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Cet été là a Socoa
Date : du 03/03/2011 au 17/04/2011
Lieu : Essaïon Théâtre
Voilà une pièce que je vais découvrir avec curiosité car j’ai eu l’occasion de voir Isabelle Jeanbrau dans
d’autres registres. Après « Dans la vie de mon chien « ou « Ne te promène donc pas toute nue » un
répertoire plutôt comique Isabelle Jeanbrau joue cette fois un rôle qui me semble beaucoup plus profond
et dramatique
Isabelle revient à Socoa au Pays Basque avec son fils Samuel après avoir vécu de nombreuses années
en Rhodésie.
Accueillie dans la maison familiale par sa mère heureuse du retour de sa fille et ravie de connaître enfin
son petit- fils.
Michel jeune adolescent de 15 ans passe l’été dans cette maison.
Isabelle semble heureuse de ce retour aux sources mais Samuel est contrarié il ne s’habitue à cette
nouvelle vie et ne pense qu’à repartir. Il passe son temps à lire et écrire.
Isabelle est une femme de 40 ans, dynamique et peu conventionnelle elle s’habille avec des tenues très
tendances et colorées Elle est belle, elle plait et elle le sait.
Très rapidement une passion naît entre Isabelle et Michel. Dès que la lumière de la maison s’éteint, ils
se rejoignent. Isabelle sait bien que cette relation finira avec la fin de l’été, quand Michel repartira chez
lui et retrouvera sa vie d’adolescent.
Au début cette relation semble être un jeu orchestré par Isabelle, mais elle tombe amoureuse de cette
jeunesse de cette insouciance. Une relation malsaine naît entre la peur de faire souffrir l’autre et l’envie
de le voir souffrir.
Le décor est planté l’issue ne peut être que fatale
Cet été à Socoa est une pièce qui peut déranger. Cet amour ne devrait pas exister. Mais, aux yeux
de qui ? Isabelle est libre, elle vit comme elle l’entend, elle se moque des règles et des lois, mais
s’attache aux regards des autres. Elle essaye
de trouver de la compassion auprès de son
meilleur ami, mais n’écoute pas ses conseils.
Elle a besoin de Michel pour se rassurer, voir
qu’elle séduit encore, rester jeune. Michel a
besoin d’elle pour devenir un homme, mûrir.
Qui est le maître qui est l’esclave ?
Plus femme que mère, elle délaisse son fils
ne le voit pas, ne l’entend pas.
Cet été là à Socoa relate cette passion entre une femme mûre et un jeune adolescent.
Les comédiens nous entraînent dans ce mélodrame avec sincérité et justesse. Pierre Lotin (Michel) est
criant de vérité dans la peau de ce jeune ado, il est parfois touchant, parfois perdu, parfois rebelle
comme tout jeune homme de son âge. Pari gagné pour Isabelle Jeanbrau elle est émouvante dans la
peau de cette femme qui ne veut pas vieillir. Elle joue avec finesse et sensualité. Le duo entre Michel et
Isabelle fonctionne à merveille porté par la présence des autres comédiens.
Cette pièce peut certes déranger mais elle est très bien écrite et jouée .Il n’y a pas de jugement même la
mère d’Isabelle est impuissante.
Un très bon moment de théâtre joué avec sincérité par des comédiens confirmés et touchants
Nathalie pour PARISTRIBU Mars 2011
- CE T É T É L À À SO C O A -
NOTRE
SCENE
CET ÉTÉ À SOCOA . Du 3 mars 2011 au 9 avril 2011
Essaïon - Paris
Une petite fille perdue.
Le théâtre a la particularité de nous offrir parfois des
moments magiques qui nous transportent dans d’autres
lieux inoubliables. Ce soir, j’ai été transporté à Socoa, au
théâtre de l’Essaïon. L’action de cette pièce de Claudette
Lawrence se déroule en 1970 à Socoa, au pays basque.
Isabelle, de retour d’Afrique elle a enterré son mari,
retourne dans son pays natal. Accompagnée de son fils
adolescent Samuel, elle s’installe chez sa mère. Michel, le
fils de restaurateurs de la région séjourne également dans la
maison. Michel, adolescent et adulte en devenir partage son
temps avec Samuel, esprit sensible profondément marqué par la mort de son père.
Le point de départ semble être cette mort qui hante également inconsciemment l’esprit d’Isabelle qui
ressent avec désespoir la fugacité du temps. Cette angoisse profonde qui la ronge l’amène à se jeter
dans les bras de Michel, qui, par sa jeunesse, constitue son prolongement. Cette passion va les dévorer
tous les deux peu à peu dans des registres différents. Les tabous sont transgressés avec une sérénité
qu’Isabelle assume totalement. Mais l’été s’estompe et cette aventure touche à sa fin. Elle annonce le
retour à une réalité insupportable pour Isabelle. Un peu comme si cette petite fille s’était perdue
volontairement pour ne plus grandir. Pour ne plus vieillir. La jeunesse est tellement réconfortante et
protectrice ! Ces deux êtres vont se battre dans les fils arachnéens de la réalité d’une société bien-
pensante.
La mise en scène au cordeau permet de vivre cette pièce comme un film. Clément Rouault qui a signé
cette très belle mise en scène a su imprimer un rythme qui tient le public en haleine pendant près de 90
minutes. La scénographie représente l’intérieur de cette maison dont la rusticité se marie assez bien
avec les murs en pierres de taille du théâtre. La musique d’Erik Satie accompagne les transitions de la
pièce avec bonheur.
Les personnages sont bien marqués avec des personnalités très fortes. Isabelle Jeanbrau joue avec
finesse cette femme enfant à la dérive. Elle manie avec une belle sincérité une palette de sentiments
alliant la sensualité à fleur de peau et la manipulation mais aussi la tyrannie. Elle expose son
personnage à une souffrance criante de désespoir. Le poids de la pièce repose principalement sur la
performance de cette comédienne très touchante de vérité. Les autres comédiens sont impeccables et
leur jeu très précis cisèle ce beau spectacle. La fragilité du personnage d’Isabelle trouve en nous un
écho qui est loin d’être si anodin que cela. Puisse ce questionnement se prolonger dans ce spectacle le
plus longtemps possible.
Laurent Schteiner
3 mars 2011
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