GRAMNIAIRE ELEMENT AIRE, SUlVIE n'UNE MfTHODE n'ANALYSE GRA.MMATICALE RAISONNEE, A L'USAGE DES ECOLES CHRETIENNES, m~D~at1lAa ~ SE VEND CHEZ LOUIS PERR.AULT, A SON IMPRIMERIE, RUE STE. THERESE, CHEZ E. R. FABRE, RUE ST. VINCENT. q()*,c20c{<)C?oc{oc20C{O(0~qo,*c{oc{oc{oc{o~ aU'u S!llt t\otofu que Ie vingtcinquierne jour du rnois de Mai de l'annee CANADA. mil-huit-cent-quarante-deux, Mr. LoUIs PERRAULT, Imprimeur-Libraire du District de Montreal dans la partie de la Province dite .uu Bas-Canada, a depose dans ce Bureau, le titre d'un livre; dans les mots suivants, savoir: " Grammaire franfJaise eU" mentaire, suivie d'une methQJie d'analyse "Grammaticale raisonnee, a l'usage des " ecoles chretiennes, par L. C. et F. P. B." dont il TecJarne Ie droit de propriete, eomme propriMaire. Enregistre, conformement a l'acte provincial, pqUl' proteger la propriete litteraire. [Signe,] D. DALY, Secrelain Provincial du Bas- Canada. Kingston, 25 Mai 184,2. PROVINCE) DU t f *i}'i}.}.}*.}*,}*{<+~.*.*,:}************** LES OUVRAGES SmVANTS SETROUVENT AUX MBiYIES ADRESSES. Nouveau Traite des Devoirs du Chretien envers Dieu. Abrege de Geographie commerciale et historique. Exercices ortographiques mis en rapport avec la gramm~e. I Dictces, corrige des exercices et analyses grammatieales. Manuscrit autographie, in-12. Nouveau traite d'arithmetique a l'usage des ccoles ehretiennes. Coms cd'Histoire contenant: 1. l'abrege de l'Histoire Sainte; 2. l'ahrege de l'Hi~toire des principaux peuples du monde; 3. l'Histoire abregee du Canada preeedee «'un precis de l'Histoire de France, a l'usage des ecoles chretiennes. De J'Imprimeria de Louis Perrault, a Montreal. AVERTISSEMENT.' L'experience de tous .les jours apprenant que parmi les enf)nts qui frequentent les .ecoles primaires il s'en trouve un tres-gl'aud nombre qui n'ont pas assez de temps a donner a leur instruction-pour pouvoir etudier toutes les regle8 de la s:yntaxe, nom; avons pense qu'il Hait neeessaire de placer, dans Ja premiere partie de la grammai:re que nous publions, les principales regles d'accord de I'adjeclif. du 'lJerbe et du pariicipe, afin que les eleve8 qui ne pomront etudier la seconde partie connaissent au moins les regles les plus essentielles pour les cas orJinaires. N ous avons meme divise la premiere partie en b'ois caul'S: Ie premier, comprenant les numeros marques d'un a~'te,1'iqve, sera etudie par les commen~ants et par les autres e~eves qui auraient peu de dispositions. On [(>l'a etudier Ie second, comprenant, outre les numeros marques d'lln asterique, tous ce1.1x qui sont de ce meme caraeh~re, par les eleves qui samont Ie premier, et enfin a. une troisieme recitation, on ajoutera Ie pelit lexte, ce qui formera Ie troisieme cours; on se bornera cependant a faife rendre compte des conjugaisons des verbes irn3guliers. La seconde partie sera etudiee par les eleves qui seront jllges capables dEll'apprendre et qui sauront bien la premiere. ·.r' N ous avons place un preambule avant la definition de chaque partie du discours, afin de fixer d'abord t'idee de l'eleve sur ce qu'il doit etudier. Quelques changements, soit dans la classification, soit dans les definitions ordinaires nous ont paru necessaires. Ainsi nou;:; n'avons adopte que deux sortes d'adjeclljs determinaf1js, les demonstmt~fs et les numeraux; et nous avont> nomme ponoms adjeciif8 possessifs ceux que d'autres grammairiens Domment simplem~nt adJect1fs possess'fs, tels qtl~ mon, ton, son, I';.t~. n. 117, paree qu 'en effet ces mots Jouent tout a la fOld le role de pronoms possessifs et d'adjeetifs. c Ainsi Pi'rl'e a perdu son liwe ; son, en me me temps qll'il determine Ie mot livre comme objet posse de, rappelle Pi'dee de Pierre comme possesseur ; il est done pj'onom adjeciij possessij. -4Nous avons egaJement c1asse sous Ie titre d'adjectiis numeraux les mots ordinairement a,ppeU~s adjectifs ind€dinis, tels que aucun, chaque, quelque, &c., n. 103, parce qu'en meme temps que ces motsdeterminent les substantifs auxquels ils sont joints, ils renferment encore une idee de Hombre. Ainsi dans. la phrase suivante ; quelques personnes sant venues 'I1IB voir, quelques annonce certainement. plusieurs personnes; il renferme donc une idee de nombre, mais d'un nombre indetermine; il est dbnc adjectij numeral indeterm1:ne. Tous les pronoms etant relatifs aux personnes OU aux chases dont ils rappellent l'idee, nous avons nom-me pronoms conjonctijs ceux qui a cette propriete ajoutent celle de lier, de joindre au mot dont ils tiennent la place quelques alltres mots qui servent ales expliquer, a en determiner la ·signification. Par exemple dans la phrase suivante: Les passions, qui sont les maZad£es ele l'l1me, viennent de notre revolte contre 1a ra£son, Ie mot qui, en meme temps qu'il rappelle I'idee de passions, sert eJ.1core a lier a ce motles expressions, sont les maladies de l'ame, pour Ie definir, l'expliquer. II en est de meme de qui, dont, &c. n. 1~3. N ous avons substitue dans les conjugaisons les titres de passe determine et de passe indeterm£ne a ceux de preterit defini et de preteTjt indefini, parce qu'en etret toutes les fois qu'on se sert de la premiere inflexion) comme dan::; J'achetai ce livre avant hie?", l'epoque passee de l'action, exprimee par Ie verbe, est determinee par les mots avant 1,ier, et que dans la seconde, comme j'a£ eiudie. j'ai travaille, on a bien en vue une epoque passee, mais qui n'est determinee par aucune circonstance. Nous avons aussi supprime la troisicme personne du singulier et du pluriel de l'imperatif, les expressions qu'£l aime, qu'£ls jin£sseni, &c., dependant tOlljOurS d'une proposition principale exprimee ou sousentendue : Jeveux, Je desi1"C, je souhaite, &c. qu'il aime, qu'ils jinissent, appartiennent evidemment au suJ:,jonctif. Les note<; au bas de certaines pages renden.!' compte de quelques autres changements que nous aVOllS em necessaires. GRAMMAIRE FRANCAISE .. i • INTRODUCTION. '" 1. La grammaire est Part d'exprimer ses pensces par la parole et par l'ecriture, conformement al'usage et aux regles etablies. 2. On fxprime ses pensees par la parole au moyen des sons articules de la voix. , 3. On exprime ses pensees par I'ecriture au moyen de certains earacteres de convention qu'on nomme leltres. , '" 4. L'alphabet fram;ais est compose de vingt-cinq Iettres, qu'on divise en voyelles ou sans, et en consannes ou articulations. '" 5. Les voyelles sont: a, e, i, a, u, et y: ces lettres, sont ainsi 1I0mmees du mot vaix, parce que, seuIes, elies , forment une voix, un son. 6. On divise les voyelles en longues et en breves. 7. Les voyelles longues sont celles, que l'on prononce lentement; comma I'a dans grace, I'e dans fete, &c. 8. Les voyelles breves sont celles que 1'0n prononce rapidement et leQ"erement: comme l'a dans tl"ace, Z'e dans demi, l'idans vite, &c. , !If 9. On distingue trois sortes d'e: I'e muet, I'i ferme 'et l' e ouvert. ' .. 10. L'e muet est celui dont Ie son se fait a peine e~Jtendre, comme a la fin du mot homme, et quelquefois point du tout, comme Ie premier de tutaiemenl, et Ie sec'ond de reniement. -6• 11. VIE ferrn6 est celui dont Ie sop est aigu, comme dans decide, rlEpeU; son signe distinctif est l'accent aigu (e) • • 12. ,Ve ouvert est celui dont Ie son est grave, comme dans proces, theme8; les signes de eet e sont ordinairement l'accent grave (e) et l'acce_nt circonflexe (e). Ce dernier signe sert aussi a distinguer les voyel. les longues d'avec les breves [lJ. .. 13. Les consonnes ou articulations, sont: b, c, d,j, g, h,), k, 1, m, 11, p, q, r, s, t, v, x, z. Ces lettres SO!lt ainsi nomrnees pal,'ce qu'elles ne forment un son qu'autant qu'elles sont reunies aux voyelles. * 14. La lettre h est muette ou aspiree: muette quand elle est nulle pour la prononciation, comme dans l'homme, Phabit; aspiree quand elle fait prononcer du gosier la voyelle qui suit; comme dans Ie hameau, Ie hb'os, les hardes [2J. DES SYLLABES ET DES PARTIES DU DISCOT,JRS. • 15. On nomme syllabe une ou plusieurs lettres qu'on prononce en une seule emission de voix: Ie mot bon n'a;~qu'une syllabe,celeb1'ite en a qURtre( ce-le .. bri-te) 16. Un mot-qui n'a qU'une syllabe est appel6 monosyllabe, et celui qui en it plusieurs polysyllrlbe. 17. On nomme diphthongue une reunion rle plusieurs voyelles qui expriment un son double et qui neanmoins ~e proIlollcent en une seule emission de voix, comme : ia, ie, io,oi, &c., dans fia-tre, miel,fio-le, poi.son. J 8; Le disc ours est une reunion de qtots ou de phrases qui expl'iment une pen see, com me: La science est estimable, mai8 la vertu l'est bien davantage. . .19. Tous les mots de la langue fran-;aise ~ont divises en dix classes, qu'on appelJeparties du discours; ce sont: Ie nom ou substantif, I'article, l'adJectij, Ie pronom, Ie verbe, Ie participe, I'adverbe, la prepositt'on, 1a conJonction et l'inter)ection. 'if 20. Ces dix espeees de mots sontdivisees en mots variables et en mots invariable'3. [I] Voir n. 282, l~s autres usages des accents et ceux dell signes orthogro phiques. (2] Voir n. 242. -7'if 21. Les mots variables sont ceux dont la terminaison est susceptible de plusieurs changements; ce Bont ~ Ie nom, l'article, l'adjectij, Ie pronom, Ie verbe et Ie p~rtic:ipe ;en ecrit: l'enfant, les e'l1fants, j'aime, nous 'azmOllS, &c. ~ 22. Les mots.invariables sont ceux qui s'ecrivent touJours de la meme maniere; ce Bont: l'ad'lJerbe, 19. preposition, Ia cO'l1jonction et l'inie?'jection.' Q.UESTI0NS RELATIVES A L'INTRODUCTJON DE LA GR_\MMAIRE. Qu'esf-ce que la grammai1'e? 1.- Comment exp11'mei-on ses pensees par la parole ? 2.- Comment exprim et-on ses pensees par l'ecriture? 3.-De combien de letlres l'alphabet fTangais est-it compose?-4.- QueUes soni les voyelles? 5.-Comment divise-t-on lea voyel,lea? 6.-Qu'est-ce que les voyelles longues? 7.Qu'esl-ce que les voyelles breves? 8.-Combien distingue-t-on de sorles d'e 1 9.-Qu'est-ce que i'e muet ? W. -Qu'est-ce que l'e ferme? ll.-Qu'est-ce que i'e ouvert? 12.-Qu811es sont les consonnes, et pourquoi sont-elles ainsi nommees ? 13.-Queremarque-t-onpar rapport a la lett1'(; h ? 14.-Qu'est-ce gu'on nomme syllabe1 15. -Comment nomme·t-on tin mot d'une syllabe et celui qui en a plusieurs? 16.- Qu'cfppeUe-ton diphthon'gue? 17,-Qu'est-ce qu'un discours ? 18. -En combien de classes les mots de la langue frangm'se, sont-its divises? 19.-Comment sont divisees ces dix, especea de mots? 20,-Qu'appelle-t-on mots variables? 21.-Qu'appelle-t-on mots invariables? 22. CHAPITRE PREMIER. DU NOM OU SUBSTANTIF. 23. Pour faire connaitre les objets que I'on veut designer il a fallu leur donner des denominations particuJieres. Ainsi on a nomme terre Ie globe que nous habitons : 8oleill'astre qui constitue Ie jour; me?noire la faculte par laquelle nous nous rappelons les evenements; volante celle par 'laquelle nous agissons librement : ces mots terre, Boll!il, memoi'l'e, 'Dolonte, B~n.t appeles nom's ou substamifs. Tous les etre8 que nous, Vl/Yops, que nous entendons, dont uous reconnaissons I'existence,;&c" ont de mame reo;u un nom qui leur eat prc.pre ; ,done:', -8'If 24, La nom, ou substanhj, est un mot qui porte a l'esprit l'idee d'une chose reelle, comme terre, soleil; ou realisee par l'idee que nous nous en formons, comme memoire, volonte. 'If 25. Il y a deux sortes de noms: Ie nom commun et Ie nom prop1'e . ., 26. Le nom commun est celui qui convient a tous les etres ou a tous les objet.3 de meme espece, comme Ie nom 'lomme, qui convient a tous les hommes ; Ie nom ville, qui convient a toutes les villes. 'If 27. Le nom propre est celui qui ne cCinvient qu'a une seule personne ou a une seule chose, comme Fenelon, France, Pm'is. . 28. Les noms propres et ceux de dignites, ainsi que Ie premier mot d'un discours et celui qui suit immediatement un point, doivent commencer par une lettre majuscule. DU GENRE ET DU NOlYIBRE DES NOMS. 'if 29. Les noms ont la propriete du gem'e et celie du nombl'e. 'If 30. II Y a demt genres, Ie masculin et Ie feminin • 31. Les noms d'ctres males, comme pere, lion, sont du genre masculin. 'If 32. Les noms d'etres femelles, comme mere, lionne, sont du gehre feminin. 33. L'analogle et l'usage ont fait donner aussi l'un au l'autre genre aux noms de choses inanimees. Ainsi soleil, livre, tableau, &c., ont etc faits du genre masculin ; maison, table, moni1'e, &'c., du genre feminin. 34. On connuit qu'nn nom est du genre masculin quand l'usage permet de le faire preceder des petits mots le ou un, c·omme, LE pere, UN livre . ., 35. On connait quiil est du genre feminin quand J'usage permet de Ie faire preceder des mots Ia ou une, comme, LA mere, UNE table [1]. 36. Il y a deux nombres, Ie s£ngulier etle pluricl. .'* '* '* (1) Quand Ie mot commence par una voyelle ou une h muette on met un adje'<:tif a la suite des mots le, ·un, la, 'line. Exemples: UN BEL oiseau, UN VAST!!: espace, LA BELLI!: horZoge. -!:I=if 37. Un nom est au singulier quand i1 ne designe ,qu'un sellI etre: un homme, une table. ' '!r 38. Un nom est au pluriel quand il designe plusieurs etres: des hommcs, des tables. FORMATION DU PLURIEL DANS ~ES NOMs. '!r39. La regIe generale pour former Ie pluriel est d'ajouter une s a la fin dll nom: un homme, des hommes, une table, des taoll!-s, un enjant, des e1ifants, un parent, des pq,renfs. • EXCEPTIONS. * 40. I. Exception. Les substantifs termi~es au singulier par s, x, z, ne changent point de terminaison au pluriel: Ie palmos, les palais ; la cToix, les croix; Ie nez, les nez. 41. II. Exception. Les substantifs en au et ceux en eu forment leur pluriel par l'addition de I'x: un tableau, des tableaux; unfe'll, des feux, &c. 42. III. Exception. Parmi les noms termines en ou, les suivallts prennent x au pluriel : bijou, caillou, cho'll, . genou, joujou, Mbo'll et pqu; les autres suivent la regie .gimerale. .. 43. IV. ExcepNon. Les substantifs en al font leur pluriel en auo'!:: Ie mal, les maux, Ie cheval, les cheva,ua;, &c. Cependant bal, cal, camaval, regal, et pal, font bals, cals, canavals, &c. 44. V. Exception. Lea subst!lntifs en ail suivent la regIe generale pour la formation du pluriel: cependant ail fait aulx, et bail, corail, email, soupirail, vantail, travail, font baux, coraux, emaux, souJliraux, vantaux, travaux; ce dernier fait encore travails, au pluriel, lorsq:u'il s'agit de comptts que rend un chef d'adminil3lration des affaires qui lui ol1t ele renvoy.ees, etquand il designe des machines en bois allxquelles les marechaux attachent lef> chevaux vicieux pour les ferrer au pour lea; panser. . 45. VI. Exception. .Ilteul fait atc11X lorsqu'il s~agit d'ancetres en general, et ai'euls qllalldil s'agit selllemel1t,.du gra,nd-pere paterl}eJ et du grand-pere maternel:;'rjies AiEULS me di~aientbeaucouJ1 de bien de mes A'lEux, c'est-a-dire de mes ancelres. -1046. VII. Exception. Ciel fait cieux, excepte 10r::;qu'il s'agitde de::jsus de !its, de haut de can-iere, de tableaux; de elimats ; on dit des CIELS de lits, des CIEJ"S de tableaux; des CIELS de carriere: Le midi de la France est sous v.n des plus beaux CIELS tempenis, &c. 47. VIII. Ercceptio:a. mit fait yeux: eet homme a de bons yeux, les yeux de la soupe, du pain. du fromage; et (Bils quand il s'agit de fenetres ron des qu'on appelle (Bils-de-b(Buf. DES NOMS COLLECTIFS ET DES NOMS COMPOSES. 48. On appelle collecti£~ certains noms communs qui, quoiqu'au singulier, pl'l§sentent a l'e~prit i'idee de plusieurs personnes ou de I'lu~ieurs choses reunies pour former un tout, une collection. 49. On distingue deux sortes de collectifs, les generaux et les partitifs 50: Les collectifs gen';raux sont ceux qui offrent l'idee d'une collection cnmplHI', com me : la FOULK des humains, c'est a-dire, de t011S les humnins; la MULTITUDE des mortels, c'est a-dire, de tous Les mortel,; l'ARMEE royale, &.e. 51. Les eollectlfs pal'titifs sont ceux qui exprirnent une collection de personnes Ot) de chases faisant partie d'un plus grand nombre d'aulres, comme : une FOULE de perso7lnes, c'esta.dire, un ce.rtain nombl'e de pe.rsormes ; une TROUPE de soldals; une MULTITUDE d'hommes, &c. ; ces derniers sont ordinairement precedes des mols un, line. 52. On appelle 8ubstantifs composes plusieurs mots qui equivalent a. un seul' nom, com me al'c-en-cieZ, HoteZ-Dieu, avant.courwr, ~'c. ; ils sont toujours joints !Jar Ie trait d'union (-) (1). DlFFERENTES ACCEPTIONS DES NOMS. 53. Les noms communs peuvent etre employes dans un SeIlS determine, ou dans un sens indetermine. 54· lis sont employes dans un sens determine 10rsqu'i1s de. signen! un genre, Ulle espi;ce ou un indillidu. Exemples: Zes HOMMES; Les HOMMEssavanl8; l'HOMME dontje VOllS parle. . 55. Dans Ie premier exemple les HNIMES, Ie nom homme represente Ie GENRIl, parce qll'il est pris da.ns toute son e!endue ; dans les HOMhms savants, Ie substantif designe I'ESPECF.. parce qll'il est restreint a une certaine cla.sse d'individus; dans I'HOMM~ doni je vous pm'le, Ie su~staDtif designe un INDIVIDU.56 Le nom commlln est employe dan~ .un sens indetermi•. 11 e lorsqu'il n 'y a rien d'arr~te sm l'etenc1ue de sa sign ifica. tion ; ulle montre en (lif, unpont de BOIS Les subatantifs. or et bois n'ayant rien d'arr~te sur l'ete!1due de leur signification, Font emvloyes dans un srns indetermine. () ) Voir la synta.xe pour I'orthographe de cea mots, no. 358. -11QUESTIONS RELATIVES AU NOM, OU SUBSTANTIF. Que1 moyen a-t-on pris pow' fai1'e conna'iire les objets qu'on a adesigner? 23.-Qu'esi-ce que le nom? :24. - Combien y a-t-1"l de sortes de noms? 25.- Qu'est-ce que le nom commun? 26.-Qtt'est-ce q'ue le nom pt'6pTe? 27.-Par qg'elle espece de leUTes d01Vent commencer 1es noms propTes, CtUX dedignite, et les mots q1ti stti7;,.ent immed1'atemeni un point? 28.- Quelle propru!le les noms ont-ils? 29.-Combienya-t·ilde genres? 30, -De quel genre sont les noms d'ei1'es maZes? 31.-De que1 gem'e sont 1,·s nom:5 d'etTes femelles? 'dZ.-Qu'est. ce qui a fait donne1' Ie genTe masculin 01£ Ie geme }eminin aux eiTes inanimes? 33.- Comment canna it-on qu'un nom est du gem'e mascul~n 1 34.- Com'inent connail-on qu'ttn nom est du genre fimin-in? 35.-Combien y a-t-it de nombres? 36.- Quancl elit-ce qu'un nom est au sin~ulier? 37.-Quand ed-a qu'un nomest au pluTiel ? 38.- Quelle est la Tegle generale pOU1' jOTmeT le plw'iel dans les noms? 39.-Les noms termines au singu1ier paTs, x, z, changent-ils de ferminaison au plurieI140.-Comment 1es substanhfs lermines au singulier par au ou par eu forment-ils leur pluriel? 41.- Quels sont Ies noms termines par ou qui jOl'ment le pl'll1'ieZ par I'addition de l'x 142.-Comment les substani1fs en al forment-ils lem' pluriel? 43.Comment les substantifs en ail forment-ils leur pluriel 1 44.- Qltel est Ie pluriel d1t mot aieul sui'Cant seg acceptions? 45.-Quel est Ie plun"el du mot ciel, suivant ses accept ions ? 46.- Quel est Ie 1Jlu1'iel du mot ceil, suivant ses acceptions? 47.-- Qtt'appelie-t-on noms collectifs? 48.- Combien disiingue-t-on de sorles de collectifs? 49,-Qu'est·ce que les colleciifs geneTaux? 50.- Qu' est-ce que Ies collectifs partii1js? 51.Qu'appelle-l-on subsfallfljs cornposes ? 52.- C07Jl!l.l<erd les substttnl1fs commullS peuvenl-ils etTe em~loyes,C( 1'elrdivement a l'etendue de leur signific#.t~.fp 153.Q~and est-ce que les subsianfijs commul1s'sonlempZoyes dans un sens determine? 54.- Donnez un eJ'emple s~tr ~I!S divers emplois d1t substant1j representant Ie. genre l'espece d l'individu? 55.- Qtwnd est-ce que les subslantifs communs sani employes dans un sens indeiermine 1 56. - 12- CHAPITRE II. , DE L'ARTICLE. 57. Lorsque Ie substantif est employe dans un .sens determine', on Ie fait preceder de Pun des petits mots le, ta, Ie.o, ou d'un equivalent, EXEblPLE: LE 'I1Ierite, LA vertu, J"ES talents, sont LEsfruits du travail et de LA sagesse, Ces mots Ie, la, les, Bont appeles articles; done: 'if 58, L'article simple est un petit mot, Ie, la, les, que l'on met devant les substantifs communs (1), dont l'etcndue de signification est determinee : LE m8rite et LA vet·tu ont tOUjOUTS l'air simple et modeste. LES imfants labOlieux sont LA joie de leurs tnaUres. LES ignomnts croient tout savoir. 59. L'article perd l'e au l'a devant un mot qui commence par une voyelle on une h muette. Ainsi on dit l'enfant pour Ie enfant, l'amitie pour la amitie, l'kisto·ire, pour la histoire. On remplaee alors par une apostrophe C') Ia lettre supprimee OU elidee. 60. Lorsque de et Ii precedent l'article masculin Ie, ils se combinent avec lui devant un nom masculin singulier qui commence par une ·consonne au une II, as, piree, en sorte qu'on dit: maison DU prince, pour DE . -LE prince; j'obeip AU 1'oi, pour A LE roi; la gloire DU heros, pour DEfiLE heros; .ie vais AU hameau pour A LE hameau; on l'appelle alors 'aTticle contmcte. 61. La contraction n',a pas lieu devant une voyelle ou une h muette, non plus que devant la: il vient de L'eglise; il va A L'hopital; je vais A LA campagne. 62. Devant un substantif pluriel, soit masculin, soit feminin, de les se change en des, et dIes, en aux: j'qMi,s. AUX ordonnances DES rois, pour iobiis ALES drdon,niinces DE LES rO~8. ' QUESTIONS RELATIVES A L' ARTICLE. De quels mots sont precedes les substantiJs employes, dans un sens determine? 57., Qu'est-ce que l'arUcle? . (1) Quelques foj~ l'articleest place dev'Int un subst,ant!fpropre, mais alors il y a ellipse: LA. F1'ance, c'esta-dIre la contree appeZee France. -13...~ 5~.- Quanel est-ce que l'article perel l'e ou l'a ? 59. Quel changement eprouve l'article lorsqu'il est precede de a ou de de? 60.-La contraction a-t-e/le lieu devant une voyelle ou une h mue.tte? 61.- Comment se change l'article les, p1'eCede de a ou de de ~ 62. . CHAPITRE III. DE L'ADJE,CTIF. 63, Les ~tres sont susceptibles de differentes quaIites. soit bonnes soit mauvaises: par exemple, un enfant est lion. docile, 3tudieux, un autre est mec/tant, 'Vol age, paresseuz. Les substantits peuvent aussi porter a l'esprit. une idee plus ou moins determinee ; on dit : UN homme, CElS lwmmes, QUELQUES hommes. etc. Ces mots bon, docile. studieux, mechant, volage, pare8StIlX, qui marquent IE's differentes qualite& attribuees aux enfants, sont appeles adjectif,s quplificatifs; et les mots un, eet, ees, quelques, etc .. qui font prendre Ie substantif lwmme dans un sens determine, sont appeles, adjectifs dete1'minatifs; done: ... 64. Vadjectif est un mot que I'OJ;l ajoute au substantif pour Ie modifier, soit en Ie qualifiant, soit en det~rminant l'etendue de sa signification: un enfant AIMABU1, des hommes SA v ANTS, CET enfant,: CES hommes. 65. II y done deux sortes d'adjectifs, les qualificatifa et les dUerminatifs. . DE L' ADJECTU' QUALIFJCATIF • • 66. Vadjectif qualificatif est celui qui quali6e Ie substantif auquel il se rapporte. Tels sont dans les exemples precedents les mots ai:mables et savants. 67. On reconnalt qu'un mot est adjectif qualificatit, quand ~n peut y joindr6;,/J~s mots personne ou· chose. Ainsi hahile, agreable, sont des adjeetifs qualificatifs, paree qu'on peut dire: personne HABILE, chose *' c AG,REABLE. \68.lJE~s ~djectifs varient dans leurtermiDais(!)n pOUl~ expri~mer leur rapport avec Ie mot qu'ns qualifienf; c'est-a-dire qu'ils en adopte,nt Ie genreet Ie· nombre. 2 ' -..,.. 14FORMATION DU FEMININ DANS LES ADJECTIFS. 69. -Les adjectifs termines au ma~culin singulier par -. , un e muet, ne changent pas au feminin : un wot utile, une let;on utile; un gout ag1'eable, une odeur agreable. 70. Les adjectifs qui ne finissent pas au rnasculin singulier par un e muet, en prennent un au feminin. Exemples, masculin, grand, gris, mechant, mauvais, niais, ras, sense, poli, geant, etc.; feminin, gmnde, grise, mechante, mauvaise, geante, etc. EXCEPTIONS. 71. I. Exception. Les adjectifs termin{,s aU masculin en l'une des manieres suivantes as, el, eil, es, et, ien, on, os, doublent au feminin leur derniere conson11e en y ajoutant un e muet: gras, cruel, pareil, expres, muet, ancien, bon, gras, il en est de m€lme de' sot, nul, ete. feminin grasse, cruelle, etc.; gentil fait aussi gentille. Sont exeeptes, ras, concret, compZet, discret, in quiet, pret, Tepld, secret, etc., qui font ; , rase, concrete, complete, discrUe, inq't/.iete, prete, replete, secrete. 72. II. Exception. Beau, nouveau, fou, mau, vieux, font au masclJlin, bel, nouvel, jol, mol, vieil, devant une voyeUe ou une h muette: BEL homme, NOUVEL appartement, FOL espoir, etc.; ils forment leur feminin de celte terminaison, suivant la regIe qui precede, en doublant la consonne finale et avec l'e muet: BELLE armoire, NOUVELLE mode. 73. III. Exception. Les adjectifs en x changent cette cO!lsonne en se: honteux, honteuse, jaloux, jalouse, etc. Cependa,nt doux, faux, prefix, roux, font douce, fausse, prefixe, rousse. 74. IV. Exception. Les adjectifs en f changent cette finale en ve: b1'ef, na¥,j, neuf, font breve, na¥,ve, neuve, etc • . 75. V. Exception. Long, oblong, malin, benin, font. longue, oblongue, maligne, benigne; jr:ais, faV(!rt, coi, font fra.1,che, favorite, coite; tiers fait tterce. 15 - 76. VI. Exception. Blanc, franc, sec, public, caduc, grec, tU1'C, font bla.nche, franche, secke, publique, caduque, grecque, turque. 77. VII. Exception. Les adjectifs en eur designant un etat ordinairement eJrerce .par les hommes, comme au~eur, celiseur, imprimeur, etc" ne changent point au feminin. 78. VIII. Exception • . Le.<; adjectifs en teuret ew' font leur feminin en euse, quund on peut changer eur en ant; ainsit1'ompeut fait ttompeuse; pOl'teur, porteuse, parre <lu'on peut dire: trompa'IJ.t, portant j et en t1-ice, quand onne peut pas changer eU1' en ai'll: ainsi protecteu1' fait protectrice ,. adulateur, aduZatrice; ambassadeur, am bassadrice; directeU1', directrice; bienJaiteur, bienjaitrice ; et impro'&'isateur, impTovisatrice; etc., parce qu'on ne peut rlire protecfant, adulatant. Cependant detitetlr, eXecute'llr, inspecteur, inventcu1', per.slcuteur, font deLit1'ice, ex4c.utrile, etc., qUQiqu'on puisse dire dtbilant, etc • . 79. IX. Exception. Les adjectifs en ietlr forment leur feminin par l'addition d'nn e : in/erieur, i",!b'ieure; it en e~t de meme de majeu1', mineIJr, meilleur, erc. 80, X. Exception. Les adjectif~ chasseur, de'&'ine'll1', dejelldeUl', demandeu?,. bailleur. pecJwuT, vengeur, changent etl'1' en e1'esse: chasseresse, batlle1'esse, etc.;, gouveTlleU1' fait.gouvernante. servite'll?' fait servante. . 81. Fat. d:isp08, chatin. temoin. chef agresseur, et i11Lposteur. etc., ne sont pas d'u&age au ferninin. FORMATION DU PLURI~L DANS LE8 ADJECTIFS. * 82. Le pluriel dans les-adjeclifs se forme comme dans les noms, en ajoutant s au,singuIiel': un Iwmme SAVANT, des hommes SAVANTS; un enfant AIMABLE. des enjards AIMABLES. Cette regIe est sans exception pour fe feminin, mais Ie masculin preEente les trois suivantes: EXCEPTIONS. * S3.Exception • . Les adjectifs termines au singulier par 8 ou x, ne changent point au pluriel maEiculin: un habit GRIS, des habits GRJS ; un enfant LABORIEUX, des enjants LABORIEU&. ,. . • 84. II. Ex,ception. Les adjectifs en .au font leur pluriel en aux; beau, beaux, nouveau,nouveaux, etc, -16'If 85. III. Exception. La plupart des adjeclifs en al changent cette finale en aux: egal, egaux; moral, moraux. Mais quelques.uns forment regulierement Ie pluriel masculin par l'addition de I's : fatal,fatals; final, fiools; glacial, glacials; nasal, nasals; theatral, theatrals ; pascal, pascals, etc. (1). ACCORD DEl! ADJECTIFS AVEC LES MOTS QU'ILS QUALIFIENT. 'if 86. L'adjectif est au meme genre et au meme nombre que Ie substantif qu'il qualifiie: un homme savant, une femme sa,vante; des hommes savants, des femmes savantes. 87. Quand un adjectif se rapporte a plusieurs substantifs, all met cet adjectif au pluriel, exemple: Le roi et Ie berger sont EGAUX (lpreS la mort. 88. Si les deux noms soot de diiferents genres, on met l'adjectif au masculin pluriel: .Mon frere et ma 8~Ur,';sont CONTENTS, etnoo pas CONTENTES. (Voir n. 370.) 89. Remarque. Le subslantif peut quelqllefois deve- '* nir adjectif, et l'adjectif qualificatifdevenir substantif. 90. Le substantif devient adjectif quand il est ajoute a un autre substanlifpour Ie qualifier: Louis XIV fut toujours ROI par autorite et touJours PERil par tendresse: alors il n'est jamais precede de l'article ni d'aucun determinalif. 91. L'adjectif qualificatif devient sllbstantif quand il exprime des etres au des objets: Le VRAI est tOfi,jours beau,preJerez l'UTIJ.E ii l'AGREA BLE, La natu1'e rle demande que Ie NECESSAlRE, La raison veut l'uTILE, l'amour-pnjpre recherche l'AGREABLE, lapassion exige Ie SUPERFLU: d~ns ce ens, il est toujours accompagne de Particle au d'un determinatif. RELATIVES A QUESTIONS L'ADJECTIF QUALIFICATIF. Les iUres sont·ils su~ceptibles de modificatians oude <jualiUs? 63-Qu'eSt-ce que l'adjectif? 64.-Combien y a·t-il de sodes d'adjectif? 65.-Qu'est·ce que l'adjee/if qualificatif 166,.- Comment 1'econnait-on qu'un mot est adject~f quatificattf 1 67.-Les adjectifs ~ient-ils dan'S leur terminaison? 68.-Les adjecti{s (1) Quelqu,es adjectifs sont inusites au I'luriel masculin, teis sont les suivants: frugal, pastoral, naval, litte1·al. boreal, etc. -17 - termines au masC'!tlin par un e muet, changent-ils de terminaison au feminin.? 69.-Comment forme-t-on Ie feminin des adjectify qui nefinissent pas par un e mud au masculin 1 70.-Quels sont les arfjectifs qui redoublent la demie/'e consonne pour la formation du feminin en y ajoutO,fl,t l'e muet 1 7I.-QueUe est l'exception pour la formation du feminin dans les adjectifs beau, nouveau, fou, mou, vieux 1 72.-Comme'T!-t fm'me-t-on Ie je.minin dans les adjectifs, termines au masculin par x.? 73.-Comment forme-t-on Ie feminin dans les adjectifs termines par f au mascutin 1 74'-Comment se forme Ie feminin dans les adjectifs long, oblong, malin, benin, frais, favori, coi, tiers 1 75.":"-Comment se forme Ie feminin des adjec'fifs blane, franc, sec, public, cadlic, grec, turc ? 76.Quel est Ie jerninin des a4ject1Js en eur, designa~t un' etat ordinairement exerce par des hommes 1 77.- Quel e8t Ie feminin des adjectijs en teur et en eur, lorsque eur peut etre change en ant.? 78.- Quel est le feminin des adjecf1Js debiteur,executeur, inspecteur. inventeuf, persecuteur? 79.-Comment les adjecti/s en ieur forment-ils leur je.minin.? 80.- Quel est ie feminin des adjeqtifs chasseur, devineur, etc. 1 81.-.Commerd se forme le pluriel da'ns les adjectifs'1 82.-Les adJec- . tifs iermines au singulier par s au x changent-ils de terminaison au maseulin pluriel .? 83.-Commentles adjectifs en au {ont-ils leur pluriel? 84.-Quel est Ie pluriel des adJectifs en al? 85.-.I.l quel genre et a quel nombre l'adjecf1j doil-il eire 1 86.-QueUe est la regIe d'acord d'un adJectif qui se rapporte a plusieu1's substantifs.? 87·-8i les nom.~ sont de differens gen1'es, quel est celui que l'adjectif adopte.? 88. -Le substant1f et l'addeclif changent-ils quelqueslois de nature? 89.- Quand est-ce qu'un substantif devt'ent adjedif1 90.-Quand est-ce qu'un adjectij devient substant'§! 1 91. DE L' ADJECTIF DE TERMIN A TIF. * 92. Les adjf'ctifs deierminatifs sont ceux qui fixent l'etendue de signifi«ation des subslantifs auxquela iis Bont joints.' -18.. 93, II Y a deux sortes' d'adjectifs: determinatifs, :' les dernIYMlraiif8 et les' numb'aux. ' DE L'ADJECTIF DfMONSTRATIF • • 94. Les adjectifs demonstratifssont ceux qui indiqueFH~ qui rilontrent pour ainsi dire, les" sUhstantlfs auxquels ils sont joints' et dont iis determiaent l'eten.due'de signification; ce sont: ee, eet, cette, ceS. Exemples-: CE livre, CE'T enfant, CETTE personne, eES maiso1l.$• .. 9,5. On met ce devant Jes noms rnasculins singuliers qui cornrnencent par Une cons-onne ou une h aspiree: CE livre, CE ha711eau. .. 96. On met eet devant un substantif masculin qUi commence par une voyelle ou une It muelte : CET enfant, CET IlOmme. _ " 97. On met cette devant-tous les noms feminins singuliers: CETTE femme, CETTE image • .. 98. On met ces devant to us les substtmtifs pJuriele:,soit masculins; soit feminins: eES IwmmelI; CES egli8es (1). DES ADJECTJFS NUM'ERAUX. '" 99. Les adjectifs numeraux sont ceux qui determinent Ie nombre de personnes ou de cho8esdesignees par les substantifs auxquels ils sont joints, ou In place' numerique qu'occupe un iUre ou un objet dans uue col'lection. " 100. Il ya, ti'oissortes d?adjectifs numeraux: Jes car.dinau:r:, le8 ordinattx et les indefe1'7T.iTles~ '" 101. Les adjectifs cardillttux designentle nombre'; ce sont: un, deux, trois, quatre, etc • • 102. Les adjectifs ordinaux designerit l'ordre, Ie rang, la plaee,ce sont: premier,8econd, b'oisieme, etc. • 1O~. Les adjectifs nume~atlX .~e.mmi~es sont ceux qUI attachent au substanbf qU'lls'determmen-t une idee vague de nombre'; tels80nt: aucun, eli.aque, nul, plusieurs, quelconque, tel, meme, queUe (2). _ tout, quelque, quel, 104. Les adjectifs numeraux vingt etcent prennent la marque du pluriellorsqu'i\s' sont multiplies par un autre (1) Voir n, 122. ( 2) Voir pour Jes cinq derniers motsleS nos. de' 339 ~ -401. adjectifnutne-rlil et 8uivis d'uu sttbstli.ntif:DEUX CENTS hammell, QUATRE-VINGTS francs; mais on err ira VINGT hommesi CENT francs, QUATRE CENT VINGT-cinq francs, deux myle cent _ franes, et.t'. Combien _y a-t:...il de mesures 1 V~ngt,. cent, quatre-mngts. deux cents, trois miUe cent, tl·ois m7lle Vingt, sous-entet;idu mesures ; les atltres sont t01ljours invariables. , 105. On ecrit mil pour la date des annees: l' an MIL hllit cent; cependant oU ecrit m'iUe quand ce mot est precede d'un adjectif numeral: l'an qttatre MILLE quatre. Dans Ies autres cas on ecrit mtlle: deux MII.LE francs. II ne faut pas confondre mille adjectif numeral avec les sulistantits mille, millier, Ie premier est invariable, et les auti-es prenneilt III marque du pluriel: trois MILLES d'Italie font une lieue de :France; on a- dit celd des MILLIERS, des MILLIONS de fois. RELATIVES ~UESTIONS. . A L'ADJECTIF DETERMINATIF. Q.u'est-ce que les adjecfijs, cleterminatiJs 7 !:l2.Qambien distin!{ue-t-on de sortes d'adjeclifs determinafiJs 1 93.- Qu'entend-on par adjecliJs demonstratifs1 94_~Devant quels noms met-on l'adjeclif determinatij ce? 95.-Devant quels noms met-on cet 1 96.-Devant quelsnoms met~on ces 1 98. -Qu'est-ce que les adjectif$ numeraux? 9!:l.---'Combien y a-toil de 801'les d'adjecl1Js numeraux 1 IOO.-Quel est ['usage des adjectifs cardinaux? lOl--Quel est 7'usage de/] adjectifs ordinav,x? 102.-Qu'eritend~on par adJectifs nurnemux'indeterm:ines1 103.- Quels sont les adjectiJs nitmeraux qui p7·ennwt la marque du pluriel 1 104.-Comment s'eC1·£tle mot mille dans sea diffel'en .. tes acceptions 1 105. CHAPITRE IV . .~~'- DU PRONOM. 106 Pou~ eviter la repetition trop frequente du m~me substantif dans un di~cours, on emploie certains mots qui Ie represent"!nt et en tiEmnerit la place. Ainsi, au lieu de dire: les ELEVES ont ecoute la LE90N que ~~ proftsseur a eryliq:ue e aux ELEV~S ; le.s ELEVES ont etudu; la LE~ON et les EI.EVES ant enSutte 7·eCtte la I.E<;ON, on dlra: ~es .ELEYES mit eCDuteZa I.E90N que le professeur LEUR a expltquee, ILS L'ont etudiee at ILS 'L'ont ensuite recitee. Les tnO(sleU7·, -,20 ils, l', us, l', qui tiennent la place des substantifs enfarnts: et ICf;on, sont appeles pronoms ; done : '* 107. Le prenom est un II).otqui tient ou est cen- , se tenir la place du nom: Par exemple : Je ?Ie confois pas Pierre; tantDt IL pleure, tantot lL rit.' Le mo~ iZ est un pro nom parce qu'il rappelle l'idee de Pierre. " 108. Le pronom est toujours au meme genre, au meme nombre et de la meme personne que Ie nom dont il rappelle l'idee. ,. 109. On distingue six sortes de pronoms : les pro": noms personnels, les pronoms possessij8, les pronoms adjectifs possessifs, les ·pronoms demonstratifs, les pronoms conjonctifs, et les pronoms indeiermines. DES PRONOllIS PERSONNELS • . ,. 110. Les pronoms personnels sont ceux qui de· signent plus ordinairement les personnes: " 111. II y a trois personnes : • 112. La premiere est celle qui parle; ses pronoms sont : je, me, moi, pour Ie singulier, et novs pour Ie plurieI: JE ME fiatte, IdOl, que NOUS reussiroM. • • 113. La ~econde personne est celIe a qui I'on parle; ses pronoms sont, tu, ie, toi, pour Ie singulier (et vous, par politesse), pour Ie pluriel vous: Tu TE flattes, TOI, que vous reussirez. • 114. La troisieme personne e1;'t celie de qui I'on parle; ses pronoms sont il, ils, eUe, eUes, Ie, la, les, lui, eux, se, qui, Boi t en, y, ou, etc. ( 1) lLs SE flattent, EUX, qu'ILs reuSSit·01tt.' 115 Remarque. Le, la., les, articles, annoncent toujours un nom: LE PAIN, LA belle JOURNE'E, LES HU-' MAINS, Ie, la, les, pronoms, tiennent la place d'un n<lm : connaissez-vous Enwst ?-Je Ie connais, c'est-a-dire je con71ais ERNEST; connaissez-vous LOUISE ?-olli je LA con'1'1O.is, c'est-a-dire je connais LOUISE; je LES estime, c'esta-dire },estime EUX, - ELLES. . DES PRONOMS POSSESSIFS. * 116. Les pronoms possessifs sont ceux qui expriment la pm!session du substantif dont ils tiennent la (1) Voir les renvois des pages 73, 75, et 'n. -- 21place. ticIe • Ces pronoms sont toujours pn3cedes de l'arCe sont: . SINGUI..IER. PLURIEL. Masculin •. Feminin. Le tpien. Le tien. Lesien. Le nOtre. Le vOlre. Le leur. La La La La La La ~asculin. mienne./Les tienne. ILps sienne. ,Les nOtre. vOtre. leur. I Feminin. miens. tiens. siens. Les miennes. Les tiennes. Les siennes. DES DEUX GENRES. Lps nOtres. Les vOtres. Les leurs. DES PRONOMS ADJECTIFS POSSESSIFS. • 117. Les pronoms adjectifs possessifs sont ceux qui expriment 1e rapport de possession du' substantif precllJent et qu'ils determinent, Ii celui dont Hs rappollen! PiMe. Ce sont : ~INGULIER. 'PLURIEL. Musculin. Feminin. Des deux genres. Des deux genTes. Mon. Ton. Son. Ma. Ta. Sa. Notre. VOlre. Leur. Mes. Tes. Ses, Nus. Vas Leurs. 118. 10 Remarqne. Par euphunie, c'est-a-dire pour Ia douceur de la prononciation, on emploie man, ton. son, pour ma, ta, sa, devant un 8ubstantif feminin qui commence par une voyelle ou une h muette: MaN ame pour MA arne, TON epee pour T A epee " SON humeuT pOllr SA hurnellr. 119. II. Remm·que. On met un a~cent circonflexe sur l'e') de nbtre, vMre, pronoms possessifs, et jamais sur '!:Wtre, votre; prunoms adjectifs possessifs. 120. III. Remarque. Les pronoms adjectifs possessifs sont toujours suivis d'un nom, et les pronoms possessifs en tiennent la place : VOTRE maison est plus belle que ,La NOTRE. Votre est pronom adjectif possessif parce qu'il est suivi du substantit maison qll'il determine; et nMre est un pronom posiessif parce qu'il tient la place de maison. - 22 - - DES PRONOMS nEMONSTRA. TIFS • • 121. Les pronoms demonstratifs sont ceux qui servent a montrer les substanti1s dont ils tiennellt la place. Ces pronoms sont : PLURIEL. SIN GULIliiR. Masculin. Ceo Feminin, Mascwin, Fsminin. Celles. Celles-~j. Celui. Celles-~a. Celui-ci. (1). Celui-Ia; Ceci. ·Cela. 122. Remarque. Ce est adjeclif quand il se rapporte a un substantif dolit il restreint la signification: CE PAPIER. CE bon LIVRE; dans les au Ires cas il est pronom : CE dont je pal·le, c'est vous, CE soot eux. etc. (2). Celle. Celle-ci. Celle-Ia. Ceux. CQux-ci. Ceux-Ia. DES PRONOIIIS CONJONCTIFS • • 123. Le pronom conjonctif est celui qui lie, qui joint au substantif dont il tient la place, quelques mots qui servent a l'expliquer ou a determiner sa signification. Tels sont : PLURTEL. SINGULIER. Mascvlin. Lequel. Duquel. Auquel. Fcminin. Masculin. Femim·n. Laquelle. Lesquels. Lesqublles. De laquelle. Desquels. Desquelles. A laquelle. AuxqueJs. Auxquelles. Des deu.7: genres et des deux nombres. Qui, que, dont, a quoi, et OU darns certains. cas. 124. Le mot auquel Ie pronom conjonctif se rapporte est appele l'antecedent de ce pronom. Ainsi, dans cet exemple: Jl y a des personnes Q.UI cTitiquent les vers de l'e,crivain QUE vous aimez, DONT vous recherchez les ouvrages d A UQUEL vO'Us donnez la prejerence : personnes est l'antecedent du pronom QUJ, et ecrivain celui de Q.UE, DONT, AUQ.UEL (pour Ii .lequel. (1) Voir la syntaxe de ces pronoms et des sui.ants, n. 428. (2) Voir n. 53 et suivants. - 23-- 125. Le pronom conjonctif est toujOllrS au mema genre, au menle nombre et de Ia merne personne que son antecedent. Dans Ia phrase citee plus haut, qui est au feminin pluriel et de Ia troisieme personne, a cause de son antecedent personnes, et que, dont et auquel, sont au masculin singuiier et de Ia troisieme personne, a cause de leur antecedent ecrivain. DES PRONOMS INDET ERMINES OU INDEFINIS. 126. Les pronoms indermines ou inde:finis sont ceux qui tiennent la place de certains substantifs sans les faire connaitre. Ce sont: -on, chacun, autrui, personne, quelqu'un, quiconque, l'un l'autre, I'un et l'atttre, les uns les autres, les uns et les auf1'es. 127. Aucun. nul. pfusieurs, certain, tel, sont pronorr.s indetermines lorsqu'ils ne sont pas joints a un nom, comme dans ces phrases: AUCUN ne 8ol'tira; NUL ne sera e:Bempte de cette defense, etc. 128.- lls sont adjectifs numeraux in determines quand ils sont accompagnes d'un 8ubstantif;comme dans ces autres phrases: AUCUN el~ve n'est sage comme votre fi'~B ; NULLE puissance de la terre n'a droit de commander 'line inJustice. etc. QUESTIONS RELATIVES AU PRONOM. Qu'est-ce qu'on emploie pour eviter la repetition du meme substantif? l06.-.Qu'est-ce que Ie pronom? l07.-Qu~1 genre. le pron01ll. adople-t-i11108.-Combien distingue-t-on desortes de pronoms1109-Qu'appelle-t-on pronoms 'personnels? llO.-Combien y atoil de personnes1111.-Quelle cst la premiere personne 1 112.- QueUe est la seconde personne 1 113.QueUe est la troisieme personne 1 114.-Comment distingue-t-on ie, la, les, articles, d'avec Ie, la, les, pronoms 1115.-Qu'est·ce que les pronoms pbssessifs? 116.-Qu'est·ce que les pronoms adjectifs posse8sifs1117. -Dans que Is cas emploie-t-on moo, ton, son, pour rna, ta, sa? 118.-Dans quels cas 1'0 des mots notre et votre prend-il un accent circonflexe 1119.-Comment peut~ on distinguer les pronoms possessijs des pronama ad:jectifpossesslfs? 120.- Qu' est-ce que les pronr:ms .demonstratifs 7 12L-Q'lj(and est-ce que ce est adJectifet tjuand est-il pronom 1 122.-Q'u'e8t-c8 que les pro- - 24- noms conjonctifo1123.-Comment nomme-t-on le mot auquelse rappo'rie un pronom conjonctif1124.-Quel est Ie genre et quel eat Ie nombre du pronom conjonc-, iif? 125.-Qu'est-ceque lea pronom,s ~'ndeter1Jline81 -126.-Q'l!and les mots aucun,nul, plusieurs, certain, tel, soni-ils pronoms indetermines 1 127.-Quand les mots aueun, nul, plusienrs, certain, tel, sont-ils adjectifs indelermines ? 128. CHAPr.rRE V. DUVERBE. 129. Pour exprimer l'existence d'un suhstantif et sa liaison avec une qualite quelconque, on se ~ert d'un troisierne mot qu'on appelle verbe. Pur exemple. quand on dit: Dieu EST bon, on distingue dans l'expression de cette pensee trois choses : Dielt, qui en est l'objet j bon, qui est la qualite qu'on apper't0it comme liee aDieu, et est, l)ui exprime I'existence du substantif et sa liaison avec cette qualite. Cet enonce forme ce qu'on appelle une proposition: Ie mot qui est l'objet de ]a proposition en est Ie sujet, ici c'est lJieu: celui qui exprime Is qualite qu'on aper'toit comme existant avec cet objet, est l'attribut du sujet, ici c' est bon; et relui qui exprime l'existenee du sujet et sa liaison avec I'attribut est appele verbe, ici c'est est; donc: ;« 130. Le verbe est un mot qui exprime I'existence d'une personne ou d'nne chose et sa liaison avec une qualite qu'on lui attribue : Pien'e et Paul SONT sages. Sont est un verbe parce qu'il exprime l'existence de Pierre et de Paul, et leur laison avec la qualite de sages. 131. Le verbe eire pourrait suffin' pour rendre toutes nos pensees, car il peut exprimer J'existence de tous les sujets et leur liaison avec les qualites qui leur spnt attribuees. Ainsi on pourrait dire: Je suis aimant, tu es etudiant.' il est parlant, etc. mais on a trouve Ie moyen d'exprimer, dans I1n grand n9mbre de cas, en, un st:uI mot. Ie verbe et l'attribut; on dit, par exemple : J'aime au lieu de je SUi8 aim ant ; tu lis, au lieu de tu es lisani; it pa1'le, au lieu de it est par/OInt. ' ;« 13:2. Quand Ie verbe etre s'ofi're sous sa forme simple, comme dans je suis, voua serez, etc., on Ie nomme verbe su~st~nfif. ~ 2.5- .. 133. Quand. il est comhineav.ec l'attribut, je lis, on l'appeHe verbe attribuiij ou adjectif: dam; ces cas il offre l'idee d'une ac. tionou u'nn etat: je c/wnte, j'e:risie. ~ 134,. On connuit qu'un mot est un verbe cluand on peut Ie placer apres ne pas, ouentre ne .. .. et pas, pal' exemple: liTe, parle?', sont dell verbes, parce qu'on peut dire: ne pas LIRE, ne pas PARLER, "et ne LISEZ pas, ne PARLEZ pas .. ,,135. Ii y. a.cinq llorte8 de verbesattrilmtifll, au adjectifs : Ie verbe irans?'li/, Ie verbe pas.,if, Ie verhe iniTansilij, Ie verbe .Tijiechi, et Ie verbe 'lllLipersonnel ()). ~omme dans j'aime, DES INFLEXIONS GRA:vJ:MATIClI.LES DU VERBE. 136. Le verbe. est sujet a quatre changements -ou inflexions dans sa terminaison, pour exprimer son J'apport avec Ia personne, Ie nornbre, Ie fe')1j1s et Ie mode. DE LA PERSON"'E. 137. La personne est Pi nflexion que prend 1e veJ'he dans sa terminaison pour indiquer son rapport avec ]a premiere, Ia secon-de, ·ou la troisieme personne: nous estimoNs, vaus esiimEz, ils estim:ENT. BU NOYIBRE. 138. Le nombre est l'inflexion que prend Ie verbe pour exprimer son rapport avec Ie. singulier ou Ie pluriel; je cmis, nous croyon$. . DU TEMPS. 139. Le.temps est !'inflexion 'que prend Ie verbe pour indiquer SOli rapport avec l'epoque de l'existence, de l'action ou de l'etat qu'exprime ·Ie verbe. 140. Ondistingue trois temps generaux. Ie present. Ie passe, et Ie Jut'll1° @u ravenil'; . . 141. Le present indiquant que l'existence, l'action. ou l'etat a lieu a !'instant de Ia parole. no petIt ad[Dettre qu'une epoq~e: je chante. nou.s chantons. (1) Voir nO, 188 et suivanls, leur defini~ion 6t Is maniere de les reconnaltre. 3 112. 26- Le passe exprimant l'exislence, I'action ou l'e- tRt, comme ayant e,u lieu dans un temps plus ou moins passe. admet plul'iel1fs degrps d'anteriorite : l'HlPARFAIT, ie lisais ; Ie P_~sSE DETERlVIINE, je Ius j Ie PASSE INDt'TERi\1I~E, j'ai lu)' Ie PASSE ANTERIEUR, j'eus lu" et, Ie j'avais lu. ' Le futur exprimant l'existence, 1'action, ou I'etat, comme devant avail' lieu dans un temps a venir. lidmet plusieurs degres de posteriOl'ite qu'on, reduit a deux: Ie FUTUR j'Ctudiel'oi ; et leFUTUR PASSE, j'allrai etudie. 144. Le!;; dlfthentes modifications du passe et du futU?' s'expriment d'une maniere simple Oil composfc: d'une maPLUS QUE-PARFAIT, 143. niere simple, lorsgu'elles 801;t conjuguees sans auxiliaire, com me, j'ai7lw'is. je toinbemi; d'une maniere composee, lorsgu'elles soc,t conjuguees avec l'un des auxiliaires. comme, j"ai a,me, je sirai tomlJl§. DU MODE. 145. 1,e mode est l'inflexion que prend Ie verbe pour expt'imer de quelle maniere e~t enoncee I'existence du sujet et de l'attribut: je tra'railLE; je tiavailleRAIs, que je, travaiUAssE. 14,6. On compte cinq modes: Z'indicatij, le condi- iionnel, Nmperafzj, Ie .~ubjonclif, et l'il1finii1f. . 147. L'ilidicatif comprend tous Ies temps oil Ie verbe indique I'existence, Paction ou l'etat d'une maniere affirroative. directe, po~itiye. Les temps de ce mode €xpriment un sens pa r eux· memes, je tr(lvl1ille, je travail/als, .if trat'a,zlai. j'ai t1'Gvailie, j' elts travaiile, J'avais travaillt!, j e travaillerrt i. ) 148. Le Conditiollml exprime l'existence. l'action ou l'!>tat, com me dependant d'une condition: je Valis Ai!VIERATS, 8i V01/S et ,cz pllls docile. 149. L'irnpircttif presente j'exislence, I'action ou retat comme devant Oupou\-ant avair lieu par suite d'un comman(lelTIent ou d'une exhortation: FAITES volredl'voir. 150. Le slIbjonctifvresente I'existence, l'action ou I'etHt, d'une maniere indeterminee et dependante: II 1lE:. laut j-i(n pTomettre (lu.'on rte,PUISSE tem'?-. 151. L'irjinitjpresente l'existence, l'actio,n ou l'etat. (1'une manlere generale. sans indlClilion de no.mbre [Ii de pllTsollne; VANTER ce que l'on dit; tOlJjo'urs PARLER de sci. 152. L'i'llfinitif est appele mnde £mpn'so1l12el, rece'c!knt, rendant, Te~u, rendu, peirce q~'il .n'a pas de personne. 153. Les autl'es riibdes indiquant Ie nnmbre et !a personae sont apPtlles mcde8 perso1inels. -27 -. 154. Conjuguer c'e.st rec.iter ou eeriTe les diffel'ents mode,,' ~'un verbe, avec 'taus ses temps, ses no~br~s et ses personnes. ' * 1.5~. Oil a divise les vel:bes enquatre classe.~, que Pan ~lstJngue par la terminaison lie I'infini.tif. * ] 56. Les verbe::; de la premie,r,e conjugaison ont I'infinitif termine en er, comme aimer; ceux de la deuxieme en ir, comme finir; ceux de Ia troisieme 'en oir, com me recevoir; ceux de Ia quatrieme en 1'e, comme rendre. * 157. Les deux verbes avoir et eire servant Ii conjuguer taus Iesautres dans leurs temps composes, se nomment, pour cette raison, auxiliai1'es; nous commencerons les conjugais.ons par ces deux verbes. QUESTIONS RELATIVES AU VERBE. De quai se sed-on POU1' expl'imer ['existence d'un substantif et sa liaison avec une qualite q71elconque 1 129.-Qu'est-ce que Ie verbe 1 130.-Le verbe etre pow'l·wt-·il slIjfil'e seul pour exprimer touies nos lJensee~ 1131.-Comment nomme-t-on Ie verbe etre -lol's,qu'iLs'offre sous sa forme simple 1 132.-Comment nomme-t-on Ie verbe etre 100'squ'il est combine avec un attribut? ] 33.-~Cdmm~nt connaU-on qu'un mot est 1tn verbe 1 134.- Combien y a-t-il de sartes de verbes attributifs Ott adjccliJs ? 135.-Jl combien d'inflexions Ie verbe est-il sujet 1136.-Qu'est-ce que la pe1'sonne'? 137,-Qu'est-ce que le nombre? 138.-Qu'est-ce que Ie temps? ,139.- Combien distingue-t-on de tempI generaux? 140.- Le present admet-il plusieurs modifications? 141.-Le passe admet-il plusieurs degrits de modifications? 142.-Le it/tur a.1met-il plitsieurs degre,~ de modifications 1 143.- Comment s'expri :lent 1es diverses modifi.cations du jiTesent ct .1u futm' 1 144.-Qu'esl-ce que Ie mode? 145.-Combien comptet-on de modes 1 146.-Que comprend l'ln.1icatij? 147. -Comment Ie conditionnel exprime-i-ill'exisfence, l'action 0/1, l'elat? 148.- COJnment l'imperatiJ exprit-ill'existence, l'action oul'efal? 14J.-Comment Ie sltbjonctif exprime~t-ill'exisience, l'acti?n ou Tetat? 150.- Comment l'infillitiJ exprime-t-21 ['exIstence, l'action au l'etat? 151.-Comment (tppelle-t-on le - 28- mode injillil7f 11 52.-Comment appelle-t-on les' auires modes? 153.-Q'u'es't-ce que conJugu~1'1154.­ Comment divise-t-on les veToes par ,'apport it la finale de Nnfinitifl 155-Quelles sont'les terminaisons des quatre clayses de conjugaisons? 156.-Comment nomme-t~on les verDes Cire d avoid 157 . •' CONJUGAISON DU VERBE AUXILIAIRE .J1VOIR. INDlCATIF. PRESENT., . .T'ai. l'f'Tu a~. i;.3 Il ou dle a. ..:: Nuns aVUlIS" ,2 Vous avez. ~ lIs ou elles onto IIvIPARFAIT ~ J'al'ais. I Tu avaiil. II avait. Nuus avions. Vuus aviez. lls ou eUes avaient. PASSE DETERMINE. J'eus. Tu eus. It eut. Nouseumes. V ous clltes. Ils eurent. PASSE INDtTERMINE., •Pai cu. Tu liS cu. 11 a cu. Nous avons eu, VOUiil avez eu. lis ont cu. PASSE ANTERIEUR • J'eus cu. Tu eus ell. II cut eu. Nous ClImes eu • Vous cutes cu. lls eurent eu. PLUS-(~UE-PARFAIT • J'avais eu. Tu avais cu. I! a rait cu. N ous avions cu. V ous aviez eu. Ils avaient cu. FUTUR. J'aurai. Tu auras. 1l aura. N ous aurons. Vous aurez. l1s au l'oI)t. FUTUR PASSE • J'auraieu. Tu auras eu. II aura eu. N ous aurons eu. V ous aurez eu. I!sauroni eu, 29 CONDlTIONNEL. IIvIP ARF AIT • . PRE SEN T. Que j'eusse. Que tu eusses. Qu'iJ eUt. Que nous (,llssions. Que vous eussiez. Qu'ils eussent. J'au rais, Tua urai s •. II aUfIlit. NOlls aurions. V ous aurie~. 11s auraient. PAS SE. PAS SE. Que j'aie eu. Que tu aies eu. Qu'jJ ait eu. Que nous ayons eu. Qne vous ayez eu. Qu'ils aient ell. J'au rais ell, Tu aurais eu. Il aurait eu. NOllS aurions eu. VallS auriez eu. ns auraient eu. PLU S-QU E-PA RFA IT. On dit .aus si: J'eusse CU, tu eussCs eu, il eut eu, nOllE tlltssions eu, vaus eussiez ClI, , its eussent eu. . I IMPERATIF. Que j'eusse eu. Que tu eusses eu. Qu'iI eut eu. Que nous eussions eu. Que VOI:1S eussiez eu. . Qll'ils eussent eu. Point de premier~ person,ne au singulie1' nt de trol8ieme aux dirux nom;~res. Aie. Ayons. Ayez. SUBJONCTIF. INF INI TIF . PRE SEN T. Avoir. PAS SE. Avair eu. PARTICIPE. PSE SEN T OU FUT UR. PRE SEN T. Qlle j'aie . Qne tu aies. Qu'i l ait. Que nous ayons. Que vous aye z• Qu'ils aient. Ayant. PAS SE. Ell, eua, ayant en. - so""--""'.................,..":'--,;r--~.,..~,,~~ ... ":' 7' -- '"'""'"''''''''-'''''''''"~'''~~"''''''''''' .. CONJUGAISON DU VERBE AUXILIAJRE " , ETRE. " INDICATlF~ PRES:~F'IT, PASSE INDETERMINE. Il exprime r existence com· ce me ayant en "lieu dans un temps exprime l'existence temps passe indetermine. (V ~ ~omme ayant lieu it l'instCllnt n.469.) Le verbe etre dams de la pm'ole ou habituelle" ment. Maintenwnt.: " J'ai Je suis 1 Tu es. 11 ou elle est. Nous snmmes. V(Jus etes. 11s ou elles sont. fMPARFAIT. et€~. Tu as ~te. Il a Ene. Nous avons ete. Vous avez ete. IIs ont ete. PASSE ANTERJEUR. II e:rprime rexistence comIt exprime I' existence cortfme presente relativement a me anteTicure it 'I1ne autre • lIne epolJue PfLSSee. Autl'e- dans 1m temps pas8e: Jois: " J'etais. 'l'u etai~. 11 ou elle etait Nous elions. Vous etiez. JIs ou eJles alaient. f'ASSE DETERMINE. J'eus ete. Tu eus ete. II eut ete. Nous eumes ele. VOllS et'ltes ete. Ils eurent eta. PLUS-QUE.,.PARFAIT., n exprime l'existence com- 1l eTprime l' existence com., me aY{Lnt eu lieu dams 1m eu lieu avant 'line temps ecoule. mais defini. me ayant "tgalcment pass.e~. Hie1', r q,n" passe. (Voir 'n:. outre Quand vou~ cirrivates: " 468.) .' Je fus. Tu fus. I! fut. Nous fUmes. VOUIi fates. " lIs fu~elJt. J'avais et€~. 'l'u avais ete. II a raitete. Nous aviQns et{~. VOllS aviez ete.' lIs avaient etll. 31 FUTUR. condition avail eU rempli6. Si vous amez voulu : Il exprime l' existence comme devant (Jvail' lieu. J'aurais cte. To aurais ete .. Demain. Ii aura it eu~. ,Ie serai. Tu seras, Ii sera. . N ous serons. Vous serez. lIs seront. FUTUR PASSE. Nous aurions etc. Vous auriez ete. I lIs auraient ete. On dit aUEsi: j'eusse eie, tu eusses eie, it efd eU, nOtlS eussions eie, vous eussiez; ete, ils eussent eU. IMPERATIF. Il exprime l' e,cislence comme devant avoir lieu Point de premiere pe1"avant une attire. Quand sonne au singulier ni de vous arnperez; troisieme aux deux nombres. J'aurai ete. '.ru auras ete. II exprime l' existence n aura ete. comme devant aV01:)' lieu N DUS aorons ete. par sui Ie d'un com7llondeVOLlS aurez ete. meni Ott d'une ex/wrirtii(Yfl; Ils a~1ront ere. CONDITIONNEL. PRESENT. Sois. Soyons. Soye~. SUBJONCTIF. It exprime l' existence Ce mode exprime l"e:dscomme dependanie d'une condltion. Si je vmtlais : tence d'une maniere subo1'donnee d dependante, eic. Je serais. 'Tu serais. PRESENT oU FUTUR. IJ s~rait. N ous serions. Il faut, il faudra: Yous seriez,' 118 se raient.: Que je sois. Que tu sois. PAsst. Qn'ilsoil". QJe nous Royons. Il e:rprime que l' crise Que vous soye~. tence aurait e?f lieA.L si une Qu 'Ps iloient. 32 Que tu ellSSes ete. Qu'il eut ete. Que nous eussions eLe. Que VOllS eussiez ete. Qu'its eussent ete. IMPARFAIT. Il [aUait: Que je fusse. Qup tu fusses. Qu'i\ flit. Que nous fussions. Que vous fussiez, Qu'ils fussent. INFINITIF. PRESENT. Etre. PASSE. 1l faut. PASSE. Q,ue j'aie E:ti~. <iue tu aies ete. Qu'il ait ete. Que nous ayons ete. Que HIllS aye:;: ete. Qu'ils aient ete. Avoir €lIe. PARTIGIPE PRESENT. Etant. PLU,,·QUE-PARFAIT. PASSE. Il faudrm't : Ete, 'Que j'eusse €lIe., ayant eLe. l'ImMIZln:c CON3''UGAISON • • VERDE .8.IJlfER, LE RADICAL EST .!lIM. (v. n. 201) INDICATIF. IMPARFAIT. Il exprime l' action comme presente Telativement a Dans ce temps le verbe une epoque passee. "lxpTime l'action comme J' aim ais. ayant lieu a l'instant de la Tu aim ais. paTole. Jltlaintenant: Il aim ait. PRESENT. J' aim Tu aim II 01~ elle aim NOLIS ainl VOLIS aim lIs au elles aim e. es. e. ons. ez. ent. Nous aim ions. V uus aim iez. lis au elles aim aient. PASSE DETERMINE. 1l exprime l' action comme G!!Jant eu lieu dans ten -.., 33 temps passe determine. J'avais I'lier, l'an passse : Tu av~is J" Tll aim aim a.im NOlls aim Vaus aim lIs ailTL n - mm a~1II aan \ 11 ayaH ai. as. a. tunes. illes. eren t. Nous avions aim Vous :wiez aim Ils avaient aim e. e. e. e. e. e. FUTUR. Il e.Tp1"ime ['ac[t'on comme devant avoir lieu. DeIl exp1"ime l'aclion com~ main. me ayunt cu lieu dan.~ un J' aim erai. te~l1ps passe indetermine. Tll aim eras. PASS!; INDETERll'UN E. J'ai 'ru as lla aim aim ~m N ous avow_ aillJ V ous avez aim I1s ont ajm Ii e. .e. e. e. e. e. aim era. Nons aim erons. Vous aim erez. lis aim erollL FUTUR PASSE. Il exprime l'action comPASSE ANTERJEUIl. I une....autre. . I' act'wn com, 11 expnme me anterieure a une autre da118un temps passe . ./lvallt cela : .I'eus Tll ellS aim aim 11 eut aim NallS eumes aim V(JUs elites aIm I1s ellrem. aim e. e. e. e. e. e. me de1.!fmi avail' lieu, avant ~ ,Quanti vous arrue1 e... J'uurai Tu auras II aura Nous aurous VallS anrez Ils amant mm aim aim aim aim aim e. e. e. e. e. e. CONDI'I IONNEL. (1) PRESENT. Il exprime l'action comme dfpendante d'une conexpl-ime l'action C0111- diNon. Si Je voulais: me aya1lt eu lieu avant 'line J' aim erai~. autre egalement passee. Tn ~im BralS. Quand valis m-rivates. n aim erait. PL US-Q, UE- P ARF AlT. n (1) II y a 1m quatrieme passe, dont on ~e sert raremen t: Ie \ oiei: J>oi en ainu? tll- 0.6 en ,alme, ·,1 II, elf: aime. nons avons eu aime, vous avez en aime. ils ant eu {.lime. 34 NallS aim el'iuns. VUliS aim eriez. lis aIm eraient. PRESENT OU FUTUR. Jl faut, Que j' Que tu PASSE. Qu'ii l! er:prime que I'Clcil:on Qile nous numit h:ell sf une condi- QlIe vous tion Clvait de nmplie. VOllS aviez voulu: J'aurRis '.cu aurais It aurRit Nalls anrians Vous auriez IIs auraiellt aim aim aim aim aim aim 81 Qu'ils e. es. e. ions. iez. eot. IMPARFAIT. Il fallait: e. e. e. e. e.. e. On dit aussi: iz fa1tdra. aim uim aim aim aim aim Q:le j' . Que tu Qu'il Que nOLlS Que valis Qu'iis alm aim aim aim aim aim j'WSS( e, iu cusses aim e, il eul aim e, nous eUl'si01'lc\ m;m e, vous eussiez Clim e. ils eussent aim e. Point de premiere personne au singulle1' ni de troisieme aux deux nom- asses. at. assions. assiez. assent. PASSE. aim IMPERATIF. asse. Il faut. Que j'aie Que III aies Qu'il ait Que nuus [lval1!'; Que vous ayez Qu'iJs aient aim Him aim aim aim aim n· fa1ldrait : SUBJONCTIF. aim aim aim aim aim aim o. e. e. e. e" e. lNFINITIF. Aim c. (1) Aim ons. Aim ez. e. e. e. e. e. PLUS-QUE-PAH-FA IT. Q'le j'eusse bres. Que tu cusses Il exprime l'Clction com· (~n'il ellt ?ile ..levant (1.1'011' 1~(u,]Jar Qile nous eussions Que '"0 us eus;;iez su.ite d'un comm(tIldement Qll'ils cussent ou ti'u,ne exAOl·lah'on. e. PRESENT. Airn er. rAssE. 1\.1'oir :lim e. PARTICIPE. T9uS les temps de ce moPRESENT. de expriment l'aclt:on d'unc Aim ant. mani4re subol'donnee et dePASSE. pendrmfe. Aim e, aim ee. ayant fli~l (1) Voir nO 175, lOf.>que cette personne est sui vie de ou de en. e. '!I - 35- Ainsi se conjuguent les vprues: c/wntc1', danser, imiter, etc. 158. Remarques. ;,1 0 Duns les verbes en cer Ie c prend une cedille avant a, 0 et u. Nous pta/ions je menar;ais. II en est de merne ' pour les autres conjug"i&uns: Je con~ois, j'ape),{;lIs, etc. 150. 2 0 Les verbes en gel' preDnent un e apres ]e g ]orsqu'il doit etre suivi de a ou de 0 : jemailgeais.llOttS. mengeons. HiD, 3° Les verbes en eZ,T, der, comme appelcr, Jcter, doublent les eunsonnes l et t del'ant un e mud: j'appelle, tit j cttes, etc. Sunt exceptes de ceUe .cegJe les verbes becq1lcter et geter, ql:i font je becqllete; je gLle, 161. 40 Les verbes en eler, eler, dum]a sylJabe finale de l'iniinitil est pr8cedee d'uo fermc, comme celer, empieter. reveler. vpgetei', etc., changent cet en ouvert devant une ~yl!abe mlielte : je ci:le, je 1'€vUe, etc. II en est de merne des verbes seme'/', lever, etc. : je seme, ilssemP1lt. ete, 162 50 Dans les vel bes en yer. comme balayer, neltoyer, etc., un change ry en i devant un e muet, je balaie, tu, nettoies; ils c?11ploieiit, etc. (~). Les verbes en ier, comme prier, erie?', prennent deux ii it la premiere et a ]a deuxieme personne du pluriel de I'impnriuit de l'indicatif et aux memes personnes dl! present du subjonctif. Ceuxdunt Ie participe pre,ent e~t termJIle ea yant, comme 'balayont, prennent un i apres l'y aux memes pcrsonnp,s. e '" VE~BE FINIR, INDlCATIF. PRESENT. LE RADICAL EST I is. Us is. it. issons. issez. fin issent. IlI'lPARFAIT. Je fin Tu fin II fin Nous fin Valls fin II!! J'ai Tu It fin issqis. Tu as deul'ieme DETE.ll.MINE. is. is. PASSE INDETERMIN:E:. fin issais. (1 )'Voir Ie FIN. it. tmes. ites. fin iren t. Je fin issait. No,us fin issions. e Va us fin issiez. Ils fio issaient. PASSE Je fin 'ru fin n fin NOlls fio Vous fin e II a Nous al"OnS lin fin fin fin i. i. i. i. ~env~i de ]a page 50.------'· - v ou~ lls on t PASSE ANTE RIEUR. J'eus Tu eus 11 eut NOllS et"lmes Vons efltes lls eurent 36PASSE, fin i. fill i. avez fin I. fin i. fin I. fin I. fin 1. fill I. (1 ). J'aurais Tn au rais II aurait N OliO; aurions Vous auriez ' ll~ auraient tIt J'avais '1'u avais 11 avait Nalls a \'ions Vou~ a viez Ils uvaient fin fin fin fin fin fin fin i. e'ltSsi011S eussiez fin i,lls fin i. VOV,$ elissent fin i. IMPERATIF. I. J. i. i. i. i. FUTUR. Je fin irai. fin irlls. 11 iinira. Nous 11n irons. Vous fin irez. Ils' fin ironto Point de premieTe personne. (m siliguiier Tit de troisibne am: deux nomln:es. Fin is. Fin issons. Fin issez. SUBJONCTIF. Tu PRESENT OU FUTUR. FUTUR PASSE. .T'aurai Tu auras Il au ra Nous amons Vans aurez IIs auront i. ii. i. i. On dit aussi : j' eU8se .~n i. ell sses fi It i, i 1 e'ftt fin i.: n011,8 PLUS-QUE-PARFAIT. fin fin fin fin fin fin fin fin fin fin fin i. i. i. i. i. i. CONDlTIONNEL. PRESEN'r. fin irais. Je Tu- fin ira is. fin irait. 11 Nnus fin iriuns. Va us fin iriez. lIs fin iraient. Que je Que tu Qu'il Que nous Que vous Qu'ils fin isse. fil, jsses. fin isse. fin lSSlons. fin issiez. fin isseot. IMPARFAIT. Que je Que tu Qu'il Que oous Qne vous QU'ils fin isse. fin isse. fin it. fin issions. fin issiez. fin iss em. PAssE. Que j'aie Que tu l'Iies Qu'il ait tin fin fin I. I. 1. P) II y !I. un quatrieme passe, mais 00 !i'en sert rarement; Ie voiei: J' ai elL .tim, tu as eu fini. il a eu 'fi'ni, nous avons elL fini, vous ave;;: eu fini) zis ontenjini • . - 37 Que nous ayons fin i. Que vous aye2; fin i. Qu'ils aient fin i. INFINlTIF. PRESENT. Fin ir. PLUS-QUE-PARF AlT. Que j'eusse Que tu eusses Qu'il eut , Qne nous eussions Que vous eussiez Qu'ils eussent fin fin fin fin fin fin PASSE. AVOlr fin i. i. PARTICIPE. i. PRESENT. i. i. i. Fin iss!!nt. i. Fin i • .fin ie, ayant fin i. PASSE. Ainsi se conjuguent avertir, enseveli,', polir, benil', etc • . 163. Le verbe benir a deux participes. beni, Mnie, benzt. benite. Benit, benite, se dit quand Ie participe e1't combine avec eire, et qu'on a en vue d'exprimer l'etat des chuses consacrees par Ies prieres de l'Eglise: Les drapeaux SONT llENITS; et bent. benie, quand on a en vue l'actir)U exprimee par Ie yerbe. ainsi que dans Ie ~ens de lou~nge, de protection, de souhait: L' ange dit a Marie: VOllS ~tes BENIE entre toufes lesJemmes, et Jesus, leJruit de vos entraiUes est BENI. Les aI'mes qui ont ETE BENITES pm' Eglise ne sont pas toujours BENIES sur le champ de bataille. Conjugue avec aYoir, Ie premier participe est seul en usage: Le pdt/'e A llENI L'asszstance; l'assista,nce qrle le. pretre A llENIE. 164. Hair fait au present de l'indicatif: je hais, tu hais, il hail. Fleurir fait florissant a l'imparfait et florissait au participe present Iorsqu'il est employe au figure, comme en parlant des sciences,. de Ia prosperite d'un etat. etc. .L' em- r pire romain FLORISSAIT, etait FLORISSANT sous Auguste Cesar. TROJSJIIMII CONJ'UGAJSON. .. VERBE RECEVOIR, lis Pl,tESENT. reet '{'U reet reet II Nous ree REC. Vous ree evez. reI( oi vent. INDICATIF. Je LERADICAL EST IMPARFAIT. Je Tu Il Nous ois. ois. oir. evons." 40 rec evais. rec 'evais. rec evait. rec evions. 38 Vous aurez Its auront Vans ree eviez. Ils ree evaient. PAssE DETERMINE. Je re<; Tu ree; II ree; Nous re<; Vous ree; lls re~ us. Ul>. ut. urnes. urent. PAsst INDETERMINE. re<; u. re~ u. re9 u. re<; u. re9 u. fee; u. PASSE ANTERIEUR. J'eus Tu eus II eut Nous eurnes VUliS eutes lls eurent re<; relf relf ree reg relf ll. u. u. n. u. u. (1). Je 'J'u II Nous Vons lis ree ree ree rec ree ree reI? ree; ree re~ relf relf u. u. u. u. u. u. FUTUR. Je Tu ree ree ree 11 Nons ree Vous ree ree Ils evrai. evras. e'·ra. eVrons. evrez. evront. PASSE. rer; u, iu eusses n:r; u, il e&t ret; U; rlOUS eussions ret;. u, vous eussiez ret; u, £ls eussent ret; u. IMPERATIF. relf relf reCj re<; Point de premihe personne au singuHer ni de troisieme aux deux nom~ bres. Re<; ois. Ree evons. Ree el'ez. SUBJONCTIF. PRESENT FUTUR PAssE. J'aurai 'fu auras II Rura N ous aUfons evrais. evrais. evrait. evrion:::. evrie:t. evraient. J'an rais re9 u. Tu aura is relf u. 11 aurait relf u. NOllS aurions relf ll. Vous au riez re'j u. Ils auraient ree; u. On dit aussi: j'eusse PLUS-QUE-PARFAIT. J'avais .Tu avais 11 avait NUllS avions Vous aviez Ils avaient re9 u. CONDr'rIONNEL. PRESENT'. UIP-S. J'ai Tu as II a Nous avons Vous avez 11s ant . re'j u. u. u. u. u. Que je relf Que tu re~ Qu'il re9 Que nOllS ree Que VOUS ree Qu'ils re~ au FUTUR. Dive. oives. Dive. evions. eviez. oivent. IMPARFAIT. Que je relf usse. (1) Il y aun quatrierne paese. mais on s'en sert rarement ; Ie voici: J' a'i eu r(J~'!J,. tu as eu ?"CYu. il a eu 1·e~u. nous avons eu rc~u. vO'US avez eu Te~u. ils ant ell, Te~u. - 39 Que tu Qu'il Que nous Que vous Q u'ils ~e~ usses. re y reg reg re« ut. Que vous eUflsiez Qll'ils eussent ussions. ussiez. ussent. INFINITIF. PRESENT. PASSE. Que j'aie Que tu aies Qu'il ait Que no LIS ayons Que vous ayez Qu'ils aient re~ reg 11. re<; u. u. re y u. reg u. re<; lI. re,; u. re<; 11. Rec evoir. PASSE. Avoir re<; PARTICIPE. PRESENT. PLUS-QUE-PARFAIT. Que j'eusse 're9 u. Que to ensses re<; u. Qu'il eut • re<; \I. Que nons eussions re<; u. II. Rec evant. PASsE. ne~ 11, re« ue, ayant re<; u. 165. Ainsi se conjugent apercevoir, con9et'oir, de'lwir, redtvoir. etc. M ais les I'erbes devoir et ret/rvoir prennent l'accent circonfiexe au participe ras~e ma~culin du, -redfi. Les verbes pouvul.r. valair d vouloir et leurs composes, prennent x au lieu d's 1a premiere et ala seconde persunne de l'indicatif. a O:uATBIEMIi CONJ'UG·AISON. <If '-ERBE RENDRE, LE RADICAL EST INDlCATIF. PRESENT. rend rend Tu rend Il Nous rend Vous rend rend Ils .Ie s. s. om:. ez. ent. IMPARFAIT. rend ais. Tu rend sis. rendait. II NOlls rend ions. Vous rend iez. Ils rend aient. Je REND. PAssE DETERMINE. .Ie rend rend rend Ii NOllS rend VOllS reHd rend Ils 'fll is. is. it. imes. !tes. ·irent. PASSE INDETERMINJ~L. rend rend rend NOlls avons rend Vous avez rend rend 118 ont .Pai Tu as 11a n., u. u. u •. u. u. - PASSE ANTERIEUR. J'eus Tu eus 11 eut N ous euwes Vous elites Ils eurent rend rend rend rend rend' rend u. u. u. u. u. u. (1) PLUS~QUE-PARF AlT. J'avais Tn ayais 11 avait Nous 3vions Vous aTiez lis avaient rend rend rend rend rend rend u. u. u. u. u. u. FUTUR. .Te Tu rend rend rend N ous rend Vnns rend Ils rend n rai. rlls. rons. reZ. ront. FUTUR PAssE. PRESENT. rend rend rend rend rend rend rais. rais. rait. rions. riez. raient. PASSE. J'aurais Tu aurais rend u. Nous aurions rend u. Vous auriez rend II. lis aurai,ent rend u. On dit Russi: j'eussp. 1'end u, tu eusses rend u, i1 eiLt rend U; 'I10US eussiolls rend u, vous eussiez rend u, ils eussent rend u. IMPERATIF. Poi:fI,t de premiere personne au singulier lIi de troisieme aUI deux nombTes. Rp.nd s. Rend ('ns. Rend ez . SUBJONCTIF. Til. J'aurai rend u. Tu auras rend u. 11 aura rend u. Nous aurons rend 11. Vous aurez rend u. Jis auront rend u. CONDITIO NNEL. Je Tu 11 Nous Vous , Ils 40 Il a urait rend u. rend u. PRESENT OU FUTUR. Que je Qile tu Qu'il Que nous Que TOUS Qu'ils rend rend rend rend rend rend e. es. e. ions. iez. end. IMPARFAIT. Que je Que tu Qu'iI ,Que nous Que vous Qu'ils rend isse. rend isses. rend it. rend issions. rend issiez. ren dissent. PASSE. Que j'aie Que tu aies Qu'il ait Que nous ayons Que vous ayez Qu'ils aient rend rend rend rend rend rend u. u. 11. u. u. u. (1) n y a un quatrieme passe, mais on s'en serl raTement, le voici: J'ai eu rend'lb, tu as e'lt rendu, nous avons e'l~ Tflld'lb, vous avez eu rendu. its ont eu rendu. 41 PLUS-QUE-P,\RFAIT. Que j'eusse Que tu eusses Qu'il eut Que nous eussions Que vous .eussiez Qu'ils eus~ent rend rend rend rend rend rend ' PASSE. d u. ren u. u. P ARTICIPE. u. u. PREsEN~r. u. Rend ant. ll. A,oir INFINITIF. PRESENT. PASSE". Rend u, Rend re. rend ue, ayant rend 11. 166. Ainsi se conjuguent, l1.ttendre, entendre, suspendre, vendre, etc. , Les verbes en indre et en soudre, comme Iyrai'ndre, peindre, abso1~dre, resoudre, etc., ne prennent Ie d qu'au plesent da l'infinitif, aux filturs et aux conditionnels, je craindrai, je cra.mdrais; dans les antres temps on sllprime cette 1ettre : je peins, tu peins, il peint ; je cra'iffl,s, tn crains, it cmint; je ?Oesous, tn resous, il ?'escrut, etc. 167. Les verbes termines par altre, comme na21re, connaUre, para'Ure, etc. conser'l'ent l'accent circonflexe Sill' l'i lorsque cette let.tre est sui vie d'unt: ils naltront, il nous cOTinait; ils perdent l'accent deyant une autre lettre ; nous naissons, nous connaissons, etc. ORTOGRAPHE DES VERBES. PRESENT DE L'INDJCATIF. 168.Si Ia premiere personne du singulier finit par e, j'aillJe, j'ouvre, etc., on ajoute s a !a seeonde: la 'troisieme est sembIabiea Ia premiere. Exemple: j'aime, iu aimes, il aime. 169. Si Ia premiere personne finit par s, ou x, Ia s€conde est semblable a la premiere; la troisieme finit ordinairement en t : je finis, tz~ finis, it jinit. Dans quelques v~rbes, la troisieme personne se termine en J; it rend, il vend, il pretend (1). _ 170. Le pluriel, dans toute's les conjllgaisons, se termine tOlljours par ons, ez, ent: nous aim~ns, 'V~s aimez, ils aiment; nous jini8sons, vous jimssez, ds flnissent. (1) Voir n. 166. 4. - 42 Sont exceptes faire et .ses compose:;, qui font faites a la seconde personne du pluriel ; les verbes "dire et redire font aussi vous dites, vous rediies; les autres composes de dire sont reguliers a cette personne. IMPARFAIT DE L'INDlCATIF. 171. L'imparfait se termine toujours de ceUe mare : ais, ais, ait, ions, iez, aient. J'aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez, ils aimaient. PAsSE DETERMINE. 172. Le passe determine a quatre terminaisons: ai, is, us, ins, de cette maniere : J'aimai, tu aimas, il aima, nous aimames, ,VOUS aimates, ils aimerent. Je finis, tu finis, il finit, nous finimes, vous finites, ils finirent. Je requs, tu 1'eqI1S, it ·requt, nous requmes, vous requtes, ils requrent. Je devins, tu devins, il devint, nous devlnmes, vous devintes, 1:ZS devinrent. FUTUR. 173. II se termine toujours ainsi: rai, ras, ra, rons, rez, ront. J'aimerai, tu aimeras, il aimera, nous aimerons~ vous aimerez, Us aimeront. Je recevrai, tu recevras, it 1'ecevra, nous recevrons, vous recevrez, ils recevront (1). CONDITIONNEL PRESENT. 174. II se termine toujours ainsi : rm's, rais, rait, rions, riez, 1'aient. J'aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez, ils aimeraient. Je recevrais, tu recevrais, il recevrait, nous rece-· vrions, vous recevriez, ils recevraient.• (1) N'ecrivez pas je recevErai, je rendEra.ij on. ne met E devant rai qu'a Ia premiere conjugaison. " - 43 -'- IMPERATIF. , 175. La seconde personne du singulier de l'imperatif est sembI able a la premiere de l'indicatif, excepte dans les verbes aller, avoir, eire, savoir, qui font ,va, aie, sai8, sache. Cependant dan~ les verbes ou cette personne est terminee par un e mu,et, on ajoute I's euphonique lorsque Ie verbe est suivi de y et de en pronoms: .gpporles-en; donnes~y des sains (1). Ii en est de meme du verbe alIer: Vas y donner ordre; vas en prendl·e. On ecrit va-t'en lorsqu'il s'agit du verbe s'en aller. PRtSENT DU SUBJONCTIF. 176. Ii se termine toujours ainsi : e, es, e, ions, iez, ent. Que j'aime, que iu aimes, qu'il a£me, que nous aImions, que voua tiimiez, qu'-ils a£ment. IMPARFAIT DU SUBJONCTIF. 177. II y a quatre terminaisolls: asse, isse, usse, insse; de cette maniere : Que je aimasse, que tu m'masses, qu'il aimllt, que nous aima~sions, que vous aimassiez, qu'ils aimassent. Que je jinisse, que tu jinisses, qu'il finit; que nous jinissions, que vous jinissiez, qu'ils jinissent. Que je regusse, que tu regussses, qu'il regut, que no us regussions, que '1:ous refusssiez, qu'i'la refussent. Que je devinssse} que tu devinsses, qtNl devint; que nous devinssions, que' vous de'vinssiez, qu'ils devinssent. Observez que Jes se.condes personnes plurielles des verbes ont ordinairement un z a Ja fin. QUESTIONS RELATIVES .A.UX CONJUG.A.ISONS MODELES. Conjuguez Ie verbe avoir (2).-Conjllguez le verhe etre.- Conjuguez Ie verbe aimEfr.- Qu'ya-t-il Ii obser(1) Voir Ie n~ 211 et Ie renvoi du n. 229. (2) Le maitre pOllrra se borner Ii faire conjuguer quelques temps qu'il indiquera; il en usera de meme pour leg; autres conjugaisons. -- 44vel' dans la conjufJ"aison des verDes en cer 1 H~8.­ Qu'y a-t-zl Ii obser~er dansla conjugaison des verbes en ger? 159.-Qu'y a-t-il a obse1'ver dans les verbes en eler et eter?-160-161.-Qu'y a-t-il a d'ODSel'Ve1' dans lesverbes en yer? 162.-ConJuguez Ie verbe finir7Le ve'l'be ilenir a-t-il plusieuTs paTiicipes? 163.Qtt'avez-vous a ObSe1"Ver SU1' les verbes lialr et fleurlr? 164.-Conjuguez le ve1'be recevoir.-Qu'az,ez-vous Ii observer a L'egard des participcs des UrDes 'devoir if reJevoir, d des verbes pouvoil',valoir, vouloir tf leurs composes? 165.-COu1'uguez Ie verbe rendre.-Qu'avez-vous a observer iouclwnt les verbes termines en in(1re et en soudl'e,comme craindre, absoudre? 166.-Et a l'6gm'd des verbes en altre, commB uaHre? 167.QueUe est fa te1'Jninaison de la seconde et de fa iroisieme personne dll singulie1' au 'present dt!- l'iniJicatij, lorsque la premiere finit en e? 168.-Si la premiere personne find par s ou par x, comment finissent la seconde et la tJ'oisieme 1 169.-Quelle est la ienninaison des Iro'is personnes du pluriel a'u present de l'indz'catiJ? 170.-Comment se teTmine l'1'mparfait? 171.- Combien le passe deteTmine a-t-1:l de terminaisons? 172. -Comment se termine le futur? In.-Comment 88 [ermine le canditionnel ? 174.-Quelle est L'ol'tlwgmpAc de la seconde JJeJ'sol1ne de l'imperatif? 175.-Comment se teTm1'ne Ie present clu. subJoncbf? 176.-ComMen l'impwfllit d1t subJonciif a-hl de tel'7J1inaiso'f!.s ? l77. \ ilu SVJET. • 178, Le ~lljet du verbe est la personne ou la chose qui est Oll qui fait ce qu'exprime le verbe. 179. On connait Ie sujet en /pla<;ant avant Ie verbe Ia question q'Ui esl-ce qui? pour les personnes, et qu'esi.ce qui 1 pour les choses. Par exemple. Je lis, tu Ciudies, Ie fruit lambe. Qui est-ce qui lit 1 Reponse, JE, pour moi. Qui est-ce qui etudie? Rep. TU, pour ioi. Qu'est-ce qui tombe 7 Rep. le jTuit. Je est done Ie sujet de lis, tu celui de etudies, et Jrm't celui de tombe. Tout verbe a un mode personnel doit avoir 1m sujet cnonce ou sous-entendu. - 45- ACCORD DU V:E;RBE AVEC SON SUJET. " 180. Tout verbe doit ~tre au m~me nombre et it la meme personne que son sujet. Exemple: je lis; lis est du singulier et la premiere personne, parce que son sujet je est pu sirigulier et de la premiere personne; nouslisonsi lisons, est de Ja premiere perSOnI'Ie du pi'tIriel; parce que son sujet nous est a la , premiere personne du pluriel. " 181. Quand un verbe a deux sujets singuliers on met ce verbe au pluriel, parce que deux singuliers equivalent Ii. un pluriel. Exemple: man !rere ct ma smur LISENT; le passe est un aMme au se PRECIPITENT Ie present et l'avenir; quels ETAlENT en secret ma honte et mes chagrins! precipitent et eiaierd sont au pluriel, quoique, par inversion, les sujets present et avenir, honte et chagrins, soient places apres ces verbe\ (1). 182. Si les sujets sont de difi'erentes personnes, on met Ie verbe au piuriel et on Ie fait accorder avec celIe qui a la priorite. La premiere personne a la priorite sur la seconde, et la seconde sur la troisieme: ERNEST et MOl FAlSONS notre devoir; PAUL et VOusTRAVAILLEZ mairdenant au dessin. ' a DU COMPLEMENT OU REGIME • .. 183. On appelle complement ou regime Ie mot qui complete l'idee commencee par un autre mot. Quand je dis: l'amour DE L'ETUDE; celui DE LA SAGESSE ; uNle A L'HOMME; J'aime DIEU; je iravaille POUR MON INSTRUCTION: de l'etude complete l'idee commencee par l'amour; de la sagesse, I'idee commencee par celui (l'amour) i Ii. l'homme, l'idee COffimenCElf' par utile; Dieu, l'idee commencee par j'aime, et po'ur man instruction, ridee commeneee par je' trauaille: ces mots sont donc des complements• • 184. On distingue deux sortes de complements, Ie direct et l'indirect. Les 'verbes adjecllfs sontseuls susceptibles de complement direct. . " 185. Le complement direct est celui qui complete l'idee commencee pal' Ie vel"l)e sans Ie secours d'au(1) Voir Ie renvoi des n. 429, 430. 446 et 451. - 46- cun autre mot: il vient en reponse a la question qui .()u quai placee apres Ie verbe, qui pour Jes personnes et quai pourles choses. Par exemple : j'aime Ies EN~ FANTS sages; j'etudie la GRAMMAIRE. J'aime qui 1 Jes enfants sages: voila Ie complement direct de j'aime. J'etudie quai? Ja Grammail'e: voila celui de .. J"'t e U d'le . .• 186. Le complement indirect est' ceJui qui ne complete qu'indiredement l'idee commencee par Ie mot auquel il se rapporte ; il vient en reponse a la question qui ou quai precedee d'e I'un des mots de, pour, dans, etc. Exemple: j'abeis aMON JJ'L1 IntE, j'etudie patw MaN INSTRUCTION. ,T'obeis Ii qui? a man ma1ire; j'etudie pour quoi ? pOllr man instruction: maTI- ma'ilre et pour man instruction, sont done les complements indirects des verbes obe'ir et ei'lldier. Autre exemple: La crainte DE DJEU est lIiile A L'HO:l1ME. La cr~nte de qui? de Die'll; utile a qui J it l' homme: de ]]ie?J est done 1e complemeut indirect de la c)"ainie, et it l'homme celui de utile. a, a 187. Remarque. 10 Ql1elqliefois Ie complement, quoiqllE> precede de la preposirion Ii 011 de. ne lnisse pas d'etre direct. Ainsi dans ces deux exemples : l'enfant aime it Jotwr, Ie maitre recommande d'etudi.er etant l'objet des actions marquees par Ies verbes aimer et 1·ecflmmrl1,deT, en 1'ont necessairement les complements directs. En efl'ef, l'enfant aime quoi? Rep. a }a1ur ; Ie maltre recommande quoi? Rep. d'etuliier. Dans ce cas les prepositions ii et de sont employees par euphonie. 2 0 Sept mots ~ont slIsceptibles de rompl~mpnt~, Ie nom,' l' ad.fectij, Ie P'fo1wm, Ie verbe, Ie pa;-/icipe, l' ad-verbe et Ia preposition. Le nom, l'adjectif, et Ie pl'onorn, ainsi que l'advel'be pris substantivement, pellvent avoir un complement indirect. Le verbe. i3tl'e n',a .pas . de complement: Ie verbe passif' et Ie verbe ~ntransttif pns dans leur acception propre ne pouvent avoir qu'un complement indirect: Ies autres verbes sont susceptibIes des deux especes de complements. Le participe suit les lois du verbe auquel il appartient. La preposition :1 un complement direct, et elle un complement indirect •. annonc~ - 47- Q.UESTIO~S RELATIVES AU SUJET ET AU COMPLtJl!IENTDES VERnES .. Qtt'appelle-t-on sujet du ve7'be 1 178.-Comment connaU-on Ie sujet d'un verbe? 17D.-.!lvec quoi Ie ve1'bB, s'accorde-i-il ? 180.-.r.l que! nombre met-on Ie verbe quand it a deux sujets singulie1's? lSl.-J.l guelle pe1~sonne met-on Ie verbe quand ses sujets sont de diffe-rentes personnes? 182.-Qu'appdle-t-on compte...: lI~ent ou rebrim:e? lS3.-Combien distingue-t-on dB sories de complements? 184.-Qu'esl-ce que Ie complement direct? 185.-Qu'esl-ce que Ie complement mdireet.? 186.-Combieny a-I-il de solies de mots qui peuvent avoir des complements, et quels sont-ils ? 187. VERBES ADJECTIFS. DU VERBE TRANSITIF • .. 183. Le verbe transitif est celui qui lransmet a un complement direct une action faite par Ie tlUjet: la parole douce CITE APAISE LA COLERE ; la parole dure EX- LA FUREtm • .. ,189. On connaitqu'un verbe est transitif lorsque immediatement apres lui on pent mettre quelq·u'un on quelque c!wse, Ainsi m:me7', rend-re, finir, recevoir, etc., sont des verbes transitifs parce qu'on peut dire: 'J' AIME quelqu'un, je RENDS quelque c/wse, etc. DU VERBE PASSIF. '* 190. Le vetbe passif est celui qui exprime une action re9ue ou soufferte par Ie sujet : Le8 bons SERONT RtCOMPE~sts, et lea mechanta SE- RONT PUNIS. 191. Lfl verbe passif se forme du verbe transiti!," dont on prend Ie complement direct pour en former Ie' sujet du verbe passif. Ainsi, pour tOUrDer par Ie passif fa phrase suivante, la parole douce appaise la colboe; . dites: la coUre EST APAlstE par la parole douce (1). (1) Quelques gl'ammairiens ont pretendu que la langue frangaise n'admet pas de verbcs pas~ifs. sous pretext& - 48- " 192. On connait qu'un verbe est passif lorsqu'on peut mettre apres ce verbe les mots par quelqu'un, ou par quelque chose: les. bans seront 1'ecornpenses PAR QUELQU'UN (Dieu); it est entTa~ne PAR LES FLOTS. DU VERBE INTRANSITIF. 193. I,e verbe intransitif est celui qui, n'ayant pas de complement direct, exprime Oll Fetat du sujet, comme j'exisle, ou une action faite par Ie sujet, come je rnarche. 19-1. On connalt qu'un verbe est intransitif quand on ne peut pas mettl'e immediatemeut apres lui quel;. qu'un, quelque chose. Ainsi j-ire, d01-rni1', etc., !lont des verbes inlransitifs, parce qu'on ne peut pas dire rire quelqu'un, dorrnir quelque clwse. 195. Les verbes tran8itifs peuvent eire empJo~es intransitivement, c'est IOfsqu'ils n'ont 'pas de complement direct: Joseph ETUDJE avec application. Dans cet exemple, etudie est employe intransitivemenl, parce qu'il n'a pas de complement direct. 196. Le verbe intransitif peut etre employe transitivement, c'est lorsqu'il a un complement direct: Joseph appTend a PARLER sa langue. Dans cet exemple, parler est employe transitivemenl,' parce qu'il a pour complement direct sa langue (1). qu'on peut tout aussi bien dire: je svis heureua:, tu es contcnt, etc., que je suis a,ime, tIt cs 1'e~u. etc. Cependant comme il y a unetr.'s grande difIerence entre les eJi.pressions je s~tis heurettx et je suis airne, la premiere n'exprimant qu'une qualite et la seconde exprimant verjtablement une' action [aite par quelqu'un Oll quelque chose et re~ue par Ie sujet. nous cro\,ons devoir consener ces 80rtes de verbes, quoiqu'ils n'aient pas d'autres inflexions. pOUl' Ia conjugaison, que celles qu'ils re~oivent lin verbe et're., avec lequel ils sont toujours ('onstruits. (Voir n •. 203.) 0) N aus dcsignons sous Ie nom de verbe transitif celui qui. expl'ime une action [aite par le sujet et transmise a un complement ~irect. et que Ia plupart des grammairiens Elt - 49- DU VERBE REFLECHt. '* 197. Le verbe retlechi est eelui dont Ie sujet et Ie regime sont la meme personne, comme: Je me /laUe, c'est-a.-dire JE flatte MOl; TU TE loues, c'esta-dire Ttl loup TOl (1). . 198. Rema1"ques. 1 0 On appelleverbes essentiellemellt rejlechis, ceux qui ne peuvent etre. conjugues sallS deux pronoms, comme s~ repentil", s'abstenir, etc.: on ne dit pas je repens, j'abstiens. Ces' verbes ont toujours pour complement direct leur second pronom. On doit en excepter Ie verbe s'a1"1"oger, dont Ie second pronom est toujours complement indirect. 2 0 On appelle accidenteUement 1"ejiechis, ceux qui peuvent etre conjugues avec un seul pronom, comme: se jlatte1', se loue1"; on peut dire: je jlatte, je laue. DU VERBE UNIPERSONNEL. * 199. Le verbe unipersomlel est celui qui De s'emploie Ie plus ordinairement qu'a la troisieme perdes dictionnaires appellent verbe actij; et sous Ie nom de verbe intransitif celui qui exprimant aussi une action faite par Ie sujet,. n'est poir::t sllsceptible de comfJlement direct et qu'i!s appellent ve1"be neutre, parce que nous croyons celte denomination plus logique. En effet, ]e nom d'actij porte a l'esprit l'idee d'nne actionexprimee par Ie verbe: mais J:i plupart des verbes neutres expriment aussi Paction: couTir, da11Sm', venir, sauter, agWr, aller, etc •• expriment aussi bien l'action que cMnter. Jeter, copier, decoTer, etc., il est done difficiIe de faire con. prendre aux deves, qui ne sont pas familiarises avec les definitions, que ces verbes ne sont pas actifs, car ils entendent dire tous les jours: cet enfant est continuellement en action; il COURT, it DANSE, il VA, il VIENT, il SAUTE, etc. Les denominations de transitif et d'intransitif, en meme temps qu'eHes designent l'action du sujet exprimee par ]e verbe, n'offrent pas de seils equivoque: elIes sODt done plus lo~iques que celles d' acti! et de neui1"c. (1) Quelques grammairiens ont donne Ie nom de ve~bes pronominaitX aux verbes qui se conjllguent avec deux pronoms, Nons croyons que cette denomination ne ~eur c?nvient pas plus qti'nux aut res verbes; car p1·onomznal vlent (Je pronom, or tous ]es verbes ont des prQlloms ; il aurnit done fallu nommer bis";'pTonorninaux ceux que nous appeIons 1:ejiilchis; .mnis comma la nature da ces ,'erbes est 5 - 50sonne uu singulier; comme zl pleut, il neige, il imporfe. 1'Z taut, etc. (1). _ Quelques verbes transitif::; et intransitifs pe~vent £ltre employes unipersonnellemcnt. Exemple: f1 e~t arrive 'Un voyageur. FORMATION DES TEMPS DES VERBES. 'if 200. Le verbe, par rapport a la maniere de Pecrire, se compose de deux partie!', I'une invariable, c'est Ie radical, l'autre variable, designant son rapport avec la personne, Ie nombre ot Ie temps, c'est la icrminaison. 1 r aimer I (aim \ ( er. Dans ~ fmir . ~ Ie radical ~ fin ",Ia terminaison 1- ir~ . 1 recevOIr 1 est 1 rec 1 est eVOIr. l rendre ) l rend J reo a • 201. Pour conj uguer un verbe il suffit d'ajouter son radical les terminail:ions de la conjugaison modele. Ainsi on conjuguera Ie verbe chanter en ajoutant au radidal chant les terminaisons du verbe aime1' (2). d'expl'imcr une action faite par Ie sujet ct 1'cflechie sur luimeme, la denomination de rrflcchis loi est preferable. Nous cumprenons Russi sous Ie meme titre de verbes TI?flechis, cem: qu'on nomme quelquefois ve,rbes rtcipl'oques, _, c'est-a-dire ceux qui expriment raction de plusieurs suiets qui Ilgissent reciproquement les uns sur les autres. com me ih se iJattent j ils s'cntr'aident, etc., et ceux qu'on ap-pelle prol1omina'ux, c'est-A-dire ceux qui se conjuguant avec des pronoms de Ia meme personne, n'expriment IIi l'action d'un sujet sur lui-meme, ni Ilne action qui sboutbS8 au sujet, ni me me une action faite par Ie sujer. comme Ie verbe se 'Vendre dans Ia phrase suivunte; ces fruits se vel7dent cher. - (1) L'emploi de ce verbe n'est cependant pas unique- ment aftecte a la troi~ieme personne du sin!!-,ulif-r. eton peut tres bien dire; Fave'u1"S, celestes, avec quelle abondallce ne PL1,UVIEZ-VOUS pas sur les ~eaux joursde mon enfance! PrCdicate·u1' zeles, avec queUe veMmmce 'rle 'l"ONNIEZ-VOUS pas contre Ie vice et les passio ns ! .(2) Les eleve:s doivent S8. ressouvenir ql'e l'y etant com· PrIS dans Ie rachcal des verbes en yer de la prel1liere con· jugaison. il !SeIa suivi d'un i I:lUX deux premieres p~rson­ nes du pluriel de l'imparfnit ci,e l'indicatif et du present ,*' 51- ,202. Les verbes q~i ne suivent pas cette regIe glmtlrale pOUl' la formatIOn des temps et des person,nes sont appeles irl'eguliers, et ceux qui manquent cleo certains temps que l'usage a rejetes, se nomment verbes deJectifs. V E R HE SIR REG U LIE R S • 1'B.:ElMIER:C CON JUGAISON. ALLER. , Ind. Je vais, tu vas, il va, nous, VOllS, reguliers, irs von!; imp. pas. det. 1·eg.; fidur, j'irlli, etc.; con~it. j'irais, etc.; imp. va, allons, nl- ENVOYER. lez; sub). que j'aille, que lU ailles, qu'll aille. que nous aillions, qlle valis aillez, qu'ils aillerit ; imp01f. que j'allftS;<e •.• Part. allant, alJe. II en est de meme de s'cn aller. LeJutur et Ie conditionncl ont pour radical cnvcr. Les autres temps sont reguliers. DEtl'~IEMIl C01\T3"O'GAlSON • Jnd. J'acquiers, tu acquiers, il acquiert, n. v. 1"I?g. ils ncquierent ; imp. reg. passe dU. j'ae': quis, etc.; passe indite j'ai acqllis, etc.; Jut. et condo 1"I!g.; imperatij. acquiers, acqll~rons, acquerez; subJ. que j'acquiere, que t!l Ilcquiilres, etc.; imp. que j'acqui~se, etc. Part. acquerant, acquis. II en est de m~me de conque1·ir, ACQUERIR. rcqueri1', s'enqueri1'. Ind. J'assaille ... ; imp. j'assaillais... ; subj. que j'assaille... ; pm·t. assaillant, assaiIli. :BOUILLIR. Ind. J e bous ... , nous bouillons ... ; imp. Je boui!lais, nous bouillions ... ; jutur, je bOllillerai ... ; impel'. bous ... ; subj. que je bouille ... ; illtp. que je b()uillisse ... ; part. bouillant, bouilli. ,COURIR. J e ,cours ... , lIOUS courons .... futur, je courrui .. . conditionncl, je ,courrais ... subj. que je coure ... ; imp. que je courusse ... ; part. courant, couru. ASSAILLIR. du subjonctif: nous payions, nou.s .appuy,i0ns ;'il en est de memeues verbes dont Ie partlclpe faIt yant. Pour la meme raison, leg verbes en ie1·, comme priel', ~ier, etc., prendropt deux i aux me~e.s person!1~s: 1l0US Jl~iions, 'Vous liiez. Les verbes clletlLtr, aCC1J,elll~l', recue~lhl', et t1·essailZir, prennent comme les verbes de In premi~re COI1jugaison un e aV,ant .1'1' d~ la. tcrmi~aiso~ d.u futur .et d~ conditionnel : je C'UeillJ;.Tat; Je cuctliEratS j Je tressaillEra~, je tressaillErais. ' - 52- II en est de meme de tuus eeux dont la finale est en courir comme accourir, concoutir. secou-: Tir. etc. " CUEILLIR. Present. Je eueille, t.u eueiIles. il cueilJe. nOllS cueillons ... futuro je eueillerai... conditionnel. je cueillerais.,. part. cueillant cueilli. 11 en est de meme de ses composes ?'t~cueilliT et ac- cueiUir. F AlLLlR. Ce, verbe, tr~s irregulier, fait au p1'esent je faUle tu f'lux, il timt; il n'est guhe employe que~ dans ces formes: je faillis, nOllS failllmes ... ' j'ai. j'aurais ou j' eusse faiIIi; part. faillant, failIi, F:ERIR (frapper). II n'est employe que dans cette locution: sans coup je.1'ir (sans frapper de coups). FUIR. Present. Je fuis ... , nous ftlyons ••. ; imparj. je fuyais .... nOl!S fuyions ... ; passe deter, jE: [llis ... nous futmt:s •.. ; sUbj: que je Iuie •.. ; imparfait. que je [uisse ... , que IIOUS fuissions... il en est de merne de s'enfuiT. GESIR (etre coudle}. N'est usite que dans les formes suinmtes: ci-glt. nous gisons. iIs gisent ; purt. gisiOant. MOURlR. Present. Je meurs ... , nous mourons ... ; impm'fait. je mourais .•. , nous mourions ... ; passe det. je mourus ... , nOlls moururnes ... ; jutU?', je mourrai ... , mourrons ... ; imp. meurs, mourons ... part. mourant. mort. SENTIR. p?'esent. Je sens ... ; subj. que je sente ... ; pm't. sentant, senti. SORTIR. Present. Je sors ... ; ,st£bj. que je sorte ... II en est de meme de ressortir, une seconde feis. TRESSAILLlR, SAILLIR. Comme assaillir. VENIR. P?"eSent. Je viens .... nous venons .... ils viennent; futut', je yiendrai.,.; subj. que je vienn!:' ... ; imparfait, que je vinsse ... , que nous yinssions ••. ; part. venan't. venu. Il en est de merne de ceux dont Ia finale est en veniT, comme reveniT. devenir, 'con1:enir. etc. V ETIR. Present. Je 'v~ts, tu vet.!., il v~t, nous vetons. vous velez, ils vetent; impa?f. je vetais ... ; passe. je vetis ... ; futur, je vetirai ... ; impe1'atY; vets .... vetons ... ; sUbj. que je vete ...,; i7npu,1j: -53que je vetisse; pa1"t. vetant, vetu. II en est de merne de revetir, devMir, etc. TltOISIElMl: CONJ"UGAISON. S'ASSEOIR. Present. Je'm'assieds, tu t'assieds, il s'assied, nou!' nous asseyons, VO'lS vous asseyez; il!! s.'asse¥ent; imparfa~t, je m'asseyais ... , nous nous asseyions, VOllS vous asseyiez, ils s'asseyaient ; passe det. je m'assis ... ; futur, je m'assierai Oll je m'asseyerai .. ; conditionnel, je m'assielais Oll je ni'aseyerais imperatif, assieds-\oi, asseyons-nolls, asseyez-vous: subj. qlle je m'asseye, que tu t'asseyes ... ; impa1f. que je m'assisse ... pmi. s'asseyant. assis. Il en est de merne de rasseoir. DEVOIR~ Le part. passe au rnase. s'eerit avec l'accent circonfiex6, duo DECHOIR. Je dechois, tu dechois, il dechoit, nous dechoyons, vous dechoyez, iis Qechoient; imparJ. je decheais ... , nOllS decheions ... ; futur, je decherrai ... , nous deeherrons ... ; conditionnel, je deeherrais ... ; subj. que je deehoie •.• , que nous dechoyions ... ; imparf. que je dechusse ... , que nous dechussions.... part. pres. decheant; passe. dechu. F ALLOIR (unipersonneI.) Il faut. iI fallait, il fullut. iI faudra. qu'il faille. MOUVOIR. P1·eSent. Je meus, tu meus, iI meut, nous mouvons. vous mouvez, ils meuvent; imp. je mouvais ... ; condo je mouVfais ... ; impel'. meus .... mouvons.... sub. que je mauve.... que nous mouvions ... , qu'iIs rneuyent; imp. que je musse, qu'il mut ... part. mouvant, mu. II en est de meme de emouvoir. ' Puuvoni (unipersonnel). II pleut, il pleuvait, il plut, il , pleuvra. qu'il pleuve, qu'il ph1t. pleunnt. PREVALOIR. Present. Je prevaux ... ; imp. je prevalais ... ; futur, je prevaudrai .... sub. que je prevale ..•• que nous prevalions ... ; imp. que je prevalusse... POUVOIR. Pres. Je pourvois. ttl pourvois, il pourvoit, :nous pourvoyons, YOUS pourvoyez, ils pourvoient; imparf. je pourvoyais ••• , nous pourvoJions" .. ; futur, je pourvoirai .•. ;. impel'. p.~ur­ vois ..., pourvoyons ... ; sub. ,que Je po~rvOle ... , ,que nous pourvoyions... ; ~mp. 'Iue Je pour'Vusse.... que nous pourVUSSlOns. 5- - 54- POUVOIR. Je peux ou je puis, tu peux, il peut, nous po~­ vons, vous pouvez, ils peuvent; l.utur, ~e ponrrai, tu pOllrras, il pourra .•• ; sub;. que je puisse ••• , que nous puissions ••• ; imp. que je pusse. que tn pusses ••• (En interrogeant on met puis,de, et non pas peux-;je.) Part. ponvant, pu. SAVOIR. J~ sais ••• , nOllS savons ••• ; imp. je savllis ••• ; passe d6t. je sus.•;; JUl1~T, je saurai, •. ; im:p~r. suche .• ,; sub. tmp. que je susse ... ; partlCtpe. &achant, suo SEOIR signifiant etra con venable. ne s'emploie qu'aux temps suivants. Present. il sied. ils sieent; impa.?/. iI seyait; futur, il siera; wild. il sierait. SURSEOIR. Present, Je sursois ... , nous sursoyons ... ; imparf. dn subj. que je sursisse ; part. snrsls; V ALOIR. Je vaux. tu vaux. il vant, nous valons .... ; Julur je vaudrai ... ; subj. qne je vuille ••• ; que noU5l valions. que vous valiez. qu'ils vaillent; imp. que je yallusse... ; participe. valant, valu. VOIR. Je vois .... nous voyons ... , ils ,"oient; imparf. je voynis .... nous voyions ... ; passe dU. je vis ..., nous vrmes ... ; Jut, je verrai ... ; imp. yois. voyons ... ; wbj. que je voie... que nous voyions ... ; impulj. que je visse ... : part. voyant. vu. II en est de meme de 1'evoir, entrevoir. etc. VouJ.OIR. Present. Je veUl:. tu yeux, il veut, nOlls vouInns ... , ils veulent; impa?j. je voulais ... ; JutU/,. je voudrai; 'irnper. veuille, veuilllJlIs, veuilIez; sulj. que je veuille. qlle tu yeuilles, qu'il veuille, que IIOUS vouIions. que vous vouliez. qu'ils vellillent; 1'mpalj. que je vou' lllsse... , que nous voulussiolls .•• ; pari. Youlan!, voulu. QUA'l'RIElMII CON3''UGAlSON. AnsouDRE. J'absous tu absol1s. il absout, nous abso'~ VOIlS ...; imp. j'abso! vais ... Sans passe determine ni imparJait du su7Jjonctif Futur. j'absoudrai ... ; subj. que j'absolve ••• ; part. abliolvant, Rbsous, absoute. II en est de meme de dissoudre et resoudre. cependant ('e uernier fait all passe determine je risohls. nous resolu7Ilcs. ATTEI iDlU':, ,J'atteins... ;, passe, j'altelgnis i partici1lt, at. teJgllWlt, att~lllt. - 55- BATTRE.' Je bats. tu bat, il,bat .•• ; participe. butlfmt, butlu. . II en est de,meme de ceux dont la finale est en ~attTe. comme abattTe. combattre. etc. £OI·RE. Present. Je bois. tubois, il boit, nous buvons, vous buvez, ils boivent; imp. je buvais ... ; futur, je buirai •••; sub). que je boive, que tu boives, qu'il boive, qlle 1I0US buvions, que VOllS buviez, qu'ils boivent; imparfait. que je busse ...; part. buvant, bu~ J3RAIR~. Verbe peu usite. excepte dans ces formes: il brait. il brayait. il braira ; part. brayant. J!nuIRE. Verbe peu employe. excepte dans ces ft.lrmes: il bruit, ils brllissent, il bruyait (les flots bruissent); paTticipe. bruyant. CLORE. Je clos. tu clos, il clOt; je clorai ... ; verbe peu usite. CONCLURE. Je conclus ... ; part. conclu. Ii en est de merne de excluTe. C<JNFIlI.E. 'P1·es.Je confis ... ; passe, je confis; part. cunfisant, confit• .CoNNAITRE. connais.;'. nous connaissons .. ; subj. imp. qui je connusse ; pa·rt. connaissant, connu. CUIIjU!l;uez de merne paraitre, crolirc. et lellrs composes. iCOUDRE. J e coud!', tu ('onds, il coud, nous COli sons .. , imp. je cousais .. , nous cousions .. ; pas.~e, je coueis •.. ; futur. je cOlldrai .. j impeL COliS,' cousons .. ; subj: que je eouse .. ; 'impar. que je .cousisse.. ; pa·rt. cousant, cousu. II en est oe meme de ses composes. ,:CRAIND~. Je crains .. ; je craignis .. ; part.' craignant, ·craint.c<>ujuguez de meme contraindre. CROIRE. Je crois ... , nous croyons ... , ils' croient. .. j imp. je croyais .. ~ nous croyions ... ; subj. que je croie ..•• que nous crojions, que vous croyiez, qu'ils .croient ,imp. que je crusse.,,; part. croyant. eru. ;DIRE. Je dis ... nous disons, VOU!! dites .. ; subj. que je d,ise .. que no us disions .. j 1·mp. que je disse .... que no liS, dissions. Des composes de dWe, il ~'y R.que ,Ie verbe rredh'e qui se co~jugue oe me~~, les autres tont: VOllS contredlsez, yous medl£I?-Z, etc.;. ·part. '. di~~nt, ,dit. ,Conjuguez de memeile(hre,•.contredtre, Interdl.re; cepcndant Je - 56 :...ces derniersfont VOUI.l dedisez, vOlIsc01ill'edisez, vous interdisez, au lieu de vous dedites, etc. ECRrRE. J'ecri~. tu acris ...• nous ecrivons •.. ; imp. j'ecrivais .... que j'ecrivisse; pa.rt. ecrivant, ecrit. Conjugllez de me me circonsc1-1re et tous les verbes en crire. com me proscrire. p'rescri1·e. etc. F AlRE. J e fais. tu fais. il fait. nOllS faisons. vous faites, ils font; Jut. je ferai ... ; 'imper. fais .... faisons. , faites ... ; subj. que je fa8se.... que nous fassinns ... ; imp. que je fisse ... ; part. faisant. fait. Conjl1guez de meme contrifaire et autres verbes en faire. FRTRE. Verbe peu usite, excepte au present et au futllr: je fris, tu fris. il frit : fut. je frirai. Ordinairement merne on dit : je fhis frire, je ferai frire, faites frire. etc. JOINDRE. Je joins ... ; passe. je joignis; part. joignant. joint. Conjuguez de meme rejoindre et tuus lell verbes en joindre. LIRE. Je lis ... · imp. je lisais ... ; passe, je Ius ... ; part. lisant, Iu. LUIRE. Je luis ... ; pnrt.lllisant, lui. Ceverbe n'a pas de passe zndetermine ni d'impmjait du subjonctif. METTRE. J e mets, tu mets. il met. nous mettons ... ; imp. je mettais ... , passe, je mis ... ; imper. mets ... , mettons ... ; sttbj. que je mette ... , 1·mpar. que je rnisse ... ; part. mettant. mis. Conjuguez de meme les verbes en mettre, comme soumettre. admetlre. etc. MOUDRE. Je mouds. tu moud~, il moud. nous moulons; you<; moulez, ils moulent; imp. je moulais... ; futU1", je moudrai ..• ; subj. que je moule ... ;. pm·t. moulant. moulu. Conjuguez de merne emoudre et 1"emoudre. ' NAITRE. Je uais ... ; passe. je naquis... ; part. naissant~ ne. (il se coujugue avec etre.) PAITRE. Ce verbe n'est pas usite dans tous les temp~. 'Je pais. tu pais. il pait. nOllS paissons ... ; imp. je paissais ... ; futu'r, je paitrai; sub. pres. que je paisse ; part. paissant. P ARAITRE. Je parais. ttl paraj~. i1 paralt, nous paraisson9; pa'd. paraissant, paru. - 57- J e pein!!, tu p~insi if peint. nous peia-Dons .•. : imp .. je pe!gnai~ ... ; imp~r. peins... peignons ... ; sub}. que Je pelgne ... ; 1:mpa·rj. que je peigOlSse ... ; paTt.. peignant. peint. ConJugue..: ue meme de'femdTe. repeindre. resf1·eindre. teindre, etc. PLAIRE. Je plnis, tu plaia, il plait, nous plaisons ... ; part. plaisant. plu. PRENDRE. Je prends... nous prenons.... ils. prennent; imper. prends. prenons. prenez; subj. que je prenne.... que nuus 'prenions .... qu'ils prennenr.• (L'n se redouble quand III. "ylJahe qui les suit a Ie son de fe muet~) PaTtieipc. prenanl, pris. Conjuguez de meme tous les verbes- en prendre. comme rt1'rendre. apprendre. etc. PE{NDRE. Rfsoul)l/.E. Je resous. tu resous. il resout, nous resolvons... ; imp •. je resolvais ... ; imper, resous ... resolvons ... ; suhj, que je resolve ... ; imp. que je resoitissse ... ; part. resolvant. resolu. resous. RIR)!. Je ris; part. riant. rio Conjuguez de meme SOIl- 1'ire. ROMPRE. Jero~ps ... ; passe. je rompis .. ; padicipe, rompani, rompu. Conjuguez de meme inter10m- "re, SUFFlRE. e~c. Je suffis.. ; passe, je suffis ... ; part. suffisant, suffi, . Je !luis, tu suis. il suit, nous !luivons ... ; imper. suivons... : subj. que je suive ...,; part. suivanl. suh·i. Conjugu,ez de merne poursu1vre at s'en- SUlVRE. ~uivre. TAIRE. Je tsis; passe, je tus; part. taisant. tn. TRAIRE. Je trais, tu trais, il trait, nous trayons, ils Iraient, sW:ij. que je traie (pas d'imparfait Ju subjollct-if.) Conjuguez de meme distrai-re. ahstlai1·c. extraire, souslrai're. etc.. ' VAINCRE, peu usite. Je vain,s. tu vaines. il vnine. nOlls vainquons ... ; imp. je vainquais ... nous vainquions ... ; imp. rainquons ... : subj. que je vain· que .••• que nous ninquions ... ; imp. que je vain'luisse; part. vainquant. vaineu. Cunjuguez .ete Il.lemecon,,?ajncre. etc. - 58 CONJUGAISON DES VERBES PASSIFS. * 203. II n'y a qu'une seule conjugaison pour tous ]es erbes passifs ; elle se fait avec I'auxiliaire eire dans tous ses temps, et Ie participe passe du verbe qu'on veut conjuguer. II a ete aime. ou eile n .ete aimee .. 'N ous avons ete aimes, ou Je sl1is aime .. 01.£ aimee. aimees. '1'u es aime,,'ou aimee. VOLIS uvez ete aimes, on ai~ II est aime, On elle est aimee. mees. Nous sUJOmes aime~ ou ai- lIs ont ete aimes. {)U elIes, mees. ont ·ete aimees. Vous l!tes aimes, ou aimees. PASSE ANTERrEUR. lIs sont aimes, ou elles sont aimees. J'eus ete sime, 01l aimee. Tu eus ete aime, ou aimee. IMPARFAIT. II eut ete nime. ou eUe eut J'etais aime, 011 aimh,. ete aimee. rru ctais aime, OU aimee. NOllS ellloes eta simes, OU II elait aime, ou elle etait aiaimees. mer. Vous eutes cte aimes. Ott aiNous elions aimes, Ott aimees. mees. 11s eurent ete aimes. O'U elles Vous etiez aimes, ou aimees. eurent ete aimecs. lis etaient aimes, ou elles PLUS-QUE-PARFAIT. etaient aimees. J'avais ete sime. ou aimee. PASSE DETERlIUN1!. 'I'u avais ete aime. c,u aiJe fus aime, Ot~ aimee. mee. Tu fus aime, 011 aimee. Ii avait ete aimee. ou elle Jl fut !lime, 011 elle fut aimee. avait ele aimee. Nous fumes aimes, ou al- Nous uvions ele ,aimes. moes. aimees. Vous flites aimes, au ai- VOllS aviez ete aimes, ou aimees. mees. JIs fUl'ent aimes, ou eUes fu- I1s svaient ete - aimes. au rent uimees. eUes avaient ete aimeeS'o INDICATIF. PRESENT. ou PASSE INo1!TERMINE. J'ai ete sime, on aimea. Tu as ete aime, ou aimee. FUTUR. Je serai aime, 01£ aimee. Tu seras aime, au aimee. - 59- II sera aime, ou elle sera aimee. Nuus serons aimes, au aimees. V ous serez aimes ou aimeE'S. lis seront aimes, au elies serant aim~es. On dit aU8si: J'eusse ele aime ou -aimee, iu eusses et€ (time, ou aimce; i l eut tU aime,ou clle eut ele aimee; nous eussions el6 aimes, Oll oimees; vous eussiez 6ie aimes, ou aiFUTUR PASSE. mee,s; ils eussent eie (t.;J'aurai ete aime, au aimee. mes, ou eUes eussent eU 'l'u auras ete- aime, au ai- aimees. mee. aura ete aime, ou ellf aura ete aimee. Nous aurons ete aimes, OU aimees. Vous aurez ete aimes, au aimees. Us auront et~ aimes, au elles auront ete aimees. n CONDITIONNEL. PRESENT. J e serais aime, au aimee. Tu serais aime, au aimee. 11 !lerait aime, at£ elle ·serail aimee. NOUS ,serions aimes, au 8imees. V ous seriez aimes, au aimees. lIs seraient aimes, au eUes seraient aimees. IMPERATIF. Point de premiere lJcrsonne 01£ singulicr ni de trmsieme aux deux nom- bles. Sois aime, au aimee. Boyons aimes, au aimees. Soyez aimes, au aimces. SUBJONCTIF. PRESENT OU FUTun. Que je sois aime. au aimee. Que tu sois aime; au aimee_ Qu'il soit aime, ()'U qu'elle soit aimee. Que nons soyons simes, au Rimees. Que vous soyez aimes au aimees. Qu'ils ~oient simes,O!G qu'elles soient aimeei'!. PASSE. LMPARFAIT • . J'aurais ete aime, ou aimee. Tu aurais etc aime, au aimee. aurait ete aime, au elle aurait ete aime€. . Nous Burions ete aimes, au aimees. Vou", auriez ete aimes, au aimees. Ils auraient ete aimes, 'au eHefS auraient ete aimees. Que je fusse aime, ou aimee. Que tu fusse aime au aimee. Qu'il fClt aime, au qu'elle fllt aimee . Que nous fussians simes, au aimees. Que vous fussiez simes, ou aimees. Qu'ils fussent aimes, au qU'elles fussent aimees. n 60 PASSE. Que j'aie etc aime, au ai- mee. Qhe tu aies ete aime. 01£ ai- ete aimes, Que vous eussiez ou aimees. Qu'ils eussent ete aimes, ou. qu'elles eussent ere aimees. mee. Qu'i1 ait ete mme, 01£ INFINITIF. qll'elle ait ete aimee. Que nOlls ayons ete aimes, ou aimees. Que vous ayez ete himes, Etre aime, 01£ aimee. ot~ aimee~·. Qu'ils aient ete simes, 01£ <jU' eUes aient Me aimees. PASst. Avoir PL US-QUE-P ARFAIT. He aime. ou aimee. PARTICIPE. Que j'eusse ete aime. 01£ ai· PRESENT. mee. Que tu eusses ete aime, ou aimee. Etant aime, Ott aimee. Qu'il etlt et(~ aime, 01£ qu'eHe eut ete aimee. PASSE, Que nous eussions ete aimes. 01£ aimes. Ayant ete aime. 01£ aimee. Ainsi se conjuguent etj'e jini,. etre requ, etre renau, etc., etc., etc. CONJUG AISON DES VERBES TRANSITIFS. ET INTRANSITIFS. ~ 204. Les verbes transitifs et intransitifs se conjuguent comme les quatre conjugaisons modeles. Cepelldaot. quelques verbes intransitifs remplacent l'auxiliaire avoir par l'auxiliaire eire, aux temps composes,comme fotnber, partir, etc., qui font: je suis, j'etais, je serais tambe ou tamMe, parti ou partie. if< QUI CONJUGAIsON D'UN VERBE INTIlANSITIF PREND L' AUXILILlAlRE etre DANS sES TEMps. COMPOSES. INDlCATIF. PRESENT. Je tombe. Tu tombes. 11 ou aIle tom be. NOlJs tombons. V ous tombez; Ils au elles ton'lbent~ 61 ThIPARFAIT. Jc tombais. Tu torribais. II otG elle tom bait. Nous tombions. Vous tOI!lbiez. lis ou elles tombaient. PASSE DETERMINE. Je tornbai. Tu lombas. II ou elIe tomba. N ous tombarr:es. Vous tombfHes. lIs 01.1 elles tomberent. PASSE INDETERMINE. Je suis tombe, OtG tombee. Tu es tom be, ou tombee. II est tombe, 01.1 ene est tombee. Nous sommes tombos, ou tombees. Vous etes tombes, Oit tombees. lls sont tombes, ou elies sont . tombees. Nuus etion:3 tombes, 01.1 tombees. Vou.s etiez tombes, o-tG tombees. Us etaient tom bes, 01.1 dIes etaient tum bees, FUTUR. J e tomberai. Tn tomberas. Jl ou eUe tombera. Nous tomberons •. VOliS tomberez. Us ou elles lomberont. FUTUn. PASSE. Je semi tombe, ou lombee. Tll sera tombes, OtG tom bee. U sera tombe, 0'1/, elle sera tombee. NOllS serons tombes, ou tombees, Vous serez tombes, ou tombees. Us seront tombes, ou eIles seront tombees. CONDI,TIONNEL. PASSE ANTERIEUR. Je fus tomM, ou torn bee. Tu fus tom be, ou tombee. 11 fut tombe, ou eUe fut tom. bee. . Nous fUmes tombes, ou tombees. Vous futes tombes, 0'/1, tombees. lIs furent tomMs, ou enes furent,tombees. , PLUS-QUE-PARFAIT. PRESENT. J e torn berais. Tu tomberais • II ou.elIe tomberait. Nous tomberions. Vous tomberiez. lIs ou eIles tomberaient. PASSE. Je serais tombe, au tombee. Tu serais torribe. ou tomMe. J'etais tombe, QU tom bee. serait lombe, • Oll eIle serait tom bee. Tll etais tombe, ou tom be!". II ~tait tombe, ou eUe etait N ous serions tombes, ou tombees. tombee. n - 62 Vous seriez tomMs Otb tomPASSE. , bees. .. lIs seraient tombes. ou eIles Que je sois tombe, au tombee. ser:lient tom bees. Qne tu sois tombe, ou tombee. On dit aussi: Je Jvsse tambe, ou tombee; tu fUs- Qu'il soit tomM, ou qu'eH!l ses tombe, ou tombee; il soit tom bee. n!Jus soyons tomMs, ou Jut tombe, ou elle Jut lO7IJ- Quetombees. bee, nous Jussions tombes, Que vons soyez tottlbes, ou ou tombees; vous Jussiez tombee~. tombes, ou iombees; ils Qu'ils soient tombes, ou qu'elles soient tombees. Jussent tombes, ou elles Jussent tombees. PLUS-QUE-PARFAIT. IMPERATIF. Que je fusse tombe, OU tombee. Point de premiere per- Que tu fusses tombe, ou sonne au singulier ni de tombee. iroisieme aux deux nam- Qu'il fut tom be, au qu'elle flit tombee. bres. Que nous fussions tombes, ou tombees. Tombe. Que vous fussiez tombes, ou . Tombons. tombee. 'l'ombez. Qu'ils fussent tombes, 014 qU'elles fussent tombees. SUBJONCTIF. PRESENT OU FUTUR. INFINITIF. PRESENT. Que je tom be. Que tu tombes, . Qu'il ou quJelle tombe. Que nous tombions. Que vous tombiez. Qu'ils ou qu'elles tom bent. IMPARFAIT. Tomber. PASSE. Etre tombe, ou tom bee. PARTICIPE. PRESENT. Que je tombasse. Tomban!. Que tu tombasses. Qu'il on qU'elle tomMt. ~PASS:f. Que nous tombassions. Que vous tombassiez. Tombe, tombee,etaRt lomW, Qu'ils ou qu'ellestombBssent. ou tombee. - 63- • CONJUGAISON DU VERBE REFLECHI. 205. Les verbes re£lechis se eonjuguent toujours, dans les temps composes, avec l'auxiliaire eiTe em· ploye pour avoir; comme: }e me SUIS flatU, pour J' A I flatU moi. _INDICATIF. PASSE. PRESE~T. J e me sera is repenti, ou repentie. On dit aussi : Je meftlsse repenti, ou repeniie. - Je me repens. Tu Ie repens. II ou elle se repent. Nous nOllS repentons. Vous vous repenlez. Iis ou elIes se repentent. IMPERATIF. Repens-toi. Repentons-nOHs. Repen te:t:-vQus. IMPARFAIT. S:UBJONCTIF. Ierne repentais, etc. PRESENT OU FUTUR. PASSE DETERMINE. Que je me repente. 1M PARFAIT. Je me repentis, etc. Que je me repentisse. PASSE INDETERMINE. PASSE. Que ie me Bois repenti, ou Je !fie suis repenti, o,!" repenrepentie. tIe. PLU~QUE-PARFAIT. je me fusse repen1i, ou Que PASSE ANTERIEUR. repentie. Je me fu~ repenti, ou repenINFINITIF. tie. PRESENT. FUTUR. Se repentir. Je me repentirai. PASSt. FUTUR PASSE. Je we serai repcmti, pentie. S'etre repenti, ou repentie. OU CONDITIONNEL. PRESENT. Je me repentirais. re- PARTICIPE. PRESENT. Se repentant. PASSE. Repenti, repenlie, s'etant repenti, ou repentie. - 64- * CONJUGAISON DU VERnE UNIPERSONNEL. INDICATIF. PRESENT. PASSE. l! aurait neige. SVBJONCTIF. II neige. IMPAR:i-AIT. II neigeait. PRESENT OU FUTUR. Qu'iJ neige. IMPAI1FAIT. PASSE DETER!.\IlNE. Qu'iJ neigeat. II ncigea. PASSE. PASSE INDETERlI1INE. II a neige. PASSE ANTERJEUH. II eut neige. PLUS-QUE-PARFAIT. Qu'iJ ait neige. PLUS-QUE-PARFAIT. Qu'il eilt neige. INFINITIF. ,PRESENT. II avait neige. Neiger. FUTun. II neigera. FUTUn PASSE. l! aUra neige. CONDITIoNNEL. PRESENT. II neigerait. Ayuir neige. PARTICIPE PRESENT. Neigeant. PASSE. Ayant neige. -- C5- , ~~~,~~~~~~~,~~~~,~~~~~~~~ CONJUGAISON PAR INTERROGATION. '" 206. Le langage par interrogation etunt tres usite, nous pen sons qu'il est nece~8aire de donner un modele des verbes conjugues sous ceUe forme. INDICATIF. PR:E:SENT. Aime-je? Airnes-tu ? Aime-t-ill Aimons-nous ? Aimez-vous ? AiIUent-il~ 1 Finis-je? Finis-tu '/ Finit-il 1 Finissons-nom? Finissez-vous? Finissent-ils? Re,<ois-je 1 " Rel/ois-tu 'I Rends-til ? Rel/oit-ill Rend-il ? Recevons-nous 1 Rendons-nollS ? Recevez-vous? Rendez-vou< 'I RCI/oivl:nt-ils 1 Rendent-H" ? Il\1P.ARFAIT. Finissais-je '/ Recevais-je? Rendais-je 1 Airnais-je 'I Finissaia-tu ? Recevais-lll '/ Rendais-tu? Aimais-tu? Finissait-il? Recevnit-il ? Rendait-il 'I Aimait-il ? 'AimiOlls-nous ? Finissions-nous? Recevions-nous1Renilions-nous '~ _'\imiez-vous? Fini.siez-vous? Receviez-volls 1 Rendiez-vous? Airnaicllt-ils ? Finissaient-ils? Recevaicnt-ib? Rendaient-ils? PASS:E: D:E:TERMI.N:E:. Finis-je ? Finis-tu '/ Finit-il ? AimiUnes-nou~ 1 Finimes-nous? Aimi!.tes-vous? Finites-vous? Aimel'ent-ils? Finirent-ils! Aimai-je '/ Aimas-tll ? 'Aima-t-i1 1 Rec;us-je ? Re,<us-tu 1 Reo;ut-il1 Re<;umes.-nous? Rel/iltes-vous? Re<;ilrent-ils '/ Rendis-je ? Rendi.-tu ? Rendit-il ? Rendimes-noliB ? Rendites-vous? Ren.!irent-ils '/ PASS:E: IND:E:TERl\lINE. Ai-je As-tu A-t-il Avons>nous Avez-vous Out-ils Ai-je '., As-tu _. A-t-il ~Avons-nous "'" _-\vez-vous Ont-ils Ai-je As-tn 5"A-t-il Ai-je As-tu A-t-il' I I I r. I ~;Avons-nouil Avez-vous Ont-ilB :6 ~ Avons-nous Avez-vous Ont-ils 'V PASSE ANTE RIEUR. E~-je l1.:us-.tu Eut-il J.;(l.mes-nous Eutes-vous .Eurent-ils i ~ Eus-je Eus-tll E. Eut-il g,Eflmes-nous ,vEl1tes-voUs Eurent-ils Eus·je Eus-tu §>Eut-il :::;Etlmes-BOtls Eutes-vons Eurent·ils Emi-je Eus-tu :;l Eut-il .... ~ '" Eljmes-nous go 'v Eutes-vollS """ EUl'eut-Us . - 66- PLUS-QUE~PARFAIT. Avais-je Avais-tu _'\Vait-il A vions-nons Aviez·vons Avaient-ils Avais-je ., Avais-tu S'Avait-il '"'Avions-nous ""Aviez-vl>us Avaient-ils 1 1 Avais-je Avais-tu 5' Avait-il :;; Avions-nous Aviez-volls Avaient-ils , FUTUR. Aimerai-je'/ Finirai-je '/ Aimeras-tu ? Finiras-tu? Aimera-t-il ? tinira-t-il '/ Aimcrons-nous? Finirons-nous '/ Aimerez-vous? Finirez-voue 1 Aimeront-ils '/ Finiront-ils? AVaiS_je ~ Avais-tu ~ Avait·il '" Avions-nous '''Aviez-vous Avaient-ils Recevrai-je ? Rendrai-je ? Recevras-tu ? Rendras-tu ? Recevra-t-il ? Renelra-t-il? Recevrons-nous '/ Renelrons-nou~? Recevrez-vons? Rendrez-vous? Recevront-ils? Rcndront-ils? FUTGR P ASSt. l Aurai-je Aurai-je Anrai-je ., Auras-tu Auraa-tu Auras-tu Aura-t-il S· Aura-t-il ? Aura-t-il AUfons-nous ", Aurons-nous :;; Aurol1S-1loUS ," Aurez-vous Aurez-vous Anrez-vous Allront-ils Auront-ils Auront-ils Aurai-je Auras-tu ;6 Aura-t-il J""" ... <!> :l Aurons-nolls §" ," Allrez-vou8 .'\.uront-ils CONDITIONNEL. PRESENT. Aimerais-je '/ Finirais-je? Recevrais-je'/ Rendrais-je? Aimerais-tu ? Finirais-tu '/ Recevrais-tu? Rendrais-tu ? Aimerait-il ? Finirait-il ? Rccevrait-il ? Rendrait-il ? Aimerions-nous ?Finirions-nous '/ Rccevrions-nous?Rendrions-nolls? Aimeriez-vous? Finiriez-vous? Recevricz-vous? Rendriez-vous '/ Aimel'aient-ib? Finiraie!lt-ils 'r Recevraieut-ils? Rendraieut-ils ? I PASSE. Aurais-je Anrais-je Anrais-je Aumis-tu ., Aurais-tn Aurais-tu Aurait-il S- Amnit-il S' Aurnit-il ~ Aurions-nolls <1>, Anrions-nolls :; Aurions-nous '£ Auriez-vous ,,, Auriez-vous Allriez-vous'~ Auraient-ils Allraieut-ils Auraient-ils Aurais-je Aurais-tu .. Aurait-il ~ Aurions-nous gAllriez-vous Auraient-ils . On dil aussi: ElIsse-je Eusses-tu Ellt-il Eussiolls-nOllS Eussiez-volls Eussent-ils Eusse~je E usse-je Eusse-je Eusses-tu Eusses-tu .. i3 Eut-ll WEilt-il ~ Eflt-il ~ <I>,Eussions-nous ,..;Ellssions-nous "£ Eussions-nous g'''Eussiez-vous Eussiez-volls ""Eussiez-vous Eussent-ils Eusseut-ils Eussent-ils e.E~ss~s-tu 6. - 67- . 207. Rdnal"q,ues. 10. L'impb·atif. les temps du subJonctij et l'infinitif. ne sont point cmployes interrogativement. I! en est de mema de Ia premierepersonne du singulier du present de l'indicatifa l'egard de quelques verbes qui n'ont qu'une syllabe. Ainsi on ne dit pas: rends-je? lisje ? mens-je? il faut alors donner une autre forme a la phrase; par exemple on pourrait dire: est-ce que je rends? est-ce que je lis? etc. Les verbes avoiT, etre, aller, vwir, dl:voir, faire, etc .• sont exceptt~s, car on dit bien: ai-je 1 dois-je? fuis-je? sltis-je? vais-je? vois-je? etc. 208. 2 0 Les pronoms personnels sont places apres,Ie verbe, dans les temps simples. et apres I'auxiliaire dan~ Ies temps composes. et sont lies a Pun au a l'autre par un trait d'union: reQoiS-JE. ai-JE aime, reQoit~IL. 209. 3,0 L' e muet se change en e ferme quand il est suivi du pronom je: aimE-je? donnt-je ~ 210. 4 0 Pour ne pas confondre Ie present de l'indicatif aime-je l' avec Ie passe aimai-je 1 iI faut examiner si en fui"ant perdre au verbe 1a forme interrogative on obtient Ie present all Ie passe sans changer l'objet de Ia pensee; ainsi on n'ecrira pas aimai-je maintenant? aime-je hier 1 car en faisant disparaitre Ia forme interrogative on obtient j' AIME maintena'llt, j'AIMAI hier. Done il faut: AIMt-je maintenant 1 AIMAI-je hier 1 211. 50 Quand Ie verbe est termine par une voyelle et suivi de l'un des pronoms, it, clle, on, on 1es fait preceder de Ia lettre euphonique t places entre deux traits d'union: donne-T-il? aime-T-elle? (I-T-Oj'!, fini 1 QUESTIONS RELATIVES AUK VERBES ATTRIBUTIFS OU ADJECTIFS. Qu'est-ce que le verbe iransil1j? 188.-Comnunt reconnaU-on qu'un veroe est fmnsitij? 189.-Qu'est-ce que Ie verbepassijf 190.-Comment seforme le verbe pass~f1 191.- Comment conna'iL-on qu'un verbe est pa,9sij? 19Z.-Qil/est·ce que le verbe intransitif? 193. -Comment reconnaU-on qu'un ve1'be est intransitif1 194.-Quand est-ce que le verbe transitij est employe intransiiivemeni? 195.-Quand est-ce que le verbe intransiiif est employe iranaiiivement 1 196.-Qu'esf-ce que le verbe· rifUchi? 197. -Qu'appelle-l-on verbes essentiellemeni rijUchis 1 ei Qu'appelle-t-on vfTbes accidentellement r(1lech~s? 198.-Qu'esl.ce que Ie verbe - G8wl£pcrsonnel? 1 99.-De com bien 'de parties se compo- . se le ver'oe par Tapport a la marder'c de l' Cfj'iTe? 200. - Que faut~£l faire pour conJv.guer· un veTbe a l'aide (i"tme con:iugaison modele (1)? 201.- Comment ap" pelle-t~on les verbes qui ne sui vent pas la regie generale pour la jOTmation des temps et des personnes, et f.'eUX qui manquent de ce1'tains temps et de cer'taines jieTsonnes 1 ;20:2.- Comuien y a-t-il de sorles de C07lJugaisons du veTbe 1)({SSlj? 203.-Commcnt conJugue~L­ on les verbes transitlfs et intmnsitijs? 204.-CmtJuguez le veToe tomber.- Comment conJugue-t-on les veroes Teflechi§? 205,-Co1?Juguez le verbe se fE'pentil'.- ConJuguez le verbe 1I.nipcTsonnel neiger.- Conjugucz intl:1'1'ogaiz'vemcnt les ver'bes modelfs aimer, finir, recevoir et rendre. 206.- Quels sont les temps, l[s peI"sonnes et ies modeS que l'on n'emplo2'e pas iuterroi:!:aNvement? 207.-0u place-i-on les pronoms dans ies VC1'oes conjvf!.ues iJlierrogaiivcment? '20E..-Qu'y a·t-il a observer touclwnt l'e muet qui precede imrntd-ialernent le pronom je dans un verbe conjngue interTogativemerd? 209.- Que jaui-1'l jai'l'e pOUT ne pas confondre le ]J1'e.sent de l'inJicai1j avec Ie passe determ'ine dans les VeToeS C()lIjup,ues inien'ogaiivement? '210.- Que jaut ,il faire lorsque le ve'fbe est it'rmine Pal' 1me voyelle et suivi de l'un des pTonoms ii, ene, on? ;211. CHAPITRE VI. D U PAR '1' I C I P E • 212. Le discoUl's contient cl;;l'tains mots qQi en merne tpmps qll'i]s expriment line qualite, portent encore a 1'esprit l'idee d'une action faite pur quelqn'un on quelque chor-e, comllle dans jc suis aime ••ie svis TIJl{t£. etc.; ee;; mots (lime, 1'e<~u. qui tiennent de la nature da "erbe et. dec~lIe de l'adjectit; sont appeles participt's; done: .. 213. I.e participe est un mot qui tient du verbe et de l'adjeetif: du verb!:', en ce qu'il en a la significa( 1) POllr exerecl' les eievl:i'!, Ie maItre leur designera quelques infinitir.'l, leur en fera distinO'uer Ie radic'al de Ill' tCl'Il1illui';on, et leur fera former quelq~es temps. . - 69tion et Ie compl6ment: Un enfant AIMANT le t'ravail; .les eleves AIMES de leurs maUres; de l'adjectif. en ce qu'il qualifie Ie mot-auquel il se rapporte et qu'il en ndopte souve~t Ie genre et Ie nom bra: Un homme AI- 'line vertu EPROUVEE. ," 214. II y a deux sortes de participes : Ie participe present et Ie participe passe. '. 215. Le participe present exprime !me action faite MANT, par Ie mot qu'il qualifie; il est toujours terruine en ant et est invariable: Un enfant ETUDIANT sa legan, des enjants ETUleurs legons. ' 216. Le participe passe exprime une aetion re9ue DIANT par Ie mot auquel il se rapporfe ; il est susceptible lin genre et du nombre : Un enfant AmIE, des enfants AIMES; une legon deslegons Men SUES, bien RECITEES. APPRISE, REGLES SUR L'ACCORD DU PARTICIPE PASSE • ., 212. I. Rdgle. Le participe passe employe sans auxiliaire ~'accorde en genre et en nombre avec Ie mot qu'il qualifie : Il y a des SOTTISES bien HABILLEES, comme il y a des SOTS bien V1:TUS. Nfms le plus ordinai1'ement de l'oT/?,um:l, les VERTUS h.u1ltaines y irouvent souvent leu?' iClmbeau • .. 218. II. Reg·le. Le participe passe construit avec ~tre s'accorde en genre et en nombre avec Ie sujet du verbe : La VERTU obSfYU1'e EST souvent MBPfiISEE. Quelqne CORROMPUES que SOIENT les MCEURS, le vice n' a pas encore perdu toute sa ltonte. , .. 219. III. RegIe. Le pmiicipe passe construit avec avdir s'acconle avec son complement direct lorso qn'il en est precede; iI reste invariable quand Ie complement est apres et quand il n'en a pas. On ecrira done avec accord: La lettre QUE vous avez BCRITE, je L'ai REC;UE ; Les monuments se succedent comme les hommes ,qui LEi! .ont ELEVES ; Ils M'ont GAGNE; JI!on fils, je T'ai Ff:LICITt ; -70 Jis NOUS ont LOUES et ils vous ont BLAMES; purce qu~ les participes ecrite, 1'efue, eleves, gagne, jeledte, lo-Iles, blames, sontprecedes de leurs complements directs, qlte, la, les. me, fe, nous, vous, Et on ecrira sans accord: Vous avez ECRlT une LETTRE ; Je leur a·i DONNE de belles RECOMPENSES; Nous avons TRAVAILLE; parce que les complements directs, TIne lelire, de belles Tlicompenses, Bont apres les parlir-ipes ccril, donne, et· que tmva-iIU n'a pas de complement direct. • 220. IV. Regle. Les participes des verbes reflechis s'accordent aussi avec leurs complements drects lorsqu'ils en sont precedes, paree que Ie verbe etre est employe pour Ie verLe avo£?' dans la conjugai'l'>on de ees verbes. On eCl'ira donc avec accord: Elle est COUPEE ; Les lettres Qu'ils se sont ECRIT£S ; Its se sont VENGES ; parce que les participes coupee, [crill?, 7'enge~, sont precedes de leurs complements directs se, q71t? Et sans accord: Etle s'est cOUPE la MAIN; Ils ant BCRlT des LETTRES ; paree que les participes coupe et ecrit sont SUI VIS de leurs complements directs la ,muin, des leUres (1). QUESTIONS RELATIVES AVX PART1CIPEs. Qu'est-ce que Ie participe? 213.-Combien y a-t·il de sories de partie ~pes? 214.- Qu' expn:me Ie pmHcipe pTiisent? 215.-Qu'fxprime Ie paTiicipe passe? 216. -QueUe est la Tegle d'accord du paTiic-tpe passe employe sans auxzliaire? 217.-Quelle est la TfJgle d'accord du participe passe accompugn.e du verbe etre? :318.- QueUe est la regle .d'acc01'd du pMticipe posse conJugue avec avoir? 219.- QueUe est la 1'egle d'accOTd du padidpe passe des veTbes Tefleclti~? 220. (1) Voir n. 486. les remarques sur Ie partjcjpep~sse. -71- CHAPiTRE VII. DE L'ADVERBE. 221. Les verhes et les adjeetifs peuvent etre plus ou mains modifies dans l'etendue de leur signifi~alion. En effet on dit: il parle. il parle ELOQUEMMENT. it pade MAL. OU dit aussi: eet enfant est sage, BIEN sage, }'RES ~;rlge, Les mots eloquemment. mal. qui modifient 1:1. signifi~ation du verbe parle. et bien, tres, qui mudifient l'adjectif sage. sont appdes adverbes. L'adverne peut etre modifie lu~-meme par un autre adverbe: il parle TRES correctement ; Ie mot tl'es modifie con'ecteme1Jt; done: .. 222. L'adverbe est un mot invariable que 1'011 ajoute au verbe, a l'adjectif, au a un autre adverbe. pout en modifier la signification: lL CHAN'l'E AGREABLEMENT, it est BIEN STUDIEUX, 1'l parle TRES tLOQUEMMEN'l'. Son nom lU.i vient de ce qn'il accompagne Ie pitH> souvent un verbe. :l23. Certains adjectifs sont quelquefois ernp!oyes comme adverbes, c'esf 10t'squ'Jis rnodifient un verb~: on dit chanter JU8TF.,voi·1' CLAIR, sentiI' BON, etc. Ces mots juste, clair et bon, sont adverbes a cause de leur fonction.224. Y ne reunion de mots qui jouent Ie role c1'adverbe se nornrne locut~'o'fl, advel'biable: n:re SANS CESSE, courir LONG-TEMPS, venir A DESSEIN, etc. LISTE DES ADVERBES ET DES LOCUTIONS ADVERBIALES LES PLUS USITES • .liJverbes. A illeurs. Ainsi. Alentour. Alors. Assez. .A ujourd'hui. Auparavant. Aussi. AussitOt. Autant. Autrefoid. Demain. Desormais. Dessus. Dessous. Dorenavant. Encore. Enfin. Ensemble. IEnsuite. Environ. Expres. Loin. Lol's. Maintenant. Mal. Meme. Mieux • Moins. Naguere. Ne. Nun. Notamment: Quand. Quasi(comhien) QU6. Quelque (modif. un adj,). Quelquefois. Sciemment. Si (anssi). Soudain. Souvent. Surloui. 72 Beaucoup. Bien. B illtUt. Cel'tes. Cornbien. Comrne. Comment. DavHntage. Dedans. DlChol's. Deja.. Fort. Nuitamment. Gratis. Nl.I;llement. Oii.. Guerc. lei. Parfois. Incessammenl.Partout. Incognito. Peu. Incontinent Pis. Instammer.t. Plus. Jadis. PlutClt. l~resque. Jamais. La.. Puis. Tant. TantO!. Tard. TOt. Toujours. Tout (entiereTres. [nwllty. Trap. Voluntiers. Vite. Y (1) Locutions advermales. A jamais. A Ja fin. A l'envi. A pres-midi. A present. A regret. A peine. Au contrajre. Au mains. Au reste. Avant-hier. Ci-apres. Ci-desslis. Ci-dessous. De lao Du reste. Long-temps. Ne pas. Ne point. Ne que. Pele-mele. QueIquepart. Tour-a.-tour. Tout-a.-coup. QUESTIONS RELATIVES A L' ADVERBE. Les verbes et les adjectifs peuvent-ils etre modijies dq,ns leur signijication 1 221.-Qu'est-ce que l'adverbe? 222.-Dans que!s cas certains adjectijs 8ont-ils emJlIoyes comme adverbes? 2Z3.-Comment nomme-t-on une reunion de mots qui font la fonction d'adverbe, etc.? Z24,.-Nommez quelques adverbes des plus usiies.Nommez quelques locutions advel'biales. CHAPIT RE VIII. DE LA PREPOSITION. 225. Les mots peuvent avoir entre eux un grand nombre de raPl2oJ'ts : par exemple, entre j'eer-iS et Pien'eion petit en etablir plusieurs, comme, j'eeris A Pierre, j'ecris POUR Pierre,j'ecris AVEC Pierre, j'ecris DEVANT Pie;rre.- Ces mots a, pour, avec, devant, qui indiquent ces difie· rents rapports. sont appelesprepositions; donc: (1) Y est ad verbe quund on peut Ie traduire pal·la. j'v va1,S (jevais 1<\); j'Y suis (je suis la), ainsi qlle dans Ie verbe unipersonnel, 1'l Y a. Y est pronom quund i1 rappelle l'idee d'un nom ou d'un pronom: Jly pense (1\ eela). Je tn'y atfends (a ce]a). -73 - * 226. La preposition est lin mot invariable qui sert a indiquer Ie tlecond terme d'un rapport; son nom lui vient de ce qu'elle se met devant Ie mot qu'elle fl3git: je vais AVANT vous, je vm:s AVEC vous; j'irai APRES vous. Les mots avant, avec, apres, qui indiquent le5 rapports qui existent entre je vais, j'irai, et vous, sont des-prepositions. 227. La. preposition n'offre pas elIe.meme un sens achev8; Ie mot qui en complete Ill. signification en est Ie complement. Dans utile d L'HOllIME, 8e rejouir avec SES AMIS, travaillp.r sor, les mots hommes, ses amis, .soi, sont les complements des prepositions d, avec, pour. IJ(}t£T 228. ' La preposition avec son complement forment Ie complement indirect de Pautre partie du rapport. Ainsi, a l'homme, est le complement indirect de utile; -avec ses amis, celui de se rejouir; pour soi, celui de travailler. 229. Plusieurs mots reuuis qui jouent Ie role d'une preposition, tels que, acause de, autour de, aupres de, etc., sont nommes locutions prepositives. LISTE DES PREPOSITIONS ET DES LOCUTIONS PRE POSITIVES LES PLUS USITEES. Pdpositions. A. Apres. Attenant. Attendu, Avant. A vee. Chez. Concernant. Contre. Dans. De. Dec:a. San~. Hors. Sal1f. Joignant. Selon. Malgre. Mo}ennant. ~ous. Nonobstant. Suivant. Sur. Outre. Touchant. Par. Verso Parmi. Voici. Pendant. Voila. Pour. Vu, etc. Pres. Proche. Dela. Depuis. Derriere. Des. Devant. Devers. Durant. En (1). Entre. Envers. Excepte. Hormis. (1) II ne faut pas confondre la preposition en avec Ie pronom en; celui-ci rappelle ~oujours l'idee d'un no~, et peut etre remplace par de cec~, ~e ce.la: donnes~BN a ton _frere. vaS-EN prendre, c'est-a-dlre de cela ; au heu que Is preposition De rappelle ja~ais l'idee d'un nom et ne pe~t etre remplacee par de· cect, de cela. com me on peut Ie vOIr dans les exemples suivants : D~nne EN tous temps des pl'euves d'application; va EN Italte, voyage EN France. . 7 - 74- Loculions Pnipositives. A cote de. A callse de. Assez de. A l'egard de. A la reserve de, A travers. Au travers de. A meme de. En fav:eurde. Au-dela de. J usqu'a. Aupres de. Loin de. Autant de. Par dela. Autour de. Par uessus. De plus. Pres de. En de«a de. Proche de. Quant <i. Tant de. Vis-a-vis. Vis-a.\'i~ de. Y comprlR. Non compris. QUESTIONS RELATIVES A LA PREFOSITION. Quels l'apports les mots peut,ent-ils avoir entre eUfr, et comment nomme-t-on Ie mot qui les ind1'que? 225. -- Qu'est-ce que la'prepos1'tion 1 2Z6.-La preposition o.ffre-t-elle par elle-meme ttn sens acheve 227.- Que fm'me la pTeposition a'l)ec son complement par rapport a l'autre partie du rapp01't ? '228.-Comment nommei-on ce1'iains mots reunis qui jouent Ie rule d'une preposition? 22D.-Nommez quelques p7'epositions des pIllS 1.lsitees. - Nornmez quelques locutions prepositives des plus usitees. CHAPITRE IV. DE LA CONJONCTION. 230. Un discours est forme de plusieurs pense~s. Par E''Xemple. Ie suivant: Travaillons 8I nous voulons acquerir des talents, CAR le temps s'ellfuit, ET SOU'l!erlOl1S-nous bien Qu'il ne Tevient plus, est compose de cinq pensees :tmvaWons. nous 'l!oulo118 acqueriT des talents. Ie temps s'enfuit ; S01wenon~-n01/'s bien, il ne ?'cvient plus. Pour exprimer la liaison entre ces pensee8, pour les conjoindre et en former un discours, on s'est servi des mots si, .r,ar, et que; ('es mots, a cause de leur fonction, sont appeles co~jonc­ tions; donc : ~ 231. IJa conjonction est un mot invariable qui sert a exprirnef les rapports de liaison qui existent entre les diversespl'opositioIiS qui concourent a l'expression d'une pensee: Il faut aimer aetudier et a rejUchir, PARCE QUE l'etude rend savant ET la reflexion rend sage. Les mots parce que et qui lient les trois membres de ceUe phrase sont des conjonctions. -75 232. Une reunion de mots dont la function est de lier les pensees ou les membres de phrases est appelee locution conjonctive; tels sont les mots, ainsi que, ' tan dZ8 que, etc. LISTE DES CONJONCTIONS ETDES LOCUTIONS CONJONCTIVES LES PLUS USITEES. Conjonctions. Car, Cependant. Com me. Done. Et. Lorsque. Mais. Neanmoins. Ni. Ou (1). Pourquoi. Pourtant. Puis. Puisque. Que. Quand. Quoique. Si. Toutefois. 01'. Locutions Conjonctives. Au reste, Au surplus. Ainsi que. Bien que. Des que, Par consequent. Parce que. Tandis que. A moins que, et aulres expressions terminees lJUT QUE, conjonction. QUESTIONS RJi:LATIVES A LA CONJONCTION. De quoi est forme un Jiscours et de quoi se sert-on pour lier les parties qui le composent? 230.- Qu'estce que la conj onction 1 231.- Comment nomme-t-on une reunion de mots dont la fonction est dB lier les pensees ou les memb7'es de phmses? 232.-Nommez quelques locutions conjonctives des plus usitees. CHAPITRE X. DE L'INTERJECTION. 233. Pour exprimer certaines emotions vives et subites sert ordinairement d'exclamations, comme: de l'<1me on AH! quel malhew' ! OH!' cette fois je vous ttens! etc. Ces mots, ah! ok! et ceux: qui jouent Ie meme rOle sunt appeles interjections; done; se (0 au est conjonction quand on peot Ie faire suivre dll mot bien: vous viend1'ez me voir ou j'iTai' chez vous. On' peut dire ou bien j'irai.' Oil, est pro'nom quand on peulle remplacer par un pronom conjonctif: Le fnd ou je tends (allquel); La maison OU je suis (dans Iaqoelle). est au'. verbe dans les autres cas: Oll allez vuus. au -76 • 234. L'intel'jcctionest un mot invariable que 1'00 jettesubitement dans un discours et qui f~it ~onnaltre une emotion vive de Pame j les plus ordmalres sont: pour exprimer La joie: .flIL! Bon! La douleur: .!lie! .!lIt! Helas! Ouf! La crainte: Ha! He!L'aversion: Fi! Fi done! L'admiration: Oh! Pour encourager: Ca! .!lllons! Courage! Pour appeler: Hold! He! Pour faire taire: Ch7ti! Paix! , Q.UESTIONS RELATIVES A L'INTERJECTION. Comment exprime-t-on certaines emotions de l'&me 1 233.-Qu'est-ee que l'interjection 1 234. REMARQUESGENERALES SUR LA PRONONCIATION DES LETTRES DANS CERTAINS nIOTS. A. 235. A est nul duns pll,in, jaim, Q01lt, Saone, taon, oOl"isle, qu'on prrmonce pin, fin, au, siln~, ton, O?'iste. On doit eviter In ,rencontre de trois a de suile· Ainsi il est dur de dire: il va d Amiens et de hI. 0. An·as. B. ~36. B ne se prononce pas dans plumb, aplomb. II se prononce dans les noms propres Job. J aeob, C(Jleb, etc., et dans radoub et nt,mh. ninsi que dans Ie corps des mots abdiquel", obtwi!", 8uiJ'Ve7lir, etc. Quand il est duuble comme dans abbe, etc., on n'en prononce qu'Ul1. c. 237. C a Ie Bon de savant I'e et Pi: ceci, CiceroTl. II a Ie son de k devant a, 0, u: cabinet, cor daTI, cure, etc", a moins qu'il ne Boit adouci par la cedille, [ar;a,de, faron, repro C a Ie son de g dans second et ses Mrives, et de cll dans verTlt'icelle. II est nul dans almantich, amict, brae, blanc, clel"C, estomac, jrrmc, jone;, tTonc, tabac, a moins que ces mots ne eo"ient sui vis d'un mot commen~ant par une voyeIle on une -:- 77h muette, franc etourdi, tabac en poudre; mais il se prononce dans bee, lac, echec, hamac. Ch a Ie son de Ie dans ardange, archiepiscopal, chaos Chersonese, ehilidoine, chmur, Michel.Ange, orchestre. est doux dans alcheveque, Zaehee, Joaclli1n, Ezechias. II D. 238. D. a la fin d'un inot suivi d'un autl'/3 commenQant par une voyeHe a souvent Ie son du t; un grand homme, un grand affront; ~ais on di.t ; nre'IJd indissoluble, fond inepuisable, comme s'll n'y avalt pas de d, nmu indissoluble, fan inepuisable. On prononce les deux dd dans addition, 1"eddition, adducteur. . E. 239. E a Ie son de a dans indemniser, femme, solemnel, hennir- Et celui de a dans enivrer, euorgueillir. F. 240. F. sonne dans acti(, expressi.f, chef, soi(' eer:! (animal), ser;! (esclave), biBuf, nel/, muf, cependant elle est nulle dans les troIS derniers mots mis au pluriel au suivis d'un adjectif au d'un d6terrninatif. Des mufs j1'ais, dll breuf saU, un nerf-de-b03u=" ehej-d'muvrej ainsi que dans clqfi F terminant un mot suivi d'un autre commen<,;ant par une voyeHe prend Ie son de v· II y a nltuf ans, prononcez neuv ans. G. 241. G a Ie son dur devant a, 0, u, h, gateau, gosier, guttll.ml, Ghilan, a moins que ces lettres ne soient prec6dlSes d'un e. , G est nul dans doigt, poing, legs, parpaing, faubourg, vingt, hareng, etang, rang, sang, a mains qne ces derniers ne soient Buivis d'un mot commengant par une voyeUe au unah muette, sang auguste, etc., alors il prend Ie son du c. II se prononce com me gne dans Gnide, Progne, gnosii. que, stagnation, impregnation. G dans incognito se pronon. ce comme dans agnea1b. H. 242. Cette lettre j ointe au p lui fait prendre Ie Bon de f. Philosophe, phrase. Apres e elle se prononce comma dans chercher, excepte 10rsqu'elle est SUiVI de n, r: comme, dans Arachne, Ch1'ist; elle est ,Ilulle dans theone, rheteur, 1-!LUme, etc. 243. II est aspiree dans enhardir, aheurter, appreheTlsion, lfohue, cohorte, etc. I. 241. I est nul daUB poignal'd, poignee, 1!oignet, poignant 7. -78 J. 245. J !1 toujours Ie son doux. jaloux, joujou. L. 246. Lest nulle a la fin des mots outil, fusil, baril, clienil, 8ourcil, gentil, persil, elc. Elle est mOllillee dans peril, ceil, 8oleil, orgueil, cil, gril, ecuezl, fille,lamille. Elle ne 1'8st pas danlJ Ackill" ville, pupille, imbtcile, tranquille, mille, puerile M. 2,17. ill est nulle dans automne, damner, condamTler, mais on la prononce dans indemniser, Agamemnon, Ilmnistie, lIfnemo.<yne, 1nnf:monique, kymne. 1I'I a Ie son de 71 devant les lettres b et p, combat, compte, etc. N. 248. N a Ie son nasal dans examen,' ltymen; iJ en est de merne dans l'adjeqtif suivi d'un subs(untif qui commence par une voyelle : mon ami, un ancien Clui, e(c., mais elle ne sonne pas dans les substantifs et Ies adverbes quoiqu'ils soient suivis d'une voyelle ; ainsi ne dites pas int9'ntio-n ex-' cellente, personne 710·71 cclairee. II en est de meme lorsque sa liaison avoc Ie mot suivant formerait une negation, comme dans son aigu, dll pain et du vine O. '249. On eCl'it Ie pnze, Ie onzitme. Oui pris substantivement n'admet ni elision, ni liaison: ie oui et Ie 7l1ln. () est flU! dans faon, Loon, poon, qu'on prononce fa'/(, ' lan, pan; il ale eSon de e dans reUVl'e, reu;[, lEdipe, breuj. p. • '250. P .ne ,-8e ,prcmonco pas dans btlptf:me, compte, sept, -exempt, lOl'11, be!llleoup, trop; cependant il sonne dans hea'l. ,(;oup .ettmp sui vis d'u,ne v{)yelJe 011 d'ane It muette. II ~mnne aussi dans ,baptismal, e:cefDlption, septuagenoire, Alep, >eap, eel" Q. 25.1. ~ ne termine qne ,deux mots, ,coq et cinq. II est' 7lul dans ,(toq-dinde, quoiqu'il.sonne da,ns ,coq. II ne sonne' .oans 1e second que quand il est suivi d'une' voyelle ou d'nne it mu.ette.: cinq ans, cinq hcures, ouqu'il termine u!1e Ilhrase;iJ.s etaient tVingt.cin'l' R. 252_ Rse proIl'once it la 'fin des mots air, miter, 'belveder, ,cancer, cueiller, eller, desir.,6spoir, eclair, foveur, jie!', /der, <01', obscur,tresor, ainsi qu'aux infinitifs des vel'bes de la Qeuxieme,et.de la troisieme ,oonjugaisoJl, 'at meme ,dans ,c{)IUX -79 de b preJ:llliere lorsque Ie mot suivant commence par une voy. elle ou une h muette; elle no sonne pas dans boulanger amandiel', tapissiel', etc. ' s. 253. S. entre deux voyeJles a Ie son de z: Tn.ison, ri,~ible, pu~i!lanime, etc.; ,ex~ePte dans preseance, p1'i;,suppose, re8a!S'tr resasser, desuetude, pam sol, monosyllabe. Sse prononce' dans a's, aloes, vis, lis, gruti.~, jf!.dis, lnps, 1ltais; ours, mars, vasistas, iris, atlas. . S est nulle dans fleU)' de lis, tapis, divers, remurris, avis, I)S, lambns, huis, puits, pois,' mets, fonds, coloris, cfl1nb07J'is, et.c., a moins que ces' mots nc' soient suivis d'une voyeIle ·ou d'unc h muctte. T. 254. T conserve sa. prononcin.tIOn dans tiare, tiedwr, tien, tiers, galimalias, rr,atiel'l', soutian, chretien, et dans les inflexions des verbes nOllS etions, nous selltions, ctc. n a Ie son de c 1 0 dans les n.djectifs en tial c~ tieux, ab)jatial, initial, factieux, amuitieux, etc. 2 0 Dans ceux en tient et leurs deriv6s ; patient, patience, quotient, etc. 3 0 Dans les mots en tie, prima tie, minutie, illeptie, etc. 4° Dans les verbes initier, balhutiel', elleurs derives, 50 Dans les noms de peuples ou de personne en lien, comme Venit;en, Egyplien, Capetien, Domitien. 60 Dans les mots en tion, (lction, affection, a moins'111'il ne so it precede de Pune des !ettres s et x, comme dans ,~ug. gestion, gestion, mixtion, OU il conserve sa prononciation. T final ,sonne dans apt, b1"Ut, correct, rii1ect, dot, z{mi.tlt, le zist et te zest, dlificit, net. II ne sonne pas £In.lIs 1,ingl, point, etu., a moins qu'il ne soit suivi d'une voyelle ou d'une II muette. , Dans aspect, circonspect, ?'espect, suspect, c'est Ie c qui sonne su~ la voyelll:' ou Ph muette qui suit. Ainsi on dit: respec humain et non respec-t'hU1nain. U. 255. U ne sonne pas dang la plupart des mots, guerre, '.qul'lques-uns, sanguinail'e. II Be fait entendre dans aiguisel', aiguillon. n a un son mixte 10rsqu'i1 est precede d'une autre voyeIle, comme dans aut01'ite, Europe, jaloux. W. 256. W se prononce comme v dans lVesphalie, Wurtemberg; cependant Newton se prononce comme Neulon, Laws .comme Las. - 80 X. 257. X se prononce comme cs dans axe, sexe, phenix, ind~x, bOrrLx. pdfix J] est nul dans paix, it moins que Ie mot, suivant ne com. mence par une voyelle ou une h muette. X a Ie son de z dnns deuxieme, sixieme. II a Ie son de s dans Aix, .!1ix-la-Chapelle, Auxerre, Auxonne, Bruxelles, dix, six. II se prononce comme gz au commencement des motsXavier. Xenoplwn, Xnnte, Xerxes; ainsi que dans examen, eXfmple. exil, exkoder, exumer; comme c dans exces" erciter, exceller; l'e qui precede I'x n'est jamais accentue. Y. 258. La lettre yale son de i quand elle fait seule un mot et quund elle est au commencement d'un mot ou entre deux consonnee: il y a, les yellx, ·mystere, style, SYlltaxe. Mail!· plact'e entre deux voyelles cette lettre a Ie son de deux ii, essayer, payr/"; il EI1 e~t de meme dans pays, etc. Le son, hip s','crit par y lorsqu'il n'y a qu'un p: hypothese, hypotheque, et par i lorsqu'il y a deux pp. Hippolyte, Hippocrate. z. 259. Z au commencement et au milieu des mots conserve touj'lUrs ~a prononciation propre : zele, zephir, gazette, ziza. me ; it In fin des mots celte Jettre a Ie son de :;: Jletz, Rlwdcz, Suez. REMARQUES SUR L"ORTHOGRAPHE • • 260. L'orthographe est l'art d\~tl'e correct dans l'emploi des leltres et des signesmodificatifs d'une langue selon l'usage etabli. DE L'EMPLOI DES LETTRES • .. 261. On connait ordinairement la consonne finale des mots primitif::; parla derivation. Ainsi on reconnait que les consonnes b, c, d, g, 8, t, terminent les mots l, m, p, r, 81 PIomb, 1 Accro(f, . Marchand, H.ang, Fusil, Parfum, Drap, Boulanger, Repos, ,Profit, Plomber. 'Accro~her• a cause des derives. Marchander. Ranger. Fusilier. Parfumer. Draper. Roulangere. Rer.oser. Profiter. Remarque. Cette regIe est trop generale pour n'0tre pas sujette un grand nombre d'excertion~. Exemples: Souris, sOU1'icith'e; dix, dizaine ; depot, a deposer; legs, legtter; discuie7', discussion, etc. conv~rti1', conve1'sion, etc. DU DOUBLElIfENT DES LETTRES. 262. Les consonnes B, D, G, no se doublent que duns les mois abbe, rabbin, sabba ; Addition, adducteUl', reddition; Agglome1"er, agglutinel', aggraver, suggerer, et leurs de~ives" 263; C. se double dans les mots qui commencent pur oc; occase, occident, occasi01l, etc. excepte dans oca, ocean, oculiste et leurs derives. 264. F se double 10 dans les mots qui commencant p:tr ef, di!, oj, suj, bOIlj': eifort, dijJicile, office, sutlire, houjfan, etc. .' ' 2 0 pans ceux qui commencent p'ar af et par SOIl/: affaire, SOI~tfiel', etc.; excepte a!ilager, aj'rique, ajioul'me, afistolCl', soujfrer et leurs derives. 265. L ~e double 10 dans Ie corps des mots ou eette leUre est mouillee ; fa mille, bouillil', etc.; 2 0 dans mille et ses M· rives mi?lBsisme, milltnai1'es; 3 0 , duns les mots qui com mencent par il: illegale illimite, etc.; except6 dp.ns ile, ileum, iUon, Ilion, iliaque, lliade. 266. 111 se double 1 0 duns les mots qui commenccnt par com: comment, commander, etc.; except6 duns comite, comes-, tib/e, Cominge, conddie, comete, et loms derives; 2° duns ceux qui comrnencent par im ; immense, irnminplli, etc; ex,cepte dalls i1nitc1", image, et leurs deriv<'s ; 3°- duns tous les adverbos formes des adjectifs en ant etent, mechamment elo· qup.m,m: nt. 2G7. N. i s~ donhle npres co dans tons les mots qui cornm6ncent par ces den x lettrcs; connaill'e, conniver, utc.; excepte duns conide, conic, cOne, et les derives. \ . - 82- Dans les mots qui comm~ncent par in, I'n ne se double que danR inne, innocent, innomMable, innome, innover et leurs derives; . N se change en m devant b, m, p: eMbleme, eMmener, eM. pire. etc.: excepte dans bONbon, bONbonniere et emboNpoint. 268. P se double I ° dans les mots qui commencimt par ap lorsqu'il est suivi de la leUre r.'· apprendre,_excepte apron, aprl:8, ftpre et les derives; 2 0 dans ceux qUi commencent par op lorsqu'il est suivi de Pune des lettres 0, r: opportun, opprirner, etc.; excepte opobalsamum, opopanax, opossum et leurs derives; 3° dans les mots qui commencent par sup lors. que Ie pest suivi de l'une des lettres de la sylJabe ROUL: aup· primer, support, sllpplltel-, supplice, etc.; -excepte supri:lI!e, suprematie et leurs derives. 269. R se double dans les mots qui com men cent par ir : irreductible, irreglllier, etc., excepte dans ire (colere), iris, irlande, ironie, irasdble, et les derives de ces quatre derniers. 270. Les consonnes ne se doublent pas, 1(" apres un e muet: veNir. appeLer; 20 aprcs une voyeJIeaccentuee;: dcpit, feTe, epiTre, flUTe, etc. DU SON an AU COMMENCEMET DES MOTS. ;l71. Le son an s'~crit par a 1 0 dans les mots en anti: an· tidote, antique, etc.; excepte enticlter, entiti, eutier et leurs derives. 2° Par en lorsque cette syllabe est suivie de l'une des con. son nos qui coanmencent les mots suivants: Je N'ai vu Le Rui QIl'Ulle Fois : PIlJamber, enNuyel', envakir, enLever, enRicltir, en· , Querir, enFariner, etc.: excepte enfractueux, enfractuositi.. 30 Par em devant m; e~!1nener, etc. ; et devant b et p quand du mot on peut faire un verbe:, emban-as, emplace· fILent, etc.; on peut dire em71arTQssel', emplace!'. II faut ~n excepter ambi'iollneT, ambler, ambouter, ambreT, alllposteler, amp1ltrr, amplifier et leurs derives. 4° Par en devant g quand du mot on peut aussi faire UTI verbe: enaagemqment, ellGeance, etc,; on peut dire engage?', engencer ; excepte unglaiser et ses derives. 5° Par e~evant d suivi de l'une des voyelles e, i, 0, u: enDetter, enDimancher, enDoct1'iner, enDuire, etc.; il faut en excepleL' Andes, andouille, endouillette. 6° Devant un C ou une s: weaver, enseig'1er, etc,; ex~ cepte aneetre, ancette, ancM, anehe, allchffiure, anchilops, anclwis, anciles, ancillaire, aneonte, ancone, am:ip'ite, anerure, anspect, anserine, anspessflde, anse, ancre (de marine), an" cien, et les derives de ses trois dprniers. 70 Devant tr: enTrainer, enTravel', etc.; excepie anil'e (cavorne) et entrene. , TERMINAISON DE CERTAJNS MOTS. 272. At termine les substantifs qui expriment une dignile, une proress~on : pont~ficat, aviJcat, etc.; ai'll~i que tous les -mots qUI fiUlssent on ficat : certificat, etc. . - 830 273. L'e muet termine 1 tous les snbstantifil feminins dont Ie son '!lst ai: une claie, une raie, etc .. excepts paix; 20 coux dont Ie son est i: jalousie, eTivie, etc., excepte brebis fourmi, hOUI'i, la merci, nuit, souriA, aD ceux dout Ie son u : Iii. vue, la rue, etc.; excepte bru, gill, tribu, vertu; 4 0 ceUK dont Ie son est eu: queue, lieue, etc.; 50 ceux dont ·le :I'on est oi ou ou: lajoie,la rO'.le, etc.; excepte, croix, noix, poix, voix, la loi, une {ais, la toux; 6 0 ceui dont Ie son est e: croisp.c, peT/see, idee, etc. ; exceple les substantifs en te, tie: cite, humanite, pitii, etc. ; a moins qu'ils n'expriment une idee de contenance: une assiettee, une poigllee, une broueftee, etc., ou qu'il ne aoient formes des participes des verbes : dicUe, mantee portee, etc. esf MOTS EN ace, asse, ece, esse, etc. 274. On ecrit par ss: 1 0 les adjectifs basse, grasse, etc. 2 0 Les mots dont la terminaison se"Jenr donne une accept.ion peu favorable comme hommassc, bonasse, villa sse, sa., ... .. vantasse, etc. 3 0 Les mots agasse, b6casse/ brasse, calebasse, carcasse, classe, chasse, cocasse, crasse, crevasse, CUi1·asse, cv.lasse, icJ.asse, imlJasse, liasse, masse,< molasse, nasse, paillasse, paperasse, po/asse, terrasse, etc. 40 Les mots en esse, comme aaresse, caresse, messe, etc.; excepte espefe, piec~ e~ .:f1iece. 50 Les mots tCl'lDmCS par osse, comme basse, brosse, etc.; excepte alroce, jeroce, negoce, noae, precace, sacerdoce. 275_ On Bcrit par a 10 les adjectifs efficace, vorac", vivace, tenace, etc. ' 2 0 Les substantifs audace, bOrlace, d6dicace, face, glace, grimace, menace, ,'osace, trace. 3 0 Les mots en ice, comme appandice, cal,ce, etc.; cxcepte coulissc, ~crevis8e, esquisse, genisse, 7"eglisse et saucisse. 4 0 Les mots en uce comme astuce, cxcepte aumusse. 276. Les substantifs dont Ie son en au est Ie meme au singulier et au pluriel s'ecrivent par eau : bureau, tableau, etc.; excepte boyau, etau; gluau , gruau,jUau, hoyau, joyau, preau, sarrau, tuyau. . FINAL EN oir et oi1'e. 277. lOOn Bcrit cette finale en oir dans les substantifs, masculins asper.voir, boudoir, dortoir, drageoir, espoir, manoir oste7Jsoir, soir, et dans tous ceux ou l'on peut changer cette finalle en ant: devidoIR, devidA.NT; etc.; excepte compulsoire, consistoire et grimoire, qui s'ecrivent avec un e, quoiqu'~11 dise compulsant, consistant; et dans tous les verbes devo~T, rece:vuir, etc.; excepte croire et boire. . 2 0 En oire les autres substantifs masculms dont on ne peut changer la finale Oil' en ant: r~fectoire, ciboir~, e~c.; les substantifs feminills armoire, etc; ainsi que les adJectlfs des deux genres: illusoiTe, provlsoire, etc.; excepte noir, adjectif maliC\} lin. FINALES EN 84- cion xion, lion eLsion. 278. On ecrit en cion: scion et suspicion. l~n sian: ascension, dimension, extension, pension, 8uslJen· sion, apprehension, passion. 279. En xion, annexion, complexion, (onnexion, jlexlOn, fl'U,xion, ot lel1rs d';riv~s. • 28Q. Par sian ceux dont cette finale est precedec de fS, mis et C1£S, ou de I et r : procEssion, deMIssion, percussion, convuLsion, conveRsion; il fiJ,ut en excepter assertion, di:$er-. lion, insertion, pOl,tion. 281. En tion tous les aut res mots dont cette fil)ale, est precedeo de Pune des lettres du mot COUPAl: action, potion, accep/'ion, occupAtion, acquisItion. QUESTIONS RELATIVES A L'ORTHOGRAPHE, AU REDOUBLEMENT DES LETTRES, etc. Qtt'est-ce que l'orthogmphe? 260.- Comment connaU-on ol'd1'nuirement la consonne finale des mots 1 261.-La regie de db'ivation ne sotlffre-t-elle pas J'exclpNon ?-Quand e~t-ce que les leUres b, d, g, se ?'edoublent 1 262.- Quand est-ce que la lettre c se redouble 1 263.- Quand est-ce que la IcUre f se redouble? 264.-Quand est-ce que la leitre I se redouble? 265. - Quand est-ce que' lu leUre m se redouble? 266.Quand est-ce que la lettre n 8e redouble? 267.-Quand est-ce que la leUre p se redouble? 268.-Quand est-ce que la letl1'e r se 1'edouble? 269.-Designez quelques cas ou les consonnes ne se redoublent pas ~ 270.-Dans quely cas le son an s'ec1'it-il par an et par em ? 271Quels mots fermine la finale at ~ 272.-Quels mots iermine l'e muet? 273.- Quels mots ecrit-on jJa1' ss1 274.-Qucls mots ecrif-on par c ? 275.-Quels sont generalement les mots quis'ec?'il'ent pm' eau? 276.Quels sont generalement les mots fermines en oir et en oire -1 277. Quels sont les mots qu'on ee-fit generalement par cion 1 278.-Par xion? 279.-Par tion ?' 280.-Par sion? 281. DES ACCENTS ET AUTRES SIGNES ORTHOGRAPHIQUES. * 282. Les signes orthographiques sont, les accents, l'apostrophe, Ie trema, Ie trait d'union et la cMilIe• .. 283. On distingue trois sortes d'accents': l'accent aigu (e), l'accent grave (e), et l'accent cil'confiexe (e). . ' - 85- ., 284. On met l'accent aigu sur l'e ferme, qui termine une syllabe ou qui est seulemen! suivi de e ou 8 et de es: labonte, la vh'ite, les pres, les assemblees. On met aussi l'accent aigu sur Ie premier e des terminaisons en ege, collEge, p1:tge, et sur l'e final des verbes conjugU\3s interrogativement: donne-je, puisse-je. . ~ 285. On met l'accent grave 1 0 sur I'e ouvert acees, p1'od~s, etc.; 2 0 sur a et des pl'epositions: il faut 8'appliquer A l'etude DES l'enfance, afin de les distinguer de a verbe, et de des.arlicle contracte; 30 sur a et HII' U dans les adverbes 10, et aU: o'it allez-vous ? je vais 10, ; 4 0 sur e sui vi d'une consonne et d'un e muet: je mene, je prospere, ils donnerent; ils appe- lerwt. Mais on n'en met pas lorsque cette voyelle est suivie de deux consonnes: paresse, il blease, ete. * 286. Ou met l'accent circonflexe sur l'i! tres ouvert, tempiJte, etc., ainsi que sur la plupart ues autres voyelles longues, epUre, apiJtre, flute, etc., qu'on ecrivait autrefois epistre, apostre, elc. * 287 Vapostrophe marque Ie relranchement de l'une des trois lettres, a, e, i, dans les mots ie, la, je, me, te, se, de, ne, que, ee, quelque, si, etc., sui vis d'un mot commenc;ant par une voyelle au line I~ muette ; ainsi on dit: l'w'gent pour le argent, s'il vie nt, pour si il vient, beaucoup d'ignorance pour de. ignorance, etc. * 288' On met Ie trema sur les voyelles, ii, t, U, quand eUes doivent etre prononcees separement de la voyelle precedente, comme dans eigue', na'ff, Saul. Remarque. On ne doit pas faire usage du trema 10rsqu'i1 peut elre 1'emplace par un accent. Ainsi on ecrira. poesic, po2~e, Isra.elite, ct non po~sie, po~noe, Israelite. *.290. On met Ie traIt d'UQlOn entre les mots tellementjoints qu'ils n'en forment plus qu'un : arc-en-eiel, ehef-d'reuvre, nous-memes, etc. On Ie met aussi entre Ie verbe et Ie pronom qui en est Ie sujet au Ie regime, quand it est place apres'le verbe: suis-je 1 veux-tu 1 vient-il? prenez-l~, donnez-en, allez-y, enseignez-nous, etc. Quand 11 y a deux pronoms on met deux traits d'union : donnez-lesmo£, etc; . 8 - 86- On met encore Ie frait d/urn'on pam rem placer la conjonction et dans les expressions numeriques. Ainsi on ecr·ira: dix.huit, dix-neuj, vingt-cinq, trentedeux, etc.; cent-diXy~sept, deux mille-cent-dz"x-auit; etc; • 281. On met la cediJIe sous Ie f suivi d'mie des lettres a, 0, u, lorsque Ie son doit en etre doux com me dans fafacle, lelJon, 1'elJu. QUESTIONS RELATIVES AUX ACCENTS ET AUX AUTRES SIGNES ORTHOGRAPHl(tUES. Quels soni 1es signes orthograplliques 1 282.-Combien distingue-t-on de sorles d'accents? 283.-Quel est l'usage de l'accent az"gu 1 284.-Quel est l'asage de l'accent grave1 285,-Quel est l'usage de l'accent circonflexe ? 286.- Que marque l'apostrophe 1 287.~ Quel est l'usage dn trema 1 2S8.-Dans quel cas doilon remplacer le trema pa1' un accent? :289.- Quel est l'usage du trait d'union? 290.- Quel est l'usag(l de la cedille ? 291. DES HOMONYMES. 292. On appelle hommonymes des mots qui Qnt Ie meme son et quelquefois la meme orthographe, mais qui cxpriment des choses~ differentes, comme coing et. coin; Ie premier designe un fruit, Ie second designe en meme temps l'endroit OU se rencontrent deux· Iignes. ou deux surfaces, une piece de bois ou de fer taillee en anglp. et propre a fendre Ie bois, etc. Il en est de ' Jneme des mots alene, aaleine, cene, scene, etc. DES SYNONYMES. 293. On appeUe synonymes les mots dont la signifi.... cation est a peu pres la meme, comme epee et glaiue; douleur etajJlictian; colere et courrot!X, etc. QUESTIONS RELATIVES AUX HOMONYMES ET AUX SYNONYMES. QU'appelle·t-on homonymes? 292.-Qu'apelle-t-on synonymes? 293. - DE 87- LA SYNTAXE . • 294. n ne suffit paF t pour exprimer ses pen sees, de proferer 011 d'ecrire des mots Jes uns Ja suite des autres, iJ faut encore savoir eoordonner ces differente~ parties du diseours, les lier ensemble et leur donner la forme et Ie rang qui leur conviennent. La parti'" de 111. grammaire qui enseigne les regles a suivre par !'emploi des mots qui duivent entrer dans 111. proposition et qui determinent Ja place qu'ils doivent y oceuper, est appelee lIyntaxe; done: a 295. La syntaxe est la partie de la grammaire qui assigne a chaque mot la place qn'Il doit occuper dans la proposition, et la forme sous laquelle il doit y paraitre suivant la fonction qu'il cloit remplir. DE LA PROPOSITION. 296. La proposition et l'expression d'un jugement. 297. Quand nous portons un jugement nOllS distinguons trois chose8; lOla chose qui est Ie slIjet de ee jugement ;20 la qualite que nous lui attribuons, que nous apercevons comme liee a eette chose; 3° ce qui exprime l'existence de eette chose et sa liaison avec la qualite que no us jugeons lui convenir. . 298. La proposition cloit done avoir au mains trois mots: Ie 'ilufet; Ie veTbe, et l'altn:but. O'est ce que nous voyons dans cette .proposition, Dieu est bon : .Dieu en est Ie sujet, bon est Ja .qualite que nous jugeons lui appartenir ou son attribut, et Ie verbe esi, exprime l'existence du slljet et s~ liaison avec 1'3ttribut. 299. Tout verbe a un mode personnel annonce llne proposition. Ainsi dans cette phrase: Dieu est efer11el et ley hommes sont moTiels, il y a deux propositions; 10 Dieu est eternel; 2 0 lea hommc8 Bont mOTtels, - 88- pnrce qu'il y a deux. verbes a unmade personnel, est" et sont. 300. Le verbe ein est Ie seul que Pan a en vue clans la proposition; ainsi celles qui sont exprimees par les verbes attl'ibutifs au adjectifs se rehdent tou~ jours par Ie verbe eIre: Je chante, 'lJOUS dormez, se decomposent en Je sui'S chantant, vous etes dormant. 301. Le svjet est Ie plus souvent exprime parle sllbsiantij, Ie pronom au l'infiniiif (l'un vel'be. 202. L'aUribut est Ie plus souvent exprime par Ie substantif, Ie pl'onom, l'adjecfiJ, et Ie pari·ic11Je : Dieu est Ciemel. Il gouveme louie chose (il est gouvemant). Ces biens sont les viJtres . •MenUr est un grand defaut. Dans la premiere proposition, Ie substantif Dien est Ie sujet, et l'adjectif etenull'atlribut. Dans la deux~ ierne, Ie pronom il est Ie sujet, et Ie partieipe gonvernant l'attribut. Dans la troisieme, Ie substantif biens est Ie sujet, et Ie pronnm les votres l'attribut. Dans la quatrierne, Ie verhe mentir est Ie sujet, et Ie substantif defaut l'attribut. 303. On appelle complement logique tout ce ql1i se rattache au sujet au a l'attribllt pour 1e completer, a irisi dans cette phrase: I.e sU2erjlu DES RICHES est' le patri1l1oine DES P A UV RES: Ie sujet superjltt est" complete par des riches, et I'attribut patrimoine par des pauvres; sans eux les mots superjlu et pat'l'imomc n'offriraient pas un sens aeheve, ils en sont done les complements. Dans cette autre phrase : La gloire QUI NOUS ELEVE VERITABLEMENT, est celle QUE NO"GSATTIRE LA PRATIQUE DE LA VERTU: Ie sujet la gloil'e a pour complement logique la proposition qui '/'lOUS eleve Viliiablement, ,et I'aftribut celle a pour complement logique, que "noul'. attire la pratique de la veriu. Les mots qui completent ainsi Ie sujet au l'attribut font partie de ce sujet oude eet aUI'ibut. . " '. . . 304. Le sujf\t et l'attribut sont simples ou composes, 2ncomplexes au complexes. . - 89- _ 305. Le sujet est simple quand il n'offrc it l'esprit que l'idee d'un objet unique, au (Petres 'de meme nature: FIZRRE est labor7:eux. Ces ENFANTS sont dociles. , 306. Le sujet est coml-JOse qlland il represente des ~tres d'especes difi'erentes et auxqueHes l'attribut con, vient separement : La CANDEUR, la DOUCE'UR et la SIMPLlCITE sont les ve'rtus de l'enfance. L'IMPATIENCE et la COL'ERE sont des effets de l'orgueil. 307. Quelquefois Ie sujet total est compose en apparencence, quoiqu'au fond il Boit simple: par exempIe dans 1a proposition suivante : Croire I' Evangile d lYivre en pU1,en, est une ex- a travagance incancevable : il semble que croi1"e ti l'Evangile soit un premier sujet ,partiel, et que vivTe en pa1,en en soit un second: rnais l'attribut ne peut pas cOllvenir serar(~ment a c.haeun de ces deux pretendus sujets, puisqu'on ne Pf'ut pas dire que croire a I'Evangile est une extravagance inconcevab1e. Ainsi Ie veritable ~mjet est l'idee unique 'lui resulte de 1a reulllonde ces deux idees pal'ticulieres, et par consequent c'est un slljet simple. 308. L'attribut est simple quand il n'exprime qu'une manlere d'~tre du sujet, soit qll'il Ie fasse en un seul mot, soitqu'il en contienne plusieurs : La vertu est AIMABLE. , L'enfant ETuDIE(est etudiant). Dieu GOUVERNE TOUTES LES PARTIES DE L'UNIVERS. 309. L'attribut est compose quand il exprirne plusieurs manieres d'etre de sujft : Dieu est ETERNEL et IMMUABLE • .310. Le sujet est incomplexe quand il offre une idee achevee sans Ie secours d'aucun eomplement : Les BLES sant mftrs. Le TEMPS passe (e~t passant). 311. Le sujet est complexe lorsque l'idee qu'il exprime est achevee par quelque complement. , L'homme SAGE est reserve DANS SES PAROLES,. S'" ' ' La crainte DE DIEU' 90est le commencement DE LA sAGESSE. 312. L'attribut est inyomplexe quand il est exprime en un seul mot: Paul est SAGE. Ernest ETUDIE (est ETUDIANT). 313. L'attribut est complexe quand il cst modi fie par quelque complement: Les enfimts qut" aiment l'etude sont LA Jom DE LEURS l.'IIAlTRES. 314. On distingue deux sortes de propositions: In principale et 1'1:nC£dentc. 315. La proposition principale est celie a laquelle se rapportent toutes les autres. 316. L'incidente est celie qui est liee une autre proposition ou a l'un des mots d'une autre proposition, pour l'expliquer ou pour en determiner la signification. Par exemple. dans cette phrase: ' Je vous dis que les passions, qui sont les maladies de l'ame, sont des ennemies seaitieuses et c'l'uelles: cUes nousperd1'ont infat"lliblement, a mains que nous ne les ten'ions tmtjouTs encha'inees; celles que nous devons le plus 'cmindre sont l'OTg1leil et l'avarice : il y a sept propositions, parce qu'iJ y a sept verbes a un mode personnel. Je vous dis est une principale qui a sous sa dependance les passions sont des ennemies sedicieuscs et CTuelles, laquelle complete l'idee commencee par je vous dis; c'est une proposition incidente. La troisieme, qui sont des maladies de l'ame, est aussi une incidente, laquelle explique Ie mot passions, sujet de la deuxieme proposition. La quatrieme, elles nous pel'dront injailliblement, est aussi une principale dont Ie sens est modifie par la proposition incidente, a moins que nous les tenions enc1Wtnee8, cinquieme proposition d~ la phrase. La sixieme, celles sont l'OTgueil et l'avarice, est encore une principale, qui a sous sa dependance Pautre proposition, que nous devons le plus CTaindTe, celle-ci est une incidente qui determine Ie sujet celles. 317. La premiere proposition principale de la.' a phrase est appelee principale e88entielle, parce qu'elle ' - 91renCerme ce queJ'on veut essentiellement Caire entendre; et Ie,s autresde merne nature pl'incipales 1'elatives. Ainsi dans l'exemple ci-dessus: Ie vous dis est une principale'essentielIe;' et elles (les passions) nous perdront, et celles (Ies passions) sont l'ol'gueil et l'avarice, sont des principales relatives .. 318. Ii y a deux sortes d'incidentes: I'incidente generale et l'incidente individuelle. 319. L'incidente generale est celIe qui est liee au sens total d'une autre proposition. 320. L'incidente individuelle e~t celle qui n'est liee qu'a un seul mot. Dans l'exemple precedent, les propositions les passions sant des ennemies ... a mains que nous ne les . ienions touJours encha~nees, sont des incidentes generales, dont la premiere est liee au sens total de la proposition Je vous dis, et l'autre au sens general de la proposition elles nous perd1'ont infa£lliblement; les propositions qui sont les malCfdies de l'ame et que ""'ous devons Ie plus craindre, simt des incidentes individuelles, dont la prerniereest liee au mot passion·s, et l'autre au pronom celles. 321. On distingue deux sortes d'incidentes generales: Pe:xplicative et la determinative; 322. L'incidenle generale e:xplicative est celie qui ajoute quelque developpernent au sens general de la proposition a laquelle elle est liee sans en restreindl'e ]e sens, telle est la proposition amoins que nous les tenions enchul/,nees. . 323. La proposition incidente, generale, dele1'minative est ~elle qui restreint Ie sens general de la proposition a laqueUe elle est liee, telle est la proposition que le8 passions nous perdront injailliblement. 324. On distingue egalement deux sortes de propositions incidentes individuelles: l'e:xplicative et la determinative. . 325. Vincidente individuelle e:xplicative est liee a un mot pour Ie definir, l'expliquer, ou pour y ajouter quelque developpement sans en restreindre Ie sens. Telle est la proposition 'lui sant lea maladies de l'ame. e • • - 92- 326. L'incidente individuelle explicative peutetre f';upprimee sans alterer Ie sens de laproposition on e~t Ie mot qu'elle explique, purce que, laissant dans toute son etendue la signification de ce mot, elle peut en . etre separee sans qu'il cesse d'exprimer la mi3rne idee. Par exemple, I'idee exprirnee _par les possions sont des ennernies seditie~ise8 et cnretles, est absolllment Ja meme que celle qu'avait celte proposit:on avant la suppression de l'ineidente qui sont Ies maladies de· l'ame. , 327. L'incidenie individuelle determinative est celIe qui determine I'etendue de signification qlle I'on doit attacher au mot auquel l'He est liee. Telle est la proposition que nous devons le plus cmindre. 328. On la reconnalt en ce qu'on ne peut la retrancht'r sans alterer Ie sens de I'autre proposition, paree qlle restreignant l'etendue de signification <Iu mot auquel elle est Iiee, elle lie peut en etre separee sans qll'il recouvre sa premiere generalite par la suppre~­ sion de l'idee particuliere exprimee dans la proposition inciuente. C'est ce gut' nOllS voyons dans l'exem., pie, les passions que n01lS devons le pltts cmindre sont l'01-gueil et l'avaTice; en e±fet, l'incidente les passions qu.e nous devons le plus craindre ... est tellement essentielle au sens de la proposition ceUes (les passions) soni l'orgueil et l'av[/?'ice, que celJe-ci n'est plus vraie des qu'elle en est separee. , 3'29. La proposition principaJe ne commence ni par une conjonci1:on ni par un pronom conjonctiJ. 330. La proposition incidente individuelle commence toujours par un jJronom conjonctif ou un eq'~iva. lent. 331. La proposition incidente generale commence par tme cOl1jonction. II faut cependant en eccepter Jes suivantes et, au, ni, mais, qui n'avertissent d'une incidente generaJe que lorsqu'elles ['ont suivies d'une autre conJonction; elles anrwilCent une incidente in~ dividuelle quand elles sont suivies d'un pronom con~ jonetif; dans les autres cas eUes sont placees devant une principaJl'. Exemples: J'estirne l'eleve laboTieux ET je le 1·ecompensense. Je cultive VOi1"e S'l1cces. -93frere, MAIS ?neB efforts sont sans Dans ces deux exemples, les propositions}e Ie recompense, mes efforts sont sans succes, sont principales, quoiqu'elles commencent par les conjonctions et et mais. . " Dans les suivantes, au contraire: J'estime l:eleve qui est laborieux ET Q.UI est sa~e ; "Je dis que voi1"e [rere est Jaible, MAIS Q.U'IL rellSSZ1"a; la proposition qui est sage est une incidente inuividnelle qui determine eleve; et qu'il 1"eussim est une incidente generale determinative de Ia proposition je dis. ' 332. La proposition consideree relativement aux "parfies qui Ia constituent, est ou pleine, ou eUiptique, ou impHcite. 333. L'a proposition est pleine lorsqu'elle offre tous les mots necessaires a l'expression de la pensee : Une conscience pure est la source unique des m"ais plaisirs. 334. La proposition est elliptique lorsqu'elle n'orfre pas tous les mots necessaires a l'expression ue Ia pensee: Soyez sage (sous-entendu vous). Xenocrate etait de Clwlcedoine (sous-entendu orri- ginaire). Quand irez-vous a Pan"s"? demain, c'est-a-dire j'i.rai demain. 335. La proposition implicitc est celIe qui comprend en un seul mot, 1e sujet, Ie verbe et l'attribut. Tels sont les interjections et les mots suivants otd, non, volci, voila, etc • .f11~! quel plaisir • .!1h! c'est-a-dire je suis con- tent. Viendrez-vous? oui, c'est-a-dire je viendrai (je serai venant). Voici le roi, c'est-a-dire, tu vois ici le 1"oi (tu es voyant). - 94- QUESTIONS RELATIVES A LA,SYNTAXE ET A LA PROPOSITION. Svjfit-1'l pour exprimer ses pensees de profer€r au J'ecril'e des mots les uns a la suite des, autres? 294.-- Qu'esl-ce que la Syntaxe 7 295.-Qu' est-ce que la proposition? 296. - Que distinguonsnous lol'sque nous porions ttn fugement? 297.-Combien la proposition doit-cUe avail' au mains de mots 1 298.-Qu'u'/l.nonce tout verbe a un mode personnel? 299.-Par quels mots le suJd est-il le plus souvell.t exprime? 300.-Quel est le verDe qu'on a slul en vue dans la proposition? 30l.-Par quels mots l'atiribut est-it Ie plus souvent exprime? 302.-Qu'esi-ce qu'on appelle complement logique ? 303.- Comment le sujct, el l' uttribut peuvent-ils fires conside1'es? 304.- Quanti est-ce que le suJet est simple? 305.- Quand est-ce que ie sujet est compose? 306.-Le suJet total ne peut-il pas quelquesfois eire S1'mple, quoiqu'il pumisse compose? 307.-Quand est-ce que l'aitribut est simple? 30S.-Quwnd est-ce que l'atiTibut est compose? 309.Quand est-ce que le sujetest incomrlexe? 310,-Quund est-re que le slljet esl complexe? 311.- Quand est-ce que l'atiribut est incomplexe? 312.-Quandest-ce que l' attl'ibtd est complexe? 3] 3,- Combien dishngue- t-on de sodes de propositions? 314.-Qu'est-ce que laproposifionpl'incipale? 315,-Qu'est-ce que lnp?'oposii'ion inddente '{ 316.-Pourquoi la pTel1l1'ere proposition de la phmse est-eUe appelee pn'ndpale essentielle? :317.- Combien y a-t-oil de sor'ies de pTopositioTlsincidentes? 318.- Qu'est-ce que l'incidente generale? 319.-Qu'est-ce que l'incidellte ind1'viduelle? 320.Combj'en disHns;ue-t.on de sodes d'inddentes geneTales? 321.-Qu'est-ce que l'incidenie generale ~xplica­ ti'L'e? 32:2.-Qu'esf-ce 'que l'incidente genemle dele?'1m'native ? 323.- Combien dislingue-t-on d'incidenles individuelles J 324.- Comment I'incidenle ind1'viduelle explicative est-fUe rice a un mot? 325.-L'incidenle 'individttelle explicative peut-eUe eire supprimee sans altere?" Ie sens de Ia pmposifion? 326.-Qu'estce que l'incidente individtlelle explicative? 327.- Comment 1'eC01Lnait-on l'incide1de individuelle explicaNve 1 0'28.- QUt rcma?"que:;:-vous pa?' mppoTt a la proposi- - 95- tionp,rinCipale 1 . ~29'-:-8ue rem~rq,,!e~-vous pal' j'apport a la propo81.twn 1,nc1,dente 2nd'/,mduelle 1 330.-Que ,'emarquez-vous par rapport ala proposition incidente genh'ale? 331. -Comm~nt pent etre considel'ee la proposition par rapport aux parties qui la constituent/ 332.-Quand est-ce que la proposition est pldne? 333.-Quand est-ee que la.proposition est elfiptique? 334.- Quand est-ce que ia proposition est imp Iicite 1335. DU SUBSTANTIF. 'DE QUELQUES SUBSTANTIFS QUI ADOPTEN:r' LES DEUX GENRES. 336 • .I1ide sig:'nifiant secours, assistance, est feminin : vous etes TOUTE mon aide. Signifiantune personne qui aide, il en prend Ie genre: Cel homme est UN EXCELLENT aide; cette femme est UNE mauvaise aide i Dieu d£t: don1l:e lui UNE ai/ie • .I1moUt' au singulier du genre masculin. Au plul'iel, dans Ie sens de pal:lsion, iI est gtmeralement des deux genres. Dans les autres cas il est masculin: L'amour du jeu reunit TOUS les Uttfl'es amOU7'S • .I1igle dans Ie sens d'enseigne, d'armoirie et de devise, est feminin: les aigles ROMAINES ; il en est de m~me quand il designe la [emelle de cet oiseau de proie : L'aigle cst FURIEUSE 'q'lland on lui ravit ses petits. 11 est masculin daus les autres cas: L'm'gle cst COURAGEUX; Ie GRAND aigle de la legion d'honneur; cet orateur est un aigleen elevation; papier GR,AND aigle. 337. Couple designanl deux etres unis par une cause qui l.;Js rend propres a agir de concert, est Ulasculin j UN couple d'amis ; UN couple de pigeons peut peupler une voUere; il est feminill quand il marque la reunion accidentelle de deux ~tres de meme espece ; UNE couple de pigeons 8uffit pour son d1.ner; UNE couple d'reufs. Ce mot ne s'emploie jamais pom designer deux chases qui vont 116cessairement ensemble. Ainsi on dit: - 96- UNEpa11"e de gants, de bas, etc., UNE paire de vanifs, et non une COUPLE. , 338. Delice et orgue sont masculins an singulier et feminins an pluriel. Cependant de bons autelll'8 ont llit: L'or~ue de St. Marc a Ven£se est un des plus BEAUX ~e:ues qu'on 'P'uisse voir; UN de no,~ plus GRANDS delices etait de n'avoir 71i liVl"eS ni ecritoil'c. 339. Enfant est masculin quand i1 designe un petit gar<;on: voila un BEL enfant; il est feminin qllafJdil designe une petite fille: voila une DELLE enfant. Exemple est toujours masculin: Voila de BEAUX EXEMPLES de veriu; on leul' a donne de BEAUX EXEMPLES d'ecriture. (ACADEMIE, 1835.) 340. Foudre est feminin dans son acception propre: l'eclat de I,A fouclre; et des deux genres s'il cst accompagne d'un adjectif: les foudres l\'IENA~ANTS ou MENA9A~TES. Au figure il est masculin: des foudres SOUTERRAINS; ce general fst un foudj"e de guerre. Ii en est de m€:me de foudre, grand vaisseau qui peut contenir plusieurs muids de liquide. , 341. Gens exige Ie feminin avant lui et Ie masculin apres : Les VIELLES gens sont 8ouPQonneux ; Q.UELLES gens sont VENUS vous voi-r? Cependant on met l'ad~ jeetif au masculin lorsqu'il y a inversion: INsTRUlTs par l'expen'ence, les vieilles gens se tiennent sur leurs gardes. Le mot tout reste egalement au masculin lorsqu'il est seul devant Ie mot gens: TOUS les gens de bien; il en est de meme quand il est suivi d'un adjectif q'li n'a qu'une terminaison pour les deux genres, COI)1me honnete, b1"ave, etc.: TOUS les honneles gens; mais il faut dire: TOUTES les mechantes gens. , 342. Hymne qu'on chante a l'eglise est ordinairement du genre feminin: 8anteuil a compose de BELLES hymnes; et ordinairement du genre masculin dans les autres cas: des hymnes GUERRIERS. 343. ,,"I1e1"ci est feminin quand il exprime l'abandon: Nous sommes a LA merci des vents; et masculin s'il s'agit de remerciment: Cela vaut bien un gjOanrl me1'ci. 34·4. (Euvre est masculirt quand il s'agit de la pierre philosophale : le GRAND (EUVRJi, et quand il exJ -.97 lprime 1e recueil de,'toutesles estampes dl.un grav6uf, , .ou les Ouvtages d'un musici-en : Ie BEL reuvre de Dollol; dans leI> autres cas il est feminin: N011S serons juges ~elon nos <EUlVRES. BONNEs ou MAUVAISES. Orge .est feminin, excepte dans arge .PJJRLE,orge MONDE. 345. Le substantif parallBle est masculinen deux ,ci-rconstances : 1 0 Quand il se dit des ·cercl~~ paralleZes a l'equa'teur: Paris et 8tuttgard Bont sit'l1es sur LE memePARALLELE; et 2 0 quand il signifie oompiuaison: Fadre d'.IBexandtre et de Cesar:, Ii est feminin 10 quand il se dit de ligrres qui con- ,LE PARALLELE ',servent entre eues 1a merne distance; et 2° quand il . est employe oomme terme de fortification. , Pendule, ·jastrument de physique et balarroierd'une horlog'e, est masculin; et pendtule ho roi>oge ,est feminine Per.sonne employe comme 8ubstantif,est feminin: Une peTsimne INSTRUITE ; 'C0mme ,pronom il est mas'Culin: Per.sonnen'est plus ;wsrnUIT que lui; per~qn'llie n'est VENU. 346. Quel,Cjue M()$.e sigriifiant une clwse quelconque 'estmasculin: On ,a ,rraconte quelque chose de fort SINGUL.IER.; signitiant Yjuelle que soit la chose il est feminin: Quelque taose qu'il ait DITE, qu'il ait FAITE, . il sera excusli. ;!')l!T NOMBRE DES SUBSTANTIFS. 341- 'Quelques substantifs n'ont pas de singulier, tels sont: -;agres, an-cetres, annale3, antennes, archives, arrhes, besicles, hrous8ailles, calendes, catacombes, conjins, di:combres, dipP'fl,s, ,lioleances, ecrouelles, entrailles, fianfailles, funi:railles, har,des, immondices, materiaux, mreurs, mouchettes, premices, te'Ilebres, vitraux, matines, laudes, vipres, ete. , 348., Quelques autres n'ont, pas de pluriel, tels sont les mots sante, sang, adorat, bile, e1!fancII, jeunesse, etc. 349. Les noms lie metaux. 1'0r. 1'llrgent. Ie jer, Ie platine, etc, quand its ne designent qu'une seule espece. 350. Las noms de queJqe~ vices et ceUK de quelques vertUB, comme: avarice,molesse, douceur, jermete, etc. 351. Bestia'UX n'a pas de singulier, at betail n'a pas de plu,riel ; ces deux: mots. sont synonnymes. 352. Les noms pris des langues etrangeres s'ecrivent aussl sans Ia marque dil.pluriel, Ii moins que l'usage neles ait natural!deS ; ainsi on eClira d!:!B alleluia, del;! ave, def! recto, des . 9 '. - 98- terso, des concerto, des in-jolio, des, impromtft, des trio, d~1!I libera, des memento, des 8010, etc:; on dit aUBSr: des in* douze, etc.; cependant on ecrit des bravos, des dehet8, des lactums, des agendas, des penSltm8, des duos, des nUmerDI!, des zeros, dllB atilli:as, deB deficits, etc. L'Aclldemie ecrit des access;t, et des accessils. 353. Les adjectifs et les verbt's prill Bubstantivemenl:n'ont pas de pluriel: !e beau, l'agreable, Ie hoire, Ie manger, 18 ,avoir, etc. 354. Les adverbes, les conjonctions et les v.utres mots iDvariables, pris aussi Bubstantivement, ne re'toivent PIIS 10. marque du pluriel : les car, les Ii, los pourquoi, les Qui, Ie. 1I0n, etc. 355. On ne doit jamais dlmaturer l'orlhograplre des noms propres, ainsi il faut ecrire sans la marque du pluriel; Les deux SENtQ.UE (jreres) soot nes en Espagne; lea deux RACINE (pere et fils) se sant illustres dans les lelires; lea CORNEILLE et les RACINE ont ,ilt'llstre 1a scene franfaise. 356. Mais on ecrit avec l's, marque du pluriel, les Cesm's, les .!J.lexandres, les Cicerons, les Virgiles. etc., si l'on a en vue des guerriers comme Cesar, comme .I11exandre; des savants comme Ciceron, comme Virgile: La France compte sea CESARS, sea ALEXANDRES, sea CICERONS, sea VIRGILES, etc., parce que dans ee cas les substanlifs passent al'etat de noms commun~ On dit aussi des Plines, des Raphaela, pour des editions de Pline, des tableaux de Raphael. DES NOMS COMPOSES. 357. Les substontifs composes doivent etre ccrits all singulier ou au pluriel de la merne maniere qu'on les ecrirait s'ils etaient consideres isolement et que Is phrase fut completee pal' l'addition des mots sous-entendus. . 358. Le snbstantif et 1'IiIdjectif sont les seuls mots dont l'orthographe puisse varier dans les suhstailtifs composes. On ecrira done: un abat-jour, des abat-jour, objet pour abattre Ie jour; abat venant du verbe abaftre doit resler invariable, jour doit de meme rester invariable pnrce que l'objet abat Ie jour et non les jOUT8. - 99Un arc-era-eiel et dell arcs-en-ciel;' Ie substantif arc prend Beu! la marque du pluriel:( ce Bont des arcs que l'on voH dans Ie ciel. Un avant-cour~ur, des avant-coureurs; des coureurs <lui vont en avant. Un blanc-seing, et des hlanc-seings; des seing' <lui sont en blanc. ' Un gardeJeu, et des gardeJeu; objet pour garder Ie feu. Un terre.pleim, des terre-pleins; Heux pleins de terre. Un plain-chant, des plains-chants; des chantB plains et unis. ' Un chef-lieu et des chefs-lieux; lieux principaux. Un passe-port, des passe-ports; permis pour pas- ser d'un lieu a un autre. Un appui-main, des appuis-main; baguettes pour appuyer fa main du peintre. ' Un entre-sol, des entrs-sols; appartement entre Ie 901 et Ie premier Mage. Un essuie-mains, des essuie-mains j 'linge pour esiluyer les mains et non la main. Un casse-noisettes, instrument pour easser le8 noi,ettes. Pour la meme raison on eerira un taille-plumes, un cure~dents, un eouvre-pieds, un porte-mouchettes,etc.; on eerira sans la marque du pluriel, des coq-a.-l'f},ne, entretien sans suite, pass ant du coq a l'ane; des tete-a.-tete; discours OU l'on est seul a seul, une tete contre rune autre tete. On ecrit aussj un che,'I!au-leger" des chevau-ligers, ' unquinze-vingtJ, des quinze-vingts. 359. Lorsque dans une phrase deux substantifs sont mis Em !'apport par Ia preposition de, on met Ie second ~u singulier quand it est employe dans un sens vague et indetermine et seulement pour designer une espece d'~tres. Ainsi on ecrira du bouillon de paulet: un seul poulet suffit all sens de Ia. phrase. OIl ecrira de m6me du . ragotlt de veau; des cote. JeUes de mouton; des feuilles d'oranger; des caprices de femme; des scrupules de juge; de i'huiJe d'olive; des hommes de plume; un marchand de plume (de lit), de duvct; .des 'hommes Bans tete, sans cervslle; un homme sans chapeau ; un p1archand de paille; un marchand de vin {en groB); ;des queues de mouton; dell t6tes de pont. - 100- Mais on Ie met au pturiel s'iJ<est employ~ dans un ~ni!l' s'etermine El'ts')1 porte, I'idee a, des individus- dont Ie sens do Ia phrase exige 10. pluralite. Ainsi on ecrit: une pension d'enfants, reunion de plusillu rs enfantR : une assiette d'olivfS. it faut plusieurs olives pour en furmer une assiettee- Pout" 10. m8me raison on ecrit avec 10. marque-du' pluriel ~ un plat ~l'ecrevisse8, un bouquet de roses; des combats. de coqs'; Ull marchand de pluml?s (a eCl'ire). 360. On ecrira aussi,au pluriel : tailler en morfeaux; U1l habit Silns manches, cette mer est fertile en nau,frages ; un marchand de vins fins, de fleurs ; une Hable a bmufa, etc., QUESTIONS JIl'ELAT,IVES AU GENRE ET AU NOMBRE DE Q.UELQ.UES ?tlOT-S, ET' AUX NOMS COMPOSES. De quels genres sont les mots amour, delices et 01'gues? 336.-Dans quel sens ie mot, aigle est-it masculin, et dans quel sens est-il feminin 1 337.:-Dans quel cas Ie mot eouple est-il masculin, et dans que! cafJ: est-it feminin? 338.-Quand est-ee que l'e m,ot enfant est masculin, et q'/liand est-il feminin? 339.-De qud genre ts.l le mot exemple 1 340.-De quel genre est le mot foudre ? 341.- Quel genre exige le met gens 342,. -De quel genre est 1e mot hymne? 343.-Quand est-ee que le mot merci e~t fiminin et quand est-ee qu'iJ est masculin,? 344.-Quand est-ee ~ue Ie mot amvre, est masculin et quand est-ii, feminin? 345.-De quell genre est Ie mot personne? 357.-,-De quel genre est' l'expl'essio:n quelque chose? 348.-.N"'y a-toil pUS' quelques motsqu~' ne sont pas usites att sing'ttlie1'? 349. -N'y a·t-it pa8~~quelques mots qui ne sont pas usiUs au pluriel-1 350.-Les noms pris des langues f:trangeres prennent-ils la marque du plurid? 352. -Les adjeei2fs et les verbes pris substantiv,mnent adoptent-ils la mm'que du pluriel1 353.-Les adVe7i'bes, les e(xnjonetiol1s et les autres mots i,nvariahles delenr natm'e pris stlbstantivement adoptent-ils fa mar-. que du plun'el? 354.-Les noms propres s.ont-ils SU8~ ceptihles de la marque du pluriel? 355 ..,... Quand est~ c~ que les noms pTOp1'e$ preuneni 1a marque du plu .. nel? 356.- Comment les substantifs composes doi'vent-ils etre ecrits? 357.- Quels soni les mots qui da'(l,S les noms comp,as.¢~ :peuvent ,prendre la 7n"r~'lte d'U - 101- pluriel1 358 •.....: QueUe est l'fYl'tholfl'aphe du second des deux mots d'une phraBe mzs en rappfYl't par la preposition de.? 359.-Q·uels est l'ol'thographe du second des deux mots d'une phrase mis en rapport par la pl'epOsition deprisdans un sens determine? 360. DE L'ARTIOLE. 361. L'article s'emploie devant les substantifs communs dont l'etendue de signification est determinee, c'est-a.-dire qui rep.resentent un genre, une espece ou un individt, (n. 55). L'impatience et LES murmures, LES gemissements et LES lp,mentations, augmentent LES maux et aigr:is.Yent LA douleur. LES ames fYl'gueiUeuses ~ont 1·nsupporfables. 362. L'article doit 8tre repete avant chaque substantif: LES vrais sages aiment LA retraite et LE Silence. On ne dira donc pas: LES maUres et eleves sont dansla classe, maisLEs ma'itres et LES eleves, 363. On doit aussi repeter l'article devant les adjectifs qui ne qualifient pas Ie meme substantif: LE GRAND et LE PETIT M'{iment menacent ,'uine, parce que cette phrase equivaut a celle-ci: le grand Mti'Iunt et le petit Mtiment menacent ruine. Mai€l on dira bien: l'orgueil est LE GRAND et REDOUTABLE ennemi de l'homme, parce que gmnd et redoutable qualifientle merne substantif ennemi. 364. L'article se supprime devant les substnntifs dont la signification est determinee par un adjectif determinatif ou un pronom adjectifpossessif: OE livre, MON chapeau, TON caniJ, VOTRE maison, LEURS jardins. Paree que CBS' mots renferment en eUK l'article d'u~e maniere im plicite: en effet, Ce li111'e c~uivaut a LE lillre que 'Ilo,ild; mon chapeau a LE chapeau de moi; son canif a LE canif de lui; votre maison a LA maison de voua ; leurs jardins a LEsjardins d'eu:x; • .365. On met du, des, de, la, avant les noms communs pris dans un sens partitif, e',est-a,-dire qui n'ex- 9. ' - 102'~ pl·jment qu'une partie de l'etendue de leur signHlca. lion, alors du, des, de la, sont les equivalents de quelque, une partie, etc. ' Du pain et DE L'eau suifissent a la vie de l'homm8. Pour eCTire it [aut DES plumes, DU papier et DE l'enere. Mais si les substantifs sont precedes d'un adjectif ou d'un adverbe on snpprime l'article : DE BON pain et DE BO:<lNE eau sv.ifisent a la vie de l'homme. Pour bien eo'ire il faut DE BONNES plumes, DE )3ON papier et DE BONNE en ere. Ceux qui gouveTnent sont comme des corlJS celestes qui ont beaucoup Dieclat et point DE repos. 366 Lorsqlle Ie substantif et l'adjectif forment un sens indivisible pour l'expression de la pensee, comme dans petits. ?naitres, petites.maisons, l'empioi de Particle est necessaire: I L n'est Tierl d'insipide .comme DES petits maitres. Rauen llo6sede des petites.maisolls. 367. On n'emploie pas i'article devant let> noms communs dont l'etendue de signification est indeler·ninee: Je ne '1.:ous donnerai pas DE LOUANGES, mais Je ne vous jerai pas DE REPROCHES. 368. On emploie le, la, les, devant les adverbes m'ieux, moins, plus, lorsqu'ils expriment une comparaison, car a lors il y a un substantif sous-entendu : De taus les laureais, vas deux F,RERES sont LES PLUS appZrwdis, c'est-a-dire les laureats plus... , De tOlltes vos pr;rentes, Elisa cst LA MOINS vertueu8e, e'est-a-dire fa paTente moins vertuellse. 369. Mais 00 met seulement Ie, qui forme avec les adverbes mieux) mains, plus, uop, locution adyerbiale, quand on veut exprimer une qualite portee au plus hant point: .N'owine devons p01:nt 1l0US decourager 100'S meme que no7J,s sommes LE PLUS accabLes de travail, c'est-adire accables au plus haut point. QUESTIONS RELATTVES A LA SYNTAXE DE L'ARTICLE. Quel est l'usage de l'm'ticle ?361.-Dans quel cas i'm'ticle doii·il iJtre repete? 362.-Doit-on repetcr - 103- . l'arficle devant les adjectifs qui ne qualifient pasle meme suhsianiij? 363.-Dans quel cas l' arl1'cle se supprime-i-il devant les substantifs dont la signification cst deiel'minee par un adjectif? 364-.-Quel elii l'emploi des mois du, des, de la 1 365.-Emploie-ton l'ariicle lorsque Ie substantif et l'article fOTme'nt un Sen8 i"ndivfsihle1 366.-Emploie-i-on l'article devont les noms communs dont I' eiendue de sigmjication est determined 367.-Dans quel cas tmploie-t-on Ie, la, les, devani les adverhes mieux, moins, plus 1 368.Dans quels cas emploie-i-on seulemeni Ie devant mieux, moins, plus 1 369. DE L'ADJECTIF. 370. Lorsqu'un adjectif qualifi€\ plusieurs substantifs de differents genres, on met I'adjectif au masclllin pluL"iel, ayant soin.de placer Ie substautif mascu!in Ie dernier ; cet arrangement rend plus sensible l'infiuellct} du masculin sur l'accord : II a montre une PATIENCE et un COURAGE ETONNANTS. Jl avait la BOUCHE et les YEUX OUVERTS. J'ai irouve les RIVIERES ei les ETANGS GLACES. Je l'ai vu la ;rtTE et les PIEDS NUS. 371. L'adjectif place apres plusieurs subslantifs ll'accorde seulement avec Ie dernier, Ie quand ces ·.substantifs ont entre euX une espece de synonym ie, c'est-a.-dire 10rsqu'ils ont a peu pres la meme signification: Jl a montre une INTRtPIDITE, un COURAGE ETONNANT. Toute sa vien'a ete qu'un TRAVAIL,qu'une OCCUPATION CoNTJ.NUELLE. Dans ce r.as, Ie dernier substantif n'est jamais precede de la conjonction et~ , 2 0 Quand les substanlifs sont unis par In conjonction ou quj·donne l'exclNsion a I'un des deux substantifs : - eette conduii€ TIENCE ou J'une fie 104- peui etre que 'l'ejfet d'wne llA-· tres GRANDE (1). INSENSIBILITE 3 0 Quand il y a gradation entre les substantifs : Les SOLDATS, les OFFICIERS, tes GENE RAUX" l'.&R- enliej'e EST LICENCIEE. 4 0 Quand Ie dewier substantif frappe Ie plusl'esprit, quoiqu'il n'y ait pas gradation; exemples:. II, y eut tin PILLAGE et un INCENDIE GENERAL. On entendit des PLAINTES et un MECONTENTEMEN.T UNLMEE VERSEL. 372. Quoiqu'un substantif soit accompagne de plu,sieurs adjectif~, on met Ie substantif au singuli.er, parce que I'adjeetif n'exerce aucune influence sur Ie· substantif. Ainsi on ecrira ; Le DIXIEME et Ie ONZIEME SIECLE etaient des'siecles d'if{norance. Le PREMIER et Ie SECOND CEUVRE de BdieIdi"eusont' ,fort recherches. " Le PREMIER et le SECOND VOLUME de cette kiswire sont les mieux faits. La PREMIERE et la DEUXIEME PERsoNNi: plurielle. Le grand et ie petit CHEVAL. La COTE personnelle; la mobiliere et la somptuaire. Un com's de LANGUE Jrangaise, anglaise et italienne. Ces expressions equivalent acelles-ci : Le dixieme siecle et Ie onzieme siecle. Le premie1' muvre et Ie second muvre, etc. 375. Les adjectifs pris adverbialement som toujours , in variables ; ainai on ecrit: ' Ces Iivrea co-utent CHER. Cctte fleur sent BON. On lui a c(jupe lea che1(eux trap COURT. (1) Cependant pour eviter une equivoque, on peut fa:ire accorder l'adjectif avec Jes deux substantifs, exemple-: On demande un HOMME ou u,ne FEI\I~iE AGE'S, pour donner en- ' tendre que Pun et I'antre .:Ioivent etre ages. Et, pour Ja me,me taison, on !lcrira avec Buffon :Les Samo'iedes se nourrissent de CHAIR. ou de POISSON CRUP. Ces ll;tceptions se renconlrent raremcnt. ' a - 105- 374. Deux adjectifs ql;lalifit~s l'un par I'al1tte restent invariables; Ie premier Ciant pris substafltivement. . Des couleurs ROSE TENDRE. Des cheveux CHATAIN CLAIR. C'est~a-dire d'un rose tendre, d'un chatain clair. , 375. Les adjeetifs demi et nu sont invariab-les quand ils precedent Ie substantif : Demi-heure. It est NU-{ete. lIs sont variables lorsque Ie substantif les precede: Une l~ettre et DElI1IE. La fete NUE. 376. Le mot demie ne prend Ja marque du pluriel que lorsqu'il est pris substantivement: cet/e horloRe . sonne les heures et les DEiliIES. 377. L'adjectif feu n'a pas de pluriel, et il ne s'ac. c~de en genre que lorsqu'il est place immetliatement apres l'artiele ou un pronom adjectif possessif: LA FEUE 1'eine ,; votre FEUE iante; mais on ecrira: FEU votre tanle voyail souvenl FEU la reine. 278. Les adjeclifs verbaux, c'est-a.-dire formes des verbes, suivent Ia regIe generale pour!e genre -et pour Ie nombre. Ainsi on ecrira, des aommes tremblants, des femmes tnmblantes. 379. Fatigant adjectif ne prend pas d'u apres Ie g, jafiguant participe en prend un. . 380. On retl'anche ordinairement l'e de grande lorsque cet adjectif est suivi d'un subslantif femin in commen~ant par une consonne : la GRAND'messe, la GRft.ND'mere, les GRAND'cla8ses, les GRAND'messes, etc.; mais on Ie conserve lorsque Ie subslantif est precede des mots jOl'(, td,s, plus: une fort GRANDI;; maison; une tl'eS GRANDI;; salle; il en est de memo IOI"Rqu'on.a en Vile l'e~endue: une GRANDE maison, une GJtANDE ;;dlle, une GRANDE etas ;e. DE LA PLACE DES ADJECTIFS. 3Sl. On ecrit des bas de soie noirs, et u-ne robe de l,zclnc. - satin 3&2.• Le gO-Llt et l'usage pel1vent seuls fixer la place d~s adJoctifs. eependant on place generalement apres Ie subs. tantif: . 10 Les adjectifs qu'on peut employer substantivement~ comme vieillarrl AVARE, aomme A~IBIT1E'VX; desir AVEUGLE, etc. 2 c Ceux qui qualifient des su bstantifs monosy lIabes• .eDllUDe vent I:ra.vETV1Wlj; ; Ifir SAUVAGE; son ALGU, etc. , - i06- 3 8 Ceux qui indiquent deD pays: langue FR.A.N~AISIl:, the1' tie ITALIEN, etc. 4 0 Ceux qui derivent des verbes: tableau P.l.RLANT ; proce, <lNSTRUIT. j raisons SATISFAISANTES, etc. 50 Ceux qui marquent III. couleur, III. forme, 111. saveur,la matiere: rouge, rond, acide, aerien, etc. 383. II y a des adjectifs qui font prendre au Bubstantif qu'ils qualifient une signification difHhente, suivant qu'ils Ie :precedent ou qu'ils Ie suivent. . Ainsi un homme bon est un 'homme officieux, doux, etc., etc. Un bon homme est un nomme d'une trop grande simplicite. ' Un grand homme est un homme de merite, etc. Un homme prand est un homme de haute taille. Un pau»rtl homme n'a pas de credit, de merite, de reputation. Uu homme paU1!re ·est priV6 des biens de III. fortune, etc. 384. II Y a des adjectifs qui. ne conviennent qu'aux per· sonnes, d'autres qui ne conviennent qu'aux choses. Incontestable se dit d'une verite, d'une raison, mais nOll d'UDe personne. Une faute est pardonnable ou impardonnable, une personne est exC1ftsable ou inexcusable. QUESTIONS RELATIVES A LA SYNTAXE DE L'ADJECTIF QUALJFICATIF. Quel genre adopte l'adjectif qua1ifiant plusieurs 'IlOms de differents genres? 370.-Quet est l'accord de l'adjectif place apres p1usieurs substantifs? 371.Le substantif accompagne de plusleurs adjectifs prenclil la marque du plllriel? 372.-Les adJectifs pris adverbialement ~ont-ils suscrptibles de genre et de nornbre1 273.-:-Deux adJectifs qualijiesl'un pqr l'autre sant-i1s variables! 374.-Dan$ quel cas les mots demi et nu .sont-ils invariab1es ?-Dans quel casles mots derni et nu sont·ils Va1'iables 1 375.~Dans quel cas le mot demie prend-il s? 376.-Quelle est l'ortkographe de l'adjectij' feu? 377.-Quelle est l'orthographe des :adjectifverbaux 1 378.-Quelle est l'orthographe du mot fatigant dans Ses differentes acceptions ? 379.IJans que1s cas faut-il suppTimer l'e de grande? 380. -QueUe est 1a ,place des adjectifs 1 381-382.-Peuton placer indiffeTemment tout adjectif avant ou apr~8 Ie substantif qu'i1 qualifie 1 383.-N'y a-toil pas de~ adJectifs qui ne conviennent qu'aux pr:rsonnes et d'autres qui ne conviennent qu'aux chose8? 384., - 107- ADJECTrFS DETERMINATIFS. 285. De tous les adjectifs numeraux cardinaux, un est Ie seul qui prenne Ie. ge'nre; UN homme, UNE femme. ' .386. Quand Ie substantif auquel se rapporte un ad· jectif numeral cardinal est represente par Ie pronom en, place avant Ie verbe, l'adjeclif ou Ie participe doit eIre precede de la preposition de : Sur mille habitants il n'y EN a pas un DE riche. Sur mille combaitll1itsil y EN eut quat,'e cents DZ tues, et deu!II cents DE blesses. 387. Les adjectifs numl:raux ordinaux adoptent les deux genres et ils prennent la marque du pluriel: les .premiers, les seconds, e,tc.; les premieres, les secondes, etc. 388. On emploie souvent les adjectifs nnmerau;c cardinau:c pour les adjectifs numerau:c ordinaux. Ainsi 01). dit Ie quinze, Ie vingt. etc., du fflois, pour Ie quinzieme, Ie m:ngtieme, l'article cinquantl' pqur l'article cinquantieme, chapitre quatre pour chapil,"e quatrieme. n serait cependant mieux de dire dans les deux derniers cas: cinquantieme, quatrt"eme. On doit . dire vingt-et-un, trente-et·un, etc., mais on dit quatre, vingt-un; on dit aussi soixante·et-dix. 389. MtME est adjectif ou adverbe. Ml':ME est adjectif quand it est place devant les substantifs, ou apres un pronom ou un seul substantif : II voua donna les Mt:r.US PREUVES d'inUret. Lea egdiates ne semblent viVl'e que pou~ EUXMtMEB. Ses PARENTS MtMEs sont insensiblea d sea malkeurs. 390 •. MtME est adverbe quand il est place apres plnsieurs substantifs, on qu'il modifie un verbe, ou un adjectif ou un participe (1): Lea LlBERTINS, les IMPI.li:S MtME,tremblent d la VUe de la mort. NOlls ne devont pas frequenter lea impies, '1UlUS DEVONS MtME lea eviter. (1) Alor! it eignifie IlU88i, plU6, encore. - 108- 391. Tmd est substantif, adjectif ou advel'be. Tout est substantif quand il signifie : . 10 Vne chose consideree en son entier:Le tout est plus grand que sa partie; 2° touies chases, touies sortes de chases: Dieu a tout cree, cet homme peut tout au pres du souverain. Tout est adjectif quand il se rapporte a un subs tan11f ou a un pj'onom exprime ou sous-entendu, et il en prend Ie genre et Ie nombre : , TOUT Ie CAHIER, TOUTE la CLASSE; TOUS les CAHIERS, TOUTES les CLASSES; NOU:; devenons TOUS enfants de Dieu par le bapfeme. Vaila la paix que je desire; TOUTE aptre est une fable. 392. T~ut est adverbe quand il modifie un qualificabf ou un adverbe, alors il signifie tout-aJait, enlill1'ement: Ils sont TOUT ETONNES, c'est-a-direTOUT-.A-FAIT etonnes. Elles sont TOUT tTONNEES, c'est-a-dire tout-ajait etonnees. lis pa1'lent TOUT HAUT. Cette somme est TOUT entiere. 393. Mais si 1'on voulait dire que toutes les personnes sont etonnees et que toutes les personnes parlent haut, que toutes les sommes sont ,entieres, on ecrirait: ils soni TOUS etonnes et ils parlent TOUS haut ; ces sommcs soni TOUTES entieres. 394. Cependant TOUT, adverbe, varie par eup~onie quand Ie qualificatif qui suit est feminin et qu'il commence par une consonne ou une It aspiree : Elles soni TOUTEs STUPEF AITES, TOUTES DECONCERTEES et TOUTES HONTEUSES. 395. Tout est encore adverbe quand il est mis pour quelque, quoique. encore que; dans ce cas il precede toujours une proposition incidente explicative: Ces eleves TOUT Jeunes qu'ils sont, ant cependant beaucoup de connaissances; c'est-a-dire.: ces eleves QUELQUE jeunes, etc. , 396. II ne faut pas confondre quelq~!e adjectif numeral, indefini avec quelque adverbe, ni avec quelque adjectif et conjonction. . - 109- 397.. Quelque est adjectif quand il est suivi d'UD 8ubstantif et s'accorde avec lui: QUELQ.UES RICHESSES que vous ayez, vous ne devez pas voua enorgueilli1'. . 398. Quelque est adverbe quand 11 est suivi d'un qualificatif ou d'un adverbe; aIors iI modifiele qualificatif ou I'adverbe, et est par consequent invariable ~ Les rois QUELQUE Pl!ISSANTS qU'ila aoient ne doivent pas oublier qu'ils sont hommes. . QUELQUE ESTIMES que VOYS soyez, '/'Ie comptez pas trop sur vOlls-mihnell. QUELQ.UE ADROITEMENT que vous VOllS y preniez, vous p01J,rrez ne pas reussir. Dans Ie premier exempIe quelque modi fie puissant, dans Ie second il modifie estimes, et dam; Ie troisieme il modifie adroitement. 399. Cependant si Ie qualifieatif est suivi d'un substantif, quelqlle se rapportealora au substantif, et on peut supprimer l'aJjectif sans nuire au sens de Ia phrase. QUELQUES GRANDES RICHESSES que VOllS possediez, gardez-volls bien de mepriser les pauvres; on peut dire sans nuire au sens, QUELQUES ~ic1LeS8es que vous possediez .•. Gonc q11elque est adjectif. 400. Mais quand Ie qualificatif est tellement joint au substantif qu'on ne peut Ie retrancher sans denaturer Ie sens de la phrase, quelq1~6 est alors conjonction et est invariable. QUELQUE BEAUX EXEMPLES que vous ayezfaits. ils n~peuvent rivaliser avec ceux de Rossignol (1). Quelques exemples ne prese,nte pas Ie meme sens que quelque beaux exemples, parce qu'il ne s'agit pas ici d'exemples quelconques, mais de beaux exemples, ainsi l'adjectif etant necessaire au sens de la phrase, quelque est adverbe. Qwilque est encore invariable quand il signifie environ, peu pres, etc. Il y a QtJELQUE 80ixante ans. 401. La locution quel que compose de l'adjectif quel et de la conjonction que est toujours suivie d'un verbe; alors quel prend Ie genre et Ie nombre du sujet a (1) Voir Ie nO 339. 10 - 110- mu. VBrbe parce qu'il s'y rapporte, et que demeure invariable, comme conjonction : QUEL QUE SOIT votre pouvoir, QUEL8 Q,UE SOIENT vos moyens, QUELLE QUE SOIT vot'fejortune, Q,UEI,LESQ;UE serENT vos qualites, vous ne devez pas vous 157101',f!,'ueillil'; c'esl-B.-dile Q,UE votre pOUVOil' soit QUEL (au TEL); QUE votre fortune soit Q,UELLE (au TELLE)r etc. Q,UESTIO"IS RELATIVES A LA SYNTAXE DE L'ADJECTIF DETERMINATIF. Parmi Zes acljeclijs mtmeraux cardinaux quel est celui qui adopte le genre? 385.-De queZ genTe sonf les ar{jeclifs ordinaux? 3S7.--'-Quand est-ce que meme: est af ijcci1J? 389.-Quand est-ce que meme est advel'be? 390,-cDans queZ cas le mot tout est-it adjectif? 391.-Da/ls quel cas tout est-?:! adverbe? 392.-Dans' q11el cas le mot tout qaoique adverbe prend-t-il le genre' etle nombre? 394_-Dans quel cas lc mot tout est-it conjonction 7 395.-Le mot quelque a-t-it plusieurs accfptions? 396.-Dans quel cas Ie mot quelque est-il adjeciif ?397.-Dans quel casle mot quelque est-it conjonction? 39S.-Commmt doit-on considerer Ie 'J1wt quelque lorsqu'il precede un qualificatif qu'on pettt supprirner sans denaiurer Ie sens de la phrase? 399.-Comment doit-on COnS?'del'er le mot quelque lorsqu'il precede 1m q71alijicatif inseparable du substantif? 400.-quelquesignifiant envilOn, est-il inval'iable? 400.-'-Qu'y a-toil al'erharqu,er sur les mots quel et que adjecf1J et conjonciion? 401. DU PRONOM. 402. Le pronom est toujours au m~nle genre et au meme nombre que les noms qu'il remplace; ainsi on dira: LE DEVOIR AUQ,UEL je trav(dlle ; LA PERSONNE A J"A Q,UELLE je parle: LEs DEVOIRS AUXQUELS je travaiUe ; LES PERSONNES AUXQUEL,Esje pade. - 111- 403. Les pronorns vous et nOlls se rnpportant a tme' personne veulent Ie verbe au pluriel et l'adjectif :au singulier : _ Loin de NOUS cl'oire EGA L a ceux qui nous ont pre,cede, NOUS SOMMES LE PREMIER d reconnaitre notl'e' injerioriie. Noui:! SERONS ioujours CRU si nom sommes VRAJ. - 404.Les pronorns ne peuvent, representer que les -substantifs pris dans un sens determine; dans ce cas les substantifs sont precedes de l'article ou d'un adjec-tif determinatif. ' Ainsi on ne doit pas dire: ~eule I S'il a PERMISSION de parti?", qui LA lui a donnee ? II noys a acclleillis avec BONTE QUI '/'lOUS (l ram's. Quand natts montflmes en VOlTURE ELLE etait nouvellement peinte. Mais, S'it a LA PERMISSION de pm'lir, qui LA lui a aonnee ~ II nous a accueillis avec UNE BONTE ~UI nOUs a ravis; Quand nous monlflmes dans LA VOITURE ; en faisant precedeI' pel'mission et voii'ure de l'article la, et bonU de l'adjectif une. . 405. Les pronoms tiennent am,si quelquefois la place d'une idee qui' reste dans I'esprit : Voultz-vous que j'aille vous voir 1 J~ LE veux, c'est-a dire je veux QUE vous VENlEZ ME VOIR, 406. On ne doit jamais employer dans une merne phrase Ie meme pro~om, s'il l1e rappelle pas l'idee du m€lme substantif. Ainsi on l1e dim pas: Salomon offrit son sacrifice aDieu, et IL lui Jut si' _agreable ,qU'IL exauga sa priel'e qu'lI. lui avait .adressee. 407. Pour eviter ces repetitions du m~me pronom avec des rnpport9 difi'Grents, il faut prendre un autre tour, On pourrait dire ici: Salomon ojlrit son pl'esent, Dieu l'agrea ct il .exaufa sa priere. 408. Les pronoms doivent etre employes de rnaniere a ne H,lissel' aucune equivoque. Ainsi il ne [aut pas dire: - 112 - , Ce medecin veut cependant lasante du malade, quaidemande l'emploi de remUes agreables. Car on ne sait si c'est Ie malade ou Ie ffiedecin qui demande I'emploi de remedes agrt3ables. Il faut: Ce medecin qui demande l' emploi de remUes agreables veut ccpendant La 8(mte du malade. 9U'IL PRONOMS PERSONNELS. 409, On ne doit jamais sous-entendre les pronoms personnels employes comme compH:ment. On ne dira done pas: Je LE crains et revere, mais Je LE crains et LE ,-evb'e. 410. Le pronom soi ne doit etre en rapport qu'avec une expression vague et indeterminee, comme on, chacun, ce, quiconque, etc.; ou avec un infinitif, ou enfin pour eviler U'le equivoque: C/wcun songe a SOl; N'aimer que SOl c'est eire ego1,sle; En accomplissant la volonte de son maUre, eel eleve t1'availle pOUT SOl. Pour LUI rendrait Ie rapport equivoque, car il pourrait se rapporter egalement au maitre et it l'eleve. 411. Les pronoms le, lq, les, s'accordellt en genre et en nombre avec les substantifs qu'ils representent : Madame, efes-vottS la maU"esse de ce bien 1 Oui jf. LA suis. Messieurs, etes-vous les magistrats de cette ville 1 Oui, nous LES sommes. 412. Pour representer un adjectif ou un substantif pris adjective:nent, on emploie seulement le : MADAME, efes-vous malade 1 Oui,Je LE suis; MESSIEURS, efes-vous lieureux 1 Oui, no us LE sommes, 413. Le, la, les, employees comme pronoms accompagllent tonjours un verbe: Je LE CONNAIS; je LA RESPECTE, }e LES ESTIME, I' DES PRONOMS POSSESSIFS. 414. Les pronoms possessifs doivent toujours' en rapport avec un substantif deja exprime : VOS TALENTS sont superieurs aux BIENS; Ma MAISON est plus belle que la v6TRE. ~tl'e - 113- 11 ne faut done pas dire: J'ai 1'e~u la VOTRE ~n date du ... mail! j'ai Te~U vDt1"e leitre en date du ..• DES l'RONOMS ADJECTIFS POSSESSIFS. 415. On emploie l'article au lieu du pronom adjeetif possessif: ' 10 Devant un substantif determine par une proposition incidente ou qui est suivi d'un pronom de la rneme personne que l'adjectif possessif. AinsT au lieu ' de dire: J'ai re~u SA lettj'e qu'il m'a ecrite ; Tenez vos promesses que vous m'avez (aites, on ·dira : J'ai re~u LA lelire qu'il m'aecrile ; Tenez LES pj'omesses, etc. I~e rapport des substantifs lettl"es et prnmesses est suffisam. ment indique par les propositions incidentes qui determinent <:es substantifs. 2 0 Quand Ie sens de la phrase fait assez connaitre 1e sujet possesseur. Ainsi on dira : J'ai mal Ii LA tete; Louis s'est fracasse LE b1·as. ; ce .de~al a pris LE mars aux qenis. Et non: J'ai mal Ii MA tete; Low's s'est fracasse ,SON bras; ce cheval a pr£s SON m01's A SES dents. Mais on ne pourrait pas dire: . Louis a perdu L'argent; il a retroui,LLES livres. I1 faut a pe1'(ju SON m'gent; a retrouve SES livres ; parc~ que rien n'indique si l'argent et les livres sont it Louis. 416. On empJoie encore Ie pronom adjectifpossessif quand o'n parle d'une chose h'abituelle: MA mi{{'/'aine m'a beaucoup tOU1'me'lfte; SA goutte le tow"mente; SA fievre l' affaiblit beauCO'l.Ip ; SON mal de dents l' a repris; , 417. Le pronom adjectif pos&essif, leur se rapportant a plusieurs objets consideres collectivement, prend la marque du plurielj mais si les unites sont prises distributivement, on ecrit leur sans Ia marque du pluriel. Ainsi on ecrira avec In marque du pIll riel : lis entassaient dans LEURS chapeaux des pieces d'or et d'ar. ,geTlt.(Chal::un avait un chopeau.) 10. - 114- .Pai envoye ces en/ants dans LEURS J!enswns. (Dans des pen.' sions dimrentes.) Ils ant offert LEURS presents. (Chacun Ie sien.) Et sans la marque du pluriel: . .T'ai emJOye ces enfants A LEUR pension. (La meme). II en est de meme de notre et votre. Deux enf<J.nts, freres, diront: NOTRE pere, NOTRE mere. Deux cousins diront : NOS peres, NOS meres. On ecrira aussi sans la marque du pluriel : Nous S01mnes mecantents de NOTRE SANTE' ; Jeunes gen81nodeTPz VOTRE ARDEUR ; Ii. sont contents de LEUR SORT: parce que sante, ardeur, sort, n'admeltent pas de pluriel dans Ie sens OU ils sont ici employes. 418. Son, sa, ses, leur, leurs, s'emploient pour Ie nom de chose: 1 0 quand ils se trouvent dans la m~me proposition que l'objet possesseur : La Seine a SA SOURCE en Bourgogne et SON EMBOUCHURE au Havre. 2() Quand n'Mant pas dans la merne proposition on ne peut les rernplacer par l'article Ie, la ou les, et Ie pronorn en. Ainsi on dira: .N'ous n'avons qu'un arftcte, Ie, la, les, SA font1'on est de, etc. On ne peut pa~ dire: La fonction EN est de preceder, etc. On dira de merne : . Voici une VILLE remarquable, J'admire la beaute DE SES edifices; Voici une bonne TERRE, }e connais la JecondiU DE SON sol; Cette MAISON est belle, mais}e crains le bruit DE SON voisinage ; Paris est une belle VILLE, J'admire la beaute DE SES monuments. 419. Les pl'onoms lui, eux, Blles, leur, employes comme complements indirects. ne doivent ~tre mis pour des nms de choses que Iorsqu'on ne peut Ies remplacer par en ou y. Ainsi au lieu de dire: Voila un lit reposez-vous sur LUI; Ces arbres sont trap avance,~, coupeZ-LEUR les branche8; Comme cetie science lui plait, it s'est adonne a ELLE; On dira : Voila un lit, reposcz-vous'Y ; Cell abrcs sont trap avances, coupez-EN lell branche. ; -115 Com7lle cette science lui plait, il S'y est adonnl:;" parce qu'on peut faire ssage des pronoms y et en. Mais on dira bien: Ce gr.and vent entraineavec LUI tout ce qu'il rencontre ; Ce torrent ne l!lisse opres LUI que du sable et des cailloux ; J'aime tellement la vertu, que je sacrijierais taut pour ELLE ou que je LUI sacrijierais tout; ., parce qlle dans ces exemples on ne peut rem placer ces pronoms par y ni par en. 4:20. Le pronom personnel leur ne prend jamais la marque Ju pluriel : Nous LEUR donnerons des prix; et non: nous LEURS donnerons. 421. On repete les pronoms adjectifs man, ton., son, et les autres determillatifs, devant les substantifs dont ils fixent l'etendue de signification. On ne dirlt done pas: MON habit et chapeau, mais MON habit et MON chapeau; MES freres et smurs, mais MES freres et MES samrs; CE M#ment et CE jardin. 422. On les repete egalement devant les adjectifs qui ne qualifient pas Ie m~me substantif. On ne dira done pas MaN NOUVEL et ANCIEN ami sont venus me 1Jo~·r. DU PRONOM DEnIONSTRATIF. 423. Le pronom ce commanc;ant une phrase doit ~t\'e repete dans Ie second membre, si celui·ci commence parle verbe eire suivi d'un autre verbe, CE que je desire de vous, c'est que vous pratiquiez la vertu . .. CE qui m'ajJlige Ie plus, c'est de vous votr indocile. 424. Si Ie verbe etre est suivi .d'i1n adjectif, Ie pronom ce ne BO rapete pas: CE qui ressort le plus dans ce t4bleau EST AGREABLE 425. Si Ie verbe est suivi d'un substantif, Ie pronom Ce se repete lorsqu'il y a entre les deux membres de phrase un rapport de choix, de preference, de distinction: CE que j'aime Ie plus, c'est la solitude. CE qui rn'ajfiige Ie plus, CE SONT Ies malheurs que VOIlS ep1"Ouvez. Mais ce ne doit pas Iltre repete lorsqu'on a simplement en vue d'exprimer UB rapport d'identite: CE que je vois cst Un'I'OUR. CE que vous demandez est JUBte. - 116- 426. Ge, pronom demonstratif, est toujours joint au DTRE ou sui vi de L'un des pronoms, q~ti, que,' quoi, donI. : CE Bont les vices qui degradent l"wmme. CE QUI me convienl; CE DONT Je m'occupe; CE a. QUOI Je travaille. 427. Ge, adjectif demonstratif, est toujours 8uivi d'un substantif: CE papiel", pE livre, CE'l'TE image, CES el1jants (1)" . . 4.28. Cel-ui-ci, celle-ci, ceci, d, s'emploie pour de. signer une personnne au une chose plus proche ou dont on a parle en dernie .. lieu. Ce/ui-/a, celleJd, cela, la" pour designer Ulle personne ou nne chose plus verbe eloign6 ou dont on a parle en premier lieu. Je n'aime pas CECI (Ia cho~e la plus pres) i dan,. , nez·rnoi CELA CIa chose la plus eloigllee). [femcliie et Dernocrile etaient d'un caraelere_ bie'fl; diffbTent: CEL UI-cr (Demoerite) riait ioujom''S, CtLul-I"A. (Heraclite) pleuraii sans cesse. Ce tableau-cr est mieux fad que ce tableaU-LA. DES PRONOMS CONJONCTIFS. 429. Le pronom conjonctif Joit etre considere com me etant dll meme genre, dll meme nombre et de 1a meme personne que son antecedellt ; on doit done dire: JltJoi QUI AI Vlt; toi QUI AS Vlt; nOU8 QUI AVONS V!!; VOU8 QUI A VEZ Vlt i eu.x QUI ONT vu, et non pas: moi QUI A vu, etc. On dira done aussi: Ce ne sera pas moi QUI me FERAl l'eprendre et non se FERA 1"eprendTe. 430. Vadjectif ne peut servir d'antecedent au pro- QUI nom conjonctif; on ne dira done pas: .N'ous affai?'es. SOMMES deux qui S'INTERESSENT a VOg 'Mais qui nou~ interessons, en prenant pour antec€~ dent du pronom conjonetif qui, Ie slljet nOU8 dn verba sommes. 4.,31. Qui employe com me complement indirect ~e dit ja ntais des choses, mais seulement des persor!. nes. Ainsi on dira: $e (1) Voir nO 451, ce fig\l1'llnt comme slIjet. - 117Les sciences, AUXQ.UELLES }e m'applique, et non a }e m'applique. ' Mais on dira Ires bien, La personne Ii Q.Ul all a LAQ.UELLE je me conjie. 432. Lequel, laquelle, remplacent qui, que, dont, lorsque l'emploi de ces derniers mots rendrait la phrase equivoque. Ainsl au lieu de dire: C'est un eifet de la divine Prom'dence Q.UI attire ,l'admiration de tout le monde. On dira: C'est un eifet de la divine Providence, LA~ Q.UELLE, etc. Q.UI DES PRONOMS INDETERMINES OU INDEFINrs'. 433. Chacun demande son, sa, ses, quand i! suit Ie complement direct du verbe, au qu'il n'y en a pas: Ils ant epuiseleurs RESSOURCES CHACUN a SA fantaisie ; Remettez ces MEDAILLES CHACUNE SA place; Les juges ant opine CHACUN selon SES lumieres; Les rois ont tremble CHACUN SW' SON trune. 434. Chacun demande leur, leurs, quand il est avant Ie regime direct: Ils ant employe CHACUN LEURS MOYENS pour reussir; , Les juges ant donne CHACUN LEUlt AVIS; Ils ant rempli CHACUN LEUR DEVOIR. 435. On ';"eut I'adjeetif et Ie participe qui s'y rapporlent au feminin quanu il porte a l'esprit I'idee d'un subBtantiffeminin, et au pluriel quand Ie sens off're une idee de p!uralite; cependant Ie verbe dont il est ie sujet demeure au singulier. Ainsi une domestique dira en parlant d'elle : Quand 'ON est GAGEE, ON n'EST pas MAITRESSE d'une seule de ses actions; et des ouvriers diront : QLtand ON EsT bien PAVES, ON doit bien travailler. 436. 'II en est de meme dll mot quiconque. Ainsi en parlant a des femmes on dira : QUICON~UE sera assez HARDIE pour medire de moi .... 437. On fait souvent precedeI' Ie pronom on de la 'lettre ellpht:mique l, surtout apres les petits mots et, ou, si: a - usSi L'on savail borner ses desirs; et non: $i OY savait. Mais on ne doit pas en faire usage au commencement d'une phrase ni quand on est place devant Ie, la, les, lui, a cause de Ja consonance desagreable qui en r<3sulte. Ainsi on ne dira pas: . 8i L'on LE LUI donne, si L'on LE lui prete. Mais, Si ON LE lui donne, si ON LF. lui prete. 438. L'un et l'autre, les ttnS et les aub'es, indiquent seulement la pluralite : L'un et l'aulre seront 1'ecompenses. LES UNS et LES AUT RES seront Te.Compenses. L'un t'aub'e, les uns les autre8, indiquent la plura1ite et Ia reciprocite. Ils se cherchent L'UN L' AUTRE ; 1/s se 1'echeTchenl LES. UNS LES A U,),RES. QUESTIONS RELATIVES AU PRoNUM. Quel genTe ei qttel nombre adopte Ie p1'onom ? 402; -.11 quel nombTe les pronoms vallS et nuus se TaPPO?'- iant a une settle peTsonne vettlent-ils Ie veTbe d l'adjectij? 403.-Quelle espece de substantifs lespTOnoms peuvent-its representer 1 404. -Les pronoms ne iienneni-ils In place que des nom8? 405.--:-Peul-on employer dans une merne phrase ie mime pronom se rapportant a diverses peTsonnes 7 406.-Que Jattt-£1 Jaire pOUT eviler let repetion d'un meme pronom avec des rapports differenls ? 407.-De quelle manie.Te les pronoms dm'vent-ils etre employes? 40S-Peut-on sousentendre les pronoms pcrsonnels employes comme complements 'I 409,-Avec qllel mot Ie pronom soi doit-il iJl1'e en rapport? 410,-Avec quels mots les ·pronoms Ie, la, les, s'accordent-ils? 411.- Quel est Ie mot q'IJe l'on emploie pOllr 1'epresenier un adjectiJ ou un substantif pris adjectivement ~ 412.-Dans quels cas Ie, la, Ies, sont-ils employes comm.c p1'onoms ~ 413.-.9vec ,quel mol. les p1"OnOmS posses81js doivent-ils iltTe en mp,;. pO/'t? 414.-Dans quel~ cas emploie-l-on l'm'ticle au lieu dlt pronom adjeciif posses81j? 415.-Darls quel mdl'ecus emploie-t-on en COTe le p1'onom, adJectiJ pos- - 11.9 - sessif? 416.- QueUe est l'01'tlwgraphe du pronam ad:" jectif possessif leur? 417.- Dans quels cas les pronoms son, sa, ses, leur, peuvent-ils etn employes pour les choses ? 418.-.N"y a-t:-il pas un cas O'U son, sa, ses, leuf, peuvent etre employes pour les chases 1 418. '-Les pronoms lui, eux, e11e, elles, leur, employes comme complements directs peuvent-ils etre 7T.is pOUt les choses ? 419.-Le pTonom pe'rsonnelleur pTend-1'Z la marque du pluriel1 420,-Dans quels cas doil-on repeter les p7-onoms adj. possessifs mon, ton, son 'I ,42I.-Dans quels cas le pTonom ce place au commencement d'une phrase doit-il etre T€peti 1 4,23,- Dansquels cas ne doil--il pas ['etre? 426.-Comment conna'it-on que ce est pronom demonstmtij 1- Comment connaU-on que ce est adjectif demonstratif? 427.Quel est l'usage des pJ"onoms celui, ceci, celui-Ia, cera? 428.-Quel est Ie genre et quel est Ie nombre du pronom coro.:fonctif?-Comment doit etre considere Ie pronom conjonciif1 429.-L'adjectif peut-il servir d'anticedent au pronom conjonctif? 430.-Le pTOnom qui employe comme complement indiTect peut-il se dire des choses ? 431.-Dans quels cas les pronoms lequel, laquelle, doivent-ils remplacer qui, flue, dont ? 432.Dansquel cas chacun demande-i-il son, sa, ses? 4,33. -Dans quel cas chacun demande-t-illeur, leurs? 434. -Le pronom on veut-il toujours l'adjedif et Ie partioipe au masculin S1:ngulieT ? 435.-Quiconque veut-iZ to'U;jOUTS l' ad:fect~f et le paTlicipe au musculin s1'ngulie'r? 436.-Dans quel cas fait-on preceder le pTonom on de la leUre euplwnique I, et quand ne doit-on pas en faiTe usage 1 437.- Qu'indiquent les expressions l'un et I'autre, I'un lautre 1 438. D U V E R'B E. --()- PLACE DU SUJET. 439. Le sujet, soit nom, soit pronom, se place Ofdinairement avant Ie verbe : DIEU EST juste, - IL RECOMPENSE l'ho7mlle ve7'~ t'ueux. - 120440. Cependant dans .Ies phrases interrogatives Ie sujet se place aprca Ie verbe : . VOULEZ-VOUS etre heureux 1 CROIB-TU savoir loute chose? Le sujet met egalement aprcs Ie verbe quand on rapporte les paroles de qu'elqu'un : • Je me cro'h'ai heureux, DISHT un bon ROI, quand je jerai le bonheur de mes sujels. . 441. On peut i:lous-ent~ndre les pronomspersonnels,; employes comme sujets, devant une proposition nega. tive liee a une proposition affirmative par une des conjonctions et, ou, ni, ma~'s; on peut donc dire: Je plie, ET ne romps pas. Mais si la proposition negative precede i'affirmatiYe, Ie sujet de celle-ci doit etre enonce; on ne peut donI', pas dire: Je ne plit pas, MAIS romps; il faut: mais JE romps • .' se REPETION ElU SUJET. 442. On repete quelquefois Ie iSujet pour donner plus de force a l'expression de la pensee ou pour Ia renclre plus claire. Ainsi on peut dire: Louis XII, LE BON LOUIS XII, merita le surnam de Pere du peuple. CET ENFANT qui jusqu'a present faisait le bonheur de son pere et qui donnait de si heureuses eSperallCeS, CET ENFANT qui annongait tant pour l'avenir, CET ENFANT, ldlas! est devenu la proie du mauvais .. exemple. JE vous en assure, MOl. La repetition du sujet qui n'appotte au discours ni plus de nettete ni plus d'energie n'est pas autorisee; on ne dira done pas: JOSEPH, plein de iNe ;pour son instruction, en arrivanl de la campagne, IL monta it sa chambre pour etudier. ' , Mais JOSEPH, plein de zele pour son instruction, en 'arrwant de la ca'!flpagne, MONTA ••• , en supprimant ii, qui figure avec JoslJ[lh comme sujet du verbe monta. ACCORD DU VERBE DONT LE SUJET EST COMl'OSE. 443. Quoique Ie- sujet Boit compose de plusieurs mots, Ie verbe se met cependant au singulier quand ,- 121 ces sujets sont renfermes dans une expression coIlece . tive, comme tout, rien, personne, chacun, ceo Pm'oles, actions, conseils: TOUT en lui RESPIRE l'ae mour de l'ordre. , Le temps, l'elerniie, RIEN n'EF;FRA YE l'imple. Voisins, paTents, amia, PERSONNE n' A PRIS sa defense, etc. _ 4441. Quand les sujets ont a peu pres la m~me signification, ou qu'ils sont places par ordre de gra,iation, Ie verbe s'accorde avec Le dernier, s'il y a unite dans la pensee: Sa bl'avoure, son courage, son lNTREPIDITE a eU admit'ee. Less()lr/ais, lea officiers, les generaux, l'ARMEE entiere A etc congediie. Mais s'il y avait pluralite dans la pensee, Ie verbe se mettrait .au pluriel : C'est tOIt pere, c'est ta mere, c'est ton frere qui ONT veille sur ton education. 445. On met Ie verbe au pluriel apres Ia conjonction oulorsque cette conjollction n'exclut que la simultaneite d'action, et non la: pluralite des sujels. Dans ce cas, Ie sens permet de rem placer ou par et. Ainsi on ecrira: On appelail bailliage Ie lieu dans lequel Ie bailli ou $on lieutenant RENDA lENT' la justice; Le bonheur ou la temeriU ONT pu fail'e des heroi ; parCe que les sujets peuvent faire l'action l'un et l'autee et qu'on peut remplacer au par et. Mais il fallt ecrire : La PASSION ou l'IGNORANCE A CAUSE le malheur de ce jeune homm,e; Man FRllRE ou rna B<EUR IRA. vous voir; parce qu'ici on entend I'un ou I'autre. 446. ;L'uBage exige ,egalement Ie verbe au pluri~l quan4Jes sujet~ n.esonf pas de la rn~me pert!onne ; alorsle verbe s'accorde en personne avec celie qui a la priorite': . Vc>'vs OU ~{oI 8ERON~ ajJpel,I, j '11 - 122- PAUL du \'(jUs DEMEUREZ lei. Dans ce cas iI est mieux de repeter Ie pronom et de dire: vous et moi NOUS SERONS fppetes, etc. 447. Deux sujets singuJiers un:s par la conjonction n-i veuJent Ie verbe au pluriel quand iis peuvent faire simultanement ce qu'exprime Ie verbe : Ni PIERRE NI LouIS NE 8errms cou1"Onnes au con- cOW"s. Ni l'OR 1'1 la grandeur ne FONT Ie bonheur de l'lwmme. J'ai V'U ces deux tablea-ux, ni L'UN NI L'AUTRE ne SONT beaux. Mais ils veulent Ie verbe au singulier quand ils ne peuvent Caire ensemble ce qu'exprime Ie verbe: Xi PIERRE NI LOUIS ne REl\-lPLACERA 'Voire frere. Cn reconna!t qu'il faut Ie verbe au pluriel si Ie sens affirmatifdemands ct en remplarement de ni. et qu'il faut Ie -verbe au singlilier si Ie sens ilemande on. Ainsi dans lea exemples c.i-dt'ssus ou peut dire: Pierre ET L()uis seront couronnes au com;ours. Pierre ou Louis remplacera votTe frere 448. Lorsque deux sujets sont joints par I'une des conjonclions ainsi que, aussi bien que, autant que, comme, de me,ne que, non moins que, Ie premier determine l'aceord du verbe et Ie second appartient a. un verbe sous-entendu : . Le PAUVRE, (Jomme Ie RICHE, EST slijet Ii la morl. L'UOl'lIlIIE, a£nsi que la VIGNE, A besoin de sup- port. CeUe ERREUR, ainsi que mille AU1 REB, A t.Tt. relif!;ieusement SurvIE. C'est comme s'il y avait: Ie paUV1"e est Sf/jet La mort, Ie riche fsi sujel la mort. a a , ~49. Quand Ie verbe a. pour sujet un colltciif par- tlii! ou un ad'l:erbe expnmant la quantite, comme Gssez, beaucoup, peu, il s'accorde, non avec ce Bujet, mais avec' Ie substa1'tt1j qui suit Ie colJectif ou Pad. ,Vprbe: 'f[ne h"o~p~ de BA~BARE"S , Pt.soLtRENT Ie pa'!J$ plupart etatent Vratmellt jeroces. j' la - 123- au. , Beau.coup de GENS VOUDRA.IENT jwir ci ta fois passe et de l'aveni1"" Peu d'ENFANTS ArMENT la contraintc. On servit une corbeille d' A BRICO,):S, it Y en eut une parl£e de MANGES. Dans ce cas, Ie col.lectif est toujours precede des mots un ou U1le (1). 4(iO. Mais 81 Ie substantif qui suit Ie collectif est Iui-m8me suivl du conjonctif qui, Ie verbe s'accorde, non avec Ie coliectif, mais a\'ec Ie substantif qui Ie ~uit, parce que Pactiori du premier est entierement detruite par Ie second, et que Ie conjollcti[ a toujours pour antecedent Ie substantif qui Ie precede immediatement ; mai:i Ie second verbe (ear ces especes de phrases ell supposent toojoW"s till) 11 to.\.'ljours I.e eoHectlf pOt/r sujet, ai Ie sens analytique tomhe sur lui, sinon, il a pour sujet Ie BubSliwtif qui suit Ie collectif t d'apres: celte rf~gle' on .scrira : La 1nuliit'ude des eto,ileIJ Q.UI DECORENT le jit'mar ment EST INNOMBRABLE. , La Joule des kommes QUI '8E PERDENT EsT INFINIE en comparaison ,du pet.it nombr.e de cellx QUI se SAUVENT. ,Lalllultiiude rIes etoile'S QUI BRILLENT au firmamtnt nous paraissent autant de soleils. Dans celle derniere phrasp, 'Ie sens analytique ne, tombe point sur Ie collectif, mais tOur Ie sUGsumtif eloiles. La raiflon de cotte difference, c'est que 10 cullectif partitif, ou I'adverbe at Ie substantifqui suit,-ne font qu'une exprp"sion, au lieu que Ie collectif general presente une idee iudepeudante de ce qui peut suine. 451. Lc verbe 2f.re precede de ce et 8uivi d'une troisicme personne plurielle i!laflS preposition, se met au -pl\lriel ~ \ Ce'osoNT leg PASSIONS qui perdent la jeunesse. C'ETAIENT vos amis qui arrivaient. Mais dira : on (I) Voir NOS 182, 429 e·t 430, -124 C'JI,ST Ie travail et l'appUcation q'lt~' 'I'endentvidl)rieux des dijficultes. ., . C'ES'l' nmes q'U~ avons remporte lo, V'lclo~rt. C'EST l'or et 1 argent qui sont Ie dieu de l'avare. _ (}'esl DE vos ANctTRES que je pade. Cependant on do.it. m~ttre Ie .v~rbe au pluriel. qu~ique SUlVl dune trolSleme p:rsOmlie plunelle. quand ~n enumere on qu·on repond a une questiun ~ Quels W'7i!t les royaumes de l' Europe 1 CE SONT la France, X' Anglete-rre, etc. (1). . _ It Y a quatre sortes de mots invanables, CE SONT l'ad1Jerbe, la preposition. etc. 402. U II verbe qui a pour sujet plusi.eurs mnnitifs ce ne soit pas eoit etre precede dn pronom ce qui en determine I'accord.- Ainsi on dim: .IVIanger, boiJ'e et dormir, C'EST leur unique affaire, et 110n est ni sont. 453. Cependant si Ie verbe etait suivi tl'une.troiaierne personne plur~enp., exprimee- QU sO\1s-0nteudue. on mettrait Ie verbe au pluriel : ANEANTlR et CREER, ce SONT les attribuis de ladi:· v.inite. PROMETTRE et TENIR SONT dil1X (sons-entendn choses). ETRE ne grand et VIVRE en chretien N'ONT rien d'incompatible (Sous-entendu nulles choses). QUESTIONS RELATIVES AU SUJET DES VERBES. QueUe est La place ordinai,." Ju ve-rbe? 439.-Da-ns q't&fT8 caS Ie sujet se place-t-il apres 1e 'Vtrbe ? 44O.-.D1!'M q'lleis cas peut-on sous-entendre les pronoms personnels tml,!oyes comllle sttjds 1 441.-Dans quel cas peu/-on repeter Ie svjet d'un meme vel·be ~ 442.-Le vel"be se met-il louj01J;rS @~ phtri~l quoique Ie sujet soit compose de rlusieu1·s subst.? 443.-Avec quel mot le verve s'acc01·de-t-i 607rsljn" Ie wjet est compose de pllls-ietws subst. qul ant it pen pres La meme $i,gnification 016 qui sont places par ordre de grooation ? 444.-Dans quel cas met-on ie verbe au pluriel. apres 11& cO!ljonction ou ? 445.-Dans quel cas met-on le vel"be au rhinel lorsque les slIjets sont unis par III cOl1jonciion oi ? 446.-CommEl'lt con'lw,it-on le 'I1omlFrc dalls u-n ve'rbe d01lt les sll}et.s sont unis .pal"la conjonction ni ? 437.-Lorsqiie deux s'UJets ,ant unts pal" l'u1I,e de,s -'C<n\jonL (tMS ainsi que. (I) Voir Nos 423, 424, 425. 426 et 427. - 124; - &l1ssi bien que, elc. q'!.Ull est le sujet qui ciete1mine l'accord? 448. - Quel.est l'accord (Pun verbe qui a un coUectif parti- , tif po?tr WI-!,JC,t? 449.-quel est l'a,ccord du verlle qui a 1m callectif gene1'aJ, pour sUJet ? 450.-QueUe est l'orthographe du verbe etre precedi de ce? 451.-Que remarque''!lOllS pCfr rapport au verbe qui a pour S'Ujet un ou plusieur!l ~n.tin~tifs? 452.-pans q!(e/~ cas Ie verbe qui a plusieur$ tnfimtifs pour 8UJet se met-~l au pluTie~ 1 453. REGIME OU COMPLEMENT DES VERBES. 454. Un verbe ne peut avojr deux complements di recls parce qu'une seule action ne peut avoir qu'l"'l objet immerliat et direct: Veuillez VOUS INFORMER de ce qui doil resulter de c:ette entreprise. II serait fautif de dire: Veuillez VOUS INFORMER CE qui doit ... , car alors vous et ce figureraient comme complements directs de informer. 455. Un verbe ne peut avoir qu'un complement indirect pour exprimel' Ie melTle rapport: C'est A vous que je pade. Ilserait fautif de dire: C'est A vous A QUIje parle, car d vous et a qui represente !.a meme personne. 456. Le meme mot peut servir de complement a plusieurs verbes ala fois, pourvu que ces verbes ne demandent pas un complement different: J'AIME et j'ESTIME les ENFANTS sages. Mais si ces verbes demandent un complement different, i\ faut donner a chacun d'eux eelui qu'il exige. On ne dira done pas: Cloms ATTAQUA et S'EMPARA de Soissons, parce que Ie complement indirect de Sois8ons ne peut servir a attaqua,qui veut un regime direct. Pour etre correct il faut dire: Clovis ATTAQUA SOISSONS et S'EN EMPARA, ou et 8'EMP.A.RA DE CETTE VILLE. . II en serait de meme si les verbes demlmdaient des com.plements indirects dont Ie rapport .flIt .etabli par des prepositions differelltt:s. Ainsi on ne dlra pas : }p - 126- Un grand nombre d'hommes ENTRE NT ET I!;ORTEKT DE CETTE VILLE tous les jo'Urs. paree que entrent veut la preposition dans et sortent veut de, il faut done dire: Un grarul nombre d'hommes ENTRENT DANS LA 'VILLE ct EN SORTENT tOU8 les jours. 457. U ne meme preposition ne peut faire rapporter plusieurs complements a un meme mot lorsque ces complements demandent une preposition diiTerente. On ne dira done pas: Cet homme est UTILE et CHERI DE SA FAMILLE ; Il a ecrit CONTRl: el EN FAVEUR DE VOUS; attenuu que l'adjectifutile demande ti et cheri de; que la preposition contre rejette de et que en faveur la demande. Pour etre COITect il faut dire: Cet homme est UTILE A SA FAMILLE et EN esf CHERI. n a ecrit CONTRE ;<>U8 et EN VOTRE J'AVEUR. 458. Les mots places en complements et qui sont joints par l'une des conjonctions et, ou, ni, uoivent ~tre de m8me espece : Il aime L'ETUDE et Ie TRAVAIL. Il ne demande tjll' A nInE ET A DADINER. II serait incorrect de dire: II aime L'tTuDE ET a TRAVAILLER. It ne demande qu' A RIRE ET LE BADINAGE, attendu que etude est un substantif et trat!ailler un infinitif, et dans Ie second cas rire est un infinitif et badinage un Bubstantif, PLACE DES COMPLElIfENTS DE9 VERBES. 459. Quand un verbe a un complement direct et un complement indirect, I'usage vem que Ie plus court soit place l~ premier. Nou.s devons SAC RIFlER NOB PLASIRS ..lUX DEVOIRS - DE L'HUMANITE. 'Ernest A DONNE A -UN PAuvRE LE MEILLEUR DE SES HABITS. 460. Si les deux complements lont d'egale Jon. gueur, on enonce Ie complement direct Ie premier: -127 Ernest A DONNf SON HABIT AU FA UVRE. NOltS 3UIVRONS VOS CONS ElLS AVEC DOCILITE. DONNEZ.LE-moi; PORTEZ-LE-lui. E:lCcepte 1 0 Ie cas 011 it en resulterait une equivoque. Ainsi au lieu de dire: Calmez vos esprits agztes par le repos. J'ai mvoye les lcllres que vous avez ecrites d la postea On dira: Calmez par Ie repos vos esprits agiUs. flai e'nvoye a La posle les. lettres que VOltS av,'z ecrites. 2 0 Lorsque Ie regime indirect el>t expl'ime par y et Ie regime direct par Ie, la, mcn:, foi, alors on place Ie regime indirect Ie premier. Ainsi au lieu de dire: Placez m'y ; presente-t-v ; menez ['v. On dira: Placez-v moi ; presentes-v toi; menez-v Ie. Cette maniere de parler Hant dure a l'oreille, on ferait mieull: de dire: Place::: moi ld; prescnte-toi dans ce lieu; menez-le lei. 461. On place oruinairement les pronoms personnels avant Ie verbe lorsqu'ils figment comme regimes: Je VOus aime, pour J'aime vous ; II N'aime, pour iI aime MOl ; Les biens de la terre sonl passagers, je LES meprisco 462. Cependant si Ie-verbe est it l'imperatif, Ie pronom regime doit Ie suivre. a moins que cet imperatif no Boit accompagn6 d'une negation, Ainsi on dira : ltlenagez-voUB. et non: vous menagez ; Diles-LUI, et non: LUI diles_ MaiB on dira bien: Ne VQIIS melez pas de cela; lie LUI dite, pas vos secrets; < 465. Lorsqu'il y a ueux imperatifs de suite Ie pronom regime doit suivre Ie premier, mais on est libre de Ie mettre avant ou apres Ie second. On dit egalement: Prenez-LE d LE LUI remeitez, ou prtneZ-LE et re. ",elleZ-Lli:.LUI. - 12~- QESTIONS RELATIVES AUX COMPLEIIIENTS DES VERBES. Ua verhe peut-il avoi1- deux complements directs? 454. -Un verbe pel/t-il a.voir plusieurs complements indilects pOllr exprimer le meme rapport 1 455.- Unmemc mot peut1'l sermr de complement it plusieu1"S verbcs? 456.-Dans .quel ('as fes adjectifs et les prepositions pe/lvt(Ytt-n~ senir de complements it plusieurs verbes 1 457.-Quel dott etre.le rapport des mots places en complemenls'fl joints pyr les conjonctions et. 011, ni 1 458.-Quand un verbe a un complement direct et un indirect. comment dod-on les placer? 45'J.-Et si les complemeJ,lts sonl d'egal" longueur? 460.Que?le est la place des pronoms personnels .figurard comme complements? 461.-Dalls queZ cas Ie pronom n 5gime doitil suivre Ie verbe'? 462.-Quelle est la pillce du pronom regIme lorsqu' it y a deux imperatijs de suite? 463. ElIfPLOI DES AUXILIAIRES. 464. Le verbe eire combine avec Ie participe d'un verbe attrihlltif exprime l'etat, et at'o£r exprime I'a~­ lion. De 1ft il resllite que Ie participe doit toujours ~tre construit avec eire tautes les [ois qu'on a en vue d'exprimer l'etat du sujet : Je SUIS parti; ils sont descendus. Et avec Ie verbe avail' Iorsqu'on a en vue d'exprimer l'action du sujet : J'ai marche ; VOU8 avez dormi. D'apres Ia regie ci-desslls on ecrira : Pierre EST alle a Pal·is (il n'est pas revenu). Pim'e a ele a Paris (il n'y est plus). 11 en est de m~me des verbes accourir, cesse1', croitre, del. cendre, monter, entrer, disparuitre, sortir, prier, etc. Cependant les verbes arriver, C!!oir, deceder, mourir, nai~ tr~~ tombp.~, venir, et leurs composes, prennent eire quoiqu tis expnment Ie plus ordinairement une action. 465. Les verbes refl.echis se conjuO"uent aussi avec etre mis pour avoir (1). 0 DE L'ElIfPLOI DES TEMPS DES VERBES. 46,6. On emploie Ie pr.ese"t. au lieu du· passe pour donner au dlscours plus d'energle et plus de grace. Ainsi on dit : , Il BRAVE la mort et DEVIENT le vainqueur de son enne1lli, Il BRAVA la mort .et ~EV1NT Ie vainqueur ... heu de : (I) Nos 205 at ~O. aU - 129- MIl,is il raut d~n8 ce ~1l8 que tous les ve~bes qui se rappora III m~me Idee 80lent au present. Amsi on ne peut P8.S dire: It BRAVE la mort et DEVINT••• 467. Vimparfait &'emploie pour marquer une action ba. bituelle ou sou vent rciteree, en la considerant relalivemellt a une autre action allssi passee : J'ETUDIAIS beaucoup uutrefolS. J'ETUDUIS qualld VOU8 ViNTES me 'Iloir. On ne i'emploie cependant pas lorsqu'il s'3.~it d'une chose qui est toujours vraie ou qui II. toujours lieu. Ainsi on ne dim pas: II di8ait avec raison qlle La ve,'tu ETAIT pre/el'able Ii to.ua leI biens, mais est prefera"le. 1l ROUS a8surait que Dieu VOULAIT nous re1lCll'e heu/,ellx, mais veut. J'ai ,'Il· que l'OrtS ETIEZ dans la mois'JR ; si I'on vent exprimer que la personne y est encore, il faut: Que vans ET!!:8 dans La maison. -168, On n!l doH Be servir du paslle dU,rmine que pour ex· primer un temps determine et entiercment ecoula : J'ETUllrAl' hie 1', la aemaine derlliere, l'an passe, etc. Ainsi on ne dira pas: . J'£TUDIAI alljow'd'hll;, e.ite .sf1£loinr, eefie annep, parce qne Ie jonr, la semaine, I'anne£', nc ~ont I'a~ encore pas.es. On ne dim pas non plus: J'ETUDIAI ce matin. Ii faut pour I'omploi de co temps qu'il y ait au moins I'intervalle d1un jour. 469. Le passe. intletl'Tmint! s'emploie indilferemment ponf 1111 temps passe, 60it qu'il en re~te encore une partie Il. ccou· . ler. eoit qll'il Ie soit enlierement. On peut donc dire: J'AI ETUDIB' ce matir. J'AI ETUDIE' hier. J'A! ETUDIF.' celte semainp., Ia aemail1e passee. 470. Le plus-que-pflt;fait exprime un temps doublement passe, c'est·a·dire passe avant nn antre eg,,!e~ent pass~> comme tlans : J'AVAIS TERMINE' quaTld VOIlS arnvates. On ne doit pas I'employer pour Ull simple passe. II est done incorrect de dire: Nous avons app,is que vatu frere AVAIT VOYAGE' ; car on ne veut exprimer ici qu'un simple passe; il raut : Que votre jrere A VOYA,G!!:'. " 471. Le jutur s'emplole pour un tempR a velllr, sans aueune idee de condition. Demain j'e.tudierai. •• '. ' 472, Vemploi du condlilonnel demande lOIlJ,onrs une ,C0!ldl. tion. iI ne faut donc pas i'employer pour Ie tulu,'. AmSlon ne dira pns: J'ai su que vous IRIF.Z Ii Rouen.' ,puis9u'il ne ~'agit que d'un futur, Silns aucune idtle de condition j II faut dlro ; Que V~Il' t~nt ir6~. - 130- On ne do:t pas non plus employer Ie conditionnel paue pOllr Ie coltdilionnel present. On ne dim do~c pas: . J'i:lais persuade que vous BERIEZ VENU ; 'mlllS que VOU8 vlen- d,iez. EMPLOI DU SUBJONCTIF. 473. -Le 8ubjondif est toujours EOua la dependance d'un autre verbe, soit exprime, soit sous-entendu: 011 l'emploie, 1 0 Apres un verbe suivi de la conjonction que, et exprimant une idee de desir, de do ute, de eramte, de surprise: Je DE.';IRE QUE VOU.Y ETUDIEZ; je VEUX QUE znus EXECUTIEZ mes Ol'dres; qui m' .I.IME tne suive, snus-entendu: je desire que celui qui •.• Cepelldant si Ie verbe de la proposition principale affirme positi\'einent et avec certitude, celui de la secontle se met a l'indicatif: Je sais qu'il FUT sUlfJTis. 2 0 Apres les locutions conjonctives afin que, bien que, enCOTe que, loin que, pourvu que, etc. Bien qile vous LE SOUHAITIEZ, Je ne te puis. 3° Apn:lii les pro'noms qui, que, dont, 0'1(, qunnd ils sont precedes d'un. suhstantif, ou de l'un des mots le premier, Ie seul, 1'1Inique, personne, r£en, aucun. La p111S belle VERTU QUE l'homme PUISSE posseder. Les expressions quelque, g1lel que, qui que, quoi que, veuIent egalement Ie subjonctif. Dnns quelque I-lA UT Tang que vous l!OYEZ plack ... QueUe que SOIT la baute de ceile maison. 4 0 Apres les verbes unipersonnels : h. FAUDRAIT gtle VOtiS VINSSIEZ. 5° Apres une negation ou un verbe qui exprime une interrogation: Get hom me N' A fail aucune disposition qui SOIT valable. V(;udn'ez-volls gu'il8 VINSSENT 7 Tout que veut orainairement l'indicatif. TOUTE belle Qu'est ceUe maison. Cependant quelques al;teurs empIoient Ie subjonctif apres ces mots. TOUTE degradee que n01ls PARAISSE la nat'Ure de l' E,~q1Limau, on recon11.a'it en lui quelque . chose q~ti dicJle encore la digniU de l'homme. (CfU.TEAUllRIA"D). 131 DE L'EMPLOI DES TEMPS DU SI1BJONCT1i'. 474. J. R~gle. Quand Ie premier verbe est au present ou au futur, on met celui qui en depclld au present du subjonctif, si l'on veut exprirner un present ou un avenir: It . i': It faut faudra } Q.UE vous SOYEZ P Ius att ell t l)S. Et au passe du Bubjonctif, si l'on veut exprimer un passlSe: . Je ne presume pas } ' Il ne p,'esumtra pas Q.Ul:VOU/SAYEZTRAVAILLE. 475. Cependant au lieu du present on emploie I'imparfait du BuuBtantif, et au lieu du passe, Ie plus-que-parfait, quand Ie verba au Bllbjonctif est suivi tl'une expression condition_ nelle : JE DOUTE que VOlt", VOltS ArrLI<<UASSIEZ Ii votre d~voir, SI L'ON NE vous T CONTRAIGNAJT. JE DOUTE.que VOltS FUSSIEZ DEMEURE' fidele Ii votre dpvoir, 81 VOUS AVIEZ BUIVI C~: JEUNE HOM~lJ!:. 476 II. RegIe. Quand Ie premier verbe est a \'imparfait, aux 3utres passes ou flUX conditionnels, on met Ie second verbe a l'imparfait du sUbjonctif, veut ex primer un pre~ent ou un futur : ~i l'on Il fallait ~ Itfallut Jl afallu . I it t'r, Il eilt faUu Q.UE vous FUSSIEZ.p us a en If 8. Itfaudrait II aurait fallu Et au plus-que-parfait si Ie second verbe Joit exprimer Ull passe: '. . .Nous CRAIGNIONS qu'il n'EuT tTE lea andes. ENSEVELI dans 477. Cependant Ie verbe au Buhjonctif se met au present Ili l'action qu'il expr;me a lieu a. I'instant de 1a parole, ou dans tous les temps. c'est-dire, s'il y a permanence: Il ne m'A pas AIME', quoique je BOIS 80n meilleur ami, et non .IUsse. PtoU1I!ie n'ADMETTAIT pas que 1(1, terre TOURNE alttour du 8oleil, at Don tow"nat. DE L'EMPLOI DE L'INFINITIF. 478.Les infon,itiJs peuv~llt ~tre employes comme I!ujets et c.omme complements: - 132- LiRE, tCRIRE, ETUDIER, C'EST Ie plaisir de l'eieve laborieux (1); LIRE, tCRIRE, ETUDIER, SONT des occupations utites (2); les enfants qu'on a vu I'\:NIR..(3). 479. On peut employer deux infinitifs de suite, alors Ie secont! est complement du premier: Vous pourrez ALLER VOIR vos parents. Vous pourrez SORl'IR pour ALLER a In promenade. Un grand Dombre rendent Ie style diffus. On ne dira done pas: . Vous croyez POUVOIR AI.LER VOIR VENDANGERl Vous ne pourrez meme pas ALLER VOIR. ARRIVER vos parents. 480. Les infinitifs employes com me complements doivent se rapporter, sans equivoque, au sl1jet de la proposition ou ils se trouvent. On ne t!ira done pas: . C'ISt pour BOIR~ que l'eau nous est donnee. !-e jout est imp avance pour COMMENCER man de~ vmr. Car il semble que c'est I'eau qui doit boire et que c'est Ie jour qui ne commencera pas Ie devoir. II falit dire: . L'eau cst donnee pour qtt'on la BOIVE. Le jour est trop avance pour que je CO~IMENCE. mon devoir. 48l. Mais si l'illfinitif ne presente aucune equivoque, il faut Ie prMerer a tout autre mode, paree qu'il rend la diction plus vive. Ainsi il est mieux de dire: Je suis heureux de VOU$ SA-VOIR bien place, que de dire: Je suisheureux de ce que JE SA IS que vous etes bien place. i Et, vous iies sUr de l'EMPORTER sur volre competiteur, que: Vous ~tes 8~r que vous l'EMPoRTEREZ sur votre compUiteur. 67~~) N° 452'"7"(2) nO 453.---(3) Principe d'IlDalyse, nO --- 133 QUESTIONS RELATIVES A .t'EMPLOI DES VERBES ET DES TEMPt:! ./lvec qUe! aux11iai1'e Ies verbes doiveni-ils eire constntits? 464,-N'y a-t-if pas des vcrbel! qui qlloig'ue exprimant une action se conJu,f!,uent avec etre 1464. -.fivec quel auxdiaire les vC1'bes rejlechis se conJugllenl-~'ls ? 465.-Dans quel cas peu'-on employer Ie present au lieu du passe 1 466.-Dans quel cas emploie-t-on l'imparfait? 467,-Dans quel cas doit-on' $e servir rlu passe determine? 468.-Dans quel cas s'emploie Ie passe incZe/ermine? 469.'- Qu'exp1'1'me Ie plus-qtte-patjait ? 470.- Quel est l'emploi du futu?, ? 471.-Que demande l'lmploi du condit/onnel? 472. - Que rema,rq1lez-vous par rapport au subJoncl1f? 473-8i le v[1'be de la proposi, ion principale rrjfiTmp, Ii quel temps Jod eire celui de la seconde ? 473,Quand le premiel' verbe est au present au au futur, Ii quel temps met-on le second? 474.-Quund le premier vel'be cst (t l'imp Il1ja if, a l'un des passes ou au c(lndiiionnel, d quei temps se md ie second? 475.-Commeltt les i71ftllilifs peuvel1t-ils elj'e employes? 478.-Pellt-on employe1' deux 1'njinif1Js de Buile, et dans ce cas IJ11elle est In fonction Ju secvnd ? 479.- Comment les hl.finihJs employes comme comple"nenls doivent-ils se l'appoTler au vel'be 1 480. DU PARTICIPE. -0- PAR],ICIPE PRESENT 4082 •. Lfl participe present ne-varie jamais : Un homme LISAN'!, : une femme LISANT. Des hommes LISA NT ; des femmes LISANT. 483. If ne fant pas confondre !e participe present avec certains adjeclifs termines en ant et qu i viennent egalement des verDes; ceux-ci, comme tous Ies adjectifs, s'accordent en genre et en nombre avec Ie mot auquel ils ee rap portent : Des hommes OBLIGEANTS. Des femmes OBLIGEANTES. 484. Le qualificatif en ant est participe present 12 ~ 134- quand il exprime une action faite par Ie mot auquel i1 se rapporte ; Bayard COMBATTANT avec courage tdomphe de se.f ennemis. Des enfants ETUDIANT leurs lerons. Nous les avons VIIS REVENANT du combat. Des hommes TRA V A ILL A NT pour l' honneur. Des alhbifieux DESIR ANT les premieres places. Des avares ACCUMULANT des tresors. On Ie reconnait en ce qu'on peut Ie faire preceder du mot en ou lui substituer un autre temps du meme verbe avant lequel on met qui ou l'une des conjonctions comme, lonque, parct . que, puis que, quand, etc. Bayard EN combattant . •• Des enfants QUI Uudient leurs leyons .,. Nous tes avons vus LORSQU'ILS rc·uenaient, etc. 485. L'adjectif verbal exprime l'etat, Ja maniere d'etre, la qualite du mot auquel il se rapporte sans aucune idee d'action de la part de ce mot: Des enfants CHARMANTS. Despeintures RAVISSANTES. Voyez cetle salle RESPLENDISSANTE de clarU. On reconnait que Ie qualificatif en ant est adjectif verbal quand on peut Ie Caire pnlceder de I'un des temps du verbe Ure precede de qui. . Des enfants QUI SONT CHARMANTS. Des peintures QUI SONT RAVISSANTES. Voyez ceUe sa.lle QUI EST RESPLENDISSANTE de clarU. - . REMARQUE SUR LE PAR TICIPE PASSE. Nous avons vu, nO 219, que Ie parlicipe passe accompagne du verbe avoir 8'accorde toujours avec son . . complement 10rsqu'il en est precede; mais comme il est quelques fois t1ifficile de Ie determiner, nous allons do~ner Ie moyen de Ie reconnaitre uans les remurques SUlvantes. Ire REMARQUE. 486. Les participes suppose, passe, vu, OU1- (1), etc., (1) L'Academie ecrit: vous trOttvel-ez CI-INCLTJS copu du contrat ou CI.INCLTJ,sE la copie d1' cOlltrat. 135 employes sans auxiliaires, sont in variables quand iis precedent Ie mot auquel iIs se rapportent : SUPPOSE VOS RAISONS; PASSE la FIN de celte semaine Vu les CIRCONSTANCES ; ; OUI les CONCLUSIONS de l'avocat, etc. Mais quand ils suivellt Ie mot auquel ils se rapportent ils en prennent Ie genre et Ie nombre : Vos RAISONS SUPPOSEES ; La FIS de la semaine une i"is PASSEE, vous ne pourrez plus l'eclamer; Les CONCLU1!IONS de la cour OUI&S, cllac;'n se relira, etc. lIo REMARQUE. PARTICIPE PASsE sui4!i I>'UN INFINITIF. 487. Le participe passe snivi d'un infinitifr,;'accorde avec Ie pronom qui Ie precede quand Ie nom (Iont ce pronom tient la place fait I'action exprimee par Pintinilif, car alors ce pronom est Ie complement direct .-In participe; dans Ie cas contraire il est invariable, car il a l'infinitif pour complement direct: Lesmusiciens quej'AI ENTENDUS CI'IANTtR s'accordmt bif n, Lesfem11les quej'AI VUES TRAVAILLF,R' sont tl'eS actives. Les eleves que VOliS A VEZ LA Isslils SORTIR ne sont pas encm'e Te7ltres. Dans ces'trois exemples, les partic.ipes entendus, vues et laisses, sont variables, parce qu'ils ont pour complernents directs les subsluntifs musiciens,jl'mmes et efeves, representes par que. En elfet, les musiciells~ les femmes et les ileves, font l'uction exprimee par les infinitifs cltanter, tHlvaillel' et 8m'l1'r. Les hymnes que j'AI ENTENDU CHANTER soni tres helles. Les statues que}' AI VU SCULPTER sont parlantes. Les eieves qui se SONT LAISS:E SUR PASSER par leurs c01ldisciples ne se7'qnt pas 7'ecompenses. D"'Q~ CI'lS trois exemplei:l1 au contraire, I~B partici .. - 136pes entendu, vue! laiEse sont invariables, parcequli\s ant pour complements directs Jes Illfinitifs chanter, travuiller et surpasser. En eifet, l'aetion exprirnee par ces infinitif" n'est P'lS faite par les hymnes ni par Ie,,; statues ni par le~ cleves, mai" au. contraire ees sllhstanlif.~ sont I'objet de I'action exprimee par ces infinitifs, et en sont par conseqLH·nt les complt~­ ments. 4g8. Le participe fad suivi d'un infinitif. est toujour:s invariu!Jle, parce que ce lI'e,;t pas ::,eulement au partieire fait que se rapporte Ie complement direct; rnai;; l'iJee exprimee par Ie partieipe et I'infinitif r{lUnis. On eerira done S8ns at-cord: L-s ouvriers quej'ai FAIT imvailler se sont FAIT puyer chel'cmellt . . Les cleves quej'ai FAIT HI'e. 489. A pres les panicipes des verbes devoi1', pouvuil' et vouloir, I'infinitif est (plelquefoi,; elide; dans ce cas, Ie participe resle inl'ariable paree qu'il a pour complement Jirect I'infinitif ~ous-entl:nllu. On er.rira done sans accord: Je lui aifail lousles 1'eprochrs que j'_"d DU, sousentendu IVi faire; que i'AI PU, sous':entendu lui faiTe; qllej'ai VOULU, sous-entendu !-uifaire. Mais con er.ril'a a vee accord: Je VO~lIS l'emeLs la somme que vous m' AVEZ DUE JUS- qll'it present; Il lui j'rwt les livres qll'il avail d'abol'd voeLUS ; paree qu'apres Ie::; particires due et voulus il n'ya point d'infillitifs sO\ls-entendus; Ie conjonctif que ~8t Jone Ie complement direct de ces participes. Ille REl\'I;\RQUE, PAHTICIPE PASSE DES VERBE3 co£tler ET valoir. 490. Lorsque les participes co£de et valu SO:1t employes dans Ie sens transitif, c'esHl-dire quand ils ont un complement direct, ees participes adoptent Ie genre ,et Ie nombre de ce complement s'ils en sont precedes: or c-ofde7' est transitif quand il signifie CU1lSe1', occasionner, c!Qilner, e;r£ger; et valoi'l' est transitif quand il - 13!- signifie procu1'er, mppoder. On ecrira donc avec accord: Les pef,nes QUE votre instruction m'a COUTEES, c'est-a.-dire m'a donnees, m 'a causees. Les regrets que ce plaisir lui a COUTts, c'est-a.-dire occasiollnes. La premiere place QUE vo[re application vous A VALUE, c'est-a.-dire, vous a p~·ocuree. Les hiJnneurs dtt generalat que cette affaire lui a VALUS, c'est-a.-dire l1li (I, procures. Mais on dim sans accord: La somme q1te cette maison m'a COUTE,; Les depenses que cette cntj'eprise m' a VAL U ; parce que dans ces deux excmples le participe est employe dans Ie flens intransilif. lV e REMARQUE. PARTICIPE PASSE DES VERBES REFLECHIS. 491. Les participes passes des verbes refiechis formes des verbes intransilifs, com me se nllire, se succeder, etc., sont invariaLles parce qu'ils ne peuvent a voir de coml'ltHnent direct. Ainsi on ecrira sans accord: Henri 1 V, Louis XIII et Louis XIV se sont BUCCEDE sur le [TOile de France. Remarque. Quelques auteurs sont «'avis que Ie verbe se plaiTe peut avoir quelquefois un regime direct,et alors s'accorde avec lui. Exemple: La divine Providence s'est PLUE d nous favoriser. Mais Ie plus grand nombre, avec l'Academie, sont d'un avis contraire. Ve REMARQUE. unipersonnels. 492. Le participe d'un verbe unipersonnel au employe unipel'sonnellement ne varie jamais. Les Chaleurs qu'il A FAIT. Les grande8 pluies qu'il y A EU. It s'est ELEVE. une diificulte entre eux. PA}{TICIPE PASSE DES VERBES Paree que Ie conjonetif que qui precede ces participes n'est point un complement direct, puisqu'il n'est pas l'objet d'une 12* - 138- action Caite par quelqu'un. D'ailleurs lesverbesfaire et avw n'expriment ici que l'existence sans idee d'action, et sont par consequent intransitifs. Le mot que ne se rapportant a. den est designe sous Ie nom de gallicisme. Dans Ie troisieme exemple,se, qui figure comme complement direct, represente il, qui est masculin singulier (1). VIe REMARQUE. PARTICIPE PASSE AYANT POUR COMPLEMENT DIRECT l'EQ,UIVALENT A de ceci, de cela. 4.93. Tout participe qui a pour complement direct l' tenant la place d'un adjectif ou d'un membre de- phrase e:"t toujours invariable, parce que ces cornph~­ ments n'ayant par eux-memes ni genre ni nombre, ne peuvent exercer aucune influence sur Ie pronom qui les represente, dans ce cas Ie pronom l'est mis pour ceci cela. Ainsi on ecrira : Cctie maison n' est pas aussi belle que je L' A VAIS CRU~ c'est-a-dire, quej'avais cru CELA (qu'elle eta it belle) . . Ces enfauts ne sont pas aussi insiruits que je L'AvAIS PENSE, c'est-a-dire, que j'avais pense CELA (qu'ils etaient instruits). Mais si Ie prenom tient la place d'un substantif on fera accorder Ie participe. Exemple: .Ma SCEUR cst toujours la me me que je L' AI CONNUE. Cette IIfAISON est t elle que je L'ai CONSTRUlTE. VIle REMARQUE. PARTICIPE PASSE PRECEDE D'UN colleciif. 494. Lorsque Ie sujet est forme d'un nom collectif et d'un nom commun mis en rapport par llne preposition, Ie participe s'accorde avec Ie collectif s'il est general, et avec Je substantif qui suit si Ie colI e ctif est partitif. (1) Le sujet il qui precede Ie verbe unipersonnel n'est que lion sujet apparent, son sujet reel est sous-entendu ou se trouve II.pres Ie verbe, sous III. forme de complement direct. Il pleut ; Ie CIEL (sous-entendu), sujet reel. Il est arrive de GRANDS MALlJEURS. De graTld, malheurJl 8ujet reel. ..- 139 De ce qui precede it resulte qu'on ecrira en faisant accorder Ie participe avec Ie collectif general: LA TROUPE de vo1eurs s'est I"iTRODUITE ..chez mOll ami. Et avec Ie substantif suivant parce que Ie collectif est partitif: Une tt'oupe DE VOLEURS se sont INTRODUITS chez mon ami. ' La ra~on (Ie cette difference, c'est que Ie collectif parlitifet Ie substa:n.tif pluriel qui Ie suit n'expriment qu'une meme'idee, au lieu qu(i'le collectif general presente une idee independamment tic ce qui peut suivre. VIlle REMARQUE. PARTldpE PASSE PRECEDE DE 1epeu de. 495. Le patticipe precede de 1e pelt de s'accorde avec Ie substantir qui suit ce partitif quand Ie sens de Ta phrase permet de supprimer Ie peu; alors i\ signifie une petite quantite. Mais quand Ie sens ne permet pas de supprimer Ie peu, Ie participe demeure au masculin singulier s'accordant avec ce partitif; alors Ie peu signifie 1e manque, Ie defaut. Ainsi on eet'ira avec accord: Lepeu, d'APPLICATION qu'il A DONNEE ases devoirs a cependant suffi pour acceUre1' ses pl'ogres. On peut dire l'applicatlon qu'il a donnee. Et sans accord: LE PEU d'application qu'i1 A DONNE a ses devoirs a nui beattcoup a ses progreso Le sens ne permet pas de dire, en supprimant 1e peu: L'upplic... tion qu'il a donne a ses devoirs a nui, Mals, Ie difaut, le manque d'appiication. IXe REMARQUE. PARTICIPE un de, un des, une de, une des. PRECEDE DE 496. Quand Ie participe a pour complement direct un substantif precede de un de, un des, une de, une des, iI demeure invariable quand l'expression exclut - 140- tOllte idee de pluralite, et dans Ie cas contraire iI s'ac· corde avec Ie subtitantif.' Ainsi on ecrira, sans-. faire accorder Ie participe: UN de vas enfants quej'ai vu ce matin m'a dannede 1)08 nouvelles, parce qu'il y a ici unite dans l'idee ; en eifet il n'y a eu qu'un enfant de vu. Au contraire on ecrira avec accord: UN DES ENFANTS que j' ai vus ce maNn m'a dannes de vas nQuvelles, parce qu'il y a pluralile dans l'idee: on a rcncontre pillsieurs enfants, quoiqlle l'un d'eux figure principalement. Xe REMARQUE. PARTICIPE PASSE AYANT POUR COMPLEMENT LE en. 497. Lorsque Ie pronom en tient la place du sub· stantif auquel se rapporte Ie participe, celui-ci est invariable; mais quand il ne se pre;;tHlte pas sous celte forme, Ie parlicipe s'acl:orde avec un autre prollom qui precede. . Ainsi on dira sans accord en parlant de leltres : J'EN ai REftU, j'E~ ai ECRIT. Dans ce cas, Ie pronom en se presente BOUS la forme J'un complement direct: J'ai rer;u des LETTRES ; J'ui ecn't des LETTRES ; quoiqu'il ne soit qu'un complement indirect et equivalent a de cela ! J'ai rer;u DE CELA ; j'ai ecrit DE CELA. Et avec accord: Les marc1wndises QUE j'EN ai RE«UES, parce que Ie participe se rappOlie au pro nom conJonctif que, et non a en. PRONOM 498. On reconnait mecaniquement que Ie parlicipe se rnpporte au pronom en quand on ne peut Ie supprimer ~ans nuire au sens de la phrase. Par exemple : Louis Ie Grand a fait lJlus d'exploits que les autres n'EN ONT LU. On ne pourrait pas dire sans nuire au sens : Louis fa Grand afaU plus d'exploits qu.e lentttt1'u N'ONT - 141 - dont Ie participe se rappol'te a en; ct est innrlable pour cette raison. 499. On reconnait que Ie participe se rapporte au pI'onO/h qni precede, quand Ia. suppression du prollom en peut avoir lieu suns nuire au sens de la phrase. Exemple: J'ai un jardin, et j'ai vendu taus les fruits que j'EN AI REI.U : 'CT:JEILLIS cette annee. On peut dire: J'ai 1m jardin, j'a'i vendu taus lesfruits que j'ai cette annlie. RECUEIL- LIS Donc Ie participe sc rapporte au pronom qui precede en, et c'est avec Ie substantif dont ce pronom tient la place que Ie purticipe s'accorde. QUESTIONS RELATIVES AU PARTICJPE. Le participe present (st-it va1'iable? 482.-Est-il indifferent de confondre Ie pal'ticipe pre<ent avec l'adjectiJVPI'baI1 483.-Quand est-ce que Ie quahficat1f en ant est participe pr6sent? 484.- Comment connaU-on le pariicipe present 1 484.- Qu'exprime l'adjeclif verbal? 485.-Comment reconnaU-on l'adJectif vdball 485.- QueUe est la ,'egle d'acc01'd des pw,ticipes suppose, excepte, vu, entendu, etc.? 486. --Qllelle est la l'egle d'acconl du pariicipe suivi. d'U/~ infinitlf1 487 -Q:leUe est Ia )'egle d'accord du paTiicipe fait suivi d'un infinilif? 488.-Quelle est 'l'or..:. tlwgraphe de,~,participes des verbes devoir, pouvoir, et vouloir ? 489.~Quelle est l'ol"ihogmphe des participes coCHe et valu? 490.- Q//eUe ei;t l'o1'tho{!;1'aphe du padicipe des vcrbes reflechis? 491.-Quelle est l'(wthographe du padicipe des ve1'bes ull1'.persannels 1 4f)2.~Qaelle pst la Tegle d'acco1'd des participes ayant l' POU1' complement 1 493.-Quelle est Ia regie d'accord des parh'cipes precedes d'ttn collee/if? 494.Qlielle est La l'Bg:le d'accord des participes jJ1'ecedcs de III peu de? 495,- QueUe est la 1'egle d'accord des participes preced[s de un de, un des, une de, une des 1 496.- QueUe est ia l'~gle d'acc01-d des parlidpes ayant Ie j1rona'fn en pour complement? .497. DE L'ADVERBE. 500. Dessus, dessous, dedans, del101"S, ~tant advern'ont pas de complements et ne peuvent par con- hes~ - 142- sequent ~tre confondus avec les prepositions SU,', 80US, dans, kOl·S. Ainsi au lieu de dire: On Ie cherchait DESSUS la table, et il iiait de880US ; On Ie croyait DEHORS la maison, et il ~ldir DE· DANS; On dira : On Ie cherckait SUR la table, et il iinii dessous ; On Ze croyait HORS La maison, et il ~tait dedans. Cependant quaml ccs mots Bont precedes d'une preposition, ils forment avec elle unc loeution prepositive, laquelie d~mande alors un complement: Il passa PAll DESSUS les rlifficultes. 071 Ie lira DE DESSOUS les deco1/wres. Quand ils sout employes par opposition, ils deviennent preposition et demandent egalement un complement: 11 y a des animaux DESSIJS et DRSSOUS la terre. Vos eJtets ne sont ni dedans ni DESSOUS la commode. 501. Bcaucovp ne Joit pas eIre employe seul i Jites: - Beaucoup de gens veu.lenf, et non beaucoup veulent._ 502. Plus et davanfllge ne doivent pas s'employer inditreremment: davant age elant auve.rbe ne samait avoir ue eomplement. La science est estimable, mais Ia ve17u I'est bien davalltage. Mais on ne pourrait pail dire: 1l sefie DAVANTAGE aSES LU:.\IIERES qU'aceliesdes aufres r mats PLUS a ses lumieres ; On ne dira pas non plus: Les livrei sont, pm'mi mes conseiilas, cel1X qui me plaisent DAVANTAGE, rna is qtli me plai~ent LE PLUS. 503 . .I1uparavant ct avant ne doivent pas non plus ~tre confondus~ Ie premier etant adverbe n'admet pas de complement; Ie second e,;t une preposition et en demande un. Ainsi a\1 lieu de dire: It jaut rejUchir A UPARA Y ANT de padel·. On dira : 1l (aut rijUchir AVANT de pnrZer. 504. II ne faut pas confondre si adverbe avec a'lJ,58i. /Jussi s'emploie quand i1 y a cOlllparaison ; 143 Il est AtiSSI savant que vous. &i s~emploie quand it marque une affirmation sans idee de comparaison: II est si faible qu'il ne peut marcher. 505. Sine peut modifier les adverbes que quand iI lee precede immthliatemenl, si bien, ~i mal, si n!cemment; mais il ne peut modifier une locutIOn adverbiale. Aiusi ne dites pas: Nous etions Sl EN PEINE. Il est venu SI apopos. Maia: Nous etions slfurt en peine. 11 cst venu 81 BIEN apropos. 506. Si ne peut modi tier lea adjectif.., verbaux exprimant une action faite par quelqu'un ou quelque chose. On ne dira done pas: Un maUre 81 AIME de 8(,S e!eves. Dans ce cas, OR place un autre adverbe entre si et l'adjectif verbal: Un maitre 81 TENDREMENT aime. lVIais si l'adjeetifverbal n'exprimllit qu'une simple quahte sans idee d'action, on pourrait Ie faire preceder de si : eet homme est si eelaire, si range. Vos ouvrages ne sont pas si esfimes que Je Ie eroyais. 507 • .!lussi,' auiant, s'emploient dans les phrases affirmatives, quand il ya idee de comparaison: L'.I1frique n'est pas AUSSI peuplee que l' Europe. It y a AlITANT de difference entre un savant et un, ignorant, qU'1'z y en a entre celui qui se parte bien et eelui qui est malade. 508. La negation la plus faible est ne; ne point nie plus fortement que ne pas. Je n'ose avancer, c'est-a-dire, je crains d'avaneer. Je n'ose p~ avancer, c'est-a.-dire, je n'ose avancer d'un PAS. Je n'osc point avancer, c'est-a.-dire, je n'ose avaneer d'un POINT. _ On voit par ces exemples les differentes modifications qu'expriment les negations ne, 1lepas et m l'O'tnt. - 144- a 509. La Ioeulion . conjonctive moins que, et Ie verbe empe.::her, dernandent toujours apred eux Ia negation ne: . . .11 mains que vous NE veniez. Il empecha qu'on NE Ie. p1'it. 510 . .N'e s'ernploie allssi apres les comparatifs ou quelque autre mot equivalent, tels que autre, autremmt, plus, mieux, muins, exprimant une comparaison: Vous eles toul AUTRE que vous :\IE devriez etre. Il parle AUTREMENT qu'il NE pense. Il est MOINS heureux qu'on NE le croil. 511. Cepenuant I'emploi de ne n'a pas lieu apres une proposition negative: IL NE PARLE PAS AUTREMENT qu'il pen.oe. Vous n'ecrivez PAS MOINS que vous padez_ 51'2. Apres- eraindre, appnihendel', avoir peuI', trembler, on met ne guano on ne desire pas I'accomplissement de l'action exprimee par Ie second verbe : Je CRAINS qu'it NE V1:enne ; Et ne pas guanel on Ie souhaite : Je erains qu'll ne vie nne pas. lIen est de merne apres les locutions conjonctives de crainte que, de peur que, Ainsi quand on dit : De erainle ql~'il ne pel'de son proces, on souhaite qu'il Ie gagne. Et, de erainle qu'ilnc soit pas puni, on souhaite qu'ille soit. 513. On n'emploie jamais ne npres Ie verbe defenare et les locutions conjonctives avant que, sans que: J' AI DEFI':;-;DU que VOl/.S vous amusassiez avant que vous ayez fait vot/'e devoir. Et non: J' AI DEFENDU que vaus NE t'ous amttWSsiez AVANT QUE vaU8 N'ayezfa·it votre devoil-. 514. La et ici ilignifiant dans eet endToit, ne doivent pas etre employes avec aU. C'est Ainsi au lieu de : je vais. C'est LA OU je l'ai COnn1l. C'est ICI OU je demeure. LA OU Diles: C'est LA. Q.UE: ••• c'es lOI QUE ••• - 145- QUESTIONS RELATIVES A L'ADVERBE. Que ~'emarquez-vous par rapport aux adverbes dessus, ~essous, dedans, dehors? 500.-Le mot beau coup peut- il etre emplOlfe seul? 501.-Peul-on employer indifferemment ley mots plus et davantage 1 50Z.-Peut-on f{mployer indifferemment les mots auparavant et avant? (J03.-Peut-on employer indifferemment les mots si et iussi 1 504.-Dan$ quel Ca.Y si peut-ilmodifier les fldverbes? 505.-Quels sont les.adjectifs qui ne peuvent ~tre modifies par si 1 506.-Quel est l'usage des mots {!ussi, autani 1 507.-Que rem«rquez-vou8 par rapport at/x rligations ne, ne pas et ne point 1 MS.-Que remarquez-vous par '!'apport a la locution conjonciive a moins que, et le verbe empecher t !'109.-Peut·-on empZoyer l'adverbe ne apres les comparatifs? 510.~ pans quels cas doit-on tmployer apres les verbes crain-. (ire, apprehender, avoir peur et trembler, les mots ne . f)U ne pas 1 512.-Peut-on employer ne .apj·esle verbe !;lHendre? 513.-La. et ici pettvent-ils etre joints a 4?Y 1 514. DE LA PREPOSITION. .: 615. Les prepositions en face, hors, pres, poche, vis-clovis, doivent toujours etre suivies de la preposition Il est en face . DE, pres DE, proche DE, vis-a-v£s :DE, hors DE l'eglise (1). : 516. JJ.u travers exige egalem<;nt la preposition de ; d traversla rejette : .flu h'avers DES ennemis• .f1 travers les ennermOs. (j17. JJ.utOU1', preposition, ne doit pas eire conftmavec l'adverbe alentour. .!lufour a toujours un regime: .!lutour DE LA VILLE • .!llentowo n'en a pas: Le j'oi ftail sur son trone, et Se8 fils eta1°cnt JA.LEN> "U .. TOUR. (1) Hors employe pour excepte rcjette III preposition d,: Tous est perdu hors l'honneuro 13 - 146 - 518. Entre et parmi ne s'emploient pas indifferemment. Entre se dit de deux objets: ENTRE Rome et Milan. Parmi demande toujours un pluriel ou un 110m collectif: PARMI les hommes, PARMI le pettple. 519. Les prepositions de, en, doivent tOl:ljourB ~tre repetees devant chaque complement. Vos progres dependent DE VOTRE APPLICATION et DE VOTRE ASSIDUITE a l'etude. Il a voyagi EN FRANCE, EN ESPAGNE et EN ITA- a, LIE. 520. Toutes les aulres prepositions qui n'ont qu~une syllabe doivent aussi etre repetees lorsque leurs complements n'ont pas la meme signification. On ne dira donc pas: Je sais PAR L'HI8TOIRE et LA GEOGRAPHIE, mal8 PAR l'histoire et PAR la geogmphie. Mais on dira bien: . II passa sea jow's DANS LA PARi:SSE ET L'OISIVETE, parce que parcsse et oisiveU ont a peu pres la merna signi ficati on. 521. Voici annonce ce qui doit suivre, et voila rappelle ce qui prt:cede : VOILA sa conduite passee et en VOleI Ie chatimenl. Voici 8ert encore a designer un objet plu!! proche et voila un objet 9lus eloigne. _ VOICI mon livre, et VOILA le ~·{)tre dans la biblioiheque. Q,UESTIONS RELATIVES A LA PREPOSITION. Quel mot doit suivre les locutions prepositives en face, hors, pres, proche, vis-a-vis 1 515.-Que remw'quez-VOtlS a l'egard de au travers et travers? a 516.-Que remarquez-vous a l'egard de la preposition autour et de l'adverbe aleritour 1 517.-Quel est l'usage des prepositions entre et parmi? 518.-Que remarquez-vous par rapport aux prepositions il, de, en 1 519.- Que remarquez-vous a l'egard de l'emploi dea prepositions d'une seule syllabe? 520.- Quel est k lens des mots voici et voila 1 521. - 147- DE LA CONJONCTION. 522. La conjonction et sert a unir les parties semblables et les propositions incidentes qui sont sous la dependance d'une proposition principale affirmative: Il aime le TRAVAIL ET L'ETUDE_ .A·otre sort eternel est entre nos mams ET a la merci de notj'e volante. L'lwmme Q.UI PENSE ET Q.UI RAIsoNNE aoit 8'appliquer a l'etude de la sagesse. On ne doit pas Ia rem placer par NI. Ce serait done une faute de dire: La religion defend que nous insultions au malkeur, nous lui 1"efusions notre assistq,nce. Ni ne pouvant lier deux affirmatives, il faut et. NI que 523. La conjonction et (:leut preceder la preposition sans, mais jamais la remplacer. Ainsi on ne dira pas: Sans Jorce et mouvement; mais sans force ET SAN::! mouvement. 525. La conjonction et ne <lait jamais unir deux membres de phrase qui commencent par les adverbes autant, mieux, mains, plus: PLUS je vous Jrequente, PLUS je vOUs estime a cause de votre sagesse, et non ET PLusje vous estime .• _. 525. La conjonction ni s'emploie pour unir deux propositions negatives et pour reunir des prepositions incidentes dependantes d'une principale negative: Il n'ajamais connu l'amitie NJ ses douceurs, et non ET ses d01tceU7's. 5:26. La conjonction ni remplace la preposition sans. Ainsi on dira : Sans force NI mouvemeni, au lieu de : Sans force NI SANS motlvement. Q.UESTIONS RELATIVES A LA CONJONCTION. Quel est l'usage de la conjonciion et? 522.- Quel est La place de laconjonclion et employee conjointement avec fa preposition sans? 523.-La conjonction et pet6t-elle unir deu3J membres de phmse commenr;ant par lea adverbes autant, mieux, moins, plus? 524.-Quel -148est l'usage de la conJonciion ni 1525.·-La conJonction ni peut.elle 1'emplacer la preposition sans 1 526. DE L'INTERJECTION. 527. Jll~! marque la joie, le plaisir, la douleur: AH ! que je suis heureux ! AIl! qtle je languis ! AH ! queUe smtJfrance ! 628. Ha! exprime l'etonnement, la surprise, l'exhortation, la crainte : HA ! je ne vous atlendais pas! H~ ! je vous en prie,juyez ce mechant homme.. 529. Oh J marque l'admiration, Ia surprise; OH! que ce tableau est bien fait. OH! il n'est pas sans defauts. 530. Ho! sort a appeler : flo! ho ! changez de direcft'on ! 551. O! s'emploie en apostrophe: o mon enfant, qu'1"l est doux de 1'empU,- ses dec vvirs. 552. Eh! exprime 1a douleur. EH ! it [aut le elire: il ph-it . ••• 553. He ! sert it appeler. HE cl'gU venez-vous, QUESTIONS RELATIVES A L'INTERJECTION. Qlle mm'que l'inteJ"jection ah? 527.- Que 111m"que ha ? 528.-Que marque oh? 529:- Que marque ho 1 530.- Quel est l'emploi de 6? 531.- Que marque eh 1 532.-Que marque he? 533. DE LA CONSTRUCTION. 53·1. On en tend par construction Ilordre 6t l'arrangement des mots pour l'eXpt"ession des idees. 535. On distinguc la construction directe, la construction rcnversee ou l'inversion, la construction sylleptique, 10. construction elliptique, et Ie pleonasme. 536. Dans la:construction directe, Ie sujet se presente Ie pre· mier avec ses qua\ificatifset ses complements (s'il -est complexe) ; en suite vient Ie verbe avec ses modificatifs,et entin Pa.t- - 149- tribnt avec ses complements; c'est ce que 1'0n voit dans la phrase suivante : Le veritable bonheu)' de l'homme consiste essentielle1nent dans le bon temoignage de sa conscience. Le sujet bonheur se presente d'abord accompagne de son qualificatif veritable, et de son complement determinatif de I'homme; ensuite Ie verbe attributif consiste, qui est modifia par l'adverbe essent'iellem,ent,et cntin les complements des I'attribut dans le bon temoignage de sa conscience. 537. On appelle cette construction directe, parce qu'elle est plus en rapport avec Is. marche ordinaire des operations de notre esprit. 538. La construction renversee ou l'inversion est celle ou Ies parties de Ia proposition ne se presentent pas dans l'ordre direct. Exemple. Dans Ie bo,{/, temoignage de sa conscience consiste essentiellement Ie veritable bonheur de l'homme. II y a in version dans cetto phrase parce que Ie sujet, 1e veritable bonheur de I'homme, est place apres Ie vel"be consiste. 539. L'inver!ion est dans bien des cas une loi imposee par l'usage, comme nous l'avons vu en patIant de Ia place du sujet et du complement; mais dans les cas meme ou cette figure de construction n'est pas une obligation, elle dohne souvent plus d'e16gance et d'anergie au style. Par exemple, il est plus gracieux de dire: Nous ecoutons avec docilite les con~eils que nons donnent ceu,x qui savent flatter nos passions, que si l'on disait, en rendant la construction directe : Nous ecoutons avec doC'ilite les conse'ils que ceui: qui sa'lJent flatter nos pass'ions nous donnent. II est plue energique de dire avec Flechier, en parlant du cardinal de RicheIieu : , Dejd, pour l'honneMr de la Fra,nce, etait entre dans I'administration des affaires UN HOMME pllLS grand pa), son esprit et par ses vertus que par ses dignites, que si l'on disait, ell pla~ant Ie ~ujet avant Ie verbe: Dejd, pour l'honnev,r de la France, UN HOllrME Ctait entre dans l'administration des affaires ••• 540. La construction sylleptique consiste a Caire accorder un mot avec celui auquel on Ie fait rapporter par la pensee, sans avoir egard a celui auqu'el il se rapporte grammaticalement. C'est par sylJepse qu'on fait accorder Ie verbe avec Ie subs tantif qui suit Ie collectif partitif. Laplupart des hommes RECHERCHENT les biens du temps, , et NEGLIGENT l'acquisition de ceux de l'Uernite. La regie generale sur l'accord du verbe avec son eujet demanderait recherche, neglige. Dans Athalie, Ie grand prMre dit au jeune Joas : ' Entre Ie peuple et vous, vous prend1"ez Dieu pOU)' juge, VOus,souvenant, mon fils, que. cacM so'us ce lin, Co'mme EuX vous fides paUV1"C, et comnUJ EUX o?-phelin. L'exactitude grummaticale demanderait comme LUI, puisque 13. - 150- Ie pronom l'nppelle Pidee d'un nom singulier (pcupJe) ; mais Ie peuple representant iei lea Israelites, e'est avec cette idee, comme frappant Ie plus son esprit, que Ie poete a fait accorder les pronoms. 541. La construction elliptiquc consiste dans Ia suppression de quclque partie de Ia phrase pour renure Ie di~eours plus caneis et plus vie, sans neanmoins rien 6ter Ii sa precision et a su clarie. Les pTerniers Tespeqts sont dus d Dieu, les sec(})!ds aux parCllts, sous-cntendus sant dlls. Le brave se cOJlnmt dans Ie combaf, Ie sage dans In cali:re, et l'ami dans le besoin. Sous-cntenuu se canna/f, npres le sage et l'ami. Ces,livres sont pour moi. S(nts-cntendu destines. Je rOlls aime comme man pere. Sous entenuu, comme j'aime man perc. J'ai donni trois heures. Sous-entendll pendant f-1ndant trois lIeurcs). •il Paris, chez Saintin, c'est-a-uire, se trouve d Paris, ehe:, etc. Pour que l'~llipse soit pcrmisc, il faut que Ies mots sous-cntondus puisscnt etre supplees facilemellt et que I'analogie autD~ rise a s'en scrl'ir. Par exempIe, l'ellipse est vicieuse qunnd Ie \'erbe sous-enten· dri n'est I'as au mf:me temps que eelui du membre de phrase ot't il est exprilne. Ainsi on ne dira pas avec un pode : J'e".J.sse Ue pris du Gange esclave des faux dieux. Chritienne dans Paris, musulmane en ccs lieux. Parce que Ie verbe so us entendu deva.nt musulmane est je wis. 542. Le pleonasme consiste dans une surabondance de mots qui, quoique signifiant Ia meme chose, ajoutent cependant plus de clarte et donnent plus d'energie au discours. Exemples: Je l'ai vu DE MES YEUX. Je l'ai entendu DE MES OilEILLE5. Je lui ai dit A L UI-MEME. Louis XII, LE nON LOUIS XII, merita Ie glorieux wmorn, de pere du peuple. Dans ces exemples, Ics pleonasmes de mes yeux, de mea O1'eilles, d lui-m~me, Ie bon Louis XII. ajoutent au disc ours plus de force, plus de grace. Mais Ie pleonasme est vicieux quanti il n'ajoute ni plus, de clarte, ni plus de force, ni plus d'energie au discours. TeIs sont les suivants : Voyons VOIR votre montre. Onl'afol'ce MALORE LUI de renoncer Ii son entreprise. Nous essuyamcs une tempUe ORAGEUSE. - , Ii m'est impossible de povvor:a vous satisfaire. -Rec'ulez EN ARRIi~RE. - 151- Q,UESTIONS RELATIVES A LA CONSTRUCTION. Ql£' entend-on par construction? 534.- QueUes 80des de constructions distingue-t-on? 535.-Quelle est, dans la construction directe, la place de chacune des pm'lies constitutives de la proposition? 536.Pourq1toi appelle-t-on ce/te cons{n~ction di1'ecie ? 537. -Qu'est-ce que la construction renversee ct l'inversion 1 53S.-L'inve/'sion est-eUe obligaloire dans ca-· tains cas 1 539.-En quoi consiste la c0l18tnlciion sylleptique? 540. -En quoi consisle let construction etlipl'ique 1 541.-En quoi consiste Ie pleonasme 1 5,12. -Qllcmd Ie pleonasme est-it vicieux? 542.· D-E LA PONCTUATlON. 543. La Ponctuation est l'art d'indiquer clans I'ecriture, par des signes de convention·, Ja pl'opor-. tion des pauses que 1'011 Joit faire en I.isant ou en parlant: elle sert aussi a determiner les difierents scncl d'un discours et a faire eviter des equivofJ.ues. , 544. Les caracteres usuels. de la ponctuatiO'I1 sont: . lOLa virgule (,), qui indique la plus petite pause. 2 0 Le point avec la virgule (i), qui indique une pause un peu plus longue. 3 0 Les deux points C:), qui indiqwnt une pause plus longue que Ie point avec la virgule. 4 0 Le point C.),· qui inJique laplus longue de toutes les pauses. 545. II Y a trois sortes de points: .10 Le point simple (.) ; 20 Ie point interrogatif (?) i 3 0 Ie point admiratif au exclamatif (!). 546. On compte encore parmi les signes de ponctuation : 1 0 Les points de suspension )•••. ) i 2 0 les guillemets (' '); 3 q les parentheses ( ); 4 0 Ie trait de separation (-) ; 50 l'alinea. DE LA VIRGULE. 547. La virgule sert a separer entre eIles l~ par- - 152ties semblables d'une meme phrase, comme 1<l les sujets : LA SANTE, LE8 RICHESSES, LES PLAISIRs, deviennent des rnauX' pour qui ne sait pas en llser. 2() Les attributs : Nous reconnflmes que les habitants de l''ile eiaient DOUX, HOl'iNtTES, AFFABLES, PREVENANTB, HOPITALIERS. 3 0 Les complements de meme nature: L'homme raisonn(Jble doit savoir regler SES GOUTS, ses TRA v A UX, BES PLAISIRS. L'..I1meTique Jut decouverte PAR CHISTOPHE CoLOMB, EN 1492, SOUS LE REGNE D'IsABELLE. Cependant on ne separe pas par la virgule deux parties semblables d'une ineme phrase lorsqu'elles sont unies par l'une des conjonctions et, m, ou, quand elles n'exceJent pas Ja portee de la respiration. Ainsi on ecrira sans virgule: L'imaginaHon ET Ie fugement ne sont pas toujours d'accord. NI ['01' NJ les grandeurs ne nous rendent heureux. Vous lirez ou vous ecrircz. Mais on ecrira avec la virgule. . Un rire doua: et gracieuX', ET une joie modeste et reglee pa?" la raison, font l'apanage de l'innocence et de la vel-iu ; Je ne veUX' plus vous 1.Joir dans ['etat OU vous etes, NI vous parler des risques que vous courez ; paree que la respiration exige Ie repos. 4<l Les verbes qui se rapportent au meme sujet : Cesar ecrivait au senat: JE SUIS VENU, J' AI VU, J'AI VAINCU. 50 Les propositions sembI abIes qui, ayant peu d'E:tendue, ne sont pas deja subdivisees par 1a virgule: La 1'aison supporte les d1'sgrdcfs, le com"age les' cambat, la patience les sttrmonle. 6 0 . Pour rem placer un verbe qui, exprirnc dans un premier rnembre de phrase, est sous-entendu dans 113 second: - 153- . L'amou1' de la ~loire meut les gran des (J,mes et l'clr' flI,our de l'argent, les ames vulgaires. La virgule placee apres l'amour de l'argent tient Iii plaoe du verbe meut sous entendu. _ 7 0 Les noms en apos1rophe, les propositions inci-a dentes explicatives, et tonte reunion de mots qu'on peut retmncher sans nuire au sens de la phrase, sont suivis d'ulJe virgule, s'ils la commence.nt ; on les place entre deux virgules, s'ils sont dans Ie corps de la phrase et on Jes fait preceder d'une virgule, a'ils sont ~ la fin: . CHERS EL:E:VES, je vous engage a 1'emplir lea deooirs que la 1'eligion vous impose. -Le temps, QUI FUIT seR NOS PLAlsms, semble s'ar-reteT SllT nos peines.. _ Let vie, DIS,~IT Soc RATE, ne doit eb~ que let meditation de la mort. Les meehants ne sont pas ncureux, QUOIQU'ILS PR0SPERENT QUELQ,UEFOIS. DU POINT ET VIRGULE. 548. On emploie Ie point et virgule: 1 0 Pour separer les propositions principales qui ont Ulle cerlaine etendue : Dlwmme verilleux ne l1'ompe jamais; l'idee d'un mensonge l'epouvante. . Cepenuant on les separe seulement par In virgule quaml elles sont unies par l'une ues cOlljollctions ct, au, ni, si elles ne sont pas deja subdivisees par la virgule. Le malheur allonge la vie, ET le bonneur l'abrege. Mais on dira avec Ie point virgule: POllT bien savoil' les c!wses il ja1d en savoi1' le detail; ET eomme il est presque £njini, nos eonnaissances sont toujours sUjJerfidelles et impa1fa~'fes. 20 Pour separer les propositions qui se rapportent au merne antecedent et dont les parties subalternes sont separees pal' la virgule: Politesse noble, qui sait appl'OUVe1' sans jadr1lr, IOlle)' sans jalousie, miller sans aignur; qui saisit 154 les ridicules avec plus fie gaUe que de malice; qui Jette de l'agrement sur les choses les plus serieuses, sm'l par Ie sel de l'£ronie, soit Pa?' Ie sel de l'expression ; qui passe legerement du grave a l'enjoue ••. DES DEUX POINTS. 549. On emploie les deux points: 10 Apres une proposition qui annonce une citation : Les vrais amis de la vertu ont toujours cette noble maxime grav~e dans le creur: PLUT6T MOURIR Q.UE TRaMPER. 2 0 Apres une phrase sui vie d'une autre qui sert a. l'expliquer ou it I\~tendre : Point d'exces: SAGE OJJTR:t N'EST PAS LOIN D't· TRE FOU. On ne doil jamais se moquer des miserables: CAR Q.UI PEUT S'ASSURER n'tTRE TOUJOURS HEUREUX ? 30 Apres une proposition qui annonce une enumeration, et avant la proposition si l'enumeration precede: Tottt plait dans les sYllonymes de l'abbe G£rm'd : LA FINESSE DES REMARQ.U£S, LA JUSTESSE DES PENSEES, LE CHOIX DES EXEMPLES. GAITE, DOUX EXERCIGE ET MODESTE REPAS : voila trm's medecins qui ne se trompent pas. DU POINT. 550. Le point termine les phrases dont Ie sens est entierem6lnt fini : Le bonheuT de la vie est dans Ie bon emploi du temps. Une bonne education est Ie plus grand des bienfaits. DU POINT INTERROGA TIF. 551. On emploie Ie point interrogatif apres les phrases 011 1'on in!erroge : Qu'y A-T-IL DE PLUS BEAU 1 l'unive1·s. DE PLUS FORT 1la necessite. DE PLUS DIFFICILE? de se connaUre. DE PLUS FACILE? de do)!:ner des avis. DE PLUS RARE 155- 1 un veritable ami. DU POINT EXCLAMATIF. 552. On emploie Ie point exclamatifapres les phrases qui expriment la surprise, la terreur, la pitie, la tendresse, etc.: Que les sages sont en petit nombre! qu'il est Tare d' en trouver ! Queje sllis heureux de vous voir! Que I' Eternel est bon! que son jOllg est aimable ! _heureux qui des l'enfance en wnnaU la douceur! DES POr:~TS DE SUSPENSION. 553. On appelle points de suspension une serie de points places a Ja suite d'une phrase interrompue a dessein pour annoncer Ie trouble dans les'idees de celui qui parle, ou pour laisser a deviner au lecteur ce qu'on ne veut pas lui dire : Le malheureux Ca1-n se maudissait lui-me me, [02'8qu'il vit .!lbel,ptl!e comme on l'est au bord d,u tombeau, s'avancel' VC1'S lui. Mon frere .•• lu£ d'it-il d'une voillJ entrccoupee pw' l'effroi; est-ce MUS? ••• mais " Cl cs b 'un I'? ' "f:' non. •. D zeu. Je nssonne ... uz, ••• DES GUILLEMETS. 554. On appelle guillernets de petits signes lissez semblables a une double virgule entre lesquels on en>ferme des paroles que I'on cite textuellement. QueUe magnificence, grand Dieu! fJui a dit an soleil: ,. Sortez du neant, et presidez IW jour ." EJ a la lune: "Paraissez, et soyez le flambeau de lo nuit." DE LA PARENTI-LESE. 555. La parenthese consiste en deux crochets qui servent a enfermer quelques mots, quelques pllrti.es d'un discours, pour Ie rendre plus intelligible: Que peuvent contr~ lui (CONTRE DIEu) toUl l~ rois de la terres 1 DU TRAIT DE SEPARATION. ~56. Le trait de separation annonce Ie chan~meJU - 156- d'interlocuteur dan!! un dialogue; il epargne Ia repetition de dit-il, repondit-il: . Eleazar se /eve, et plein d'un saint transport: ,life voici, ?·epond-il.-Que choisis-tu 1-La mort.-TfJ mourras.-Frappe •.• he quoi, tyran, tamain balance? DE L'ALINEA. 557. Ecrire alinea ou it Ia Iigne, c'est abandonner 10. ngne qui termine un article, quoiqu'elle ne l!Oit pae (lchevee, pour en commencer une autre. QUESTIO~S RELATIVJ!S A LA PONCTU_<\.TION. Quest-ce que la ponctuation 1 543.-Quels Bont le$ cal'acieres usuels de la ponctuation? 544.- Combien rJ a-toil de sartes de points? 545.-N'y a-til p~ d'autres signes de pdnctuation? 546.-.t.l quoi seTt lrj virgule? 547 1- Quand emploie-t-on le point et -virgule? 54S.-Dans quel cas emploie-t-on les deuJl points? 549.- Quel est l'usage du point 1 550.Quel est l'usage du point intel'l'ogatzj? 551.- Qu~l est l'usage du point exclamatif? 552.-Qu'appelle-t-oD 'Points de suspem:ion? 553.-Qu'appelle-t-on guillemefs? 554.-En quai const'sle la parenthcsfl ? 555. - Qu' annonce Ie t'fait de separation J 556.- Qu' est-ca que faire un alinea ? 557. . REMARQUES. SU:a. L'EMPLOI DE CERTAINS MOTS ET SUA QUJ:LQUES LOCUTIONS VICIEUSES. SUEST ANTIF. 658. AIR. Cette personne a l'air bon, l'air bDnne. Quand avoir l'air est employe pour avoir l'extericur, l'appo.rence seulement, l'adjectif ne s'accDrde pas. Mais si aroir l'aiT comprend 10. realite, l'adjectif s'accordc. D'apres ceIa, entendant une femme hattre Bes enfants, je dirai: Elle a Fair meehante, dll1-e, quoique ceux ,qui la cDnnaissent m'assurent qU'clle a Pair bon, dottx, excellent. Si aVDir l'airse rapporte a une chose, il convicnt .de prendre un autre tDur, et ainsi au lieu de dire: Ses habits 'On t l'air d'etre bien/a its ; cUte - 157- pontme a l'air cuile, on dira: Ces habits ont l'air didtre Men faits; cettepo1nme d l'air d'Ctre cuite. 559. ATTENTION. On doit.dire: C'estjaute d'attention et non d'inattention. ~, 560. BUT. On atteint un but, on ne Ie remplit pas· mais on rcmplit la /In. ' 561. CAMPAGNE (en ou d La). On dit en campagne, quand on entend Ie mouvement; l'armee est en campagne; et d la campagne, quand on entend Ie sejour : j'ai passe l'ete d la campftgne. 562. COLLEGUE ET CONFRERE. Le premier ne se dit que des personnes qui agissent ensemble et de concert; confrere 8'etend a tous les individus d'un corps, d'une societe. 563. Ep.UPTION, IRRUPTION. Le prcmier sed it de I'evacllation subite: l'en~ption du Vc,s<we, l'ernption. de lft petite virole, ctc. Le second, d~ I'eutree souuaine et imprevue de l'ennemi dans un pays. , ' 564. FOND, FONDS. Le premier signifie l'cndroit Ie plus bas ou Ie plus oloigne de l'aborcl: Le fond d"un puits, d'ul~ bois., _ Le second signifie Ie sol d'une terre; une somme, un herit~ge : Faire v?,Zoir sesjonds. On dit aussi un fonds d'esprit, fonds de bOlltt'lUP.. 565. MET_H, METAIJ.. Le premier se dit d'un corps mineralfusible et malleable; Ie s.eeond d'une composition de me~~ . 566. MIDI, MINUIT . ..Des deux noms ne prennent pas la marque du plurie!. 567. PL,USIR, DE ou A (iJ Y a). On dit, il Y ft plaisir de, devant nne voyelle, et il y a plaisir d devant ulle consonne : Il y a plctisir d 'vous entendre, il y a plaisir d'ctre avec ValiS. 568. SANG-FROID, SENs-FROID. De sangfroid, exprime l'6tat de l'ilme qui n'est agitee d'ucune passion violente; de sens-froid, se dit d~ l'et~t de I'ame apr~s une alteration de sens mais it vaut lllleux dIre de sens Tass·ts. 569. SOlR MATIN. 011 ne doit pas dire: 1mjuur au soir; mais 1m soil': On dit plus ordinairement dema'in soir, demftin mati'/l, que dcmain cm soi1' dG1nain au matin. ADJECTIF. 510. BON. On doit dire: J'ai acheU ala d bon marche, et non bon marchi. 571. CASUEL Be dit de ce qui est eventuel. 572. CONsfil'Q,UENT ne·se dit que des personnes ct ne peut etre pris pour considerable, etc. Un homme est consequent Buand ses actions et ses paroles, sont constamI}"ent en rtlpport. Un emploi est impo1·tant, une VIlle est constderable, une malftdie cst grave. ' 513. DEPLORABLE se dit des chases: evenement deplorable, et quelquefois des personnes : fClmille deplorable, deplorable 'lJictimc. 14 574. DROIT, DROIT:!!. 1586i 1'II.djectiC medifia un lIub&tantii il en reyoit Ie genre.. , . Madame marche drotte, c'est-a-dlre non courbee. . ,. Mals s tl porte sur Ie verbe il est adverbe P.t par consequent invariable: Madame marche droit (devant vous.) 575. EMINENT, IlIDlINENT. Un danger, un peril eminent n'est pas sans ressource; un dunger, un peril imminent est inevitable. 576. Eminent 5e dit aussi d'une grande elevation. 577. FR_~GILE. De ce qui est cassant. Un evimement peut Ctre ca8uel, un tra-itcmc·nt est fixe ou ca8uel; une bouteille cst fragile, une promessc n'tst ui fragile, ni casuelle, clle peut elre vraie oufalLsse. 578. MATIN.tL, MATINEux.lIfatinal se dit de eelui qui s'eet leve matin par extraordinaire, et matinc'ux de celui qui est dans l'habitude do se lever matin. 579. MEILLEUR. Au lieu de plus bon, qui ne se dit pas: L", t'crtu est meil/wre q-ue la science. 580. MOINDRE. S'emploie souvent au lieu de plus peti.t. 581. P IRE, prs. II ne faut pas confondre pire avec pis, Ie premier signifie )Jlu~ mauvais : Les hom71les seraient pires s'ils r.'avaient des censeurs, Pis est I'oppose de mieux: G'ut SOI~ pis a./ler ; il va de mal en pis; tant pis. 58:2. PRET, PRES. Ne confondez pas pret d et pres de, Ie premier est adjc~t.ir ct s'aceorde avec Ie substantif qu'il qua. lilie : L'annce est pd!te d partir, c'est.a·dire disposee. La second est une preposition ct sigllilie sur Ie point de, proehl'. Les nrmecs sont en prescnce et pres de com battre ; l'ennemi est pree de nou •. 583. Tous DEUX, TOUS LES DEUX. 1'ous deux sia-nifio en.emble. 1'uus le, deux signifie l'un ct l'nutre, snn:' etre enzemble. VERBE. 8'emploie pas dans Ie sens de 3alir d; jroisser, ainsi ne dites pas: J'abime mon habit· mai~ je_ 58·1. ABiMER M salis, je jroisse. ' 585. Accl'LER, ,c'est pou~scr ou se reculer' leuZe?' se dit des souliers : J'ai ecuU mes SOUliCl·S. ' . 58~. A FF!LER, ~FFILER • .I1J!iler signifie niguiser; effiler tilgnljje defclre un llssu. _ 5&7. A n~ER d quelqu'un, c'eet partager ses efforts sa fatigue, ~on embarras. ' ALDER quelqu'un,. e'est l'a!sister; aider quelgy'un de sa /;OlL1'StI, de ses consetls. 5.88. AGIR. On ne. do it pas dire: vous en avez mal ii.rri mars l)OVS au.::: l1wl agt. " ~ ~89., ALLER. On ne dit pas allez co" cher, allez baia-ner' mals a .l,-z VOltS covcher, el.c. " , .590. ANOBLIIl signifie 1'Cndrc noble par des lcttres spectales. ...,.. 159 591. ApPLAU DIR. 011 ne dit pas appZaudirles efforts, mw aux efforts. 59.2. BrsQuER est populair e; dites: je l'ai fait pester J mettre de mauvais e humeur j endever. ' 593. BOSSELER se dit du trav.ail en hosse sur l'argente rie. 594. BOSSUER se dit en parlant des bosses que l'on fait en laissant tomber quelque chose. _ Mon gobelet €tait BOSSF.LE ,;e l'ai BOIIELE en Ie la-issant tomber 595. COLORER signifie donner de la couleur; Ie safran co· , lore l'cau. 596. COLORIER signifie employe r des co.tleurs j un enlumi· neur colorie les estampes . 597. CONSOMMER, CO.NSUMER; consommer signific achever, mettre dans sa perfectIOn, au employer une chose dans son entier. 598. CONSUMER signifie achever de dltruire : Lefeu consume tout. 599. COUPER. On doit dire: Ie vent cingle Ia figure, et non coupe. 600. D:ElIUNDER EXCUSE. On ne demande pas excuse, on prie de recevoir ses excnses : Je vous prie de m'excuse r. 601. DONNER, On se donne de lo. peine, mais nOll de. soins. Votre mere s'est DONNE bien des PErNES pour vous {;lever, et non des soins. 602. DINER, DBJEUNEB. Ccs mots I'eulent avec devant un nom de personne : j'ai dine avec un ami j et de devant les chases: j'ai dejeune de c{~fe. • , 603. DOR~IIR. On ditj/lire un bon somme, et non donnlr un bon sO'Inmc, Ie verbe etant inlransit if. 604. EO,lLISER, EG,U.Eit. Egalise r ne se dit que des choses : egaliser les partages j egaler_se dit des personne s et des choses. 605. ECLAIRER, ECLArRER A. Eelairel" quelqu'u n, c'est l'i~­ struire ; Les ltommes instruits eclairen t les ig/wran ts j eela,trel'd qltelqlt'Un, c'est lui faire voir clair a l'aide d'une lumiere: Eellti1'ez d ces persollnes, parce que Ie passage est obscltr. 606. EN IMPOSER, IJ}IPOSEIt. En i·mposer signifie tromper ; impose?' sign-Hie inspirer du re.pect. 607. ENOBLIR, signifie .cndre plus excellen t, plus eleve, plus meritoir e. 60S. EVITn:R, EP_HGNER. 'On evite les mauvais es compa· gnles,le s perils; mais on n'evite pas la peine Il. quelqu'u n. N.e dltes pas: Je vous eviterai cette peine, ce desagrem ent, mali je vous epargnera'i. 609, FAIRE. On doit dire: dixet dix Jont vingt, et n:m ~~ . 610. FIXER. Fixer signilic rendl'e Btl.ble. On ne dOlt dJnc pas dire: J'ai fixe ceUe personn e; mai< j'ai reganU cette per· $011 ne, ou j'ai fixe les yeux 811.r cette perso llne : , • 611. FLAIRElt, }'LIWRER. Flairer c'est senlir ar I odon •• j$fl.aire ceUe fleur ; flcurer c'est nlp!lndl'e de 1 odeur; cette fl~ur fleure bon.. r - 160- 612. INFECTf~R, INFESTER. Le premier signifie gt1fC1', COY'Y'ompre, et se dit au figure dlOs choses qui corrompent l'esprit, les mreurs, etc. Le second signifie piller, ra,/Nger; et au figure incommoder, tourrnenter. 613. INSTP.UIRE, ENSEIGNER, MONTRER. On instruit Ie!! personnes. on enseigne les choses ; 1nontrer ne se dit que de ce qui reo-arde la pratique des arts. On a ~LO?ltre l'ecritm"e d eet enfant, mais on ne dira pas: On a bien montre eet enfant. " 614. INSULTER, INSULTER A. Insulter quelqu'un, c'est lui faire insulLe de parole ou d'action; insulter a. quelqu'un, c'est manquer aux egards qui lui sont dus. 615. lVIEFIER, DEFIER (se). Se mfjier, procede" d'une crainte hal)ituelle d'iHre tromp'e; se dpjieT, prGcede d'un doute fonde sur l'idee peu avantageuse qu'on se forme de la yolonte d'une personne. " 616. OBSERVER. On ne (10it pas dire je vous observe, mais je vous fais observer, au je 1JOU-S pTie d'obseTlJer. 617. P.\RDONNEH, EXECUSER. Paidonner ne se dit des persannes qu'" vec la preposition d : Je paTdonne d mes ennemis. 618. PLIER, PLOYER. Plier se dit plus ordinairement des choses qu'on peut mettre en un au en plusieurs plis : plier 'U-ne serviette. Player se dit plus ordinaircment des corps raides et ~lasliqucs: Ces uTanches d'w"bres sont ployees; il a ploUe son epee. 619. Pr.IElt A DINER, PHIER DE PINER. Prier a diner, e'est inviter a. dcsscin pn';medite : pricT de diner, annonce une in1'itation de circonstance impre~ue. 620. R.uPELlm (se), forme du yeTbe actif rappele?·, veut un complement direct; on ne-doit donc pas dire: Je -me Tappelle de ceite }Jersonne, de ceUe his/oire ; mais je me 1"appetle utte pe1"Sonne, cetle histoire. IIn'est permis de metlre de qu'avant un infini1.if: Je me ?'uppelle de l'auoiT entendu, Je mil 1"appetle de I'avoi'r lu. 621. SAIGNER. Saigner ell! nez se dit au propre camme au figure, la construction du discours sulfit pour lever l'equivocjue. Sctigner au nc;" suigneT par Ie nez, ne sQnt pas usites. 622. SERVIR DE IlIEN, SERvm A HIEN, Sen.ir de -rien exprime une nllllite absolue et non interrompue: 1l ne sert de 1"ie-n de 1IlUTm1tTer contre la P?"ovirfcnce. Servir a ric1l, se dit d'une cho~e momentunee; Cet hQ1n1/te a. de_s talents, ,~nais ils. 11e hti serve?! t d Tien. 623. SUPPLEER, SUPPLEER A. SU1Jpleer, c'est ajollter ce qui manque a une chose pour etre complete: Ce sac doit contenir cinq centsfrancs, s'il y a moins je Ie "s1t]Jplee1"ai. SU]Jpller a. une- chose, c'est la rem placer par UHe autre: Le cmt-rage wpplCe au -nolllbre. Cependant on ne dit jamais supI)l/-p)" d" qllelguJ'"m, mais suppleer qllclqu'un. t~"1;21. TOMElat A. TERRI';, TOMBER PAR TERHE. Tombe1" d terTC se dit de ce qui n'y touchait pus; Les fraits trop 1Jt'lUS fombellt a terre. - 161 - ' Tomber par telTe se dit d'une chose qui touchant a la terre a tomber: Cet enfant est tom be par terre; eet arbre est vieut tombi par terre. ADVERBE. 625. A L'ENVI. ENVII':. On envie les chases, on po;te envie aux personnes ; on agit d l'envi les uns des aulres. 626. Au RESTE, DU RESTE. .!lu Teste ajoute a ce qu'on a dit : du reste restreint la pensee, en diminue quelque chose: Je t'engage d remplir tes devoirs; au Teste c'est ton avanta"e. It est vi! et un peu bour'ru" du reste il est honnCte homme. " 627. DE SUITE, TOUT DE SUITE. De suite siO"nifie successivement et sans interruption: It ne saurait dir~ deux 7lwts. de Buite. Tout de suite signifie sur l'ltcure, incontinent: Il faut que le m6decin vicnne tout de suite; ilfau.t que Ies enfants obtlissent tout de S1lite. 628. PLUS T(h, PLUTOT. Plus tot marque priorite de temps. Il am'ait du venir plus tOt. Plutot marque Ie choix : PlutOt mouril' que d'efj'e injidele. 629. TOUT-A-COUP, Tou'r D'UN COUP. To'ld-d coup signifie a l'improviste, soudainement : La riviere a dcbord6 tout-dcoup. Le second signifie iout en une fois: Il a perdu sa fortune tout d'un coup. PREPOSITION. 630. A CE QUE ne doit pas etre employe. Ne dites pas: de maniere d ce que, mais de maniiJre que. 631. A FUR ET A MESURE • .!llifur et d mesure ne sont pas ushes ; dites d 1nes'U1"C. 632. AVANT, DEY ANT. .!lvant marque un rapport de priorite: Il est arl'ive AVANT moi. Devant signifie en presence, vis-a.-vis: II parut DEVAN'!' fes juges; it demeuTe DEVAN'!' l'e{ji'ise. Cependant en terme de grammaire on emploie Pun et l'autre. COMPAREIt A, COMPAItER AVEC. On emploie compaTer d quand il y a un rapport de ressemblance entre les objets compares; et comparer avec quand il n'y en a aucune. Ainsi on dim: -Compa.rel- les nou.vetles mesures AUX anciennes; et au contraire, compareI' le vice AVEC la vertu. 633. DEUX A TRotS. On peut dire deux d trois pour les choses qui peuvent etre fractionnees: deux d ~roisfrancs, vingt d trente sous ; mais on doit dire: deuz ou trois hU'lmnes, et non deux d trois hommes . . 654. DURANT, PENDANT. Durant exp~ime une epoque continue; pendant,. un temps ~etermine: N0lfs rest~mes a Paris dU1'ant l'hwsr (tout l'hlver); Ie feu pnt Ii Ia vllle pen- dantl'ltiver. -14 ' - 16-2- CONJONCTION. 635. PAIt CE QUE. Parce que, conjonctioH s'ecrit en deux mots et signifie d cause de, attendu que: Je VO,lS estime paree que vous Jites la verite. Par ce que, preposition, pronom ct cOlljonction, s'ecrit en trois mots, et sig'nilie par la chose que: Par ce q1ke vous avez dit tout le 1l1.ondc a ttl' can vaincI.L. 636. Qr;,\:\:c, QI'_'l.NT. Quand, conjonction, annonce une idee de temps, et signifie lorsque ; q1lCliit d, locution prepositivc, annoncc une idee. de comparaison, et sign fie d l'i:gard de_: Partez qlland 1'I/US 1'oudrez, q1tant d 1/l,Qi je reste. 637. QUOIQUE, QUOI (i"E. Q1Joiq"'.le, conjonction, s'ecrit en un seul mot, et signifJe que, bien que: V011S ne serez pas em, quoique 'l70U5 di$iez la verite. Qu.oi qt.e, pronom et <zonjonction signifie quelque chose que: PAnCE QUE, Quoi que VOltS Jassiez, vous ne reussirez pas. JlRINCIPES D'ANALYSE GRAMMATICALE. 638. Analyser grammaticaJement, e'est decomposer une phra~e pOUl' de~igller la n(tiuTf et I'especc des muts qui In constituent, et la jonelion qu'ilo y exercent. 639. L'analyse grammaticale comprend done deux parties, la class(jieotion et lafonetion des mots. DE LA CLASSIFICA TION-,. 640. La cl:'lssificatinn eonsidcre la naiure d'nn mot, son €Spece, ses modifications, et les (lcddents ql1e lui fait eprouver Ie sel1s de la phrase ou il se trouve. 641. Faire cannaltre h nature cl'un mot, c'est dire s'il e"t stlb.,tanh!, ou m·ticle, ou udjrclij, elc., etc. 64/2. Fairc conmlitre I'espece d'un mot, c'es~ dire, pour Ie subslanti!, s'il estpropre,.commun ou collect?f, et designer son genre; pour l'artiele, s'il est simple, contracle au pm'fil j ; pour l'adjectif, s'il est qttalificailJ ou deteTminatlj; pour Ie pronom, s'il est pe7'sonnel 011 demonsirat1f, etc. ; pour Ie verbe, s'il est ij'ansii7j ou intran5ilij, etc. ; pour Ie pnrticipe, 8'il est presel/t ou pacse. . 64:3. Faire connaltre les modifications que Je sens d'une rhra~e re~lt faire subir aux mct~, c 'pst uesigJier pour Ie substantJf, Ie nornbre; pour Particle d pOUI,' - 168- I'adjectif, Ie genre et Ie nombl'e; pour 10 pronom, la personne; Ie gem'e el Ie nomb1'e; pour Ie verbe, la conjugaison, 'Ie mode, Ie tEmps, la pe1'sonne et Ie nombre ; pour Ie participe present, la cOl1Jugaison, et pour Ie participe passe, Ie gmre et Ie nombre . . 644. Les autres parties du discours etant invariables, ne sont susceptibJes d'allcune modification. 645. Faire connaitre les accidents d'un mot, c'est dire !Ii Ie se·ns de la phrase ou il est change sa nature ou 6'il 13. lui conserve. Nos. 89 et 90. Nos. 194, 195 et 196. - 164- APPLICATION DES PRINCIPESPRE'fa NATURE DES ~lOTS. ---- ACCiDENTS. ----- ---------- La .•.•• , ••. '1fticie. prier e " . . . . . .'~ubstantif. publique ••••. '3jectif. .-- Le ..•..••. article. precepteur ••. de .•.•.••.. son pour sa ... enfance .•••. substantif. preposition. prOIl. adj. ,ubscantif. Le ..•.•... 4rticle. parler .••••. ~ubstantif. de •. , ••••• preposition. Paul .•.•. , . lJom. est •••••••. I'crbe. lent ••• , ••• adjectif Ce •••...•. adjectif. roi • '.' •.••. substantif. est •••••••. verbe. veritablement. adverbe. roi •••..••. 5ubstantif. · . . · . . · . . pris adjectivemcnt Preferez •.•. verbe. l' pour Ie .••. article. utile •••.••. adjectif pris substantivement. a •••.• , .•.. preposition, l' pour IE) •••• article. agreable •••. adjectif. pris substantivement. - 165- CEDENTS A QUELQUES EXEMPLES . ... m ESPECE. ·imple. commun feminin. qualificatif. a... MODIFICATION. du feminin singulier. singulier. au feminin singulier, simple. du masculin siugulier. cornmun masculih. singulier. pos;.pssif. commup. femi.nin. au feminin singulier. singuJier. uu masculin singulier. simple. commun mascnlin. singlilier. propre masculin. s ubstan tif. qualificatif. ~inguli2r. , de la 4e conj., :i l'ind: hl'mode, au ! pres, et it la 3e pel's. un sing. au masculin singlilier. demonstratif. au masculin singulipr. commull masculin. singulier. substantit. de la 4e conj .• i}.. l'ir.d. ler mode. au pres. et a lU-q" pefs. du SI':g. masculin. singulier. transitif. masculin. de la ] er conj., :i l'imp. 3e mode et a la 2e personne du pluriei. du masculin sillgulier. siugulil r. simllle. masculin. Ju masculln singulier. singulier. ~imple. - 166- DE LA FONCTION DES MOTS. 646. Par fonction grammaticale des mots on enteno. !'otnce qu'ils remplissent dans une phrase, ou Ie role qu'ils y jouent. I'oNCTlON DU SUBSTANTIF. 647. Le substantif pent figurer dans Ie discours comme sujet, comme complement, comme attribut, au etre en apostrophe. 648. Le suLstantiffigure comme sujel, quand il est l'objet de l'existenee exprimee par Ie verbe substantif, ou qu'il fait I'action exprimee par un verbe attribulif. La VERTU est aimable. PIERREJoue. On analvsera done: Vertll .• S~bs. com. m. s. sujet de est. Pierre •• Subs. propre, m. s. :;:ujet deJoue. 64!). Le suh:;tantiC figure comme complement quand il com~lete l'iJee commencee par un autre mot. Pien'e donne l'AuMo:-<E. Le mot aumvne complete l'idee comme!lcee par d:mn.e; il en est done Ie complement. Grammaire, 110. 183.) 650. Le complement est direct ou indirect (no. 184.) 651. Le complement est direct quanti il complete directement l'idce 'tomrllencee par un autre mot, et il e~t indirect quaml it ne la complete qu'au moyen d'une preposition (no. 185.) Pierre donne [' AUMONE AUX. PAUVRES • .!1ulllune c>:t ici Ie complement dirf'ct de donne, et A. ux PAUVRES en est Ie complement inuircct. 652. Le substantif peut done figurer comme complement (lirect et comme complemellt indirect. 653. Le substantifpeut lui-meme avoir un complement, mnis it est toujours indired: Le livre de PIEJl.RE; ill maison de man P£RE. On analysera : de Pie1'1 e, complement indirect de livl·e. Et de moll, pere, complement indirect de mai8on. o - 167figur~;\'COmm9 artribut quand i1 ex prime la maniere d'~tre du lmjet; dans ce cns, illleplace generalement apres Ie ve.-be eire. Le mensonge est un VJCE. . On analysera : 1"ice, subs. commun m. s. attribut .de mensonge. 655. Le substantif cst en apostrophe quand on 5'adresse a In personne ou 11. la cho~e qu'il repre~ente. ENFANTS, que faites-voU8 ? Parl"z, C[EL, et vous, TERRE, rendfz nommage it la vb·ite. On analysera : EnCants •.• Subs. com. m. pI. place en apostrophe; ciel •.. Sub,s. prop. m. s. place en apostrophe; terre •.• Subs. pro. f. s. place en apostrophe. 6,54. Le 8ubstantif FONCTION DE L' ARTICLE. 656. La [onction de l'artieJe est d'annoncer un substantif dont I'etendue de signification e~t determinee. LAfoi est LE pr£ncipe de toutes LES rerius. On analysera : La. , Art. simple au f. s. annonre qUtl foi et't employe dans un seW! determine, etc. ANALYSE ET FONCTION DE L'ADJECTIF. ,657. Pour analyser I'adjectif, il faut, apres en avoir designe la nature, Ie genre et Ie nombre, dire les raisons de ses differentes modifications. Exemples. Leo! eleves STUDIEUX. StuJieux ••• Adj. au m. pl., a cause de eleves qu'il qualifie. 657. L'adjectif qualificatif modi fie Ie substantir auquel il se rapporte en Ie qualifiant, et l'adjectif determinatif fixe I'etendue de signification du substantif auquel iI est joint. Dieu est nON. C ETTE science. On analysera : Bon •.. Adj. au m. s., ~ cause de Dieu qu'il qualitie. - 168- a c,c;'te ... Adj. clemonst. au f. s., cause de science qu'il determine. 6:19. L'arljectif peut aussi etre employe comme sujet et comme complement. 660. Vadjcctif figure eomme sujel lorsque etant pri, substantivement il est l'objet de l'existence exprimee paT le verbe substantif ou qu'il fait Paction exprimee par Ie verbe atlributif. L'UTILI': est preferable l'agreable. a LE NtCESS.\1R1': devienl -indispensable. On analysera : Utile ... , Adj. m. s. pris substantivenient, sujet de est. necessairc ... Adj. pris substantivement, sujet de deviellt. 661. L'ajc;ctif figure eomme complement lorsqu'il enmpiele ['idee commend:e par un autre mot. ees eldves demandent Ie NECESSAIRE. On analysera: Necessaire ... Allj. m. s. pris snbstantivement, complement dire~t ue demanJent. 66'2. L'aoljeetif peut lui-meme avoir un compUThent, mais il est toujours indirect. Propre AU SERVICE, ut£le SES PARENTS, On analvsera : Service .. -. Subs. m. s. eomplement de la preposition a ren[ermee dans l'arlicle contracte au, et au sCI-vice, complement indirect de propre. 663. L'adjectif peut allssi etre employe comme ndverbe, et alors it modifie Ie verhe ou l'adjectif, etc., elc. a Exemyle: Cesfleurs sentent BON. On analysera : Bon ••• Adj. employe comme adv. qu'il mouifie. a canse de sentent, . ANALYSE ET FONCTION DU PRONOM. . ~6'k Pour analys~r Ie pronom il fant, apres en avoir mdlque la nature, 1 espece, Ia personne, Ie genre et - 169 Ie nombre,dire la raison de ses-ditrerentes modification. Exemple: Pierre ct Paul sel'ont j"ecompenses parce qU'ILS ont bien travaille. Ils •.. Pronom de la troisieme personne m. pI., a cause de Pierce et Paul dont il rappelle l'idee. 665. Le pro:lOm tenant la place du nom pent remplir les memes fonctions, c'est-a_dire etre en 81Jjet, en comple7[lent, en atl';"ibut et en apostrophe, et comme lui avoil' un compl-ement inuirect. 666. Le pronom figure comme sujet, lorsque Ie substantif qu'il remplaee est l'objet de l'exislence exprimee pal' Ie verbe substantif, ou qu'il fait l'action exprimee paj· l"n vel'be attl'ibutif. IL est savant. N ous etudi01!s. Dans Ia premier exemple, IL est sujet, parce qu'il tient la place d'un nom qui est I'objet de l'existence exprimee par est; et dans Ie second, Noua, est Ie sujet du verbe etudions, parce" qu'il tient la place des substantifs qui font l'action exprimee par Ie verbe. On analysera done: II ... Pronom de la troisieme personne du m. s., sujet de est. nous .•• Pronom de la prerr,iere personne du pl., 5ujet de etudions. 667. Le pronom figure comme complement quand ilcomplete l'idee commencee par un autre mot. Die~t NOVS aime ; it NOVS conserve. Dans ces deux exemples, nOl1S est complement des verbes aime et conserve. On. analysera : Nous ••• Pronom de la premiere personne du pl., complement direct de aime. 668. Lepronom a lui-meme Un complement, mais il est toujours indirect. Le livre de Paul, CELVI de Louis. On analysera : Louis •.• Nom propre m. s., complement de la pre- 15 - 170- position cle., at d, Louis, complement indi. rect de ceZui. 669, Le pronom est en aitribut quand il exprime la maniere d'etre du slljet ; dans ce cas, il se place generalement apres Ie yerbe eire. Ce chapeau est ie MIEN. On analysera : Le mien. •. Pronom possess if m. s., aUribut de chapeatt. 670. Le pronom est en apostrophe quandH tient-Ia place du substantif auquel on adresse la parole: o YOUS dont j'implo1'e la clemence. On analysera : VOllS •• Pronom de la deuxieme personne du pl., IDIS en apostrophe. ANALYSE ET FONCTION DU VERBE. 671. Pour nnalyscrle verbe il faut, apres avoir indique la nature, la cOlljugaison, Ie mode, Ie temps, Ja personne et Ie nombre, dire In raison de sa nature et de ses differenles modific.ations. Exemple: N OUB aimons l'elude, Aimons •.. Verbe transitif, parce qu'il exprime une aetion transmise a un complement direct (l'elude) ; de la premiere conjugaison. ayant Ie present de l'infinitif termine en el'; a l'indicatif, premier mode, parce qu'il exprime l'action d'une maniere positiye et absolue; au present, I'exprimant com me ayant lieu a l'instant de la parole; a la premiere personne du plu, riel, a cause de son sujet nous. 672. Le verbe a l'infinitif peut figurer comme sujet, comme complemeni et comme--attribut. 673. Le verbe figure comme sujtt quand il est 1'objet de l'existence exprimee par Ie verbe substantif, ou qu'il fait l'action exprimee par Ie verba attlibutif: IGNORER est de l'homme. ETUDIER lui a toujours plu. On analysera : - 171Ignorer ••• - Verbe tran5itif, pri!! intransitivement parce qu'il n'a pas de _ co~ple~ent direct; de la premIere cOflJugalson, ayant Ie present de l'infinitif terminer en er; a l'infinitif, cinquieme' mode, parce" qu'il exprime l'action d'une maniere ge~t:rale sans indication de nombre hi de personne, sujet de est,' etc, 674, Le verbe figure comme complement )orsqu'il achev6 de' completer l'iut:e commencee par un autre mot: Lea iUves que j'ai entendu GRONDER. On analysera : Gronder ••• Verbe transitif, parce qu'il exprime une action transmi~e a un complement direct j ue la premier!;l conjugai<lon, aya~lt Ie pre/lent de l'infiuitif, termine en eT; a I'infinitif, cinquieme mocie, parce qu'il exprime l'action d'une maniere generale Eans indication de nombre ni de personne; complement direct de J'ai eniendu, parce qu'il complete l'idee commencee par ce verbe. 675. Remarque. 1 0 Quelquefois la preposition qui precede UI1 infinitif n' ellt qu'euphoniql1e, alors l'infini·tif est employe comme complement direet; on Ie reconnait en ce qu~il vient en reponse a la question qlloi ,sans preposition: Le me chant cherche A nuire. Il craint DE veni,'. Dans ces deux exemples on peut dire: £1 cltn'che quoi 1 il craiflt quoi 1. Mais dans les deux exemples suivans: 1t vient d'arriveT ; II vient d'itudier ; Ie sens ne permet pas de {aire la question quoi sans la preposition de, et de dire; il vimt quoi, mais it vient de quoi 1 Rep. d'arriver. Done nuil'e et de veniT Bont les complements directs de cherche et de cmint, et d'a1'1'iver et d'etudier 80nt les complements indil'ects de i1 vient. 2° llile faut pnll confondre I'nrticle plI.rtitif ck, tiu, a - 112- des, que 1'on sait et~e l'equivalent de q'/.(elque, quelques, avec I'article du, des, mis pour de Ie, de les, [Ii avec la preposition de. 676. L'article partitif annonce to\Jjours un comple'ment direct: VOIIS avez DU savoir, DE Z'esprit, DES talents. C'est-a-dire quelque savoir, etc.., etc SrlL'Oi1', esprit, talents, complements directs de vous AYEZ. 677. La preposition annonce un complement iodirect: La verite vient DE D£eu, et l'erreur vient DES hommes. Les grail des pensees viennent DU CQ'U1·. 678. Le verbe figure comme altribui quand il exprime la maoiere d'etre tlu sujet : Jiimel' est J OUTR. Les elh'es quej'ai entendu.~ CHANTER. JOUil' ••• Verbe etc., etc., attribut de l'illfinitif aimel'. Chanter •.. Verbe etc., etc., attribut de iileves represeutes par Ie prollom conjonctif que. 679. Par ce 'lui vient d'etreuit on voit que Ie verbe est !'usceptlble de complement direct et de complement indirect. A~ALYSE ET FONCTION DU PARTICIPE. 680. POUl" analyser Ie part:cipe present on designe la conjugaison a laquelle il appartient. et Ie mode, ql1i est toujoUl's Ie cinquieme. On ajoute qu'il est partici pe pre~ent puree qll'a l'idee de qualification il joint celie de l'action exprimee par Ie velbe comme presente, l'elativement a l'epoque designee par Ie premier verbe. - Excmple: J'ai V1L des hommes TRAVAILLANT ti .• Travaillant ••• Verbe intl'ansitif, etc .• etc., au participe present paree qu'il ajoute l'idee de qualification celIe de travailler, ex- a - 173- e~primee par Ie verbe comme presente dans Ie ltlmpS indique par j'ai VUe 681. Le participe present peut ~tre employe comme complement indirect, ce qui a lieu lorsqu'il e"t preceue de la preposition en exprimee ou sous-entendae. Exemples: Il passe sa vie en JO'UANT. Ils s'en vont tamboul' BATTANT. (Sous-entendu en baltant.) Jouant ••• Participe present, premiere conjugaison, etc., etc., complement indirect de il passe. - 682. Pour Ie participe passe il faut d'ahord PanaIyser comme verLe conjointement avec l'uuxiiiaire, c'esta-dire en designer Janature; la conjugaison. Ie moue, Ie temps, la personne et Ie nombre, ensuite faire connaitre en vertu de quelle regie Ie participe est variable ou invariable. Exeml!le: Ces grftces quej'ai OBTE:-<UES. Ai obtenues .•• Verbe transitif, parce qu'il exprime une action transmise a un complement direct (que pour graces) ; de la deuxieme conjugaison,' ayant Ie present de I'indiea.tif termine en el'; a l'indicatif, premier mode, paree qu'il exprime l'action d'une maniere positive et absolue; ail passe incJetermiQe,parce qu'H l'exprime comme ayant eu lieu dans uri. temps passe indetermine ; a la premiere personne singuliere a cause de son sujet je; Ie participe obienu etantconjugue avec avoir s'accorde .en vertu de la troisieme regIe avec son regime direct q'/te (pour graces) qui Ie 'pre- cede. - 174- ANALYSE ET FONCTIONS DB J,' ADVERBE. 683. L'anal\r,e de l'adverbe consiste tre sa nature et Ie lIlot qu'il modifie. a fi:l.ire .connat- exemple8.-: Il parle ELOQ.UEMMENT. Il est BIEN a/mable. Jl ecoute TREs-atientivemenl. Eloquemment, adverbe, moJifie pal·le; bien, adverbe, -modifie aimable j tres adverbe, modifie attentivement. . 684. Les aJverbes beaucoup, infim'ment, peu, trop' mains, guere, plus, autant, aSstZ, peuvent fil!urer comme suJets, comme complements et comme atf1-ibu(s. C'est lorsque, elant pris 8uu3tantivement, ilB en font les fonctions. PEU de mOllcle PARLE correciement Un repenhr sincere dface BIEN desfautes. J'ai parle de vous a BEAUCOUP depersonnes; il, Claienl B EA ucoUP. Peu est sujet de parle; bien est complement direct de efface; a beaucoup, complement indirect de j'ai parle; beaucoup, attribut de ils elaient. ANALYSE ET FONCTIONS DE LA PREPOSITION. 685. La fonction de Ia preposition etant d'indiquer Ie second terme d'un rapport, on l'anaIyse d'une maniere analogue a l'exemple suivant : Le bonheur DE l'hornme. De ••. Preposition qui fait rap porter Ie mot homme a bonheur, pour completer l'iMe commencee par ce mot. - 686. La preposition et Ie mot qui la suit forment Ie complement indirect de I'antre partie du rapport. Dans l'exemple precedent on pourrait dire: de l'homme, c.omplement indirect de bonheur. 687. Le second terme dn rapport peut ~tre aussi analyse comma complement de la preposition. - 175- Dans l'exemple precedent onpourrait dire: 1'1lOmme, complement de la preposition df: (Grammaire, 110. 227). ANALYSE ET FONCTIONS DE LA CONJONCTION. - 688. Apres avoir dit la nature de la conjonction. on designera les propositions ou les parties de proposition entre lesquelles elle etablit un rapport de liaison. Exemple: Travaillons SI nous voulons acqueTir deB talents. Si ••• Conjonction qui exprime Ie rapport de liaison . entre la proposition elliptique tmvaillons et Ia' propositioll nous voulons acqueri1' des talents. ANALYSE ET FONCTIONS DE L'INTERJECTION. 689. Pour analyser !'interjection 011 la nommera cl'abord, puis on designara si elle exprime un sentiment de Joie, de douleu1'. Exemple ~ AH ! que Je..suis heureux de VOIiS voi,', Ah ••• Interjection exprimant un sentiment de joie. REMARQUES. 690. D'apre1! ce que nous venons de dire, on voit que: 1 0 Cinq mots peuvent figurer comme sujets: Ie nom, l'adJeciij, Ie pl'onom, Je verbe Ii l'infinitif, et l'adt.erbe; il en est de meme de tous les m.ots qui peuvent etre pris substantivement. 2 0 'Cinq mots peuvent figurer comme complements: Le substantif, l'adJeciif, Ie pronom, Ie verbe d l'injinitif, ainsi que tous les mots qu'on peut em.,!lloyer substantivement. U ne proposition entiere peut egalement figurer comme complement; ainsi dans lao phrase suivante : - 176 - " Je dis q1te la v~l·tu est p1:ejerable a fcus les biens: Que Za Vedl! est pl'cjerabl£ d tous les biens est complement Jirect de JE J)18. 3° Quatre mots peuvent figl1l'er comme attributs: Ie 8uustantif, l'adjecl1j, Je pronom, Je verbe tij, a l'infini- et quelquefoi:o ulle proposition entiere COlllme dans Ja phra~e suivante : La maTi tst C8 QUE L'HOllfME CRAINT LE PLUS. Ce q1le Z'homme craint Ie plus, atlnbut de MORT. Dans ce C:lS et d~ns Ie precedent on f'lit mention du compUi· ment au de l''lttnbut, en faisant l'anulyse du verbe. 4 0 Le verbe seul peut avoir un sujet. 50Sert mot; sont susceptible ue (:omplements: Ie nom, 1'011jlc: If, Ie pronorn, Ie 'verbe atlTibutif, Ie partic/pe, I'W/Of]'ue, ella preposition. Le nom, FaJjectil~ Ie pronom, ainsi que l'ailverbe' priR substantivement, peuvent avair un complement indirect. Lc verbe substantif rt'a pas de complement. Lc verbe passif et Ie verGe intransitif pris uans son acc.eption propre nc reuvent avoir qu'un complement indirect; les autres verbes atlributiG; so"nt susceptihles des deux complements. Ln preposition a un complement direct, et annonce. un complement indirect. Le panic.ipe suit Ie,;; Lois du verbe auquel il apparticnt. Tous le~ mots qui peuvent figurer comme sujets sont Susc8ptibles d'attributs. 691. L, s diiferentes especes de constructions (Gri\rnmairc, no. 535') pouvant presenter quelques dj{:' ficultes dans I'analyse grammaticale, nous allons dl)nner queJques exemples sur 1a maniere de procede!" dans ces cas. ANALYSE DE VINVERSION. INVERSION DU SUJET. 692. Dans Ie bon temoignage de la conscience consiste le BONHEL'R de l'Iwmrne. - 177- Bonheur ; •. Subst. commun m. s., sujet de cons'£sie j it est place par inversion apreil le verbe. INVERSION DU REGIME DIRECT. G93. Qaels A VIS lui donnez-vous ? Avis .•. Subst. r.ommun m. pl., complement dired de donnez; place pal' inversiun avant ce verbe. INVERSION DU COMPLEMENT INDIRECT D'UN VERBE, D'UN SUBSTANTIF ET D'UN QUALIFICATIF. 694, ADieu seul appa1"i'ient la gZoit'e. De la mort les suites sont a c?'m'ndre • .flla religion 80yez touJom"B fide/e • .J1 Dieu, D'ieu corrfplement indirect de appartient, plac-e avant ce verbe par inversion. De la moTt, mort complement indit'eet de les su£tes, plaee pal' inversion avant ee substantif. Ala 1'elipJon, religion camlllernentindirect dejide/e, mis par iaversion avant le premier lerme du rappurt. INVERSWN DE L'ATTRIBUl' • . .695. La plus exceZlente vertu es"t la clzm'ite. Excellente ve1'tu attribut de ehal ite, place nar inver"ion avant le vel'be. FIDELE a ses devoirs, l'homme de bien irouve son bOliheur Ii les 1'emplit'; SA ISSISSAlS"T tOl/les fes occasions d'elre utile, IL se fait aimerde taus; DELIVRE de l'empire de scs passions, lL marc1te constamment dans les senf1'ers de La vatu, Fidele, adjectif mis par inver~ion avant homme, qu'il qualifie. Saiss£ssant, participe present, etc.., etco, mis par inversion avant 1i pOUl' lwmme, etc. INVERSION DE L' ADVERBE. 696. TOUJOURS de la veTiu umpl£ssez les devoirs. T01tjOUTS, adverbe mis par invtlrsion avant 1 emplissez, qu'il moddie. o - 178- ANALYSE DE LA SYLLEPSE. 697. La plupart des hommes RECHERCHENT les biens clu temps. La plupart, sujet grammatical de che1'chent j deJ hommes, complement indirect. de la plupart et sujet syllcptique de recAerchellt; c'est avec ce sujel que l'accord a lieu. AN ALYSE DE L'ELLIP8E. 698. Dans I'anal yse des phrases elliptiques on se conte litera de faire mention du mot ou des mots SOU3entendus, en analysant celui qui s'y rapporte (1). 1 0 D'un substantif avant un adjectif employe substantivement: Le jllste est }In!jerable dl'honnete: Jusie, adj. m. s. a calise de c/wse sous-entendu qu'il qualilie; il est employe subslantiv8ment: 2 0 D'un substantif avant un autre sub:;lantif. Ire=-vous Ie voir? C'est d'obligation. On analysera: ce, sujet de est, son utlribut est chose sous-entenuu: c'est une chose d'obligatioi1. 3 0 D'ul1 quulificatif: La resignation est Ie nmede (t fOtlS les Ill11UX. On analysera : maux, complement iudirect de prop1'e ~ous-entendu. 4 0 Dll sujet : . Sayons modesies. On ana!ysera : Sayons, verbe, etc., etc., Ban sujet est nous entendu, ~ IIOUS- 50 Dll verbe : Les jeunes gens viveni d'esperance et les vieillcl1'ds de crain/e. (1) Cependant pour exercer les eleves on pourrait relablir lea mots sous-ontendus et les analyser, c'esl ce que nOUB aTona observe dana un grnnd nombrc de !lOS e:xercicc8. - 179- On annlYl!era : Vieilla1'J, sujet de vivent sous·entendu. 6 0 Du pronom : _ Qui-aime l'efttde cleviendra savant. - On anaIysera : Deviendra, verbe, etc., etc., son sujet est celtli SallS entendu. 7° Du complement: J'abtiens ce queje veux. On analysera : Obtiens, verbe, etc., etc., son complement est ce pour la chose sous-entendu ; vet/x, verbe, etc., etc., son complement est obtenir sous·entendu. 8 0 De Ia preposition: Je vais joucr. On analysera : Jouer, c~mplement ind-irect de vais, a canse de la preposition pour sous-entendue. Les deux heu1"es que j' ai dorm£. On analysera : Que, pronom conjonctif, complement inllirect de j'ai dormi, a cause de la preposition durant sou~-en­ tendue. 90 D'une proposition entiere : OU allez V01(s? Ii Paris. On analysera: .f1 Paris, complement indirect de je vais sous-entendu. ANALYSE DU PLEONASME. 700. Le pleonasme peut figurer: 1 Q Comme sujet : JE vous en assure, Mal. TOI TU te fldtes. h vous plr!'it, LUI, On anaIysera: Je, pronom, etc., etc., sujet de assw'e ; moi, autre sujet r6pete par pleonasme. - 180Toi, pronom, etc" etc., sujet de flattes; tu, a.utre sujet repete par pleona3llle. Il, 'pronom, etc" etc •. sujet de plaU; lui, autre stljet repeJe par pleonasmc. 20 Comme complement direct: Pottrl'iez-vous m' oubher MOl, volre ami 1 On analysera : m' •••. pour me, pronom, . etc., etc., complement tie oublier. Moi . . . . pronom, etc., etc., autre complement de oubHer, repete par pleonasme. 3C1 Com me complement indirect: Que NOUS £mpol'te Ii NOUS, l'opinion des mitres? N ous •... Pronom, etc., etc., complement indirect de importe. a no us •••. Pronom, etc., etc., autre complement indirect de impode, repele par pleonnsme. 0 4 Comme attribut : CE qui m'attache aDieu, c'est sa BONTE. CE queJ'aime le plus c'est la vertu. On analvsera : Bonte •• : Subst., et~., etc., stljet de est. . e' .... pour ce, pronom, ete., etc., attribut de bonte. ce .••. Pl'onom etc., etc., autre attribut repete par pleonasme. vertu •.. Subst., etc., etc., sujet de est. e' ... pour ee, pronom, etc., etc., attribut de vedu. ce ••. , Pronom, etc., etc., autre attribut rcpete par plconasme. 701. Outre les figures de syntaxe dont IIOUS venons de parler, c'est-a-dire l'inversion, la syllepse, l'ellipse et Ie pleonasme, la construction comprend encore Ie gallicisme. 702. On appeHe galliciEme une construction propre at particuliere a Ia langue fran~aise, contraire aux regles ordinaires mais autorisee par l'usage. 703. It y a deux sortes de gallicismes: Ie gallicisme des mots e~ Ie gallicisme de construction. . lSI u gallicisme des mots consiate iI. donner a certains mots d'une phrase un sens qu'ila ne pourJ'aient avoir Ilaturellement comme ~ Il tla pm·l-ir. 1l vien! de mouriT'~ Jf se met en qualre~ Un p1'ix raisonnaUe. II • •• • •. Pronom, etc., etc. va • • . • •• Verbe, etc. etc .. partir •••• Verbe, etc., etc., complement indirect Je va, a cause de la preposition poursolls-entendue. 7'04. Le gal!icisme de construction consi.ste .dans la construction irreguliere des phrases, comme sont les suivantes : I1faut une grande patience pour vit're en paix avec lout le montie. e'r.st lo, queje demeure. II ya.. Il yavail~ -It a beau se deballre. Conlre la mod it n'y a pas de dsis/ane". fI,' en impose . .fllfaut eludier. '. . II ne fait que de parhr. OU veut-il en veni1' J On m'en veut. On analysera : . II ....... Pronom, etc., etc., sujet appareut de fa·ut. faut ••••. Verbe, etc., etc. une ••••• Adj. etc., etc. a cause de patience, qui determine. grande ••• Adj., etc., etc .. patience ••. Subst. f. s., sUJet reel de faut. 16 TABLEAU SYNOPTIQUt~. au RECAPITOLATION DES REGLES RELATIVES A L'ANAL¥SE GH.AMuUTICALE" dire, 1 0 l'espece, 2° Ie genre. go Ie nombre, et ·100 la fonctiun (I). 10 l'espece, 20 de quel genre) 30 a que 1 Hombre, et 40 la fonction (2). 10 l'espeoe, 20 a quel genre, 80 a quel nomhre, et 40 la fonction (3). 1Q l'espece, ~o la personne, 31l Ie genre, "\;0 Ie nurnbre, 50 la fanction, 60 Ie numbre (4). LE VERBE, - - _ to l'espece, 20 la conjllgaison, 3 0 Ie mode, 44 Ie temps, ct 50 la pe~sonne. (5). I.E P ARTIClPj!!, - - - - _ l'espece; eusuite pour Ie pSl'ticipe p~ese~t lu f~nction. Le partic\pe p~s8e em~ . ploye seul s'analyse COIDme l'aciJcctlf, malS quslld Ie lllot ~~. JOInt a un auxiliaire il ne duit pas en etre scpare (Q). L' ADVERBE,- - r- - - ~ Js fonetton (7). ' LA PREPOSITlOlf, - - - la tonetion (8). LA CONJONCTION, - - la function (9). L'lNTERJECTION, - - Ie sentiment qu'elle exprime (10). Sur LE SUBSTANTlF, il faut - - L' ADJECTlF, ~ - L E PRONO!l!, - - L' ARTICLE, - - (1) Voir Grammairo, no. 647. (2) Gramm. no, 656. l3~ Gramm. no. 638. (4) Gramm. no, 665, (5) Gramm. no; 672. (6) Gramm. no. 681. (7) Gramm. no. 6S3 et 68cl. \8) Gramm. 110. 685. (9) Gro.mlll. no. 688, (lQ) Gramm. no. 689. - ~ l\:j I - lE3 -:- TABLE DES MATIERER Jl ce que. 1330. A fur et it, meSllre. 632. dblmer. salir. 584-. Accents, 9 et 283. .Au asse (mots en). 274. Acculer. 285. Adjectif, 63.-Differentes sortes d'adjectif.~ 65Formation du fem;nin dans les ad~ectifs, 69, 815..Formation dU.pluriel dans les adjectifs, 82.85.3i3 et 374.-Accord des adjeclif..;, EG. 370. -Place des adjectiis. 382. -':Di verses Receptiolls .des udjectifs, 28H.-adjeciifs detell"minatifs. 92 et 385. .I1i1verbe, 221.500.- Lo.~utiOBS adverbi~les. 224. Aj)iler, effiler. 586. Aider. 587. ,Agir, 588. Aigle.327. Air (ayo:r l'air). 558. A-n,. en (mots .en). 271A III Dur. '336.- .I1vant, a./Ipa?"avant 503. .J1vant, devant, 633. BeaucDup. DOL Bini,.. 163 • Bestiaux, betail, 351. Bisque)". 593. Bun marclu?. 572. Bosscler, lYossuer, 594. B16t, 560, Camel, jnLgile. 571-. Ca/llpagne (eu Oll ala) :561. Ce~, adjectif et pronom, 122. - Kepetition de ce, 423. 424 et 425-Ce Joint au verve. 426.-Joint it l'adleetif, 427.-Joint au verbe etre. 451.-Ce preeedant un \'erbe, 452. Cedille, 291. . Ci t, 460. Ct! ui-ci, ceci. 428. Cent, ]04. Certain, pronom et acijectif, It7. ChaCl6n, veut son, ~a, ses, etc.-433-Veut lemAii4.CiO!/1/, (mots en), :I:ion, ssion, sian. 278. Cullectif. flgurant comme slljet. 449 . Colleglle. f'.O'TIfre1"e, 562. Cu/orer, coloTie1". 596. Complement, ]83 et 454.~qJ7ost rDphe. 53. Dans quel cas un compleArticle. 57 et 361-Repeti-. ment pent etre completion de l'artide. 362ment de deux verbes.Emploi de l'article, 367. Place des complement~• .I1tteiltion, !:\59. 459 • •1ucun, 127. ConjfJ7lction. 230, 522 • .I1ussi. autant. 503. Conjuguer. 154. A16t0ll1', alentoU1', 517. Au t1'alJers, it travm·s. 516. ~ r:ollsequent, 571. •/luxiliail e (emploi de 1') ,46'1. 'Consonncs, 12• Analysel' (Principes) /lno!Jlil'. el/nobli1·. 690. .a.ner (coucher, prolllener). 583. Applau:dir 59'2. ~ 18"4 Consommn', conSltme1". 593. Excuser. 601, CoupeT. 600. E:rem"Le.340. Couple. 338~ Faire, 57. Co ute, 490. F'atigant. ju.tiguallf. 380. Davant II ge; 502~ Feu. 377. I//ji'er, mefier 616. Fi:.t:er. 611. Dem.ander excUSe. 001. Flairer. j!eurer, 612. j)emi, 375. Formation des temps lle\9 Derivation des mots-. vel bes, 200. Deplorl!i:BYe, 51'3. FondTe. 341. D'eiiSUS, dessous. deJan:;. de-Fond. junds. 564, hoTS, 500. Fragile. 576. Devant ou avant, de suite, Gens, 342. t'fi'l.J;{ de S1J~tll. ~5. GrQt~', g'rnnde. 381 . H muette et uspiree, 14. .Deux a tTobs, 631. Diner, dije1b1ler, 603. Homonymcs, 292. Diphlhong,ws, 17. J!:Z;mn" 342. D,SCOUTS. 18. ]'liFIJpo3'er, en impoS~1r, 609. DJtermincclion des. mots. InFcler, infesler. 613. Donner, 6U2. Instruire, enstig11e]i. 'Il1O'l1IDoublement des lcttres, 262. irer. 614. DormiT. 604. Intcltjediun. 233, 527. Droit, droite, 574. Insulter, insul!el' a. 615. DlL, des, de la. del'ant les Inversio·n. 539. noms communs, 365.· La. et ici, 514. DtLrant. pendant, 634. Le. la, les. devllnt 1es I\"(,)IJJ!l8 E, cu.mb.ien 00 en distingllP! c~mm\1ns. 367 et 369.tle-sortes, 9. Empfoyes pour sa. mao Ece, esse (mots en), 275. etc. 415. " Edairer. 5U6. Leq?.I,e/. laqueUe. 432. E9;ali.$er. egaler. 605. Leurs. 4L 7. 420, 423. 43i. EUipsc. 541. Lettres divisees en suns et Emlnent, imminent. 575. en articulatiuns. 4. Emploi des auxiliaires. 464. Locu.tions: adverbj,~l",s. 223. -Des temps des vefbes. Prepositives. 229.-Ctln466.- -De l'infillibif, -178. jonctives. 230. Enj,'a'l,lt. 339. L~ti. eux, flies, Zrun;. 419. Enseigner. inslruire, 614. Mefiel', d(fie'f, 616 .. Entre, et pa,rmi, 518. J11a.[ill, soil', 563. E"vie. a l'envi, 628. JVla/ii11al, mulillCtLX. 578~ Eruptioll, irruplioll. 56it Jlleilleur. 580. Et. 0-22. 52i, Meme, 389. Etre. precede de ceo 451, Mel-ci, 344. 452. 453. Metal. metlLil. 561. Euphonic. 1I8. "Midi, minuit. 565. Eviter, epargner. 610. .' l'llf.iIle. mil. H!5. E.xcu3able,3B4.. ! ) . Moindrc, 1>79. - 185.b1on. ton, son, 421, 421. \ direct, 493. jllonosyllabe, 16. Mols variables. mots invariabIes, 119. Precede d'un collectif,494-PrecMe de le peu, 495,-Precede de un df., 496. - Ayant puur complement Ie pronom, en, 497. - Falu, 490. Personne, 347. Pi,'e, pis, 581. Pl.eonasme, 542. Ne, 508, 513. Ni, 525. Nom ou substantif, 23.Sa nature, 24,-Differentes especes de noms, -SOli genre et son nombre, 29, 349 et 351.- Plie1', player, 618. Formation de plude!, 39, Plaisir (de ou a), 566. 47, 372 -Noms propres Flus et daval/tage, 50"2. et communs, 355.--'-Noms PLutD', plus tDt, 627. culleetifs, 48, - Noms '- P1'eposition, 225, 457, composes, 357.-Nom de- . Pret, pres, 582. termine et indetermine, Pnmom, 106. 53,-:-Diverses acceptions P1'oposition, 286. UU nom, 90. Prier it diner, prier de diner, Nu, 375. 619. Nul. pronom ou adjectif, Quand, q'IJ.ant It, 636. 127, Qui employe comme sujet, Observer, 617. - Comme complement, (li;il, 47. 431. (Euvre, 345, Quiconque, 436. On, 435. Quelq71.e, 3!.l7, 401. L'on, 437. Quelqtte chose. 348. Orgue, 340. Quoique, 637. 0'1.£, eonjonct. et adverbe, Rappel#!' (se). 620. 232. Regime de la preposition, Otti, 486. 228. Parce que, 635. Remarq·ues sur les lettres, Pm'donnable, 384. 235. Parmi et entre, 518. Relllarques sur l'orthographe. Participe,212-Sans anxi260. liaire, 217. - Construit Reste (RU), reste (du),6'26. Ilvec etre. 218. - Avec Saigller, 621. a.voir, 219.-PTtlsmt. el Sang, sens, (froid), 568. adjectif verbal, 483, 485. Servir de l'ien, scrvir arien, -Dee verbes reflechis, 622. 220.-SurJpose, V1.• , oul, Si, GUssi, 504, 50? 486.-Sui vi d'un infini- S~gnes orthagraphtq:.teS.282. tif, 487.- CoiJ.te; vallt, Soi, 410._ 490.-Des verbes refle- Son, sa, ses, le'UTS, 418. chis 491.-Des verbes Soir, 569. irrip~rsonnels, 4·92.-A- Sujet du -yerbe, 178.-:l~~E! yant l' pour c.omplement du BUJet, 439.-Repdl- ,16 186 tion du sujet, 441. lal.-Inflexion des vcr· Suppose, 486 oes, 136.~Verbes nltrj· butifs, J33.-Verbe trnnSuppleer, 8upplcer il, 623. sitif, 188.-Passif, 190. Syllabcs. 15. Sylll'pse, 540. ~Intrallsitif, 193.-ReSynonymes. 292. fiechi, >197.-Uniperson. Syntaxe, 294. . nels, 199.-80n sujet, TEl. pronom et adjectif, 127. 176. -Son complement. Terminaisrm des moli, 27:2. 183.-Verbes en cer, en ger, en eter, eier, yer, Tombel' it t e'"1·e,. tomber par terre. 624. 158, 162. En indre, et TOllt, 391, 394. saudre, 166. - Verbe Trait d'un;on, 290. fie,wir, 164. - Rem·r. Taus deux, taus les deux. 16!. - Ortbograpbe des 582. , ,-erbes, 168.- Verbes irTout-a-coup, tout d'ull reguliers; 202. - Accord coup, 629. du v6rbc, 180, 430, 443. 444, etl'. Tro'-s it quatre. 631. d'abe, 129.-88 definition, Voici, voilii, 521. ~aO.-Etrf, 131.-Al'O;r, Vu, 486. EXTRAIT DE LA GRAMMAIRE FRAN9AISE, APPROUVEE PAR LE CONSEIL ROYAL • • § 1. D. Qu'est-ce que 18 Grammaire? R. La Grammaire est Part d'exprimer corrcctcment 8es pensces par la parole et par l'l:criture. D. Qu'est-ce qu'exprimer correctemE'nt Bes pensees 1 R. Exprimer correctement ses pen sees c'e~t p3r~er et eCl'ire conformement a. l'usagc et aux regles adoptees. D. Comment exprime-t-on !es pensees par la parole 1 R. On exprime ses penseea par 1a parole all moyen des Bons articllU~s de la voix. D. Comment exprime-t-on ses pensees par l'ecriture? R. On exprime ses pen sees parl'ecritllre all moyen de certains caracteres de convention qU'on nomme lettres. D. De combien de lettres \'a\phabet fran~ai.s est-il compose 1 R. Va\phabet fran~ais est compose de vingt-cinq lettres. D.Comment div:ise-t-on Ies lettres 1 R. On divise Jes/lettres en voyelJes et en consonneB. D. QueUes sont les voyelles 1 R. Les voyeJles sont 0, e, i, 0, fl, '!I~ D. Pourquoi ces lettros sont-elles appelees voyellesl R. Ces lettres sont appelee'it voyelles' paf(~e que seules eUes forment une Toix, un son. D. QueHes 80nt le8 cOllsonnes 1 R. Les consonnes sont 0, c, d,f, g, h,j, k, I, m, n, p, q, r,8, t, v,.r, e. . _D. Pourquoi appelle-t-on cel! lettres conllorines 1 -- 2 R. On appelle ces lettres consonnes parce qU'elles ne forment un ~on qu'autant qu'elles sont reunies aux voyelles. . D. Combien distingue-t-on de sortes d'e ? It On distinglle h-ois sortes d'e, l'e muet, comme a la fin dell mots homme, monde; l'e ferme, comme dans honte, repefe; l'e ouvert, comme dans proces, tltemes. D. Quels sont les !lignes de ces difi"erentes sortes d'e ? R. Le signe de I'e ferme e~t l'accent aigtt, e; les signel! de Fe ouvert sont l'a.ceent grave, e, et l'aeeent circonflexe, e. D. Comment Ja leUre l~ peut-elle etre cOllsidhee ? R. La lettre h est muette ou aspiree ; elle est muette quand elle est nulle pour Ia prononciation, ('.omme dans les mots homme, habit; e1le est aspiree quand elle fait prononcer du gassier la voyelle qui suit, . comme dans Ie Iwmtau, Ie h€7'os, les harJes. D. QU'est-ce qu'on appeUe sylJabe? R. 011 appelle sy1labe une ou plusieurs Iettres qu'on prononce en une seule emi"sion de voix. D. Qu'est~e que Ie discours 1 R. Le discours eit une reunion de mots ou de phrases qui expriment Ia pensee •. D. Comment divise-t-on les mots de la langue fi'anc;aise 1 R. Les mots de la langue franc;aise se divisent en dix classes qu'on appelle les dix parties du discours. D. Quelles sont les dix parties du discours 1 R. Les dix parties du discours sont: Ie nom, qu'on appeJle aussi subslantif, l'article, l'adject1j, Ie pronom, Ie tm'be, Ie par-iicipe, l'adVel"be, Ia preposil£on, )a conjonclion et l'inte7jection. D. Comment divise-t-on les dix parties du discours 1 R.• On divise les qix pClrtj~s du discours en mots variables et mots invariables. D. Quels sCont les mots variapJes ? R. Les mots variables sont Ie nom, I'article, l'ac/.,: jectiJ, Ie pronom, Ie verQe et Ie participe. D. Pourquoi appeIle-t-on ces six espec~s de mot, variables '! -3- - R. On appellc ces six especes de mots variables, parce que leur terminaison est susceptible de change. ment. D. Quel~ sont les mots invariables 1 R. Les mots invariables sont: l'adverbe, la p"iposition,la conJonction et l'intel·Jection. D. Pourquoi appelle-t-oll in variables ces quatre es- peces de mots 1 R. Ces quatre especes de mots Bont appeles invariable .. , parce qu~ leur terminaison ne change jamais. § II.-Du NOM. D. Qu'est-ce que Ie nom? R. Le nom, est un mot dont on se sert pour de:!igner une personlle C'u une chose, P,(lul, tJlais07I, ou Lien une reunion de penlonnes ou de choses, comma _arme~. joret, etc. D. Combien distingue-t.on de sortes de noms? R. 011 distingue deux sortes de noms, Ie nom com'IIlun et Ie nom propre. D. Qll'est-ce que Ie nom commnn 1 R. Le nom commun est celui qui conv}ent it tlms let objets de mfHne espece, 'com me Ie nom IlOmm p , qui. convient a tous les hommes; Ie nom 'lrille; qui convient it tomes les villes. D. QU'est-ce que Ie nom pr Ipre ? R. Le nom propl'e est celui qui ne cO!lvient qll'a une seule personne au a une seule cbose, comme Fenelon, Fmnce. Paris. D. QU'appelle-t-on nom collectif? . R.On appelle collectif certains noms communs qui, Cjlloique an singujier, pre:5E'ntent a l'esprit l'idee de pillsieurs choses rtmnies pour former un'tollt, ulle collection, comme armee,joret, etc. D. QlI'oppelle.t-on noms composes? R. On appelle noms composes plusieurs mots qui equivalent' a un seul nom commun, comme m'c-encjel, llutol-Dieu, avanf-coure'llr, etc.; les difi"erl:nts mots qui composent ces noms sont ioujours joints par Ie trait d'union~ -4-'- § IILr-Du - GENRE ET DU NOMDRE. D_ CQmbien la grammaire fIanr;aise adrnet-elle de genres _ ? ' _ R. La grammaire fran~aise admet deux genres: Ie masCHlin et Ie femininD. Comment conDuit-on qu'un nom est du genre masculin? R. Un connait qu\m nom est du genre mascl1lin quand I'usagc pcrmet de Ie f;tire preceder des mota le _ou UIl, comme Ie pere, un Hore: D. Comment connalt-on qu'un nom cst du genre feminin 1 . R. On connail qu'un nom est du genre feminin quand l'usage perrnet de Ie faire pre ceder des mots la ou tme, comme La mere, une table. D. Cambien y a-i-il de nombres ? R. II y a deux nombres : Ie singuliel' ct Ie pluriel. D. Quand e;\t-ce qu'un nom est au singulied H. Un nom est au singulier quand il ne designe qu'un sel,1 litre, comrne un homme, une fable; ou bicm line reunion tl'individus compl'is sous UDe seule denomination, comme a7-mee, joref. n. Quand est ce qu'un nom cst au plurie!1 R. Un nom est au plurie! -quand il designe p!usieUl'S ~tre", comme les hommes, les fables; 011 bien plusieuril reunions d'individus, comme les m-mees, lea jorels. § IV.-:-F~R:MATION DU PLURlEL DANS LES NOl\lS. D. QlIelle es! Ja regIe generale pour former Je pIuriel dalls Ics nom:l ? R. La regIe gcneraJe pour formel' Je pluriel dans Ies no Ins c'est d'ecrire une s illa fin dti 110m singulier, comme un homme, des !tommes; une toble, des tables,etc. D. Quel est Ie pluriel des noms termines au singuJier parZs, x, z 1 -R. Les noms termines au singulier par s, x, :: ne changent pas au pluriel : Ie fils. Jes fils; la V01X, ;~s voix ; Ie nez, les ncz: . D. Quel est Ie pluriel des noms termines enauct en eu au singulicr 7 5R. Les noms termincs en au au et en eu ~;jnglilier prennent un x au pluriel: Ie tableau lee tableaux; Ie . fell, lesfeux, etc. D. Quel est Ie pluriel de3 noms termines en au au ~ingulier 1 · , R. Les noms suivants: bijau, cnil/au, ch01.I, genov, j01ljOU, Mbau et Jlou prennent x au pluriel ; Ie bijou, les btjoux, etc.; les ~lUtres tel:! que c!au, irau, etc., sui vent la regie generale: Ie elOlI, les clous, dc .. D. Quel e::lt Ie pluriel des n()ffiS termimSs en al au singulier 1 R. La pl11part des noms termincs en al au singulier font leur plmiel en aux: Ie mal, les maux j Ie chcval, les chevaux, el r.. ; excepte bal, cal, em'naval, regal et pal, qui font bah.cals, carnavuls, regals et pals • . D. (-tuel e~t Ie pluriel des noms termines en ail au singulier. R. La pluparl ties noms termines en ail au singulier prennent s au pluriel; cependant ail, legume, fait au lx, bail, cOl'ail, email, soupirail, 6vallillil, etc., font baux, caTaUX, etc. ; travail signifiant labeur rait travaux, et de~ignant une machine pour ferrer lea che. vanx, on lorsqu'ilsignifie camptes, it fait Ira vails. D. Quel est Ie pluriel un mot aieul 1 • R. .Jj:ieul Jesignant Ie grand-pete paternel 6t Ie grand·pere maternel fait a'ieuls, et quanel il s'agit des ancetres en general il fait a'ieux. D. Quel est Ie plnriel du mot del. , R. Ciel designant Ie firmament au In demeure des bienherireux fait cieux au pluriel ; ei. design ant des eli mats, des dessus de lits des hauts de tableaux au de carri eres, il faits ciels. D. QUAI est Ie pluriel du mot (Bil ,? n. Le 'mot mil designant une fenetre de forme ronde fait (Bils au pluriel, des (Bils-de-b(Buf; dansles autres acceptions il fait yeux: Ies yeux de l'homme,Ies !Jeux de Ia soupe, du fromage, etc. § V.-DE L'ARTICLE. " D. Qu'est-ce que l'article ? R. L'article est un petit mot Ie, la, les, que 1'on -6met devant lea noms communs dont l'~tendue de signification est determiuee : Ie merite, la vertll, k, eufaula. D. Combien y a-toil de sortes d'articles1 R. II Y n deux sortes d'articles, l'article simple et ['article contracte. D. QU'est-ce que I'article simple! R. L'article simple est l'article considere SOU8 sa. forme_primitive, comme Ie, la, les. D. Qu'est-ce que I'article contracte 1 R. L'artic1e contracte est celui qui reBulte de la reunion de l'article simple aux mots d au de, comme j'obelll au maltre pour d le maitre. la gloire Ju heros. pour (ie Ie heros; maison des princes, pour de lea princes, etc. - § VI.-DE L' .A.DJECTIF. _ . D. Qu'est-ce quel'adjectiO R. L'adjectif est un mot que 1'0n ajollte au nom pour Ie modifier, soit en Ie qualifiant, comme un enfant aimable, des hommes savants, Boit en fixant I'etendue de sa signification, com me eet enfant, ers hommes. . D. Combien ya-t':'i1 done de sortes d'adjectifs 1 R. II Y a deux sortes d'adjectifs, les quahjicatijs et les determinafijs. - § VII.-DE L'ADJECTIF ~UALIrJCATJF. D. 'Qu'est-ce que l'adjectif qualificatif? R. L'adjectif qualificatif est celui qui qualifie Ie nom auquel il se rapporte, comme un enfant AmIABLE, des hommes SA v ANTS. D. Comment connait-on qu'un mot est adjectif qualiHcatif? R. On connait qu'un mot est adjectif qualificatif quand on peut y joindre Ie mot personne au chose; aiDs;' les mots habile, agreable, etc., sont des adjectifs, parce qu'on peut dire pel'sonne HABILE, - chose AGREABLE, etc. § VIII.-FoRMATION DU rilMININ JlllCTIFS. DANS LES !<"!'- D. Comment forme-t-on Ie feminin dane le~ adjectit1s?' -7., R. Les adjec'iis termines au ma!lculi'iJ sin.glllier par un e muet ne chll.ngent pas au femiuin : un7110t une lefJon UTILE, UTILE. D. Que! est Ie feminin des adjectifs qui ne finissent pas par un e muet au masculin 1 R. Les adjectifs qui ne finis~ent par un e muet au masculin en pl'ennent un au fcminin : grand, grande; !!;Tis; grise; poN, polie, etc. D. Que! est Ie feminin des adjectifs termines en x au masculin 1 R. Les aJjeclif~ termines en x au masculin font leur feminin en changeant celte consonne en se: Izontellx, nonte.use ; Jaloux, Jalouse, etc. ; cependant doux, !a'llx, ,'oux, font douce, fausse, rousse. D. Quel est Ie feminin des adjectifs termines en c au masculin, comme blanc, jranc, public, eadue, etc. ? R. Les adjectifs blanc, jmnc, pttblic, caduc, etc., fonf bfanche,jl'anchc, pubhque, caduque, elc" au . minin. ,. D. Que! est Ie fcminin des aujec!i[s termines par J au masculin, comme brej, nalj, elc. 1 . 'R. Les adjectd:.., termlnes par j au masclllin changent cette finale en ve; brej, naif, etc., font bl'eve, nf1lVe au feminin. D. N'y a t-il pas d'autres remarques sur la [ormation du fcminill dans les adjectifs 1 R. 1Q Plusieurs adjectifs masculins tels que bD71". cntel, expres ' gras, mud, etc., font au feminin bonne, cruelle', expresse, g"asse, mutUe, etc. fe- 20 Beau, nouveau, jou, mou, vieux. qu'on eCI"it bel, nouvel,jol, mol, vieil devant nile, voyelle ou une h JIl.uette, font au feminin belle, nouvelle, jolle, molle, vidlle •. 3 0 Long, oblong, malin, binin, font au feminin long-ut', oblongue, maHgne, benigne, etc • . _ ~o Frais, favori, fontjra~ehe, favorite. , , fiQ Quelques adjectifs en eur au masculin font leur feminin en euse, eomme trompeur, trompt;use; menleur, menteuse, etc. D'alltres Ie font en eUTIl: infirieur,inferieu1'e; majeur, maje'lfre, etc. . 17 -8§ IX.-FORMATION DUPLURIEL DA~S LES ADJECTIFS. D. Commellt forme-to on Ie pluriel uansTeil adjectif:! 1 R Le piliriel ualls la plUpal'1 tit'S adjeetif:! ~e liJrme cOlllme dan~ le~ \lom", par l'auJiti,'TI de I's: un Iwmme de8 hummes etc. termines au sin. gulier -par S all x 1 R. Les aUjediC:l termine~ par s ou x au sillgulier s'eai venl de la meme maniere au pluriel : un habit SAVANT, SAVANTS, D. Quel e-t Ie pluriel des gri~. adjectif~ des habits gris; un enfant sludieux, dLS mJants stUJUIIJ:. D. Quel e,:t Ie pluriel des aujectiis dont Ie singulier est termine en au ! R.' Les a,IJectlfs tprmines en alt au singulier pl'ennent x au pluriel : beau, BEAUX ; nouveau, NouYEA UX. elc. , D. Ql1f'1 estle pluriel des adjectifs termines par al au singulier-? , R La plllp1rt des adjectifs termines par al au !'inguiier cha'ngellt eetle finale en nux all pl"r;el: egal, EGAUX ; moral, )101<AUX; cependantjntol,jinlll, gla- cial,nasal, pascal, eLe., fontfatols, finals, glacials, nasals, pascals. § X.-ACCORD DES ADJECTU'S AVEC LES MOTS ~U'ILS' Q.UALIFIENT • .... -~o D. Qu'est-ce qu'on elltenu par l'accOtd de l'adjectif avec Ie nom qu'il qualifie 1 R. Par "al'c'ort! de I'adjeclif a\·ec. Ie notrl qu~i1 qualifie on entt'nd qll',l d,.it etrL~ au m,'\lIle !!ellre et' au me-me nOlllbrp. que ce nOli) : un homme SA V A~T. 1me femm.~ SA VA NTE ; des hommes SAVANTS, des femmes SAVANTES. etc. D. A quel nomhre faut-il mettre un aLljectif qui qualifie plusiellrs noms au singlier 'I R. QlI,lOU UII adjectif q'131ifie plusieurs noms au singuliE'r on dllit Ie me1tre au pluriel: Ie r-oi et Ie berger: sont EGAUX apres la mprl. . , _ D. A quel genre fallt-il meUre un at.ljectif qui qua';' lifie des noms de difierents gpnres 1 ;. ~. Quand un adjectifq~alifie: des noms de ditfe- -9rents g-ehres on doit Ie meltre au masculin pl!lriel: mOll trere et ma s(JJur sont CO.'i;ENTS. § Xl-ADJECTIFS D£TERMINATIFS. D. Qu'est-cf" que l'adjecllf determinaiin R. L',;(ljt'ctif determinat.f est ('elui qui fixe I'etendue de sig,ifjcat:on du nom :Iuqlwl il psI joint. D COrllbien y a-t-il de sortes J ad,leetif" delerminatifti 1 R. II ya dt'llX sortes d'adjectifti delel'minatifs, les demollsi1'"t fs et-Ies rJ.umel aux. D, (~II'appellt'-t on aJjectif::l demonstratif8 ? R. Les a"j~difs deltlonstratifs sont ceux qui servent Ii designer ou a niontrer les noms auxquels ils sunt joint"" comme ce, f'et. eette, ces. . D. Quel est I'emploi de ces mots ee, Ci!t. ceile, ces? R. 011 met ee devant lm n"m mnscu!in qui commenl'e par line consonne 011 h aspiree; CE livre, CE Mmeau. On met cd devant un nom qui commence pflr Ulle voyelle ou une h muette: CET' enfant" CET homme. On nlet celie devant lous les nnms feminins sillgllliel's: CETTE f mmc, CETTE 1'mage. On met cPs.devant tous lesnom8 plul'iel8 soil' masculins, soit feminifls : CES nomme.9, CE':J femme.~, ele. D. Que)$"';;ont les adjectifs n11111 erallx ~ R. Les aJjeclif8 nllmeraux sont ceux qui dHerminl>nt Ie nombre des personne,; ou des chol:'es dont on parle, IlU qui de"ignent la place numerique qu'elles occupent enlre elles., D. Comhien ya-t-ll done de soi·tes d'adjeCtifs. numcJ'aux 1 R. II Y a t~ois sorle::: d'adjPctifs nUtll'~raux', Ies cardin'lux, Ie,,' ordinal/x et les i"det,?'mines. D. Qu'ententI-lIn par. arljpdifs cardinali" 1 _ R. Par adj.-ctif8 canlinaux on t'nte"tI ceux qui deBignellt It' nO(T}hre, comme un, deux, iro:s, etc. D. Qu't'ntend-on par adjl'ctif':J ordinaux? R. Par adjectifs oruinall)!. on pntend ceux qui designent Porc.lre. lfl r3f1g ou la place; ce sunt premie1', lieem, ti, troisieme, etc. . . D. -QII',-.tt'nd-;OIl pm' ad.ip(:',lif.4 indeterminrs ? . R. Par adjectif..: IIl(iptel'mine~ on Plltend celiX qUi n'attachent aux noms qu'ils determinent. qu'une idee - 10,'ague de nombre, comme plusieurs, aucun, quelfjue; quelconque; etc. D. Quel est l'orthographe des adjectifs vtngt et cellt ? R. Villgt et cent prennent la marque lIu pluriel quand ils sout prec~des d'un autre nornbre et sui vis . imme.linterncntd'un nOln,comme deux CENTS hommes, qnct.ire VING fS francs j dans les autres ellS ils, sont invariable::;: ain::;i on ecrira· CENT francs, V1NGT hommes, qualre CENT VI .... GT-cinq frafil~S, ete. V. Qudle e::it IOlthi!graphe du mot milll~.? .' R. Pour Ia date des unnees on eerit mil: I'an MIL huit cent qUllrante et un; on eerit' cependant mille qUHml eet adjec.tif est precede d'un aulie adjedif numeral: I'an qludre MI LLE qUi/ire; dan.; les autre;; cas Oi, cecil tOllj 'ur.:; mille: £Zc ux MILLE francs. § XII.-Du PRONOM; D. Qu'e~t-ce que Ie prOllom 1 R. Le pronom est lin lIlot qui tient la plaee du nom. D. Combien y a-t-il cJe "urtes de pronums 1 R. II y a :>ix sorte:> de pronoms, sa voir : Jes proooms pel'sonnets, ks pronums pussessifs, les prO-n(lmS adjectifs posseimfs, les pronoms demonstrafijs, les pronoms conJonclifs ou Telatlfs et les pronoUls illdetel'mtnis. D. Qu'appelle-t-on pronoms personnels 1 R. On appelle pronoms personllels ceux qui designent plus orcJinairement les personnes. D. C(,mbien y a-t-il de personnes en termes de gl'amrnaire ? R. II y en a tl'Ois; la premiere est celie qu; parle; ses pronoms, sont Je. me, moi pour Ie singulier, et nous pour Ie plul'iel. , ~ La seconde personne est celle_ a qui 1'on parle .: ses prolloms sont tu, ie, tui pour Ie singllliCI', et vous pour Je pluriel. -Par politesse on dit aussi vous au singulier. La troisieme personne ,est celie de qui Pon pal'1e ; 5e:; pronoms sont ii, elle" Se, soi, lui, Ie, eux, qui; qUf, en, y. au, ct.:. ' R. On appelle pronoms posses)ijs ceuxqui expri,:, ~ -11 ment la possession du nom' dont ils ticnnent la place ils sont toujouis predales ue l'article ; tds sont: SINOULIER. •Masci/lin. Le mien. Le lien. Le sien. Le nOtre. Le vOtre. Le leur. PLURIEL • Fhnill~n. ll-/asrulil1. FeminiJ!. La mienne. La tienne. La ~jenn('. La nOtre. La vOr reo La leur. Les miens. Les liens. Les siens. Les miennes. Les tiennes. Les siennes. DES DEUX GENRES. Les nOtres. Les v6tres. Lesleurs. D. Qu'nppelle-t-on pronoms adjeetifs-posseso:ifs? R. On appellepronoms adjed1fs.]Jossessifs cellX qui expriment Ie rapport de possession du nom (lll'il~ precedent et qu'ils determinent a celui dont ils rappellent l'idee; tels sont : J'LURIEL. SINGULlER. Jllusculil1. FemiTl.in. .Des de~tx genus. Ma. Notre. Mon. Ta; Volre. Tun. Son. Sa. Leur. clttl..-r genres. Mes. No~. Tes. Vos. Ses. Leurs. De,~ 'D. Qu'appelle-t-on pronoms demon~trntifs ? R. On appelle pronoms de.monstmtifs ceux qui <ervent a montrer les substant1f,l dont ils tiennent la place, comme: Pr.URIEL. SINGULIER. Mascufil1. Ge, Ceilli. Celui-ci. Cellli-hl. Ceci. CeJa. Mascuii:n. Fe Illii nin. Ceux. Ceux-ci. Ceux-Ia. Celie. Celle-ci. Celle-Ia. Fe7n)"nin. CelIes. Celles·ci. Cell~s-hl.. D. Qu'appelle-t-on pronoms conjonctifs ou relatifs ? R. On appeHe pronoms conjonctifs ou relatiJs c·eux qui lient, qui joignent aux sub81antifs Jont il" tiennent 'la place qUl!'lques autres mols qui ~ervent ales expliquer ou a deter;ni!lerleur signification, tels,soot: 17~, 12 SINGULum. .MasCulin. Feminin. PLURIEJ" MIISCUZill.' Lesqlle!s. De·q leis. Feminin. Leqlll"i. Laquelt.·. Lesque\les. DUljuel. De laquelle. Alixqut'lles. D. Qu'appelle t-on pronoms indetermines ou indefinis? R. On app 'lie pronomR indetermines ou ind'finis ceux qui tiennent la place de cf'rlains noms ,milS les faire rec(lnnaitrt', com me on, chacun, pel sonne, quiconque, ['un, i'autre, etc. § XTn.-DU VERBE. D. Qu'e"t-ce que Ie verbe 1 R. Le verbe eot lin mot qui exprirne I'existence d'une personne ou tI'ulle chose et sa liaIson aveeune QlIfllite qu'on lui attnbue: Pierre el Pa"l SONT sages. Son' e4 UII verbe, car ill'xpnine l'exi::1tenee de Pierre et de Puul et leur liais(ln avec la quahte tie sages. D. Comrnellt connalt-on qu'ull mot est un wrhe? R. On connnit qu'un mot (.~t un vt'rbe quand on pf'UI Ie phH·.er nprci:l ne pas ou entre ne . .. et pllS. Par exemple, h1'e d parler sont de" verbes, parce qu'on peut dire: ne pas LIRE, ne pas PARLER, ou ne LISEZ pas, ne PARLEZ pas, D. Combien y a-t-il de sortes de verbes ? R. II ya deux i:lflrtes_de vernes; Ie verbe ~ubstantif et Ie verbe attribulif ou adjediJ. D. Qu'appelle-t-on verbe subi:lwntif1 R. On appelle verbe Sllbst3Ptif Ie verbe eire con~i .. dere sous sa forme i:limple, eomrne je SU1S. tll etais, iljul. D. QII'. nlen(l-on par vf'rbe allributif Oll adjec.tif1 R. Par verne atlr,ibuilj ou adject1j on elltend Ie vf'rhe eIre ('.olllbi e avec un 8ltnbut, l'omme je Us, tll prn'hs, il prie, c'est-a-dire je suisl.slint, tu es parlunt, il ('st pri(mt. . D. ('omhif'n y a-t-il de sortes de verbes attribulifs ? R. 11 ya cinq ~orte~ Vt'.rbes attributifs ou atljt'clifs, sav.oir: 1ft vprbe trans '/?j, Ie verbe p(l,~Sif, Ie· verbe illtr(J;l./.8ihf, Ie verhe rljle. hi et Ie verbe u7lipel',~onnel~: D. Queltl ~onl le~ verbes qu on appelle auxiliaires ? R. LetS verbe,; qu'on appeUe auxiEalres sont le verbe auoir et l~ verbe il.,e. . - 13 D. Pourcj!lOi appelle-t on auxiliaires. Ie verbe avoir et Ie verbe nre ? . R. Oil appeile allxiliair<'s Ie vcrhe -avoir et Ie verbe el}'(~ purcequ'ils aident Ii conjuguer tous les autres dans leurs lemps ('.ornpo~e~. D. (~u'est-ce que conjugtlel' un verbe ? R. Conjuguer 1111 wl'be l"'e:'t Ie f(>(;iter ou l'ec.rire aVt'C touk::; ,.;es inflexions de modes, de temps, de nombre,; et de personnes. D. En combien de conjugaisons divise-t-on les yerhes? R. On divise les verbes en qllatre conjugai-ons, que I'on distingue par ·Ia terminaison .. de l'infillilif. Les verbes de la premiere conjugaison sont terlllines en er, comme aimer ; Ceux de la deuxieme en 1:r, commejinil'; Cellx de la troi~ieme en oi,', comma recevoir ; CeOlx la quatrieme en re, c(,rnme rendre. (Voir c:onjllg;aisons des verbes, Grarnmaire, page de 28 eJ ~uivanles.) § XIV.-Du SUJET ET DU COMPL:EMEtliT OU REGIME. D. QU'est-ce que Ie sujet J'lIn verbe ? R. Le slljet d'lIn verbe est la per:;onne ou la ehol'e qui esl ou qui f(lit ce qu'exprllllt' Ie verne. Ain:;i dans NOUS sammes. vou,~ lis(,z. ILl" mllrc1~enl, If'S mots nous, vous, ils suut Ie's sujets des verbes sO;lImes, li~'ez, mi"rchenl. D. Comment cpnnait-on Ie sujet d'un verbe 1 R. 011 c.olln311 Ie :;u et d'ull verb;> en plrtc;ant avant ce verhe 13 questioll qui e l-ce q1li 1 pour Ie" per~on. ne", et. q,,'est ce qui 1 pour It'S "hoses. Par eXI'mple, I. li.1, lu etud cS, ,e fruit lombe. Qui e,l-ct>, qlli IiI 1 Replln~e JE, pour moi. Qui pst-c.e qui etlldie? Repon~e TU pOUl'lai. QI1'eA-ce qui lornbe 1 Reponse Je est done sujet de lis, iu c.elui de eludies, et {r1l1:t cl'lui de tombe. D. Qu'appelle t-on complement ou dgime d'un verbe? R. 011 aprelle complement ou re~ime d'un verbe Ie mot qui eornplcle I'it.lee c-omlllen{'ee par ce verl1t'. D. Combien distillgue-t-on de t;orles de compleLE FRUI/ menls1 -1-1R. On distingue deux sortes de complement~ Ie direct et I'indirect. D.- Qu'est-ep qu'on appelle ,'omplement dimct 1 R. On appelle complemrunt direct celui <lui campI ete ridee commenct-e pnr Ie verbe sans Ie secourR d'UllCtlll autre mot: it vient en reponsfl a la qllestion qui 011 quoi placf.e apres Ie Vt'rbe, qui pour les rersonne:i el qlloi pour les c.hoses. Par exemple: j'aiJlle les ENF.4 NTS sages: j'eludie l::t GRAMMAlnE. J'aime qui? les enjanh sages: voila Ie complement direct de j'aime. J'etudie quai? la grammaire: vllila celui ueJ'eludir. D. Qu'est·ce qu'on !lppelle complement inuirect 1 R. On appelle complement ~'ndirect celui qui ne cnmplete l'itlee commeneee prH Ie verbe qu'avec Ie ~~('Ollrs d'ul1 ulltre mfJt: it \-it'nt en reponse a la question qll'i ou quai preeetlee de l'un des mots al de, povr, JailS, elc. Exemple; j'obCis a ~ION !;1,-1TRE ; j'ftud1:t pour MON IN"TRUCTION. J'obeis it qui? a mon moUre; j'etudic pour qlloi 1 pour man instruction, a mon moUre et pOUl' mon instruction ~ont done les complements indirects des verbes obiis et eludie. § D. XY.-DES VERnES AD.JF.CTIFS. Qu'e~t-ce que Ie \'erbe transitif? R. Lc -rel'be transiliJ e~t c.ell1i qui transmet a un complement direct une [lction faite par Ie i'ujet: la pm'ole douce APAISE LA COLERE; lapm'ole dure EXCITE LA FUREUR. -D. Comment connalt-on qu'un verbc ('st transi1if? R. On conna'lt qu'un verbe est transitif lorsque immediatement apres lui on peut meltre quelrJu'un ou que/que chose. Airl~i aime)', rendre, finn', l'eCevo£1', etc., des verbes transitifs paree qu'on peut dire: quelqu'un, je R~:NDS quelque chose, etc. D. Qu'est-ce que 1e verbe pa~sif? R. Le ve·,-be pass£j" est celui qui exprime une action re~ue ou soutferte par Ie sujel : les bons SERO~T RECOMPENSES et lcs mechants SERONT PUNIS. D. Comment connalt-on qu'un verbe est passif 1 R. On connalt qU'l)n verbe est passif Iorsqll'on peut mettre apres ce verbe les mots par quel'lu'un ou par SOllt j'AIME -15 fjuelqlle chose; les bons seronl- j'ecompenses PAR QU'UN (Dieu) i il es: entm'lne PAR LES FLOTS. Q.t:EL- D. Qu'est-ce qu'on appelle verbe intransitif 1 R. On appe\le 'l.'erbe intransitif celui qui, n'ayant pas tle complement direct, exprime ou l'{~tat du slljet, eomme j'existe, ou une action f<lite par Ie suje~, eomme jemarche. . D. Comment conna!t-oll qu'un verbe cst intransitif.? R. On conna!t qu'un verbe est intransitif quantl on ne peut pas mettre immediatem -lit apres lui quelqti'ttn, q1telquf chose. Ain:si rire, dormil', etc., sont des vel'bes ,ntrallsitifs, parce qu'oo ne reut pas dire 1'ire qurlqll'un, d01'mil: quelqw; chose. D. QlI\~st-ee qllCP Ie verbe retlechi ? R. Le verbe rejlechi e>t celui Jont Ie slljet et Ie regirrie sont la lTIe,"e personne, comme je me floUe, c'etit-a·dire JE flulie moi; TV TE loues, c'est-a·dire TU lOllI'S TOT. D. Qu'e4-ce que Ie verbe llnipersnnn~l? R. Le verbe ttnipersnnnelest cdlli qui ne s'empJoie Ie pin:;; ordinairement qu'a la troi~ieme personnne UU fOingulier, comme it pleut, il neige, il imporie,.il faut, etc. § XVI. FORl'rIATION J)ES VEnBES. D. De combien de parties se compose-Ies verbes? R. Les \'erbes se composent de deux parties, du radical ou racine, e1 de la tenninllisol1. D. Qll'entend-on par Ie radical d'on verbe 1 H. Le _radical d'un \"erbe est la partie q,d ne change dan& aucun temps; ainsi dans les verbes aimer, fi"ir, recevoir et ~'endTe, pris pour modeles, Ie radical est aim~, fin-, ,'ec-, rend-, D. QiI'entend·on par la tel'minaison des verbes 1 R. La tcrmillais(m des verues est lu partie variable, suiYant les temps et les personnes; ainsi dans les "erbes aimer, fin iT, recevoir et "cndTe, la terminaison est 1'1", il', evuir, Te. D. Que fnut·il filire pour conjugller un "erbe dont on eonnait Ie radical? R. Pour conju2;uer un verbe dont on connait Ie I a-:lical il faut (.jouler a ce radicalles terminaisol1s ~e la ("olljngaison modele qui llli convient. Par exemple, Slon veut cllnjngoer Ie verbe dunner, on ajoutera all radipul donn de c~ verbe les tenninaisons r, es" e, ons, ez, tnt,etc. du v,·:rbe turner, - 16- et on Bura je donne, tu donnes, il donne. nous. donnolls, \'OUS dunnez, ils donned, etC'. U. Peut-un conjuguer tous les verbe .. sur les quatre con jugaisclns [JIocieles 1 R. On pe I conjug·ler lous les verbes sur le~ qURfre conjugfli~(In .. modeles. exceple ceux qn'on uppelle i11'eg'Ur- / lie1'S el d ftctiJs. ]). QU·"PPtelle t-on verhes irregllliers 1 R. 011 appelJe vnbes Irreguli, rs ("eUK qui ne suiHnt pas la regie gtllerale des cunj.;galsuns dar.s la fo. mat jon des temps. D. Q ;'ppelle-t-on yerbf's defeclifs1 R. On flppelle Vfrl,es dejectifs ceux qui manquent de certains temps que l'usage a reJeles. § XVII.-Du P_\RTIPPE. D, Qu'est-C'e qlle Ie pal ti('lpe ? R. Le pa tictpe est un mot qui lipnt du \'erbe pI de I'adjel'lif. du velbt' en ee qll'il en a If! si nifil'alion et Ie compl;mellt: un enjunl AIMANT It' irll'vail; (ies elh;t"s AIMES de leU/·s ma,tl"l's; de 1'. djedif en ce qu·il qualifie Ie 1II0t Ruquel it se rilppo Ie et qll'il ell nd"ptP ~ou\"ent Ie genre et Ie nomhre : !lil 110m 'lie AIMANT, 'lint' vel"iu EP"OUVEE •. ~ D. C';mbi" n y II-t-il de sort, s de participl-'s '1 R. I Y a de .. x. sor,e;; .1e parti<:ipes, Ie partieipe present et Ie par ieipe pass:!. D. Q ,'e\prime Ie parlicipe pre;;ent 1 n. L"'pa,ticijle p1"t'slntt'Xprill,e line action fllitepllrle mot qq'il 'lualifie; il est Ionium" Ie mille en ant, t't demeure innriable: un l71j nt ETUDrANT sa le~on, des en-. fails ETlJDIANT It"tl.J"S le(o s. D. Qu'e)p im", Ie I,ani.·ipe passe? R. Le l-artclpe prlsse exprimp, une '1ction re~lIe par Ie mOlliuquel il se rftPl'torlC: il est S"s('l-'ptihle rill genre et du Til'mbre : ·un p'jallt AIME. des enjallfs AIMES ; "line ler;on bien APPRISE, § des le<;ons iJien ~UES. bie" RECITEES. . XVIlI.-AccoRD DU PARTICIPE PASSE. D. A eOlllbien de regles a-t,on I eJult l'orthographe du I'nrtiC'illf' passE> ? R. On II r:'d'it qualre regles principales 1'1IceorJ du partj('lpe pD~se. Q:.Jelie esllD premiere regle sllrl'accord du parliripe a n. pa~~e ? ~ R. Le partic·ipe passE> employe !'an<: Bllxiliaire s'accorde en [!"enrl' 1-'1. pn noo.bre av, c It- mot qu'il qllalifjp. Exemple: N,·s a\·e(' Ie penchnnt. Ill') m .. l. s{d·,its por Ie mal'vais eXE'mple et nd allies pltl" l'ell1pire de nus sens, la pratique de la vertu nous est ditfkile. - 17- D. QueUe e"t Ia seconde regIe sur l'accord du participe passe! R. Le participe pASSe ("onstruit awc Ie \'erbe etre s'accorde ell genre d en nomure avec ie sujet du "e. be. Exemple: La v,ertu olJ,;eure e"t >!>ouvent m:'.pl·is,e. D, Q ,die est Ill. troi"ieme regie ,.;ur l'accold du parti.. cipepasse 1 .- - .' . R. Le participfl passe constrllit avl'c Ie verbe ovuir s'accorde a ee SOli COmPielllent direet I"f'qu'il en e·t pre 'ede ; ii re-If> invariable q and L· compiemellt lSt al'res 0.1 quan:! il n'en II pa-. . Ain~i Oil ecrira avec accord. : J .es l~ttres que VOLIS avez icrites je Ies ai 1·e9u~s. Et sa .• s a(clIrd : Vuus avec ecril de~ leltres. Nons a VOIlS tl at·aillS. 1>, Quelle estla ljuatdeme regIe sur l'accord du participe passe 1 . , R. Lps p:ortieipes des ver!ies retL~chis s\l.Ccordent. avec lellr~ cumpleenellis directs lor'qu'ils en -;Ollt PJ'f'CedP.S, parct' que dUllS ces conjugaisolls Ie ve, be eire est empltlye pour Ie verbe IIvoir : il~ He s'ac 'ordeut pas lorsq .'Iis preced4'nt lellrs cumplements. Aillsi on eCt'ira avec accunl : El:e s'estco ·'pie. Les ldt(e.~ qu'ils se s"nt ecrites. Et suns acc'ord : Eile s'est cuupj.·la main. Ils se sunt ecrit d.~s l· ttreS. § XIX.-DE L'ADVERBE. D. QU'rst-ce q 1e l'adverbe1 R. L'Il,/vfl"be t'SI un mOl invariable que ]'on ajoute au verbe. a l'arijct,tif on a I.n autre ad"crbcl pour m.tdifier ~a sigmficalion. comllle dan": II challte agl eablemmt ; il est bie I stud f'Ul ; i; est t, es LI ganl, etc. . D. Cert"ins adjeetif- ne s"llt-ils pas quelqllefois employes c(irn!T'e a Iverbes? , it. Certains adjec·ifs ~oot (;mp\oyes qup.lqut'fois comme ad\'t'rbps lor"'1U'Jls modif.. ·nl un verbe, cumme chanter jllste; voir clair: sentiI' bon. U. Cotnnll'nt nomme-t-un certaines reunions de mots qui jouf'nt Ie role d adn'l bes 1 R. l;e taines reunions de mots qui juuen! Ie role d'adverbes se.nommenl l()c·,tions adverbililes, conime rire su'nl cesse; cOMir Io Igtemps; venir d desseitt. etc. § XX.-DE LA PREPOSI1'ION. D. Qu'est-ce que la pr~po~ition 'I - 18 ....... R. La preposition est un mot qui sert a exprimer Ie rapport de deux mOls entre eux : Je vais AVANT VOUS; jc '/)uis AVF.C VOUS; j'i1'ai APRES Von,•• Les mols avant. avec. a/orcs. qui indiquen ties rnpports qui existent entre Je vais, j'il"t'i et vous, sont des prepo;;itions. D. QIJ'est le second terme du rapport relativement ala preposition 1 n. Le se~ond lerme du rapport est Ie complement de la prrposition. Aill~i dans tdlle A l'holllmf, rho'1lme est Ie complement d~ la pi eposl!ion (I. D. Q,le formellt Ia prepnsi!ion et son complement [(3Unis 1 R. La preposition et son complement reunis formel1t Ie complement incli:'eet de l'allire partie ell! rapport, Ainsi dan;; se rejouir AVEC s:'S amis, arec seS umis est Ie comp:emp.nt indired de se r.i)ol!1r. D, Qne fiJrment plu~ieurs mots qui jouent Je rule J'une preposilion 1 R. Plllsi.eurs mot~ reunis qui jouent Ie r61e d'une prepo~ition forment ulle locutinn preposilive, Ttl;; sont : a calise dl', atdOUT de, aupres de. § XXI.--DE LA CONJONCTION. D. Qu'est-ce In conjonction ? R. La cOlljonctiol! est un mot invariable qui sert a exprimer Ies diverses proposilions qui ('oncollrent a l'expre~­ sian rl'i!ne pensee: Il fa,ttt aimer a ell/diel' ct it rI'fiec/ti1", PARCE QUE l'elurfe 7'end savant ET la j'~fle:L"i"n Tend sage. Les mots parce que et et sont des conjonctions. D. Comment appelle-t-on une reur.ion de mots qui fOllt' Ia tonction de conjonction 1 , 11. U ne reunion de mots qui timt la fonction d'une conjonction se nomme locution conjonctive. Teis sont ainsi que, tandis que, ajin que, etc. § XXII.-DE L'INTERJECTION. D, Qli'est· ce qu~ l'inu:orjection 1 R. L'inteljeclion est un mot invariable que l'on jetle subitement dans un discours pour {>lire connaltrc une emotion vive de Pame ; les plus ordinaires sont : pour exprimer La joie : .I1h ! bon! La douleUl': .Ihe! helas, orif ! La crainle : Rn! he! L'aver~ion: Fi! fi done! L'admiration: Oh! Pour enc()urager: Ca! allollS I c~uTage ! Pour appeler :' Hola! he ! Pour faire taire: Chut! pai-x 1