maintenir des moments de réflexion collective (journées d’échanges et de débats),
poursuivre le travail d’expertise (étude sur les Jeunes et l’Economie Solidaire).
Interventions des participants :
Annie Berger, Conseillère municipale, Déléguée à l'Economie sociale et solidaire, Ville de
Caen a identifié 12 élus qui ont une délégation autour de l'ESS et une sensibilité, mais en
même temps ce n'est pas évident de les intégrer et de faire en sorte qu'elles soient partie
prenante du réseau. A Caen, un an a été nécessaire pour faire voter l'adhésion au RTES.
Au-delà de la perspective nationale que donne le RTES sur l’économie sociale et solidaire,
comment peut-on développer des outils, des journées Grande Région,..?
Christiane Bouchart rappelle que sur chaque région avaient été désignés des élus
référents devant jouer ce rôle d’animation et de mobilisation, mais cela leur est difficile faute
de temps disponible.
Fabienne Renaud, Vice-Présidente à l’Economie Sociale et solidaire, Région Pays de Loire,
indique que pour la commune de Saint Herblain dont elle est élue, il a été simple d’adhérer.
La ville a compris l’intérêt, notamment la gratuité d’accès aux formations. Selon elle, il est
important d’être pragmatique et de proposer des sujets qui intéressent les collectivités, par
exemple les clauses d’insertion. En développant un programme de réunions ou de formation,
il est possible d’attirer des collectivités locales non concernées au départ. De plus, ces
rencontres favorisent le travail de réseautage local, tout en faisant comprendre l’intérêt de
l’Economie Sociale et solidaire.
Jean-Philippe Magnen, Conseiller Communautaire, Délégué à l'Economie sociale et
solidaire, Communauté Urbaine de Nantes explique que le RTES a cherché à mettre en
place une réflexion territorialisée sans y parvenir. Il est possible de dynamiser les échanges
sur les régions en optant pour la systématisation d’une démarche, à savoir être à l’écoute de
thèmes qui intéressent les élus sur un territoire donné, et co-organiser avec une collectivité
locale des rencontres.
L’ARF, l’ADF sont des partenaires privilégiés du RTES mais il faut souligner que les
communautés de communes et d’agglomération ont compétence en matière de
développement économique, aussi est-ce intéressant d'avoir une réflexion par rapport aux
Communautés de Communes et aux agglo.
La crise est une opportunité pour l’Economie solidaire qui y trouve une tribune politique et
qui est porteuse d’ une vision claire, alternative. Dans le domaine industriel, on est
relativement absent. On ne met pas vraiment en pratique, par exemple au travers du
passage en SCOP. Or il y a un vrai travail de mutualisation à faire. Si l’on est motivé, on peut
apporter des réponses intéressantes en privilégiant le modèle d’entrepreunariat solidaire au
niveau local.
Henri Arevalo, Vice-Président, Délégué à l’Economie solidaire, Jeunesse et Culture,
Coopération décentralisée, Communauté d’agglomération du Sicoval précise que l’ AdCF
(Assemblée des Communautés de France) tiendra fin septembre 3 journées de travail. Sur
ce type d’événement, il est possible de se rapprocher de Daniel Delaveau, président de
l’AdCF et de la Communauté de Rennes Métropole en proposant par exemple, une
participation à une table-ronde au titre du RTES. La méthode peut donc être le repérage de
manifestations existantes afin d’y intervenir et y jouer un rôle.
Annie Berger explique qu’il existe de vraies résistances devant l’ESS. La Région Basse
Normandie n’a pas encore adhéré, alors qu'elle s'est engagée autour de l'ESS.
Henri Arevalo pense qu’il faut analyser les raisons de ces résistances.