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rapport
annuel
2011
Table des matières
Message du président du conseil d’administration
Message du président et chef de la direction
Faits saillants financiers
Vêtement imprimé
Vente au détail
Fabrication
Gildan : une approche authentique
Qui nous sommes
Gildan est une société verticalement intégrée, à faibles coûts, du secteur de la
fabrication et de la commercialisation de vêtements de base de marque de qualité.
Gildan® est la principale marque de vêtements de sport destinée au marché du
vêtement imprimé aux États-Unis et au Canada. La marque poursuit aussi sa croissance
en Europe, au Mexique et dans la région Asie-Pacifique. La Société vend des t-shirts,
des chandails sport et des vêtements molletonnés non imprimés qui sont par la
suite ornés de motifs ou de logos par des imprimeurs sérigraphes. La Société est
aussi l'un des plus grands fournisseurs mondiaux de chaussettes sport, tout-aller
et habillées de marques lui appartenant et de marques privées, vendues à un large
éventail de détaillants aux États-Unis. Gildan commercialise ses chaussettes sous un
portefeuille diversifié de marques qui lui appartiennent, dont Gold Toe®, PowerSox®,
SilverToe®, Auro®, All Pro®, GT® et Gildan®. La Société entretient également des
relations contractuelles exclusives d’exploitation sous licence pour les chaussettes de
marques Under Armour® et New Balance® aux États-Unis. En plus des chaussettes,
la Société poursuit sa stratégie de croissance de ses ventes de sous-vêtements et
de vêtements de sport sur le marché de la vente au détail américain, particulièrement
en ce qui concerne les marques lui appartenant. Comptant près de 30 000 employés
à l'échelle internationale, Gildan possède et opère de façon socialement responsable
et respectueuse de l'environnement des installations de production à grand volume
et à haut rendement en Amérique centrale et dans le bassin des Caraïbes. De plus, la
Société a entrepris le développement d'un centre de fabrication au Bangladesh, afin de
soutenir sa croissance en Asie et en Europe. Des informations additionnelles sur Gildan
sont disponibles sur le site Web de la Société, au www.gildan.com.
02
04
06
11
12
17
18
La première édition de la campagne
« I Support… » a été conçue pour
soutenir des organismes de charité et
sensibiliser les gens à l’importance des
dons de bienfaisance et du bénévolat
au sein du secteur du vêtement et des
produits promotionnels. La campagne
s’est terminée par la remise d’un don
de 100 000 $ par Gildan à Homeboy
Industries en janvier 2011. Nous
avons demandé à nos clients et à nos
partenaires d’affaires de mettre en
nomination un organisme de bienfaisance
sur le site Web de la campagne. Les
visiteurs du site pouvaient ensuite
voter pour les histoires qui illustraient le
mieux, selon eux, la différence que ces
organismes font. Homeboy Industries,
un organisme venant en aide depuis
plus de 20 ans aux jeunes ayant
déjà appartenu à des gangs ou à des
jeunes à risque à Los Angeles, a été
sélectionné par un jury composé de
divers professionnels du secteur et de
représentants d’organismes, tels que
DoSomething.org et Network for Good.
GILDAN > Rapport annuel 2011 > 1
Message du président du conseil d’administration
Je me suis joint à votre conseil d’administration
en 1999 et depuis, j’ai eu l’occasion
de prendre part au
succès
extraordina
de votre Société
Puisqu’en date de notre
assemblée générale annuelle
de 2012 j’aurai atteint l’âge
de la retraite, tel qu’établi par
le conseil d’administration
de Gildan, je quitterai mon
poste de président du conseil
d’administration, une fonction
que j’occupe depuis 2004.
Je me suis joint à votre conseil
d’administration en 1999 et depuis,
j’ai eu l’occasion de prendre part
au succès extraordinaire de votre
Société. Je suis fier de la valeur
économique qui a été créée
pour nos actionnaires au
cours de cette période.
Plus particulièrement,
je suis fier de notre fort
rendement financier qui
s’est accompagné d’une
progression constante
de l’établissement d’une
solide réputation au
niveau de la gouvernance
d’entreprise, tout en
conservant simultanément
la culture entrepreneuriale
unique de Gildan. En
2004, les entrepreneurs
fondateurs ont renforcé leur
engagement envers l’adoption
des meilleures pratiques en
2 > GILDAN > Rapport annuel 2011
matière de gouvernance d’entreprise
en éliminant la catégorie distincte
d’actions à droit de vote multiple et
en convertissant celles-ci en actions
ordinaires sans prime à la conversion.
Nous avons poursuivi l’adoption des
meilleures pratiques en gouvernance
d’entreprise, comme l’illustre notre
décision d’accorder aux actionnaires, à
l’assemblée générale de 2012, un vote
consultatif sur la rémunération des
dirigeants.
Gildan est également devenue un chef
de file dans l’industrie du vêtement en
matière de citoyenneté corporative et
de développement durable. Nous avons
conçu notre propre système biologique
pour traiter les eaux usées générées par
nos activités de fabrication, nous faisons
des investissements considérables en
immobilisations dans des systèmes de
génération de vapeur à partir de résidus
de biomasse et nous poursuivons la mise
en œuvre d’un programme d’ergonomie
dans nos usines de couture.
Afin de respecter les meilleures
pratiques au niveau de la responsabilité
sociale, nous avons établi un dialogue
avec des parties prenantes externes
et travaillons en collaboration avec des
organismes externes afin d’intégrer leur
point de vue à nos pratiques de travail.
Notre programme de conformité aux
normes du travail est accrédité par la
Fair Labor Association depuis 2007.
Conseil d’administration
Robert M. Baylis
Darien, Connecticut, États-Unis
Président du conseil d’administration
Administrateur depuis février 1999
William D. Anderson
Toronto, Ontario, Canada
Président du comité de
vérification et des finances
Administrateur depuis mai 2006
aire
Glenn J. Chamandy
Montréal, Québec, Canada
Président et
chef de la direction
Administrateur depuis mai 1984
Russell Goodman
Mont-Tremblant, Québec, Canada
Administrateur depuis décembre 2010
Le rôle actif que nous jouons au sein
des communautés où nous exerçons
nos activités constitue un autre pilier de
notre engagement envers la citoyenneté
corporative. En particulier, nous tirons
une grande fierté de notre rôle de
premier plan dans la fondation et le
développement de l’Instituto Politécnico
Centroamericano au Honduras, qui forme
des futurs gestionnaires pour le secteur
du vêtement au pays.
au cours des treize dernières années.
Je suis persuadé que leur leadership
dévoué assurera un avenir florissant à
votre Société.
En terminant, je suis heureux d’annoncer
que, dans le respect de notre pratique
de planification de la relève, votre
conseil d’administration a pu choisir,
comme nouveau président du conseil
d’administration, un administrateur de
sociétés chevronné et très respecté,
M. William Anderson, qui vous fera
profiter de sa vaste expérience de cadre
supérieur en gestion de l’exploitation
et des finances. Il siège à notre conseil
d’administration depuis 2006 et occupe
le poste de président du comité de
vérification et des finances depuis 2009.
Monsieur Russell Goodman, l’un de nos
administrateurs indépendants et ancien
associé chez PricewaterhouseCoopers,
remplacera M. Anderson au poste de
président du comité de vérification et
des finances.
(signé)
Robert M. Baylis
Président du conseil d’administration
Je désire remercier mes collègues du
conseil d’administration, notre président
et chef de la direction, M. Glenn
Chamandy, et toute l’équipe de direction
de Gildan pour leur soutien et leur amitié
George Heller
Toronto, Ontario, Canada
Administrateur depuis décembre 2009
Sheila O’Brien
Calgary, Alberta, Canada
Présidente du comité
sur la gouvernance d’entreprise
Administratrice depuis juin 2005
Pierre Robitaille
Saint-Lambert, Québec, Canada
Administrateur depuis février 2003
James R. Scarborough
Wolfeboro, New Hampshire, États-Unis
Administrateur depuis décembre 2009
Richard P. Strubel
Chicago, Illinois, États-Unis
Président du comité de rémunération
et des ressources humaines
Administrateur depuis février 1999
Gonzalo F. Valdes-Fauli
Key Biscayne, Floride, États-Unis
Administrateur depuis octobre 2004
GILDAN > Rapport annuel 2011 > 3
Message du président et chef de la direction
J’aimerais remercier la direction
de Gildan ainsi que chacun de
nos 30 000 employés pour leur
dévo
L’exercice 2011 constitue une
année record pour Gildan au
niveau du chiffre d’affaires
et du bénéfice. Nous avons
réalisé une croissance de 32 %
du chiffre d’affaires, augmenté
notre bénéfice par action de
20 % et généré un rendement
des capitaux propres de 20 %.
Nous avons maintenu notre position de
chef de file relativement à nos activités
de base sur le marché américain du
vêtement imprimé et nous avons
terminé l’année avec une part de marché
de 62 %. La réputation de Gildan en
matière de valeur et de qualité constante
de nos produits auprès des distributeurs
de vente en gros et d’environ 100 000
imprimeurs sérigraphes nous a permis
de maintenir notre solide position de
chef de file sur le marché, malgré les
contraintes de capacité vécues
au cours de l’exercice. De
4 > GILDAN > Rapport annuel 2011
plus, nous avons accru notre présence
et réalisé des ventes record au sein des
marchés internationaux et autres marchés
du vêtement imprimé, où nous avons
accru le chiffre d’affaires d’environ 30 %.
Bien que la demande sur nos marchés
cibles du vêtement imprimé ait continué
à être forte au cours du premier
semestre de l’exercice 2011, les
conditions de marché se sont dégradées
pendant la seconde moitié de l’exercice.
Dans le secteur du vêtement, nous
devons actuellement composer avec
une transition exceptionnelle, d’une
inflation rapide à une déflation tout aussi
rapide des prix du coton. Toutefois, nous
estimons que le secteur du vêtement
imprimé continuera à générer un
rendement du capital attrayant et des
flux de trésorerie considérables à
long terme.
Une importante opportunité de
croissance pour Gildan consiste à
mettre à profit les mêmes avantages
concurrentiels et le même modèle de
gestion qui ont assuré notre réussite sur
le marché du vêtement imprimé afin de
devenir un fournisseur de vêtements de
base pour toute la famille auprès des
détaillants aux États-Unis. En avril, nous
avons fait une acquisition stratégique
majeure, soit celle de Gold Toe Moretz,
un important fournisseur de chaussettes
de sport, tout-aller et habillées de
marques de grande qualité, qui distribue
ses produits aux détaillants du marché
de masse, aux chaînes nationales, aux
clubs-entrepôts, aux grands magasins
et aux boutiques spécialisées dans la
vente d'articles de sport aux États-Unis.
Gold Toe Moretz détient un portefeuille
de marques grand public reconnues,
notamment la marque emblématique
Gold Toe®, et est également le
détenteur exclusif des licences de
ouement
envers la réussite de la Société
commercialisation pour les chaussettes
de marques Under Armour® et
New Balance® aux États-Unis. Afin
de réaliser une croissance rentable,
notre stratégie de vente au détail
sera principalement axée sur le
développement de nos programmes
de produits de marques nous
appartenant et nous continuerons à
réduire l’importance des programmes
de marques privées qui sont
incompatibles avec nos activités de
fabrication verticalement intégrées à
grand volume.
Nos activités liées à la vente au détail
sont maintenant structurées comme
une unité d’exploitation distincte dont le
siège social est situé à Charleston, en
Caroline du Sud. Par conséquent, dans le
cadre de la présentation de l’information
financière, ces activités seront traitées
en tant que secteur d’exploitation
isolable à compter de l’exercice 2012.
Nous avons terminé la construction de
notre quatrième et plus grande usine de
textile à forte intensité de capitaux, Rio
Nance 5, dont la production a débuté en
septembre. Nous continuons également
à investir dans d'importantes initiatives
de réduction des coûts de fabrication et
à réduire notre empreinte écologique.
À l’heure actuelle, des systèmes de
production d'énergie à partir de résidus
de biomasse sont en place pour soutenir
nos processus à forte consommation
d'énergie à notre usine de textile
en République dominicaine et à nos
usines de fabrication de chaussettes
au Honduras. En 2012, nous allons de
l’avant avec la construction de systèmes
de production d'énergie à partir de
résidus de biomasse pour toutes nos
usines de textile au Honduras, y compris
Rio Nance 5.
Le 9 février 2012, après l’assemblée
annuelle des actionnaires de Gildan,
Robert M. Baylis prendra sa retraite
en tant que président du conseil
d’administration. Après avoir été
administrateur principal indépendant
de la Société, M. Baylis est devenu, en
2004, le premier président indépendant
ne faisant pas partie de la haute direction.
Il est devenu administrateur chez Gildan
peu de temps après le premier appel
public à l’épargne de la Société en 1998
et il a joué un rôle de premier plan dans
l’établissement de nos pratiques en
matière de gouvernance d’entreprise.
Au nom du conseil d’administration
et de l’équipe de direction, j’aimerais
exprimer ma gratitude à M. Baylis
pour son importante contribution au
développement de Gildan en tant que
société ouverte et lui souhaiter du succès
dans ses projets futurs.
Je remercie nos clients de la confiance
continue qu’ils manifestent envers
la marque Gildan® et de leur soutien
à la Société en 2011, alors que nous
avons dû composer avec une période
de contraintes de capacité. J’aimerais
remercier la direction de Gildan ainsi
que chacun de nos 30 000 employés
pour leur dévouement envers la réussite
de la Société. Puis, comme toujours,
j’aimerais remercier nos actionnaires
pour leur appui constant, alors que nous
poursuivons nos stratégies de croissance
et cherchons à maximiser la valeur de
votre investissement dans notre Société.
Membres de
la haute direction
Glenn J. Chamandy
Président et
chef de la direction
Laurence G. Sellyn
Premier vice-président,
chef des services financiers
et administratifs
Michael R. Hoffman
Président, Gildan Activewear SRL
Eric Lehman
Président, vente au détail, Gildan
Benito Masi
Premier vice-président,
fabrication
Georges Sam Yu Sum
Premier vice-président,
fabrication et approvisionnement – Asie
(signé)
Glenn J. Chamandy
Président et chef de la direction
Peter Iliopoulos
Vice-président senior,
affaires publiques et corporatives
GILDAN > Rapport annuel 2011 > 5
Faits saillants financiers
(en millions de dollars US, sauf les données par action et les ratios)
2011
10
09
08
07
1 726,0
312,5
239,9
1,96
245,5
2,01
1 311,5
278,4
198,2
1,63
203,6
1,67
1 038,3
160,6
95,3
0,79
99,7
0,82
1 249,7
249,8
146,4
1,20
151,3
1,24
964,4
194,0
129,1
1,06
156,4
1,29
ÉTAT DES RÉSULTATS
Chiffre d’affaires net
BAIIA 1)
Bénéfice net
Bénéfice dilué par action 2)
Bénéfice net ajusté 1)
Bénéfice dilué par action ajusté 1) 2)
FLUX DE TRÉSORERIE
Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation 3)
Variation des soldes hors caisse du fonds de roulement
Dépenses en immobilisations
Flux de trésorerie disponibles 1)
310,8
(129,2)
(164,7)
7,3
270,6
30,9
(127,9)
175,9
159,5
9,7
(44,9)
132,2
191,2
47,7
(97,0)
148,4
167,7
(79,1)
(134,3)
(43,5)
SITUATION FINANCIÈRE
Total de l’actif
Dette à long terme (y compris la tranche
de la dette échéant à moins de un an)
Dette nette (excédent de la trésorerie
sur le total de la dette) 1)
Capitaux propres
1 889,7
1 327,5
1 074,5
1 085,7
867,7
209,0
–
4,4
53,0
59,7
40,6
811,5
50,4
661,1
120,2
1 327,3
(258,4)
1 114,4
(95,3)
910,8
RATIOS FINANCIERS
Marge du BAIIA
Dette nette / BAIIA
Marge du bénéfice net 4)
Rendement des capitaux propres 5)
1)
2)
3)
4)
5)
18,1
0,4
14,2
20,0
%
x
%
%
21,2 %
s.o.
15,5 %
20,2 %
15,5 %
s.o.
9,6 %
11,3 %
Le BAIIA, le bénéfice net ajusté, le bénéfice dilué par action ajusté, les flux de trésorerie disponibles et la dette nette
(l’excédent de la trésorerie sur le total de la dette) sont des mesures non conformes aux PCGR. Se reporter à la rubrique
« Définition et rapprochement des mesures non conformes aux PCGR » à la page 53 du rapport de gestion pour l’exercice 2011.
Toutes les données par action reflètent le fractionnement d’actions qui a eu lieu en mai 2007.
Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation avant les variations nettes des soldes hors caisse du fonds de roulement.
Bénéfice net ajusté divisé par le chiffre d'affaires net.
Bénéfice net ajusté divisé par les capitaux propres moyens de la période.
s.o. Sans objet
Certains légers écarts dus à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers et ce tableau sommaire.
6 > GILDAN > Rapport annuel 2011
20,0
0,2
12,1
19,8
%
x
%
%
20,1
0,3
16,2
22,0
%
x
%
%
Nous avons généré un BAIIA de
312,5 millions de dollars.
Nous avons généré des flux
de
trésorerie disponibles
après avoir financé des dépenses
en immobilisations de
165 millions de dollars.
Bénéfice
par action
1 311,5
1 726,0
2011
2010
1 038,3
964,4
1 249,7
Bénéfice dilué
par action ajusté
(en dollars US)
+20 %
1,24
0,82
1,67
2,01
2009
2010
2011
Nous avons instauré un dividende
au cours de l’exercice 2011.
1,29
du secteur du vêtement.
2008
Nous avons maintenu l’un
2007
des
bilans les plus solides
+32 %
2009
bénéfice par action de
2,01 dollars sur des ventes de
1 726 millions de dollars.
2008
Nous avons réalisé un
Chiffre
d’affaires net
2007
Une
année
record
Chiffre d’affaires net
(en millions de dollars US)
GILDAN > Rapport annuel 2011 > 7
8 > GILDAN > Rapport annuel 2011
GILDAN > Rapport annuel 2011 > 9
10 > GILDAN > Rapport annuel 2011
Vêtement imprimé
Une réputation liée
à une valeur
Un chef de file
du marché auprès des
supérieure
distributeurs de vente
et à une qualité
en gros aux États-Unis
constante
et d’environ 100 000
imprimeurs sérigraphes
Une chaîne
d’approvisionnement
située de façon
stratégique et à coûts
globalement bas
internationaux
desservant plus de 30 pays
Le chiffre
d’affaires net
Part de marché
au sein du marché
international et des autres
marchés du vêtement imprimé
dominante
aux États-Unis
s’est accru
de
30 %
1)
(dans le réseau de distribution américain)
34,9 %
37,8 %
46,6 %
46,9 %
45,2 %
50,9 %
55,5 %
60,1 %
61,7 %
48,8 %
53,4 %
57,7 %
62,2 %
62,3 %
2008
2009
2010
2011
2007
2008
2009
2010
2011
2007
2008
2009
2010
2011
T-shirts
33,9 %
Vêtements
molletonnés
2007
Chandails
sport
Un positionnement
en vue d'accroître
la présence au sein
des marchés
1) Les données sur les parts de marché sont tirées du rapport CREST publié par Capstone Research, Inc.,
qui présente les expéditions des distributeurs aux imprimeurs sérigraphes américains. Les données
CREST pour 2011 couvrent la période de neuf mois terminée le 30 septembre, alors que les données
des exercices précédents couvrent l’année civile entière. Les données couvrant la totalité de l’année
civile 2011 n’étaient pas encore disponibles à la date du présent rapport annuel.
Au cours de l’exercice 2011, malgré des
contraintes de capacité et des prix du
coton plus élevés, nous avons réalisé
un chiffre d’affaires record sur notre
marché le plus important, soit les
États-Unis, et nous avons accru
notre présence sur les marchés
internationaux et les autres marchés
du vêtement imprimé.
GILDAN > Rapport annuel 2011 > 11
Vente au détail
Sur le réseau de la vente au détail aux États-Unis,
nous approvisionnons plusieurs programmes de
chaussettes de marques nous appartenant, ainsi que
des programmes sélectionnés de marques privées.
La Société se concentre de plus
en plus sur le développement
du potentiel de son portefeuille
de marques lui appartenant et
de marques sous license.
Nous poursuivons notre stratégie d’accroissement de
nos ventes de sous-vêtements et de vêtements de sport
de marques nous appartenant sur le marché de la
vente au détail aux États-Unis.
Plus de
650
12 > GILDAN > Rapport annuel 2011
millions
de paires de
chaussettes
vendues
Acquisition de
Gold Toe Moretz
Un important fournisseur
de marques de chaussettes de sport,
tout-aller et habillées de grande qualité.
Des marques grand public
reconnues et une expertise en
matière de gestion des marques.
Une clientèle vaste et
diversifiée sur le réseau de la vente
au détail aux États-Unis.
Le 15 avril 2011, Gildan a fait l’acquisition de Gold Toe Moretz
Holdings Corp. (Gold Toe Moretz) pour un prix d’achat total
d’environ 350 millions de dollars. L’acquisition de Gold Toe
Moretz représente une étape importante et stimulante
du développement stratégique continu de Gildan. En plus
de l'introduction d’importantes marques grand public,
l'acquisition vient bonifier l'expérience et l'expertise de
Gildan en matière de gestion de marques, ainsi que ses
capacités au niveau du marchandisage, de l'innovation
technique et de la conception pour rehausser les avantages
concurrentiels que possède déjà Gildan en ce qui concerne la
vente au détail. Nous croyons que la combinaison des atouts
concurrentiels des deux sociétés et le soutien de Gildan
pour favoriser la poursuite du développement des marques
appartenant à Gold Toe Moretz, ainsi que celles détenues
sous licence par celle-ci, créeront une solide plateforme
pour accroître davantage, de façon organique, le chiffre
d'affaires provenant de la vente de chaussettes et des autres
catégories de produits de vente au détail.
GILDAN > Rapport annuel 2011 > 13
Festival musical de la
Country Music Association
Gildan est fière d’avoir participé au Festival
musical de la Country Music Association (CMA),
qui s’est déroulé pendant quatre jours sur les
artères principales de Nashville au Tennessee.
Plus de 300 000 personnes ont assisté à cet
événement et plusieurs d’entre elles ont visité la
tente interactive de Gildan, offrant aux amateurs
de musique country des séances de signatures
d’autographes avec des artistes et une scène
pour faire du karaoke.
Le Gildan New Mexico Bowl
Au cours de l’exercice 2011, Gildan a conclu un
partenariat avec ESPN, le chef de file mondial en
matière de sports, dans le cadre d’une entente
de commandite en titre sur plusieurs années
débutant avec le Gildan New Mexico Bowl en
2011. Gildan a accueilli les Cowboys du Wyoming
et les Owls de Temple, et a organisé plusieurs
activités au cours des semaines précédant le jour
du match. Tout au long de cet événement, Gildan
a pu se rapprocher des amateurs de sport, des
familles et des partisans en donnant des t-shirts
et en offrant de la nourriture gratuite, des photos
commémoratives du jour du match et une
radiodiffusion en direct.
14 > GILDAN > Rapport annuel 2011
Gildan donne
12 000 t-shirts
à Keep the Music Playing, un
organisme de bienfaisance lancé
par la CMA en 2006, qui soutient
les cours de musique dans les
écoles de la région de Nashville.
Gildan
a battu
le record
mondial
Guinness
du plus
grand
t-shirt.
Nous avons réussi à battre un record
mondial Guinness en dévoilant le
plus grand t-shirt au monde le 11 juin
2011, pendant le Festival musical de la
Country Music Association à Nashville,
au Tennessee. Environ une centaine
de bénévoles ont déroulé le t-shirt à
Centennial Park. Ce t-shirt mesurait
55,14 mètres
par 85,74 mètres
soit presque l’équivalent
de la taille d’un terrain de football.
Semaine de
relâche à Panama
City en Floride
La participation de Gildan à la
semaine de relâche à Panama
City en Floride a accru la
notoriété de la marque auprès
des étudiants universitaires.
Des milliers d’entre eux ont visité
notre boutique Gildan sur la
plage, ont assisté aux défilés de
mode quotidiens et ont reçu des
échantillons gratuits de produits
de marque Gildan®.
GILDAN > Rapport annuel 2011 > 15
Gildan possède et opère de façon
socialement responsable et respectueuse
de l'environnement des installations
de production à grand volume et à
haut rendement.
Près de
30 000
employés
à l’échelle
mondiale
16 > GILDAN > Rapport annuel 2011
Fabrication
Chaîne
d’approvisionnement
mondiale
Distribution internationale
ALLEMAGNE
AUSTRALIE
AUTRICHE
BELGIQUE
BRÉSIL
CANADA
CHINE
CHYPRE
DANEMARK
ESPAGNE
ÉTATS-UNIS
FINLANDE
FRANCE
GRÈCE
GUADELOUPE
HOLLANDE
HONG KONG
HONGRIE
IRLANDE
ISLANDE
ITALIE
JAPON
MEXIQUE
NORVÈGE
NOUVELLE-ZÉLANDE
POLOGNE
PORTO RICO
PORTUGAL
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
RÉPUBLIQUE DOMINICAINE
ROYAUME-UNI
SUÈDE
SURINAME
TAÏWAN
CENTRE DE
FABRICATION
EN AMÉRIQUE
CENTRALE
Rio Nance 5, notre plus récente
et plus grande usine de textile.
Nous avons terminé la construction de l’usine
de textile Rio Nance 5 au Honduras et nous y
avons démarré la production en septembre 2011.
CENTRE DE
FABRICATION
DANS LE BASSIN
DES CARAÏBES
CENTRE DE
FABRICATION
EN ASIE
Nous avons construit des systèmes
de production
d'énergie à partir de résidus de biomasse,
ce qui réduira davantage notre empreinte écologique
et générera des réductions significatives
de coûts de fabrication.
GILDAN > Rapport annuel 2011 > 17
Gildan : une approche authentique
2011
Faits saillants
Le programme de citoyenneté corporative de la société, « Gildan : une approche authentique », repose
sur les quatre piliers principaux suivants : la protection de l’environnement, le bien-être des employés,
la viabilité des produits et l’engagement envers les communautés. Notre chaîne d’approvisionnement
verticalement intégrée nous permet d’établir et de mettre en œuvre les normes les plus élevées et de
poursuivre nos activités de manière à assurer leur viabilité à chacun de nos emplacements.
Année après année, Gildan cherche sans cesse à améliorer son programme mondial.
Pour en savoir davantage sur le programme « Gildan : une approche authentique », visitez le site :
www.genuinegildan.com
Employés
Nous sommes engagés à offrir
des conditions et des pratiques de
travail à l’avant-garde de l’industrie
dans chacune de nos installations
à l’échelle mondiale.
Près d’un
AgroBio Tek Internacional a
décerné la certification
offertes à nos employés.
Or à la cafétéria de
deux usines au Honduras,
Création de la première
confirmant leur conformité
aux normes les plus
million
d’heures de formation
académie interne
de formation
au Nicaragua.
Mise en œuvre continue du
programme Ergonomic
Culture Maturity Model,
un programme de classe
mondiale élaboré par le
Ergonomics Center
of North Carolina.
élevées d’hygiène et
de manipulation des
aliments.
Réduction de 24 %
du taux d’accidents de travail
et diminution de 5 %
du taux de gravité.
Réalisation de
63 vérifications de
conformité sociale
des activités, incluant au moins
une visite à chacune de nos
installations de production
ainsi qu’aux installations de
nos sous-traitants.
Vaccination de plus de
2 800 employés.
18 > GILDAN > Rapport annuel 2011
Environnement Communautés
Produits
Nous sommes engagés à
développer et à mettre en place,
dans l’ensemble de notre chaîne
d’approvisionnement, des solutions
innovatrices qui réduisent l’impact
de nos activités sur l’environnement.
Nous sommes engagés envers les
communautés qui nous entourent
en soutenant l’éducation des
jeunes et l’aide humanitaire.
Nous sommes engagés à offrir une
gamme de produits respectueuse
de l’environnement fabriquée au
moyen de solutions durables.
Nous avons terminé la construction
de notre troisième système
La Société a remis plus de
100 000 $ en bourses d’études
à l’Instituto Politécnico
Centroamericano (IPC)
au Honduras.
de production de vapeur
à partir de résidus de
biomasse.
réduit de 13 %
l’intensité totale de nos
émissions de gaz à effet
de serre.
La Société a remis 100 000 $
à Homeboy Industries, l’organisme
de bienfaisance gagnant
27 % de notre
consommation totale
d’énergie provenait
de sources renouvelables.
Pour l’édition 2011 de cette
campagne, nous doublerons
les montants qui seront remis
à des organismes de bienfaisance
en Amérique du Nord.
Nous avons recyclé 92 %
de la totalité de nos déchets.
Nos employés ont continué à
démontrer leur engagement envers
leurs communautés en participant
à diverses activités de
bénévolat dans des institutions
locales, comme des écoles, des
foyers d’accueil, des résidences
pour personnes âgées et des
refuges, et en faisant des levées
de fonds et des activités de
reforestation.
Nous avons
L’enfouissement de
nos déchets
a diminué de 28 %.
Nos employés ont planté plus de
2 300 arbres et de
5 000 arbustes.
dans le cadre de la
campagne « I Support… »
Nous avons augmenté nos efforts
en matière de recyclage en lançant
un projet de recyclage
de retailles de coton.
Nous avons renouvelé la
certification Oeko-Tex®
Standard 100 pour tous nos
produits de marque Gildan®
fabriqués en Amérique latine.
GILDAN > Rapport annuel 2011 > 19
Énoncés prospectifs
Certains énoncés qui figurent dans le présent rapport annuel constituent des énoncés prospectifs au sens de la loi des
États-Unis intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et des lois et de la réglementation sur les valeurs
mobilières du Canada. Ces énoncés sont assujettis à des risques, des incertitudes et des hypothèses importants.
Les énoncés prospectifs comprennent notamment de l’information sur nos objectifs et sur les stratégies visant à
atteindre ces objectifs, en plus de renseignements sur nos opinions, nos plans, nos attentes, nos prévisions, nos
estimations et nos intentions. Les énoncés prospectifs se reconnaissent généralement à l’emploi de termes ayant une
connotation conditionnelle ou prospective, tels que « peut », « fera », « s’attend à », « prévoit », « a l’intention de »,
« estime », « suppose », « anticipe », « planifie », « croit », « continue », de la forme négative de ces expressions,
des variantes de celles-ci ou de termes semblables. Le lecteur est invité à consulter les documents que nous avons
déposés auprès des autorités canadiennes en valeurs mobilières et de la Securities and Exchange Commission des
États-Unis, ainsi que la rubrique « Risques et incertitudes » et les risques décrits aux rubriques « Principales estimations
comptables » et « Gestion des risques financiers » du rapport de gestion annuel 2011 pour une analyse des facteurs
pouvant influencer nos résultats futurs. Les facteurs et les hypothèses significatifs qui ont été retenus pour tirer
une conclusion ou formuler une prévision ou une projection sont également présentés dans le présent document.
Les énoncés prospectifs sont, de par leur nature, incertains et les résultats ou les événements qui y sont prévus
pourraient différer considérablement des résultats ou des événements réels. Les facteurs significatifs qui pourraient
faire en sorte que les événements ou les résultats réels diffèrent considérablement des conclusions, hypothèses ou
projections reflétées dans ces énoncés prospectifs comprennent notamment : notre capacité à mettre en œuvre nos
stratégies et nos plans de croissance et, notamment, à réaliser des gains de parts de marché, à mettre en œuvre
des mesures de compression des coûts et à conclure et à intégrer avec succès des acquisitions; l’intensité de la
concurrence et notre capacité à la soutenir efficacement; l’évolution défavorable de la conjoncture économique et
des conditions financières à l’échelle mondiale ou dans un ou plusieurs des marchés que nous desservons; notre
dépendance à l’égard d’un petit nombre de clients d’envergure; le fait que nos clients ne soient pas dans l’obligation
de passer un minimum de commandes fermes; notre capacité à prévoir l’évolution des préférences et tendances
de consommation; notre capacité à gérer efficacement notre production et nos niveaux de stocks en fonction de
l’évolution de la demande; les fluctuations et la volatilité des cours des matières premières entrant dans la fabrication
de nos produits, comme le coton et les fibres de polyester; notre dépendance à l’égard de fournisseurs clés et notre
capacité à maintenir un approvisionnement ininterrompu en matières premières et en produits finis; les risques liés
aux conditions météorologiques et au climat politique et socioéconomique propres aux pays où nous exerçons nos
activités ou auprès desquels nous nous approvisionnons; la perturbation des activités de fabrication et de distribution
causée par des conflits de travail, l’instabilité politique, le mauvais temps, les catastrophes naturelles, les pandémies et
d’autres événements imprévus; la modification de lois et accords sur le commerce international sur lesquels compte
actuellement la Société pour exercer ses activités de fabrication ou pour l’application des mesures de protection qui en
découlent; les facteurs ou circonstances qui pourraient faire grimper notre taux d’imposition effectif, dont le résultat
de vérifications fiscales ou la modification de lois ou traités fiscaux applicables; la conformité à la réglementation
en matière d’environnement, de fiscalité, de commerce international, d’emploi, de santé et sécurité au travail ou de
toutes autres lois ou réglementations en vigueur dans les territoires où nous exerçons nos activités; notre grande
dépendance à l’égard de nos systèmes informatisés pour la conduite de nos activités commerciales; l’évolution de
nos relations de travail avec nos employés ou des lois et réglementations sur l’emploi au Canada comme à l’étranger;
une mauvaise presse à la suite de la violation, par la Société ou ses sous-traitants, des lois du travail locales ou des
normes du travail internationales, ou pour des pratiques de travail ou pour des pratiques de travail ou toutes autres
pratiques commerciales contraires à l’éthique; notre dépendance à l’égard de gestionnaires clés et notre capacité à
attirer et/ou à retenir le personnel clé; l’évolution ou le risque de violation des lois et règlementations sur la sécurité
des produits de consommation; les changements défavorables liés aux arrangements en matière d’octroi de licences à
des tiers et de marques sous licence; notre capacité à protéger nos droits de propriété intellectuelle; les modifications
de conventions et d’estimations comptables; l’exposition aux risques découlant des instruments financiers, dont le
risque de crédit, le risque d’illiquidité, le risque de change et le risque de taux d’intérêt, de même que les risques
liés aux coûts des marchandises.
Ces facteurs pourraient faire en sorte que le rendement et les résultats financiers réels de la Société au cours des
périodes futures diffèrent de façon significative des estimations ou des projections à l’égard de la performance ou des
résultats futurs exprimés, expressément ou implicitement, dans ces énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs
ne tiennent pas compte de l’impact que les opérations ou les éléments non récurrents ou particuliers annoncés
ou qui se produiront après que les énoncés aient été formulés pourraient avoir sur les activités de la Société. Par
exemple, ils ne tiennent pas compte de l’incidence des cessions, des acquisitions ou autres transactions d’affaires,
des dépréciations d’actifs, des pertes de valeur d’actifs ou d’autres charges annoncées ou qui sont constatées
après la formulation des énoncés prospectifs. L’impact financier de ces opérations et d’éléments non récurrents ou
inhabituels peut se révéler complexe et dépend nécessairement des faits propres à chacun d’eux.
Rien ne peut garantir que les attentes exprimées dans nos énoncés prospectifs se concrétiseront. Les énoncés
prospectifs ont pour but de fournir au lecteur une description des attentes de la direction relativement à la performance
financière de la Société pour l’exercice 2012 et ils risquent de ne pas convenir à d’autres fins. De plus, à moins
d'indication contraire, les énoncés prospectifs présentés dans ce rapport ont été établis en date de ce dernier et nous
ne nous engageons nullement à les actualiser publiquement ni à les réviser à la lumière de nouveaux renseignements
ou d'événements futurs ou pour quelque autre motif que ce soit, sauf si les lois ou les règlementations applicables
l'exigent. Les énoncés prospectifs contenus dans ce rapport sont présentés sous réserve expresse de cette mise
en garde.
20 > GILDAN > Rapport annuel 2011
2011
RAPPORT AUX
ACTIONNAIRES
Le 9 décembre 2011
RAPPORT DE GESTION
PROFIL DES ACTIVITÉS
2
STRATÉGIE ET OBJECTIFS
7
RÉSULTATS D’EXPLOITATION
8
SOMMAIRE DES RÉSULTATS TRIMESTRIELS
16
SITUATION FINANCIÈRE
19
FLUX DE TRÉSORERIE
21
LIQUIDITÉ ET RESSOURCES EN CAPITAL
22
POURSUITES
25
PERSPECTIVES
25
GESTION DES RISQUES FINANCIERS
25
PRINCIPALES ESTIMATIONS COMPTABLES
30
CONVENTIONS COMPTABLES ET NORMES COMPTABLES FUTURES
33
OPÉRATIONS ENTRE APPARENTÉS
42
CONTRÔLES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATION
42
CONTRÔLE INTERNE À L’ÉGARD DE L’INFORMATION FINANCIÈRE
43
RISQUES ET INCERTITUDES
44
DÉFINITION ET RAPPROCHEMENT DES MESURES NON CONFORMES AUX PCGR
53
ÉNONCÉS PROSPECTIFS
56
RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION À L’ÉGARD DE L’INFORMATION FINANCIÈRE
58
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS VÉRIFIÉS
59
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS VÉRIFIÉS
65
RAPPORT DE GESTION
Le présent rapport de gestion donne de l’information sur les activités, les résultats et la situation financière
de Gildan pour les exercices terminés les 2 octobre 2011 et 3 octobre 2010 par rapport aux exercices
précédents. Pour un complément d’information sur le contexte commercial de la Société, les tendances,
les risques et incertitudes auxquels elle est exposée, ainsi que l’incidence des estimations comptables sur
ses résultats d’exploitation et sa situation financière, le présent rapport de gestion doit être lu en parallèle
avec les états financiers consolidés annuels vérifiés de l’exercice 2011 et les notes afférentes. Le présent
rapport de gestion annuel est établi en date du 9 décembre 2011 et les montants qui y figurent sont
exprimés en dollars US, à moins d’indication contraire.
Les données financières contenues dans le présent rapport de gestion annuel et dans les états financiers
consolidés annuels vérifiés de la Société ont été établies selon les principes comptables généralement
reconnus (les « PCGR ») du Canada, à l’exception de certaines informations présentées plus loin sous la
rubrique « Définition et rapprochement des mesures non conformes aux PCGR ». Les états financiers
consolidés annuels vérifiés et le rapport de gestion annuel ont été revus par le comité de vérification et des
finances de Gildan et ont été approuvés par son conseil d’administration.
Le lecteur trouvera un complément d’information sur Gildan, dont sa notice annuelle 2011, sur le site Web
de la Société, au www.gildan.com, ou sur le site Web de SEDAR, au www.sedar.com, ainsi qu’à la section
EDGAR du site Web de la Securities and Exchange Commission des États-Unis (où se trouve le rapport
annuel sur formulaire 40-F), au www.sec.gov.
Le présent document contient des énoncés à caractère prospectif dont il est question dans la mise en
garde relative aux « Énoncés prospectifs », en page 56, et doit être lu en parallèle avec ceux-ci.
Dans le rapport de gestion annuel, « Gildan », la « Société » ou les mots « elle », « sa », « son »,
« nous », « nos » et « notre » renvoient, selon le contexte, soit à Les Vêtements de Sport Gildan Inc., soit
à Les Vêtements de Sport Gildan Inc. conjointement avec ses filiales et coentreprise.
PROFIL DES ACTIVITÉS
NOS PRODUITS ET MARCHÉS
Gildan est une société verticalement intégrée du secteur de la fabrication et de la commercialisation de
vêtements de base de marque de qualité à des prix globalement bas. Les clients de la Société comptent
sur un approvisionnement efficace et sur des produits d'une qualité uniforme pour leurs programmes de
réapprovisionnement à grand volume. Gildan® est la principale marque de vêtements de sport sur le
réseau du vêtement imprimé, tant aux États-Unis qu’au Canada. Elle a une présence croissante en
Europe, au Mexique et dans la région Asie-Pacifique. Gildan est aussi l’un des plus grands fournisseurs
mondiaux de chaussettes sport, tout-aller et habillées de marques lui appartenant et de marques privées,
vendues à un large éventail de détaillants aux États-Unis. Pour l’exercice terminé le 2 octobre 2011 et
ceux des années précédentes, la Société a exercé ses activités dans un seul secteur, soit celui des
vêtements de base à haut volume et fréquemment remplacés. Depuis le premier trimestre de
l’exercice 2012, la Société a commencé à gérer et à présenter les résultats d’exploitation de ses activités
en fonction de deux secteurs d’exploitation distincts de présentation de l’information financière, soit sous
« Vêtement imprimé » et « Vente au détail », comme le décrit la section intitulée « Nouvelle structure de
présentation de l’information sectorielle » dans ce rapport annuel de gestion.
Sur le réseau du vêtement imprimé, la Société fabrique et distribue de grandes quantités de t-shirts, de
vêtements molletonnés et de chandails sport sans motif, et ce, principalement sous la marque Gildan®,
marque dominante dans ce secteur d’activité. Ces vêtements sont tout d’abord vendus aux distributeurs de
vente en gros, puis à des imprimeurs sérigraphes et à des brodeurs qui les décorent de motifs et de logos.
Les imprimeurs sérigraphes et les brodeurs revendent les vêtements imprimés auprès d’un éventail large
et diversifié de consommateurs, allant des établissements d’enseignement aux vendeurs d’articles de
sport, en passant par des marchandiseurs pour des événements spéciaux, des distributeurs d’articles
promotionnels, des organismes caritatifs, des promoteurs des secteurs du divertissement, du voyage et du
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.2
RAPPORT DE GESTION
tourisme. Nos vêtements de sport se prêtent à une variété d’activités de tous les jours, que ce soit en tant
qu’uniformes professionnels, scolaires ou sportifs, ou pour conférer une identité individuelle ou
communiquer l’appartenance à des groupes ou équipes. Nous fournissons aussi des vêtements sans
motifs à des grandes entreprises de vêtements de marques et à des détaillants assurant la revente de
vêtements de sport imprimés et qui ne sont actuellement pas approvisionnés par nos distributeurs
américains de vente en gros.
Sur le marché de masse américain et sur d’autres réseaux de détaillants, la majorité de nos ventes sont
composées d’une variété de styles et de marques de chaussettes. Nous approvisionnons des détaillants
avec plusieurs programmes de chaussettes de marques ou de marques privées et nous nous concentrons
davantage sur le développement de la marque Gildan® au sein du marché de la vente au détail. Avec
l’acquisition récente de Gold Toe Moretz Holdings Corp. (« Gold Toe Moretz ») en date du 15 avril 2011,
nous vendons maintenant divers types de chaussettes de sport, tout-aller et habillées de marques aux
chaînes nationales, aux détaillants du marché de masse, aux clubs-entrepôts, aux grands magasins ainsi
qu’aux boutiques spécialisées dans la vente d’articles de sport aux États-Unis. Dans le portefeuille de
marques de Gold Toe Moretz, on retrouve la marque principale Gold Toe®, très connue des
consommateurs des chaînes nationales, des grands magasins et des clubs-entrepôts, la marque
SilverToe®, présente dans une chaîne nationale, la marque GT®, qui, selon la Société, pourrait être
exploitée dans le marché de masse, la marque de performance athlétique PowerSox®, qui est
principalement distribuée par l’intermédiaire de détaillants spécialisés dans les articles de sport et de
chaînes nationales, la marque habillée et tout-aller Auro®, destinée au marché de masse, ainsi que la
marque de chaussettes athlétiques All Pro®, destinée au marché de masse. Nous entretenons également
des relations contractuelles d’exploitation sous licence avec Under Armour® et New Balance®, à titre de
détenteur exclusif des licences pour les chaussettes de ces marques aux États-Unis. Nous mettons
également en place une stratégie visant à accroître nos ventes de sous-vêtements et de vêtements de
sport sur le marché américain de la vente au détail, principalement sous les marques de la Société.
La grande majorité de nos produits sont fabriqués de coton à 100 % ou de mélanges de fibres de coton et
de fibres synthétiques. Étant donné que ce sont des produits de base fréquemment remplacés et que les
logos et motifs qui seront sérigraphiés ne sont ni imprimés ni brodés par Gildan, ils sont relativement peu
exposés aux influences de la mode comparativement à d’autres catégories de vêtements. La grande
majorité des styles de nos produits reviennent année après année et les changements apportés aux
produits se limitent habituellement aux couleurs disponibles, au poids de tricot, aux mélanges de fibres et
aux améliorations, la conception faisant l’objet de peu de modifications.
Notre proposition de valeur repose sur une confection de qualité élevée et constante, la compétitivité de
nos prix et un réapprovisionnement rapide et flexible, conjugués à notre engagement en matière de
responsabilité sociale et de protection de l’environnement. Puisque Gildan est une entreprise de fabrication
verticalement intégrée qui est le propriétaire exploitant de la majorité de ses usines de fabrication, elle est
en mesure de proposer à sa clientèle des produits de haute qualité dans un large éventail de tailles, de
couleurs, et de styles, rehaussés par des caractéristiques comme des tissus prérétrécis et offerts dans un
choix de poids, de mélanges de fibres et de modes de confection variés. Notre intégration verticale nous
permet de réduire les coûts et d’assurer une qualité constante des produits que nous fabriquons. Les
progrès constants que nous avons accomplis au niveau des techniques de confection nous aident à
assurer l’uniformité des couleurs et le niveau de performance élevé de nos vêtements de sport. De plus,
les innovations dans le domaine de la confection de chaussettes, notamment avec l’arrivée de machines à
plus haut compte d’aiguilles et un procédé de remaillage des pointes sans coutures apparentes,
permettent à Gildan d’offrir des chaussettes de meilleure qualité. Ces innovations ont permis à Gildan de
rehausser davantage la valeur de son offre auprès de sa clientèle, tant au niveau des vêtements de sport
que des chaussettes.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.3
RAPPORT DE GESTION
NOS ACTIVITÉS
Activités de fabrication
Afin de soutenir nos ventes sur le marché nord-américain et sur les marchés internationaux sur lesquels
nous sommes en concurrence, nous avons développé deux principaux centres de fabrication en Amérique
centrale et dans le bassin des Caraïbes, où nous avons construit des usines modernes de fabrication de
textile utilisé pour la confection de vêtements de sport et de sous-vêtements, ainsi que des usines de
confection de chaussettes. Nous opérons également des usines de couture qui soutiennent la production
de tissus fabriqués dans nos usines de textile. La Société possède également une installation
verticalement intégrée de fabrication de vêtements de sport au Bangladesh, acquise au cours de l’exercice
2010 en guise de première étape de l’établissement potentiel d’un centre de fabrication afin de soutenir
notre croissance sur des marchés ciblés en Asie et en Europe.
Centre de fabrication en Amérique centrale
Notre plus grand centre de fabrication est situé au Honduras et comprend trois usines de fabrication de
textile verticalement intégrées (Rio Nance 1, Rio Nance 2 et Rio Nance 5). Au cours de l’exercice 2011,
nous avons achevé la construction de notre usine de textile Rio Nance 5, dont les activités
manufacturières ont débuté à la fin de l’exercice. Les textiles fabriqués au complexe de Rio Nance sont
cousus à nos usines de couture au Honduras et au Nicaragua. Au même complexe, nous avons
également construit deux usines intégrées de fabrication de chaussettes (Rio Nance 3 et Rio Nance 4),
dont nous gérons les activités. La production à Rio Nance 4, notre plus récente usine de chaussettes, a
démarré en avril 2010 et devrait soutenir la croissance future prévue du chiffre d’affaires provenant de la
vente de chaussettes, permettre de consolider certains des produits vendus sous les marques de
commerce de Gold Toe Moretz, dont l’approvisionnement est assuré par des fournisseurs tiers, et ainsi
nous permettre de réduire nos coûts de fabrication de chaussettes.
Centre de fabrication dans le bassin des Caraïbes
Notre centre de fabrication dans le bassin des Caraïbes inclut une usine de fabrication de textile
verticalement intégrée qui produit des tissus pour vêtements de sport à Bella Vista, en République
dominicaine. Les tissus produits en République dominicaine sont cousus par des sous-traitants en Haïti,
ainsi qu’à notre usine de couture en République dominicaine.
Activités d’approvisionnement
L’acquisition de Gold Toe Moretz élargit considérablement nos capacités en matière d’approvisionnement.
Gold Toe Moretz possède un réseau d’approvisionnement établi de longue date et un savoir-faire qui,
selon nous, compléteront bien les activités de fabrication verticalement intégrée à grande échelle de
Gildan. Pour la plupart de ses produits, Gold Toe Moretz s’approvisionne actuellement auprès de
fournisseurs indépendants principalement situés en Asie et possède des bureaux en Asie pour faciliter la
prise de décisions relativement au choix de fournisseurs et la gestion de la chaîne d’approvisionnement.
Gildan explore la possibilité d’utiliser le réseau d’approvisionnement de Gold Toe Moretz afin de lancer de
nouveaux produits dans ses réseaux de distribution existants.
Filature
Gildan s’approvisionne en fil principalement aux États-Unis, auprès de fournisseurs tiers de fil avec
lesquels nous avons conclu des contrats d'approvisionnement, ainsi qu’auprès de CanAm Yarns, LLC
(« CanAm »), notre coentreprise qui gère des usines de filature dans les États américains de la Géorgie et
de la Caroline du Nord.
Représentation, commercialisation et distribution
Situé à Christ Church, à la Barbade, notre bureau de représentation et de commercialisation assure la
prestation des services à notre clientèle mondiale sur le marché du vêtement imprimé. Nous exerçons nos
activités de vente et de commercialisation sur le marché du détail principalement à partir de notre
installation située à Charleston, en Caroline du Sud. Nos bureaux de représentation et de
commercialisation sont responsables des diverses fonctions reliées à la clientèle, notamment la gestion
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.4
RAPPORT DE GESTION
des ventes, la commercialisation, le service après-vente, la gestion du crédit, les prévisions de ventes, la
gestion des stocks et la logistique pour chacun de leurs marchés respectifs.
Nous assurons la distribution des vêtements de sport destinés au marché du vêtement imprimé
principalement à partir de notre centre de distribution d’Eden, en Caroline du Nord, et d’entrepôts de tiers
situés dans l’Ouest des États-Unis, au Canada, au Mexique, en Europe et en Asie afin de répondre à la
demande sur ces marchés. Les activités de distribution se rapportant au marché de la vente au détail sont
principalement menées à partir de notre centre de distribution situé à Charleston, en Caroline du Sud. De
plus, grâce à l’acquisition de Gold Toe Moretz, la Société sert une partie du marché de la vente au détail à
partir de centres de distribution situés en Caroline du Nord, dont certains devraient être consolidés et
intégrés au centre de distribution de Charleston. Gold Toe Moretz est également propriétaire exploitant de
magasins de vente au détail situés dans des centres commerciaux à travers les États-Unis. Depuis
l’acquisition de Gold Toe Moretz, deux autres magasins entrepôts ont été ouverts dans des centres
commerciaux, ce qui fait passer à 31 le nombre total de magasins de vente au détail.
Effectif et siège social
La Société compte actuellement un effectif d’environ 29 500 employés à temps plein à l’échelle mondiale.
Son siège social est situé à Montréal, au Canada.
ENVIRONNEMENT CONCURRENTIEL
Le marché où nous proposons nos produits est hautement concurrentiel. La concurrence s’exerce
généralement au niveau des prix, bien que la qualité et le service soient aussi des conditions de réussite.
Notre compétitivité repose notamment sur notre savoir-faire dans la construction et la gestion de centres
de fabrication verticalement intégrés de grande envergure et stratégiquement situés, qui nous permettent
d’accroître l’efficience de nos activités, de réduire les coûts et d’offrir des prix compétitifs, de même que
des produits dont la qualité est constante et une chaîne d’approvisionnement fiable permettant l’offre de
programmes de réapprovisionnement efficaces dont les délais de production et les cycles de livraison sont
de courte durée. L’acquisition de Gold Toe Moretz vient rehausser les atouts concurrentiels de Gildan en
bonifiant l’expérience et l’expertise en matière de gestion de marques, ainsi que les capacités en matière
de marchandisage, d’innovation technique, de conception et d’approvisionnement. Notre engagement à
mettre en place les meilleures pratiques en matière de protection de l’environnement et de responsabilité
sociale revêt également une importance croissante aux yeux de nos clients.
En Amérique du Nord, nos principaux concurrents sont les grands manufacturiers dont les produits sont
destinés aux marchés de la vente au détail et du vêtement imprimé comme Hanesbrands Inc., Berkshire
Hathaway Inc., par l’entremise de ses filiales Fruit of the Loom, Inc. et Russell Corporation, et des chaînes
américaines de plus petite taille, comme Anvil Knitwear Inc., Alstyle Apparel, une division de Ennis Corp.,
et Delta Apparel Inc. De plus, les marques Gold Toe et celles détenues sous licence dans le réseau de la
vente au détail sont en concurrence avec des sociétés qui fabriquent des chaussettes et/ou
s’approvisionnent auprès de tiers en chaussettes de marques leur appartenant ou détenues sous licence,
notamment Renfro Corporation, ainsi que des marques de sociétés américaines bien établies dans les
domaines des vêtements de mode et des vêtements de sport s’approvisionnant principalement en Asie.
En Europe, la concurrence sur le marché du vêtement imprimé est similaire à celle sur les marchés de
l’Amérique du Nord. En effet, nous devons là aussi rivaliser avec les divisions européennes des grandes
sociétés américaines mentionnées ci-dessus. En Europe, nous avons aussi des compétiteurs importants
qui, parce qu’ils ne disposent pas d’installations de fabrication intégrées, doivent se tourner vers l’Asie
pour s’approvisionner.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.5
RAPPORT DE GESTION
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE ET PERSPECTIVE COMMERCIALE
La conjoncture économique générale a continué à être faible et instable. La demande sur nos marchés
cibles du vêtement imprimé a repris au cours du premier semestre de l’exercice 2011. Toutefois, depuis le
troisième trimestre du même exercice, la conjoncture du marché s’est dégradée et la demande sur le
réseau de distribution de vente en gros aux États-Unis a accusé un recul d’environ 8 % au deuxième
semestre.
Le secteur du vêtement doit également composer avec une transition exceptionnelle d’une inflation rapide
à une déflation tout aussi rapide des prix du coton. Vers la fin de l’exercice 2010, nous avons observé une
augmentation considérable des prix du coton, qui ont atteint un nouveau sommet historique au cours de
l’exercice 2011. En réponse à cette hausse significative des prix du coton, les fournisseurs de vêtements,
dont Gildan, ont procédé à des hausses successives de prix au quatrième trimestre de l’exercice 2010
et au cours de l’exercice 2011. Au cours du deuxième semestre de l’exercice 2011, le prix des contrats à
terme sur le coton a ensuite chuté rapidement et de façon significative, sans toutefois affecter
immédiatement les coûts du secteur, étant donné que les stocks actuels des fabricants reflètent toujours le
coton acheté aux prix précédemment plus élevés.
Le nombre de programmes de rabais promotionnels à court terme offerts dans le réseau de distribution de
vente en gros aux États-Unis a commencé à augmenter à la fin du quatrième trimestre de l’exercice 2011
et cette progression s’est poursuivie au début du premier trimestre de l’exercice 2012 et ce, malgré le fait
que les fournisseurs du secteur n’aient pas encore utilisé leurs stocks de coton à coûts élevés. De plus, au
premier trimestre de l’exercice 2012, les distributeurs répondent à la demande des imprimeurs sérigraphes
sans pour autant regarnir leurs stocks, ce qui s’explique principalement, selon nous, par l’anticipation
qu’entretiennent les distributeurs envers une baisse de prix de vente par les fournisseurs. La faiblesse du
marché de la vente au détail témoigne aussi du fait que les détaillants retardent leur approvisionnement en
stocks.
Afin de permettre aux distributeurs de planifier leurs affaires et afin de stimuler la demande des imprimeurs
sérigraphes pour les produits Gildan, la Société a annoncé le 30 novembre 2011 une réduction des prix de
vente sur le réseau de distribution de vente en gros aux États-Unis, entrant en vigueur le 5 décembre
2011. De plus, Gildan a simultanément annoncé son intention d’appliquer l'effet favorable de cette
réduction des prix de vente aux stocks existants des distributeurs, ce qui devrait résulter en un rabais pour
la dévaluation des stocks des distributeurs total d’environ 17 millions de dollars qui sera comptabilisé
comme une réduction des ventes net au cours du premier trimestre de l’exercice 2012.
L'exposé des attentes de la direction relativement aux perspectives pour l'exercice 2012 figure dans le
communiqué de presse sur les résultats du quatrième trimestre daté du 1er décembre 2011, sous la
rubrique « Perspectives ».
NOUVELLE STRUCTURE DE PRÉSENTATION DE L’INFORMATION SECTORIELLE
À compter du début du premier trimestre de l’exercice 2012, la Société commencera à présenter ses
activités en fonction de deux secteurs d’exploitation distincts afin de refléter sa nouvelle structure
d’exploitation et de présentation de l’information financière. Gildan est désormais structurée en fonction de
deux secteurs d’exploitation qui identifient les principaux segments de marché sur lesquels elle est
présente. Chacun de ces secteurs a une obligation de rendre compte de son rendement financier et de
son rendement du capital. Auparavant, nous devions gérer notre rendement d’exploitation et présenter
l’information financière correspondante sous un seul secteur isolable, soit celui des vêtements de base à
grand volume, fréquemment remplacés et qui ne sont pas influencés par la mode. Le sommaire qui suit
décrit les activités de chacun des secteurs isolables de communication de l’information de la Société qui
entreront en vigueur pour l’exercice 2012 :
•
Vêtement imprimé : les activités liées au vêtement imprimé, basées à la Barbade, conçoit, fabrique et
distribue des vêtements de sport sans motif principalement aux distributeurs de vente en gros et sur
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.6
RAPPORT DE GESTION
d’autres marchés du vêtement imprimé aux États-Unis et au Canada, ainsi que sur des marchés
internationaux, tels que l’Europe, le Mexique et la région Asie-Pacifique.
•
Vente au détail : les activités liées à la vente au détail, basées à Charleston, en Caroline du Sud,
assurent la conception, la fabrication, l’approvisionnement et la distribution des chaussettes, des sousvêtements et des vêtements de sport essentiellement à des détaillants américains.
STRATÉGIE ET OBJECTIFS
Notre stratégie de croissance repose sur les initiatives suivantes :
1. Maximiser la pénétration du marché du vêtement imprimé et les opportunités
Bien que nous soyons parvenus à nous positionner comme un chef de file au sein du réseau de
distribution du vêtement imprimé aux États-Unis et au Canada, nous sommes toujours à la recherche
d’autres possibilités de croissance au sein du marché du vêtement imprimé en Amérique du Nord.
Plus précisément, alors que nous augmentons notre capacité de production, nous prévoyons accroître
davantage la pénétration de la marque Gildan® au sein du marché de distribution du vêtement imprimé
aux États-Unis. Le lancement de nouveaux produits, tels que les t-shirts et les chandails sport plus
doux, et les nouveaux styles s’adressant à la clientèle féminine, pourrait nous permettre d’accroître
davantage notre part du marché en ciblant certains créneaux du réseau des imprimeurs sérigraphes
sur lesquels nous n’étions pas encore présents.
Nous entendons continuer à accroître notre présence sur les marchés internationaux du vêtement
imprimé, particulièrement en Europe, au Mexique et dans la région Asie-Pacifique. Nous prévoyons
également augmenter nos ventes auprès de grandes entreprises de vêtements de marques et de
détaillants qui vendent des vêtements de sport imprimés et qui ne s’approvisionnent pas auprès de
nos distributeurs américains de vente en gros. Nous poursuivons l’agrandissement de notre centre de
fabrication intégré en Amérique centrale afin de soutenir notre croissance prévue et nous affectons
une plus grande partie de la capacité de production à des catégories de produits et à des
emplacements géographiques dont la croissance était jusqu’alors entravée par une capacité limitée.
De plus, l’acquisition, au cours de l’exercice 2010, de notre première usine verticalement intégrée au
Bangladesh pour la fabrication de t-shirts tricotés avec du fil à anneaux, conjuguée au développement
potentiel, au fil du temps, d’un centre de fabrication verticalement intégré au Bangladesh, vise à
soutenir notre stratégie de croissance relative à nos activités internationales en Asie et en Europe.
2. Utiliser notre modèle de gestion éprouvé pour pénétrer davantage le marché de la vente au détail
Nous comptons continuer à mettre à profit nos compétences de base, notre modèle de gestion
éprouvé et nos avantages concurrentiels pour percer davantage le marché de la vente au détail aux
États-Unis. Tout comme sur le réseau du vêtement imprimé, une qualité constante à des prix
concurrentiels et un réapprovisionnement rapide et flexible découlant de la proximité géographique de
nos marchés, jumelés à notre engagement en matière de responsabilité sociale et de protection de
l’environnement, sont des facteurs qui contribuent à percer avec succès le marché de la vente au
détail. Nous sommes l’un des principaux fournisseurs de chaussettes sur le marché de masse de la
vente au détail aux États-Unis et nous entendons continuer à renforcer notre positionnement en terme
de part de marché au niveau des chaussettes, des vêtements de sport et des sous-vêtements dans le
secteur de la vente au détail. Au sein du marché de masse de la vente au détail, nous avons
positionné la Société comme un fournisseur stratégique de produits vendus sous des marques privées
sélectionnées de grands détaillants nationaux. Dans le réseau de la vente au détail, nous vendons
également nos produits sous la marque Gildan® et, grâce à l’acquisition de Gold Toe Moretz, nous
avons bonifié de façon significative notre portefeuille de marques, tel que décrit à la section intitulée
« Nos produits et marchés ». Nous misons davantage sur le développement constant des marques qui
nous appartiennent ou que nous détenons sous licence exclusive, y compris la vente de produits qui
portent l'étiquette Gildan®, auprès des détaillants. L’acquisition de Gold Toe Moretz représente une
étape importante dans notre développement stratégique continu dans le secteur de la vente au détail.
En plus de l’introduction de grandes marques grand public, cette acquisition élargit et diversifie
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.7
RAPPORT DE GESTION
grandement nos réseaux de distribution à travers le vaste réseau de la vente au détail aux États-Unis.
Par ailleurs, cette acquisition vient bonifier le savoir-faire en matière de gestion des marques, qui peut
être utilisé pour poursuivre le développement de la marque Gildan®. De plus, nous avons l’intention de
mettre à profit l’envergure et l’expertise de Gildan en matière de fabrication pour favoriser le
développement des marques appartenant à Gold Toe Moretz ou qui sont détenues sous licence par
celle-ci, et ce, afin de créer de nouvelles occasions de croissance pour les chaussettes et les autres
catégories de produits de vente au détail.
3. Continuer à réduire les coûts de fabrication et de distribution
Nous cherchons constamment à améliorer nos processus de fabrication et de distribution et notre
structure de coûts en élaborant et en investissant dans des projets de réduction de coûts et
d’amélioration continue de la qualité des produits. Nous continuons à mettre en œuvre nos plans de
réduction de notre dépendance à l’égard des combustibles fossiles, dont le coût est élevé, et, par le
fait même, à diminuer notre impact sur l’environnement grâce à l’installation d’autres systèmes de
production d’énergie à partir de résidus de biomasse, une source d’énergie naturelle renouvelable
alternative, ainsi que d’autres initiatives visant à accroître l’efficience de nos équipements et de nos
processus à forte consommation d’énergie. Ces initiatives reflètent l’engagement de la Société en
matière de protection de l’environnement. L’acquisition de Gold Toe Moretz crée également une
possibilité de synergies de coûts par la mise en commun des activités des deux entreprises et par
l’intégration, à la fabrication verticalement intégrée de chaussettes de Gildan au Honduras, de certains
produits à haut volume fournis par Gold Toe Moretz.
4. Réinvestir les flux de trésorerie
Nous entendons continuer à évaluer les possibilités de réinvestir les flux de trésorerie provenant des
opérations. Nous continuerons d’utiliser principalement nos flux de trésorerie pour le financement de
nos besoins en fonds de roulement et en dépenses en immobilisations afin de soutenir notre
croissance interne et pour répondre à nos besoins en matière de dividendes. Nous demeurerons
néanmoins ouverts à évaluer les diverses occasions qui nous permettraient de faire des acquisitions
stratégiques complémentaires répondant à nos critères en matière de rendement des investissements,
en fonction du coût de notre capital ajusté en fonction des risques.
La Société est exposée à divers risques commerciaux qui pourraient nuire à sa capacité à maintenir sa
part de marché et sa rentabilité actuelles et à atteindre ses objectifs stratégiques à court et à long terme.
Ces risques sont décrits sous les rubriques « Gestion des risques financiers » et « Risques et
incertitudes » du présent rapport de gestion annuel.
RÉSULTATS D’EXPLOITATION
ACQUISITION D’UNE ENTREPRISE
Le 15 avril 2011, la Société a acquis la totalité du capital-actions de Gold Toe Moretz pour une contrepartie
totale en espèces de 349,6 millions de dollars, déduction faite de l’encaisse acquise. Gold Toe Moretz est
un important fournisseur de chaussettes de sport, tout-aller et habillées de marques de grande qualité, qui
distribue ses produits aux chaînes nationales, aux détaillants du marché de masse, aux clubs-entrepôts,
aux grands magasins et aux boutiques spécialisées dans la vente d’articles de sport aux États-Unis. La
Société a financé l’acquisition avec 100 millions de dollars d’encaisse et environ 250 millions de dollars
provenant de sa facilité de crédit à long terme renouvelable. Une contrepartie additionnelle d’un maximum
de 150 000 actions ordinaires émises sous forme d’unités d’actions de négociation restreinte visant des
actions nouvelles, d’une juste valeur d’environ 4 millions de dollars en date du 2 octobre 2011, est
conditionnelle à la réalisation d’événements futurs déterminés.
Gildan a comptabilisé cette acquisition selon la méthode de l’acquisition, conformément au chapitre 1581
du Manuel de l’Institut Canadien des Comptables Agréés (ICCA), intitulé « Regroupements d’entreprises »,
et les résultats de Gold Toe Moretz ont été consolidés avec ceux de la Société à compter de la date
d’acquisition. Par conséquent, les états financiers consolidés annuels vérifiés de l’exercice 2011
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.8
RAPPORT DE GESTION
comprennent les résultats de Gold Toe Moretz du 16 avril 2011 au 2 octobre 2011. Nous avons effectué
une répartition du prix d’achat entre les actifs acquis et les passifs pris en charge selon la meilleure
estimation de la direction en ce qui concerne leur juste valeur et en tenant compte de toute l’information
pertinente disponible à ce moment. Veuillez vous reporter à la note 2 des états financiers consolidés
annuels vérifiés de l’exercice 2011 pour obtenir un sommaire de la juste valeur estimative des actifs acquis
et des passifs pris en charge à la date d’acquisition.
COMPARAISON DES RÉSULTATS D’EXPLOITATION
2 OCTOBRE 2011 ET LE 3 OCTOBRE 2010
DES
EXERCICES
TERMINÉS
LE
MESURES NON CONFORMES AUX PCGR
Pour évaluer notre rendement d’exploitation, nous utilisons des mesures qui ne sont pas conformes aux
PCGR. Les organismes de réglementation des valeurs mobilières exigent que nous informions les lecteurs
que le bénéfice et toutes autres mesures ajustées selon des paramètres autres que les PCGR n’ont aucun
sens normalisé et qu’il est peu probable qu’ils soient comparables aux mesures analogues utilisées par
d’autres sociétés. Par conséquent, ils ne doivent pas être considérés de façon isolée. Nous utilisons des
mesures non conformes aux PCGR, notamment le bénéfice net ajusté, le bénéfice dilué par action ajusté,
le BAIIA, les flux de trésorerie disponibles, le total de la dette et l’excédent de la trésorerie sur le total de la
dette/dette nette pour mesurer notre rendement d’une période à l’autre sans variation provoquée par divers
ajustements pouvant contribuer à fausser l’analyse des tendances du rendement d’exploitation et parce
que nous sommes convaincus que de telles mesures procurent des renseignements utiles sur notre
situation financière, sur nos résultats d’exploitation et sur nos flux de trésorerie.
Reportez-vous à la rubrique intitulée « Définition et rapprochement des mesures non conformes aux
PCGR » du présent rapport de gestion annuel pour obtenir une définition de toutes les mesures non
conformes aux PCGR que la Société utilise et présente, ainsi qu’un rapprochement complet avec celles
qui sont conformes aux PCGR et qui se prêtent le mieux à une comparaison.
PRINCIPALES INFORMATIONS ANNUELLES
(en millions de dollars, sauf les montants par action)
Chiffre d’affaires net
Coût des marchandises vendues
Bénéfice brut
Frais généraux et frais de vente et d’administration
Coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions
Bénéfice d’exploitation
Charge financière (produit financier), montant net
Participation ne donnant pas le contrôle dans la coentreprise consolidée
Bénéfice avant les impôts sur le bénéfice
Impôts sur le bénéfice
Bénéfice net
Bénéfice de base par action
Bénéfice dilué par action
Total de l’actif
1)
Total du passif financier à long terme
2011
1 726,0
1 288,3
437,7
199,1
8,5
230,1
5,4
0,5
224,2
(15,7)
239,9
2010
1 311,5
947,2
364,3
154,7
8,7
200,9
0,8
3,8
196,3
(1,9)
198,2
2009
1 038,3
808,0
230,3
134,8
6,2
89,3
(0,3)
0,1
89,5
(5,8)
95,3
1,97
1,96
1,64
1,63
0,79
0,79
1 889,7
209,0
1 327,5
–
1 074,5
4,4
Certains légers écarts dus à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers et ce tableau sommaire.
1)
Tient compte de la tranche de la dette à long terme échéant à moins de un an.
Chiffre d’affaires net
Le chiffre d’affaires net de l’exercice 2011 s’est établi à 1 726,0 millions de dollars, en hausse de 31,6 % par
rapport à celui de 1 311,5 millions de dollars inscrit à l’exercice 2010. Les ventes de vêtements de sport et de
sous-vêtements ont atteint 1 406,0 millions de dollars pour l’exercice 2011, en hausse de 29,6 % par rapport à
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.9
RAPPORT DE GESTION
celles de 1 085,0 millions de dollars à l’exercice précédent. Les ventes de chaussettes se sont établies à
320,0 millions de dollars, en hausse de 41,3 % par rapport à celles de 226,5 millions de dollars de
l’exercice 2010. Les perspectives émises par la Société le 4 août 2011 mentionnaient un chiffre d’affaires
supérieur à 1,7 milliard de dollars pour l’exercice 2011.
La croissance des ventes de vêtements de sport et de sous-vêtements au cours de l’exercice 2011
comparativement à l’exercice 2010 découle surtout des prix de vente nets moyens plus élevés et d’une
croissance de 7,7 % des volumes de ventes unitaires. L’augmentation des ventes unitaires de vêtements
de sport et de sous-vêtements est essentiellement attribuable à une hausse, pour l’ensemble du secteur,
de 8,8 % du nombre d’expéditions dans le réseau de distribution de vente en gros aux États-Unis vers des
imprimeurs sérigraphes américains au premier semestre de l’exercice 2011, au développement croissant
de la part de marché de la Société au sein des autres marchés du vêtement imprimé ainsi qu’à
l’accroissement des expéditions de vêtements de sport et de sous-vêtements au marché de masse de la
vente au détail. Cette augmentation a été partiellement compensée par le repli de 7,8 % de la demande
dans l’ensemble du marché au niveau des expéditions des distributeurs américains aux imprimeurs
sérigraphes américains au deuxième semestre de l’exercice 2011.
Les données sur la croissance du marché et sur les parts de marché présentées pour le réseau de
distribution de vente en gros aux États-Unis sont tirées du rapport CREST publié par Capstone Research,
Inc. Le tableau qui suit résume les données du rapport CREST pour les neuf mois terminés le
30 septembre 2011 :
Tous les produits
T-shirts
Vêtements molletonnés
Chandails sport
Neuf mois terminés le
30 septembre
2011
Neuf mois
terminés les
30 septembre
2011
2010
Croissance unitaire
Gildan
Secteur
(4,7)%
(4,2)%
(4,8)%
(4,2)%
(2,4)%
(3,7)%
(3,2)%
(4,7)%
Part de marché
Gildan
61,8 %
62,1 %
62,3 %
62,8 %
61,7 %
60,9 %
46,9 %
46,1 %
Les données de CREST sont rapportées en fonction du calendrier civil. Les données pour l’année civile 2011 n’étaient pas encore
disponibles en date du présent rapport.
Tout comme pour le marché du vêtement imprimé aux États-Unis, les conditions sur nos marchés canadiens et
internationaux se sont détériorées au deuxième semestre de l’exercice. Au Canada, le chiffre d’affaires a atteint
63,4 millions de dollars au cours de l’exercice 2011, en hausse de 17,0 % comparativement à celui de
54,2 millions de dollars à l’exercice précédent. Cette croissance est essentiellement attribuable à la hausse des
prix de vente moyens et à l’appréciation du dollar canadien, en partie neutralisées par le recul des volumes de
ventes unitaires. Le chiffre d’affaires net réalisé sur les marchés internationaux s’est élevé à 125,9 millions de
dollars pour l’exercice 2011, ce qui représente une augmentation de 23,4 millions de dollars, ou 22,8 %, par
rapport à celui de 102,5 millions de dollars au cours de l’exercice 2010. Cet accroissement d’un exercice à l’autre
s’explique par des prix de vente moyens et des volumes de ventes unitaires plus élevés sur la plupart des
marchés sur lesquels nous sommes présents, hausses qui ont été atténuées par l’abandon, au cours de
l’exercice 2010, de programmes qui étaient auparavant desservis par Shahriyar Fabric Industries Limited.
L’augmentation des ventes de chaussettes pour l’exercice 2011 s’explique par l’acquisition de Gold Toe
Moretz et par les majorations des prix de vente, en partie contrebalancés par une diminution des ventes de
chaussettes, excluant l’incidence de l’acquisition de Gold Toe Moretz, découlant partiellement de la
réduction des stocks par les détaillants du marché de masse.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.10
RAPPORT DE GESTION
Bénéfice brut
Le bénéfice brut correspond à notre chiffre d’affaires net, moins le coût des marchandises vendues. La
marge brute correspond au bénéfice brut exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires. Le coût des
marchandises vendues comprend le coût de toutes les matières premières, les coûts de conversion à la
fabrication, y compris la charge d’amortissement liée à la fabrication, les coûts d’approvisionnement, les
frais liés au fret entrant et au transport entre nos installations, de même que les frais de transport des
marchandises de nos installations jusqu’à celles de nos clients. Le coût des marchandises vendues
comprend également les coûts liés aux achats de produits finis, aux activités d’achat, de réception et
d’inspection, à l’administration de la fabrication, aux services de fabrication de tiers, aux coûts de
redevances en fonction des ventes, aux assurances, aux réductions de la valeur des stocks et aux droits
de douane. Notre bénéfice brut et notre marge brute ne se comparent pas nécessairement à celles
d’autres sociétés, étant donné que certaines entités excluent du coût des marchandises vendues, la
charge d’amortissement, les frais de transport des marchandises jusqu’aux clients et les coûts de
redevances.
Le bénéfice brut de l’exercice 2011 s’est établi à 437,7 millions de dollars, en hausse de 73,4 millions de
dollars par rapport au bénéfice brut de 364,3 millions de dollars pour l’exercice 2010. Exprimé en
pourcentage du chiffre d’affaires, le bénéfice brut de l’exercice 2011 s’est établi à 25,4 %, en baisse par
rapport aux marges brutes de 27,8 % de l’exercice précédent. La baisse de la marge brute est avant tout
attribuable à la hausse notable du prix du coton comparativement à l’exercice précédent, ce qui, en
pourcentage des ventes nettes, a plus que neutralisé l’incidence de l’augmentation des prix de vente nets
moyens. La marge brute de 25,4 % dégagée à l’exercice 2011 est légèrement inférieure aux prévisions
formulées par la Société le 4 août 2011, principalement en raison du nombre plus élevé que prévu
d’activités promotionnelles dans le réseau de distribution de vente en gros aux États-Unis au mois de
septembre 2011 et des efficiences plus faibles que prévu réalisées au niveau de la confection de
chaussettes.
Frais généraux et frais de vente et d’administration
Les frais généraux et frais de vente et d’administration comprennent les coûts d’entreposage et de
manutention, les coûts liés au personnel de vente et au personnel administratif, les charges liées à la
publicité et à la commercialisation, les coûts liés aux installations et au matériel loués, les honoraires
professionnels, la charge d’amortissement liée aux activités autres que la fabrication et d’autres charges
d’ordre général et administratif. Les frais généraux et frais de vente et d'administration comprennent
également les charges pour créances douteuses et l’amortissement des actifs incorporels.
Pour l’exercice 2011, les frais généraux et frais de vente et d’administration se sont établis à 199,1 millions
de dollars, en hausse de 44,4 millions de dollars par rapport à ceux de 154,7 millions de dollars pour
l’exercice 2010. En pourcentage du chiffre d’affaires net, les frais généraux et frais de vente et
d’administration pour l’exercice 2011 se sont établis à 11,5 %, en baisse comparativement au chiffre
d’affaires net pour l’exercice 2010, qui s’élevait à 11,8 %. Il s’agit d’une légère baisse par rapport aux
prévisions émises par la Société en date du 4 août 2011. La hausse des frais généraux et frais de vente et
d’administration de l’exercice 2011 par rapport à l’exercice 2010 est surtout attribuable à l’acquisition de
Gold Toe Moretz, à l’augmentation de la charge de rémunération, des frais juridiques et des honoraires
professionnels et des charges de commercialisation liées aux activités de détail, conjuguée à l’incidence
de l’appréciation du dollar canadien sur les dépenses administratives reliées au siège social. De plus, les
frais généraux et frais de vente et d’administration de l’exercice 2011 comprenaient une perte de
3,7 millions de dollars liée à la résiliation anticipée de notre contrat de location d’un avion d’affaires et
constatée au deuxième trimestre.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.11
RAPPORT DE GESTION
Coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions
(en millions de dollars)
Perte (gain) à la cession d’actifs détenus en vue de la vente
Amortissement accéléré
Perte de valeur et réduction de valeur d’actifs détenus en vue de la vente
Indemnités de départ et autres avantages
Autres coûts de sortie
Ajustement lié à un contrat d’emploi
2011
0,7
–
1,7
2,9
3,2
–
8,5
2010
0,1
2,5
1,8
0,7
3,7
(0,1)
8,7
2009
(0,6)
–
1,6
2,2
3,1
(0,1)
6,2
Certains légers écarts dus à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers et ce tableau sommaire.
Au cours du premier trimestre de l’exercice 2010, la Société a annoncé qu’elle comptait regrouper ses
installations de distribution pour servir le marché de la vente au détail dans son nouveau centre de
distribution situé à Charleston, en Caroline du Sud, et qu’elle entendait fermer des installations de
distribution louées à Martinsville, en Virginie, ainsi que des installations de distribution de vente au détail à
Fort Payne, en Alabama. En février 2009, la Société a cessé ses activités de finition de chaussettes aux
États-Unis à Fort Payne, en Alabama et, en février 2011, elle a annoncé la fermeture de ses dernières
installations de tricot de chaussettes à Fort Payne, en Alabama.
Pour l’exercice 2011, les coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions, qui ont totalisé
8,5 millions de dollars, découlent principalement de la fermeture des installations de tricot de chaussettes
mentionnée ci-dessus. Ils comprennent une somme de 2,9 millions de dollars en indemnités de départ,
d’autres coûts de sortie de 2,0 millions de dollars liés aux coûts de détention et de démantèlement, ainsi
que 1,7 million de dollars en tant que réduction de la valeur d’actifs, principalement pour des actifs détenus
en vue de la vente. Parmi les autres coûts de sortie se trouvent également une charge nette au titre du
régime de retraite de 1,2 million de dollars liée au régime de retraite à prestations déterminées de Gold
Toe Moretz, charge qui découle principalement du plan de la Société de capitaliser entièrement le régime,
d’atténuer les risques qui y sont associés et de diminuer les coûts futurs du régime de retraite.
Pour l’exercice 2010, les coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions se sont chiffrés à
8,7 millions de dollars, principalement en raison du regroupement des installations de distribution
mentionnées ci-dessus. Ces coûts comprennent des montants de 2,5 millions de dollars correspondant à
l’amortissement accéléré de 1,8 million de dollars, correspondant à la perte de valeur d’actifs, et de
0,7 million de dollars en indemnités de départ. Par ailleurs, la Société a engagé un montant de 3,7 millions
de dollars lié aux autres coûts de sortie pour l’exercice 2010, y compris les coûts liés au transfert des
stocks, les coûts de détention et de démantèlement et les frais de résiliation de contrats de location.
Les coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions pour l’exercice 2009 s’élevaient à
6,2 millions de dollars, incluant un montant de 3,7 millions de dollars lié à l’arrêt des activités de finition de
chaussettes de la Société aux États-Unis, ainsi qu’un montant de 3,1 millions de dollars principalement lié
aux fermetures d’usines effectuées au cours des exercices précédents, y compris les coûts de détention et
les réductions de valeur d’actifs, déduction faite d’un gain de 0,6 million de dollars lié aux actifs détenus en
vue de la vente.
La Société prévoit engager des coûts de détention supplémentaires relativement aux usines fermées, qui
seront comptabilisés à titre de charges de restructuration à mesure qu’ils seront engagés et ce, jusqu’à ce
que toutes les immobilisations corporelles liées aux usines fermées aient été cédées. Tous les
ajustements à la juste valeur, ainsi que les gains ou les pertes liés à la cession des actifs détenus en vue
de la vente, seront également comptabilisés dans les charges de restructuration à mesure qu’ils seront
engagés.
Charge financière (produit financier), montant net
La charge financière nette (le produit financier net) comprend les intérêts débiteurs, déduction faite des
intérêts créditeurs, ainsi que les gains et les pertes de change. La charge financière nette s’est établie à
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.12
RAPPORT DE GESTION
5,4 millions de dollars au cours de l’exercice 2011 comparativement à 0,8 million de dollars à l’exercice
précédent. La hausse de 4,6 millions de dollars de la charge financière nette pour l’exercice 2011
s’explique essentiellement par une augmentation des intérêts débiteurs et des charges bancaires
provenant principalement du financement de l’acquisition de Gold Toe Moretz, et de la perte de 1,3 million
de dollars réalisée au premier trimestre de l’exercice 2011 sur des instruments financiers dérivés qui
n’avaient pas été désignés comme des couvertures aux fins comptables.
Participation ne donnant pas le contrôle dans la coentreprise consolidée
Au cours de l’exercice 2011, la participation ne donnant pas le contrôle dans la coentreprise consolidée
s’est chiffrée à 0,5 million de dollars. Cette baisse d’environ 3,3 millions de dollars comparativement à
l’exercice précédent s’explique principalement par la constatation de subventions relatives au coton reçue
par CanAm, notre coentreprise de filature. La participation ne donnant pas le contrôle relative à la
subvention de coton comptabilisée au cours de l’exercice 2011 se chiffrait à 1,6 million de dollars, contre
3 millions de dollars au cours de l’exercice 2010.
Impôts sur le bénéfice
La Société a comptabilisé un recouvrement d’impôts de 15,7 millions de dollars pour l’exercice 2011,
comparativement à un recouvrement d’impôts de 1,9 million de dollars pour l’exercice 2010. En excluant
les coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions pour les deux exercices, le recouvrement
d’impôts a totalisé 12,8 millions de dollars pour l’exercice 2011, alors qu’une charge d’impôts de 1,4 million
de dollars a été constatée à l’exercice 2010. Ce recouvrement s’explique principalement par la
comptabilisation d’actifs d’impôts futurs liés aux pertes fiscales plus élevées qu’ont subies les entités
juridiques américaines de la Société au cours de l’exercice et dont les avantages ont été pris en compte
puisqu’il est plus probable qu’improbable que nous utiliserons ces pertes dans les années à venir.
Bénéfice net
Le bénéfice net et le bénéfice dilué par action se sont respectivement établis à 239,9 millions de dollars et
à 1,96 $ pour l’exercice 2011, une hausse respective de 21,0 % et de 20,2 % par rapport au bénéfice net
de 198,2 millions de dollars et au bénéfice dilué de 1,63 $ par action pour l’exercice 2010. Le bénéfice net
ajusté et le bénéfice dilué par action ajusté pour l’exercice 2011 se chiffraient respectivement à
245,5 millions de dollars et à 2,01 $, contre un bénéfice net ajusté de 203,6 millions de dollars et de 1,67 $
par action pour l’exercice précédent. L'augmentation du bénéfice net ajusté et du bénéfice par action pour
l’exercice 2011 par rapport à l’exercice 2010 est attribuable à de plus hauts revenus tirés de la vente de
vêtements de sport conjugués à l’accroissement du bénéfice imputable à l’acquisition de Gold Toe Moretz
et à des recouvrements d’impôts plus élevés. Ces facteurs positifs ont plus que neutralisé l’incidence du
prix plus élevé du coton et des coûts d’autres intrants, de la baisse des ventes de chaussettes, excluant
l’incidence de l’acquisition de Gold Toe Moretz, ainsi que de la hausse des frais généraux et frais de vente
et d’administration.
Le bénéfice dilué par action ajusté dégagé par la Société au cours de l’exercice 2011 est légèrement
supérieur aux prévisions relativement au bénéfice par action d’environ 2,00 $ qu’elle avait communiquées
le 4 août 2011. Comparativement aux prévisions formulées en août, l’incidence défavorable d’une
demande plus faible, de rabais promotionnels plus élevés au sein du réseau de distribution de vente en
gros, d’un plus faible réapprovisionnement par les détaillants du marché de masse et d’efficiences de
fabrication de chaussettes plus faibles que prévu a été plus que compensée par le déstockage plus tardif
qu’anticipé effectué par les distributeurs de vente en gros et par l’effet favorable du recouvrement d’impôts
sur le bénéfice.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.13
RAPPORT DE GESTION
COMPARAISON DES RÉSULTATS D’EXPLOITATION
3 OCTOBRE 2010 ET 4 OCTOBRE 2009
DES
EXERCICES
TERMINÉS
LES
Chiffre d’affaires net
Pour l’exercice 2010, le chiffre d’affaires net s’est établi à 1 311,5 millions de dollars, en hausse de 26,3 %,
par rapport aux 1 038,3 millions de dollars inscrits à l’exercice 2009. Au cours de l’exercice 2010, la vente
de vêtements de sport et de sous-vêtements a généré un chiffre d’affaires de 1 085,0 millions de dollars,
en hausse de 36,4 % par rapport aux 795,5 millions de dollars réalisés à l’exercice 2009. Les ventes de
chaussettes se sont élevées à 226,5 millions de dollars, en baisse de 6,7 % par rapport à celles de
242,8 millions de dollars à l’exercice 2009.
La hausse des ventes de vêtements de sport et de sous-vêtements au cours de l’exercice 2010
comparativement à celles de l’exercice 2009 était essentiellement attribuable à une augmentation de
31,2 % des volumes de ventes unitaires, à une gamme de vêtements de sport plus favorable en raison de
la proportion plus élevée de ventes de vêtements molletonnés et de t-shirts à manches longues, qui sont
des produits de plus grande valeur, et à une croissance du prix de vente net attribuable à une diminution
des activités promotionnelles. La hausse des volumes de ventes unitaires de vêtements de sport était
principalement le résultat des gains soutenus de part de marché pour toutes nos catégories de produits sur
le réseau de distribution aux États-Unis et de l’accroissement de 5,8 % des expéditions unitaires globales
des distributeurs américains aux imprimeurs sérigraphes aux États-Unis au cours des neuf derniers mois
terminés le 30 septembre 2010, jumelés à la poursuite de la forte croissance sur les marchés
internationaux et les autres marchés du vêtement imprimé et à l’augmentation des expéditions de sousvêtements et de vêtements de sport aux clients du marché de la vente au détail. Au cours de
l’exercice 2010, la Société n'a pas pu tirer pleinement parti de la demande plus forte que prévue pour ses
vêtements de sport au dernier semestre de l’exercice, notamment en raison du séisme en Haïti, qui a
entraîné des pertes de production.
Selon le rapport S.T.A.R.S. publié par ACNielsen, Gildan a affiché, au cours des neuf mois terminés le
30 septembre 2010, des gains de part de marché dans toutes ses catégories de produits et sa part de
marché globale sur le réseau des imprimeurs sérigraphes aux États-Unis a atteint 64,1 %, en hausse de
7,5 % par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. Alors que les expéditions unitaires
des distributeurs américains aux imprimeurs sérigraphes aux États-Unis pour les neuf mois terminés le
30 septembre 2010 se sont accrues de 5,8 % par rapport à la même période de l’exercice précédent, nos
gains soutenus de part de marché ont entraîné une hausse de 19,7 % des expéditions unitaires de
produits Gildan des distributeurs américains aux imprimeurs sérigraphes aux États-Unis, ce qui a
considérablement surpassé la demande de l’ensemble du marché. Puisque ACNielsen a décidé de mettre
fin à la publication des rapports S.T.A.R.S. à la fin de l'année civile 2010, Gildan s'est abonnée au rapport
CREST, produit par Capstone Research, Inc. qui suit la croissance du secteur d'activité et la part de
marché sur le réseau de distribution aux États-Unis. Par conséquent, les données sur la croissance de
l’industrie et sur les parts de marché fournies ci-dessus sont basées sur le rapport S.T.A.R.S., alors que
les données sur la croissance de l’industrie et sur les parts de marché mentionnées ailleurs dans le
présent rapport de gestion annuel sont basées sur le rapport CREST pour l’année courante et les années
précédentes, aux fins de comparaison.
Nous avons également constaté une reprise de la demande et un accroissement considérable de la part
de marché de Gildan sur les marchés canadien et internationaux, ce qui a contribué à l’augmentation de
nos ventes de vêtements de sport au cours de l’exercice. Le chiffre d’affaires au Canada s’est élevé à
54,2 millions de dollars pour l’exercice 2010, en hausse de 54,4 % comparativement à un chiffre d’affaires
de 35,1 millions de dollars pour l’exercice 2009, et ce, en raison de la reprise de la demande de l’industrie
et de la valeur plus élevée du dollar canadien par rapport à l’exercice 2009. Le chiffre d’affaires net de
102,5 millions de dollars réalisé sur les marchés internationaux pour l’exercice 2010 a grimpé de 61,4 %
par rapport à l’exercice précédent. L’augmentation des ventes est attribuable à la forte hausse des
volumes de ventes unitaires dans pratiquement tous les marchés internationaux que nous desservons.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.14
RAPPORT DE GESTION
Le recul des ventes de chaussettes durant l’exercice 2010 s’explique principalement par une baisse des
volumes de ventes unitaires et une diminution des prix de vente nets moyens par rapport à l’exercice 2009,
essentiellement en raison de la transition vers une gamme de produits davantage axée sur les articles de
base. La baisse des volumes unitaires résulte principalement de l’abandon de programmes de chaussettes
non rentables et de programmes de vêtements pour bébés et de layettes de marques sous licence, ainsi
que de problèmes d’approvisionnement reliés au démarrage de notre nouveau centre de distribution de
vente au détail et au démarrage de la production à la nouvelle usine de fabrication de chaussettes au
Honduras.
Bénéfice brut
Le bénéfice brut pour l’exercice 2010 s’est élevé à 364,3 millions de dollars, ou 27,8 % du chiffre d’affaires
net, en hausse par rapport au bénéfice brut de 230,3 millions de dollars, ou 22,2 % du chiffre d’affaires net,
réalisé au cours de l’exercice 2009. L’augmentation des marges brutes au cours de l’exercice 2010
comparativement à celles de l’exercice précédent était essentiellement attribuable aux rabais
promotionnels moins élevés au sein du réseau de distribution aux États-Unis, à la gamme de vêtements de
sport plus favorable et à l’accroissement des efficiences de fabrication, facteurs en partie contrebalancés
par des inefficiences relatives au lancement initial de nouveaux programmes de vente au détail de sousvêtements et de vêtements de sport. Le bénéfice brut de l’exercice 2010 comprenait également une
subvention de 6 millions de dollars relative au coton reçue pour CanAm, la coentreprise de filature de la
Société. Cette subvention a été comptabilisée à titre de réduction du coût des marchandises vendues au
quatrième trimestre de l’exercice 2010. L’avantage net après impôts de la constatation d’une subvention
relative au coton reçue par notre co-entreprise de filature, une fois la prise en compte de la participation de
50% ne donnant pas le contrôle, s’élevait à environ 1,9 million de dollars.
Frais généraux et frais de vente et d’administration
Pour l’exercice 2010, les frais généraux et frais de vente et d’administration se sont établis à 154,7 millions
de dollars, contre 134,8 millions de dollars pour l’exercice 2009. En pourcentage du chiffre d’affaires net,
les frais généraux et frais de vente et d’administration pour l’exercice 2010 ont baissé à 11,8 %, contre
13,0 % du chiffre d’affaires net pour l’exercice 2009, s’alignant ainsi davantage sur le pourcentage atteint
au cours de l’exercice 2008, soit 11,4 %. La hausse des frais généraux et frais de vente et d’administration
était surtout attribuable à l’augmentation des frais de distribution découlant de l’accroissement des
volumes, à l’expansion de l’infrastructure d’administration et de distribution mise en place pour soutenir le
développement des nouvelles initiatives de vente au détail entreprises par la Société, à l’augmentation de
la charge de rémunération variable et à l’impact de l’appréciation du dollar canadien sur les frais
d'administration du siège social. La hausse des frais généraux et frais de vente et d’administration a été en
partie compensée par la diminution des créances irrécouvrables, ainsi que par la diminution des frais
juridiques et autres honoraires professionnels.
Charge financière (produit financier), montant net
La charge financière nette s’est établie à 0,8 million de dollars pour l’exercice 2010, contre un produit
financier net de 0,3 million de dollars pour l’exercice 2009. La hausse de 1,1 million de dollars de la charge
financière nette pour l’exercice 2010 s’explique par une diminution de 2,0 millions de dollars des gains de
change et une augmentation de 0,5 million de dollars des charges bancaires et d’autres charges
financières, en partie contrebalancés par une diminution de 1,4 million de dollars des intérêts débiteurs. La
diminution des intérêts débiteurs est attribuable à la réduction des emprunts pour l’exercice 2010 par
rapport à ceux contractés à l’exercice 2009.
Participation ne donnant pas le contrôle dans la coentreprise consolidée
Au cours de l’exercice 2010, la participation ne donnant pas le contrôle dans la coentreprise consolidée a
augmenté à 3,8 millions de dollars, une hausse provenant essentiellement de la constatation d’une
subvention relative au coton d’une valeur de 6 millions de dollars reçue par CanAm, notre coentreprise de
filature, une fois prise en compte la participation de 50 % ne donnant pas le contrôle.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.15
RAPPORT DE GESTION
Impôts sur le bénéfice
Pour l’exercice 2010, nous avons inscrit un recouvrement d’impôts de 1,9 million de dollars, contre un
recouvrement d’impôts de 5,8 millions de dollars à l’exercice 2009. Le recouvrement d’impôts total pour
l’exercice 2010 comprend des économies d’impôts de 3,3 millions de dollars liées à l’incidence des coûts
de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions. Le recouvrement d’impôts pour l’exercice 2009
comprenait des économies d’impôts de 6,1 millions de dollars liées à la constatation de positions fiscales
relatives à des exercices antérieurs qui n’avaient pas été comptabilisées précédemment et de 1,8 million
de dollars liée à l’incidence des coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions.
À l’exclusion de l’incidence des coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions pour chacun
de ces deux exercices et de l’incidence, en 2009, du recouvrement d’impôts lié à des périodes antérieures,
le taux d’imposition effectif s’est établi à environ 1 % pour l’exercice 2010, comparativement à un taux
d’imposition effectif de 2,2 % pour l’exercice 2009. La baisse, d’une année à l’autre, du taux d’imposition
effectif s’explique principalement par le fait qu’une plus grande part du bénéfice ait été réalisée dans des
territoires où l’impôt était moins élevé, de même que par le fait qu’au cours de l’exercice 2010, un
recouvrement d’impôts a été réalisé en raison de l’avantage lié aux pertes fiscales subies dans des
territoires où l’impôt est plus élevé.
Bénéfice net
Le bénéfice net et le bénéfice dilué par action se sont respectivement établis à 198,2 millions de dollars et
à 1,63 $ pour l’exercice 2010, une hausse respective de 108,0 % et de 106,3 % par rapport au bénéfice
net de 95,3 millions de dollars et au bénéfice dilué de 0,79 $ par action pour l’exercice 2009. Le bénéfice
net comprenait des coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions après impôts de
5,4 millions de dollars pour l’exercice 2010 et de 4,4 millions de dollars pour l’exercice 2009. En excluant
les coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions, le bénéfice net ajusté et le bénéfice
dilué par action ajusté pour l’exercice 2010 se chiffraient à 203,6 millions de dollars et à 1,67 $, contre un
bénéfice net ajusté et un bénéfice dilué par action ajusté de 99,7 millions de dollars et de 0,82 $ pour
l’exercice précédent. L'augmentation du bénéfice net ajusté et du bénéfice par action est attribuable à la
forte croissance du volume des ventes et aux marges brutes beaucoup plus élevées, en partie
contrebalancés par une hausse des frais généraux et frais de vente et d’administration.
SOMMAIRE DES RÉSULTATS TRIMESTRIELS
Le tableau qui suit présente un sommaire des données financières trimestrielles non vérifiées pour les huit
trimestres complets les plus récents. Ces données trimestrielles ne sont pas vérifiées et elles ont été
établies de la même façon que les états financiers consolidés annuels vérifiés. Les résultats d’exploitation
d’un trimestre donné ne sont pas nécessairement représentatifs des résultats qui pourraient être obtenus
pour toute autre période.
T41)
481,8
48,5
T31)
529,8
94,1
T2
383,2
61,4
2011
T1
331,3
35,9
T4
368,9
56,8
T3
395,3
64,7
T2
326,8
48,8
2010
T1
220,4
28,0
0,40
0,40
1 889,7
0,77
0,77
1 893,3
0,51
0,50
1 441,7
0,30
0,29
1 346,0
0,47
0,47
1 327,5
0,53
0,53
1 272,4
0,40
0,40
1 170,8
0,23
0,23
1 093,6
209,0
252,0
−
−
–
0,1
0,7
3,2
121 548
122 143
121 649
122 506
121 515
122 273
121 394
122 161
121 334
122 141
121 264
122 098
121 061
121 919
120 977
121 762
(en millions de dollars, sauf les montants par action)
Chiffre d’affaires net
Bénéfice net
Bénéfice net par action
Bénéfice de base par action2)
Bénéfice dilué par action2)
Total de l’actif
Total des passifs financiers à long
terme
Nombre moyen pondéré d’actions
en circulation (en milliers)
De base
Dilué
1)
Les résultats reflètent l’acquisition de Gold Toe Moretz à compter du 16 avril 2011.
Il est possible que la somme du bénéfice par action des trimestres ne corresponde pas au bénéfice par action jusqu’à ce jour en raison de
l’arrondissement.
Certains légers écarts dus à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers et ce tableau sommaire.
2)
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.16
RAPPORT DE GESTION
Variabilité saisonnière et autres facteurs faisant varier les résultats et la situation financière
Les résultats d’exploitation pour nos périodes intermédiaires et nos exercices complets varient sous l’effet
de certains facteurs, dont les variations de la demande des utilisateurs finaux et de la demande de nos
clients, la décision de clients d’augmenter ou de diminuer leurs niveaux de stocks, les variations dans la
composition de nos ventes et les fluctuations des prix de vente et du coût des matières premières. Même
si nos produits se vendent tout au long de l’année, nos affaires fluctuent en fonction des variations de la
demande saisonnière, qui fait varier nos résultats d’exploitation trimestriels. Ainsi, à chaque exercice, la
demande de t-shirts atteint généralement un sommet au troisième trimestre, lorsque les distributeurs
s’approvisionnent en prévision de la haute saison estivale, et connaît généralement un creux au premier
trimestre. En ce qui concerne les vêtements molletonnés, la demande à l’approche de l’automne et de
l’hiver est habituellement la plus grande, soit aux troisième et quatrième trimestres. En ce qui a trait aux
chaussettes, la demande est habituellement à son maximum pendant les premier et quatrième trimestres,
en raison du temps plus froid et des besoins liés à la rentrée des classes et à la saison du temps des
Fêtes.
Jusqu’à présent, nous avons généralement opéré nos installations établies à pleine capacité tout au long
de l’année afin d’être plus rentables. Par conséquent, compte tenu des tendances saisonnières des ventes
dans notre secteur, nos stocks fluctuent tout au long de l’année, mais présentent une accumulation plus
marquée au premier semestre. Au cours de l'exercice 2010, Haïti a été frappée par un puissant séisme qui
a perturbé les opérations de couture de nos sous-traitants, entraînant une perte temporaire de production.
Cette situation, conjuguée à la reprise de la demande au cours de l’exercice 2010, a empêché la Société
de renflouer adéquatement ses stocks à des niveaux optimaux avant la fin de l’exercice. Puisque la
Société a entamé l’exercice 2011 avec des niveaux inférieurs aux niveaux optimaux et que la forte reprise
de la demande s'est poursuivie au cours du premier semestre de l’exercice, la Société n’a pas été en
mesure de renflouer ses stocks avant le quatrième trimestre de l’exercice 2011.
Nos résultats subissent aussi l’influence de la fluctuation des cours des matières premières et des coûts
des autres intrants. Les fibres de coton et les fibres de polyester sont les principales matières premières
entrant dans la fabrication de nos produits. Nous avons également recours à des produits chimiques, à des
teintures et à des garnitures que nous nous procurons auprès de divers fournisseurs. Le prix du coton, qui
a une incidence directe sur le prix des fibres de coton que nous achetons, fluctue en fonction des
conditions météorologiques, de la demande, de la spéculation sur les marchés des produits de base, des
évaluations et des fluctuations relatives de la monnaie du pays producteur par rapport à la monnaie du
pays consommateur et d’autres facteurs qui sont généralement imprévisibles. Même si nous concluons
des contrats qui visent à fixer à l’avance les prix que nous payons pour le coton et le fil de coton qui nous
seront ultimement livrés, les prix que nous payons pour le coton peuvent fluctuer considérablement d’une
période intermédiaire ou d’un exercice à l’autre. Les coûts de l’énergie comptabilisés dans nos résultats
d’exploitation sont également affectés par les fluctuations des cours du pétrole et du pétrole brut, qui
peuvent aussi avoir une influence sur les frais de transport et sur le coût des divers intrants utilisés dans
notre production, comme les fibres de polyester, les produits chimiques, les teintures et les garnitures.
Les décisions de la direction de regrouper ou de remanier ses activités, notamment de fermer des usines,
peuvent aussi engendrer des coûts de restructuration importants au cours d’une période intermédiaire ou
d’un exercice. Il y a lieu de se reporter à la rubrique « Coûts de restructuration et autres coûts liés à des
acquisitions » du présent rapport de gestion annuel pour en savoir davantage sur les coûts de
restructuration engagés au cours des exercices 2011, 2010 et 2009. De plus, les pertes de valeur d'actifs,
y compris les provisions pour créances douteuses et les stocks à rotation lente, peuvent faire varier nos
résultats.
Les montants présentés en ce qui a trait au chiffre d’affaires, aux frais généraux et frais de vente et
d’administration, ainsi qu’aux charges financières ou produits financiers varient en fonction du taux de
change du dollar américain par rapport à d’autres devises, tel que décrit à la rubrique « Gestion des
risques financiers » du présent rapport de gestion annuel. La Société peut à l’occasion recourir à des
instruments financiers dérivés pour gérer les risques liés aux fluctuations des taux de change.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.17
RAPPORT DE GESTION
Tel que mentionné auparavant, l’incidence du séisme qui a frappé Haïti au cours de l’exercice 2010 a
entraîné une perte temporaire de production dans les usines de couture de nos sous-traitants, ce qui a
donné lieu à des inefficiences au niveau de la fabrication et de la chaîne d’approvisionnement aux
deuxième, troisième et quatrième trimestres de l’exercice 2010. La Société a reçu un produit d’assurance
de 8 millions de dollars, ou 0,07 $ par action, pendant le quatrième trimestre de l’exercice 2010, ce qui a
compensé en partie seulement l’incidence des inefficiences au niveau de la fabrication et de la chaîne
d’approvisionnement et les ventes perdues au cours de l’exercice 2011.
Résultats du quatrième trimestre
Le chiffre d’affaires net du quatrième trimestre de l’exercice 2011 s’est établi à 481,8 millions de dollars, en
hausse de 30,6 % par rapport à celui de 368,9 millions de dollars au quatrième trimestre de
l’exercice 2010. Les ventes de vêtements de sport et de sous-vêtements se sont chiffrées à 368,9 millions
de dollars au quatrième trimestre de l’exercice 2011, en hausse de 20,0 % par rapport à celles de la
période correspondante de l’exercice 2010. Les ventes de chaussettes se sont établies à 112,9 millions de
dollars, en hausse de 83,6 % par rapport à celles de 61,5 millions de dollars réalisées au quatrième
trimestre de l’exercice précédent. En août, la Société avait prévu que son chiffre d’affaires du quatrième
trimestre serait légèrement inférieur à 500 millions de dollars. La demande plus faible que prévue, les
rabais promotionnels plus élevés au sein du réseau de distribution de vente en gros et le plus faible
réapprovisionnement des stocks par les détaillants du marché de masse ont plus que compensé le
déstockage plus tardif qu’anticipé effectué par les distributeurs de vente en gros.
La croissance des ventes de vêtements de sport et de sous-vêtements par rapport à celles du quatrième
trimestre de l’exercice 2010 découle principalement d’une augmentation de 23 % des prix de vente nets
moyens, en partie contrebalancée par la baisse de 7,6 % des volumes d’expéditions unitaires imputable à
une diminution de 6,3 % des expéditions des distributeurs américains aux imprimeurs sérigraphes
américains dans l’ensemble du secteur et au déstockage saisonnier sur le marché du vêtement imprimé
aux États-Unis, qui a été moins élevé que prévu. Selon le rapport CREST, la part de marché de Gildan
dans le réseau de distribution aux États-Unis a atteint 62,3 % au quatrième trimestre, soit pratiquement la
même par rapport au quatrième trimestre de l’exercice précédent, alors qu’elle se situait à 62,1 %. La
Société a, pour l’essentiel, recouvré la légère part de marché qu’elle avait perdue plus tôt en 2011, alors
qu’elle était incapable d’assurer entièrement la demande pour ses produits en raison de ses contraintes de
capacité et des niveaux de stocks sous-optimaux.
L’augmentation du chiffre d’affaires tiré de la vente de chaussettes est attribuable à l’acquisition de Gold
Toe Moretz. Les expéditions de chaussettes au quatrième trimestre de l’exercice 2011 ont souffert de la
faiblesse de la conjoncture économique et du déstockage par les détaillants du marché de masse. De plus,
au quatrième trimestre de l’exercice 2010, les ventes de chaussettes avaient bénéficié de l’incidence
favorable du calendrier plus tardif des expéditions relatives aux programmes liés à la rentrée des classes.
Le bénéfice brut du quatrième trimestre de l’exercice 2011 s’est établi à 98,5 millions de dollars, une légère
baisse comparativement au bénéfice brut de 100,7 millions de dollars au quatrième trimestre de
l’exercice 2010. Les marges brutes du quatrième trimestre de l’exercice 2011 se sont établies à 20,4 %,
comparativement à la prévision de 22 % annoncée par la Société en août et aux marges brutes de 27,3 %
dégagées pour le quatrième trimestre de l’exercice précédent. Les marges brutes du quatrième trimestre
ont été plus faibles que prévu en raison des rabais promotionnels plus élevés qu’anticipé pratiqués au sein
du réseau de distribution de vente en gros aux États-Unis au mois de septembre, ainsi qu’en raison de
l’incidence des efficiences de fabrication de chaussettes, qui ont été moins importantes que prévu. Le recul
des marges brutes par rapport à celles du trimestre correspondant de l’exercice précédent est attribuable à
la hausse marquée du prix du coton, que la majoration des prix de vente n’a pas suffi à contrebalancer
pleinement, ainsi qu’à la non-récurrence du produit tiré de la réclamation d’assurance relative au séisme
en Haïti et de la subvention relative au coton reçue par la coentreprise de filature américaine de Gildan.
Ces deux derniers facteurs conjugués avaient entraîné une augmentation de plus de 400 points de base
des marges brutes au quatrième trimestre de l’exercice précédent. Ces facteurs négatifs ont été
partiellement contrebalancés par une gamme de produits de vêtements de sport plus favorable et
l'incidence de l'acquisition de Gold Toe Moretz.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.18
RAPPORT DE GESTION
Les frais généraux et frais de vente et d’administration du quatrième trimestre ont augmenté pour s’établir
à 53,3 millions de dollars, soit 11,1 % du chiffre d’affaires, comparativement à 42,0 millions de dollars, ou
11,4 % du chiffre d’affaires, au quatrième trimestre de l’exercice 2010. Cette hausse découle de l’impact
de l’inclusion de Gold Toe Moretz, qui a donné lieu à des frais généraux et frais de vente et
d’administration additionnels d’environ 15 millions de dollars, qui ont en partie été compensés par la nonrécurrence d’une provision pour créances douteuses de 1,5 million de dollars au quatrième trimestre de
l’exercice précédent et de la baisse des frais de distribution.
Nous avons comptabilisé un recouvrement d’impôts sur le bénéfice de 8,9 millions de dollars pour le
quatrième trimestre de l’exercice 2011, comparativement à 2,5 millions de dollars pour le quatrième
trimestre de l’exercice 2010. La hausse des recouvrements s’explique par des pertes fiscales plus élevées
par les entités juridiques américaines de la Société, dont les avantages ont été pris en compte en tant
qu’actif d’impôts futurs, puisqu’il est plus probable qu’improbable que nous serons en mesure d’utiliser ces
pertes dans les années à venir.
Le bénéfice net pour le quatrième trimestre terminé le 2 octobre 2011 s’est élevé à 48,5 millions de dollars,
ou 0,40 $ par action, sur une base diluée, une baisse respective de 14,6 % et de 14,9 % par rapport au
bénéfice net de 56,8 millions de dollars, ou 0,47 $ par action, sur une base diluée, pour le trimestre
correspondant de l’exercice 2010. Les résultats du quatrième trimestre de l’exercice tiennent compte de
charges de restructuration de 2,3 millions de dollars après impôts, ou de 0,02 $ par action, liée à la
réduction de la valeur comptable d’actifs détenus en vue de la vente et à la comptabilisation de coûts
découlants du régime de retraite à prestations déterminées de Gold Toe Moretz, régime auquel elle entend
mettre fin au cours de l’exercice 2012. Le bénéfice net ajusté du quatrième trimestre de l’exercice 2011
s’est établi à 50,8 millions de dollars et à 0,42 $ par action, une baisse respective de 12,9 % et de 12,5 %
par rapport à celui de 58,3 millions de dollars et de 0,48 $ par action inscrits au quatrième trimestre de
l’exercice 2010. La diminution du bénéfice net ajusté et du bénéfice par action au quatrième trimestre par
rapport à celui de la période correspondante de l’exercice précédent découle de la forte hausse du coût du
coton, qui n’a pas été entièrement compensée par l’application de prix de vente nets plus élevés et la
baisse des ventes unitaires des vêtements de sport. De plus, le bénéfice net du quatrième trimestre de
l’exercice 2010 comprenait le produit de 8 millions de dollars tiré d’une réclamation d’assurance et la
comptabilisation d’une subvention relative au coton. Ces facteurs ont été neutralisés en partie par
l’incidence positive des recouvrements d’impôts au cours du quatrième trimestre de 2011, d’une gamme
de produits plus favorable, de frais généraux et frais de vente et d’administration moins élevés et de
l’accroissement du bénéfice à la suite de l’acquisition de Gold Toe Moretz.
Le bénéfice dilué par action ajusté du trimestre s’est révélé légèrement supérieur à notre prévision
d’environ 0,40 $ émise le 4 août 2011. Comparativement à nos prévisions formulées en août, l’incidence
défavorable de la plus faible demande et des rabais promotionnels plus élevés au sein du réseau de
distribution de vente en gros, du plus faible réapprovisionnement par les détaillants du marché de masse
et des efficiences de fabrication plus faibles que prévu en ce qui concerne la confection de chaussettes a
été plus que compensée par le déstockage plus tardif qu’anticipé effectué par les distributeurs de vente en
gros et par l’effet favorable du recouvrement d’impôts sur le bénéfice comptabilisé.
SITUATION FINANCIÈRE
Au 2 octobre 2011, les comptes clients s’établissaient à 191,6 millions de dollars, une hausse de
45,9 millions de dollars, ou de 31,5 %, par rapport aux comptes clients de 145,7 millions de dollars à la fin
de l’exercice 2010. En excluant l’impact de l’inclusion des débiteurs de Gold Toe Moretz à la fin de
l’exercice 2011, l’augmentation des débiteurs de 11,5 millions de dollars, ou de 7,9 %, par rapport à
l’exercice précédent est attribuable à l’accroissement du chiffre d’affaires net pendant le quatrième
trimestre de l’exercice comparativement au quatrième trimestre de l'exercice 2010, facteur qui a en partie
été neutralisé par une diminution des délais de recouvrement.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.19
RAPPORT DE GESTION
Les stocks se chiffraient à 575,6 millions de dollars, en hausse de 243,1 millions de dollars ou de 73,1 %
par rapport à ceux de 332,5 millions de dollars à la fin de l’exercice 2010. La hausse des stocks reflète
l’inclusion, à la suite de l’acquisition de Gold Toe Moretz, de stocks pour un montant de 72,4 millions de
dollars à la fin de l’exercice 2011. En excluant l’impact de cette acquisition, la hausse des stocks est
attribuable à un plus grand volume unitaire à la suite de l’accroissement prévu des niveaux de stocks de
t-shirts, qui étaient inférieurs aux niveaux optimaux l’an dernier et au cours d’une bonne partie de
l’exercice 2011, et à une augmentation globale significative des coûts unitaires moyens. L’augmentation
des coûts unitaires moyens était surtout attribuable à l’incidence de la hausse du prix du coton et d’autres
intrants, de même qu’à la composition des stocks à coûts plus élevés, résultant d’une proportion des
niveaux de stocks de t-shirts plus élevée que les stocks de chaussettes à la fin de l’exercice 2011
comparativement à ceux de la fin de l’exercice précédent.
Au 2 octobre 2011, les immobilisations corporelles, en excluant l’amortissement cumulé, s’élevaient à
565,4 millions de dollars, contre 479,3 millions de dollars au 3 octobre 2010. L’augmentation de
86,1 millions de dollars réflète l’acquisition de nouvelles immobilisations pour 162,9 millions de dollars et
l’inclusion d’immobilisations corporelles d’un montant de 3,5 millions de dollars à la suite de l’acquisition de
Gold Toe Moretz. Cette augmentation a en partie été contrebalancée par une dotation aux amortissements
de 66,7 millions de dollars et par un reclassement d’immobilisations corporelles dans les actifs détenus en
vue de la vente et par la cession de certains actifs. Les acquisitions d’immobilisations se rapportaient
principalement à la construction de notre nouvelle usine de textile, Rio Nance 5, à des dépenses liées au
démarrage de notre usine de chaussettes Rio Nance 4, à l’agrandissement de notre centre de distribution
dédié au marché du vêtement imprimé en Caroline du Nord, à l’expansion additionnelle de notre capacité
de fabrication de textile en République dominicaine et à notre projet d’installation de systèmes de
production d’énergie à partir de résidus de biomasse au Honduras. Les dépenses en immobilisations à
l’exercice 2011 étaient conformes aux prévisions de la Société, communiquée le 4 août 2011, qui
correspondaient à des dépenses en immobilisations de plus de 150 millions de dollars.
Les actifs détenus en vue de la vente, qui s’établissaient à 13,1 millions de dollars au 2 octobre 2011 et à
3,2 millions de dollars au 3 octobre 2010, comprennent des immobilisations corporelles se rapportant
principalement aux usines fermées. L’augmentation découle essentiellement du reclassement d’actifs
d’immobilisations corporelles dans les actifs détenus en vue de la vente, notamment nos installations de
fabrication et de distribution de chaussettes récemment fermées à Fort Payne, en Alabama, et notre
ancien immeuble de bureaux à la Barbade.
Au 2 octobre 2011, les actifs incorporels, composés de contrats avec des clients, de relations clients, de
marques de commerce, conventions de mise sous licence, d’accords de non-concurrence et de logiciels,
se chiffraient à 256,5 millions de dollars, contre 61,3 millions de dollars à la fin de l’exercice 2010. La
hausse reflète des montants de 204,7 millions de dollars liés à l’acquisition de Gold Toe Moretz et de
3,6 millions de dollars liés à l’acquisition nette de logiciels, en partie compensés par un amortissement de
13,1 millions de dollars. La direction a effectué son test annuel de dépréciation des marques de commerce
qui sont considérées comme des actifs incorporels à durée de vie indéfinie et elle n’a détecté aucune perte
de valeur relativement à ces marques de commerce en date du 2 octobre 2011.
L’écart d’acquisition s’élevait à 153,2 millions de dollars au 2 octobre 2011, une augmentation de
143,0 millions de dollars par rapport à la fin de l’exercice 2010, qui découle essentiellement de l’acquisition
de Gold Toe Moretz. La direction a effectué son test annuel de dépréciation de l’écart d’acquisition et elle
n’a détecté aucune perte de valeur en date du 2 octobre 2011.
Au 2 octobre 2011, le total de l’actif se chiffrait à 1 889,7 millions de dollars, contre 1 327,5 millions de
dollars à la fin de l’exercice précédent. Au 2 octobre 2011, le fonds de roulement était de 573,1 millions de
dollars, contre 570,5 millions de dollars au 3 octobre 2010. À la fin de l’exercice 2011, le ratio de liquidité
générale était de 2,8 contre 4,0 à la fin de l’exercice 2010.
Au 2 octobre 2011, les créditeurs et charges à payer s’élevaient à 315,3 millions de dollars, contre
186,2 millions de dollars à la fin de l’exercice 2010. L’augmentation de 129,1 millions de dollars depuis la
fin de l’exercice 2010 s’explique par l’inclusion des créditeurs et charges à payer d’un montant s’élevant à
48,4 millions de dollars à la fin de l’exercice 2011, à la suite de l’acquisition de Gold Toe Moretz. En
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.20
RAPPORT DE GESTION
excluant l’incidence de cette acquisition, la hausse des créditeurs et charges à payer était principalement
attribuable à l’incidence de la hausse du prix du coton et des autres intrants sur les créditeurs et au
démarrage des activités de production à notre usine de textile Rio Nance 5.
Les impôts sur le bénéfice à payer, qui se chiffraient à 5,0 millions de dollars à la fin de l’exercice 2010
avaient diminué pour s’établir, au 2 octobre 2011, à 0,5 million de dollars en impôts sur le bénéfice à
recevoir. La charge d'impôts sur le bénéfice actuelle de 3,4 millions de dollars a été plus que
contrebalancée par les paiements d’impôts sur le bénéfice effectués au cours de l’exercice 2011, incluant
les acomptes provisionnels de l’exercice actuel.
Les passifs d’impôts futurs, desquels sont déduits les actifs d’impôts futurs, se sont accrus, passant de
4,5 millions de dollars à la fin de l’exercice 2010 à 14,9 millions de dollars au 2 octobre 2011.
L’accroissement est principalement attribuable à l’acquisition de Gold Toe Moretz, qui a entraîné la prise
en charge de passifs d’impôts futurs nets de 29,6 millions de dollars au 15 avril 2011, en partie
contrebalancés par la constatation d’avantages fiscaux découlant de pertes fiscales subies par la Société
au cours de l’exercice 2011 dans des territoires où le taux d’imposition est plus élevé. Les passifs d’impôts
futurs nets de 29,6 millions de dollars pris en charge de Gold Toe Moretz à la date d’acquisition
comprenaient des passifs d’impôts futurs d’environ 62 millions de dollars découlant de l’incidence fiscale
des différences temporaires imposables entre la valeur comptable et la valeur fiscale des actifs nets
acquis, principalement liée aux actifs incorporels et en partie contrebalancée par un actif d’impôts futurs
d’environ 32,5 millions de dollars lié à l’avantage fiscal relatif au report en avant de pertes d’impôts.
FLUX DE TRÉSORERIE
Pour l’exercice 2011, les rentrées de fonds liées aux activités d’exploitation se sont chiffrées à
181,6 millions de dollars, comparativement à des rentrées de fonds de 301,6 millions de dollars pour
l’exercice précédent. Malgré l’augmentation des flux de trésorerie provenant du bénéfice avant
l’amortissement et les autres éléments hors trésorerie, les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation
ont diminué à la suite d’un accroissement général du niveau de notre fonds de roulement net hors
trésorerie au cours de l’exercice 2011, et ce, principalement en raison des hausses des stocks et des
comptes clients, tel qu’expliqué à la rubrique « Situation financière » du présent rapport de gestion annuel.
Les sorties de fonds liées aux activités d’investissement se sont chiffrées à 523,9 millions de dollars au
cours de l’exercice 2011, contre des sorties de fonds de 141,2 millions de dollars pour l’exercice 2010. La
hausse de 382,7 millions de dollars au cours de l’exercice 2011 résulte essentiellement de l’acquisition de
Gold Toe Moretz en avril 2011, pour un montant de 349,6 millions de dollars, jumelée à une augmentation
des dépenses en immobilisations, comparativement à l’exercice précédent. Les dépenses en
immobilisations pour l’exercice 2011 ont été engagées principalement pour le développement de la
capacité de production, tel que précisé à la rubrique « Situation financière » du présent rapport de gestion
annuel. Pour l’exercice 2010, les sorties de fonds liées aux activités d’investissement comprenaient des
investissements liés à l’expansion de la capacité de fabrication au Honduras, à l’acquisition d’une
installation de fabrication à intégration verticale au Bangladesh et à l’acquisition de notre nouveau centre
de distribution pour le marché de la vente au détail situé à Charleston et de notre nouvel immeuble de
bureaux à la Barbade.
Nous avons généré des flux de trésorerie disponibles de 7,3 millions de dollars au cours de
l’exercice 2011, comparativement à 175,9 millions de dollars à l’exercice précédent. Le recul de
168,6 millions de dollars s’explique par la diminution des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation à
la suite de la hausse du fonds de roulement hors trésorerie mentionnée ci-dessus et à l’augmentation des
dépenses en immobilisations, par rapport à l’exercice 2010. Les flux de trésorerie disponibles
correspondent aux flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, incluant la variation nette des soldes
hors trésorerie du fonds de roulement, moins les sorties de fonds liées aux activités d’investissement, et en
excluant les acquisitions d’entreprises. Veuillez vous reporter à la section « Flux de trésorerie disponibles »
sous la rubrique « Définition et rapprochement des mesures non conformes aux PCGR » du présent
rapport de gestion annuel.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.21
RAPPORT DE GESTION
Pour l’exercice 2011, les rentrées de fonds liées aux activités de financement s'établissaient à
172,8 millions de dollars, contre des sorties de fonds de 1,4 million de dollars pour l’exercice 2010. Nous
n’avions aucun encours sur la dette à long terme au début de l’exercice 2011. Au cours du troisième
trimestre de l’exercice 2011, nous avons prélevé un montant d’environ 250 millions de dollars sur notre
facilité de crédit à long terme renouvelable dans le but de financer en partie l’acquisition de Gold Toe
Moretz et, à la fin de l’exercice 2011, nous avons ramené le solde sur notre facilité de crédit à
209,0 millions de dollars. Nous avons par ailleurs effectué trois versements de dividendes au cours de
l’exercice 2011, pour un montant total de 27,5 millions de dollars, et procédé au rachat à des fins
d’annulation de 0,4 million d’actions ordinaires pour une contrepartie totalisant 10,5 millions de dollars
dans le cadre de notre offre de rachat dans le cours normal de nos activités. Pour l’exercice 2010, les
sorties de fonds liées aux activités de financement consistaient surtout en des remboursements sur notre
dette à long terme.
LIQUIDITÉ ET RESSOURCES EN CAPITAL
Au cours des derniers exercices, nous avons financé nos activités et nos besoins en capitaux à partir des
flux de trésorerie générés par nos activités d’exploitation. Nous utilisons occasionnellement une facilité de
crédit à long terme renouvelable pour répondre à nos besoins en fonds de roulement durant la saison forte
et pour réaliser des acquisitions d’entreprises, dont notre acquisition de Gold Toe Moretz, conclue en
avril 2011. Nous affectons principalement nos liquidités à des dépenses en immobilisations nous
permettant d’investir dans des installations de fabrication et de distribution, de financer notre fonds de
roulement et de verser des dividendes. De plus, nous pourrions utiliser nos liquidités pour acquérir des
entreprises.
Au cours de l’exercice 2011, nous avons augmenté notre facilité de crédit à long terme renouvelable non
garantie de 400 millions de dollars à 800 millions de dollars. L’échéance de la facilité modifiée est
juin 2016. Le taux d’intérêt applicable aux montants prélevés sur la facilité révisée se fonde sur le taux
variable des acceptations bancaires ou sur le LIBOR en dollars américains majoré de 125 à 200 points de
base. Au 2 octobre 2011, le total de la dette était de 209,0 millions de dollars, alors qu’il était nul au
3 octobre 2010, la hausse étant imputable aux prélèvements faits sur notre facilité de crédit à long terme
renouvelable pour financer en partie l’acquisition de Gold Toe Moretz. En date du 2 octobre 2011, un
montant de 5,8 millions de dollars a été affecté à cette facilité pour couvrir diverses lettres de crédit. Le
total de la dette comprend la dette bancaire et la dette à long terme, tel que décrit à la rubrique « Définition
et rapprochement des mesures non conformes aux PCGR » du présent rapport de gestion annuel.
À la fin de l’exercice, la dette nette totalisait 120,2 millions de dollars comparativement à un excédent de la
trésorerie sur le total de la dette de 258,4 millions de dollars à la fin de l’exercice 2010. Ce montant était
constitué exclusivement de trésorerie et d’équivalents de trésorerie, et aucune somme n’avait été prélevée
sur notre facilité de crédit à long terme renouvelable. L’augmentation de la dette nette était essentiellement
attribuable à l’acquisition de Gold Toe Moretz, conclue en avril 2011 et initialement financée au moyen de
fonds en caisse et de prélèvements sur notre facilité de crédit à long terme renouvelable. La dette nette
correspond au total de la dette duquel sont déduits la trésorerie et les équivalents de trésorerie, tel que
décrit à la rubrique « Définition et rapprochement des mesures non conformes aux PCGR » du présent
rapport de gestion annuel. En date du 2 octobre 2011, nous continuons à disposer de liquidités
significatives et à bénéficier d’une capacité de financement importante et flexible, que nous confère notre
facilité de crédit à long terme renouvelable.
Pour l’exercice 2012, Gildan projette actuellement des dépenses en immobilisations d’environ 100 millions
de dollars, incluant les dépenses liées à la phase de démarrage de l’usine de textile Rio Nance 5, à
l’achèvement de la phase de démarrage de notre deuxième usine de fabrication de chaussettes au
Honduras, de même qu’aux initiatives continues de réduction des coûts, dont des dépenses reliées à ses
projets d'installation de systèmes de production d'énergie à partir de résidus de biomasse au Honduras. La
Société s’attend également à affecter des fonds pour financer ses versements de dividendes au cours de
l’exercice 2012.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.22
RAPPORT DE GESTION
Nous prévoyons que les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et les fonds supplémentaires
disponibles aux termes de notre facilité de crédit à long terme renouvelable nous procureront, dans un
avenir rapproché, des liquidités suffisantes pour financer notre stratégie de croissance interne, incluant nos
besoins prévus au niveau du fonds de roulement et des dépenses en immobilisations, ainsi que pour
financer les dividendes aux actionnaires et nous permettre d’avoir la flexibilité financière nécessaire pour
tirer profit d’acquisitions potentielles qui pourraient se présenter et qui viendraient compléter notre stratégie
de croissance interne.
La Société, avec l’approbation de son conseil d’administration, peut émettre ou rembourser des titres
d’emprunt à long terme, émettre ou racheter des actions, ou entreprendre d’autres activités jugées
appropriées selon les circonstances.
ARRANGEMENTS HORS BILAN ET OBLIGATIONS CONTRACTUELLES
Tous nos engagements figurent dans nos bilans, à l’exception des contrats de location-exploitation et des
autres obligations d’achat, qui figurent dans le tableau des obligations contractuelles ci-dessous. Tel que
précisé à la note 14 afférente à nos états financiers consolidés annuels vérifiés de l’exercice 2011, nous
avons octroyé à des tiers des garanties générales, des lettres de crédit de soutien irrévocables et des
cautionnements visant à indemniser ces tiers si la Société et certaines de ses filiales manquaient à leurs
obligations contractuelles. En date du 2 octobre 2011, l’obligation éventuelle maximale aux termes de ces
garanties s’élevait à 15,1 millions de dollars, dont 5,0 millions de dollars étaient liés à des cautionnements
et 10,1 millions de dollars à des garanties générales et à des lettres de crédit de soutien.
Dans le cours normal de nos activités, nous nous engageons à remplir certaines obligations contractuelles
à l’égard desquelles nous serons appelés à décaisser des fonds au cours de périodes futures. Le tableau
qui suit présente, en date du 2 octobre 2011 et par période, nos obligations contractuelles à l’égard des
éléments suivants, en excluant les instruments financiers dérivés et les paiements futurs d’intérêt :
(en millions de dollars)
Dette à long terme
Obligations d’achat
Contrats de location-exploitation
Passif au titre du régime de retraite
Total des obligations contractuelles
Total
Moins de 1
exercice
De 1 à 3
exercices
De 4 à 5
exercices
Après 5
exercices
209,0
211,6
48,0
5,5
474,1
–
211,6
12,2
5,5
229,3
–
–
20,7
–
20,7
209,0
–
8,0
–
217,0
–
–
7,1
–
7,1
La Société a amorcé le processus visant à financer entièrement le régime de retraite à prestations
déterminées de Gold Toe Moretz, qui a été gelé en 2006. Ce régime de retraite cumulait un déficit
d’environ 21,8 millions de dollars à la date d’acquisition du 15 avril 2011, montant qui a été ramené à
5,5 millions de dollars à la fin de l’exercice 2011, après avoir tenu compte d’une cotisation de 19,0 millions
de dollars au régime de retraite effectuée au cours de l’exercice. D’ici les douze prochains mois, nous
avons l’intention d’acquitter la tranche résiduelle, présentement estimée à 5,5 millions de dollars, en
supposant que les hypothèses actuarielles actuelles ou la juste valeur des actifs du régime ne changeront
pas. Nous aurons également terminé les procédures visant à mettre fin au régime et à le liquider.
INSTRUMENTS DÉRIVÉS
La Société peut à l’occasion avoir recours à des instruments financiers dérivés pour gérer les risques liés
aux fluctuations des taux de change, des prix des marchandises et des taux d’intérêt. Les instruments
financiers dérivés ne sont pas utilisés à des fins de spéculation. Au cours de la période de douze mois
s’étant terminée le 2 octobre 2011, la Société a conclu des contrats de change à terme et des options sur
tunnel à prime zéro afin de réduire au minimum ses risques liés aux rentrées et sorties de fonds prévues
dans une autre monnaie que le dollar américain, de même que des swaps de taux d’intérêt afin d’atténuer
le risque lié aux augmentations potentielles des taux d’intérêt et, dans une moindre mesure, des contrats
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.23
RAPPORT DE GESTION
sur dérivés liés au coton dans le but de réduire ses risques liés aux sorties de fonds prévues inhérentes à
ses besoins en matières premières. Il y a lieu de se reporter à la note 22 afférente aux états financiers
consolidés annuels vérifiés de l’exercice 2011 pour obtenir une description des échéances, des valeurs
comptables et des justes valeurs des instruments financiers dérivés en vigueur en date du 2 octobre 2011.
INFORMATION RELATIVE AUX ACTIONS EN CIRCULATION
Nos actions ordinaires sont inscrites à la cote de la Bourse de New York et de la Bourse de Toronto (GIL).
En date du 30 novembre 2011, 121 410 406 actions ordinaires étaient émises et en circulation tandis que
1 150 000 options d’achat d’actions et 914 390 unités d’actions dilutives de négociation restreinte (les
« UANR visant des actions nouvelles ») étaient en cours. Chaque option sur action donne droit au porteur
d’acheter une action ordinaire à la fin de la période d’acquisition des droits à un prix déterminé à l’avance.
Chaque UANR visant des actions nouvelles confère au porteur le droit de recevoir une action ordinaire
nouvelle à la fin de la période d’acquisition des droits, sans qu’aucune contrepartie monétaire ne soit
versée à la Société. Toutefois, l’acquisition des droits sur au moins 50 % de chaque UANR visant des
actions nouvelles attribuées dépend du respect de conditions liées au rendement, qui sont principalement
déterminées en fonction du rendement moyen de l’actif de la Société pour la période par rapport à celui de
l’indice plafonné de la consommation discrétionnaire S&P/TSX, en excluant les fiducies de revenu, ou tel
qu’établi par le conseil d’administration.
DÉCLARATION DE DIVIDENDES
En décembre 2010, le conseil d’administration a approuvé l’établissement d’un dividende trimestriel en
espèces. Au cours de l’exercice 2011, la Société a versé un total de 27,5 millions de dollars en dividendes.
Le 29 novembre 2011, le conseil d’administration a déclaré un dividende trimestriel de 0,075 $ par action,
équivalent au paiement d’un dividende total prévu de 9,1 millions de dollars, qui sera versé le 6 janvier
2012 pour toutes les actions ordinaires émises et en circulation de la Société, de manière équitable et
proportionnelle, aux détenteurs inscrits en date du 15 décembre 2011. Plusieurs facteurs seront pris en
compte par le conseil d’administration pour décider de la déclaration de dividendes trimestriels en
espèces, notamment le bénéfice, les flux de trésorerie et les besoins en capitaux actuels et futurs de la
Société, ainsi que les restrictions réglementaires et légales actuelles et futures. Rien ne garantit la
déclaration de futurs dividendes trimestriels en espèces. Bien que la Société soit tenue de respecter des
clauses restrictives à l’égard d’emprunts aux termes de sa facilité de crédit à long terme renouvelable afin
de pouvoir verser des dividendes, à l’heure actuelle, ces clauses ne sont pas et ne devraient pas devenir
une contrainte au versement de dividendes aux termes de la politique de la Société à l'égard des
dividendes.
OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS
En décembre 2010, la Société a annoncé le rétablissement de l’offre publique de rachat dans le cours
normal de ses activités visant le rachat d’un maximum d’un million d’actions ordinaires en circulation de la
Société sur la Bourse de Toronto et la Bourse de New York. Au cours de l’exercice 2011, la Société a
racheté et annulé 0,4 million d’actions ordinaires pour un coût total de 10,5 millions de dollars. De ce coût
total, une tranche de 0,3 million de dollars a été imputée au capital-actions et une tranche de 10,2 millions
de dollars a été portée aux bénéfices non répartis puisqu’aucun surplus d’apport n’était attribuable à ces
actions ordinaires. Le 2 décembre 2011, la Bourse de Toronto a approuvé le renouvellement de l’offre
publique de rachat de la Société dans le cours normal de ses activités visant l’achat d’un maximum
d’un million d’actions ordinaires, ce qui représente environ 0,8 % de ses actions ordinaires émises et en
circulation, conformément aux exigences de la Bourse de Toronto. Les actions ordinaires rachetées en
vertu de l’offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités seront annulées.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.24
RAPPORT DE GESTION
POURSUITES
RECOURS COLLECTIFS EN DROIT DES VALEURS MOBILIÈRES
La Société et certains de ses hauts dirigeants ont été sommés à comparaître en justice dans une série de
recours collectifs devant la Cour de district des États-Unis, district sud de New York. Ces poursuites
américaines ont été regroupées et une réclamation regroupée a été déposée en vertu des lois sur les
valeurs mobilières américaines. Des recours collectifs ont aussi été intentés devant la Cour supérieure de
justice de l’Ontario et devant la Cour supérieure du Québec. Dans chacune de ces causes aux États-Unis
et au Canada, les demandeurs prétendaient, entre autres choses, que les défendeurs avaient fait une
représentation inexacte de la situation financière et des perspectives financières de la Société dans les
prévisions des résultats pour l’exercice 2008, prévisions qui ont été modifiées le 29 avril 2008.
Le 3 août 2010, la Société a annoncé qu’elle avait conclu une entente afin de régler la totalité des
réclamations formulées aux termes de ces recours collectifs sous réserve de l’approbation définitive des
tribunaux. Cette entente visait toutes les personnes ayant acquis des actions ordinaires de la Société entre
le 2 août 2007 et le 29 avril 2008 (les « membres des groupes admissibles »). L’approbation définitive du
règlement de la part de chacun des tribunaux a été obtenue en février et mars 2011 et toutes les
poursuites ont été abandonnées sous certaines conditions, qui incluent la renonciation des membres des
groupes admissibles aux réclamations visant la Société et ses hauts dirigeants sommés à comparaître. Le
règlement hors cours prévoyait le versement d’un total de 22,5 millions de dollars, une somme qui fut
financée en totalité par les assureurs de la Société. Par conséquent, aucune provision n’a été
comptabilisée dans les états financiers consolidés de la Société et aucun montant n’a été versé par la
Société dans le cadre de ce règlement.
PERSPECTIVES
L’exposé des attentes de la direction relativement aux perspectives pour l’exercice 2012 figure dans le
communiqué de presse sur les résultats du quatrième trimestre daté du 1er décembre 2011, sous la
rubrique « Perspectives ». Le communiqué de presse peut être consulté sur le site Web de SEDAR, au
www.sedar.com, sur le site Web de EDGAR, au www.sec.gov, et sur le site Web de la Société, au
www.gildan.com.
GESTION DES RISQUES FINANCIERS
La présente section de ce rapport de gestion renferme des informations sur la nature et l’étendue de
l’exposition de la Société aux risques découlant de ses instruments financiers, ce qui englobe le risque de
crédit, le risque d’illiquidité, le risque de change, le risque de taux d’intérêt et le risque marchandises, et
sur la façon dont elle les gère. Ces informations, ainsi que celles figurant à la note 22 afférente aux états
financiers annuels consolidés vérifiés de l’exercice 2011 (« Instruments financiers »), sont présentées en
application du chapitre 3862, « Instruments financiers - informations à fournir », du Manuel de l’Institut
Canadien des Comptables Agréés et sont donc intégrées par renvoi aux états financiers consolidés
annuels vérifiés 2011 et en font partie intégrante.
La Société peut à l’occasion avoir recours à des instruments financiers dérivés pour gérer les risques liés
aux fluctuations des taux de change de devises, des prix des marchandises et des taux d’intérêt. Les
instruments financiers dérivés ne sont pas utilisés à des fins spéculatives.
RISQUE DE CRÉDIT
Le risque de crédit correspond au risque que survienne une perte imprévue si un client ou une contrepartie
à un instrument financier manque à ses obligations contractuelles, et il résulte essentiellement des
comptes clients de la Société. La Société peut également être exposée au risque de crédit en raison de sa
trésorerie et de ses équivalents de trésorerie, de ses contrats de change à terme, de ses options de tunnel
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.25
RAPPORT DE GESTION
à prime zéro ainsi que de ses swaps de taux d’intérêt, risque qu’elle gère en ne traitant qu’avec des
institutions financières nord-américaines et européennes de renom. Le montant de nos comptes clients et
notre exposition au risque de crédit fluctuent tout au long de l’exercice, en raison de la nature saisonnière
des ventes et d’autres facteurs. Il est possible que la moyenne des comptes clients et du montant du
risque de crédit de la Société pour une période intermédiaire en dépasse considérablement le solde à la
date du bilan.
Le risque de crédit inhérent aux comptes clients de la Société est concentré puisqu’elle réalise la majeure
partie de ses ventes auprès d’un petit groupe de distributeurs de vente en gros et de détaillants du marché
de masse. Au 2 octobre 2011, 52 % des comptes clients de la Société étaient exigibles auprès de ses dix
plus importants clients débiteurs, dont 10 % de ces comptes étaient ceux d’un client de vente en gros et
13 % ceux d’un détaillant du marché de masse. Des dix plus grands clients débiteurs de la Société, six
sont des distributeurs de vente en gros, quatre sont des détaillants du marché de masse et les dix sont
tous situés aux États-Unis. Le reste des soldes de comptes clients est réparti entre un plus grand nombre
de débiteurs situés dans plusieurs régions, dont les États-Unis, le Canada, l’Europe, le Mexique et la
région Asie-Pacifique.
La plupart des ventes sont assorties de modalités exigeant leur règlement dans les 30 à 60 jours suivant
leur facturation. Conformément à ce qui se fait dans le secteur, la vente de certains produits saisonniers à
des distributeurs de vente en gros, plus particulièrement durant le second semestre de l’exercice, sont
assorties de délais de paiement plus longs, mais n’excédant habituellement pas six mois. À l’occasion, la
Société peut également mettre sur pied des programmes incitatifs spéciaux donnant lieu à des délais de
paiement plus longs.
La plupart des clients traitent avec la Société ou avec ses filiales depuis plusieurs années. Nombre de ces
distributeurs et d’autres clients du réseau des imprimeurs sérigraphes ont un levier financier important et
dépendent fortement du crédit que leur accordent quelques grands fournisseurs, dont la Société, ainsi que
du financement par emprunt externe, incluant des prêts bancaires garantis par les débiteurs et les stocks
donnés en nantissement. Le levier financier de ces clients peut limiter leur capacité à refinancer une dette
existante ou à obtenir du financement supplémentaire, voire les empêcher d’en obtenir, et risque de les
rendre incapables de respecter les clauses restrictives de leur entente de crédit et d’autres obligations. Le
profil et la solvabilité des clients de la Société qui sont des détaillants varient énormément de l’un à l’autre.
Si la situation financière d’un client se détériore, nous pourrions être obligés de limiter ou d’interrompre nos
activités avec celui-ci, d’assumer un risque de crédit plus important à l’égard des achats futurs de ce client
ou de comptabiliser des créances irrécouvrables à son égard. Une éventuelle perte sur créance engendrée
par l’un de nos dix plus grands clients pourrait être importante et avoir un effet négatif notable sur nos
résultats d’exploitation.
L’octroi de crédit aux clients est un exercice hautement subjectif et repose sur une évaluation de la
situation financière de chaque client et de son dossier de paiement. La Société a instauré divers contrôles
internes afin d’atténuer le risque de crédit, incluant un service du crédit qui recommande des limites de
crédit et des modalités de paiement, que la haute direction des bureaux de représentation de la Société à
la Barbade et à Charleston, en Caroline du Sud, examine et approuve sur une base trimestrielle. Les
services du crédit passent régulièrement en revue les cotes de crédit externes et les états financiers des
clients, s’ils sont disponibles, et, dans certains cas, ils obtiennent des références de banques ou d’autres
parties. Un processus d’examen approfondi et d’approbation préalable est mis en œuvre à l’égard des
nouveaux clients. À l’occasion et lorsque les circonstances le justifient, la Société et ses clients concluent
temporairement des transactions qui sont réglées par anticipation. Même si les contrôles et procédés
qu’emploie la Société en matière de crédit atténuent le risque de crédit, ils ne peuvent pas l’éliminer
complètement et rien ne garantit qu’ils puissent demeurer efficaces ou que les pertes sur créances de la
Société continueront d’être peu élevées.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.26
RAPPORT DE GESTION
Le tableau qui suit indique, par région et par type de client, le montant des comptes clients de la Société
qui l’exposaient au risque de crédit :
(en millions de dollars)
États-Unis
Europe
Canada
Autres régions
Total des comptes clients
(en millions de dollars)
Distributeurs et autres clients du réseau des imprimeurs sérigraphes
Détaillants du marché de masse et détaillants régionaux
Total des comptes clients
2 octobre 2011
3 octobre 2010
163,3
14,0
8,2
6,1
191,6
118,4
13,4
6,4
7,5
145,7
2 octobre 2011
3 octobre 2010
118,0
73,6
191,6
96,3
49,4
145,7
Le classement chronologique des comptes clients était le suivant aux dates indiquées :
(en millions de dollars)
Non en souffrance
En souffrance depuis 0 à 30 jours
En souffrance depuis 31 à 60 jours
En souffrance depuis 61 à 120 jours
En souffrance depuis plus de 121 jours
Comptes clients
Moins la provision pour créances douteuses
Total des comptes clients
2 octobre 2011
166,9
21,0
2,8
1,4
3,6
195,7
(4,1)
191,6
3 octobre 2010
129,1
17,5
3,5
1,2
1,4
152,7
(7,0)
145,7
Le tableau qui suit présente l’évolution de la provision pour créances douteuses qui a été constituée à
l’égard des comptes clients :
(en millions de dollars)
Solde au début de l’exercice
Créances irrécouvrables
Radiation de créances
Augmentation liée à l’acquisition of Gold Toe Moretz
Solde à la fin de l’exercice
2 octobre 2011
7,0
0,6
(3,8)
0,3
4,1
3 octobre 2010
6,0
2,4
(1,4)
–
7,0
RISQUE D’ILLIQUIDITÉ
Le risque d’illiquidité désigne le risque que la Société ne puisse s’acquitter de ses obligations financières à
leur échéance. Nous avons besoin d’un accès continu aux marchés des capitaux pour soutenir nos
activités et réaliser nos plans stratégiques. Nous dépendons de la trésorerie, des emprunts et des flux de
trésorerie provenant des activités d’exploitation pour combler nos besoins en financement. Toute entrave à
notre capacité à respecter les clauses restrictives et les modalités contenues dans notre facilité de crédit
renouvelable à long terme et à notre capacité d’accéder aux marchés des capitaux, ou le défaut d’une
institution financière qui participe à notre facilité de crédit renouvelable à long terme, ou encore une
perception défavorable de notre situation financière ou de nos perspectives par les marchés des capitaux
pourraient avoir une incidence importante sur notre capacité de financement. De plus, notre accès à un
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.27
RAPPORT DE GESTION
financement à des taux d’intérêt raisonnables pourrait dépendre des aléas du contexte économique et des
marchés du crédit.
La Société gère le risque d’illiquidité par l’entremise de sa structure du capital et de son levier financier, tel
que précisé dans la note 23 afférente aux états financiers consolidés annuels vérifiés de l’exercice 2011
(« Informations à fournir concernant le capital »). De plus, elle gère ce risque en surveillant de façon
constante ses flux de trésorerie réels et projetés, en tenant compte du caractère saisonnier de ses ventes
et de ses encaissements. Elle surveille également l’incidence du marché du crédit dans l’environnement
actuel. Son conseil d’administration examine et approuve ses budgets d’exploitation et d’investissement,
ainsi que les opérations telles que la déclaration de dividendes, l’établissement de programmes de rachats
d’actions, les fusions, les acquisitions et les autres investissements ou dessaisissements d’envergure.
La Société dispose d’une facilité de crédit renouvelable à long terme consentie qui peut atteindre
800 millions de dollars dont l’échéance est en juin 2016 et qui est assujettie à diverses clauses restrictives
financières, notamment un ratio dette nette/BAIIA pour les douze derniers mois et un ratio de couverture
des intérêts. En date du 2 octobre 2011, la Société se conformait à la totalité de ces clauses. Cette facilité
n’est pas garantie et le taux d’intérêt applicable aux montants qui y sont prélevés se fonde sur le taux
variable des acceptations bancaires ou sur le LIBOR en dollars américains majoré de 125 à 200 points de
base. Au 2 octobre 2011, la somme de 209,0 millions de dollars (néant au 3 octobre 2010) avait été
prélevée aux termes de cette facilité portant intérêt à un taux combiné effectif de 2,3 % pour la période,
incluant l’incidence de swaps de taux d’intérêt. De plus, un montant de 5,8 millions de dollars (12,7 millions
de dollars au 3 octobre 2010) a été affecté à cette facilité pour couvrir diverses lettres de crédit, tel que
décrit à la note 14 des états financiers consolidés vérifiés de l’exercice 2011.
RISQUE DE CHANGE
La majeure partie des flux de trésorerie et des actifs et passifs financiers de la Société sont libellés en
dollars américains, le dollar américain étant sa monnaie fonctionnelle et de présentation. Le risque de
change englobe la portion des opérations commerciales de la Société qui est libellée en monnaies autres
que le dollar américain, soit essentiellement son chiffre d’affaires et les frais de distribution associés aux
clients hors des États-Unis, de même que les charges de son siège social au Canada. De plus, la Société
est exposée aux fluctuations des taux de change liées aux achats de produits finis par notre filiale Gold
Toe Moretz auprès de fournisseurs étrangers. Le risque auquel la Société est exposée provient surtout des
variations du taux de change du dollar américain par rapport au dollar canadien, à la livre anglaise, à
l’euro, au dollar australien, au peso mexicain et au renminbi chinois. La Société engage également une
partie de ses coûts de fabrication en devises étrangères, soit principalement des charges salariales
payées en lempiras honduriens. Bien que la valeur du lempira soit fixe par rapport au dollar américain
depuis 2005, le gouvernement hondurien a adopté au cours de l’exercice 2011 un système de monnaie
flottante, permettant au lempira de varier à l’intérieur d’une fourchette restreinte par rapport au dollar
américain. Dans le cas des opérations conclues par la Société en devises, les fluctuations des taux de
change de celles-ci par rapport au dollar américain font en sorte que les flux de trésorerie, ainsi que les
montants du chiffre d’affaires, du coût des marchandises vendues et des frais généraux et frais de vente et
d’administration inscrits dans l’état consolidé des résultats, varient d’une période à l’autre et par rapport
aux budgets d’exploitation et aux projections. De plus, les résultats fluctuent en raison de la conversion,
aux taux de change en vigueur à la date du bilan, des actifs et passifs monétaires libellés dans d’autres
monnaies que le dollar américain, conversion dont l’incidence est présentée en tant que gain ou perte de
change à l’état des résultats au poste « charge financière (produit financier) ».
En gérant son risque de change, la Société cherche à réduire au minimum le risque net auquel l’exposent
les flux de trésorerie en devises étrangères. Pour ce faire, elle conclut des opérations avec des tiers en
dollars américains chaque fois que cela lui est possible, elle détient des éléments de trésorerie et des
équivalents de trésorerie et contracte des emprunts dans cette monnaie. La Société surveille la valeur de
ses flux de trésorerie nets en devises, ainsi que les montants de son bilan qui sont exposés au risque de
change, et établit des prévisions à cet égard. De plus, elle autorise à l’occasion l’utilisation d’instruments
financiers dérivés d’une durée maximale de deux ans, tels que des contrats de change à terme et des
options de tunnel à prime zéro, afin de couvrir une partie de ses flux de trésorerie en devises. La Société
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.28
RAPPORT DE GESTION
n’utilise pas de contrats de change à terme à des fins de spéculation. Au cours de l’exercice 2011, la
Société a conclu des contrats de change à terme ainsi que des options de tunnel à prime zéro afin
d’atténuer les risques liés aux rentrées et sorties de fonds prévues en devises autres que le dollar
américain. En date du 2 octobre 2011, la Société avait des contrats de change à terme et des options de
tunnel à prime zéro en cours qui consistaient essentiellement en des contrats visant la vente ou l’achat
d’euros, de livres anglaises, de dollars australiens, de dollars canadiens et de pesos mexicains contre des
dollars américains. Ces contrats et d’autres contrats de change en cours qui ont été réglés au cours de
l’exercice 2011 ont été désignés comme couvertures de flux de trésorerie et sont admissibles à la
comptabilité de couverture. Le lecteur est prié de se reporter aux notes 17 et 22 afférentes aux états
financiers consolidés annuels vérifiés de l’exercice 2011 pour une analyse plus poussée de ces contrats
financiers dérivés et de l’incidence de l’application de la comptabilité de couverture.
Les tableaux suivants indiquent les principaux éléments inscrits au bilan consolidé au 2 octobre 2011 et
exposent la Société au risque de change découlant des instruments financiers :
(en millions de dollars US)
CAD
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Comptes clients
Contrats de change (actif dérivé)
Créditeurs et charges à payer
Contrats de change (passif dérivé)
1,3
7,8
1,4
(30,0)
–
EUR
0,5
5,8
0,2
(7,3)
(0,2)
GBP
1,8
3,2
0,3
(0,2)
(0,1)
2 octobre 2011
MXN
AUD
0,5
5,8
1,3
–
–
1,0
3,4
0,1
–
(0,1)
Compte tenu des expositions en devises liées aux instruments financiers de la Société présentées dans le
tableau ci-dessus et en supposant que toutes les autres variables demeurent inchangées, toute variation
des taux de change à la suite d’une appréciation de 5 % du dollar américain aurait augmenté (diminué) le
résultat net et les autres éléments du résultat étendu comme suit :
(en millions de dollars US)
Incidence sur le résultat net avant impôts
Incidence sur les autres éléments du résultat étendu avant
impôts
CAD
Exercice terminé le 2 octobre 2011
EUR
GBP
MXN
AUD
1,0
–
0,3
0,2
(0,2)
(0,3)
(0,2)
0,3
0,4
0,1
Un recul hypothétique de 5 % du dollar américain au cours de l’exercice terminé le 2 octobre 2011 aurait
eu une incidence équivalente, mais contraire, sur les montants en devises indiqués ci-dessus, en
supposant que toutes les autres variables demeurent inchangées.
RISQUE MARCHANDISES LIÉ AU COTON
La Société est exposée au risque marchandises associé aux prix du coton et aux fluctuations du prix du
coton, puisque la totalité de ses produits sont entièrement fabriqués de coton ou d’un mélange de coton et
de fibres synthétiques. La coentreprise de filature de la Société, CanAm (dont les comptes sont inclus
dans les états financiers consolidés de la Société), achète du coton pour la fabrication de son fil et la
Société utilise la totalité du fil produit par CanAm pour la confection de ses vêtements. De plus, la Société
achète du fil à base de coton auprès d’autres manufacturiers de fil, de sorte qu’elle est également exposée
au risque lié aux fluctuations du prix du coton sur ces achats. En vue d’atténuer les effets des fluctuations
du prix du coton utilisé dans la confection de ses produits, la Société conclut des contrats visant à fixer,
jusqu’à 18 mois à l’avance, les prix de ses achats de coton et de fil de coton qui lui seront livrés
ultérieurement. Ces contrats ne sont pas utilisés à des fins de spéculation et ne sont pas considérés
comme des instruments financiers devant être comptabilisés à la juste valeur dans les états financiers
consolidés de la Société. Abstraction faite de l’incidence des contrats à prix fixe, une variation de 0,01 $ du
prix de la livre de coton aurait une incidence d’environ 4 millions de dollars sur le coût annuel des matières
premières, selon les niveaux de production actuels.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.29
RAPPORT DE GESTION
Afin de gérer son exposition aux variations des prix des marchandises, la Société a la possibilité de
recourir à des instruments financiers dérivés, notamment à des contrats à terme boursiers et à des
contrats d’option sur le coton. Ces contrats seraient comptabilisés à la juste valeur dans les états
financiers consolidés, conformément aux normes comptables relatives aux instruments financiers. À la fin
des exercices 2011 et 2010, la Société n’avait aucun instrument financier dérivé en cours lié au coton.
RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT
La Société est exposée au risque de taux d’intérêt essentiellement en raison de sa facilité de crédit à long
terme renouvelable, puisque les emprunts sur celle-ci portent majoritairement intérêt au LIBOR en vigueur
à la date où ils sont contractés, plus une marge applicable. Bien que la Société puisse fixer pour des
périodes pouvant atteindre six mois les taux fondés sur le LIBOR qui sont imputés à ces emprunts, elle les
fixe généralement pour des périodes allant de un à trois mois. Les taux d’intérêt des montants aux termes
de cette facilité et de tout emprunt futur varieront et ne peuvent être déterminés. L’augmentation des taux
d’intérêt à court terme et des taux d’intérêt sur les titres d’emprunt nouvellement émis pourrait entraîner
une hausse considérable des intérêts débiteurs.
La Société peut se servir d’instruments financiers dérivés qui fixeraient les coûts de ses emprunts actuels
et futurs pendant une longue période. Au cours de l’exercice 2011, la Société a conclu une série de swaps
de taux d’intérêt afin de fixer les taux d’intérêt variables sur une partie désignée des emprunts contractés
en vertu de la facilité de crédit à long terme renouvelable. Au 2 octobre 2011, les swaps de taux d’intérêt
ont été désignés comme couvertures de flux de trésorerie et sont admissibles à la comptabilité de
couverture. À la fin de l’exercice 2010, la Société n’avait aucun swap de taux d’intérêt en cours. Le lecteur
est invité à se reporter aux notes 17 et 22 afférentes aux états financiers consolidés annuels vérifiés de
l’exercice 2011 pour obtenir les détails sur ces swaps de taux d’intérêt et sur l’incidence de l’application de
la comptabilité de couverture.
D’après la valeur des instruments financiers portant intérêt au cours de l’exercice terminé le
2 octobre 2011, une hausse hypothétique de 0,5 point de pourcentage des taux d’intérêt au cours de cette
période aurait augmenté (diminué) le bénéfice net et les autres éléments du résultat étendu comme suit :
(en millions de dollars US)
Incidence sur le résultat net avant impôts
Incidence sur les autres éléments du résultat étendu avant impôts
(0,4)
2,8
Une baisse hypothétique de 0,5 point de pourcentage des taux d’intérêt aurait eu un effet équivalent mais
contraire, sur les montants présentés ci-dessus pour le résultat net et les autres éléments du résultat
étendu.
PRINCIPALES ESTIMATIONS COMPTABLES
Nos principales conventions comptables sont décrites à la note 1 afférente aux états financiers consolidés
annuels vérifiés pour l’exercice 2011. Comme l’exigent les PCGR du Canada, nous faisons des
estimations lorsque nous comptabilisons et présentons les actifs, les passifs, les produits et les charges, et
communiquons les passifs éventuels et les justes valeurs des instruments financiers dans nos états
financiers. Ces estimations comportent différents degrés de jugement et d’incertitude, et sont fondées sur
plusieurs facteurs, notamment l’expérience passée, les événements et les tendances actuels dans le
secteur, les renseignements disponibles auprès de sources externes, nos plans d’affaires et d’autres
hypothèses que nous jugeons raisonnables selon l’information disponible au moment où elles ont été
posées. Étant donné l’incertitude inhérente à la formulation d’estimations, les résultats réels présentés au
cours des périodes futures pourraient différer de façon significative de ces estimations.
Nous considérons que les estimations décrites dans cette section jouent un rôle important en vue de la
compréhension de nos états financiers puisqu’elles impliquent que la direction formule des hypothèses et
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.30
RAPPORT DE GESTION
pose des jugements à l’égard de sujets encore très incertains au moment où l'estimation est faite, et que
des modifications à ces estimations pourraient avoir une incidence importante sur nos états financiers.
Provision pour créances douteuses
Les comptes clients sont constitués des sommes à recevoir dans le cours normal de nos activités. Nous
constituons une provision pour créances douteuses pour refléter les pertes prévues en nous basant sur
nos antécédents en matière de recouvrement et du risque précis que présente chaque client. Il faut
beaucoup de jugement pour évaluer la réalisation ultime des comptes clients et la solvabilité de chaque
client. De plus, le jugement posé doit continuellement être réévalué et mis à jour. Les comptes non
recouvrés sont radiés au moyen des comptes de provision pour créances douteuses. Nous ne sommes
pas en mesure de prédire l’évolution de la situation financière de nos clients et si les circonstances
inhérentes à leur situation financière se dégradent, nos estimations de la recouvrabilité des comptes
clients pourraient en être affectée de façon importante et nous pourrions être tenus de constituer une
provision supplémentaire. Par ailleurs, si nous constituons des provisions plus importantes que nécessaire,
nous pourrions effectuer une reprise sur ces provisions dans des périodes futures selon les recouvrements
que nous aurons réalisés.
Évaluation des stocks
Nos stocks sont comptabilisés selon la méthode du premier entré, premier sorti, au coût ou à la valeur de
réalisation nette si celle-ci est inférieure. Nous examinons régulièrement les stocks dont nous disposons et
constituons une provision pour les stocks qui ne sont plus considérés comme étant entièrement
recouvrables. Le coût des stocks peut ne plus être recouvrable si les stocks s’écoulent lentement, s’ils sont
endommagés ou s’ils sont devenus obsolètes, ou encore si leurs prix de vente ou les prévisions
estimatives de la demande de produits ont fléchi. Si l’état actuel du marché est moins favorable que ce qui
avait été prévu ou si la liquidation des stocks qui ne sont plus considérés comme étant entièrement
récupérables est plus difficile que prévu, il pourrait falloir constituer une provision supplémentaire.
Programmes de promotion des ventes
Dans le cours normal de nos activités, des incitatifs sont offerts à nos clients, tels que des escomptes et
des rabais. Au moment de la vente, des estimations des escomptes et des rabais accordés aux clients
sont effectuées en fonction des programmes existants. Les charges à payer pour de nouveaux
programmes qui se rapportent à des ventes antérieures sont constatées au moment du lancement du
nouveau programme. Les ventes sont inscrites déduction faite du coût de ces programmes et d’une
provision pour le montant estimatif des retours sur ventes, cette provision étant fondée sur les résultats
passés, sur les tendances actuelles et sur d’autres facteurs connus. Si les escomptes, rabais ou retours
sur les ventes réels diffèrent des estimations, des ajustements importants pourraient devoir être apportés
au chiffre d’affaires net au cours de périodes ultérieures.
Recouvrabilité des actifs à long terme
Nos actifs à long terme sont constitués d’immobilisations corporelles et d’actifs incorporels identifiables, qui
sont comptabilisés au coût, déduction faite de l’amortissement cumulé, ce qui comprend les pertes de
valeur d’actifs. L’amortissement est calculé selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative
des actifs.
Nous examinons régulièrement la durée de vie utile estimative de nos actifs à long terme. Pour déterminer
le caractère raisonnable de cette durée, il faut exercer un jugement fondé sur l’information disponible, ce
qui comprend l’expérience acquise sur leur utilisation réelle et les plans d’affaires futurs prévus. Nous
examinons aussi s’il y a un risque de perte de valeur d’actifs à long terme quand des événements ou des
changements dans les circonstances indiquent que la valeur comptable de ces actifs pourrait ne pas être
recouvrable. Des pertes de valeur sont constatées lorsque les flux de trésorerie futurs estimatifs non
actualisés attendus de l’utilisation d’un actif et de sa cession sont inférieurs à sa valeur comptable. Le
montant de la perte de valeur constatée correspond au montant par lequel la valeur comptable de l’actif ou
du groupe d’actifs dépasse leur juste valeur, celle-ci étant déterminée à partir des flux de trésorerie prévus
actualisés ou des valeurs d’expertise, selon la nature de l’actif ou du groupe d’actifs. Pour estimer les flux
de trésorerie futurs, la Société a recours aux meilleures estimations possibles des membres de sa
direction, fondées sur ses plans internes, qui tiennent compte de la durée de vie restante des actifs à long
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.31
RAPPORT DE GESTION
terme ainsi que la juste valeur sur un marché libre. L’évolution de la conjoncture à la suite, par exemple,
d’avancées technologiques, de changements défavorables liés aux arrangements en matière d'octroi de
licences à des tiers, d’une révision de la stratégie de l’entreprise ou de changements reliés aux conditions
économiques, peut faire en sorte que la durée de vie utile réelle et les flux de trésorerie futurs diffèrent
sensiblement de nos estimations et donnent lieu en une hausse de la charge d’amortissement ou une
perte de valeur. Les révisions apportées à la durée de vie estimative des actifs à long terme ou des flux de
trésorerie futurs constituent une modification d’estimations comptables et elles sont appliquées
prospectivement.
Évaluation et dépréciation des actifs incorporels à durée de vie indéfinie, y compris l’écart
d’acquisition
Les acquisitions d’entreprises sont comptabilisées selon la méthode de l’acquisition, selon laquelle le prix
d’acquisition d’une entreprise est attribué à ses actifs nets identifiables acquis, dont les actifs incorporels
identifiables, en fonction de leur juste valeur estimative à la date d’acquisition, tout excédent étant attribué
à l’écart d’acquisition. Les actifs incorporels à durée de vie indéfinie et l’écart d’acquisition ne sont pas
amortis et doivent être soumis à un test de dépréciation sur une base annuelle ou plus fréquemment s’il se
produit un événement ou une situation qui provoquerait de manière plus probable qu’improbable une
diminution de la juste valeur de l’actif incorporel à durée de vie indéfinie ou de l’unité d’exploitation sous sa
valeur comptable. Le montant de la perte de valeur constatée correspond au montant par lequel la valeur
comptable de l'actif ou de l’unité d’exploitation dépasse sa juste valeur, laquelle est déterminée à partir des
flux de trésorerie prévus actualisés ou de sa valeur d'expertise, selon la nature de l'actif ou de l’unité
d’exploitation. Le test de dépréciation des actifs corporels à durée de vie indéfinie et de l’écart d’acquisition
repose sur l’utilisation d’hypothèses, d’estimations et de jugements importants à l’égard de toute une
gamme de facteurs, dont les ventes prévues, les marges brutes, les frais généraux et frais de vente et
d'administration, les dépenses en immobilisations, les flux de trésorerie et le choix d’un taux d’actualisation
approprié, facteurs qui sont tous sujets à des incertitudes et à une subjectivité inhérentes. Les hypothèses
sont fondées sur les plans d’affaires annuels et les autres résultats prévus, ainsi que les taux
d’actualisation qui sont utilisés pour refléter les estimations basées sur le marché des risques associés aux
flux de trésorerie prévus, selon la meilleure information disponible à la date du test de dépréciation. Rien
ne garantit que les estimations et les hypothèses utilisées dans le cadre des tests de dépréciation se
révéleront être des prévisions exactes de l’avenir. Si, dans le futur, les résultats réels devaient varier de
façon négative des meilleures estimations de la direction relativement aux hypothèses économiques clés
et que les flux de trésorerie qui y sont associés devaient diminuer considérablement, la Société pourrait
être tenue d’inscrire une importante moins-value à l’égard de ses actifs incorporels à durée de vie indéfinie
et de son écart d’acquisition.
Évaluation des obligations au titre des prestations de retraite constituées et des coûts de pension
associés
L’évaluation des obligations au titre des prestations de retraite constituées et des coûts de pension
associés au régime de retraite à prestations déterminées de Gold Toe Moretz requiert des hypothèses
économiques, notamment les taux de rendement prévus des actifs du régime, les taux d’actualisation
utilisés pour évaluer les obligations au titre du régime et les hypothèses démographiques en ce qui
concerne les participants, y compris les taux de mortalité. Les hypothèses actuarielles utilisées peuvent
différer considérablement des résultats réels en raison de l’évolution de la conjoncture économique et
commerciale, et les résultats réels peuvent différer considérablement des hypothèses actuarielles, ce qui
entraîne l’obligation de comptabiliser une partie des gains et des pertes actuariels dans le résultat net.
Impôts sur le bénéfice
Nous comptabilisons les impôts sur le bénéfice selon la méthode axée sur le bilan, selon laquelle nous
devons constater des actifs et passifs d’impôts futurs, calculés aux taux d’imposition pratiquement en
vigueur, au titre de tous les écarts temporaires résultant de différences entre la valeur fiscale des actifs et
des passifs et leur valeur figurant dans les états financiers annuels consolidés vérifiés.
La Société établit sa charge d’impôt et ses actifs et passifs d’impôts en se fondant sur des interprétations
des lois fiscales applicables, ce qui comprend les traités fiscaux passés entre divers pays dans lesquels
elle exerce ses activités, ainsi que les règles et règlements sous-jacents visant les prix de transfert. Ces
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.32
RAPPORT DE GESTION
interprétations reposent sur un jugement et des estimations et elles peuvent être remises en question à la
suite des vérifications fiscales gouvernementales auxquelles la Société est régulièrement soumise. La
Société constate dans ses états financiers les économies d’impôts qu’elle tire de ses positions fiscales
incertaines lorsqu’elle juge que celles-ci ne seront pas contestées par le fisc à la suite de vérifications, y
compris le règlement d’appels ou de litiges connexes, compte tenu du bien-fondé technique de ces
positions. Les économies d’impôts constatées en raison des positions fiscales adoptées sont évaluées en
fonction de la meilleure estimation des montants que la Société peut espérer réaliser à l’issue des
vérifications fiscales. Les estimations faites par la Société et les hypothèses qu’elle pose à l’égard des
actifs et des passifs d’impôts sont réévaluées de façon périodique et ajustées lorsque les circonstances
l’exigent, par exemple lors de changements dans les lois fiscales, dans les directives administratives, dans
la réévaluation que fait la Société du bien-fondé technique de sa position à la lumière de nouveaux
renseignements et la levée d’incertitudes soit à la suite de la conclusion de vérifications fiscales ou à la
suite de l’expiration des délais de prescription. Les économies d’impôts constatées au cours d’exercices
précédents et se rapportant à des positions fiscales incertaines sont décomptabilisées s’il devient probable
que ces positions fiscales ne soient pas maintenues. Les résultats réels, notamment à l’issue des
vérifications fiscales gouvernementales et d’autres événements, peuvent varier considérablement par
rapport aux estimations et hypothèses retenues par la direction pour déterminer la charge d’impôts et les
actifs et les passifs d’impôts. Le cas échéant, la Société pourrait être tenue de réduire ou d’augmenter la
valeur des actifs et des passifs d’impôts à la suite d’une importante charge d’impôts ou d’un important
recouvrement d’impôts dans des périodes futures.
Nos actifs d’impôts futurs ne sont inscrits que si la direction est d’avis qu’il est plus probable qu’improbable
qu’ils soient réalisés, et ce, en fonction d’estimations relatives au bénéfice imposable futur réalisé dans
certains territoires et d’autres hypothèses. Si leur réalisation n’est pas considérée comme étant plus
probable qu’improbable, une provision pour moins-value est constituée à leur égard. Comme l’indique la
note 15 afférente aux états financiers consolidés annuels vérifiés 2011, la Société a comptabilisé un actif
d’impôts futurs de 67,9 millions de dollars au 2 octobre 2011, découlant de l'avantage fiscal lié à des
pertes fiscales reportées en avant et un actif d’impôts futurs de 11,7 millions de dollars relativement aux
différences temporaires imposables. Ces actifs d’impôts futurs proviennent surtout de nos filiales aux
États-Unis qui remplissent une déclaration fiscale fédérale consolidée. La Société a conclu que la
réalisation de ces actifs d’impôts futurs est plus probable qu’improbable, compte tenu de ses projections à
l’égard du bénéfice imposable futur et de la résorption prévue des différences temporaires imposables au
cours de la période de report en avant des pertes fiscales. Les projections de la Société à l’égard du
bénéfice imposable futur reposent sur des hypothèses, des estimations et des jugements importants
relativement à une gamme de facteurs, dont le chiffre d’affaires et les charges d’exploitation. Rien ne
garantit que les estimations et les hypothèses utilisées dans le cadre de nos projections à l’égard du
bénéfice imposable futur se révéleront être des prévisions exactes de l’avenir. Si l’évaluation de la
recouvrabilité de ces actifs d’impôts futurs par la Société change dans le futur, il lui faudrait alors réduire
considérablement la valeur comptable de ces actifs d’impôts futurs et inscrire une charge correspondante
au bénéfice net.
CONVENTIONS COMPTABLES ET NORMES COMPTABLES FUTURES
CONVENTIONS COMPTABLES
Pour dresser ses états financiers consolidés annuels vérifiés de l’exercice 2011, la Société a utilisé les
mêmes conventions comptables que celles qui ont été utilisées afin de préparer ses états financiers
consolidés annuels vérifiés de l’exercice 2010. En raison de l’acquisition de Gold Toe Moretz en avril 2011,
la méthode d’amortissement et la durée de vie utile estimative des actifs incorporels et la méthode de
comptabilisation du régime de retraite à prestations déterminées sont présentées aux notes 1(h) et 1(u)
des états financiers consolidés annuels vérifiés 2011. GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.33
RAPPORT DE GESTION
NORMES COMPTABLES FUTURES
NORMES INTERNATIONALES D’INFORMATION FINANCIÈRE (« IFRS »)
En février 2008, le Conseil des normes comptables du Canada (le « CNC ») a confirmé que les IFRS,
telles qu’elles ont été publiées par l’International Accounting Standards Board (l’« IASB »), remplaceront
les PCGR du Canada pour les entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes et
deviendront effectives pour les états financiers des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Par
conséquent, la Société sera tenue de se conformer aux IFRS en ce qui concerne ses états financiers
intermédiaires et annuels pour l’exercice 2012 commençant le 3 octobre 2011 (la « date de
basculement »), ainsi que pour les informations comparatives pour l’exercice 2011.
L’IFRS 1, Première application des Normes internationales d’information financière, oblige les entités qui
adoptent les IFRS pour la première fois à choisir des conventions comptables qui sont conformes à toutes
les IFRS en vigueur à la fin de la première période de déclaration de l’entité selon les IFRS (le
30 septembre 2012 pour Gildan) et d’appliquer ces normes à toutes les périodes présentées dans leurs
premiers états financiers établis selon les IFRS, y compris aux périodes correspondantes. Ainsi, le point de
départ de notre comptabilité selon les IFRS sera l’exercice 2011, qui commence le 4 octobre 2010 (la «
date de transition »), même si les états financiers intermédiaires et annuels de l’exercice 2011 ne seront
publiés selon les IFRS que pour l’exercice 2012, à titre d’information comparative.
L’information qui figure ci-dessous est présentée en application de l’Avis 52-320 du personnel des
Autorités canadiennes des valeurs mobilières, intitulé Information sur les modifications prévues aux
conventions comptables découlant du passage aux Normes internationales d’information financière. Cette
information a pour but d’aider les investisseurs et toute autre personne à mieux comprendre notre plan de
transition aux IFRS et ses éventuelles répercussions sur nos activités. Le lecteur est toutefois avisé que
l’utilisation de cette information à d’autres fins pourrait ne pas être indiquée. Comme cette information rend
compte d’hypothèses fondées sur les données disponibles à la date du présent rapport, des circonstances
pourraient survenir, comme une révision de la réglementation relative aux normes IFRS ou une évolution
de la conjoncture économique, qui pourraient amener la révision substantielle de ces hypothèses ou
pourraient amener la Société à choisir des méthodes comptables différentes des conclusions préliminaires
dégagées à ce jour. De plus, l’IASB mène actuellement plusieurs projets de révision de normes
comptables, si bien que l’interprétation des IFRS et les IFRS elles-mêmes sont constamment susceptibles
de changer. Notre sommaire des principaux changements qui devraient découler de l’adoption des IFRS
est préparé en supposant que nous appliquerons les IFRS en vigueur à la date du présent rapport de
gestion. Toutefois, nous ne prendrons les décisions finales concernant l’adoption anticipée des nouvelles
normes éventuelles qu’une fois celles-ci publiées par l’IASB. Nous suivons de près tous les projets menés
par l’IASB, le CNC et les Autorités canadiennes en valeurs mobilières et évaluons l’incidence de toute
nouvelle norme ou modification de norme sur notre plan de transition aux IFRS, en veillant à apporter les
changements qui s’imposent, au besoin.
Progrès accomplis au titre du plan de transition aux IFRS
En guise de préparation au passage aux IFRS, nous avons mis en œuvre un plan de transition en trois
phases : 1) la phase étude et diagnostique, 2) la phase d’analyse approfondie d’impact et de conception,
et 3) la phase de mise en œuvre et de mise au point. Notre passage aux IFRS se déroule comme prévu et,
en date du 2 octobre 2011, nous avions complété les première et deuxième phases de notre plan de
transition. Nous avons entrepris la phase de mise en œuvre et de mise au point qui se poursuivra jusqu’à
la publication de nos premiers états financiers annuels complets selon les IFRS au 30 septembre 2012 et
pour l’exercice se terminant à cette date.
Il n’y a eu aucun changement important aux principaux éléments de notre plan. Par ailleurs, nous n’avons
repéré aucune nouvelle différence comptable depuis la dernière mise à jour que nous avons fournie
relativement à notre plan de transition aux IFRS dans notre rapport de gestion annuel de l’exercice 2010 et
que nous avons mise à jour ultérieurement dans nos rapports de gestion trimestriels intermédiaires tout au
long de l’exercice 2011. Les principaux éléments de notre plan de transition ainsi que son état
d’avancement sont décrits ci-dessous :
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.34
RAPPORT DE GESTION
Technologie de l’information et systèmes de données
Des systèmes et des processus ont été mis en place afin de recueillir l’information nécessaire selon les
IFRS. Même si de nouveaux rapports sont requis pour saisir les nouveaux renseignements nécessaires
pour la présentation et la communication de l’information selon les IFRS, le passage aux IFRS n’a pas
entraîné de changements importants à nos systèmes de technologie de l’information et à nos rapports.
Nous considérons que nos systèmes sont fiables et nous permettront de produire les données
comparatives de l’exercice 2011 qui doivent être fournies selon les IFRS pour l’exercice 2012, ainsi que
l’information requise pour le bilan d’ouverture à la date de transition.
Contrôle interne à l’égard de l’information financière
Des processus et procédures de contrôle interne ont été mis en place afin d’aborder les principales
différences comptables découlant du passage aux IFRS. Les contrôles internes appliqués à notre
processus d’information selon les PCGR du Canada resteront essentiellement les mêmes selon les IFRS.
Contrôles et procédures de communication de l’information
Les contrôles et procédures de communication de l’information sont actuellement mis à jour afin de couvrir
toutes les données nécessaires pour établir les informations supplémentaires à fournir dans les états
financiers selon les IFRS. Nos contrôles et procédures de communication de l’information sont aussi mis à
jour afin que l’information soit communiquée de façon appropriée dans nos communications externes et
nos autres rapports publiés périodiquement.
Expertise financière et exigences sur le plan de la formation
Le projet de transition aux IFRS est dirigé par la division de la comptabilité corporative à Montréal. Cette
division dispose des ressources et des compétences appropriées pour mener à terme le projet de passage
aux IFRS dans les délais voulus. Les étapes de communication interne et de formation sont mises en
œuvre progressivement dans l’ensemble de la Société à mesure que les principaux éléments sont
abordés. Les responsables du projet tiennent régulièrement des réunions avec la direction et le comité de
vérification et des finances afin de les informer de l’avancement du plan de transition. Des conseillers
indépendants sont aussi consultés au besoin pour passer en revue le plan de travail lié au passage aux
IFRS et l’analyse des impacts sur l’entreprise, ainsi que pour nous conseiller sur les questions à régler à
mesure qu’elles sont soulevées.
Contrats commerciaux, y compris l’incidence sur les contrats d’exploitation et les principaux indicateurs de
rendement
Les contrats commerciaux qui sont touchés par les résultats financiers, comme les clauses restrictives
financières et les régimes d’incitation à long terme, ont fait l’objet d’une analyse afin d’évaluer l’incidence
que pourrait avoir sur eux le passage aux IFRS. Le passage aux IFRS n’a pas eu d’incidence significative
sur les contrats commerciaux de la Société.
Conventions comptables, y compris les choix parmi celles qui sont permises en vertu des IFRS
Nous avons achevé notre analyse des divergences comptables et des méthodes comptables du nouveau
référentiel qui seraient susceptibles de remplacer celles qui sont appliquées selon les PCGR du Canada,
ainsi que l’analyse de l’incidence potentielle de ces divergences sur la comptabilité de la Société à la date
de transition et par la suite. Nous avons établi que, pour un certain nombre d’éléments, la transition aura
une certaine incidence sur la comptabilisation et l’évaluation de certains postes du bilan et de l’état des
résultats tel que précisé plus bas.
Les paragraphes suivant présentent un sommaire des principales différences entre les PCGR du Canada
et les IFRS répertoriées en date du présent rapport :
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.35
RAPPORT DE GESTION
1) Participation dans une coentreprise consolidée : Les états financiers consolidés de la Société
comprennent actuellement les comptes de la coentreprise de filature CanAm, puisque la Société est
considérée comme le principal bénéficiaire de cette entité selon les PCGR du Canada, en partie parce
qu’elle consomme la totalité de la production de CanAm. La quote-part de l’actif net et du bénéfice net de
CanAm revenant à l’autre coentrepreneur est prise en compte comme un ajustement de la participation ne
donnant pas le contrôle au bilan consolidé, à l’état consolidé des résultats et du résultat étendu de la
Société. Selon les IFRS, CanAm est considérée comme une entité sous contrôle conjoint sur laquelle nous
ne sommes pas réputés exercer un contrôle. Par conséquent, nous n’inclurons plus CanAm dans le
périmètre de consolidation et nous comptabiliserons cette participation selon la méthode de la mise en
équivalence à compter du bilan d’ouverture en IFRS.
Incidence sur le bilan d’ouverture à la date de transition : Selon la méthode de la mise en équivalence,
qui consiste essentiellement en une consolidation en une seule ligne, notre participation nette dans
CanAm sera présentée comme un actif à long terme sur une seule ligne de notre bilan consolidé, pour un
montant correspondant à notre investissement initial et à notre quote-part cumulée des bénéfices non
distribués, qui a été établie à environ 12,5 millions de dollars à la date de transition. Le retranchement des
actifs et des passifs de CanAm du bilan consolidé de la Société et l’ajout d’un actif à long terme
entraîneront une diminution nette du total de l’actif d’environ 10 millions de dollars et une diminution
correspondante du total du passif et de la participation ne donnant pas le contrôle de la coentreprise
consolidée.
Incidence sur la situation financière et les résultats d'exploitation après la date de transition : Après
la transition, ce changement ne devrait pas se répercuter sur le bénéfice net, mais les composantes de
notre bénéfice net subiront des variations non significatives, car notre quote-part du bénéfice net de
CanAm sera présentée dans un poste distinct de l’état des résultats, sous le total partiel du bénéfice brut.
De plus, les états consolidés des flux de trésorerie de la Société ne comprendront plus les flux de
trésorerie de CanAm, en particulier les flux de trésorerie associés aux dépenses en immobilisations et aux
emprunts de CanAm, qui ne seront plus inclus dans les flux de trésorerie liés aux activités
d’investissement et de financement de la Société. Toutefois, tout investissement additionnel au sein de
CanAm ou tout dividende reçu de CanAm sera présenté dans les flux de trésorerie liés aux activités
d’investissement. À l’exception de l’élimination des profits intersociétés non réalisés, toute opération
conclue entre la Société et CanAm après la transition ne sera plus éliminée au moment de la
consolidation, mais sera plutôt comptabilisée, évaluée et présentée à titre d’opération entre apparentés
dans les états financiers consolidés de la Société.
2) Regroupements d’entreprises - Coûts de transaction et coûts de restructuration : Aux termes des
IFRS, les coûts de transaction et les coûts de restructuration doivent généralement être comptabilisés en
résultat au fur et à mesure qu’ils sont engagés. Selon les PCGR du Canada, les coûts de transaction et
certains coûts de restructuration et d’intégration post-acquisition prévus sont compris dans le coût de
l’acquisition (ce qui se traduit habituellement par l’ajout de ces coûts à l’écart d’acquisition).
Incidence sur le bilan d’ouverture à la date de transition : Tel que mentionné ci-dessous, nous avons
décidé de nous prévaloir d’une exemption facultative qui nous permettra d’appliquer les dispositions des
IFRS seulement aux regroupements d’entreprises qui se sont produits après la date de transition. Nous ne
prévoyons donc pas comptabiliser d’ajustements au bilan d’ouverture en IFRS pour cette différence de
méthode comptable.
Incidence sur la situation financière et les résultats d'exploitation après la date de transition : Un
ajustement de 5,8 millions de dollars, après impôts, sera apporté aux chiffres correspondants de 2011 aux
termes des IFRS à titre de charge portée aux coûts de restructuration et autres coûts liés à l’acquisition,
accompagné d’une diminution correspondante de l’écart d’acquisition relativement aux coûts liés à
l’acquisition, engagés lors de l’acquisition de Gold Toe Moretz en avril 2011.
3) Regroupements d’entreprises - Contrepartie conditionnelle : Aux termes des PCGR du Canada, les
contreparties conditionnelles doivent être comptabilisées à la date d’acquisition de l’entreprise si l’on peut
en déterminer le montant avec suffisamment de précision et si l’on peut prévoir avec suffisamment de
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.36
RAPPORT DE GESTION
certitude que la condition sera remplie. Sinon, la contrepartie conditionnelle ne doit être comptabilisée
qu’une fois la condition remplie. Lorsque le montant de la contrepartie conditionnelle est révisé, la juste
valeur de la contrepartie émise est comptabilisée comme un coût supplémentaire de l’acquisition (ce qui se
traduit habituellement par l’ajout de ce coût à l’écart d’acquisition). En vertu des IFRS, les contreparties
conditionnelles doivent être constatées à la juste valeur à la date d’acquisition, généralement à titre de
passif, et l’incidence de changements dans la réévaluation ultérieure de la contrepartie conditionnelle est
comptabilisée en résultat net.
Incidence sur le bilan d’ouverture à la date de transition : Un ajustement sera comptabilisé pour
prendre en compte un passif de 5,7 millions de dollars à la date de transition, ainsi que d’une diminution
correspondante des bénéfices non répartis, avant impôts, en ce qui concerne une contrepartie
conditionnelle liée à un regroupement d’entreprises ayant eu lieu au cours de l’exercice 2008 et qui a été
comptabilisée en vertu des PCGR du Canada après la date de transition. Cet ajustement sera imputé aux
bénéfices non répartis aux termes des IFRS et non à l’écart d’acquisition, étant donné que les IFRS ne
permettent pas, dans ce cas-ci, que des ajustements soient apportés à l’écart d’acquisition à la date de
transition.
Incidence sur la situation financière et les résultats d'exploitation après la date de transition : Un
ajustement sera comptabilisé pour augmenter d’environ 3 millions de dollars l’écart d’acquisition, déduction
faite des impôts différés, relativement à la constatation de la juste valeur estimative de la contrepartie
conditionnelle à la date d’acquisition de Gold Toe Moretz, qui n’était pas comptabilisée aux termes des
PCGR du Canada. Cet ajustement donnera également lieu à une hausse des passifs d’approximativement
5 millions de dollars selon les IFRS à la date d’acquisition. La réévaluation de la contrepartie conditionnelle
se traduira par un crédit d’environ 1,0 million de dollars au bénéfice net, déduction faite des impôts, aux
chiffres correspondants de 2011 aux termes des IFRS.
4) Regroupements d’entreprises – Passif au titre des prestations constituées : Aux termes des IFRS,
les effets de toute modification, cessation ou compression planifiée mais non exécutée du régime de
retraite à prestations déterminées et à d’autres régimes postérieurs à la retraite acquis sont exclus de
l’évaluation de la situation de capitalisation de ces régimes à la date d’acquisition. Les modifications,
cessations ou compressions planifiées ou prévues ne font pas partie des passifs pris en charge à la date
d’acquisition. De telles actions sont comptabilisées dans les états financiers postérieurs au regroupement
d’entreprise à titre de charge ou de crédit au bénéfice. Selon les PCGR du Canada, l’actif ou le passif au
titre des prestations constituées obtenu ou pris en charge au moment de l’acquisition est évalué en
fonction du montant qui devrait être reçu ou payé au moment du règlement, lorsque le régime devrait être
liquidé.
Incidence sur le bilan d’ouverture à la date de transition : Aucune incidence.
Incidence sur la situation financière et les résultats d'exploitation après la date de transition : En
raison de la cessation prévue du régime de retraite à prestations déterminées de Gold Toe Moretz,
l’évaluation initiale du passif au titre des prestations constituées à la date d’acquisition était inférieure aux
termes des IFRS, donnant lieu à une diminution du passif de 4,7 millions de dollars et à une baisse
correspondante de l’écart d’acquisition de 3 millions de dollars, déduction faite des impôts sur le bénéfice
reportés à la date d’acquisition. L’incidence ultérieure sur le bénéfice net relativement aux différences dans
l’évaluation du passif au titre des prestations constituées au 2 octobre 2011 aux termes des IFRS
entraînera une charge de 2,2 millions de dollars, déduction faite des impôts sur le bénéfice, aux chiffres
correspondants de 2011 aux termes des IFRS.
5) Régime de retraite à prestations déterminées : Selon les IFRS, la situation de capitalisation des
régime de retraite à prestations déterminées doit être présentée au bilan en comptabilisant les gains et
pertes actuariels et le coût des services passés non constatés dans le cumul des autres éléments du
résultat étendu. Aux termes des PCGR du Canada, les gains ou les pertes non constatés n’ont pas à être
comptabilisés au bilan.
Incidence sur le bilan d’ouverture à la date de transition : Aucune incidence.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.37
RAPPORT DE GESTION
Incidence sur la situation financière et les résultats d'exploitation après la date de transition : Un
ajustement sera comptabilisé pour accroître le passif au titre des régimes de retraite de 3,7 millions de
dollars au 2 octobre 2011 conformément aux IFRS, avec une charge correspondante de 2,3 millions de
dollars, déduction faite des impôts sur le bénéfice reportés, aux autres éléments du résultat étendu, aux
chiffres correspondants de 2011 aux termes des IFRS.
6) Coûts d’emprunt : Selon les IFRS, les coûts d’emprunt engagés au cours de la période dans laquelle
une immobilisation a été construite doivent être capitalisés comme un élément du coût de cette
immobilisation. Suivant la méthode comptable actuelle de la Société, tous les coûts d’emprunt sont
imputés aux résultats et compris dans le poste « charge financière (produit financier) ».
Incidence sur le bilan d’ouverture à la date de transition : Tel que mentionné ci-dessous, nous
entendons nous prévaloir d’une exemption facultative qui nous permettra d’inscrire au bilan les coûts
d’emprunt seulement pour les actifs qui commenceront à être capitalisés à la date de la transition ou après
cette date. Par conséquent, il n’y a aucun ajustement dans le bilan d’ouverture en IFRS au titre des coûts
d’emprunt engagés avant la date de transition.
Incidence sur la situation financière et les résultats d'exploitation après la date de transition : Étant
donné que la Société a par le passé construit ses propres usines de fabrication, on peut raisonnablement
prévoir qu’une partie des coûts d’emprunt engagés par la Société au cours de périodes postérieures à
l’adoption des IFRS sera capitalisée, même si le montant des coûts capitalisés dépendra de l’ampleur de
l’activité de construction future et de l’encours de la dette portant intérêt, le cas échéant, pendant la
période de construction.
7) Impôts sur le bénéfice - Transferts d’actifs entre les entités d’un groupe consolidé : Selon les
PCGR du Canada, les actifs et les passifs d’impôts reportés ne sont pas comptabilisés lorsque le transfert
d’actifs entre des entités au sein d’un groupe consolidé donne lieu à des écarts temporaires, bien que la
charge ou l’économie d’impôts éventuelle de l’entité cédante soit reportée et inscrite au bilan comme un
élément d’actif ou de passif non lié aux impôts. Selon les IFRS, la charge ou l’économie d’impôts de l’entité
cédante n’est pas reportée, mais un actif ou un passif d’impôts est comptabilisé au titre de l’écart
temporaire découlant de la cession interne (essentiellement la variation de la valeur fiscale) et évalué au
taux d’imposition de l’entité acheteuse.
Incidence sur le bilan d’ouverture à la date de transition : Cette différence donnera lieu à la
comptabilisation d’un actif d’impôts reportés d’environ 1,6 million de dollars à la date de transition au titre
de l’incidence fiscale des différences temporaires pour certains stocks qui ont été transférés entre les
entités du groupe et une écriture correspondante sera portée aux bénéfices non répartis.
Incidence sur la situation financière et les résultats d'exploitation après la date de transition :
L’ajustement comptabilisé au bilan d’ouverture à la date de transition ne devrait avoir aucune incidence
importante.
8) Impôts sur le bénéfice - Actifs d’impôts différés découlant d’un regroupement d’entreprises
constatés après la période d’évaluation : Aux termes des PCGR du Canada, les actifs d’impôts différés
supplémentaires de l’entreprise acquise qui ne sont pas initialement constatés au cours de la période
d’évaluation, mais qui sont plutôt constatés après la période d’évaluation, sont comptabilisés d’abord à titre
de réduction de l’écart d’acquisition, puis en tant que réduction des actifs incorporels, avant qu’aucun
ajustement ne soit comptabilisé en résultat net. Aux termes des IFRS, les actifs d’impôts reportés
supplémentaires de l’entreprise acquise n’entraînent pas de réduction des actifs incorporels et, s’ils sont
constatés après la période d’évaluation, l’ajustement est comptabilisé en résultat net.
Incidence sur le bilan d’ouverture à la date de transition : Cette différence de méthode comptable
donnera lieu à un ajustement du bilan d’ouverture en IFRS, qui consistera en une augmentation d’environ
5,5 millions de dollars de nos actifs incorporels à la date de transition, ainsi qu’en une augmentation
correspondante des bénéfices non répartis, visant à annuler une réduction des actifs incorporels
comptabilisée en vertu des PCGR du Canada au titre d’actifs d’impôts différés constatés après la période
d’évaluation dans le cadre d’un regroupement d’entreprises antérieur.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.38
RAPPORT DE GESTION
Incidence sur la situation financière et les résultats d'exploitation après la date de transition :
L’amortissement annuel qui sera inclus dans les frais généraux et frais de vente et d’administration
augmentera d’environ 0,4 million de dollars sur la durée de vie utile résiduelle de l’actif incorporel, établie à
environ 16 ans.
9) Composantes distinctes importantes des immobilisations corporelles : Selon les PCGR du
Canada, le coût d’une immobilisation corporelle constituée d’importantes composantes distinctes doit être
ventilé entre celles-ci seulement lorsqu’il est raisonnablement possible de le faire et que la durée de vie de
chacune des composantes peut faire l’objet d’une estimation. Selon les IFRS, chaque partie d’une
immobilisation corporelle ayant un coût significatif par rapport au coût total de l’élément doit être amortie
séparément.
Incidence sur le bilan d’ouverture à la date de transition : Après un examen des composantes
importantes des immobilisations corporelles, un ajustement de 2,2 millions de dollars sera comptabilisé à
la date de transition à titre de réduction des immobilisations corporelles, avec une diminution
correspondante du solde d'ouverture des bénéfices non répartis au 4 octobre 2010, afin de refléter l’impact
cumulatif des révisions effectuées de la durée de vie utile des composantes importantes de certaines
immobilisations corporelles.
Incidence sur la situation financière et les résultats d'exploitation après la date de transition :
L’incidence sur le bénéfice net futur découlant des révisions de la durée de vie utile des composantes
importantes de certaines immobilisations corporelles se traduit par une hausse d’environ 0,8 million de
dollars de la charge d’amortissement annuelle.
10) Dépréciation d’actifs à long terme y compris l’écart d’acquisition : Selon les PCGR du Canada, le
test de dépréciation des actifs ou groupes d’actifs amortissables s’effectue en deux étapes. La première
étape consiste à comparer la valeur comptable d’un actif ou d’un groupe d’actifs avec les flux de trésorerie
futurs non actualisés devant en découler. Si le montant des flux de trésorerie non actualisés associés à
l’actif ou au groupe d’actifs est inférieur à sa valeur comptable, on doit procéder à la deuxième étape du
test, qui consiste à déterminer la perte de valeur en établissant la différence entre la juste valeur de l’actif
ou du groupe d’actifs et sa valeur comptable. Le test annuel de dépréciation de l’écart d’acquisition selon
les PCGR du Canada comprend également deux étapes. La première étape consiste à déterminer la juste
valeur d’une unité d’exploitation en fonction de la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs. Si la valeur
comptable est inférieure à la juste valeur, on doit procéder à la deuxième étape, au cours de laquelle la
juste valeur déterminée à l’étape 1 doit être répartie entre les actifs et les passifs de l’unité d’exploitation, y
compris la juste valeur implicite de tout actif incorporel qui aurait été comptabilisée si l’unité d’exploitation
avait été acquise dans le cadre d’une acquisition d’entreprise. Toute juste valeur excédant les montants
répartis entre les actifs nets de l’unité d’exploitation représente la juste valeur implicite de l’écart
d’acquisition pour cette unité d’exploitation. Si la valeur comptable de l’écart d’acquisition excède sa juste
valeur implicite, la valeur comptable est réduite d’un montant égal à cet excédent. Les IFRS prévoient
plutôt la réalisation d’un test de dépréciation en une seule étape pour déterminer s’il y a dépréciation de
tous les actifs à long terme, y compris l’écart d’acquisition, et évaluer la perte de valeur, le cas échéant.
Dans le cadre de ce test de dépréciation, la valeur comptable de l’actif ou du groupe d’actifs concerné
(appelé « unité génératrice de trésorerie ») est comparée avec sa valeur recouvrable, qui est établie en
fonction de la valeur la plus élevée entre i) la juste valeur diminuée des coûts de la vente et ii) la valeur
d’utilité, dont le calcul requiert généralement une estimation des flux de trésorerie futurs actualisés. Une
perte de valeur est comptabilisée si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable. De plus,
contrairement aux PCGR du Canada, les IFRS exigent que les pertes de valeur (à l’exception des pertes
de valeur de l’écart d’acquisition) soient reprises lorsqu’il existe un quelconque indice que ces pertes de
valeur sont susceptibles de ne plus exister.
Incidence sur le bilan d’ouverture à la date de transition : Aucune incidence.
Incidence sur la situation financière et les résultats d'exploitation après la date de transition : Pour
les périodes futures, les règles relatives à la dépréciation aux termes des IFRS pourraient donner lieu à
une comptabilisation plus fréquente de réductions de valeur résultant du test de dépréciation en une seule
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.39
RAPPORT DE GESTION
étape et les reprises éventuelles de pertes de valeur comptabilisées antérieurement pourraient entraîner
des variations de la situation financière et des résultats d’exploitation de la Société.
11) Contrats de location : Les PCGR du Canada fournissent certains seuils quantitatifs afin d’aider à
déterminer si un contrat de location doit être classé à titre de contrat de location-financement ou à titre de
contrat de location-exploitation. Les IFRS ne fournissent aucun seuil quantitatif particulier, mais fournissent
des informations qualitatives supplémentaires afin d’aider à établir le classement des contrats de location.
Incidence sur le bilan d’ouverture à la date de transition : Selon les analyses que nous avons
effectuées, un ancien contrat de location d’un avion d’affaires, qui a été comptabilisé à titre de contrat de
location-exploitation aux termes des PCGR du Canada, répondait à la définition d’un contrat de locationfinancement en vertu des IFRS à la date de transition principalement parce que nous avions signalé, au
cours de l’exercice 2010, notre intention d’exercer une option d’achat anticipé sur le contrat de location de
cet avion d’affaires. La différence entraînera un ajustement d’environ 17 millions de dollars à notre bilan
d’ouverture en IFRS, en tant qu’augmentation de nos actifs à long terme et augmentation correspondante
du passif à court terme à la date de transition.
Incidence sur la situation financière et les résultats d'exploitation après la date de transition : La
charge d’amortissement et la charge d’intérêts associées au contrat de location-financement en vertu des
IFRS remplaceront la charge locative précédemment comptabilisée en résultat net en vertu des PCGR du
Canada et les paiements de location seront aussi constatés comme des remboursements de capital et
d’intérêts. Au cours du deuxième trimestre de l’exercice 2011, la Société a réalisé l’acquisition de l’avion
d’affaires qu’elle a immédiatement vendu à un tiers non lié, tel que précisé à la note 19 a) afférente à nos
états financiers consolidés annuels vérifiés de l’exercice 2011. La Société a loué un nouvel avion d’affaires
qui est comptabilisé à titre de contrat de location-exploitation selon les PCGR du Canada et qui sera aussi
classé comme un contrat de location-exploitation en vertu des IFRS.
12) Passifs relatifs au démantèlement ou à la remise en état : En vertu des PCGR du Canada, la
comptabilisation des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations, appelées passifs relatifs au
démantèlement ou à la remise en état selon les IFRS, n’est pas exigée quand le moment et/ou la méthode
de règlement sont conditionnels à la réalisation d’un événement futur, que l’entité dispose de plusieurs
options de règlement de l’obligation et que la date de règlement de l’obligation est indéterminée. Selon les
IFRS, quand le moment et la méthode de règlement futur d’une obligation existante sont incertains, une
entité doit déterminer une série d’issues possibles et de méthodes de règlement et établir une estimation
de l’obligation future. La Société n’a comptabilisé aucun passif ni aucun actif correspondant lié aux coûts
futurs estimatifs relatifs au démantèlement ou à la remise en état de certains actifs situés dans ses usines
de fabrication de textile et de confection de chaussettes aux termes des PCGR du Canada, car les critères
de comptabilisation n’ont pas été satisfaits. Toutefois, selon les analyses que nous avons effectuées, il
existe une obligation en vertu des IFRS. Tel que mentionné ci-dessous, nous avons choisi de nous
prévaloir d’une exemption facultative qui nous permettra d’utiliser une méthode simplifiée pour calculer le
coût amorti d’ouverture des immobilisations corporelles selon les IFRS à la date de transition en ce qui
concerne le passif relatif au démantèlement ou à la remise en état, au lieu de recalculer la valeur de l’actif
depuis la date d’établissement, comme l’exigeraient autrement les IFRS.
Incidence sur le bilan d’ouverture à la date de transition : L’estimation de la valeur actualisée des
coûts futurs de démantèlement ou de remise en état de certains actifs situés dans nos installations à
l’étranger donnera lieu à la comptabilisation d’un passif à long terme d’environ 9 millions de dollars, qui
sera compensé par une augmentation des immobilisations corporelles avant impôt d’environ 6,5 millions
de dollars et une réduction des bénéfices non répartis avant impôt de 2,5 millions de dollars à la date de
transition.
Incidence sur la situation financière et les résultats d'exploitation après la date de transition :
L’augmentation des immobilisations corporelles se traduira par une hausse d’environ 0,3 million de dollars
de la charge d’amortissement annuelle de la Société au cours des prochains exercices.
Principales méthodes comptables sur lesquelles la transition aux IFRS ne devrait pas avoir
d’incidence importante : La Société a également évalué d’autres normes pertinentes, portant notamment
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.40
RAPPORT DE GESTION
sur la comptabilisation des produits, les stocks et les paiements fondés sur des actions. Elle ne prévoit pas
que ces normes aient une importance significative au moment où elle adoptera les IFRS.
Informations communiquées dans les notes afférentes aux états financiers
Comparativement aux PCGR du Canada, les IFRS exigent la communication d’importantes informations
supplémentaires, principalement dans les notes afférentes aux états financiers annuels. Diverses autres
informations de transition spécifiques devront aussi être fournies au cours de l’exercice 2012. Nous avons
répertorié les principales informations supplémentaires à fournir et nous prévoyons être en mesure de
fournir les informations exigées lorsque nous commencerons à présenter notre information financière selon
les IFRS, c’est-à-dire au cours de l’exercice 2012.
Exemptions facultatives prévues dans l’IFRS 1
L’IFRS 1 exige l’application pleinement rétrospective de toutes les normes comptables en vigueur à la date
de présentation des premiers états financiers annuels en IFRS de l’entité, tout ajustement nécessaire
devant généralement être comptabilisé dans les bénéfices non répartis à la date de transition. Cette norme
donne aux entités qui adoptent l’IFRS 1 pour la première fois la possibilité de se prévaloir de certaines
exemptions facultatives et d’exceptions obligatoires à partir de la pleine application rétrospective. Le
tableau qui suit présente les exemptions facultatives que la Société compte appliquer à la date de
transition :
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.41
RAPPORT DE GESTION
Convention comptable
Écarts cumulatifs de conversion
Exemption facultative
L’exemption permet l’élimination de l’écart cumulatif de
conversion par un ajustement du solde d’ouverture des
bénéfices non répartis à la date de transition. En conséquence,
la Société éliminera le solde de 26,2 millions de dollars de ses
écarts cumulatifs de conversion actuellement inclus dans le
cumul des autres éléments du résultat étendu par la voie d’un
ajustement des bénéfices non répartis à la date de transition.
Passifs relatifs au démantèlement et à la L’exemption permet à la Société de ne pas appliquer l’IFRIC 1,
remise en état
Variation des passifs existants relatifs au démantèlement ou à la
remise en état et des autres passifs similaires, de manière
rétrospective pour calculer le coût amorti d’ouverture de l’actif lié
aux passifs relatifs au démantèlement et à la remise en état
selon les IFRS, mais d’utiliser plutôt une méthode simplifiée
fondée sur la valeur actualisée des passifs à la date de
transition.
Regroupements d’entreprises
L’exemption permet à la Société de ne pas appliquer l’IFRS 3,
Regroupements d’entreprises, aux regroupements d’entreprises
qui sont survenus avant la date de transition.
Transactions dont le paiement est fondé L’exemption permet à la Société d’appliquer l’IFRS 2, Paiement
sur des actions
fondé sur des actions, seulement aux instruments de capitaux
propres attribués après le 7 novembre 2002 dont les droits n’ont
pas encore été acquis à la date de transition.
Coûts d’emprunt
L’exemption permet la capitalisation des coûts d’emprunt limités
aux actifs admissibles pour lesquels la date de commencement
de la capitalisation est la date de transition ou une date
ultérieure à cette date.
OPÉRATIONS ENTRE APPARENTÉS
Nous concluons des opérations avec Frontier Spinning Mills, Inc. (Frontier), qui est la société mère de
notre coentrepreneur, qui gère aussi les activités de notre coentreprise, CanAm. Ces opérations se
déroulent dans le cours normal des activités et sont mesurées à la valeur d’échange, soit la contrepartie
établie et acceptée par les apparentés. Pour l’exercice terminé le 2 octobre 2011, les achats de fil auprès
de Frontier ont totalisé 297,5 millions de dollars (156,8 millions de dollars en 2010) et les frais de gestion
payés à Frontier se sont élevés à 0,8 million de dollars (0,8 million de dollars en 2010). En date du
2 octobre 2011, nous devions à Frontier 63,1 millions de dollars (30,0 millions de dollars en date du
3 octobre 2010). Nous louons également des locaux d’entreposage et des espaces à bureaux auprès d’un
membre de la direction d’une filiale de la Société aux termes de contrats de location-exploitation. Pour
l’exercice 2011, la Société a effectué des paiements locatifs de 0,6 million de dollars (néant en 2010)
relativement à ces locaux, conformément aux modalités des contrats de location établies et acceptées par
les apparentés. Aucun montant n’était exigible au 2 octobre 2011.
CONTRÔLES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATION
Tel que précisé dans le Règlement 52-109 sur l’attestation de l’information présentée dans les documents
annuels et intermédiaires des émetteurs, publié par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières, les
mécanismes de contrôle et les procédures de communication de l’information constituent les contrôles et
les autres procédures de l’émetteur qui sont conçus pour donner une assurance raisonnable que
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.42
RAPPORT DE GESTION
l’information qu’il doit présenter dans ses documents annuels, documents intermédiaires et autres rapports
déposés ou transmis en vertu de la législation en valeurs mobilières est enregistrée, traitée, condensée et
présentée dans les délais prévus par la législation en valeurs mobilières. Ceci inclut notamment les
contrôles et les procédures conçus pour garantir que l’information en question soit accumulée puis
communiquée à la direction de l’émetteur, y compris aux dirigeants qui souscrivent une attestation, selon
ce qui est approprié, pour prendre des décisions en temps opportun au sujet de l’information devant être
communiquée.
Une évaluation a été effectuée sous la supervision et avec le concours de l’équipe de direction, dont le
chef de la direction et le chef des services financiers, portant sur l’efficacité de nos contrôles et de nos
procédures de communication de l’information au 2 octobre 2011. À la lumière de cette évaluation, le chef
de la direction et le chef des services financiers ont conclu que nos contrôles et procédures de
communication de l’information étaient efficaces en date de la fin de cette période
CONTRÔLE INTERNE À L’ÉGARD DE L’INFORMATION FINANCIÈRE
Rapport annuel de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière
Notre direction est responsable de l’établissement et du maintien d’un contrôle interne à l’égard de
l’information financière, au sens où l’entendent les règles 13(a)-15(f) et 15(d)-15(f) de la loi intitulée
Securities Exchange Act of 1934 des États-Unis.
Notre contrôle interne à l’égard de l’information financière comprend des politiques et procédures qui :
1) visent la tenue de comptes suffisamment détaillés donnant une image fidèle des opérations et des
cessions d’actifs de la Société, 2) fournissent l’assurance raisonnable que les opérations soient
enregistrées de manière à permettre d’établir les états financiers conformément aux principes comptables
généralement reconnus et que les encaissements et décaissements de la Société ne soient effectués
qu’avec l’autorisation de la direction et du conseil d’administration de la Société, et 3) fournissent
l’assurance raisonnable que toute acquisition, utilisation ou cession non autorisée des actifs de la Société
pouvant avoir une incidence importante sur les états financiers soit évitée ou détectée à temps.
Une évaluation a été effectuée sous la supervision et avec le concours de l’équipe de direction, y compris
le chef de la direction et le chef des services financiers, portant sur l’efficacité du contrôle interne à l’égard
de l’information financière au 2 octobre 2011. Cette évaluation repose sur les critères établis dans le
rapport Internal Control - Integrated Framework, publié par le Committee of Sponsoring Organizations (le
« COSO ») de la Treadway Commission. À la lumière de cette évaluation effectuée selon ces critères, la
direction a conclu que notre contrôle interne à l’égard de l’information financière était efficace à cette date.
La direction a exclu Gold Toe Moretz, acquise le 15 avril 2011, du périmètre de son évaluation du contrôle
interne à l’égard de l’information financière réalisée en date du 2 octobre 2011. Gold Toe Moretz est une
filiale que nous détenons en propriété exclusive et dont l’actif total et le chiffre d’affaires net total
représentaient environ 24 % de l’actif total consolidé et environ 7 % de notre chiffre d’affaires net consolidé
total au 2 octobre 2011 et pour l’exercice terminé à cette date.
La Securities and Exchange Commission autorise les sociétés à exclure les entreprises acquises du
périmètre de leur évaluation du contrôle interne à l’égard l’information financière durant la première année
suivant l’acquisition, le temps qu’elles intègrent les activités acquises.
Rapport d’attestation d’un cabinet d’experts-comptables inscrit et indépendant
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., cabinet d’experts-comptables inscrit et indépendant, qui a vérifié les états financiers
inclus dans le présent rapport aux actionnaires, a délivré un rapport d’attestation sans réserve sur
l’efficacité de notre contrôle interne à l’égard de l’information financière au 2 octobre 2011.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.43
RAPPORT DE GESTION
Modification du contrôle interne à l’égard de l’information financière
Au cours de l’exercice 2011, aucune modification n’a été apportée à notre contrôle interne à l’égard de
l’information financière qui a eu une incidence importante ou qui serait raisonnablement susceptible d’avoir
une incidence importante sur notre contrôle interne à l’égard de l’information financière.
La conception d’un système de contrôles et de procédures repose en partie sur des hypothèses
relativement à la probabilité que surviennent certains faits. Rien ne garantit que la façon dont un système
est conçu permette d’atteindre les objectifs visés suivant toutes les éventualités possibles, même s’il y a
peu de chances que certaines d’entre elles se réalisent un jour.
RISQUES ET INCERTITUDES
Outre les risques décrits ci-dessus sous les rubriques « Gestion des risques financiers » et « Principales
estimations comptables » et ceux décrits ailleurs dans le présent rapport de gestion annuel, la présente
rubrique décrit les principaux risques qui pourraient nuire considérablement à notre situation financière, à
nos résultats et activités d’exploitation, à nos flux de trésorerie ou au cours de nos actions ordinaires, et
qui pourraient aussi faire varier de façon importante les résultats réels par rapport aux prévisions
annoncées ou sous-entendues dans nos énoncés prospectifs. Les risques dont la liste est dressée cidessous ne sont pas les seuls auxquels la Société pourrait être exposée. Des risques et des incertitudes
supplémentaires, dont nous ignorons actuellement l’existence ou que nous jugeons peu importants,
pourraient aussi avoir une incidence significative et défavorable sur notre situation financière, nos résultats
d'exploitation, nos flux de trésorerie ou nos activités.
Notre capacité à mettre nos stratégies et nos plans à exécution
La croissance de notre entreprise dépend de la bonne exécution de nos principales initiatives stratégiques,
spécifiquement celles visant à maximiser notre pénétration du marché du vêtement imprimé, à miser sur le
succès de notre modèle commercial pour percer davantage sur le marché de masse de la vente au détail,
à continuer de réduire nos coûts de fabrication et de distribution, et à continuer d’évaluer les possibilités de
réinvestissement ou de rapatriement de nos flux de trésorerie au profit de nos actionnaires. Cependant, il
se pourrait que nous ne soyons pas en mesure de mettre notre stratégie de croissance à exécution dans le
futur. Malgré nos compétences de base et nos réussites passées qui nous ont permis de gagner des parts
de marché et d’augmenter notre volume d’affaires, il se pourrait que nous n’arrivions pas à accroître
davantage notre part du marché du vêtement imprimé aux États-Unis ou sur les marchés internationaux, à
percer davantage sur le marché de masse de la vente au détail ou à atteindre les niveaux ciblés de
profitabilité. Les facteurs de réussite pourraient être différents et les rendements économiques pourraient
être inférieurs sur ces nouveaux réseaux, ainsi que sur les nouveaux marchés géographiques dans
lesquels la Société entre. De plus, rien ne garantit que nous ne serons pas confrontés à des problèmes
d’ordre opérationnel susceptibles d’interrompre notre production ou de perturber notre chaîne
d’approvisionnement, ou que nous parviendrons à optimiser nos coûts de fabrication et de distribution par
nos mesures de réduction de coûts. Notre capacité de tirer des flux de trésorerie de nos activités dépendra
notamment de la mesure dans laquelle nous arriverons à mettre nos principales mesures stratégiques à
exécution, ce qui aura ultimement un impact sur notre capacité à réinvestir nos flux de trésorerie ou à les
redistribuer auprès de nos actionnaires. Il se pourrait que nous n’arrivions pas à trouver de bonnes
occasions d’acquisition, à intégrer avec succès une entreprise nouvellement acquise ou à produire les
synergies escomptées d’une telle intégration.
Notre capacité à bien répondre à la concurrence
Le marché du vêtement où nous proposons nos produits est hautement concurrentiel. Cette concurrence
s’exerce généralement au niveau des prix, bien que la qualité et le service soient aussi des conditions
essentielles de réussite. Nos principaux concurrents sont présentés plus en détail dans la description de
nos activités figurant à la rubrique « Environnement concurrentiel » de la section « Profil des activités » du
présent rapport de gestion annuel.
Notre réussite future dépendra, dans une large mesure, de notre capacité à répondre à la concurrence sur
le plan des prix, de la qualité, du service, de la commercialisation, de la fabrication et de la distribution.
Dans l’éventualité d’une concurrence accrue, cela pourrait nous faire perdre des clients au profit de
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.44
RAPPORT DE GESTION
sociétés concurrentes, faire baisser les commandes des clients ou l’espace qui nous est alloué sur les
présentoirs, faire diminuer les prix, nous obliger à consentir des remises pour attirer la clientèle ou à
soutenir nos ventes par n’importe quelle autre moyen promotionnel. Il s’agit d’autant de conséquences qui
se répercuteraient à leur tour sur notre rentabilité, si nous n’arrivions pas à en atténuer les effets néfastes
en trouvant de nouveaux débouchés pour nos produits ou en réduisant les coûts. Rien ne garantit que
nous arriverons à maintenir ou à améliorer notre situation concurrentielle.
L’évolution défavorable de la conjoncture économique
Même si nous confectionnons des vêtements de base qui ne sont pas influencés par la mode, que les
consommateurs remplacent fréquemment et utilisent pour toutes sortes d’occasions, la conjoncture
économique à l’échelle mondiale, ou sur un ou plusieurs marchés que nous desservons, pourrait porter
préjudice à nos activités. Dans l’éventualité d’un repli de la croissance économique, de la consommation
ou des activités commerciales, ou encore si les conditions financières des marchés du crédit devaient se
resserrer comme ce fut le cas en 2008 et en 2009 lors de la crise mondiale du crédit, cela pourrait faire
baisser la demande à l’égard de nos produits et entraîner une réduction de notre volume d’affaires et
l’abaissement de nos prix de vente. Cette situation nous amènerait à opérer à des niveaux de production
en-dessous de notre capacité maximale, faisant alors monter nos coûts de production unitaire. Ces
facteurs pourraient nuire à notre rentabilité et réduire les rentrées de fonds que nous tirons de nos
activités. La morosité économique et les difficultés financières liées à la conjoncture pourraient aussi porter
préjudice à la situation financière de nos clients, résultant en une baisse de nos volumes de ventes et en
une hausse de notre risque de crédit. La nature et l’ampleur des risques de crédit auxquels la Société est
exposée sont décrites plus amplement à la rubrique « Gestion des risques financiers ».
Notre dépendance à l’égard d’un petit nombre de clients d’envergure
Une grande part de notre chiffre d’affaires total est réalisée auprès d’un petit nombre de clients. Pour
l’exercice 2011, nos premier et deuxième clients en importance ont représenté respectivement 19,4 % et
12,1 % (21,0 % et 14,3 % en 2010) de notre chiffre d’affaires total, tandis que nos dix plus importants
clients représentaient 61,1 % (66,4 % en 2010) de notre chiffre d’affaires. Nous prévoyons que ces clients
continueront de représenter une part importante de notre chiffre d’affaires dans l’avenir.
Le chiffre d’affaires et la rentabilité futurs pourraient diminuer si l’un ou plusieurs des événements suivants
devaient survenir :
• si un client d’envergure réduisait de beaucoup ses achats ou cessait de s’approvisionner auprès
de nous ou si nous décidions de réduire nos volumes de ventes ou de cesser complètement les
ventes que nous réalisons auprès d’un client important et que nous ne sommes pas en mesure de
remplacer ces ventes par des ventes auprès d’autres clients à des conditions similaires;
• si un client d’envergure s’appuyait sur son pouvoir d’achat pour négocier des prix à la baisse ou
pour forcer Gildan à prendre à sa charge des services ou des frais supplémentaires;
• si un regroupement d’entreprises plus marqué du secteur devait entraîner une plus grande
concentration des clients et concurrence;
• si un client d’envergure devait éprouver des difficultés financières et se révéler incapable de
s’acquitter de ses obligations financières.
Le fait que nos clients ne sont pas dans l’obligation de passer un minimum de commandes fermes
Les contrats que nous passons avec nos clients ne les obligent pas à acheter une quantité minimale de
nos produits ni à accorder à nos produits un espace de présentation minimal dans leurs magasins. Si l’un
de nos clients devait connaître une baisse sérieuse de ses affaires ou ne restait pas fidèle à nos produits,
cela pourrait l’amener à réduire ses achats auprès de la Société ou à y mettre fin. Bien que nous
entretenions des relations de longue date avec un grand nombre de nos clients parmi les distributeurs de
vente en gros et les clients au détail, rien ne garantit que les affaires que l’un d’entre eux nous confie se
maintiennent dans le futur.
Notre capacité à prévoir l’évolution des préférences et des tendances de consommation
Bien que la Société se concentre à l’heure actuelle sur les produits de base qui ne sont pas influencés par
la mode, l’industrie du vêtement, en particulier dans le marché de la vente au détail, dépend de l’évolution
des préférences et des tendances de consommation. Notre réussite pourrait donc être freinée par un
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.45
RAPPORT DE GESTION
changement dans les préférences de consommation qui ne cadrerait pas avec les compétences de base
de commercialisation et de fabrication à grande échelle des vêtements de base de Gildan, qui ne sont pas
influencés par la mode. Si nous devions nous révéler incapables de prévoir, d’identifier et de répondre à
l’évolution des styles ou tendances, ou si nous devions mal interpréter la demande à l’égard de nos
produits, notre chiffre d’affaires pourrait en être affecté et nous pourrions nous retrouver avec des stocks
invendus, ce qui nuirait à notre rentabilité.
Notre capacité à gérer efficacement notre volume de production et nos niveaux de stocks en
fonction des fluctuations de la demande des consommateurs
La demande à l’égard de nos produits peut varier d’une année à l’autre. Nous devons donc chercher à
établir notre volume de production et nos niveaux de stocks en fonction de notre capacité à répondre à la
demande. En nous fondant sur nos entretiens avec les clients et sur les projections que nous établissons à
l’interne à partir de notre analyse des facteurs qui influent sur la demande, nous fabriquons et maintenons
un stock de produits finis pour répondre aux livraisons prévues de catégories de produits spécifiques. Si
après avoir produit et maintenu des stocks en prévision des livraisons, la demande se révélait nettement
inférieure aux prévisions, nous pourrions devoir maintenir des stocks pendant des périodes prolongées ou
vendre nos stocks excédentaires à prix réduit. Dans les deux cas, nos bénéfices en souffriraient. Cet
excédent de stocks pourrait, à son tour, entraîner un ralentissement du niveau de production, une sousutilisation des installations et du matériel et une absorption plus faible des frais d’exploitation fixes. Par
ailleurs, nous serions aussi exposés à un risque de manque à gagner ou de perte de part de marché si
nous ne produisions pas des stocks suffisants pour des catégories de produits spécifiques afin de
répondre à la demande sur le marché à la suite d’une sous-estimation de cette demande ou de notre
incapacité à atteindre nos cibles de production. Dans ce cas, nos clients pourraient alors chercher à
s’approvisionner auprès de concurrents et à réduire les affaires qu’ils font avec nous.
Les fluctuations et la volatilité des cours des matières premières entrant dans la confection de nos
produits
Le coton et les fibres de polyester sont les principales matières premières entrant dans la confection de
nos produits. Nous nous procurons aussi des produits chimiques, des teintures et des garnitures auprès de
divers fournisseurs. Le prix du coton fluctue, notamment en fonction des conditions météorologiques, de la
demande des consommateurs, de la spéculation sur les marchés des matières premières, des évaluations
et fluctuations relatives de la monnaie du pays producteur par rapport à la monnaie du pays
consommateur et d’autres facteurs qui sont généralement imprévisibles et sur lesquels la Société n’a donc
aucune emprise. De plus, les fluctuations des cours du pétrole brut ou des produits pétroliers se
répercutent sur nos coûts de consommation d’énergie et peuvent aussi avoir un impact sur les frais de
transport et le coût des autres produits entrant dans nos activités, comme les fibres de polyester, les
produits chimiques, les teintures et les garnitures. Tel que mentionné à la rubrique « Risque marchandises
lié au coton » de la section « Gestion des risques financiers » du présent rapport de gestion annuel, la
Société achète du coton et des fibres de polyester par l’entremise de sa coentreprise de filature, ainsi que
du fil de coton et des mélanges de fils auprès de fournisseurs externes, à des prix qui varient selon le prix
du coton et des fibres de polyester sur le marché. En vue d’atténuer les effets des fluctuations du prix du
coton utilisé dans la confection de ses produits, la Société peut conclure des contrats visant à fixer, jusqu’à
18 mois à l’avance, les prix de ses achats de coton et de fil de coton qui lui seront livrés ultérieurement. En
établissant ainsi des prix fixes pour certaines périodes de livraison futures, la Société se protège contre
toute majoration du prix du coton pouvant survenir au cours de ces périodes mais, en revanche, elle ne
peut tirer parti des éventuelles baisses du prix du coton au cours de ces périodes. À l’inverse, si elle ne
conclut pas de contrats à prix fixe pour ses achats de coton ou si elle ne prend pas d’autres arrangements
afin de fixer le prix du fil de coton avant sa livraison, elle ne se protège pas contre les hausses du prix du
coton, mais elle peut en revanche tirer parti des éventuelles baisses du prix du coton. Une augmentation
radicale du coût des matières premières, particulièrement du coût du coton, pourrait avoir d’importantes
conséquences néfastes sur nos activités, sur les résultats de notre exploitation et sur notre situation
financière si cette augmentation n’était pas compensée, en tout ou en partie, par des réductions
supplémentaires des coûts de production et de distribution et/ou par des hausses des prix de vente, ou
encore si les hausses des prix de vente résultant de cette augmentation du coût des matières premières
avaient pour conséquence de nuire à la demande pour les produits de la Société. De plus, si la Société
décidait de fixer à l’avance le prix du coton pour une période de livraison future donnée et que le prix du
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.46
RAPPORT DE GESTION
coton diminuait nettement par la suite pour se situer en deçà du prix fixé pour la période en question, celleci pourrait devoir réduire ses prix de vente pour demeurer concurrentielle, ce qui pourrait avoir des
retombées défavorables sur ses résultats d’exploitation.
Notre dépendance à l’égard de nos principaux fournisseurs
Notre capacité à répondre aux besoins de notre clientèle dépend de notre capacité à maintenir un
approvisionnement ininterrompu en matières premières et en produits finis provenant de fournisseurs tiers.
Plus précisément, nous nous approvisionnons en fils de coton et de polycoton surtout aux États-Unis à
partir de notre coentreprise et d’un nombre limité de fournisseurs tiers. De plus, la grande majorité des
produits vendus par notre filiale récemment acquise, Gold Toe Moretz, sont achetés auprès de
fournisseurs tiers situés en Asie. Nos activités, notre situation financière ou nos résultats d’exploitation
pourraient être affectés si un changement important survenait dans notre relation avec l’un de nos
principaux fournisseurs de fil ou de produits finis ou si l’un ou l’autre de nos principaux fournisseurs de fil
éprouvait des difficultés à s’approvisionner en fibres de coton ou en matières premières, connaissait des
problèmes de production, ne parvenait pas à assurer la qualité de la production ou connaissait des
perturbations de transport ou des difficultés financières. Ces événements peuvent résulter en des ventes
perdues, des frais d’annulation ou des réductions de prix excessives pouvant avoir une incidence négative
sur nos activités, notre situation financière ou nos résultats d’exploitation.
Les risques liés aux conditions météorologiques et au climat politique et socioéconomique propres
aux pays où nous exerçons nos activités ou auprès desquels nous nous approvisionnons
Tel qu’il est mentionné à la rubrique « Nos activités », la majeure partie de nos produits sont fabriqués en
Amérique centrale, principalement au Honduras, dans le bassin des Caraïbes et, dans une moindre
mesure, au Bangladesh. Avec l’acquisition de Gold Toe Moretz, nous achetons maintenant un volume
important de produits finis auprès de fournisseurs tiers en Chine et au Pakistan. Certains des pays où la
Société exerce ses activités ou s’approvisionne en produits ont connu, dans le passé, une instabilité
politique, sociale et économique, et nous ne pouvons être certains de leur stabilité future. De plus, la
plupart de nos usines sont situées dans des régions géographiques qui sont vulnérables aux ouragans,
aux inondations et aux tremblements de terre ou qui ont déjà été frappées par de telles catastrophes
naturelles. Si l’une ou l’autre de ces catastrophes devait survenir, cela pourrait avoir une incidence
négative importante sur nos activités.
Parmi les conditions ou les événements susceptibles de perturber notre chaîne d’approvisionnement,
d’interrompre la fabrication au sein de nos installations ou de celles de nos fournisseurs, de faire monter le
coût des marchandises vendues ou d’occasionner des dépenses en immobilisations imprévues,
mentionnons les suivants :
• les incendies, les pandémies, les événements météorologiques extraordinaires ou les
catastrophes naturelles comme les ouragans, les tornades, les inondations, les tsunamis et les
tremblements de terre;
• l’instabilité politique, les conflits de travail, la guerre ou le terrorisme;
• la perturbation des services d’expéditeurs et de transitaires;
• les interruptions de services ou d’infrastructures de base, comme les pannes d’électricité et les
pénuries d’eau.
La Société dépend de certains accords commerciaux internationaux et programmes de préférences
et est soumise à l’évolution de la réglementation en matière de commerce international
En tant que société multinationale, nous sommes exposés aux lois sur le commerce international, aux
accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux et aux programmes de préférences commerciales dans
les pays où nous mettons nos produits en marché et dans ceux où nous nous approvisionnons en produits.
Nous avons choisi d’établir nos installations de fabrication dans des lieux stratégiques en vue de tirer parti
de plusieurs mesures de libéralisation des échanges commerciaux, grâce auxquelles nous jouissons d’un
accès en franchise de droits à plusieurs de nos marchés. De telles mesures se révèlent avantageuses en
raison des taux de droit de douane généralement élevés qui s’appliquent aux vêtements dans plusieurs
pays. La Société bénéficie de plusieurs programmes commerciaux préférentiels qui lui procurent un accès
en franchise de droits au marché américain, dont la Caribbean Basin Trade Partnership Act et l’accord de
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.47
RAPPORT DE GESTION
libre-échange entre les États-Unis, l’Amérique centrale et la République dominicaine. La Société a recours
à des accords semblables lui donnant accès à l’Union européenne, au Canada et à d’autres marchés.
Toute modification des accords commerciaux ou des programmes de préférences commerciales
pourraient avoir une incidence négative sur notre position concurrentielle dans les pays où nous exerçons
nos activités.
La plupart des accords commerciaux prévoient des mesures de protection sous forme de rétablissement
des droits de douane normaux si l’augmentation des importations cause ou menace de causer des torts
substantiels à l’industrie nationale. Il est impossible de déterminer avec certitude les probabilités que l’une
ou l’autre de ces mesures soit adoptée ni les répercussions qu’elles pourraient avoir sur nos activités.
À mesure qu’évoluera la libéralisation des échanges, il est possible que de nouvelles lois ou de nouveaux
accords commerciaux soient adoptés dans les pays où nous exerçons nos activités manufacturières, sur
les marchés où nous distribuons nos produits ou dans les pays où nos concurrents exercent des activités.
Toute nouvelle loi, entente commerciale ou mesure commerciale pourrait avoir une incidence défavorable
sur notre position concurrentielle globale.
De plus, la Société est assujettie à des vérifications douanières et à des vérifications de l’origine dans les
divers pays où elle exerce ses activités. Même si nous estimons que nos programmes de conformité sont
efficaces, nous ne pouvons prévoir l’issue de telles vérifications gouvernementales.
Au cours des dernières années, les instances gouvernementales ont réagi face à la menace croissante
des activités terroristes en exigeant des inspections plus serrées des produits importés et en imposant des
exigences en matière de sécurité aux importateurs, aux transporteurs et aux autres intervenants de la
chaîne d’approvisionnement mondiale. Ces exigences supplémentaires donnent parfois lieu à des retards
et à une hausse des coûts liés à la mise sur le marché de produits importés. La Société est d’avis qu’elle
s’est efficacement conformée à ces exigences en vue de maximiser l’efficacité de sa chaîne
d’approvisionnement, mais des changements aux exigences en matière de sécurité ou un resserrement
des procédures de sécurité, par exemple, à la suite d’un incident terroriste, pourraient retarder la mise sur
le marché de nos produits.
Les facteurs ou circonstances qui pourraient faire grimper notre taux d’imposition effectif
La Société jouit d’un taux d’imposition effectif des sociétés relativement bas du fait qu’elle tire la majorité
de son bénéfice et réalise la majorité de ses ventes et de ses activités de commercialisation et de
fabrication dans des territoires de l’Amérique centrale et du bassin des Caraïbes où le taux d’imposition est
peu élevé. Les positions fiscales et les charges d’impôts de la Société sont fondées sur des interprétations
des lois fiscales applicables, comprenant des traités fiscaux entre divers pays dans lesquels la Société
exerce ses activités, ainsi que sur les règles et règlements sous-jacents en ce qui concerne le prix de
transfert. Ces interprétations reposent sur des jugements et des estimations, et elles peuvent être remises
en question à la suite des vérifications fiscales gouvernementales auxquelles la Société est régulièrement
soumise. Bien que la Société estime que ses positions fiscales s’appuient sur des arguments valables, elle
ne peut prédire avec certitude l’issue d’une vérification menée par les autorités fiscales d’un pays dans
lequel elle exerce des activités et le résultat final pourrait différer des estimations et des hypothèses
retenues par la direction pour déterminer la charge d’impôts sur le bénéfice consolidé de la Société et
évaluer ses actifs et ses passifs d’impôts. L’issue d’une telle vérification pourrait avoir une incidence
défavorable importante sur la situation financière de la Société, ses résultats d’exploitation et ses flux de
trésorerie. De plus, si la Société devait recevoir un avis de nouvelle cotisation d’une autorité fiscale avant
la conclusion définitive d’une vérification, elle pourrait devoir verser un acompte provisionnel.
Le taux d’imposition effectif de la Société pourrait aussi être affecté par d’autres facteurs dont des
changements imprévus dans la législation nationale des pays dans lesquels la Société exerce ses
activités, des changements dans les traités fiscaux sur lesquels la Société s’appuie actuellement, des
changements dans l’emplacement des activités de la Société, qui accroîtraient la proportion du bénéfice
imposable devant être déclaré dans un pays à taux d’imposition plus élevé, une hausse des taux
d’imposition et des modifications des zones de libre-échange et de zones franches industrielles dans des
pays où la Société n’est actuellement pas assujettie à l’impôt.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.48
RAPPORT DE GESTION
La Société n'a pas comptabilisé de passif d'impôts futurs au titre des profits non distribués de ses filiales
puisque nous n’avons actuellement pas l'intention de rapatrier ces profits. Si, dans le futur, la Société
modifie ses attentes ou ses intentions, elle pourrait être tenue de comptabiliser une charge au résultat pour
le passif d’impôts relatif aux profits non distribués de ses filiales, ce qui pourrait également entraîner une
sortie de fonds correspondante au cours des exercices pendant lesquels les bénéfices seraient rapatriés.
Au 2 octobre 2011, le montant estimatif des impôts futurs sur le bénéfice à payer advenant le rapatriement
de la totalité de ces profits non distribués s’élèverait à environ 22 millions de dollars.
La conformité à la réglementation en matière d’environnement et de santé et sécurité
Nous sommes assujettis à une variété de lois et de réglementations fédérales, étatiques et locales en
matière d’environnement et de santé et sécurité au travail dans les pays où nous exerçons nos activités,
qui portent notamment sur les rejets d’eaux usées, les débits d’eaux pluviales et l’élimination des déchets
solides. Nos usines produisent de petites quantités de déchets dangereux qui sont recyclés ou détruits
hors site. Dans le cadre de notre Politique environnementale, nous surveillons, contrôlons et gérons les
questions environnementales par des politiques qui visent notamment le recyclage et la prise de mesures
visant à prévenir, limiter, récupérer et traiter les déchets à toutes les étapes de leur cycle de production, y
compris la destruction hors site des déchets dangereux. Nous estimons nous conformer, à tous les égards
importants, aux exigences réglementaires des pays où nos installations sont situées.
Conformément à notre engagement envers l’environnement et envers la santé et sécurité de nos
employés, nous effectuons tous les ans des dépenses en immobilisations et d’autres dépenses qui visent
à assurer notre conformité aux normes environnementales actuelles. Pour l’exercice 2011, les exigences
en matière de protection environnementale n’ont pas eu de répercussion financière ou opérationnelle
importante sur les dépenses en immobilisations, les bénéfices et la compétitivité de la Société. Bien que
nous ne nous attendions pas à ce que le montant de ces dépenses dans l’avenir ait une incidence
défavorable importante sur nos activités, notre situation financière ou nos liquidités, des changements
futurs dans les réglementations fédérales, étatiques ou locales, ou dans les interprétations des
réglementations actuelles, ou encore que la découverte de problèmes ou de situations dont nous ignorons
actuellement l’existence, pourraient engendrer la réalisation d’importantes dépenses supplémentaires pour
apporter des mesures correctives en matière d’environnement, générer une mauvaise presse qui pourrait
porter atteinte à notre réputation ou perturber notre chaîne d’approvisionnement, ce qui pourrait avoir une
incidence défavorable importante sur nos activités. Bien que nous estimions être en conformité à tous les
égards importants avec les exigences réglementaires des territoires où sont situées nos installations, nous
ne pouvons déterminer de façon raisonnable la portée de notre éventuelle responsabilité à l’égard
d’infractions passées aux lois, règlements et permis s’appliquant à nos activités.
Notre grande dépendance à l’égard de nos systèmes informatisés pour la conduite de nos activités
commerciales
La Société compte énormément sur ses systèmes d’information, notamment sur le système de gestion
intégrée de JD Edwards. Elle se prépare à effectuer la mise à jour de son système de gestion intégrée en
fonction de la version actuelle, Enterprise One. La mise en œuvre de la première phase devrait avoir lieu
au cours de l’exercice 2012. La Société dépend de ses systèmes d’information pour acheter des matières
premières et des fournitures, planifier et gérer sa production, traiter des transactions, obtenir un sommaire
de ses résultats, répondre aux demandes de clients, gérer ses stocks et expédier des produits en temps
opportun à ses clients. Rien ne garantit que nous ne connaissions pas de problèmes opérationnels liés à
nos systèmes d’information causés par des pannes de systèmes, des virus, des intrusions, des désastres
ou d’autres facteurs. Rien ne garantit non plus que nous soyons en mesure de modifier ou d’adapter
rapidement nos systèmes en vue de répondre à l’évolution des exigences liées à nos activités. Une panne
majeure ou un ralentissement important de nos systèmes pourrait entraîner des retards opérationnels et
d’autres répercussions pouvant avoir une incidence défavorable importante sur nos activités.
Les changements défavorables liés aux arrangements en matière d’octroi de licences à des tiers et
de marques sous licence
Depuis l’acquisition de Gold Toe Moretz, plusieurs produits sont désormais conçus, fabriqués et vendus
sous des marques de commerce obtenues sous licence auprès de tiers, aux termes de contrats sous
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.49
RAPPORT DE GESTION
licence qui doivent être renouvelés périodiquement. C’est notamment le cas des chaussettes de marques
Under Armour® et New Balance®. Étant donné que nous n’exerçons pas de contrôle sur les marques
obtenues sous licence, les parties concédantes pourraient apporter des changements à leurs marques ou
à leurs modèles de gestion. Cette situation pourrait entraîner une diminution importante des activités liées
à une marque, ce qui aurait des effets défavorables sur nos ventes et sur nos résultats d’exploitation. Si
une partie concédante omet de soutenir ou de protéger adéquatement ses marques de commerce ou
adopte à l’égard des marques utilisées sous licence un comportement pouvant porter atteinte à notre
réputation, ou si une des marques obtenues sous licence par la Société porte atteinte aux droits de
propriété industrielle et commerciale de tiers ou est jugée invalide ou non applicable, cette situation
pourrait entraîner une diminution importante des affaires liées à la marque en question. Une telle
diminution aurait des effets défavorables sur nos ventes et sur nos résultats d’exploitation, et nous serions
peut-être tenus de consacrer des sommes importantes en matière de relations publiques, de publicité et,
possiblement, de frais juridiques. De plus, si une partie concédante choisit de cesser de nous octroyer des
licences pour ces marques à l’avenir, cela aurait une incidence négative sur nos ventes et sur nos résultats
d’exploitation.
Notre capacité de protéger nos droits de propriété intellectuelle
Nos marques de commerce ont une grande valeur et jouent un rôle important dans le cadre de nos efforts
de commercialisation. Nous protégeons énergiquement nos marques de commerce contre la contrefaçon
et la dilution en prenant les mesures appropriées, notamment les poursuites judiciaires et administratives.
Toutefois, les mesures que nous avons prises pour affermir et protéger nos marques de commerce et
autres droits de propriété intellectuelle pourraient ne pas être appropriées. Nous ne pouvons avoir la
certitude que des tiers n’imiteront pas nos produits ou ne porteront pas atteinte à nos droits de propriété
intellectuelle. La contrefaçon de nos produits pourrait diminuer la valeur de nos marques ou avoir d’autres
effets défavorables sur nos activités. De plus, les actions unilatérales prises aux États-Unis ou dans
d’autres pays, tel que la modification ou l’annulation de lois reconnaissant les droits de propriété
industrielle et commerciale ou d’autres droits de propriété intellectuelle, pourraient avoir une incidence sur
notre capacité à faire respecter nos droits.
À l’occasion, nous participons à des procédures judiciaires en opposition et en annulation relativement à
notre propriété intellectuelle, ce qui pourrait avoir des effets défavorables sur sa validité, son caractère
exécutoire et son utilisation. La valeur de notre propriété intellectuelle pourrait diminuer si des tiers
faisaient valoir des droits ou des droits de propriété intellectuelle à l’égard de nos marques de commerce,
ou s’opposaient à nos demandes d’enregistrement de marques de commerce et d’autres droits de
propriété intellectuelle. Dans certains cas, des propriétaires de marques de commerce pourraient avoir des
droits antérieurs relativement à nos marques de commerce ou à des marques similaires, ce qui pourrait
nuire à notre capacité à vendre des produits sous ces marques ou à enregistrer ces dernières. De plus,
nous avons enregistré des marques de commerce dans certains territoires étrangers et les lois d’autres
pays pourraient ne pas protéger nos droits de propriété intellectuelle dans la même mesure que celles en
vigueur aux États-Unis. Nous ne détenons pas de droits de propriété industrielle et commerciale
relativement à toutes nos marques dans tous les territoires, ce qui pourrait limiter la croissance future des
ventes de certains produits de marque dans ces territoires. Par ailleurs, les mesures que nous avons
prises pour protéger nos droits de propriété intellectuelle pourraient ne pas être appropriées pour éviter
que des tiers cherchent à invalider nos marques de commerce ou à bloquer la vente de nos produits à la
suite du non-respect des marques de commerce et des droits de propriété intellectuelle de tiers.
Dans certains cas, il pourrait être nécessaire d’intenter des poursuites pour protéger nos marques de
commerce et d’autres droits de propriété intellectuelle, faire valoir nos droits ou nous défendre dans le
cadre de réclamations de tiers alléguant que nous avons contrefait, que nous diluons, détournons ou
transgressons de quelque façon que ce soit les droits de propriété industrielle et commerciale ou d’autres
droits de propriété intellectuelle de tiers. Toute poursuite intentée ou réclamation présentée par Gildan ou
contre nous, qu’elle soit fondée ou non et que nous en sortions gagnants ou perdants, pourrait entraîner
des coûts importants et détourner nos ressources, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur nos
activités, notre situation financière, nos résultats d’exploitation et nos flux de trésorerie. Toute réclamation
en matière de propriété intellectuelle déposée contre nous pourrait entraîner la perte de nos droits de
propriété intellectuelle ou les compromettre, nous assujettir à des obligations importantes, exiger que nous
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.50
RAPPORT DE GESTION
obtenions des licences à des conditions défavorables, si elles sont disponibles, et/ou nous obliger à
donner une nouvelle image à nos produits et services. L’une ou l’autre de ces mesures pourrait avoir une
incidence défavorable sur nos activités, notre situation financière, nos résultats d’exploitation et nos flux de
trésorerie.
L’évolution de nos relations de travail avec nos employés et des règlements sur l’emploi au Canada
comme à l’étranger
La Société compte environ 29 500 employés à l’échelle mondiale. Une modification des lois nationales ou
étrangères régissant nos rapports avec nos employés, notamment en matière de salaires, de ressources
humaines, de normes de travail équitables, de rémunération des heures supplémentaires, de taux de
cotisation à l’assurance-chômage, du barème de rémunération et de retenues à la source, se répercuterait
directement sur nos charges d’exploitation. Comme la majeure partie de l’effectif de la Société se trouve
hors du Canada et des États-Unis, une augmentation importante des salaires dans les pays où elle est
établie pourrait avoir des répercussions considérables sur ses charges d’exploitation.
Nos employés ne font actuellement partie d’aucune convention collective. Auparavant, la Société s’était
engagée à respecter une convention collective conclue avec un syndicat inscrit auprès du ministère du
Travail dominicain, couvrant environ 900 employés à notre usine de fabrication de textile en République
dominicaine. D’un commun accord, la Société et le syndicat ont résilié cette convention collective en février
2011, mais le syndicat prétend toujours représenter une majorité des travailleurs de l’usine. Malgré la
résiliation de la convention, la Société continue d’offrir les mêmes avantages aux employés couverts par la
convention initiale. Un deuxième syndicat prétend également représenter la majorité des travailleurs de
l’usine et a déposé une plainte alléguant la violation de la liberté d’association desdits travailleurs auprès
de la Fair Labor Association (la « FLA »), un organisme international de surveillance des normes du travail
dont Gildan est une société participante. La Société a collaboré avec la FLA dans le cadre de la vérification
des allégations du deuxième syndicat à l’égard de la représentation majoritaire des travailleurs et a
accepté d’entamer des négociations avec ce syndicat afin de conclure une convention collective.
Jusqu’à présent, la Société a pu poursuivre ses activités de manière productive dans toutes ses
installations de fabrication sans avoir à subir d’importants conflits de travail, comme des grèves ou des
arrêts de travail. Si les relations de travail devaient changer ou se détériorer dans l’une ou l’autre de nos
principales installations ou des installations de nos sous-traitants, cela pourrait avoir une incidence néfaste
sur la productivité et la structure de coûts des activités de fabrication de la Société.
Une mauvaise presse à la suite de la violation des lois du travail locales ou des normes du travail
internationales, ou pour des pratiques de travail ou toutes autres pratiques commerciales contraires
à l’éthique
La Société est déterminée à s’assurer que toutes ses installations de fabrication se conforment à son
rigoureux Code de conduite, qu’elle applique à l’interne, ainsi qu’aux lois locales et internationales et aux
codes auxquels elle adhère, y compris ceux de la Worldwide Responsible Accredited Production (la
« WRAP ») et de la Fair Labor Association (la « FLA »). Bien que la majeure partie de ses activités de
fabrication soient exercées par des usines lui appartenant, la Société a parfois recours à des soustraitants, sur lesquels nous n’exerçons pas de contrôle, pour compléter sa production intégrée
verticalement. Si l’une de ses usines ou l’un de ses sous-traitants devaient contrevenir ou être accusés de
contrevenir à des lois locales ou internationales sur le travail ou aux règlements qui en découlent, ou
encore de se livrer, sur un quelconque marché où elle vend ses produits, à des pratiques de travail ou
toutes autres pratiques jugées contraires à l’éthique, la Société pourrait avoir mauvaise presse, ce qui
pourrait nuire à sa réputation et lui faire perdre des ventes.
En septembre 2011, un nouveau syndicat de secteur d’activité a été formé en Haïti pour représenter les
travailleurs de l’industrie du textile et du vêtement. Après la création du syndicat, diverses organisations
non gouvernementales ont allégué que six des membres du comité exécutif du syndicat avaient été
licenciés en raison de leurs activités syndicales. Quatre des six travailleurs concernés travaillaient à l’une
des installations du sous-traitant auquel Gildan confie la couture de sa production. Dans son rapport
d’enquête portant sur la question, Better Work Haïti a conclu que le droit de ces travailleurs à la liberté
d’association avait bel et bien été enfreint. Better Work est un programme parrainé par l’Organisation
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.51
RAPPORT DE GESTION
internationale du Travail (OIT) et la Société financière internationale (SFI) qui a pour but d’améliorer la
conformité aux normes du travail. En conséquence, le 28 novembre 2011, la Société a demandé que le
sous-traitant en question reprenne à son service les quatre employés qui avaient été mis à pied pour avoir
exprimé leur droit à la liberté d’association et que leur rémunération leur soit versée avec effet rétroactif à
la date de leur licenciement, sans perte d’ancienneté.
Notre dépendance à l’égard de dirigeants clés et notre capacité à attirer et/ou à retenir le personnel
clé
La réussite de la Société repose sur l’apport continu de ses principaux dirigeants, dont certains possèdent
des compétences et des expériences uniques et difficiles à remplacer dans un très court délai. La perte ou
l’interruption des services fournis par un dirigeant clé pourrait porter préjudice à la Société pendant le
temps qu’il faut pour remanier l’organisation ou pour assurer sa succession. La réussite future de la
Société dépendra donc aussi de sa capacité à attirer et à retenir à son service des gestionnaires clés,
notamment dans les fonctions commerciales. Rien ne garantit, cependant, que nous serons en mesure de
le faire, ce qui pourrait nuire à nos activités.
L’évolution de la législation sur la sécurité des produits de consommation et l’incapacité à se
conformer à celle-ci
Nous sommes assujettis aux lois et aux règlements sur la sécurité des produits de consommation, qui
pourraient avoir des répercussions sur nos activités. Aux États-Unis, nous sommes assujettis à la
Consumer Product Safety Act, dans sa version modifiée par la Consumer Product Safety Improvement Act
of 2008, à la Federal Hazardous Substances Act, à la Flammable Fabrics Act et aux règles et règlements
promulgués en vertu de ces lois. Ces lois prévoient des sanctions considérables en cas de non-conformité.
Ces lois et règlements comprennent des exigences de test et de certification relativement à l’inflammabilité
des vêtements, à la teneur en plomb et au plomb utilisé pour les revêtements des produits pour enfants, de
même qu’à la teneur en phtalate des articles de soins pour enfants, y compris les composantes
recouvertes de plastique des vêtements de nuit pour enfants. La Consumer Product Safety Commission (la
« CPSC ») devrait d’ailleurs resserrer ses critères d’application de toutes ces exigences le 31 décembre
2011, au moment où elle lèvera sa suspension d’exécution à l’égard des tests et de la certification relatifs
au phthalate. Nous sommes aussi assujettis à des lois et règlements similaires dans les autres territoires
où nos produits sont vendus.
Au Canada, nous sommes assujettis à des lois et à des règlements semblables, la Loi sur les produits
dangereux et la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (la « LCSPC ») étant les
plus importantes. La LCSPC, entrée en vigueur le 20 juin 2011, rehausse la responsabilité qu’ont les
fabricants de fournir des produits sécuritaires, confère un plus grand pouvoir aux autorités de
réglementation, veille à ce que des informations plus précises et plus détaillées soient fournies aux
consommateurs, améliore l’innocuité des produits importés et rend obligatoire la tenue de dossiers par les
fabricants ainsi que la déclaration des incidents liés à leurs produits. Les règlements applicables en vertu
de la Loi sur les produits dangereux seront intégrés à la LCSPC ou, en cas de différences structurales
entre les deux lois, seront remplacés par les nouvelles règles de la LCSPC. Ainsi, le Règlement sur les
vêtements de nuit pour enfants de la LCSPC a remplacé le Règlement sur les produits dangereux
(vêtements de nuit pour enfants) de la Loi sur les produits dangereux. La LCSPC renferme également de
nouveaux règlements, notamment à l’égard de l’inflammabilité des produits textiles. Comme c’est le cas en
vertu des lois américaines, les revêtements et les concentrations de phtalate sont réglementés par la
LCSPC.
Dans les pays de l’Union européenne, nous sommes également assujettis à différents règlements sur la
sécurité des produits, les principaux étant imposés aux termes de la directive Sécurité générale des
produits. Nous sommes aussi assujettis à des lois et règlements similaires dans les autres territoires où
nos produits sont vendus.
La conformité aux lois existantes et futures en matière de sécurité des produits, ainsi qu’aux règlements et
aux politiques d’application connexes, pourrait faire en sorte que nous devions engager des dépenses en
immobilisations et d’autres coûts qui pourraient être considérables. Le non-respect des lois et règlements
applicables en matière de sécurité des produits pourrait se solder par des amendes et des pénalités
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.52
RAPPORT DE GESTION
importantes, des coûts relatifs au rappel, au remplacement et à l’élimination de produits non conformes,
ainsi qu’une publicité négative qui pourrait nuire à notre réputation et se traduire par une perte de ventes. Il
est également possible que nos clients exigent que nous nous conformions à des exigences existantes et
additionnelles relatives à la sécurité des consommateurs, ce qui pourrait nous empêcher de fournir les
produits de la manière prévue. Bien que nous estimions être en conformité, à tous les égards importants,
avec les lois et règlements en matière de sécurité des produits qui sont en vigueur dans les territoires où
nous exerçons nos activités, nous ne pouvons déterminer de façon raisonnable la portée de notre
éventuelle responsabilité relativement à toute non-conformité antérieure face aux exigences exposées
dans toute loi visant la sécurité en matière de produits de consommation applicable à nos activités, mais
qui ne seraient pas connues pour le moment.
DÉFINITION ET RAPPROCHEMENT DES MESURES NON CONFORMES
AUX PCGR
Pour évaluer notre rendement et notre situation financière, nous utilisons des mesures qui ne sont pas
conformes aux PCGR. Les modalités et les définitions des mesures non conformes aux PCGR utilisées
dans le présent rapport et un rapprochement de celles-ci avec les PCGR les plus directement comparables
figurent ci-dessous. Les mesures non conformes aux PCGR sont présentées de manière cohérente pour
toutes les périodes présentées dans le présent rapport de gestion annuel. Ces mesures non conformes
aux PCGR n’ont pas de sens normalisé aux termes des PCGR du Canada et il est donc peu probable
qu’elles soient comparables à des mesures semblables présentées par d’autres entreprises. Par
conséquent, elles ne doivent pas être considérées de façon isolée.
Bénéfice net ajusté et bénéfice dilué par action ajusté
Afin de mesurer notre rendement d’une période à l’autre, en excluant les variations liées à l’incidence des
coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions, déduction faite du recouvrement d’impôts
correspondant, la direction se sert du bénéfice net ajusté et du bénéfice dilué par action ajusté, soit le
bénéfice net et le bénéfice dilué par action à l’exclusion de ces éléments. Ces éléments sont exclus du
calcul parce qu’ils influencent la comparabilité des résultats financiers et pourraient éventuellement fausser
l’analyse des tendances en matière de rendement commercial de l’entreprise. Le fait d’exclure ces
éléments ne signifie pas qu’ils sont nécessairement non récurrents.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.53
RAPPORT DE GESTION
2011
2010
2009
1 726,0
1 288,3
1 311,5
947,2
1 038,3
808,0
Bénéfice brut
Frais généraux et frais de vente et d’administration
Coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions
437,7
199,1
8,5
364,3
154,7
8,7
230,3
134,8
6,2
Bénéfice d’exploitation
230,1
200,9
89,3
5,4
0,8
(0,3)
0,5
3,8
0,1
(en millions de dollars, sauf les montants par action)
Chiffre d’affaires net
Coût des marchandises vendues
Charge financière (produit financier), montant net
Participation ne donnant pas le contrôle dans la
coentreprise consolidée
Bénéfice avant les impôts sur le bénéfice
Impôts sur le bénéfice
224,2
(15,7)
196,3
(1,9)
89,5
(5,8)
Bénéfice net
239,9
198,2
95,3
8,5
8,7
6,2
(2,9)
(3,3)
(1,8)
Rajustements pour tenir compte des éléments suivants :
Coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions
Recouvrement d’impôts lié aux coûts de restructuration et
autres coûts liés à des acquisitions
Bénéfice net ajusté
Bénéfice de base par action
Bénéfice dilué par action
Bénéfice dilué par action ajusté
245,5
203,6
99,7
1,97
1,96
2,01
1,64
1,63
1,67
0,79
0,79
0,82
Certains légers écarts dus à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers et ce tableau sommaire.
BAIIA
Le BAIIA correspond au bénéfice avant les intérêts, les impôts et l’amortissement, et ne tient pas compte
de l’incidence des coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions ni de la participation ne
donnant pas le contrôle dans la coentreprise consolidée. La Société se sert du BAIIA, entre autres
mesures, pour évaluer son rendement d’exploitation. La Société croit aussi que cette mesure est
couramment utilisée par des investisseurs et des analystes pour mesurer la capacité d’une entreprise à
assurer le service de la dette et à s’acquitter d’autres obligations de paiement, ou en tant qu’instrument
d’évaluation courant. La Société ne tient pas compte de la dotation à l’amortissement, qui n’entraîne pas
de décaissement de par sa nature et qui peut varier considérablement selon les méthodes comptables
utilisées ou les facteurs hors exploitation tels que le coût historique. Le fait d’exclure ces éléments ne
signifie pas qu’ils sont nécessairement non récurrents.
(en millions de dollars)
Bénéfice net
Coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions
Amortissement
Variation de l’amortissement incluse dans les stocks
Intérêts débiteurs, montant net
Impôts sur le bénéfice
Participation ne donnant pas le contrôle dans la coentreprise consolidée
2011
239,9
8,5
79,8
(3,4)
2,9
(15,7)
0,5
2010
198,2
8,7
66,5
2,7
0,4
(1,9)
3,8
2009
95,3
6,2
65,4
(2,4)
1,8
(5,8)
0,1
BAIIA
312,5
278,4
160,6
Certains légers écarts dus à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers et ce tableau sommaire.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.54
RAPPORT DE GESTION
Flux de trésorerie disponibles
Les flux de trésorerie disponibles correspondent aux flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation,
notamment la variation nette des soldes hors trésorerie du fonds de roulement, moins ceux liés aux
activités d’investissement, à l’exclusion des acquisitions d’entreprises. La Société estime que les flux de
trésorerie disponibles constituent un important indicateur de la santé et du rendement financier de
l’entreprise, car ils révèlent les flux de trésorerie disponibles, une fois les dépenses en immobilisations
effectuées, afin de rembourser la dette et de réinvestir dans l’entreprise et/ou de les redistribuer aux
actionnaires. Nous croyons que cette mesure est couramment utilisée par les investisseurs et les
analystes afin d’évaluer une entreprise et ses éléments d’actif sous-jacents.
(en millions de dollars)
Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
Rajustements pour tenir compte des éléments suivants :
Acquisition d’entreprises
Remboursement de liquidités soumises à des restrictions liées à une
acquisition d’entreprise
2011
181,6
(523,9)
2010
301,6
(141,2)
349,6
15,8
–
Flux de trésorerie disponibles
7,3
(0,3)
175,9
2009
169,2
(34,2)
1,2
(4,0)
132,2
Certains légers écarts dus à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers et ce tableau sommaire.
Total de la dette et dette nette (excédent de la trésorerie sur le total de la dette)
La Société estime que le total de la dette et la dette nette (l’excédent de la trésorerie sur le total de la
dette) constituent des indicateurs importants de son levier financier.
(en millions de dollars)
Tranche de la dette à long terme échéant à moins de un an
Dette à long terme
Total de la dette
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Dette nette (excédent de la trésorerie sur le total de la dette)
2011
–
209,0
209,0
(88,8)
120,2
2010
–
–
–
(258,4)
(258,4)
2009
2,8
1,6
4,4
(99,7)
(95,3)
Certains légers écarts dus à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers et ce tableau sommaire.
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.55
RAPPORT DE GESTION
ÉNONCÉS PROSPECTIFS
Certains énoncés qui figurent dans le présent rapport de gestion constituent des énoncés prospectifs au
sens de la loi des États-Unis intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et des lois et de la
réglementation sur les valeurs mobilières du Canada. Ces énoncés sont assujettis à des risques, des
incertitudes et des hypothèses importants. Les énoncés prospectifs comprennent notamment de
l’information sur nos objectifs et sur les stratégies visant à atteindre ces objectifs, en plus de
renseignements sur nos opinions, nos plans, nos attentes, nos prévisions, nos estimations et nos
intentions. Les énoncés prospectifs se reconnaissent généralement à l’emploi de termes ayant une
connotation conditionnelle ou prospective, tels que « peut », « fera », « s’attend à », « prévoit », « a
l’intention de », « estime », « suppose », « anticipe », « planifie », « croit », « continue », de même que la
forme négative de ces expressions ou des variantes de celles-ci ou de termes semblables. Le lecteur est
invité à consulter les documents que nous avons déposés auprès des Autorités canadiennes en valeurs
mobilières et de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ainsi que la rubrique « Risques
et incertitudes » et les risques décrits aux rubriques « Principales estimations comptables » et « Gestion
des risques financiers » du présent rapport de gestion, pour une analyse des facteurs pouvant influencer
nos résultats futurs. Les facteurs significatifs et les principales hypothèses qui ont été retenus pour tirer
une conclusion ou formuler une prévision ou une projection sont également présentés dans le présent
document.
Les énoncés prospectifs sont, de par leur nature, incertains et les résultats ou les événements qui y sont
prévus pourraient différer considérablement des résultats ou des événements réels. Les facteurs
significatifs qui pourraient faire en sorte que les événements ou les résultats réels diffèrent
considérablement des conclusions, hypothèses ou projections reflétées dans ces énoncés prospectifs
comprennent notamment :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
notre capacité à mettre à exécution nos stratégies et nos plans de croissance et, notamment, à
réaliser les gains de parts de marché, à mettre en œuvre des mesures de compression des coûts,
et à conclure et à intégrer avec succès des acquisitions;
l’intensité de la concurrence et notre capacité à y répondre efficacement;
l’évolution défavorable de la conjoncture économique et des conditions financières à l’échelle
mondiale ou dans un ou plusieurs des marchés que nous desservons;
notre dépendance à l’égard d’un petit nombre de clients d’envergure;
le fait que nos clients ne soient pas dans l’obligation de passer un minimum de commandes
fermes;
notre capacité à prévoir l’évolution des préférences des consommateurs et des tendances de
consommation;
notre capacité à gérer efficacement notre volume de production et nos niveaux de stocks en
fonction de l’évolution de la demande;
les fluctuations et la volatilité des cours des matières premières entrant dans la fabrication de nos
produits, comme le coton et les fibres de polyester;
notre dépendance à l’égard de nos fournisseurs clés et notre capacité à maintenir un
approvisionnement ininterrompu en matières premières et en produits finis;
les risques liés aux conditions météorologiques et au climat politique et socioéconomique propres
aux pays où nous exerçons nos activités ou auprès desquels nous nous approvisionnons;
la perturbation des activités de fabrication et de distribution causée par des conflits de travail,
l’instabilité politique, le mauvais temps, les catastrophes naturelles, les pandémies et d’autres
événements imprévus;
la modification de lois et accords sur le commerce international sur lesquels compte actuellement
la Société pour exercer ses activités de fabrication ou pour l’application des mesures de protection
qui en découlent;
les facteurs ou circonstances qui pourraient faire grimper notre taux d’imposition effectif, dont le
résultat de vérifications fiscales ou la modification de lois ou traités fiscaux applicables;
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.56
RAPPORT DE GESTION
•
•
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•
•
la conformité à la réglementation en matière d’environnement, de fiscalité, de commerce
international, d’emploi, de santé et sécurité au travail ou de toutes autres lois ou réglementations
en vigueur dans les territoires où nous exerçons nos activités;
notre grande dépendance à l’égard de nos systèmes informatisés pour la conduite de nos activités
commerciales;
les changements relatifs à nos relations de travail avec nos employés ou aux lois et
réglementations sur l’emploi au Canada comme à l’étranger;
une mauvaise presse à la suite de la violation, par la Société ou ses sous-traitants, des lois du
travail locales ou internationales ou pour des pratiques de travail ou toutes autres pratiques
commerciales contraires à l’éthique;
notre dépendance à l’égard de gestionnaires clés et notre capacité à attirer et/ou à retenir le
personnel clé;
l’évolution ou le risque de violation des lois et règlements sur la sécurité des produits de
consommation;
les changements défavorables liés aux arrangements en matière d’octroi de licences à des tiers et
de marques sous licence;
notre capacité de protéger nos droits de propriété intellectuelle;
les modifications de conventions et d’estimations comptables;
l’exposition aux risques découlant des instruments financiers, dont le risque de crédit, le risque
d’illiquidité, le risque de change, le risque de taux d’intérêt et le risque lié au coût des
marchandises.
Ces facteurs pourraient faire en sorte que le rendement et les résultats financiers réels de la Société au
cours des périodes futures diffèrent de façon significative des estimations ou des projections à l’égard de
la performance ou des résultats futurs exprimés, expressément ou implicitement, dans ces énoncés
prospectifs. Les énoncés prospectifs ne tiennent pas compte de l’impact que les opérations ou les
éléments non récurrents ou particuliers annoncés ou qui se produiront après le dépôt des états financiers
pourraient avoir sur les activités de la Société. Par exemple, ils ne tiennent pas compte de l’incidence des
cessions, des acquisitions ou autres transactions, des dépréciations d’actifs, des pertes de valeur d’actifs
ou d’autres charges annoncées ou qui sont constatées après la formulation des énoncés prospectifs.
L’incidence financière de ces opérations et d’éléments non récurrents ou inhabituels peut se révéler
complexe et dépend nécessairement des faits propres à chacun d’eux.
Rien ne peut garantir que les attentes dont il est question dans nos énoncés prospectifs se concrétiseront.
Les énoncés prospectifs ont pour but de fournir au lecteur une description des attentes de la direction
relativement à la performance financière de la Société pour l’exercice 2012 et ils risquent de ne pas
convenir à d’autres fins. De plus, à moins d’indication contraire, les énoncés prospectifs présentés dans ce
rapport ont été établis en date de ce dernier et nous ne nous engageons nullement à les actualiser
publiquement ni à les réviser à la lumière de nouveaux renseignements ou d’événements futurs ou pour
quelque autre motif que ce soit, sauf si les lois ou les règlements applicables l’exigent. Les énoncés
prospectifs contenus dans ce rapport sont présentés sous réserve expresse de cette mise en garde.
Le 9 décembre 2011
GILDAN 2011 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.57
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION À L’ÉGARD DE L’INFORMATION
FINANCIÈRE
Les états financiers consolidés ci-joints ont été préparés par la direction et approuvés par le conseil d’administration de
la Société. Les états financiers consolidés ont été dressés conformément aux principes comptables généralement
reconnus du Canada et, le cas échéant, reflètent les meilleures estimations de la direction et reposent sur l’exercice de
son meilleur jugement. Lorsqu’il était possible d’appliquer d’autres méthodes comptables, la direction a choisi celles
qu’elle a jugées les plus appropriées dans les circonstances. La direction est responsable de l’exactitude, de l’intégrité
et de l’objectivité des états financiers consolidés, dans les limites raisonnables de leur importance relative, ainsi que
du maintien d’un système de contrôles internes à l’égard de l’information financière, comme il est décrit à la rubrique
intitulée « Rapport annuel de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière » à la page 43 du
rapport de gestion annuel de 2011. La direction est également responsable de la préparation et de la présentation des
autres informations financières incluses dans le rapport annuel de 2011, et de leur cohérence avec les états financiers
consolidés.
Le comité de vérification et des finances de la Société, qui est nommé annuellement par le conseil d’administration et
qui se compose uniquement d’administrateurs indépendants, rencontre les membres de la direction ainsi que les
vérificateurs externes et les vérificateurs internes afin de s’assurer que la direction s’acquitte de façon appropriée des
responsabilités qui lui incombent en matière d’information financière. Il examine également les états financiers
consolidés ainsi que le rapport des vérificateurs externes. Le comité de vérification et des finances soumet son rapport
au conseil d’administration et recommande l’approbation des états financiers consolidés destinés aux actionnaires. Le
comité de vérification et des finances étudie également la nomination des vérificateurs externes ou le renouvellement
de leur mandat, et soumet ses décisions à l’examen du conseil d’administration et à l’approbation des actionnaires.
Les états financiers consolidés ont été vérifiés de façon indépendante par KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., comptables agréés,
pour le compte des actionnaires, selon les normes de vérification généralement reconnues du Canada et selon les
normes du Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis). Leur rapport expose la nature de leur vérification
et comporte l’expression de leur opinion sur les états financiers consolidés de la Société. De plus, les vérificateurs ont
émis un rapport d’attestation du contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société au 2 octobre 2011.
Les vérificateurs externes KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. peuvent, sans aucune restriction, rencontrer les membres du comité
de vérification et des finances du conseil d’administration.
(signé)
Glenn J. Chamandy
Président et chef de la direction
(signé)
Laurence G. Sellyn
Premier vice-président,
chef des services financiers et administratifs
Le 9 décembre 2011
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.58
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
RAPPORT DU CABINET D’EXPERTS-COMPTABLES INSCRIT ET INDÉPENDANT
Aux actionnaires et au conseil d’administration de Les Vêtements de Sport Gildan Inc.
Nous avons vérifié les bilans consolidés de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. (la « Société ») et de ses filiales aux
2 octobre 2011 et 3 octobre 2010 et les états consolidés des résultats et du résultat étendu, des capitaux propres et
des flux de trésorerie des exercices terminés les 2 octobre 2011, 3 octobre 2010 et 4 octobre 2009. La responsabilité
de ces états financiers consolidés incombe à la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une
opinion sur ces états financiers consolidés en nous fondant sur nos vérifications.
Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada et
aux normes du Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis). Ces normes exigent que la vérification soit
planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts
d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des
montants et des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. La vérification comprend également
l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une
appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers. Nous croyons que nos vérifications constituent une
base raisonnable pour l’expression de notre opinion.
À notre avis, les états financiers consolidés susmentionnés donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de
la situation financière de la Société et de ses filiales aux 2 octobre 2011 et 3 octobre 2010 ainsi que des résultats de
leur exploitation et de leurs flux de trésorerie pour les exercices terminés les 2 octobre 2011, 3 octobre 2010 et
4 octobre 2009 selon les principes comptables généralement reconnus du Canada.
Nous avons également vérifié, conformément aux normes du Public Company Accounting Oversight Board (ÉtatsUnis), l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société en date du 2 octobre 2011, en
nous fondant sur les critères que le Committee of Sponsoring Organizations (« COSO ») de la Treadway Commission
a énoncés dans sa publication Internal Control - Integrated Framework. Dans notre rapport daté du 30 novembre
2011, nous avons exprimé une opinion sans réserve sur l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information
financière de la Société.
Comptables agréés
Montréal, Canada
30 novembre 2011
*CA auditeur permis no 20408
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. est une société canadienne à responsabilité limitée et un cabinet membre du réseau KPMG de cabinets
indépendants affiliés à KPMG International Cooperative (« KPMG International »), entité suisse.
KPMG Canada fournit des services à KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.59
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
RAPPORT DU CABINET D’EXPERTS-COMPTABLES INSCRIT ET INDÉPENDANT
Aux actionnaires et au conseil d’administration de Les Vêtements de Sport Gildan Inc.
Nous avons vérifié le contrôle interne à l’égard de l’information financière de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. au 2 octobre 2011
en nous fondant sur les critères que le Committee of Sponsoring Organizations (« COSO ») de la Treadway Commission a énoncés
dans sa publication Internal Control - Integrated Framework. La responsabilité du maintien d’un contrôle interne efficace à l’égard de
l’information financière ainsi que de l’appréciation de l’efficacité de ce contrôle incombe à la direction de Les Vêtements de Sport
Gildan Inc., évaluation qui est présentée à la rubrique intitulée « Rapport annuel de la direction sur le contrôle interne à l’égard de
l’information financière » qui figure dans le rapport de gestion. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur le contrôle
interne à l’égard de l’information financière de la Société en nous fondant sur notre vérification.
Notre vérification a été effectuée conformément aux normes du Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis). Ces
normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable qu’un contrôle interne
efficace à l’égard de l’information financière est exercé, à tous les égards importants. Dans le cadre de notre vérification, nous avons,
entre autres choses, acquis une compréhension du contrôle interne à l’égard de l’information financière, apprécié le risque qu’il existe
une faiblesse importante, et procédé à des tests et à une évaluation de la conception et de l’efficacité du fonctionnement du contrôle
interne en tenant compte du risque établi. Notre vérification a également comporté la mise en œuvre des autres procédés que nous
avons jugés nécessaires dans les circonstances. Nous croyons que notre vérification constitue une base raisonnable pour
l’expression de notre opinion.
Le contrôle interne à l’égard de l’information financière d’une société est un processus visant à fournir l’assurance raisonnable que
l’information financière est fiable et que les états financiers ont été établis, aux fins de la publication de l’information financière,
conformément aux principes comptables généralement reconnus. Le contrôle interne de la Société à l’égard de l’information
financière comprend des politiques et procédures qui : 1) visent la tenue de comptes suffisamment détaillés qui donnent une image
fidèle des opérations et des cessions d’actifs de la Société, 2) fournissent l’assurance raisonnable que les opérations sont
enregistrées de manière à permettre d’établir les états financiers conformément aux principes comptables généralement reconnus et
que les encaissements et décaissements de la Société ne soient faits qu’avec l’autorisation de la direction et du conseil
d’administration de la Société et 3) fournissent l’assurance raisonnable que toute acquisition, utilisation ou cession non autorisée des
actifs de la Société pouvant avoir une incidence importante sur les états financiers soit évitée ou détectée à temps.
En raison des limites qui lui sont inhérentes, il se peut que le contrôle interne à l’égard de l’information financière ne permette pas
d’empêcher ou de détecter les inexactitudes. Enfin, la projection, sur des périodes futures, de quelque appréciation de l’efficacité est
assujettie au risque que les contrôles deviennent inadéquats en raison de changements de situation, ou au risque de détérioration de
la conformité aux principes directeurs et procédures.
À notre avis, Les Vêtements de Sport Gildan Inc. ont maintenu, à tous les égards importants, un contrôle interne efficace à l’égard de
l’information financière au 2 octobre 2011, selon les critères que le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway
Commission (« COSO ») a énoncés dans sa publication Internal Control - Integrated Framework.
La direction a exclu Gold Toe Moretz Holdings Corp. (« Gold Toe Moretz »), acquise le 15 avril 2011, de son évaluation de l’efficacité
du contrôle interne à l’égard de l’information financière réalisée en date du 2 octobre 2011. L’actif total et le chiffre d’affaires net total
de Gold Toe Moretz représentaient environ 24 % de l’actif total consolidé et environ 7 % du chiffre d’affaires net consolidé
apparaissant dans les états financiers consolidés de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. au 2 octobre 2011 et pour l’exercice terminé
à cette date. Notre vérification du contrôle interne à l’égard de l’information financière de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. excluait
également une évaluation du contrôle interne à l’égard de l’information financière de Gold Toe Moretz.
Nos vérifications des états financiers consolidés ont également été effectuées conformément aux normes de vérification
généralement reconnues du Canada et aux normes du Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis). Dans notre rapport
daté du 30 novembre 2011, nous avons exprimé une opinion sans réserve sur ces états financiers consolidés.
Comptables agréés
Montréal, Canada
30 novembre 2011
*CA auditeur permis no 20408
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. est une société canadienne à responsabilité limitée et un cabinet membre du réseau KPMG de cabinets
indépendants affiliés à KPMG International Cooperative (« KPMG International »), entité suisse.
KPMG Canada fournit des services à KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.60
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC.
BILANS CONSOLIDÉS
Aux 2 octobre 2011 et 3 octobre 2010
(en milliers de dollars US)
2011
Actif à court terme
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Comptes clients
Impôts sur le bénéfice à recevoir
Stocks (note 3)
Charges payées d’avance et acomptes
Impôts futurs (note 15)
Autres actifs à court terme
Immobilisations corporelles (note 4)
Actifs détenus en vue de la vente (note 16)
Actifs incorporels [note 5 b)]
Écart d’acquisition [note 5 a)]
Autres actifs (note 6)
Total de l’actif
Passif à court terme
Créditeurs et charges à payer
Impôts sur le bénéfice à payer
Dette à long terme (note 8)
Impôts futurs (note 15)
Participation ne donnant pas le contrôle dans la
coentreprise consolidée
2010
88 802 $
191 594
515
575 594
10 966
11 666
9 307
888 444
258 442 $
145 684
332 542
9 584
6 340
9 079
761 671
565 398
13 142
256 467
153 219
13 051
479 292
3 246
61 321
10 197
11 805
1 889 721 $
1 327 532 $
315 269 $
315 269
186 205 $
5 024
191 229
209 000
26 575
10 816
11 562
11 058
100 436
16 526
97 036
10 091
1 184 781
25 572
1 210 353
1 327 315
982 764
24 538
1 007 302
1 114 429
1 889 721 $
1 327 532 $
Engagements et éventualités (note 13)
Capitaux propres (note 10)
Capital-actions
Surplus d’apport
Bénéfices non répartis
Cumul des autres éléments du résultat étendu
Total du passif et des capitaux propres
Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.
Au nom du conseil d’administration
(signé)
Administrateur
Glenn J. Chamandy
(signé)
Administrateur
William D. Anderson
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.61
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC.
ÉTATS CONSOLIDÉS DES RÉSULTATS ET DU RÉSULTAT ÉTENDU
Exercices terminés les 2 octobre 2011, 3 octobre 2010 et 4 octobre 2009
(en milliers de dollars US, sauf les données par action)
2011
Chiffre d’affaires net
Coût des marchandises vendues [note 20 c)]
2010
2009
1 726 041 $
1 288 293
1 311 463 $
947 206
1 038 319 $
807 986
Bénéfice brut
437 748
364 257
230 333
Frais généraux et frais de vente et d’administration
Coûts de restructuration et autres coûts liés à des
acquisitions (note 16)
199 132
154 674
134 785
8 465
8 705
6 199
Bénéfice d’exploitation
230 151
200 878
89 349
5 485
751
(304)
504
3 786
110
Bénéfice avant les impôts sur le bénéfice
224 162
196 341
89 543
Impôts sur le bénéfice (note 15)
(15 742)
Charge financière (produit financier), montant net
[note 22 b)]
Participation ne donnant pas le contrôle dans la
coentreprise consolidée
Bénéfice net
Autres éléments du résultat étendu, déduction faite des
impôts sur le bénéfice (note 17)
Résultat étendu
Bénéfice par action
De base (note 18)
Dilué (note 18)
(1 904)
239 904
198 245
(5 786)
95 329
1 034
(1 710)
-
240 938 $
196 535 $
95 329 $
1,97 $
1,96 $
1,64 $
1,63 $
0,79 $
0,79 $
Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.62
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC.
ÉTATS CONSOLIDÉS DES CAPITAUX PROPRES
Exercices terminés les 2 octobre 2011, 3 octobre 2010 et 4 octobre 2009
(en milliers ou en milliers de dollars US)
Capital-actions
Nombre
Montant
Solde au 5 octobre 2008
Rémunération à base d’actions liée aux options
d’achat d’actions et aux unités d’actions de
négociation restreinte visant des actions
nouvelles
Actions émises aux termes du régime d’achat
d’actions des salariés
Actions émises à l’exercice d’options d’achat
d’actions
Actions émises à l’acquisition des droits
rattachés aux unités d’actions de négociation
restreinte visant des actions nouvelles
Bénéfice net
Solde au 4 octobre 2009
Rémunération à base d’actions liée aux options
d’achat d’actions et aux unités d’actions de
négociation restreinte visant des actions
nouvelles
Recouvrement lié à la modification des prix des
options d’achat d’actions exercées auparavant
[note 11 b)]
Actions émises aux termes du régime d’achat
d’actions des salariés
Actions émises à l’exercice d’options d’achat
d’actions
Actions émises à l’acquisition des droits
rattachés aux unités d’actions de négociation
restreinte visant des actions nouvelles
Autres éléments du résultat étendu (note 17)
Bénéfice net
Solde au 3 octobre 2010
Rémunération à base d’actions liée aux options
d’achat d’actions et aux unités d’actions de
négociation restreinte visant des actions
nouvelles
Actions émises aux termes du régime d’achat
d’actions des salariés
Actions émises à l’exercice d’options d’achat
d’actions
Actions émises à l’acquisition des droits
rattachés aux unités d’actions de négociation
restreinte visant des actions nouvelles
Actions émises à titre de contrepartie pour les
coûts engagés dans le cadre d’une acquisition
d’entreprise [note 19 c)]
Actions rachetées et annulées [note 10 d)]
Rachats d’actions [note 10 e)]
120 536 $
89 377 $
Cumul des
autres
éléments
du résultat
étendu
Surplus
d’apport
6 728 $
26 248 $
Bénéfices
non
répartis
689 190 $
Total des
capitaux
propres
811 543 $
-
-
3 007
-
-
3 007
58
781
-
-
-
781
54
125
-
-
-
125
315
2 759
-
-
120 963 $
93 042 $
(2 759)
6 976 $
-
-
-
-
95 329
95 329
26 248 $
784 519 $
910 785 $
-
-
4 081
-
-
4 081
-
-
1 159
-
-
1 159
24
628
-
-
-
628
183
1 251
(10)
-
-
1 241
182
-
2 115
-
(2 115)
-
-
(1 710 )
-
-
121 352 $
97 036 $
(1 710 )
-
-
10 091 $
24 538 $
198 245
982 764 $
198 245
1 114 429 $
-
-
4 899
-
-
4 899
23
642
-
-
-
642
379
3 594
(219)
-
-
3 375
26
588
(588)
-
-
-
30
1 065
-
-
(400)
(337 )
-
-
(79)
(2 152 )
(10 200 )
1 065
(10 537 )
2 152
-
-
-
Autres éléments du résultat étendu (note 17)
-
-
-
1 034
-
1 034
Dividendes déclarés
-
-
191
-
(27 687 )
(27 496 )
Bénéfice net
-
-
-
-
239 904
239 904
1 184 781 $
1 327 315 $
Solde au 2 octobre 2011
121 331 $
100 436 $
16 526 $
25 572 $
Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.63
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC.
ÉTATS CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIE
Exercices terminés les 2 octobre 2011, 3 octobre 2010 et 4 octobre 2009
(en milliers de dollars US)
2011
2010
2009
239 904 $
198 245 $
70 851
72 360
64 178
310 755
270 605
159 507
(18 861)
16 018
45 608
(182 080)
(32 280 )
16 742
2 020
(1 191)
Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation
Bénéfice net
Rajustements liés aux éléments hors trésorerie [note 19 a)]
95 329 $
Variation des soldes hors trésorerie du fonds de roulement
Comptes clients
Stocks
Charges payées d’avance et acomptes
Autres actifs à court terme
Créditeurs et charges à payer
Impôts sur le bénéfice à payer
698
1 883
74 496
(5 341)
181 550
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
Augmentation (diminution) des avances aux termes de la facilité de crédit à
long terme renouvelable
Dividendes versés
209 000
(27 496)
Augmentation des autres composantes de la dette à long terme
-
Remboursement des autres composantes de la dette à long terme
-
Produit tiré de l’émission d’actions
Rachat et annulation d’actions [note 10 d)]
Rachat d’actions [note 10 e)]
Recouvrement lié à la modification des prix des options d’achat d’actions
exercées auparavant
4 017
(168 )
52 127
(6 771 )
301 551
43
(4 430 )
2 743
(22 731)
(31 499)
169 179
(45 000)
44
(3 661)
1 869
906
(10 537)
-
-
(2 152)
-
-
1 159
-
172 832
(1 359 )
(47 711)
(159 946)
(126 855 )
(43 877)
(4 776)
(1 026 )
(1 061)
(349 639)
(15 850 )
(1 196)
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
Acquisition d’immobilisations corporelles
Acquisition d’actifs incorporels
Acquisition d’entreprises (note 2)
Versement au titre de la contrepartie conditionnelle [note 19 d)]
Liquidités soumises à des restrictions liées à une acquisition d’entreprise
Acquisition d’un actif de support, déduction faite du produit [note 19 a)]
Produit tiré de la cession d'actifs détenus en vue de la vente
(Augmentation) diminution nette des autres actifs
Incidence des variations des taux de change sur la trésorerie et les équivalents
de trésorerie libellés en devises
(Diminution) augmentation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie
au cours de l’exercice
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de l’exercice
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de l’exercice
(5 815)
(3 693)
1 125
-
-
254
3 958
-
-
4 708
6 349
(1 193)
(2 477 )
(523 937)
(141 246 )
(85)
(236 )
1 629
(34 198)
105
(169 640)
158 710
87 375
258 442
99 732
12 357
88 802 $
258 442 $
99 732 $
Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie (note 19)
Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.64
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Exercices terminés les 2 octobre 2011, 3 octobre 2010 et 4 octobre 2009
(Les montants dans les tableaux sont en milliers ou en milliers de dollars US, sauf les données par action ou sauf indication
contraire)
Les Vêtements de Sport Gildan Inc. (la « Société ») a été constituée en société en vertu de la Loi canadienne sur les
sociétés par actions. La Société a pour principale activité commerciale la confection et la vente de vêtements de sport,
de chaussettes et de sous-vêtements. Son exercice se termine le premier dimanche suivant le 28 septembre. Toutes
les mentions de 2011, 2010 et 2009 renvoient respectivement aux exercices terminés les 2 octobre 2011, 3 octobre
2010 et 4 octobre 2009.
1. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES
Les états financiers consolidés sont présentés en dollars US et ont été dressés conformément aux principes
comptables généralement reconnus du Canada. La monnaie fonctionnelle de la Société est le dollar US. Les
principales conventions comptables de la Société se résument comme suit :
a)
Règles de présentation
Les états financiers consolidés ci-joints comprennent les comptes de la Société ainsi que ceux de ses filiales. Ils
comprennent également les comptes d’une coentreprise de filature avec Frontier Spinning Mills, Inc., CanAm
Yarns LLC (« CanAm »), car la Société est considérée comme le principal bénéficiaire de cette entité. Les soldes
et opérations intersociétés importants ont tous été éliminés au moment de la consolidation.
b)
Normes comptables futures
En février 2008, le Conseil des normes comptables du Canada (le « CNC ») a confirmé que les Normes
internationales d'information financière (les « IFRS »), telles qu’elles ont été publiées par l’International Accounting
Standards Board, remplaceront les principes comptables généralement reconnus du Canada pour les entreprises
ayant une obligation publique de rendre des comptes avec prise d’effet pour les états financiers des exercices
ouverts à compter du 1er janvier 2011. Par conséquent, la Société sera tenue de passer aux IFRS en ce qui
concerne ses états financiers consolidés intermédiaires et annuels pour l’exercice 2012 débutant le 3 octobre
2011, ainsi que pour les informations comparatives pour l’exercice 2011.
c)
Trésorerie et équivalents de trésorerie
La Société considère que tous les placements liquides dont les échéances sont d’au plus trois mois à la date de
leur acquisition sont des équivalents de trésorerie.
d)
Comptes clients
Les comptes clients sont constitués des sommes à recevoir dans le cours normal des activités. La Société
constitue une provision pour créances douteuses pour refléter les pertes prévues en s’inspirant de ses
antécédents en matière de recouvrement et du risque précis que présente chaque client. Les comptes non
recouvrés sont radiés au moyen de la provision pour créances douteuses.
e)
Stocks
Les stocks sont présentés au coût, selon la méthode du premier entré, premier sorti, ou à la valeur de réalisation
nette, si celle-ci est inférieure. Les coûts des stocks comprennent le prix d’achat et d’autres coûts directement liés
à l’acquisition de matières premières utilisées au cours du processus de fabrication, et le coût de produits finis
achetés. Les coûts des stocks comprennent également les coûts directement liés à la conversion des matières en
produits finis tels que les coûts de la main-d’œuvre directe et une répartition systématique des frais généraux de
production fixes et variables, y compris la charge d’amortissement liée à la fabrication. L’affectation des frais
généraux de production fixes au coût des stocks est fondée sur la capacité normale des installations de
production. Par capacité normale, on entend la production moyenne devant être réalisée sur un certain nombre de
périodes dans des circonstances normales.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.65
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
1. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (suite)
f)
Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont initialement inscrites au prix coûtant. L’amortissement est calculé selon la
méthode linéaire sur les durées de vie utile estimatives qui suivent :
Actif
Bâtiments et améliorations
Matériel de fabrication
Autre matériel
Durée de vie utile
De 5 à 40 ans
De 3 à 10 ans
De 2 à 10 ans
Les immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités de la Société comprennent les dépenses
engagées à ce jour au titre des agrandissements d’usines en cours et du matériel qui n’avait pas encore été mis
en service à la date du bilan. Ces actifs ne sont amortis qu’à partir du moment où ils sont mis en service.
g)
Actifs détenus en vue de la vente
Les actifs à long terme sont classés comme étant détenus en vue de la vente lorsque certaines conditions sont
remplies, parmi lesquelles il y a lieu de mentionner les suivantes : l’engagement de la Société à l’égard d’un plan
visant à vendre les actifs; ceux-ci sont prêts pour une vente immédiate dans les conditions actuelles; un
programme actif a été mis en œuvre afin de localiser des acheteurs et d’autres mesures sont prises pour vendre
les actifs; la vente des actifs est probable et leur cession devrait pouvoir être comptabilisée si la vente a lieu dans
moins d’un an; les actifs sont activement commercialisés à des prix raisonnables par rapport à leur juste valeur; et
il est improbable que d’importants changements seront apportés au plan visant à vendre les actifs ou que le plan
sera retiré.
La Société a évalué les actifs détenus en vue de la vente à leur valeur comptable ou à leur juste valeur moins le
coût de vente, si celle-ci est inférieure. Ces actifs ne sont pas amortis.
h)
Actifs incorporels
Les actifs incorporels comprennent les actifs incorporels identifiables acquis dans le cadre d’un regroupement
d’entreprises, sont initialement comptabilisés à la juste valeur à la date d’acquisition, et comprennent les marques
de commerce, les conventions de mise sous licence, les contrats avec des clients, les relations clients et les
accords de non-concurrence. Les actifs incorporels sont également composés du coût de logiciels qui ne font pas
partie intégrante du matériel connexe. Les actifs incorporels dont la durée de vie est limitée sont amortis selon la
méthode linéaire sur les durées de vie utile estimatives qui suivent :
Actif
Contrats avec les clients et relations clients
Conventions de mise sous licence
Logiciels
Accords de non-concurrence
Durée de vie utile
20 ans
7 ans
4 ans
2 ans
Les marques de commerce ne sont pas amorties, car elles sont considérées comme étant des actifs incorporels à
durée de vie indéfinie. Elles sont soumises à un test de dépréciation annuellement ou plus fréquemment si des
événements ou des changements de situation indiquent que l’actif pourrait avoir subi une dépréciation.
Les coûts des projets de technologies de l’information, y compris les logiciels créés à l’interne, sont capitalisés et
inclus dans les actifs incorporels dès le moment où les critères qui suivent sont remplis : la faisabilité technique
requise pour achever le projet est disponible; la Société a l’intention d’achever les projets de technologies
d’information et est en mesure d’utiliser les logiciels à l’interne; il est probable que les logiciels généreront des
avantages économiques futurs; la Société possède les ressources techniques, financières et autres adéquates
pour achever la mise en œuvre des projets; et la Société possède la capacité d’évaluer de manière fiable les
dépenses imputables aux projets de technologies de l’information au cours de la mise en œuvre. La Société ne
capitalise pas les projets pilotes lorsqu’elle estime que les avantages économiques futurs qu’elle peut en tirer sont
moins que probables ou les projets ne respectent pas les critères précédents. Parmi les coûts des projets de
technologies de l’information qui sont capitalisés, il y a lieu de mentionner les suivants : le coût des outils logiciels
et des licences utilisées dans la mise au point des projets de même que les charges directes de personnel et les
honoraires de consultation. La capitalisation des coûts cesse et l’amortissement débute lorsque les actifs sont mis
en service.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.66
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
1. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (suite)
i)
Dépréciation d’actifs à long terme
Les immobilisations corporelles et les actifs incorporels dont la durée de vie est limitée, sont soumis à un test de
dépréciation afin d’établir s’ils ont subi une perte de valeur, si des événements ou des changements de situation
indiquent que leur valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. Une perte de valeur est constatée lorsque
les flux de trésorerie futurs non actualisés estimatifs devant résulter de l’utilisation et de la sortie éventuelle d’un
actif (ou d’un groupe d’actifs pour lesquels les flux de trésorerie identifiables sont dans une large mesure
indépendants des flux de trésorerie d'autres actifs et passifs) sont moindres que la valeur comptable de cet actif.
La perte de valeur constatée est le montant de l’excédent de la valeur comptable de l’actif ou d’un groupe d’actifs
sur sa juste valeur, cette dernière étant établie au moyen de la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs
prévus ou des valeurs d’expertise, selon la nature de l’actif ou du groupe d’actifs. Le test de dépréciation annuel
des marques de commerce, considérées comme étant des actifs incorporels à durée de vie indéfinie, se résume à
une comparaison entre la juste valeur des marques de commerce, en utilisant la valeur actualisée des flux de
trésorerie futurs prévus, et la valeur comptable des marques de commerce. Si la valeur comptable des marques
de commerce excède leur juste valeur, une perte de valeur doit être comptabilisée pour un montant égal à
l’excédent.
Pour déterminer la dépréciation d’actifs à long terme, la Société doit faire des estimations et poser des hypothèses
importantes, portant notamment sur les flux de trésorerie futurs prévus qui seront générés par l’actif ou le groupe
d’actifs en fonction de plans internes qui tiennent compte des meilleures estimations possibles de la direction
quant à la durée de vie restante des actifs à long terme et leur juste valeur sur le marché libre. L’évolution de la
conjoncture à la suite, par exemple, d’avancées technologiques, de changements défavorables liés aux
arrangements en matière d'octroi de licences à des tiers, d’une révision de la stratégie de l’entreprise ou de
changements des conditions économiques peut faire en sorte que la durée de vie utile réelle et les flux de
trésorerie futurs diffèrent sensiblement de nos estimations et donnent lieu à une hausse de la charge
d’amortissement ou à une perte de valeur.
j)
Écart d’acquisition
L’écart d’acquisition constaté en lien avec les regroupements d’entreprises représente l’excédent du prix d’achat
sur la juste valeur de l’actif net acquis et est imputé à une unité d’exploitation au moment de l’acquisition. L’écart
d’acquisition n’est pas amorti et il doit être soumis à un test de dépréciation annuellement ou plus fréquemment s’il
est plus probable qu’improbable que des événements ou des changements de situation se traduisent par une
réduction de la juste valeur d’une unité d’exploitation, la rendant inférieure à sa valeur comptable. Le test de
dépréciation annuel de l’écart d’acquisition s’effectue en deux étapes. Tout d’abord, la juste valeur d’une unité
d’exploitation est comparée à sa valeur comptable, y compris l’écart d’acquisition, afin de déterminer une
réduction de valeur potentielle. La juste valeur de l’unité d’exploitation utilisée pour la première étape est établie
en fonction de la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs prévus. Si la valeur comptable d’une unité
d’exploitation excède sa juste valeur établie à la première étape, il faut alors procéder à la deuxième étape. La
juste valeur estimative de l’unité d’exploitation est répartie entre tous ses actifs et ses passifs, y compris la juste
valeur implicite de tout actif incorporel qui serait comptabilisée si l’unité d’exploitation avait été acquise dans le
cadre de l’acquisition d’une entreprise. Tout excédent de la juste valeur par rapport aux montants attribués aux
actifs nets de l’unité d’exploitation correspond à la juste valeur implicite de l’écart d’acquisition pour cette unité
d’exploitation. Si la valeur comptable de l’écart d’acquisition excède sa juste valeur implicite, la valeur comptable
est réduite d’un montant équivalent à cet excédent.
Le test de dépréciation de l’écart d’acquisition repose sur des hypothèses, des estimations et des jugements
importants à l’égard d’une variété de facteurs, notamment les ventes prévues, les marges brutes, les frais
généraux et les frais de vente et d'administration, les dépenses en immobilisations, les flux de trésorerie et la
sélection d’un taux d’actualisation approprié, qui font tous l’objet d’incertitudes et d’une subjectivité inhérentes.
Ces hypothèses reposent sur des plans d’affaires annuels et d’autres résultats prévus ainsi que sur des taux
d’actualisation utilisés pour refléter les estimations fondées sur le marché à l’égard des risques associés aux flux
de trésorerie prévus, en fonction de la meilleure information disponible à la date du test de dépréciation. Si les
résultats futurs réels devaient s’avérer différents des meilleures estimations de la direction quant aux hypothèses
économiques clés et que les flux de trésorerie qui y sont associés devaient diminuer considérablement, la Société
pourrait être tenue d’inscrire une perte de valeur à l’égard de son écart d’acquisition.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.67
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
1. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (suite)
k)
Conversion des devises
Les actifs et passifs monétaires des établissements canadiens et étrangers libellés dans une autre monnaie que
le dollar US sont convertis aux taux de change en vigueur à la date du bilan. Les autres postes du bilan libellés
dans une autre monnaie que le dollar US sont convertis aux taux en vigueur à la date de chaque opération. Les
produits et les charges libellés dans une autre monnaie que le dollar US sont convertis aux taux moyens de
l’exercice. Les gains ou pertes de change sont pris en compte dans le bénéfice net.
Les filiales étrangères sont considérées comme des établissements étrangers intégrés, leurs comptes sont
convertis selon la méthode temporelle et leurs gains et pertes de change sont inclus dans le bénéfice net.
Actuellement, la Société n’a pas de filiales étrangères autonomes.
l)
Constatation des produits
Les produits d’exploitation sont constatés à l’expédition des marchandises aux clients puisque c’est à ce moment
qu’est transféré le titre de propriété, et dans la mesure où le prix de vente est fixe ou déterminable. Au moment de
la vente, des estimations des remises et rabais pour quantités accordés aux clients sont effectuées, et ce, en
fonction des programmes existants. Les sommes à payer relativement à un nouveau programme et qui se
rapportent à des ventes antérieures sont constatées au moment du lancement du nouveau programme. Les
ventes sont inscrites déduction faite du coût de ces programmes et d’une provision pour le montant estimatif des
rendus sur ventes, laquelle provision est fondée sur l’expérience passée, sur des tendances actuelles et d’autres
facteurs connus, et excluent les taxes de vente.
m) Coût des marchandises vendues et bénéfice brut
Le coût des marchandises vendues comprend le coût de toutes les matières premières, les coûts de conversion à
la fabrication, y compris la charge d’amortissement liée à la fabrication, les coûts d’approvisionnement, les frais de
transport des marchandises jusqu’à la Société et les frais de transport entre les installations, ainsi que les frais de
transport des marchandises jusque chez les clients. Le coût des marchandises vendues comprend également le
coût des produits finis achetés, les coûts liés aux activités d’achat, de réception et d’inspection de même qu’à la
gestion de la fabrication, aux services de fabrication des tiers, aux coûts des redevances fondées sur les ventes, à
l’assurance, aux réductions de valeur des stocks et aux droits de douane.
Le bénéfice brut correspond au chiffre d’affaires moins le coût des marchandises vendues. Le bénéfice brut de la
Société n’est pas forcément comparable à celui présenté par d’autres sociétés, étant donné que certaines entités
excluent du coût des marchandises vendues la charge d’amortissement, les frais de transport des marchandises
jusque chez les clients et les coûts des redevances.
n)
Frais généraux et frais de vente et d’administration
Les frais généraux et frais de vente et d’administration comprennent les coûts d’entreposage et de manutention,
les coûts liés au personnel de vente et au personnel administratif, les charges liées à la publicité et à la
commercialisation, les coûts liés aux installations et au matériel loués, les honoraires professionnels, la charge
d’amortissement liée aux activités autres que la fabrication et d’autres charges d’ordre général et administratif. Les
frais généraux et frais de vente et d’administration comprennent également les charges pour créances douteuses,
l’amortissement des actifs incorporels reliés à la clientèle, les conventions de mise sous licence et les accords de
non-concurrence.
o)
Frais de publicité et de lancement des produits
Les frais de publicité et de publicité à frais partagés sont passés en charges à mesure qu’ils sont engagés et
imputés aux frais généraux et frais de vente et d’administration. Les frais de lancement de produits consistent en
des frais non récurrents payés aux détaillants pour permettre aux produits de la Société d’être mis sur les rayons
des magasins. Ces frais sont constatés comme une réduction des produits d’exploitation à mesure qu’ils sont
engagés, à moins que la Société n’obtienne un avantage sur une période donnée et que d’autres conditions ne
soient remplies, comme la recouvrabilité et le caractère exécutoire de droits contractuels identifiables. Dans ce
cas, ces honoraires sont inscrits comme un actif et sont amortis comme une diminution des produits sur la durée
du contrat. La Société évalue chaque trimestre la recouvrabilité de ces actifs.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.68
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
1. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (suite)
p)
Approvisionnements en coton et en fil
La Société conclut des contrats d’achat de coton et de fil comportant des dates de livraison futures à des prix fixes
afin de réduire les répercussions des fluctuations des prix du coton servant à la confection de ses produits. Ces
contrats ne servent pas à des fins de négociation et ne sont pas considérés comme des instruments financiers. La
Société s’engage à payer des prix fixes sur une partie de ses approvisionnements en coton et en fil jusqu’à
18 mois à l’avance. Si le coût des prix que la Société s’est engagée à payer pour le coton et le fil, plus les coûts
estimatifs nécessaires pour terminer la production sont supérieurs aux prix de vente en vigueur, une perte
correspondant à l’excédent est comptabilisée à titre de charge dans le coût des marchandises vendues.
q)
Instruments financiers et relations de couverture
Tous les instruments financiers sont classés dans l’une des cinq catégories suivantes : instruments détenus à des
fins de transaction, placements détenus jusqu’à leur échéance, prêts et créances, actifs financiers disponibles à la
vente et autres passifs financiers. Tous les instruments financiers, y compris les instruments dérivés, sont inscrits
au bilan consolidé et ils sont évalués à leur juste valeur, à l’exception des prêts et des créances, des placements
détenus jusqu’à leur échéance et des autres passifs financiers, qui sont évalués au coût après amortissement.
L’évaluation ultérieure et la constatation des variations de la juste valeur des instruments financiers sont effectués
en fonction du classement initial de ces instruments. Les placements détenus à des fins de transaction sont
évalués à la juste valeur et tous les gains et pertes sont pris en compte dans le résultat net dans la période au
cours de laquelle ils sont réalisés. Les instruments financiers disponibles à la vente sont évalués à la juste valeur,
et les gains et les pertes découlant de la réévaluation sont inclus dans les autres éléments du résultat étendu
jusqu’à ce que l’actif soit sorti du bilan ou qu’il soit établi qu’il a subi une dépréciation. Les actifs et les passifs
financiers évalués à la juste valeur ont recours à une hiérarchie de la juste valeur pour classer par ordre de priorité
les données utilisées pour évaluer la juste valeur. Le niveau 1 correspond aux données observables, notamment
les prix cotés sur des marchés actifs. Le niveau 2 englobe les données autres que les prix cotés sur des marchés
actifs, qui sont observables directement ou indirectement. Le niveau 3 comprend les données d’entrée qui ne sont
pas fondées sur des données de marché observables ou alors le sont seulement dans une très faible mesure, ce
qui oblige les entités à établir leurs propres hypothèses.
Les instruments dérivés sont constatés à titre d’actifs ou de passifs évalués à la juste valeur, à moins qu’ils n’aient
pas à être traités à titre de dérivés, comme une opération normale d’achat et de vente. Certains instruments
dérivés incorporés dans d’autres contrats doivent également être mesurés à la juste valeur. Les variations de la
juste valeur des instruments dérivés sont constatées dans le résultat net, à moins que certaines conditions de la
comptabilité de couverture ne soient remplies, conditions selon lesquelles une entreprise doit documenter,
désigner et évaluer en bonne et due forme l’efficacité des opérations qui font l’objet de la comptabilité de
couverture. Les instruments dérivés qui répondent aux conditions de la comptabilité de couverture doivent être
désignés à titre de « couverture de flux de trésorerie », lorsque l’élément couvert est un flux de trésorerie futur, ou
comme « couverture de la juste valeur », lorsque l’élément couvert est un actif ou un passif comptabilisé. La
tranche efficace des gains et des pertes non réalisés se rapportant à une couverture de flux de trésorerie est
incluse dans les autres éléments du résultat étendu. Dans le cas d’une couverture de flux de trésorerie, si des
instruments de couverture cessent d’être efficaces avant leur échéance ou si la Société met un terme à la relation
de couverture, les gains, pertes, produits ou charges rattachés à l’élément de couverture et qui avaient été
comptabilisés antérieurement dans les autres éléments du résultat étendu par suite de l’application de la
comptabilité de couverture sont reportés afin d’être comptabilisés en résultat net au moment où l’élément couvert
influe sur le résultat net dans la mesure où il est probable que les flux de trésorerie prévus surviendront. Dans le
cas d’une couverture de la juste valeur, l’instrument dérivé et l’élément couvert sont tous deux inscrits à la juste
valeur au bilan consolidé et les gains et les pertes non réalisés découlant des deux éléments sont inscrits dans le
résultat net. Tout instrument dérivé qui ne répond pas aux conditions de la comptabilité de couverture est
comptabilisé à la juste valeur à la fin de chaque période, et la variation de la juste valeur pour la période est prise
en compte dans le résultat net.
Lorsqu’elle utilise des instruments dérivés dans le cadre de ses relations de comptabilité de couverture, la Société
documente en bonne et due forme toutes les relations entre les instruments de couverture et les éléments
couverts, de même que l’objectif et la stratégie de gestion des risques qui l’ont conduite à réaliser les diverses
opérations de couverture. Ce procédé comporte l’établissement de liens entre tous les instruments dérivés et les
actifs et passifs précis figurant au bilan ou les engagements fermes particuliers ou les opérations projetées. La
Société détermine de façon méthodique, et ce, tant à la mise en place de la couverture que régulièrement par la
suite, si les instruments dérivés qui sont utilisés dans le cadre des opérations de couverture compensent de
manière efficace les flux de trésorerie provenant des éléments couverts.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.69
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
1. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (suite)
r)
Résultat étendu
Le résultat étendu, qui se compose du bénéfice net et des autres éléments du résultat étendu, s’entend de la
variation des capitaux propres découlant d’opérations et d’autres événements sans rapport avec les propriétaires.
Par « autres éléments du résultat étendu », on entend les éléments comptabilisés dans le résultat étendu, mais
exclus du résultat net calculé selon les principes comptables généralement reconnus; ces éléments comprennent
les gains et pertes non réalisés sur les actifs financiers classés comme disponibles à la vente, les gains et pertes
de change non réalisés découlant des filiales étrangères autonomes et des variations de la juste valeur de la
tranche efficace des instruments de couverture de flux de trésorerie admissibles.
s)
Impôts sur le bénéfice
La Société comptabilise ses impôts sur le bénéfice selon la méthode axée sur le bilan, méthode aux termes de
laquelle elle doit constater des actifs et passifs d’impôts futurs, calculés aux taux d’imposition pratiquement en
vigueur, au titre de tous les écarts temporaires résultant de différences entre la valeur fiscale des actifs et des
passifs et leur valeur figurant dans les états financiers. Les actifs d'impôts futurs de la Société ne sont inscrits que
si la direction est d'avis qu'il est plus probable qu'improbable qu'ils soient réalisés. Elle détermine s'il est plus
probable qu'improbable que les actifs d'impôts futurs se réaliseront en fonction d'estimations relatives au bénéfice
imposable futur réalisé dans certains territoires et d'autres hypothèses. Si la réalisation des actifs d’impôts futurs
n’est plus considérée plus probable qu’improbable, une provision pour moins-value est constituée à leur égard.
Les actifs d’impôts futurs et les passifs d’impôts futurs se compensent mutuellement s’ils sont rattachés à la même
entité imposable et à la même autorité fiscale.
La Société établit sa charge d’impôts en tenant compte des interprétations des lois fiscales en vigueur et des
traités fiscaux conclus entre les divers pays où elle exerce ses activités ainsi que des règles et règlements fiscaux
sous-jacents qui régissent les prix de transfert. Ces interprétations émanent de jugements et d’estimations, et
elles peuvent être remises en question par suite de vérifications de la part des gouvernements, vérifications
auxquelles la Société est régulièrement soumise. La Société constate dans ses états financiers les économies
d’impôts qu’elle tire de ses positions fiscales incertaines lorsqu’elle juge que celles-ci ne seront pas contestées
par le fisc à la suite de vérifications, y compris le règlement d’appels ou de litiges connexes, compte tenu du bienfondé technique de ces positions. Les économies d’impôts constatées en raison des positions fiscales adoptées
sont évaluées en fonction de la meilleure estimation des montants que la Société peut espérer réaliser à l’issue
des vérifications fiscales. Les estimations que fait la Société et les hypothèses qu’elle pose à l’égard des actifs et
des passifs d’impôts sont réévaluées de façon périodique et ajustées lorsque les circonstances l’exigent, par
exemple lorsque des modifications sont apportées aux lois fiscales ou aux directives administratives, lorsque la
Société réévalue le bien-fondé technique de sa position à la lumière de nouveaux renseignements, lorsque des
incertitudes sont levées par suite soit de la conclusion des vérifications fiscales soit de l’expiration des délais de
prescription. Les économies d’impôts constatées au cours d’exercices précédents et se rapportant à des positions
fiscales incertaines sont décomptabilisées s’il devient probable que les positions fiscales de la Société ne seront
pas maintenues.
t)
Rémunération à base d’actions et autres paiements à base d’actions
La Société suit la méthode fondée sur la juste valeur pour comptabiliser toutes les opérations dans le cadre
desquelles des services sont reçus en contrepartie d’une rémunération et d’autres paiements à base d’actions. En
ce qui a trait aux options d’achat d’actions et aux unités d’actions de négociation restreinte visant des actions
nouvelles, le coût de rémunération est mesuré à la juste valeur à la date de l’attribution, déduction faite du nombre
estimatif d’extinctions, et il est passé en charges au cours de la période d’acquisition des droits rattachés à
l’attribution. La juste valeur des options d’achat d’actions attribuées est établie à la date d’attribution selon le
modèle d’évaluation d’options de Black et Scholes et la juste valeur des unités d’actions de négociation restreinte
visant des actions nouvelles attribuées équivaut au cours des actions ordinaires de la Société à la date de
l’attribution. En ce qui a trait aux unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises, le coût de
rémunération est mesuré en fonction du cours de l’action de la Société à la date à laquelle les droits connexes
deviennent acquis, déduction faite du nombre estimatif d’extinctions, et il est passé en charges au cours de la
période d’acquisition des droits de l’attribution. Le compte de contrepartie du passif est mesuré à la valeur de
marché sous-jacente jusqu’à la date d’acquisition des droits, les variations du cours des actions de la Société
donnant lieu à une variation de l’évaluation du coût de rémunération associé à ces attributions jusqu’à la date
d’acquisition des droits, variations qui sont constatées lorsqu’elles surviennent. L’évaluation du coût de
rémunération pour certaines unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles et unités
d’actions de négociation restreinte visant des actions émises pour lesquelles l’acquisition des droits dépend en
partie de l'atteinte d'objectifs de rendement, tient compte de la probabilité de l’atteinte de ces objectifs de
rendement, déduction faite du nombre estimatif d’extinctions.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.70
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
1. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (suite)
t)
Rémunération à base d’actions et autres paiements à base d’actions (suite)
Dans le cas des régimes d’achat d’actions des salariés, l’apport que verse la Société au nom des salariés est
constaté à titre de charge de rémunération et un montant compensatoire est imputé au capital-actions. Toute
contrepartie versée par les salariés à l’achat d’actions est également portée au crédit du capital-actions.
u)
Avantages sociaux futurs
La Société offre des régimes collectifs à cotisations déterminées à ses employés admissibles, régimes aux termes
desquels elle verse un montant équivalant aux cotisations des employés, jusqu’à concurrence d’un pourcentage
établi de leur rémunération. Les cotisations de la Société à des portefeuilles gérés par un fiduciaire ou à des
associations de travailleurs sont passées en charges à mesure qu’elles sont engagées.
Concernant l’acquisition de Gold Toe Moretz en avril 2011 comme il est décrit à la note 2, la Société a acquis un
régime de retraite à prestations déterminées capitalisé admissible (le « régime de retraite ») couvrant certains
employés de Gold Toe Moretz. Le régime de retraite est gelé depuis le 1er janvier 2007; ainsi, aucun nouveau
employé n’a participé au régime de retraite et les participants existants ont cessé d’accumuler toute prestation
additionnelle après cette date. Les obligations au titre du régime sont calculées sur une base actuarielle selon la
méthode de répartition des prestations afin de déterminer les obligations découlant du régime et les coûts
périodiques connexes. Les actifs du régime de retraite sont investis dans des fonds du marché monétaire de
haute qualité et sont comptabilisés à la juste valeur. Des hypothèses économiques sont requises pour évaluer le
régime, notamment les taux de rendement prévus des actifs du régime, les taux d’actualisation utilisés pour
l’évaluation des obligations au titre du régime de retraite et des hypothèses démographiques à l’égard des
participants, y compris les taux de mortalité. Comme le régime de retraite est gelé, l’évaluation actuarielle ne tient
pas compte des augmentations salariales et il n’y a aucun coût des services rendus engagé au cours de la
période. Les hypothèses actuarielles utilisées peuvent différer considérablement des résultats réels en raison de
l'évolution du marché et de la conjoncture économique. Les résultats réels qui diffèrent des hypothèses
actuarielles sont pris en compte dans les gains et pertes non réalisés. Les gains et pertes non réalisés qui
excèdent de 10 % les obligations au titre des prestations projetées du régime ou la valeur de marché des actifs au
début de la période, selon le plus élevé des deux montants, sont amortis par imputation au bénéfice sur la durée
de service estimative restante des participants au régime.
La Société conserve également un passif au titre des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi
et aux indemnités compensatrices de préavis se rapportant aux employés admissibles du bassin des Caraïbes et
de l’Amérique centrale, qui sont payables aux employés sous forme de montant forfaitaire au moment de la
cessation d’emploi. Le passif est établi en fonction des meilleures estimations de la direction quant aux coûts
ultimes devant être engagés pour régler le passif, ainsi qu’en fonction d’un certain nombre d’hypothèses et de
facteurs, notamment les tendances historiques, les hypothèses actuarielles et la conjoncture économique.
v)
Bénéfice par action
Le bénéfice de base par action est calculé en divisant le résultat net par le nombre moyen pondéré d’actions
ordinaires en circulation au cours de l’exercice. Le bénéfice dilué par action est calculé selon la méthode du
rachat d’actions. Selon cette méthode, le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation durant la
période est augmenté pour tenir compte des actions supplémentaires découlant de l’exercice présumé des
options et de l’émission d’unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles, si elles sont
dilutives. Le nombre d’actions supplémentaires est calculé en supposant que toutes les options en cours sont
exercées, que tous les droits liés aux unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles ont
été acquis et que le produit de l’exercice ainsi que le montant de la rémunération à base d’actions non constatée,
qui est considéré être le produit présumé selon la méthode du rachat d’actions, servent à racheter des actions
ordinaires à leur cours moyen pour la période. En ce qui concerne les unités d’actions de négociation restreinte
visant des actions nouvelles, seule la rémunération à base d’actions non constatée est considérée être le produit
présumé puisqu’aucun prix d’exercice n’est payé par le détenteur.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.71
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
1. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES (suite)
w) Coûts associés à l’environnement
Les coûts associés à l’environnement et qui ont trait aux activités courantes sont passés en charges ou
capitalisés, selon le cas. Les coûts qui prolongent la durée de vie d’un bien connexe ou qui réduisent ou
empêchent la contamination future d’un lieu sont capitalisés dans les immobilisations corporelles et sont
généralement amortis sur la durée de vie restante de l’actif sous-jacent. Les coûts qui se rapportent à une
situation existante causée par des activités antérieures et qui ne sont pas susceptibles d’apporter une contribution
aux activités courantes ou futures sont passés en charges. Un passif est constaté lorsque les évaluations
environnementales ou des mesures correctives, ou les deux, sont probables et lorsque les coûts peuvent faire
l’objet d’une estimation raisonnable, et ce, en fonction d’un plan d’action précis quant à la technologie à employer
et à l’ampleur des mesures correctives nécessaires.
La Société pourrait être tenue d’engager certains coûts futurs d’enlèvement et de restauration des lieux si elle
décidait de mettre un terme à quelques-unes de ses activités. Lorsqu’il y a une obligation légale liée à la mise
hors service d’une immobilisation corporelle, et que la juste valeur de l’obligation peut faire l’objet d’une estimation
raisonnable, un passif est initialement constaté à la juste valeur estimative de celle-ci et un coût correspondant de
mise hors service de l’immobilisation est ajouté à la valeur comptable de l’immobilisation connexe, lequel est
amorti sur la durée de vie restante de l’actif sous-jacent. Comme la Société entend continuer d’exercer ses
activités pour une durée indéterminée et comme les différentes méthodes de restauration possibles ne sont pas
présentement concluantes, elle n’avait aucune obligation liée à la mise hors service d’immobilisations au
2 octobre 2011 et au 3 octobre 2010. Les renseignements dont la Société dispose sont insuffisants en tant que tel
pour lui permettre d’effectuer une évaluation raisonnable de la juste valeur d’une obligation liée à la mise hors
service d’immobilisations.
x)
Acquisition d’entreprises
La société constate l’acquisition d’entreprises selon la méthode de l’acquisition. Par conséquent, le prix d’achat
qu’elle paie pour acquérir une entreprise, y compris les coûts directs et différentiels engagés pour réaliser le
regroupement d’entreprises, est attribué aux actifs nets identifiables de l’entreprise, y compris certains coûts de
restructuration et d’intégration liés à l’entreprise acquise, en fonction de leur juste valeur estimative à la date
d’acquisition, et tout excédent est imputé à l’écart d’acquisition. Lorsque les montants attribués aux actifs nets
identifiables sont supérieurs au coût de l’achat, ce qui donne lieu à un écart d’acquisition négatif, l’excédent est,
dans la mesure du possible, imputé à certains actifs à long terme et le solde est inscrit en tant que gain
extraordinaire.
y)
Recours à des estimations
La préparation d’états financiers selon les principes comptables généralement reconnus exige de la direction
qu’elle fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur la valeur comptable des actifs et des passifs
et sur les informations relatives aux passifs éventuels et aux justes valeurs des instruments financiers à la date
des états financiers ainsi que sur la valeur comptable des produits et des charges de la période. Ces estimations
comportent différents degrés de jugement et d’incertitude, et sont fondées sur nombre de facteurs, notamment les
résultats passés, les événements actuels et les tendances actuels dans le secteur, les renseignements
disponibles auprès de sources externes, les plans d’affaires de la direction et d’autres hypothèses que la direction
juge raisonnables selon l’information disponible au moment où elles ont été posées. Étant donné l’incertitude
inhérente à la formulation d’estimations, les résultats réels présentés au cours des périodes futures pourraient
différer de façon significative de ces estimations.
Les secteurs importants exigeant l'utilisation d'estimations et d'hypothèses par la direction comprennent la
provision pour créances douteuses et les charges à payer pour les programmes de promotion des ventes;
l'évaluation des stocks au coût ou à la valeur de réalisation nette si celle-ci est inférieure, la durée de vie utile et
l’évaluation des immobilisations corporelles et des actifs incorporels dont la durée de vie est limitée; les
hypothèses actuarielles et économiques utilisées pour déterminer les coûts associés aux régimes de retraite et les
obligations au titre des prestations de retraite constituées; la composition et l’évaluation des actifs et passifs
d'impôts futurs, les hypothèses utilisées dans les tests de dépréciation pour les actifs à long terme, les actifs
incorporels à durée de vie indéfinie et l'écart d'acquisition.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.72
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
2. ACQUISITION D’ENTREPRISES
Gold Toe Moretz Holdings Corp.
Le 15 avril 2011, la Société a complété l’acquisition de la totalité du capital-actions de Gold Toe Moretz Holdings Corp.
(« Gold Toe Moretz »), un important fournisseur de chaussettes de sport, tout-aller et habillées de marque de grande
qualité, qui distribue ses produits aux détaillants du marché de masse, aux chaînes nationales, aux clubs-entrepôts,
aux grands magasins et aux boutiques spécialisées dans la vente d’articles de sport aux États-Unis.
Le prix d’achat total de 349,6 millions de dollars, déduction faite de la trésorerie acquise, comprenait des coûts
directement liés à l’acquisition de 7,3 millions de dollars. La convention d’achat prévoit le versement d’une contrepartie
d’acquisition supplémentaire d’un maximum de 150 000 actions ordinaires émises sous forme d’unités d’actions de
négociation restreinte visant des actions nouvelles (« UANR visant des actions nouvelles ») à la clôture, dont la juste
valeur s’élève à environ 4 millions de dollars au 2 octobre 2011. L’acquisition des droits sur les UANR visant des
actions nouvelles est conditionnelle à la réalisation d’événements futurs déterminés. Cette contrepartie conditionnelle
n’est pas prise en compte dans le prix d’achat relativement à l’acquisition, car il est impossible à l’heure actuelle de
prévoir avec suffisamment de certitude que la condition sera remplie. Toute contrepartie d’acquisition supplémentaire
incluse dans le prix d’achat versée par la Société sera comptabilisée comme une augmentation de l’écart d’acquisition.
La Société a financé l’acquisition à l’aide de fonds en caisse d’environ 100 millions de dollars et d’approximativement
250 millions de dollars provenant de la facilité de crédit à long terme renouvelable de la Société.
La Société a comptabilisé cette acquisition selon la méthode de l’acquisition et les résultats de Gold Toe Moretz ont
été intégrés à ceux de la Société à compter de la date d’acquisition. La Société a réparti le prix d’achat entre les actifs
acquis et les passifs pris en charge en fonction des meilleures estimations de la direction concernant les justes valeurs
tout en prenant en considération l’ensemble des informations pertinentes disponibles à ce moment.
Le tableau qui suit résume la juste valeur estimative des actifs acquis et des passifs pris en charge à la date
d’acquisition :
Actifs acquis
Comptes clients
Impôts sur le bénéfice à recevoir
Stocks
Charges payées d’avance et acomptes
Impôts futurs, à court terme
Autres actifs à court terme
Immobilisations corporelles
Actifs incorporels i)
Autres actifs
28 150 $
208
57 549
2 080
10 810
122
3 523
204 700
495
307 637
Passifs pris en charge
Créditeurs et charges à payer
Impôts futurs, nets, à long terme
(54 828)
(40 377)
(95 205)
Actifs nets identifiables acquis
Écart d’acquisition
Prix d’achat
212 432
137 207
349 639 $
Contrepartie
Sommes versées en espèces à la clôture, déduction faite de la trésorerie acquise de 3 576 $
Coûts d’acquisition directs
342 368 $
7 271
349 639 $
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.73
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
2. ACQUISITION D’ENTREPRISES (suite)
Gold Toe Moretz Holdings Corp. (suite)
L’écart d’acquisition inscrit en rapport avec cette acquisition n’est pas déductible aux fins de l’impôt.
i)
La juste valeur estimative des actifs incorporels de 204,7 millions de dollars inclus dans la répartition du prix
d’achat ci-dessus comprend ce qui suit :
Marques de commerce (non soumises à l’amortissement)
Conventions de mise sous licence
Relations clients
Accords de non-concurrence
94 000 $
51 000
58 000
1 700
204 700 $
Shahriyar Fabric Industries Limited
Le 31 mars 2010, la Société a acquis la totalité des actions ordinaires de Shahriyar Fabric Industries Limited
(« Shahriyar »), usine à intégration verticale regroupant des opérations de tricot, de teinture, de finition, de coupe et de
couture pour la fabrication de t-shirts tricotés avec du fil à anneaux de grande qualité située près de Dhaka, au
Bangladesh, pour une contrepartie totale de 15,9 millions de dollars.
La Société a comptabilisé cette acquisition selon la méthode de l’acquisition et les résultats de Shahriyar ont été
intégrés à ceux de la Société à compter de la date d’acquisition. La Société a réparti le prix d’achat entre les actifs
acquis en fonction de leur juste valeur tout en prenant en considération l’ensemble des informations pertinentes
disponibles à la date de l’acquisition.
Le tableau qui suit résume la juste valeur estimative des actifs acquis et des passifs pris en charge à la date
d’acquisition :
Actifs acquis
Comptes clients
Stocks
Autres actifs à court terme
Immobilisations corporelles
1 392 $
1 120
1 383
12 181
16 076
Passifs pris en charge
Créditeurs et charges à payer
(3 714)
Actifs nets identifiables acquis
Écart d’acquisition
Prix d’achat
12 362
3 488
15 850 $
Contrepartie
Paiement aux actionnaires
Remboursement sur la dette au nom des actionnaires vendeurs à la clôture
Coûts d’acquisition directs
3 250 $
12 000
600
15 850 $
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.74
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
2. ACQUISITION D’ENTREPRISES (suite)
Shahriyar Fabric Industries Limited (suite)
Le remboursement sur la dette effectué par la Société au nom des actionnaires vendeurs à la clôture a été financé au
moyen d’une facilité bancaire à court terme de 12 millions de dollars. Cette facilité portait intérêt à 9,5 % l’an et était
garantie par un dépôt en espèces soumis à restrictions. Au 3 octobre 2010, le montant prélevé sur la facilité bancaire à
court terme s’élevait à 9,9 millions de dollars et le solde correspondant du dépôt en espèces soumis à restrictions était
identique. La Société a compensé ces sommes dues aux termes de la facilité bancaire à court terme avec le dépôt de
garantie dans le bilan consolidé étant donné qu’elle avait un droit juridiquement exécutoire de compenser et qu’elle a
utilisé le dépôt de garantie pour rembourser la facilité bancaire au cours de l’exercice 2011. Au 2 octobre 2011, aucun
montant n’avait été prélevé sur la facilité bancaire à court terme.
L’écart d’acquisition inscrit en rapport avec cette acquisition n’est pas déductible aux fins de l’impôt.
3. STOCKS
Les stocks étaient ventilés comme suit :
2011
Produits finis
Matières premières et stocks de pièces de rechange
Produits en cours
469 600 $
74 284
31 710
575 594 $
2010
240 884 $
54 353
37 305
332 542 $
Le montant des stocks constaté à titre de charge et inclus dans le coût des marchandises vendues s’est élevé à
1 262,9 millions de dollars (928,9 millions de dollars en 2010; 795,0 millions de dollars en 2009), ce qui comprend une
charge de 6,2 millions de dollars (7,1 millions de dollars en 2010; 8,1 millions de dollars en 2009) liée à la réduction de
valeur des stocks à la valeur de réalisation nette.
4. IMMOBILISATIONS CORPORELLES
2011
Terrains
Bâtiments et améliorations
Matériel de fabrication
Autre matériel
Immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités
2010
Terrains
Bâtiments et améliorations
Matériel de fabrication
Autre matériel
Immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités
Prix
coûtant
35 549 $
196 531
511 543
99 256
47 548
890 427 $
Prix
coûtant
34 923 $
169 865
413 287
73 599
44 319
735 993 $
Amortissement
cumulé
-$
47 124
227 935
49 970
325 029 $
Amortissement
cumulé
-$
42 010
176 686
38 005
256 701 $
Valeur
comptable
nette
35 549 $
149 407
283 608
49 286
47 548
565 398 $
Valeur
comptable
nette
34 923 $
127 855
236 601
35 594
44 319
479 292 $
Les immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités comprennent les dépenses engagées à ce jour au
titre des agrandissements d’usines en cours et du matériel qui n’avait pas encore été mis en service à la date du bilan.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.75
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
5. ÉCART D’ACQUISITION ET ACTIFS INCORPORELS
a) Écart d’acquisition
Les variations de la valeur comptable de l’écart d’acquisition sont comme suit :
Solde au début de l’exercice
Écart d’acquisition acquis (note 2)
Versement au titre de la contrepartie conditionnelle [note 19 d)]
Solde à la fin de l’exercice
2011
2010
10 197 $
137 207
5 815
153 219 $
6 709 $
3 488
10 197 $
b) Actifs incorporels
2011
Contrats avec les clients et relations clients
Marques de commerce (non soumises à l’amortissement)
Conventions de mise sous licence
Logiciels
Accords de non-concurrence
2010
Contrats avec les clients et relations clients
Logiciels
Prix Amortissement
coûtant
cumulé
121 526 $
94 000
51 000
26 038
1 700
294 264 $
Prix
coûtant
63 526 $
26 453
89 979 $
14 446 $
3 484
19 477
390
37 797 $
Amortissement
cumulé
9 966 $
18 692
28 658 $
Valeur
comptable
nette
107 080 $
94 000
47 516
6 561
1 310
256 467 $
Valeur
comptable
nette
53 560 $
7 761
61 321 $
Les logiciels comprennent des dépenses de 3,9 millions de dollars (néant en 2010) engagées à ce jour pour des
projets en technologie de l’information qui sont toujours en cours et n’ont pas encore été mis en service à la date
du bilan.
6. AUTRES ACTIFS
Acompte pour un contrat de location
Charges à long terme payées d’avance et autres
Frais de financement reportés
Créances à long terme autres que les comptes clients
Liquidités soumises à restrictions se rapportant à l’acquisition de Prewett [note 19 d)]
2011
2010
6 073 $
3 069
2 789
1 120
13 051 $
1 500 $
3 564
953
5 788
11 805 $
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.76
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
7. MARGE DE CRÉDIT RENOUVELABLE
CanAm, coentreprise de la Société, dispose d’une marge de crédit renouvelable de 4,0 millions de dollars. Les
montants empruntés sont remboursables à vue et portent intérêt au LIBOR majoré de 2,0 %, avec un taux d’intérêt
minimum de 4,0 %, ce qui donne lieu à un taux initial de 4,0 % par année. Cette marge de crédit est garantie par une
sûreté réelle de premier rang grevant les actifs de CanAm. Au 2 octobre 2011 et au 3 octobre 2010, aucun montant
n’avait été prélevé sur cette marge de crédit.
8. DETTE À LONG TERME
En juin 2011, la Société a augmenté sa facilité de crédit à long terme renouvelable non garantie existante de
400 millions de dollars pour la porter à 800 millions de dollars. L’échéance de la facilité modifiée est juin 2016. Le taux
d’intérêt applicable aux montants prélevés sur la facilité révisée se fonde sur le taux variable des acceptations
bancaires ou sur le LIBOR US majoré de 125 à 200 points de base. La Société a engagé certains coûts liés à la facilité
de crédit à long terme renouvelable. Ces charges sont comptabilisées au coût et sont amorties selon la méthode
linéaire, à titre de charge financière, sur la durée de la facilité de crédit connexe. Les charges de financement
reportées sont incluses dans les autres actifs au bilan consolidé. Au 2 octobre 2011, la somme de 209,0 millions de
dollars (néant au 3 octobre 2010) avait été prélevée aux termes de cette facilité de crédit portant intérêt à un taux
combiné effectif de 2,3 % pour la période, compte tenu de l’incidence des swaps de taux d’intérêt. De plus, un montant
de 5,8 millions de dollars (12,7 millions de dollars au 3 octobre 2010) a été affecté à cette facilité pour couvrir diverses
lettres de crédit, tel qu’il est décrit à la note 14.
Aux termes de diverses ententes de financement conclues avec ses banquiers et d’autres prêteurs à long terme, y
compris la facilité de crédit à long terme renouvelable, la Société est tenue de respecter certains engagements
financiers. Aux termes de la facilité de crédit à long terme renouvelable, la Société est tenue de maintenir un ratio de la
dette nette/BAIIA pour les douze derniers mois ne dépassant pas 3,0 :1 bien qu’elle pourrait dépasser cette limite dans
certaines circonstances, et de maintenir un ratio de couverture des intérêts. Aux 2 octobre 2011 et 3 octobre 2010, la
Société respectait tous les engagements.
9. RÉGIMES D’AVANTAGES SOCIAUX
Régime de retraite à prestations déterminées
La Société possède un régime de retraite à prestations déterminées capitalisé admissible (le « régime de retraite »)
couvrant certains employés de Gold Toe Moretz. Au moment de l’acquisition de Gold Toe Moretz en avril 2011, le
régime de retraite cumulait un déficit net de 21,8 millions de dollars qui était inclus dans les créditeurs et charges à
payer. La direction a l’intention de financer la totalité du déficit et, par la suite, de liquider le régime de retraite au cours
des douze prochains mois. Une évaluation actuarielle a été faite à la date d’acquisition et au 2 octobre 2011 et les
passifs ont été établis en considérant la cessation du régime de retraite. L’évaluation la plus récente aux fins de la
capitalisation a été exécutée le 1er janvier 2011, et la prochaine évaluation aux fins de la capitalisation devrait être
effectuée le 1er janvier 2012. La Société a versé des cotisations de financement s’élevant à 19 millions de dollars, et a
entamé l’atténuation des risques liés au régime de retraite grâce à des règlements totalisant 39 millions de dollars pour
la période s’étalant du 15 avril 2011 au 2 octobre 2011. La Société prévoit verser des cotisations d’environ 5,5 millions
de dollars au régime de retraite au cours de l’exercice 2012, puis liquider le régime de retraite peu de temps après.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.77
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
9. RÉGIMES D’AVANTAGES SOCIAUX (suite)
Régime de retraite à prestations déterminées (suite)
Au 2 octobre 2011, la situation de capitalisation du régime de retraite de la Société se présentait comme suit :
2 octobre 2011
Obligations au titre des prestations au 15 avril 2011
Intérêts débiteurs
Perte actuarielle
Charge liée au règlement
Prestations versées
Règlements du régime
Obligations au titre des prestations à la fin de l’exercice
55 975 $
900
1 574
545
(1 879)
(39 004)
18 111 $
Juste valeur des actifs du régime au 15 avril 2011
Cotisations de l’employeur
Règlements du régime
Rendement réel des actifs du régime
Prestations versées
Juste valeur des actifs du régime à la fin de l’exercice
34 181 $
19 000
(39 004)
267
(1 879)
12 565 $
Situation de capitalisation – déficit du régime
Perte actuarielle non amortie
Passif au titre des prestations constituées – inclus dans les créditeurs et charges à payer
(5 546)$
1 574
(3 972)$
La totalité des actifs du régime de retraite sont investis dans des fonds du marché monétaire de haute qualité.
La charge nette au titre du régime de retraite pour l’exercice terminé le 2 octobre 2011 du régime de retraite de la
Société inclut les composantes qui suivent :
2011
Intérêts débiteurs
Rendement prévu des actifs du régime
Charge liée au règlement
Charge nette au titre du régime de retraite pour l’exercice – inclus dans les coûts de restructuration
et autres coûts liés à des acquisitions
900 $
(267)
545
1 178 $
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.78
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
9. RÉGIMES D’AVANTAGES SOCIAUX (suite)
Hypothèses moyennes pondérées utilisées pour établir les obligations au titre des prestations et la charge nette au
titre du régime pour l’exercice :
2011
Obligations au titre des prestations
Taux d’actualisation
4,84 %
Charge nette au titre du régime pour l’exercice
Taux d’actualisation
Taux de rendement des actifs du régime
3,74 %
3,50 %
Régime à cotisations déterminées
Pour l’exercice terminé le 2 octobre 2011, la charge au titre des régimes à cotisations déterminées s’est élevée à
2,0 millions de dollars (1,4 million de dollars au 3 octobre 2010; 1,4 million de dollars au 4 octobre 2009).
Indemnités de départ prévues par la loi
Au cours de l’exercice 2011, la Société a comptabilisé 12,2 millions de dollars (9,1 millions de dollars en 2010 et
7,1 millions de dollars en 2009) au poste « Coût des marchandises vendues », ce qui représente la meilleure
estimation de la direction relativement au coût lié aux indemnités de départ prévues par la loi et aux obligations au titre
des indemnités compensatrices de préavis se rapportant aux employés actifs du bassin des Caraïbes et de l’Amérique
centrale. Au 2 octobre 2011, 12,6 millions de dollars (10,2 millions de dollars au 3 octobre 2010) ont été inclus dans le
poste « Créditeurs et charges à payer ».
10. CAPITAUX PROPRES
a)
La Société possède un régime de droits des actionnaires qui vise à donner au conseil d’administration et aux
actionnaires du temps supplémentaire pour évaluer toute offre publique d’achat non sollicitée des actions de la
Société et, le cas échéant, pour chercher d’autres avenues leur permettant d’optimiser la valeur pour les
actionnaires.
b)
Cumul des autres éléments du résultat étendu
Au début de l’exercice 2004, la Société a adopté le dollar US comme monnaie fonctionnelle et comme monnaie
de présentation. Le changement de la monnaie fonctionnelle en regard des exercices précédents a donné lieu à
un écart de conversion de 26,2 millions de dollars, montant qui est reflété dans le cumul des autres éléments du
résultat étendu. De plus, le cumul des autres éléments du résultat étendu comprend les changements de la juste
valeur de la tranche efficace des instruments de couverture des flux de trésorerie admissibles à la fin de la
période.
c)
Capital-actions
Autorisé :
Actions privilégiées de premier rang en nombre illimité et sans valeur nominale, pouvant être émises en séries et
ne comportant pas droit de vote. Actions privilégiées de second rang en nombre illimité et sans valeur nominale,
pouvant être émises en séries et ne comportant pas droit de vote. Au 2 octobre 2011 et au 3 octobre 2010,
aucune des actions privilégiées de premier rang et de second rang n’avait été émise. Actions ordinaires
autorisées en nombre illimité et sans valeur nominale.
Émis :
Au 2 octobre 2011, 121 330 544 actions ordinaires étaient émises et en circulation (121 351 998 au 3 octobre
2010).
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.79
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
10. CAPITAUX PROPRES (suite)
d)
Offre publique de rachat dans le cours normal des activités
En décembre 2010, la Société a annoncé le rétablissement de l’offre publique de rachat dans le cours normal de
ses activités visant le rachat d’un maximum de un million d’actions ordinaires en circulation de la Société sur la
TSX et la NYSE. Au cours de l’exercice 2011, la Société a racheté et annulé 0,4 million d’actions ordinaires pour
un coût total de 10,5 millions de dollars. De ce coût total, une tranche de 0,3 million de dollars a été imputée au
capital-actions et une tranche de 10,2 millions de dollars a été portée aux bénéfices non répartis puisqu’aucun
surplus d’apport n’était attribuable à ces actions ordinaires. Le 2 décembre 2011, la TSX a approuvé le
rétablissement de l’offre publique de rachat dans le cours normal des activités de la Société visant le rachat d’un
maximum de un million d’actions ordinaires, ce qui représente environ 0,8 % des actions ordinaires émises et en
circulation conformément aux exigences de la TSX. Les actions ordinaires rachetées en vertu de l’offre publique
de rachat dans le cours normal des activités seront annulées.
e)
Actions ordinaires achetées dans le cadre du règlement des UANR visant des actions émises
En septembre 2011, la Société a créé une fiducie aux fins d’acheter 79 108 actions ordinaires sur le marché libre
au coût total de 2,2 millions de dollars, actions qui ont été utilisées plutôt que des espèces pour régler l’acquisition
des droits rattachés aux UANR visant des actions émises. Les actions ordinaires étaient donc détenues en fiducie
pour le compte et au nom des détenteurs des UANR visant des actions émises dont les droits sont en cours
d’acquisition, et la Société a présenté les actions ordinaires comme étant détenues comme actions propres au
2 octobre 2011. Les actions ordinaires détenues comme actions propres ont été émises de nouveau en octobre
2011, lorsque les droits des UANR visant des actions émises ont été acquis. Au moment de l’achat des actions, le
passif correspondant de 2,2 millions de dollars à l’égard des UANR visant des actions émises qui devait
initialement être réglé en espèces a été reclassé dans le surplus d’apport.
11. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS
a)
Régimes d’achat d’actions des salariés
La Société offre des régimes d’achat d’actions à l’intention des salariés qui permettent à ceux qui y sont
admissibles d’autoriser des retenues à la source pouvant représenter jusqu’à 10 % de leur salaire en vue
d’acquérir, à partir du capital-actions non émis, des actions ordinaires de la Société à un prix équivalant à 90 % du
cours de l’action alors en vigueur, tel qu’il est défini dans les régimes. Les salariés qui ont acquis des actions
er
avant le 1 janvier 2008 aux termes des régimes doivent les conserver pendant au moins un an. Les salariés qui
ont acquis des actions après le 1er janvier 2008 aux termes des régimes doivent les conserver pendant au moins
deux ans. La Société a réservé 2 800 000 ordinaires en vue de leur émission aux termes des régimes. Au
2 octobre 2011, 266 925 actions (243 702 en 2010) avaient été émises au total dans le cadre de ces régimes. Les
coûts de rémunération inclus dans les frais généraux et frais de vente et d’administration s’établissent à 0,1 million
de dollars (0,1 million de dollars en 2010 et 0,1 million de dollars en 2009) relativement aux régimes d’achat
d’actions des salariés.
b)
Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte
Le Régime d’incitation à long terme (le « RILT ») de la Société comporte des options d’achat d’actions et des
unités d’actions de négociation restreinte. Aux termes du RILT, le conseil d’administration peut attribuer aux
dirigeants et à d’autres salariés clés de la Société et de ses filiales des options d’achat d’actions, des unités
d’actions de négociation restreinte dilutives (les « UANR visant des actions nouvelles ») et des unités d’actions de
négociation restreinte non dilutives (les « UANR visant des actions émises »). Le 2 février 2006, les actionnaires
de la Société ont approuvé une modification au RILT afin d’établir à 6 000 316 le nombre d’actions ordinaires
pouvant être émises à l’exercice des options d’achat d’actions et à l’acquisition des droits rattachés aux UANR
visant des actions nouvelles. Au 2 octobre 2011, du nombre autorisé d’actions ordinaires, 2 530 322 actions
pouvaient encore être émises aux termes de ce régime.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.80
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
11. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
b)
Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte (suite)
Le prix d’exercice à payer pour acquérir chaque action ordinaire visée par une option d’achat d’actions est établi
par le conseil d’administration à la date d’attribution, mais ne peut être inférieur au cours de clôture des actions
ordinaires de la Société le jour de bourse précédant immédiatement la date d’attribution réelle. Les droits
rattachés aux options d’achat d’actions attribuées depuis l’exercice 2007 deviennent acquis en tranches égales à
compter des deuxième, troisième, quatrième et cinquième anniversaires de la date d’attribution, exception faite
d’une attribution extraordinaire et non récurrente de 409 711 options d’achat d’actions dont les droits deviennent
acquis en bloc au cinquième anniversaire de la date d’attribution, et qui viennent à échéance au plus tard sept et
dix ans suivant cette date. Les droits de toutes les options d’achat d’actions attribuées avant l’exercice 2007 sont
acquis en totalité.
Comme il a été mentionné précédemment au cours de l’exercice 2010, un comité spécial composé
d'administrateurs indépendants du conseil d'administration avait procédé à un examen interne de toutes les
options d'achat d'actions que la Société a attribuées depuis son premier appel public à l'épargne en 1998. Il était
ressorti de cet examen que certaines options d'achat d'actions attribuées aux salariés, dirigeants et
administrateurs au cours des exercices 1999 à 2003 l'ont été à des prix qui ne respectaient ni les modalités alors
en vigueur du RILT de la Société ni certaines exigences de la Bourse de Toronto. Le comité spécial du conseil
d'administration avait conclu qu'il n'y avait pas eu agissement fautif intentionnel de la part d'actuels ou d'anciens
administrateurs ou cadres supérieurs lors de l'attribution des options d'achat d'actions au cours de la période
visée. Cependant, les administrateurs et cadres supérieurs actuels qui avaient profité par inadvertance des prix
plus avantageux relatifs aux options d'achat d'actions avaient volontairement remboursé à la Société les gains
excédentaires qu'ils avaient réalisés et s’étaient entendus sur les nouveaux prix qui avaient été fixés pour les
options qui n’avaient pas été exercées. De plus, la Société avait pris toutes les mesures raisonnables à sa
disposition pour procéder au recouvrement des sommes dues auprès d'autres parties. Les mesures prises par la
Société avaient entraîné ce qui suit : i) une augmentation par la Société du prix d'exercice visant les
261 440 options d'achat d'actions non exercées pour lesquelles les droits étaient acquis au cours du deuxième
trimestre de l’exercice 2010, ce qui s'est traduit par une hausse de 0,2 million de dollars de la valeur d'exercice
globale des options d'achat d'actions non exercées, soit une hausse de 0,77 $ du prix moyen pondéré de
l’exercice de ces options d'achat d'actions (qui est passé de 6,18 $ à 6,95 $) de même qu'une hausse de 0,10 $
du prix d'exercice moyen pondéré de l'ensemble des options en cours au 4 avril 2010 (qui est passé de 18,76 $ à
18,86 $) et ii) le recouvrement par la Société de 2,2 millions de dollars en espèces, dont 1,1 million de dollars
auprès de cadres supérieurs actuels au cours du deuxième trimestre de l’exercice 2010, montant qui se rapportait
à des options d'achat d'actions qui avaient été exercées auparavant, et 1,1 million de dollars provenant d'autres
parties au premier trimestre de l’exercice 2010. Les montants en espèces recouvrés auprès de cadres supérieurs
actuellement en poste ont été portés au crédit du surplus d'apport. Il n'y avait pas lieu d'ajuster les états financiers
des exercices précédents conformément aux PCGR du Canada ou des États-Unis.
Les porteurs d’UANR visant des actions nouvelles, d’UANR visant des actions émises et d’unités d’actions
différées ont droit à des dividendes déclarés par la Société, qui sont constatés sous forme d’attributions
supplémentaires à base de titres de participation d’une valeur équivalente aux dividendes versés sur les actions
ordinaires. Les conditions d’acquisition des attributions supplémentaires à base de titres de participation sont
assujetties aux mêmes objectifs de rendement et autres modalités que les attributions à base de titres de
participation sous-jacentes. Les attributions supplémentaires liées aux UANR visant des actions nouvelles en
cours sont créditées au surplus d’apport lorsque les dividendes sont déclarés, tandis que les attributions
supplémentaires liées aux UANR visant des actions émises et des unités d’actions différées en cours sont
créditées aux créditeurs et charges à payer.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.81
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
11. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
b)
Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte (suite)
Les options d’achat d’actions en cours ont été les suivantes :
Nombre
Options d’achat d’actions en cours le 4 octobre 2009
Variations survenues dans les options d’achat d’actions en cours
Attribuées
Exercées
Éteintes
Options d’achat d’actions en cours le 3 octobre 2010
Variations survenues dans les options d’achat d’actions en cours
Attribuées
Exercées
Éteintes
Options d’achat d’actions en cours le 2 octobre 2011
Prix d’exercice
moyen pondéré
(en dollars CA)
1 010
16,21 $
498
(183 )
(26 )
1 299
21,77
7,06
26,87
19,57
69
(379 )
(28 )
961
28,64
8,72
26,88
24,28 $
La juste valeur moyenne pondérée estimative de chacune des options d’achat d’actions attribuées a été établie à
la date d’attribution selon le modèle d’évaluation d’options de Black et Scholes d’après les hypothèses moyennes
pondérées suivantes :
2011
Taux d’intérêt sans risque
Volatilité prévue
Durée prévue
Taux de rendement prévu des actions
2,01 %
52,37 %
5,25 ans
-
2010
2,69 %
42,48 %
7,1 ans
-
2009
3,06 %
34,98 %
5,25 ans
-
La juste valeur moyenne pondérée à la date d’attribution des options d’achat d’actions attribuées au cours de
l’exercice 2011 s’établit à 13,36 $ (8,51 $ en 2010 et 9,24 $ en 2009).
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.82
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
11. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
b)
Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte (suite)
Le tableau qui suit présente un sommaire des informations sur les options d’achat d’actions en cours et
exerçables au 2 octobre 2011 :
Fourchette des prix
d’exercice
(en dollars CA)
5,40 $ - 5,72 $
20,12 $ - 23,49 $
27,17 $ - 39,39 $
Nombre
31
667
263
961
Prix d’exercice
moyen pondéré
(en dollars CA)
Options en cours
Durée contractuelle
moyenne pondérée
à courir (en années)
5,53 $
22,21
31,75
24,28 $
0,25
6,60
3,33
Options exerçables
Nombre
31
38
175
244
Prix d’exercice
moyen pondéré
(en dollars CA)
5,53 $
23,49
31,93
27,25 $
Une UANR visant des actions nouvelles représente le droit qu’a une personne de recevoir une action ordinaire à
la date d’acquisition des droits connexes sans avoir à verser de contrepartie monétaire à la Société. Exception
faite d’une attribution extraordinaire et non récurrente d’UANR visant des actions nouvelles dont les droits
deviennent acquis à la fin d’une période de huit ans, toutes les UANR visant des actions nouvelles attribuées à ce
jour sont assorties de droits devenant acquis au cours d’une période d’acquisition de cinq ans. L’acquisition des
droits sur au moins 50 % de chaque UANR visant des actions nouvelles dépend de l’atteinte d’objectifs de
performance qui sont essentiellement établis d’après le rendement moyen de l’actif de la Société pour la période
par rapport à celui de l’indice plafonné de la consommation discrétionnaire S&P/TSX, en excluant les fiducies de
revenu, ou tel que déterminées par le conseil d’administration.
Les UANR visant des actions nouvelles en cours ont été les suivantes :
UANR visant des actions nouvelles en cours le 4 octobre 2009
Variations survenues dans les UANR visant des actions nouvelles en cours
Attribuées
Réglées grâce à l’émission d’actions ordinaires
Éteintes
UANR visant des actions nouvelles en cours le 3 octobre 2010
Variations survenues dans les UANR visant des actions nouvelles en cours
Attribuées
Attribuées au titre de dividendes déclarés
Réglées grâce à l’émission d’actions ordinaires
Éteintes
UANR visant des actions nouvelles attribuées à titre de
contrepartie conditionnelle (note 2)
UANR visant des actions nouvelles en cours le 2 octobre 2011
Nombre
Juste valeur
moyenne pondérée
par unité
758
18,48 $
202
(182 )
(30 )
748
18,57
11,64
24,17
19,93
62
6
(26 )
(29 )
35,40
29,93
22,68
25,78
150
911
35,40
23,34 $
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.83
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
11. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
b)
Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte (suite)
Au 2 octobre 2011 et 3 octobre 2010, de toutes les UANR visant des actions nouvelles qui avaient été attribuées
et qui étaient en cours, on n’en comptait aucune dont les droits étaient acquis et à l’égard desquelles des actions
ont été émises après la fin de l’exercice. La charge de rémunération inscrite aux postes « Frais généraux et frais
de vente et d’administration » et « Coût des marchandises vendues » à l’égard des options et des UANR visant
des actions nouvelles a été de 4,9 millions de dollars (4,1 millions de dollars en 2010 et 3,0 millions de dollars en
2009). La contrepartie a été imputée au surplus d’apport. Lorsque les actions sont émises aux salariés, les
montants déjà crédités au surplus d’apport sont virés au capital-actions. Comme l’explique la note 2, la charge de
rémunération ne prend pas en compte la valeur de 150 000 UANR visant des actions nouvelles attribuées en
relation avec l’acquisition de Gold Toe Moretz, car elles sont considérées comme une contrepartie conditionnelle.
Les UANR visant des actions émises en cours ont été les suivantes :
Nombre
UANR visant des actions émises en cours le 4 octobre 2009
Variations survenues dans les UANR visant des actions émises en cours
Attribuées
Réglées
Éteintes
UANR visant des actions émises en cours le 3 octobre 2010
Variations survenues dans les UANR visant des actions émises en cours
Attribuées
Attribuées au titre de dividendes déclarés
Réglées
Éteintes
185
UANR visant des actions émises en cours le 2 octobre 2011
396
214
(70)
(16)
313
151
3
(29)
(42)
Les UANR visant des actions émises comportent les mêmes caractéristiques que les UANR visant des actions
nouvelles si ce n’est que la période d’acquisition des droits ne doit pas excéder trois ans et que le règlement doit
être effectué en espèces à la fin de la période d’acquisition. Le montant du règlement est fondé sur le cours de
l’action de la Société à la date d’acquisition des droits. Depuis le début de l’exercice 2010, la totalité des UANR
visant des actions émises attribuées aux cadres supérieurs dépend de la performance financière de la Société par
rapport à celle d’un groupe de référence de sociétés canadiennes cotées en Bourse. De plus, les droits du double
du nombre réel d’UANR visant des actions émises attribuées aux cadres supérieurs peuvent être acquis en cas
de performance financière exceptionnelle. Au 2 octobre 2011, la juste valeur moyenne pondérée des UANR visant
des actions émises s’établissait à 25,84 $. Les UANR visant des actions émises qui doivent être réglées en
espèces ne sont pas dilutives car aucune nouvelle action ordinaire n’est émise aux termes de ces attributions. Au
2 octobre 2011, de toutes les UANR visant des actions émises qui avaient été attribuées et qui étaient en cours, il
n’y en avait aucune (18 911 en 2010) dont les droits étaient acquis.
La charge de rémunération inscrite aux postes « Frais généraux et frais de vente et d’administration» et « Coût
des marchandises vendues » à l’égard des UANR visant des actions émises a été de 3,7 millions de dollars
(2,9 millions de dollars en 2010 et 0,8 million de dollars en 2009). Au 2 octobre 2011, le passif découlant de ce
régime s’élevait à 3,9 millions de dollars (3,1 millions de dollars au 3 octobre 2010) et elle est inscrite dans les
créditeurs et charges à payer.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.84
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
12. RÉGIME D’UNITÉS D’ACTIONS DIFFÉRÉES
La Société offre un régime d’unités d’actions différées aux membres indépendants de son conseil d’administration qui
doivent recevoir au moins 50 % du montant annuel de leurs honoraires payés d’avance sous forme d’unités d’actions
différées (les « UAD »). La valeur de ces UAD correspond au cours des actions ordinaires de la Société à la date de
règlement des honoraires payés d’avance ou des honoraires. Les UAD attribuées dans le cadre du régime sont
rachetables, et leur valeur est payable en espèces seulement après que l’administrateur a cessé d’exercer ses
fonctions en tant qu’administrateur de la Société. Au 2 octobre 2011, 78 416 UAD (53 602 UAD en 2010) valant
2,0 millions de dollars (1,5 million de dollars en 2010) étaient en cours. Ce montant est inclus dans les créditeurs et
charges à payer. L’obligation relative aux UAD est rajustée chaque trimestre en fonction du cours des actions
ordinaires de la Société. La Société inclut le coût du régime d’UAD dans les frais généraux et frais de vente et
d’administration.
Les variations survenues dans les UAD en cours ont été les suivantes :
Nombre
UAD en cours le 4 octobre 2009
Attribuées
UAD en cours le 3 octobre 2010
Attribuées
UAD en cours le 2 octobre 2011
36
18
54
24
78
13. ENGAGEMENTS ET ÉVENTUALITÉS
a)
Les paiements annuels minimaux au titre de la location qui sont exigibles en vertu des contrats de locationexploitation visant des locaux, du matériel et un aéronef sont approximativement les suivants :
Exercice
2012
2013
2014
2015
2016
Par la suite
b)
12 210 $
9 112
6 555
5 032
4 316
10 750
47 975 $
Au 2 octobre 2011, les obligations découlant de contrats visant l’acquisition d’immobilisations corporelles
s’élevaient à environ 54,9 millions de dollars (76,1 millions de dollars en 2010).
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.85
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
13. ENGAGEMENTS ET ÉVENTUALITÉS (suite)
c)
Au cours de l’exercice 2011, le département de l’Agriculture des États-Unis a consenti 3,3 millions de dollars
(3,1 millions de dollars en 2010; 4,3 millions de dollars en 2009) à CanAm dans le cadre d’un programme de
subventions dont le but est de venir en aide à des usines de filature et de fabrication de textile américaines. Les
sommes versées dans le cadre de ce programme sont établies en fonction de la consommation de coton aux
États-Unis. Il n’est pas nécessaire de les rembourser si des investissements en immobilisations admissibles dont
le montant est équivalent aux sommes reçues sont engagés sur une certaine période. Toutes les sommes
versées sont comptabilisées au titre de produit constaté d’avance et imputées aux créditeurs et charges à payer
jusqu’à l’obtention d’une assurance raisonnable que des investissements en immobilisations admissibles seront
engagés. Après l’obtention de l’assurance raisonnable, les sommes comptabilisées au titre de produit constaté
d’avance sont enregistrées et réparties proportionnellement comme une réduction du coût des marchandises
vendues et des immobilisations corporelles, utilisant l’objectif du programme de subvention comme base de
répartition. Au cours de l’exercice 2011, la Société a comptabilisé, à titre de réduction du coût des marchandises
vendues, 3,2 millions de dollars (6,0 millions de dollars en 2010; néant en 2009) des sommes reçues à ce jour à
titre de subvention, réduction qui a été en partie compensée par une charge de 1,6 million de dollars (3,0 millions
de dollars en 2010; néant en 2009) à la participation ne donnant pas le contrôle dans les états consolidés des
résultats de la Société, afin de refléter la part de 50 % de la somme comptabilisée qui correspond à la
participation ne donnant pas le contrôle. De plus, au 2 octobre 2011, la Société a comptabilisé une réduction des
dépenses en immobilisations de 0,5 million de dollars (0,7 million de dollars au 3 octobre 2010; néant au 4 octobre
2009). Au 2 octobre 2011, l’aide financière reçue de 0,8 million de dollars, 3,3 millions de dollars et 0,6 million de
dollars, doit être dépensée par CanAm au plus tard respectivement en février 2012, février 2013 et février 2014
pour financer des dépenses en immobilisations admissibles.
d)
Recours collectifs en droit des valeurs mobilières
La Société et certains de ses hauts dirigeants ont été sommés à comparaître en justice dans une série de recours
collectifs devant la Cour de district des États-Unis, district sud de New York. Ces poursuites américaines ont été
regroupées et une réclamation regroupée a été déposée en vertu des lois sur les valeurs mobilières américaines.
Des recours collectifs ont aussi été intentés devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario et devant la Cour
supérieure du Québec. Dans chacune de ces causes aux États-Unis et au Canada, les demandeurs prétendaient,
entre autres choses, que les défendeurs avaient fait une représentation inexacte de la situation financière et des
perspectives financières de la Société dans les prévisions des résultats pour l’exercice 2008, prévisions qui ont
été modifiées le 29 avril 2008.
Le 3 août 2010, la Société a annoncé qu’elle avait conclu une entente afin de régler la totalité des réclamations
formulées aux termes de ces recours collectifs sous réserve de l’approbation définitive des tribunaux. Cette
entente visait toutes les personnes ayant acquis des actions ordinaires de la Société entre le 2 août 2007 et le
29 avril 2008 (les « membres des groupes admissibles »). L’approbation définitive du règlement de la part de
chacun des tribunaux a été obtenue en février et mars 2011 et toutes les poursuites ont été abandonnées sous
certaines conditions, qui incluent la renonciation des membres des groupes admissibles aux réclamations visant la
Société et ses hauts dirigeants sommés à comparaître. Le règlement hors cours prévoyait le versement d’un total
de 22,5 millions de dollars, une somme qui fut financée en totalité par les assureurs de la Société. Par
conséquent, aucune provision n’a été comptabilisée dans les états financiers consolidés de la Société et aucun
montant n’a été versé par la Société dans le cadre de ce règlement.
e)
La Société est partie à d’autres réclamations et litiges qui surviennent dans le cours normal de ses activités. Elle
ne prévoit pas que le règlement de ces questions aura un effet défavorable important sur sa situation financière
ou ses résultats d’exploitation.
14. GARANTIES
La Société ainsi que certaines de ses filiales ont accordé à des tiers des garanties générales, des lettres de crédit de
soutien irrévocables ainsi que des cautionnements afin d’indemniser ces tiers au cas où la Société et certaines de ses
filiales manqueraient à leurs obligations contractuelles. Au 2 octobre 2011, l’obligation éventuelle maximale aux termes
de ces garanties s’élevait à 15,1 millions de dollars (21,8 millions de dollars en 2010), dont une tranche de 5,0 millions
de dollars (5,1 millions de dollars en 2010) était liée à des cautionnements et une autre de 10,1 millions de dollars
(16,7 millions de dollars en 2010), à des garanties générales ainsi qu’à des lettres de crédit de soutien. Les
cautionnements sont renouvelés automatiquement chaque année; les garanties générales et les lettres de crédit de
soutien viendront à échéance à diverses dates au cours de l’exercice 2012.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.86
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
14. GARANTIES (suite)
Au 2 octobre 2011, la Société n’avait inscrit aucun passif à l’égard de ces garanties puisqu’elle ne prévoit faire aucun
paiement au titre des éléments susmentionnés. La direction a déterminé que la juste valeur des obligations réelles
dont elle devrait s’acquitter aux termes des garanties en cas d’événements ou de conditions spécifiques déclenchant
leur réalisation se rapproche des coûts engagés pour obtenir les lettres de crédit de soutien et les cautionnements.
15. IMPÔTS SUR LE BÉNÉFICE
La charge d’impôts sur le bénéfice diffère du montant qui serait calculé en appliquant le taux d’imposition combiné
fédéral et provinciaux au bénéfice avant les impôts sur le bénéfice. Les raisons de cet écart et l’incidence fiscale
connexe se présentent comme suit :
Impôts au taux d’imposition canadien de base combiné fédéral et
provinciaux
(Diminution) augmentation des impôts sur le bénéfice imputable aux
éléments suivants :
Incidence de taux d’imposition différents sur le bénéfice des filiales
étrangères
(Recouvrement) charge d’impôts d’années d’imposition antérieures
Incidence des frais non déductibles et autres
2011
2010
2009
64 514 $
59 533 $
27 884 $
(82 407)
(413 )
2 564
(15 742)$
(70 105 )
2 322
6 346
(1 904 )$
(32 181)
(6 085)
4 596
(5 786)$
Pour l’exercice 2009, le recouvrement d’impôts de 6,1 millions de dollars a trait à des impôts non constatés
précédemment pour des années d’imposition antérieures.
Les composantes d’impôts sur le bénéfice se présentent comme suit :
Impôts exigibles
Impôts futurs
2011
2010
2009
3 376 $
(19 118)
(15 742)$
9 523 $
(11 427 )
(1 904 )$
(3 352)$
(2 434)
(5 786)$
Les composantes importantes des actifs et des passifs d’impôts futurs de la Société se présentent comme suit :
2011
2010
Actifs (passifs) d’impôts futurs
Pertes autres qu’en capital
Différences temporaires imposables relatives à ce qui suit :
Réserves et provisions
Immobilisations corporelles
Actifs incorporels
Autres
Passifs d’impôts futurs, montant net
67 853 $
12 778 $
11 666
(6 428 )
(91 428 )
3 428
(14,909 )$
6 340
(5 863)
(19 751)
2 020
(4 476)$
Présentés comme :
Actifs à court terme
Passifs à long terme
11 666 $
(26 575 )
6 340 $
(10 816)
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.87
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
15. IMPÔTS SUR LE BÉNÉFICE (suite)
Au 2 octobre 2011, la Société disposait, aux fins de l'impôt du Canada et de l'impôt des États-Unis, de pertes autres
qu'en capital reportées en avant et de différences temporaires imposables d’environ 4,9 millions de dollars CA et de
1,4 million de dollars US, respectivement, et pour lesquelles aucun actif d'impôts futurs n'a été comptabilisé. Les
pertes autres qu'en capital reportées en avant viennent à échéance entre 2022 et 2031.
La Société n’a pas comptabilisé de passif d’impôts futurs au titre des bénéfices non distribués de ses filiales pour
l’exercice à l’étude ou les précédents étant donné qu’elle ne prévoit pas vendre ces entités et qu’en ce qui concerne
les bénéfices non distribués qui deviendraient imposables, elle n’a pas l’intention de les rapatrier.
16. COÛTS DE RESTRUCTURATION ET AUTRES COÛTS LIÉS À DES ACQUISITIONS, ET ACTIFS DÉTENUS EN
VUE DE LA VENTE
Perte (gain) à la cession d’actifs détenus en vue de la vente
Amortissement accéléré
Perte de valeur et réduction de valeur d’actifs détenus en vue de la vente
Indemnités de départ et autres avantages
Autres coûts de sortie
Ajustement lié à un contrat d’emploi
2011
2010
2009
634 $
1 722
2 887
3 222
-
37 $
2 488
1 826
744
3 705
(95 )
(619)$
1 595
2 180
3 120
(77)
8 465 $
8 705 $
6 199 $
Au cours du premier trimestre de l’exercice 2010, la Société a annoncé qu’elle comptait regrouper ses installations de
distribution pour servir le marché de la vente au détail dans son nouveau centre de distribution situé à Charleston, en
Caroline du Sud, et fermer des installations de distribution louées à Martinsville, en Virginie, ainsi que des installations
de distribution de vente au détail à Fort Payne, en Alabama. En février 2009, la Société a cessé ses activités de finition
de chaussettes aux États-Unis à Fort Payne, en Alabama et en février 2011, elle a annoncé la fermeture de ses
dernières installations de tricot de chaussettes aux États-Unis, situées à Fort Payne, en Alabama.
Pour l’exercice 2011, les coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions se sont chiffrés à 8,5 millions
de dollars, principalement en raison de la cessation de ses activités de tricot de chaussettes aux États-Unis
susmentionnées. Ces coûts comprennent des montants de 2,9 millions de dollars en indemnités de départ, de
2,0 millions de dollars au titre des autres coûts de sortie relativement aux coûts de détention et de démantèlement et
de 1,7 million de dollars au titre de la perte de valeur d’actifs, principalement d'actifs détenus en vue de la vente. Les
autres coûts de sortie comprenaient également une charge nette au titre du régime de retraite de 1,2 million de dollars
relativement au régime de retraite à prestations déterminées de Gold Toe Moretz, engagée essentiellement à la suite
du plan de la Société visant à financer entièrement le régime et à en atténuer les risques, ainsi qu’à diminuer les coûts
futurs du régime de retraite.
Pour l’exercice 2010, les coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions se sont chiffrés à 8,7 millions
de dollars, principalement en raison du regroupement des installations de distribution susmentionnées. Ces coûts
comprennent des montants de 2,5 millions de dollars au titre de l’amortissement accéléré, de 1,8 million de dollars au
titre de la perte de valeur d’actifs, et de 0,7 million de dollars en indemnités de départ. Par ailleurs, la Société a engagé
un montant de 3,7 millions de dollars au titre des coûts de sortie pour l’exercice 2010, y compris les coûts liés au
transfert des stocks, les coûts de détention et de démantèlement et les frais de résiliation de contrats de location.
Les coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions, pour l’exercice 2009, se sont élevés à 6,2 millions
de dollars, ce qui comprend un montant de 3,7 millions de dollars lié à la cessation des activités de finition de
chaussettes de la Société aux États-Unis ainsi qu’un montant de 3,1 millions de dollars ayant trait principalement aux
fermetures d’usines survenues au cours des exercices précédents, y compris les coûts de détention et les réductions
de valeur d’actifs détenus en vue de la vente, déduction faite d’un gain de 0,6 million de dollars.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.88
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
16. COÛTS DE RESTRUCTURATION ET AUTRES COÛTS LIÉS À DES ACQUISITIONS, ET ACTIFS DÉTENUS EN
VUE DE LA VENTE (suite)
Les actifs détenus en vue de la vente, qui s’établissaient à 13,1 millions de dollars au 2 octobre 2011 (3,2 millions de
dollars au 3 octobre 2010), comprennent des immobilisations corporelles se rapportant principalement aux usines
fermées. La Société prévoit engager des coûts de détention supplémentaires relativement à ces usines, coûts qui
seront comptabilisés à titre de charges de restructuration à mesure qu’ils seront engagés et ce, jusqu’à ce que toutes
les immobilisations corporelles liées aux usines fermées soient cédées. Les gains et les pertes liés à la cession des
actifs détenus en vue de la vente se rapportant aux usines fermées seront également comptabilisés dans les charges
de restructuration à mesure qu’ils seront engagés.
Les créditeurs et charges à payer comprenant les montants liés aux activités de restructuration et les charges liées au
contrat d’emploi avec un ancien dirigeant de la Société se présentent comme suit :
Solde au 4 octobre 2009
Indemnités de départ et autres avantages
Ajustement lié à un contrat d’emploi
Écart de conversion
Paiements
Solde au 3 octobre 2010
Indemnités de départ et autres avantages
Paiements
1 686 $
744
(95)
34
(915)
1 454
2 887
(3 351)
Solde au 2 octobre 2011
990 $
17. AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT ÉTENDU
Les autres éléments du résultat étendu se ventilent comme suit :
2011
(Perte) gain net(te) sur les dérivés désignés comme couvertures
de flux de trésorerie
Impôts sur le bénéfice
(4 448 )$
45
Montants reclassés des autres éléments du résultat étendu dans le
bénéfice net et inclus dans ce qui suit :
Chiffre d’affaires net
Frais généraux et frais de vente et d’administration
Charge financière (produit financier), montant net
Impôts sur le bénéfice
5 177
(1 045)
1 360
(55)
Autres éléments du résultat étendu
1 034 $
2010
2 151 $
(22 )
2009
-$
-
(2 688 )
(701 )
(489 )
39
-
(1 710 )$
-$
Au 2 octobre 2011, il était prévu qu’une tranche d’environ 2,3 millions de dollars des gains nets présentés dans le
cumul des autres éléments du résultat étendu serait reclassée dans le bénéfice net au cours des douze prochains
mois.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.89
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
18. BÉNÉFICE PAR ACTION
Le tableau qui suit présente un rapprochement du bénéfice de base par action et du bénéfice dilué par action :
Bénéfice de base par action
Nombre moyen pondéré de base d’actions ordinaires en circulation
Bénéfice de base par action
Bénéfice dilué par action
Nombre moyen pondéré de base d’actions ordinaires en circulation
Plus l’effet dilutif des options d’achat d’actions et des UANR
visant des actions nouvelles
Nombre moyen pondéré de base d’actions ordinaires en circulation
Bénéfice dilué par action
2011
2010
2009
121 526
1,97 $
121 159
1,64 $
120 811
0,79 $
121 526
121 159
120 811
757
121 283
1,96 $
821
121 980
1,63 $
624
120 435
0,79 $
Pour l’exercice terminé le 2 octobre 2011, 155 848 options d’achat d’actions (612 144 en 2010 et 452 093 en 2009) et
aucune UANR visant des actions nouvelles (16 375 en 2010 et 236 934 en 2009) étaient réputées être anti-dilutives et
avaient été exclues du calcul ci-dessus.
19. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES SUR LES FLUX DE TRÉSORERIE
a)
Rajustements liés aux éléments hors trésorerie
Amortissement [note 20 a)]
Variation de l’amortissement incluse dans les stocks [note 20 a)]
Charges de restructuration liées aux actifs détenus en vue de
la vente et aux immobilisations corporelles (note 16)
Perte à la cession d’actifs à long terme
Perte à la cession d’un actif de support i)
Charge de rémunération à base d’actions
Impôts futurs
Participation ne donnant pas le contrôle dans la coentreprise
consolidée
Perte nette (gain net) non réalisé(e) sur change et sur dérivés
financiers non désignés comme couvertures de flux de trésorerie
Ajustements liés aux dérivés financiers inclus dans les autres
éléments du résultat étendu, déduction faite des montants
reclassés dans le bénéfice net
i)
2011
2010
2009
79 808 $
(3 423)
66 472 $
2 725
65 407 $
(2 437)
2 356
1 877
3 693
4 899
(19 118)
4 351
842
4 081
(11 427 )
976
561
3 007
(2 434)
504
3 786
110
255
846
(1 012)
70 851 $
684
72 360 $
64 178 $
Au cours de l’exercice 2011, la Société a acquis un avion d’affaires pour une somme d’environ 16,9 millions
de dollars, conformément à une option d’achat anticipée dans le cadre de son contrat de location-exploitation.
Immédiatement après l’acquisition, la Société a vendu l’avion d’affaires à un tiers non lié pour un produit de
13,2 millions de dollars, ce qui s’est traduit par une perte de 3,7 millions de dollars qui est comprise dans le
poste « Frais généraux et frais de vente et d’administration ». La Société a loué un nouvel avion d’affaires qui
est comptabilisé à titre de contrat de location-exploitation.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.90
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
19. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES SUR LES FLUX DE TRÉSORERIE (suite)
b)
Sommes versées en espèces au cours de la période au titre des :
2011
Intérêts
Impôts sur le bénéfice
c)
2010
2009
638 $
16 443
2 028 $
30 419
2011
2010
2009
5 026 $
2 099 $
3 033 $
8 620
Opérations sans effet sur la trésorerie
Solde d’opérations sans effet sur la trésorerie
Acquisition d’immobilisations corporelles comprises dans
les créditeurs et charges à payer
Produit tiré de la cession d’actifs à long terme compris dans
les autres actifs
Produit tiré de la cession d’actifs à long terme compris dans
les autres actifs à court terme
UANR visant des actions nouvelles émises au lieu de
dividendes en espèces
Valeur attribuée hors trésorerie créditée au capital-actions
provenant d’actions émises à l’acquisition des droits sur des
UANR visant des actions nouvelles et à l’exercice d’options
d’achat d’actions
Actions émises à titre de contrepartie pour des frais de
résiliation de contrats de location engagés dans le cadre de
l’acquisition de Gold Toe Moretz
627 $
-
427
808
-
-
456
191 $
-$
-$
807
2 125
2 759
1 065
-
-
d)
En ce qui concerne l’acquisition de V.I. Prewett & Son Inc. au cours de l’exercice 2008, la convention d’achat
prévoyait le versement d’une contrepartie d’acquisition supplémentaire d’un maximum de 10,0 millions de dollars
conditionnelle à la réalisation d’événements futurs précis. Cette somme a initialement été soumise à un contrat
d’entiercement par la Société, mais, en raison d’événements survenus après l’acquisition, la contrepartie
conditionnelle et le solde des fonds soumis au contrat d’entiercement ont diminué pour s’établir à 5,8 millions de
dollars. Au cours de l’exercice 2011, la contrepartie d’acquisition conditionnelle a été réglée et payée aux
actionnaires vendeurs au montant de 5,8 millions de dollars provenant de la somme soumise au contrat
d’entiercement. La contrepartie d’acquisition supplémentaire incluse dans le prix d’achat versée par la Société a
été comptabilisée comme une augmentation de l’écart d’acquisition et une diminution correspondante des autres
actifs.
e)
Composition de la trésorerie et des équivalents de trésorerie
Soldes de caisse en banque
Placements à court terme portant intérêt à des taux variant de
0,12 % à 1,05 %
2011
2010
2009
87 251 $
196 279 $
92 608 $
1 551
88 802 $
62 163
258 442 $
7 124
99 732 $
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.91
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
20. AUTRES INFORMATIONS
a)
Amortissement (en excluant l’amortissement accéléré, lequel est inclus dans les coûts de restructuration et autres
coûts liés à des acquisitions)
Amortissement des immobilisations corporelles et des actifs
incorporels
Ajustement au titre de la variation de l’amortissement des
immobilisations corporelles et des actifs incorporels incluse
dans les stocks au début et à la fin de la période
Charge d’amortissement comprise dans les états consolidés
des résultats et du résultat étendu
Ventilation
Amortissement des immobilisations corporelles
Amortissement des actifs incorporels
Amortissement des frais de financement et autres frais
Charge d’amortissement comprise dans les états consolidés
des résultats et du résultat étendu
2011
2010
2009
79 808 $
66 472 $
65 407 $
(3 423 )
2 725
(2 437)
76 385 $
69 197 $
62 970 $
63 283 $
13 087
15
60 378 $
8 797
22
53 925 $
8 843
202
76 385 $
69 197 $
62 970 $
b)
La Société a constaté une provision pour créances irrécouvrables de 0,6 million de dollars (2,4 millions de dollars
en 2010 et 6,0 millions de dollars en 2009), déduction faite des recouvrements, qui est comprise dans le poste
« Frais généraux et frais de vente et d'administration ».
c)
Au cours du quatrième trimestre de l’exercice 2010, la Société a reçu un produit d’assurance de 8,0 millions de
dollars pour perte d’exploitation, ce qui correspond à la somme maximale recouvrée aux termes de la police
d’assurance de la Société, relativement au séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010. Ce séisme a perturbé les
opérations des sous-traitants de Gildan qui effectuaient la majeure partie des activités de couture des tissus
fabriqués dans l’usine de textile de la République dominicaine, entraînant des occasions de vente perdues en
raison d’une perte temporaire de production, ainsi que des coûts supplémentaires liés à des inefficiences de la
chaîne d’approvisionnement. Le produit d’assurance pour perte d’exploitation a été comptabilisé comme une
réduction du coût des marchandises vendues à l’état des résultats et du résultat étendu.
21. OPÉRATIONS ENTRE APPARENTÉS
La Société conclut certaines opérations avec Frontier Spinning Mills, Inc., qui gère les activités de CanAm. Ces
opérations se déroulent dans le cadre normal des activités et sont mesurées à la valeur d’échange, soit la contrepartie
établie et convenue par les apparentés. Le tableau qui suit présente un résumé des opérations entre apparentés ainsi
que des soldes exigibles.
Opérations
Achats de fil
Honoraires de gestion
Soldes impayés
Créditeurs et charges à payer
2011
2010
2009
297 495 $
750
156 761 $
750
149 754 $
750
63 132
30 050
22 129
La Société loue des entrepôts et des bureaux auprès d’un dirigeant d’une de ses filiales en vertu de contrats de
location-exploitation. Les paiements qui ont été effectués au titre de ces contrats de location-exploitation
conformément aux modalités des contrats établies et acceptées par les apparentés se sont élevés à 0,6 million de
dollars pour l’exercice 2011 (néant en 2010). Aucun montant n’était dû au 2 octobre 2011.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.92
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
22. INSTRUMENTS FINANCIERS
Les informations concernant l’exposition aux risques, en particulier le risque de crédit, le risque d’illiquidité, le risque de
change et le risque de taux d’intérêt, sont présentées à la rubrique « Gestion des risques financiers » du rapport de
gestion de la Société au 2 octobre 2011, lequel est inclus dans le rapport aux actionnaires, au même titre que les
présents états financiers consolidés de la Société. Par conséquent, ces informations sont intégrées par renvoi dans les
présents états financiers consolidés.
a)
Instruments financiers – valeurs comptables et justes valeurs
La juste valeur des actifs et des passifs financiers ainsi que leur valeur comptable, et qui sont inscrites aux bilans
consolidés sont les suivantes :
Valeur
comptable
Actifs financiers
Actifs financiers détenus à des fins de transaction
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Prêts et créances
Comptes clients
Autres actifs à court terme
Créances à long terme, autres que les comptes
clients, comprises dans les autres actifs
Liquidités soumises à restrictions liées à
l’acquisition de Prewett et incluses dans les
autres actifs
Actifs dérivés
Passifs financiers
Autres passifs financiers
Créditeurs et charges à payer
Dette à long terme – portant intérêt à des
taux variables
Passifs dérivés
88 802 $
2011
Juste
valeur
88 802 $
Valeur
comptable
2010
Juste
valeur
258 442 $
258 442 $
191 594
6 008
191 594
6 008
145 684
7 980
145 684
7 980
1 120
1 120
953
953
3 299
3 299
5 788
1 099
5 788
1 099
311 262
311 262
183 117
183 117
209 000
209 000
-
-
4 007
4 007
3 088
3 088
Les actifs et les passifs dérivés sont composés des justes valeurs des contrats de change à terme, des swaps de
taux d'intérêt et des options sur tunnel à prime zéro en cours au 2 octobre 2011. La Société a déterminé que la
juste valeur de ses actifs et passifs financiers à court terme se rapprochait de leur valeur comptable respective à
la date du bilan étant donné que ces instruments échoient à court terme. La juste valeur de la créance à long
terme et des liquidités soumises à restrictions incluses dans les autres actifs ainsi que les passifs financiers de la
Société portant intérêt se rapproche également de leur valeur comptable respective. La juste valeur de la
trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que des instruments dérivés a été évaluée en fonction des
données du niveau 2 dans la hiérarchie des justes valeurs. Pour déterminer la juste valeur des actifs et des
passifs financiers, y compris les instruments dérivés, la Société prend en compte le risque de crédit qui lui est
propre et le risque de crédit de l’autre partie.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.93
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
22. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
b)
Charge financière (produit financier), montant net
Intérêts débiteurs i)
Charges bancaires et autres charges financières
Gain de change ii)
Perte (gain) sur les instruments financiers dérivés non désignés
pour la comptabilité de couverture
i)
2011
2010
2009
2 856 $
2 216
(1 098)
436 $
1 504
(1 084 )
1 824 $
1 039
(3 085)
1 511
5 485 $
(105 )
751 $
(82)
(304)$
2010
2009
Intérêts débiteurs (créditeurs)
2011
Intérêts débiteurs sur la dette à long terme
Intérêts débiteurs sur la dette à court terme
Intérêts créditeurs sur les actifs financiers détenus à des fins
de transaction
Intérêts créditeurs sur les prêts et créances
Autres intérêts débiteurs
3 246 $
27
88 $
463
1 800 $
142
(434)
(80)
97
2 856 $
(132 )
(80 )
97
436 $
(103)
(80)
65
1 824 $
Les intérêts créditeurs sur les actifs financiers détenus à des fins de transaction consistent en des intérêts
gagnés sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie investis dans des dépôts à court terme. Les intérêts
créditeurs sur les prêts et créances se rapportent aux intérêts gagnés sur les créances à long terme de la
Société compris dans le poste « Autres actifs ».
ii)
Gain de change
Gain lié aux actifs et aux passifs financiers
Autre (gain) perte de change
c)
2011
2010
2009
(219)$
(879)
(1 098)$
(1 154 )$
70
(1 084 )$
(220)$
(2 865)
(3 085)$
Instruments dérivés
La Société a conclu des contrats de change à terme et des options de tunnel à prime zéro afin de réduire ses
risques liés aux flux de trésorerie prévus dans une autre devise que le dollar américain. Les contrats de change à
terme et la valeur intrinsèque des options de tunnel à prime zéro ont été désignés comme couvertures de flux de
trésorerie et sont admissibles à la comptabilité de couverture. À ce titre, la partie efficace des gains et pertes non
réalisés se rapportant à la juste valeur des couvertures de flux de trésorerie est incluse dans les autres éléments
du résultat étendu et est constatée dans les résultats dans la même période que celle au cours de laquelle le taux
de change sur les flux de trésorerie prévus a une incidence sur le bénéfice net. Les gains et pertes associés à la
valeur temps des options de tunnel à prime zéro sont immédiatement constatés dans les résultats, au même
poste que les éléments faisant l’objet de la couverture. Les contrats de change à terme et les options de tunnel à
prime zéro en vigueur au 2 octobre 2011 consistent essentiellement en des contrats visant à réduire les risques
liés aux fluctuations du peso mexicain, de l’euro, du dollar australien, du dollar canadien et de la livre sterling
contre le dollar américain. Au 2 octobre 2011, les instruments dérivés désignés comme couvertures de flux de
trésorerie étaient considérés comme pleinement efficaces et aucune partie en découlant n’était inefficace.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.94
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
22. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
c)
Instruments dérivés (suite)
2 octobre 2011
Montant
nominal de
référence
équivalent
en devise
Montant
nominal de
référence
Taux de équivalent
change en dollars
moyen
US
Valeur comptable et
juste valeur
Autres
actifs Créditeurs
à court et charges
terme
à payer
Contrats de change à terme désignés comme couvertures de flux de trésorerie :
Vente MXN/Achat USD
112 800
0,0832
9 389 $
1 308 $
Vente CAD/Achat USD
17 100
1,0438
17 849
1 378
Achat CAD/Vente USD
10 006
0,9594
9 600
31
- $
(16 )
Options de tunnel à prime zéro désignées comme couvertures de flux de trésorerie :
Options de vente
Vente AUD/Achat USD
1 500
0,9200
1 380
84
Vente GBP/Achat USD
3 900
1,5636
6 098
291
Vente EUR/Achat USD
3 000
1,3300
3 990
207
Options d’achat
Vente AUD/Achat USD
Vente GBP/Achat USD
Vente EUR/Achat USD
3 octobre 2010
1 500
3 900
3 000
Montant
nominal de
référence
équivalent
en devise
1,0193
1,6259
1,3880
1 529
6 341
4 164
60 340 $
Montant
nominal de
référence
Taux de équivalent
change en dollars
moyen
US
3 299 $
(56 )
(118 )
(178 )
(368 )$
Valeur comptable et
juste valeur
Autres
actifs Créditeurs
à court et charges
terme
à payer
Contrats de change à terme désignés comme couvertures de flux de trésorerie :
Vente AUD/Achat USD
7 908
0,8704
6 883 $
-$
Vente GBP/Achat USD
24 900
1,5443
38 454
Vente EUR/Achat USD
33 150
1,2964
42 977
Vente CAD/Achat USD
16 000
0,9938
15 900
393
Achat CAD/Vente USD
21 222
0,9330
19 800
706
124 014 $
-
1 099 $
Échéance
0à6
mois
7 à 12
mois
515 $
647
13
84
291
207
793 $
731
2
-
(56)
(118)
(178)
1 405 $ 1 526 $
Échéance
0à6
mois
7 à 12
mois
(570 )$
(511 )
(2 007 )
-
(334 )$ (236)$
(210)
(301)
(813) (1 194)
393
368
338
(3 088 )$
(596)$ (1 393)$
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.95
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
22. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
c)
Instruments dérivés (suite)
Au cours de l’exercice 2011, la Société a conclu une série de swaps de taux d’intérêt afin de fixer les taux d’intérêt
variables sur une partie désignée des emprunts contractés en vertu de la facilité de crédit à long terme
renouvelable. Au 2 octobre 2011, les swaps de taux d’intérêt ont été désignés comme couvertures de flux de
trésorerie et sont admissibles à la comptabilité de couverture. À ce titre, la partie efficace des gains et des pertes
non réalisés se rapportant à la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est incluse dans les autres éléments du
résultat étendu et est constatée dans les résultats comme une charge ou un crédit au poste « charge financière
(produit financier) », dans la même période que celle au cours de laquelle les paiements d’intérêts connexes sont
comptabilisés pour les montants empruntés aux termes de la facilité de crédit à long terme renouvelable. Le
tableau qui suit présente un sommaire des swaps de taux d’intérêt en cours au 2 octobre 2011 :
Valeur comptable et
juste valeur
Autres
Créditeurs
actifs à
court
et charges
à payer
terme
Montant
nominal
Date
d’échéance
Paie / reçoit
Taux fixe
Taux
variable
100 000 $
3 juin 2016
Paie un taux fixe / reçoit
un taux variable
1,88 %
LIBOR US
1-mois
- $
3 juin 2016
Paie un taux fixe / reçoit
un taux variable
1,10 %
LIBOR US
1-mois
-
(13)
3 juin 2016
Paie un taux fixe / reçoit
un taux variable
1,08 %
LIBOR US
1-mois
-
(3)
15 000
10 000
125 000 $
- $
(3 623)$
(3 639)$
23. INFORMATIONS À FOURNIR CONCERNANT LE CAPITAL
L’objectif de la Société en matière de gestion du capital consiste à disposer de suffisamment de liquidités pour
poursuivre sa stratégie de croissance interne et procéder à des acquisitions ciblées, tout en maintenant une approche
conservatrice à l’égard du levier financier et de la gestion du risque financier.
Le capital de la Société se compose de la dette nette et des capitaux propres. La dette nette se compose de la dette
portant intérêt, moins la trésorerie et les équivalents de trésorerie. Le capital de la Société est principalement affecté
au financement des dépenses en immobilisations liées aux installations de fabrication et de distribution, des besoins
en fonds de roulement, du versement de dividendes et des acquisitions d’entreprises. La Société finance actuellement
ces besoins à même ses flux de trésorerie et en effectuant des prélèvements périodiques sur sa facilité de crédit
bancaire à long terme renouvelable.
Comme principale mesure de suivi de son levier financier, la Société se sert du ratio de la dette nette au bénéfice
avant les intérêts, les impôts et l’amortissement, la participation ne donnant pas le contrôle et les coûts de
restructuration et autres coûts liés à des acquisitions (le « BAIIA ») qu’elle vise à maintenir en deçà du seuil maximum
de 3,0:1. La dette nette est calculée à la date de clôture trimestrielle la plus récente. Le BAIIA est fondé sur les quatre
derniers trimestres terminés à la même date que la date de clôture utilisée pour calculer la dette nette. Le calcul de la
dette nette, de l’excédent de la trésorerie sur le total de la dette et du BAIIA aux 2 octobre 2011, 3 octobre 2010 et
4 octobre 2009 s’établissait comme suit :
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.96
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
23. INFORMATIONS À FOURNIR CONCERNANT LE CAPITAL (suite)
2011
Tranche de la dette à long terme échéant à moins de un an
Dette à long terme
Moins la trésorerie et les équivalents de trésorerie
Dette nette (excédent de la trésorerie sur le total de la dette)
-$
209 000
(88 802)
120 198 $
2010
- $
(258 442 )
(258 442 )$
2009
2 803 $
1 584
(99 732)
(95 345)$
Pour les quatre derniers trimestres
terminés les
2 octobre
3 octobre
4 octobre
2011
2010
2009
Bénéfice net
Coûts de restructuration et autres coûts liés à des acquisitions
Amortissement
Variation de l’amortissement incluse dans les stocks
Intérêts, montant net
Recouvrement d’impôts
Participation ne donnant pas le contrôle dans la coentreprise consolidée
BAIIA
Ratio dette nette/BAIIA
239 904 $
8 465
79 808
(3 423)
2 856
(15 742)
504
312 372 $
0.4:1
198 245 $
8 705
66 472
2 725
436
(1 904 )
3 786
278 465 $
n/a
95 329 $
6 199
65 407
(2 437)
1 824
(5 786)
110
160 646 $
n/a
À l’heure actuelle, la Société ne prévoit pas refinancer sa facilité de crédit renouvelable, ni même une partie de celleci, en contractant des emprunts à plus long terme, ou réunir des capitaux propres supplémentaires, à moins que ne
surviennent des utilisations de fonds qui ne sont pas prévues à l’heure actuelle. Au troisième trimestre de
l’exercice 2011, la Société a utilisé sa facilité de crédit renouvelable pour financer en partie l’acquisition de Gold Toe
Moretz.
Afin de maintenir et d’ajuster la structure de son capital, la Société, avec l’autorisation de son conseil d’administration,
peut émettre ou rembourser des titres d’emprunt à long terme, émettre des actions, racheter des actions, verser des
dividendes ou prendre d’autres mesures jugées appropriées dans les circonstances.
En décembre 2010, le conseil d’administration a approuvé l’établissement d’un dividende trimestriel en espèces. Au
cours de l’exercice 2011, la Société a versé un total de 27,5 millions de dollars en dividendes. Le 29 novembre 2011,
le conseil d’administration a déclaré un dividende trimestriel de 0,075 $ par action, équivalent au paiement d’un
dividende total prévu de 9,1 millions de dollars, qui sera versé pour toutes les actions ordinaires émises et en
circulation de la Société, le 6 janvier 2012, de manière équitable et proportionnelle, aux détenteurs inscrits en date du
15 décembre 2011. Plusieurs facteurs seront pris en compte par le conseil d’administration pour décider de la
déclaration de dividendes trimestriels en espèces, notamment le bénéfice, les flux de trésorerie et les besoins en
capitaux actuels et futurs de la Société ainsi que les restrictions réglementaires et légales actuelles et/ou futures. Rien
ne garantit la déclaration de futurs dividendes trimestriels en espèces. Bien que la Société soit tenue de respecter des
clauses restrictives à l’égard d’emprunts aux termes de sa facilité de crédit renouvelable afin de pouvoir verser des
dividendes, à l’heure actuelle, ces clauses ne sont pas et ne devraient pas devenir une contrainte au versement de
dividendes aux termes de la politique de la Société à l'égard des dividendes.
La Société n’est pas soumise à des exigences concernant son capital imposées par une autorité de réglementation.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.97
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
24. INFORMATIONS SECTORIELLES
La Société confectionne et vend des vêtements de sport, des sous-vêtements et des chaussettes. Elle exerce ses
activités dans un seul secteur, soit celui des vêtements de base à haut volume, fréquemment remplacés et qui ne sont
pas influencés par la mode.
a)
Chiffre d’affaires net par principal groupe de produits
2011
Vêtements de sport et sous-vêtements
Chaussettes
b)
1 406 036 $
320 005
1 726 041 $
2010
2009
1 084 953 $
795 535 $
226 510
242 784
1 311 463 $ 1 038 319 $
Principaux clients et chiffre d’affaires par région
i) La Société a deux clients comptant pour au moins 10 % de son chiffre d’affaires net total :
Client A
Client B
2011
2010
2009
19,4 %
12,1 %
21,0 %
14,3 %
18,6 %
15,5 %
ii) Le chiffre d’affaires net est réalisé auprès de clients situés dans les régions suivantes :
2011
États-Unis
Canada
Europe et autres pays
c)
2009
1 154 776 $
939 717 $
54 160
35 134
102 527
63 468
1 311 463 $ 1 038 319 $
Les immobilisations corporelles par région sont les suivantes :
Honduras
Bassin des Caraïbes
États-Unis
Bangladesh
Canada
Autres
d)
1 536 670 $
63 422
125 949
1 726 041 $
2010
2011
2010
333 143 $
115 582
84 873
12 391
8 537
10 872
565 398 $
243 033 $
118 876
81 555
12 124
10 051
13 653
479 292 $
2011
2010
250 060 $
5 294
951
162
256 467 $
54 650 $
5 456
907
308
61 321 $
Les actifs incorporels par région sont les suivants :
États-Unis
Canada
Honduras
Autres
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.98
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
24. INFORMATIONS SECTORIELLES (suite)
(e) L’écart d’acquisition par région est le suivant :
États-Unis
Bangladesh
2011
2010
149 731 $
3 488
153 219 $
6 709 $
3 488
10 197 $
25. CHIFFRES CORRESPONDANTS
La Société a reclassé des impôts futurs à court terme de 6,3 millions de dollars dans les impôts futurs à long terme au
3 octobre 2010.
26. ÉVÉNEMENT POSTÉRIEUR À LA DATE DU BILAN
Le 30 novembre 2011, la Société a annoncé une réduction de ses prix de vente dans le réseau de distribution de
vente en gros aux États-Unis. Elle a également annoncé que la réduction des prix de vente sera appliquée aux stocks
courants des distributeurs, ce qui devrait donner lieu à un rabais spécial pour dévaluation des stocks des distributeurs
d’environ 17 millions de dollars, rabais qui sera comptabilisé à titre de réduction des comptes clients et du chiffre
d’affaires net au cours du premier trimestre de l’exercice 2012.
GILDAN 2011 - RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.99
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