au contraire, existe en lui
qui rend belles toutes les belles choses
corps ni couleur, ni forme ni ombre.
l'expérience, ce n'est pas le
désordre en général, c'est tel ou tel désordre qu
rapport auquel il a à se déterminer.
C’est le désordre de cette salle de
conférences, de la chambre des enfants, du marché,
civil qui ne peut retrouver tel ou tel registre. C’est le désordre cosmique,
moral, social, politique, économique, culturel, etc.
loin d’être un credo, un tel point de vue est une invitation à
penser. Il signifie que le vrai n’es
t pas spontanément, et qu’il faut, au
penser, un dépassement de soi et du donné. Certes, le désordre est un
concept, le résidu d’un processus d’abstraction
. Sans doute, il est un singulier
procédant du divers et le subsumant. Sans doute aussi,
lorsqu'au divers se substitue l’unicité, l'esprit humain ne se réfère pas
moins, pour autant, à telle ou telle individualité spécifique qui le guide et
crée le sentiment du général. Mais, il est, en ta
nt qu’il est, le désordre.
, Platon, cherchant à identifier la justice
, en laisse une définition remarquable.
a, en effet, pour objet de cerner la justice dans l’individu. Mais
enir directement, et l’enquêteur passe du particulier à
l’ensemble, du microcosme au macrocosme. Il cherche à la déceler dans
un cadre plus grand, où elle sera plus «
grande et plus facile à étudier
dire, dans la cité. Quand elle sera ainsi sai
pourra la déchiffrer dans l’individu.
Et ce que révèle l’enquête, c’est que, dans la cité, il y a trois
ayant chacune une fonction spécifique : les chefs dont le rôle est
de gouverner, les gardiens qui doivent assurer la sécur
qu’extérieure, et les producteurs qui ont pour rôle de générer les biens et