Property Times France Entrepôts T1 2014 Un démarrage en douceur 30 Avril 2014 Avec 240 000 m² de demande placée au 1 trimestre 2014, le marché français des entrepôts supérieurs à 10 000 m² voit son activité divisée par deux en un an. Il s’agit du plus mauvais début d’exercice sur la décennie écoulée. er Sommaire Contexte économique 2 Synthèse 3 Ile-de-France 5 Rhône-Alpes 7 PACA 9 Nord Pas-de-Calais 10 Marché de l’investissement 11 Définitions 12 Auteur Massinissa Fedala Chargé d’études +33 (0)1 49 64 46 29 [email protected] Contacts Delphine Mahé Responsable des Etudes France +33 (0)1 49 64 47 91 [email protected] Magali Marton Head of CEMEA Research +33 (0)1 49 64 49 54 [email protected] Hans Vrensen Global Head of Research +44 (0)20 3296 2159 [email protected] DTZ Research Les opérations en compte-propre et en clé-en-main, principal moteur du marché en 2013, avec plus d’1 million de m² placés, ont été beaucoup plus rares ces trois derniers mois avec seulement deux opérations pour un peu plus de 57 300 m² commercialisés. Les transactions d’envergure, c'est-à-dire celles supérieures à 30 000 m², ont également été peu nombreuses, avec deux transactions pour 77 000 m² consommés ce trimestre, contre plus de 200 000 m² placés chaque trimestre sur ce segment de surface entre 2009 et 2013. Le volume d’offre immédiatement disponible s’élève à l’échelle nationale à quelques 2,6 millions de m² fin mars 2014. La région Ile-de-France concentre, à elle seule, la moitié de ce volume. Sur l’ensemble des marchés, le volume des surfaces neuves dans le stock immédiat est en recul voire quasi nul, comme à Lyon et à Marseille. Malgré un nombre important de projets, les lancements en blanc d’opérations logistiques restent marginaux. Le manque d’offre de qualité explique en grande partie le maintien des valeurs locatives sur l’ensemble des marchés et ce malgré une demande en berne. La barre des 50 €/m²/an est ainsi dépassée en Ile-de-France sur des surfaces de première main, celle des 45 €/m²/an sur des surfaces de seconde main de classe A. France Entrepôts T1 2014 Contexte économique Une reprise qui s’annonce lente La zone euro, et notamment les pays avancés, Allemagne en tête, montre des signes de reprise économique de plus en plus évidents. Les indices PMI Markit confirment mois après mois cette embellie avec une activité qui enregistre, au 1er trimestre, son meilleur démarrage depuis trois ans. Le secteur manufacturier est même en progression pour le neuvième mois d’affilée. Une inflation minime sur l’ensemble du deuxième semestre 2013, couplée à une amélioration du moral des ménages, a participé à une reprise de la demande intérieure. ème Malgré un léger rebond au 4 trimestre 2013 – avec un PIB en progression de +0,3% – l’économie française ne semble pas bénéficier de l’amélioration de la conjoncture européenne. L’année 2013 s’achève sur une croissance de +0,3%, après une année 2012 atone. Graphique 1 Croissance du PIB en France, % 1,5 1,0 0,5 0,0 -0,5 -1,0 -1,5 -2,0 Source : INSEE Graphique 2 Production manufacturière en France %, glissement annuel 10 Les anticipations de l’INSEE ne laissent pas présager d’amélioration sensible du PIB au cours du 1er semestre er ème 2014, avec +0,1 puis +0,3% attendus aux 1 et 2 trimestres (graphique 1) quand, dans le même temps, l’Allemagne devrait afficher des hausses de +0,8 et +0,5%. 0 -10 -20 Le regain de la demande européenne ne profitera pas aux exportations françaises, pénalisées à la fois par l’appréciation de l’Euro et par une compétitivité-prix qui demeure défavorable. La légère amélioration de la balance er commerciale au 1 trimestre 2014 ne peut cacher le déficit commercial structurel qui touche l’économie française, avec un déséquilibre de près de 460 milliards d’euros cumulés sur la décennie écoulée. La demande intérieure ne sera pas un relais solide, avec une er baisse attendue de la consommation des ménages au 1 trimestre 2014. Mêmes anticipations moroses au niveau de l’investissement des entreprises. Dans ce contexte, les transporteurs français, déjà mis en difficulté par une concurrence européenne féroce, attendent avec anxiété le dénouement du feuilleton de l’écotaxe, maintes fois repoussée. Au mois d’avril, le gouvernement évoque une taxe qui ne serait payée que par les transporteurs étrangers. -30 Source : INSEE Graphique 3 Indice mensuel de chiffre d’affaires dans le transport et l’entreposage – 2005, base 100 125 120 115 110 105 100 Source : INSEE www.dtz.com Property Times 2 France Entrepôts T1 2014 Synthèse Les moteurs du marché sont à l’arrêt er Avec 240 000 m² de demande placée au 1 trimestre 2014, le marché français des entrepôts supérieurs à 10 000 m² voit son activité divisée par deux en un an. Il s’agit du plus mauvais démarrage d’exercice sur la décennie écoulée. Après l’embellie de 2013, qui avait vu un volume record de demande placée, l’atterrissage est violent pour les marchés er périphériques avec seulement 82 000 m² placés au 1 trimestre 2014, soit à peine un tiers du volume enregistré à la même période en 2013. La baisse d’activité est nettement moins marquée sur les marchés de la Dorsale Nord-Sud, avec 157 000 m² placés au er 1 trimestre 2014, soit un recul de 9% en un an. Ce résultat est à pondérer par une année 2013 qui a été aussi morose sur la Dorsale Nord-Sud qu’elle n’a été exceptionnelle sur les marchés périphériques. Graphique 4 Demande placée en France, milliers de m² 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 2007 2008 T1 2010 2011 T2 2012 2013 T3 2014 T4 Sources: Immostat, DTZ Research Graphique 5 Répartition de la demande placée, T1 2014 L’activité a d’ailleurs été très inégale sur la Dorsale avec un trimestre atone sur les marchés de Marseille et de Lille (graphique 5). A l’inverse, les marchés franciliens et lyonnais ont conservé leur rythme de croisière avec respectivement 90 000 m² et 50 000 m² placés en trois mois, des volumes en ligne avec ceux observés il y a un an. Les transactions d’envergure – supérieures à 30 000 m², qui avaient dominé le marché ces dernières années, n’ont pas er été au rendez-vous au 1 trimestre avec seulement deux transactions pour 77 000 m² commercialisés. Pour rappel, ce segment de surface concentrait, depuis 2009, plus de 830 000 m² placés annuellement. 2009 Autres 34% Ile-de-France 38% 240 000 m² Marseille 0% Lille 7% Lyon 21% Sources: Immostat, DTZ Research Graphique 6 Les grandes opérations en compte-propre ou en clé-enmain, qui ont pris une part croissante sur le marché logistique français, jusqu’à représenter la moitié des surfaces consommées en 2013, un record, ont été moins er nombreuses au 1 trimestre 2014. Le marché reste néanmoins majoritairement centré sur les surfaces de première-main (graphique 6). Les surfaces de première-main vacantes ont été plébiscitées à l’image du programme de LOGICOR à Moussy-le-Neuf, livré en 2010 et resté vide depuis, qui a accueilli deux utilisateurs pour plus de 53 000 m² placés. Demande placée en France 100% 80% 60% 40% 20% 0% 2007 2008 Neuf 2009 2010 2011 2012 2013 T1 2014 Seconde main Sources: Immostat, DTZ Research www.dtz.com Property Times 3 France Entrepôts T1 2014 Graphique 7 La grande distribution encore et toujours La part prise par les chargeurs dans la demande placée est en hausse constante depuis 2008, jusqu’à atteindre 76% er des surfaces consommées au 1 trimestre 2014. Pour rappel, ce ratio était de 40% il y a seulement 5 ans (graphique 7). Demande placée en France par type de preneur 100% 80% 60% 40% Cette évolution s’explique en partie par la chute d’activité des logisticiens, qui consomment deux fois moins de surfaces qu’au milieu des années 2000, mais aussi et surtout par l’activité soutenue des chargeurs et notamment des acteurs de la grande distribution alimentaire. 20% 0% 2007 2008 2009 2010 2011 Chargeurs 2012 2013 T1 2014 Prestataires Sources: Immostat, DTZ Research Ainsi, dans la droite ligne d’INTERMARCHE qui s’était positionné sur plus de 270 200 m² d’entrepôts en 2013, les er deux transactions les plus importantes du 1 trimestre 2014 sont à mettre au crédit de LIDL, qui s’est engagé sur un compte-propre de 40 300 m² à Montoy-Flanville (57), et de CARREFOUR, qui a pris en location 36 800 m² dans le programme de LOGICOR à Moussy-le-Neuf (77). Graphique 8 Valeurs locatives moyennes de première main, €/m²/an 60 55 50 Valeurs locatives Les valeurs locatives tiennent bon Malgré le ralentissement de l’activité, les valeurs locatives des entrepôts restent stables sur une grande partie des marchés (graphique 8). La barre des 50 €/m²/an est ainsi dépassée en Ile-de-France sur des surfaces de première main, et celle des 45 €/m²/an sur les surfaces de seconde main de classe A. Le manque d’offre de qualité empêche toute pression à la baisse sur les valeurs locatives. Si les valeurs faciales restent stables, les mesures d’accompagnement se généralisent, avec en moyenne 1,5 à 2 mois de franchise par année d’engagement ferme. Offre immédiate Le stock d’offre se résorbe Avec 2,6 millions de m² disponibles fin mars 2014 à l’échelle er nationale, le stock d’offre s’est résorbé au 1 trimestre sous l’effet d’une activité principalement concentrée sur des surfaces existantes. La conjonction d’un arrêt quasitotal des livraisons de nouvelles surfaces et de la multiplication des opérations en clé-en-main ou en comptepropre a mené à un assèchement de l’offre de qualité. Les plus grands marchés logistiques français, l’Ile-de-France et Lyon, n’échappent à pas cette pénurie. www.dtz.com 45 40 Ile-de-France Lyon Marseille Lille Sources: Immostat, DTZ Research Graphique 9 Offre immédiatement disponible, milliers de m² 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 Ile-de-France Lyon Lille Marseille Autres Source: DTZ Research Property Times 4 France Entrepôts T1 2014 Ile-de-France Démarrage en douceur er Avec 90 000 m² de demande placée au 1 trimestre 2014, soit un volume en recul de 11% sur un an, le marché francilien des entrepôts enregistre, en 2014, son plus mauvais début d’exercice sur la décennie écoulée. Ce constat est à pondérer par un marché français dont le volume de demande placée a été quasiment divisé par deux sur la même période. Graphique 10 Demande placée d’entrepôts en Ile-de-France, milliers de m² 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 Alors que l’activité s’était concentrée, ces deux dernières années, sur des entrepôts de seconde main, deux transactions sur des entrepôts de première main ont été enregistrées avec les signatures sur le « parc Barogne » de Moussy-le-Neuf de CARREFOUR (36 800 m²) et CSP (16 600 m²) sur des bâtiments livrés en blanc à l’été 2010 et restés libres d’occupation depuis (graphique 10). Les chargeurs confirment leur prédominance avec plus de 80% des surfaces prises ce trimestre (graphique 11). La transaction de CARREFOUR s’inscrit dans le vaste processus de réorganisation des supply chain des principaux acteurs de la grande distribution alimentaires qui, depuis 2008, ont consommé près de 500 000 m² de surfaces d’entrepôt sur le marché francilien (graphique 11). A l’inverse, les prestataires logistiques privilégient le statu quo et adapte au maximum leur outil immobilier à leur carnet de commande. La flexibilité est devenue le leitmotiv pour ces acteurs qui doivent faire face à un marché de plus en plus difficile. Le secteur Nord reste une valeur sûre Le marché reste polarisé sur un axe Nord-Sud qui a er concentré la quasi-totalité de l’activité au 1 trimestre. La performance du secteur Nord est à souligner avec déjà 65 000 m² de demande placée ; il s’agit ainsi du seul sousmarché à voir sa demande placée progresser d’une année sur l’autre (+35% en un an). A l’inverse, l’axe Est-Ouest est quasiment inexistant avec seulement 7 800 m² commercialisés sur les trois premiers mois de l’année (graphique 12). Le département de la Seine-et-Marne a concentré l’essentiel de l’activité, avec plus de 85% des surfaces commercialisées ces trois derniers mois. Première main Seconde main Sources: Immostat, DTZ Research Graphique 11 Typologie des utilisateurs en Ile-de-France 100% 80% 60% 40% 20% 0% 2007 2008 2009 2010 2011 Chargeurs 2012 2013 T1 2014 Prestataires Sources: Immostat, DTZ Research Graphique 12 Demande placée d’entrepôts en Ile-de-France par zone géographique 100% 80% 60% 40% 20% 0% 2007 2008 2009 Nord et Sud de l'Oise 2010 2011 Sud 2012 2013 T1 2014 Ouest Est Sources: Immostat, DTZ Research www.dtz.com Property Times 5 France Entrepôts T1 2014 Recul de l’offre disponible Après plusieurs années de hausse, le stock d’offre er immédiate s’est résorbé au 1 trimestre 2014, s’établissant à 1,3 million de m² vacants à la fin du mois de mars (graphique 13). Les utilisateurs se sont dirigés, en priorité, vers les entrepôts vacants de bonne qualité, à l’image du programme de LOGICOR, anciennement propriété de GECINA, livré en blanc en 2010 et resté vacant depuis. L’essentiel de l’offre immédiate est localisé sur un axe NordSud avec des poches d’offres importantes à Gennevilliers au Nord et Combs-la-Ville au Sud. L’offre se concentre essentiellement sur des entrepôts de seconde main. La multiplication des projets en compte-propre et en clé-enmain a eu pour contrepartie le retour sur le marché de surfaces de classe B ou C, parfois occupées depuis des décennies. Le potentiel de construction d’entrepôts neufs sur le marché francilien reste conséquent avec plus d’1 million de m² d’opérations ayant obtenu un permis de construire. Leur initiation est toujours conditionnée par une précommercialisation en tout ou partie. Graphique 13 Offre immédiate d’entrepôts en Ile-de-France par secteur géographique, milliers de m² 1 600 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 2007 2008 2009 Nord et Sud de l'Oise 2010 2011 Sud 2012 2013 T1 2014 Ouest Est Source: DTZ Research Graphique 14 Valeurs locatives prime d’entrepôts en Ile-de-France, €/m²/an 60 55 50 Néanmoins, de nouveaux projets sont en-cours ; ainsi, un 1er bâtiment, sur un parc qui en prévoit au total trois et plus de 100 000 m² de surfaces d’entreposage, vient d’être lancé par l’ART de CONSTRUIRE sur la commune d’AVRIGNY dans l’Oise (60). Peu d’évolution sur les valeurs locatives er Les valeurs locatives sont restées relativement stables au 1 trimestre 2014, plaçant le prime autour de 51 €/m²/an (graphique 14). Si elles ne progressent pas, les valeurs restent à l’abri d’une baisse du fait d’une offre neuve insuffisante et en décalage croissant entre l’offre de seconde main avec les attentes des utilisateurs. Des transactions sur des surfaces de seconde main de qualité ont été signées sur la base de valeur locative de 45 €/m²/an. 45 40 Source: DTZ Research Il s’agit bien sûr d’une observation sur des valeurs faciales alors que les propriétaires continuent de faire preuve de souplesse dans l’octroi de mesures d’accompagnement pour faciliter les prises à bail et sécuriser une occupation de leurs plates-formes logistiques sur un terme plus long. Ainsi, plusieurs baux ont été signés, ce trimestre, pour des durées d’engagement ferme supérieures à 10 ans. www.dtz.com Property Times 6 France Entrepôts T1 2014 Rhône-Alpes Une offre inadaptée qui limite l’activité er Avec 50 000 m² de demande placée au 1 trimestre, le marché logistique lyonnais enregistre un début d’exercice en retrait par rapport aux volumes des dernières années (graphique 15). Le marché lyonnais souffre clairement d’un manque criant de surfaces de qualité. Ainsi, l’ensemble des surfaces prises er au 1 trimestre l’ont été sur des entrepôts de seconde main. Les utilisateurs, qui n’ont d’autres choix que de se tourner vers des entrepôts de seconde main, privilégient néanmoins les surfaces les plus récentes, comme en témoignent les deux grandes transactions de ce début d’année, enregistrées sur des bâtiments de classe A, livrés en 2000 et 2007 : BUT sur 29 200 m² à Chaponnay et ND LOGISTICS sur 20 800 m² à St-Vulbas. Fait original, la transaction de BUT à Chaponnay concerne le rapatriement d’une plate-forme basée en Chine. Cette nouvelle implantation est la quatrième de l’enseigne en France, la seconde en région lyonnaise, où elle opère déjà, depuis 1997, sur la zone de Mions. Avec cette transaction, la Rocade Est surpasse déjà son volume d’activité de 2013, année particulièrement calme. A l’inverse, le secteur Nord-Isère, habituel centre névralgique du marché logistique lyonnais n’a enregistré aucune er transaction au 1 trimestre (graphique 16). Les valeurs locatives restent stables Les valeurs locatives restent dans l’ensemble stables, évoluant dans une fourchette allant de 40 à 42 €/m²/an sur les transactions enregistrées ce trimestre sur des bâtiments de classe A de seconde main sur les secteurs Nord Isère ou PIPA/Cotière (tableau 1). Le manque d’offre de qualité prévient les baisses de valeur sur les entrepôts les plus récents. Les bâtiments plus anciens, de classe B ou C, souffrent pour leur part de la baisse de la demande et voient leur valeur se dégrader. Un marché à deux vitesses émerge entre entrepôts modernes de classe A d’un côté et le reste du marché, de l’autre. Graphique 15 Demande placée en région lyonnaise, milliers de m² 500 400 300 200 100 0 Première main Seconde main Sources: Immostat, DTZ Research Graphique 16 Demande placée en région lyonnaise par secteur, milliers de m² 250 200 150 100 50 0 Nord Isère 2012 PIPA/Cotière Rocade Est Autres secteurs 2013 T1 2014 Sources: Immostat, DTZ Research Tableau 1 Loyer de présentation des entrepôts dans la région lyonnaise, €/m²/an Secteur Existant Neuf Nord Isère 38-42 42-44 PIPA / Cotière 38-42 42-44 Rocade Est 42-46 44-46 - - Autres secteurs Source: DTZ Research www.dtz.com Property Times 7 France Entrepôts T1 2014 Graphique 17 Aucune offre de première main Avec 305 000 m² d’entrepôts immédiatement disponibles fin mars 2014, le stock vacant reste stable après s’être résorbé de façon continue depuis 2010. En un peu plus de 4 ans, l’offre immédiate a été divisée par deux sur le marché lyonnais (graphique 17). Les opérateurs, encore échaudés par l’explosion de l’offre entre 2008 et 2010, ont été particulièrement frileux sur le marché lyonnais, préférant laisser le stock existant s’écouler avant de lancer de nouveaux projets. Dans ce contexte, les utilisateurs se sont portés en priorité vers les surfaces de qualité, jusqu'à l’assèchement total, fin 2013, de l’offre immédiate de première main suite à la location par EBERHARDT et ASTR’IN du bâtiment de JP MORGAN, livré en 2009, sur la zone Logitech 23 de StVulbas et jusqu’alors dernière offre de première encore disponible. Les grandes offres se raréfient et une partie croissante des disponibilités se concentre sur des bâtiments de classe B ou C, livrés avant le milieu des années 1990. La majeure partie de l’offre aujourd’hui disponible est en décalage avec les derniers standards du marché Offre immédiatement disponible dans la région lyonnaise, milliers de m² 700 600 500 400 300 200 100 0 Première main Seconde main Source: DTZ Research Graphique 18 Offre immédiatement disponible en région lyonnaise, milliers de m² 700 600 500 400 300 200 100 L’offre se concentre sur le secteur Nord-Isère Le secteur Nord-Isère, qui enregistrait depuis trois ans une baisse continue de son volume d’offre, a vu ce dernier se er regarnir au cours du 1 trimestre à la faveur du retour sur le marché de surfaces libérées sur la commune de St-QuentinFallavier. Ce secteur concentre la plus grande partie de l’offre aujourd’hui disponible sur le marché lyonnais avec 180 000 m² vacants à la fin du mois de mars 2014. A l’inverse, le secteur PIPA Côtière a vu son stock d’offre disponible se résorber suite à la transaction de ND LOGISTICS sur un bâtiment vacant depuis plus de trois ans (graphique 18). 0 2008 2009 Nord Isère 2010 Rocade Est 2011 2012 PIPA/Cotière 2013 T1 2014 Autres secteurs Source: DTZ Research Malgré un manque criant de surfaces de première main, la prudence reste de mise sur un marché lyonnais où les projets spéculatifs tardent à faire leur retour après plusieurs années d’absence. Le renouvellement de l’offre ne s’opère plus que par le jeu des libérations de surfaces. La transformation des projets est quasi nulle. Pourtant nombreux, notamment à St-Quentin-Fallavier, ils restent dans les cartons, depuis plusieurs années pour certains. Ainsi, alors qu’il s’agit du deuxième marché logistique français, aucune mise en chantier d’envergure n’a été enregistrée depuis 15 mois sur le marché lyonnais. www.dtz.com Property Times 8 France Entrepôts T1 2014 PACA Trimestre blanc Aucune transaction n’a été enregistrée sur le marché er logistique marseillais au 1 trimestre 2014. La prédominance ces dernières années des très grandes opérations en clé-en-main ou en compte-propre, à l’instar des installations de MAISONS DU MONDE ou de CASTORAMA sur des surfaces record, explique la dimension erratique de l’activité transactionnelle sur le marché marseillais. En effet, le marché « secondaire » reste marginal, ne représentant que 53 000 m² entre 2012 et 2013, soit à peine 12% des surfaces consommées. Les utilisateurs, et en particulier les grands chargeurs, engagés dans un processus de massification de leur flux logistique, recherchent de très grands entrepôts, aux dernières normes, connectés aux voies d’entrée maritimes, et n’ont d’autres choix que de s’engager sur des solutions « sur-mesure » à développer. Faute de référence, la valeur locative prime reste à 41 €/m²/an. Elle reste stable depuis plusieurs années à ce niveau sur les zones de l’Ecopôle ou de Distriport. Graphique 19 Demande placée – Bouches-du-Rhône, en milliers de m² 400 350 300 250 200 150 100 50 0 Première main Seconde main Sources: Immostat, DTZ Research Graphique 20 Loyer prime des entrepôts dans les Bouches-du-Rhône, €/m²/an 50 48 46 44 Aucune offre de première main Avec 212 000 m² disponibles fin mars 2014, le stock d’offre immédiate progresse de façon continue depuis 2011. Les grands projets en compte-propre et en clé-en-main de ses dernières années ont favorisé le retour sur le marché de nombreuses surfaces de seconde main. Ce phénomène s’est accompagné par un arrêt total des lancements en blanc qui a pour résultat une offre aujourd’hui exclusivement constituée de surfaces de seconde main. Malgré tout, les surfaces de qualité restent majoritaires, avec certains programmes aujourd’hui considérés de seconde main parce que livrés depuis plus de 5 ans, mais n’ayant jamais été occupés. Ainsi, environ deux tiers du stock d’offre disponible sont constitués de surfaces modernes, répondant aux derniers standards, dans des entrepôts de classe A, le plus souvent livrés entre 2005 et 2009. 42 40 Source: DTZ Research Graphique 21 Offre immédiatement disponible dans les Bouches-duRhône, en milliers de m² 250 200 150 100 50 De nombreux projets mais peu de grues Les projets restent très nombreux sur le marché logistique marseillais avec plus d’un million de m² dans les cartons, parfois depuis plusieurs années pour certains projets. Dernières annonces en date, deux investisseurs, les groupes CHARLES ANDRE et 6EME SENS IMMOBILIER, projettent deux développement de 35 000 m² et 15 000 m² sur la zone de Distriport. www.dtz.com 0 Première main Seconde main Source: DTZ Research Property Times 9 France Entrepôts T1 2014 Nord Pas-de-Calais Début d’année timide Régulier depuis plusieurs années, avec une moyenne d’environ 240 000 m² placés chaque année depuis 5 ans, le marché logistique du Nord Pas-de-Calais a timidement commencé l’exercice 2014 avec une seule transaction d’envergure en trois mois : la prise à bail de 17 000 m² par la FOIR’FOUILLE sur la zone de Dourges (graphique 22). Cette zone, moins active ces dernières années après avoir été le centre névralgique du marché nordiste entre 2006 et 2009, accueille ainsi un nouvel arrivant. La FOIR’FOUILLE était déjà bien implanté dans la région avec un entrepôt à Libercourt. Graphique 22 Demande placée dans le Nord Pas-de-Calais, milliers de m² 400 350 300 250 200 150 100 50 0 Première main Seconde main Sources: Immostat, DTZ Research Graphique 23 Les valeurs locatives à un niveau plancher Faute de référence, la valeur prime reste bloquée à 42 €/m²/an, une valeur plancher sur le marché du Nord Pasde-Calais (graphique 23). Les valeurs de présentation oscillent généralement entre 42 et 44 €/m²/an sur les bâtiments de classe A livrés ces dernières années, à l’image de la signature de ST GOBAIN sur 27 000 m² de surfaces récentes à 43 €/m²/an sur la commune d’Hénin-Beaumont. Les bâtiments plus anciens se louent dans une fourchette allant de 35 à 40 €/m²/an selon leur localisation. Le stock d’offre se résorbe er Le stock d’entrepôts vacants s’est légèrement résorbé au 1 trimestre 2014, atteignant 164 800 m² disponibles (graphique 24). Ce léger repli s’explique par la prise à bail de surfaces, jusqu’alors vacantes, à Dourges. Loyer « prime » d’entrepôts dans le Nord Pas-de-Calais, €/m²/an 50 48 46 44 42 40 38 Source: DTZ Research Graphique 24 Contrairement aux autres marchés, le stock d’offre paraît ici en ligne avec la demande exprimée par les utilisateurs. Ce stock concentre, à la fois, de larges surfaces de première main sur des entrepôts de plus de 30 000 m², mais également des cellules de seconde main disséminées sur des bâtiments de Classe B ou C. Offre immédiate dans le Nord Pas-de-Calais, m² 250 200 150 100 50 Un grand nombre de projets prêts à être lancés Les opérateurs attendent généralement une précommercialisation avant de mettre en chantier leurs projets. Ainsi, les programmes dotés de permis de construire sont nombreux, et les mises en chantier, rares ces derniers mois, concernent exclusivement des opérations en compte-propre ou clé-en-main. www.dtz.com 0 Première main Seconde main Source: DTZ Research Property Times 10 France Entrepôts T1 2014 Marché de l’investissement Un marché atone Avec à peine 85 millions d’euros d’engagements sur les trois premiers mois de l’année, le compartiment logistique voit son volume d’investissement divisé par deux en un an. Ce résultat est à contre-courant d’un marché français de l’investissement en immobilier qui a enregistré, cette année, son meilleur début d’exercice depuis 2009 avec 3,8 milliards d’euros investis. Le manque d’opportunité et le caractère particulier du compartiment logistique, essentiellement animé par des spécialistes, expliquent en grande partie ce fort recul des transactions. Avec seulement 6 signatures en 3 mois, le marché fonctionne au ralenti, avec un niveau d’activité qui rappelle ceux observés au plus fort de la crise. Graphique 25 Montant investi en logistique en France, millions d’€ 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 Montant global dont portefeuilles Source: DTZ Research Graphique 26 Investissements logistiques en France – T1 2014 Les ventes de portefeuilles, qui avaient soutenu le marché en 2011 et 2012, ont quasiment disparu depuis 15 mois (graphique 25). L’acquisition par PROLOGIS, auprès de la SOFADE, d’un bâtiment de 44 000 m², occupé par ND LOGISTICS, sur la zone des Chênes Nord à Satolas-et-Bonce (38), pour environ 25 millions d’euros, constitue la transaction la plus importante du trimestre. Ile-de-France 19% Autres 20% Marseille 0% La région lyonnaise aura été le principal théâtre d’activité er au 1 trimestre 2014 avec trois transactions pour un peu moins de 51 millions d’euros d’engagements, soit plus de 60% des investissements au niveau national (graphique 26). 6 transactions 84 millions d’euros Portefeuille 0% Lyon 61% Source: DTZ Research Les investisseurs locaux privés sont restés discrets ce trimestre, laissant le champ libre aux grands spécialistes dans le sillage de PROLOGIS avec des acquisitions réalisées par ARGAN, GOODMAN ou ROCKSPRING. Cette dernière vient confirmer l’intérêt renouvelé des investisseurs anglosaxons pour le marché logistique français. Ces investisseurs sont à la recherche de taux élevés par comparaison aux produits de bureaux (4% à Paris QCA) et de commerce (3,90% en pieds d’immeuble à Paris) pour lesquelles la compression des taux se poursuit. Des investisseurs core peuvent également s’engager sur des opérations clé-en-main avec des baux sécurisés long terme, sur la Dorsale Nord-Sud pour des taux évoluant dans une fourchette allant de 7 à 8% selon les emplacements (graphique 27). www.dtz.com Graphique 27 Taux de rendement prime logistique en France, % 9,0 8,5 8,0 7,5 7,0 6,5 6,0 5,5 Ile-de-France Lyon Marseille Source: DTZ Research Property Times 11 France Entrepôts T1 2014 Définitions Autorisations d’exploiter Autorisations requises pour exploiter un bâtiment de stockage. Elles se déclinent en une centaine d’autorisations, les plus fréquentes sont la 1510 (Entrepôts couverts), la 1530 (Dépôts de bois, papier), la 2662 (Stockage de matières plastiques à l’état alvéolé), la 2663 (Stockage de matières plastiques à l’état manufacturé, pneus), la 1412 (Stockage en réservoir de gaz inflammables, aérosol) et la 1432 (Stockage en réservoir de liquides inflammables). Classification Les entrepôts sont classés selon leurs caractéristiques techniques (résistance au sol, hauteur libre, etc.), leurs accessibilités (distance de l’autoroute, non enclavement dans une zone urbaine) et leurs évolutivités (adaptation aux normes ICPE actuelles et futures, et aux contraintes des assureurs). Clé en main locatif Immeuble dont la construction est lancée après engagement définitif d’un utilisateur/ locataire, même si un projet de promoteur existait auparavant sans que les travaux aient démarré. Ces opérations sont comptabilisées dans la demande placée uniquement lorsque les conditions suspensives ont été levées (obtentions autorisations et financement). Compte propre Immeuble dont l’utilisateur est le propriétaire occupant. Demande placée Ensemble des transactions, à la location ou à la vente, réalisées par des utilisateurs, y compris les précommercialisations, les clés en main locatifs et les opérations pour compte propre. A noter : sont comptabilisées dans l’étude toutes les transactions conclues dans un entrepôt de plus de 10 000 m². Entrepôt Bâtiment destiné aux activités de stockage, de distribution, voire d’assemblage léger. Ces locaux sont répartis en différentes catégories : Classe A pour un entrepôt de haute fonctionnalité, entrepôt dit de «nouvelle génération», Classe B pour un bâtiment correspondant aux standards d’un entrepôt moderne et Classe C qui réunit le reste des bâtiments. L’appartenance à ces différentes classes répond à un certain nombre de critères tels que la date de construction du bâtiment, la hauteur sous plafond, l’aire de manœuvre, le niveau de sécurité incendie, la résistance au sol. ICPE Une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement est d'une manière générale, toute installation exploitée ou détenue par une personne physique ou morale, publique ou privée qui peut présenter des dangers ou des inconvénients concernant les pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains. www.dtz.com Property Times 12 France Entrepôts T1 2014 Les publications de DTZ Research L’ensemble de nos études sont téléchargeables sur www.dtz.com/research. Vous y trouverez: Occupier Perspective Foresight Dernières informations sur le marché à destination des Analyse trimestrielle basée sur nos prévisions des grands entreprises avec commentaires, analyses, graphiques et indicateurs immobiliers incluant DTZ Fair Value Index™. données. Disponible pour Monde, Asie Pacifique, Europe et Global Occupancy Costs Offices Angleterre. Global Occupancy Costs Logistics Une étude annuelle sur nos prévisions est également Obligations of Occupation Americas disponible. Obligations of Occupation Asia Pacific Insight Obligations of Occupation EMEA Etude thématique sur une problématique particulière liée Global Office Review aux marchés immobiliers. India Office Demand and Trends Survey 2013-14 Deflation and Commercial Property - Mars 2014 Sweden Computer Games Developers Novembre 2013 Tokyo Retail Market 2014 Great Wall of Money – Mars 2014 Property Times German Open Ended Funds – Mars 2014 Mises à jour périodiques à destination des investisseurs du China Investment Market Sentiment Survey - Janvier 2014 marché des utilisateurs, avec commentaires, analyses, China The Technology Sector - Janvier 2014 graphiques, données et prévisions. Czech Republic Green buildings - Décembre 2013 Nos publications couvrent : Asie Pacifique, Bangkok, Net Debt Funding Gap - Novembre 2013 Barcelone, Berlin, Brisbane, Bristol, Bruxelles, Budapest, UK secondary market pricing - Octobre 2013 Chengdu, Chongqing, Dalian, Edinbourg, l’Europe, Francfort, Quantitative Easing - UK Regions - Septembre 2013 Glasgow, Guangzhou, Hangzhou, Ho Chi Minh City, Hong Singapore Government Land Sales - Septembre 2013 Kong, Inde, Jakarta, Japon, Kuala Lumpur, Londres, Property Investment Guide Asia Pacific 2013-2014 Luxembourg, Madrid, Manchester, Melbourne, Milan, Nanjing, Newcastle, Paris, Pékin, Pologne, Prague, Qingdao, DTZ Research Data services Rome, Séoul, Shanghai, Shenyang, Shenzhen, Singapour, Stockholm, Sydney, Taipei, Tianjin, Ukraine, Varsovie, Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Wuhan et Xian. Graham Bruty ([email protected]). Property Market Indicators Investment market update Séries historiques d’indicateurs des Mises à jour périodiques du marché de l’investissement marchés en Asie Pacifique et en Europe. avec commentaires, principales transactions, graphiques, Forecasts immobiliers, incluant DTZ Fair TM données et prévisions. Value Index Nos publications couvrent : Allemagne, Angleterre, Asie Prévisions à 5 ans sur les principaux Pacifique, Asie du Sud-Est, Australie, Belgique, Chine indicateurs de marché en Asie Pacifique, Continentale, Espagne, Europe, France, Italie, Japon, aux Etats-Unis et en Europe. République Tchèque et Suède. Investment Transaction Database Données agrégées sur le marché de Money into Property l’investissement en Asie Pacifique et en Depuis 35 ans, cette étude phare analyse la valorisation du Europe. parc immobilier et les flux de capitaux en immobilier à Money into Property travers le monde. Elle mesure la structure et les Données sur la valorisation du parc changements dans la valorisation du parc immobilier dans le immobilier (taille, structure, propriété), les Monde. flux de capitaux et les résultats de nos Disponible pour Monde, Asie Pacifique, Europe et enquêtes sur les intentions des Angleterre. investisseurs et des prêteurs. www.dtz.com Property Times 13 DTZ Research DTZ Research Contacts Global Head of Research Head of CEMEA Research Head of Research - France Hans Vrensen Magali Marton Delphine Mahé Phone: +44 (0)20 3296 2159 Phone: +33 1 49 64 49 54 Phone: +33 1 49 64 47 91 Email: [email protected] Email: [email protected] Email: [email protected] [email protected] DTZ Business Contacts Chief Executive, EMEA John Forrester Phone: +44 (0)20 3296 2002 Email: [email protected] DTZ France DTZ Agence DTZ Agence - Logistique Antoine Derville Marc-Henri Bladier Stéphane Croxo Phone: +33(0)1 49 64 90 70 Phone: +33(0)1 49 64 90 69 Phone: +33(0)1 49 64 48 59 Email: [email protected] Email: [email protected] Email: [email protected] Conseil Expertise Antoine Derville Jean-Philippe Carmarans Phone: +33(0)1 49 64 90 70 Phone: +33(0)1 47 48 77 24 Email: [email protected] Email: [email protected] Investissement Asset Management Nils Vinck Alban Liss Phone: + 33(0)1 49 64 46 37 Phone: + 33(0)1 49 64 48 58 Email: [email protected] Email: [email protected] DISCLAIMER Il ne saurait être initié de transaction, basée sur le présent document, sans l’appui d’un avis professionnel spécifique et de qualité. Bien que les données aient été vérifiées de façon rigoureuse, la responsabilité de DTZ ne saurait être engagée en aucune manière en cas d’erreur ou inexactitude figurant dans le présent document. Toute référence, reproduction ou diffusion, totale ou partielle, du présent document et des informations qui y figurent, est interdite sans accord préalable exprès de DTZ. En tout état de cause, toute référence, reproduction ou diffusion devra en mentionner la source. © DTZ Avril 2014 www.dtz.com Property Times 14