mention particulière était décernée aux majors de promotion.
Parmi eux, un des 14 agents du CHU en promotion professionnelle. À l’issue de cette cérémonie, c’est
autour d’un verre de l’amitié que les échanges sur leurs premières expériences professionnelles se sont
poursuivis. Toute l’équipe pédagogique leur souhaite une vie professionnelle enrichissante et valorisante.
International
La puériculture
vue d’Allemagne
C
’est dans la ville d’Erfurt (capital de la Thüringe)
que la promotion 2011 des puéricultrices et pué-
riculteurs de l’IMS Kléber a posé ses valises, le temps
d’une semaine. Pendant six jours, au contact de leurs homologues allemandes, elles et ils ont pu en
apprendre un peu plus sur l’organisation du système de soins germanique, mieux appréhender les dif-
férences entre les formations française et allemande de puériculture, voire comparer les domaines de
compétences inhérents à la profession au sein des deux pays. Bien entendu, ce voyage n’était pas dénué
de toute visée touristique. Et parce que les voyages forment la jeunesse, l’un des principaux objectifs de
ces six jours était pour les participants d’enrichir leurs connaissances culturelles, linguistiques, historiques
et professionnelles. Ce fut chose faite à l’issue du voyage. L’ensemble de la promotion 2011 leur adresse
ces quelques mots : « Vielen Dank für alle » ! (Merci beaucoup pour tout !). Ce voyage faisait suite à la
venue en France, en 2010, d’étudiantes allemandes qui avaient, à l’époque, étaient accueillies par les
pensionnaires de la promotion 2010.
Evénement
Le CHU mobilisé lors
de la Journée mondiale
de lutte contre le Sida
J
eudi 1er décembre 2011
se tenait la 24e Journée
mondiale de lutte contre
le Sida. 34 millions de per-
sonnes vivent aujourd’hui
avec le virus. On constate
une contamination plus
forte chez les jeunes et les
plus de 50 ans. Des per-
sonnes malades qui doivent,
malheureusement encore
aujourd’hui, faire face à
de nombreuses formes de discrimination. 30 ans après
le premier cas de sida, la lutte contre ce fléau est donc
loin d’être gagnée et nécessite une mobilisation et une
sensibilisation de tous les instants, notamment chez les
plus jeunes. Une sensibilisation qui concerne à la fois les
actions protectrices mais aussi les spécificités sanitaires de
ce virus. Jeudi 1er décembre, la Journée mondiale de lutte
contre le Sida était donc également d’actualité dans les
couloirs du CHU et plus précisément dans le hall principal
du Centre hospitalier universitaire de Nîmes plusieurs
animations étaient programmées.
Mardi 3 janvier : après Nîmes en 2008 puis Mont-
pellier en décembre 2009, un 3e service d’hospitalisa-
tion à domicile (HAD) ouvrira ofciellement ses portes
à Alès à partir du mardi 3 janvier. Ce dernier sera rat-
taché au CHU de Nîmes. L’Hospitalisation à domicile,
alternative officiellement reconnue à l’hospitalisation
traditionnelle, a pour objectif d’écourter ou d’éviter un
séjour en établissement de santé en assurant des actes
médicaux et paramédicaux chez des patients relevant de
surveillance et de soins actifs.
Mercredi 11 janvier : la cérémonie des vœux du
CHU aura lieu le mercredi 11 janvier à 14h30 au restau-
rant du personnel.
Jeudi 12 janvier : la cérémonie des vœux de l’hôpi-
tal de rééducation et de réadaptation du CHU de Nîmes
au Grau du Roi aura lieu le jeudi 12 janvier à 14h30.
La date de la cérémonie des voeux au centre Ray-
mond Ruf vous sera communiquée prochainement par
voie électronique.
La cérémonie des vœux au centre de gérontologie de
Serre-Cavalier aura lieu le mardi 24 janvier, à 14h30.
Mercredi 25 janvier : lancement officiel du Dossier
Médical Personnel (DMP) au sein du CHU de Nîmes.
AGENDA
e
Préalable
à une bonne
hygiène
des mains
Dans ce numéro…
N° 27décembre 2011
La maîtrise des coûts n’est pas seulement l’af-
faire des gestionnaires. Elle devient une pré-
occupation des équipes soignantes, au même
titre que la qualité des actes de soins. Pourquoi ?
Tout simplement parce que les enjeux sont indis-
sociables. La « bonne gestion économique » per-
met d’atteindre un équilibre budgétaire néces-
saire. Elle garantit aussi une réponse adaptée aux
besoins de santé des patients. Enfin, elle assure
une politique de développement à long terme
des infrastructures du CHU.
La maîtrise des coûts comme une des réponses
à apporter par les soignants à une ambitieuse
politique de soins de qualité ? Pour la Direction
des soins du CHU, cela ne fait aucun doute.
C’est pourquoi elle entend depuis longtemps ac-
compagner les soignants (les cadres, les IDE, les
médico-techniques et les rééducateurs, les ASH)
dans la réflexion d’une nouvelle gestion toujours
plus responsable.
Dans ce contexte s’est tenue, fin 2011, une
commission exceptionnelle des soins infirmiers,
de rééducation et médico-techniques (CSIRMT).
Les professionnels réunis étaient invités à échan-
ger, débattre, faire part de leurs expériences sur
la question centrale « Des soignants et de leur
rôle dans la gestion médico-économique ».
Pourquoi ?
Depuis 2004, l’instauration par l’Etat de la
T2A, tarification à l’activité, bouscule le mode
de financement des hôpitaux appelés à gérer,
eux-mêmes, leurs recettes et dépenses. Cette
nouvelle donne nécessite une modification du
comportement des acteurs du CHU, soignants
L’édito du Directeur général
Vers une efcience médico-économique
Le CHU à l’heure de l’identito-vigilance
Une nouvelle messagerie professionnelle
Informatisation et dématérialisation :
le CHU en actions
Hygiène des mains :
un comportement perfectible
Edito
« Télésanté » et « Télémédecine ». Les deux
mots sont assurément à la mode. Comment
pourrait-il en être autrement au moment
les « nouvelles technologies de l’information
et de la communication », appliquées à la
santé, laissent entrevoir des avancées concrètes et efficaces
dans l’amélioration de la coordination des soins ?
J’irai même plus loin, en estimant que ces nouvelles tech-
nologies sont aujourd’hui une nécessité presque vitale à la
bonne marche du secteur de la santé.
Le CHU de Nîmes a bien compris ces enjeux et se les est
complètement appropriés. La première étape a été l’infor-
matisation interne avec notre Dossier Patient Informatisé
(DPI). J’avais eu l’occasion de saluer, dans un Flash Infos
de novembre 2009, l’engagement de tous les acteurs du
CHU dans ce que je présentais alors, à l’époque, comme
« les chantiers du Dossier Patient Informatisé ». L’essai est
aujourd’hui transformé avec le passage en production du
dossier de soins. Exit donc les dossiers de soins papiers, place
désormais à leur partage informatique ! La pratique médicale
est aussi une activité « informationnelle ». L’accès à une infor-
mation exhaustive, fiable et en temps réel est une condition
essentielle à la prise en charge efciente et de qualité de nos
patients. Cette exigence, le DPI nous aide à la satisfaire en
dématérialisant, sécurisant et simplifiant l’accès aux données
médicales. Cela concourt parfaitement à l’organisation d’un
staff virtuel permanent.
Demain, de nouvelles étapes devront être franchies avec une
informatique tournée davantage vers nos partenaires et nos
patients. L’ouverture de nos dossiers à nos correspondants
externes, le déploiement du Dossier Médical Personnel, le
développement de la télémédecine… seront autant d’enjeux
à relever et s’inscrivent dans le prochain projet d’établisse-
ment. D’ores et déjà, je me félicite de l’engagement vers l’effi-
cacité, vers la modernité pris par notre structure et encoura-
gerai chaque initiative en ce sens. Permettez-moi enn, de
proter de l’occasion qui m’est donnée pour vous faire part
à toutes et à tous de mes meilleurs vœux pour cette année
2012.
en tête. Une évolution symbolisée par cette inter-
rogation : « J agis comme ça depuis des années.
Mes pratiques sont-elles toujours justiées et per-
tinentes ? Comment faire autrement pour être plus
efcient ? »
Comment ?
C’est dans ce contexte que la Direction des soins,
outre une démarche active de sensibilisation, a iden-
tié des projets menés par des équipes soignantes
pour développer de nouvelles activités au service
des patients, mieux maîtriser les dépenses et, dis-
penser, in fine, « le bon soin au juste coût ».
« Nous souhaitions que les équipes viennent faire
part de leurs expériences internes, qu’elles nous
expliquent comment, à partir d’une réexion sur des
besoins ou des dysfonctionnements, elles avaient
pu mettre en place des réponses adaptées et des
actions efcaces », présente Marie-Claude Gasté,
directeur-coordonnateur général des soins. Six pro-
jets portant sur plusieurs thématiques (le dévelop-
pement d’activités, l’exhaustivité de la codification
des actes, les domaines de gaspillage, les actions
correctives) et présentés par les responsables des
pôles concernés ont été retenus. Ils feront l’objet
d’une présentation plus détaillée dans les numéros
à venir du Flash Infos.
« Cette réunion fut un succès et l’occasion d’une
prise de conscience collective sur la nécessité d’une
gestion raisonnée et responsable. Les soignants
ont un rôle fondamental dans l’analyse de leurs
pratiques au quotidien. Ils sont véritablement au
carrefour de la relation besoin du patient qua-
lité de la prise en charge contraintes profession-
nelles ressources matérielles. Les efforts et la
réexion engagés par les
professionnels soignants
du CHU pour pérenniser et
rendre plus efcientes leurs
activités ont été soulignés »,
rappelle Katia Garcia-Lidon,
cadre supérieur en mis-
sions transversales au sein
de la Direction des soins.
V
Un CHU, une politique
Qualité des soins / maîtrise des coûts
Des soignants au cœur
de l’efficience médico-économique
M. Jean-Olivier Arnaud, Directeur général
z
Les membres de la CSIRMT.
Handicap
Jeudi 17 novembre,
dans le cadre de la
Semaine pour l’em-
ploi des personnes
handicapées, le CHU
de Nîmes a organisé
une action de sensi-
bilisation aux enjeux
du handicap au travail. Baptisée « Handicap :
travailler ensemble avec nos différences », cette
journée a vu la tenue de stands d’informations,
l’organisation d’une exposition photos, la mise
en place d’ateliers de mise en situation de han-
dicaps sensoriels…
Diabète
A l’occasion de la Journée mondiale du diabète
(lundi 14 novembre), le CHU de Nîmes pro-
posait au public un stand d’informations dans
le hall de l’établissement. L’édition 2011 a vu
le CHU aborder, en particulier, la thématique
du « diabète et de la grossesse programmée ».
Soins palliatifs
« Le temps : de
l’impatience à la
patience » : tel
était le thème de
la 2ème Journée
gardoise en soins
palliatifs organi-
sée le 13 octobre 2011 à l’Atria de Nîmes. Plus
de 300 professionnels de santé ont participé
à cette opération dont est partenaire le CHU
de Nîmes.
Marché de Noël
Mardi 29 et mercredi 30 novembre 2011,
pendant deux jours, le Hall de l’Amandier du
centre de gérontologie de Serre-Cavalier s’était
transformé en véritable marché de Nöel. A côté
des incontournables idées de cadeaux, gour-
mandises et autres
produits gastronomi-
ques, plusieurs ani-
mations étaient orga-
nisées.
Retour sur
Marie-Claude Gasté, directeur-coordonnateur des soins ; Katia Garcia-Lidon, cadre
supérieur de santé.
Amandine Minchella, pharmacienne et membre de
l’équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière
Hygiène
Agnès Aldebert, responsable pédagogique IFAS IFAP
Agnès Aldebert, responsable pédagogique IFAS IFAP
Service Communication Service Communication
Service Communication
Service Communication
z
Le bracelet à l’essai
Informatisation : un hiver
tout schuss !
V
Organisation
V
Nos actions
Identito-vigilance : le bracelet
actuellement testé dans cinq services
L
e parcours d’un patient est
aujourd’hui rythmé par l’in-
tervention de différents acteurs
administratifs et médicaux. De
plus, la durée d’hospitalisation
diminue quand le nombre de
patients augmente. Ce flux crois-
sant de personnes implique des
garanties d’identification toujours
plus drastiques. Pour répondre à
cette exigence de sécurisation, le
CHU de Nîmes développe depuis deux ans une large politique structurée d’iden-
tito-vigilance. « L’identité du patient intervient dans tout le parcours de soins :
de l’admission à la sortie du patient ainsi qu’en suivi ambulatoire. L’identito-vigi-
lance se retrouve donc tout au long de la prise en charge médicale, soignante,
sociale, etc. », justifie Murielle Arondeau, directrice du service Prestations patients
- Relations avec l’Assurance maladie. Autant dire que l’identito-vigilance et son
développement ont un impact direct sur la qualité des soins. Une erreur d’identité
pouvant avoir des conséquences dramatiques sur le plan sanitaire. En mettant
en place ce dispositif, le CHU souhaitait donc avant tout sécuriser les parcours de
soins. « À chaque patient, la bonne identité, le bon soin », tel est d’ailleurs notre
slogan au centre hospitalier régional universitaire. Ce contrôle permet également
de respecter au mieux les droits du patient (reconnaissance d’un sujet unique,
confidentialité, droit à l’assurance maladie etc.), de fiabiliser le processus de factu-
ration, d’harmoniser les bases de données de l’hôpital en évitant tout doublon. «
Sur ce dernier point, le CHU fait gure d’exemple avec un taux de doublons d’à
peine 0,8 % quand les taux nationaux varient entre 4 et 10% », se félicite Murielle
Arondeau.
Mais généraliser et parfaire la culture de l’identité nécessite des actions concrètes
qui viennent renforcer le contrôle et le suivi. Au CHU, cela s’est traduit par la
demande systématique de la carte d’identité du patient à son entrée, un second
contrôle de l’identité par le professionnel du soin sans oublier la mise en place
d’un bracelet d’identification.
Tendre vers le risque zéro
Il était déjà en vigueur dans les blocs opératoires et au sein des services de mater-
nité ou gériatrique. L’ambition du CHU de Nîmes est bel et bien aujourd’hui de
généraliser le recours au bracelet d’identification à l’ensemble des patients admis
à l’hôpital. « C’est un bracelet étanche, à la fermeture inviolable et sur lequel sera
apposée une étiquette d’identication. Ce bracelet permettra d’identier chaque
patient à toutes les étapes de la prise en charge. Il devra être porté en perma-
nence pendant tout l’hospitalisation », explique Murielle Arondeau. Avec cet outil,
le CHU entend se rapprocher le plus possible de la notion de « risque zéro ». Pour
l’heure, et avant tout déploiement général, une phase de test est en cours. Elle doit
durer 3 mois et concerne, au total, 5 services : Médecine gériatrique, Pédiatrie A,
Chirurgie orthopédique, Cardiologie et Médecine polyvalente. A l’issue de ce test,
un bilan sera analysé par les membres du conseil médical d’établissement.
Une chose est sûre : l’identito-vigilance concerne tous les acteurs de l’hôpital.
C’est pourquoi le CHU a souhaité établir également une charte d’identication du
patient qui s’impose à tous.
Pour plus d’informations :
consultez le document d’information
« Ayez le réflexe identification à tout moment
du parcours patient »
ou contacter le service de l’Identité au 8 71 17.
L
e dossier de soins fait partie intégrante du dossier patient et doit
répondre à la philosophie du Dossier Patient Informatisé (DPI): dis-
ponibilité du dossier, traçabilité forte, unicité de l’information saisie.
L’informatisation est une aide importante pour les bonnes pratiques
de traçabilité. De même, l’informatisation renforce la disponibilité du
dossier. En quelques clics, cela permet de trouver rapidement les infor-
mations et actions réalisées (ou à venir) autour du patient.
Depuis le début de l’aventure Do.Pa.Nîmes, les soignants ont toujours
joué le jeu de l’informatisation. Ils ont ainsi contribué fortement au bon
fonctionnement de différents modules du DPI (commande de trans-
port, mouvement des patients, administration du médicament etc.)
sans pour autant utiliser l’informatique de façon exhaustive pour leur
cœur de métier.
Depuis le 18 octobre, le Pavillon 3 (1er et 2 étage) est pilote sur le
dossier de soins informatisé. Désormais, la pancarte des paramètres
physiologiques (voir illustration 1), les prescriptions et administrations
du rôle propre (IDE, AS), les transmissions ciblées (avec macrocibles),
le suivi des pansements et des prises alimentaires sont informatisés.
Ces modules comprennent une nouveauté importante : l’infirmière
prescrit les soins infirmiers nécessaires à la prise en charge du patient
pour une période donnée, apportant de ce fait une lisibilité à long
terme de la prise en charge. L’informatisation du rôle propre de l’IDE
permet, sur un même outil, la programmation des soins personnalisés
et la traçabilité de leur réalisation. Les soins à réaliser sont issus d’un
thésaurus paramétré pour le CHU et disponible pour l’ensemble des
unités lorsque celles-ci seront informatisées.
Du côté des équipes, la motivation est forte même si la prise en main
de l’outil impose quelques efforts d’adaptation. « C’est un outil dont
nous avions besoin même s’il faudra, au départ, quelques réglages »,
prévient un médecin. Pour plusieurs infirmières, « cela va permettre,
à terme, de gagner du temps ». Une autre préfère insister sur « la
récupération de données dans les différents modules » tandis qu’une
troisième retient « les avantages de ce dispositif notamment les chan-
gements qui touchent à la prescription des soins ». Une chose est
sûre : le retour d’expérience de ces équipes sur ce nouvel outil sera
bénéque pour diffuser plus largement le dossier de soins informatisé.
DPI : entrée en scène du Dossier de soins
D
’ici la n de l’année, les services de Maladies métaboliques et endocriniennes
et de Chirurgie digestive utiliseront le Dossier médical de Clinicom.
Ce déploiement complètera les 5 services déjà équipés (le SMIT, la Pédiatrie,
l’UMCH, la Cardiologie, la Pneumologie). Au total, ce sont donc plus de 200 lits qui
seront couverts par ce module. Le rythme de déploiement va s’accélérer à partir de
janvier 2012 pour couvrir tout Carémeau à l’horizon de juin 2012.
La concrétisation de ce véritable « staff virtuel permanent » est la garantie de l’amé-
lioration de la circulation de l’information autour du patient et de la cohérence des
données médicales de la prise en charge.
Attention !
Ne cherchez plus le dossier soins papier du pavillon 3 ! Les infor-
mations du dossier de soins pour les patients transférés depuis
ce service « pilote » sont désormais uniquement en lecture sur
Clinicom.
Le déploiement du Dossier
médical continue
L
’informatisation de nos prises en charge implique une suppression incon-
tournable mais progressive de nos supports papiers.
Incontournable, car la coexistence et le maintien de plusieurs supports d’informa-
tions sont chronophages, en particulier pour les secrétaires. Cela peut également
être préjudiciable pour le patient. En effet, la multiplication de formulaires papiers
et informatiques peut entraîner une incohérence entre les données saisies infor-
matiquement et celles saisies sur papier ou imprimées (et par nature gées). De
plus, les informations condentielles issues du dossier informatique du patient
sont moins sécurisées dès lors qu’elles sont imprimées sur des papiers volants.
La suppression du papier doit néanmoins se faire de manière progressive. Le
« tout informatique » implique des changements importants mais nécessaires
dans nos modes de travail et dans nos organisations. Il convient donc de les
assimiler progressivement. Concrètement, après la dématérialisation des images,
notre nouveau chantier concerne les résultats de laboratoire. Accessibles dans le
DPI (Cyberlab) en direct, les résultats ne sont plus communiqués aux services
d’hospitalisation, en support papier, depuis cet automne. Le laboratoire de bio-
chimie, pilote sur le projet, a stoppé cette diffusion depuis le 22 septembre, les
laboratoires d’hématologie et immunologie, quant à eux, depuis le 12 octobre.
Enfin, une réflexion sur la suppression, en interne, des comptes rendus papier,
devra être portée en 2012, pour alléger nos circuits de communication.
Place à la dématérialisation
Les bonnes pratiques
en ligne
Des référentiels de bonnes pratiques tels Hoptimal- Vidal (dernière version
électronique du Vidal), Guide CIBC (centre d’interface bio clinique), Guide
anti-infectieux, Exlibris et Guide des analyses de laboratoire sont désormais
accessibles directement depuis Clinicom, Menu « Activités médicales/référen-
tiels ». Un raccourci très utile qui vous permettra de trouver les réponses à vos
questions !
À l’écoute des comptes-
rendus de radiologie !
Depuis le 5 décembre, parallèlement à la consultation des images, les méde-
cins peuvent disposer, en version audio, des comptes-rendus dictés par les
radiologues du CHU mais non encore saisis par leur secrétariat. Pour cela, il
suft de se rendre sur CLINICOM, menu RIS-PACS et cliquer sur l’onglet « Liste
CR et dictées » de l’outil Centricity Web.
Attention, il ne s’agit que de comptes-rendus provisoires et non encore validés.
Afin de respecter la confidentialité inhérente à l’écoute d’informations relatives
à nos patients, il est indispensable d’écouter le fichier dans une pièce isolée ou
d’utiliser un casque audio.
Plus d’informations sur :
Dopanews/Documentation utilisateurs/Dossiers patients
Tout savoir sur le Dossier Médical Personnel (DMP)
Le dossier médical personnel, accessible sur Internet, contient les informations personnelles de santé nécessaires à la prise en soin du patient (exemples : comptes-
rendus opératoires, d’hospitalisation et de consultations). C’est un service public proposé gratuitement à tous les bénéficiaires de l’assurance maladie. Le centre
hospitalier régional universitaire de Nîmes fait partie de la trentaine d’établissements sélectionnés dans le cadre du déploiement progressif du DMP au sein des
établissements de santé. Pilote national, le CHRU l’est également au niveau local puisqu’il est porteur du projet DMP au sein de la Communauté Hospitalière de Ter-
ritoire (CHT) Gard - Cévennes - Camargue. Progressivement, courant janvier, la création des DMP va se mettre en place au niveau des bureaux des entrées du CHU.
Pour permettre à chacun d’être mieux informé et sensibilisé sur les enjeux du DMP, l’agence des systèmes d’informations partagés de santé (intégrée au ministère
de la Santé) a réalisé deux brochures spéciques, une à destination des professionnels de santé, l’autre à destination des patients.
Plus d’informations sur : www.dmp.gouv.fr
Infrastructure
Grau du roi : déménagement programmé le 16 janvier
L
Le projet de « démolition - reconstruction » de l’hôpital de rééducation et de réa-
daptation du CHU de Nîmes au Grau du Roi lancé fin 2010 fera bientôt office
« d’opération bouclée et rondement menée ». Le respect du calendrier pré-établi mérite
d’être souligné et constitue véritablement une prouesse quand on connaît l’ampleur du
chantier. Une grande étape sera donc franchie lundi 16 janvier avec le déménagement
des services dans les nouveaux locaux. D’une superficie de 14 000 m², la structure
a une capacité de 200 lits et places. Etablissement de référence dans la coordination
régionale des soins de suite et de réadaptation, l’hôpital du CHU de Nîmes au Grau-du-
Roi coopérera avec le CHU de Montpellier et travaillera en réseau avec les Fédérations
inter-hospitalières en Médecine Physique et Réadaptation et Addictologie. L’hôpital de
rééducation et de réadaptation accueillera près de 5 000 patients souffrant de défi-
cience motrice, de maladie de la nutrition et du diabète, d’addiction.
Nouvelle messagerie
Depuis décembre, l’ensemble des personnels
bascule progressivement sur la messagerie pro-
fessionnelle Microsoft Exchange. Ce déploiement se
poursuivra au premier semestre 2012. Cette nouvelle
messagerie, identique pour l’ensemble du personnel,
comporte trois enjeux majeurs : utiliser une messagerie
able et ergonomique ; partager aisément les informa-
tions grâce à une messagerie harmonisée au sein du
CHRU (agendas, calendriers, contacts, mails) pour faci-
liter la collaboration ; accéder aux informations essen-
tielles stockées dans la messagerie (emails, contacts,
calendriers) en tout lieu, notamment au travers de ter-
minaux mobiles.
Si le basculement sur une boîte aux lettres vierge ne
permettra pas de récupérer les messages de votre
ancienne messagerie, vous garderez, malgré tout, en
lecture simple, cette dernière.
Plus d’informations et tous les guides pratiques
sur Menu CHU /informations générales
Le CHU
a choisi Microsoft Exchange
Ce qui va changer…
Emilie Barde, directrice Système d’information
Murielle Arondeau, directrice du service Prestations patients – Relations avec l’Assurance maladie
Service Communication
Service Communication
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