revue de presse - La Strada et compagnies

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REVUE DE PRESSE
LA STRADA ET CIES
CATHERINE GUIZARD
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La vie est belle
11 mars
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La Théâtrothèque / Kourandart
18 mars
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France 2
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Etat critique.com
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Notre scène
MARTINE PIAZZON
Froggy’s Delight
7 avril
PIERRE FRANÇOIS
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France Catholique / Holybuzz
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PRESSE SORTIE
PARIS TRIBU.COM
mars
NOTRE SCÈNE
3 mars
LE MONDE.FR
13 mars
FRANCE2.FR
18 mars
LA THÉÂTROTHÈQUE
22 mars
MARIE ORDINIS BLOG
3 avril
ETAT CRITIQUE.COM
5 avril
HOLYBUZZ
7 avril
LESBIA MAG
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Cet été là a Socoa
Date : du 03/03/2011 au 17/04/2011
Lieu : Essaïon Théâtre
Voilà une pièce que je vais découvrir avec curiosité car j’ai eu l’occasion de voir Isabelle Jeanbrau dans
d’autres registres. Après « Dans la vie de mon chien « ou « Ne te promène donc pas toute nue » un
répertoire plutôt comique Isabelle Jeanbrau joue cette fois un rôle qui me semble beaucoup plus profond
et dramatique
Isabelle revient à Socoa au Pays Basque avec son fils Samuel après avoir vécu de nombreuses années
en Rhodésie.
Accueillie dans la maison familiale par sa mère heureuse du retour de sa fille et ravie de connaître enfin
son petit- fils.
Michel jeune adolescent de 15 ans passe l’été dans cette maison.
Isabelle semble heureuse de ce retour aux sources mais Samuel est contrarié il ne s’habitue à cette
nouvelle vie et ne pense qu’à repartir. Il passe son temps à lire et écrire.
Isabelle est une femme de 40 ans, dynamique et peu conventionnelle elle s’habille avec des tenues très
tendances et colorées Elle est belle, elle plait et elle le sait.
Très rapidement une passion naît entre Isabelle et Michel. Dès que la lumière de la maison s’éteint, ils
se rejoignent. Isabelle sait bien que cette relation finira avec la fin de l’été, quand Michel repartira chez
lui et retrouvera sa vie d’adolescent.
Au début cette relation semble être un jeu orchestré par Isabelle, mais elle tombe amoureuse de cette
jeunesse de cette insouciance. Une relation malsaine naît entre la peur de faire souffrir l’autre et l’envie
de le voir souffrir.
Le décor est planté l’issue ne peut être que fatale
Cet été là à Socoa est une pièce qui peut déranger. Cet amour ne devrait pas exister. Mais, aux yeux
de qui ? Isabelle est libre, elle vit comme elle l’entend, elle se moque des règles et des lois, mais
s’attache aux regards des autres. Elle essaye
de trouver de la compassion auprès de son
meilleur ami, mais n’écoute pas ses conseils.
Elle a besoin de Michel pour se rassurer, voir
qu’elle séduit encore, rester jeune. Michel a
besoin d’elle pour devenir un homme, mûrir.
Qui est le maître qui est l’esclave ?
Plus femme que mère, elle délaisse son fils
ne le voit pas, ne l’entend pas.
Cet été là à Socoa relate cette passion entre une femme mûre et un jeune adolescent.
Les comédiens nous entraînent dans ce mélodrame avec sincérité et justesse. Pierre Lotin (Michel) est
criant de vérité dans la peau de ce jeune ado, il est parfois touchant, parfois perdu, parfois rebelle
comme tout jeune homme de son âge. Pari gagné pour Isabelle Jeanbrau elle est émouvante dans la
peau de cette femme qui ne veut pas vieillir. Elle joue avec finesse et sensualité. Le duo entre Michel et
Isabelle
fonctionne
à
merveille
porté
par
la
présence
des
autres
comédiens.
Cette pièce peut certes déranger mais elle est très bien écrite et jouée .Il n’y a pas de jugement même la
mère d’Isabelle est impuissante.
Un très bon moment de théâtre joué avec sincérité par des comédiens confirmés et touchants
Nathalie pour PARISTRIBU Mars 2011
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NOTRE
SCENE
CET ÉTÉ LÀ À SOCOA .
Du 3 mars 2011 au 9 avril 2011
Essaïon - Paris
Une petite fille perdue.
Le théâtre a la particularité de nous offrir parfois des
moments magiques qui nous transportent dans d’autres
lieux inoubliables. Ce soir, j’ai été transporté à Socoa, au
théâtre de l’Essaïon. L’action de cette pièce de Claudette
Lawrence se déroule en 1970 à Socoa, au pays basque.
Isabelle, de retour d’Afrique où elle a enterré son mari,
retourne dans son pays natal. Accompagnée de son fils
adolescent Samuel, elle s’installe chez sa mère. Michel, le
fils de restaurateurs de la région séjourne également dans la
maison. Michel, adolescent et adulte en devenir partage son
temps avec Samuel, esprit sensible profondément marqué par la mort de son père.
Le point de départ semble être cette mort qui hante également inconsciemment l’esprit d’Isabelle qui
ressent avec désespoir la fugacité du temps. Cette angoisse profonde qui la ronge l’amène à se jeter
dans les bras de Michel, qui, par sa jeunesse, constitue son prolongement. Cette passion va les dévorer
tous les deux peu à peu dans des registres différents. Les tabous sont transgressés avec une sérénité
qu’Isabelle assume totalement. Mais l’été s’estompe et cette aventure touche à sa fin. Elle annonce le
retour à une réalité insupportable pour Isabelle. Un peu comme si cette petite fille s’était perdue
volontairement pour ne plus grandir. Pour ne plus vieillir. La jeunesse est tellement réconfortante et
protectrice ! Ces deux êtres vont se débattre dans les fils arachnéens de la réalité d’une société bienpensante.
La mise en scène au cordeau permet de vivre cette pièce comme un film. Clément Rouault qui a signé
cette très belle mise en scène a su imprimer un rythme qui tient le public en haleine pendant près de 90
minutes. La scénographie représente l’intérieur de cette maison dont la rusticité se marie assez bien
avec les murs en pierres de taille du théâtre. La musique d’Erik Satie accompagne les transitions de la
pièce avec bonheur.
Les personnages sont bien marqués avec des personnalités très fortes. Isabelle Jeanbrau joue avec
finesse cette femme enfant à la dérive. Elle manie avec une belle sincérité une palette de sentiments
alliant la sensualité à fleur de peau et la manipulation mais aussi la tyrannie. Elle expose son
personnage à une souffrance criante de désespoir. Le poids de la pièce repose principalement sur la
performance de cette comédienne très touchante de vérité. Les autres comédiens sont impeccables et
leur jeu très précis cisèle ce beau spectacle. La fragilité du personnage d’Isabelle trouve en nous un
écho qui est loin d’être si anodin que cela. Puisse ce questionnement se prolonger dans ce spectacle le
plus longtemps possible.
Laurent Schteiner
3 mars 2011
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Cet été là à Socoa à l’Essaion,
Une pièce de Claudette Lawrence
Mise en scène de Clément Rouault
Du 3 mars au 9 avril – du jeudi au samedi à 20h
Relâche le 26 mars – date suppl. le 17 avril
Voilà une pièce qui pourrait faire l’objet d’une nouvelle, tant le sujet est traité un peu en
coup de vent, sans laisser le temps aux spectateurs de saisir complètement sa portée. Il
s’agit pourtant d’un drame qui pointe du doigt l’interdit qui pèse sur les relations
amoureuses entre adultes et adolescents. Mais, l’histoire est relatée de manière trop
démonstrative, pour susciter véritablement la compassion du spectateur.
Cet ingrédient, la compassion, c’est le point fort des tragédies de Racine et de Corneille.
L’auteur a choisi le terrain de la comédie. C’est à la fin seulement que nous découvrons que
la comédie peut accoucher d’un drame. Il est difficile, en effet, de s’apitoyer sur la crise de
la quarantaine de la jeune femme. Quant aux troubles des adolescents, comment nous
étonneraient-ils ? De plus, la grand-mère qui joue le rôle d’intermédiaire est un personnage
sympathique, équilibré et fade. Hommage à la liberté, celle d’aimer et de vivre un amour
impossible, ou bien démonstration qu’Eros et Thanatos (c’est le thème de prédilection de
Georges Bataille) se tiendront toujours la main ? Avec un zeste d’imagination, nous
pouvons encore ouïr le drame d’Œdipe et convoquer Freud au chevet de cette petite
bourgeoise qui tente de passer sa tête entre les mailles de l’amour sans posséder la
virulence de Phèdre. Les comédiens sont tous convaincants dans leurs rôles, notamment
Pierre Lottin, en jeune adolescent frondeur.
A la mise en scène, il conviendrait de fluidifier cette tragi-comédie par quelques bornes de
mystère. En conclusion, une tragi-comédie qui a des allures du célèbre feuilleton «Plus belle
la vie» jouée avec sincérité et conviction par de jeunes comédiens pleins de promesses.
Paris, le 13 Mars 2011
Evelyne Trân
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- THÉÂTRE
le 18/03/2011
Cet été là à Socoa
Par Jean-Claude RONGERAS
Isabelle Jeanbrau et Pierre Lottin dans "Cet été là à Socoa"
DR
de Claudette Lawrence
Mise en scène: Clément Rouault
Avec Isabelle Janbrau, Pierre Lottin, Catherine Day, Sebastien Lelaire, Yann Pradal, Hugo Malpeyre
Essaïon
6, rue Pierre au Lard.
75001 Paris
Jusqu'au 9 avril
Isabelle, femme de 40 ans, arrive du Zimbabwe, en vacances à Socoa, au Pays basque, pour l'été avec
son fils, Samuel. Dans la maison de la mère, un autre enfant, Michel, est accueilli. Isabelle tombe
amoureuse du jeune homme, âgé de 15 ans. Que va-t-il advenir de cette relation à la fin de l'été ?
La pièce offre une belle lisibilité en raison du choix naturaliste de l'auteur. L'histoire est décrite avec
sobriété et des scènes courtes. Pas de grande envolées mais de l'authenticité.
Le personnage d'Isabelle, femme-enfant, qui ne peut résister à ses désirs et vit sans tabou est fouillée
; la composition donnée par Isabelle Jeanbrau montre brillamment une femme qui ne peut s'échapper du
cercle de la sensualité, de la vie brulée par les deux bouts. Tout en sachant que l'histoire ne pourra
résister à la fin des vacances, elle vit le moment avec intensité.
L'intérêt de la pièce réside dans l'étude minutieuse, le déroulement précis de cette partition sur ces
amours réprouvés par le plus grand nombre. Dans cet emploi particulier de jeune amant d'une femme
mûre, Pierre Lotin assure plutôt bien tandis que Catherine Day joue avec bonheur une grand-mère
gâteau, fâchée, puis apaisante. Il manque juste un brin de folie pour donner plus de poids à la pièce.
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Par Philippe DELHUMEAU
Cet Eté là à Socoa
Théâtre Essaïon (PARIS)
de Claudette Lawrence
Mise en scène de Clément Rouault
Avec Isabelle Jeanbrau, Pierre Lottin, Sebastien Lelaire, Yann Pradal, Catherine Day, Hugo Malpeyere
Turbulences amoureuses au Pays Basque
Une musique latino-caribéenne donne le la à un tango imaginaire. L'ambiance
feutrée glisse sur le parquet du salon, des meubles patinés par l'usure du temps
se détachent dans la pièce, un vieux tourne-disque posé dans un coin se fond
dans l'ombre des airs d'antan. Dans la maison de campagne, une vieille femme,
vêtue du traditionnel tablier de la ménagère, s'affaire à ses menues tâches
quotidiennes, avec la lenteur des gestes due à l'empreinte des années laissées
en héritage d'une existence remplie.
Eté 1970, les évènements précipités en Rhodésie et la mort de son mari
contraignent Isabelle de revenir en France. Retour aux sources à Socoa sur la côte basque, dans la
maison campagnarde. Isabelle, la quarantaine à fleur de peau, accompagnée de son fils, Samuel
âgé de 15 ans, trouve refuge chez sa mère ; laquelle découvre avec plaisir et émotion son petit-fils.
Jeune garçon réservé, il partage son temps à la réflexion, à lire et à écrire. Sa mère, belle comme
une fleur d'altitude, s'affiche dans des tenues, tendance post 1968. Cet été à Socoa est propice aux
retrouvailles familiales, marquées par la présence de Michel, le filleul de l'âge de son cousin.
Clin d'œil en noir et blanc à cette pièce qui se regarde tel un feuilleton télévisé d'époque. Le texte de
Claudette Lawrence déploie une fresque de mots qui transportent les sentiments à la
reconnaissance du bonheur. Enfin...
La chaleur de la maisonnée s'intimise dans une relation édulcolorée sur frissons d'amour et premiers
désirs. A la nuit tombée, la lumière charnellise les ébats en une passion sulfureuse de plus en plus
étouffante. Les amours interdits trouvent lit du délit toutes les nuits entre Isabelle, femme-enfant
refusant d'assumer sa maturité de mère, et Michel, un adolescent mûrit par des ambitions juvéniles
d'homme averti. L'indécence de la liaison s'accorde sur trois notes de musique : le classique écouté
par la grand-mère, le tango argentin d'Isabelle et le rock'n roll de Michel.
La fragilité de l'adaptation du contexte de la pièce traduit dans la réalisation s'articule dans de
courtes scènes. Le texte est sobre, authentique. La quintessence des mots a un pouvoir vibratoire
qui transpire dans ce corps-à-corps fusionnel où les désirs brûlent les règles des tabous et les vertus
de l'innocence. Il y a des textes qui déchirent, qui exultent et d'autres qui naturalisent les choses de
la vie pas jolies, pas parfaites, mais bien réelles.
L'interprétation du duo complice, Isabelle Jeanbrau et Pierre Lottin, stigmatise la rencontre de
l'impossible. Une poésie composée en vers et en noir qui dénonce la culpabilité des sentiments
prononcés par la différence d'âge entre les deux protagonistes. L'indécence, un silence dérangeant
qui rôde dans les consciences contemporaines. Isabelle Jeanbrau et Pierre Lottin, deux rôles
adaptés sur mesure avec finesse et gravité, sensualité et politiquement incorrect.
Catherine Day, une grand-mère exquise, une mère attendrissante et dépassée par l'excentricité
délibérée de sa fille. Sébastien Lelaire, un jeune comédien au talent prometteur. La mise en scène
de Clément Rouault, l'exigence et la minutie accordée à Cet Eté là à Socoa offre une pièce agréable
à découvrir. Par magie, les airs de tango et de rock devraient glisser dans certaine scènes afin de
les intensifier et porter le souffle de ces amours impossibles dans des envolées lyriques. Cet Eté là à
Socoa, une jolie pièce à découvrir sur la scène du théâtre de l'Essaion jusqu'au 9 avril 2011.
Mis à jour le 22/03/2011
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Blog Marie Ordinis
03 avril 2011
Cet été-là à Socoa
de Claudette Lawrence
Mise en scène Clément Rouault
Socoa et son vieux fort d’où l’on scrute la mer guettant la flotte de l’ennemi.
Mais ici où et qui est l’ennemi ? Ce pourrait être seulement le temps qui,
invalidant tout, rend tout irréversible puisque caduc. Années 1970 : Isabelle,
la quarantaine (son mari est mort) et leur fils de 15 ans : Samuel. Revenue
d’Afrique avec lui, elle séjourne chez sa mère qui a invité un jeune filleul :
Michel, également âgé de 15 ans, à passer des vacances de rêve et familiales.
Métaphysique ou révolté, il est d’abord coincé-buté, et Isabelle qui n’a pas eu
le bon sens ou le courage de percevoir que son propre fils l’était aussi, fond
devant l’«ado» adorable. Qu’a-t-elle à perdre, qu’a-t-il à gagner ?
Ils deviennent amants éperdus, chacun selon son rythme, veillant bien sûr à
ce que les copains et la grand-mère ne se doutent de rien. Quand ce sera le
cas, l’aïeule, femme de caractère et généreuse, réagira intelligemment mais
tout finira très mal bien sûr, Michel se sentant piégé.
Six comédiens charnels : le troisième jeune homme est un copain de Samuel
et Michel à la présence épisodique, et le cinquième monsieur est un semidandy, sorte d’alter-ego de feu l’époux d’Isabelle. Des ‘noirs’ salutaires et des
musiques-pauses bien dosées ; petit bémol : une mise en scène avec un décor
explicite et si chargé qu’il en devient presque intempestif.
Mais le tout s’affiche généreux.
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ART-SCENE
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Cet été là à Socoa
Claudette Lawrence et Clément Rouault
Quand la recherche du bonheur mène au drame...
Isabelle a quarante ans. Veuve, elle retourne avec son fils Samuel dans la maison de son enfance.
Sa mère l’accueille avec toute sa bienveillance. Dans cette maison est hébergé un jeune homme de
15 ans, Michel. Rapidement et contre toute attente, une passion émerge entre Isabelle et Michel.
Une passion qui ne vise qu’une chose : le bonheur d’une femme en crise et en reconstruction face à
des
conventions
sociales
qui
lui
ont
volé
une
partie
de
sa
vie.
Cet été là, à Socoa est un drame social de Claudette Lawrence remarquablement bien joué par
Isabelle Jeanbrau, parfaite dans le rôle de la femme perdue en quête de bonheur. La force de
l’intrigue est d’opposer quête du bonheur et immoralité. Une femme, mère, a-t-elle le droit d’être
heureuse en étant amoureux d’un jeune homme de 15 ans ? Prise entre son rôle de femme
séduisante et de mère, Isabelle navigue entre une identité régressive, elle n’a plus 15 ans, et
l’authenticité d’un bonheur hors norme bien réel.
Ce tragique humain cherche à faire exploser les conventions sociales. La tension dramatique
émerge et cette histoire flirte alors avec l’écriture et le genre de pièces telles qu’a pu en écrire
Tenessee Williams. L’ambiance réaliste, les silences, tout est mis en jeu pour isoler la réflexion
d’une héroïne qui cherche à se perdre pour mieux se retrouver.
La mère jouée par Catherine Day, donne un rythme pesant, une lenteur en contradiction totale avec
l’énergie exhibée de la fille.
Cet été là à Socoa est une pièce bien jouée qui mérite d’être vue et entendue. L’émotion est réelle.
On reste accroché à la passion et au jeu d’une Isabelle qui brûle sa vie, quitte à perdre celle des
autres. Un joli drame à voir.
Sébastien Mounié
05/04/2011
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holybuzz
Théâtre :
CET ÉTÉ-LÀ À SOCOA
Jeudi 7 avril 2011,
« Cet été-là à Socoa » est une pièce sur un amour interdit entre une femme de quarante ans
et un jeune de quinze. Mais s’ils se veulent seuls au monde, il n’empêche qu’ils sont
entourés d’autres : le fils et la mère de la femme, les amis d’enfance de lui et d’elle.
Tout le monde comprend rapidement que l’issue sera tragique, les amants se font mal à
force de vouloir ne pas se faire mal et d’être mal à y force d’y penser. Leur entourage
constate les symptômes tout en se sentant impuissant. On croit aux personnages dès le début
et on remarque combien chaque scène apporte son élément nouveau, par touches
successives. Le suspense s’amplifie jusqu’à l’irréparable.
Du point de vue des caractères, la mise en présence est celle d’une femme qui ne parvient
pas à aimer et initie un jeune encore fragile. Elle vient de revenir, définitivement, chez sa
mère moralisatrice après des années en Afrique, tandis que son fils, plus que jamais, lui
demande de lui parler de la Rhodésie et de son père qui y est mort.
Si on peut regretter que, parfois, la mère crie un peu fort, on sort de là impressionné par la
justesse du jeu et l’homogénéité de la troupe.
Pierre FRANCOIS
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