RÉSUMÉ
Au sens traditionnel du terme, il y a coordination lorsque deux unités de même niveau
et assurant la même fonction syntaxique sont reliées par une conjonction de coordination. La
subordination, quant à elle, est la relation asymétrique de dépendance entre une proposition
dite subordonnée ou enchâssée et une proposition, dite principale ou matrice, dans laquelle la
première joue le rôle d’un constituant.
Cette étude se base sur six livres de trois auteurs contemporains différents. Nous avons
tenté d’observer les tendances en matière d’utilisation de la coordination et de la
subordination en français et en norvégien par le biais de ces livres, soit un original en
norvégien et sa traduction française, un original en français et sa traduction norvégienne, ainsi
que deux livres plus ou moins indépendants l’un de l’autre mais écrits par un même auteur
dans deux langues différentes, en français et en norvégien.
La première partie nous a permis de présenter, de manière succincte, ces phénomènes
que sont la coordination et la subordination, pour pouvoir ensuite passer à notre analyse de
textes dans la deuxième partie.
Cette deuxième partie a présenté, tour à tour, ces six livres. Nous avons ainsi
commencé par I et speil, i en gåte de Jostein Gaarder, et sa traduction française Dans un
miroir, obscur, puis La Prochaine fois de Marc Lévy, et sa traduction norvégienne I et annet
liv, pour finir par Notre affaire à tous d’Eva Joly, et sa version norvégienne Korrupsjonsjeger.
Les deux premières œuvres et leur traduction respective nous ont permis de dégager des
tendances sur la longueur des phrases, et sur la fréquence d’utilisation des coordonnées et des
subordonnées de manière comparative. Toutefois, le traducteur, toujours présent dans ce type
d’étude comparative, restait un personnage à part entière pouvant influencer sur ces
tendances. D’où l’analyse des ouvrages d’Eva Joly : un même auteur, deux langues
différentes, pas de traducteur… Cette dernière analyse nous a permis de confirmer nos
analyses précédentes mais surtout nos hypothèses avancées, toutefois, les résultats sont loin
d’être flagrants, si ce n’est pour la fréquence d’utilisation de la coordination.