Untitled - Sequana

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Sommaire
Chapitre 1
Présentation du groupe
Présentation de Sequana
Bourse et actionnariat
Présentation des activités
1
Chapitre 5
197
Renseignements à caractère général concernant la société
Renseignements concernant la société
Renseignements concernant le capital social
Chapitre 2
Gouvernement d’entreprise
Conseil d’administration
Comité exécutif
Rémunérations
Conformité au code AFEP-MEDEF
Conventions réglementées
Organes de contrôle
45
Chapitre 3
Gestion des risques
Risques liés à l’activité du groupe
Risques financiers
Risques industriels et environnementaux
Risques juridiques
Assurances – couverture des risques éventuels
Procédures de contrôle interne et gestion des risques
79
Chapitre 6
213
Responsabilité sociale et environnementale
Gouvernance d’entreprise
Droits de l’homme
Relations et conditions de travail
Environnement
Loyauté des pratiques
Questions relatives aux consommateurs
Communautés et développement local
Note méthodologique sur le reporting des données sociales et
environnementales
Table de concordance des informations liées à la loi Grenelle II
Rapport de l’organisme tiers indépendant sur les informations
sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant
dans le rapport de gestion
Chapitre 4
Situation financière - Résultats
Résumé de la situation financière au 31 décembre 2014
Comptes consolidés de l’exercice 2014
Comptes sociaux de l’exercice 2014
Proposition d’affectation de résultat
99
Chapitre 7
Responsabilité du document de référence
Responsable du document de référence
Attestation du responsable du document de référence
et du rapport financier annuel
Responsable du contrôle des comptes
Table de concordance
239
Le présent document de référence intègre (i) tous les éléments du rapport financier annuel mentionné à l’article L. 451-1-2 § I du code monétaire et financier ainsi qu’à l’article 222-3
du règlement général de l’AMF et (ii) toutes les mentions obligatoires du rapport de gestion du conseil d’administration à l’assemblée générale de juin 2015 (y compris celles
mentionnées à l’article L. 225-211 al. 2) prévu aux articles L. 225-100 et suivants du code de commerce.
Des tables de concordance situées à la fin du présent document permettent d’identifier les éléments d’information afférents à ces deux rapports.
Le rapport du Président du conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil d’administration et sur les procédures de contrôle
interne pour 2014, établi en application de l’article L. 225-37 du code de commerce, est intégré dans le présent document de référence conformément à l’article 222-9 du règlement
général de l’AMF. Ce rapport comprend une première partie relative aux conditions de préparation et d’organisation et à la teneur des travaux du conseil dont les termes sont repris
dans le chapitre 2 - Gouvernement d’entreprise, une deuxième partie relative aux modalités d’accès à l’assemblée générale des actionnaires et aux éléments susceptibles d’avoir
une incidence en cas d’offre publique dont les termes sont repris dans le chapitre 5 – Renseignements à caractère général concernant la société et une troisième partie sur les
procédures de contrôle interne figurant au chapitre 3 – Gestion des risques. Ce rapport, élaboré à la demande du Président du conseil d’administration avec l’appui des filiales
opérationnelles du groupe et des directions concernées, a été communiqué au comité des comptes et a été approuvé par le conseil d’administration le 28 avril 2015. Il fait l’objet d’un
rapport des commissaires aux comptes reproduit à la fin du chapitre 3 – Gestion des risques.
Les informations contenues dans ce document de référence peuvent constituer des indications sur les objectifs du groupe Sequana ou des informations de nature prospective,
notamment dans la section « Événements récents et perspectives », dans la description des perspectives des filiales et de leurs activités et dans celle relative à la politique de
distribution de dividendes.
Ces informations ne sont pas des données historiques et ne doivent pas être interprétées comme des garanties que les faits et données énoncés se produiront ou que les objectifs
seront atteints. Par nature, ces objectifs pourraient ne pas être réalisés et les hypothèses sur lesquelles ils sont fondés pourraient s’avérer erronées.
L’attention du lecteur est tout particulièrement attirée sur le fait que les événements et résultats réels pourraient différer sensiblement des objectifs formulés ou des résultats induits
par les informations prospectives contenues dans ce document de référence.
La société atteste que les informations provenant de tiers contenues dans le présent document de référence, en particulier dans le paragraphe « Bourse et Actionnariat » du
chapitre 1 (Présentation du groupe) ainsi que dans le chapitre 5 « Renseignements concernant la société » ont été à sa connaissance fidèlement reproduites.
Profil
Acteur majeur du secteur papetier, Sequana occupe des positions de premier plan dans chacun de
ses métiers :
–
n° 1 en Europe et n° 2 mondial de la distribution professionnelle de papiers et de produits
d’emballage avec Antalis ;
–
n° 1 mondial de la production de papiers techniques et de création avec Arjowiggins.
Afin de créer de la valeur pour l’ensemble de ses actionnaires, Sequana poursuit une stratégie
visant à renforcer ses positions sur ses marchés. Le groupe a ainsi pour objectifs de se recentrer à
long terme sur la distribution et de participer à la consolidation du secteur papetier pour
positionner ses activités industrielles en leader sur leurs marchés.
Avec environ 9 600 collaborateurs dans plus de 45 pays, Sequana sert une clientèle
professionnelle d’entreprises et d’imprimeurs. Groupe papetier mondial, engagé dans une
démarche responsable, il a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros.
3,4
1,8
plus de
milliards d’euros
de chiffre d’affaires
million de tonnes de papier
distribué par Antalis
tonnes de papier fabriqué
par Arjowiggins
Sequana I Document de référence 2014 I 1
670 000
Sequana en bref
100 %
100 %
Antalis
Arjowiggins
Distribution professionnelle
Production
Acteur mondial du secteur papetier, Sequana est avant tout un distributeur spécialisé (3/4 de son chiffre d'affaires).
Avec environ 9 600 collaborateurs dans plus de 45 pays, Sequana sert une clientèle professionnelle d’entreprises et d’imprimeurs.
EBE de gestion en millions d’euros
Chiffre d’affaires en millions d’euros
3603
3326
2012
2013
Le chiffre d’affaires est
en hausse de 1,3 %
(+ 2,2 % pour Antalis
et - 1,8 % pour
Arjowiggins) et de
+ 1,6 % à taux de
change constants
(+ 2,6 % pour Antalis
et - 1,9 % pour
Arjowiggins).
3369
133
124
117
2012
2014
2013
L’EBE de gestion
progresse de 5,6 %
(+ 14,6 % pour
Antalis et
- 3,9 % pour
Arjowiggins)
et représente 3,7 %
du chiffre d’affaires.
2014
Activités - Chiffres clés 2014
Stratégie
Antalis : n° 1 en Europe et n° 2 mondial de la distribution
professionnelle de papiers et de produits d’emballage
En 2014, Sequana a accéléré la mise en œuvre de son plan
2,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires
spécialité et pour poursuivre son développement avec Antalis
Plus de 5 500 collaborateurs dans 44 pays
dans les segments de marché les plus dynamiques.
stratégique afin de recentrer Arjowiggins sur les activités de
Environ 120 000 clients dans le monde
118 centres de distribution dans le monde
1,8 million de tonnes de papier distribué
Bourse et actionnariat au 31.12.2014
Cotation : Euronext Paris (Compartiment B
®
(2)
)
®
Arjowiggins : n° 1 mondial de la production de papiers
techniques et de création
Indices : CAC Small et CAC Mid & Small Éligible au SRD Long
1 milliard d'euros de chiffre d’affaires
Mnémonique : SEQ - Code ISIN : FR0011352590
Près de 4 000 collaborateurs
Valeur nominale par action : 1,00 euro
19 sites de production et de transformation
Autodétention
0,35 %
Plus de 50 marques commerciales réputées
®
®
®
(Conqueror , Curious Collection , Satimat green, etc.)
Plus de 670 000 tonnes de papier fabriqué
(1)
cf. Remarques préliminaires page 4
(2)
L’action Sequana a été transférée vers le compartiment C
d’Euronext Paris le 28 janvier 2015
(3)
Au 29 avril 2015, Exor SA ne détenait plus aucune action
Sequana, la part du public représentant 68,79 % du capital
Sequana I Document de référence 2014 I 1
Public
55,83 %
Bpifrance Participations
19,68 %
Exor SA (3)
10,85 %
DLMD
(y inclus Pascal Lebard)
3,28 %
Allianz
10,01 %
Chapitre 1
PRÉSENTATION DU GROUPE
Remarques préliminaires
4
Présentation de Sequana
5
Le positionnement du groupe
5
La production du papier
La vente de papier
5
5
Les atouts du groupe
6
Portefeuille diversifié d’activités
Facteurs de différenciation et barrières à l’entrée
Présence croissante sur les segments à valeur ajoutée
6
6
7
La stratégie du groupe
7
Centrer le groupe sur les segments les plus dynamiques et profitables
Participer à la consolidation du marché
Améliorer l’efficacité et les performances opérationnelles
Donner la priorité à l’innovation produit et au service clients
8
8
8
9
Faits marquants et résultats du groupe en 2014
9
Restructuration financière du groupe
Résistance des performances opérationnelles
9
9
Chiffres clés
10
Historique et évolution du groupe
13
Faits marquants 2014
15
Evènements récents et perspectives
er
Données financières du 1 trimestre 2015
Bourse et actionnariat
16
17
20
L’action Sequana en Bourse
20
L’évolution et les opérations sur le capital
20
Les droits de vote
21
L’évolution du cours de Bourse
22
L’évolution du dividende par action
22
Dialogue régulier avec les investisseurs
23
Gestion du service titres
23
Présentation des activités
24
Antalis
24
Arjowiggins
33
Activité cédée
44
Sequana I Document de référence 2014 I 3
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Remarques préliminaires
Les définitions utilisées pour les chiffres clés de gestion sont les suivantes :
Excédent Brut d’Exploitation de gestion (EBE de gestion) : résultat opérationnel courant hors dotation aux amortissements
et hors dotation et reprise des provisions.
Résultat opérationnel courant : résultat opérationnel hors « Autres produits et charges opérationnels » (cf. chapitre 4,
notes 2B23 et 2B24).
Endettement financier net : emprunts et dettes financières diminués de la trésorerie et des équivalents de trésorerie
(cf. chapitre 4, note 2B18)
Capitaux employés : somme des immobilisations nettes et du besoin en fonds de roulement d’exploitation.
ROCE (Return on Capital Employed ou Retour sur Capitaux Employés) : résultat opérationnel courant/capitaux employés.
Flux de trésorerie opérationnel : somme algébrique de l’Excédent Brut d’Exploitation de gestion, de la variation du besoin
en fonds de roulement d’exploitation et des investissements nets des cessions.
Base diluée :
Aux termes des accords intervenus en 2014 ayant conduit notamment à un réaménagement de ses contrats de crédit
bancaire, le groupe a converti ou a introduit la possibilité de convertir une partie de sa dette bancaire en instruments
pouvant être remboursés en actions Sequana. Le nombre maximum d’actions auquel ces instruments peuvent ainsi
donner droit a été défini et arrêté à l’entrée en vigueur desdits accords le 30 juillet, de telle sorte qu’il représente à cette
date et pour chaque instrument un certain pourcentage d’une base diluée.
Cette base diluée désigne le nombre d’actions Sequana à l’issue de l’augmentation de capital du mois de juillet, soit
51 060 304 actions, augmenté du nombre d’actions nouvelles pouvant résulter du remboursement des ORNANE
Sequana, du nombre d’actions nouvelles résultant du remboursement des ORA Sequana et du nombre d’actions
nouvelles pouvant résulter du remboursement de la totalité des instruments qui seraient éventuellement émis en cas de
conversion ultérieure d’une partie de la dette bancaire d’Arjowiggins. L’augmentation de capital du mois de juillet et
l’émission des ORNANE et des ORA sont détaillées en particulier dans le chapitre 5 page 210. Les conditions d’une
conversion potentielle ultérieure d’une partie de la dette bancaire sont précisées dans le chapitre 4 à la note 17 p 143.
Les informations relatives à la place occupée par les sociétés et divisions du groupe ou un de leurs segments d’activité
ainsi qu’aux parts de marché et aux positions concurrentielles sont fondées sur des études internes des sociétés
concernées.
Les calculs de variation et de marge en pourcentage ont été effectués sur la base des données en millions d’euros avec
une décimale.
Les sociétés holdings sont constituées de Sequana et de l’ensemble de ses filiales détenues à 100 % et qui ne sont pas
des têtes de groupes opérationnels, c’est-à-dire qui ne détiennent aucune société exerçant une activité commerciale.
Les données concernant les effectifs du groupe n’intègrent pas les salariés d’Appleton Coated aux Etats-Unis, cédée en
décembre 2014.
Sequana I Document de référence 2014 I 4
Présentation du groupe - Chapitre 1
Présentation de Sequana
Le groupe Sequana est un acteur mondial du secteur papetier, intervenant principalement dans la distribution de papiers et
de produits d’emballage, où le groupe est n° 1 en Europe en termes de chiffre d’affaires. Sequana est également l’un des
principaux producteurs de papiers de spécialité et de création. A travers Antalis (distribution) et Arjowiggins (production), le
groupe est présent sur cinq continents dans plus de 45 pays et emploie environ 9 600 personnes. En 2014, le groupe a
distribué environ 1,8 million de tonnes de papier via Antalis et fabriqué plus de 670 000 de tonnes de papier via Arjowiggins.
Au 31 décembre 2014, la structure du capital de Sequana était la suivante :
Autodétention
DLMD
0,35 %
y inclus P. Lebard
Exor SA
3,28 %
10,85 %
Bpifrance
Participations
19,68 %
Public
Allianz
55,83 %
10,01 %
100 %
100 %
Antalis
Arjowiggins
Distribution professionnelle
Production
Les pourcentages de détention des actionnaires de Sequana ont évolué depuis le 31 décembre 2014, notamment en raison
des franchissements de seuils à la baisse d’Exor SA et du groupe Allianz (cf. chapitre 5, pages 206 et 207).
Chiffre d’affaires par activité
Chiffre d’affaires par segment
Arjowiggins Sécurité
8%
Arjowiggins Papiers de création
4%
Arjowiggins
23 %
Antalis
Arjowiggins Graphique
11 %
Papiers d’impression
46 %
Antalis
Communication
visuelle & Emballage
Antalis
77 %
14 %
Antalis
Papiers de bureau
17 %
Le positionnement du groupe
La chaîne de valeur du secteur papetier dont fait partie Sequana est essentiellement organisée en deux étapes principales.
La production du papier
Le papier est fabriqué à base de pâte à papier, vierge ou recyclée, qui en est la composante principale. La plupart des
producteurs de papier graphique standard sont intégrés en production de pâte à papier vierge, ce qui leur permet de couvrir
une partie ou la totalité de leurs besoins tandis que les producteurs de papiers de spécialité sont pour la plupart non intégrés
et se procurent la pâte auprès de producteurs spécialisés. Sequana a pour particularité de ne pas être intégré en pâte
vierge et d’être le seul groupe européen intégré en production de pâte marchande recyclée. Le papier pour billets de banque
suit une autre chaîne car il est fabriqué avec des produits dérivés du coton (combers et linters).
Les différents types de papiers produits par le groupe vont des papiers couchés standards (commodités avec d’importants
volumes) aux papiers de spécialité dont les volumes sont moins importants et qui bénéficient d’un premium de prix.
La vente de papier
La plus grande partie du papier produit par Sequana est vendue par des distributeurs tels qu'Antalis.
Les papiers graphiques et les papiers fins haut de gamme sont principalement vendus à des distributeurs qui, à leur tour,
offrent une gamme de produits et services aux grands groupes, aux imprimeurs ou aux agences de communication et, dans
une moindre mesure, directement aux clients finaux (vente directe).
Les autres papiers de spécialité sont principalement vendus à des transformateurs ou à des distributeurs qui les vendent à
des fabricants de produits finis.
Sequana I Document de référence 2014 I 5
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Le tableau ci-dessous décrit la chaîne de valeur du secteur papetier et le positionnement de Sequana.
Secteurs d’activité de Sequana
Les atouts du groupe
Un portefeuille diversifié d’activités
Les activités du groupe sont diversifiées et la plupart d’entre elles occupent une position de premier plan sur leurs marchés.
Antalis est le premier distributeur de papier en Europe et le n° 2 mondial. Le groupe dispose d’une vaste base de clients
d’environ 120 000 imprimeurs et entreprises et a accéléré la diversification de ses activités dans l’Emballage et la
Communication visuelle (18 % de son chiffre d’affaires en 2014), segments de marché en croissance, tout en accélérant son
développement hors d’Europe (Afrique du Sud, Amérique du Sud et Asie-Pacifique). La présence mondiale et la couverture
géographique équilibrée d’Antalis en Europe lui permettent de diversifier son portefeuille clients tout en bénéficiant du
potentiel de croissance des pays émergents supérieur à celui des pays matures. La largeur de l’offre d’Antalis et la
diversification géographique, les relations clients et fournisseurs ainsi que l’efficacité de son réseau de distribution ont
permis de limiter l’impact négatif de la chute des volumes en impression et écriture ces dernières années.
Arjowiggins occupe des positions de premier plan sur des marchés de spécialité (n° 1 mondial en papiers calque et l’un des
tout premiers groupes mondiaux en papiers fins haut de gamme, n° 1 mondial en papiers pour billets de banque). Il est
également le premier producteur européen de papiers graphiques recyclés (hors LWC (Light Weight Coated) – papiers de
faible grammage), intégré en pâte à papier marchande 100 % recyclée. Ce large spectre d’activités de spécialité concerne
des marchés de niche dont les bases clients, les applications et les dynamiques de marché leur sont propres. Il contribue à
limiter l’impact du caractère cyclique des activités d’Arjowiggins. De plus, les marchés où Arjowiggins occupe des positions
de premier plan concernent des produits à plus forte valeur ajoutée, donnant lieu à des prix plus élevés que ceux des
papiers graphiques standards. Ces activités bénéficient d’une meilleure rentabilité permettant de mieux absorber la volatilité
des coûts exogènes (notamment la pâte à papier). Arjowiggins tire également profit de sa diversification géographique dans
les marchés émergents (notamment en Amérique du Sud et en Asie).
Les informations relatives aux positions concurrentielles et parts de marché des sociétés et divisions du groupe sur un
marché ou un segment de marché sont fondées sur des études internes. De façon générale, les marchés connaissent peu
d’évolution d’une année sur l’autre. En cas de modification majeure du paysage concurrentiel, une information spécifique est
donnée dans le chapitre consacré à l’activité ou segment de marché concerné.
De forts facteurs de différenciation et barrières à l’entrée
Antalis et Arjowiggins sont principalement présents sur des marchés concentrés où l’effet de taille (en termes de profondeur
de l’offre de produits et de services, de capacité d’innovation, d’ampleur du réseau de distribution ou de capacité de
production ou de stockage) et l’efficacité sont des facteurs clés de différenciation.
Le groupe Antalis occupe des positions de premier plan dans la plupart des pays où il est présent et a mis en œuvre des
solutions et des outils orientés clients, notamment pour la gestion de la relation clients (Customer Relation Management –
CRM – et e-commerce). Les nouveaux entrants potentiels sur les marchés d’Antalis sont confrontés à de fortes barrières à
l’entrée car la position relative sur le marché, l’efficacité du réseau logistique et l’acquisition de clients sont des facteurs clés
de rentabilité et la nature fragmentée de la base clients rend difficile l’acquisition rapide et durable de parts de marché.
Sequana I Document de référence 2014 I 6
Présentation du groupe - Chapitre 1
Le groupe Arjowiggins est principalement présent sur les marchés de spécialité où l’innovation, la relation clients, la
notoriété de la marque (plus de 50 marques reconnues par les acteurs clés du marché) et la qualité des produits créent de
fortes barrières à l’entrée. Parallèlement, la taille de ces marchés de niche, la spécificité des savoir-faire et des procédés de
fabrication du papier sont un frein à la concurrence des grands acteurs. L’innovation est au cœur de la stratégie de
développement d’Arjowiggins et est centrée sur l’anticipation des besoins des clients et des utilisateurs finaux. Chaque
division possède son propre département Recherche & Développement (R&D) aux capacités d’innovation reconnues,
régulièrement récompensées par divers prix.
Une présence croissante sur les segments à valeur ajoutée
Pour réduire leur exposition au marché des papiers d’impression et d’écriture, en déclin structurel, Antalis et Arjowiggins se
sont développés depuis plusieurs années dans des segments de marché à forte valeur ajoutée.
Antalis a généré 18 % de son chiffre d’affaires en 2014 contre 10 % en 2010 dans les marchés de l’Emballage et de la
Communication visuelle. Ces activités ont contribué à la marge brute d’Antalis à hauteur de 32 % en 2014. Son
développement sur le marché de la distribution de l’Emballage s’est fait en combinant croissance organique et croissance
externe en Allemagne (2004) et au Benelux (2006). En 2012, Antalis a accéléré son développement sur ce marché avec
l’acquisition de trois sociétés en Europe (Allemagne, Royaume-Uni, République tchèque) et une en Amérique latine (Chili). Il
est aujourd’hui n° 2 en Europe sur ce segment et offre une large gamme de produits et solutions standards et sur-mesure à
une clientèle variée. Sur le marché de la Communication visuelle, Antalis s’est développé à la fois par croissance organique
et en enrichissant son offre et sa couverture géographique avec les acquisitions de Map et d’Axelium (2007). Fin 2010, le
groupe a acquis Macron, distributeur allemand de supports et d’équipements destinés à l’impression numérique grand
format. Antalis est aujourd’hui l’un des leaders du marché et offre une large gamme de produits ainsi que des services surmesure à une clientèle composée de sérigraphes, spécialistes de l’affichage et de la signalétique, fabricants de
PLV (Publicité sur le Lieu de Vente) et revendeurs.
Antalis a pour objectif de conforter ses positions dans l’Emballage et la Communication visuelle par croissance organique et
par acquisitions ciblées tout en capitalisant sur le développement et la rentabilité plus élevée de ses activités à l’étranger.
Arjowiggins détient de longue date des positions de premier ordre dans plusieurs marchés de spécialité pour lesquels les
produits sont à forte valeur ajoutée. Arjowiggins Creative Papers est l’un des leaders mondiaux en papiers fins haut de
gamme avec des marques reconnues comme Conqueror®, Curious Collection® ou Keaykolour®, et en papiers calque.
Arjowiggins Graphic bénéficie d’un positionnement différencié dans les papiers graphiques recyclés où il est n° 1 en Europe.
L’acquisition de Greenfield en 2008, leader de la production de pâte recyclée extra blanche, lui a permis de disposer d’un
atout majeur pour développer une offre de produits haut de gamme unique sur le marché. Le groupe a pour objectif de
continuer le développement de son offre de produits recyclés et éco-responsables en tirant profit du potentiel de croissance
de ce segment (dû à un taux de pénétration des produits recyclés encore faible sur ces segments de marché) et de son
positionnement prix. Arjowiggins Security est le leader mondial de la fabrication de papier pour billets de banque et connait
un fort développement des activités Solutions de sécurité et de Protection des marques. Arjowiggins a aussi pour objectif de
consolider ses positions dans les autres marchés de spécialité grâce à sa constante innovation et son orientation clients.
A l’issue du plan de restructuration opérationnelle de ses activités papiers d’impression et d’écriture annoncé le 10 avril
2014 (cf. page 37), Arjowiggins sera recentré sur des marchés de spécialités qui représenteront environ 95 % de son chiffre
d’affaires.
La stratégie du groupe
Sequana a pour stratégie de recentrer progressivement ses activités sur la distribution, où il est leader en Europe avec
Antalis, et de réduire la dépendance d’Arjowiggins aux papiers d’impression et d’écriture pour le centrer sur les marchés de
spécialité où il occupe des positions de premier plan.
Le marché des papiers d’impression et d’écriture est en effet en profonde mutation en raison de la généralisation des
nouveaux moyens de communication (Internet, médias électroniques). Ces nouvelles habitudes de consommation ont
généré d’importantes surcapacités de production sur le marché, mettant les prix et les marges sous pression. Le contexte
économique a conduit en outre les entreprises à réduire leurs dépenses de communication et marketing, accélérant la
baisse des volumes et entrainant une détérioration continue du mix produit dans le segment des papiers fins, avec une
évolution de la demande vers des papiers de moyenne gamme. Jusqu’en 2007, l’évolution de la consommation de papier
d’impression était liée à celle du Produit Intérieur Brut. A compter de 2008, cette corrélation a pris fin : les volumes se sont
inscrits en baisse d’environ 8 % par an en Europe, soit une baisse globale des volumes de 40 % entre le pic de
consommation en 2007 et la fin de l’année 2013 en Europe Occidentale et aux États-Unis.
Dans ce contexte, le groupe a engagé d’importantes mesures de restructuration et de réduction des coûts – dont le plan de
transformation d’Arjowiggins pour le centrer sur les papiers recyclés et de spécialité - et a cédé des actifs déficitaires et non
stratégiques. Entre 2008 et 2013, Sequana a engagé environ 500 millions d’euros de charges de restructuration qui ont
généré environ 300 millions d’euros d’économies annuelles de coûts. Sur cette période, plus de 4 900 personnes ont quitté
le groupe tandis que le nombre d’usines passait de 29 à 20. Toutefois, les efforts consentis se sont révélés insuffisants et
face à la détérioration continue des conditions de marché en 2013 et à l’évolution attendue sur les prochaines années (recul
des volumes de l’ordre de 2 % à 5 % par an), Sequana a accéléré la mise en œuvre de son plan stratégique.
Sequana I Document de référence 2014 I 7
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Centrer le groupe sur les segments les plus dynamiques et profitables
Afin de pallier la décroissance structurelle du marché des papiers d’impression, Sequana a entrepris de se développer
depuis plusieurs années sur des segments en croissance et plus profitables : l’Emballage et la Communication visuelle en
distribution, les papiers recyclés et de spécialité en production.
Accélérer le développement d’Antalis dans les activités « non papier »
Avec l’acquisition de Map fin 2007, Antalis est devenu le leader de la distribution de papiers d’impression et de bureau en
Europe. Depuis de nombreuses années, le groupe capitalise sur ces marchés plus matures, qui se caractérisent par des
besoins plus limités d’investissements et la génération de flux de trésorerie, et sur lesquels il détient de fortes positions, pour
se diversifier sur les marchés de l’emballage et de la communication visuelle.
Ces marchés connaissent en effet un rythme de croissance supérieur à celui du papier et, étant encore très fragmentés,
ouvrent d’importantes perspectives de développement. Le groupe a ainsi mené une politique d’acquisitions ciblées qui
contribue de manière croissante à la marge brute du groupe (cf. « les atouts du groupe », page 6). Dans le cadre de la
restructuration financière du groupe (cf. page 9), Antalis dispose d’une flexibilité financière accrue pour poursuivre sa
politique de croissance externe.
Recentrer Arjowiggins sur les papiers de spécialité
Contrairement aux principaux producteurs mondiaux de couché standard, Arjowiggins n’est pas intégré en pâte à papier
vierge. Le prix des matières premières, principalement la pâte à papier, est resté à des niveaux élevés depuis plusieurs
années, pesant sur les marges du groupe. Les surcapacités du marché liées à la baisse significative de la demande ont, par
ailleurs, créé une forte pression sur les prix de vente et affecté la profitabilité du groupe. Ce contexte s’est traduit pour
Arjowiggins par des activités chroniquement déficitaires dans le segment du couché standard aux États-Unis et en Europe.
Face à l’accentuation de la dégradation du marché lors du second semestre 2013, Sequana a accéléré son plan stratégique
afin de réduire significativement l’exposition d’Arjowiggins à ce segment de marché pour le recentrer sur les papiers de
spécialité. Un processus de cession/fermeture a été engagé en avril 2014 pour l’usine de Wizernes en France. L’activité
Couché US développée par Appleton Coated, à laquelle il avait été décidé en 2013 de mettre fin, a été cédée fin 2014 à
Virtus Holding LLC, une société formée par une équipe de cadres dirigeants d’Appleton Coated. A l’issue de la
restructuration opérationnelle qui devrait être finalisée en 2015, le papier couché standard représentera environ 5 % du
chiffre d’affaires d’Arjowiggins.
Au-delà de ce plan, le groupe a pour objectif de renforcer la position d’Arjowiggins Graphic sur le marché des papiers
recyclés, où elle est déjà leader en Europe, en étudiant notamment un projet de construction d’une unité de désencrage sur
le site de Bessé-sur-Braye (France).
Participer à la consolidation du secteur papetier
Sequana a pour ambition de contribuer à la consolidation du secteur papetier pour conforter les positions de leader d’Antalis
en Europe et renforcer certaines activités de spécialité d’Arjowiggins.
Cette stratégie s’est illustrée notamment par l’acquisition par Antalis de l’activité distribution de papiers de bureau de Xerox
en Europe de l’Ouest fin 2013. Le renforcement de son assise en Europe, où la distribution de papiers reste le cœur de son
métier, est essentiel pour pouvoir apporter à ses clients une offre de produits et de services plus large et adaptée aux
évolutions du marché mais également pour poursuivre sa croissance dans les pays et les segments de marché en
croissance.
Dans le cadre de sa stratégie de recentrage sur les spécialités, Sequana a pour objectif de renforcer les activités
d’Arjowiggins sur les marchés où il occupe des positions de premier plan. Le groupe a ainsi acquis Signoptic Technologies
en 2012, société spécialisée dans la biométrie de la matière, conférant à la division Sécurité un avantage concurrentiel
majeur dans les solutions de traçabilité.
En parallèle, le groupe a cédé des actifs déficitaires ou non stratégiques aussi bien chez Antalis (cession des activités
Produits promotionnels et Fournitures de bureau) que chez Arjowiggins (cessions des papiers autocopiants, des activités
Décor Asie, Décor et Abrasifs, usine de Moulin du Roy et papiers casting).
Sequana entend continuer d’évaluer les opportunités d’arbitrage d’actifs dans l’ensemble de ses activités industrielles. Le
groupe s’assurera pour ce faire qu’elles offrent de solides performances opérationnelles, que le processus de consolidation
dans lequel elles s’inscrivent reflète parfaitement leur valeur stratégique, et qu’elles participent à un ensemble pérenne.
Améliorer l’efficacité et les performances opérationnelles
L’amélioration continue de ses performances, tout en maximisant la génération de flux de trésorerie et en réduisant
progressivement les effets de levier financier, est l’un des objectifs premiers du groupe.
Le groupe s’attache ainsi dans ses deux activités à réduire sa base de coûts fixes et son besoin en fonds de roulement pour
améliorer sa rentabilité opérationnelle et réduire l’endettement. Dans cette optique, Antalis optimise son réseau logistique et
son organisation commerciale et Arjowiggins adapte en permanence ses capacités de production à l’évolution de la
demande.
En 2014, la division Papiers de création a engagé un plan de restructuration de ses activités pour concentrer à terme la
production de papiers fins sur un nombre restreint de sites et pour optimiser les capacités de production en papier calque
(cf. page 37). Afin de renforcer sa compétitivité et sa profitabilité, la division Papiers de création fait évoluer en parallèle son
modèle économique, notamment en simplifiant les gammes de produits et en augmentant la taille des séries de production.
Sequana I Document de référence 2014 I 8
Présentation du groupe - Chapitre 1
Afin d’exploiter le plein potentiel de ses activités de distribution et de production, le groupe a également renforcé ces
dernières années les liens commerciaux entre Antalis et les divisions Graphique et Papiers de création d’Arjowiggins. Des
actions conjointes en marketing, en prescription et en développement produit ont été mises en œuvre. Dans le domaine de
la qualité de service, l’optimisation de l’utilisation de la capacité des usines d’Arjowiggins et de la chaîne logistique a permis
de gérer en flux tendus les stocks, réduisant ainsi les délais de livraison et les besoins en fonds de roulement.
Enfin, le groupe veille, dans ses deux métiers, à protéger ses marges en gérant de manière stricte le risque client et en
maintenant sa politique de prix.
Continuer à donner la priorité à l’innovation produit et au service clients
Le groupe considère le service clients comme l’un des facteurs clés de création de valeur et s’efforce en permanence de
satisfaire les demandes et les attentes de ses clients.
Dans la distribution, Antalis place l’excellence clients au cœur de son organisation commerciale et de ses modes
opératoires. A l’issue du déploiement de RACE 2012, plan de transformation de son modèle commercial, Antalis a lancé
l’initiative DNA (Deliver the New Antalis – délivrer le nouvel Antalis) afin de capitaliser sur les leviers d’efficacité
opérationnelle identifiés dans le cadre de RACE 2012 et d’apporter davantage de valeur ajoutée à ses clients.
Grâce au département R&D de chaque division, Arjowiggins, se concentre, pour sa part, sur l’innovation tout en continuant à
améliorer la relation clients que ce soit au travers de la promotion de nouveaux produits, de la recherche de nouvelles
applications à partir de sa base technologique ou de la qualité et de la fiabilité des produits. Il en est par exemple ainsi dans
®
la division Papiers de création avec le lancement de PowerCoat . Ce substrat pour l’électronique imprimée ouvre tout un
champ d’applications et offre un puissant vecteur de communication aux secteurs de l’emballage ou de la publicité
notamment.
Faits marquants et résultats du groupe en 2014
Restructuration financière du groupe
Dans le cadre de son plan stratégique prévoyant une restructuration majeure de ses activités industrielles (cf. chapitre 1,
page 37), Sequana a engagé une restructuration financière passant par l’engagement de ses principaux actionnaires à
financer une partie du plan de restructuration opérationnelle et une renégociation de son endettement avec les créanciers
du groupe (cf. chapitre 4 – note 17).
Les principales mesures sont les suivantes :
ƒ La réduction significative de la ligne de crédit d’Arjowiggins (de 400 millions d’euros à 125 millions d’euros) et l’extension
de la maturité à 2020 ;
ƒ L’extension de la maturité de la ligne de crédit d’Antalis à 2018, une flexibilité financière accrue pour poursuivre sa
politique de croissance externe et la réduction de la ligne de crédit de 520 millions d’euros via la mise en place d’un
programme d’affacturage à hauteur de 200 millions d’euros ;
ƒ La réduction des lignes de crédit de Sequana (de 25 millions à 10 millions d’euros).
En contrepartie de l’abandon de créances consenti par les prêteurs, une partie de la dette d’Arjowiggins et de Sequana, soit
132 millions d’euros (dont Arjowiggins 125 millions d’euros et Sequana 7 millions d’euros), a été convertie en obligations
remboursables en actions (ORNANE, ORA). Les ORNANE donnent accès à terme à 30 % du capital, sur une base diluée
de Sequana et les ORA à 2,5 % du capital sur une base diluée (cf. chapitre 4 – notes 1 et 14).
Dans le cadre de la restructuration financière et opérationnelle du groupe, Sequana a réalisé fin juillet une augmentation de
capital avec maintien du droit préférentiel de souscription à laquelle les trois principaux actionnaires de l’époque du groupe
(Bpifrance Participations, Exor SA et le groupe Allianz) ont apporté leur soutien en souscrivant à l’opération à titre
irréductible au prorata de leur participation au capital. Cette opération s’est élevée à un montant brut de 66,3 millions
d’euros après exercice partiel de la clause d’extension. Le produit net de l’émission a été apporté à Arjowiggins via une
augmentation de capital afin de lui permettre de financer son plan de transformation.
La restructuration globale de la dette du groupe a permis à Sequana de renforcer sa structure de bilan, de retrouver un profil
de dette normalisé et de disposer du niveau de trésorerie nécessaire à la conduite des opérations.
Afin de renforcer ses capacités de financement, Arjowiggins a engagé au second semestre un processus de cession d’Arjo
Wiggins Ltda au Brésil dont l’activité principale est la fabrication de papiers pour billets de banque.
Résistance des performances opérationnelles
Le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 3 369 millions d’euros, en hausse de 1,6 % à taux de change constants et de
1,3 % en réel (incorporant 3,4 % de croissance liée à l’activité distribution de papiers de bureau de Xerox). Cette hausse
reflète principalement l’effet de périmètre lié à l’acquisition de l’activité distribution de papiers de bureau de Xerox qui
représente environ 195 millions d’euros de chiffre d’affaires additionnel par rapport à 2013. La bonne tenue des activités de
spécialité d’Arjowiggins et le développement soutenu des activités Emballage et Communication visuelle d’Antalis ont par
ailleurs permis de compenser en partie la baisse des volumes en papiers d’impression et d’écriture.
L’Excédent Brut d’Exploitation de gestion atteint 124 millions d’euros contre 117 millions d’euros en 2013 et représente
3,7 % du chiffre d’affaires (+ 0,2 point). Sequana a bénéficié de l’impact positif de la réduction des coûts fixes, de la baisse
des coûts exogènes et de l’amélioration du mix produit.
Sequana I Document de référence 2014 I 9
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Le résultat opérationnel courant s’élève à 72 millions d’euros à comparer à 49 millions d’euros au 31 décembre 2013 qui
incluait des gains de 12 millions d’euros liés à la modification de régimes de retraite. La marge opérationnelle courante
représente 2,1 % du chiffre d’affaires (+ 0,6 point). Cette amélioration provient notamment de la réduction des charges
d’amortissement d’Arjowiggins (11 millions d’euros) consécutive aux dépréciations comptabilisées en 2013, mais également
des gains de productivité réalisés sur l’exercice en distribution comme en production.
Le résultat opérationnel tient compte des autres produits et charges opérationnels pour 119 millions d’euros dont les
principaux éléments, non récurrents, sont le produit net résultant de la restructuration financière du groupe pour près de
260 millions d’euros et les charges nettes de restructuration pour 107 millions d’euros (dont 68 millions d’euros pour
Arjowiggins et 37 millions d’euros pour Antalis).
Le résultat net - part du groupe s’élève à 117 millions d’euros contre une perte de 301 millions d’euros en 2013.
L’endettement financier net consolidé du groupe au 31 décembre 2014 s’élève à 311 millions d’euros contre 537 millions
d’euros au 31 décembre 2013. La diminution de 226 millions d’euros reflète l’impact positif de la restructuration financière du
groupe.
Chiffres clés
Compte de résultat analytique simplifié
2014
2013
2012
Variation
2014/2013
3 369
3 326
3 603
+ 1,3 %
124
117
133
+ 5,6 %
3,7 %
3,5 %
3,7 %
0,2 point
72
(1)
58
+ 47,6 %
2,1 %
1,5 %
1,6 %
+ 0,6 point
Autres produits et charges opérationnels 119
(295)
(93)
-
Résultat financier
(56)
(52)
(51)
-
Impôts
(10)
7
(1)
-
En millions d’euros, sauf résultat par action
Chiffre d’affaires
Excédent Brut d’Exploitation de gestion(*)
Marge en %
Résultat opérationnel courant Marge en %
Entreprises associées et intérêts minoritaires
49
-
(2)
-
-
Résultat des activités poursuivies
125
(293)
(87)
NA
Résultat des activités abandonnées
(8)
(8)
(36)
-
117
(301)
(123)
-
1,72
(9,76)
(6,02)
-
67 579 672
30 829 134
20 407 999
-
Résultat net - part du groupe
Résultat dilué net par action (en euro)
Nombre moyen d’actions retenues après dilution
(2)
(1) Y inclus des gains de 12 millions d’euros liés à des modifications de régimes de retraite (7 millions d’euros sur Arjowiggins et 5 millions
d’euros sur Antalis. Retraité de ces éléments, le résultat opérationnel courant est de 37 millions d’euros au lieu de 49 millions d’euros et
la marge opérationnelle de 1,1 % au lieu de 1,5 %.
er
(2) Les nombres moyens d’actions entre le 1 janvier 2013 et le 29 juillet 2014 ont été ajustés pour tenir compte des opérations en capital
intervenues en 2014 (cf. chapitre 4 note 13, page 132).
(*) Tableau de rapprochement de l’Excédent Brut d’Exploitation de gestion
En millions d’euros
Résultat opérationnel courant (1)
2014
2013
72
49
58
Moins dotation aux amortissements (1)
(50)
(61)
(63)
(2)
(7)
(12)
124
117
133
Moins dotation et reprise de provisions (1)
EXCÉDENT BRUT D’EXPLOITATION DE GESTION
(1) Cf. Chapitre 4 – Compte de résultat consolidé
Sequana I Document de référence 2014 I 10
2012
Présentation du groupe - Chapitre 1
Chiffre d’affaires (en millions d’euros)
3603
3326
3369
Chiffre d’affaires par zone géographique
(1)
États-Unis
1%
Royaume-Uni
22 %
France
13 %
Europe
(hors France & RU)
48 %
Reste du monde
16 %
2012
2013
2014
Le chiffre d’affaires est en hausse de 1,3 % et de 1,6 % à taux de
change constants.
Sequana réalise 87 % de son chiffre d’affaires hors de France.
(1) Cf. chapitre 4 – note 28e
Excédent Brut d’Exploitation de gestion (en millions d’euros)
133
Résultat opérationnel courant (en millions d’euros)
124
72
117
58
49
2012
2012
2013(1)
2014
Le résultat opérationnel courant est en hausse de 23 millions
d’euros et représente 2,1 % du chiffre d’affaires.
(1)Y inclus des gains de 12 millions d’euros liés à des modifications de
2013
2014
L’EBE de gestion est en progression de 5,6 % (+ 14,6 % pour
Antalis et – 3,9 % pour Arjowiggins) et représente 3,7 % du
chiffre d’affaires.
Capitaux propres – part du groupe (en millions d’euros)
654
588
régimes de retraite (7 millions d’euros sur Arjowiggins et 5 millions
d’euros sur Antalis). Retraité de ces éléments, le résultat opérationnel
courant est de 37 millions d’euros au lieu de 49 millions d’euros et la
marge opérationnelle de 1,1 % au lieu de 1,5 %.
321
Résultat net – part du groupe (en millions d’euros)
117
(123)
(301)
2012
2013
2014
Endettement financier net (en millions d’euros)
538
537
311
2012
2013
2014
Le résultat net part du groupe, incluant les impacts positifs non
récurrents de la restructuration financière du groupe, s’élève à
117 millions d’euros.
2012
2013
2014
La diminution de l’endettement financier net entre le
31 décembre 2013 et le 31 décembre 2014 reflète l’impact
positif de la restructuration financière du groupe (cf. chapitre 4,
notes 1 et 17 de l’annexe aux comptes consolidés).
Sequana I Document de référence 2014 I 11
Chapitre 1 - Présentation du groupe
En millions d’euros, au 31 décembre
ENDETTEMENT FINANCIER NET CONSOLIDÉ A L’OUVERTURE
Excédent Brut d’Exploitation de gestion
Variation du besoin en fonds de roulement
Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles
Cessions d’actifs
Flux de trésorerie opérationnel
Frais financiers nets
Impôts versés
Coût des restructurations
Cessions/acquisitions
Dividendes
Flux de trésorerie des activités abandonnées
Augmentation de capital
Restructuration financière
Effet de change
Autres éléments
ENDETTEMENT FINANCIER NET CONSOLIDÉ A LA CLOTURE
2014
2013
2012
(537)
124
(76)
(43)
11
16
(46)
(5)
(62 )
5
(20)
64
294
(3)
(17)
(311)
(538)
117
74
(50)
12
154
(52)
(12)
(49)
5
(14)
(8)
(22)
(537)
(609)
Effectifs moyens par zone géographique
Reste du monde
18 %
France
31 %
Europe
(hors France & RU)
33 %
États-Unis
1%
Sequana I Document de référence 2014 I 12
Royaume-Uni
17 %
133
38
(53)
3
121
Antalis : (21) M€
Arjowiggins : (48) M€
(49)
(19)
(58)
(47)
(3)
146
(4)
(16)
(538)
Antalis : (46) M€
Arjowiggins : (14) M€
Présentation du groupe - Chapitre 1
Historique et évolution du groupe
Naissance du groupe
L’histoire de Sequana remonte à la création de la Maison Worms en 1848. Spécialisée dans le négoce international de
charbon à ses débuts, la société se développe rapidement et devient un holding diversifié investissant dans des activités
industrielles et de services. Dans les années 1990, le groupe ouvre son capital à des actionnaires étrangers dont Exor SA
(ex Ifil), holding d’investissement du groupe Agnelli. L’année 1999 marque la naissance du groupe avec l’opération publique
de rachat d’Arjomari Prioux par Worms & Cie.
Le groupe se recentre alors progressivement sur le secteur papetier pour devenir en 2007 un « pure player » (opérant sur
ce seul marché). Parallèlement, la structure du capital et l’équipe dirigeante évoluent. En 2007, Exor SA cède 21,9 % du
capital à DLMD, société contrôlée par Pascal Lebard. Le groupe, rebaptisé Sequana, procède alors à des acquisitions
permettant à Antalis de devenir le premier acteur européen de la distribution de papier et à Arjowiggins de conforter la
stratégie éco-responsable de sa division Graphique.
1998
Absorption de Worms & Cie par Someal (holding de gestion des participations d’Ifil en France) qui reprend ensuite la
dénomination sociale de Worms & Cie et cotation sur le Premier Marché à règlement mensuel de la Bourse de Paris.
1999
ƒ Opération publique de rachat suivie d’un retrait obligatoire sur Arjomari Prioux, puis fusion-absorption permettant la
détention en direct d’Arjo Wiggins Appleton.
ƒ Plan de restructuration d’Arjo Wiggins Appleton.
2000
ƒ Entrée dans le capital de la SGS à hauteur de 15 % des droits de vote.
ƒ Cession de Saint Louis Sucre à la Financière Franklin Roosevelt détenue à 46,9 % par Worms & Cie, à 51,1 % par des
investisseurs belges (groupe Albert Frère) et luxembourgeois (regroupés au sein d’Inveparco) et à 2 % par le
management.
ƒ Lancement d’une OPA destinée à porter de 40 % à 100 % la participation du groupe dans le capital d’Arjo Wiggins
Appleton (AWA), approbation de cette offre par les actionnaires d’AWA Ltd et retrait des actions d’AWA de la cote du
London Stock Exchange.
2001
ƒ Finalisation de la cession par Arjo Wiggins Appleton de sa participation de 40 % dans la société portugaise Soporcel et
cession d’Appleton Papers Inc. à une structure créée par les salariés de cette filiale.
ƒ Cession conjointe, fin 2001, avec Inveparco de leurs participations respectives de 51,1 % et 46,9 % dans la Financière
Franklin Roosevelt, société-mère de Saint Louis Sucre, à Raffinerie Tirlemontoise, filiale du groupe Südzucker AG.
2002
ƒ Suppression du quartier général d’Arjo Wiggins Appleton (AWA) et transformation d’Arjowiggins et d’Antalis International
(anciennes divisions opérationnelles d’AWA) en sociétés par actions simplifiées à actionnaire unique, ces sociétés
devenant des filiales de plein exercice.
ƒ Augmentation de la participation dans la SGS à 21,6 % au 31 décembre 2002, puis à 23 % début 2003.
ƒ OPA simplifiée de Worms & Cie sur ses propres actions à hauteur de 9,84 % du capital, soit 11 500 000 actions, au prix
unitaire de 21 euros, et annulation des titres rachetés avec réduction corrélative du capital.
2003
ƒ Début de rapprochement industriel entre Arjowiggins et Carbonless afin d’exploiter les synergies offertes entre les deux
activités et d’optimiser la gestion de l’outil industriel.
ƒ Poursuite du redressement d’Antalis.
ƒ Développement de Permal Group à la suite de la réorganisation initiée en 2002.
ƒ Acquisition complémentaire de titres SGS portant la participation de Worms & Cie à 23,77 %.
ƒ Cession des titres Danone dégageant une plus-value nette d’impôts de 75 millions d’euros.
2004
ƒ Mise en œuvre au plan juridique et opérationnel du rapprochement entre Arjowiggins et Carbonless.
ƒ Cession des titres Accor dégageant une plus-value nette d’impôts de 21,6 millions d’euros.
ƒ Mise en place d’une réorganisation de Permal Group.
2005
ƒ Changement de forme juridique de Worms & Cie pour adopter le statut d’une société anonyme à conseil d’administration
et modification de la dénomination sociale pour devenir Sequana Capital.
ƒ Cession de 70,5 % de Permal Group à Legg Mason Inc. pour un montant total de 718 millions de dollars pouvant être
majoré ultérieurement par le versement d’un complément de prix en fonction des performances futures de Permal.
Sequana Capital demeure actionnaire de Permal à hauteur de 6,36 %. Il est prévu qu’il cède le solde de sa participation
à Legg Mason en 2007 et 2009.
ƒ Modification de l’équipe dirigeante d’Arjowiggins et constatation de provisions pour charges exceptionnelles pour un
montant total de 197 millions d’euros avant impôts, dont 191 millions d’euros de provisions complémentaires et de
dépréciations d’actifs immobilisés.
Sequana I Document de référence 2014 I 13
Chapitre 1 - Présentation du groupe
2006
ƒ Modification de la répartition du capital et élargissement du flottant qui passe de 12,4 % à 27,44 % du capital social à la
suite notamment de la dénonciation en mars de l’action de concert entre les familles Worms, Barnaud, Meynial et
Taittinger.
ƒ Réalisation en décembre 2006 d’une offre publique de rachat (OPRA) par Sequana Capital de ses propres actions par
voie d’échange contre des actions SGS SA détenues en portefeuille, ou alternativement, par rachat en numéraire. Cette
opération a été réalisée en conséquence de la décision prise par le groupe de se recentrer sur l’industrie papetière,
autour de ses deux filiales principales et a entraîné une réduction du capital social de la société de 86 470 470 euros.
ƒ À l’issue de cette opération, Sequana Capital devient un groupe industriel papetier. La structure actionnariale évolue
avec un élargissement significatif de son flottant à 37,38 %, Ifil Investissements SA détenant 48,88 % du capital et AGF
13,66 %.
2007
ƒ Exor SA (ex-Ifil Investissements SA) cède 21,9 % du capital à DLMD, société familiale d’investissement contrôlée par
Pascal Lebard, Directeur général de Sequana Capital. Exor SA réduit ainsi sa participation dans Sequana Capital de
48,7 % à 26,7 %, conservant sa position de principal actionnaire. Exor SA et DLMD concluent un pacte d’actionnaires
constitutif d’une action de concert d’une durée initiale de trois ans.
ƒ Antalis acquiert Map pour un montant de 382 millions d’euros et devient ainsi le 1er distributeur de papiers en Europe.
ƒ Arjowiggins acquiert Dalum Papir A/S, le n° 1 européen des papiers couchés haut de gamme recyclés.
ƒ Sequana Capital reçoit 164 millions de dollars en numéraire et 29 millions de dollars en actions Legg Mason en
complément de prix pour la cession des 70,5 % du capital de Permal Group réalisée en novembre 2005 et pour la
cession de 5,36 % du capital de Permal en novembre 2007. À l’issue de cette opération, Sequana Capital demeure
actionnaire de Permal à hauteur de 1 %.
Recentrage sur la distribution
En 2008, Sequana annonce son objectif de recentrer progressivement ses activités sur la distribution et engage un plan de
transformation d’Arjowiggins donnant davantage d’autonomie à ses divisions. Il est suivi de la cession d’activités moins
rentables (papier décor en Chine et autocopiant en Europe) et de la participation à la consolidation du marché avec la
cession des activités papier Décor et papier Abrasif au groupe suédois Munksjö.
A la suite de l’augmentation de capital, réalisée en juillet 2012, Sequana franchit une nouvelle étape dans la mise en œuvre
de son plan stratégique en lançant un volet d’optimisation du schéma industriel d’Arjowiggins et en accélérant le
développement d’Antalis.
2008
ƒ Arjowiggins acquiert Greenfield, producteur de pâte à papier désencrée très haut de gamme.
ƒ Antalis cède Premier Paper Group Limited au groupe britannique indépendant Beswick Paper. Cette cession résulte de
l’engagement pris auprès de la Commission européenne de la Concurrence dans le cadre de l’acquisition de Map de
céder l’une des deux filiales de Map en Grande-Bretagne.
ƒ Sequana Capital, ayant cessé d’être un holding diversifié à la suite de son recentrage sur les activités papetières,
change de dénomination sociale pour devenir Sequana.
ƒ Sequana décide d’accélérer le repositionnement stratégique d’Arjowiggins en donnant davantage d’autonomie à ses
divisions et en lançant un plan de restructuration de l’activité Autocopiants (fermeture des usines de Dartford et de Bor,
concentration de la production en Belgique).
ƒ Arjowiggins cède son activité industrielle Bernard Dumas au fonds régional français de capital-investissement IRDI-ICSO
pour un montant d’environ 10 millions d’euros.
2009
ƒ Antalis cède son activité Produits Promotionnels au groupe BIC.
ƒ Arjowiggins ferme l’usine de papiers calque de Faya en France (Ardèche) et la coucheuse de spécialités à Wizernes
(Pas-de-Calais).
ƒ Sequana met en place une nouvelle organisation du groupe visant à accélérer le rapprochement opérationnel de ses
filiales et crée un comité exécutif composé de dirigeants de Sequana, d’Arjowiggins et d’Antalis.
ƒ Sequana cède Arjo Wiggins Appleton Ltd (AWA Ltd), entité portant le litige environnemental Fox River, sans contregarantie par Sequana de ce risque, ce qui permet au groupe de se désengager d’un passif latent.
ƒ Arjowiggins cède à des investisseurs internationaux les actions composant le capital de sa filiale HKK2, société holding
détentrice des titres de la joint-venture avec la société chinoise Chenming et portant sur son activité Décor.
ƒ Sequana cède Antonin Rodet, propriétaire et négociant de vins de Bourgogne, au groupe Boisset pour un montant en
valeur d’entreprise de 23 millions d’euros.
ƒ Arjowiggins cède son activité Autocopiants à des managers locaux d’Arjowiggins associés à la région wallonne.
ƒ Sequana cède le solde de sa participation (1 %) dans Permal Group à Legg Mason pour 13,6 millions de dollars. Ce
montant a été majoré d’un complément de prix de 0,7 million de dollars calculé sur les performances de Permal Group
au 30 septembre 2009.
2010
ƒ Le pacte d’actionnaires conclu en 2007 arrivant à échéance, Exor SA, DLMD et Pascal Lebard concluent un nouveau
pacte, d’une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction. En vertu de ce pacte, DLMD cède à Exor SA 1,59 % du
capital de Sequana le 30 juillet 2010. Cette opération ramène la participation de DLMD dans Sequana à 20,22 % et porte
celle d’Exor SA, principal actionnaire, à 28,24 %.
ƒ Antalis cède à son partenaire Lapiz Lopez sa participation de 50 % dans Ofimarket (fournitures de bureau) au Chili.
Sequana I Document de référence 2014 I 14
Présentation du groupe - Chapitre 1
2011
ƒ Antalis cède Antalis Office Supplies (activité de fournitures de bureau) en Espagne et au Portugal à Lyreco pour un
montant de 23 millions d’euros en valeur d’entreprise.
ƒ Arjowiggins cède les activités Décor, Abrasifs, Papiers Minces Opaques et Beaux-Arts des usines d’Arches (France) et
de Dettingen (Allemagne) au groupe suédois Munksjö pour un montant de 95 millions d’euros en valeur d’entreprise.
ƒ Antalis cède ses activités de grossiste en fournitures de bureau, cash & carry (emporté/enlevé) à Porto et à Lisbonne et
de transformation de papiers et cartons au Portugal, à la société portugaise AVS. Le montant de la transaction s’élève à
3 millions d’euros en valeur d’entreprise.
ƒ Arjowiggins cède son usine de Moulin du Roy à Annonay (France) au groupe Hamelin.
ƒ Arjowiggins engage de nouvelles mesures d’ajustement de ses capacités de production à l’évolution de la demande
avec la fermeture d’une machine en France (Rives), au Danemark (Dalum Papir) et en Argentine (Witcel). Ces
fermetures représentent une capacité de production de 65 000 tonnes.
2012
ƒ Antalis acquiert l’activité de distribution de produits d’emballage d’Ambassador au Royaume-Uni pour un montant de
10 millions d’euros en valeur d’entreprise.
ƒ Antalis acquiert Pack 2000, distributeur allemand de produits d’emballage, pour un montant de 16 millions d’euros en
valeur d’entreprise.
ƒ Réalisation d’une augmentation de capital de 150 millions d’euros avec maintien du droit préférentiel de souscription.
Bpifrance Participations (ex FSI) devient le premier actionnaire de Sequana avec 20,09 %.
ƒ Signature d’un pacte d’actionnaires, non constitutif d’une action de concert et d’une durée de cinq ans, entre Bpifrance
Participations (ex Fonds Stratégique d’Investissement - FSI), Exor SA, DLMD, M. Pascal Lebard, le groupe Allianz ainsi
que BNP Paribas Arbitrage et le groupe Royal Bank of Scotland, ces deux dernières parties en raison des droits qu’elles
détiennent sur les actions Sequana de DLMD en vertu de l’accord de restructuration de sa dette intervenu en 2010.
ƒ Résiliation du pacte d’actionnaires et de l’action de concert constitués le 6 juillet 2007 et renouvelés le
21 juillet 2010 entre Exor SA, DLMD et M. Pascal Lebard.
ƒ Adaptation des capacités d’Arjowiggins à l’évolution de la demande avec les fermetures des usines de Witcel (Argentine)
et de Dalum Papir A/S (Danemark) ainsi qu’une machine à papier en août à Chartham (Royaume-Uni). Ces fermetures
représentent une capacité de production de 114 000 tonnes.
ƒ Poursuite du développement d’Antalis dans les secteurs en croissance avec l’acquisition de deux distributeurs de
produits d’emballage au Chili (Abitek) et en République tchèque (Branopac) pour un montant total de 17 millions d’euros
en valeur d’entreprise.
ƒ Adhésion de Sequana, d’Antalis et d’Arjowiggins au Pacte Mondial des Nations Unies, renforçant ainsi les engagements
du groupe en matière de responsabilité sociale et environnementale.
ƒ Lancement d’une opération de regroupement des actions Sequana par voie d’échange à raison de six actions anciennes
d’une valeur nominale de 1,50 euro pour une action nouvelle de 9 euros de valeur nominale (cf. page 21).
2013
ƒ Le groupe finalise avec ses banques l’extension de la maturité de la ligne de crédit de 400 millions d’euros d’Arjowiggins
et de celles de Sequana jusqu’au 30 novembre 2015.
ƒ Le conseil d’administration décide de réunir les fonctions de Président du conseil d’administration et de Directeur général
et nomme M. Pascal Lebard, Président Directeur général et M. Jean-Pascal Beaufret en qualité de Vice-Président.
ƒ Antalis signe avec ses banques un contrat étendant la maturité de sa ligne de crédit de 530 millions d’euros jusqu’au
30 novembre 2015.
ƒ Antalis acquiert l’activité de distribution de papiers de bureau de Xerox en Europe de l’Ouest et la licence exclusive pour
le marketing et la distribution de papiers bureautiques et numériques à marque Xerox® dans cette région.
ƒ Fermeture de l’usine d’Ivybridge au Royaume-Uni, représentant une capacité de production de 14 000 tonnes.
ƒ Arjowiggins cède au groupe italien Favini le fonds de commerce et les équipements dédiés à la finition de son activité de
papiers Casting pour un montant de 26,5 millions d’euros. Cet accord est assorti d’un contrat d’approvisionnement
exclusif à long terme de Favini en papiers semi-finis et finis auprès d’Arjowiggins Creative Papers pour une durée
minimum de 5 ans.
Faits marquants 2014
Avril
ƒ Sequana annonce un plan de restructuration opérationnelle des activités papiers d’impression et d’écriture d’Arjowiggins,
la signature d’un accord de principe avec ses banques portant sur la restructuration globale de la dette du groupe et le
lancement d’une augmentation de capital de 64 millions d’euros avec maintien du droit préférentiel de souscription. Ces
opérations doivent permettre au groupe la mise en œuvre de son plan stratégique impliquant notamment une
restructuration majeure des activités industrielles d’Arjowiggins et la poursuite d’une politique d’acquisitions dans les
secteurs les plus dynamiques d’Antalis. Ce plan a également pour objectif de contribuer à la réduction des risques de
liquidité du groupe.
Juin
ƒ Réduction du capital social de Sequana par diminution de la valeur nominale des actions de 9 euros à
1 euro et affectation du montant de cette réduction de capital sur le report à nouveau déficitaire de l’exercice 2013.
Sequana I Document de référence 2014 I 15
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Juillet
ƒ Réalisation de l’augmentation de capital pour un montant brut de 66,3 millions d’euros et apport du produit net de
l’émission à Arjowiggins pour renforcer ses fonds propres et financer son plan de recentrage sur les activités de
spécialité.
ƒ Finalisation des accords de restructuration financière du groupe.
ƒ Emission par Sequana d’obligations remboursables en actions (ORA, ORNANE) souscrites au pair respectivement par
les prêteurs de Sequana et d’Arjowiggins par compensation de leurs créances.
Octobre
ƒ Validation du Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) de l’usine de Charavines (France) par la Direccte (Direction
régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi).
Novembre
ƒ Fin de l’opération de regroupement de l’action ancienne Sequana (code ISIN FR0000063364) initiée en novembre 2012 ;
le capital n’est alors plus composé que d’une catégorie d’actions (code ISIN FR0011352590).
Décembre
ƒ Cession d’Appleton Coated à Virtus Holding LLC, une société formée par une équipe de cadres dirigeants de
l’entreprise. Cette activité, classée en activité abandonnée au 31 décembre 2013, a réalisé un chiffre d’affaires d’environ
250 millions d’euros en 2014 et emploie près de 600 personnes. Sa capacité annuelle de production s’élève à
400 000 tonnes de papier.
Événements récents et perspectives
Événements récents
Mars
ƒ Finalisation d’un programme d’affacturage d’Antalis de 200 millions d’euros.
Avril
ƒ Homologation du PSE de l’usine de Wizernes (France) par la Direccte.
ƒ Lors de la publication des résultats du 1er trimestre 2015, Sequana a annoncé les projets de cession d’Arjo Wiggins Ltda
et des activités solutions de sécurité, respectivement au groupe Fedrigoni et au groupe Impala ainsi que la modification
des conditions des ORNANE et des ORA qui sera soumise à l’approbation des actionnaires, à l’assemblée générale de
juin (cf. page 17).
Perspectives
Dans un environnement économique global en légère amélioration, la baisse des volumes en papiers d’impression devrait
se poursuivre en 2015 comme en témoigne la tendance observée sur les premiers mois de l’année. Sur le premier
semestre, l’activité du groupe sera encore affectée par l’exposition d’Arjowiggins au segment des papiers de commodité.
Les marchés de spécialité ainsi que les activités Emballage et Communication visuelle devraient rester dynamiques et
compenser partiellement la baisse des volumes en papiers d’impression.
Sur la totalité de l’exercice 2015, Sequana devrait bénéficier de l’impact positif au second semestre du plan de
restructuration opérationnelle d’Arjowiggins, de la réduction des coûts fixes et du renforcement de la position concurrentielle
d’Antalis.
Sequana I Document de référence 2014 I 16
Présentation du groupe - Chapitre 1
Données financières du 1er trimestre 2015 (1)
Légère amélioration des performances opérationnelles au 1er trimestre 2015 dans un marché des papiers
d’impression toujours difficile
ƒ Chiffre d’affaires à 820 millions d’euros en baisse de 9,6 % à taux de change constants (- 5,5 % en réel)
ƒ Excédent Brut d’Exploitation de gestion à 36 millions d’euros en légère progression de 2,0 % et une marge d’EBE de
gestion à 4,4 % (+ 0,4 point)
Projets de cessions d’Arjo Wiggins Ltda (Salto) au groupe Fedrigoni et des activités Solutions de Sécurité au
groupe Impala :
ƒ Entrée en négociation exclusive avec le groupe Fedrigoni pour la cession d’Arjo Wiggins Ltda (produisant principalement
du papier pour billets de banque et des documents de sécurité au Brésil) ; ce projet valorise Arjo Wiggins Ltda à
85 millions d’euros en valeur d’entreprise (dont 5 millions d’euros de complément de prix)
ƒ Accord avec le groupe Impala pour la cession de 85 % des sociétés détenant les activités Solutions de sécurité pour une
contrepartie de 110 millions d’euros ; Sequana continuera de participer au développement de ces activités au travers de
sa participation
ƒ Ces deux transactions permettront à la fois au groupe de rembourser la totalité de la ligne de crédit syndiquée
d’Arjowiggins de 125 millions d’euros, et de renforcer ses capacités de financement
Proposition de modification des conditions des ORNANE et des ORA à la prochaine assemblée générale afin :
ƒ D’avancer la date d’échéance des ORNANE et des ORA respectivement du 31 décembre 2020 et du 31 décembre 2018
au 29 juin 2015
ƒ De modifier leur ratio de remboursement de telle sorte que le nombre d’actions auquel elles donnent droit représente
pour les ORNANE 20 % du capital après remboursement et pour les ORA 1,7 % au lieu des 30,9 % et 2,6 % initiaux
respectivement
ƒ Le groupe Impala pourrait être amené à recevoir 20 % du capital de Sequana après remboursement des ORA et des
ORNANE postérieurement à l’assemblée générale de Sequana et s’est engagé à détenir à long terme au moins 10 % du
capital, devenant ainsi le deuxième actionnaire après Bpifrance Participations (qui détiendrait 15 %)
Compte de résultat analytique simplifié
1er trimestre
2015
1er trimestre
2014
Var. %
T1 2015/ T1 2014*
820
868
-5,5 %
Excédent Brut d’Exploitation de gestion**
Marge en %*
36
4,4 %
35
4,0 %
+ 2,0 %
+ 0,4 point
Résultat opérationnel courant
Marge en %*
23
2,7 %
20
2,3 %
+ 14,8 %
+ 0,4 point
2
0,03
(6)
(0,19)
NA
76 629 677
30 965 546
En millions d’euros, sauf résultat par action
Chiffre d’affaires
Résultat net - part du groupe
Résultat net dilué par action, en euro
Nombre moyen dilué d’actions
(*) Les calculs de variation et de marge en pourcentage ont été effectués sur la base des chiffres avec une décimale.
(**) EBE de gestion : résultat opérationnel courant hors dotation et reprise aux amortissements et provisions.
er
Le chiffre d’affaires du 1 trimestre 2015 s’établit à 820 millions d’euros, en baisse de 9,6 % à taux de change constants
(- 5,5 % en réel) par rapport au 1er trimestre 2014. Les effets de change sont essentiellement dus à la variation du dollar et
de la livre anglaise. Les ventes du groupe ont été affectées par la baisse des volumes en papiers d’impression, en particulier
dans le couché standard, dans un contexte de pression sur les prix de vente et de l’annonce de la restructuration des
activités d’Arjowiggins. Les activités de spécialité d’Arjowiggins (Solutions de contrôle d’accès, papiers pour le secteur de la
Santé) ont été particulièrement dynamiques. Les activités d’Antalis en Emballage et Communication visuelle pour leur part
ont fait preuve d’une bonne résistance.
L’Excédent Brut d’Exploitation de gestion s’établit à 36 millions d’euros contre 35 millions d’euros en 2014. Sequana a
bénéficié de l’impact positif du coût des matières premières et de l’énergie, de la maitrise des coûts fixes et de l’amélioration
du mix produit.
Le Résultat Opérationnel Courant s’élève à 23 millions d’euros à comparer à 20 millions d’euros au 1er trimestre 2014. Cette
amélioration provient notamment des gains de productivité réalisés au cours du trimestre en distribution et en production.
Le Résultat net - part du groupe est un profit de 2 millions d’euros contre une perte de 6 millions d’euros au premier
trimestre 2014.
Cession de la filiale Brésilienne Arjo Wiggins Ltda au groupe Fedrigoni
Arjowiggins a reçu une offre ferme et est entré en négociation exclusive le 28 avril 2015 avec le groupe Fedrigoni pour la
cession d’Arjo Wiggins Ltda.
(1) Non auditées
Sequana I Document de référence 2014 I 17
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Cet accord valorise la filiale d’Arjowiggins à 85 millions d’euros en valeur d’entreprise, dont un complément de prix pouvant
atteindre 5 millions d’euros payable en 2016 sous certaines conditions de performance. Arjo Wiggins Ltda, dont l’activité
principale est la fabrication de papiers pour billets de banque et documents de sécurité, représente un chiffre d’affaires de
l’ordre de 70 millions d’euros en 2014. La clôture de cette transaction devrait intervenir au plus tard fin mai 2015.
Cession des activités Solutions de Sécurité au groupe Impala
Sequana annonce avoir conclu un accord avec le groupe Impala portant sur la cession prochaine de 85 % des sociétés
Arjowiggins Solutions et Arjo Systems.
Après avoir acheté la totalité des créances du crédit syndiqué d’Arjowiggins de 125 millions d’euros (cf. chapitre 4, notes 1
et 17), le groupe Impala a en effet proposé à Arjowiggins de se porter acquéreur de ces deux actifs en contrepartie de
l’abandon à hauteur de 110 millions d’euros de sa créance ainsi détenue et du remboursement en numéraire du solde. Les
conditions de cette opération, qui permettra à Arjowiggins d’éteindre la totalité de la dette bancaire au titre de son contrat de
crédit syndiqué, ont été agréées par les deux parties.
Arjowiggins Solutions et Arjo Systems, qui font partie de la division Sécurité, ont pour activité la protection des marques
(solutions de traçabilité des produits pour lutter contre la contrefaçon et le commerce parallèle) et les solutions d’identité et
de contrôle d’accès (documents d’authentification des personnes, des documents de transport et de billetteries
d’événementiels). Elles ont réalisé en 2014 un chiffre d’affaires annuel d’environ 54 millions d’euros et un Excédent Brut
d’Exploitation de gestion de 7 millions d’euros.
Préalablement à l’entrée en vigueur des cessions d’actifs, les procédures d’information/consultation seront menées auprès
des instances représentatives du personnel concernées.
Impact sur le financement du groupe
Les cessions des activités Solutions de Sécurité et de l’activité papier pour billets de banque au Brésil permettront au
groupe de rembourser la totalité de la ligne de crédit syndiquée d’Arjowiggins de 125 millions d’euros, et également de
renforcer ses capacités de financement.
Proposition de modification des conditions des ORNANE et des ORA à la prochaine assemblée
Le conseil d’administration a décidé de proposer à la prochaine assemblée des actionnaires la modification des conditions
des ORNANE afin de ramener leur date d’échéance du 31 décembre 2020 au 29 juin 2015 et de modifier leur ratio de
remboursement en actions. Sur la base du ratio proposé, le remboursement des ORNANE donnera droit à 20 % du capital
après remboursement à leur nouvelle échéance au lieu des 30,93 % initiaux au 31 décembre 2020.
Dans le cadre de l’acquisition par le groupe Impala de la totalité des créances du crédit syndiqué, l’ensemble des ORNANE
émises par Sequana en juillet 2014 devrait lui être également transféré avec les créances cédées. Postérieurement à
l’assemblée, le groupe Impala pourrait être amené à recevoir 20 % du capital de Sequana après remboursement des ORA
et des ORNANE et s’est engagé à détenir à long terme au moins 10 % du capital, devenant ainsi le deuxième actionnaire
après Bpifrance Participations (qui détiendrait 15 %).
Le moment venu et au plus tard avant l’assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice 2015, Monsieur
Jacques Veyrat, Président d’Impala, devrait devenir administrateur de Sequana.
Le conseil a également décidé de proposer à la prochaine assemblée des actionnaires la modification des conditions des
ORA afin de ramener leur date d’échéance du 31 décembre 2018 au 29 juin 2015 et de modifier leur ratio de
remboursement. Sur la base du ratio proposé, le remboursement des ORA donnera droit à 1,7% du capital après
remboursement à leur nouvelle échéance au lieu des 2,58 % initiaux au 31 décembre 2018.
Le tableau ci-dessous présente les effets des modifications qui seront proposées aux actionnaires.
Avant transformation
Nombre de
titres
En % du capital
après
remboursement
51 060 304
66,50 %
1 979 040
2,58 %
ORNANE
23 748 750
Capital après remboursement
76 788 094
Capital au 30 juillet 2014
ORA
Après transformation
En %
du capital
émis
Nombre de
titres
En % du capital
après
remboursement
En %
du capital
émis
51 060 304
78,33 %
3,88 %
1 086 377
1,67 %
2,13 %
30,93 %
46,51 %
13 036 670
20,00 %
25,53 %
100 %
50,39 %
65 183 351
100 %
27,66 %
Ces opérations devraient devenir effectives d’ici la fin du premier semestre 2015 et libérer le groupe Sequana des garanties
et sûretés consenties à l’origine aux prêteurs d’Arjowiggins. Le groupe Sequana recouvre ainsi une liberté de manœuvre lui
permettant d’envisager de nouvelles formes de financement et des projets de développement sur ses marchés stratégiques,
notamment dans la distribution.
Sequana I Document de référence 2014 I 18
Présentation du groupe - Chapitre 1
Perspectives
La demande en papiers d’impression, qui a continué de fléchir au premier trimestre 2015, devrait rester faible dans les
prochains mois.
Néanmoins, Antalis devrait bénéficier de la poursuite de la bonne tenue de ses activités non papier (Emballage,
Communication visuelle) et de hausses de prix appliquées dans le segment des papiers non couchés. Par ailleurs, les
difficultés rencontrées par le principal concurrent d’Antalis et la consolidation inévitable du marché de la distribution en
Europe, qui en résultera, devraient avoir un impact favorable sur l’activité d’Antalis dès le mois d’avril dans certains pays, en
particulier au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.
Arjowiggins pour sa part poursuivra la réduction de son exposition aux papiers de commodités au deuxième trimestre. Fin
avril, la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) a
homologué le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) de l’usine de Wizernes (France). La finalisation des processus de
cession/fermeture des usines de Charavines et de Wizernes (France) est prévue à la fin du premier semestre 2015.
Arjowiggins devrait continuer par ailleurs de bénéficier de la poursuite de la croissance de ses activités de spécialité.
Sur la totalité de l’exercice 2015, Sequana devrait bénéficier de l’impact positif au second semestre du plan de
restructuration opérationnelle d’Arjowiggins, de la réduction des coûts fixes et du renforcement de la position concurrentielle
d’Antalis.
Répartition du chiffre d’affaires par activité
En millions d’euros
1er trimestre
2015
1er trimestre
2014
Var. T1 2015/
T1 2014
Antalis
628
673
-6,6 %
Arjowiggins
256
259
-0,9 %
Eliminations & Autres
(64)
(64)
-1,3 %
Total
820
868
-5,5 %
(*) Les calculs de variation en pourcentage ont été effectués sur la base des chiffres avec une décimale.
Antalis
Au début du premier trimestre, la demande en papiers d’impression a continué de s’inscrire en recul. Dans ce contexte,
Antalis a cependant réussi à augmenter ses prix de vente dans son activité stock. Les activités Emballage et Communication
visuelle, pour leur part, ont fait preuve d’une bonne résistance.
Antalis a cependant amélioré ses marges et bénéficié des synergies liées à l’intégration de l’activité de distribution de papiers
de bureau de Xerox et de l’optimisation de son infrastructure logistique.
Le chiffre d’affaires s’établit ainsi à 628 millions d’euros, en baisse de 6,6 % par rapport au premier trimestre 2014 (- 10,5 % à
taux de change constants).
Arjowiggins
Le chiffre d’affaires s’élève à 256 millions d’euros, en baisse de 0,9 % (- 4,8 % à taux de change constants) par rapport au
1er trimestre 2014.
La baisse des volumes en papiers d’impression, particulièrement marquée en couché standard, s’est poursuivie. La plupart
des autres activités a été porteuse, en particulier dans les segments des Solutions de contrôle d’accès et de la Santé.
Sequana I Document de référence 2014 I 19
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Bourse et actionnariat
L’action Sequana en Bourse
La valeur nominale de l’action est de 1 euro.
Place de cotation
L’action Sequana, cotée sur le Premier Marché de la Bourse de Paris le 25 mai 1998, est inscrite depuis le 21 février 2005
sur Euronext Paris. Incluse dans le compartiment B en 2014, elle a été transférée dans le compartiment C le 28 janvier
2015. Elle est éligible au « SRD Long » depuis le 24 décembre 2012.
Aucun engagement, de quelque nature que ce soit, n’a été pris lors de l’introduction en Bourse.
Code ISIN, symboles et indices
Le code ISIN de Sequana est FR0011352590 et son mnémonique SEQ.
Les codes boursiers utilisés par les agences Reuters et Bloomberg sont respectivement SEQ.PA et SEQ.FP.
®
®
®
L’action Sequana fait partie, depuis le 21 mars 2011, des indices CAC Small , CAC Mid & Small et CAC All-Tradable .
L’évolution et les opérations sur le capital (1)
Réduction du capital social et augmentation de capital
Dans le cadre de la restructuration financière et opérationnelle du groupe annoncée le 10 avril 2014, Sequana a procédé à
une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription. Préalablement à son lancement,
l’assemblée générale du 25 juin 2014 a autorisé Sequana à procéder à une réduction du capital social réalisée par
diminution de la valeur nominale des actions de 9 euros à 1 euro et a affecté le montant de cette réduction de capital sur le
report à nouveau déficitaire de l’exercice 2013.
Ouverte du 1er au 15 juillet 2014, cette émission d’un montant brut initial de 63,8 millions d’euros a été portée à 66,3 millions
d’euros après exercice partiel de la clause d’extension.
Trois des principaux actionnaires de Sequana de l’époque – Bpifrance Participations, Exor SA et le groupe Allianz – ont
souscrit à l’opération à titre irréductible à hauteur de leur quote-part au capital, soit 30 415 563 euros, représentant
11 927 672 actions nouvelles.
Réalisée le 29 juillet 2014, cette augmentation de capital s’est traduite par la création de 26 019 500 actions nouvelles,
portant le capital social de Sequana à 51 060 304 euros divisé en 51 060 304 actions d’une valeur nominale de 1 euro.
A l’issue de cette opération, Bpifrance Participations, Exor SA, le groupe Allianz, DLMD et M. Pascal Lebard détenaient
respectivement 19,68 %, 17,03 %, 10,01 %, 6,54 %, et 0,25 % du capital de Sequana. L’évolution de la structure du capital
postérieure à l’augmentation de capital est détaillée au chapitre 5, page 202 et suivantes.
Emission d’ORA et d’ORNANE
L’émission et la souscription, au pair et par compensation de créances, des ORA et des ORNANE s’inscrit dans le cadre de
la restructuration financière et industrielle du groupe et, plus particulièrement, de la restructuration de l’endettement
d’Arjowiggins et de Sequana.
Les ORA et les ORNANE ont été souscrites :
ƒ par les prêteurs de Sequana à hauteur de 7 000 obligations, de 1 000 euros de valeur nominale chacune, remboursables
en actions nouvelles de Sequana,
ƒ par les prêteurs d’Arjowiggins à hauteur de 125 000 obligations de 1 000 euros de valeur nominale chacune,
remboursables en numéraire ou en actions nouvelles et/ou existantes de Sequana.
(1) Cf. Chapitre 5, page 201
Sequana I Document de référence 2014 I 20
Présentation du groupe - Chapitre 1
Les ratios de remboursement et de paiement des intérêts des ORA et des ORNANE sont les suivants :
Ratio de Remboursement
(1)
Ratio de Paiement des Intérêts
(1)
Nombre maximum d’actions
à émettre en remboursement
ORA
ORNANE
248,12
157,17
34,60
32,82
1 979 040
23 748 750
(1) Hors ajustements éventuels prévus par les caractéristiques des ORA et des ORNANE
Cotées sur Euronext Paris, les ORA ont pour mnémonique SEQAA et pour code ISIN FR0012007268 ; les ORNANE ont
pour mnémonique SEQAB et pour code ISIN FR0012007276. Leur échéance respective est 2018 et 2020.
La modification des conditions des ORNANE et des ORA (cf. page 18) sera soumise à l’approbation des obligataires et des
actionnaires à l’assemblée générale de juin 2015.
Regroupement d’actions
Le regroupement des actions anciennes Sequana (code ISIN FR0000063364), initié le 15 novembre 2012 et d’une durée de
deux ans, a pris fin le 14 novembre 2014.
A compter du 17 novembre 2014, les actions nouvelles non réclamées par les ayants-droit correspondant aux actions
anciennes non regroupées ont été vendues sur Euronext. Le prix unitaire d'indemnisation d'une action ancienne non
regroupée s'élève à 0,41835 euro et est tenu à la disposition des ayants-droit pendant une période de dix ans sur un compte
bloqué ouvert auprès de BNP Paribas Securities Services. A l’expiration de ce délai de dix ans, les sommes seront versées
à la Caisse des Dépôts et resteront à la disposition des ayants-droit conformément aux dispositions légales et
réglementaires en vigueur et sous réserve de la prescription applicable au profit de l’Etat.
Les droits de vote (1)
Chaque action Sequana donne droit à 1 droit de vote, et depuis le 26 juin 2014, un droit de vote double est conféré à
chaque action inscrite sous la forme nominative au nom du même actionnaire depuis deux ans au moins.
(1) Cf. chapitre 5, page 204
Structure de l’actionnariat au 29 avril 2015
Autodétention
0,19 %
Bpifrance Participations
19,68 %
DLMD
(y inclus Pascal Lebard)
3,28 %
Public
68,79 %
Allianz
8,06 %
Droits de vote au 29 avril 2015
Public
67,50 %
Bpifrance Participations
19,08 %
DLMD
(y inclus Pascal Lebard)
4,78 %
Allianz
8,64 %
Sequana I Document de référence 2014 I 21
Chapitre 1 - Présentation du groupe
L’évolution du cours de Bourse
Principales données boursières sur 3 ans
Nombre d’actions au 31 décembre
Dividende (en euros)
Cours de l’action (en euros) (2)
Cours le plus haut
2014
2013
2012
51 060 304
- (1)
25 011 221
-
25 009 372
-
7,75
9,63
6,70
10,75
(du 01/01 au 14/11)
(du 15/11 au 31/12)
Cours le plus bas
2,10
(du 01/01 au 14/11)
(du 15/11 au 31/12)
Dernier cours de l’exercice
Capitalisation boursière (en millions d’euros) au 31 décembre
2,64
135
5,13
5,70
143
1,12
5,97
8,24
206
(1) Décision soumise à l’approbation des actionnaires à l’assemblée générale de juin 2015.
(2) Le 15 novembre 2012, Sequana a procédé à un regroupement d’actions par voie d’échange de 6 actions anciennes de 1,50 euro de
valeur nominale contre 1 action nouvelle de 9 euros de valeur nominale, entraînant un ajustement du cours de Bourse.
Évolution du cours de Bourse du 1er janvier 2014 au 31 mars 2015
Le cours de Bourse et le volume des transactions réalisées sur l’action Sequana ont évolué de la manière suivante au cours
des 15 derniers mois (source : Euronext Paris) :
Transactions
Capitalisation (2)
(1)
Cours moyen
Plus haut
Plus bas
boursière moyenne
moyenne journalière
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Janvier
Février
Mars
2014
2015
(en euros)
6,48
6,46
6,78
4,84
4,33
4,28
2,95
2,53
2,98
2,46
2,59
2,68
2,62
2,83
3,30
(en euros)
7,75
7,03
7,40
6,01
4,71
4,70
3,58
2,78
3,36
2,93
2,89
3,01
2,84
3,35
3,62
(en euros)
5,66
6,05
6,26
3,94
4,14
3,14
2,56
2,33
2,65
2,10
2,35
2,34
2,53
2,46
3,01
(en nombre de titres)
138 838
86 443
89 028
184 872
63 077
76 027
366 824
397 486
762 363
407 439
503 941
485 179
314 764
723 241
580 383
(en millions d’euros)
162
162
170
121
108
107
74
129
152
126
132
137
134
145
168
(1) Moyenne arithmétique des cours de clôture.
er
(2) Sur 25 011 221 actions composant le capital social du 1 janvier 2014 au 29 avril 2014 puis 25 040 804 du 30 avril 2014 au 28 juillet
2014 et 51 060 304 à compter du 29 juillet 2014.
L’évolution du dividende par action
Dividendes versés par la société au titre des cinq derniers exercices
Exercice
2010
2011
2012
2013
2014(1)
(1) Décision soumise à l’approbation des actionnaires à l’assemblée générale de juin 2015.
Sequana I Document de référence 2014 I 22
Dividende net
0,40 €
-
Présentation du groupe - Chapitre 1
Politique de dividende
La politique de dividende de Sequana est principalement fondée sur la capacité du groupe à générer un résultat
bénéficiaire, sa situation financière, la capacité de ses filiales opérationnelles à distribuer elles-mêmes un dividende ainsi
que tout autre facteur que le conseil d’administration juge pertinent.
Dans le cadre de la négociation du refinancement du groupe en avril 2012, Sequana s’est engagé auprès de ses
partenaires financiers à ne pas distribuer de dividendes jusqu’en 2015.
Lors de sa réunion du 9 avril 2015, le conseil d’administration de Sequana a décidé de proposer à l’assemblée générale des
actionnaires de Sequana devant être réunie en juin 2015 afin de statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre
2014 de ne pas verser de dividende au titre de l’exercice 2014.
Capitalisation boursière (en millions d’euros)
206
2012
143
135
2013
2014
Dialogue régulier avec les investisseurs
Sequana informe le marché trimestriellement de l’évolution de ses résultats (chiffre d’affaires par activité et compte de
résultat simplifié du groupe) et de ses orientations stratégiques, et publie semestriellement des états financiers complets ou
condensés. Un avis financier est publié dans la presse française pour les résultats annuels et semestriels.
L’ensemble des informations est disponible sur son site Internet en français et en anglais. Celui-ci permet notamment de
consulter le cours de Bourse en temps réel et d’accéder aux communiqués de presse, présentations des résultats, etc. Un
système d’alerte par e-mail permet à chacun d’être informé lors de la publication de communiqués.
La Lettre aux Actionnaires de Sequana, créée en 2013, est publiée deux fois par an afin de tenir les actionnaires plus
étroitement informés de la vie du groupe. Cette lettre présente les résultats du groupe et dresse un panorama des
principaux événements survenus dans la distribution (Antalis) et dans la production (Arjowiggins). Elle permet également de
faire un point sur les nouveaux produits, les nouveaux contrats ou les chantiers majeurs lancés pour améliorer l’efficacité
opérationnelle.
Sequana organise des réunions d’information lors de la publication des résultats annuels et semestriels. Dans le cadre de
l’augmentation de capital, ouverte du 1er au 15 juillet 2014, les dirigeants de Sequana ont participé à plusieurs réunions avec
des investisseurs en Europe.
Pour toute information concernant l’action Sequana, vous pouvez contacter la direction de la communication ou obtenir des
informations :
ƒ par courrier : Sequana, 8 rue de Seine, 92517 Boulogne-Billancourt Cedex, France
ƒ sur le site Internet : www.sequana.com
ƒ par courrier électronique : [email protected]
ƒ par téléphone : +33 1 58 04 22 80
Gestion du service titres
Les statuts de Sequana prévoient que les actions du groupe peuvent être inscrites sous la forme nominative, pure ou
administrée, ou sous la forme au porteur afin de faciliter les opérations en Bourse sur les titres de la société.
La gestion du service titres de Sequana est assurée par BNP Paribas Securities Services.
BNP Paribas Securities Services
Relations Actionnaires
9, rue du Débarcadère
93500 Pantin
Tél. : 0 826 109 119
Sequana I Document de référence 2014 I 23
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Présentation des activités
Antalis
N° 1 en Europe et n° 2 mondial de la distribution professionnelle de papiers et de produits d’emballage
Quatre secteurs d’activité
ƒ Papiers d’impression
Papiers couché et non
couché, papiers de spécialité
et de création, enveloppes,
produits pour le prépresse,
etc.
ƒ Papiers de bureau
Papiers, enveloppes,
consommables.
ƒ Communication visuelle
Des positions de leader
Des clients diversifiés
Chiffres clés 2014
N° 1 dans les États baltes,
en Finlande, France, Irlande,
Norvège, Pologne, Suisse,
Royaume-Uni, Afrique du
Sud, Chili.
Environ 120 000 clients
à travers le monde :
2,6 milliards d’euros de chiffre
d’affaires
N° 2 en Belgique,
Danemark, Espagne,
Hongrie, Pays-Bas,
République tchèque,
Roumanie, Slovaquie,
Suède.
ƒ imprimeurs, éditeurs etc.,
ƒ entreprises, administrations
et revendeurs,
ƒ professionnels de la
signalétique,
ƒ entreprises industrielles.
Plaques, films, affiches, etc.
118 centres de distribution
14 000 livraisons par jour dans le
monde
1,8 million de tonnes de papier
distribué
Plus de 5 500 collaborateurs
répartis dans 44 pays
ƒ Emballage
Consommables, machines et
services complémentaires
pour la protection de tous
biens (industrie, imprimeries,
sociétés).
Présence géographique
Europe
Amérique Latine
Asie-Pacifique
Afrique
Allemagne, Autriche, Belgique,
Bulgarie, Danemark, Espagne,
Estonie, Finlande, France,
Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie,
Lituanie, Luxembourg, Norvège,
Pays-Bas, Pologne, Portugal,
République tchèque, Roumanie,
Royaume-Uni, Russie, Slovaquie,
Slovénie, Suède, Suisse, Turquie
Argentine, Bolivie, Brésil,
Chili, Colombie, Mexique,
Pérou
Australie, Chine, Hong
Kong, Japon, Malaisie,
Singapour, Thaïlande
Afrique du Sud, Botswana
Profil
N° 1 en Europe et n° 2 mondial de la distribution professionnelle de papiers et de produits d’emballage, Antalis offre une
large gamme de produits et de services à environ 120 000 clients professionnels dans quatre secteurs d’activité.
La diversité des profils de ses clients lui permet de limiter fortement la sensibilité liée à son portefeuille clients. Sur des
marchés où la saisonnalité des activités papier n’est pas très prononcée, les ventes d’Antalis sont généralement un peu plus
faibles en août et en décembre.
Les prix de vente sont fonction de la catégorie des produits, de la quantité, de l’offre de services, du pays, du segment
client, des prix d’achat, de la dynamique concurrentielle et des promotions. Un catalogue de prix existe en général dans
chaque pays dont découlent les remises spécifiques ou les prix nets, en fonction des facteurs mentionnés précédemment.
Antalis suit activement sa politique de prix avec des responsables prix et grâce à des outils de suivi intégrés aux systèmes
PGI (Progiciel de Gestion Intégrée) et de CRM (gestion de la relation clients). Les conditions de vente et de paiement sont
suivies de très près par des équipes spécialisées dans la gestion des encours clients afin d’optimiser le recouvrement de
créances et de minimiser les risques d’insolvabilité.
Présent sur cinq continents, Antalis opère dans 44 pays. L’Europe de l’Ouest et de l’Est constituent ses principaux marchés
et ont généré respectivement 79 % et 12 % de son chiffre d’affaires en 2014. Le groupe est également présent hors
d’Europe, en Afrique du Sud, en Amérique du Sud et en Asie-Pacifique.
En 2014, Antalis comptait environ 5 500 collaborateurs, dont 79 % en Europe.
Sequana I Document de référence 2014 I 24
Présentation du groupe - Chapitre 1
Effectifs moyens par zone géographique
Europe de l’Ouest
(hors France & RU)
Europe de l’Est
18 %
34 %
Reste du monde
21 %
Royaume-Uni
19 %
France
8%
Les secteurs d’activité d’Antalis
Le marché de la distribution de papier et de supports de communication est très concurrentiel et s’est fortement concentré
en Europe ces dix dernières années. Ce mouvement de consolidation s’est poursuivi en 2012 avec la cession par PaperlinX
de ses activités en Italie et dans cinq pays d’Europe de l’Est et avec l’acquisition de l’activité distribution de papiers de
bureau de Xerox par Antalis en 2013. Aux États-Unis, la fusion de xpedx et Unisource a été finalisée en juillet 2014, donnant
naissance à Veritiv Corporation, premier groupe mondial de distribution de papiers et de produits d’emballage en termes de
chiffre d’affaires, opérant sur le seul marché Nord-Américain. En Europe, les difficultés économiques de PaperlinX ayant
conduit à sa mise sous administration judiciaire au Royaume-Uni, en Belgique et aux Pays-Bas pourraient avoir un effet sur
le marché de la distribution dans les pays concernés.
Outre les entreprises dont l’activité est exclusivement similaire à la sienne (telles que PaperlinX, Igepa et Papyrus), Antalis
est aussi en concurrence directe avec des distributeurs de papier intégrés à des producteurs (tels que Torraspapel) et avec
des revendeurs de fournitures de bureau (tels que Lyreco, Office Depot et Staples). Les surcapacités du secteur papetier,
liées à la décroissance des volumes en papiers d’impression et d’écriture, et la conjoncture économique difficile depuis
quelques années ont également incité certains fabricants de papier à accroître les ventes directes sur certaines catégories
de produits vers les clients finaux au détriment des distributeurs (cf. chapitre 3, page 80).
Depuis avril 2013, Eugropa, association regroupant les principaux distributeurs de papier en Europe, ne publie plus de
données de marché. De ce fait, Antalis n’est plus en mesure d’établir une estimation des parts de marché en volumes par
segment et zones géographiques. Ces données ne figurent donc plus dans l’information communiquée par le groupe.
Chiffre d’affaires par secteur d’activité
Papiers de bureau
22 %
Papiers d’impression
60 %
Communication visuelle
6%
Produits d’emballage
12 %
Antalis opère dans quatre secteurs d’activité :
Papiers d’impression
Dans ce secteur d’activité, Antalis occupe une position de leader et est reconnu comme le distributeur ayant la gamme de
produits la plus riche et la plus large du marché. Les imprimeurs, graphistes, éditeurs et agences de communication
disposent d’un vaste choix et d’une offre de qualité en papiers couchés et non couchés, en papiers de création et
enveloppes coordonnées ainsi qu’en papiers de spécialité (autocopiants, autoadhésifs…).
En papiers d’impression, les principaux concurrents d’Antalis sont PaperlinX, Papyrus, Igepa et Inapa. La demande sur ce
segment est tirée par les dépenses en publicité imprimée et communication d’entreprise. Cependant, ce marché est
confronté à l’utilisation de plus en plus fréquente des médias électroniques et à une baisse des volumes en Europe, alors
que le marché reste en croissance en Asie et en Amérique du Sud.
En 2014, l’activité Papiers d’impression a généré un chiffre d’affaires de 1 540 millions d’euros, soit 60 % du chiffre d’affaires
d’Antalis.
Papiers de bureau
Sur le marché des papiers de bureau, Antalis distribue aux grandes entreprises, administrations et revendeurs
(groupements et centrales d’achats, fournituristes, détaillants) des gammes complètes de ramettes de papiers (pour
photocopieuses ou imprimantes) et des enveloppes, adaptées aux techniques d’impression les plus modernes (jet d’encre,
laser, numérique).
Sequana I Document de référence 2014 I 25
Chapitre 1 - Présentation du groupe
En papiers de bureau, les principaux concurrents d’Antalis sont Lyreco, Office Depot et Igepa. La demande sur ce segment
est tirée par la consommation de papiers pour photocopieuses, imprimantes à jet d’encre et imprimantes laser, liés à
l’impression de documents et de courriers électroniques.
En 2014, l’activité Papiers de bureau a généré 580 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit 22 % du chiffre d’affaires
d’Antalis.
Produits d’emballage
La distribution de produits d’emballage, segment en croissance et à forte valeur ajoutée, reste encore un marché très
fragmenté. Avec une large présence en Europe, Antalis occupe une position de premier plan dans cette activité.
La clientèle est composée de groupes industriels de différents secteurs comme l’automobile ou l’électronique mais
également de petites et moyennes entreprises et d’imprimeurs. En fonction de leurs spécificités et besoins, Antalis leur
fournit des consommables, des machines, des solutions et des services complémentaires pour assurer la protection des
biens durant le transport et le stockage. Son offre comprend des produits standards tels que le papier kraft, le film à bulles,
la caisse en carton, des machines de cerclage, d’emballage ou des solutions logistiques et techniques sur-mesure,
notamment pour l’exportation et la protection anticorrosion des biens industriels.
En Emballage, la part de marché d’Antalis en valeur en 2014 était d’environ 5 % avec une position de n° 2 en Europe. Ses
principaux concurrents sont Raja, Nefab et Prodinger. Ce marché est en cours de consolidation et sa croissance est
notamment liée à l’évolution du Produit Intérieur Brut et aux flux nationaux et internationaux.
En 2014, l’activité Emballage a généré 298 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit 12 % du chiffre d’affaires d’Antalis.
Supports de communication visuelle
L’univers de la communication visuelle s’adresse aux spécialistes des arts graphiques réalisant des campagnes
promotionnelles, publicitaires ou d’information. Antalis leur fournit les supports tels que cartons, plastiques et papiers
permettant de réaliser des affiches, de la PLV (Publicité sur le Lieu de Vente), de la signalétique, du décor de vitrine et de
véhicule et des bannières. Les produits distribués sont adaptés aux différentes techniques d’impression, qu’il s’agisse de
sérigraphie, d’offset UV ou d’imagerie numérique/LFP (grand format d’image).
Sur le marché de la communication visuelle, également très fragmenté, la part de marché d’Antalis en valeur en 2014 était
d’environ 6 %. Antalis est l’un des tout premiers groupes de distribution européens pour le marché de la signalétique et de la
PLV en Europe. Ses principaux concurrents sont Spandex, Vink, ThyssenKrupp, PaperlinX et Igepa. La demande sur ce
segment est en croissance régulière et est liée aux besoins de publicité, de signalétique, d’autocollants et de PLV.
En 2014, l’activité Communication visuelle a généré 166 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit 6 % du chiffre d’affaires
d’Antalis.
Les atouts d’Antalis
Un acteur global
Antalis est l’un des seuls distributeurs de papiers à disposer d’une présence globale avec des opérations dans 44 pays en
Europe, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud et en Asie Pacifique.
Une assise européenne équilibrée
Avec l’acquisition de Map fin 2007, Antalis a conforté sa position de leader en Europe. Présent dans 28 pays, Antalis estime
détenir environ 20 % de parts de marché. Cette taille critique lui permet d’optimiser son réseau logistique et de renforcer les
partenariats avec ses fournisseurs stratégiques. Cette couverture géographique équilibrée lui permet par ailleurs de mieux
répartir ses risques.
En Europe de l’Ouest, Antalis opère dans 17 pays, avec une présence marquée et une forte contribution du Royaume-Uni,
de la France et de la Suisse. En 2014, Antalis a réalisé 2 014 millions d’euros de chiffre d’affaires en Europe de l’Ouest, soit
79 % de son chiffre d’affaires, et 58 millions d’euros d’Excédent Brut d’Exploitation de gestion, soit 73 % de l’EBE de gestion
d’Antalis.
En Europe de l’Est, Antalis opère dans 11 pays, en particulier en Pologne, en République tchèque, en Roumanie, en
Turquie et dans les Pays baltes. Antalis a réalisé en 2014, 323 millions d’euros de chiffre d’affaires en Europe de l’Est, soit
12 % de son chiffre d’affaires, et 11 millions d’euros d’Excédent Brut d’Exploitation de gestion, soit 13 % de l’EBE de gestion
d’Antalis.
Des relais de croissance hors d’Europe
Hors d’Europe, Antalis détient de fortes positions en Afrique du Sud, en Amérique du Sud et dans la région AsiePacifique. Antalis opère dans sept pays d’Asie Pacifique et sept pays d’Amérique du Sud. Présent en Afrique du Sud et au
Botswana, Antalis exporte également vers plusieurs pays africains.
En 2014, Antalis a réalisé hors d’Europe 248 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit 9 % de son chiffre d’affaires, et
11 millions d’euros d’Excédent Brut d’Exploitation de gestion, soit 14 % de son Excédent Brut d’Exploitation de gestion.
Sequana I Document de référence 2014 I 26
Présentation du groupe - Chapitre 1
Un ancrage local fort
Bien qu’ayant une dimension mondiale, Antalis dispose d’un ancrage local fort. Cette proximité avec les clients est
essentielle pour répondre à leurs attentes et développer une relation commerciale forte. Elle s’appuie sur une organisation
commerciale au plus près du terrain tenant compte des spécificités et du profil de chaque client, ce qui permet d’apporter
des réponses adaptées et une efficacité dans la gestion de la relation commerciale.
Les forces de vente d’Antalis sont en général organisées en trois principales catégories de personnel :
ƒ
ƒ
ƒ
les commerciaux terrain se consacrent aux grands clients dans des zones données ;
les télévendeurs gèrent les clients de plus petite taille et assurent une démarche commerciale par téléphone pour un
segment donné de clientèle; et
les forces de vente internes (appelées « conseillers de vente »), chargées d’aider les forces de vente terrain, effectuent
les appels sortants, traitent les commandes et gèrent un certain nombre de tâches administratives.
Cette organisation s’appuie sur le renforcement de l’expertise des forces de vente, une coordination plus étroite entre les
différents canaux de vente et le déploiement d’outils de gestion de la relation clients.
Des systèmes performants d’information et de gestion de la relation clients
Dans le domaine de la gestion de la relation clients, Antalis investit de manière constante et significative dans le
développement de l’informatique, facteur important pour contribuer à la croissance et aux opportunités de développement.
Antalis poursuit une stratégie fondée sur les objectifs suivants :
ƒ standardisation et harmonisation des processus pour le traitement des commandes clients, la facturation des clients,
l’achat de matières premières, la gestion des stocks, les contrôles de production et la gestion des livraisons ainsi que la
gestion financière grâce à la mise en œuvre de PGI (Progiciels de Gestion Intégrée) au sein de toutes les entités en
passant de la consolidation de 16 solutions différentes en 2007 à 7 solutions à fin 2011 et 5 à fin 2017 ;
ƒ focalisation sur les ventes, le marketing et les actions clients avec la mise en place au niveau mondial d’applications de
gestion de la relation clients (Customer Relation Management (CRM)) (dans 35 pays fin 2014), le développement de
nouveaux services électroniques et la contribution de l’informatique aux programmes et initiatives liés à la qualité du
service clients ;
ƒ déploiement de solutions de e-commerce pour ses clients et ses fournisseurs pour améliorer l’efficacité et la qualité de
service à la clientèle, en particulier à travers le développement d’une plateforme de commerce en ligne (cf. page 30) ;
ƒ synergies de coûts grâce à une plateforme informatique centralisée (consolidation de trois centres de données en un
centre en mars 2012, ce qui représente une réduction de 30 % du coût d’infrastructure informatique d’Antalis) et au
développement de messages EDI fournisseur/client ;
ƒ amélioration de la qualité des données, développement d’un catalogue de produits et services et mise en œuvre d’un
système de compte-rendu sur les indicateurs de performance clés (création d'un catalogue de produits unique centralisé
dans une solution de gestion du référentiel de données (Master Data Management)).
Ces initiatives ont pour objectif d’améliorer la fiabilité, la sécurité et la rapidité du déploiement des systèmes d’information.
Elles contribuent à améliorer la flexibilité et la réactivité requises pour offrir des services à valeur ajoutée aux clients
d’Antalis.
Une logistique performante
L’organisation logistique d’Antalis, couplée à des capacités de stockage importantes, permet de livrer les clients en moins
de 24 heures ou le jour même dans certaines grandes villes. L’excellence de son service repose sur l’efficacité de son
réseau de distribution et de transport.
Réseau de distribution
La distribution de papier s’opère via deux modèles de distribution :
ƒ le «stock», qui représente environ deux tiers des ventes papier d’Antalis, est le modèle dans le cadre duquel
le distributeur achète ses produits auprès des fabricants, les entrepose et les livre ensuite à ses clients ; et
ƒ la «fabrication», qui représente environ un tiers des ventes papier d’Antalis et se distingue principalement du modèle
«stock» par le fait que les marchandises sont expédiées directement des usines de production vers le client final.
Le réseau de distribution d’Antalis est composé de 118 centres de distribution dans le monde, dont 80 en Europe. Antalis
répond à la demande « stock » de ses clients en Europe grâce à deux niveaux complémentaires de centres de distribution :
ƒ les centres de distribution nationaux (CDC), situés à proximité des capitales, qui disposent de la plupart des produits
distribués par Antalis ; et
ƒ un vaste réseau de centres de distribution régionaux (RDC), de plus petite taille, situés à proximité des sites des clients,
qui offrent une livraison rapide, mais ne disposent que d’une partie de la gamme de produits d’Antalis (produits à rotation
rapide).
Les centres de distribution ont une superficie pouvant aller jusqu’à 42 000 m2 pour le plus important (Melun-Sénart en
France).
Le réseau de distribution d’Antalis effectue 14 000 livraisons en moyenne par jour dans le monde, ce qui permet non
seulement de servir une vaste clientèle, mais également d’offrir un niveau élevé de services à un coût compétitif. Grâce à
l’étendue de son réseau d’entrepôts et à une chaîne logistique efficace et bien gérée, Antalis est en mesure de livrer ses
clients de manière rentable et efficace à « J + 1 » (le jour même dans certaines grandes villes).
Sequana I Document de référence 2014 I 27
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Antalis optimise sans cesse l’efficacité de son réseau de distribution grâce à la consolidation de ses PGI (Progiciel de
Gestion Intégrée) et à l’optimisation de son réseau d’entrepôts.
Enfin, Antalis tire profit de sa logistique pour offrir à ses clients des services logistiques complets (optimisation de la chaîne
d’approvisionnement avec livraison des produits en fonction des rythmes de consommation, stockage de leurs biens et
livraison à leurs propres clients).
Transport
Antalis gère l’organisation de ses transports en interne ou de manière externalisée afin d’améliorer le service clients tout en
contrôlant les coûts de transport en amont et en aval.
Pour le transport des produits en amont, les produits sont directement livrés aux centres de distribution nationaux ou
régionaux par les fournisseurs d’Antalis. A l’exception du Royaume-Uni, le transport aval des produits jusqu’aux clients
d’Antalis est sous-traité dans toute l’Europe. A l’international, les produits sont en général acheminés jusqu’aux centres de
distribution régionaux ou aux plateformes d’éclatement par des transporteurs internationaux.
Des partenariats avec les fournisseurs stratégiques
Afin d’optimiser ses conditions d'achat, Antalis a organisé ses achats autour d’un nombre limité de fournisseurs
stratégiques, tous fabricants de papier et carton mondiaux. Pour les activités Emballage et Communication visuelle qui ne
sont pas basées sur des volumes, le portefeuille fournisseurs est encore relativement fragmenté bien qu’Antalis tende
à concentrer de plus en plus ses achats dans l’ensemble de ses activités.
Faire appel à un nombre limité de fournisseurs stratégiques dont Antalis est un client clé au regard de leurs gammes de
produits, lui permet de bénéficier d’un pouvoir plus important de négociation en fonction des volumes achetés. Cela lui
permet également de proposer une qualité de service durable avec une offre produits plus large et d’accroître son efficacité
opérationnelle et sa rentabilité. Généralement, Antalis négocie avec ses fournisseurs stratégiques des remises annuelles
fondées sur des objectifs de volume.
Les dix plus grands fournisseurs d’Antalis représentaient environ 64 % du total de ses achats en valeur en 2014.
Afin de tirer pleinement profit de l’expertise technique et industrielle d’Arjowiggins via le réseau de distribution d’Antalis, les
liens commerciaux entre les deux activités du groupe ont été renforcés dans le domaine des papiers de création ainsi que
dans le segment des papiers recyclés et couchés. Cette relation permet au groupe de générer des synergies commerciales
et logistiques et de favoriser l’adaptation constante de ses produits aux demandes du marché. En 2014, Arjowiggins
représentait environ 11 % du total des achats en valeur d’Antalis.
Antalis - Résultats et stratégie
Faits marquants 2014
ƒ Intégration de l’activité distribution de papiers de bureau de Xerox dans 16 pays en Europe de l’Ouest
ƒ Poursuite de la réduction des coûts fixes, en particulier en Allemagne, en France et au Benelux
ƒ Déploiement de l’initiative DNA (Deliver the New Antalis), notamment dans le domaine des papiers éco-responsables et
de création
ƒ Extension de la maturité de la ligne de crédit à 2018, flexibilité financière accrue pour poursuivre la croissance externe et
diversification du financement via la mise en place d’un programme d’affacturage (cf. chapitre 4 – notes 1, 17 et 32).
Amélioration des performances opérationnelles dans un marché dégradé
Malgré la baisse des volumes en impression et écriture, Antalis a réalisé un chiffre d’affaires de 2 585 millions d’euros, en
hausse de 2,2 % par rapport à l’année précédente (+ 2,6 % à taux de change constants). Cette progression reflète
principalement l’effet de périmètre lié à l’activité distribution de papiers de bureau de Xerox en Europe de l’Ouest qui a
contribué à hauteur de 4,5 % à la hausse du chiffre d’affaires en 2014 (environ 195 millions d’euros). Elle provient
également du développement soutenu des activités Emballage et Communication visuelle, en progression respectivement
de 6 % et 7 %. Leur contribution à la marge brute du groupe, en progression constante, s’élève à 32 % en 2014.
L’EBE de gestion s’élève à 80 millions d’euros contre 70 millions d’euros en 2013 (+ 14,6 %). Cette hausse provient de
l’amélioration du mix produit, de l’impact positif de l’intégration de l’activité papiers de bureau de Xerox et de la réduction
des coûts fixes liée aux restructurations notamment sur l’infrastructure logistique, permettant de compenser l’impact négatif
de la baisse des volumes en impression et écriture.
Le résultat opérationnel courant s’établit à 55 millions d’euros à comparer à 44 millions d’euros au 31 décembre 2013 (qui
incluait des gains de 5 millions d’euros liés à des modifications de régimes de retraite). La marge opérationnelle courante,
stable, représente 2,1 % du chiffre d’affaires.
Grâce à la bonne génération de cash-flow et au contrôle des besoins en fonds de roulement, Antalis a maîtrisé sa dette
nette qui s’établit à 250 millions d’euros. L’augmentation de 51 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2013 reflète
l’accroissement d’activité lié à l’intégration de l’activité distribution de papiers de bureau de Xerox et l’impact des charges de
restructuration.
Sequana I Document de référence 2014 I 28
Présentation du groupe - Chapitre 1
Chiffres clés de gestion
En millions d’euros
2014
2013
2012
Chiffre d’affaires
2 585
2 528
2 695
80
70
83
55
(1)
52
2,1 %
1,7 %
1,9 %
48
147
83
479
476
604
11,5 %
9,2 %
8,6 %
250
199
245
EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION (EBE) DE GESTION
Résultat opérationnel courant
Marge opérationnelle courante
FLUX DE TRÉSORERIE OPÉRATIONNEL
Capitaux employés au 31 décembre
Résultat opérationnel courant/capitaux employés (ROCE)
Endettement net au 31 décembre
(1)
44
Y inclus des gains de 5 millions d’euros liés à des modifications de régimes de retraite. Retraité de ces éléments, le résultat
opérationnel courant est de 39 millions d’euros au lieu de 44 millions d’euros et la marge opérationnelle de 1,5 % au lieu de 1,7 % ; le
ROCE est de 8,1 % au lieu de 9,2 %.
Évolution des flux de trésorerie
2014
2013
2012
80
70
83
Variation du besoin en fonds de roulement
(21)
93
18
Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles
(14)
(17)
(19)
3
1
1
48
147
83
250
199
245
En millions d’euros, au 31 décembre
EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION (EBE) DE GESTION
Cessions d’immobilisations
FLUX DE TRÉSORERIE OPÉRATIONNEL
Endettement net au 31 décembre
Chiffre d’affaires par zone géographique
EBE de gestion par zone géographique
Europe de l’Est
12 %
Europe de l’Ouest
Reste du monde
14 %
Reste du monde
9%
(hors France & RU)
41 %
Europe de l’Est
13 %
France
13 %
Royaume-Uni
25 %
Europe de l’Ouest
73 %
Chiffres clés de gestion de l’activité Europe
En millions d’euros
2014
2013
2012
Chiffre d’affaires
2 337
2 265
2 401
69
58
67
47
(1)
42
1,5 %
1,7 %
Excédent Brut d’Exploitation de gestion
Résultat opérationnel courant
Marge opérationnelle courante
(1)
2,0 %
35
Y inclus des gains de 5 millions d’euros liés à des modifications de régimes de retraite. Retraité de ces éléments, le résultat
opérationnel courant est de 30 millions d’euros au lieu de 35 millions d’euros et la marge opérationnelle de 1,3 % au lieu de 1,5 %.
Sequana I Document de référence 2014 I 29
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Chiffres clés de gestion de l’activité en Asie Pacifique, en Amérique du Sud et en Afrique du Sud
En millions d’euros
2014
2013
2012
Chiffre d’affaires
248
263
294
11
12
16
8
9
14
3,3 %
3,4 %
4,9 %
Excédent Brut d’Exploitation de gestion
Résultat opérationnel courant
Marge opérationnelle courante
Europe - Réalisations 2014
Développement du marché du numérique à la faveur de l’intégration de l’activité distribution de papiers de bureau
de Xerox
Au cours du premier semestre, Antalis s’est concentré sur l’intégration de l’activité distribution de papiers de bureau de
Xerox, acquise fin octobre 2013, dans 16 pays d’Europe de l’Ouest (1). Achevée en juin, celle-ci a donné lieu à une
restructuration de l’activité, notamment en Europe du Sud afin d’améliorer sa profitabilité. Parallèlement, les équipes ont
travaillé sur l’harmonisation de l’assortiment produit.
L’intégration de l’activité distribution de papiers de bureau et de média pour l’impression numérique de Xerox a donné
l’opportunité à Antalis d’accélérer son initiative « d2b® » (digital-to-business), lancée en 2012 pour permettre aux clients
d’avoir une meilleure connaissance du marché de l’impression numérique et du potentiel de développement qu’il offre.
Représentant 15 % du marché de l’impression aujourd’hui, celui-ci est en effet appelé à doubler d’ici 2018 sous l’impulsion
des avancées technologiques. Plusieurs centaines de types de papiers faisant partie de l’offre digitale d’Antalis ont été
testées par Xerox, ce qui a permis d’établir une matrice de compatibilité et de les classer en fonction de leurs performances
®
sur les presses numériques Xerox .
Ces tests ont donné naissance à deux nouveaux outils marketing créés par Antalis. Le premier, destiné aux commerciaux
de Xerox, a pour objectif de démontrer aux imprimeurs offsettistes les atouts des impressions réalisées avec une presse
numérique Xerox®. Le second s’adresse aux forces de vente d’Antalis pour promouvoir l’offre digitale auprès de leurs
clients, notamment auprès des centres de reprographie internes des sociétés et des « copy-shops » (boutiques de
reprographie). Il intègre également la matrice de compatibilité des supports d’impression certifiée par Xerox.
Antalis a également mis au point durant l’année un nouveau papier recyclé pour l’impression numérique, Xerox 100 %
Recycled Supreme, qui a passé avec succès les différentes étapes du processus de qualification technique de Xerox. Ce
papier haut de gamme 100 % recyclé, qui bénéficie du label cinq étoiles du Green Star System® d’Antalis et du niveau
« 100% Performance Guaranteed » (performances 100 % garanties), a été lancé début 2015 en Europe.
®
Dans le cadre du « d2b » tour, Antalis a également poursuivi l’animation de l’écosystème autour de l’impression numérique
en participant en qualité de sponsor aux trois événements organisés en Europe, Asie et Amérique Latine par Dscoop (Digital
Solutions Cooperative), communauté d’utilisateurs de matériels HP® pour les arts graphiques, ainsi qu’au forum européen
de Xerox qui a lieu chaque année. Enfin, les pays ont lancé de nouvelles initiatives comme au Royaume-Uni avec
notamment l’organisation d’ateliers dédiés aux prestataires de services d’impression et la mise en ligne sur antalis.co.uk de
podcasts sur des thèmes liés au marché du numérique.
Parallèlement, Antalis a poursuivi ses efforts de réduction des coûts. En Allemagne, le nombre de centres logistiques a été
réduit de douze à quatre et le transport externalisé. Les forces commerciales et de back office en papier d’impression et de
bureau ont par ailleurs été restructurées dans le cadre de l’intégration de l’activité distribution de papiers de bureau de
Xerox. Au Benelux, une réorganisation des équipes commerciales et de back office a été menée et l’activité de fabrication
d’enveloppes optimisée dans le prolongement de la fermeture de l’usine espagnole fin 2013. En France, une importante
restructuration a été mise en œuvre, portant notamment sur l’optimisation des forces de vente et la réduction du nombre
d’agences commerciales. Enfin, le projet d’amélioration de la rotation des stocks, initié en 2013 dans six pays pilotes, a été
étendu à l’ensemble des pays en 2014. Tout en maintenant un excellent niveau de service, il a permis d’améliorer l’efficacité
opérationnelle du groupe.
Conforter le leadership en capitalisant sur les leviers de croissance
Dans le cadre de son initiative DNA (Deliver the New Antalis), Antalis capitalise sur les leviers d’efficacité et de profitabilité,
notamment le e-commerce et les segments d’activité porteurs.
Lancée en 2013 et opérationnelle dans l’ensemble des pays en Europe, la nouvelle version du site de
e-commerce offre aux clients et prospects un accès 24h/24 à une information détaillée et à valeur ajoutée ainsi qu’à des
conseils et des services. Avec 1,5 million de lignes de commande et un taux de pénétration des ventes en progression de
quatre points par rapport à 2013, le site prouve son efficacité et sa valeur ajoutée. Régulièrement mis à jour, ce site intègre
®
désormais toute l’offre de produits papiers à marque Xerox et propose à ses clients un service de paiement en ligne dans
plusieurs pays.
Par ailleurs, Antalis a lancé en fin d’année une nouvelle plateforme d’e-mailing permettant d’avoir une communication
davantage personnalisée avec les clients. Celle-ci sera également mise à disposition des revendeurs de papiers de bureau
dans le cadre du programme spécifique mis en place par Antalis à leur intention.
(1)
Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Norvège, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal,
Suède, Suisse, Royaume-Uni.
Sequana I Document de référence 2014 I 30
Présentation du groupe - Chapitre 1
Dans le domaine des papiers recyclés et éco-responsables, Antalis a poursuivi sa démarche de sensibilisation sur
l’importance du papier dans une stratégie de développement durable auprès des directeurs RSE et de la communication.
Tous les pays en Europe disposent désormais des outils développés dans le cadre de son programme Green Connection :
le livre blanc du papier vert, le catalogue des produits recyclés, la vidéo « Le saviez-vous ? » combattant les idées reçues
®
sur le papier. Par ailleurs, le Green Star System , système d’évaluation du niveau d’éco-responsabilité d’un produit en
fonction de critères objectifs figure pour l’ensemble des produits dans les brochures et sur le site de e-commerce d’Antalis.
Enfin, Antalis a continué de renforcer les actions entreprises à l’égard de la communauté des créatifs et directeurs
artistiques des agences de communication qui jouent un rôle majeur dans la valorisation de la communication des
entreprises. Après le lancement du Cube Antalis fin 2013 (éléments modulaires destinés aux designers et aux imprimeurs
pour ranger leurs échantillons de papiers de création), Antalis a lancé en septembre «Creative Power». Cette initiative
permet de mettre en avant son offre de produits, la plus large du marché, ainsi que les services associés : échantillons,
formation, showroom, expertise... Pour lancer cette campagne mondiale, douze «Cartes» ont été créées par douze artistes,
illustrateurs, photographes, typographes, etc. Elles seront envoyées chaque mois sur un nouveau papier de création avec
une technique d’impression différente afin de montrer comment le papier contribue à valoriser le travail des artistes. Cette
campagne, destinée à 15 000 créatifs et professionnels du marketing et de la communication, sera suivie d’un «Creative
Power Tour». Cette démarche a pour objectif de sensibiliser la communauté des créatifs et des annonceurs à la réelle
valeur ajoutée qu’apporte un papier de création à une application.
Dans le segment de l’Emballage et de la Communication visuelle, la croissance a continué d’être soutenue, notamment
dans les pays de l’Est et au Royaume-Uni. La contribution de ces activités à la marge brute d’Antalis représente aujourd’hui
32 %. En communication visuelle, la marque propre Coala® de supports d’impression numérique grand format (LFP) connait
une forte progression des ventes. Afin d’offrir une solution complète à ses clients, Antalis a complété la gamme d’une offre
d’accessoires (roll-up, présentoirs de comptoirs, porte-brochures, etc.) qui a enregistré un franc succès en Europe où cette
gamme est déployée. Antalis a également lancé Coala® en Amérique du Sud (Brésil, Chili et Pérou). Dans le secteur de
l’Emballage, la croissance organique a été dopée par le développement des ventes aux entreprises déjà clientes du groupe
en papier d’impression et de bureau (cross selling ou ventes croisées). Elle a été également soutenue par la présence
active du groupe dans les salons professionnels dédiés à l’emballage industriel, la logistique ou l’industrie et par la création
de showrooms présentant les matériels d’emballage ou l’organisation de séminaires.
Répartition du chiffre d’affaires par région
France
14 %
Royaume-Uni
27 %
Europe de l’Ouest
(hors France & RU)
45 %
Europe de l’Est
14 %
Reste du monde - Réalisations 2014
Asie-Pacifique
En 2014, Antalis Asia Pacific a bénéficié de la mise en place du nouveau modèle commercial. En particulier, les ventes
générées par les conseillers de vente par téléphone sont en progression constante dans les pays couverts. La nouvelle
version du site Internet du groupe a été déployée sur la région (Chine, Hong Kong, Malaisie, Singapour, Thaïlande).
L’amélioration de la chaine d’approvisionnement s’est poursuivie grâce à l’optimisation de l’utilisation des centres régionaux
de stockage de Singapour et de Shanghai, et d’une meilleure précision des prévisions d’achats.
Antalis Asia Pacific a par ailleurs poursuivi ses actions, événements et séminaires clients pour promouvoir l’ensemble de
ses papiers de création, et des papiers éco-responsables d’Arjowiggins Graphic. En papier de création, les gammes Curious
Matter®, Glintt® et Odela®, et Skin Curious Collection® ont été lancées avec succès en Australie comme en attestent leurs
bons résultats.
Amérique du Sud
Durant l’année, la région a continué de mettre l’accent sur les leviers de croissance et de profitabilité en s’appuyant sur les
outils d’analyse clients et de gestion de la relation client (CRM) ainsi qu’en déployant dans les pays les initiatives du groupe,
notamment « Creative Power » dans le segment des papiers de création.
Afin de gagner de nouveaux marchés et clients, Antalis a participé aux plus grands salons professionnels de la région en
2014 tels qu’ExpoPrint Latin America, Serigrafia Sign Brazil, Print Santiago. Ces événements lui ont permis de promouvoir
auprès de ses clients et prospects sa large gamme de produits et de services innovants, notamment les nouvelles familles
de produits comme Coala® en communication visuelle, l’offre de supports pour l’impression numérique ou les papiers écoresponsables.
Sequana I Document de référence 2014 I 31
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Antalis a, par ailleurs, reçu le « Prix 2014 de l’excellence » du meilleur distributeur d’équipements et de produits pour le prépresse décerné par ASIMPRES, l’association chilienne des imprimeurs.
Afrique du Sud
En 2014, Antalis a continué de consolider sa position de leader en papiers d’impression et de bureau, en particulier dans le
segment des papiers couchés, et a poursuivi le développement des activités Communication visuelle et Emballage. Dans le
cadre du programme Green Connection du groupe, l’Afrique du Sud a également mis en place le Green Star System® qui
figure désormais sur l’ensemble de ses papiers.
Antalis a également obtenu la certification OHSAS 18001 pour le siège et le centre de distribution à Johannesburg.
Répartition du chiffre d’affaires par région
Asie
25 %
Afrique du Sud
32 %
Amérique du Sud
43 %
Favoriser le développement des collaborateurs
Le développement des compétences est un élément clé de la politique des ressources humaines d’Antalis pour favoriser
une organisation performante. C’est l’objectif d’eXcellence, plateforme de gestion en ligne du développement des
compétences et des performances. Déployée depuis deux ans, elle est accessible aujourd’hui à 4 600 collaborateurs dans
tous les pays en Europe ainsi qu’en Afrique du Sud et au Botswana. L’Asie et l’Amérique Latine en bénéficieront dès 2015.
Outil d’évaluation de la performance des collaborateurs, eXcellence est également un support essentiel en matière de
formation, en mettant à la disposition des utilisateurs une variété de modules sur-mesure concernant les produits ou les
marchés clés d’Antalis et des modules déjà existant sur le marché tels que le développement personnel. Cette plateforme
sera intégrée en 2015 dans l’intranet du groupe.
En parallèle, Antalis a poursuivi le programme Leadership, formation diplômante destinée à l’encadrement, dont l’objectif est
de former les collaborateurs à la gestion des équipes et du changement ainsi qu’à la conduite des opérations. Lancé en
2013 dans six pays et pour l’activité Emballage, ce programme a été étendu à l’ensemble des pays européens en 2014,
permettant de former environ 260 managers.
Par ailleurs, Antalis a déployé au sein du groupe une enquête interne, MyView. Menée auprès des salariés afin de mesurer
leur engagement, elle permet, à partir des axes d’amélioration identifiés, de mettre en œuvre des plans d’actions impliquant
les salariés dans les processus de changement et de progrès.
Enfin, Antalis a mis l’accent durant l’année sur les « 10 règles d’or » de la politique Sécurité et Santé qui a fait l’objet d’une
campagne de communication au plan local à partir du second semestre. Un plan d’actions a été défini autour de quatre
thématiques : l’engagement de l’encadrement, la communication et l’implication des salariés, favoriser les comportements
sûrs, l’excellence opérationnelle. Un outil d’auto-évaluation pour suivre ces domaines d’actions a été également mis à
disposition des pays leur permettant d’évaluer leur degré de maturité dans le processus de gestion de la sécurité. Cette
politique active a permis à Antalis d’améliorer ses résultats (cf. chapitre 6, page 222).
Sequana I Document de référence 2014 I 32
Présentation du groupe - Chapitre 1
Arjowiggins
N° 1 mondial de la production de papiers techniques et de création
®™
Division
Produits
Marques
Graphique
Papier couché et non
couché pour
l’impression et
l’édition
Maine, Chromomat,
Satimat,
Pâte à papier recyclée
Edition, livres illustrés,
couvertures de magazines,
catalogues, dictionnaires
1 milliard d’euros de
chiffre d’affaires
Production de papier écoresponsable
Cyclus, Eural, Cocoon
Edition, livres, communication
d’entreprise
ƒ papiers pour des
applications de
spécialité
Playper, Sequoia,
Maine 1 Face, SecureCard,
Kaleïdo
Cartes à jouer, ouate de
cellulose, étiquettes et
emballages souples, transfert,
PLV, affichage
ƒ papiers pour le
Propypel, Ethypel,
Arjopeel, Sterisheet
Près de 4 000
collaborateurs
19 sites de production
et de transformation
Plus de 670 000 tonnes
de papier fabriqué
Plus de 50 marques
réputées
Emballages et produits
drapables stérilisables
Papiers fins haut de
gamme
Conqueror,
Curious Collection,
Keaykolour, Opale,
Pop’Set, Rives, Guaflex,
Butterfly, Geltex, Delos
Papeterie de bureau,
communication d’entreprise,
publicité et promotion, reliure,
emballage de luxe et étiquettes
Papiers pour
applications de
spécialité
Gateway, Priplak
Applications de spécialité
(dessin technique, emballage,
fournitures
de bureau)
Papiers pour
l’électronique
imprimée
Powercoat
Emballage, publicité, étiquettes
RFID
Documents officiels, chèques,
vouchers
Papiers pour
documents sécurisés
Sécurité
Chiffres clés 2014
Papiers de spécialité
ƒ papiers recyclés et
éco-responsables
secteur médical et
hospitalier
Papiers
de création
Applications
Papier fiduciaire
Diamone Xtra, Bioguard,
TM
Pixel Watermark ,
Picture thread
Billets de banque
Solutions de sécurité
Jetguard, PaperLam
Documents d’authentification
des personnes (cartes d’identité,
passeports, permis de conduire),
des documents de transport,
des billetteries d’événementiels
Solutions de
traçabilité et de
protection des
marques
Signoptic, X’Track,
Polyart, STES
Solutions de prévention des
contrefaçons, papiers
synthétiques
Sequana I Document de référence 2014 I 33
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Sites de production et de transformation
Europe
Amérique
Asie
France : Bessé-sur-Braye, Rives, Charavines, Château-Thierry, Crèvecœur,
Le Bourray, Neuilly-en-Thelle, Palalda, Wizernes
États-Unis : Charlotte,
Charleston
Chine : Quzhou
Royaume-Uni : Chartham, Clacton, Stoneywood
Pays-Bas : Apeldoorn
Brésil : Salto
République tchèque : Brno
Espagne : Gelida
Profil
Premier producteur mondial de papiers techniques et de création, Arjowiggins a généré un chiffre d’affaires de
1 020 millions d’euros en 2014 (dont 229 millions d’euros réalisés avec Antalis). Arjowiggins contribue à hauteur de 23 % au
chiffre d’affaires consolidé du groupe Sequana.
Arjowiggins produit une large gamme de papiers de création et techniques à forte valeur ajoutée, intégrant les dernières
avancées tant technologiques que respectueuses de l’environnement. Dans ce domaine, Arjowiggins occupe des positions
mondiales de premier plan. Les prix de vente des produits de spécialité sont beaucoup plus élevés que ceux des papiers
couchés traditionnels et des non couchés. Cette différence de prix reflète la valeur ajoutée qui découle des techniques et
technologies spécifiques utilisées. Arjowiggins gère un portefeuille de plus de 50 marques qui bénéficient toutes d’une forte
renommée sur leurs marchés (comme Conqueror et Rives), en raison de la qualité et de la largeur de l’offre produits. Le
groupe est présent en Europe, en Amérique du Nord et du Sud et en Asie.
Arjowiggins est organisé autour de trois divisions - Graphique, Papiers de création et Sécurité - et comptait en 2014 près de
4 000 salariés dont 83 % en Europe.
Effectif moyen par division
Sécurité
28 %
Graphique
44 %
Effectif moyen par zone géographique
Reste du monde
15 %
Europe
(hors France et RU)
9%
États-Unis
2%
Papiers
de création
28 %
France
58 %
Royaume-Uni
16 %
Un acteur mondial
Acteur mondial, Arjowiggins réalise près de 37 % de son chiffre d’affaires hors d’Europe. Le groupe compte 19 sites
industriels situés en Europe, Amérique du Nord et du Sud ainsi qu’en Asie. La capacité totale de production du groupe
représentait environ 865 000 tonnes de papier en 2014. Arjowiggins exploite 14 usines (y compris 3 usines ne produisant
pas de papier mais des substrats synthétiques ou en polypropylène) et 22 machines à papier de tailles et de capacités
diverses. La plupart des usines d’Arjowiggins ont une capacité de production complète qui inclut la finition et la
transformation. Arjowiggins possède également trois sites consacrés uniquement à la transformation de certains papiers de
spécialité (Brno, Charleston, Rives).
Arjowiggins compte aussi deux usines de pâte à papier recyclée : Greenfield (France) et Le Bourray (France, avec une unité
de production de pâte à papier totalement intégrée à la production de papier).
Sequana I Document de référence 2014 I 34
Présentation du groupe - Chapitre 1
Chiffre d’affaires par zone géographique
Reste du monde
France
12 %
16 %
Royaume-Uni
13 %
Asie
20 %
États-Unis
5%
Europe
(hors France et RU)
34 %
Sites de production et de transformation
Division
Nombre de sites
Europe
Amérique
États-Unis : Charleston
Graphique
7
France : Bessé-sur-Braye, ChâteauThierry, Le Bourray, Palalda, Wizernes
République tchèque : Brno
Papiers de
création
6
France : Charavines, Neuilly-en-Thelle
Royaume-Uni : Chartham, Stoneywood
Espagne : Gelida
Sécurité
6
France : Crèvecœur, Rives
Pays-Bas : Apeldoorn
Royaume-Uni : Clacton
Asie
Chine : Quzhou
Brésil : Salto
États-Unis : Charlotte
Des clients et canaux de vente diversifiés
Arjowiggins vend essentiellement sur le marché des entreprises ou BtoB (Business to Business) avec une base clients
plutôt concentrée sur chacun de ses segments d’activité. Les clients d’Arjowiggins sont des distributeurs de papier, des
transformateurs, des imprimeurs, des entreprises, des administrations et des banques centrales. Arjowiggins vend ses
papiers et ses solutions en France, au Royaume-Uni, en Europe, en Asie et en Amérique du Nord et du Sud via trois canaux
différents :
ƒ ventes aux distributeurs, principalement des distributeurs de papier et des intermédiaires, qui à leur tour vendent aux
utilisateurs finaux ;
ƒ ventes aux transformateurs et aux imprimeurs ; et
ƒ ventes directes aux utilisateurs finaux comme les grandes entreprises, les administrations et les banques centrales.
Des exigences strictes en matière d’approvisionnement
Les matières premières principalement utilisées pour fabriquer les produits sont :
ƒ la pâte à papier, les vieux papiers et le coton ;
ƒ les minéraux et les produits chimiques ;
ƒ l’énergie et l’eau.
Le prix des approvisionnements est soumis aux fluctuations du prix des matières premières. En raison de la pression
exercée par la concurrence et de la surcapacité, le prix des produits d’Arjowiggins n’est pas toujours corrélé aux
augmentations et aux diminutions du coût des matières premières.
Pâte à papier, vieux papiers et coton
La pâte à papier est la principale matière première requise pour fabriquer du papier. Il existe deux principaux types de pâte
à papier chimique :
ƒ la pâte à papier chimique à fibres longues, composée d’épicéa ou de pin, utilisée pour fabriquer du papier très résistant ;
ƒ la pâte à papier chimique à fibres courtes, composée de bouleau, de hêtre ou d’eucalyptus, utilisée pour améliorer les
caractéristiques de la surface du papier.
Arjowiggins utilise les pâtes à papier chimiques à courtes et à longues fibres en fonction des exigences de chaque type
de papier. La pâte à papier représente le principal poste de coût d’Arjowiggins qui entretient des relations durables avec
divers fournisseurs pour chaque grade de pâte à papier. Il évite en partie les fluctuations du prix de la pâte à papier grâce à
la mise en place d’instruments de couverture.
Sequana I Document de référence 2014 I 35
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Arjowiggins produit également de la pâte à papier recyclée grâce à un processus industriel permettant de retirer l'encre
d'imprimerie des fibres des vieux papiers. Ce processus associe des actions mécaniques et des procédés chimiques afin de
produire de la pâte à papier désencrée qui est ensuite utilisée pour fabriquer le papier. Arjowiggins achète les vieux papiers
auprès de fournisseurs stratégiques clés et via certaines initiatives de collecte locales.
La division Sécurité d’Arjowiggins utilise des fibres de coton pour la production de papier pour billets de banque car ces
papiers doivent satisfaire à des normes de résistance, d’usure et de détérioration plus exigeantes.
Minéraux et produits chimiques
Les principaux minéraux et produits chimiques utilisés dans la fabrication de papier et du couchage comprennent le latex,
des polymères, des carbonates et l’amidon. Arjowiggins achète ces minéraux et produits chimiques auprès de divers
producteurs mondiaux de premier rang. Le groupe peut avoir recours à des contrats à long terme afin de sécuriser les
modalités d’approvisionnement des matières premières clés. Il veille en permanence à utiliser différentes sources
d’approvisionnement et à maintenir à jour une base de fournisseurs aux implantations géographiques diverses.
Énergie et eau
L’énergie est un élément essentiel du processus de production d’Arjowiggins. Le coût du gaz et de l’électricité dépend
fortement du prix du pétrole et du gaz naturel. Il est concerné par la déréglementation des marchés énergétiques, en
particulier en Europe.
La politique énergétique du groupe consiste à sécuriser l’approvisionnement en gaz et en électricité, afin qu’il soit fiable et
rentable grâce à la conclusion de contrats à prix fixes et variables avec les fournisseurs locaux d’électricité et de gaz.
Arjowiggins, avec sa division Graphique, est également membre du consortium Exeltium en France, qui a signé avec EDF
un contrat d’approvisionnement en électricité à prix fixe.
La production de papier nécessite de grandes quantités d’eau. Toutes les installations d’Arjowiggins se trouvent à proximité
d’une source d’eau et respectent les autorisations d’exploitation locales et gouvernementales. Ces dernières années,
l’utilisation d’eau douce dans le cadre de ses procédés de fabrication a été réduite grâce à un niveau accru de recyclage. La
plupart de ses installations sont équipées de stations de double traitement des eaux afin d’évacuer les matières en
suspension et de réduire la quantité d’oxygène contenue dans l’eau récupérée.
Les atouts d’Arjowiggins
Fabricant de papiers de spécialité, Arjowiggins est un groupe unique sur le marché compte tenu de ses spécificités par
rapport à la concurrence.
Une activité prédominante en produits de spécialité
Arjowiggins a réalisé 86 % de ses ventes en 2014 avec des produits à forte composante technique :
ƒ les papiers pour les billets de banque et e-documents, les solutions pour la protection des marques et la lutte contre la
contrefaçon et le commerce illicite (Arjowiggins Security) ;
ƒ les papiers fins haut de gamme et les papiers de spécialité comme le calque ou le papier pour l’électronique imprimée
(Arjowiggins Creative Papers) ;
ƒ les papiers éco-responsables, les papiers de spécialité comme la carte à jouer, le papier transfert ou les papiers à usage
médical (Arjowiggins Graphic).
Les papiers couchés et non couchés traditionnels de la division graphique représentaient 14 % du chiffre d’affaires en 2014.
À l’issue du plan de transformation annoncé en avril 2014 (cf. page 37) et qui devrait être finalisé en 2015, Arjowiggins
réalisera environ 95 % de son chiffre d’affaires dans les activités de spécialité.
Les prix de vente des produits de spécialité sont très supérieurs à ceux des couchés traditionnels en raison de la forte
valeur ajoutée liée à la composante technique et environnementale de ces papiers.
Compte tenu de la diversité de ses activités, Arjowiggins est confronté à une concurrence large qui est fonction de ses
segments de marché.
Chiffre d’affaires par division
Papiers
de création
24 %
Green
38 %
EBE de gestion par division
Spécialités
34 %
Sécurité
27 %
Couché
28 %
Sequana I Document de référence 2014 I 36
Graphique
17 %
Graphique
49 %
Sécurité
44 %
Papiers de création
39 %
Présentation du groupe - Chapitre 1
Une intégration en pâte à papier recyclée
Arjowiggins est le seul groupe européen intégré dans la production de pâte à papier recyclée marchande avec l’usine de
®
Greenfield (Arjowiggins Graphic). Cette usine produit une pâte 100 % recyclée, certifiée FSC (Forest Stewardship Council),
de haute qualité extra blanche, ce qui est un atout majeur sur le marché compte tenu de la demande croissante en produits
éco-responsables.
L’innovation pour conforter les positions
L’innovation est un élément clé de la stratégie commerciale des divisions d’Arjowiggins qui disposent toutes de leur propre
équipe de Recherche et de Développement.
Afin d’anticiper et de répondre aux besoins des consommateurs, chacun des départements R&D travaille en étroite relation
avec les équipes opérationnelles pour développer de nouveaux produits innovants. Des accords ont par ailleurs été conclus
avec des laboratoires ou des organismes de recherche externes permettant de flexibiliser les coûts et d’assurer l’accès aux
savoir-faire de ressources spécialisées.
Les divisions du groupe placent l’innovation au cœur de leur stratégie afin de renforcer la puissance de leurs marques et de
créer une véritable différenciation sur leurs marchés respectifs.
Les frais de recherche et développement se sont élevés en 2014 à 8,8 millions d’euros (10,7 millions d’euros en 2013), soit
0,9 % du chiffre d’affaires.
Arjowiggins - Résultats et stratégie
Faits marquants 2014
ƒ Accélération du plan stratégique visant à recentrer Arjowiggins sur les activités de spécialité
ƒ Cession de l’usine d’Appleton Coated aux États-Unis
ƒ Restructuration de la dette (cf. chapitre 4, note 17)
ƒ Lancement d’un processus de cession d’Arjo Wiggins Ltda au Brésil (cf. chapitre 4, notes 1 et 32)
Restructuration des activités papiers d’impression et d’écriture d’Arjowiggins
Au regard du déclin structurel du marché des papiers d’impression et d’écriture depuis 2008, de l’accentuation de la chute
des volumes en 2013 et de l’évolution attendue de ce marché à moyen terme (cf. page 7), un plan de restructuration des
activités des divisions Graphique et Papiers de création a été engagé en 2014 afin d’accélérer le recentrage d’Arjowiggins
sur les marchés de spécialité où il est leader. Ce plan s’est accompagné d’une restructuration de la dette d’Arjowiggins
(cf. chapitre 4 – note 17) lui permettant de financer son plan de transformation et de restaurer une structure financière
pérenne.
Outre la sortie définitive du marché du couché US initiée fin 2013, ce plan a pour objectif de réduire significativement
l’exposition du groupe dans ce segment en Europe et d’optimiser les capacités de la division Papiers de création.
Les différentes mesures de cette restructuration opérationnelle sont les suivantes :
ƒ dans le segment des papiers couchés standard, ce plan se traduit par la cession ou fermeture de l’usine de Wizernes en
France pour permettre à la division Graphique d’absorber le déclin de la demande en papiers couchés à base de pâte
vierge et de se concentrer sélectivement sur les clients et les marchés à plus forte marge. Dans ce cadre, les gammes
de produits du site de Wizernes seront transférées à terme à l’usine de Bessé-sur-Braye. Au-delà de son plan de
restructuration et afin de renforcer sa position sur le marché des papiers recyclés où elle est leader en Europe,
Arjowiggins Graphic étudie la construction d’une unité de pâte désencrée sur ce site, ce qui permettrait à Bessé-surBraye d’être auto-suffisant en pâte recyclée et à l’usine de Greenfield, seul fabricant européen de pâte recyclée
marchande, de servir la demande croissante des clients externes.
ƒ
dans le segment des papiers de création, Arjowiggins Creative Papers a engagé un plan d’optimisation de ses capacités
dans différents segments de marché.
Dans le domaine des papiers fins, la restructuration implique de céder ou fermer l’usine de Charavines en France et de
transférer à terme la production à l’usine de Stoneywood (Royaume-Uni). Pour assurer sa compétitivité, Arjowiggins
Creative Papers fait évoluer en parallèle son modèle économique en simplifiant les gammes de produits et en
augmentant la taille des séries de production, ce qui lui permettra de conforter le leadership de ses marques sur ses
marchés traditionnels et de poursuivre sa croissance dans les pays émergents et les secteurs porteurs, comme
l’étiquette et l’emballage de luxe.
Sur le marché du calque, le nombre des équipes de production est passé de cinq à quatre à l’usine de Chartham
(Royaume-Uni) et les volumes correspondants ont été transférés à l’usine de Quzhou (Chine).
Enfin, l’usine de Gelida (Espagne) va se recentrer progressivement sur le marché de la reliure et transférer une partie
des volumes de papiers fins à Stoneywood.
Un processus de recherche de repreneurs a été initié dès le mois d’avril pour les usines de Charavines et de Wizernes.
Près de 150 sociétés ont été contactées pour chacun des deux sites en France et à l’international avec le soutien
d’Ernst & Young Corporate Finance, cabinet spécialisé dans ce domaine, et l’appui des organismes publics. En l’absence
de repreneur, la production de ces usines sera arrêtée à la fin du premier semestre 2015.
En parallèle, les procédures de négociation des Plans de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) ont été engagées pour les deux
sites. Fin octobre, l’accord collectif sur le PSE de l’usine de Charavines a été validé par la Direccte.
Aux États-Unis, la cession d’Appleton Coated à une équipe de cadres dirigeants a été finalisée en décembre.
A l’issue de la restructuration opérationnelle qui devrait être finalisée en 2015, le papier couché standard ne représentera
plus qu’environ 5 % du chiffre d’affaires d’Arjowiggins.
Sequana I Document de référence 2014 I 37
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Résistance des performances opérationnelles
L’année s’est caractérisée par la poursuite de la baisse de la demande en couché standard et en papiers fins. Les activités
de spécialité se sont en revanche bien tenues, notamment dans le segment des papiers transfert, de la ouate et de la
reliure. Le développement dynamique de l’activité solutions de contrôle d’accès a permis de compenser en partie la baisse
des volumes dans le segment billets de banque au Brésil. Le chiffre d’affaires s’établit à 1 020 millions d’euros, en baisse
de 1,8 % par rapport à l’année précédente (-1,9 % à taux de change constants).
L’impact positif de la baisse des coûts exogènes (pâte à papier, énergie, produits chimiques) et de l’amélioration du mix
produit ont permis de compenser presque entièrement la baisse des volumes en papiers d’impression et en papiers billets
de banque au Brésil. L’EBE de gestion s’élève ainsi à 54 millions d’euros (- 3,9 %), la marge représentant 5,3 % du chiffre
d’affaires (- 0,1 point).
Le Résultat Opérationnel Courant s’établit à 28 millions d’euros contre 15 millions d’euros en 2013 (qui incluait 7 millions
d’euros de gains liés à des modifications de régimes de retraite), en raison notamment de l’impact plus faible des charges
de dépréciation (11 millions d’euros) en 2014 qu’en 2013. La marge opérationnelle courante représente 2,7 % du chiffre
d’affaires (+ 1,2 point).
Chiffres clés de gestion
En millions d’euros
2014
2013
2012
Chiffre d’affaires
1 020
1 039
1 170
EXCÉDENT BRUT D’EXPLOITATION DE GESTION
54
56
63
Résultat opérationnel courant 28
15 (1)
20
Marge opérationnelle courante
2,7 %
1,5 %
1,7 %
(17)
18
53
FLUX DE TRÉSORERIE OPÉRATIONNEL
Capitaux employés
Résultat opérationnel courant/ capitaux employés (ROCE)
Endettement net
(1)
248
235
357
11,3 %
6,6 %
5,7 %
67
325
275
Y inclus des gains de 7 millions d’euros liés à des modifications de régimes de retraite. Retraité de ces éléments, le résultat opérationnel
courant est de 9 millions d’euros au lieu de 15 millions d’euros et la marge opérationnelle de 0,8 % au lieu de 1,5 % ; le ROCE est de
3,7 % au lieu de 6,6 %.
Évolution des flux de trésorerie
En millions d’euros, au 31 décembre
2014
2013
2012
54
56
63
Variation du besoin en fonds de roulement
(48)
(16)
20
Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles
(28)
(33)
(32)
5
11
1
(17)
18
53
67
325
275
EXCÉDENT BRUT D’EXPLOITATION DE GESTION
Cessions d’immobilisations
FLUX DE TRÉSORERIE OPÉRATIONNEL
Endettement net
Division Graphique
Arjowiggins Graphic a pour activité la production d’une large gamme de papiers couchés et non couchés adaptés
à l’impression en quadrichromie. Ces papiers, à base de fibres vierges ou recyclées, blancs ou naturels avec une finition
brillante, demi-mate ou mate, sont destinés à l’édition, la publicité ou à la communication imprimée.
La division propose une offre très complète, d’une amplitude unique sur le marché, de papiers éco-responsables 100 %
recyclés, de papiers certifiés FSC®, de papiers mixtes composés de fibres recyclées et de fibres vierges certifiées FSC®
(Forest Stewardship Council). En tant que leader européen de la production de pâte à papier recyclée extra-blanche
®
certifiée FSC et de haute qualité pour les applications graphiques, son usine de Greenfield est un atout majeur pour
promouvoir son offre éco-responsable.
Arjowiggins Graphic est également présent sur certains marchés de niche concernant des applications spécifiques telles
que les cartes à jouer, les étiquettes et les emballages souples, le papier transfert, les papiers pour posters, affiches, la
Publicité sur le Lieu de Vente (PLV), la ouate de cellulose et les papiers ignifugés.
La division occupe des positions de premier plan sur la plupart de ses marchés et concentre aujourd’hui son développement
sur les papiers de spécialité en lançant de nouveaux papiers innovants.
Sequana I Document de référence 2014 I 38
Présentation du groupe - Chapitre 1
A travers Arjowiggins Healthcare, la division propose une large gamme d’emballages stérilisables pour la protection du
matériel médical à usage unique (tel que les seringues, cathéters, scalpels, compresses ou encore blouses) ainsi que des
produits drapables stérilisables destinés à la fabrication de champs opératoires ou à la stérilisation de dispositifs médicaux
réutilisables (tels que les bistouris et les clamps). Ses marques Propypel®, Ethypel®, Polybond®, Cryptopak®, Arjogreen™ ou
®
Sterisheet offrent une vaste gamme de solutions d’emballages et de services associés répondant aux normes de santé les
plus strictes et associant protection bactérienne, perméabilité contrôlée, résistance et ouverture aseptique.
Intervenant sur de multiples marchés, la division est confrontée à une large concurrence et occupe des positions diverses
sur ses différents segments de marché.
Arjowiggins Graphic est le sixième producteur européen de papier couché en termes de volumes et le premier producteur
européen de papier graphique recyclé. Cette position est amenée à évoluer en 2015 compte tenu du processus de
cession/fermeture de l’usine de Wizernes (France). Ses principaux concurrents dans le domaine des papiers graphiques
sont Burgo, Lecta, Leipa, Lenzing, Metsä-Board, Sappi, Steinbeis, Stora Enso et UPM. La demande en papiers graphiques
est principalement liée aux secteurs de l’édition, des magazines, des catalogues et des livres illustrés.
Dans le secteur de la Santé, Arjowiggins Healthcare est l’un des principaux producteurs mondiaux de papiers et produits
pour l’emballage de stérilisation en termes de chiffre d’affaires. Ses principaux concurrents sont Ahlstrom, Billerud, Neenah.
La demande dans ce segment de marché est favorisée par la demande croissante de santé en général, par la tendance à
utiliser des instruments à usage unique au lieu d’instruments réutilisables, à développer des produits prêts à l'emploi et par
l’augmentation du niveau d’exigence des normes sanitaires.
Faits marquants 2014
ƒ Projet de consolidation de la production de papiers sur les usines de Bessé-sur-Braye et Le Bourray et lancement d’un
processus de cession/fermeture de l’usine de Wizernes en France (cf. page 37)
ƒ Elargissement de l’offre en papiers recyclés
ƒ Croissance dans les activités de spécialité
ƒ Obtention de la certification ISO 50001 pour l’ensemble des sites de production d’Arjowiggins Graphic
Résultats 2014
En 2014, la baisse des volumes s’est poursuivie dans le segment des papiers couchés graphiques. La bonne tenue de la
plupart des activités de spécialité (notamment papier transfert, laminés, ouate) a permis de compenser partiellement le recul
des volumes en couché deux faces. Le chiffre d’affaires s’établit ainsi à 499 millions d’euros, en recul de 2,1 % par rapport à
l’année précédente.
La division a bénéficié de la poursuite des efforts d’amélioration de l’efficacité industrielle. L’EBE de gestion s’établit à
9 millions d’euros, en amélioration de 5 millions d’euros par rapport à l’année précédente. La marge d’EBE de gestion
représente 1,9 % du chiffre d’affaires.
Renforcement du leadership sur le marché des papiers recyclés
N°1 sur le marché du papier recyclé en Europe, Arjowiggins Graphic dispose d’une offre éco-responsable unique, la plus
large du marché avec des papiers recyclés blancs et naturels ainsi que des papiers éco-responsables, associant fibres
recyclées et fibres vierges, certifiés FSC®.
Arjowiggins Graphic a poursuivi en 2014 sa stratégie d’innovation pour conforter sa position de leader dans les papiers
recyclés et éco-responsables. La division a enrichi les gammes Cocoon®, Cyclus® et Edito® d’une offre de papiers pour
enveloppes 100 % recyclées dont le succès a été immédiat. Un nouveau papier couché en bobine, Roto Green Silk 100, a
®
été lancé. Ce papier 100 % recyclé, extra-blanc et certifié FSC Recycled offre les mêmes performances qu’un papier non
®
recyclé, avec une excellente machinabilité et imprimabilité. Enfin avec la qualité Edito , papier 100 % recyclé venu
compléter la gamme de papiers 100 % recyclés naturels, la division fournit depuis cette année les besoins éditiques
d’Orange pour ses factures, enveloppes et documents promotionnels.
®
Arjowiggins Graphic a par ailleurs poursuivi son action marketing autour de sa marque Cyclus pour soutenir l’association
SOS Villages d’Enfants à Madagascar (cf. chapitre 6, page 232). Outre son caractère caritatif, cette démarche contribue à
renforcer la notoriété de Cyclus®, marque reconnue sur le marché pour sa gamme et la qualité de ses papiers comme en
atteste la croissance des ventes en 2014.
Développement soutenu des activités de spécialité
Dans les activités de spécialité, Arjowiggins Graphic a continué de capitaliser sur ses dernières innovations produits et sur le
développement de son offre.
Dans le segment Transfert, l’activité a été particulièrement dynamique, portée par le lancement de nouveaux produits pour
le marché de l’étiquette et par l’expansion géographique en Amérique Centrale. Sur le marché de la ouate, l’offre 4 plis
collés utilisée pour les serviettes de table et les mouchoirs ou la gamme de ouates destinées à des applications spécifiques
comme la filtration continuent de se développer avec succès. Forte de sa croissance dans le domaine de l’emballage, la
division a continué d’élargir sa gamme en lançant Silk 100 % Recycled Pack, une solution parfaitement adaptée au marché
du luxe.
Afin de conforter ses positions dans le segment de l'emballage médical, Arjowiggins Healthcare, seul acteur verticalement
intégré dans ce secteur, a ouvert deux fois ses portes en 2014 à des entreprises de l’industrie du dispositif médical à
l’occasion de « Pack Design Days ». Une vingtaine de sociétés françaises et étrangères ont pu se familiariser avec les
exigences réglementaires de conformité et de performance de l’emballage médical, et découvrir les nouvelles gammes
d’emballages de stérilisation Sterimed® : produits renforcés, couchés et imprimés notamment.
Sequana I Document de référence 2014 I 39
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Dans le secteur hospitalier, Arjowiggins Healthcare a poursuivi sa politique de développement de produits et services
complémentaires à sa gamme de feuilles de stérilisation. Cette année, la gamme Sterisheet® s’est enrichie d’ArjoLiner™
Super Absorbant, matériau synthétique capable d’absorber sept fois son poids en eau afin d’éviter les problèmes d’humidité
résiduelle lors des stérilisations en autoclave. Fin 2014, deux nouveaux produits ont été lancés lors du salon Medica :
TitePack, film rétractable permettant la protection de l’emballage de stérilisation, et un nouveau concept breveté de feuilles
de stérilisation soudées.
Renforcement de l’efficacité industrielle
Début 2014, les usines de Bessé-sur-Braye, Le Bourray, Château-Thierry et Wizernes ont été certifiées
ISO 50001, système de gestion de l’énergie. Cette certification multi-sites positionne Arjowiggins Graphic comme le
précurseur au sein du groupe et du secteur papetier. Cette démarche, qui s’appuie sur une plus grande maîtrise des
processus, a permis à la division de réduire sa consommation d’énergie de 2,6 % fin décembre, bien au-delà de l’objectif de
2 % qu’elle s’était fixé pour 2014.
Dans le segment Santé, la construction de deux chaudières à biomasse à l’usine de Palalda (France) s’est achevée et après
une période de tests, la mise en service est intervenue début 2014. L’utilisation de la biomasse en substitution aux énergies
fossiles permet d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 19 000 tonnes de CO2 par an.
Chiffres clés de gestion de la division Graphique
En millions d’euros
Chiffre d’affaires
Excédent Brut d’Exploitation de gestion
Résultat opérationnel courant
Marge opérationnelle courante
2014
2013
2012
499
510
569
9
4
14
(3)
(16)
(6)
-0,7 %
-3,1 %
- 1,2 %
Division Papiers de création
Arjowiggins Creative Papers produit des papiers aux marques prestigieuses couvrant une large gamme d’applications,
dont :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
®
®
®
la papeterie de bureau et la communication d’entreprise (Conqueror , Opale , Inuit , etc.)
®
®
®
®
®
la publicité et promotion (Curious Collection , Keaykolour , Rives , Pop’Set , Priplak , etc.)
la reliure, l’emballage de luxe et les étiquettes (Guaflex®, Geltex®, Delos®, Butterfly®, etc.)
®
les papiers pour les applications de spécialité (papier calque pour le dessin technique, Priplak pour les fournitures de
bureau)
les papiers pour les documents sécurisés (documents officiels, chèques, vouchers)
les papiers pour l’électronique imprimée (PowerCoat®)
Arjowiggins Creative Papers a pour objectif de permettre à ses clients de maximiser l’impact de leur communication. La
stratégie de la division est donc d’innover en permanence afin de proposer à ses clients une offre de produits adaptée aux
évolutions du marché et à la pointe des tendances en termes de composition, texture, toucher, teinte et finition.
Les supports pour la communication d’entreprise, la publicité et l’emballage de luxe sont le plus souvent de couleur,
d’aspect lisse ou à grains, imprimés principalement en offset et progressivement en numérique. Ils peuvent aussi faire l’objet
de transformations comme le gaufrage ou la dorure à chaud.
Ces produits sont fabriqués à partir de pâte à papier vierge ou recyclée dans six usines (France, Royaume-Uni, Espagne,
Chine), à l’exception de Priplak qui utilise du polypropylène. Commercialisés via la distribution spécialisée ou directement
auprès des imprimeurs ou converteurs industriels, ils bénéficient d’un premium de prix lié à leur qualité et leur spécificité
créative et technique.
Dans la plupart de ses activités, Arjowiggins Creative Papers occupe des positions de premier plan. Il est notamment l’un
des leaders mondiaux en papiers fins et n° 1 en papiers calques.
Ses principaux concurrents sur ces marchés sont Gruppo Cordenons, Fedrigoni SpA, Mohawk Fine Papers Inc, Neenah
Paper Inc, Tullis Russel Group Ltd, Metsä-Board, Reflex Premium Paper AG, James Cropper Plc, Ecological Fiber Inc,
FiberMark Inc, Schoellershammer, Ming Feng, Favini Srl.
Faits marquants 2014
ƒ Mise en œuvre d’un plan d’optimisation des capacités de production et lancement d’un processus de cession/fermeture
de l’usine de Charavines en France (cf. page 37)
ƒ Intégration de l’activité documents sécurisés de la division Sécurité
ƒ Forte croissance des papiers fins en Amérique Latine et gains de parts de marché des activités emballage de luxe,
étiquettes et papier calque
ƒ Adaptation de l’outil industriel de l’usine Priplak à la demande du marché en produits minces
Sequana I Document de référence 2014 I 40
Présentation du groupe - Chapitre 1
Résultats 2014
L’année a été marquée par la poursuite du recul des volumes en papiers fins en Europe de l’Ouest. La demande s’est en
revanche bien tenue en Amérique Latine et au Moyen Orient. Dans les autres segments d’activité, les ventes dans la reliure,
l’emballage de luxe ainsi que dans les marchés non traditionnels en calque ont continué de progresser. Par ailleurs,
Arjowiggins Creative Papers a intégré l’activité documents de sécurité (chèques, vouchers, visas, etc.) dont les gammes de
produits sont désormais fabriquées à l’usine de Stoneywood (Royaume-Uni) après la fermeture de l’usine d’Ivybridge
(Royaume-Uni) fin 2013. Le chiffre d'affaires s’établit ainsi à 249 millions d’euros, stable (+ 0,2 %) par rapport à l’année
précédente.
L’EBE de gestion s’élève à 21 millions d’euros, stable par rapport au 31 décembre 2013. La marge d’EBE de gestion
représente 8,3 % du chiffre d’affaires.
Renforcer le positionnement des marques pour soutenir la croissance
Pour renforcer son positionnement sur les marchés où la marque est clé, comme la communication d’entreprise et
l’emballage de luxe, Arjowiggins Creative Papers a mis l’accent en 2014 sur la conception d’outils marketing pratiques
valorisant les gammes de papiers.
Plusieurs brochures, dont l’objectif est avant tout de laisser les papiers parler d’eux-mêmes, ont été conçues pour les
directeurs artistiques, les créatifs et les sociétés du luxe. Les brochures Rives Sensation® Matt et Curious Matter®
présentent des échantillons de papiers et de réalisations avec différentes techniques d’impression. Le coffret A+S61, édité
en série limitée, est composé pour sa part de deux livrets. Le premier, A pour About (à propos de), est consacré au savoirfaire d’Arjowiggins. Le second S61 pour Samples (échantillons) contient une sélection de 61 échantillons de papiers fins.
Enfin, le livre Conqueror® « Trusted Your Story » (Conçu pour raconter votre histoire) permet de redécouvrir la très grande
qualité et le toucher unique de ce papier, la large gamme de blancs et de crèmes et de renforcer la position de leadership de
la division sur les papiers véhiculant la personnalité et les valeurs d’une marque.
La division a poursuivi par ailleurs sa campagne « 45 days » (45 jours). Avec cet outil, la division a pour objectif de
promouvoir les papiers de création auprès des créatifs et utilisateurs finaux en mettant à disposition des distributeurs des
conseils pratiques sur différentes techniques d’impression ainsi qu’une sélection des meilleures réalisations.
Afin de souligner l’importance du papier dans la communication et la promotion d’une marque, Arjowiggins Creative Papers
a également participé à de nombreux salons et conférences. La division est notamment intervenue lors du cycle de
conférences sur la communication, organisées par Luxury Society, auxquelles assistaient plus de 800 professionnels de
l’industrie du luxe à Londres, New-York, Paris et Hong-Kong.
Capitaliser sur l’innovation pour développer les marchés
Grâce à PowerCoat®, un substrat pour l’électronique imprimée, la division a créé une nouvelle gamme de papiers prêts à
intégrer les fonctionnalités d’un tag NFC (Near Field Communication ou Communication de proximité), technologie de
communication de données sans contact. PowerCoat® Alive est une solution destinée à tous types d’applications comme la
publicité, les cartes de visite, les étiquettes ou les emballages de produits. A l’occasion du salon LuxePack, Arjowiggins
Creative Papers a lancé avec succès cette nouvelle gamme appliquée à l’emballage de luxe, offrant ainsi aux agences et
aux marques un vecteur innovant de communication avec le consommateur via leurs appareils mobiles.
®
Fort de l’intérêt suscité par PowerCoat depuis son lancement fin 2012, Arjowiggins Creative Papers a noué un partenariat
avec Arkema (groupe de chimie mondial) et le CEA, organisme public de recherche dans l’énergie et l’innovation
technologique, afin de créer la première initiative européenne pour favoriser l’innovation collaborative dans le domaine de
l’électronique imprimée.
La division a, par ailleurs, poursuivi ses efforts d’amélioration de l’efficacité industrielle en s’appuyant notamment sur la R&D
pour réduire la consommation d’énergie liée à ses procédés de fabrication en déployant des procédés enzymatiques.
Chiffres clés de gestion de la division Papiers de création
En millions d’euros
Chiffre d’affaires
Excédent Brut d’Exploitation de gestion
Résultat opérationnel courant
Marge opérationnelle courante
2014
2013 (1)
2012
249
248
237
21
21
21
14
9
6
5,6 %
3,8 %
2,7 %
(1) Les données 2013 incluent rétroactivement la contribution de l’activité documents de sécurité transférée par la division Sécurité
Sequana I Document de référence 2014 I 41
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Division Sécurité
Arjowiggins Security couvre les domaines d’application suivants :
ƒ Le papier fiduciaire
ƒ Les systèmes d’émission des documents d’authentification des personnes (carte d’identité, passeport, permis de
conduire…), des documents de transport, de billetteries d’événementiels et les consommables liés
ƒ Les moyens de lutte contre le commerce illicite (marchés parallèles et contrebande) et la contrefaçon permettant aux
gouvernements et aux marques de protéger leurs revenus et l’intégrité de leurs marquages via des solutions de
protection, d’identification, d’authentification et de track & trace (traçabilité) sécurisé
ƒ La fabrication d’étiquettes sécurisables
Les produits et solutions mis au point par la division, à forte composante technologique, sont achetés par les banques
centrales, les imprimeries nationales, les pouvoirs publics et le secteur privé. Les contrats conclus avec les organismes
publics peuvent être soumis à des règles et contraintes spécifiques dont les effets sont indiqués au chapitre 3.
Leader mondial de la fabrication du papier billets de banque et de documents de sécurité en termes de volumes, la division
a capitalisé sur ce savoir-faire pour intégrer les technologies passives et actives les plus modernes et devenir un acteur
majeur dans les domaines de l’identité/contrôle d’accès et l’authentification et la traçabilité des produits.
Arjowiggins Security produit également, via sa filiale Arjobex, une gamme de papiers synthétiques, sécurisés ou non, aux
applications multiples (étiquettes alimentaires, étiquettes intégrées aux emballages, cartes routières) destinée aux
adhésiveurs et à l’industrie. Arjobex est le troisième producteur en termes de volumes sur le marché du papier synthétique
pour l’impression commerciale et l’étiquetage.
L’innovation est la clé pour anticiper les évolutions des besoins clients. Arjowiggins Security s’appuie sur ses centres de
Recherche et Développement localisés en France, en Italie et à Hong Kong et dépose chaque année une vingtaine de
brevets. Ses marques principales sont Diamone® Xtra, Bioguard®, Pixel watermark™, Picture thread™, Paperlam®, Polyart®,
®
®
Signoptic , X’Track , SecuRing™, etc.
Les principaux concurrents d’Arjowiggins Security sont Louisenthal, De La Rue, Crane (pour le papier pour billets de
banque), Yupo et Nan Ya (pour les papiers synthétiques) ainsi que Gemalto et Morpho (pour les autres solutions de
sécurité). La demande sur ces marchés est principalement liée à des facteurs macroéconomiques, en particulier à la
croissance du PIB et la croissance démographique dans les pays émergents.
Faits marquants 2014
ƒ Transfert de l’activité documents sécurisés à la division Papiers de création
ƒ Importants développements en matière de solutions pour la traçabilité des produits (application téléphone mobile, lecteur
Signoptic dédié, traçabilité sécurisée, etc.)
ƒ Lancement d’un processus de cession de la société brésilienne Arjo Wiggins Ltda (Salto) qui produit principalement le
papier pour billets de banque
ƒ Filialisation des activités « Identité et contrôle d’accès » et « Revenue Protection »
ƒ Création d’une joint-venture avec le groupe indonésien Jasuindo pour développer l’activité e passeport en Asie
Résultats 2014
Arjowiggins Security a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 272 millions d’euros, en baisse de 3,1 %. Dans un marché du
billet de banque encore difficile, l’activité billets de la division a fait preuve d’une bonne résistance en Europe. Les activités
solutions de contrôle d’accès ont été particulièrement dynamiques.
Les performances opérationnelles de la division Sécurité ont été pénalisées par la baisse conjoncturelle des volumes
constatée en 2014 dans le segment billets au Brésil, liée au déstockage réalisé cette année par l’imprimerie nationale et la
banque centrale du Brésil pour un montant d’environ 8 millions d’euros. L’EBE de gestion s’élève ainsi à 24 millions d’euros
contre 31 millions d’euros en 2013. La marge d’EBE de gestion représente 8,8 % du chiffre d’affaires.
Conforter les positions de leader sur le marché du billet
Sur tous les marchés d’Arjowiggins Security, l’innovation est clé. Le développement permanent de nouveaux produits et de
nouvelles techniques de sécurité dans ses métiers est au cœur des objectifs de la division qui s’appuie sur la puissance de
sa capacité industrielle couplée à la créativité de sa R&D pour rendre le substrat (papier et synthétique) sécurisé, intégrable
et intelligent.
Arjowiggins Security a continué de conforter ses positions en capitalisant sur ses avancées technologiques et sa qualité de
service.
La Banque Centrale de Turquie a confié à Arjowiggins Security la fabrication du papier pour réaliser 800 millions de billets
turcs, considérés parmi les plus sophistiqués du monde. Outre les éléments de sécurité traditionnels - filigrane, fil de
sécurité, fibres -, une bande holographique au recto et un couchage iridescent au verso apportent une protection
supplémentaire. Pour répondre au cahier des charges, Arjowiggins Security a réalisé d’importants investissements dans
l’outil industriel. Les livraisons ont débuté cette année et s’échelonneront jusqu’à la fin 2015.
Sequana I Document de référence 2014 I 42
Présentation du groupe - Chapitre 1
®
Un pays africain a par ailleurs choisi Diamone Xtra, un papier de haute durabilité lancé sur le marché en 2013 et répondant
parfaitement aux conditions de circulation exigeantes de la zone.
Après un audit indépendant, Arjowiggins Security a reçu la certification du Comité d’Accréditation de Banknote Ethics
Initiative (BnEI). Cette association, créée en 2013 à l’initiative de six leaders de l’industrie du billet de banque dont
Arjowiggins Security, a pour objectif de promouvoir un code de bonne conduite et d’éthique des affaires dans l’industrie du
billet de banque, en particulier dans le plus strict respect du droit de la concurrence et des règles anti-corruption.
Apporter des solutions innovantes au marché
Dans le segment de l’identité et du contrôle d’accès, Arjowiggins Security dispose d’une offre complète allant des substrats
sécurisés aux systèmes d’émission et de contrôle aux frontières (Automated Border Control), et dispose de tous les atouts
pour se développer sur ce marché en croissance.
Dans ce secteur, Arjowiggins Security a été parmi les tout premiers de l’industrie à obtenir la certification EAL5+ sur son
nouveau système propriétaire (Operating System) pour passeport de la génération SAC (Supplementary Access Control –
contrôle d’accès supplémentaire) plaçant la division à la pointe de l’innovation sur son marché. Pour conforter ses positions,
Arjowiggins Security a entièrement renouvelé en 2014 sa gamme de Chip Operating System, Soma™. Ce logiciel masqué
ou « flashé » sur une puce est une composante essentielle de la sécurité et du contrôle des passeports selon les normes de
l’Organisation de l'Aviation Civile Internationale (l’OACI). La division se positionne par ailleurs comme intégrateur de
système et non plus comme simple fournisseur de composants. Les Philippines ont retenu ce système pour la couverture du
passeport électronique. Le Bénin, pour sa part, s’appuie sur une solution complète comprenant le passeport, le système
d’exploitation et le système d'émission. Pour la République de Saint-Marin, Arjowiggins Security fournit également le livret
du passeport électronique avec page de données variables en polycarbonate.
Après avoir fourni avec succès les tickets personnalisés avec la solution d’émission et de contrôle associé pour la Coupe
des Confédérations de la FIFA en 2013, la division a de nouveau fourni à la FIFA cette solution pour la Coupe du Monde de
football 2014 au Brésil, et assure la maintenance des équipements de contrôle d’accès jusqu’au prochain événement en
2017.
Les solutions de traçabilité des produits et de protection des marques continuent de se développer avec succès. Arjowiggins
Security a remporté de nouveaux contrats dans le domaine de la parfumerie et du luxe. Pour le producteur d’huîtres
Gillardeau, un système sur-mesure a été mis en place permettant de graver le logo de l’entreprise sur la coquille afin de
limiter le nombre d’huîtres ordinaires vendues sous sa marque. Enfin, en matière de lutte contre la contrefaçon, la
technologie Signoptic® qui offre, via l’empreinte digitale de la matière, des solutions infalsifiables en matière de protection
des marques et de sécurisation des consommateurs, continue de se développer avec succès.
Dans le domaine des papiers synthétiques, Arjobex poursuit son repositionnement sur les marchés de niche en s'appuyant
principalement sur une gamme élargie de couchages. En 2014, la création d'une gamme complète d'étiquettes sécurisées a
été finalisée et proposée aux grandes marques victimes de contrefaçon croissante quels que soient les marchés. L'offre
commerciale propose désormais la sécurisation des étiquettes principales selon le mode de dépose, des étiquettes « témoin
d'effraction » sécurisées, des rubans adhésifs ou même des documents sur support synthétique (diplômes, tickets d’accès à
de grands événements, etc.). Arjobex poursuit par ailleurs sa réorganisation, en se dotant d'une équipe marketing dédiée aux
applications de sécurité, et en renforçant son équipe commerciale en Asie.
Chiffres clés de gestion de la division Sécurité
En millions d’euros
Chiffre d’affaires
Excédent Brut d’Exploitation de gestion
Résultat opérationnel courant
Marge opérationnelle courante
2014
2013(2)
2012
272
281
364
24
31
28
17
(1)
16
7,7 %
4,3 %
6,4 %
22
(1) Y inclus des gains de 7 millions d’euros liés à des modifications de régimes de retraite. Retraité de ces éléments, le résultat
opérationnel courant est de 16 millions d’euros au lieu de 23 millions d’euros et la marge opérationnelle de 5,4 % au lieu de 7,6 %.
(2) Les données 2013 ont été retraitées de l’activité documents de sécurité transférée à la division Papiers de création.
Sequana I Document de référence 2014 I 43
Chapitre 1 - Présentation du groupe
Activité cédée
Division Couché US
®
Appleton Coated produit des papiers couchés haut de gamme sous la marque Utopia destinés aux marchés de
l’impression et de l’édition. Grâce à l’excellence de sa qualité de service et à son offre haut de gamme, l’activité Couché US
détient de fortes positions sur le marché des manuels scolaires avec une clientèle composée de nombreuses sociétés
d’édition de renom. Appleton Coated occupe aussi une place de premier plan dans l’impression commerciale pour de
grandes marques dans le secteur de la mode, de l’automobile et des services financiers. La demande sur ces marchés est
principalement tirée par les investissements publicitaires et les aides financières du gouvernement pour l’enseignement.
Leader dans le segment des papiers environnementaux, Appleton Coated commercialise des produits certifiés FSC® (Forest
Stewardship Council) élaborés avec des fibres recyclées post-consommation. Tous ces produits proviennent de l’usine de
Combined Locks aux États-Unis.
Appleton Coated est le quatrième producteur de papiers couchés aux États-Unis en termes de volumes.
Cession d’Appleton Coated
La forte concurrence liée aux surcapacités du marché couché standard s’est traduite par une dégradation continue des
résultats d’Appleton Coated, seul acteur non intégré en pâte vierge aux États-Unis.
Compte tenu de la dégradation continue de l’environnement de marché et après avoir mis en œuvre un important plan
d’économies au 4ème trimestre 2013, Arjowiggins a décidé de sortir définitivement du marché du couché standard aux ÉtatsUnis et a engagé un processus de vente de l’activité Couché US. La cession d’Appleton Coated à Virtus Holding LLC, une
société formée par une équipe de cadres dirigeants de l’entreprise a été finalisée fin décembre. Classée en activité
abandonnée depuis le 31 décembre 2013, elle n’a pas eu d’impact significatif sur les résultats opérationnels du groupe en
2014.
L’activité Couché US a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 250 millions d’euros en 2014 et emploie près de 600 personnes.
Sa capacité annuelle de production s’élève à 400 000 tonnes de papier.
Sequana I Document de référence 2014 I 44
Chapitre 2
GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil d’administration
46
Composition du conseil d’administration et des comités
46
Composition du conseil en 2014 et début 2015
Composition du conseil proposée à l’assemblée générale de juin 2015
Composition des comités en 2014 et début 2015
46
47
47
Profils, mandats et fonctions des mandataires sociaux
48
Administrateurs et censeur actuellement en fonction
Administrateurs dont les mandats ont pris fin en 2014
48
53
Fonctionnement des organes sociaux
55
Organisation des pouvoirs de direction et de contrôle
Unicité des fonctions de Président et de Directeur général
Fonction de Vice-Président
Préparation, fonctionnement et évaluation du conseil
Devoirs, règles déontologiques, missions et pouvoirs du conseil
Critères de sélection des membres du conseil
Représentation équilibrée des femmes et des hommes
Indépendance des administrateurs
Missions confiées aux comités du conseil
55
55
55
56
57
59
59
59
61
Compte-rendu de l’activité du conseil d’administration
et des comités en 2014 et début 2015
62
Travaux du conseil
Travaux des comités
62
64
Comité exécutif
65
Rémunérations
66
Les dirigeants mandataires sociaux
66
Rémunérations (Tableaux 1 & 2)
Actions gratuites
Options de souscription d’actions (Tableaux 4 & 5)
Autres rémunérations et avantages divers (Tableau 11)
67
68
69
69
Les mandataires sociaux non dirigeants
70
Le montant et la répartition des jetons de présence
Le règlement des jetons de présence (Tableau 3)
70
71
Les plans d’options de souscription d’actions (Tableaux 8 & 9) 72
73
Les plans d’actions gratuites (Tableaux 10, 6 & 7)
Le comité exécutif
74
Conformité au code AFEP-MEDEF
74
Conventions réglementées
75
Organes de contrôle
77
Mandats des commissaires aux comptes
Sequana I Document de référence 2014 I 45
77
Sequana I Document de référence 2014 I 43
5
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Sequana, qui veille à se conformer aux meilleures pratiques de gouvernement d’entreprise en vue d’assurer le bon
fonctionnement de ses organes de gestion et l’amélioration continue de l’information financière, se réfère, pour l’élaboration
de sa politique de gouvernement d’entreprise, au code AFEP-MEDEF (mis à jour en juin 2013 - disponible sur les sites
www.afep.com ou www.medef.fr).
Conseil d’administration
Composition du conseil d’administration et des comités
Composition du conseil au cours de l’exercice 2014 et début 2015
L’assemblée générale des actionnaires qui s’est réunie le 25 juin 2014 a renouvelé les mandats d’administrateurs de
MM. Luc Argand et Jean-Pascal Beaufret pour une durée de quatre ans ainsi que celui de M. Jean-Yves Durance pour une
durée d’un an.
La société Allianz France, dont le mandat d’administrateur arrivait également à échéance lors de cette assemblée générale,
n’a pas souhaité renouveler son mandat.
Lors du conseil du 29 juillet 2014, M. Pierre Martinet a confirmé son souhait de démissionner de son mandat
d’administrateur de la société et ce, avec effet immédiat. Après avoir pris acte de la démission de M. Martinet, le conseil
d’administration, suivant la recommandation du comité des nominations et des rémunérations, a décidé de coopter
Mme Christine Bénard en qualité d’administrateur en remplacement de M. Martinet, pour la durée du mandat de ce dernier
restant à courir, soit jusqu’à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires appelée à statuer sur les comptes de l’exercice
clos le 31 décembre 2015. Mme Bénard, qui remplit les critères d’indépendance du code AFEP-MEDEF, a également été
nommée membre du comité des comptes en remplacement de M. Martinet.
Au 31 décembre 2014, la composition du conseil d’administration était la suivante :
Nomination
M. Pascal LEBARD
Président Directeur général
M. Jean-Pascal BEAUFRET
Administrateur indépendant
Vice-Président
M. Luc ARGAND
Administrateur indépendant
Mme Christine BENARD
Administrateur indépendant
2014
Mme Odile DESFORGES
Administrateur
M. Jean-Yves DURANCE
Administrateur indépendant
Mme Marie LLOBERES
Administrateur indépendant
M. Michel TAITTINGER
Administrateur indépendant
BPIFRANCE PARTICIPATIONS
représentée par M. Bertrand Finet
Administrateur
M. Eric LEFEBVRE
Censeur
(1)
(2)
Renouvellement(s)
Echéance
du mandat
2008-2011-2013
2017
2008
2011-2014
2018
2005
2008-2011-2014
2018
2005
2016
2012
-
2016
(1)
2014
2015
2013
2013
-
2017
(2)
2008-2011-2013
2017
2012
-
2016
2012
-
2015
2005
M. Durance a été censeur de la société entre 2012 et 2013 (cf. page 50).
M. Taittinger a occupé un poste de censeur au sein du conseil de surveillance de la société de 2000 à 2005 (cf. page 51).
La composition du conseil d’administration n’a pas évolué entre le 31 décembre 2014 et la date de dépôt du présent
document de référence.
Tant au 31 décembre 2014 qu’à la date de dépôt du présent document de référence, le conseil d’administration compte
six administrateurs indépendants (cf. pages 59 et 60) sur neuf administrateurs et respecte les règles de gouvernement
d’entreprise du code AFEP-MEDEF, tant en termes d’indépendance de ses membres que de représentation équilibrée des
femmes et des hommes puisque 33 % des administrateurs sont des femmes.
Parmi les neuf administrateurs (ou, le cas échéant, les représentants de personnes morales administrateurs), un est de
nationalité étrangère et la moyenne d’âge des membres du conseil est actuellement de 59 ans.
Dans le respect des règles de gouvernement d’entreprise et afin d’assurer un échelonnement des mandats des membres du
conseil et favoriser ainsi un renouvellement harmonieux de ces derniers, pour des durées non identiques, les statuts de la
société prévoient la possibilité de fixer la durée des mandats à une durée variable, mais ne pouvant dépasser quatre ans.
Ainsi, trois mandats d’administrateurs arriveront à échéance lors de l’assemblée générale de 2016, trois mandats lors de
l’assemblée générale de 2017 puis deux autres mandats en 2018. Le renouvellement du mandat de M. Durance est annuel,
les statuts prévoyant un mandat maximal d’une année pour les administrateurs âgés de plus de 70 ans.
Le conseil compte également un censeur, nommé pour une durée de trois ans lors de l’assemblée générale du 26 juin 2012
et dont le mandat arrivera donc à échéance lors de l’assemblée générale devant se réunir en juin 2015. Conformément aux
statuts de la société, le censeur assiste aux réunions du conseil d’administration mais ne prend part aux délibérations de ce
dernier qu’avec voix consultative. Il n’est investi d’aucune mission particulière en dehors de celles dévolues par la loi ou les
statuts. Il est éligible à la partie variable des jetons de présence, décrits en détail page 70, en fonction de son assiduité aux
réunions du conseil.
Sequana I Document de référence 2014 I 46
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
La participation des salariés du groupe au capital de la société (cf. page 204) ne dépassant pas le seuil de 3 % prévu par
l’article L. 225-23 du code de commerce, aucun administrateur n’a été désigné parmi les actionnaires salariés. En outre,
la société ne répondant pas aux critères établis par l’article L. 225-27-1 al. 1 du code de commerce relatif à la nomination
d’administrateurs salariés puisqu’elle n’a pas l’obligation de mettre en place un comité d’entreprise, les statuts de la société
ne prévoient pas la nomination d’administrateurs représentant les salariés de la société et il n’est pas prévu de les modifier.
Composition du conseil proposée à l’assemblée générale de juin 2015
Le mandat d’administrateur de M. Jean-Yves Durance et le mandat de censeur de M. Eric Lefebvre arrivent à échéance lors
de l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.
Le conseil d’administration, lors de ses réunions des 9 et 28 avril 2015, suivant les recommandations du comité des
nominations et des rémunérations, a pris les décisions suivantes :
ƒ
Après avoir pris acte de la fin du mandat d’administrateur de M. Jean-Yves Durance, il a décidé de proposer aux
actionnaires le renouvellement de son mandat. En vertu des dispositions de l’article 13 des statuts de la société qui
prévoient qu’à partir de l’âge de 70 ans, la durée du mandat d’administrateur ne peut être supérieure à une année,
le renouvellement du mandat de M. Durance serait effectué pour une durée d’un an, soit jusqu’à l’issue de l’assemblée
générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2015.
ƒ
Après avoir pris acte de la fin du mandat de censeur de M. Eric Lefebvre, il a décidé de proposer aux actionnaires
le renouvellement de son mandat pour une durée de trois ans, soit jusqu’à l’issue de l’assemblée générale appelée
à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017.
Les durées des mandats des membres du conseil ont été fixées, dans un souci d’échelonnement des mandats afin de
favoriser un renouvellement harmonieux de ces derniers, pour des durées non identiques, ne dépassant toutefois pas
quatre années, comme le prévoient les statuts de la société.
Composition des comités au cours de l’exercice 2014 et début 2015
Le conseil d’administration veille, lors de la composition des comités, à ce que les règles de gouvernement d’entreprise
soient entièrement appliquées.
Comité des nominations et des rémunérations
Depuis le 27 juin 2013, le comité des nominations et des rémunérations est composé des membres suivants, nommés pour
la durée de leurs mandats d’administrateurs :
ƒ M. Jean-Yves Durance (également Président du comité)
ƒ Mme Odile Desforges
ƒ Mme Marie Lloberes
Ce comité, ainsi composé de trois membres, dont deux membres sont indépendants (M. Durance et Mme Lloberes),
et ne comprenant aucun dirigeant mandataire social, satisfait ainsi aux règles de gouvernement d’entreprise du code AFEPMEDEF. Sauf, si le comité délibère d’un sujet le concernant, le Président Directeur général peut assister aux travaux du
comité sans voix délibérative.
Sequana I Document de référence 2014 I 47
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Comité des comptes
Depuis le 27 juin 2013, le comité des comptes était composé des membres suivants, nommés pour la durée de leurs
mandats d’administrateurs :
ƒ M. Jean-Pascal Beaufret (également Président du comité)
ƒ M. Pierre Martinet
ƒ M. Michel Taittinger
A la suite de la démission de M. Martinet le 29 juillet 2014 de ses fonctions d’administrateurs et de la décision du conseil
d’administration de coopter Mme Christine Bénard et de la nommer membre du comité des comptes en remplacement de
M. Martinet, le comité des comptes s’est trouvé composé des membres suivants :
ƒ M. Jean-Pascal Beaufret (également Président du comité)
ƒ Mme Christine Bénard
ƒ M. Michel Taittinger
Composé de trois membres, ce comité comptait deux membres indépendants jusqu’au 29 juillet 2014. Depuis cette date,
tous ses membres sont indépendants. Il ne comprend aucun dirigeant mandataire social. Sa composition, qui a été inspirée
par l’expérience et l’expertise comptable et financière de ses membres, est ainsi conforme aux règles de gouvernement
d’entreprise du code AFEP-MEDEF.
M. Eric Lefebvre, censeur, assiste également aux réunions de ce comité en qualité d’invité.
Comité stratégique
Depuis le 27 juin 2013, le comité stratégique était composé des membres suivants, nommés pour la durée de leurs mandats
d’administrateurs :
ƒ M. Luc Argand (également Président du comité)
ƒ M. Pascal Lebard
ƒ Mme Marie Lloberes
ƒ Allianz France représentée par M. Peter Etzenbach
ƒ Bpifrance Participations représentée par M. Bertrand Finet
Le mandat d’administrateur de la société Allianz France n’ayant pas été renouvelé lors de l’assemblée générale des
actionnaires du 25 juin 2014, le comité stratégique se trouve depuis cette date composé des membres suivants :
ƒ M. Luc Argand (également Président du comité)
ƒ M. Pascal Lebard
ƒ Mme Marie Lloberes
ƒ Bpifrance Participations représentée par M. Bertrand Finet
Composé de cinq membres jusqu’au 25 juin 2014 puis de quatre membres depuis cette date, ce comité comprend des
administrateurs reconnus pour leur connaissance du groupe ou du secteur de la distribution. Deux d’entre eux sont
indépendants (M. Argand et Mme Lloberes).
Profils, mandats et fonctions des mandataires sociaux
Les informations ci-dessous résument les profils ainsi que les mandats et fonctions exercés, au jour du dépôt du présent
document de référence ainsi qu’au cours des cinq dernières années, par les membres du conseil actuellement en fonction
ainsi que par ceux dont le mandat a pris fin durant l’année 2014.
Administrateurs et censeur actuellement en fonction
Pascal Lebard - Président Directeur général de Sequana
ƒ Administrateur depuis le 3 mai 2005
Directeur général délégué du 3 mai 2005 au 30 juin 2007
Directeur général depuis le 1er juillet 2007 - Président Directeur général depuis le 27 juin 2013
Son mandat d’administrateur, dernièrement renouvelé en 2013 pour une durée de quatre ans, arrivera à échéance à
l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2016.
ƒ
De nationalité française, il est âgé de 52 ans et possède 128 720 actions (soit 0,25 % du capital) Sequana, toutes inscrites
sous la forme nominative. Il détient également 1 547 750 actions (soit 3,03 % du capital) par l’intermédiaire de la société
DLMD qu’il contrôle et dont il est Président.
ƒ
Diplômé de l’EDHEC, M. Pascal Lebard a commencé sa carrière dans le secteur bancaire, puis a été Directeur associé de
3i SA, avant d’occuper des fonctions de direction au sein du groupe Ifil (devenu Exor). Il exerce plusieurs mandats
sociaux.
Adresse principale : Sequana - 8 rue de Seine – 92517 Boulogne-Billancourt Cedex
Sequana I Document de référence 2014 I 48
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Président Directeur général de Sequana
Président de DLMD SAS
Président de Pascal Lebard Invest SAS
Administrateur de Club Méditerranée - SOCIETE COTEE
(également membre du comité des nominations et rémunérations de Club Méditerranée)
(ensemble de ces mandats jusqu’au 29.04.2015)
Administrateur de Lisi - SOCIETE COTEE
(également membre du comité stratégique de Lisi)
Administrateur de Bureau Véritas - SOCIETE COTEE
(également membre du comité des nominations et rémunérations de Bureau Véritas)
Administrateur de Permal Group Ltd (Grande- Bretagne)
Administrateur de CEPI (Confederation of European Paper Industries) (Belgique)
Mandats ayant pris fin en décembre 2014 :
Administrateur de Taminco Corp. (USA) – SOCIETE COTEE
(également membre du comité d’audit)
Membre du conseil de surveillance d’Eurazeo PME
Mandats exercés au sein de filiales du groupe Sequana :
Président d’Arjowiggins
Président d’Arjowiggins Paper Trading (Shanghai) Co Ltd (Chine)
Président d’Arjowiggins Security
Président d’Arjobex
Administrateur d’Arjowiggins HKK1 Ltd (Chine)
Président d’Antalis International
Président d’Antalis Asia Pacific Ltd (Singapour)
Président de Boccafin
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années :
Président de Fromageries de l’Etoile
Président d’Etoile Plus
Administrateur de Greysac SAS
Administrateur de SGS SA (Suisse)
Membre du conseil de surveillance d’Ofi Private Equity Capital
Mandats au sein de filiales du groupe Sequana :
Président d’Arjowiggins Security Solutions
Liquidateur de Boccafin Suisse SA (Suisse)
Administrateur d’Arjowiggins HKK2 Ltd et HKK3 Ltd (Chine)
Luc Argand - Avocat Associé - Étude Pfyffer & Associés à Genève (Suisse)
ƒ
Administrateur indépendant depuis le 3 mai 2005
Son mandat d’administrateur, dernièrement renouvelé en 2014 pour une durée de quatre ans, arrivera à échéance à
l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2017.
De nationalité suisse, il est âgé de 67 ans et possède 100 actions Sequana.
ƒ
Avocat au barreau de Genève, dont il a été Bâtonnier de l’ordre de 1996 à 1998, M. Luc Argand est notamment arbitre au
Tribunal arbitral du sport (Lausanne), a été membre du Conseil Supérieur de la Magistrature (Genève) et est Président de
la Commission de surveillance des notaires à Genève. Il est spécialisé en droit commercial, droit bancaire et droit du sport.
Adresse principale : Étude Pfyffer & Associés - 6 rue François Bellot – 1206 Genève (Suisse)
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Avocat associé à l’Etude Pfyffer & Associés (Suisse)
Président de la Commission de surveillance des notaires genevois
(Suisse)
Arbitre du Tribunal arbitral du sport à Lausanne (Suisse)
Président du conseil d’administration de Banque Syz & Co (Suisse)
Président du conseil d’administration de Financière Syz & Co (Suisse)
Vice-Président du conseil de Banque Morval & Cie (Suisse)
Vice-Président du conseil de Palexpo (Suisse) - SOCIETE COTEE
Administrateur de Banque Edmond de Rothschild (Suisse) - SOCIETE COTEE
Administrateur de Yafa SpA (Italie)
Administrateur de Yura International BV (Pays Bas)
Membre du Casino Barrière de Montreux (Suisse) - SOCIETE COTEE
Membre de la Compagnie Benjamin de Rothschild (Suisse)
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années :
Président du conseil d’administration de Société de Gestion
d’Oncieu et Cie SA (Suisse)
Président du conseil d’administration de Hôtel Olden AG (Suisse)
Président du Salon international de l’Automobile de Genève
(Suisse)
Administrateur de LCF Holding Benjamin et Edmond de Rothschild
(Suisse)
Jean-Pascal Beaufret - Associé et membre du comité de gestion de Portalis AM – Membre du comité
d’investissement d’Aurinvest Capital 3
ƒ Administrateur indépendant depuis le 21 mai 2008, Vice-Président depuis le 27 juin 2013
Son mandat d’administrateur, dernièrement renouvelé en 2014 pour une durée de quatre ans, arrivera à échéance à
l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2017.
ƒ
De nationalité française, il est âgé de 64 ans et possède 100 actions Sequana.
ƒ
Diplômé d’HEC et de l’ENA, M. Jean-Pascal Beaufret a exercé des responsabilités de premier plan au Trésor, dans le
monde bancaire et dans l’industrie. Il a occupé divers postes à responsabilité au sein du Ministère de l’Economie et des
Finances et notamment à l’inspection générale des finances, à la direction du Trésor et à la direction générale des
impôts. Il a été sous-gouverneur du CCF (1994-1996) et Directeur général des impôts (1997-1999) puis est devenu
directeur financier adjoint puis directeur financier d’Alcatel-Lucent (1999 à 2007). En 2008, il a exercé la fonction de
membre du Directoire de Natixis. De septembre 2009 à février 2012, il était Directeur financier de la société australienne
National Broadband Network Co Limited. En 2012, il est devenu associé de la société Portalis AM et membre du comité de
gestion de la société de capital-risque Aurinvest Capital 3. En 2013, il est devenu associé et gérant d’une société de
conseil, Pardys SAS.
Adresse principale : 16 rue de Bourgogne – 75007 Paris
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Associé et membre du comité de gestion de Portalis AM
Associé et membre du comité d’investissement d’Aurinvest Capital 3
Associé unique et gérant de Pardys SAS
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années :
Directeur financier de National Broadband Network Co. Ltd
(Australie)
Administrateur de National Broadband Network Tasmania Ltd
(Australie)
Sequana I Document de référence 2014 I 49
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Christine Bénard - Directeur Gérant de G-G+
ƒ Administrateur indépendant coopté par le conseil d’administration le 29 juillet 2014
La ratification de sa cooptation sera proposée à l’assemblée générale de juin 2015. Son mandat a été fixé à deux années,
soit jusqu’à l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2015.
ƒ De nationalité française, elle est âgée de 47 ans et possède 100 actions Sequana.
ƒ Diplômée de HEC, Mme Christine Bénard a effectué l’essentiel de sa carrière dans l’industrie, pour moitié dans le conseil
(Olivier Wyman) et pour moitié à des postes opérationnels de Direction générale. Elle a été VP Achats Monde de Valéo
(1999-2002), Directeur général de l’activité Climatisation Europe Sud et Ouest de Valéo (2003-2006), VP Stratégie et
Innovation d’Alstom (2008-2009). Elle a également dirigé l’équipementier Mecaplast (2010-2012). Elle est actuellement
Directeur-gérant de G-G+, société de conseil pour Direction générale qu’elle a créée début 2014. Grâce à un partenariat
avec Brainsonic, elle accompagne de grands groupes industriels dans leur stratégie et leur déploiement digital. Elle est
également administrateur de Manageris.
Adresse principale : Résidence Le Diodato 16, avenue Le Corbusier – 06190 Roquebrune Cap Martin
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Directeur Gérant de G-G+
Senior advisor de Brainsonic
Administrateur de Manageris
Apporteur d’affaires chez Brainsonic et Manageris
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années :
Directeur général de Mecaplast
VP Stratégie et Innovation chez Alstom
Odile Desforges
ƒ Administrateur depuis le 9 juillet 2012
Son mandat, d’une durée de quatre ans, arrivera à échéance à l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer sur les
comptes de l’exercice 2015.
ƒ De nationalité française, elle est âgée de 65 ans et possède 200 actions Sequana.
ƒ Diplômée de l’Ecole Centrale de Paris, Mme Odile Desforges a débuté sa carrière à l’Institut de Recherche des Transports
en tant que chargée d’études. Elle a rejoint le groupe Renault en 1981 comme chargée d’études à la Direction de la
planification automobile avant de devenir Ingénieur produit sur la R19 puis Ingénieur produit gamme M1. En 1986, elle est
entrée à la Direction des achats comme chef de section équipements extérieurs puis a été nommée Directeur des achats
équipements de carrosserie. En mars 1999, elle est devenue Directeur général adjoint du groupe Renault VI-Mack, en
charge de 3P (Product Planning, Product Development, Purchasing, Project). En janvier 2001, elle a été nommée
Présidente de la Business Unit 3P du groupe AB Volvo. En 2003, elle est devenue Directeur des Achats de Renault et
Président Directeur général de Renault Nissan Purchasing Organization et est entrée au Comité de Direction de Renault.
En 2009, elle est devenue Directeur des Ingénieries et de la Qualité du groupe ainsi que membre du Comité Exécutif de
Renault. Mme Desforges a fait valoir ses droits à la retraite en 2012. Elle est actuellement administrateur de Safran,
de Johnson Matthey et de Dassault Systèmes.
Adresse principale : 3 rue Henri Heine – 75016 Paris
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Administrateur de Safran – SOCIETE COTEE
(également Président du comité d’audit et des risques & Membre du comité stratégique et des
grands projets de Safran)
Administrateur de Dassault Systèmes – SOCIETE COTEE
(également membre du comité d’audit de Dassault Systèmes)
Administrateur de Johnson Matthey Plc (Grande-Bretagne) – SOCIETE COTEE
(également membre du comité d’audit et du comité des nominations de Johnson Matthey Plc)
Administrateur de l’Association des Anciens Elèves de l’Ecole Centrale
(jusqu’en juin 2014)
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années :
Administrateur du GIE Regienov
Directeur des ingénieries et de la qualité du groupe et membre du
comité exécutif de Renault
Directeur de Renault Nissan Technology and Business Centre
India (Inde)
Directeur Renault Nissan BV (Pays-Bas)
Administrateur Renault España (Espagne)
Président Directeur général de Renault Nissan Purchasing
Organization
Jean-Yves Durance - Président directeur général de la Société Immobilière du Palais des Congres (SIPAC)
ƒ
Administrateur indépendant depuis le 27 juin 2013
Censeur du 9 juillet 2012 au 27 juin 2013
Son mandat d’administrateur, d’une durée d’une année et dernièrement renouvelé en 2014, arrivera à échéance à l’issue
de l’assemblée générale de juin 2015. Le conseil en propose le renouvellement pour une durée d’un an.
ƒ
De nationalité française, il est âgé de 72 ans et possède 100 actions Sequana.
ƒ
Diplômé de l’école Polytechnique et de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, M. Jean-Yves Durance a effectué la plus
grande partie de sa carrière (1965-2001) au Crédit Lyonnais dont il a été membre du comité exécutif, dirigeant en
particulier le réseau des agences. Il est devenu ensuite Président du Directoire de Marsh France jusqu’en 2006. Il exerce
actuellement plusieurs mandats sociaux dans diverses sociétés.
Adresse principale : SIPAC – 2 place de la Porte Maillot – 75853 Paris Cedex 17
Sequana I Document de référence 2014 I 50
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Président Directeur général de SIPAC
Président du conseil d’administration de Viparis Holding
Administrateur de Comexposium Holding
Administrateur de Compagnie Daher
Président de JYM Conseil SAS
Président de l’Association des Utilisateurs de la Défense (AUDE)
Administrateur de l’Etablissement Public d’Aménagement
de la Défense (EPADESA)
Vice-Président de la CCI de Paris – Ile de France
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années :
Membre du conseil de surveillance de Quilvest Banque Privée
Censeur de Sequana
Président du conseil d’administration de CFCA
Marie Lloberes - Directrice générale exécutive du Pôle Services – Groupe La Poste
ƒ
Administrateur indépendant depuis le 27 juin 2013
Son mandat, d’une durée de quatre années, arrivera à échéance à l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer sur
les comptes de l’exercice 2016.
ƒ
De nationalité française, elle est âgée de 57 ans et possède 100 actions Sequana.
ƒ
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes et des Télécommunications, Mme Lloberes a occupé depuis 1984
diverses fonctions au sein du groupe La Poste. Elle a été successivement Directrice du Service national d’assistance et de
conseil du courrier, Directrice de La Poste de l’Aveyron, Directrice de Coliposte, Directrice de la Poste de Haute-Garonne,
Directrice de la Production courrier (2003), Directrice exécutive Courrier pour l’Ile-de-France (2004), Directrice générale
des opérations Courrier (2006), Directrice Générale Exécutive du Courrier (2012) et occupe depuis juillet 2014 la fonction
de Directrice générale exécutive du Pôle services du Groupe La Poste.
Adresse principale : La Poste – 111 boulevard Brune – 75670 Paris Cedex 14
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Directrice générale exécutive du Pôle services à La Poste (depuis juillet 2014)
Directrice générale exécutive du Courrier à La Poste (jusqu’en juillet 2014)
Administrateur de la Fondation d’entreprise La Poste
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières
années :
Directrice générale des Opérations courrier à La Poste
Michel Taittinger
ƒ
Administrateur indépendant de Sequana depuis le 3 mai 2005
Son mandat, renouvelé en 2013 pour une durée de quatre ans, arrivera à échéance à l’issue de l’assemblée générale
appelée à statuer sur les comptes 2016.
ƒ
De nationalité française, il est âgé de 71 ans et possède 37 500 actions Sequana.
ƒ
Ancien élève de l’Institut d’Études Politiques de Paris, M. Michel Taittinger a occupé différentes fonctions de direction et
a été mandataire social de plusieurs sociétés.
Adresse principale : 3 Queen’s Elm Square - London SW3 6EP (Royaume-Uni)
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Administrateur de Provence Prestige International
(SICAV Crédit Suisse France)
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années :
Directeur non exécutif d’Alpha Value Management (UK) LLP
Bpifrance Participations
ƒ
Administrateur depuis le 9 juillet 2012
Son mandat, d’une durée de quatre années, arrivera à échéance à l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer sur
les comptes de l’exercice 2015.
ƒ
Bpifrance Participations (société anonyme) possède 10 049 832 actions Sequana (soit 19,68 % du capital).
Siège social : 27/31 avenue du Général Leclerc – 94710 Maisons Alfort Cedex
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Administrateur de Altia Industry (depuis mai 2014)
Administrateur d’Altrad Investment Authority
Administrateur de Cegedim – SOCIETE COTEE
Administrateur de CDC Entreprises Capital Investissement
Administrateur de Cylande
Administrateur d’Eutelsat Communications – SOCIETE COTEE
Administrateur de Farinia
Administrateur de FT1CI
Administrateur de G2 Mobility
Administrateur de Gruau
Administrateur de HPC (d’avril à octobre 2014)
Administrateur d’Isorg (depuis juillet 2014)
Administrateur de Limagrain (CGH) (depuis novembre 2014)
Membre du conseil de surveillance de De Dietrich
Membre du comité de suivi de Fidec
Membre du conseil de surveillance de Financière du Millénium
Membre du conseil de surveillance de Grimaud
Membre du conseil de surveillance d’Inside Secure - SOCIETE COTEE
(également membre du comité d’audit d’Inside Secure) (jusqu’en juin 2014)
Membre du conseil de surveillance de Mäder
Membre du conseil de surveillance de Mecachrome (depuis janvier 2014)
Membre du conseil de surveillance de Mersen – SOCIETE COTEE
Membre du conseil de surveillance de Neoen (depuis juin 2014)
Membre du conseil de surveillance de NGE
Membre du conseil de surveillance de Novasep Holding
Membre du conseil de surveillance de Vergnet - SOCIETE COTEE
Membre du conseil de surveillance de Voluntis (depuis janvier 2014)
Sequana I Document de référence 2014 I 51
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Administrateur de Metnext (depuis juin 2014)
Administrateur de NTL Holding
Administrateur d’Orange – SOCIETE COTEE
Administrateur de Paprec Holding
Administrateur de Poxel (depuis juillet 2014)
Administrateur de Stentys (jusqu’en juin 2014) - SOCIETE COTEE
Administrateur de Soitec
Administrateur de Soprol (jusqu’en juin 2014)
Administrateur de Tinubu Square
Administrateur de Tokheim Luxco (Luxembourg)
Administrateur de Tokheim Luxco 2 (Luxembourg)
Administrateur de Tyrol Acquisition 1 (jusqu’en juin 2014)
Administrateur de Tyrol Acquisition 2 (jusqu’en juin 2014)
Administrateur de Vexim (depuis mai 2014) - SOCIETE COTEE
Administrateur de Viadéo
Administrateur de VIT (depuis juillet 2014)
Membre du comité collégial de AD Industrie
Membre du conseil de surveillance de Crystal
Censeur d’Avanquest (jusqu’en juillet 2014) – SOCIETE COTEE
Censeur de Cerenis
Censeur de Financière Carso (jusqu’en janvier 2014)
Censeur de Groupe Gorgé
Censeur d’Innate Pharma (jusqu’en juin 2014) – SOCIETE COTEE
Censeur de Meca Dev
Censeur de Qosmos
Censeur de Siclaé (jusqu’en janvier 2014)
Censeur de Valneva
Censeur de Vittal Finances
Censeur de Withings
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années :
Membre du conseil de surveillance d’Assystem
Administrateur de Hime
Administrateur de SuperSonic Imagine
Censeur de Dailymotion
Censeur de Tolkheim Group
Administrateur de Windhurst
Bpifrance Participations est représentée par
Bertrand Finet - Directeur exécutif à la Direction Fonds Propres PME de Bpifrance Investissement
ƒ
De nationalité française, il est âgé de 49 ans et ne possède pas d’action Sequana.
ƒ
Diplômé de l’ESSEC, M. Bertrand Finet a débuté sa carrière chez 3i Group (à Londres puis à Paris) en tant que Directeur
des participations. Il a ensuite rejoint CVC Capital Partners France en 1996, comme Managing Director. En 2006, il est
devenu Directeur général du bureau de Paris de Candover. En 2009, il a été nommé Directeur et membre du Comité
Exécutif au sein du Fonds Stratégique d’Investissement (devenu Bpifrance Participations). Depuis 2013, il est Directeur
exécutif à la Direction Fonds Propres PME de Bpifrance Investissement et membre du Comité Exécutif de Bpifrance.
Adresse principale : Bpifrance Investissement – 14 rue Le Peletier – 75009 Paris
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années :
Directeur exécutif (Direction des Fonds Propres PME) chez Bpifrance
Investissement
Président Directeur général de CDC Entreprises Capital Investissement
Président du conseil de surveillance de Consolidation Développement
Gestion
Président et administrateur de Bpifrance Investissement Régions
Administrateur d’Altimat
Représentant permanent de Bpifrance Participations au conseil de
Tyrol Acquisition 1 et Tyrol Acquisition 2 (jusqu’en juin 2014)
Membre du conseil de surveillance et du comité stratégique
de Mersen
Représentant permanent de Bpifrance Participations au conseil
de Farinia
Représentant permanent du FSI au conseil de surveillance et au
comité d’audit d’Assystem
Directeur et membre du Comex chez FSI/Bpifrance Participations
Directeur Général de Candover France
Eric Lefebvre - Directeur d’Investissement au sein de Bpifrance Participations
ƒ
Censeur depuis le 9 juillet 2012
Son mandat de censeur, d’une durée de trois ans, arrivera à échéance à l’issue de l’assemblée générale de juin 2015.
Le conseil en propose le renouvellement pour une durée de trois années.
ƒ
De nationalité française, il est âgé de 47 ans et ne possède pas d’action Sequana.
ƒ
Diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Bordeaux et titulaire du DESCF, M. Eric Lefebvre est entré à la Caisse
des Dépôts et Consignations en 1999 où il a occupé les fonctions de Consolideur comptable (1999-2000), de
Responsable du service de la consolidation (2001), d’Adjoint au Directeur comptable du groupe Caisse des Dépôts (20022004) puis de Chargé de mission auprès du Directeur des participations et du développement (2004-2008). Depuis 2009,
il est Directeur d’Investissement de Bpifrance Participations (anciennement Fonds Stratégique d’Investissement).
Adresse principale : Bpifrance Participations – 14 rue Le Peletier – 75009 Paris
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Directeur d’investissement chez Bpifrance Participations
Administrateur de FSI-PME Portefeuille
Administrateur de Meca Dev (depuis juin 2014)
Administrateur de CDC ECI (depuis mars 2014)
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années :
Administrateur de Soprol
Administrateur de CDC Entreprises
Administrateur de CDC Capital Investissement
Membre du conseil de surveillance de Société Nationale
Immobilière
L’ensemble des administrateurs respecte les dispositions actuelles de l’article L. 225-94-1 du code de commerce relatives
aux règles de cumul des mandats sociaux. Par ailleurs, en dehors de M. Pascal Lebard, les administrateurs n’exercent pas
de mandat dans d’autres sociétés du groupe Sequana.
Sequana I Document de référence 2014 I 52
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
Administrateurs dont les mandats ont pris fin en 2014
Pierre Martinet
Administrateur de Sequana en son nom propre du 3 mai 2005 au 20 juillet 2010 puis représentant permanent d’Exor
au conseil de Sequana du 21 juillet 2010 au 27 juin 2013, il avait été nommé administrateur en son nom propre pour une
durée de trois ans par l’assemblée générale du 27 juin 2013. Il a démissionné de son mandat le 29 juillet 2014.
Il a également exercé la fonction de Directeur général délégué de Sequana du 3 mai 2005 au 30 juin 2007.
ƒ
Il est âgé de 65 ans et possède 2 176 actions Sequana.
ƒ
Diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Paris et d’un Master of Business Administration de Columbia Graduate
School of Business, M. Pierre Martinet a débuté sa carrière en 1974 à la Banque Rothschild comme Fondé de Pouvoirs,
Fusions & Acquisitions. Il a rejoint Cartier en 1977 en qualité de Secrétaire Général du groupe puis Paribas Technology
France en 1986 comme Directeur général et associé gérant des fonds de Venture Capital. En 1990, il entre à la Direction
de la Présidence de Perrier, en charge des opérations de haut de bilan. En 1993, après l’OPA de Nestlé sur Perrier,
il intègre le groupe Exor où il occupe diverses fonctions dont celles d’administrateur/Directeur général d’Exor à Paris puis
Administrateur délégué d’Old Town (Luxembourg) de 2007 à 2014.
Adresse principale : 3 rue Saint Léger – 1205 Genève (Suisse)
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Administrateur délégué d’Old Town (Luxembourg) (jusqu’en mai 2014)
Président d’Almacantar SA (Luxembourg)
Administrateur d’Ipsen SA – SOCIETE COTEE
(également Président du comité d’audit & membre du comité des rémunérations d’Ipsen SA)
Administrateur de Sequana (jusqu’en juillet 2014) SOCIETE COTEE
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années :
Membre du conseil de surveillance de Cartier SA
Administrateur de Cushman & Wakefield (USA)
Membre du conseil de surveillance de Banijay Entertainment
Administrateur de Greysac SAS
Président d’Ifil France
Président d’Arjo Wiggins Appleton Ltd (Grande-Bretagne)
Allianz France
ƒ
Administrateur depuis le 3 mai 2005
Son mandat d’administrateur, renouvelé en 2011 pour une durée de trois ans, est arrivé à échéance à l’issue de
l’assemblée générale du 25 juin 2014.
ƒ
Cette société possède 200 actions Sequana. Par ailleurs, le groupe Allianz auquel elle appartient détient
5 109 762 actions (soit 10,01 % du capital).
Siège social : 87 rue de Richelieu – 75002 Paris
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Administrateur d’Allianz Banque
Administrateur de GIE Registrar (jusqu’en décembre 2014)
Administrateur d’ACAR (jusqu’en juin 2014)
Administrateur d’Allianz Iard
Administrateur d’Allianz Vie
Administrateur de Calypso
Administrateur de Civi Pol Conseil
Administrateur de Compagnie de Gestion et de Prévoyance
(jusqu’en octobre 2014)
Membre du conseil de surveillance d’Idinvest Partners
Membre du conseil de surveillance de SCPI Allianz Domi Durable
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années :
Administrateur d’AGF 2X
Administrateur d’Allianz France Richelieu 1
Administrateur de la Fédération des Indépendants du Patrimoine
Administrateur de Smaf
Administrateur de Camat
Membre du conseil de surveillance de SCPI Domivalor,
Domivalor 3 et Domivalor 4
Membre du conseil de surveillance de SCPI Allianz Pierre Actif 2
Membre du conseil de surveillance de SCPI Allianz Pierre Valor
Membre du conseil de surveillance de SCPI Logivalor 6
(jusqu’en juin 2014)
Membre du conseil de surveillance de SCPI Allianz Domi Durable 2
Membre du conseil de surveillance de SCPI Domivalor 2 (jusqu’en juin 2014)
Membre du conseil de surveillance d’Altaprofits (jusqu’en janvier 2014)
Membre du conseil de surveillance d’Oddo & Cie
Membre du conseil de surveillance d’Allianz Burkina Assurances
Membre du conseil de surveillance d’Allianz Côte d’Ivoire Assurances
Administrateur de Sequana (jusqu’en juin 2014) - SOCIETE COTEE
Allianz France était représentée par
Peter Etzenbach - Membre du comité exécutif en charge de l’Unité Finance et Directeur Financier d’Allianz France
ƒ
De nationalité allemande, il est âgé de 47 ans et ne possède pas d’action Sequana.
ƒ
Diplômé de l’ESCP Europe, M. Peter Etzenbach a commencé sa carrière chez Goldman Sachs en 1991, dont il a été
nommé Executive Director en 1998. Il a rejoint Axa en 2005 comme chargé de missions d’audit stratégique à Paris avant
d’être nommé «senior Vice-President» Business Support et Développement d’Axa États-Unis, puis responsable de la
stratégie du groupe. A partir de 2008, il a exercé en tant que Directeur général adjoint d’Axa Life Japan à Tokyo, en
charge de la direction financière et des investissements. En 2011, il est devenu membre du Comité Exécutif d’Allianz
France, en charge de l’Unité Investissements. Depuis 2013, il est Directeur Financier d’Allianz France.
Adresse principale : Allianz France – 87 rue de Richelieu – 75002 Paris
Sequana I Document de référence 2014 I 53
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Mandats et fonctions exercés en 2014 et depuis le 1er janvier 2015 :
Membre du comité exécutif en charge de l’Unité Finance et
Directeur Financier d’Allianz France
Administrateur d’Allianz Iard
Administrateur d’Allianz Vie
Administrateur de Génération Vie
Vice-Président du conseil de surveillance de Foncière de
Paris SICC – SOCIETE COTEE
Membre du conseil de surveillance du GIE Allianz
Informatique
Représentant permanent d’Allianz France au conseil de
surveillance d’Oddo & Cie
Représentant permanent d’Allianz Vie au conseil de Foncière
e
e
des 6 et 7 arrondissements – SOCIETE COTEE
Représentant permanent d’Allianz Vie au conseil de Stef –
SOCIETE COTEE
Représentant permanent d’Allianz France au conseil de
Sequana (jusqu’en juin 2014) – SOCIETE COTEE
Sequana I Document de référence 2014 I 54
Autres mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années :
Membre du comité exécutif en charge de l’Unité Investissements
d’Allianz France
Président d’Allianz France Richelieu 1
Président d’Allianz Cash
Administrateur d’Allianz Banque
Administrateur de Château Larose Trintaudon
Administrateur d’Immovalor Gestion
Représentant permanent d’Allianz Vie au conseil de Foncière de Paris
SIIC
Représentant permanent d’Allianz Vie au conseil de Foncière Paris
France
Représentant permanent d’Allianz France au conseil d’Idinvest Partners
Président du conseil de GIE Allianz Investissement Management
Directeur Général adjoint et administrateur d’AXA Life Japan
Administrateur d’AXA Japan Holding
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
Fonctionnement des organes sociaux
Organisation des pouvoirs de direction et de contrôle
Fonction de Président du conseil d’administration
Le rôle et les pouvoirs du Président du conseil d’administration sont définis par l’article 14 des statuts de la société :
« Le Président organise et dirige les travaux du conseil d’administration, dont il rend compte à l’assemblée générale. Il veille
au bon fonctionnement des organes de la société et s’assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de
remplir leur mission. »
Fonction de Directeur général
Le rôle et les pouvoirs du Directeur général sont définis par l’article 17 des statuts de la société : « Le Directeur général est
investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société, dans la limite de l’objet social
et sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées générales et au conseil d’administration par la loi et
les statuts de la société. Il représente la société dans ses rapports avec les tiers ».
Les pouvoirs du conseil d’administration tels que définis par les statuts, qui ont de facto une incidence sur ceux attribués
au Directeur général, figurent en détail pages 58 et 59.
Unicité des fonctions de Président du conseil et de Directeur général
La société veille à constamment adapter son mode de gouvernement d’entreprise aux circonstances économiques et aux
impératifs opérationnels du groupe. Ainsi, depuis dix ans, le mode de gouvernance de la société a évolué à plusieurs
reprises, relevant soit d’une dissociation des fonctions de Président du conseil et de Directeur général, notamment de 2007
à 2013 afin de garantir un suivi optimum des activités opérationnelles du groupe qui se recentrait sur ses activités
papetières, soit d’une réunion de ces deux fonctions comme c’est actuellement le cas depuis juin 2013, date à laquelle il a
été décidé de renforcer les pouvoirs de représentation de la société vis-à-vis des tiers dans un contexte économique difficile
et incertain et alors que la structure de l’actionnariat et la composition du conseil d’administration connaissaient elles aussi
des changements importants. Quelle que soit la décision prise, elle l’est toujours dans l’intérêt de la société au regard de la
conjoncture et des contraintes opérationnelles du groupe.
Depuis le 27 juin 2013, les fonctions de Président du conseil d’administration et de Directeur général sont donc réunies
et assurées par M. Pascal Lebard qui dispose à ce titre des pouvoirs décrits ci-dessus.
En effet, le 27 juin 2013, M. Tiberto Ruy Brandolini d’Adda, qui assurait les fonctions de Président du conseil depuis le 3 mai
2005, a décidé, à la suite des opérations intervenues en 2012 et de la nouvelle structure de l’actionnariat de Sequana qui en
a résulté, de mettre un terme à son mandat d’administrateur et de Président du conseil d’administration.
Le conseil d’administration qui s’est réuni le 27 juin 2013, après avoir entendu les recommandations du comité des
nominations et des rémunérations et débattu de nouveau de l’opportunité de dissocier les fonctions de Président et
Directeur général, a décidé, conformément aux dispositions de l’article L. 225-51-1 du code de commerce et 17 des statuts
de la société, de réunir les fonctions de Président du conseil d’administration et de Directeur général, qui avaient été
dissociées par décision du conseil en date du 11 mai 2007 et de nommer M. Pascal Lebard, qui assurait déjà la fonction de
Directeur général depuis le 1er juillet 2007, en qualité de Président et Directeur Général de la société pour la durée de son
mandat d’administrateur, soit jusqu’en 2017.
Le conseil d’administration, soucieux d’organiser son mode de fonctionnement au mieux des intérêts de la société, avait en
effet considéré qu’au regard du contexte économique de plus en plus difficile et incertain, la dissociation des fonctions de
Président du conseil et de Directeur général n’était plus appropriée dans la mesure où les décisions à la fois stratégiques et
opérationnelles devaient être prises avec une réactivité et une efficacité accrues.
Par ailleurs, le 29 juillet 2014, le conseil d’administration a décidé de nommer un Directeur général adjoint, non mandataire
social, en la personne de M. Hervé Poncin, déjà Directeur général d’Antalis International et membre du comité exécutif de
Sequana. A ce titre, M. Poncin a pour mission d’assister le Directeur général dans la gestion du groupe.
Fonction de Vice-Président
En sus des fonctions qui lui sont dévolues par les statuts en vertu desquelles il peut remplacer le Président en cas
d’empêchement de ce dernier, le Vice-Président assure la mission qui est définie à son égard dans le règlement intérieur du
conseil. A ce titre, il est associé au processus d’évaluation du conseil d’administration et a pour mission de prévenir la
survenance de situations de conflits d’intérêts et de porter à la connaissance du conseil les éventuels conflits concernant les
dirigeants mandataires sociaux et les autres membres du conseil d’administration qu’il aurait identifiés. En tant que de
besoin, le Vice-Président peut assister, ès-qualités, aux comités dont il n’est pas membre. Il veille également au respect du
règlement intérieur du conseil et s’assure de la bonne communication entre les administrateurs et le Président Directeur
général.
Le rôle du Vice-Président de la société a été renforcé en 2013 dans le but d’assurer le maintien de la plus grande
transparence possible entre le pouvoir exécutif et l’organe de contrôle et d’approbation des opérations les plus significatives
pour le groupe qu’est le conseil d’administration.
Sequana I Document de référence 2014 I 55
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Depuis le 27 juin 2013, la fonction de Vice-Président est assurée par M. Jean-Pascal Beaufret qui a été nommé à cette date
pour la durée de son mandat d’administrateur, le conseil ayant alors estimé que l’expérience de M. Beaufret, tant dans la
gestion de sociétés industrielles qu’en matière financière, serait un atout pour le groupe. Le mandat d’administrateur de
M. Beaufret a été renouvelé le 25 juin 2014 par l’assemblée générale des actionnaires et le conseil d’administration réuni à
la même date, postérieurement à l’assemblée générale, a renommé M. Beaufret en qualité de Vice-Président, pour la durée
de son mandat d’administrateur, soit jusqu’à l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice
clos le 31 décembre 2017, avec les mêmes pouvoirs qu’auparavant, tels que définis par les statuts et le règlement intérieur
du conseil.
Préparation, fonctionnement et évaluation du conseil d’administration
Le règlement intérieur du conseil d’administration, adopté par ce dernier le 3 mai 2005, régulièrement mis à jour par la suite
et dernièrement le 27 juin 2013 afin de se conformer aux meilleures pratiques de gouvernement d’entreprise, a pour but,
outre de préciser les règles relatives à sa composition, de définir le fonctionnement, le rôle et les pouvoirs du conseil
d’administration. Il vise notamment à optimiser l’efficacité des réunions et des débats, développer le bon fonctionnement des
organes d’administration de la société et préciser le rôle du conseil vis-à-vis de l’assemblée générale des actionnaires en
explicitant ou complétant les dispositions légales et statutaires existantes. Il fixe également les missions des comités
spécialisés, toutefois pourvus de leurs propres règlements, composés d’administrateurs, qui instruisent les affaires entrant
dans les attributions du conseil et lui soumettent leurs avis et propositions. Il s’adresse à chaque administrateur de la
société, à chaque représentant permanent d’un administrateur personne morale et plus généralement à chaque personne
participant ponctuellement ou en permanence aux réunions du conseil d’administration.
Lorsque cela a paru pertinent, des extraits du règlement intérieur de Sequana ont été repris ci-après (et figurent alors
en italique) ou, plus généralement, une synthèse en a été faite.
Préparation des réunions du conseil d’administration
Le calendrier des réunions du conseil d’administration et des comités est arrêté en fin d’année pour l’année à venir, ce qui
n’exclut pas pour autant la convocation de réunions exceptionnelles si nécessaire.
Préalablement à chaque réunion du conseil, et sauf exception justifiée par l’urgence, les administrateurs reçoivent une
convocation formelle ainsi que le procès-verbal de la précédente réunion et la documentation et les informations
nécessaires à l’accomplissement de leur mission en fonction de l’ordre du jour établi. Depuis fin 2014, cette transmission est
assurée par le biais d’une plateforme sécurisée d’échange et de stockage d’informations spécifiquement dédiée au conseil
d’administration.
Selon l’ordre du jour de ces réunions et la nature des sujets traités, le Président du conseil d’administration peut demander
la réunion préalable de l’un des trois comités constitués au sein du conseil.
Les informations nécessaires aux délibérations du conseil sont communiquées quelques jours avant la réunion, dans un
délai compatible avec le respect de la confidentialité qui s’impose pour la transmission de toute information privilégiée et
avec un examen préalable approfondi des documents par les administrateurs.
Il en est de même pour les comités constitués par le conseil d’administration.
La réunion du conseil appelée à arrêter les comptes annuels ou semestriels est précédée d’un examen par le comité des
comptes.
Le dossier électronique transmis aux membres du conseil préalablement à chaque séance comprend une documentation
complète sur les points de l’ordre du jour. D’une manière générale, chaque point est renseigné par une documentation
interne et/ou externe selon la nature du sujet traité qui est accompagnée, le cas échéant, d’un projet de délibération du
conseil.
Lorsque les délibérations du conseil donnent lieu à une publication, le dossier comporte également le projet de communiqué
de presse publié en général le lendemain de la réunion avant l’ouverture de la Bourse de Paris selon les recommandations
de l’Autorité des marchés financiers.
Fonctionnement du conseil d’administration
« Le conseil d’administration se réunit au moins quatre fois par an et chaque fois que l’intérêt de la société l’exige, pour
délibérer collégialement sur les sujets qui lui sont soumis.
En dehors de leur présence physique aux réunions du conseil ou des comités dont ils sont membres, les administrateurs
peuvent participer aux délibérations du conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication, à l’exception
des délibérations portant sur les points visés par la loi. Ils sont alors réputés présents pour le calcul du quorum et de la
majorité.
Conformément aux dispositions légales, les moyens de visioconférence et de télécommunication doivent satisfaire à des
caractéristiques techniques assurant l’identité des parties, la confidentialité des débats et garantissant la participation
effective et en temps simultané des administrateurs concernés à la réunion du conseil dont les délibérations doivent être
retransmises de façon continue. »
Sequana I Document de référence 2014 I 56
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
Évaluation du conseil d’administration
« Le conseil d’administration se réunit une fois par an pour débattre de son fonctionnement et de l’indépendance de ses
membres et en rend compte aux actionnaires.
Selon la même périodicité, il peut débattre, hors de la présence des administrateurs ayant la qualité de dirigeant ou de
salarié de la société et sous la direction du Vice-Président s’il en a été nommé un, des performances des dirigeants
mandataires sociaux.
Le conseil d’administration peut, le cas échéant et au moins tous les trois ans, solliciter la réalisation d’une évaluation par
un consultant extérieur ou par le secrétaire du conseil.»
La dernière évaluation ayant été réalisée par le secrétaire du conseil en 2012, la conduite d’une nouvelle étude a été confiée
début 2015 à un consultant externe. Le compte-rendu de cette évaluation a été présenté au conseil lors de sa réunion du
9 avril 2015.
Il est ressorti de ces travaux que la composition du conseil était équilibrée, en termes de nombre d’administrateurs
indépendants, de féminisation et d’ancienneté. Certains administrateurs sont jugés extrêmement performants sur les
questions financières, ce qui a permis au conseil de bien répondre, ces deux dernières années, aux défis de la société.
S’agissant de l’organisation du conseil, l’information, et plus généralement les documents, communiqués aux
administrateurs sont de très bonne qualité. Le fonctionnement du conseil est satisfaisant. Les administrateurs débattent de
façon constructive et les documents qui leur sont transmis donnent de la substance aux débats et permettent la prise de
décisions.
Le comité exécutif, dont l’intégralité des membres assiste aux réunions du conseil, est jugé performant et la communication
entre l’équipe dirigeante et le conseil est transparente et de qualité. S’agissant des comités, les rapports des comités,
présentés au conseil par leurs présidents, sont succincts mais de qualité. Le comité des comptes fonctionne bien et son
Président est particulièrement impliqué. Le comité des nominations et des rémunérations est performant et ses membres
sont réactifs. Le comité stratégique pourrait être réactivé, éventuellement sous une forme différente de celle prévue à
l’origine, et sa composition pourrait être revue.
Globalement, il résultait de cette étude que, dans un contexte extrêmement difficile, la gouvernance de la société avait bien
fonctionné et avait permis à Sequana de repartir sur de bonnes bases mais qu’après avoir beaucoup débattu des questions
financières, le conseil devrait désormais consacrer plus de temps à la stratégie et aux opérations.
Enfin, l’évaluation a mesuré la contribution individuelle (compétence, implication) de chaque administrateur.
Devoirs, règles déontologiques, missions et pouvoirs du conseil d’administration
Le conseil d’administration a pour rôle :
Devoir d’administration
« Au-delà des questions relevant de ses attributions légales ou réglementaires, il se prononce régulièrement sur les
orientations stratégiques du groupe, les opérations de restructuration interne et les projets d’investissements importants et
de croissance organique. »
Devoir d’examen
« En dehors des questions relevant légalement de sa compétence (examen et arrêté des comptes et états financiers),
il délibère sur les acquisitions et les cessions significatives de participations et d’actifs se situant hors de la stratégie qu’il
a déterminée. Il statue également sur toute opération ou engagement susceptible d’affecter significativement le résultat du
groupe ou de modifier de manière importante la structure de son bilan. »
Devoir de précaution et d’information
« Afin d’être en mesure de prendre toute décision utile relative à son financement et à son endettement, le conseil
d’administration est régulièrement informé, soit directement soit par l’intermédiaire de ses comités, de tout événement
significatif dans la marche des affaires de la société. Il peut également avoir connaissance à tout moment, y compris dans
l’intervalle qui sépare les réunions dont l’objet porte sur l’examen des comptes, de toute évolution significative de la situation
financière et de la situation des liquidités ainsi que des engagements et risques de la société.
Afin d’exercer un contrôle efficace de la gestion de la société, les membres du conseil peuvent demander des formations
aux métiers du groupe, des visites de sites ainsi que toute information indispensable à leur devoir d’information. »
Devoir de transparence
« Le conseil d’administration veille à la transparence de ses activités vis-à-vis des actionnaires. »
Règles déontologiques
Selon les statuts de la société, chaque administrateur doit détenir un minimum de 100 actions pendant toute la durée de son
mandat. Chaque administrateur s’engage en outre à respecter les règles déontologiques de la charte de l’administrateur et
du code de bonne conduite.
Ces documents, adoptés par le conseil d’administration du 3 mai 2005 et modifiés ultérieurement, afin notamment de se
conformer aux meilleures pratiques de gouvernement d’entreprise, sont destinés à régir les droits et obligations des
administrateurs, qu’ils soient personnes physiques ou morales et, dans ce dernier cas, de leur représentant permanent.
Ils ont, en particulier, pour but de prévenir les situations éventuelles de conflit d’intérêt, de fixer les règles régissant les
opérations par les administrateurs sur les titres de la société et les déclarations consécutives à de telles opérations.
Sequana I Document de référence 2014 I 57
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Dans l’esprit des règles édictées en faveur du gouvernement d’entreprise, la charte de l’administrateur et le code de bonne
conduite rappellent notamment que chaque mandataire social doit respecter les règles boursières en vigueur dans la société
et s’abstenir d’effectuer des opérations sur les titres des sociétés sur lesquelles il dispose, de par ses fonctions,
d’informations non encore rendues publiques. En outre, les mandataires sociaux doivent conserver tout titre de capital
nouvellement acquis pendant une durée minimale de trois mois et ils ne peuvent pas opérer sur les titres de la société
durant les périodes précédant les publications de comptes. Ils ne peuvent intervenir en Bourse dans le délai compris entre
(i) au plus tard des deux dates suivantes : soit le 1er jour de Bourse suivant la clôture de tout trimestre civil, soit le 20ème jour
ème
jour de Bourse (inclus)
de Bourse (inclus) précédant le conseil d’arrêté des comptes annuels ou semestriels ou le 16
précédant la publication de comptes trimestriels et (ii) le jour (inclus) auquel lesdits comptes sont rendus publics (en règle
générale, le lendemain du conseil). Ces règles étant plus strictes que les recommandations émises par l’Autorité des
marchés financiers en 2010 et mieux adaptées au mode de fonctionnement de la société, il n’a pas été estimé utile de les
modifier. Conformément à la réglementation, ils doivent déclarer à l’Autorité des marchés financiers, au fur et à mesure des
opérations qu’ils réalisent et dans un délai de cinq jours de Bourse suivant la date de réalisation de chaque opération, toutes
les opérations qu’ils effectuent sur les titres émis par Sequana. Ils doivent également transmettre une copie de chacune de
leurs déclarations à la société dans le même délai.
Missions du conseil d’administration
« Les missions du conseil d’administration et le champ de ses compétences sont définis par la loi et les statuts. Le conseil
détermine les orientations stratégiques de la société et de ses filiales et veille à leur mise en œuvre. Il procède aux contrôles
et vérifications qu’il juge opportuns, notamment sur le bon fonctionnement des organes internes de contrôle, et il veille à la
qualité de l’information fournie aux actionnaires et aux marchés financiers.
Le conseil décide du mode de gestion de la société et notamment de la dissociation ou de la réunion des fonctions de
Président du conseil d'administration et de Directeur général et en informe les actionnaires.
Le conseil, lorsqu’il définit les compétences du Président du conseil et/ou du Directeur général et, le cas échéant,
d’un Directeur général délégué, peut se réserver, au-delà des limites statutaires, des domaines de compétences exclusives
ou définir des seuils au-delà desquels une décision de sa part sera nécessaire.
Le conseil d'administration est une instance collégiale qui agit dans l’intérêt social de la société et représente les intérêts de
tous les actionnaires. »
Pouvoirs du conseil d’administration
L’assemblée générale des actionnaires du 26 juin 2012 a décidé certaines modifications statutaires relatives à l’instauration
d’une majorité renforcée pour la prise de certaines décisions par le conseil d’administration. Ainsi, depuis cette date,
les décisions suivantes, qui relèvent désormais de la compétence exclusive du conseil d’administration, nécessitent un vote
représentant au moins les deux tiers des voix des administrateurs présents ou représentés :
ƒ
l'approbation du plan d'affaires et du budget annuel consolidé de la société, d’Arjowiggins et d’Antalis International et de
toute opération significative ne figurant pas dans le budget annuel consolidé,
ƒ
tout projet d’investissement (ou création de filiales ou rapprochement ou partenariat produisant un effet équivalent) par la
société, Arjowiggins, Antalis ou l’une de leurs filiales, sauf s’il s’agit d’une opération interne au groupe, d’un montant
unitaire supérieur à 10 millions d’euros (décaissement ou capitaux engagés ou valeur d’entreprise),
ƒ
tout projet d’opération relatif à une acquisition, à une cession ou à un apport d’actifs (y compris de titres financiers) par la
société, Arjowiggins, Antalis International ou l’une de leurs filiales, sauf s’il s’agit d’une opération interne au groupe,
d’une valeur unitaire supérieure à 20 millions d’euros (en valeur d’entreprise) ou représentant un chiffre d’affaires annuel
d’un montant supérieur à 40 millions d’euros,
ƒ
tout projet d’opération relatif à une fusion, à une scission, à un apport partiel d’actifs impliquant la société, Arjowiggins,
Antalis International ou de l’une de leurs principales filiales (les principales filiales au sens du présent article sont les
filiales directes et indirectes d’Arjowiggins et d’Antalis International dont le chiffre d’affaires annuel représente 5 % ou
plus du chiffre d’affaires annuel consolidé d’Arjowiggins ou d’Antalis International, selon le cas),
ƒ
tout projet de plan de restructuration par la société, Arjowiggins, Antalis International ou l’une de leurs filiales d’un
montant unitaire supérieur à 10 millions d’euros,
ƒ
toute proposition d’augmentation de capital sans droit préférentiel de souscription de la société, d’Arjowiggins, d’Antalis
International ou de l’une de leurs filiales,
ƒ
toute opération de financement ou refinancement (y compris par voie d’émission de titres de créance ou d’octroi de
cautions, avals, garanties ou sûretés de toute nature) par la société, Arjowiggins, Antalis International ou l'une de leurs
filiales, d'un montant unitaire supérieur à 50 millions d’euros,
ƒ
toute proposition de modification des statuts de la société, d’Arjowiggins et d’Antalis International ou de l’une de leurs
principales filiales,
Sequana I Document de référence 2014 I 58
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
ƒ
le développement, la mise en place d’un partenariat stratégique ou l'acquisition d'une société présente dans un secteur
d'activités différent de ceux dans lesquels les groupes Arjowiggins et Antalis interviennent,
ƒ
la nomination ou la révocation du directeur général ou des directeurs généraux délégués de la société et la nomination
ou la révocation du Président ou d’un directeur général d’Arjowiggins ou d’Antalis International,
ƒ
la politique de dividende de la société, d’Arjowiggins et d’Antalis International,
ƒ
toute action judiciaire ou administrative initiée par la société, Arjowiggins, Antalis International ou leurs filiales pour un
montant supérieur à 5 millions d’euros,
ƒ
la conclusion par la société, Arjowiggins ou Antalis International de conventions avec des parties liées (actionnaires
ou dirigeants), et
ƒ
toute mise en place de plans d’options de souscription ou d’achat d’actions, d’attribution gratuite d’actions ou de tout
autre mécanisme s’inscrivant dans des logiques similaires
Le conseil d’administration du 28 avril 2015 a décidé de proposer à la prochaine assemblée des actionnaires en juin 2015,
de modifier l’alinéa 2 de l’article 16 des statuts afin de simplifier et clarifier la liste ci-dessus des compétences du conseil
nécessitant un vote à la majorité des deux tiers des voix.
Critères de sélection des membres du conseil d’administration
La plupart des membres du conseil ont exercé des fonctions d’administration ou de direction de différentes sociétés
et bénéficient à la fois de compétences en matière de gestion d’entreprise et d’une expertise financière suffisante pour leur
permettre de statuer de manière éclairée et indépendante sur les états financiers du groupe et sur le respect des normes
comptables. Ils sont complémentaires de par leurs différentes expériences professionnelles et leurs compétences et leur
sélection a été guidée non seulement par le souci de satisfaire les critères de la gouvernance d’entreprise mais aussi par le
souhait de renforcer au sein du conseil soit des compétences financières, soit des compétences dans les métiers du groupe
(distribution, logistique, etc.).
Représentation équilibrée des femmes et des hommes
Sur un total de neuf administrateurs, trois femmes siègent au conseil d’administration de Sequana : Mme Odile Desforges
nommée en 2012, Mme Marie Lloberes nommée en 2013 et Mme Christine Bénard cooptée par le conseil d’administration
du 29 juillet 2014.
Cette répartition répond à la fois aux dispositions de la loi du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des
femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et à la recommandation du code AFEP-MEDEF en la matière.
Indépendance des administrateurs
L’indépendance des administrateurs a été examinée par le conseil lors de sa réunion du 9 avril 2015.
Un administrateur est considéré comme « indépendant » lorsqu’il n’entretient directement ou indirectement aucune relation
de quelque nature que ce soit avec la société, son groupe ou sa direction qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté
de jugement et notamment :
ƒ
il ne doit pas être salarié ou dirigeant mandataire social de la société, salarié ou administrateur de sa société mère ou
d’une société qu’elle consolide et ne pas l’avoir été au cours de cinq années précédentes,
ƒ
il ne doit pas être dirigeant mandataire social d’une société dans laquelle la société détient, directement ou
indirectement, un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire
social de la société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d’administrateur,
ƒ
il ne doit pas être (ou être lié directement ou indirectement) client, fournisseur, banquier d’affaire, banquier de
financement, significatif de la société ou de son groupe ou pour lequel la société ou son groupe représente une part
significative de l’activité,
ƒ
il ne doit pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social,
ƒ
il ne doit pas avoir été auditeur de la société au cours des cinq années précédentes,
ƒ
il ne doit pas être administrateur de la société depuis plus de douze ans.
Il est rappelé que depuis 2012, Sequana n’est plus considérée comme une société contrôlée. Le pacte conclu entre les
principaux actionnaires de Sequana le 4 juin 2012 n’est en effet pas constitutif d’une action de concert et chacun des
actionnaires est réputé agir pour son propre compte.
Sequana I Document de référence 2014 I 59
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Jusqu’au 29 juillet 2014, le conseil était composé de cinq administrateurs indépendants : MM. Luc Argand, Jean-Pascal
Beaufret, Jean-Yves Durance, Mme Marie Lloberes et M. Michel Taittinger (cf. ci-dessous). Avec la cooptation de
Mme Christine Bénard à cette date, le nombre d’administrateurs indépendants est passé à six, sur un total de neuf
administrateurs composant alors le conseil.
En effet, M. Pascal Lebard, de par ses fonctions dans la société, ne peut être qualifié d’indépendant. Par ailleurs, compte
tenu de la répartition du capital de la société et la présence d’actionnaires liés par un pacte, leurs représentants au conseil
(M. Bertrand Finet pour Bpifrance Participations et M. Peter Etzenbach pour Allianz France jusqu’au 25 juin 2014) ne
peuvent être considérés comme indépendants.
En outre, M. Pierre Martinet, administrateur jusqu’au 29 juillet 2014, a été considéré comme étant en conflit d’intérêt compte
tenu des liens qui l’unissaient à Exor SA, de même que Mme Odile Desforges compte tenu des liens et accords qui
l’unissent à Bpifrance Participations. De ce fait, Mme Desforges et M. Martinet n’ont pas été considérés comme
administrateurs indépendants.
S’agissant de M. Jean-Pascal Beaufret, le conseil a considéré que dans la mesure où il n’est pas en situation de remplacer
le Président de manière permanente, M. Beaufret n’exerçait aucun rôle exécutif au sein de la société et conservait donc sa
qualité d’administrateur indépendant.
Le conseil d’administration, considérant la situation de M. Michel Taittinger, membre d’un organe social de Sequana depuis
2000, a de nouveau estimé cette année que nonobstant la durée de ses mandats au-delà des douze années prescrites
par le code AFEP-MEDEF, il devait continuer à être reconnu indépendant. En effet, entre 2000 et 2005, M. Taittinger
était censeur du conseil de surveillance de la société (alors dénommée Worms & Cie) et participait aux travaux du conseil,
es-qualités, sans voix délibérative. Il est devenu administrateur de Sequana en mai 2005, date à laquelle la société a adopté
la forme à conseil d’administration, et n’a donc pu exercer un pouvoir de vote au sein du conseil que depuis cette date.
Le conseil d’administration a considéré qu’appartenir à un conseil depuis plus de douze ans, a fortiori lorsque le mandat est
exercé pendant une partie de cette période sans voix délibérative, ne devait pas faire perdre ipso facto la qualité
d’administrateur indépendant et que la préoccupation liée à ce critère d’ancienneté, selon laquelle l’exercice d’une fonction
au-delà d’une certaine durée pourrait faire perdre à son titulaire son esprit critique, était certes légitime mais ne devait pas
recevoir une application mécanique sans appréciation de la diversité des situations. En l’occurrence, la durée du mandat de
M. Taittinger n’a pas été jugée être un obstacle à sa liberté de jugement et d’opinion au sein du conseil. Au contraire,
l’expérience acquise par M. Taittinger constitue un atout pour apprécier convenablement la complexité du groupe Sequana
et de ses métiers et assurer efficacement le contrôle de la gestion de la société. La personnalité et les qualités personnelles
de M. Taittinger et l’absence totale de conflits d’intérêts de sa part avec les activités du groupe ont conforté le conseil dans
cette appréciation.
Enfin, Mme Christine Bénard (administrateur depuis le 29 juillet 2014), Mme Marie Lloberes et MM. Luc Argand et JeanYves Durance remplissent aussi pleinement les critères d'indépendance ci-dessus visés, définis par le code AFEP-MEDEF.
Outre l’indépendance des membres du conseil, une attention toute particulière est portée au respect de la liberté de
jugement exercée par l’ensemble des administrateurs, et notamment ceux liés par un pacte d’actionnaires, au sein du
conseil et des comités qu’il a constitués afin que les administrateurs puissent accomplir leur mission avec toute l’objectivité
nécessaire.
Les informations reçues par la société de la part des membres du conseil permettent d’affirmer que les membres du conseil
n’ont aucun lien familial ni entre eux ni avec l’équipe dirigeante. Par ailleurs, au cours des cinq dernières années, aucun
d’entre eux n’a fait l’objet durant son mandat de condamnation pour fraude, de sanction pénale, publique ou administrative,
n’a été associé à une faillite, une mise sous séquestre ou une liquidation judiciaire et n’a été empêché par un tribunal ou une
autorité judiciaire, administrative ou de tutelle d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de
surveillance ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’une société.
Aucun conflit d’intérêt n’a été déclaré par les administrateurs indépendants de nature à remettre en cause leur
indépendance vis-à-vis de la société ou l’exécution de leurs devoirs en qualité de mandataire social. A toutes fins utiles,
M. Jean-Pascal Beaufret a déclaré avoir travaillé, à travers la société Pardys dont il est l’associé et gérant unique depuis
janvier 2013, pour la banque d’affaires Goldman Sachs avec laquelle le groupe a signé des mandats de conseil pour des
opérations ponctuelles. M. Beaufret s’abstient de prendre part à toute délibération ou discussion relative à une position prise
par Sequana vis-à-vis de Goldman Sachs et n’intervient pas dans les prestations de Goldman Sachs à l’égard du groupe
Sequana. En conséquence, cette situation n’a pas été jugée par le conseil de nature à remettre en cause le statut
d’administrateur indépendant de M. Beaufret.
Il n’existe pas de contrat de service liant les membres des organes d’administration ou de direction générale à la société
ou à l’une de ses filiales et prévoyant l’octroi d’avantages au terme d’un tel contrat.
Enfin, aucun administrateur n’est lié à la société par un contrat de travail.
Sequana I Document de référence 2014 I 60
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
Missions confiées aux comités du conseil
Le comité des nominations et des rémunérations
Conformément à son règlement, adopté le 3 mai 2005 par le conseil d’administration, le comité des nominations et des
rémunérations a pour mission l’étude de toutes les questions relatives à la composition, l’organisation et le fonctionnement
du conseil d’administration et de ses comités ainsi que la soumission au conseil de propositions en matière de rémunération
des dirigeants et des mandataires sociaux.
A ce titre, il sélectionne notamment des candidats aux postes d’administrateur vacants afin de faire les meilleures
propositions au conseil d’administration, procède annuellement à la revue des critères de performance relatifs au calcul de
la rémunération variable du Directeur général et étudie les plans d’options de souscription ou d’achat d’actions et les projets
d’attributions gratuites d’actions qui pourraient être proposés par la direction.
Le comité des comptes
Ainsi que le précise son règlement adopté par le conseil d’administration du 3 mai 2005 et modifié le 27 juillet 2010, le rôle
du comité des comptes s’organise autour de trois thèmes principaux : le processus d’élaboration de l’information financière,
l’efficacité des systèmes de gestion des risques et de contrôle interne ainsi que l’indépendance des commissaires aux
comptes et l’exécution de leur mission de contrôle légal des comptes.
Ainsi, le comité assure le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et
financières, s’assure de la pertinence et de la permanence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des
comptes consolidés et sociaux ainsi que du traitement adéquat des opérations significatives au niveau du groupe et vérifie
que les procédures internes de collecte et de contrôle des informations garantissent ces caractéristiques.
Il examine (a) le périmètre des sociétés consolidées et, le cas échéant, les raisons pour lesquelles des sociétés n’y seraient
pas incluses, (b) les normes comptables applicables et appliquées au groupe et surveille leur mise en œuvre, (c) les
comptes sociaux et consolidés, semestriels et annuels ainsi que toutes questions de nature financière ou comptable qui lui
sont soumises par la direction générale, notamment celles relatives à la situation de trésorerie du groupe, à ses
financements et au respect de ses éventuels ratios bancaires et (d) les risques auxquels le groupe peut être exposé et les
engagements hors bilan significatifs du groupe.
Le comité est informé par la direction générale de l’organisation et du fonctionnement du dispositif de gestion des risques et
s’assure de l’efficacité de celui-ci. Il veille à la manière dont ces risques sont prévenus, suivis ou couverts par des polices
d’assurance adéquates. Il donne son avis sur l’organisation de l’audit interne du groupe, est informé de son programme de
travail et est destinataire d’une synthèse périodique de ses rapports. Enfin, il prend connaissance du plan d’action de l’audit
interne, il est informé au moins une fois par an des résultats de ses travaux et il assure le suivi des procédures et du
dispositif mis en place par la société en veillant à leur efficacité ainsi qu’à leur conformité à la réglementation et à un cadre
de référence reconnu.
Il reçoit communication du rapport du Président du conseil d’administration sur les procédures de contrôle interne et de
gestion des risques et émet un avis avant son approbation par le conseil d’administration.
Le comité conduit la procédure relative au choix des commissaires aux comptes et propose au conseil leur candidature, lors
de leur nomination et du renouvellement à l’échéance de leur mandat. Il veille à l’indépendance des commissaires aux
comptes et formule un avis sur le montant de leurs honoraires au titre de leur mission de contrôle légal des comptes. Il
statue sur les missions de conseils et autres prestations de services directement liées à leur mission que peuvent effectuer
les commissaires aux comptes ou les membres de leur réseau en dehors de leur mandat de contrôle légal des comptes de
la société en veillant à ce que celles-ci ne contreviennent pas aux dispositions légales. Chaque année, le comité se fait
communiquer par les commissaires aux comptes, le montant et la répartition, par catégories de missions, conseils et
prestations, des honoraires versés par le groupe aux commissaires aux comptes et à leur réseau au cours de l’exercice
écoulé. Il examine le programme d’intervention des commissaires aux comptes et les conclusions de leur contrôle. Lors de
l’arrêté des comptes semestriels et annuels, il reçoit communication d’une note des commissaires aux comptes sur les
principaux points relevés au cours de leurs travaux et sur les options comptables retenues.
Il se réunit régulièrement et peut entendre les dirigeants du groupe et leurs collaborateurs et notamment le responsable de
l’audit interne. Il peut aussi rencontrer les commissaires aux comptes, éventuellement en dehors de la présence des
dirigeants.
Lors de chaque réunion, il examine, en présence du Directeur financier et des commissaires aux comptes qui présentent
leurs observations, l’ensemble des comptes et notes annexes aux comptes, incluant le périmètre des sociétés consolidées,
les risques auxquels le groupe est éventuellement exposé et les engagements hors bilan. Lors de l’examen des comptes
semestriels et annuels, le comité se réunit avec les commissaires aux comptes et hors de la présence des dirigeants du
groupe.
Le comité stratégique
Conformément à son règlement, adopté par le conseil d’administration du 3 mai 2005, la mission du comité stratégique est
de proposer les orientations stratégiques du groupe en tenant compte de l’évolution des marchés et des risques potentiels
auxquels celui-ci peut être exposé. Il étudie les meilleures opportunités d’investissement correspondant à la stratégie ainsi
définie. Il peut se réunir aussi souvent que nécessaire à l’initiative de son Président.
Sequana I Document de référence 2014 I 61
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Compte-rendu de l’activité du conseil et des comités en 2014 et début 2015
Travaux du conseil
Les travaux du conseil d’administration s’appuient sur des présentations de la direction générale, des propositions
du Président et, le cas échéant, des recommandations des comités, lesquelles sont librement débattues entre les
administrateurs.
Au cours de l’exercice 2014, le conseil s’est réuni 14 fois, avec un taux d’assiduité des administrateurs de 84 % et une
er
durée moyenne des séances de 2 heures 30. Il s’est réuni deux fois entre le 1 janvier 2015 et la date de dépôt du présent
document.
Gouvernement d’entreprise
Lors de sa réunion du 29 avril 2014, le conseil a procédé à l’auto-évaluation annuelle de son fonctionnement et de sa
composition, notamment au regard du nombre d’administrateurs indépendants et des obligations en matière de
représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein du conseil (cf. page 59). Il a entendu le compte-rendu du
comité des nominations et des rémunérations sur le plan de succession du Président Directeur général et des principaux
dirigeants du groupe. Après avis du comité des nominations et des rémunérations, il a fixé la rémunération variable de
M. Pascal Lebard au titre de l’année 2013 ainsi que le montant de la rémunération fixe et les modalités de calcul de sa
rémunération variable au titre de l’exercice 2014 (cf. page 66). Il a également décidé de proposer à la prochaine assemblée
générale le renouvellement de trois mandats d’administrateurs arrivant à échéance et approuvé les extraits du document de
référence 2013 relatifs au gouvernement d’entreprise et notamment aux rémunérations des dirigeants et des mandataires
sociaux.
Le 25 juin 2014, lors de sa réunion tenue postérieurement à l’assemblée générale du même jour, après avoir constaté la
composition du conseil à la suite des décisions prises par l’assemblée générale des actionnaires et suivant les
recommandations du comité des nominations et des rémunérations, le conseil a renommé M. Jean-Pascal Beaufret en
qualité de Vice-Président et recomposé les comités du conseil.
Le 29 juillet 2014, après avoir pris acte de la démission de M. Pierre Martinet de son mandat d’administrateur ainsi que des
recommandations du comité des nominations et des rémunérations sur son remplacement, le conseil a décidé de coopter
Mme Christine Bénard en qualité d’administrateur en remplacement de M. Martinet pour la durée restant à courir du mandat
de ce dernier, soit jusqu’en 2016. Il a également été décidé de nommer Mme Bénard en qualité de membre du comité des
comptes, toujours en remplacement de M. Martinet. A la même date, le conseil d’administration a également nommé
M. Hervé Poncin, déjà Directeur général d’Antalis International et membre du comité exécutif de Sequana, en qualité de
Directeur général adjoint de Sequana, non mandataire social.
Début 2015, le conseil a de nouveau examiné l’indépendance des administrateurs, la répartition femmes/hommes au sein
du conseil et débattu de son fonctionnement. Dans le cadre de l’évaluation triennale de son fonctionnement, il a entendu le
compte-rendu de l’évaluation qui a été réalisée par un intervenant externe (cf. page 57). Après avis du comité des
nominations et des rémunérations, il a fixé le montant de la rémunération variable de M. Lebard au titre de l’année 2014
ainsi que le montant de la rémunération fixe et les modalités de calcul de sa rémunération variable au titre de 2015 et a
également défini l’indemnité susceptible d’être accordée à M. Lebard en cas de cessation de son mandat social
(cf. page 69). Certains mandats de membres du conseil arrivant à échéance lors de l’assemblée générale appelée à statuer
sur les comptes 2014, il a décidé de procéder à leur renouvellement.
Enfin, il lui a été présenté le compte rendu des travaux du comité des nominations et des rémunérations sur le plan de
succession du Président Directeur général et des principaux dirigeants du groupe et il a approuvé les extraits du document
de référence 2014 relatifs au gouvernement d’entreprise et notamment aux rémunérations des dirigeants et des
mandataires sociaux.
Marche du groupe
Au cours de l’exercice 2014, le conseil a examiné en détail les questions liées au plan de transformation d’Arjowiggins visant
à mettre un terme aux activités de fabrication des papiers couchés standard pour se recentrer vers les papiers de spécialité
ainsi qu’au refinancement du groupe, dont il a largement débattu, notamment lors de séances entièrement dédiées à ces
questions. Il a suivi les négociations menées par la société et ses filiales avec leurs banques créancières et avec les
principaux actionnaires de Sequana avant d’aboutir, le 10 avril 2014, à un accord de financement du plan industriel
de transformation.
Le conseil a ensuite défini les modalités d’une augmentation de capital et d’émissions d’obligations remboursables en
actions au profit des banques créancières puis, sur délégation de l’assemblée générale, décidé la mise en œuvre de ces
émissions. Il a également porté une attention particulière à la trésorerie du groupe et au risque de liquidité auquel le groupe
pouvait être confronté et a été informé très régulièrement des discussions avec les banques en vue de renégocier certaines
modalités des financements existant au sein du groupe. Il a notamment examiné les conditions des avenants aux contrats
de crédit ainsi négociés et, après avoir approuvé la signature d’accords de principe, le conseil a autorisé le Directeur général
à signer la documentation correspondante jusqu’à sa mise en place à la fin du 1er trimestre 2015, dans le respect des
obligations nées du contrat de financement d’Antalis.Toujours dans le cadre de la restructuration financière, le conseil a en
outre suivi l’avancement d’un programme d’affacturage de créances d’Antalis. Au cours du 2nd semestre 2014 et début
2015, il a suivi de près l’évolution de l’endettement et les questions de trésorerie d’Arjowiggins.
Au cours de l’exercice, le conseil a suivi l’avancement des restructurations industrielles décidées au sein du groupe
Arjowiggins et notamment des processus de cession ou de fermeture d’usines et leurs incidences en matière sociale. Il a
également suivi les projets de consolidation d’Antalis dans le secteur de la distribution.
Sequana I Document de référence 2014 I 62
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
D’une manière générale, le conseil examine régulièrement la position des sociétés du groupe sur le marché dans lequel
elles opèrent, débat de la stratégie et des développements industriels à mettre en place dans ses filiales ainsi que des
éventuelles restructurations à mener afin de faire face aux difficultés du marché. Il a suivi le projet de vente d’Appleton
Coated LLP (division Couché US) et a autorisé cette cession à une société formée par ses dirigeants.
A la suite des pressions exercées par certains producteurs de papiers manifestant une volonté de vendre leurs produits en
direct, le conseil a examiné et défini la politique à suivre par Antalis en tant que distributeur pour défendre son activité et ses
parts de marché. De même, le conseil a suivi la réorganisation de certaines activités du groupe et les projets de
désinvestissement ou de croissance externe qui lui étaient soumis par la direction. Pour ce faire, la direction générale
présente au conseil, au cours de chacune de ses réunions, une présentation complète et détaillée de la marche du groupe.
Début 2015, le conseil a poursuivi l’examen de l’avancement des restructurations industrielles et financières du groupe,
notamment chez Arjowiggins. Il a confirmé la politique de développement d’Antalis, en particulier au regard des
circonstances économiques affectant certains acteurs du marché. Tout au long de l’année 2014 et au début 2015, le conseil
a également suivi l’évolution du litige opposant la société à BAT Industries plc (décrit au chapitre 3, page 91). Fin avril 2015,
le conseil a approuvé les conditions du projet de cession d’Arjo Wiggins Ltda au Brésil au groupe Fredegoni ainsi que le
projet de cession des sociétés Arjo Systems (activité Identity & Access Control) et Arjowiggins Solutions (activité Revenue
Protection) au groupe Impala. Cette dernière opération devant également avoir pour effet de réduire l’endettement
d’Arjowiggins de 125 millions d’euros et de renforcer les capacités de financement du groupe.
Comptes
Début 2014, après avoir entendu l’avis du comité des comptes, le conseil a arrêté les comptes de l’exercice clos
le 31 décembre 2013 ainsi que les documents de gestion prévisionnelle et a proposé de ne pas verser de dividende au titre
de l’exercice 2013. Lors de sa réunion du 29 avril 2014, il a examiné les états financiers du 1er trimestre 2014 et approuvé le
rapport financier annuel ainsi que le rapport 2013 du Président sur les procédures de contrôle interne et de gestion des
risques.
Lors de sa séance du 29 juillet 2014, après avoir entendu l’avis du comité des comptes, le conseil a arrêté les comptes
consolidés au 30 juin 2014 ainsi que les documents financiers établis en application des dispositions du code de commerce
et a procédé à la rédaction du rapport semestriel d’activité. Fin octobre, le conseil a examiné les états financiers pour
le 3ème trimestre et, plus généralement, les résultats du groupe au 30 septembre 2014.
Tout au long de l’année, il a examiné les tendances et le budget pour 2014 et en a assuré le suivi par rapport aux résultats
du groupe puis il a, en fin d’année 2014, examiné un projet de budget pour 2015 et arrêté un plan à 3 ans 2015-2017
du groupe. Lors de chaque présentation d’états financiers, il a examiné les différentes options et les principaux impacts
comptables.
Début 2015, après avoir entendu l’avis du comité des comptes, il a arrêté les comptes de l’exercice clos le 31 décembre
2014 ainsi que les documents de gestion prévisionnelle et a proposé de ne pas verser de dividende au titre de l’exercice
2014. Il a également examiné les états financiers du 1er trimestre 2015 et approuvé le rapport financier annuel ainsi que le
rapport 2014 du Président sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques.
Plan d’attribution gratuite d’actions 2010 (cf. page 73)
Début 2014, le conseil d’administration, après avoir rappelé les conditions du plan d’attribution gratuite d’actions du 9 février
2010 et les critères de performance qui avaient été atteints au 31 décembre 2011, a constaté que les bénéficiaires résidant,
et salariés de sociétés, à l’étranger qui étaient encore salariés du groupe ou, à défaut, dont les droits à actions gratuites
avaient été maintenus par le conseil, devaient se voir attribuer le 30 avril 2014 les actions gratuites auxquelles ils avaient
droit. A ce titre, le conseil a constaté l’émission de ces actions et l’augmentation de capital correspondante.
Délégations et autorisations du conseil en matière d’opérations financières
Lors de sa séance du 18 mars 2014, le conseil a renouvelé l’autorisation qui avait été consentie le 27 février 2013
au Directeur général et réitérée le 27 juin 2013 à la suite de la nomination de M. Lebard en qualité de Président Directeur
général, pour donner au nom de la société des cautions, avals et garanties pour toutes opérations et/ou tous financements
de quelque nature que ce soit, pour une durée d’un an et dans une limite globale réduite à 100 millions d’euros, toute
garantie, aval ou caution d’un montant unitaire supérieur à 50 millions d’euros devant toutefois faire l’objet d’une autorisation
préalable spécifique du conseil d’administration. Cette autorisation, qui est arrivée à échéance le 17 mars 2015, a été
utilisée par Sequana à hauteur d’environ 7 millions d’euros, essentiellement afin de garantir des engagements de ses filiales
à l’égard de tiers. Le 9 avril 2015, le conseil a consenti une nouvelle autorisation pour émettre au nom de la société
des cautions, avals et garanties, dans les mêmes termes que la précédente (cf. supra), pour une durée d’un an prenant fin
le 8 avril 2016.
Le 25 juin 2014, le conseil d’administration de la société réuni postérieurement à l’assemblée générale, après avoir, en vertu
de la délégation de compétence reçue de l’assemblée, décidé une augmentation de capital avec maintien du droit
préférentiel de souscription des actionnaires d’un montant nominal de 25 040 804 euros, a subdélégué au Président
Directeur général tous pouvoirs à l’effet de (i) en cas de sous-souscription, répartir les actions non souscrites entre les
actionnaires qui s’étaient engagés à souscrire à celles-ci afin de garantir la souscription intégrale des actions, (ii) en cas de
sur-souscription, mettre en œuvre la faculté d’extension visant à augmenter, dans la limite de 15 % de l’émission initiale, le
nombre de titres à émettre et plus généralement (iii) prendre toutes mesures nécessaires à la réalisation de cette opération.
Sequana I Document de référence 2014 I 63
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
En outre, en vertu de l’autorisation qui lui a été donnée à cet effet par l’assemblée générale des actionnaires du 25 juin
2014, le conseil a également donné, le même jour, tous pouvoirs au Président Directeur général à l’effet d’intervenir en
Bourse sur les titres de la société, dans les conditions et limites fixées par l’assemblée générale et dans le respect de la
réglementation boursière. Cette délégation de pouvoirs a été utilisée en 2014 et début 2015 avec la poursuite du contrat de
liquidité dont les détails figurent en page 208.
Enfin, dans le cadre de la restructuration de l’endettement du groupe, le conseil a délégué le 25 juin 2014 au Président
Directeur général tous pouvoirs aux fins de signer les avenants aux conventions de crédit d’Arjowiggins, d’Antalis et de
Sequana.
Assemblée générale
Lors de sa réunion du 15 mai 2014, le conseil a procédé à la convocation de l’assemblée générale mixte des actionnaires
du 25 juin 2014, en a arrêté l’ordre du jour ainsi que les documents, et en particulier les résolutions, à soumettre
à cette assemblée. Le contenu du document de référence de l’exercice 2013 contenant notamment le rapport de gestion du
conseil d’administration à l’assemblée avait été préalablement approuvé par le conseil lors de sa réunion du 29 avril 2014.
Le 4 juin 2014, il a constaté que la société n’avait reçu aucune demande d’inscription de points ou de projets de résolutions
à l’ordre du jour de cette assemblée de la part d’actionnaires remplissant les conditions légales. A la même date, afin de
tenir compte de nouvelles caractéristiques envisagées pour l’émission des ORA et des ORNANE, le conseil a décidé de
modifier le texte des résolutions relatives à l’émission de ces obligations qui avaient déjà été publiées dans l’avis de réunion
de l’assemblée convoquée pour le 25 juin 2014, a adapté en conséquence celui de l’avis de convocation à publier au
Bulletin des Annonces Légales et Obligatoires et a modifié corrélativement le texte de son rapport à l’assemblée.
Début 2015, le conseil a procédé à la convocation de l’assemblée générale mixte des actionnaires de juin 2015, arrêté les
documents à lui soumettre et a examiné le contenu du document de référence de l’exercice 2014.
Travaux des comités
Le comité des nominations et des rémunérations
Ce comité s’est réuni trois fois en 2014, avec un taux d’assiduité de 89 % de ses membres. Il a tout d’abord examiné la
composition, l’organisation et le fonctionnement du conseil et de ses comités et plus particulièrement les critères
d’indépendance, de compétence et de sexe requis par les règles de gouvernement d’entreprise et notamment celles du
code AFEP-MEDEF. Il a également étudié les renouvellements des mandats d’administrateurs arrivant à échéance lors de
l’assemblée générale devant approuver les comptes de l’exercice 2013 et a fait des propositions en ce sens au conseil
d’administration afin que celui-ci puisse à son tour proposer aux actionnaires l’éventuel renouvellement de ces mandats et
le cas échéant en fixer la durée et a poursuivi ses travaux sur le plan de succession du Président Directeur général et des
principaux dirigeants du groupe.
Il a émis des recommandations au regard du montant de la rémunération variable du Directeur général au titre de l’exercice
2013 ainsi que du montant de sa rémunération fixe et des modalités de calcul de sa rémunération variable au titre de
l’exercice 2014 afin que le conseil puisse statuer sur ces points. En matière de rémunérations, le comité a également
débattu de la politique de rémunération des principaux dirigeants du groupe et a examiné et approuvé la rédaction et le
contenu du chapitre « rémunérations des dirigeants et mandataires sociaux » du document de référence 2013. Il a proposé
le maintien des droits de deux bénéficiaires du plan d’attribution gratuite d’actions de 2010 ayant quitté le groupe et examiné
la situation des bénéficiaires de ce plan résidant, et salariés de sociétés, à l’étranger appelés à acquérir le 30 avril 2014 les
actions gratuites auxquelles ils pouvaient prétendre.
A la suite du renouvellement par l’assemblée générale des actionnaires du 25 juin 2014 de certains mandats
d’administrateurs, le comité des nominations et des rémunérations a émis des recommandations relatives à la
recomposition des comités du conseil ainsi qu’à la reconduction du mandat de Vice-Président de M. Jean-Pascal Beaufret
suite au renouvellement du mandat de ce dernier.
Fin juillet 2014, le comité a pris acte de la démission de M. Pierre Martinet de ses mandats d’administrateur et de membre
du comité des comptes et a recommandé au conseil la nomination de Mme Christine Bénard en remplacement de
M. Martinet. Il a pris note de la mission qui lui était confiée par le conseil d’administration de poursuivre les réflexions déjà
engagées quant au plan de succession du Président Directeur général de la société et a également proposé la nomination
de M. Hervé Poncin en qualité de Directeur général adjoint.
Début 2015, il s’est réuni deux fois. Après avoir organisé la réalisation d’une évaluation du fonctionnement du conseil par
un cabinet extérieur spécialisé, il a pris acte du compte-rendu de l’évaluation ainsi faite qu’il a présenté au conseil. Il a par
ailleurs analysé la composition du conseil au regard du nombre d’administrateurs indépendants et des obligations en
matière de représentation équilibrée des hommes et des femmes. Il a examiné les éventuels renouvellements de mandats
qui arrivaient à échéance lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires. Le comité a également émis des
recommandations en vue de la fixation du montant de la rémunération variable de M. Lebard au titre de l’exercice 2014 ainsi
que du montant de sa rémunération fixe et des règles de calcul de sa rémunération variable au titre de l’exercice 2015 et a
fait des propositions au conseil quant à l’engagement à prendre par la société en faveur de M. Lebard s’agissant de
l’indemnité qui pourrait lui être allouée en cas de cessation de ses fonctions.
Il a de nouveau débattu du plan de succession du Président Directeur général et des principaux dirigeants du groupe dont il
a fait une de ses priorités pour 2015. Il a examiné la politique de rémunération des principaux dirigeants et a procédé à la
revue de la rédaction et du contenu du chapitre « rémunérations des dirigeants » du document de référence 2014.
Sequana I Document de référence 2014 I 64
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
Le comité des comptes
Ce comité s’est réuni quatre fois en 2014, avec un taux d’assiduité de 67 % de ses membres et en présence de la direction
générale.
En début d’année, il a tout d’abord examiné la situation financière de la société et ses besoins de liquidité ainsi que les
conditions des négociations relatives au refinancement du groupe. Il a reçu communication des rapports établis par le
département de l’audit interne en 2013 et pris connaissance du plan d’actions pour 2014. Le comité a examiné les principes
retenus par la société pour la clôture des comptes de l’exercice 2013 et il a entendu les commissaires aux comptes. Compte
tenu des conditions exceptionnelles de l’arrêté des comptes 2013 par le conseil postérieurement à l’accord de principe signé
pour le refinancement du groupe, les comptes 2013 ont été arrêtés par le conseil, lors d’une réunion à laquelle étaient
représentés les commissaires aux comptes, sans que le comité des comptes se soit préalablement réuni. Le comité
er
a également examiné les résultats du groupe pour le 1 trimestre 2014 et, conformément aux règles de gouvernement
d’entreprise et au règlement du comité des comptes, ce dernier a également examiné le rapport du Président sur le contrôle
interne et la gestion des risques pour l’année 2013.
Il a ensuite examiné les comptes de la société au 30 juin 2014 et l’activité du département d’audit interne du groupe au
cours du 1er semestre 2014 puis, en fin d’année, il a examiné les résultats du groupe pour le 3ème trimestre 2014 ainsi que
les tendances pour la fin de l’année.
Depuis le début de l’année 2015, il s’est réuni trois fois. Il a examiné la situation financière du groupe et les prévisions de
résultats pour l’année 2014, il a reçu communication des rapports d’audit interne pour 2014, pris connaissance du plan
d’actions pour 2015 et analysé en détail la cartographie des risques réalisée fin 2014. Au cours des différentes réunions du
début 2015, il a examiné les comptes 2014, fait des propositions au conseil relatives à cet arrêté, étudié les procédures de
contrôle interne mises en place ainsi que le rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques pour 2014
er
puis examiné les résultats du groupe pour le 1 trimestre 2015.
Le comité stratégique
Ce comité ne s’est pas réuni au cours de l’exercice 2014. En effet, il avait été décidé que durant la période cruciale de
réalisation du plan de transformation du groupe tel qu’il a été approuvé par le conseil d’administration début 2014, les
débats du comité stratégique se tiendraient en formation plénière du conseil. Il s’est réuni une fois début 2015
principalement pour examiner les conditions et les effets des opérations envisagées par Sequana relatives à la cession
d’Arjo Wiggins Ltda au Brésil et des activités Solutions de Sécurité d’Arjowiggins Security et les conséquences des cessions
de créances opérées par les détenteurs de celles-ci au titre du contrat de crédit syndiqué d’Arjowiggins.
Comité exécutif
Le comité exécutif de Sequana est composé de dirigeants du groupe.
Au 31 décembre 2014, sa composition était la suivante :
Pascal Lebard
Président Directeur général de Sequana, Président d’Antalis et d’Arjowiggins
Hervé Poncin
Directeur général adjoint de Sequana et Directeur général d’Antalis
Guy Léonard
Directeur général d’Arjowiggins
Directeur des ressources humaines groupe
Xavier Roy-Contancin
Directeur financier groupe, Directeur financier d’Antalis
Antoine Courteault
Secrétaire général
Tous les membres du comité exécutif font partie du groupe depuis au moins neuf ans et bénéficient en moyenne d’une
expérience du secteur allant de près de dix à vingt ans.
Sequana I Document de référence 2014 I 65
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Rémunérations
Le conseil d’administration étudie et veille à respecter la conformité des pratiques de la société avec les recommandations
relatives aux rémunérations des dirigeants et mandataires sociaux présentées par l’AFEP et le MEDEF ou avec les
recommandations qui peuvent être émises par les autorités et notamment l’Autorité des marchés financiers.
Les dirigeants mandataires sociaux
Depuis le 27 juin 2013, les fonctions de Président du conseil d’administration et de Directeur général sont réunies et
exercées par M. Pascal Lebard.
Rémunérations
Rémunération du Directeur général
La rémunération annuelle du Directeur général se décompose en une partie fixe et une partie variable qui sont décidées par
le conseil d’administration, sur proposition du comité des nominations et des rémunérations.
La partie fixe de la rémunération annuelle de M. Pascal Lebard, qui s’élève à 900 000 euros depuis 2010, a été maintenue
à ce même montant en 2014 par décision du conseil d’administration du 29 avril 2014, après avis du comité des
nominations et des rémunérations. Le conseil d’administration du 9 avril 2015, suivant les recommandations du comité des
nominations et des rémunérations, a également maintenu à € 900 000 la rémunération fixe de M. Lebard pour l’exercice
2015.
Les critères de calcul(1) de la partie variable de sa rémunération au titre de l’exercice 2012 étaient l’évolution, au cours de
cet exercice, de l’excédent brut d’exploitation de gestion consolidé, du niveau d’endettement financier net du groupe à fin
2012, de la poursuite d’une bonne gestion du besoin en fonds de roulement du groupe ainsi que de la politique de réduction
des coûts fixes et des capacités. Cette rémunération, qui pouvait atteindre 100 % de sa rémunération fixe, pouvait toutefois
être majorée par le conseil d’administration, sur proposition du comité des nominations et des rémunérations, en fonction de
la réalisation dans de bonnes conditions d’opérations stratégiques conformes au plan à trois ans et au refinancement du
groupe en général.
En application de ces principes et malgré les résultats décevants pour l’année 2012 liés à une conjoncture difficile, le conseil
d’administration du 26 mars 2013 a constaté que la majorité des critères de calcul de la rémunération variable de M. Pascal
Lebard avaient été atteints. En outre, le conseil a relevé que M. Lebard n’avait pas démérité dans l’exercice de ses fonctions
et s’était fortement impliqué tout au long de l’année 2012 afin de redresser la situation du groupe et obtenir son
refinancement. Après avis favorable du comité des nominations et des rémunérations et considérant notamment les
objectifs atteints et la qualité du travail accompli par M. Lebard, le conseil a décidé de lui verser une rémunération variable
au titre de l’exercice 2012 mais de limiter celle-ci à 50 % de sa rémunération fixe, soit un montant de 450 000 euros.
Enfin, s’agissant de la rémunération variable de M. Pascal Lebard en sa qualité de Directeur général au titre de l’exercice
2013, le conseil du 26 mars 2013 a également décidé, suivant les recommandations du comité des nominations et des
rémunérations, de reconduire les critères de calcul(1) qui avaient été fixés l’année précédente, soit une rémunération
variable pouvant atteindre 100 % de sa rémunération fixe et dont le calcul serait basé sur l’évolution au cours de l’année
2013 de l’excédent brut d’exploitation de gestion consolidé, du niveau d’endettement financier net du groupe ainsi que de la
gestion du besoin en fonds de roulement et de la politique de réduction des coûts fixes et des capacités. En outre, il a été
décidé que le conseil étudierait les performances de M. Lebard au regard de la réalisation d’opérations stratégiques
conduites dans le cadre du plan à trois ans du groupe et des opérations de refinancement qui auraient été réalisées et
pourrait discrétionnairement porter une appréciation qualitative sur les performances de M. Lebard et décider d’accroître le
montant de la partie variable ainsi obtenue.
Le conseil d’administration du 27 juin 2013, après avoir décidé de réunir les fonctions de Président du conseil
d’administration et de Directeur général et avoir nommé M. Pascal Lebard en qualité de Président et Directeur général,
a décidé de reconduire les conditions de rémunération variable de ce dernier au titre de sa fonction de Direction générale
telles qu’elles avaient été décidées par le conseil du 25 avril 2013 (cf. ci-dessus), à savoir une rémunération variable
(1)
pouvant atteindre 100 % de sa rémunération fixe et basée sur l’évolution de l’excédent brut d’exploitation de gestion
consolidé, de l’endettement du groupe, de la gestion du besoin en fonds de roulement et de la politique de réduction des
coûts fixes et des capacités et pouvant être discrétionnairement augmentée par décision du conseil d’administration.
A ce titre, le conseil d’administration, lors de sa réunion du 29 avril 2014, a décidé, suivant les recommandations du comité
des nominations et des rémunérations et sur proposition de M. Lebard, compte tenu de la situation actuelle du groupe,
et notamment des restructurations en cours et des conséquences sociales, ainsi que des performances opérationnelles de
Sequana en 2013, de ne pas verser de rémunération variable à M. Lebard au titre de l’exercice 2013. Lors de cette même
séance, le conseil a décidé de fixer(1) le calcul de sa rémunération variable pour 2014, celle-ci pouvant atteindre 100 % de
sa rémunération fixe, en fonction de la mise en œuvre et de la réussite du plan de transformation du groupe telle que prévue
pour 2014, incluant sa restructuration industrielle et financière, tel que décidé par le conseil et de la performance de l’action
Sequana, le conseil pouvant discrétionnairement décider, après avis du comité des nominations et des rémunérations,
de modifier cette rémunération variable en fonction de son appréciation qualitative du mandat de M. Lebard.
(1)
Le niveau de réalisation des critères quantitatifs visés ci-dessus a été établi de manière précise mais n’est pas rendu public pour des
raisons de confidentialité.
Sequana I Document de référence 2014 I 66
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
Après avoir entendu les recommandations du comité des nominations et des rémunérations, le conseil d’administration
du 9 avril 2015, constatant la réalisation du plan de transformation du groupe telle que prévue pour 2014, a décidé de fixer
la rémunération variable de M. Lebard au titre de l’année 2014 à 100 % du montant de sa rémunération fixe,
soit 900 000 euros. Cette somme est acquise aux 2/3 de son montant (soit 600 000 euros) sans condition et le paiement du
solde (soit 300 000 euros) est subordonné à la cession de la société brésilienne Arjo Wiggins Ltda. Le conseil a également
fixé les critères de calcul(1) de sa rémunération variable pour l’année 2015 et décidé que celle-ci pourrait atteindre 100 % de
sa rémunération fixe, en fonction de la réalisation de critères basés à 50 % sur les résultats opérationnels du groupe et les
efforts de trésorerie et à 50 % sur la réussite de la stratégie définie par le conseil dans les domaines de la distribution et de
la production ainsi que sur la finalisation d’un plan de succession des dirigeants du groupe. Le conseil s’est également
réservé la possibilité d’augmenter la rémunération variable de M. Lebard à 110 % de sa rémunération fixe s’il estime que la
réussite d’une opération exceptionnelle le justifie en 2015.
Rémunération du Président du conseil d’administration
Depuis le 1er janvier 2008, le Président du conseil d’administration recevait, ès-qualités, par prélèvement sur le montant
global des jetons de présence tel que détaillé en page 70, un jeton annuel de 250 000 euros en sus du jeton de présence
auquel il avait droit en sa qualité d’administrateur, ce jeton de présence préciputaire venant rémunérer la fonction de
Président du conseil d’administration, et notamment son rôle et sa responsabilité en termes d’organisation des travaux et de
fonctionnement du conseil telles que ces tâches lui étaient dévolues par les statuts de la société.
A ce titre, M. Brandolini d’Adda a donc perçu en 2013, en sus de ses jetons de présence en sa qualité d’administrateur,
une somme de 121 918 euros au titre de son mandat de Président du conseil d’administration jusqu’au 27 juin 2013.
S’agissant de la rémunération de M. Pascal Lebard au titre de sa fonction de Président du conseil, le conseil
d’administration, lors de sa séance du 27 juin 2013, a décidé, en accord avec M. Lebard, de ne pas allouer de rémunération
spécifique au Président du conseil au titre de sa fonction. M. Lebard ne perçoit donc pas de rémunération supplémentaire
au titre de sa fonction de Président du conseil d’administration, ni de jeton de présence autre que celui lié à son mandat
d’administrateur.
En outre, le conseil d’administration du 27 juin 2013 a également décidé, après avoir nommé M. Jean-Pascal Beaufret
en qualité de Vice-Président et en accord avec ce dernier, de ne pas lui allouer de rémunération spécifique à ce titre.
M. Beaufret ne perçoit donc pas, en sa qualité de Vice-Président, d’autre rémunération que la part des jetons de présence
lui revenant au titre de son mandat d’administrateur.
Rémunérations globales et avantages des dirigeants mandataires sociaux
Les rémunérations et avantages de toute nature dus et versés au cours des exercices 2013 et 2014 par Sequana et les
sociétés qu’elle contrôle à ses dirigeants mandataires sociaux sont détaillés ci-après :
Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social
Tableau 1
Exercice 2013
Exercice 2014
Pascal Lebard
Directeur général
et Président du conseil depuis le 27 juin 2013
Rémunérations dues au titre de l’exercice (cf. tableau 2)
€ 945 449
€ 1 844 552
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours
de l’exercice
-
-
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice (cf. tableau 4)
-
-
Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l’exercice
(cf. tableau 6)
-
-
€ 945 449
€ 1 844 552
Total
Tiberto Ruy Brandolini d’Adda
Président du conseil jusqu’au 27 juin 2013
Rémunérations dues au titre de l’exercice (cf. tableau 2)
€ 139 241
-
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours
de l’exercice
-
-
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice (cf. tableau 4)
-
-
Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l’exercice
(cf. tableau 6)
-
-
€ 139 241
-
Total
(1)
Le niveau de réalisation des critères quantitatifs visés ci-dessus a été établi de manière précise mais n’est pas rendu public pour des
raisons de confidentialité.
Sequana I Document de référence 2014 I 67
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social
Exercice 2013
Tableau 2 (Montants bruts avant impôt)
Exercice 2014
Montants dus
au titre de 2013
Montants versés
au cours de 2013
Montants dus
au titre de 2014
Montants versés
au cours de 2014
€ 900 000
€0
€ 900 000
€ 450 000
€ 900 000
(1)
€ 900 000
€ 900 000
€0
€ 45 449
-
€ 46 190
-
€ 44 552
-
€ 43 878
-
€ 945 449
€ 1 396 190
€ 1 844 552
€ 943 878
€ 139 241
-
€ 287 981
-
-
-
Pascal Lebard
Directeur général
et Président du conseil depuis le 27 juin 2013
Rémunération fixe
Rémunération variable annuelle
(cf. pages 66 et 67)
Rémunération variable pluriannuelle
Rémunération exceptionnelle
Jetons de présence
Avantages en nature
Total
Tiberto Ruy Brandolini d’Adda
Président du conseil jusqu’au 27 juin 2013
Rémunération fixe
Rémunération variable annuelle
Rémunération variable pluriannuelle
Rémunération exceptionnelle
Jetons de présence
Avantages en nature
Total
TOTAL
(1)
€ 139 241
€ 287 981
-
-
€ 1 084 478
€ 1 684 171
-
-
A la date de dépôt du présent document de référence, cette somme est acquise aux 2/3 de son montant (soit € 600 000) sans condition
et le paiement du solde (soit € 300 000) est subordonné à la cession de la société brésilienne Arjo Wiggins Ltda
Aucun avantage de quelque nature que ce soit (y compris avantage en nature) n’a été octroyé par Sequana (et les sociétés
qu’elle contrôle) au cours des exercices 2013 et 2014 à ses dirigeants mandataires sociaux et aucun mécanisme de
rémunération variable pluriannuelle n’a été mis en place.
Actions gratuites
Le 9 février 2010, le conseil d’administration a mis en place un plan d’attribution gratuite d’actions Sequana en faveur des
principaux dirigeants et salariés cadres jouant un rôle clé dans le développement du groupe. A ce titre, M. Pascal Lebard
s’est vu attribuer 540 000 actions gratuites valorisées lors de leur attribution selon les principes IFRS2, à un montant unitaire
de 5,4670 euros.
L’acquisition par M. Lebard de ces 540 000 actions était intégralement soumise à des conditions de présence et de
performance liées au plan d’affaires à trois ans du groupe Sequana devant être appréciées le 31 décembre 2011 puis le
31 décembre 2012. Les critères de performance pris en compte pour l’acquisition des actions octroyées à M. Lebard étaient
constitués de l’EBE consolidé de Sequana à hauteur de 50 % et de l’endettement net consolidé de Sequana à hauteur
de 50 %.
Les conditions de performance devant être atteintes au 31 décembre 2011 ayant été satisfaites à hauteur de 50 %,
M. Lebard a acquis le 30 avril 2012, 180 000 actions Sequana (de 1,50 euro de valeur nominale), correspondant à 50 % des
2/3 du nombre total des actions qui lui ont été attribuées. Il pouvait acquérir le solde le 30 avril 2013 au regard de la
satisfaction des conditions de performance devant être réalisées au 31 décembre 2012. Celles-ci n’ayant pas été satisfaites,
M. Lebard n’a acquis aucune action gratuite en 2013 et ne détient plus aucun droit à action gratuite.
Les 180 000 actions acquises par M. Lebard le 30 avril 2012 ont été regroupées le 15 novembre 2012 (à raison de 6 actions
anciennes de 1,50 euro de valeur nominale contre 1 action nouvelle de 9 euros de valeur nominale) en 30 000 actions.
Celles-ci sont devenues librement cessibles le 30 avril 2014. Toutefois, conformément aux recommandations AFEPMEDEF, M. Lebard doit conserver jusqu’à la fin de son mandat ou du renouvellement de celui-ci, une partie des actions ainsi
acquises correspondant à 50 % de la plus-value nette d’acquisition.
Il n’a été procédé à aucune attribution gratuite d’actions (y compris d’actions de performance) en faveur des dirigeants
mandataires sociaux de la société au cours des exercices 2013 et 2014.
Le tableau historique des actions gratuites attribuées aux mandataires sociaux de la société figure en page 73.
Sequana I Document de référence 2014 I 68
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
Options de souscription d’actions
Aucune option de souscription (ou d’achat) d’actions n’a été attribuée, par Sequana (et les sociétés qu’elle contrôle),
aux dirigeants mandataires sociaux de la société au cours des exercices 2013 et 2014.
Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social
par Sequana et par toute société de son groupe
Tableau 4
Pascal Lebard
Président Directeur général
N° et date
du plan
Nature
des options
Valorisation
IFRS
Nombre d’options
attribuées
en 2014
Prix
d’exercice
Période
d’exercice
néant
-
-
0
-
-
Aucune option de souscription (ou d’achat) d’actions n’a été levée par les dirigeants mandataires sociaux au cours des
exercices 2013 et 2014.
Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire social
Tableau 5
N° et date du plan
Pascal Lebard
Président Directeur général
Nombre d’options
levées en 2014
Prix d’exercice
0
-
néant
Le tableau historique des options de souscription attribuées aux mandataires sociaux de la société figure en page 72.
Autres rémunérations et avantages divers
Tableau 11
Contrat de
travail
Régime de retraite
supplémentaire
Indemnités ou avantages dus ou
susceptibles d’être dus à raison
de la cessation ou du
changement de fonctions
Non
Non
Oui(1)
Pascal Lebard
Président Directeur général
(1)
Indemnités relatives à
une clause de non
concurrence
Non
Depuis le 28 avril 2015, comme indiqué ci-dessous.
En 2014 et jusqu’au 28 avril 2015, en dehors des rémunérations ci-dessus mentionnées, aucun engagement de quelque
nature que ce soit n’avait été pris par la société au bénéfice de son dirigeant mandataire social, correspondant à des
éléments de rémunération, indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à l’occasion de la prise, de la cessation
ou du changement de ses fonctions ou postérieurement à l’un de ces événements.
Le 28 avril 2015, le conseil d’administration, suivant la recommandation du comité des nominations et des rémunérations de
la société, a défini les éléments de rémunération, indemnités et avantages susceptibles d’être dus à M. Pascal Lebard à
raison de la cessation ou du changement de ses fonctions en tant que Président et Directeur Général de Sequana.
Le montant de cette indemnité est au plus égal à 1,5 fois le salaire annuel (partie fixe de l’année en cours majorée du
dernier montant versé à titre de partie variable) de M. Lebard à la date de la cessation de ses fonctions. Le versement et le
montant de cette indemnité seront subordonnés à la réalisation des conditions de performance correspondant à celles fixées
par le conseil pour la définition de la partie variable des deux dernières années précédant la cessation de ses fonctions et
selon la même pondération de chaque critère. Ces conditions financières respectent en tous points les recommandations du
code Afep-Medef tel que révisé en juin 2013. Cette indemnité ne sera pas due si M. Lebard quitte la société à son initiative,
s’il n’est plus dirigeant mandataire social à la date de son départ ou s’il peut, lors de son départ, faire valoir ses droits à la
retraite à brève échéance.
En outre, il n’est pas prévu d’autre avantage en faveur de M. Lebard qui, par ailleurs, ne bénéficie (et n’a jamais bénéficié au
cours de son mandat) d’aucun contrat de travail (y compris contrat de travail maintenu mais suspendu) le liant à Sequana ou
à une société qu’elle contrôle et n’est lié à la société par aucune clause de non concurrence. Par ailleurs, M. Lebard
bénéficie du même régime de retraite que celui des cadres de la société, à savoir un régime de retraite complémentaire
« classique ». Il n’existe pas de régime de retraite garantie ou à prestations définies en faveur des dirigeants ou salariés
actuels pouvant avoir une incidence financière à terme pour la société. En matière d’assistance prévoyance / déplacements,
M. Pascal Lebard bénéficie des mêmes droits que les autres salariés cadres de la société, sans autres avantages.
Sequana I Document de référence 2014 I 69
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Les mandataires sociaux non dirigeants
Les membres du conseil d’administration perçoivent des jetons de présence dont le montant est fixé par l’assemblée
générale.
Le montant et la répartition des jetons de présence
L’assemblée générale des actionnaires du 21 mai 2008 a fixé à 700 000 euros le montant annuel des jetons de présence
alloués aux membres du conseil d’administration et ce, jusqu’à nouvelle décision de l’assemblée générale.
Le conseil, lors de sa réunion du même jour, après avoir rappelé la dissociation des fonctions de Directeur général et de
Président du conseil d’administration alors en vigueur ainsi que le rôle dévolu à ce dernier, a décidé de rémunérer la
fonction du Président du conseil par un jeton de présence particulier et de lui allouer, par prélèvement sur le montant annuel
des jetons de présence, un jeton de présence annuel de 250 000 euros en sus du jeton de présence auquel il avait droit en
sa qualité d’administrateur.
Jusqu’au 27 juin 2013, date de réunification des fonctions de Président du conseil et de Directeur général, il était donc
alloué annuellement 250 000 euros au Président du conseil et 450 000 euros à l’ensemble des membres du conseil, selon
les règles de répartition détaillées ci-dessous.
Lors de sa réunion du 27 juin 2013, le conseil d’administration a décidé, en accord avec les personnes concernées, qu’il ne
serait pas alloué de rémunération spécifique au Président du conseil et au Vice-Président au titre de leurs fonctions et qu’ils
ne percevraient donc pas, es-qualités, d’autre rémunération que la part des jetons de présence leur revenant au titre de leur
mandat d’administrateur, limitant ainsi, jusqu’à nouvelle décision du conseil, la part distribuable des jetons de présence
à hauteur de 450 000 euros par an.
S’agissant de la répartition des jetons de présence, conformément aux règles adoptées par le conseil d’administration du
3 mai 2005 qui restent en vigueur, le montant à répartir entre les administrateurs et censeurs, soit 450 000 euros, est divisé
en deux parties, l’une représentant la partie fixe des jetons de présence allouée en compensation du travail effectué par les
administrateurs en dehors des réunions du conseil ainsi que de la responsabilité qui leur est confiée et l’autre, la partie
variable à répartir entre chaque administrateur et censeur en fonction de ses présences aux réunions du conseil et, le cas
échéant, des comités dont il est membre.
Le montant de la partie fixe, portant sur 40 % du montant des jetons de présence, est réparti à parts égales entre
les administrateurs. Le montant de la partie variable, portant sur 60 % du montant des jetons de présence, est réparti entre
les membres du conseil, ceux des comités et les censeurs en fonction de leur assiduité aux réunions auxquelles chacun est
invité en exécution du mandat qui lui a été confié.
Le règlement des jetons de présence
Le règlement des jetons de présence s’effectue, pour chaque exercice et jusqu’à nouvelle décision du conseil, de la manière
suivante :
ƒ
versement d’un acompte de la partie fixe et d’une provision sur la partie variable calculée en fonction de la présence aux
réunions écoulées et du nombre total de réunions estimé pour l’année, à l’issue de l’assemblée générale annuelle ayant
lieu au cours de l’exercice considéré ;
ƒ
versement du solde de la partie fixe et de la partie variable dans le premier mois de l’exercice suivant celui au titre
duquel les jetons de présence sont versés.
Au titre de l’exercice 2014, le montant global des jetons de présence s’est élevé 450 000 euros.
Lorsque les jetons de présence sont dus à des personnes morales administrateurs, ils sont versés à celles-ci directement et
non à leur représentant permanent. Par ailleurs, les jetons de présence dus à M. Eric Lefebvre depuis sa nomination en
qualité de censeur en 2012 donnent lieu à un paiement en faveur de Bpifrance Participations.
Sequana I Document de référence 2014 I 70
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
Les jetons de présence et autres rémunérations versés en 2013 et 2014 par Sequana et les sociétés qu’elle contrôle
aux mandataires sociaux non dirigeants de la société sont les suivants :
Tableau sur les jetons de présence(1) et les autres rémunérations perçus par les mandataires sociaux
non dirigeants
Tableau 3
Montants versés
au cours de l’exercice 2013
Montants versés
au cours de l’exercice 2014
€ 38 992
€ 34 710
-
-
€ 46 190
€ 53 045
-
-
Jetons de présence
-
-
Autres rémunérations
-
-
€ 42 049
€ 46 945
-
-
€ 22 316
€ 44 649
-
-
€ 21 954
€ 27 519
-
-
Jetons de présence
-
€ 45 403
Autres rémunérations
-
-
Jetons de présence
-
€ 47 699
Autres rémunérations
-
-
€ 25 945
-
-
-
€ 32 781
€ 30 889
-
-
€ 34 851
€ 36 989
-
-
€ 46 190
-
-
-
€ 37 283
€ 37 760
Mandataires sociaux non dirigeants
Luc Argand
Jetons de présence
Autres rémunérations
Jean-Pascal Beaufret
Jetons de présence
Autres rémunérations
Christine Bénard
(3)
Odile Desforges
Jetons de présence
Autres rémunérations
Jean-Yves Durance
Jetons de présence
Autres rémunérations
Eric Lefebvre
Jetons de présence
Autres rémunérations
Marie Lloberes
Pierre Martinet
(2)
(2)
Laurent Mignon
Jetons de présence
Autres rémunérations
Michel Taittinger
Jetons de présence
Autres rémunérations
Allianz France
Jetons de présence
Autres rémunérations
Exor SA
Jetons de présence
Autres rémunérations
Bpifrance Participations
Jetons de présence
Autres rémunérations
TOTAL
(1)
(2)
(3)
-
-
€ 348 551
€ 405 608
Le cas échéant, avant retenue à la source.
Les administrateurs nommés le 27 juin 2013 n’ont perçu leurs jetons de présence 2013 qu’en janvier 2014.
Mme Bénard ayant été nommée le 25 juin 2014, elle n’a perçu ses jetons de présence 2014 qu’en janvier 2015.
Les mandataires sociaux (en ce compris les représentants de personnes morales administrateurs) ne perçoivent pas
d’autres jetons de présence, et plus généralement aucune autre rémunération, en lien avec le mandat qu’ils exercent
au sein de la société, notamment en provenance de filiales de la société, et ne bénéficient d’aucun avantage de la part
de la société. En outre, comme indiqué page 60, il n’existe aucune convention de prestation de services qui serait
conclue, directement ou indirectement, entre la société et un mandataire social, qu’il soit dirigeant ou non.
Sequana I Document de référence 2014 I 71
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Les plans d’options de souscription d’actions
Historique des attributions aux mandataires sociaux d’options de souscription ou d’achat d’actions (et autres
instruments financiers donnant accès au capital de la société)
Tableau 8
Date d’assemblée
3 mai 2005
Date du conseil d’administration
3 mai 2005
Nombre total d’options attribuées / d’actions pouvant être souscrites (à l’origine)
Nombre total d’options attribuées / d’actions pouvant être souscrites, tel qu’ajusté
Nombre total d’actions pouvant être souscrites par
515 000
(1)
226 813
(2)
Pascal Lebard
46 244
Tiberto Ruy Brandolini d’Adda (Président du conseil jusqu’au 27 juin 2013)
110 103
Pierre Martinet (Directeur général adjoint en 2005)
Prix de souscription (fixé à l’origine)
Prix de souscription tel qu’ajusté
70 466
(3)
23,50 €
(1)
56,52 €
Modalités d’exercice
Périodes de vesting
(4)
Point de départ d’exercice des options
3 mai 2009
Date d’expiration
3 mai 2013
Nombre d’actions souscrites
0
Nombre cumulé d’options devenues caduques le 3 mai 2013
226 813
Nombre cumulé d’options restant à souscrire au 31 décembre 2014
(et depuis le 4 mai 2013)
0
(1) Ajustements, prévus par la loi et les plans concernés, (i) des nombres d’options et prix d’exercice effectués en mai 2005 et mai 2006 suite à la distribution de dividendes prélevés
(en totalité ou en partie, le cas échéant) sur les réserves de la société ainsi qu’en 2012 suite à l’augmentation de capital et le regroupement des actions et (ii) des nombres d’options
effectués en décembre 2006 suite au rachat ou à la possibilité de rachat par les actionnaires d’actions de la société à un prix inférieur au cours de Bourse.
(2) Les autres mandataires sociaux de la société ne sont pas, et n’ont jamais été, éligibles à l’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions.
(3) Prix d’exercice fixé sans décote par rapport au cours de bourse.
(4) Ce plan prévoyait une acquisition progressive des droits par les bénéficiaires par tranches successives sur 3 ans, à raison d’un tiers des options attribuées par année de présence.
Aucun instrument de couverture n’a été mis en place par la société en faveur des bénéficiaires de plans d’options de
souscription, y compris ceux ayant la qualité de mandataires sociaux.
Options de souscription ou d’achat d’actions (et autres instruments financiers donnant accès au capital de la
société) consenties en 2014 aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et options levées en
2014 par ces derniers
Tableau 9
Nombre total d’options attribuées /
d’actions souscrites ou achetées
Prix moyen pondéré
Options consenties en 2014 par Sequana et toute société comprise dans le
périmètre d’attribution des options, aux dix salariés de Sequana et de toute
société comprise dans ce périmètre, dont le nombre d’options ainsi
consenties est le plus élevé
0
-
Options détenues sur Sequana et les sociétés visées précédemment, levées,
en 2014, par les dix salariés de Sequana et de ces sociétés, dont le nombre
d’options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé
0
-
Sequana I Document de référence 2014 I 72
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
Les plans d’actions gratuites
Le seul mandataire social détenant des actions attribuées gratuitement par la société est M. Pascal Lebard et ce, au titre
du plan du 9 février 2010, seul plan d’attribution gratuite d’actions actuellement en vigueur (cf. page 211).
Historique des attributions aux mandataires sociaux d’actions gratuites
Tableau 10
Plan de 2010
Date d’assemblée
11 mai 2007
Date du conseil d’administration
9 février 2010
Nombre total d’actions gratuites attribuées au titre de ce plan
1 921 000
Nombre total d’actions gratuites attribuées à
Pascal Lebard
Date d’acquisition des actions
540 000
Première tranche : 30 avril 2012
(1)
Date de fin de période de conservation
Seconde tranche : 30 avril 2013
Première tranche : 30 avril 2014
(2)
Seconde tranche : 30 avril 2015
Nombre d’actions gratuites acquises par M. Lebard le 30 avril 2012 (première tranche)
180 000
(actions de 1,50 euro de valeur nominale)
Nombre d’actions gratuites acquises par M. Lebard le 30 avril 2013 (seconde tranche)
0
30 000
Nombre d’actions gratuites détenues par M. Lebard au 31 décembre 2014
(3)
(actions de 1 euro de valeur nominale)
Solde de droits à actions gratuites détenus par M. Lebard au 31 décembre 2014
0
(1) Les conditions de performance attachées à l’acquisition de ces actions sont décrites en détail page 68.
(2) En sus de la période de conservation obligatoire de deux ans, M. Lebard est soumis à une obligation de conservation d’une partie de ses actions gratuites jusqu’à la fin de son
mandat ou du renouvellement de celui-ci, détaillée page 68.
(3) Les 180 000 actions de 1,50 euro de valeur nominale acquises le 30 avril 2012 ont été regroupées le 15 novembre 2012 (à raison de six actions anciennes de 1,50 euro de valeur
nominale contre une action nouvelle de 9 euros de valeur nominale) en 30 000 actions de valeur nominale 9 euros, désormais de 1 euro de valeur nominale depuis la réduction
de capital du 25 juin 2014.
Actions attribuées gratuitement en 2014 à chaque mandataire social par Sequana et toute société de son groupe
Tableau 6
Mandataires sociaux (1)
N° et date
du plan
Nombre d’actions
attribuées en 2014
Valorisation
IFRS
Date
d’acquisition
Date de
disponibilité
Conditions de
performance
Pascal Lebard
Président Directeur général
néant
0
-
-
-
-
(1) Les autres mandataires sociaux de la société ne sont pas éligibles à l’attribution gratuite d’actions.
Aucune action n’a été attribuée gratuitement par Sequana ou toute autre société de son groupe aux mandataires sociaux
au cours des exercices 2013 et 2014.
Actions attribuées gratuitement devenues disponibles en 2014, pour chaque mandataire social
Tableau 7
Mandataires sociaux (1)
Pascal Lebard
Directeur général
et Président du conseil depuis le 27 juin 2013
N° et date du plan
9 février 2010
Nombre d’actions devenues
disponibles en 2014
30 000
Conditions
d’acquisition
cf. page 68
(1) Les autres mandataires sociaux de la société ne sont pas éligibles à l’attribution gratuite d’actions.
Les 30 000 actions Sequana détenues par M. Pascal Lebard au titre du plan d’attribution gratuite d’actions du 9 février
2010 (cf. tableau 10 ci-dessus) sont théoriquement devenues disponibles le 30 avril 2014, après la période de
conservation de deux ans prévue par le plan. Toutefois, comme indiqué page 68, ces actions sont soumises à une
obligation de conservation issue des règles AFEP-MEDEF.
Aucune action attribuée gratuitement par Sequana ou toute autre société de son groupe aux mandataires sociaux n’est
devenue disponible au cours de l’exercice 2013.
Sequana I Document de référence 2014 I 73
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Le comité exécutif
Conformément à la politique de rémunération définie par le groupe pour ses dirigeants et ses principaux cadres,
les rémunérations des membres du comité exécutif comprennent une partie fixe et une partie variable assise sur les
performances du groupe, notamment celles qui présentent un caractère significatif au cours de l’exercice pour lequel elle est
calculée, et sur leurs performances individuelles.
Le montant global des rémunérations brutes et avantages versés durant l’exercice 2014 aux membres du comité exécutif,
dont la composition figure en page 65 (en dehors de ceux versés au Président et Directeur général décrits précédemment)
s’est élevé à 2,5 millions d’euros dont 1,3 million d’euros pour la partie fixe (contre 2,1 millions d’euros en 2013,
dont 1,6 million d’euros pour la partie fixe).
Aucune action gratuite n’a été attribuée en 2013 et 2014 aux membres du comité exécutif et ils ne bénéficient actuellement
d’aucun droit ni à actions gratuites ni à options de souscription ou d’achat d’actions. Le 30 avril 2014, les membres du
comité exécutif ont vu les actions qui leur avaient été attribuées gratuitement le 30 avril 2012, devenir libérées de tout
engagement de conservation.
Conformité au code AFEP-MEDEF
Sequana se conforme aux dispositions du code AFEP-MEDEF qui lui sont applicables, à l’exception des recommandations
visées dans le tableau de synthèse ci-dessous. En effet, compte tenu de situations particulières, certaines recommandations
ont dû être aménagées ou interprétées.
Recommandations du code AFEP-MEDEF
Pratique de Sequana
4. Le règlement intérieur du conseil doit préciser les
cas d’approbation préalable par le conseil.
Le règlement intérieur du conseil renvoie aux statuts qui
précisent, dans leur article 16, les cas d’approbation préalable par
le conseil.
9.4. Pour être considéré comme indépendant,
un administrateur ne doit pas exercer un mandat
d’administrateur de la société depuis plus de
douze ans.
M. Michel Taittinger n’est administrateur de Sequana que depuis
2005. Toutefois, il a également exercé un mandat de censeur,
sans voix délibérative, au sein de la société entre 2000 et 2005.
Le conseil a estimé que M. Taittinger pouvait cependant être
considéré comme indépendant. L’explication en est donnée
en détail page 60.
19. Un dirigeant mandataire social ne doit pas exercer
plus de deux autres mandats d’administrateur dans
des sociétés cotées extérieures à son groupe.
En 2014 et jusqu’au 29 avril 2015, M. Pascal Lebard détenait plus
de deux mandats d’administrateurs dans des sociétés cotées
extérieures au groupe Sequana. Ce cumul n’a toutefois pas eu
pour effet d’empêcher M. Lebard d’exercer pleinement ses
fonctions chez Sequana. En effet, les mandats occupés par ce
dernier étaient dans des sociétés où les activités sont semblables
à celles dans lesquelles M. Lebard a déjà exercé des
responsabilités et où son expérience facilitait sa mission.
Depuis le 29 avril 2015, la situation de M. Lebard, au regard des
recommandations du code AFEP-MEDEF, a été régularisée
puisqu’il ne détient plus que deux mandats d’administrateur dans
des sociétés cotées extérieures au groupe Sequana (Lisi et
Bureau Véritas, cf. page 49).
Sequana I Document de référence 2014 I 74
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
Conventions réglementées
Conventions antérieures déjà approuvées par l’assemblée générale et ayant continué à produire leurs effets en 2014
Les conventions suivantes, entrant dans le champ d’application de l’article L. 225-38 du code de commerce, conclues
au cours de l’exercice 2012 puis modifiées au cours de l’exercice 2013, se sont poursuivies au cours de l’exercice 2014 :
ƒ
Accords de refinancement du groupe du 30 avril 2012 tels que modifiés les 30 avril 2013 et 24 juillet 2013
Le 30 avril 2012 ont été signés entre Sequana, Arjowiggins et Antalis International et les banques prêteuses de ces sociétés
des accords visant à modifier les conditions des crédits qui leur étaient consentis, principalement en changeant les ratios
financiers de ces financements et en modifiant leur maturité.
Ces accords ont donné lieu à l’octroi, en faveur des banques, de sûretés et garanties par Sequana (nantissement des titres
Antalis International, de créances sur Antalis International et de créances sur Arjowiggins) ainsi qu’à des engagements de la
part des principaux actionnaires de Sequana ou de cette dernière en faveur des banques relativement à ses filiales
(principalement subordination des créances de Sequana envers Arjowiggins, Antalis International ou certaines de leurs
filiales).
Le 30 avril 2013 ont été signés entre Arjowiggins, Sequana et leurs banques prêteuses des avenants à leurs conventions de
crédit, telles que dernièrement modifiées le 30 avril 2012 (cf. supra), visant principalement à modifier de nouveau les ratios
financiers de ces financements ainsi que leur maturité qui a alors été portée au 30 novembre 2015.
Le 24 juillet 2013 a été signé entre Antalis International et ses banques prêteuses un avenant à son contrat de crédit
syndiqué, tel que dernièrement modifié le 30 avril 2012 (cf. supra), visant principalement à modifier de nouveau les ratios
financiers de ce financement ainsi que sa maturité qui a été fixée au 30 novembre 2015.
Les documents prenant acte des modifications apportées aux conventions de crédit d’Arjowiggins et d’Antalis International,
et confirmant les engagements pris par Sequana en sa qualité de société mère, ont également été signés par Sequana.
Quand bien même ces accords, dont la signature a été préalablement autorisée par le conseil d’administration
respectivement les 27 avril 2012, 25 avril 2013 et 24 juillet 2013, et auxquels sont donc parties, en dehors des banques
prêteuses, Sequana et ses filiales, Arjowiggins et Antalis International, ont principalement pour but de produire des effets à
l’égard des banques créancières, les documents les matérialisant ont été signés par chacune de ces sociétés qui sont liées
par un lien de capital tel que l’une d’entre elles détient plus de 10 % dans le capital d’une autre. Par ailleurs, les trois
sociétés du groupe Sequana ont pour mandataire social commun M. Pascal Lebard. Dès lors, ces conventions et
engagements, qui produisent indirectement des effets en faveur de l’une ou de toutes les sociétés emprunteuses, pouvaient
être considérés comme des conventions réglementées au sens de l’article L. 225-38 du code de commerce.
Il est précisé que, lors de sa séance du 9 avril 2015, le conseil d’administration a décidé, en application de la possibilité qui
lui est offerte par l’article 38 de l’ordonnance 2014-863 du 31 juillet 2014, que les conventions ci-dessus visées, conclues
avant le 2 août 2014 et qui entrent dans le cadre de la dérogation des conventions conclues entre une société et sa filiale
détenue à 100 %, ne feraient pas l’objet d’un examen annuel par le conseil.
Conventions nouvelles soumises à l’approbation de la prochaine assemblée générale
Les conventions suivantes, ayant pour objet de restructurer l’endettement du groupe Sequana et entrant dans le champ
d’application de l’article L. 223-38 du code de commerce, ont été conclues au cours de l’exercice 2014 :
ƒ
Protocole d’accord du 10 avril 2014 – Protocoles de conciliation du 5 juin 2014
Le 10 avril 2014, un accord de principe a été conclu entre Sequana et ses Principaux Actionnaires (cf. infra), à savoir
Bpifrance Participations, Exor SA et plusieurs sociétés du groupe Allianz, ses filiales Arjowiggins et Antalis International
ainsi que les banques prêteuses respectivement de Sequana, d’Arjowiggins et d’Antalis International, visant à définir les
conditions d’une restructuration financière des crédits consentis aux sociétés du groupe afin de disposer des moyens
nécessaires au déploiement d’un plan stratégique d’envergure. Cet accord prévoyait notamment le lancement d’une
augmentation de capital garantie par lesdits Principaux Actionnaires.
Bpifrance Participations et Exor SA détenant chacune plus de 10 % du capital de Sequana, Allianz France, Allianz Vie et
Allianz IARD détenant également ensemble plus de 10 % du capital de Sequana (les «Principaux Actionnaires»), et
Sequana détenant l’intégralité du capital d’Arjowiggins et d’Antalis International, ce protocole constitue une convention
réglementée au sens de l’article L. 225-38 du code de commerce.
En outre, afin de formaliser les engagements qui avaient été pris le 10 avril 2014 aux termes du protocole d’accord
ci-dessus visé, différents protocoles de conciliation ont été signés le 5 juin 2014 par Sequana, Arjowiggins et Antalis
International, leurs banques prêteuses respectives ainsi que les Principaux Actionnaires pour ce qui concerne le protocole
de conciliation relatif à l’endettement de Sequana. Ces protocoles ont été homologués le 27 juin 2014. L’augmentation de
capital de Sequana et celle d’Arjowiggins, prévues par lesdits accords, ont été réalisées respectivement les 29 et 30 juillet
2014.
La signature de l’accord de principe du 10 avril 2014 ainsi que de tout autre acte qui a pu en découler, et notamment des
protocoles de conciliation du 5 juin 2014, a été préalablement autorisée par le conseil d’administration du 9 avril 2014,
les personnes directement ou indirectement visées par ces conventions, ou agissant pour le compte de telles personnes,
s’étant abstenues de prendre part au vote.
Sequana I Document de référence 2014 I 75
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
En outre, par la modification, intervenue en 2014, des accords de refinancement ci-dessus décrits, les conventions
suivantes ont également été conclues au cours de l’exercice 2014 :
ƒ
Avenants des 25 et 26 juin 2014 relatifs aux contrats de financement de Sequana, d’Arjowiggins et d’Antalis
International
Les 25 juin 2014 (pour Antalis International) et 26 juin 2014 (pour Sequana et Arjowiggins), Sequana, Arjowiggins et Antalis
International ont signé avec l’ensemble de leurs banques prêteuses respectives de nouveaux avenants aux contrats de
crédit qui leur ont été consentis (contrats dernièrement modifiés en 2013 - cf. supra), visant à entériner la restructuration de
l’endettement du groupe telle que prévue par les protocoles d’accord et de conciliation conclus les 10 avril et 5 juin 2014
(cf. supra).
Le contrat de crédit d’Arjowiggins a ainsi été restructuré afin d’y inclure notamment la conversion de 125 millions d’euros en
obligations remboursables en numéraire et/ou en actions nouvelles ou existantes donnant accès à maturité, en décembre
2020, à 30 % du capital de Sequana sur une base diluée et un abandon de créances de 155 millions d’euros. Le maintien
du contrat de crédit d’Antalis a notamment été subordonné à la mise en place d’un programme d’affacturage de créances de
200 millions d’euros et les lignes de crédit de Sequana ont été modifiées afin d’y inclure la conversion de 7 millions d’euros
en obligations remboursables en actions Sequana donnant accès à maturité, en 2018, à 2,5 % du capital de Sequana sur
une base diluée et un abandon de créances de 9 millions d’euros.
Quand bien même ces conventions auxquelles sont donc parties, en dehors des banques prêteuses, Arjowiggins, Antalis
International et Sequana, ont principalement pour but de produire des effets à l’égard des banques créancières, les
documents les matérialisant ont été signés par chacune de ces sociétés qui sont liées par un lien de capital tel que l’une
d’entre elles détient plus de 10 % dans le capital d’une autre. Par ailleurs, les trois sociétés du groupe Sequana ont pour
mandataire social commun M. Pascal Lebard. Dès lors, ces conventions et engagements, qui produisent indirectement des
effets en faveur de l’une ou de toutes les sociétés emprunteuses, peuvent être considérés comme des conventions
réglementées au sens de l’article L. 225-38 du code de commerce.
La signature de ces accords a en conséquence été préalablement autorisée par le conseil d’administration du 25 juin 2014,
les personnes directement ou indirectement visées par ces conventions, ou agissant pour le compte de telles personnes,
s’étant abstenues de prendre part au vote.
Par ailleurs, comme indiqué en page 69, aucun engagement tel que ceux visés à l’article L. 225-42-1 du code de commerce
n’avait été pris en 2014 par Sequana (ou par une de ses filiales) en faveur de son Président et/ou de son Directeur général.
Toutefois, le 28 avril 2015, le conseil d’administration a pris l’engagement suivant à l’égard de M. Pascal Lebard :
ƒ
Engagements pris le 28 avril 2015 à l’égard de M. Pascal Lebard
Aux termes d’une décision du 28 avril 2015, prise en application de l’article L. 225-42-1 du code de commerce, le conseil
d’administration a pris l’engagement de verser à M. Pascal Lebard en cas de cessation de ses fonctions en tant que
Président et Directeur général de Sequana, une indemnité au plus égale à 1,5 fois le salaire annuel (partie fixe de l’année
en cours majorée du dernier montant versé à titre de partie variable) de M. Lebard à la date de la cessation de ses
fonctions. Le conseil a également décidé que le versement et le montant de cette indemnité seront soumis à des conditions
de performance correspondant à celles fixées pour la définition de la partie variable des deux dernières années précédant la
cessation de ses fonctions et calculées selon la même pondération de chaque critère. Cette indemnité ne sera pas due si
M. Lebard quitte la société à son initiative, s’il n’est plus dirigeant mandataire social à la date de son départ ou s’il peut, lors
de son départ, faire valoir ses droits à la retraite à brève échéance.
Cet engagement pris par la société le 28 avril 2015 en faveur de M. Pascal Lebard constitue une convention réglementée au
sens de l’article L. 225-38 du code de commerce qui sera soumise à l’approbation de l’assemblée générale de juin 2015.
En outre, il existe au sein du groupe Sequana des contrats de prestations de services internes, relatifs à des fonctions
juridiques, administratives, comptables et financières, des conventions de financement intra-groupe ainsi qu’une convention
d’intégration fiscale en vertu desquels Sequana et ses filiales peuvent être ou sont liées, en dehors des liens capitalistiques
qui les unissent. Ces conventions, courantes au sein d’un groupe, sont conclues à des conditions normales et équilibrées et
donnent lieu à des rémunérations des services rendus, conformes aux pratiques de marché. Il n’existe pas d’autres contrats
entre Sequana et ses filiales donnant lieu à rémunération qui seraient susceptibles d’entrer dans le champ des conventions
réglementées.
Le rapport des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées 2014 figure en pages 194 et 195.
Sequana I Document de référence 2014 I 76
Gouvernement d’entreprise - Chapitre 2
Organes de contrôle
Mandats des commissaires aux comptes
Les comptes sociaux et consolidés de Sequana font l’objet de rapports établis par les commissaires aux comptes titulaires
de la société qui sont les suivants :
Nomination
Renouvellement
Échéance
PricewaterhouseCoopers Audit
63 rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
représenté par M. Stéphane Basset
19.05.1998
18.06.2004
19.05.2010
2016
Constantin Associés
(membre de Deloitte Touche Tohmatsu Limited)
185 avenue Charles de Gaulle
92200 Neuilly-sur-Seine
représenté par M. Jean-Paul Séguret
10.05.2006
26.06.2012
2018
M. Yves Nicolas
63 rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
18.06.2004
19.05.2010
2016
M. François-Xavier Ameye
185 avenue Charles de Gaulle
92200 Neuilly-sur-Seine
10.05.2006
26.06.2012
2018
Titulaires
Suppléants
Les honoraires des commissaires aux comptes sont mentionnés à la note 33 de l’annexe des comptes consolidés.
Sequana I Document de référence 2014 I 77
Chapitre 2 – Gouvernement d’entreprise
Sequana I Document de référence 2014 I 78
Chapitre 3 – Gestion des risques
Chapitre 3
GESTION DES RISQUES
Risques liés à l’activité du groupe
Risques liés au marché du papier
Risques sur matières premières et énergies
Risques pays
Incoterms
80
80
80
81
81
Risques financiers
Risques de liquidité
Risques de contrepartie
81
81
82
Risques clients
Risques fournisseurs
Risques sur les partenaires financiers
82
82
83
Risques de marché
Risques de change
Risques de taux
Hypothèses économiques utilisées dans les états financiers
Risques actions – Risques sur titres de participation
83
83
83
83
84
Risques industriels et environnementaux
Risques sur les personnes
Risques sur l’environnement
84
84
85
Utilisation de produits chimiques, matières fibreuses,
charges minérales et rejets associés
Utilisation de l’énergie et rejets atmosphériques
Utilisation de l’eau et rejets d’effluents
Gestion des déchets
Approvisionnements
Couverture sur les risques environnementaux
85
86
86
87
87
87
Risques sur les biens
87
Les incendies
Les inondations
Les défaillances techniques
87
88
88
Risques juridiques
Réglementations particulières
88
88
Liens ou dépendances
89
Engagements de retraite
Actifs non détenus par le groupe
Droit de la concurrence
89
89
89
Litiges
90
Assurances – couverture des risques éventuels
91
Procédures de contrôle interne et gestion des risques
92
Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne
et gestion des risques
92
Le dispositif global de contrôle interne et de gestion des risques
Chartes et procédures
Activités de contrôle
Surveillance
Dispositif relatif au reporting financier
92
94
94
95
95
Rapport des commissaires aux comptes établi en application
de l’article L. 225-235 du code de commerce, sur le rapport du
Président du conseil d’administration de la société Sequana 97
Sequana I Document de référence 2014 I 79
Sequana I Document de référence 2014 I 79
Chapitre 3 – Gestion des risques
Les investisseurs sont invités à prendre en considération l’ensemble des informations figurant dans le présent document de
référence, y compris les facteurs de risques décrits dans le présent chapitre, avant de décider, le cas échéant, d’acquérir
des actions Sequana ou tout autre instrument financier émis par Sequana. Ces risques sont, à la date du présent document
de référence, ceux dont Sequana estime que la réalisation pourrait avoir un effet défavorable significatif sur le groupe, son
activité, sa situation financière, ses résultats ou son développement. L’attention des investisseurs est attirée sur le fait que
d’autres risques, non identifiés à la date de dépôt du présent document de référence ou dont la réalisation n’est pas
considérée, à cette même date, comme susceptible d’avoir un effet significativement défavorable sur le groupe, son activité,
sa situation financière, ses résultats ou son développement, peuvent exister.
Le groupe met en œuvre un certain nombre de mesures afin de contrôler ses risques et en améliorer la gestion. Les
procédures et travaux menés en ce sens sont décrits dans le rapport du Président du conseil d’administration rendant
compte des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil d’administration (relatées dans le chapitre 2)
ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place au sein du groupe décrites en fin de ce chapitre.
Les principaux risques auxquels le groupe est exposé sont des risques de marché, des risques financiers, des risques
industriels et environnementaux et des risques juridiques. Lorsque cela est possible ou opportun, des assurances ou des
couvertures sont souscrites pour couvrir tout ou partie de ces risques.
Risques liés à l’activité du groupe
Risques liés au marché du papier
La demande pour les produits et services du groupe dépend principalement des investissements en publicité et
communication ainsi que de la consommation des entreprises et des administrations.
La demande en papier d’impression et d’écriture est notamment sensible à l’évolution de l’environnement économique et
des habitudes de consommation :
ƒ
ƒ
réduction des dépenses marketing et communication des entreprises dans un contexte de crise économique,
réduction de l’utilisation du papier du fait de la généralisation des outils électroniques et d’Internet.
Avec l’apparition de ces nouveaux outils dans la vie professionnelle et privée, de nouvelles habitudes de consommation sont
nées, favorisant la publicité et la communication par courriel.
Par ailleurs, la sensibilisation accrue aux questions environnementales a pour conséquence un recours moins fréquent
à l’impression des courriels et des documents électroniques, entraînant de ce fait une diminution de la consommation de
papier bureautique.
Ce contexte de marché est notamment illustré dans la partie consacrée à la stratégie du groupe qui figure dans le
chapitre 1.
Les surcapacités du secteur papetier, liées à la décroissance des volumes en papiers d’impression et d’écriture, et la
conjoncture économique difficile depuis quelques années ont également incité certains fabricants de papier à accroitre les
ventes directes sur certaines catégories de produits vers les clients finaux au détriment des distributeurs. Ce mouvement
s’est amplifié en 2014 en Allemagne, au Benelux et en France, principaux marchés de la distribution de papiers en Europe.
La position d’Antalis sur le marché est déterminante face à cette nouvelle donne. Antalis a revu et conforté ses relations
avec ses fournisseurs stratégiques, tout en continuant à capitaliser sur ses facteurs clés de différentiation en s’appuyant sur
la profondeur de son offre produits et de services à forte valeur ajoutée et sur l’efficacité de son réseau logistique.
La capacité du groupe à répondre à l’évolution de la demande dépend de sa faculté à développer et à fabriquer de
nouveaux produits pour répondre aux attentes de ses clients à un coût compétitif. C’est pourquoi, l’ensemble des activités
du groupe place l’innovation au cœur de leur stratégie.
La forte concurrence entre les différents acteurs et la taille relative du groupe dans le secteur des papiers impression et
écriture affectent sa capacité à appliquer des hausses de prix pour la vente de ses produits alors qu’il est lui-même soumis à
des hausses régulières du prix des matières premières, de l’énergie et des produits chimiques.
Risques sur matières premières et énergies
Les risques liés aux achats de matières premières et d’énergie sont de deux types :
ƒ
les risques liés à la disponibilité des approvisionnements dans le cadre de l’ajustement de l’offre à une nouvelle structure
de la demande. Par exemple, la transformation du marché de consommation de la pâte à papier, avec la montée en
puissance de la Chine, entraîne des tensions ponctuelles sur les approvisionnements. De même, la concentration du
marché européen des monomères dérivés du pétrole conduit à un dimensionnement au plus juste des disponibilités sur
certains segments pour les autres matières premières transformées type latex. Enfin, les approvisionnements du groupe
sont aussi dépendants d’éléments géopolitiques et climatiques.
ƒ
les risques liés à l’évolution des prix qui sont dus soit aux tensions ponctuelles d’approvisionnement, soit à des facteurs
externes affectant le coût de la pâte à papier, du coton, des matières premières ou de l’énergie (conditions climatiques,
cours des monomères pour les latex, cours des céréales pour les amidons, etc.). Ces fluctuations peuvent être très
rapides, comme par exemple pour le coton dont le prix avait presque triplé entre septembre 2010 et mars 2011.
Sequana I Document de référence 2014 I 80
Gestion des risques - Chapitre 3
L’incidence théorique d’une variation de 10 % à la hausse ou à la baisse du prix des matières premières aurait représenté
en 2014 les montants suivants pour les résultats d’Arjowiggins (sans tenir compte de cette incidence sur les achats de la
division Couché US classée en activité abandonnée et cédée en fin d’exercice) :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
énergie : 9 millions d’euros
coton : 2 millions d’euros
pâte à papier : 16 millions d’euros
vieux papiers : 4 millions d’euros
Dans ce contexte, Arjowiggins a conclu, lorsque cela était possible, des contrats pluriannuels avec des fournisseurs
partenaires permettant d’optimiser dans le temps le coût total d’approvisionnement pour certaines matières premières
spécifiques ainsi que des contrats de couverture d’une partie très importante des besoins en énergie à moyen terme (un an
à dix-huit mois) afin de sécuriser les conditions de prix. En 2010, Arjowiggins a également conclu, dans le cadre du
groupement Exeltium, un accord de longue durée pour la fourniture d’électricité à des prix préétablis sur quinze ans, destiné
à couvrir une partie de la consommation de ses quatre sites français les plus electro-intensifs. Arjowiggins peut aussi utiliser
des instruments financiers afin de couvrir une partie de ses achats de pâte à papier à prix fixes (swaps), ces couvertures
étant mises en place en fonction d’anticipations sur les cours. Au 31 décembre 2014 et à la date de dépôt du présent
document de référence, Arjowiggins ne détient plus de contrats de couverture destinés à couvrir ce type d’achats.
Risques pays
Les filiales du groupe Sequana exercent leurs activités dans de nombreux pays étrangers dont les monnaies peuvent
parfois fluctuer de manière erratique et dont la stabilité politique n’est pas toujours certaine. L’impact de ces éléments sur
les comptes d’Antalis et d’Arjowiggins est modéré grâce au fait que l’activité reste majoritairement centrée sur le marché
européen.
Incoterms
Le chiffre d’affaires du groupe Sequana présente une faible sensibilité aux risques associés aux Incoterms (International
Commercial Terms : termes commerciaux définissant les responsabilités et les obligations d’un vendeur et d’un acheteur
dans le cadre de contrats de commerce internationaux, notamment au regard du chargement, du transport, du type de
transport, des assurances et de la livraison). L’exposition du groupe est différente selon ses activités et l’organisation
logistique de ses ventes.
Le groupe Antalis, en tant que distributeur, privilégie les ventes sur des marchés locaux. Si une majorité de son chiffre
d’affaires est réalisée sous Incoterm DDP (rendu droits acquittés), son organisation logistique, avec des livraisons physiques
pouvant être effectuées dans des délais extrêmement courts (moins d’une journée), rend son chiffre d’affaires assez peu
sensible aux Incoterms.
Les Incoterms utilisés par le groupe Arjowiggins pour les facturations de ventes export sont habituellement DAP (rendu au
lieu de destination) pour les transports routiers, le CIF (coût, assurance et fret) et CFR (coût et fret) pour les transports
maritimes. La comptabilisation du chiffre d’affaires pour les marchandises en cours de livraison à la date de clôture n’est
effective que lorsque les risques et avantages ont effectivement été transférés au client, ce transfert s’appréciant notamment
au regard des incoterms. La proportion des ventes export reste limitée et le montant des ventes non livrées à la date de
clôture est réduit compte tenu de l’organisation logistique du groupe Arjowiggins mise en place afin de limiter cette
exposition.
Risques financiers
Risques de liquidité
Le 10 avril 2014, le groupe a rendu public un plan de transformation impliquant notamment une restructuration en
profondeur des financements d’Arjowiggins, d’Antalis et de Sequana. Ceux-ci sont par ailleurs décrits en détail dans les
états financiers avec leurs conséquences (cf. chapitre 4).
La négociation visant à réaménager en profondeur ces contrats est intervenue dans un contexte où, face à la poursuite de la
détérioration des conditions de marché, le groupe avait jugé indispensable d’accélérer sa réorientation stratégique à travers
un plan qui impliquait nécessairement un allègement de sa structure financière. Les performances opérationnelles du
groupe et en particulier d’Arjowiggins pesaient en effet lourdement sur ses flux de trésorerie, rendant trop important le
niveau d’endettement auquel il avait à faire face, ce qui risquait à terme de mettre en péril sa solvabilité.
Depuis l’entrée en vigueur des accords, homologués au terme d’une procédure de conciliation, cette contrainte potentielle
de liquidité se trouve donc desserrée par la restructuration de son bilan, qui se traduit de fait par :
ƒ
ƒ
un allègement de plus d’un tiers de la dette bancaire du groupe et en premier lieu celle d’Arjowiggins, assortie d’une
extension significative de la maturité des crédits et d’un assouplissement de leur fonctionnement ;
l’apport de trésorerie permis par l’augmentation de capital de juillet 2014.
Sequana I Document de référence 2014 I 81
Chapitre 3 – Gestion des risques
A la date du présent document de référence, Antalis s’est par ailleurs acquittée de son obligation de lancement d’un
programme d’affacturage de ses créances commerciales, conformément à l’engagement pris vis-à-vis de ses prêteurs de
mettre en place ce financement alternatif pour réduire leur propre exposition. Les 200 millions d’euros ainsi obtenus ont en
effet permis de rembourser à due concurrence les banques participantes au contrat de crédit syndiqué, dont le montant
maximum autorisé a été ramené à 315 millions d’euros.
Cette mise en place permet désormais à Antalis de disposer de deux sources distinctes de financement sécurisées pour
plusieurs années, dans la mesure où la maturité des contrats d’affacturage conclus a été pour la majeure partie alignée sur
celle du contrat de crédit syndiqué, soit le 31 décembre 2018. Ceci permettra au groupe de financer ses besoins de liquidité
opérationnels tout en poursuivant sa stratégie de développement et de transformation à moyen terme.
Cependant, qu’il s’agisse de financement bancaire ou de programmes d’affacturage, les contrats de crédit imposent toujours
à Antalis de respecter un certain nombre de conditions et en particulier des covenants fondés sur des ratios de solvabilité
qui sont testés périodiquement. Le niveau de ces ratios est défini sur la base des projections d’activité et de saisonnalité du
plan d’affaires, au regard duquel une contreperformance qui résulterait dans le non-respect d’une condition contractuelle
pourrait conduire les prêteurs à restreindre leurs engagements, voire à les remettre en cause.
De plus, les sommes prêtées par les organismes d’affacturage étant sécurisées par des créances commerciales, le niveau
et la qualité de ces dernières a une incidence directe sur les financements disponibles. Une baisse même ponctuelle de
l’activité du groupe se traduirait immanquablement par une réduction de l’en-cours client sur lequel est fondé l’octroi des
lignes de crédit, ce qui pourrait représenter en cas de prolongement de cette baisse un risque pour la liquidité d’Antalis. Il en
serait de même en cas de détérioration significative de la situation financière des clients du fait du risque qu’elle pourrait
faire peser sur l’appréciation par les prêteurs de la qualité des créances. Ce risque est cependant mitigé en raison de la
grande diversification du portefeuille de clientèle d’Antalis (cf. risque de contrepartie ci-dessous).
S’agissant d’Arjowiggins, la mise en œuvre du plan de transformation et de recentrage sur les marchés de spécialité
implique un projet de restructuration en profondeur des divisions Graphique et Papiers de création. Ce projet reste soumis à
des risques d'exécution et à des contraintes de calendrier, en particulier dans la réalisation des opérations envisagées, au
cours desquelles le risque de tension en matière de trésorerie oblige à une gestion très serrée de celle-ci. Le groupe est
notamment contraint d’arrêter son activité dans les usines de Charavines et de Wizernes et, en l’absence de repreneur, de
déployer des mesures sociales d’accompagnement des salariés qui seront licenciés. La durée et l’ampleur des plans de
sauvegarde de l’emploi qui seront menés est un des principaux facteurs de l’accroissement prochain des besoins de
trésorerie du groupe et le risque qu’ils excédent ponctuellement les ressources disponibles de la société demeure.
Pour faire face à ses besoins, Arjowiggins a notamment recours aux financements permis par les programmes d’affacturage
en vigueur depuis 2008, mais également et pour une utilisation plus ponctuelle aux autorisations de découverts dont elle
dispose aux conditions révisées par les accords de conciliation. Une remise en cause de la disponibilité de ces sources de
financement représenterait donc un risque supplémentaire de liquidité.
Cependant, les ressources d’Arjowiggins se sont trouvées renforcées par l’augmentation de capital réalisée au mois de
juillet 2014 et le seront de nouveau par les opérations de cessions d’actifs rendues publiques fin avril 2015, ces dernières
devant permettre également à Arjowiggins d’éteindre par anticipation la totalité de la dette bancaire au titre de son crédit
syndiqué de 125 millions d’euros (cf. chapitre 1, pages 17 et 18). Cette extinction affranchira ainsi Arjowiggins de toutes les
obligations nées de ce crédit et donc du risque, en cas de défaut, de voir les sûretés dont elles sont assorties s’exercer au
profit de ses prêteurs ou ses financements à ce titre remis en cause. Elle permettra enfin à la société de retrouver une plus
grande marge de manœuvre dans la conduite de ses opérations, dans la gestion au quotidien de sa trésorerie et dans sa
capacité à recourir en cas de besoin à des sources alternatives de financement.
Risques de contrepartie
Risques clients
Les sociétés du groupe sont amenées à tisser des relations privilégiées avec leurs clients au fur et à mesure des années.
Le niveau de dépendance est pris en considération lorsque le volume des ventes réalisées avec un seul client représente
plus de 10 % du chiffre d’affaires total.
Le groupe Antalis, présent dans 44 pays, sert environ 120 000 clients. Grâce aux profils très diversifiés de ses clients
(imprimeurs, sérigraphes, transformateurs, entreprises et administrations), Antalis est relativement peu exposé aux risques
de dépendance à son portefeuille clients et aucun de ses clients ne représente plus de 10 % de son chiffre d’affaires total.
Arjowiggins, avec un portefeuille clients plus concentré qu’Antalis (distributeurs, transformateurs, imprimeurs…), bénéficie
également d’un faible niveau de dépendance clients, et aucun de ses clients externes (hors Antalis) ne représente plus de
10 % du chiffre d’affaires du groupe.
Arjowiggins exerce cependant une partie de ses activités sur des marchés dont les clients sont des organismes
gouvernementaux, publics ou parapublics. Cette typologie de clientèle peut avoir une influence sur la saisonnalité du chiffre
d’affaires et des encaissements. Les banques centrales des États notamment, généralement liées par des contrats de
fourniture exclusive pour l’émission de la monnaie, présentent un risque de crédit extrêmement faible mais peuvent
soumettre leurs fournisseurs, dont fait partie l’activité billets de banques du groupe, à des calendriers de commandes
aléatoires et dépendants de contraintes politiques et budgétaires inhabituelles par rapport aux autres activités du groupe. De
plus, les transactions avec ce type de clients sont généralement régies par des législations sur les marchés publics propres
à chaque Etat, avec dans certains cas des dispositifs réglementaires spécifiques, parfois très éloignés des pratiques
commerciales du secteur privé. L’environnement de marché et concurrentiel qui en résulte peut également constituer un
facteur de risque pour le groupe.
Sequana I Document de référence 2014 I 82
Gestion des risques - Chapitre 3
Le risque de crédit portant sur les créances clients est évalué au niveau de chaque sous-groupe en tenant compte de
l’importance de son portefeuille clients. Il est constitué essentiellement d’un risque d’impayé au terme du délai de paiement
accordé au client associé à l’impossibilité de récupérer la propriété du bien vendu en raison de sa transformation par le
client et ce malgré l’existence de clauses de réserve de propriété.
En 2006, Arjowiggins a défini les termes et modalités d’un contrat cadre d’assurance-crédit avec un assureur crédit auquel
les principales filiales européennes ont adhéré au travers de contrats bilatéraux avec l’assureur crédit retenu. Ces contrats
ont fait l’objet d’amendements successifs depuis cette date, en particulier pour tenir compte de la mise en place des
programmes de factoring.
En 2012, Antalis a, de la même manière, défini avec un assureur crédit les termes et modalités d’un contrat cadre
d’assurance-crédit auquel les filiales françaises, anglaises et allemandes ont adhéré au travers de contrats bilatéraux avec
l’assureur crédit retenu. Les autres filiales du groupe Antalis ont recours à des contrats d’assurance-crédit négociés
localement.
Les risques de crédit, leur mode de gestion et leurs provisionnements sont détaillés dans la note 18c de l’annexe aux
comptes consolidés (cf. chapitre 4).
Risques fournisseurs
Afin d’optimiser ses conditions d'achat, chacune des filiales du groupe Sequana a organisé ses achats autour d’un nombre
limité de fournisseurs stratégiques.
Les dix plus grands fournisseurs d’Antalis représentent près de 64 % de ses achats en valeur pour 2014 et aucun
fournisseur ne représentait plus de 20 % de ses achats en valeur.
Les principaux achats d’Arjowiggins portent sur les matières premières (notamment la pâte à papier) et l’énergie. Les dix
plus grands fournisseurs de matière première et d’énergie d’Arjowiggins représentent 48 % de ses achats, et aucun
fournisseur n’a représenté plus de 20 % des achats en 2014.
Les deux activités du groupe bénéficient de conditions de paiement fournisseurs qui leur permettent d’optimiser la gestion
de leur fonds de roulement. Le maintien en l’état des délais de paiement consentis par les fournisseurs est conditionné par
le niveau des couvertures éventuellement définies par les sociétés d’assurance-crédit en faveur des fournisseurs et/ou par
l’appréciation du risque conduite par les analystes crédit des fournisseurs. Cette appréciation se fonde notamment sur
l’environnement économique, les performances commerciales et financières d’Antalis et d’Arjowiggins, mais également sur
les perspectives de liquidité et la maturité des financements. Toute incertitude au regard de l’un de ces paramètres peut
influer de façon défavorable sur les analyses du risque, et de facto, sur les délais de règlement consentis par les
fournisseurs.
Une réduction significative et durable de ces délais de règlement aurait une incidence rapidement préjudiciable sur la
liquidité d’Antalis et d’Arjowiggins.
Risques sur les partenaires financiers
Du fait de sa situation financière actuelle, le recours par le groupe à des placements financiers sert à équilibrer la trésorerie
en cours de tirage bancaire ou à fournir des garanties pour ses filiales. La politique du groupe est de n’accorder des
garanties financières qu’aux filiales sous son contrôle.
Dans la conduite de sa politique de couverture des risques de taux de change, de taux d’intérêt et de matières premières,
le groupe Sequana est également exposé au risque de contrepartie avec les banques de son pool – et donc de premier plan
- avec lesquelles ces opérations sont réalisées.
De plus amples informations sur les risques de contrepartie sont données en note 18b de l’annexe aux comptes consolidés.
Risques de marché
Au sein du groupe, Antalis et Arjowiggins gèrent leurs financements de manière autonome. Les risques de taux sur la dette
et les risques de change sont gérés par la trésorerie du groupe Sequana pour le compte de chacune des deux principales
filiales, Arjowiggins et Antalis. Dans ce contexte, le groupe utilise lorsqu’il le juge opportun des instruments financiers
dérivés pour couvrir son exposition aux variations des taux d’intérêt (swaps) et des cours de change des devises (forward,
swaps, options).
Les risques de marché et leur mode de couverture sont décrits plus précisément dans la note 18c de l’annexe aux comptes
consolidés (cf. chapitre 4).
Risques de change
Le risque de change est principalement localisé dans les filiales opérationnelles d’Antalis et d’Arjowiggins en raison de leur
zone d’activité ou de présence. Il peut provenir de chiffre d’affaires réalisé dans des devises autres que domestiques ou
d’achats (matières premières, produits destinés à la revente) libellés en devises autres que domestiques. Lorsque le groupe
juge opportun de couvrir ces risques, il utilise dans la majorité des cas des instruments à terme type « forward » ou « swap
de change » et plus marginalement des options de change.
La matérialisation de ce risque, les modes de couverture associés et la valorisation à la juste valeur des instruments de
couverture du risque de change sont détaillés dans la note 18c de l’annexe aux comptes consolidés.
Sequana I Document de référence 2014 I 83
Chapitre 3 – Gestion des risques
Les actifs et passifs nets du groupe Sequana localisés en dehors de la zone euro sont susceptibles d’avoir un effet sur la
situation nette du groupe du fait des variations du cours des devises de ces zones par rapport à l’euro. Le groupe Sequana
n’a toutefois pas mis en place de couverture de change (investment hedges) sur ces actifs et passifs.
Risques de taux
Par son mode de financement, le groupe est exposé aux variations de taux, ses principaux financements ayant pour
référence des taux variables à 1, 2 ou 3 mois de la devise concernée (Euribor pour l’euro et Libor pour le dollar américain et
la livre sterling). Le groupe utilise lorsqu’il le juge opportun des instruments financiers dérivés, essentiellement des swaps de
taux, pour gérer son exposition aux fluctuations des taux d’intérêt. Au 31 décembre 2014 aucun contrat de ce type n’était
plus en vigueur.
La matérialisation de ce risque, les modes de couverture et la valorisation à la juste valeur des instruments de couverture du
risque de taux sont détaillés dans la note 18c de l’annexe aux comptes consolidés.
Hypothèses économiques utilisées dans les états financiers
La note 3 de l’annexe aux comptes consolidés décrit les paramètres auxquels le groupe a recours pour apprécier la valeur
recouvrable de ses actifs, tels que les taux d’actualisation ou les hypothèses opérationnelles utilisées dans l’élaboration des
plans d’affaires. De la même manière, les engagements comptabilisés par le groupe au titre des régimes de retraite à
prestations définies sont évalués en utilisant des paramètres actuariels qui sont présentés dans la note 16 de la même
annexe aux comptes consolidés.
Une variation matérielle de chacun de ces paramètres est susceptible d’avoir un impact significatif sur les états financiers du
groupe et peut à ce titre constituer un facteur de risque. Cette sensibilité aux hypothèses utilisées est précisément décrite et
mesurée dans ces mêmes notes.
Risques actions - Risques sur titres de participation
Sequana ne détient plus de participations minoritaires après plusieurs cessions successives jusqu’en 2014, si bien que les
risques liés à la détention d’un portefeuille d’actions sont désormais presque inexistants dans le groupe.
Les valeurs mobilières de placement dont il est fait mention dans la note 8 de l’annexe aux comptes consolidés sont
principalement composées de sicav monétaires à court terme, liquides et non soumises au risque de perte de valeurs.
Risques industriels et environnementaux
Les activités de production et de distribution de Sequana sont associées à un certain nombre de risques industriels et
environnementaux. Les risques associés à l’activité de production d’Arjowiggins sont liés à la nature et à l’utilisation des
matières premières employées, aux équipements, à leur utilisation ainsi qu’aux différentes sortes de rejets inhérents à des
installations industrielles. Ces risques sont pleinement pris en considération et gérés au travers des systèmes de
management environnementaux dont toutes les usines sont dotées. Ceux-ci suivent des référentiels normés (ISO 14001) et
font l’objet de certifications auditées par des tierces parties indépendantes. Les risques industriels et environnementaux
auxquels est exposé le groupe Antalis sont principalement indirects et se situent en amont de sa chaîne de valeur. Ils
concernent essentiellement la traçabilité des produits et les risques éventuels de lien avec des approvisionnements en bois
illégaux. Ils sont pris en considération à travers un renforcement de la relation d’Antalis avec ses fournisseurs par le biais
d’une obligation de renseignements précis sur l’origine des matières premières et les processus de fabrication. Cette
dernière est intégrée dans une plateforme dédiée qui collecte toutes les informations des fournisseurs, notamment
réglementaires, visant à garantir au groupe et à toutes ses parties prenantes, une parfaite conformité.
Risques sur les personnes
Les sites de production de Sequana présentent, de par leurs équipements ainsi que les différentes composantes utilisées,
un certain nombre de risques pour les personnes impliquées. Ces risques sont classés en différentes catégories :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
les risques liés aux poussières (mise en suspension de fines poussières de bois) ;
les risques liés à l’utilisation de produits chimiques (inhalation suite à un déversement accidentel de liquide, création de
nuages toxiques du fait de pertes de confinement ou d’équipement défaillant, explosion accidentelle lors d’une vidange,
mise à l’atmosphère accidentelle de dioxyde de chlore, explosion de produits stockés, etc.) ;
les risques liés aux nuisances et rejets (émission de composés malodorants, bruit, boue contenant des métaux lourds,
des phénols, des acides résineux, des composés organochlorés, etc.) ;
les risques liés aux machines et installations (incendie, entraînement ou écrasement d’un membre dans une machine,
chute dans les cuves ouvertes de préparation, blessure par coupure, choc électrique lié à un organe de transmission non
protégé, etc.) ;
les risques liés à la manutention et aux interventions sur site (douleurs lombaires, heurts ou écrasements suite à des
chutes de fardeaux/bobines, heurts ou écrasements par engins de levage ou de manutention).
Ces divers dangers inhérents à l’activité industrielle de production de papier et à l’utilisation de nombreux équipements
peuvent entraîner des maladies professionnelles ou des accidents graves, tant lors des phases d’utilisation que lors des
opérations de nettoyage et de maintenance.
Sequana I Document de référence 2014 I 84
Gestion des risques - Chapitre 3
Il est donc de la responsabilité de Sequana de mettre en place et de veiller à l’application la plus rigoureuse possible de
normes strictes garantissant la sécurité de ses employés et de vérifier et de corriger régulièrement sa politique dans ce
domaine. Ces normes sont mises en œuvre par le biais d’audits réguliers et d’une analyse de chaque incident ou accident.
Le groupe Arjowiggins organise également des formations systématiques pour chaque salarié avant son entrée en poste
ainsi que des campagnes de sensibilisation régulières.
Un dialogue systématique avec les instances de représentation du personnel (ex CHSCT en France) est établi afin de
prendre en compte les attentes des salariés et d’élaborer avec le personnel concerné des approches de sensibilisation et de
formation visant à réduire les risques dans les usines et les entrepôts.
En outre, afin de prévenir les accidents corporels et, d’une manière générale, d’assurer de bonnes conditions de sécurité sur
les lieux de travail, la sécurité des outils industriels est progressivement renforcée sur chaque site de production par des
investissements permanents.
Afin de renforcer tous les aspects liés à la santé et à la sécurité des personnes sur les sites de production, le groupe s’est
engagé à mettre en place des systèmes de management spécifiquement dédiés à ces questions. Ces systèmes suivent un
référentiel normé (OHSAS 18001) et font l'objet de certifications et contrôles par des tierces parties indépendantes. A ce
jour, sur les 19 sites de production et de transformation d’Arjowiggins, 15 font l’objet d’une certification OHSAS 18001.
Présence d’amiante sur certains sites d’Arjowiggins
Certaines usines ayant appartenu au groupe Arjowiggins ont révélé des présences d’amiante ou ont fait l’objet d’un
« classement amiante ». Certains anciens salariés ont contracté des maladies dues à l’amiante dont le caractère
professionnel a été reconnu par la Caisse primaire d’assurance maladie. Le Fonds d’indemnisation des victimes de
l’amiante (FIVA), qui a indemnisé ces personnes (ou leurs ayants droit), s’est retourné contre la Caisse primaire d’assurance
maladie et les successeurs d’Arjowiggins en vue d’obtenir le remboursement des indemnités payées, au titre de la faute
inexcusable de l’employeur. D’autres litiges ont été initiés par des salariés (ou anciens salariés) au titre du préjudice
d’anxiété résultant de leur exposition à l’amiante.
L’ensemble des procédures en cours ont donné lieu en février 2015 à des décisions de première instance faisant droit aux
demandes d’indemnisation du préjudice d’anxiété mais déboutant les demandeurs pour le surplus. Sous réserve des appels
de ces décisions, Arjowiggins soldera ces litiges en payant les sommes auxquelles elle a été condamnée.
Risques sur l’environnement
La fabrication de papier, qui nécessite l’utilisation de matières premières potentiellement dangereuses, le recours à divers
types d’énergies fossiles ainsi que les différents rejets liés aux procédés de fabrication, présente certains risques potentiels
pour l’environnement. La gestion de ces risques par le groupe Sequana repose sur des efforts constants visant à limiter
continuellement l’utilisation des matières à risques, de maîtriser ses rejets dans le plus strict respect des réglementations
locales et d’agir sur son mix énergétique afin de réduire l’utilisation d’énergies fossiles ayant un impact important sur
l’environnement.
La politique environnementale groupe élaborée en 2012 et déployée à partir de 2013 intègre pleinement les questions de
conformité réglementaire. Elle répond à l’évolution de la réglementation et notamment à la Directive européenne
2004/35/CE sur la responsabilité environnementale (ou « dommage à la biodiversité ») ainsi qu’à sa transposition en 2008
dans le droit français par la loi n° 2008-757. Elle porte également sur la mise en œuvre, à compter du 3 mars 2013, du
Règlement sur le Bois de l’Union européenne (RBUE), n° 995/2010 visant à bannir du marché communautaire le bois
illégalement récolté.
Cependant, le groupe, conscient de ses impacts, a mis en place depuis plusieurs années une politique d’actions volontaire
sur l’environnement allant au-delà de ses obligations réglementaires. Celle-ci se matérialise par le déploiement de systèmes
de management dédiés aux questions prioritaires liées à la gestion des risques. La triple certification qualité-sécuritéenvironnement ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001 permet en effet au groupe d’avoir une politique globale de
management des risques. Ces trois normes reposent sur un modèle similaire qui facilite leur intégration. Elles sont
également les normes sur lesquelles s'appuie l'ISO 26000 que le groupe a choisi en 2011 comme cadre de référence. Ainsi,
au sein du groupe, la quasi-totalité des sites de production Arjowiggins sont aujourd’hui triplement certifiés ISO 14001
(Environnement), ISO 9001 (Qualité) et OHSAS 18001 (Sécurité). Ces certifications sont auditées et régulièrement
contrôlées par des tiers indépendants faisant l’objet de rapports.
Utilisation de produits chimiques, matières fibreuses, charges minérales et rejets associés
L’utilisation de certains produits chimiques (dioxyde de chlore, acides sulfuriques, soude...) lors de la fabrication de papier
requiert une très grande maîtrise des risques associés. Arjowiggins, dans ses usines, s’efforce de réduire au maximum le
recours à ces produits et d’en maîtriser parfaitement leur utilisation. En systématisant, quand cela est possible, la
réutilisation des déchets papiers en cours de processus, en augmentant dans certaines divisions du groupe le recours à
l’utilisation de papiers recyclés comme matières premières secondaires, Arjowiggins met en place des solutions ayant un
impact moindre sur l’environnement et les personnes. Ainsi, la prévention et la réduction des risques d’accidents liés à des
dispersions de ces produits susceptibles d’entraîner des pollutions du milieu naturel est une préoccupation majeure du
groupe.
Sequana I Document de référence 2014 I 85
Chapitre 3 – Gestion des risques
Concernant l’utilisation des produits chimiques, le groupe Arjowiggins respecte scrupuleusement les législations
(autorisations, fiches de sécurité, étiquetage, stockage, utilisation, transport et évacuation) des pays dans lesquels il opère
et notamment la réglementation REACH (Registration, Evaluation, Authorisation and restriction of CHemical substances /
Enregistrement, Evaluation, Autorisation et Restriction des produits chimiques) entrée en vigueur le 1er juin 2007
(EC 1907/2006).
Utilisation de l’énergie et rejets atmosphériques
La politique énergétique d’Arjowiggins comprend deux axes majeurs de développement. Le premier porte sur un effort
constant d’amélioration de l’efficacité énergétique. Les actions associées sont matérialisées au quotidien par une
maintenance stricte des machines utilisées et par des investissements ciblés visant à réduire l’apport en énergie nécessaire.
Afin de renforcer sa gestion de l’énergie et de mieux en maîtriser les risques associés, les usines de Bessé-sur-Braye,
Château-Thierry, Le Bourray et Wizernes d’Arjowiggins Graphic (43 % des consommations énergétiques du groupe) ont
engagé en 2013 une démarche de certification ISO 50001. Cette certification, fondée sur l’amélioration continue, est une
norme spécifique dédiée à la gestion de l’énergie. Elle garantit l’élaboration d’une politique spécifique associée à la
détermination d’objectifs.
La mise en place rigoureuse d’outils de mesure et de suivi des données permet ainsi le déploiement de mesures
correctives, tant sur les procédés de management que sur les opérations en elles-mêmes. Cette certification garantit ainsi
une prise en compte encore plus rigoureuse de la gestion énergétique dans ces sites. Les autres usines de production du
groupe s’engageront au cours de l’exercice 2015 dans cette procédure de certification.
Le second axe porte sur le mix énergétique. L’augmentation constante du prix des énergies fossiles ainsi que la pression
grandissante exercée sur l’environnement par ces dernières conduisent le groupe à orienter ses choix présents et futurs
vers des sources énergétiques alternatives, notamment les énergies renouvelables. Des actions de substitution du fioul ou
du charbon par le gaz naturel sont systématiquement mises en place dans les sites ayant encore recours de façon
substantielle à ces sources d’énergie. La principale source d’amélioration pour les années à venir repose sur la transition
vers l’énergie provenant de ressources renouvelables comme la biomasse.
La production de chaleur à partir de chaudière à biomasse alimentée par des copeaux de bois offre ainsi de nombreux
avantages. Ecologique tout d’abord, la production de chaleur par la biomasse présente une empreinte environnementale
bien moindre que l’utilisation de n’importe quelle autre énergie fossile. En réutilisant des déchets (de bois), la production
d’énergie par la biomasse réduit également le recours à des matières premières fossiles non renouvelables et réduit ainsi
les émissions de gaz à effet de serre associées. C’est dans ce cadre qu’un projet de transition a vu le jour à l’usine
Arjowiggins Healthcare de Palalda en France. En partenariat avec un opérateur, cette installation opérationnelle début 2014,
alimente les machines à travers la combustion de chutes de bois.
Utilisation de l’eau et rejets d’effluents
La quantité d’eau prélevée, principalement pour la préparation de la pâte à papier, la liaison des fibres entre elles et leur
convoyage tout au long du processus de fabrication sont particulièrement importantes. Cependant, la quantité d’eau
consommée (déduction faite de l’eau restituée au milieu naturel) est relativement faible, de l’ordre de 5 à 10 % des volumes
prélevés. Les risques liés à l’utilisation de l’eau reposent doublement sur le volume d’eau prélevé au milieu naturel et sur la
qualité de la restitution à ce même milieu de l’eau utilisée.
Réduire la quantité d’eau nécessaire au processus de fabrication de papier est un enjeu majeur pour les différentes usines
du groupe Arjowiggins. En effet, certaines de ces usines sont implantées dans des régions potentiellement soumises à des
périodes estivales de stress hydrique. Des restrictions provenant des autorités locales sur les volumes prélevés sont alors
imposées tant aux particuliers qu’aux industriels opérant dans ces zones.
Il est donc de la responsabilité du groupe de constamment améliorer ses techniques de production afin de réduire l’apport
nécessaire en eau et ainsi de minimiser son empreinte écologique sur le prélèvement de cette ressource. Des projets de
réutilisation de l’eau en cercle fermé sont aujourd’hui en cours dans certaines usines notamment dans les circuits de
nettoyage et de lavage. La réintroduction de l’eau dans les procédés de fabrication se heurte, en effet, à de nombreuses
contraintes liées aux propriétés physico-chimiques de l’eau réutilisée ainsi qu’à sa température. Les autres sources de
réduction de l’eau utilisée dans les procédés de fabrication sont liées à la maintenance des équipements et des
canalisations afin de prévenir et d’éliminer les fuites ainsi que l’utilisation de substituts à l’eau sur certains procédés de
lavage.
La qualité des effluents reste l’enjeu environnemental principal de toutes les usines du groupe. Encadrés par des normes
réglementaires très strictes, les risques liés aux effluents sont pleinement intégrés dans une gestion rigoureuse des stations
de traitements des effluents qui équipent la totalité des sites. Ces stations d’épuration garantissent un respect strict des
normes de qualité imposées localement par les autorités compétentes. Ces seuils de qualité sont mesurés en amont de
l’activité et en aval des rejets de façon quotidienne et sont contrôlés régulièrement par les autorités. En outre, des
traitements biologiques des effluents ainsi que des cycles de traitements adaptés à leur spécificité s’ajoutent désormais aux
installations physico-chimiques existantes. Afin d’aller au-delà des exigences réglementaires et d’anticiper la mise en place
du nouveau BREF papetier (document de référence pour les meilleures technologies disponibles), un groupe de travail interdivisions spécifiquement dédié aux questions relatives à la qualité des rejets a été constitué en 2014. Son travail se
poursuivra en 2015 et vise au développement et la mise en place d’outils de gestion des risques liés à la qualité des eaux
restituées au milieu naturel.
Sequana I Document de référence 2014 I 86
Gestion des risques - Chapitre 3
Gestion des déchets
La réduction des déchets est un autre engagement majeur dans la stratégie d’Arjowiggins. A travers la certification
ISO 14001 (certification de gestion environnementale), dans laquelle la totalité des usines sont engagées, la bonne gestion
des déchets est effectuée par un tri sélectif systématique de tous les déchets et un traitement de ces déchets par des filières
spécialisées. Les actions associées à la réduction des déchets réduisent l’empreinte environnementale du groupe mais
également les coûts y afférents.
Approvisionnements
Une grande majorité des produits fabriqués ou distribués dans le cadre des activités du groupe sont à base de papier et
donc directement issus de la filière bois. Un certain nombre de risques associés à la nature même de la matière première
sont importants à prendre en considération pour le groupe. Les principaux concernent les risques d’approvisionnement en
bois de provenance illégale ou de bois issus de la déforestation. Même si une très grande partie des pâtes utilisées pour la
fabrication du papier est certifiée quant à l’origine de la matière première (Forest Stewardship Council ou Pan European
Forest Certification) ou provient de forêts européennes (ce qui réduit grandement le risque associé de déforestation), il
convient cependant de reconnaître que le risque zéro en ce domaine est pratiquement impossible concernant certains
circuits d’approvisionnement qui peuvent être complexes. Le fait qu’Arjowiggins n’ait pas d’activités de production intégrées
et qu’elle achète donc la pâte pour la fabrication du papier renforce la difficulté de complète maîtrise de la chaîne
d’approvisionnements.
Cependant, toutes les actions mises en place relatives à la traçabilité des produits (certifications, bois contrôlé,
questionnaires fournisseurs, diligences raisonnées) garantissent une prise en compte maximum du risque associé et une
volonté absolue de le réduire à sa plus faible portion.
La nouvelle réglementation sur le bois illégal (Règlement sur le Bois de l’Union Européenne-No 995/2010) entrée en vigueur
au 3 mars 2013, vise à bannir du marché communautaire le bois et les produits dérivés issus d’une récolte illégale. Pour ce
faire, chaque acteur économique opérant la mise sur le marché européen de produits à base de bois est désormais dans
l’obligation d’exercer une diligence raisonnée de ses approvisionnements en dehors de l’Union européenne. Dans le cadre
de cette diligence, une évaluation du risque ainsi qu’une atténuation de celui-ci, s’il est avéré, devront être entreprises par
l’organisation opérant la mise sur le marché.
Afin de se conformer à cette nouvelle réglementation, le groupe a mis en place deux systèmes distincts de diligence
raisonnée pour chacune de ses activités. Pour l’activité de production de papier, qui est donc concernée par cette
réglementation dans le cadre de ses achats de pâte, un questionnaire spécifique de demande d’informations sur l’origine
des pâtes a été envoyé à tous les fournisseurs non européens. Les certificats de conformité et de traçabilité sont centralisés
au sein de la structure Arjowiggins Sourcing qui est ainsi à même de répondre à un éventuel contrôle des autorités de
régulation. Pour l’activité de distribution (Antalis), une nouvelle plateforme de collecte des informations fournisseurs a été
créée courant 2013. Cet outil en ligne permet la centralisation des informations de tous les fournisseurs concernés de façon
fiable et efficace. Un outil d’évaluation du risque (risque pays, risque de déforestation, risque d’utilisation d’espèces d’arbres
protégées) a été intégré à cette plateforme afin d’industrialiser le procédé. En 2014, les informations récoltées auprès des
183 fournisseurs de produits papiers et non-papiers couvrent environ 80 % des volumes d’approvisionnements mais
intègrent la totalité des risques identifiés.
Couverture sur les risques environnementaux
Afin de mieux appréhender et gérer les risques liés à ses activités de production et de distribution, le groupe a souscrit en
2013 une police d’assurance multirisque des responsabilités environnementales. Ce contrat couvre les 16 usines
d’Arjowiggins (à l’exclusion de l’usine de Combined Locks aux États-Unis) et les centres de distribution d’Antalis. Elle
concerne les activités de conception, production, stockage et distribution dans le secteur papetier et le secteur des solutions
d’authentification et de traçabilité, le transport d’éthanol pour le compte de clients et certaines activités annexes et
connexes, à l’exception des travaux de retrait ou confinement d’amiante friable et non friable, des opérations de
démantèlement des sites et des opérations de dépollution. Ce contrat couvre la période du 9 juillet 2013 au 9 juillet 2016.
L’objet de cette garantie est de couvrir la responsabilité civile du groupe en cas de dommages environnementaux : les frais
de dépollution des sites ainsi que les frais de prévention de dommages garantis. Elle couvre également les pertes
d’exploitation suite à pollution ou dommage environnementaux (selon certaines conditions contractuelles).
Cette assurance est limitée à un plafond de 10 millions d’euros par sinistre et pour la période de garantie.
Risques sur les biens
Si les principaux risques des activités de production et de distribution de papier portent principalement sur l’environnement
et sur les personnes, les risques associés aux équipements, aux bâtiments et aux produits sont également pris en
considération. En effet, les différents sites du groupe sont exposés à des risques tels que les incendies, les inondations et
les défaillances techniques (bris, effondrements, etc.).
Les incendies
Les procédés industriels de fabrication, la nature même des matières premières utilisées, la présence de poussières mais
également les diverses opérations de maintenance sont des facteurs de nature à favoriser le départ et la propagation
d’incendies.
Sequana I Document de référence 2014 I 87
Chapitre 3 – Gestion des risques
Une gestion spécifique des risques liés aux incendies est effectuée chez Arjowiggins par le biais d’une revue annuelle des
risques menée avec les compagnies d’assurance du groupe. Le suivi des plans d’actions pour satisfaire aux
recommandations des départs de feux, réseau de sprinklage (système d’extinction automatique avec eau sous pression),
RIA et extincteurs sont inspectés annuellement par des tiers agréés. Des systèmes de sprinklage (tête d’extinction
automatique à eau) ciblent particulièrement les zones à risques comme les zones réservées aux équipements ou au
stockage. Des systèmes d’extinction spécifiques assurent la protection des salles électriques et de commande des
machines.
La formation des équipes de première intervention en cas d’incendie ainsi que des exercices d’évacuation réguliers de
l’ensemble du personnel sont également effectués. Un programme de formations plus spécifique sur les composantes du
risque incendie est établi annuellement, conjointement avec l’assureur et l’équipe prévention sécurité du groupe sur la base
des conclusions d’audits.
Les inondations
Les sites de production de papier ou de pâte à papier, systématiquement situés à côté de cours d’eau qui alimentent les
usines, sont potentiellement exposés à des risques d’inondation. Ceux-ci sont également intégrés dans les revues menées
avec les assureurs.
Des plans de nettoyage des cours d’eau et canaux dans leur traversée ou contournement des sites, des procédures de
surveillance sur la base des cotes d’alertes ainsi que des plans d’urgence de protection ou d’évacuation des équipements et
des produits sont disponibles sur chaque site.
Les défaillances techniques
Bien que toutes les mesures de maintenance et de sécurité des équipements soient mises en œuvre, d’éventuelles
défaillances techniques imprévisibles peuvent entraîner des dommages sur les personnes et sur les biens. Ces risques sont
également pleinement intégrés dans les revues réalisées avec les assureurs. En 2014, 18 sites du groupe ont obtenu par
l’assureur de Sequana le statut «risque hautement protégé» (RHP), plus haut niveau d’habilitation qui garantit la sécurité de
la production.
Risques juridiques
Réglementations particulières
Chaque société du groupe veille au respect des dispositions spécifiques régissant son activité.
Les activités industrielles du groupe Arjowiggins sont soumises à différentes réglementations - en particulier
environnementales – évolutives et de plus en plus strictes. De ce fait, comme indiqué précédemment, les risques industriels
liés à l’environnement sont pris en compte par Arjowiggins comme un élément indissociable de l’activité de son groupe.
En sus des réglementations visées pages 85, 86 et 87, en France, les activités d’Arjowiggins doivent également respecter la
réglementation relative aux installations classées pour la protection de l’environnement. L’installation des sites industriels
d’Arjowiggins, leur extension ou leur transformation se trouvent donc soumises à la délivrance d’une autorisation
préfectorale, qui « prend en compte les capacités techniques et financières de l’exploitant » (décret n° 2010-368 du 13 avril
2010).
Le bilan environnemental de l’année 2014 d’Arjowiggins est détaillé dans le chapitre 6, page 229.
Conformément au décret n° 2011-829 du 11 juillet 2011 relatif au bilan des émissions de gaz à effet de serre et au plan
climat-énergie territorial, certaines usines du groupe se trouvant sur le territoire français effectuent désormais un bilan
annuel des émissions de gaz à effet de serre ainsi qu’une synthèse des actions qu’elles envisagent afin de réduire leurs
émissions.
Programme de respect de la règlementation
Face à l’évolution des règles du droit de la concurrence et des pratiques en faveur d’échanges commerciaux respectant
l’éthique et l’absence de corruption, le groupe a mis en place un code de conduite qui regroupe toutes les règles à respecter
tant en interne que par ses partenaires, couvrant l’ensemble des comportements à tenir dans les échanges commerciaux ou
avec des tiers. Un programme d’entraînement et d’audit portant sur le respect des règles de concurrence a été mis en
œuvre au sein des différentes entités du groupe en vue d’imposer les meilleures pratiques en matière de respect des règles
concurrentielles. Ce programme s’articule, d’une part, autour d’actions de formation et de sensibilisation des collaborateurs
aux règles de droit de la concurrence et leur évolution et, d’autre part, autour de procédures permettant de déceler
d’éventuelles pratiques non conformes, de les dénoncer et d’y mettre un terme. Dans les secteurs les plus exposés, soit par
la nature des activités soit par leur localisation, des comités de conformité se tiennent régulièrement pour approuver les
contrats conclus avec des intermédiaires et des audits sont conduits pour certifier que les mesures appropriées sont
respectées. Ainsi, Arjowiggins Security est-elle un des membres fondateurs de la Banknote Ethics Initiative (BnEI) qui vise à
accréditer les entreprises du secteur de la fabrication des billets de banque en fonction de leur niveau de respect des règles
anti-corruption et concurrence. En 2014, elle a ainsi reçu son accréditation, confirmant ainsi son respect des meilleures
pratiques commerciales.
La politique ainsi décidée par Sequana est un axe majeur des efforts de formation des salariés de chacun des deux groupes
Arjowiggins et Antalis.
Sequana I Document de référence 2014 I 88
Gestion des risques - Chapitre 3
Liens ou dépendances
À la meilleure connaissance de la société, il n’existe pas dans les sociétés du groupe, à l’exception de la division Sécurité
d’Arjowiggins (cf. page 82) et hormis les éléments mentionnés ci-dessus, de contrats commerciaux dont l’expiration ou la
rupture pourrait avoir une influence sensible sur leur situation financière, leur activité ou leur résultat.
En effet, la structure des marchés des différentes filiales du groupe, tant à l’achat qu’à la vente, leur permet de limiter les
risques liés à leurs fournisseurs et à leurs clients et aucune société du groupe n’a développé de liens particuliers avec ceuxci de nature à la mettre dans une situation de dépendance vis-à-vis d’eux.
En matière d’approvisionnement, Arjowiggins reste soumise aux fluctuations des prix de la pâte à papier, du coton et des
vieux papiers comme à celles du prix des énergies.
En matière de propriété intellectuelle, la protection de l’image commerciale et des produits des différentes sociétés du
groupe repose sur l’utilisation des marques enregistrées en France et à travers le monde, dont certaines bénéficient d’une
grande notoriété. Toutes les marques nécessaires à l’exploitation sont détenues en propre par la filiale concernée ou par le
groupe.
Les sociétés du groupe – dont principalement celles du groupe Arjowiggins – sont également titulaires d’un certain nombre
de brevets exploités directement ou donnés en licence à des tiers et sont également bénéficiaires – parfois à titre exclusif –
de licences de brevets détenus par des tiers.
Bien que ces éléments associés aux différentes activités aient une valeur certaine, l’expiration ou la perte de ces droits n’est
pas de nature à mettre en péril la situation financière d’Arjowiggins ou d’Antalis.
Engagements de retraite du personnel de sociétés du groupe à l’étranger
Certains salariés de sociétés du groupe situées à l’étranger (au Royaume-Uni en particulier et jusqu’en 2014 aux EtatsUnis) bénéficient de régimes de retraite par capitalisation et à prestations définies. Les organismes chargés de préserver les
droits des bénéficiaires exigent parfois la mise en place de garanties de la part des employeurs pour assurer le financement
de ces régimes.
Royaume-Uni
Les régimes de retraite des salariés des filiales britanniques du groupe font plus spécifiquement l’objet d’une revue complète
en vue d’en harmoniser les règles en accord avec les trustees indépendants chargés de leur gestion.
Le plus important des fonds de pension existant au sein du groupe est le Wiggins Teape Pension Scheme (WTPS).
Les sociétés participantes du WTPS financent pour partie les pensions servies en fonction d’un échéancier revu tous les
deux ans avec les trustees, leurs contributions étant fonction notamment des risques liés aux bénéficiaires et du rendement
des actifs en couverture des engagements de retraite.
L’évaluation de la couverture des engagements de retraite au Royaume-Uni peut dépendre de la situation du fonds et de la
capacité de la ou des société(s) employeuse(s) (ou de leurs éventuels garants) à faire face à ces engagements. Les
engagements des sociétés participantes du WTPS sont, depuis mars 2008, garantis par une caution d’Arjowiggins et
Sequana en faveur des trustees en charge de la gestion du WTPS, à hauteur de 113 % du coût de liquidation (buy-out
deficit) du fonds, déterminé annuellement de manière unilatérale par les trustees du fonds et leurs actuaires. Le buy-out
deficit représente le déficit théorique du fonds de pension en cas de cession des obligations au titre de ce fonds à une
compagnie d’assurance. Suite au transfert en 2010 des membres actifs du WTPS au fonds Antalis Pension Scheme (APS),
une garantie similaire, consentie par Antalis International et Sequana, existe pour ce dernier. Le montant maximal des
garanties offertes au WTPS et à l’APS s'élève au plus faible de 113 % du buy-out deficit tel qu'il sera estimé au
31 décembre de chaque année ou 164 millions de livres sterling pour le WTPS (211 millions d’euros au 31 décembre 2014)
et 36 millions de livres sterling pour l’APS (46 millions d’euros au 31 décembre 2014).
Au-delà de ces montants, les garanties données au WTPS et à l’APS ne peuvent subsister qu'avec l'autorisation du conseil
d'administration de Sequana. Les échéances de ces garanties sont fixées au 31 mars 2025 pour le WTPS et au 31 janvier
2030 pour l’APS et sont renouvelables.
Les garanties accordées aux trustees par les sociétés employeurs et en contre-garanties par Sequana ne peuvent dépasser
un plafond global de 200 millions de livres sterling (257 millions d’euros au 31 décembre 2014).
Il existe au Royaume-Uni trois autres fonds de pension de moindre taille dont les engagements de la société participante
(Antalis Limited) sont garantis par Antalis International, à hauteur d’un montant global de 45 millions d'euros (35 millions de
livres sterling).
Les garanties mises en place par le groupe sur les fonds de pension britanniques n’ont fait l’objet d’aucun appel de fonds ni
d’aucune demande de révision au cours de l’exercice 2014.
États-Unis
Les salariés ou anciens salariés de la division Couché US que détenait auparavant Arjowiggins bénéficient de différents
régimes de retraite et d’une assurance médicale garantis par l’employeur.
Aux termes du contrat de cession des actions de la société qui exploitait cette activité aux États-Unis à Virtus Holding LLC,
conclu et finalisé en décembre 2014, l’acheteur s’est engagé à ce que la société s’acquitte, pendant une durée de 7 ans à
partir de la cession, de toutes les contributions et prestations associées au passif résultant de ces régimes.
Sequana I Document de référence 2014 I 89
Chapitre 3 – Gestion des risques
Si le groupe n’a accordé aucune garantie de passif à ce titre dans le cadre de la cession, il est possible que des tiers
concernés par les droits à pension tentent en cas de défaut de paiement par la société, de rechercher la responsabilité du
groupe, en tant qu’ancien actionnaire.
Actifs nécessaires à l’exploitation non détenus par les sociétés du groupe
Arjowiggins est propriétaire de l’intégralité de ses sites. En revanche, Antalis exploite un nombre important de ses entrepôts
en location et, n’étant pas toujours propriétaire de sa flotte de véhicules, sous-traite la majorité du transport nécessaire à
son activité.
Droit de la concurrence
Face à l’évolution des règles du droit de la concurrence, le groupe a mis en place un anti-trust compliance program dont les
principales dispositions visent à imposer les meilleures pratiques en matière de respect des règles concurrentielles.
Ce programme s’articule, d’une part, autour d’actions de formation et de sensibilisation des collaborateurs aux règles de
droit de la concurrence et leur évolution et, d’autre part, autour de procédures permettant de déceler d’éventuelles pratiques
non conformes, de les dénoncer et d’y mettre un terme.
Cette politique est un axe majeur des efforts de formation des salariés de chacun des deux groupes Arjowiggins et Antalis.
Litiges
Le groupe est engagé dans un certain nombre de procès ou de litiges, dont les plus importants sont cités dans le présent
document de référence. Il est permis de penser que, pris séparément, un certain nombre de litiges liés à la marche normale
des affaires, essentiellement des litiges d’ordre commercial (chez Antalis, principalement liés à des recouvrements de
créances clients en difficulté financière ou en liquidation) ou d’ordre social, n’engendreront pas de coûts significatifs pour le
groupe. En dehors de ces litiges, il existe d’autres différends ci-après exposés pour lesquels le groupe ne peut totalement
exclure que les procédures engagées puissent avoir un jour un impact significatif sur les comptes.
Par ailleurs, dans le contexte de l’annonce faite par le groupe le 10 avril 2014 de la mise en œuvre d’un plan de
transformation qui pourrait se traduire, si aucun investisseur ne manifeste d’intérêt pour la reprise des activités ou des
usines concernées, par des fermetures de celles-ci (cf. chapitre 1), le risque que de nouveaux litiges à caractère social
surviennent ne peut être écarté.
Litige fiscal entre Boccafin et l’administration fiscale
Un litige fiscal est né entre la société Boccafin, anciennement Permal Group, société en commandite par actions), filiale de
Sequana, et l’administration fiscale qui remet en cause l’appartenance de cette dernière au groupe d’intégration fiscale. Le
tribunal administratif de Montreuil a rendu, le 16 mai 2013, un jugement favorable à Boccafin, lui accordant la décharge des
impositions complémentaires en matière d’impôt sur les sociétés. L’administration a interjeté appel de cette décision qui a
reconnu le droit de la société Boccafin à être membre du groupe d’intégration fiscale dont Sequana est la tête et a accordé
la décharge des impositions complémentaires mises à la charge de Boccafin en matière d’impôt sur les sociétés. Ce
contentieux est toujours pendant devant la Cour administrative d’appel de Versailles.
Pratiques anti-concurrentielles sur le marché des enveloppes en Espagne
Fin 2012 et début 2013, le Conseil de la Commission nationale de la Concurrence, en Espagne, a rendu deux décisions
condamnant des pratiques d’ententes horizontales sur le marché export et sur le marché domestique espagnol par des
producteurs espagnols d’enveloppes. Antalis Envelopes Manufacturing SL a été condamné à des amendes, réduites du fait
de sa coopération avec les autorités, de 0,5 et 4,7 millions d'euros (avec une condamnation solidaire d’Antalis International
pour cette dernière sanction).
Les amendes dues par le groupe ont été payées. Les autres producteurs espagnols d’enveloppes, plus lourdement
sanctionnés, ont fait appel et le groupe s’est joint à l’appel ainsi interjeté afin de préserver ses intérêts.
Litiges avec Fossil Industries Inc.
La société Fossil Industries Inc. a assigné Arjowiggins USA devant les juridictions américaines en réparation de dommages
au titre de produits soi-disant défectueux qui lui auraient été livrés entre 2005 et 2009. La procédure est pendante mais
Arjowiggins USA n’a à ce jour reçu aucun élément qui lui permette de revoir son jugement sur l’absence de preuve du lien
entre les dommages allégués et une défectuosité des produits vendus. De ce fait, elle considère que les demandes de
Fossil Industries Inc., d’un montant d’environ 30 millions de dollars, sont infondées.
Litiges avec Donfield Limited
Donfield Limited a assigné devant les tribunaux irlandais la société McNaughton Paper Ireland Limited (filiale indirecte
d’Antalis International) pour rupture anticipée d’un bail immobilier de longue durée. Antalis justifie sa décision de rompre ce
bail en arguant de sa nullité du fait de la violation des règles interdisant toute convention immobilière entre une société et
une partie liée en l’absence d’autorisation formelle des actionnaires. En l’occurrence, malgré l’existence de liens entre deux
directeurs de McNaughton Paper Ireland Ltd et Donfield Limited, l’actionnaire unique James McNaughton Group Ltd (filiale
d’Antalis International) n’a pas été informé des conditions du bail litigieux et n’en avait pas autorisé la signature. Antalis
considère les demandes de Donfield, d’un montant d’environ 6,5 millions d'euros, infondées.
Sequana I Document de référence 2014 I 90
Gestion des risques - Chapitre 3
Litige avec BAT Industries Plc
Sequana est engagée dans un litige portant sur la licéité des distributions de dividendes dont elle a bénéficié en 2008 et
2009 de son ancienne filiale, la société Windward Prospects Ltd (anciennement Arjo Wiggins Appleton Ltd), cédée le 18 mai
2009 à un tiers. La société BAT Industries Plc qui se prétend créancière de Windward Prospects Ltd et cette dernière
entendent obtenir la restitution des sommes ainsi reçues par Sequana pour un montant global de 578 millions d'euros. Ce
litige fait l’objet de plusieurs procédures connexes devant les juridictions anglaises. Ce litige est à ce jour au stade de la
collecte des pièces et de la préparation des arguments des parties.
Sur le fond, les demandeurs prétendent que les distributions contestées ont eu pour objet de distraire du patrimoine de
Windward Prospects Ltd des actifs afin de nuire à ses créanciers et ont été illégalement décidées par le conseil
d’administration de cette société au regard du montant des réserves distribuables aux dates des distributions. Sequana
estime que les demandes de BAT Industries Plc sont infondées, considérant notamment que les distributions critiquées ont
fait l’objet de la part du conseil d’administration de Windward Prospects Ltd de décisions valides au regard des règles de
droit et comptables applicables et étayées par des conseils indépendants. En particulier, Sequana considère que le conseil
d'administration de Windward Prospects Ltd a mené toutes les diligences nécessaires et reçu les assurances requises de la
part de ses conseils pour s’assurer de l’existence d’actifs suffisants pour faire face aux passifs et engagements de la
société.
En conséquence, aucune provision n’a été enregistrée dans les comptes de Sequana au titre de ce litige. Il est ici rappelé
que lors de la cession de Windward Prospects Ltd en mai 2009, Sequana a expressément exclu des garanties données à
l’acquéreur les risques liés à la pollution de la Fox River et de tout autre site dont la pollution viendrait à être découverte
ultérieurement.
Assurances – couverture des risques éventuels
Sequana met en place des programmes d’assurance mondiaux couvrant les principaux risques liés à ses activités (les
dommages accidentels affectant ses bâtiments, équipements, produits finis ou semi-finis, matières premières ainsi que les
conséquences pécuniaires résultant de la mise en jeu de sa responsabilité civile dans le cadre de ses activités et du fait des
dommages ou préjudices corporels, matériels ou immatériels causés aux tiers, les dommages aux salariés et/ou à leurs
effets personnels lors des déplacements professionnels).
Les principaux programmes d’assurance sont communs, souscrits au nom de Sequana pour elle-même et pour le compte
de ses filiales, dans la plupart des pays où le groupe est implanté. L’ensemble du groupe bénéficie donc aujourd’hui
majoritairement des mêmes conditions de couverture et montants de garantie.
Les principales polices mises en place couvrent les risques suivants :
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les dommages matériels aux biens immobiliers (y compris les unités de production et d’entreposage) et à leur contenu
(matériel de fabrication, matériel informatique, équipements divers, stocks…) pour des montants de garantie à hauteur
des dommages susceptibles d’être encourus ;
les pertes d’exploitation consécutives à ces dommages matériels ;
les dommages aux tiers (corporels, matériels et immatériels) qui engagent la responsabilité civile de Sequana et de ses
filiales : responsabilité civile exploitation et produits ;
les dommages subis par les salariés et/ou leurs effets personnels lors de leurs déplacements professionnels ;
les dommages aux marchandises en cours de transport ;
les dommages et pertes consécutives à des actes de fraude et/ou de malveillance.
Le groupe estime que les plafonds de couvertures prennent en compte la nature des risques encourus et sont en
adéquation avec les offres du marché de l’assurance pour des groupes de taille et d’activité comparables.
Les textes des polices d’assurance sont de type « Tous risques sauf » et, conformément à la pratique, prévoient des
exclusions conformes aux standards du marché, des sous-limitations pour certains risques (bris de machines, carences de
fournisseurs ou de services, événements naturels, pollution, risques informatiques, terrorisme) ainsi que des franchises (en
fonction des sites) adaptées aux capitaux et aux risques couverts par secteur d’activité opérationnel.
Sequana a également mis en place un programme de prévention en collaboration avec son courtier et ses assureurs pour
réduire son exposition aux risques de dommages aux biens et pertes d’exploitation.
En outre, le groupe souscrit à un programme d’assurance couvrant les risques liés à l’engagement de la responsabilité
personnelle de ses dirigeants et mandataires sociaux.
Sequana organise tous les deux à trois ans une consultation auprès des marchés d’assurance afin de veiller à l’adéquation
et à la compétitivité de ses couvertures.
Afin d’optimiser sa stratégie de financement de ses risques de dommages aux biens et de pertes d’exploitation, Sequana
est détenteur d’une société captive de réassurance. Pour Arjowiggins et Antalis, celle-ci conserve, en excédent des
franchises de l’assureur, une part de 1,5 million d’euros par sinistre et de 3 millions d’euros par an.
Pour des raisons de confidentialité et de complexité de l’architecture contractuelle, il n’apparaît pas souhaitable de rendre
public le détail des coûts et niveaux de couverture de chacun des risques assurés.
Sequana I Document de référence 2014 I 91
Chapitre 3 – Gestion des risques
Toutefois, les risques suivants sont couverts à hauteur des montants maximums suivants :
Montant en millions d’euros/sinistre/an
Groupe Sequana
Dommages et pertes d’exploitation
450
Responsabilité civile
65
A la meilleure connaissance de la société, il n’existe pas dans le groupe de risques particuliers, notamment de risques
sociaux majeurs autres que les risques inhérents à toute activité industrielle ou commerciale normale (cf. politique
environnementale, chapitre 6, page 225 et suivantes).
Procédures de contrôle interne et de gestion des
risques
Les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la société au niveau du groupe sont
décrites ci-après. En matière comptable et financière, Sequana dispose d’une organisation de contrôle interne et veille, dans
l’application de ses propres règles et procédures, à se rapprocher du cadre de référence pour le contrôle interne émis par
l’AMF.
Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques
Le dispositif global de contrôle interne et de gestion des risques
Les objectifs
Sequana met en œuvre diverses mesures ayant pour objectif d’optimiser le contrôle interne au sein du groupe en veillant
notamment à ce qu’il n’existe pas d’éléments significatifs susceptibles de remettre en cause la fiabilité des comptes sociaux
et consolidés. Il s’agit de prendre en compte de manière appropriée les risques significatifs résultant de l’activité de la
société et de ses filiales tels que décrits en début de ce chapitre 3 ainsi que les risques d’erreurs et de fraudes, en particulier
dans les domaines comptable et financier afin d’assurer la fiabilité, la transparence de l’information et la protection du
patrimoine des actionnaires. Comme tout système de contrôle, il ne peut cependant prétendre fournir une garantie absolue
que ces risques soient totalement éliminés.
Les dispositifs mis en œuvre sous le contrôle du conseil d’administration par la direction générale et le personnel de la
société et de ses filiales sont destinés à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs de fiabilité des
informations et de conformité aux lois et règlements en vigueur et aux pratiques internes développées au sein du groupe.
Le système repose sur trois principes :
ƒ
la responsabilité partagée : le contrôle interne s’appuie sur les ressources des filiales et la responsabilité de chaque
salarié, renforcée par un système de délégation qui permet la mise en œuvre cohérente des politiques du groupe.
Chaque responsable a le devoir de contrôler efficacement les activités placées sous sa responsabilité ;
ƒ
la définition et le respect de normes, de procédures et d’un processus de remontée d’informations ;
ƒ
la séparation des fonctions : l’architecture générale du dispositif doit refléter la distinction qui existe entre les personnes
effectuant des opérations et celles qui les valident et les contrôlent.
La gestion des risques est assurée de manière permanente par des directions fonctionnelles en charge des différents sujets
susceptibles de constituer un risque pour le groupe. Interviennent à ce titre, la direction de l’audit interne, la direction
financière, la direction juridique, la direction des financements et de la trésorerie, la direction de la responsabilité sociale et
environnementale, la direction de la responsabilité de la sûreté des biens et des personnes et la direction des systèmes
d’information.
L’organisation générale
La direction générale
Le contrôle interne relève de la responsabilité de la direction générale de Sequana. Le Directeur général s’assure à ce titre
de l’existence au sein du groupe d’un dispositif permettant de s’assurer de la fiabilité des comptes consolidés et du contrôle
de la société sur ses filiales.
La direction générale détermine les orientations du contrôle interne et supervise la mise en place de l’ensemble des
mesures ainsi définies. La centralisation de l’information s’opère par la remontée régulière auprès de la direction générale
d’indicateurs d’activité et la tenue de réunions mensuelles sur le fonctionnement des filiales. Par ailleurs, la direction
générale s’appuie sur les rapports élaborés par la direction de l’audit interne.
Sequana I Document de référence 2014 I 92
Gestion des risques - Chapitre 3
La direction des filiales du groupe, qui revêtent généralement, en France, la forme de sociétés par actions simplifiée
à actionnaire unique et sans organes sociaux collectifs, est assurée par le Président des sociétés concernées et, le cas
échéant, un Directeur général, lesquels sont choisis en fonction de leurs compétences et de leur rigueur. Ceux-ci ne
peuvent prendre un certain nombre de décisions sans consulter préalablement leur actionnaire. Des seuils ont ainsi été fixés
statutairement pour les opérations d’investissements ou de désinvestissements, la constitution de sûretés ou de garanties,
les opérations d’endettement et la conclusion de transactions en cas de litiges, au-delà desquels l’actionnaire de la filiale
concernée doit obligatoirement se prononcer.
Les directions fonctionnelles
La direction de l’audit interne est directement rattachée au Président Directeur général de Sequana et exerce ses missions
à travers l’ensemble du groupe en fonction d’un plan d’audit déterminé à l’avance et des besoins ponctuels qui pourraient
apparaître en cours d’année.
Les missions d’audit interne sont ordonnées et suivies par la direction générale du groupe ou les dirigeants des filiales ou
des divisions du groupe qui peuvent les solliciter directement. L’exercice de la présidence d’Arjowiggins et d’Antalis par le
Président Directeur général de Sequana permet de concentrer le pouvoir de lancer des missions d’audit et d’en assurer le
suivi plus rapidement et plus efficacement.
La direction de l’audit interne est composée d’une équipe d’auditeurs, essentiellement dédiée aux audits financiers et au
contrôle des processus clés et reçoit le renfort de ressources externes. Elle a pour vocation d’évaluer de manière
indépendante la qualité du contrôle interne à chacun des niveaux de l’organisation du groupe, d’assister la direction
générale dans l’évaluation de l’efficacité des systèmes de gestion des risques et de contrôler que les procédures décrites cidessous sont bien appliquées, que les éventuelles défaillances sont résolues et leurs causes éradiquées. Elle est chargée
de vérifier régulièrement la bonne application des procédures comptables, d’exercer le suivi du contrôle interne et de
s’assurer du respect des règles d’éthique.
Cette organisation centralisée de l’audit interne permet d’harmoniser les plans et les processus d’audit au sein du groupe.
Un rapport accompagné de recommandations est émis à la suite de chaque mission à l’attention de la direction générale de
l’unité auditée et de la direction générale du groupe.
Les directions financières de Sequana et de ses filiales sont chacune en charge de l’établissement, avec les directeurs
opérationnels des filiales, des budgets, des comptes consolidés, sociaux et des comptes prévisionnels. Elles assurent un
suivi régulier des opérations réalisées par le groupe. Elles ont pour mission d’élaborer et de diffuser les procédures
comptables au sein du groupe en veillant à leur adéquation avec les lois et normes comptables en vigueur relatives à
l’établissement et la publication des comptes, de s’assurer de leur bonne application et de procéder à la publication des
comptes lorsqu’elles y sont tenues.
La direction des financements et de la trésorerie a pour mission de gérer l’ensemble des moyens et flux financiers et
d’assurer la liquidité du groupe en structurant et en négociant ses moyens de financement (lignes de crédit, affacturage).
Sur la base de prévisions de trésorerie hebdomadaires, elle organise, au travers de comptes courants ou de prêts/emprunts,
le financement des filiales opérationnelles ou le rapatriement de leurs excédents de liquidité sur leur holding de
rattachement. Les besoins ou excédents de trésorerie d’Antalis, d’Arjowiggins et de Sequana ne sont cependant pas
mutualisés entre eux, conformément aux dispositions contractuelles prévues dans les accords de financement.
Cette direction élabore également et met en œuvre les politiques de couverture de risques de change et de taux pour les
besoins des principales entités du groupe.
Elle définit enfin et met en place avec les assureurs crédit les polices d’assurance du risque de crédit pour les filiales les
plus importantes et notamment lorsque ces filiales sont impliquées dans un programme d’affacturage.
La direction des systèmes d’information veille quant à elle à la sécurité des informations et de leurs modes de
communication à travers des réseaux fiables et sécurisés ainsi qu’au développement d’applications adaptées aux besoins
du groupe et à leur maintenance. L’efficacité, la sécurité des réseaux informatiques est d’autant plus importante chez Antalis
que deux des piliers sur lesquels repose son activité sont les ventes et le marketing d’une part, la logistique et l’informatique
d’autre part. Les systèmes d’information se doivent d’être fiables, rapides et suffisamment sophistiqués pour pouvoir
répondre en temps réel aux demandes des clients. Les outils mis en place (logiciels, e-commerce, etc.) et les moyens
humains mis en œuvre garantissent ces critères et font l’objet d’une surveillance particulière.
L’intégrité des données et l’efficacité des contrôles automatisés sont renforcées par l’utilisation de progiciels standards de
contrôle des accès et des profils d’utilisateurs. La sécurité des systèmes et du réseau est préservée à l’aide de technologies
avancées de détection d’intrusions et de protection. Les applications importantes et les applications de consolidation
financière bénéficient aussi de mesures de sauvegarde permettant de garantir un rétablissement du service
et la récupération des données en cas de dysfonctionnement majeur.
Le comité des comptes, au début de l’année 2014, s’est assuré que ces moyens étaient à la hauteur des enjeux du groupe.
Le comité des comptes
Le comité des comptes de Sequana, composé de trois membres du conseil d’administration vérifie, en présence du
Directeur général, du Directeur financier et des commissaires aux comptes, que des procédures internes de collecte et de
contrôle des informations financières sont définies et mises en place pour en conforter la fiabilité. Il examine les comptes
préparés par la société avant leur arrêté par le conseil d’administration et contrôle que la communication financière reflète
correctement la situation du groupe. Il examine les risques auxquels le groupe peut être exposé et reçoit communication des
plans d’intervention de la direction de l’audit interne, des rapports établis et s’assure des suites données aux
recommandations ou conclusions émises.
Sequana I Document de référence 2014 I 93
Chapitre 3 – Gestion des risques
Enfin, il examine toute question de nature financière, comptable ou environnementale qui lui est soumise par le Directeur
général. Ce comité se réunit au moins quatre fois par an pour examiner les comptes trimestriels, semestriels et annuels
et autant de fois que la situation l’exige. Il rend compte de ses travaux au conseil d’administration.
En 2014, il s’est réuni quatre fois et a examiné le plan d’audit des principales filiales opérationnelles du groupe en présence
du Directeur de l’audit interne. Il a également reçu communication des résultats des missions accomplies en 2014, des
recommandations émises et de leur suivi. Début 2015, il a consacré une séance spécifique à la cartographie des risques
telle que réalisée à la fin 2014.
Chartes et procédures
Le code de bonne conduite
Le code de bonne conduite a été largement diffusé en 2013 et couvre les règles à respecter en matière de comportements
loyaux et préventifs de conflits d’intérêt, de pratiques respectueuses de la libre concurrence et de l’absence de corruption,
de bonne conduite boursière, du respect de l’environnement et de la dignité humaine, en particulier dans les relations de
travail. Les règles éthiques auxquelles le groupe adhère relèvent à la fois de la déontologie des affaires et du gouvernement
d’entreprise. Ces règles sont ainsi destinées, au sein du groupe Sequana, à garantir la transparence, à éviter les conflits
d’intérêt et à prévenir l’utilisation ou la communication d’informations privilégiées.
Procédures comptables
La mise en place des normes IFRS (International Financial Reporting Standards) a conduit le groupe à effectuer une refonte
complète de ses politiques et procédures afin d’établir des règles internes de gestion en conformité avec les exigences de
ce nouveau référentiel comptable. Un résumé des normes IFRS adapté au groupe a été établi en 2004 et il est révisé
régulièrement pour tenir compte de l’évolution de ces normes.
Procédures de gestion
Au sein de Sequana et de chacune de ses principales filiales, des procédures de contrôle interne classiques telles que :
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la séparation des pouvoirs pour l’engagement des dépenses et leur règlement ;
la séparation des fonctions trésorerie et comptabilité ;
la limitation des signatures bancaires en nombre de personnes et en montants autorisés ;
des délégations de pouvoirs et d’autorité limitées en nombre de personnes et en pouvoirs consentis,
ont été formalisées et mises en place avec la volonté d’assurer la prévention des risques. En particulier, chez Arjowiggins et
Antalis, les principes et procédures des Ressources Humaines sont uniformisés au sein du groupe.
Des principes généraux en matière d’éthique et d’intégrité existent et sont portés à la connaissance des dirigeants ou
responsables auxquels il peut être demandé d’adhérer formellement.
Activités de contrôle
Mesures visant à analyser et restreindre les risques
Un processus d’autoévaluation à travers des questionnaires de contrôle interne détaillés (318 questions réparties sur
12 processus clés) est complété tous les ans par chaque entité significative du groupe et les réponses qui sont apportées
sont centralisées et analysées par la direction de l’audit interne. Cette dernière émet un rapport pour chaque entité ainsi
qu’un rapport transversal pour chaque processus clé. De même, une synthèse annuelle de ce processus d’autoévaluation
fait l’objet d’un rapport au comité des comptes.
À ce titre, 51 entités ont été concernées par ce questionnaire d’autoévaluation en 2014 pour l’ensemble du groupe Sequana.
Les résultats sont en constante amélioration.
Neuf entités d’Antalis et cinq entités d’Arjowiggins ont fait l’objet en 2014 d’une visite de la direction de l’audit interne,
donnant lieu à l’établissement de rapports accompagnés de recommandations émises à la suite de chaque mission
à l’attention de la direction générale du groupe et de la direction générale de l’unité auditée.
Un suivi des recommandations est effectué de façon à valider la mise en place des plans d’action requis lors de l’audit. Les
filiales du groupe Sequana font l’objet d’une revue par l’audit interne tous les trois ans environ. Depuis la mise en place des
revues cycliques de contrôle interne, des progrès ont été constatés dans les processus clés pour toutes les entités, sans
exception.
Arjowiggins et Antalis disposent chacune, depuis 2010, d’une cartographie des risques principaux pour leurs activités.
Compte tenu de l’évolution des marchés sur lesquels Sequana est présent et des changements financiers intervenus en
2014, le groupe a renouvelé la cartographie des risques au cours du quatrième trimestre 2014. Les risques ont été identifiés
à la suite d’une enquête auprès d’une quarantaine de personnes représentant les principaux cadres dirigeants et les
comités exécutifs d’Arjowiggins et Antalis. La position de chaque risque dans cette cartographie a été déterminée en
fonction de son importance et de la capacité de la direction concernée à le gérer. Les résultats ont été présentés au comité
des comptes en février 2015.
Le plan d’audit est élaboré par la direction de l’audit interne sur la base des principaux risques identifiés dans la
cartographie des risques sur le principe de rotation visant à couvrir l’intégralité des entités du groupe Sequana tous les trois
ans, ainsi que sur la base de demandes spécifiques de la direction générale.
L’audit interne dispose également d’une base de données de toutes les recommandations faites et d’un processus de suivi
des recommandations de façon à valider la mise en place des plans d’action requis lors de l’audit.
Sequana I Document de référence 2014 I 94
Gestion des risques - Chapitre 3
Procédures de contrôle en matière juridique
Un logiciel de gestion juridique des participations, commun aux principales filiales du groupe, permet d’assurer la cohérence
des informations juridiques concernant toutes les entités du groupe.
Selon les activités propres à chaque société (Sequana ou ses filiales), une veille toute particulière est attachée par les
directions ou services concerné(e)s (juridique, ressources humaines, sécurité, qualité, etc.) sur la protection des marques et
brevets déposés, la lutte contre les contrefaçons, le respect de la réglementation économique et du droit de la concurrence
(en particulier au sein de l’Union européenne), la sécurité des sites, bâtiments et usines, la sécurité du travail, la lutte contre
le travail clandestin et la protection de l’environnement. Des actions sont menées pour améliorer les performances en la
matière, accroître les certifications d’usines, les procédés de fabrication et la sensibilisation du personnel à l’importance de
ces politiques et le former à leur mise en œuvre. Dans certains domaines sensibles (respect des règles de concurrence),
des formations sont assurées et des cas pratiques peuvent être soumis aux salariés et dirigeants pour vérifier leur
comportement dans des situations critiques. Les inspections ont lieu régulièrement dans les filiales ou les pays les plus
exposés à ce type de risques. Les missions du département d’audit interne incluront progressivement un module visant à
s’assurer que ces règles sont bien comprises et respectées.
Les procédures de contrôle d’ordres d’achats et de ventes sont définies afin de s’assurer du respect de la réglementation en
vigueur et de comportements en adéquation avec l’éthique du groupe.
Enfin, les directions du groupe veillent aux conditions et à l’exercice des délégations de pouvoirs, au suivi des litiges, aux
couvertures d’assurances ainsi qu’aux procédures de contrôle en matière sociale, environnementale, industrielle et en
matière de systèmes d’information.
Un processus de validation des contrats et engagements significatifs pris au nom de chaque société du groupe a été mis en
place et est assuré par la direction juridique. Chez Arjowiggins et Antalis, un suivi des litiges significatifs en cours est assuré
périodiquement et communiqué à la direction générale du groupe et aux commissaires aux comptes.
Surveillance
La surveillance du dispositif de contrôle interne est exercée par la direction générale de Sequana qui en rend compte au
comité des comptes et a pour but de s’assurer notamment de sa pertinence et de son adéquation aux objectifs du groupe.
La direction de l’audit interne participe à cette surveillance à travers les missions et rapports qu’elle réalise et le suivi des
recommandations formulées. Le plan d’audit annuel est validé par le Directeur général et le Directeur financier du groupe.
Les rapports d’audit interne donnent lieu à des plans d’action et à un suivi formalisé.
Dispositif relatif au reporting financier
Ce dispositif vise plus particulièrement les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration des comptes et au
traitement de l’information financière et comptable.
Le référentiel comptable
Les procédures et l’organisation comptables du groupe sont élaborées sous la responsabilité du Directeur financier de
Sequana et sont mises à jour régulièrement en fonction de l’évolution des normes et règles comptables applicables au
groupe. Il en est de même des règles destinées à maîtriser les risques au sein du groupe. Des règles et instructions de
reporting sont établies au sein de l’ensemble du groupe.
Sequana applique les normes IFRS en vigueur au sein de l’Union européenne pour l’établissement par les sociétés cotées
de leurs comptes consolidés annuels et intermédiaires.
Le dispositif relatif à l’information comptable et financière
Les comptes sociaux et consolidés sont utilisés pour le suivi et l’analyse des performances des différentes activités du
groupe. L’analyse critique des données financières historiques et prévisionnelles donne lieu à des séances de travail
régulières avec les responsables opérationnels et financiers des principales filiales.
Au cours de ces réunions, les données financières sont examinées et les sujets sensibles font l’objet d’un examen
approfondi. Ce processus est destiné, notamment, à assurer la maîtrise et la fiabilisation de l’information financière en
provenance des filiales.
Budgets et reporting
En contrepartie de l’autonomie de gestion laissée aux filiales, des procédures de contrôle budgétaire et financier sont en
place. Des réunions – annuelles pour les budgets, semestrielles pour les prévisions et mensuelles pour le reporting – sont
organisées entre Sequana et ses filiales.
Les procédures budgétaires et de révision des business plans à trois ans et des prévisions permettent d’établir un référentiel
pour le suivi des résultats mensuels et annuels. Lorsqu’il devient difficile de réaliser de tels exercices sur le moyen terme en
raison d’un manque de visibilité des marchés, le suivi est opéré à plus court terme. Dans tous les cas, les éventuels écarts
sont analysés au niveau du groupe et expliqués par les filiales et donnent lieu le cas échéant à des actions correctives.
Par ailleurs, dans le cadre des consolidations mensuelles, la direction comptable de Sequana et, chez les principales filiales,
le contrôle de gestion, vérifient la retranscription des opérations dans les états financiers. Le reporting mensuel permet
également d’être tenu informé de l’évolution économique propre à chaque domaine d’activité et des opérations menées par
chaque filiale.
Sequana I Document de référence 2014 I 95
Chapitre 3 – Gestion des risques
Finance et trésorerie
Dans le domaine financier, la définition de la politique générale de trésorerie et les relations bancaires font l’objet d’une
coordination au niveau du groupe. Par ailleurs, une remontée bimensuelle des positions des filiales est réalisée.
La négociation des financements, la gestion des liquidités, les opérations de marché et la gestion des flux sont réalisées par
la Direction financière pour l’ensemble du groupe en fonction des capacités propres à chaque filiale. Les engagements de
dépenses d’investissements sont faits après acceptation des budgets correspondants.
Les acteurs de ce dispositif
La direction financière de Sequana intervient pour veiller à la sincérité des informations figurant dans les comptes sociaux et
consolidés et à leur conformité aux règles et procédures du groupe. En charge de la publication des comptes, elle veille, lors
de chaque arrêté à ce qu’ils soient conformes, le cas échéant, aux normes applicables aux sociétés cotées.
Les travaux de cette direction couvrent, notamment, les transactions courantes (ventes, achats, coûts, capitaux employés,
trésorerie…), les processus d’estimation (évaluation de la valeur des actifs lors des tests de dépréciation) ainsi que le
traitement des opérations ponctuelles (opérations financières, variations de périmètre…).
La direction financière contribue activement à la détermination de la valeur des actifs et apporte à la direction générale les
éléments nécessaires à sa propre estimation de cette valeur pour l’établissement des comptes et pour décider d’éventuelles
dépréciations.
Dans les filiales qui contribuent significativement au résultat du groupe, des réunions régulières ont lieu et chaque mois une
analyse des comptes est opérée et présentée à la direction (tableaux de comptes, flux de trésorerie, analyse budgétaire,
indicateurs de gestion). La direction de l’audit interne inclut dans son plan des missions liées directement ou indirectement
au reporting financier afin de s’assurer que des contrôles pertinents existent et fonctionnent. La mise en œuvre des actions
correctives, le cas échéant, sur la base des recommandations émises par les auditeurs à l’issue de leurs missions, fait
l’objet d’un suivi systématique par ces derniers.
La finalité des dispositifs mis en place est d’assurer au Président et Directeur général de Sequana et au comité des comptes
que les procédures en vigueur dans le groupe relatives à la fiabilité de l’information financière sont adaptées. Sequana
entend poursuivre ses efforts en matière de contrôle interne et développer ses procédures dans le souci de gagner en
efficacité et de privilégier la qualité et la fiabilité de l’information financière délivrée à ses actionnaires.
Le compte rendu de l’organisation générale des organes sociaux et des procédures de contrôle interne ci-dessus illustre
cette démarche. Afin d’atteindre chacun de ces objectifs, Sequana a mis en œuvre des principes généraux de contrôle
interne qui reposent pour une large part sur le cadre de référence sur le contrôle interne émis et sur les recommandations
publiées par l’AMF.
Sequana I Document de référence 2014 I 96
Gestion des risques - Chapitre 3
Rapport des commissaires aux comptes, établi en application de l’article L. 225- 235
du code de commerce, sur le rapport du Président du conseil d’administration de la
société Sequana
(Exercice clos le 31 décembre 2014)
Sequana
8 rue de Seine
92100 Boulogne-Billancourt
Mesdames, Messieurs les actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Sequana et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du
code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux
dispositions de l’article L. 225-37 du code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014.
Il appartient au Président d'établir et de soumettre à l'approbation du conseil d'administration un rapport rendant compte des
procédures de contrôle interne et de gestion de risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations
requises par les articles L. 225-37 du code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement
d'entreprise.
Il nous appartient :
ƒ
de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président,
concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière, et
ƒ
d'attester que le rapport comporte les autres informations requises par l'article L. 225-37 du code de commerce, étant précisé
qu'il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à
l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière
Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des
informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à :
ƒ
ƒ
ƒ
prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement
de l’information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la
documentation existante ;
prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ;
déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information
comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information
appropriée dans le rapport du Président.
Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de
contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et
financière contenues dans le rapport du Président du conseil d’administration, établi en application des dispositions de l’article
L. 225-37 du code de commerce.
Autres informations
Nous attestons que le rapport du Président du conseil d’administration comporte les autres informations requises à l'article
L. 225-37 du code de commerce.
Neuilly-sur-Seine, le 30 avril 2015
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Stéphane Basset
Constantin Associés
Membre de Deloitte Touche Tohmatsu Limited
Jean-Paul Séguret
Sequana I Document de référence 2014 I 97
Chapitre 3 – Gestion des risques
Sequana I Document de référence 2014 I 98
Chapitre 4
SITUATION FINANCIÈRE - RÉSULTATS
Résumé de la situation financière au 31 décembre 2014
Comptes consolidés
Comptes sociaux
100
100
100
Comptes consolidés de l’exercice 2014
102
Bilan consolidé
Compte de résultat consolidé
Etat consolidé du résultat global
Variation des capitaux propres consolidés
Tableau consolidé des flux de trésorerie nette
Annexe aux comptes consolidés
Rapport des commissaires aux comptes
sur les comptes consolidés
102
103
104
104
105
106
Comptes sociaux de l’exercice 2014
ƒƒ
ƒƒ
Bilan au 31 décembre 2014
Compte de résultat 2014
Annexe aux comptes sociaux
Notes relatives au bilan
Autres informations
Inventaire des valeurs mobilières détenues en portefeuille
au 31 décembre 2014
Résultats de la société au cours des cinq derniers exercices
Rapport général des commissaires aux comptes
sur les comptes annuels
Rapport spécial des commissaires aux comptes
sur les conventions et engagements réglementés
ƒƒ
Proposition
d’affectation du résultat
177
178
178
179
180
183
187
192
192
193
194
196
ƒƒ
ƒƒ
Sequana I Document de référence 2014 I 9 9
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Résumé de la situation financière
au 31 décembre 2014
Comptes consolidés
Le chiffre d’affaires de l’exercice 2014 s’élève à 3 369 millions d’euros contre 3 326 millions d’euros en 2013. Ces deux
montants tiennent compte du reclassement en « résultat net des activités abandonnées » (IFRS 5) de l’activité
Couché US d’Arjowiggins.
Le résultat opérationnel courant 2014 atteint 72 millions d’euros, en augmentation de 48 % par rapport à 2013 (49 millions
d’euros).
Le résultat opérationnel est de 191 millions d’euros en 2014 contre (246) millions d’euros en 2013, il tient compte des
« autres produits et charges opérationnels » nets de 119 millions d’euros, soit essentiellement :
ƒ
ƒ
ƒ
des charges de restructurations nettes de (112) millions d’euros (2013 : (48) millions d’euros),
des dotations de provisions pour pertes de valeur d’actifs de (17) millions d’euros dont (9) millions d’euros chez
Arjowiggins et (8) millions d’euros chez Antalis (2013 : une dotation de (22) millions d’euros pour Antalis et une dotation
de (240) millions d’euros pour Arjowiggins),
les produits comptabilisés pour un montant total de 268 millions d’euros au titre des abandons de créances et de la
conversion d’une partie de la dette bancaire en instruments de capitaux propres, dans le cadre du réaménagement des
lignes de crédit du groupe.
Le résultat financier de (56) millions d’euros est en augmentation de 8% par rapport à 2013 ((52) millions d’euros).
Le taux effectif d’impôt du groupe en 2014 est de 7,41 % contre 2,35 % en 2013. Ce taux tient compte principalement de :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
la non activation d'impôts différés d’actifs liés aux pertes de l’exercice et à certaines différences temporaires déductibles
pour (47) millions d’euros en 2014 (2013 : (42) millions d’euros),
l’économie d'impôts sur déficits antérieurs non activés de 58 millions d’euros (2013 : 6 millions d’euros), en particulier du
fait des abandons de créances,
l’absence d’incidence fiscale des produits reconnus à la suite de la conversion d’une partie de la dette bancaire en
instruments de capitaux propres pour 90 millions d’euros,
et de l’impact des pertes de valeur constatées sur le goodwill considérées comme non déductibles pour (3) millions
d’euros (2013 : (70) millions d’euros).
Le résultat net des activités abandonnées de (8) millions d’euros en 2014 comme en 2013 concerne exclusivement l’activité
Couché US d’Arjowiggins.
Le résultat net consolidé part du groupe s’établit à 117 millions d’euros contre (301) millions d’euros en 2013.
Le total du bilan consolidé au 31 décembre 2014 s’élève à 2 117 millions d’euros contre 2 199 millions d’euros au
31 décembre 2013.
Les actifs non courants sont de 892 millions d’euros à la clôture 2014, à comparer à 889 millions d’euros en 2013.
Les capitaux propres part du groupe au 31 décembre 2014 s’élèvent à 588 millions d’euros contre 321 millions d’euros au
31 décembre 2013.
L’endettement financier brut, c’est-à-dire les emprunts et dettes financières courantes et non courantes, s’élève à
499 millions d’euros à fin 2014 contre 778 millions d’euros à fin 2013, cette diminution est à mettre en relation avec les
accords ayant permis de restructurer en profondeur les lignes de crédit du groupe.
L’endettement financier net, c’est-à-dire l’endettement financier brut diminué d’une part de la trésorerie et équivalents de
trésorerie de 183 millions d’euros fin 2014 (240 millions d’euros fin 2013) et d’autres valeurs mobilières de placement pour 5
millions d’euros (1 million d’euros en 2013) est également en forte baisse pour les mêmes raisons et s’élève à 311 millions
d’euros au 31 décembre 2014, contre 537 millions d’euros à la clôture de l’exercice 2013.
Comptes sociaux
Le résultat net 2014 de Sequana est de 375 millions d’euros contre (1 040) millions en 2013.
Le résultat exceptionnel de l’exercice de 375 millions d’euros est essentiellement composé de reprises de provisions pour
dépréciation de titres de participation pour 368 millions d’euros et d’un abandon de créance de 8 millions d’euros.
Le total du bilan est de 1 250 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre 688 millions d’euros au 31 décembre 2013.
Sequana I Document de référence 2014 I 100
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Les dettes fournisseurs hors provisions de 2,8 millions d’euros se décomposent par échéances de la façon suivante :
ƒ échéances à 30 jours : 1,5 million d’euros,
ƒ
échéances à 60 jours : 1,3 million d’euros.
Les capitaux propres s’établissent à 1 068 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre 627 millions d’euros au
31 décembre 2013, cette augmentation s’explique essentiellement par le résultat constaté sur l’exercice 2014.
Aucun changement significatif de la situation financière ou commerciale du groupe n’est survenu depuis la clôture de
l’exercice 2014, hormis celui mentionné dans les notes 32 des comptes consolidés et 17 des comptes sociaux sur le
refinancement du groupe.
Les dernières informations financières vérifiées par les commissaires aux comptes sont celles relatives à l’exercice clos le
31 décembre 2014.
Sequana I Document de référence 2014 I 101
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Comptes consolidés de l’exercice 2014
Bilan consolidé
Notes
31.12.2014
31.12.2013
Goodwill
5a
378
438
Autres immobilisations incorporelles
Actif (En millions d'euros)
Actifs non courants
5b
63
69
Immobilisations corporelles
6
232
253
Participations dans les entreprises associées
7
2
3
Actifs financiers non courants
8
7
13
Actifs d'impôts différés
19
6
10
Autres actifs non courants
10
204
103
892
889
Sous-total actifs non courants
Actifs courants
Stocks et en-cours
9
355
378
Clients et comptes rattachés
10
468
506
Autres débiteurs
10
114
124
8
11
10
Actifs financiers courants
Trésorerie et équivalents de trésorerie
11
183
240
1 131
1 258
94
52
2 117
2 199
Notes
31.12.2014
31.12.2013
12
51
225
135
95
14
(72)
(92)
Obligations remboursables en actions
132
-
Report à nouveau et autres réserves consolidées
342
93
Capitaux propres – part du groupe
588
321
Sous-total actifs courants
Actifs destinés à être cédés
4c
TOTAL ACTIF
Passif (En millions d'euros)
Capitaux propres
Capital social
Réserves liées au capital
Réserves de conversion
Participations ne donnant pas le contrôle
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES
-
-
588
321
Passifs non courants
Provisions
15,16
163
124
Emprunts et dettes financières
17
257
291
Passifs d'impôts différés
19
13
7
Autres passifs non courants
20
18
18
451
440
Sous-total passifs non courants
Passifs courants
Provisions
15,16
63
49
Emprunts et dettes financières
17
242
487
Fournisseurs et comptes rattachés
20
527
623
Autres créditeurs
20
Sous-total passifs courants
Passifs associés aux actifs destinés à être cédés
TOTAL PASSIF
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers.
Sequana I Document de référence 2014 I 102
4c
231
246
1 063
1 405
15
33
2 117
2 199
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Compte de résultat consolidé
En millions d’euros
Notes
2014
2013
Chiffre d’affaires
28
3 369
3 326
(2 324)
(2 299)
(518)
(513)
(388)
(384)
Impôts et taxes
(13)
(13)
Dotation aux amortissements
(50)
(61)
Dotation et reprise des provisions
(2)
(7)
Autres produits et charges de l’activité
(2)
-
Achats consommés et variation des stocks
Charges de personnel
21
Charges externes
72
49
279
38
(160)
(333)
119
(295)
Résultat opérationnel
191
(246)
Coût de l’endettement financier net
(39)
(42)
Autres produits et charges financiers
(17)
(10)
Résultat opérationnel courant
Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnelles
Autres produits et charges opérationnels
23
Résultat financier
24
(56)
(52)
(Charge)/produit d’impôts
26
(10)
7
7
-
(2)
Résultat net des activités poursuivies
125
(293)
Résultat net des activités abandonnées
(8)
(8)
117
(301)
117
(301)
- Nombre d’actions moyen pondéré en circulation
41 851 882
30 829 134
- Nombre d’actions retenues après dilution
67 579 672
30 829 134
2,97
(9,49)
(0,19)
(0,27)
2,78
(9,76)
1,84
(9,49)
(0,12)
(0,27)
1,72
(9,76)
Quote-part du résultat net des entreprises associées
4c
RÉSULTAT NET
Part attribuable aux :
- Actionnaires de Sequana
Résultat net par action
Résultat net par action (en euros)
13
- Résultat des activités poursuivies
- Résultat des activités abandonnées
- Résultat de l’ensemble consolidé
Résultat dilué net par action (en euros)
- Résultat des activités poursuivies
- Résultat des activités abandonnées
- Résultat de l’ensemble consolidé
13
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers.
Sequana I Document de référence 2014 I 103
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
État consolidé du résultat net global
En millions d’euros
Notes
2014
2013
117
(301)
Éléments recyclables en résultat net
20
(37)
Écarts de conversion
20
(37)
Éléments non recyclables en résultat net
24
5
36
4
Résultat net
Gains et (pertes) actuariels liés aux retraites et avantages assimilés
16
Impact fiscal des gains et (pertes) actuariels liés aux retraites et avantages assimilés
(12)
1
44
(32)
161
(333)
161
(333)
-
-
Total des autres éléments du résultat global
RÉSULTAT NET GLOBAL
Dont :
- Part revenant aux actionnaires de Sequana
- Part revenant aux participations ne donnant pas le contrôle
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers.
Tableau de variation des capitaux propres consolidés
En millions d’euros
Capitaux propres au
1er janvier 2013
Réserves
Nombres
d’actions Capital
liées au
émises social
capital
225
95
(55)
-
389
654
-
654
-
-
-
-
-
(301)
(301)
-
(301)
1 849
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
(37)
-
5
(32)
-
(32)
25 011 221
225
95
(92)
-
93
321
-
321
Autres éléments du résultat global
Capitaux propres au
31 décembre 2013
Total Participacapitaux tions ne
propres - donnant
Total
pas le capitaux
part du
groupe contrôle propres
25 009 372
Résultat net
Augmentation de capital
Obligations
Réserves de remboursables
conversion
en actions
Report à
nouveau
et autres
réserves
consolidées
Résultat net
-
-
-
-
90
27
117
-
117
26 049 083
26
40
-
-
(2)
64
-
64
Réduction de capital
-
(200)
-
-
-
200
-
-
-
Emission d’obligations
remboursables en actions
-
-
-
-
42
-
42
-
42
Autres éléments du résultat global
-
-
-
20
-
24
44
-
44
51 060 304
51
135
(72)
132
342
588
-
588
Augmentation de capital
Capitaux propres au
31 décembre 2014
Sequana I Document de référence 2014 I 104
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Tableau consolidé des flux de trésorerie nette
En millions d’euros
Notes
2014
2013
191
(246)
117
314
Flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles
Activités poursuivies
Résultat opérationnel
Élimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie ou non liés à l’activité :
Dotations nettes aux amortissements et provisions (à l’exclusion de celles liées à l’actif circulant)
27
Plus ou moins- values de cession
27
(3)
(7)
Autres produits et charges calculés
27
(268)
(20)
(6)
(12)
27
(80)
79
(40)
(48)
Impôts versés
Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité
Intérêts financiers nets
Variation des prêts et dépôts de garantie
Flux net de trésorerie opérationnel des activités poursuivies
Flux net de trésorerie opérationnel des activités abandonnées
4
Flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles (a)
2
1
(87)
61
(15)
(12)
(102)
49
(43)
(45)
7
13
Flux de trésorerie lié aux opérations d’investissement
Activités poursuivies
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles
Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles
Cessions d’actifs financiers
Incidence des variations de périmètre
27
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement des activités poursuivies
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement des activités abandonnées
4
3
3
(2)
11
(35)
(18)
(2)
(2)
(37)
(20)
64
-
Variation nette des emprunts et dettes financières
(3)
24
Mouvements des valeurs mobilières de placements à plus de 3 mois
(4)
1
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement des activités poursuivies
57
25
20
14
77
39
3
(5)
VARIATION DE LA TRESORERIE (a+b+c+d)
(59)
63
Trésorerie à l’ouverture
237
174
Trésorerie à la clôture
178
237
AUGMENTATION (DIMINUTION) DE LA TRESORERIE
(59)
63
183
240
(5)
(3)
178
237
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (b)
Flux de trésorerie lié aux opérations de financement
Activités poursuivies
Augmentation (ou réduction) de capital en numéraire
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement des activités abandonnées
Flux de trésorerie lié aux opérations de financement (c)
Incidence des variations de conversion (d)
12
4
Analyse de la trésorerie à la clôture
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Concours bancaires courants et soldes bancaires créditeurs
Trésorerie à la clôture
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers.
Sequana I Document de référence 2014 I 105
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Annexe aux comptes consolidés
Note 1
Faits marquants
Note 18
Instruments financiers
Note 2
Règles et méthodes comptables
Note 19
Impôts différés
Note 3
Evaluation des pertes de valeur
Note 20
Autres passifs
Note 4
Changements affectant le périmètre
Note 21
Coûts de personnel
Note 5a
Goodwill
Note 22
Rémunérations versées aux
mandataires sociaux
Note 5b
Autres immobilisations incorporelles
Note 23
Autres produits et charges
opérationnels
Note 6
Immobilisations corporelles
Note 24
Résultat financier
Note 7
Participations dans les entreprises
associées
Note 25
Ecarts de change
Note 8
Actifs financiers
Note 26
Charge d’impôts
Note 9
Stocks et en-cours
Note 27
Analyse des flux de trésorerie
consolidés des activités poursuivies
Note 10
Autres actifs
Note 28
Informations sectorielles
Note 11
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
Note 29
Transactions avec les parties liées
Note 12
Capital social et opérations sur titres
Note 30
Engagements hors bilan
Note 13
Résultat par action
Note 31
Effectifs
Note 14
Autres réserves
Note 32
Evénements post-clôture
Note 15
Provisions
Note 33
Honoraires des commissaires aux
comptes
Note 16
Avantages au personnel
Note 34
Périmètre de consolidation
Note 17
Emprunts et dettes financières
Sequana I Document de référence 2014 I 106
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Note 1 - Faits marquants
1a - Annonces du 10 avril 2014
En date du 10 avril 2014, le groupe a conclu et annoncé un accord de principe avec ses principaux actionnaires et prêteurs,
incluant la renégociation en profondeur de ses contrats de crédit et le lancement d’une augmentation de capital garantie,
destinés à assainir la structure de son bilan et ainsi avoir les moyens de déployer un plan stratégique d’envergure.
Ce dernier comporte notamment un projet de restructuration industrielle majeur pour Arjowiggins et la poursuite d’une
stratégie de croissance externe dynamique pour Antalis.
Homologué le 27 juin dernier au terme d’une procédure de conciliation, cet accord est entré formellement en vigueur le
30 juillet 2014, date à laquelle le produit net de l’augmentation de capital de Sequana décrite ci-après a été apporté à
Arjowiggins, par l’intermédiaire d’une augmentation de son propre capital.
Signature et entrée en vigueur des contrats de crédit restructurés
Le 26 juin 2014, Sequana, Antalis et Arjowiggins ont signé avec l’ensemble de leurs prêteurs respectifs la documentation
juridique entérinant la restructuration de l’endettement du groupe prévue par cet accord.
Cette documentation est également entrée en vigueur le 30 juillet 2014, ce qui s’est traduit par les opérations suivantes :
Arjowiggins
ƒ
Le contrat de crédit syndiqué de 400 millions d’euros a été restructuré selon les termes suivants :
(i) conversion de 125 millions d’euros en obligations remboursables en numéraire et/ou en actions nouvelles ou
existantes (ORNANE), donnant accès à maturité en décembre 2020 à 30 % du capital de Sequana sur une base
diluée ;
(ii) remboursement d’un montant total de 20 millions d’euros au plus tard le 30 juin 2015 ;
(iii) maintien de 105 millions d’euros de lignes de crédit à maturité en 2020, dont les conditions sont décrites dans la
note 17 ;
(iv) abandon de créances à hauteur du montant résiduel, soit 150 millions d’euros (hors intérêts différés) ;
ƒ
Les lignes de découverts d’Arjowiggins ont été concomitamment réduites de 50 à 30 millions d’euros.
Les conséquences comptables de cette restructuration qui s’est traduite par un produit net sur l’exercice de l’ordre de
250 millions d’euros sans effet d’impôt sont détaillées en particulier dans les notes 14 et 17.
Antalis
ƒ
ƒ
Engagement du groupe de mettre en place un programme de factoring de 200 millions d’euros aux fins de rembourser
pour ce montant avant fin mars 2015 les banques prêteuses au titre de la facilité de crédit syndiqué de 520 millions
d’euros (cf. note 32 sur les événements post-clôture) ;
Maturité de la dette résiduelle de 320 millions d’euros repoussée à décembre 2018, aux conditions décrites dans la
note 17.
Sequana
ƒ
Les deux lignes de crédit bilatérales de 25 millions d’euros ont été restructurées comme suit :
(i) conversion de 7 millions d’euros en obligations remboursables en actions (ORA) donnant accès à maturité en
décembre 2018 à 2,5 % du capital de Sequana, sur une base diluée ;
(ii) maintien de 10 millions d’euros de lignes de crédit à maturité en 2018, aux conditions décrites dans la note 17 ;
(iii) abandon de créances à hauteur du montant résiduel, soit environ 8 millions d’euros.
Lancement et souscription de l’augmentation de capital prévue par l’accord du 10 avril 2014
ƒ
Le 30 juin 2014, Sequana a annoncé le lancement de cette opération visant à augmenter son capital social par la
souscription en numéraire d’actions nouvelles avec maintien du droit préférentiel de souscription, portant sur un montant
initial de 64 millions d’euros.
ƒ
L’opération a été souscrite à hauteur de 66 millions d’euros et les souscriptions des actionnaires ont été intégralement
libérées en numéraire le 29 juillet 2014 (cf. note 12).
Sequana I Document de référence 2014 I 107
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Déploiement du projet de restructuration industrielle d’Arjowiggins
Compte tenu de l’accentuation de la dégradation du marché papiers d’impression et d’écriture en 2013 et de l’évolution
attendue de ce marché à moyen terme, Sequana a décidé d’accélérer la mise en œuvre du plan de transformation
d’Arjowiggins pour le centrer sur les marchés de spécialité où il est leader.
Un projet de restructuration en profondeur des divisions Graphique et Papiers de création a fait l’objet de procédures de
consultations et d’informations auprès des instances représentatives du personnel concernées. Ce projet vise à :
ƒ
réduire significativement l’exposition d’Arjowiggins dans le segment des papiers couchés standard en sortant
définitivement du marché des papiers pour les applications graphiques aux États-Unis et en consolidant la production de
la division Graphique sur les usines françaises de Bessé-sur-Braye et Le Bourray. Ce projet implique de céder l’usine
française de Wizernes ou de la fermer en l’absence de repreneur ;
ƒ
renforcer la position d’Arjowiggins sur le marché des papiers recyclés, avec notamment un projet à l’étude de
construction d’une unité de pâte recyclée à l’usine de Bessé-sur-Braye;
ƒ
assurer le leadership d’Arjowiggins sur le marché des papiers de création en changeant son modèle économique et en
concentrant majoritairement la production de cette division sur le site de Stoneywood au Royaume-Uni. Cette
réorganisation entraîne notamment la mise en vente ou, en l’absence de repreneur, la fermeture de l’usine française de
Charavines.
Les coûts estimés de ce projet de restructuration constitutifs d’un passif au 31 décembre 2014 ont été comptabilisés en
provisions au bilan arrêté à cette date, et se traduisent par une charge nette sur l’exercice d’un montant de l’ordre de
60 millions d’euros, classée en autres produits et charges opérationnels (cf. note 15).
Les étapes récentes de cette restructuration sont mentionnées dans la note 32 sur les événements postérieurs à la clôture.
1b - Cession de l’activité Couché US d’Arjowiggins
Le 19 décembre 2014, le groupe a annoncé avoir finalisé la vente par Arjowiggins de l’usine américaine d’Appleton Coated
à Virtus Holding LLC, structure juridique formée par une équipe de cadres dirigeants de cette ancienne filiale. La division
Couché US du groupe, constituée principalement de cette usine, était classée en activité abandonnée depuis le
31 décembre 2013 et représentait avant ce classement une contribution au chiffre d’affaires consolidé d’environ 250 millions
d’euros, tout en employant environ 600 personnes. Sa cession fait partie des étapes importantes de la stratégie du groupe
visant à sortir progressivement de la production de papiers couchés standards.
L’incidence de cette transaction sur le résultat et la trésorerie consolidés au 31 décembre 2014 est non significative
(cf. note 4).
1c - Mise en vente de la filiale brésilienne d’Arjowiggins
Afin de renforcer les moyens nécessaires au financement de son plan de transformation et d’assurer le remboursement de
l’échéance du 30 juin 2015 au titre de son contrat de crédit réaménagé, Arjowiggins a lancé au cours du second semestre le
processus de cession sa filiale brésilienne Arjo Wiggins Ltda, qui fait partie de sa division Sécurité.
Au 31 décembre 2014, les postes de bilan de cette société et sa quote-part estimée dans le goodwill affecté à ladite division
sont présentés, conformément à la norme IFRS 5, en actifs et passifs destinés à être cédés (cf. note 4).
La note 32 sur les événements postérieurs à la clôture précise l’état d’avancement de ce projet de cession.
Sequana I Document de référence 2014 I 108
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Note 2 - Règles et méthodes comptables
A - Généralités
Sequana, holding du groupe, est une société anonyme française dont le siège social est basé au 8, rue de Seine – 92100
Boulogne-Billancourt. Elle est cotée sur Euronext Paris.
Le groupe Sequana (« le groupe ») a pour activités principales :
ƒ
ƒ
la fabrication de papiers techniques et de création avec Arjowiggins, détenue à 100 % ;
la distribution professionnelle de papiers et produits d’emballage avec Antalis, détenue à 100 %.
Le groupe bénéficie d’une présence mondiale et l’activité de ses filiales est détaillée dans le chapitre 1 du présent document
de référence.
Les états financiers consolidés du groupe ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial
Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne à la date de préparation de ces états financiers, en utilisant les
mêmes principes comptables et méthodes d’évaluation qu’au 31 décembre 2013, à l’exception des effets des nouvelles
normes et interprétations tels que décrits ci-dessous qui n’ont pas eu d’incidence significative. Ce référentiel inclut les
normes comptables internationales IAS et IFRS ainsi que les interprétations du comité d’interprétation (SIC et IFRIC).
Ce référentiel est disponible sur le site Internet de
http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.
la
Commission
européenne
à
l’adresse
suivante :
Les états financiers consolidés sont présentés en euros arrondis au million le plus proche sauf indication contraire et ont été
arrêtés par le conseil d’administration du 9 avril 2015.
A1 - Normes et interprétations applicables au 1er janvier 2014
Application obligatoire
ƒ
ƒ
IFRS 10 - Etats financiers consolidés : cette norme définit le contrôle comme étant exercé lorsque l’investisseur est
exposé à, ou à des droits sur, des rendements variables et qu’il a la capacité d’exercer son pouvoir afin d’influer sur ces
rendements.
IFRS 11 - Accords conjoints : cette nouvelle norme prévoit essentiellement deux traitements comptables distincts : (i) les
partenariats qualifiés d’opérations conjointes seront comptabilisés à hauteur des quotes-parts d’actifs, de passifs, de
produits et de charges contrôlés par le groupe ; (ii) les partenariats qualifiés de coentreprises seront consolidés selon la
méthode de la mise en équivalence du fait qu’ils donnent uniquement un droit sur l’actif net de l’entité.
ƒ
IFRS 12 - Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités.
Aucune de ces normes ayant trait aux méthodes de consolidation, ni les révisions et amendements de normes existantes,
n’a eu d’incidence significative sur les comptes du groupe.
Application optionnelle
ƒ
IFRIC 21 - Taxes prélevées par une autorité publique
Sur la base de nos premières analyses, l’entrée en application de cette interprétation ainsi que celle des autres révisions ou
amendements de normes existantes ne devrait pas avoir d’incidence notable sur les états financiers du groupe.
A2 - Normes et interprétations déjà publiées et non encore entrées en vigueur au 31 décembre 2014
ƒ
ƒ
ƒ
IFRS 9 - Instruments financiers
IFRS 14 - Comptes de report réglementaires
IFRS 15 - Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients
Le groupe mène une analyse pour identifier les impacts attendus de la première application de ces nouvelles normes.
B - Méthodes de consolidation et d’évaluation
B1 - Principes de consolidation
La méthode de l’intégration globale est appliquée pour la consolidation des états financiers des sociétés dans lesquelles
Sequana exerce directement ou indirectement le contrôle. Le contrôle d’une société est qualifié lorsque le groupe :
-
détient le pouvoir sur la société ;
est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec la société ;
a la capacité d’exercer son pouvoir sur les activités jugées pertinentes de la société de manière à influer sur le
montant des rendements qu’il obtient.
Sequana I Document de référence 2014 I 109
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Les droits de vote potentiels, détenus par Sequana ou ses filiales et qui sont immédiatement exerçables ou convertibles,
sont pris en compte pour apprécier ce contrôle.
Il n’existe pas dans le groupe de société dans laquelle Sequana exerce un contrôle conjoint en vertu d’accords contractuels.
Sequana exerce également une influence notable dans certaines sociétés, désignées comme entreprises associées.
L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financière et
opérationnelle de la société, sans toutefois contrôler majoritairement ou conjointement ces politiques. L’influence notable est
présumée lorsque plus de 20 % des droits de vote sont détenus. Les entreprises associées sont consolidées selon la
méthode de la mise en équivalence, qui consiste à comptabiliser, à la date à laquelle la société devient une entreprise
associée, une participation dans les sociétés mises en équivalence au bilan consolidé. Le compte de résultat présente
également la quote-part du groupe dans le résultat de l’entreprise associée. Quand une opération est comptabilisée
directement dans les autres éléments du résultat global d’une entreprise associée, le groupe en comptabilise sa quote-part
directement dans ses autres éléments du résultat global.
Les filiales sont consolidées à compter de la date de transfert du contrôle au groupe, et déconsolidées à la date où le
groupe n'exerce plus de contrôle. Les résultats des sociétés acquises en cours d'exercice sont retenus dans le compte de
résultat consolidé pour la période postérieure à la date de transfert du contrôle au groupe.
Les titres de sociétés considérées comme non significatives ou dans lesquelles le groupe n'exerce pas d'influence notable
sont classés soit en tant qu' « actifs financiers en juste valeur par résultat », soit en tant qu’« actifs financiers disponibles à la
vente » et sont comptabilisés à leur juste valeur.
B2 - Date de clôture des comptes
Les comptes consolidés sont arrêtés au 31 décembre, sur la base des comptes individuels arrêtés à la même date et
retraités pour être en conformité avec les principes comptables retenus par le groupe.
B3 - Estimations et évaluations
Lors de la préparation et de la présentation des états financiers, la direction du groupe ainsi que l’ensemble du management
sont amenés à faire certaines estimations ou évaluations, et à retenir des hypothèses qu’ils considèrent comme réalistes et
raisonnables.
Pour limiter les incertitudes, ces évaluations ou estimations sont revues régulièrement sur la base des informations
disponibles et retours d’expérience ainsi que d’autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques
notamment. Les effets résultant de ces révisions sont alors immédiatement pris en compte.
Le contexte de ces dernières années, encore marqué par une forte volatilité de l’environnement économique et financier,
rend particulièrement difficile l’appréhension des perspectives d’activité. Il est possible que les montants effectifs se révélant
ultérieurement soient différents des estimations et des hypothèses retenues.
Les estimations et hypothèses qui peuvent avoir une incidence significative sur les actifs et les passifs des états financiers
consolidés sont les suivantes :
a) les tests de perte de valeur des goodwills
Un test de perte de valeur est effectué une fois par an à la date de clôture ou à chaque fois qu’apparaît un indice de perte
de valeur selon les modalités décrites en note 2B6. La valeur recouvrable (correspondant à la valeur d’utilité ou à la juste
valeur) des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) ou groupes d’UGT est déterminée selon la méthode des flux futurs de
trésorerie actualisés. Ce calcul fait l’objet d’estimations (notes 3a et 5a).
Une perte de valeur est comptabilisée si la valeur recouvrable d'une UGT est inférieure à sa valeur nette comptable.
b) les tests de perte de valeur des immobilisations corporelles et autres immobilisations incorporelles
En présence d’un indice de perte ou de reprise de valeur, le groupe teste la valeur des immobilisations corporelles et des
autres immobilisations incorporelles selon les modalités décrites en note 2B7 et 2B8. Une perte de valeur est comptabilisée
si la valeur recouvrable d'une immobilisation est inférieure à sa valeur nette comptable et elle est reprise dans le cas
contraire. La détermination de la valeur recouvrable repose sur des estimations (notes 3b et 6).
c) les provisions retraites et engagements assimilés
La valeur actuelle des engagements du groupe en matière de retraites et assimilés dépend des hypothèses actuarielles
retenues à chaque clôture, dont le taux d’actualisation. Les changements d’hypothèses impactent la valeur nette comptable
des engagements de retraites et assimilés.
Le groupe détermine à chaque clôture les taux d’actualisation à utiliser pour évaluer les engagements sociaux ainsi que les
autres hypothèses dépendantes notamment des conditions de marché selon les dispositions décrites dans les notes 2B16
et 16 de l’annexe.
d) la juste valeur des dérivés et autres instruments financiers
La juste valeur des instruments financiers qui ne sont pas échangés sur un marché actif est déterminée en utilisant des
techniques d’évaluation. Le groupe fait appel à son jugement dans la détermination des méthodes et hypothèses utilisées à
chaque clôture en fonction des conditions de marché (note 2B13).
Sequana I Document de référence 2014 I 110
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
e) les autres provisions
Ce poste concerne principalement les provisions pour litiges, risques environnementaux et pour restructurations.
Ces provisions sont déterminées et mises à jour en fonction d’hypothèses faites par le groupe à chaque clôture (notes 2B17
et 15).
f) l’activation des impôts différés
Les impôts différés liés aux déficits fiscaux sont activés au regard du résultat des périodes antérieures et des perspectives
de recouvrabilité découlant des budgets et des plans à moyen terme (3-5 ans) élaborés par le groupe (notes 2B11 et 19).
Par ailleurs, les impôts différés liés aux autres différences temporelles déductibles sont activés dans la mesure où il est
probable qu’un bénéfice imposable, auquel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.
B4 - Comptes réciproques
Les soldes et les transactions effectuées entre les filiales ainsi que les profits résultant de transactions intra-groupe sont
intégralement éliminés dans le cadre de la préparation des états financiers consolidés. Les moins-values issues de
transactions intra-groupe ne sont éliminées que dans la mesure où elles ne sont pas représentatives d’une perte de valeur.
Les profits résultant de transactions avec des entreprises associées sont éliminés au prorata de l’intérêt du groupe dans ces
entreprises et enregistrés en déduction de l’investissement. Les pertes ne sont éliminées que dans la mesure où il n’existe
pas d’indication d’une perte de valeur sur les actifs concernés, au prorata de l’intérêt du groupe.
B5 - Conversion des opérations et des états financiers libellés en devises
Monnaie fonctionnelle et monnaie de présentation
Les états financiers consolidés sont présentés en euros, monnaie fonctionnelle et de présentation de la société mère,
Sequana.
Conversion des opérations en devises
Pour chaque société du groupe, les transactions réalisées et libellées dans une monnaie autre que sa monnaie fonctionnelle
sont converties au taux en vigueur à la date de chacune des transactions.
Les actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis au cours de change en vigueur à la date de
clôture. Les différences de change correspondantes sont enregistrées en compte de résultat, sauf lorsqu’elles sont imputées
directement en capitaux propres, soit au titre de couverture éligible de flux de trésorerie, soit au titre de la couverture d’un
investissement net dans une entité étrangère.
Les différences de change relatives à des prêts et emprunts avec une filiale étrangère, qui en substance, font partie
intégrante de l’investissement net dans cette filiale sont comptabilisées directement en capitaux propres, jusqu’à la date de
cession de l’investissement net, date à laquelle elles sont transférées en résultat.
Conversion des états financiers des filiales étrangères
Pour toutes les sociétés étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation les états
financiers sont convertis en euros de la manière suivante, pour l’exercice en cours et le(s) exercice(s) comparatif(s) :
- les postes du bilan à l’exception de la situation nette qui est conservée à sa valeur historique : au cours en vigueur à la
date de clôture du (des) bilan(s) présenté(s),
- les postes du compte de résultat et ceux du tableau des flux de trésorerie : au cours moyen de(s) exercice(s) présenté(s),
sauf si un taux spécifique est plus pertinent,
- l'écart de conversion est enregistré en tant que composante distincte des capitaux propres.
Lorsqu’une activité étrangère est cédée, les écarts de conversion initialement reconnus en capitaux propres sont transférés
au compte de résultat dans les pertes et profits de cession.
B6 - Goodwill
La méthode de l'acquisition est utilisée pour tout regroupement d'entreprises réalisé par le groupe.
Le goodwill correspond à la différence entre :
ƒ
ƒ
d’une part, le prix d’acquisition à la date de celle-ci, augmenté du montant des intérêts minoritaires de la cible acquise
déterminés soit à leur juste valeur (méthode du goodwill « complet ») soit sur la base de leur quote-part dans la juste
valeur des actifs nets identifiables acquis (méthode du goodwill « partiel »),
et, d’autre part, le montant net des actifs et passifs acquis à leur juste valeur à la date d’acquisition.
Le groupe privilégie la méthode du goodwill « partiel » mais peut opter selon les acquisitions entre l’une ou l’autre méthode.
L’évaluation initiale du prix d’acquisition et des justes valeurs des actifs acquis et passifs assumés est finalisée dans les
douze mois suivant la date de l’acquisition et tout ajustement est comptabilisé sous forme de correction rétroactive de l’écart
d’acquisition. Au-delà de cette période de douze mois, tout ajustement est enregistré directement au compte de résultat.
Les frais d’acquisition engagés sont comptabilisés en charges de l’exercice et ne font pas partie du prix d’acquisition.
Sequana I Document de référence 2014 I 111
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Les paiements conditionnels ou compléments de prix sont valorisés à leur juste valeur à la date d’acquisition et sont
comptabilisés en capitaux propres si leur paiement prévoit la livraison d’un nombre fixe d’actions de l’acquéreur, ou en
passifs liés à des regroupements d’entreprises dans tous les autres cas. Tout ajustement ultérieur au-delà du délai
d’affectation de 12 mois est comptabilisé en créance ou en dette par contrepartie du résultat du groupe.
Le goodwill est inscrit à l’actif, il est inclus le cas échéant dans la valeur d’équivalence des entreprises associées. Le
goodwill négatif ou badwill est directement enregistré en résultat de l'exercice.
Après la comptabilisation initiale, le goodwill n'est pas amorti mais soumis à un test de perte de valeur : il est évalué à son
coût diminué du cumul des pertes de valeur. Un test de perte de valeur est effectué au moins une fois par an à la clôture, ou
plus fréquemment si des événements ou des changements de circonstances indiquent qu’il existe un risque de perte de
valeur. Pour réaliser le test, le goodwill est réparti par Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) ou groupes d’UGT
susceptibles de bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises et représentant le niveau opérationnel le plus bas
auquel le groupe opère le suivi du taux de retour sur investissement.
Une perte de valeur du goodwill est comptabilisée dès que la valeur comptable de l’UGT ou du groupe d’UGT auquel il
appartient excède sa valeur recouvrable (soit le montant le plus élevé entre la juste valeur diminuée des coûts de cession et
la valeur d’utilité, correspondant à la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs). La perte de valeur d’un goodwill inclus
dans la valeur d’équivalence d’une entreprise associée est enregistrée au compte de résultat dans la quote-part du résultat
net de cette dernière.
B7 - Autres immobilisations incorporelles
Les autres immobilisations incorporelles acquises séparément sont initialement évaluées à leur coût d’acquisition. Les
immobilisations incorporelles acquises dans le cadre d’un regroupement d’entreprise sont initialement évaluées à leur juste
valeur à la date d’acquisition. Elles sont ensuite amorties sur leur durée de vie.
Les autres immobilisations incorporelles sont essentiellement composées de logiciels, qu'ils soient acquis ou développés en
interne. Les coûts engagés ne sont reconnus comme des actifs que lorsqu'ils sont identifiables, peuvent être évalués de
manière fiable et qu’il est probable que des avantages économiques futurs bénéficieront au groupe.
Les frais de recherche et de développement sont immobilisés dès lors qu’ils répondent aux critères de la norme IAS 38
« Immobilisations incorporelles » et amortis sur la durée estimée de chaque projet, pour une valeur nette des crédits
d’impôts reçus par le groupe au titre de ces frais.
Les autres immobilisations incorporelles significatives du groupe ont une durée d’utilité déterminée : elles sont donc
amortissables, dès que l’actif est prêt à être mis en service, selon la méthode linéaire en fonction des durées d'utilité
estimées suivantes :
ƒ
ƒ
ƒ
logiciel
brevets
relations clients
de 3 à 8 ans
de 5 ans au maximum
de 7 à 11 ans
Le mode d'amortissement et les durées d'utilité sont révisés au minimum à la clôture de chaque exercice, révision pouvant
conduire notamment à la prolongation de ces durées au cas par cas.
Dans le cas où les immobilisations incorporelles sont à durée d’utilité indéterminée, elles font l’objet d’un test au minimum
une fois par an à la clôture et plusieurs fois en cas d’évolution défavorable de certains indicateurs. Lorsque la valeur
recouvrable estimée est inférieure à la valeur nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée. Cette perte de valeur
pourra être reprise ultérieurement.
B8 - Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont inscrites au bilan à leur coût d’acquisition (historique) diminué du cumul des
amortissements et des pertes de valeur, le cas échéant. Le coût d’acquisition inclut le prix ainsi que tous les coûts
directement attribuables à son acquisition ou sa création, à son transfert jusqu’à son lieu d’exploitation, et à sa mise en état
pour permettre son exploitation de la manière prévue par la direction.
Lorsqu’une immobilisation corporelle a des composantes significatives ayant des durées d’utilité différentes, ces dernières
sont comptabilisées séparément.
Les dépenses relatives au remplacement ou au renouvellement d’une composante d’immobilisation corporelle sont
comptabilisées comme un actif distinct, et l’actif remplacé est alors décomptabilisé. Les autres dépenses ultérieures
relatives à une immobilisation corporelle ne sont comptabilisées à l’actif que lorsqu’il est probable que les avantages
économiques futurs associés à ces dépenses iront à l’entité et que le coût peut être évalué de façon fiable. Toutes les
autres dépenses ultérieures sont comptabilisées en charges de l’exercice au cours duquel elles sont encourues.
Les coûts d’entretien courant de l’immobilisation (coûts de main-d’œuvre et des consommables, et coûts de petites pièces)
sont comptabilisés dans le résultat au moment où ils sont encourus.
Les coûts d'emprunts intercalaires encourus lors de la construction ou de l’acquisition d’un actif exigeant une longue période
de préparation avant sa mise en service (« qualifié ») sont activés. Cependant, de par son activité, le groupe acquiert ou
fabrique peu d’actifs qualifiés et les coûts d’emprunts sont généralement comptabilisés en charges dans l'exercice au cours
duquel ils sont encourus.
Sequana I Document de référence 2014 I 112
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Les immobilisations corporelles sont amortissables, à l’exception des terrains, dès que l’actif est prêt à être mis en service,
selon la méthode linéaire en fonction des durées d'utilité estimées suivantes :
ƒ constructions
de 10 à 40 ans
ƒ matériel et outillage industriel
de 5 à 20 ans
ƒ autres immobilisations corporelles
de 3 à 25 ans
Le mode d'amortissement, les valeurs résiduelles et les durées d'utilité sont revus au minimum à chaque fin de période
annuelle, et plus souvent s’il existe des indicateurs de pertes de valeur.
Une perte de valeur est comptabilisée si la valeur recouvrable d'une immobilisation est inférieure à sa valeur nette
comptable. Elle pourra être reprise ultérieurement, le cas échéant.
Les subventions publiques qui financent partiellement ou totalement le coût d’une immobilisation corporelle sont
comptabilisées au passif du bilan en tant que « produits différés » et reprises au compte de résultat de manière
systématique sur la durée d’utilité des immobilisations concernées.
B9 - Actifs financiers non dérivés
Comptabilisation initiale
Les achats et ventes d'actifs financiers sont comptabilisés à la date de transaction, date à laquelle le groupe est engagé
dans l'achat ou la vente d'actifs.
Un actif financier est sorti du bilan si les droits contractuels du groupe de recevoir des flux de trésorerie liés à l'actif ont
expiré ou si le groupe a transféré l'actif financier à une autre partie sans en conserver le contrôle ou la quasi-totalité des
risques et avantages.
Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont inscrits au bilan à leur juste valeur augmentée des coûts de
transaction directement attribuables à l'acquisition ou à l'émission de l'actif (sauf pour la catégorie des actifs financiers
évalués à leur juste valeur en contrepartie du compte de résultat, pour lesquels ces coûts de transaction sont comptabilisés
en résultat).
Un actif financier est qualifié de courant lorsque l'échéance des flux de trésorerie attendus de l'instrument est inférieure à un
an.
Comptabilisation ultérieure
À la date de comptabilisation initiale, le groupe détermine, en fonction de la finalité de l’acquisition, la classification de l’actif
financier dans l’une des quatre catégories comptables prévues par la norme IAS 39 « Instruments financiers :
comptabilisation et évaluation ». Cette classification détermine la méthode d’évaluation de l'actif financier aux clôtures
ultérieures : coût amorti ou juste valeur.
Le coût amorti est le montant auquel l’actif financier a été comptabilisé initialement, diminué des remboursements en
principal, et majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif, de toute
différence entre ce montant initial et le montant à l’échéance.
La juste valeur correspond, pour les instruments cotés sur un marché actif à un prix de marché. Pour les instruments qui ne
sont pas cotés sur un marché actif, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques d’évaluation incluant la
référence à des transactions récentes effectuées à des conditions de concurrence normales ou des transactions sur des
instruments en substance similaires, ou l’analyse des flux de trésorerie actualisés et des modèles de valorisation des
options intégrant autant que faire se peut des hypothèses cohérentes avec celles observables sur les marchés. Toutefois,
lorsqu’il est impossible d’estimer raisonnablement la juste valeur d’un instrument de capitaux propres, ce dernier est
conservé au coût historique.
Le groupe gère plusieurs catégories d'actifs financiers, dont le classement dépend de la finalité de l'acquisition. Elles sont
détaillées comme suit :
ƒ
Placements détenus jusqu'à leur échéance : actifs financiers non dérivés à paiement fixe et déterminable à conditions de
maturité et revenu déterminés à l'émission et pour lesquels le groupe a l'intention et les moyens de respecter les
échéances. Ils sont valorisés au coût amorti et dépréciés en cas de pertes de valeur, en contrepartie du compte de
résultat. Pour le groupe, il s'agit de dépôts et cautionnements, crédits vendeurs et certains prêts financiers.
ƒ
Prêts et créances : actifs financiers non dérivés avec des paiements fixes ou déterminables non cotés sur un marché
actif. Valorisés au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif, ils sont dépréciés en cas de pertes de valeur en
contrepartie du compte de résultat. Cette catégorie inclut les prêts et les créances d’exploitation.
ƒ
Actifs financiers en juste valeur en contrepartie du compte de résultat : actifs financiers que le groupe a, dès l'origine,
l'intention de revendre à court terme. Ils sont valorisés à la juste valeur (Marked to Market) et leurs variations sont
comptabilisées au compte de résultat. Cette catégorie regroupe la trésorerie, les équivalents de trésorerie ainsi que
certains titres de participation non consolidés.
ƒ
Actifs financiers disponibles à la vente : il s'agit des actifs financiers non dérivés n'appartenant pas aux autres
catégories. Ils sont valorisés à la juste valeur (Marked to Market). Les variations sont enregistrées en capitaux propres. Il
s'agit des autres titres de participation non consolidés et des autres titres de placement. Lorsque les actifs financiers
disponibles à la vente sont vendus ou dépréciés, les ajustements cumulés de variations de juste valeur comptabilisés en
capitaux propres sont transférés au compte de résultat.
Sequana I Document de référence 2014 I 113
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
S'il existe une indication objective de perte de valeur ou un risque que le groupe ne puisse pas collecter tous les montants
contractuels (principal plus intérêts) aux dates fixées dans l'échéancier contractuel, une provision pour perte de valeur est
comptabilisée par contrepartie du compte de résultat. Cette provision est égale à la différence entre la valeur comptable de
l’actif et la valeur des flux de trésorerie futurs estimés recouvrables, actualisée au taux d'intérêt effectif initial.
Décomptabilisation des créances clients
Le groupe décomptabilise les créances dont il a transféré les droits contractuels aux flux de trésorerie et, substantiellement,
tous les risques et avantages attachés. Les commissions facturées en marge de ces transferts sont comptabilisées au
résultat et présentées avec les autres produits et charges financiers (note 24). Dans le cadre de l’analyse de transfert des
risques (voir note 18c), le risque de dilution est ignoré dès lors qu’il est défini et circonscrit (et en particulier, correctement
distingué du risque de retard de paiement).
D’une manière générale, le groupe ne cède que des créances sans recours possible contre le cédant en cas de nonpaiement du débiteur.
B10 - Stocks et en-cours
Les stocks sont valorisés au plus faible de leur coût ou de leur valeur nette de réalisation. Le coût de revient est déterminé
suivant la méthode du "Prix Moyen Pondéré" (PMP) ou du "Premier entré - Premier sorti" (FIFO). Les stocks de même
nature sont évalués selon la même méthode.
Les stocks de produits finis et les travaux en cours sont valorisés sur la base de leur coût qui tient compte, outre des coûts
de conception, du coût des matières premières et coûts directs de main d’œuvre, d’une quote-part des frais généraux de
production à l’exclusion des frais généraux administratifs. Les coûts d’emprunt sont exclus du coût des stocks.
La valeur nette de réalisation des stocks et en-cours correspond à leur prix de vente estimé lors d’un niveau d’activité
normal, diminué des frais nécessaires à l’achèvement et à la vente. Cette valeur tient compte de l’obsolescence des stocks.
Lorsque la valeur nette de réalisation est inférieure à la valeur nette comptable, une dépréciation des stocks est
comptabilisée pour la différence.
B11 - Impôts exigibles et impôts différés
L’impôt exigible est le montant estimé de l’impôt dû au titre du bénéfice imposable de la période. Il inclut également les
ajustements du montant de l’impôt exigible au titre des périodes précédentes.
Les actifs et passifs d’impôts différés sont déterminés en tenant compte des taux d’impôt dont l’application est attendue sur
l’exercice au cours duquel l’actif d’impôts différés sera réalisé ou le passif d’impôts différés réglé et sur la base des taux
d’impôts qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture par les réglementations fiscales.
Un actif ou passif d'impôts différés est comptabilisé pour toutes les différences temporelles respectivement déductibles et
imposables. Les actifs d’impôts différés sont reconnus lorsque la réalisation d’un bénéfice imposable futur est jugée
probable.
Certains éléments ne donnent pas lieu à la constatation d’impôts différés, il s’agit essentiellement de :
ƒ
ƒ
la comptabilisation d’un goodwill,
les différences temporelles sur des participations dans des filiales dans la mesure où elles ne s’inverseront pas dans un
avenir prévisible.
Les actifs et passifs d’impôts différés sont compensés au sein d’un même périmètre fiscal.
B12 - Trésorerie et équivalent de trésorerie
Il s'agit de l’ensemble des liquidités, des dépôts bancaires à vue et de certains titres de placement très liquides, facilement
convertibles en un montant connu de trésorerie, soumis à un risque négligeable de variation de valeur dont l’échéance est
inférieure ou égale à trois mois et, des découverts bancaires. Les découverts bancaires figurent au passif courant du bilan,
au sein du poste « emprunts et dettes financières ».
La valorisation des placements à court terme est effectuée à la valeur de marché à chaque clôture.
B13 - Instruments financiers dérivés et activités de couverture
Le groupe utilise des instruments financiers dérivés (swaps et collars de taux d’intérêt, options et contrats de change à
terme et de matières premières) pour couvrir son exposition aux risques de taux d’intérêt, de change et de matières
premières résultant de ses activités opérationnelles et financières. Les instruments dérivés sont initialement comptabilisés à
leur juste valeur puis réévalués à la juste valeur à chaque clôture. Les variations de juste valeur sont enregistrées au
compte de résultat soit en produits ou charges financiers soit en produits ou charges opérationnels courants en fonction de
leur nature, sauf dans certains cas d’application de la comptabilité de couverture :
ƒ
Couverture de flux de trésorerie : la variation de juste valeur de la partie efficace du dérivé satisfaisant aux flux de
couverture de trésorerie est enregistrée directement en capitaux propres. Elle est reclassée au compte de résultat au
cours des périodes durant lesquelles l’élément couvert affecte le résultat (par exemple lorsqu’une vente prévue se
réalise) ou que le groupe ne s’attend plus à ce que la transaction couverte soit réalisée. La variation de valeur
correspondant à la part inefficace du dérivé est enregistrée directement en produits ou charges financiers. Lorsque la
transaction prévue se traduit par la comptabilisation d'un actif ou d'un passif non financier, les variations cumulées de la
juste valeur de l’instrument de couverture précédemment enregistrées en capitaux propres sont intégrées dans
l'évaluation initiale de l'actif ou du passif concerné.
Sequana I Document de référence 2014 I 114
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
ƒ
Couverture de juste valeur : la variation de juste valeur du dérivé est enregistrée en résultat dans la même rubrique que
la variation de juste valeur de l’actif ou passif couvert pour la part attribuable au risque couvert.
ƒ
Couverture de change d’un investissement net dans une entité étrangère : les variations de la juste valeur de
l'instrument de couverture sont comptabilisées en capitaux propres pour la part efficace de la relation de couverture,
tandis que les variations de la juste valeur relative à la partie inefficace de la couverture sont comptabilisées au compte
de résultat. Lorsque l'investissement net dans l'entité étrangère est cédé, l’ensemble des pertes et des profits de la juste
valeur de l'instrument de couverture précédemment comptabilisé en capitaux propres est transféré au compte de résultat
sous la même rubrique que le résultat de cession.
B14 - Actifs et passifs destinés à être cédés
Lorsqu'une immobilisation est destinée à être cédée, c'est-à-dire lorsque le groupe s'attend à recouvrer le coût de
l'immobilisation par la vente de l'actif, qui est jugée hautement probable, plutôt que par son usage, l'immobilisation est
classée comme « destinée à être cédée » et évaluée au plus faible de sa valeur nette comptable ou de sa juste valeur nette
des frais de cession. L'immobilisation n'est alors plus amortie et les écarts par rapport à la juste valeur nette de frais de
cession (qu'ils soient constatés lors du classement initial ou ultérieurement) constituent des dépréciations (ou des reprises
de provision si la valeur a augmenté).
Si la vente dépasse le cadre d'un actif identifiable et concerne un ensemble d'actifs et de passifs liés dont le groupe a
l'intention de se défaire en une transaction unique, cet ensemble est classé comme « destiné à être cédé », sur une ligne
distincte du bilan et sans compensation entre actifs et passifs, et évalué au plus faible de sa valeur nette comptable ou de
sa juste valeur nette des frais de cession.
Les actifs et passifs attribuables à une activité abandonnée au sens de la norme IFRS 5 sont présentés sur deux lignes
distinctes du bilan conformément à cette norme.
B15 – Activité abandonnée
Une activité abandonnée est une composante dont l’entité s’est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la
vente, et :
ƒ
ƒ
ƒ
qui représente une ligne d’activité ou des activités situées dans une zone géographique principale et distincte, ou,
fait partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer d’une ligne d’activité ou des activités situées dans une zone
géographique principale et distincte, ou,
est une filiale acquise exclusivement en vue de la vente.
Dans le cadre de la cession d'une activité répondant à la définition d’« activité abandonnée », le résultat de cette activité est
présenté séparément au compte de résultat et correspond à la somme :
ƒ
ƒ
ƒ
du résultat antérieur à la date de cession après impôt des activités cédées,
du résultat de la cession net d’impôts et des coûts annexes,
des pertes de valeur éventuelles liées aux évaluations des actifs à leur juste valeur, nettes des frais de cession.
B16 - Provisions pour charges de retraite et engagements assimilés
Sequana et ses filiales offrent à leurs salariés différents régimes de protection sociale complémentaire. Les caractéristiques
spécifiques de ces régimes varient en fonction des lois, réglementations et pratiques applicables dans chacun des pays où
travaillent les salariés.
Les régimes en place sont soit à cotisations définies, soit à prestations définies.
Les régimes à cotisations définies se caractérisent par des versements à des organismes, qui libèrent l'employeur de toute
obligation juridique ou implicite ultérieure, dans le cas où les actifs ne suffiraient pas à payer au salarié les montants qui lui
sont dus. De ce fait, une fois les cotisations payées, aucun passif ne figure dans les comptes du groupe à l'exception de la
charge des cotisations payées aux organismes.
Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à
cotisations définies. Le groupe a l’obligation de provisionner les prestations convenues aux membres de son personnel en
activité et de payer celles des anciens membres de son personnel. Le risque actuariel et le risque de placement incombent
en substance au groupe.
Les engagements de retraite et autres engagements sociaux sont évalués selon la méthode des unités de crédit projetées.
Le montant de la provision est calculé sur une base individuelle et tient compte notamment d'hypothèses d'espérance de
vie, de rotation des effectifs, d'évolution des salaires, de la revalorisation des rentes, d'inflation des coûts médicaux et d'une
actualisation des sommes à verser. Les hypothèses propres à chaque régime tiennent compte des contextes économiques
et démographiques locaux.
Selon la norme IAS 19 révisée, le taux d'actualisation utilisé pour évaluer les engagements sociaux doit être déterminé en
se référant aux taux de rendement des obligations émises dans la zone monétaire correspondante par des entreprises
notées "haute qualité" par les agences de notations reconnues, et d’une maturité proche de la duration des engagements
correspondants.
Sequana I Document de référence 2014 I 115
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Le groupe a retenu les indices iBoxx Corporate calculés par Markit comme référence pour les zones Euro et GBP et ceux de
Citigroup pour la zone USD. Ces indices sont calculés quotidiennement, et ce pour un panel assez complet de durations et
de notations de crédit. Chaque indice est calculé à partir d'un panier d'obligations dont chaque élément répond à des
critères de notation, de maturité et de liquidité.
Le poids relatif attribué aux obligations composant un panier est fonction de leur montant. Markit et Citigroup mettent à jour
les obligations constituant tous ces indices mensuellement, en tenant compte de l'évolution des maturités résiduelles des
obligations ainsi que des éventuels changements de notation.
Les régimes à prestations définies sont parfois couverts par des actifs financiers externalisés. Le taux de rendement attendu
des actifs est calculé sur la base du taux d’actualisation utilisé pour valoriser les engagements de retraite. La différence
entre le taux de rendement attendu et le taux de rendement effectif est comptabilisé au sein des autres éléments du résultat
global.
Le montant comptabilisé au bilan au titre des engagements de retraite et autres avantages à long terme correspond à la
différence entre la valeur actualisée des obligations futures et la juste valeur des actifs du régime destinés à les couvrir.
Lorsque le résultat de ce calcul est un engagement net, une obligation est constatée au passif du bilan. Lorsque l’évaluation
de l’obligation nette conduit à un excédent pour le groupe, le montant de l’actif comptabilisé au titre de cet excédent est
plafonné lorsque l’application des exigences de l’interprétation IFRIC 14, portant sur la limitation des actifs nets de retraite,
le requiert.
Pour la détermination de la charge de retraite de l’exercice, le groupe a comptabilisé les gains ou pertes actuariels
directement par les autres éléments du résultat global, les gains ou pertes actuariels étant définis comme la variation des
engagements consécutifs aux ajustements d’expérience ou aux changements d’hypothèses actuarielles. Pour les autres
avantages long terme, les gains ou pertes actuariels sont reconnus immédiatement par comptabilisation en compte de
résultat.
Le coût des services passés au sens d’IAS 19 révisée est également comptabilisé au compte de résultat :
ƒ les gains résultant de modifications de régimes de retraite dans le sens d’une réduction des droits des bénéficiaires ou
d’une conversion en régimes à cotisations définies sont classés en résultat opérationnel courant
ƒ les gains résultant de plans de restructuration se traduisant par des réductions d’effectifs, et donc par la reprise des
provisions au titre des engagements des effectifs concernés sont classés en autres produits et charges opérationnels.
Les régimes à prestations définies peuvent donner lieu à constitution de provisions et concernent essentiellement :
a) les engagements de retraite :
ƒ les régimes de rente de retraite,
ƒ les indemnités de départ,
ƒ d'autres engagements de retraite et compléments de retraite.
b) les autres avantages long terme :
ƒ les médailles du travail,
ƒ les régimes de préretraite.
c) les autres avantages sociaux :
ƒ les régimes de couverture des frais médicaux,
ƒ les plans d’intéressement et/ou de participation.
B17 - Autres provisions
Une provision est comptabilisée lorsque le groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement
passé, dont le montant peut être estimé de manière fiable, et dont l’extinction devrait se traduire par une sortie de
ressources représentative d’avantages économiques pour le groupe.
Il s'agit essentiellement de provisions pour risques environnementaux ou légaux et de provisions pour restructurations.
Les provisions font l’objet d’une actualisation financière afin de tenir compte de la valeur temps de l’argent, si l’impact de
cette dernière est significatif. Cette actualisation est effectuée en utilisant des taux sans risque nets d’inflation, propres aux
zones géographiques concernées.
Provisions pour risques environnementaux ou légaux
Le groupe, de manière générale, évalue les risques environnementaux ou légaux au cas par cas, en fonction des exigences
légales applicables, et comptabilise une provision sur la base des meilleures informations disponibles à la date d’arrêté des
comptes, sous réserve que ces informations permettent de déterminer une perte probable, estimée de façon suffisamment
fiable.
Provisions pour restructurations
Une provision pour restructurations est comptabilisée lorsque le groupe a approuvé un plan de restructuration détaillé et
formalisé et que la restructuration a été mise en œuvre ou que les détails du plan de restructuration ont fait l’objet d’une
annonce publique.
B18 - Emprunts et dettes financières
Les emprunts portant intérêts sont comptabilisés au coût, qui correspond à la juste valeur du montant reçu diminuée des
coûts de transaction directement imputables. Ils sont, par la suite, comptabilisés au coût amorti. La différence entre les
encaissements reçus (nets des coûts de transactions) et la valeur de remboursement est reprise en résultat sur la durée des
emprunts selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Sequana I Document de référence 2014 I 116
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Les emprunts et les dettes financières sont classés en tant que passif courant sauf si l’entité dispose d’un droit
inconditionnel de différer le règlement du passif pour au moins douze mois à compter de la date de clôture.
Les coûts de transaction directement attribuables à l’émission d’un emprunt sont déduits de sa juste valeur lors de leur
comptabilisation initiale si l’emprunt est comptabilisé selon la méthode du coût amorti. Ils viennent ensuite augmenter le taux
d’intérêt effectif de ce dernier.
L’endettement financier net est un indicateur important pour le groupe, il est défini comme le total des « emprunts et dettes
financières » diminué des postes de « trésorerie et équivalents de trésorerie », d’ « autres valeurs mobilières de
placement », et de certains titres de participation assimilés à des liquidités. Son détail est précisé dans la note 18
« Instruments financiers ».
Les instruments remboursables en actions émis par le groupe pour éteindre des emprunts et dettes financières sont
comptabilisés en dette ou en réserve selon leur éligibilité à la qualification d’instruments de capitaux propres. Cette dernière
s’apprécie au regard des critères définis par la norme IAS 32 et dépend principalement de la faculté de l’émetteur à se
soustraire à un remboursement en numéraire de l’instrument.
B19 - Options de souscription d’actions et attribution d’actions gratuites
Le groupe a accordé des options de souscription d'actions et attribué des actions gratuites de Sequana à des salariés du
groupe (« Plans réglés en actions »).
À la date d’octroi, la juste valeur des options accordées et des actions gratuites attribuées est calculée selon la méthode
binomiale, cette valeur représentant la charge à comptabiliser sur la période correspondant à la durée d’acquisition des
options ou des actions. Cette méthode permet de prendre en compte les caractéristiques du plan (prix et période
d’exercice), des données de marché à la date d’attribution (taux sans risque, cours de l’action, volatilité, dividende attendu)
et une hypothèse comportementale des bénéficiaires.
La juste valeur des options ou des actions est étalée linéairement sur la période d’acquisition des droits. Ce montant est
constaté en résultat sur la ligne « charges de personnel » avec une contrepartie en capitaux propres. Lors de l’exercice des
options ou des actions gratuites, le prix payé par les bénéficiaires pour lever les options ou le montant acquitté par Sequana
pour remettre les actions gratuites aux bénéficiaires, est comptabilisé en trésorerie en contrepartie des capitaux propres.
À chaque clôture, le groupe réestime le nombre d’actions ou d’options susceptibles d’être acquises ou exercées. Il
comptabilise au compte de résultat l’incidence de la révision de ses estimations par contrepartie des capitaux propres.
Les dettes sociales attachées aux attributions d’actions gratuites font partie intégrante des plans et la charge sociale
correspondante est enregistrée immédiatement en résultat lors de l’exercice de mise en place des plans concernés.
B20 - Titres d’autocontrôle
Les actions propres correspondent aux actions Sequana incluses dans le contrat de liquidité qui a été mis en place afin de
favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des actions de la société sur le marché Eurolist
d’Euronext Paris (voir note 12d). Elles sont comptabilisées pour leur prix d’acquisition en déduction des capitaux propres
jusqu’à la date de leur cession.
Le prix de cession est comptabilisé directement en augmentation des capitaux propres, et dès qu’il est encaissé, en
trésorerie. Aucun profit ou perte n’est comptabilisé dans le résultat net de l’exercice.
B21 - Fournisseurs et autres créditeurs
Les dettes fournisseurs et autres créditeurs sont évaluées à la juste valeur lors de leur comptabilisation initiale, ce qui
correspond dans la majorité des cas, à la valeur nominale.
B22 - Revenus
Le chiffre d’affaires est évalué à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir au titre des biens et des services
vendus dans le cadre habituel des activités du groupe : nets de la taxe sur la valeur ajoutée, déduction faite de toute remise
commerciale ou rabais pour quantités consenties, des retours de marchandises et des ventes intra-groupe.
Le chiffre d’affaires est constitué par les ventes de marchandises, de biens et de services produits dans le cadre des
activités principales. Pour les ventes de biens et de marchandises, le produit est comptabilisé en chiffre d’affaires lorsque
les risques et avantages inhérents à la propriété des biens, ainsi que le contrôle, ont été transférés à l’acquéreur. Pour les
prestations de services, la comptabilisation est réalisée en fonction de l’avancement de la transaction à la date de clôture,
évalué sur la base des travaux exécutés.
Le crédit d’impôt recherche, en France, est assimilé à une aide liée aux dépenses de recherche et développement réalisées
au cours de l’exercice. À ce titre, il est comptabilisé en réduction des charges liées à la recherche et non en déduction de la
charge d’impôts de l’exercice, à l’exception de la partie activée lorsque les principes l’imposent.
Les produits d’intérêts financiers sont comptabilisés sur la base du taux d’intérêt effectif au prorata temporis.
Les dividendes sont comptabilisés au compte de résultat lorsque le droit de l’actionnaire à percevoir le dividende est établi.
Sequana I Document de référence 2014 I 117
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
B23 - Autres produits et charges opérationnels
Il s’agit d’événements significatifs survenus pendant la période comptable et dont la non-présentation distinctement des
autres éléments du résultat fausserait la lecture de la performance de l’entreprise. Ils correspondent notamment aux
éléments suivants :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
les plus ou moins-values de cession d’immobilisations corporelles et incorporelles non comptabilisées en « activités
abandonnées » ;
les pertes de valeur des actifs de filiales consolidées par la méthode de l’intégration globale (y compris celles concernant
le goodwill) ;
les charges de restructuration ;
les coûts environnementaux liés à des sites fermés ou des activités arrêtées ;
les dotations (reprises) aux provisions pour litiges ;
et d’autres éléments de nature non courante.
B24 - Résultat opérationnel et résultat opérationnel courant
Conformément à la recommandation de l’ANC n° 2013-03 du 7 novembre 2013 consultable à l’adresse suivante
http://www.anc.gouv.fr/cms/accueil/normes-francaises/recommandations.html, le groupe définit les deux indicateurs qu’il
présente dans son état de « Compte de résultat consolidé » :
Le « résultat opérationnel » correspond à l’ensemble des charges et produits ne résultant pas des activités de financement,
des entreprises associées, des activités abandonnées et de l’impôt sur le résultat.
Le « résultat opérationnel courant » est égal au « résultat opérationnel » à l’exclusion des « autres produits et charges
opérationnels » (voir définition B23).
Par ailleurs, le groupe utilise l’indicateur suivant dans le calcul de certains ratios :
L’« Excédent Brut d’Exploitation de gestion » (ou « EBE ») est égal au « résultat opérationnel courant » hors les dotations
ou reprises opérationnelles d’amortissements et de provisions. Un tableau de rapprochement est présenté dans la partie 1 –
Présentation des comptes – Chiffres clés consolidés.
B25 - Résultat financier
Le résultat financier se divise en deux parties :
ƒ
le coût de l’endettement financier net, soit :
y les produits de trésorerie et d’équivalents de trésorerie, regroupant les produits financiers liés au placement de ces
instruments de trésorerie et d’équivalents de trésorerie et le résultat net dégagé lors de leur cession,
y
ƒ
y
les intérêts sur emprunts et dettes financières calculés suivant la méthode du taux d’intérêt effectif, le coût financier
d’actualisation des passifs non courants et les coûts de remboursement anticipé d’emprunts ou d’annulation de
lignes de crédit,
les gains et pertes de change,
y
les variations de juste valeur des instruments dérivés de couverture des éléments de l’endettement financier net.
les autres produits et charges financiers, soit :
y
y
y
y
les résultats de cession des titres de participation non consolidés,
les dividendes,
les variations de juste valeur des instruments dérivés liés à des actifs financiers,
les frais bancaires et autres commissions financières.
B26 - Impôts
La charge d'impôts sur les résultats correspond à l'impôt courant exigible de chaque filiale consolidée, corrigé des
impositions différées. L’impôt est comptabilisé en résultat sauf s’il se rattache à des éléments comptabilisés directement en
autres éléments du résultat global, auquel cas il est aussi comptabilisé ainsi.
B27 - Résultat par action
Le résultat de base par action avant dilution est calculé en divisant le résultat net – part du groupe par le nombre moyen
d’actions en circulation au cours de l’exercice. Ce nombre moyen d’actions en circulation est obtenu après déduction des
actions propres conservées par Sequana, calculées par moyennes mensuelles.
Le résultat dilué par action est calculé en prenant en compte dans le nombre moyen d’actions en circulation la conversion
de l’ensemble des instruments dilutifs existants (obligations remboursables en actions et plan d’options sur actions) et la
valeur des biens ou services à recevoir au titre de chaque option d’achat ou de souscription d’actions. La dilution rattachée
aux options gratuites est déterminée selon la méthode du rachat d’actions.
Sequana I Document de référence 2014 I 118
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Les attributions gratuites d’actions soumises à des conditions de performance sont comprises dans le nombre moyen
d’actions en circulation sur l’exercice sur la base du nombre d’actions définitivement attribué, dès lors que les conditions de
performance ont été réalisées avant la clôture. Ces actions gratuites sont également prises en compte dans le résultat dilué
par action dès lors qu’elles ont effectivement un effet dilutif.
B28 - Contrats de location-financement et locations simples
Les immobilisations faisant l’objet d’un contrat de location ayant pour effet de transférer au groupe la quasi-totalité des
avantages et des risques inhérents à la propriété sont comptabilisées à l’actif en immobilisations corporelles (terrains,
bâtiments et équipements). À la date de prise d’effet du contrat de location-financement, le bien est comptabilisé à l’actif
pour un montant égal à la juste valeur du bien loué ou bien, si elle est plus faible, à la valeur actualisée des paiements
minimaux au titre de la location.
Ces immobilisations sont amorties suivant la méthode linéaire en fonction de la durée d’utilité estimée déterminée selon les
mêmes critères que ceux utilisés pour les immobilisations dont le groupe est propriétaire ou bien, en fonction de la durée du
contrat si celle-ci est plus courte. La dette correspondante, nette des intérêts financiers, est inscrite au passif en dette
financière.
Ces retraitements des actifs et passifs liés aux contrats de location-financement font l’objet de reconnaissance d’impôts
différés correspondants.
Les frais de location simple sont comptabilisés en charges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus.
B29 - Informations sectorielles
En application d’IFRS 8, l’information sectorielle présentée est établie sur la base des données de gestion interne
communiquées aux principaux décideurs opérationnels du groupe (le Directeur général assisté des membres du comité
exécutif). Les secteurs opérationnels sont suivis individuellement en termes de reporting interne.
Les actifs sectoriels sont les actifs opérationnels utilisés par un secteur dans le cadre de ses activités opérationnelles. Ils
comprennent les goodwills attribuables, les immobilisations corporelles et incorporelles ainsi que l’ensemble des actifs
courants attribuables au secteur. Ils n’incluent pas les actifs d’impôts différés ou courants, les actifs destinés à être cédés et
les autres participations ainsi que les créances et autres actifs financiers non courants qui seront identifiés en tant
qu’ « actifs non alloués ».
Les passifs sectoriels résultent des activités d’un secteur qui, soit lui sont directement attribuables, soit peuvent lui être
raisonnablement affectés. Ils comprennent les passifs courants et non courants à l’exception des dettes financières, des
provisions pour risques et charges, des passifs associés aux actifs destinés à être cédés, des impôts différés passifs et des
dettes d’impôts sur les bénéfices, ces éléments étant identifiés en tant que « passifs non alloués ».
B30 - Tableau des flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie est établi suivant la méthode indirecte.
Note 3 - Évaluation des pertes de valeur
Un test de perte de valeur est réalisé annuellement à la date de clôture et plus fréquemment en cas d’indices de perte de
valeur pour les goodwills et les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée. Les immobilisations corporelles
et incorporelles dont la durée d’utilité est définie ne font l’objet d’un test qu’en présence d’indice de perte ou de reprise de
valeur.
Les actifs du groupe sont regroupés en unités génératrices de trésorerie (UGT) pour être testés. Les UGT correspondent au
plus petit groupe d’actifs générant des entrées de trésorerie largement indépendant d’autres groupes d’actifs. Les goodwills
sont testés au niveau des groupes d’UGT qui sont susceptibles de bénéficier des synergies des regroupements
d'entreprises ayant donné naissance à ces goodwills.
Les tests réalisés par le groupe consistent à comparer la valeur nette comptable des UGT ou groupes d’UGT (y compris les
goodwills qui leur sont affectés) à leur valeur recouvrable. En l’absence d’une juste valeur observable sur un marché
organisé, la valeur recouvrable d’un actif correspond généralement à sa valeur d’utilité. Celle-ci est déterminée en utilisant
des estimations et des hypothèses qui peuvent, en particulier dans un contexte encore marqué par une forte volatilité de
l’environnement économique et financier, différer sensiblement des réalisations futures.
Les hypothèses clés pour conduire ces tests sont les suivantes :
ƒ
Les projections des flux de trésorerie opérationnels du plan d’affaires sur un horizon de quatre ans qui traduisent
l’évolution attendue des volumes, des tarifs, des coûts directs, et des investissements de la période, déterminées en
fonction des données historiques d’une part, et hypothèse de croissance des marchés et de l’évolution de la rentabilité,
et plus généralement des changements anticipés sur la période couverte par le plan long terme d’autre part. Dans un
contexte économique difficile, le plan d’affaires a été dans certains cas dégradé afin de tenir compte des incertitudes sur
les perspectives économiques futures du marché.
ƒ
Prise en compte d'une valeur terminale déterminée par capitalisation d'un flux normatif obtenu par extrapolation du
dernier flux de l'horizon explicite du plan d'affaires, affecté d'un taux de croissance à long terme jugé approprié pour
l'activité et la localisation des actifs. Les taux de croissance à l’infini utilisés pour calculer les valeurs terminales sont
déterminés de façon prudente en fonction de facteurs tels que l’inflation moyenne des marchés sur lesquels l’UGT ou
regroupement d’UGT génère son chiffre d’affaires.
Sequana I Document de référence 2014 I 119
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
ƒ
Actualisation des flux de trésorerie prévisionnels à un taux déterminé à partir du coût moyen pondéré du capital du
groupe, en l’absence de taux spécifique à l'actif testé. Ces taux d'actualisation, calculés après impôts, varient selon le
pays ou la zone géographique de l’unité génératrice de trésorerie. Ils correspondent généralement aux taux sans risque
augmentés d’une prime de risque spécifique au pays et au secteur, les autres risques étant appréhendés dans les flux
de trésorerie futurs des plans d’affaires. Les taux d’actualisation de chaque zone monétaire ont été déterminés en
référence au rendement des obligations d’entreprises de première catégorie de notation financière BBB ayant une
duration de dix ans.
Les taux d’actualisation et de croissance à l’infini des principales zones pour conduire ces tests sont les suivants :
Hypothèses clés des calculs Antalis
Taux de croissance long terme
(1)
Taux d'actualisation après impôt
Europe
2013
1,00 %
1,00 %
6,00 %
6,50 %
12,50 %
12,50 %
Amérique du Sud
9,00 %
9,00 %
Pologne
7,50 %
8,00 %
République-Tchèque
7,50 %
7,50 %
2014
2013
Afrique du Sud
Hypothèses clés des calculs Arjowiggins
Taux de croissance long terme
Taux d'actualisation après impôt
2014
1,00 %
1,00 %
Europe continentale
6,00 %
6,50 %
États-Unis
6,50 %
7,00 %
Royaume-Uni
6,50 %
6,50 %
(1)
Les tests mis en œuvre à fin 2014 ont conduit le groupe à apprécier l’hypothèse de croissance long terme des UGT Antalis selon le
marché sur lequel elles opèrent : les marchés les plus matures se sont vus appliquer un taux de croissance plus faible et ceux plus
dynamiques un taux plus élevé, dans une fourchette de 0 à 1,50 %.
3a - Goodwill
Au 31 décembre 2014, le goodwill résultant de l’Offre Publique d’Achat (OPA) sur AWA Ltd en 2000 est affecté aux groupes
d’UGT selon le détail suivant :
En millions d’euros
31.12.2014
31.12.2013
82
136
Antalis groupe
155
155
TOTAL
237
291
Arjowiggins Sécurité
En 2014, aucune perte de valeur n’est apparue au terme des tests réalisés sur les groupes d’UGT auxquels est alloué ce
goodwill. La quote-part estimée de la société brésilienne Arjowiggins Ltda dans le goodwill Arjowiggins Sécurité a été
reclassée en actifs destinés à être cédés au 31 décembre 2014 pour 54 millions d’euros (cf. notes 1 et 4).
En 2013, ces tests s’étaient traduits par des pertes de valeurs s’élevant à 134 millions d’euros, dont 90 millions pour
Arjowiggins Papiers de création et 44 millions d’euros pour Arjowiggins Sécurité.
Autres goodwills (cf. note 5)
Le groupe Antalis a enregistré une perte de valeur de 8 millions d’euros principalement sur les goodwills affectés aux
activités exercées en Europe Centrale (5 millions d’euros) et en Afrique du Sud (3 millions d’euros).
En 2013, Antalis avait enregistré une perte de valeur de 15 millions d’euros principalement sur les goodwills affectés aux
activités exercées en Europe Centrale (5 millions d’euros) et aux Pays-Bas (10 millions d’euros).
Les tests des goodwills opérationnels d’Arjowiggins avaient par ailleurs conduit à déprécier intégralement la valeur
résiduelle des goodwills opérationnels au 31 décembre 2013, soit 34 millions d’euros, dont 17 millions sur la division
Graphique, 13 millions sur la division Papiers de création et 4 millions sur la division Sécurité.
3b - Immobilisations corporelles et autres immobilisations incorporelles
Arjowiggins
La valeur recouvrable des actifs utilisés dans certaines activités de la division Papiers de Création s’est révélée inférieure à
leur valeur comptable au terme des tests de perte de valeur réalisés au 31 décembre 2014. Par conséquent, ces actifs ont
été dépréciés à hauteur de 6 millions d’euros. Par ailleurs, les projets de cession ou de fermeture des usines de Charavines
et de Wizernes décrits dans la note 1 se sont traduits par une charge complémentaire de dépréciation des actifs de ces
usines pour 3 millions d’euros.
Sequana I Document de référence 2014 I 120
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
En 2013, des performances opérationnelles en retrait et des plans d'affaires revus à la baisse sur certaines UGT avaient
conduit la direction d’Arjowiggins à réaliser des tests de perte de valeur et à comptabiliser des dépréciations d’actifs pour un
montant net avant impôt de 68 millions d'euros, principalement sur la division Arjowiggins Graphique. A ces pertes de valeur
s’ajoutait une charge de 4 millions d’euros consécutive à la mise au rebut de machines arrêtées en cours d’exercice.
Antalis
Aucune dépréciation résultant de perte de valeur n’a été constatée en 2014 sur les immobilisations corporelles et autres
immobilisations incorporelles du groupe Antalis.
En 2013, des charges de dépréciation avaient été enregistrées pour un total de 7 millions d’euros, afin de refléter d’une part
les conditions du marché foncier au Royaume-Uni sur la valeur d’un site vacant dans ce pays et d’autre part l’annonce de la
fermeture d’un site en Espagne (finalement vendu en 2014).
3c - Tests de sensibilité aux hypothèses clés
La valorisation des actifs regroupés au sein des UGT ou groupe d’UGT est soumise aux variations des hypothèses clés
utilisées pour la détermination de leur valeur d'utilité.
Les impacts les plus significatifs pour le groupe sont les suivants :
Sensibilité à une augmentation d’un point de l’hypothèse de taux d’actualisation après impôt
L’incidence d’une augmentation d’un point de l’hypothèse de taux d’actualisation après impôt entraînerait une perte de
valeur complémentaire au 31 décembre 2014 de 25 millions d’euros, portant essentiellement sur la valeur du goodwill
attribuable à l’UGT Antalis Amérique du Sud et des immobilisations corporelles de la division Arjowiggins Graphique.
Sensibilité à une baisse d’un point de l’hypothèse de taux de croissance à long terme
L’incidence d’une baisse d’un point de l’hypothèse de taux de croissance à long terme entraînerait une perte de valeur
complémentaire au 31 décembre 2014 de 26 millions d’euros, principalement concentrée sur les mêmes actifs que
précédemment.
Sensibilité à une augmentation d’un point de l’hypothèse de taux d’actualisation après impôt et à une baisse d’un
point de l’hypothèse de taux de croissance à long terme
L’incidence combinée d’une augmentation d’un point de l’hypothèse de taux d’actualisation après impôt et d’une baisse d’un
point de l’hypothèse de taux de croissance à long terme entraînerait une perte de valeur complémentaire au 31 décembre
2014 de 79 millions d’euros dont la majeure partie porterait sur les goodwills des UGT Arjowiggins Sécurité et Antalis
Amérique du Sud ainsi que sur les immobilisations corporelles de la division Arjowiggins Graphique
Sensibilité à une baisse de 5 % des flux de trésorerie opérationnels
Une dégradation de 5 % des flux de trésorerie opérationnels sur la période du plan d’affaires des unités génératrices de
trésorerie les plus significatives du groupe entraînerait l’enregistrement au 31 décembre 2014 de 3 millions d’euros de perte
de valeur sur le goodwill d’Antalis en Amérique du Sud.
Analyse du « point mort »
Le tableau ci-dessous fait apparaître les points ou les pourcentages de variation de chacune des hypothèses clés
considérées isolément, permettant d’égaliser lorsque la première est supérieure à la seconde la valeur recouvrable estimée
et la valeur nette comptable des unités génératrices ou regroupements d’unités génératrices de trésorerie les plus
significatives du groupe. Pour chaque hypothèse, la variation nécessaire n’est présentée que dans la mesure où elle peut
être considérée comme réaliste du point de vue économique :
Point mort
des hypothèses clés
Marge de
manœuvre
du test
(en millions
d’euros)
Augmentation du taux
d’actualisation nécessaire afin
que la valeur recouvrable soit
égale à la valeur comptable
(en points)
Diminution du taux de croissance
à long terme nécessaire afin que
la valeur recouvrable soit égale à
la valeur comptable (en points)
Diminution des flux opérationnels
de trésorerie nécessaire afin que
la valeur recouvrable soit égale à
la valeur comptable (en %)
Antalis – Goodwill groupe
367
-
-
- 36,0 %
Antalis – Pologne
11
2,1 points
-
- 26,7 %
Antalis – Amérique du Sud
1
0,1 point
-
- 1,0 %
Arjowiggins – Sécurité
30
0,8 point
- 0,8 point
- 15,0 %
Arjowiggins – Graphique
17
0,6 point
- 0,5 point
- 21,0 %
Arjowiggins – Papiers de création
95
-
-
-
Sequana I Document de référence 2014 I 121
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Note 4 – Changement affectant le périmètre
4a – Acquisitions
2014
Aucune variation significative du périmètre opérationnel ou juridique résultant d’acquisitions n’est intervenue au cours de
l’exercice.
2013
Antalis avait acquis fin octobre 2013 l’activité de distribution de papiers bureautiques en Europe de l’ouest auparavant
exercée par Xerox dans 16 pays ; les actifs acquis se composaient essentiellement du besoin en fonds de roulement de
cette activité, qui représentait avant l’acquisition un chiffre d’affaires annuel de près de 300 millions d’euros.
Les conditions de la transaction s’étaient traduites en 2013 par la constatation d’un écart d’acquisition négatif de 20 millions
d’euros, comptabilisé au crédit du compte de résultat conformément aux principes décrits dans la note 2B6. Ce produit sans
incidence sur la trésorerie du groupe a eu un impact fiscal globalement peu significatif compte tenu des pertes fiscales
disponibles dans les pays où il a été taxé.
Par ailleurs l'intégration de cette activité a rendu nécessaire un certain nombre de mesures de restructuration initiées dès
2013 et poursuivies en 2014. Les charges comptabilisées à ce titre ont représenté un total de l’ordre de 12 millions d’euros
dont un tiers avait fait l’objet de provisions dès l’exercice 2013.
La revue ultérieure de l’allocation du prix d’acquisition de cette activité n’a pas remis en cause la comptabilisation initiale des
actifs et passifs acquis dans le cadre de cette transaction, ni le montant de l’écart d’acquisition qui en avait résulté.
4b – Cessions
2014
Comme indiqué dans la note 1, le plan de cession annoncé fin 2013 de la division Couché US d’Arjowiggins a été finalisé le
19 décembre 2014. La transaction conclue avec Virtus Holding LLC, structure juridique formée par une équipe de cadres
dirigeants de cette division, a porté sur la cession intégrale de la société Appleton Coated LLC et de sa filiale Newton Falls
LLC. La société a été recapitalisée par incorporation de compte-courant préalablement à la cession, qui n’est assortie
d’aucune garantie de passif significative. L’acheteur s’est en particulier engagé à assumer l’ensemble des régimes de
retraite et de frais médicaux dont bénéficient les salariés actuels et passés.
La division Couché US était classée en activité abandonnée depuis le 31 décembre 2013, sa contribution au résultat et aux
flux de trésorerie consolidés est détaillée ci-après pour les exercices 2013 et 2014.
L’incidence de la transaction sur le résultat consolidé 2014 est non significative, de même que le montant cumulé des écarts
de conversion comptabilisés en autres éléments du résultat global jusqu’à la date de cession.
2013
Arjowiggins avait cédé fin décembre 2013 le fonds de commerce et les équipements dédiés à la finition de son activité de
papiers Casting pour un montant de 26,5 millions d’euros en valeur d’entreprise. Cette activité représentait un chiffre
d’affaires de l’ordre de 35 millions d’euros.
Cette cession a été assortie d’un contrat d’approvisionnement exclusif à long terme de l’acheteur en papiers semi-finis et
finis auprès de la division Arjowiggins Creative Papers, dont faisait partie cette activité, pour une durée minimum de 5 ans.
Le prix de cession contractuel avait été alloué par le groupe entre la valeur du fonds de commerce cédé et les revenus
futurs attendus au titre de ce contrat.
La part allouée à ces revenus a été comptabilisée à ce titre en revenu différé au 31 décembre 2013 ; compte-tenu de la
comptabilisation de ce passif et des autres éléments attribuables à cette transaction, cette dernière s’était traduite pour
Arjowiggins par une plus-value nette de l’ordre de 5 millions d’euros.
Dans les comptes consolidés du groupe, ce résultat de cession était cependant proche de l’équilibre, après prise en compte
d’une allocation d’une quote-part du goodwill de l’UGT Papiers de création (à laquelle l’activité de papiers Casting
appartient) au prorata des valeurs des activités cédées et conservées.
Sequana I Document de référence 2014 I 122
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
4c - Activités abandonnées et cédées
L’analyse du résultat des activités abandonnées et cédées est détaillée ci-après :
En millions d’euros
2014
2013
239
246
(245)
(245)
(3)
(9)
1
-
Activité cédée – Couché US
Chiffre d’affaires
Charges opérationnelles courantes
Charges opérationnelles non courantes
Plus-value de cession de l’activité
Résultat financier net
-
-
(8)
(8)
-
-
Profit (perte) après impôt
(8)
(8)
RÉSULTAT NET D’IMPOT DES ACTIVITÉS ABANDONNÉES
(8)
(8)
Profit (perte) avant impôt
Charge d’impôts
La filiale brésilienne d’Arjowiggins mise en vente sur l’exercice (cf. note 1) n’est pas considérée comme une activité
abandonnée au sens de la norme IFRS 5 et sa contribution au résultat consolidé a donc été maintenue dans les différents
postes du compte de résultat.
Le tableau des flux de trésorerie consolidés inclut le mouvement net des variations liées aux activités abandonnées dont
l’analyse par nature est la suivante :
En millions d’euros
2014
2013
Activité cédée – Couché US
Activités opérationnelles
(15)
(12)
Activités d’investissement
(2)
(2)
Opérations de financement
20
14
3
-
TOTAL FLUX NET DE TRÉSORERIE
4d - Postes de bilan inclus dans les actifs et passifs du groupe destinés à être cédés
Ils sont détaillés comme suit :
En millions d’euros
31.12.2014
31.12.2013
Goodwill
54
-
Immobilisations corporelles
17
4
Autres actifs non courants
3
4
Stocks et en-cours
8
34
Clients et comptes rattachés
7
10
Autres actifs courants
5
-
94
52
Actifs destinés à être cédés
TOTAL DES ACTIFS DESTINÉS A ETRE CÉDÉS
Passifs associés aux actifs destinés à être cédés
Provisions
3
1
Fournisseurs et comptes rattachés
3
30
Autres passifs courants
9
2
15
33
TOTAL DES PASSIFS ASSOCIÉS AUX ACTIFS DESTINÉS A ÊTRE CÉDÉS
Sequana I Document de référence 2014 I 123
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Au 31 décembre 2014, les actifs du groupe destinés à être cédés et les passifs associés correspondent majoritairement à
la société Arjo Wiggins Ltda pour laquelle le groupe a engagé un plan de cession au cours de l’exercice. Les actifs ainsi
présentés incluent également une quote-part allouée à cette société du goodwill attribuable à la division Sécurité
d’Arjowiggins pour 54 millions d’euros (cf. note 1).
Au 31 décembre 2013, ces postes de bilan comprenaient essentiellement les actifs et passifs attribuables à l'activité
Couché US, comptabilisée comme activité abandonnée depuis cette date. Les provisions pour avantages au personnel
portés par cette activité étaient cependant maintenues dans le poste provisions du bilan consolidé dans l'hypothèse où le
groupe conserverait une garantie au titre de ce passif. Cette activité a été cédée en décembre 2014 (cf. note 1), entraînant
la décomptabilisation de ces actifs et passifs en ce compris les engagements de retraite (cf. note 4b ci-dessus).
Note 5a - Goodwill
En millions d’euros
31.12.2014
31.12.2013
Valeur brute
1 034
1 048
Pertes de valeur
(596)
(414)
438
634
2
(9)
(8)
(183)
(54)
(4)
er
Solde au 1 janvier
VALEUR NETTE
Écarts de conversion
Pertes de valeur (cf. note 3)
Autres mouvements
(1)
Solde au 31 décembre
Valeur brute
Pertes de valeur
VALEUR NETTE
(1)
980
1 034
(602)
(596)
378
438
En 2014, il s’agit du reclassement en actifs destinés à être cédés du goodwill attribuable à la société Arjo Wiggins Ltda (cf. notes 1 et 4)
La dotation pour « pertes de valeur » est présentée au compte de résultat sous la rubrique « autres produits et charges
opérationnels ». Le détail de cette dotation est présenté dans la note 3a.
Les goodwills détaillés par secteur d’activité sont analysés comme suit au 31 décembre :
En millions d’euros
31.12.2014
31.12.2013
Arjowiggins – Sécurité
82
136
Sous-total Arjowiggins
82
136
Antalis – Goodwill groupe
155
155
Antalis – France
12
12
Antalis – Royaume-Uni
25
23
Antalis – Allemagne & Autriche
-
3
Antalis – Suisse
8
8
12
15
9
9
Antalis – Pays nordiques
13
13
Antalis – Amérique du Sud
34
34
Antalis – Emballages industriels
26
26
Antalis – Europe centrale et orientale
Antalis – Pays Baltes et Russie
Antalis – Autres
2
4
Sous-total Antalis
296
302
VALEUR NETTE – GOODWILL
378
438
Sequana I Document de référence 2014 I 124
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Note 5b - Autres immobilisations incorporelles
Marques,
Concessions,
& brevets
En millions d’euros
Logiciels
Autres
Incorporelles
Total
er
Solde au 1 janvier 2013
Valeur brute
12
181
24
217
Amortissements et dépréciations cumulés
(3)
(130)
(13)
(146)
9
51
11
71
-
9
6
15
(1)
(12)
(3)
(16)
-
-
(2)
(2)
VALEUR NETTE
Augmentations
(1)
Dotation aux amortissements
(2)
Pertes de valeur
Ecarts de conversion
(1)
-
-
(1)
4
1
(3)
2
Valeur brute
16
181
25
222
Amortissements et dépréciations cumulés
(4)
(133)
(16)
(153)
VALEUR NETTE
12
48
9
69
(1)
-
7
4
11
(2)
(13)
(2)
(17)
(1)
3
(2)
-
Valeur brute
16
193
26
235
Amortissements et dépréciations cumulés
(7)
(148)
(17)
(172)
9
45
9
63
Reclassements et autres mouvements
Solde au 31 décembre 2013
Augmentations
Dotation aux amortissements
(2)
Reclassements et autres mouvements
Solde au 31 décembre 2014
VALEUR NETTE
(1)
Ce poste correspond aux acquisitions et immobilisations générées en interne pour respectivement 4 et 7 millions d’euros en 2014
(2013 : 11 et 4 millions d’euros).
(2)
La dotation aux amortissements enregistrée au compte de résultat est présentée sous la rubrique « dotation aux amortissements »
pour 17 millions d’euros en 2014 (2013 : 16 millions d’euros).
La capitalisation des frais de recherche et développement est non significative au niveau du groupe.
Sequana I Document de référence 2014 I 125
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Note 6 - Immobilisations corporelles
Terrains
Constructions
Matériel et
outillage
Autres
Corporelles
Total
Valeur brute
24
286
1 395
130
1 835
Amortissements et dépréciations cumulés
(3)
(205)
(1 184)
(96)
(1 488)
VALEUR NETTE
21
81
211
34
347
Investissements
-
3
21
12
36
Cessions
-
-
(1)
-
(1)
(1)
(1)
(4)
(1)
(7)
-
(9)
(30)
(6)
(45)
(2)
(11)
(61)
(3)
(77)
(7)
10
10
(13)
-
En millions d’euros
er
Solde au 1 janvier 2013
Ecarts de conversion
Dotation aux amortissements
Pertes de valeur
(1)
(1)
Autres reclassements
(2)
Solde au 31 décembre 2013
Valeur brute
13
226
949
111
1 299
Amortissements et dépréciations cumulés
(2)
(153)
(804)
(87)
(1 046)
VALEUR NETTE
253
11
73
145
24
Investissements
-
2
13
16
31
Cessions
-
(1)
(1)
-
(2)
1
1
4
-
6
-
(7)
(21)
(6)
(34)
-
(1)
(7)
(1)
(9)
-
(4)
(9)
-
(13)
4
(2)
11
(13)
-
Ecarts de conversion
Dotation aux amortissements
Pertes de valeur
(1)
(1)
Reclassement en actifs destinés à être cédés (cf. note 4)
Autres reclassements
(2)
Solde au 31 décembre 2014
Valeur brute
18
215
929
103
1 265
Amortissements et dépréciations cumulés
(2)
(154)
(794)
(83)
(1 033)
VALEUR NETTE
16
61
135
20
232
(1)
La dotation nette courante aux amortissements enregistrée au compte de résultat est présentée sous la rubrique « dotation aux
amortissements ». Les pertes de valeur (ou reprises de pertes de valeur) sont présentées sous la rubrique « autres produits et charges
opérationnels » et détaillées dans la note 3 – Evaluation des pertes de valeur.
(2)
La ligne « autres reclassements » traduit principalement la mise en service d’immobilisations en cours de production à l’ouverture de
l’exercice.
Le montant comptabilisé au 31 décembre 2014, au titre des immobilisations corporelles en cours de production, est de
8 millions d’euros (2013 : 9 millions d’euros).
Il n’y a pas de nantissement d’immobilisations corporelles en 2014 et 2013.
Les projets d’investissement du groupe n’ont pas généré de capitalisation d’intérêts financiers en 2014 et 2013.
Sequana I Document de référence 2014 I 126
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
La variation des immobilisations financées par contrats de location-financement s’analyse comme suit :
En millions d’euros
Constructions
Matériel et
outillage
Autres
Corporelles
Total
er
Solde au 1 janvier 2013
Valeur brute
11
15
16
42
Amortissements et dépréciations cumulés
(3)
(11)
(5)
(19)
8
4
11
23
VALEUR NETTE
Investissements
-
5
-
5
Dotation aux amortissements
-
(1)
(1)
(2)
Solde au 31 décembre 2013
Valeur brute
11
20
16
47
Amortissements et dépréciations cumulés
(3)
(12)
(6)
(21)
VALEUR NETTE
8
8
10
26
Investissements
-
-
-
-
(1)
(1)
(1)
(3)
Valeur brute
11
20
16
47
Amortissements et dépréciations cumulés
(4)
(13)
(7)
(24)
7
7
9
23
Constructions
Matériel et
outillage
Autres
Corporelles
Total
11
20
16
47
1
8
7
16
Dotation aux amortissements
Solde au 31 décembre 2014
VALEUR NETTE
Leurs caractéristiques sont les suivantes au 31 décembre 2014 :
En millions d’euros
Information sur la dette
Valeur nominale de la dette à l’origine
À la clôture :
Valeur résiduelle de la dette à loyers fixes
Valeur résiduelle de la dette à loyers conditionnels
-
-
-
-
VALEUR TOTALE DE LA DETTE RESIDUELLE
1
8
7
16
Échéancier de la dette résiduelle de clôture
Moins d’un an
1
3
2
6
De deux à cinq ans
-
2
5
7
Plus de cinq ans
-
3
-
3
TOTAL DE LA DETTE RESIDUELLE DE CLOTURE
1
8
7
16
Valeur actualisée de la dette
1
8
7
16
Sequana I Document de référence 2014 I 127
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Note 7 - Participations dans les entreprises associées
Analyse des variations de l’exercice
En millions d’euros
Solde d’ouverture
Quote-part de résultat net des entreprises associées
(1)
31.12.2014
31.12.2013
3
5
-
(2)
(1)
-
2
3
31.12.2014
31.12.2013
Filiales d’Arjowiggins
1
1
Filiales d’Antalis
1
2
TOTAL
2
3
Autres mouvements
SOLDE A LA CLÔTURE
(1)
Incluant essentiellement en 2013 une perte de valeur sur un goodwill
Analyse par participations détenues
En millions d’euros
Solde de clôture du bilan
Quote-part de résultat net des entreprises associées
Filiales d’Antalis
-
-
Filiales d’Arjowiggins
-
(2)
TOTAL
-
(2)
Note 8 - Actifs financiers
Analyse des postes du bilan
En millions d’euros
31.12.2014
31.12.2013
7
13
Actifs financiers courants
11
10
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS
18
23
Valeur brute
20
25
Provision pour dépréciation
(2)
(2)
31.12.2014
31.12.2013
25
25
5
3
Diminutions ou cessions
(8)
(4)
Reclassements en actifs destinés à être cédés
(2)
-
-
2
-
(1)
20
25
Actifs financiers non courants
Analyse des variations brutes de l’exercice
En millions d’euros
SOLDE D’OUVERTURE
Augmentations
Autres reclassements
Ecarts de conversion
SOLDE A LA CLÔTURE
Sequana I Document de référence 2014 I 128
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Echéancier des actifs financiers non courants
En millions d’euros
31.12.2014
31.12.2013
De un à cinq ans
3
5
Plus de cinq ans
4
8
SOLDE A LA CLÔTURE
7
13
Analyse par nature du solde de clôture
Actifs financiers non courants
En millions d’euros
Actifs financiers courants
31.12.2014
31.12.2013
31.12.2014
31.12.2013
Placements détenus jusqu’à l’échéance
3
6
5
7
Dépôts et cautionnements
3
6
5
7
Actifs financiers à la juste valeur
3
7
5
1
Titres de participation non consolidés
3
7
-
-
Valeurs mobilières de placement
-
-
5
1
Prêts et créances émis par l’entreprise
1
-
1
2
Prêts et autres créances financières
1
-
1
2
SOLDE À LA CLOTURE
7
13
11
10
31.12.2014
31.12.2013
Note 9 - Stocks et en-cours
En millions d’euros
Matières premières et autres approvisionnements
53
61
En-cours de production
22
24
Produits intermédiaires et finis
Marchandises
VALEUR NETTE
(1)
62
63
218
230
355
378
Valeur brute
383
405
Provision pour dépréciation
(28)
(27)
Néant
Néant
(19)
(26)
(7)
(6)
5
6
(3)
(2)
3
1
(1) Dont part à plus d’un an.
Le groupe a enregistré au compte de résultat :
Variation des stocks, en « Résultat opérationnel courant »
Dans le poste « dotation aux provisions » :
- Dotation pour dépréciation des stocks
- Reprise de dépréciation des stocks
Dans le poste « autres produits et charges opérationnels » :
- Dotation pour dépréciation des stocks
- Reprise de dépréciation des stocks
Sequana I Document de référence 2014 I 129
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Note 10 - Autres actifs
Analyse par nature des valeurs nettes
En millions d’euros
31.12.2014
31.12.2013
AUTRES ACTIFS NON COURANTS
204
103
Actifs liés à des régimes de retraite à prestations définies
184
92
Autres actifs liés aux avantages au personnel
7
7
Créances d’impôts exigibles
1
1
Créances sur cessions d’immobilisations
-
3
12
-
Crédits d’impôts
CLIENTS ET COMPTES RATTACHÉS
468
506
Valeur brute
496
537
Provision pour dépréciation
(28)
(31)
AUTRES DÉBITEURS
114
124
Créances d’impôts exigibles
4
11
Créances d’impôts indirects
24
29
Avances et acomptes fournisseurs
4
4
Instruments dérivés
-
1
82
79
Autres créances
Analyse des variations des provisions pour dépréciation de l’exercice
31.12.2014
31.12.2013
Clients
Autres
débiteurs
Clients
Autres
débiteurs
(31)
-
(34)
(1)
2
-
1
1
Écarts de conversion
-
-
1
-
Reclassements
1
-
1
-
SOLDE A LA CLOTURE
(28)
-
(31)
-
Dont part courante
(28)
-
(31)
-
En millions d’euros
Solde d’ouverture
Reprise (dotation) pour pertes de valeur
Échéancier des autres actifs (valeur nette)
En millions d’euros
Total
Moins d’un an
De un à cinq ans
Plus de cinq ans
Autres actifs non courants
204
-
12
192
Clients et comptes rattachés
468
468
-
-
Autres débiteurs
114
114
-
-
Autres actifs non courants
103
-
3
100
Clients et comptes rattachés
506
506
-
-
Autres débiteurs
124
124
-
-
Au 31 décembre 2014
Au 31 décembre 2013
Sequana I Document de référence 2014 I 130
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Note 11 - Trésorerie et équivalents de trésorerie
En millions d’euros
31.12.2014
31.12.2013
Trésorerie et équivalents de trésorerie
183
240
SOLDE À LA CLÔTURE
183
240
Au 31 décembre 2014 comme au 31 décembre 2013 ce poste n'inclut que des soldes bancaires débiteurs et aucun dépôt à
terme.
Note 12 - Capital social et opérations sur titres
Capital social
Exercice 2014
Au cours de l’exercice 2014, le capital social de Sequana a évolué de la manière suivante :
Le 30 avril 2014, 29 583 actions ont été créées et remises à certains bénéficiaires d’actions gratuites du plan de février 2010
qui prévoit que les acquisitions doivent résulter d’actions nouvellement émises. Le capital social de la société est alors
passé de 225 100 989 euros à 225 367 236 euros, divisé en 25 040 804 actions d’une valeur nominale de 9 euros chacune.
Le 25 juin 2014, l’assemblée générale des actionnaires a décidé de réduire le capital social de la société d’un montant de
200 326 432 euros, le portant ainsi de 225 367 236 euros à 25 040 804 euros par apurement à due concurrence du report à
nouveau déficitaire et diminution de la valeur nominale des actions de 9 euros à 1 euro.
Par ailleurs, le 25 juin 2014, le conseil d’administration de la société réuni postérieurement à l’assemblée générale, agissant
en vertu de la délégation de compétence reçue de cette dernière, a décidé une augmentation de capital, avec maintien du
droit préférentiel de souscription des actionnaires, d’un montant nominal de 25 040 804 euros par l’émission de 25 040 804
actions d’une valeur nominale de 1 euro, émises à un prix unitaire de 2,55 euros (soit avec une prime d’émission de 1,55
euro par action), à raison d’une action nouvelle pour une action existante. La période de souscription a été fixée du 1er juillet
au 15 juillet 2014 (inclus). En outre, en cas de sursouscription et à l’effet de servir les ordres à titre réductible qui n’auraient
pas pu être servis, le conseil a également décidé que le nombre de titres à émettre pourrait être augmenté à hauteur du
nombre d’actions sursouscrites, dans la limite de 15 % de l’émission initiale, soit un montant maximal de 3 756 120 actions
nouvelles supplémentaires.
Le 23 juillet 2014, compte tenu de la souscription de 26 019 500 actions nouvelles, le Président Directeur général a mis en
œuvre la faculté d’extension du nombre d’actions telle que prévue par le conseil d’administration du 25 juin 2014 afin que
soient servis dans leur intégralité les ordres à titre réductible qui n’auraient pas pu l’être et d’augmenter le nombre d’actions
à émettre à hauteur du nombre d’actions sur-souscrites.
Le 29 juillet 2014, date du règlement-livraison, le capital social de la société a ainsi été porté à 51 060 304 euros par la
création de 26 019 500 actions nouvelles de 1 euro.
Depuis cette date, le capital social de la société s’élève à 51 060 304 euros, divisé en 51 060 304 actions d’une valeur
nominale de 1 euro.
Exercice 2013
Au cours de l’année 2013, le capital social de Sequana avait évolué de la manière suivante :
Le 30 avril 2013, 1 849 actions avaient été créées et remises à certains bénéficiaires d’actions gratuites du plan de février
2010. Le capital social de la société était alors passé de 225 084 348 euros à 225 100 989 euros.
Au 31 décembre 2013, le capital social de Sequana s’élevait à 225 100 989 euros, divisé en 25 011 221 actions,
entièrement libérées et d’une valeur nominale de 9 euros chacune.
Options de souscription ou d’achat d’actions
Au cours de l’exercice 2013, les 226 813 options de souscription d’actions restant en circulation au titre du plan du 3 mai
2005 sont devenues caduques le 3 mai 2013. S’agissant du plan du 10 mai 2006, compte tenu de la proximité de l’échéance
(10 mai 2014) des 17 628 options qui restaient en circulation et de leur prix d’exercice (61,20 euros), largement supérieur
au cours de Bourse de l’action Sequana, les bénéficiaires du plan ont définitivement renoncé, par lettres en date du
3 décembre 2013, à l’exercice de leurs options.
Par conséquent, depuis le 31 décembre 2013, plus aucune option de souscription d’actions de la société ne restait
en circulation.
Sequana I Document de référence 2014 I 131
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Plans d’attribution gratuite d’actions
Aucun plan d’attribution gratuite d’actions de la société n’a été mis en place en 2014 et le plan d’attribution gratuite d’actions
de 2010, qui est le seul plan actuellement en vigueur au sein du groupe, arrive à son terme.
Au titre de ce plan, 29 583 actions nouvelles ont été créées et remises aux bénéficiaires concernés le 30 avril 2014.
Conformément à la norme IFRS 2, la révision des estimations relatives aux conditions de performance est réalisée à chaque
clôture et l’impact de l’évolution de ces estimations est comptabilisé en "charges de personnel" par contrepartie des capitaux
propres.
Pour les exercices 2014 et 2013, cette charge est non significative.
Actions propres
Un programme de rachat d'actions est autorisé chaque année par l'assemblée des actionnaires depuis 2003, en vue de
satisfaire un certain nombre d’objectifs et dans certaines conditions précisées par les résolutions de l'assemblée.
Afin de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des actions de la société sur le marché Eurolist
d’Euronext Paris, un contrat de liquidité a été mis en place le 21 juin 2006 avec un plafond initial de 4 millions d'euros qui a
été porté à 8 millions d'euros le 21 janvier 2008. Le 28 avril 2012, par la signature d’un avenant au contrat de liquidité conclu
avec Oddo Corporate Finance, la société a réduit les moyens alloués au contrat pour les porter à hauteur de 6 millions
d’euros.
Au 31 décembre 2014, 176 692 actions détenues par Sequana pour un montant de 0,5 million d'euros dans le cadre de ce
contrat ont été reclassées en capitaux propres (au 31 décembre 2013, 100 848 actions pour 0,4 million d'euros). Les moinsvalues nettes réalisées en 2014 pour 0,2 million d’euros sur les actions propres ont été comptabilisées en report à nouveau
(moins-values nettes de 0,3 million d’euros en 2013).
Note 13 - Résultat par action
Le rapprochement entre le résultat net par action et le résultat net dilué par action est le suivant :
Données 2014
Résultat net part du groupe
(1)
Effet des attributions gratuites d’actions
Effet des obligations remboursables en actions
Résultat net part du groupe – dilué
Données 2013
Résultat net part du groupe
Effet des attributions gratuites d’actions
(1)
Effet des plans de souscription d’actions
(3)
Résultat net part du groupe – dilué
Sequana I Document de référence 2014 I 132
(2)
Résultat net
(en millions d’euros)
Nombre d’actions
moyen pondéré de
l’exercice
Résultat par action
(en euros)
117
41 851 882
2,78
-
-
-
-
25 727 790
-
117
67 579 672
1,72
Résultat net
(en millions d’euros)
Nombre d’actions
moyen pondéré de
l’exercice
Résultat par action
(en euros)
(301)
30 829 134
(9,76)
-
-
-
-
-
-
(301)
30 829 134
(9,76)
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Le nombre moyen d’actions en circulation avant et après dilution est déterminé comme suit :
Nombre d’actions à la clôture (cf. note 12)
Impact de la pondération des mouvements intervenus sur l’exercice
(4)
Impact pondéré des actions propres sur l’exercice (cf. note 12)
Application du coefficient lié aux conditions de l’augmentation de capital
(5)
Nombre moyen pondéré de l’exercice – de base
Effet des obligations remboursables en actions
(2)
Nombre moyen pondéré de l’exercice – dilué
2014
2013
51 060 304
25 040 804
(14 970 123)
-
(118 329)
(94 337)
5 880 030
5 882 667
41 851 882
30 829 134
25 727 790
-
67 579 672
30 829 134
(1)
L’effet des attributions gratuites d’actions n’a pas été pris en compte dans la mesure où, au 31 décembre 2013 il n’était pas dilutif et au
31 décembre 2014, il ne peut plus donner lieu à l’émission d’actions nouvelles.
(2)
Il s’agit de l’effet de dilution du fait du nombre d’actions maximum auquel donnent droit les ORA et les ORNANE émises au mois de juillet
2014 (cf. note 14) en cas de conversion à l’échéance.
(3)
Les plans de souscription d’actions initiés par le groupe étaient devenus ou avaient été rendus caducs en 2013.
(4)
Les augmentations de capital décrites dans la note 12 ont été traitées comme suit dans le calcul des nombres moyens d'actions :
- les actions créées le 30 avril 2013 et le 30 avril 2014 par prélèvement d'un poste de réserves et donc sans incidence sur la trésorerie du
groupe ont été considérées sur toute la période entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2014
- les actions créées lors de l'augmentation de capital du 29 juillet 2014 ont été pondérées prorata temporis dans le calcul 2014.
(5)
En application de la norme IAS 33, le nombre d’actions en circulation et après dilution jusqu'au 29 juillet 2014 a été retraité afin de
prendre en compte l’incidence d’un prix d’émission de l’augmentation de capital inférieur au prix de marché à la date du lancement de
er
l’opération le 1 juillet 2014, avec maintien du Droit Préférentiel de Souscription.
Note 14 - Autres réserves
Ecarts de conversion
Le poste « Réserves de conversion » s’analyse comme suit :
Dollar
américain
Livre
sterling
Autres
devises(1)
Total
(4)
(69)
18
(55)
1
(7)
(31)
(37)
Au 31 décembre 2013
(3)
(76)
(13)
(92)
Mouvements de l’exercice
(2)
19
3
20
Au 31 décembre 2014
(5)
(57)
(10)
(72)
En millions d’euros
er
Au 1 janvier 2013
Mouvements de l’exercice
(1)
En 2014, les mouvements sont individuellement non significatifs.
Obligations remboursables en actions
Au mois de juillet 2014, le groupe a converti une partie de sa dette bancaire en obligations remboursables en actions
Sequana, pour un montant nominal total de 132 millions d’euros (cf. note 1) :
ƒ
ƒ
125 millions d’euros dus au titre du contrat de crédit Arjowiggins ont été convertis en obligations remboursables en
numéraire et/ou en actions nouvelles ou existantes (ORNANE), donnant accès à maturité en décembre 2020 à 30 % du
capital de Sequana sur une base diluée.
7 millions d’euros dus au titre du contrat de crédit de la société mère ont été convertis en obligations remboursables
actions (ORA), donnant accès à maturité en décembre 2018 à 2,5 % du capital de Sequana sur une base diluée.
Ces obligations prévoient dans les deux cas l’application d’un taux d’intérêt annuel de 3 %, les intérêts ainsi calculés étant
capitalisés et payables uniquement en cas de remboursement en numéraire.
Sequana I Document de référence 2014 I 133
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Appréciation des conditions de remboursement pour la détermination du classement comptable
L’analyse détaillée au regard de la norme IAS 32 des obligations ainsi émises, et en particulier l’absence d’obligation
contractuelle pour l’émetteur de les rembourser en numéraire et le caractère fixe de la parité de conversion, ont permis de
qualifier les ORA comme les ORNANE d’instruments de capitaux propres au sens de ladite norme.
Conséquences comptables de la conversion
Le traitement comptable prescrit par l’IFRIC19 au moment de la conversion stipule que lors de l’extinction de la dette
d’origine, la différence entre la juste valeur de l’instrument ayant servi à l’éteindre et sa valeur nette comptable soit
comptabilisée par résultat.
La comptabilisation de la conversion distingue donc :
ƒ
ƒ
un enregistrement directement par réserves pour la juste valeur des instruments de capitaux propres émis,
un enregistrement par résultat pour la différence entre la juste valeur des instruments de capitaux propres émis et la
valeur nette comptable de la dette éteinte.
Une étude des caractéristiques détaillées des instruments indique qu’ils incluent d’une part une composante de dette et
d’autre part un instrument dérivé sous la forme d’options de vente ou puts d’actions Sequana (permettant à la société, à
chaque date de remboursement ou de paiement des intérêts de la dette, de vendre ses actions propres pour le montant dû
par les créanciers, selon le ratio de conversion applicable).
La juste valeur des ORA et des ORNANE correspond donc à la somme de la juste valeur de ces deux composantes, que le
groupe s’est attaché à déterminer comme suit :
ƒ
La juste valeur de la dette correspond à la valeur actualisée des flux de trésorerie (le taux d’actualisation utilisé ne
prenant pas en compte l’optionalité du remboursement).
ƒ
La valorisation des options de vente a impliqué l’utilisation d’un modèle Black & Scholes fondé sur le cours de l’action
Sequana et sa volatilité au moment de la valorisation des options.
Au terme de l’analyse ainsi menée, la juste valeur des ORA et des ORNANE à la date de leur émission a été estimée à
42 millions d’euros.
La conversion de la dette bancaire en obligations a ainsi été comptabilisée directement en réserves pour ce montant, et par
résultat pour le solde, soit un produit de l’exercice de 90 millions d’euros.
Toute variation de la juste valeur postérieure à la date d’émission et jusqu’à l’extinction des instruments est cependant sans
incidence sur le compte de résultat dans la mesure où la comptabilisation initiale de ces derniers ne nécessite pas de
réévaluation ultérieure.
Note 15 - Provisions
Analyse par nature des provisions
Part courante
En millions d’euros
Part non courante
31.12.2014
31.12.2013
31.12.2014
31.12.2013
36
32
46
1
Litiges et risques environnementaux
3
2
3
5
Retraites et avantages assimilés
3
4
98
101
Autres provisions
21
11
16
17
SOLDE À LA CLÔTURE
63
49
163
124
Restructurations
Sequana I Document de référence 2014 I 134
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Échéancier attendu des provisions non courantes
31.12.2014
En millions d’euros
Restructurations
31.12.2013
De 1 à 5 ans
Plus de 5 ans
De 1 à 5 ans
Plus de 5 ans
46
-
1
-
Litiges et risques environnementaux
2
1
4
1
Retraites et avantages assimilés
5
93
7
94
Autres provisions
12
4
15
2
SOLDE À LA CLÔTURE
65
98
27
97
Variation de l’exercice 2014 des provisions
En millions d’euros
Restructurations
Litiges et risques environnementaux
Retraites et avantages assimilés
(2)
Autres provisions
TOTAL
Reprise de
Reprise de
l’exercice
l’exercice
(provisions
(provisions
utilisées) non utilisées)
Solde
d’ouverture
Dotation de
l’exercice
33
74
(25)
-
7
3
(1)
(1)
105
11
(13)
(9)
Mouvements
de périmètre
Autres (1)
Solde de
clôture
-
-
82
-
(2)
6
(22)
29
101
28
19
(9)
-
-
(1)
37
173
107
(48)
(10)
(22)
26
226
Impact au compte de résultat inscrit sur les lignes suivantes
Dotation aux provisions - Résultat
opérationnel courant
-
12
-
(2)
-
-
-
Autres produits et charges opérationnels
-
95
-
(8)
-
-
-
(1) La colonne « Autres » inclut notamment des gains et pertes actuariels comptabilisés en autres éléments du résultat global pour
33 millions d’euros et le reclassement en passifs destinés à être cédés d’Arjo Wiggins Ltda pour (3) millions d’euros (cf. note 4).
(2) Les provisions pour retraites sont analysées en détails dans la note 16. Les mouvements de périmètre de l’exercice traduisent la
décomptabilisation des provisions au titre des plans de retraite et de frais médicaux de la filiale américaine d’Arjowiggins cédée en fin
d’exercice (cf. notes 1 et 4).
Variation de l’exercice 2013 des provisions
Reprise de
Reprise de
l’exercice
l’exercice
(provisions
(provisions
utilisées) non utilisées)
Mouvements
de périmètre
Solde
d’ouverture
Dotation de
l’exercice(1)
Restructurations
24
30
(19)
(1)
Litiges et risques environnementaux
11
1
(1)
(2)
142
15
(22)
(9)
2
En millions d’euros
Retraites et avantages assimilés
Autres provisions
TOTAL
Autres (2)
Solde de
clôture
-
(1)
33
-
(2)
7
(23)
105
28
8
(9)
-
-
1
28
205
54
(51)
(12)
2
(25)
173
Impact au compte de résultat inscrit sur les lignes suivantes
Dotation aux provisions - Résultat
opérationnel courant
-
15
-
-
-
-
-
Autres produits et charges opérationnels
-
39
-
(12)
-
-
-
(1)
La dotation de l’’exercice pour les restructurations correspond aux nouvelles mesures d’économie initiées en 2013, principalement sur
Antalis et notamment en Allemagne ainsi que dans les pays concernés par l’intégration de l’activité acquise auprès de Xerox.
(2)
La colonne « Autres » est composée des écarts de conversion pour (3) millions d’euros, des gains et pertes actuariels comptabilisés en
autres éléments du résultat global pour (20) millions d’euros et de reclassements pour (2) millions d’euros.
Sequana I Document de référence 2014 I 135
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Restructurations
Restructuration industrielle d’Arjowiggins annoncée le 10 avril 2014 (cf. note 1)
Le groupe Arjowiggins est actuellement engagé dans un projet de restructuration en profondeur de ses divisions Graphique
et Papiers de création, qui passe notamment par l’arrêt de son activité dans deux usines françaises (cf. note 1).
Les démarches entreprises pour céder ces deux usines n’ayant pas abouti à ce jour (cf. note 32), leur fermeture est
considérée comme l’issue la plus probable dans les deux cas, et l’intégralité des coûts estimés y afférents et constitutifs d’un
passif ont donc fait l’objet de provisions au bilan au 31 décembre 2014.
Le montant des provisions comptabilisées correspond principalement au coût des indemnités de licenciements et des
mesures d’accompagnement pour les salariés des usines de Wizernes et Charavines, mais également aux dépenses
induites par la fermeture des deux sites auxquelles le groupe ne peut se soustraire (ruptures de contrats commerciaux,
démantèlement,…).
Les dotations nettes de l’exercice représentent une charge totale de 62 millions d’euros, déduction faite de la reprise des
provisions au titre des engagements de retraite des salariés concernés (6 millions d’euros).
Litiges
Pratiques anti-concurrentielles sur le marché des enveloppes en Espagne
Fin 2012 et début 2013, le Conseil de la Commission nationale de la Concurrence, en Espagne, a rendu deux décisions
condamnant des pratiques d’ententes horizontales sur le marché export et sur le marché domestique espagnol par des
producteurs espagnols d’enveloppes. Antalis Envelopes Manufacturing SL a été condamnée à des amendes, réduites du
fait de sa coopération avec les autorités, de 0,5 et 4,7 millions d'euros (avec une condamnation solidaire d’Antalis
International pour cette dernière sanction).
Les amendes dues par le groupe ont été payées. Les autres producteurs espagnols d’enveloppes, plus lourdement
sanctionnés, ont fait appel et le groupe s’est joint à l’appel ainsi interjeté afin de préserver ses intérêts.
Litige avec BAT Industries plc
Sequana est engagée dans un litige portant sur la licéité des distributions de dividendes dont elle a bénéficié en 2008 et
2009 de son ancienne filiale, la société Windward Prospects Ltd (anciennement Arjo Wiggins Appleton Ltd), cédée le 18 mai
2009 à un tiers. La société BAT Industries Plc qui se prétend créancière de Windward Prospects Ltd et cette dernière
entendent obtenir la restitution des sommes ainsi reçues par Sequana pour un montant global de 578 millions d'euros. Ce
litige fait l’objet de plusieurs procédures connexes devant les juridictions anglaises. Ce litige est à ce jour au stade de la
collecte des pièces et de la préparation des arguments des parties.
Sur le fond, les demandeurs prétendent que les distributions contestées ont eu pour objet de distraire du patrimoine de
Windward Prospects Ltd des actifs afin de nuire à ses créanciers et ont été illégalement décidées par le conseil
d’administration de cette société au regard du montant des réserves distribuables aux dates des distributions. Sequana
estime que les demandes de BAT Industries Plc sont infondées, considérant notamment que les distributions critiquées ont
fait l’objet de la part du conseil d’administration de Windward Prospects Ltd de décisions valides au regard des règles de
droit et comptables applicables et étayées par des conseils indépendants. En particulier, Sequana considère que le conseil
d'administration de Windward Prospects Ltd a mené toutes les diligences nécessaires et reçu les assurances requises de la
part de ses conseils pour s’assurer de l’existence d’actifs suffisants pour faire face aux passifs et engagements de la
société.
En conséquence, aucune provision n’a été enregistrée dans les comptes de Sequana au titre de ce litige. Il est ici rappelé
que lors de la cession de Windward Prospects Ltd en mai 2009, Sequana a expressément exclu des garanties données à
l’acquéreur les risques liés à la pollution de la Fox River et de tout autre site dont la pollution viendrait à être découverte
ultérieurement.
Autres provisions
Au travers de sa division Arjowiggins Sécurité, le groupe produit du papier dont les clients sont des organismes
gouvernementaux. Dans le cadre de l’exécution de certains de ces contrats, Arjowiggins s’est vue notifier au cours de
l’exercice une obligation d’indemniser l’un de ses clients, principalement du fait de l’application de dispositions contractuelles
spécifiques. Le passif qui en résulte a fait l’objet d’une provision dont le montant total a été estimé à 12 millions d’euros. La
charge de l’exercice correspondante a été classée dans les autres produits et charges opérationnels au compte de résultat.
Outre ce montant, le poste « autres provisions » inclut notamment au 31 décembre 2014 :
ƒ
ƒ
ƒ
des provisions au titre des loyers à payer pour divers locaux ou entrepôts partiellement ou totalement vacants pour un
total de 6 millions d'euros (2013 : 10 millions d'euros),
une partie des passifs (à hauteur de 4 millions d’euros) au titre des coûts de fermeture nets de 62 millions d’euros décrits
dans le paragraphe Restructurations ci-dessus,
les coûts estimés de remise en état future de certains sites du groupe au Royaume-Uni pour environ 5 millions d’euros
(montant stable sur l’exercice).
Le solde représente des montants individuellement non significatifs.
Sequana I Document de référence 2014 I 136
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Note 16 - Avantages au personnel
Remarques préliminaires :
ƒ Les informations requises par IAS 19 révisée sur quatre ans n’ont pas été reprises pour les exercices 2012 et 2011 :
elles figurent dans le document de référence 2012, incorporé par référence
ƒ Les régimes de retraite et de frais médicaux dont bénéficient les salariés de l’activité Couché US d’Arjowiggins,
comptabilisée comme abandonnée en 2013 et cédée fin 2014 (cf. notes 1 et 4), étaient exclus du champ d’application de
la norme IFRS 5 en 2013 :
- la valeur des engagements correspondants était maintenue dans le poste provisions au passif du bilan,
- l’incidence de ces régimes sur le compte de résultat 2013 était maintenue dans le résultat des activités poursuivies et
classée parmi les autres produits et charges opérationnels.
Le montant du passif net au titre de ces régimes évalué au 19 décembre 2014, date de la cession effective, a été
décomptabilisé au travers de la déconsolidation de cette activité.
Variation de la dette actuarielle
En millions d’euros
Dette actuarielle à l’ouverture
Coût des services rendus
Intérêt sur la dette actuarielle
Cotisations des salariés
2014
Total des
engagements
2013
Total des
engagements
1 293
1 318
6
10
55
49
1
2
(9)
(14)
Liquidation de régime
-
(20)
Acquisitions/cessions
(121)
2
Pertes et (gains) actuariels générés par des changements d’hypothèses démographiques
(40)
4
Pertes et (gains) actuariels générés par des changements d’hypothèses financières
161
15
Réductions/modification de régime
Pertes et (gains) actuariels liés à l’expérience
Prestations versées
(1)
5
(62)
(53)
Autres (écarts de conversion)
76
(25)
Dette actuarielle à la clôture
1 359
1 293
1 317
1 251
42
42
2014
Total des
engagements
2013
Total des
engagements
Dette actuarielle à la clôture :
Ayant un actif de couverture, partiel ou total, en contrepartie
Sans actif de couverture en contrepartie
Variation des placements
En millions d’euros
Juste valeur des placements à l’ouverture
1 297
1 283
Intérêt sur les placements
56
49
Cotisations de l’employeur
27
28
1
2
Cotisations des salariés
Acquisitions/cessions
Liquidations
Prestations versées
Charges administratives et taxes versées
Pertes et (gains) actuariels générés
Autres (écarts de conversion)
Juste valeur des placements à la clôture
(94)
-
-
(13)
(62)
(53)
(3)
(3)
179
29
85
(25)
1 486
1 297
18,45 %
6,32 %
Actions
18,67 %
33,20 %
Obligations
61,41 %
52,01 %
Autres
19,92 %
14,79 %
Rendement réel observé des placements
Composition des placements en pourcentage :
Ces actifs ne comprennent aucun immeuble occupé ou actif utilisé par le groupe et aucune action ou instrument de dette du
groupe Sequana.
Sequana I Document de référence 2014 I 137
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Montant net comptabilisé
En millions d’euros
Couverture financière
2014
Total des
engagements
2013
Total des
engagements
127
4
(1)
Coût des services passés non comptabilisés
n.a.
n.a.
Limite due au plafonnement des actifs
(43)
(17)
84
(13)
Répartition par zone géographique de la dette actuarielle :
1 359
1 293
Royaume-Uni
1 106
960
148
135
-
107
Montant net comptabilisé
Autres pays de l’Union européenne
Amérique du Nord
Autres pays
Répartition par zone géographique du montant net comptabilisé :
105
91
84
(13)
Royaume-Uni
152
66
Autres pays de l’Union européenne
(62)
(58)
-
(22)
(6)
1
Amérique du Nord
Autres pays
(1)
La couverture financière se définit comme la différence arithmétique entre la dette actuarielle et la juste valeur des placements.
Réconciliation du montant net comptabilisé avec le bilan consolidé
En millions d’euros
2014
Total des
engagements
2013
Total des
engagements
(101)
(105)
184
92
1
-
84
(13)
Provisions de retraite et avantages au personnel (cf. note 15)
Autres actifs liés aux avantages au personnel (cf. note 10)
Données des filiales exclues du périmètre IAS 19 révisée car non significatives ou hors
champ d’application d’IAS 19 révisée
MONTANT NET COMPTABILISE
Analyse des montants comptabilisés en « Autres éléments du résultat global »
En millions d’euros
2014
Total des
engagements
2013
Total des
engagements
(59)
(5)
23
1
(36)
(4)
Montants générés au cours de la période
(Gains) et pertes actuariels générés
(1)
Effet de surplus cap généré
TOTAL GÉNÉRÉ AU COURS DE LA PÉRIODE
(1)
Les 59 millions d'euros de gains actuariels générés en 2014 (2013 : 5 millions d'euros) sont constitués de 120 millions d'euros de pertes
sur les dettes actuarielles (2013 : 24 millions d'euros) et de 179 millions d'euros de gains sur les actifs de couverture (2013 : 29 millions
d'euros).
2014
Total des
engagements
2013
Total des
engagements
Au 1 janvier
138
143
(Gains) et pertes actuariels générés sur la période
(36)
(5)
AU 31 décembre
102
138
En millions d’euros
(Gains) et pertes actuariels reconnus en autres éléments du résultat global
er
Sequana I Document de référence 2014 I 138
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Analyse du coût net
2014
Total des
engagements
En millions d’euros
Coût des services rendus
Intérêt sur la dette actuarielle
Intérêt sur les placements
Intérêt sur les plafonnements des actifs
Impact des réductions/modifications de régime
Amortissement des modifications de régime
2013
Total des
engagements
6
10
55
49
(56)
(49)
1
1
(9)
(14)
n.a.
n.a.
Impact des liquidations
-
(7)
Charges administratives et taxes
3
3
TOTAL DU (PRODUIT)/COÛT NET
-
(7)
2014
Total des
engagements
2013
Total des
engagements
Taux d’actualisation inflation comprise
3,23 %
4,21 %
Taux d’accroissement de salaires attendu
2,74 %
3,15 %
Taux d’augmentation des pensions de retraite
2,57 %
2,97 %
Taux d’inflation des coûts médicaux
8,25 %
6,90 %
Taux d’actualisation inflation comprise
4,21 %
3,98 %
Taux d’accroissement de salaires attendu
3,15 %
3,39 %
Taux d’augmentation des pensions de retraite
2,97 %
2,63 %
Taux d’inflation des coûts médicaux
6,90 %
7,75 %
Hypothèses utilisées
En millions d’euros
Pour déterminer les engagements au 31 décembre
Pour déterminer la charge de l’exercice
Hypothèses utilisées réparties par zone géographique
Royaume-Uni
Autres pays
de l’Union
européenne
Amérique
du Nord
Autres
pays
Taux d’actualisation inflation comprise
3,64 %
1,60 %
4,00 %
1,15 %
Taux d’accroissement de salaires attendu
3,09 %
2,78 %
-
1,58 %
Taux d’augmentation des pensions de retraite
2,83 %
2,00 %
2,00 %
-
Royaume-Uni
Autres pays
de l’Union
européenne
Amérique
du Nord
Autres
pays
Taux d’actualisation inflation comprise
4,50 %
3,00 %
4,75 %
2,34 %
Taux d’accroissement de salaires attendu
3,68 %
2,67 %
-
1,59 %
Taux d’augmentation des pensions de retraite
3,01 %
2,00 %
2,00 %
-
2014
2013
Sequana I Document de référence 2014 I 139
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Sensibilité des hypothèses
Sur l’ensemble des engagements
En millions d’euros
Juste valeur de la dette actuarielle au 31 décembre 2014
Coût des services rendus 2015
Taux d’actualisation
de référence Taux d’actualisation Taux d’actualisation de
- 0,50 %
de référence
référence + 0,50 %
1 474
1 359
1 253
7
7
6
Sur les engagements du Royaume-Uni
En millions d’euros
Juste valeur de la dette actuarielle au 31 décembre 2014
Coût des services rendus 2015
Taux d’actualisation
de référence Taux d’actualisation Taux d’actualisation de
référence + 0,50 %
- 0,50 %
de référence
1 028
1 106
1 189
1
1
1
Sensibilité des engagements relatifs aux frais médicaux à une variation de +/- 1 % de l’hypothèse d’inflation des
frais médicaux
L’impact d’une variation de plus ou moins 1 % de l’hypothèse d’inflation des frais médicaux n’a d’impact matériel ni sur la
valeur des engagements du groupe Sequana au 31 décembre 2014 ni sur le coût des services rendus en 2015.
Cotisations attendues sur 2015
Le montant des cotisations à payer par le groupe pour l’exercice 2015 est estimé à 28 millions d’euros au titre des
engagements de retraite, dont 26 millions d’euros au Royaume-Uni.
Evénements spéciaux majeurs de l’année
ƒ A partir du 30 juin 2014, le plan Arjo UK Group Pension Scheme a été fermé aux nouvelles acquisitions de droits. Cette
modification du règlement du plan a généré un gain de 2 millions d’euros reconnu intégralement en résultat opérationnel
courant sur l'exercice 2014.
ƒ
En France, plusieurs plans de restructuration engagés sur l'année 2014 se sont traduits par des gains de l'ordre de
7 millions d’euros au titre du coût des services passés, reconnus en autres produits et charges opérationnels sur
l'exercice (cf. note 23).
Impacts de l’application de l’interprétation IFRIC 14
Au 31 décembre 2014, en application de l’interprétation IFRIC 14 :
ƒ Le groupe a comptabilisé une provision complémentaire au titre d'une "onerous obligation" sur deux régimes de retraite
à prestations définies au Royaume-Uni pour lesquels aucun surplus ne peut revenir à l'employeur : le plan de retraite
McNaughton Papers et le plan de retraite Modo Merchants. Les provisions au titre de ces deux régimes ont donc été
réévaluées respectivement de 34 et 8 millions d'euros en contrepartie des autres éléments du résultat global, de telle
sorte qu’elles soient égales à la valeur actualisée des cotisations futures de financement du déficit de ces deux plans.
ƒ
La modification de régime intervenue en 2013 sur le plan de retraite "Staff" d’Antalis en Irlande a pour conséquence
qu'aucun surplus ne peut plus être reconnu. Une limitation d'actifs d’un million d’euros a donc été appliquée à ce titre sur
ce plan à fin 2014, également en contrepartie des autres éléments du résultat global.
Taux d’actualisation
Les taux d’actualisation de chaque zone monétaire ont été déterminés en référence au rendement au 31 décembre 2014
des obligations d’entreprises de première catégorie de notation financière AA ou supérieure ayant une duration comparable
à la duration moyenne des engagements du groupe dans chaque zone.
Sequana I Document de référence 2014 I 140
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Description des engagements dans le cadre des régimes à prestations définies
Les engagements de retraite ont pour nature le versement de retraites, de compléments de retraite et d’indemnités de
départ à la retraite.
Les principaux engagements de retraite se situent au Royaume-Uni, en France et en Suisse. Ils représentent 93 % des
engagements totaux du groupe.
Au Royaume-Uni, les quatre principaux régimes de retraite à prestations définies sont :
ƒ
le régime Arjo UK Group Pension Scheme, qui bénéficie à certains salariés d’Antalis au Royaume-Uni (selon leur
localisation). Il a été fermé aux nouveaux entrants en 2005 et un régime à cotisations définies a été instauré pour le
remplacer. Les nouvelles acquisitions de droits ont par ailleurs été fermées au 30 juin 2014 (voir ci-dessus).
ƒ
le régime Wiggins Teape Pension Scheme (« WTPS ») qui ne bénéficie plus qu’aux anciens salariés des filiales
anglaises d’Antalis et d’Arjowiggins (différés ou retraités).
ƒ
le régime Antalis Pension Scheme (« APS ») qui couvre des bénéficiaires en activité au sein de ces filiales.
ƒ
les régimes de retraite James McNaughton et Modo Merchants qui couvrent uniquement d’anciens salariés (différés ou
retraités) des filiales de l’ancien groupe James McNaughton acquis par Antalis en 2007.
En France, les deux principaux régimes à prestations définies sont :
ƒ
le régime complémentaire de retraite (RCR) à prestations définies, pour certains cadres d’Arjowiggins. Ce régime est
fermé aux nouveaux entrants depuis 1981,
ƒ
les régimes « Indemnités de Fin de Carrière ».
En Suisse, le principal régime est le « Pensionskasse », régime à prestations définies à destination des salariés d’Antalis en
Suisse.
Les régimes de retraite des filiales anglaises du groupe Sequana présentés dans cette annexe sont des régimes à
prestations définies. En ce qui concerne plus spécifiquement le Wiggins Teape Pension Scheme (WTPS), le fonds de
pension est géré par un board de trois Trustees qui effectue tous les deux ans avec le conseil d'un actuaire, une
réévaluation du fonds, et peut décider, de manière unilatérale, le paiement par les sociétés employeurs, en cas de déficit
entre les actifs du fonds et les engagements futurs, de contributions additionnelles à verser dans le fonds destinées à
résorber à terme le déficit ainsi établi.
Lorsque les trustees le jugent opportun, ils peuvent demander la mise en place de garanties des engagements des sociétés
employeurs. Ainsi, dans le « WTPS » et l' « APS », des garanties solidaires ont été consenties par Sequana et Arjowiggins
qui sont décrites dans la note 30.
L’intégralité des engagements du groupe dans le fonds de pension au Royaume-Uni est provisionnée conformément aux
IFRS en retenant les hypothèses actuarielles mentionnées dans la note ci-dessus. Comptablement, le solde de ces
contributions additionnelles est pris en compte lors des versements, dans le calcul de la provision retraite effectuée chaque
année.
Note 17 - Emprunts et dettes financières
17a - Analyse par échéance
En millions d’euros
Concours bancaires courants et banques créditrices
Moins d’un an
De un à cinq ans
Plus de cinq ans
Total
5
-
-
5
229
197
44
470
Dettes de location-financement
6
7
3
16
Autres dettes financières
2
6
-
8
242
210
47
499
3
-
-
3
Autres emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES
AU 31 DÉCEMBRE 2014
Concours bancaires courants et banques créditrices
Autres emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
472
275
-
747
Dettes de location-financement
4
10
4
18
Autres dettes financières
8
2
-
10
487
287
4
778
EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES
AU 31 DÉCEMBRE 2013
Sequana I Document de référence 2014 I 141
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
17b - Analyse par taux d’intérêt
Entre
4 et 5 %
Entre
5 et 7,5 %
Plus de
7,5 %
Total
5
-
-
-
5
120
348
2
-
470
Taux inférieurs
à3%
En millions d’euros
Concours bancaires courants et banques
créditrices
Autres emprunts et dettes auprès des
établissements de crédit
Entre
3 et 4 %
Dettes de location-financement
1
2
8
5
-
16
Autres dettes financières
8
-
-
-
-
8
EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES
AU 31 DÉCEMBRE 2014
134
2
356
7
-
499
Concours bancaires courants et banques
créditrices
1
-
2
-
-
3
23
308
413
3
-
747
Autres emprunts et dettes auprès des
établissements de crédit
Dettes de location-financement
1
2
10
5
-
18
Autres dettes financières
10
-
-
-
-
10
EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES
AU 31 DÉCEMBRE 2013
35
310
425
8
-
778
17c - Analyse par principales devises
En millions d’euros
Concours bancaires courants et banques créditrices
Autres emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
Dettes de location-financement
Autres dettes financières
EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES AU 31 DÉCEMBRE 2014
Concours bancaires courants et banques créditrices
Autres emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
Dettes de location-financement
Autres dettes financières
EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES AU 31 DÉCEMBRE 2013
Sequana I Document de référence 2014 I 142
EUR
GBP
USD
Autres
Total
4
-
1
-
5
467
-
1
2
470
15
-
-
1
16
8
-
-
-
8
494
-
2
3
499
1
-
2
-
3
745
-
1
1
747
17
-
1
-
18
9
-
-
1
10
772
-
4
2
778
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Refinancement des lignes de crédit du groupe et conséquences comptables
Les principaux contrats de financement bancaire du groupe ont fait l’objet d’une restructuration en profondeur au premier
semestre 2014 (cf. note 1), entrée en vigueur fin juillet dans les termes ci-dessous :
Arjowiggins
Au 30 juillet, les sommes restant dues au titre de l’ancien contrat de crédit syndiqué de 400 millions d’euros ont été
réaménagées selon les modalités suivantes :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
conversion de 125 millions d’euros en obligations émises par Sequana, la dette équivalente lui ayant été auparavant
déléguée (la créance ainsi détenue par Sequana sur Arjowiggins a été capitalisée à cette date),
remboursement de 20 millions d’euros au plus tard le 30 juin 2015,
maintien de 105 millions d’euros de lignes de crédit amortissables jusqu’à leur maturité, étendue au 31 décembre 2020,
abandon de créances à hauteur du montant résiduel.
Les conséquences comptables de la conversion de la dette en obligations sont détaillées dans la note 14. Les créances
abandonnées ont été comptabilisées en produit de l’exercice au compte de résultat, pour un montant total de 170 millions
d’euros. Ce montant inclut environ 15 millions d’euros d’intérêts courus dont le paiement avait été différé au titre du
précédent contrat.
Le contrat de crédit restructuré prévoit que les lignes de crédit résiduelles de 105 millions d’euros soient composées de
deux tranches de même maturité :
ƒ
une tranche A d’un montant de 63 millions d’euros remboursable par échéances de 10 millions d’euros au 31 décembre
de chaque année entre 2016 et 2019 et de 23 millions d’euros en 2020, bénéficiant des conditions suivantes :
y
y
y
ƒ
taux d’intérêt de 2 % pour les intérêts courant jusqu’au 31 décembre 2016, dont le paiement est différé à cette date ;
taux d’intérêt EURIBOR + 1 % pour les intérêts courant à compter du 1er janvier 2017, payables semestriellement à
compter du 30 juin 2017 ;
franchise de covenants jusqu’en juin 2017.
une tranche B d’un montant de 42 millions d’euros :
y
y
y
bénéficiant des mêmes conditions d’intérêt que la tranche A ;
amortissable selon l’échéancier suivant :
- 5 millions d’euros au 30 juin 2017
- 5 millions d’euros au 30 juin 2018
- 10 millions d’euros au 30 juin 2019
- 22 millions d’euros au 30 juin 2020
à chacune de ces échéances, la performance par rapport au plan d’affaires sera mesurée et en cas de contreperformance, le solde dû au titre de l’échéance en cours sera converti en obligations remboursables en actions
Sequana à échéance du 31 décembre 2020, donnant accès au maximum si toutes les échéances sont ainsi
converties à 3 % du capital sur une base diluée.
Antalis
Aux termes de la nouvelle documentation bancaire, Antalis s’est engagée à mettre en place un ou plusieurs programmes
d’affacturage de créances commerciales permettant d’obtenir un financement net de 200 millions d’euros. Cette somme est
destinée au remboursement à due concurrence des tranches B et C du contrat de crédit syndiqué, dont le montant
maximum autorisé était de 520 millions d’euros à la date d’entrée en vigueur (515 millions d’euros au 31 décembre 2014).
En accord avec les prêteurs, ce remboursement devait intervenir au plus tard le 31 mars 2015, condition que le groupe a
respectée comme indiqué dans la note 32 – Evènements postérieurs à la clôture.
A la date de clôture, la valeur de la dette ainsi remboursée est présentée en passif courant au bilan consolidé du fait de son
échéance. Cependant le financement alternatif au travers de l’affacturage mis en place par le groupe est régi par des
contrats dont la maturité est pour la plupart alignée sur celle du contrat de crédit (31 décembre 2018), qui inclut désormais
l’échéancier suivant :
ƒ
La tranche A du crédit de 65 millions d’euros (après un premier amortissement contractuel de 5 millions d’euros
intervenu au 31 décembre 2014) est remboursable comme suit :
y
y
ƒ
5 millions d’euro le 31 décembre 2015
le solde le 31 décembre 2018.
Après l’amortissement des 200 millions d’euros, les tranches B et C seront remboursables in fine (soit respectivement
120 et 130 millions d’euros).
Sequana I Document de référence 2014 I 143
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Le contrat restructuré prévoit également les dispositions suivantes :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Conditions et modalités de tirage de la tranche C (incluant la swing line) inchangées
Montants d’acquisitions autorisées revus à la hausse et sans condition pour les exercices 2014 et 2015
Autorisations d’acquisitions définies pour les exercices 2016 à 2018 en fonction du ratio de levier
Conditions de rémunération invariantes sur la durée du contrat
Mainlevée de l’ensemble des sûretés existantes, remplacées par l’octroi d’une garantie tenant compte des conditions de
l’affacturage
Covenants ramenés au nombre de deux, dont les niveaux et la périodicité des tests révisés figurent dans le tableau
ci-dessous
Date de test
(*)
(**)
Ratio de levier
(*)
Ratio de couverture d’intérêts
x
30 juin 2014
” 4,70
• 1,65
x
30 septembre 2014
” 5,70
• 1,80
x
31 décembre 2014
” 4,25
• 1,85
x
31 mars 2015
” 5,60
• 2,05
x
30 juin 2015
” 4,10
• 2,15
x
30 septembre 2015
” 5,40
• 2,00
x
31 décembre 2015
” 3,60
• 2,10
x
31 mars 2016
” 4,85
• 2,10
x
30 juin 2016
” 3,60
• 2,15
x
30 septembre 2016
” 4,90
• 2,25
x
31 décembre 2016
” 3,35
• 2,30
x
31 mars 2017
” 4,30
• 2,30
x
30 juin 2017
” 3,30
• 2,35
x
30 septembre 2017
” 4,55
• 2,35
x
31 décembre 2017
” 3,20
• 2,35
x
31 mars 2018
” 3,95
• 2,40
x
30 juin 2018
” 3,05
• 2,40
x
30 septembre 2018
” 4,10
• 2,45
(**)
Dette Nette consolidée/Excédent Brut d’Exploitation consolidé
Résultat d’Exploitation Courant consolidé/Charge d’Intérêts Nette consolidée
A l’issue de tous les tests intervenus en 2014 avant et après le refinancement, tous les covenants ont été respectés.
Sequana
Les opérations de conversion et d’abandon décrites dans la note 1 ont permis l’entrée en vigueur le 30 juillet du contrat de
crédit bilatéral portant sur une dette résiduelle de 10 millions d’euros, dont les échéances ont été réaménagées comme suit :
ƒ
ƒ
ƒ
3 millions d’euros à la date de prise d’effet
1,5 million d’euros par an au 31 décembre de chaque année entre 2014 et 2017
Le solde le 31 décembre 2018
Au 31 décembre 2014, l’en-cours résiduel de ce crédit était donc ramené à 5,5 millions d’euros, somme que le groupe a
choisi de rembourser par anticipation dès le premier trimestre 2015 (cf. note 32 – Evènements postérieurs à la clôture).
Sequana I Document de référence 2014 I 144
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Traitement des coûts de refinancement
Le renouvellement décrit ci-dessus des lignes de crédit d’Arjowiggins et de Sequana a été traité selon le principe de
l’extinction des contrats existants, de même que l’amortissement prévu de la ligne de crédit d’Antalis résultant de la mise en
place de l’affacturage.
En conséquence :
ƒ les frais précédemment capitalisés et restant à amortir (jusqu’en novembre 2015) pour Arjowiggins et Sequana ont été
intégralement recyclés en résultat, ce qui s’est traduit par une charge sur l’exercice de 4,7 millions d’euros,
ƒ les frais capitalisés au titre du contrat Antalis en proportion des montants qui ont été remboursés début 2015 avec les
sommes provenant de l’affacturage (2,4 millions d’euros) ont été intégralement amortis sur l’exercice.
L’extension de maturité de la dette résiduelle d’Antalis a en revanche été comptabilisée selon le principe de la continuité, et
les frais capitalisés en proportion de cette dernière et restant à amortir à la date d’entrée en vigueur sont désormais amortis
sur la nouvelle durée du contrat, pour un montant de 2,6 millions d’euros et ce jusqu’au 31 décembre 2018 (30 novembre
2015 auparavant).
Les frais encourus dans le cadre du renouvellement et de la restructuration des lignes de crédit intervenus en 2014 ont été
traités comme suit dans les comptes consolidés :
ƒ l’ensemble des frais directement imputables au refinancement (environ 10 millions d’euros) sont inclus au fil de l’eau
dans le coût amorti des dettes correspondantes, et par conséquent amortis sur la durée de vie contractuelle des crédits ;
ƒ l’ensemble des frais non directement attribuables à la signature des contrats de crédit ont été comptabilisés en charges
pour un montant également proche de 10 millions d’euros.
Les frais courants de rémunération des agents, les frais d’utilisation et de non utilisation restent enregistrés en résultat à
mesure qu’ils sont encourus.
Sequana I Document de référence 2014 I 145
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Note 18 - Instruments financiers
18a - Tableau de rapprochement entre les postes de bilan et les catégories d’IAS 39
31.12.2014
En millions d’euros
Note
Valorisation par catégorie d'instruments(1)
Valeur au
bilan
Juste
valeur
à la
clôture
Juste
valeur
Actifs
Prêts et
par disponibles à créances au
résultat
la vente coût amorti
Placements
détenus
jusqu'à
Dettes au
échéance coût amorti
Instruments
dérivés
Actifs financiers non courants
8
7
7
1
-
3
3
-
-
Autres actifs non courants
10
204
204
-
-
204
-
-
-
Clients et comptes rattachés
10
468
468
-
-
468
-
-
-
Autres débiteurs
10
114
114
-
-
114
-
-
-
Actifs financiers courants
Trésorerie et équivalents
de trésorerie
8
11
11
-
-
11
-
-
-
11
183
183
183
-
-
-
-
-
Emprunts et dettes financières non
courantes
17
257
257
-
-
-
-
257
-
Autres passifs non courants
Emprunts et dettes financières
courantes
20
18
18
-
-
-
-
18
-
17
242
242
-
-
-
-
242
-
Fournisseurs
20
527
527
-
-
-
-
527
-
Autres créditeurs
20
231
231
-
-
-
-
230
1
31.12.2013
En millions d’euros
Note
Valeur au
bilan
Valorisation par catégorie d’instruments(1)
Juste
valeur
à la
clôture
Juste
valeur
Actifs
Prêts et
par disponibles à créances au
résultat
la vente coût amorti
Placements
détenus
jusqu’à
Dettes au
échéance (1) coût amorti
Instruments
dérivés
Actifs financiers non courants
8
13
13
7
-
-
6
-
-
Autres actifs non courants
10
103
103
-
-
103
-
-
-
Clients et comptes rattachés
10
506
506
-
-
506
-
-
-
Autres débiteurs
10
124
124
-
-
123
-
-
1
Actifs financiers courants
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
8
10
10
-
-
10
-
-
-
11
240
240
240
-
-
-
-
-
Emprunts et dettes financières non
courantes
17
291
291
-
-
-
-
291
-
Autres passifs non courants
Emprunts et dettes financières
courantes
20
18
18
-
-
-
-
18
-
17
487
487
-
-
-
-
487
-
Fournisseurs
20
623
623
-
-
-
-
623
-
Autres créditeurs
20
246
246
-
-
-
-
245
1
(1)
Ventilation des instruments selon les différentes techniques de valorisation utilisées, telles que hiérarchisées par la norme IFRS 7 :
x Niveau 1 (référence directe à des prix publiés sur un marché actif) : seuls relèvent de ce niveau la trésorerie et les équivalents de trésorerie
à la juste valeur par résultat et les actifs disponibles à la vente (catégorie qui n’est plus utilisée depuis le 31 décembre 2010) ;
x Niveau 2 (techniques de valorisation reposant sur des données observables) : tous les autres actifs et passifs financiers du groupe, dérivés
e
ou non, relèvent de ce 2 niveau lorsqu’ils font l’objet d’une détermination de leur juste valeur ; il s’agit en l’espèce de l’ensemble des
instruments dérivés utilisés par le groupe, et des actifs ou passifs à la juste valeur par résultat hors trésorerie.
Sequana I Document de référence 2014 I 146
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Méthodes et hypothèses de valorisation retenues :
La meilleure indication de juste valeur d’un contrat est le prix qui serait convenu entre un acheteur et un vendeur libres de
contracter et opérant aux conditions de marché. En date de négociation, il s’agit généralement du prix de transaction. Par la
suite, l’évaluation du contrat doit être fondée sur des données de marché observables qui fournissent l’indication la plus
fiable de la juste valeur d’un instrument financier.
La juste valeur des dérivés est déterminée de la façon suivante :
ƒ
les swaps de taux sont valorisés à partir de l’actualisation des flux contractuels,
ƒ
les produits optionnels sont valorisés à partir de modèles de valorisation (type Black & Scholes) utilisant des cotations
publiées sur un marché actif et/ou en obtenant des cotations de la part d'établissements financiers tiers,
ƒ
les contrats de change à terme sont évalués par actualisation du différentiel de flux de trésorerie futurs,
ƒ
les instruments dérivés de matières premières sont valorisés de la façon suivante :
y produits négociés sur des marchés organisés (futures) : utilisation des cotations de marché,
y produits négociés de gré à gré (swap, forward): actualisation des flux futurs,
y produits optionnels : utilisation de modèles mathématiques.
La juste valeur de la dette financière a été évaluée selon la méthode du coût amorti.
La juste valeur des dettes fournisseurs et créances clients correspond à leur valeur comptable au bilan. En effet,
l’actualisation des flux de trésorerie des « Fournisseurs » et « Clients et comptes rattachés » présente un impact non
significatif sur leur juste valeur en raison des faibles délais de paiement et de règlement appliqués.
L’information relative aux instruments financiers enregistrés en juste valeur au bilan est fournie par des contreparties
externes.
18b - Gestion de trésorerie - Instruments financiers
Analyse de la dette
La dette brute consolidée du groupe s’élève à 499 millions d’euros au 31 décembre 2014 (778 millions d’euros au
31 décembre 2013) ; elle est financée de manière autonome au sein des holdings et des filiales. L’endettement financier net
est de 311 millions d’euros (537 millions d’euros au 31 décembre 2013) et se compose des postes suivants du bilan :
En millions d'euros
2014
2013
499
778
Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 11)
(183)
(240)
Autres valeurs mobilières de placement (note 8)
(5)
(1)
311
537
2014
2013
250
199
Arjowiggins
67
325
Holdings
(6)
13
Emprunts et dettes financières (note 17)
ENDETTEMENT FINANCIER NET
Et par activité :
En millions d'euros
Antalis
ENDETTEMENT FINANCIER NET
311
537
L’analyse par échéance et par devise est donnée en note 17.
Les conditions de financement actuelles de chaque structure sont détaillées dans les paragraphes ci-dessous.
Arjowiggins
La dette brute d’Arjowiggins est de 136 millions d’euros à fin 2014 (2013 : 429 millions d’euros). Elle se compose pour la
majeure partie des lignes de crédit amortissables telles que réaménagées en 2014 (cf. note 17).
En outre, au-delà de ce financement confirmé renégocié, Arjowiggins SAS dispose de lignes de découvert non confirmées à
hauteur de 30 millions d’euros consenties par des banques de son pool bancaire. Au 31 décembre 2014, ces lignes
n’étaient pas utilisées.
Sequana I Document de référence 2014 I 147
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Enfin, au cours de l’année 2014, le groupe Arjowiggins s’est également financé au travers des programmes d’affacturage
déconsolidant décrits ci-après.
Antalis
La dette brute d’Antalis de 350 millions d’euros est principalement composée des sommes tirées sur la ligne de crédit
syndiqué décrite dans la note 17.
Cette ligne multi-devises est adossée à des créances commerciales apportées à titre de garantie et qui doivent représenter
au minimum 65 % de l’encours tiré. Au 31 décembre 2014, 11 sociétés du groupe dans 10 pays apportent des créances en
garantie.
Au 31 décembre 2014, l’utilisation de cette ligne s’élève à 347 millions d’euros, soit 99,1 % de la dette brute d’Antalis. En
2014, l’utilisation moyenne de la ligne de crédit confirmée est de 430 millions d’euros.
Sequana
La dette brute de Sequana est de 13 millions d’euros au 31 décembre 2014 (2013 : 23 millions d’euros), elle comprend une
ligne de crédit confirmée amortissable de 5,5 millions d’euros (cf. note 17) et pour le complément une dette comptabilisée
dans le cadre du préfinancement en 2014 de créances fiscales mobilisables à court et moyen terme auprès du trésor public
français.
Affacturage Arjowiggins
A partir de la fin de l’année 2008, le groupe Arjowiggins a mis en place des programmes d’affacturage qui portent
aujourd’hui sur 9 filiales, avec 2 organismes spécialisés dépendant d’établissements financiers de premier plan.
Approche retenue pour justifier la décomptabilisation des créances affacturées
Au terme des contrats en place, les filiales transfèrent aux cessionnaires :
ƒ
d’une part les droits contractuels aux flux de trésorerie cédés, compte tenu d’une subrogation conventionnelle,
ƒ
et d’autre part la quasi-totalité des risques et avantages attachés aux créances cédées, conformément aux conditions
d’éligibilité du contrat.
Le groupe a retenu comme approche de l’actif d’origine une analyse séparée des créances et de l’assurance-crédit.
Le transfert aux sociétés d’affacturage porte en particulier sur :
ƒ
Le risque de crédit :
x le risque d’insolvabilité des créances cédées est transféré à l’assureur crédit à hauteur de 95 % de chaque créance
(hors taxes). Seuls les 5 % résiduels demeurent à la charge de la filiale cédante,
x les sociétés d’affacturage prennent en charge les éventuels dépassements des limites de décaissement
contractuelles (30 fois la prime annuelle) figurant dans les contrats d’assurance-crédit,
x lorsque les débiteurs règlent les filiales via des billets à ordre ou des LCR acceptées, les cessionnaires ont renoncé
aux recours cambiaires (prévus au code de commerce) vis-à-vis du cédant,
x enfin, les sociétés d’affacturage se sont engagées à ne pas céder ces effets, ce qui empêche toute réactivation de la
chaîne de solidarité cambiaire.
ƒ
Le retard de paiement et le coût de portage associé : selon les termes du contrat, le prix de cession de chaque
génération de créance est considéré comme définitif au moment de la cession ; le cédant ne supporte donc pas ces
risques.
ƒ
Le risque de change : les contrats d’affacturage incluent la possibilité de céder des créances libellées en EUR, GBP et
USD. L’ensemble des opérations (cession, financement, assurance, fond de garantie) sont effectuées dans la devise
d’origine de la créance. En dehors de la quotité non garantie des créances (5 %), le risque de change (GBP et USD)
n’est pas conservé par les entités cédantes.
ƒ
Le risque de dilution : si le fonds de garantie peut être débité des créances portant un risque de dilution, ce dernier est
délimité de manière stricte dans les contrats. Par ailleurs, ce risque est considéré comme stable et non significatif dans
le temps compte tenu de la nature de l’activité et du nombre important de clients dont les factures sont cédées aux
sociétés d’affacturage. Le risque de non-indemnisation par l’assureur à bonne date est porté par la société d’affacturage
sauf si l’assureur s’oppose au règlement de l’indemnité en raison d’une exception, compensation ou de déchéance dans
le cadre de la police souscrite par le cédant.
ƒ
Portage de TVA sur les créances irrécouvrables : l’organisme d’affacturage ne pourra débiter le compte courant des
filiales d’Arjowiggins du montant de la TVA sur les créances irrécouvrables que lorsque que le cédant sera lui-même en
mesure de la récupérer auprès de l’administration fiscale. Le cédant ne supporte donc pas de risque de portage de la
TVA.
Sequana I Document de référence 2014 I 148
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Données 2014
Au titre de l’exercice 2014, les opérations d’affacturage se sont traduites par :
ƒ
ƒ
la cession de créances représentant un chiffre d’affaires total, tous cédants confondus, de l’ordre de 513 millions
d’euros,
une charge totale vis-à-vis des organismes d’affacturage de 1,8 million d’euros se répartissant entre 0,6 million de
commissions d’affacturage et 1,2 million d’euros de charges d’intérêts.
Les dernières cessions de créances effectuées en décembre 2014 représentaient, au moment de la cession, un montant
total de 79,3 millions d’euros dont 85,3 % étaient considérés comme éligibles au titre des contrats et ont fait l’objet d’un
financement se répartissant en un fonds de garantie pour 4 millions d’euros et un financement à hauteur de 63,6 millions
d’euros.
A la date du 31 décembre 2014, l’encours des créances cédées et financées représentait 65 millions d’euros (31 décembre
2013 : 86 millions d’euros) réduisant ainsi d’autant l’endettement net du groupe.
Note 18c – Gestion des Risques – taux, change, actions, matières premières, crédit et
liquidités
Juste valeur des instruments dérivés
Les risques liés à la volatilité des taux d’intérêt, des taux de change et des matières premières conduisent le groupe Sequana
à souscrire des instruments dérivés qualifiés ou non de couverture de flux de trésorerie. Au 31 décembre 2014, seules des
couvertures de change étaient en place et la juste valeur des instruments représentait des montants non significatifs.
Gestion des Risques
Risque de taux
Le groupe gère de façon centralisée, mais individualisée, les financements de chaque filiale ainsi que les risques de taux qui
s’y rapportent.
Par son mode de financement, le groupe est exposé aux variations de taux d’intérêts, ses principaux financements ayant
pour référence les taux variables à 1, 2 ou 3 mois de la devise concernée (Euribor pour l’euro et Libor pour le dollar
américain et la livre sterling). Le groupe utilise lorsqu’il le juge opportun des instruments financiers dérivés, principalement
des swaps et des collars, pour gérer son exposition aux fluctuations des taux d’intérêts.
Au 31 décembre 2014, tous les contrats de couverture de ce type sont échus.
Gestion des taux fixes / taux variables
La décomposition de la dette brute telle que définie par le groupe et répartie entre taux fixe et taux variable, sans tenir
compte du portefeuille de dérivés, est la suivante :
2014
2013
Taux variable
364
750
Taux fixe
135
28
EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES HORS INTERÊTS COURUS NON ECHUS
499
778
En millions d'euros
La répartition de la dette du groupe entre taux fixe et taux variable tenant compte des dérivés qualifiés de couverture est la
suivante :
En millions d'euros
2014
2013
Taux variable
364
550
Taux fixe
135
228
EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES HORS INTERÊTS COURUS NON ECHUS
499
778
Sequana I Document de référence 2014 I 149
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Analyse de sensibilité des flux d’intérêts
L’analyse de sensibilité sur les flux d’intérêts pour les instruments à taux variable a été déterminée en tenant compte de
l’ensemble des flux variables des instruments non dérivés et des instruments dérivés. L’analyse est réalisée en supposant
que les montants de dettes et d’instruments financiers au bilan aux 31 décembre 2014 et 31 décembre 2013 restent
constants sur une année. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les cours de change,
sont supposées rester constantes.
Une augmentation de 0,5 % des taux d’intérêt à la date de clôture aurait eu pour conséquence une diminution des capitaux
propres et du résultat (avant effet d’impôt) de 2 millions d’euros. Une diminution aurait été sans incidence significative.
Au 31 décembre 2013, l’analyse de sensibilité était la suivante :
En millions d’euros
Nature de l’instrument
Sensibilité de la juste valeur
Impact d’une variation de – 0,5 %
Impact d’une variation de + 0,5 %
Impact sur la
Impact au Impact sur les
Impact sur la
Impact au
Impact sur
juste valeur
compte de
capitaux
juste valeur
compte de
les capitaux
au bilan
résultat
propres
au bilan
résultat
propres
Sensibilité de la charge
annuelle d’intérêts
Impact d’une
variation de –
0,5 %
Impact d’une
variation
de + 0,5 %
(2)
4
Dettes financières
-
-
-
-
-
-
Dérivés
-
-
-
-
-
-
1
-
TOTAL
-
-
-
-
-
-
(1)
4
Risque de change
Le risque de change du groupe peut provenir d’une part des opérations de financement intra-groupe entre les holdings
d’Antalis et d’Arjowiggins et leurs filiales respectives, et d’autre part des transactions commerciales des filiales libellées dans
des devises non domestiques. Pour couvrir ce risque, le groupe a recours à des instruments dérivés (opérations à terme et
options), dont l’effet en résultat est destiné à compenser l’effet de change latent ou réalisé.
En ce qui concerne les opérations de financement entre les maisons mères et leurs filiales, il n’y a pas d’exposition
significative permanente.
Pour l’activité d’exploitation, chez Antalis, l’exposition au risque de change concerne les filiales en dehors de la zone euro et
dont les dettes fournisseurs et les créances clients peuvent ne pas être libellées dans leurs devises domestiques
respectives : c’est notamment le cas en Asie, en Afrique du Sud et dans certains pays d’Europe centrale. Les filiales
prennent elles-mêmes leurs couvertures de change.
La holding d’Antalis est exposée au risque de change au travers notamment des refacturations de management fees à ses
filiales ; cette exposition est couverte avec des opérations de vente à terme. Les principales expositions couvertes pour la
holding concernent les couples de devises suivants : EUR/GBP, EUR/USD, EUR/CZK, EUR/PLN, EUR/ZAR, USD/ZAR.
Pour l’évaluation de ces positions, Antalis n’utilise pas la comptabilité de couverture et par conséquent les écarts de
valorisation sont intégralement comptabilisés en résultat.
En ce qui concerne Arjowiggins, le risque de change est principalement localisé sur les filiales européennes au travers de
leurs achats de pâtes à papier (généralement facturés en USD) et de leurs exportations. Les principaux couples de devises
concernés sont l’EUR/USD et l’EUR/GBP pour les filiales de la zone euro, le GBP/USD pour les filiales anglaises. Leurs
opérations d’exploitation font l’objet de couvertures à la commande prises pour leur compte par la holding d’Arjowiggins.
Arjowiggins couvre parfois par anticipation, pour le compte de ses filiales opérationnelles une partie de leur chiffre d’affaires.
Pour l’évaluation de ces instruments, Arjowiggins utilise la comptabilité de couverture.
Les couvertures de change en portefeuille au 31 décembre 2014 représentent des montants non matériels pour le groupe, de
même que le montant recyclé de capitaux propres à résultat sur l’exercice au titre de la couverture de change.
Sequana I Document de référence 2014 I 150
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Analyse de sensibilité des flux en devise
L’analyse de la variation de sensibilité à la variation des taux de change au 31 décembre 2014 est centrée sur les variations
EUR/GBP, EUR/USD et GBP/USD, parités représentant les principales expositions au risque de change ; l’exposition du
groupe à la variation des autres devises est jugée trop dispersée pour être détaillée.
Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables et en particulier les taux d’intérêt, sont supposées rester
constantes.
Exposition à la variation EUR/GBP au 31 décembre 2014
Appréciation de la devise de
10 % par rapport à l’euro
En millions d’euros
Montant du
nominal
Devise des
instruments
financiers
Devise de
compte de
l’entité
Créances financières
92
GBP
EUR
Clients
(6)
GBP
EUR
Dettes financières
104
GBP
EUR
Fournisseurs
(14)
GBP
EUR
5
GBP
EUR
Nature de l’actif
Dérivés
Impact au
compte de
résultat
Impact sur
les
capitaux
propres
Impact sur
la juste
valeur
Impact au
compte de
résultat
9
9
-
(9)
(9)
-
(1)
(1)
-
1
1
-
(10)
(10)
-
10
10
-
1
1
-
(1)
(1)
-
(1)
(1)
-
1
1
-
(2)
(2)
-
2
2
-
Impact sur
la juste
valeur
TOTAL
Dépréciation de la devise de
10 % par rapport à l’euro
Impact
sur les
capitaux
propres
Exposition à la variation EUR/GBP au 31 décembre 2013
Appréciation de la devise de
10 % par rapport à l’euro
En millions d’euros
Devise de
compte de
l’entité
Impact sur
la juste
valeur
Impact au
compte de
résultat
Dépréciation de la devise de
10 % par rapport à l’euro
Impact
sur les
capitaux
propres
Impact sur
la juste
valeur
Impact au
compte de
résultat
Montant du
nominal
Devise des
instruments
financiers
Créances financières
42
GBP
EUR
4
4
-
(4)
(4)
-
Clients
(5)
GBP
EUR
-
-
-
-
-
-
Dettes financières
78
GBP
EUR
(8)
(8)
-
8
8
-
Fournisseurs
(5)
GBP
EUR
1
1
-
(1)
(1)
-
-
GBP
EUR
(1)
(1)
-
1
1
-
(4)
(4)
-
4
4
-
Nature de l’actif
Dérivés
TOTAL
Impact sur
les capitaux
propres
Exposition à la variation EUR/USD au 31 décembre 2014
Appréciation de la devise de
10 % par rapport à l’euro
En millions d’euros
Nature de l’actif
Créances financières
Dépréciation de la devise de
10 % par rapport à l’euro
Montant du
nominal
Devise des
instruments
financiers
Devise de
compte de
l’entité
Impact sur
la juste
valeur
Impact au
compte de
résultat
Impact
sur les
capitaux
propres
Impact sur
la juste
valeur
Impact au
compte de
résultat
Impact
sur les
capitaux
propres
-
11
USD
EUR
1
1
-
(1)
(1)
Clients
9
USD
EUR
1
1
-
(1)
(1)
-
Dettes financières
9
USD
EUR
(1)
(1)
-
1
1
-
1
USD
EUR
-
-
-
-
-
-
56
USD
EUR
3
3
-
(3)
(3)
-
4
4
-
(4)
(4)
Fournisseurs
Dérivés
TOTAL
Sequana I Document de référence 2014 I 151
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Exposition à la variation EUR/USD au 31 décembre 2013
Appréciation de la devise de
10 % par rapport à l’euro
En millions d’euros
Nature de l’actif
Créances financières
Dépréciation de la devise de
10 % par rapport à l’euro
Montant du
nominal
Devise des
instruments
financiers
Devise de
compte de
l’entité
Impact sur
la juste
valeur
Impact au
compte de
résultat
Impact
sur les
capitaux
propres
Impact sur
la juste
valeur
Impact au
compte de
résultat
Impact sur
les capitaux
propres
29
USD
EUR
3
3
-
(3)
(3)
-
Clients
5
USD
EUR
-
-
-
-
-
-
Dettes financières
5
USD
EUR
-
-
-
-
-
-
Fournisseurs
47
USD
EUR
(5)
(5)
-
5
5
-
Dérivés
(1)
USD
EUR
4
3
1
(4)
(3)
(1)
2
1
1
(2)
(1)
(1)
TOTAL
Exposition à la variation GBP/USD au 31 décembre 2014
Appréciation de la devise de
10 % par rapport à l’euro
En millions d’euros
Dépréciation de la devise de
10 % par rapport à l’euro
Montant du
nominal
Devise des
instruments
financiers
Devise de
compte de
l’entité
Impact sur
la juste
valeur
Impact au
compte de
résultat
Impact
sur les
capitaux
propres
Impact sur
la juste
valeur
Impact au
compte de
résultat
Impact
sur les
capitaux
propres
Créances financières
-
USD
GBP
-
-
-
-
-
-
Clients
5
USD
GBP
-
-
-
-
-
-
Dettes financières
-
USD
GBP
-
-
-
-
-
-
Fournisseurs
1
USD
GBP
-
-
-
-
-
-
Dérivés
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Nature de l’actif
TOTAL
Exposition à la variation GBP/USD au 31 décembre 2013
Appréciation de la devise de
10 % par rapport à l’euro
En millions d’euros
Dépréciation de la devise de
10 % par rapport à l’euro
Montant du
nominal
Devise des
instruments
financiers
Devise de
compte de
l’entité
Impact sur
la juste
valeur
Impact au
compte de
résultat
Impact
sur les
capitaux
propres
Impact sur
la juste
valeur
Impact au
compte de
résultat
Impact
sur les
capitaux
propres
Créances financières
1
USD
GBP
-
-
-
-
-
-
Clients
6
USD
GBP
1
1
-
(1)
(1)
-
Dettes financières
-
USD
GBP
-
-
-
-
-
-
(3)
USD
GBP
-
-
-
-
-
-
-
USD
GBP
-
-
-
-
-
-
1
1
-
(1)
(1)
-
Nature de l’actif
Fournisseurs
Dérivés
TOTAL
Risques actions
Les risques liés à la détention d’un portefeuille d’actions sont extrêmement limités pour le groupe Sequana.
Risques sur matières premières et énergie
Par son activité, Arjowiggins est exposé à un risque lié à l’évolution des prix de la pâte à papier et de l’énergie, dont les
fluctuations peuvent être très rapides. Des couvertures peuvent être mises en place en fonction des anticipations sur les cours
et en accord avec Sequana.
En 2014 et en 2013, aucune couverture sur le prix de la pâte à a papier n’a été utilisée par Arjowiggins.
Sequana I Document de référence 2014 I 152
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Risques de crédit
Le risque de crédit représente le risque de perte financière pour le groupe si un client ou un créancier vient à manquer à ses
obligations contractuelles. Ce risque concerne essentiellement les titres de placement et les créances clients.
Risque de contrepartie sur les placements et les instruments dérivés
Le recours à des placements financiers sert uniquement à équilibrer la trésorerie lors des tirages bancaires ou à fournir des
garanties pour les filiales. Ces placements sont principalement des dépôts à vue ou à terme pour les devises qui sont
rémunérées (USD, GBP) ou des placements monétaires souscrits auprès des banques partenaires du groupe pour les
devises non rémunérées et en particulier l’euro ; marginalement le groupe peut avoir recours à des parts de SICAV
monétaires. Les placements sont effectués auprès d’établissements financiers ayant une note long terme minimum de A+
chez S&P ou bénéficiant d’un support étatique. Les contreparties pour les instruments dérivés sont les mêmes que celles
mentionnées précédemment et ont donc une note long terme minimum de A+ chez S&P ou bénéficient d’un support étatique.
Le groupe ne détient pas d’instruments de cette nature au 31 décembre 2014.
Au 31 décembre 2014, la concentration maximale sur une contrepartie bancaire est de l’ordre de 65 % du portefeuille de
dérivés de change.
La politique du groupe prévoit de n’accorder des garanties financières qu’aux filiales détenues à 100 %.
Risque de crédit sur les créances clients
En 2006, Arjowiggins a défini les termes et modalités d’un contrat cadre d’assurance-crédit avec un assureur crédit, auquel
les principales filiales européennes ont adhéré au travers de contrats bilatéraux conclus avec le même assureur. Ces contrats
ont fait l’objet d’amendements successifs depuis lors, en particulier pour tenir compte de la mise en place des programmes
d’affacturage.
En 2012, Antalis a, de la même manière, défini avec un assureur crédit les termes et modalités d’un contrat cadre
d’assurance-crédit auquel les filiales française, anglaise et allemande ont adhéré au travers de contrats bilatéraux. Les autres
filiales du groupe Antalis ont recours à des contrats d’assurance-crédit négociés localement.
Le risque de crédit portant sur les créances clients est évalué au niveau de chaque sous-groupe en tenant compte de
l’importance de son portefeuille clients. Les données présentées sont les données brutes des filiales, elles ne tiennent pas
compte des éliminations intra-groupe, essentiellement chez Arjowiggins. Il n’y a pas de dépréciation significative ni de risque
clients au sein même du groupe.
La politique du groupe est de considérer qu’un retard de paiement existe lorsqu’une créance a dépassé son échéance de
règlement de plus de trente jours : le niveau de dépréciation de la créance est alors évalué de manière individuelle en tenant
compte de l’historique des relations avec le client et de son encours.
Plus généralement, toutes les créances peuvent être dépréciées par application de règles statistiques fondées sur la durée de
retard de paiement.
Au 31 décembre 2014, le portefeuille clients du groupe Sequana représente en valeur nette 468 millions d’euros (506 millions
d’euros en 2013). Ce montant est composé d’une valeur brute de 496 millions d’euros (2013 : 536 millions d’euros) et d’une
provision pour dépréciation de 28 millions d’euros (2013 : 30 millions d’euros), soit 5,6 % des créances brutes en portefeuille
(5,7 % en 2013). Au 31 décembre 2014, le coût des pertes relatives aux créances clients en valeur absolue et en proportion
du portefeuille s’inscrit donc en diminution par rapport à fin 2013.
Échéances dépassées
Position
clôture
31/12/2014
Échéance
en cours
0-30
jours
Créances clients
496
396
60
13
2
Provision créances clients
(28)
-
-
(2)
(2)
Créances clients nettes
468
396
60
11
-
84,1 %
2,3 %
En millions d'euros
Valeur nette en % de la valeur brute
En % du portefeuille clients en valeur
nette
94,4%
100,0 % 100,0 %
84,6 %
12,8 %
31-60
jours
61-90 jours
> 90 jours
Créances
litigieuses
6
19
(5)
(19)
1
-
13,0 %
8,8 %
0,0 %
0,2 %
0,1 %
0,0 %
Au 31 décembre 2014, la part des créances à échéance dépassée et non provisionnée représente 15,4 % de l’encours total
des créances nettes (16,2 % en 2013).
Sequana I Document de référence 2014 I 153
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Risques de liquidité
Échéancier de liquidité des passifs financiers
Cette analyse recense la maturité des flux de trésorerie futurs liés aux passifs financiers, en distinguant le capital des
intérêts, calculés à partir des derniers tirages effectués.
Au 31 décembre 2014, dans les conditions actuelles de financement décrites dans les notes 17 et 18b, cette maturité se
décompose comme suit :
En millions d’euros
Nature du passif financier
Nature du passif financier
Concours
bancaires
courants
Dettes de
locationfinancement
Emprunts
bancaires
Autres dettes
financières
Total
Flux de trésorerie inférieur à un an
Intérêts de la période
Capital
(13)
(229)
(5)
(1)
(6)
(2)
(14)
(242)
Flux de trésorerie de un à deux ans
Intérêts de la période
Capital
(15)
(12)
-
(1)
(2)
(1)
(16)
(15)
Flux de trésorerie de deux à trois ans
Intérêts de la période
Capital
(16)
(15)
-
(2)
(3)
(16)
(20)
Flux de trésorerie de trois à quatre ans
Intérêts de la période
Capital
(14)
(150)
-
(2)
(2)
(14)
(154)
Flux de trésorerie de quatre à cinq ans
Intérêts de la période
Capital
(1)
(20)
-
(1)
-
(1)
(21)
Flux de trésorerie de plus de cinq ans
Intérêts de la période
Capital
(44)
-
(1)
(3)
-
(1)
(47)
(59)
(470)
(5)
(3)
(16)
(8)
(62)
(499)
Flux de trésorerie total
Intérêts cumulés
Capital
Sequana I Document de référence 2014 I 154
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Au 31 décembre 2013, dans les conditions de financement existant à cette date, cette maturité se décomposait comme
suit :
En millions d’euros
Nature du passif financier
Nature du passif financier
Emprunts
bancaires
Concours
bancaires
courants
Dettes de
locationfinancement
Autres dettes
financières
Total
Flux de trésorerie inférieur à un an
Intérêts de la période
Capital
(23)
(472)
(3)
(1)
(4)
(8)
(24)
(487)
Flux de trésorerie de un à deux ans
Intérêts de la période
Capital
(37)
(275)
-
(1)
(2)
(2)
(38)
(279)
Flux de trésorerie de deux à trois ans
Intérêts de la période
Capital
-
-
(1)
(2)
-
(1)
(2)
Flux de trésorerie de trois à quatre ans
Intérêts de la période
Capital
-
-
(3)
-
(3)
Flux de trésorerie de quatre à cinq ans
Intérêts de la période
Capital
-
-
(3)
-
(3)
Flux de trésorerie de plus de cinq ans
Intérêts de la période
Capital
-
-
(1)
(4)
-
(1)
(4)
(60)
(747)
(3)
(4)
(18)
(10)
(64)
(778)
Flux de trésorerie total
Intérêts cumulés
Capital
Sequana I Document de référence 2014 I 155
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Note 19 - Impôts différés
19a - Analyse par échéance
En millions d’euros
Moins d’un an (1)
Plus d’un an
Total
2
4
6
Passifs d’impôts différés
(3)
(10)
(13)
POSITION NETTE À LA CLÔTURE
(1)
(6)
(7)
Situation au 31 décembre 2014
Actifs d’impôts différés
Situation au 31 décembre 2013
Actifs d’impôts différés
Passifs d’impôts différés
POSITION NETTE À LA CLÔTURE
(1)
2
8
10
(1)
(6)
(7)
1
2
3
L’écriture de compensation entre les actifs et les passifs d’impôts différés a été affectée en priorité aux impôts différés à moins d’un an.
19b - Actifs d’impôts différés : variation de l’exercice
En millions d’euros
er
Solde d’ouverture au 1 janvier 2013
(Charge) produit de l’exercice
Impôts liés aux éléments directement imputés en capitaux propres
Provision pour
avantages au
personnel
Pertes
reportables
Autres
éléments
et compensation (1)
15
13
(21)
7
1
-
17
18
Total
(3)
-
-
(3)
Ecarts de conversion
-
-
(1)
(1)
Autres mouvements nets
-
(7)
(4)
(11)
SOLDE DE CLÔTURE AU 31 DÉCEMBRE 2013
13
6
(9)
10
(Charge) produit de l’exercice
-
(3)
4
1
Impôts liés aux éléments directement imputés en capitaux propres
2
-
-
2
Écarts de conversion
-
-
1
1
Autres mouvements nets
-
-
(8)
(8)
15
3
(12)
6
SOLDE DE CLÔTURE AU 31 DÉCEMBRE 2014
(1)
Les compensations entre les actifs et les passifs d’impôts différés sont réalisées par intégration fiscale.
Sequana I Document de référence 2014 I 156
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
19c - Passifs d’impôts différés : variation de l’exercice
Provision pour
avantages Immobilisations
au personnel
corporelles
En millions d’euros
er
Solde d’ouverture au 1 janvier 2013
(Charge) produit de l’exercice
Amortissements et Autres éléments et
provisions fiscales
compensation (1)
Total
(24)
(8)
(24)
33
(23)
(1)
1
1
(1)
-
Impôts liés aux gains et pertes comptabilisés en
autres éléments du résultat global
4
-
-
-
4
Mouvements de périmètre
-
-
-
(1)
(1)
Ecarts de conversion
1
-
-
1
2
Autres mouvements nets
2
-
2
7
11
(18)
(7)
(21)
39
(7)
-
(5)
2
6
3
(14)
-
-
-
(14)
-
-
-
-
-
(2)
-
-
-
(2)
-
3
-
4
7
(34)
(9)
(19)
49
(13)
SOLDE DE CLÔTURE AU 31 DÉCEMBRE 2013
(Charge) produit de l’exercice
Impôts liés aux gains et pertes comptabilisés en
autres éléments du résultat global
Mouvements de périmètre
Ecarts de conversion
Autres mouvements nets
SOLDE DE CLÔTURE AU 31 DÉCEMBRE 2014
(1)
Les compensations entre les actifs et les passifs d’impôts différés sont réalisées par intégration fiscale.
19d - Impôts exigibles ou différés liés à des gains ou pertes comptabilisés en autres éléments du
résultat global
Écarts
actuariels
Juste valeur
des instruments
financiers
Total
Au 31 décembre 2014
(12)
-
(12)
Au 31 décembre 2013
1
-
1
En millions d’euros
Sequana I Document de référence 2014 I 157
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
19e - Analyse des pertes fiscales courantes et crédits d’impôts n’ayant pas donné lieu à des actifs
d’impôts (1)
Échéancier d’expiration (en base)
En millions d’euros
De un à quatre Plus de quatre
Moins d’un an
ans
ans
Infiniment
reportables
Total base
taxable
Économie
potentielle
estimée
Pertes fiscales courantes (présentation par origine géographique)
Au 31 décembre 2014
France
-
-
-
258
258
98
Allemagne
-
-
-
43
43
13
États-Unis
-
-
23
-
23
9
Royaume-Uni
-
-
-
66
66
13
Pays-Bas
8
19
61
-
88
22
République tchèque
-
4
2
-
6
1
Espagne
-
1
29
-
30
7
Pologne
-
10
3
-
13
3
Belgique
-
-
-
32
32
11
Danemark
-
-
-
26
26
7
Turquie
2
1
-
-
3
1
Brésil
-
-
-
5
5
2
Autres pays
-
6
3
41
50
11
10
41
121
471
643
198
France
-
-
-
327
327
124
Allemagne
-
-
-
23
23
7
États-Unis
-
-
122
-
122
47
TOTAL AU 31 DÉCEMBRE 2014
Au 31 décembre 2013
Royaume-Uni
-
-
-
66
66
14
Pays-Bas
1
16
64
-
81
20
République tchèque
2
3
2
-
7
1
Espagne
1
1
32
-
34
10
Pologne
-
7
4
-
11
2
Belgique
-
-
-
31
31
10
Danemark
-
-
-
25
25
6
Turquie
-
1
2
-
3
1
Brésil
-
-
-
3
3
1
Autres pays
1
7
4
28
40
10
TOTAL AU 31 DÉCEMBRE 2013
5
35
230
503
773
253
(1)
Il s’agit des déficits reportables excluant les régimes particuliers sur les cessions d’actifs.
L'activation des impôts différés liée à des pertes fiscales est limitée à ceux dont la récupération est probable au cours de
l'exercice suivant ou à moyen terme (3-5 ans), compte tenu de perspectives bénéficiaires établies à partir de leur plan à
moyen terme.
Sequana I Document de référence 2014 I 158
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Note 20 - Autres passifs
En millions d’euros
31.12.2014
31.12.2013
18
18
AUTRES PASSIFS NON COURANTS
Dettes envers le personnel et assimilées
2
1
16
17
FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHÉS
527
623
AUTRES CRÉDITEURS
231
246
Dettes d’impôts exigibles
5
6
Dettes d’impôts indirects
42
53
Dettes envers le personnel et assimilées
83
88
4
5
17
18
Autres passifs
(1)
Dettes sur acquisitions d’actifs
Avances et acomptes sur clients
Instruments dérivés
Autres dettes
1
1
79
75
(1)
En 2014, comme en 2013, il s’agit principalement de la part non courante du revenu différé comptabilisé dans le cadre de la cession de
l’activité papiers Casting d’Arjowiggins (cf. note 4b).
Échéancier des autres passifs
En millions d’euros
Total
Moins d’un an
De un à cinq ans
Plus de cinq ans
Au 31 décembre 2014
18
-
18
-
Fournisseurs et comptes rattachés
527
527
-
-
Autres créditeurs
231
231
-
-
18
-
18
-
Fournisseurs et comptes rattachés
623
623
-
-
Autres créditeurs
246
246
-
-
Autres passifs non courants
Au 31 décembre 2013
Autres passifs non courants
Note 21 - Coûts de personnel
2014
2013
Salaires et traitements
(373)
(376)
Cotisations salariales et patronales
(108)
(102)
(19)
(18)
(4)
(4)
En millions d’euros
Charges de personnel
Coûts des intérimaires
Autres coûts réels de retraite et assimilés
Autres éléments de rémunération
TOTAL
(14)
(13)
(518)
(513)
(Dotation) reprise opérationnelle aux provisions
Provisions pour retraite et assimilés
TOTAL
(3)
(2)
(521)
(515)
Sequana I Document de référence 2014 I 159
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Note 22 - Rémunérations versées aux mandataires sociaux
En millions d’euros
2014
2013
Mandataires sociaux
(1,35)
(2,03)
dont membres de la direction générale
(0,94)
(1,40)
Indemnités de fin de contrat de travail
-
-
Avantages postérieurs à l’emploi
-
-
Autres avantages à long terme
-
Paiements fondés sur des actions
-
Rémunérations et autres avantages à court terme
-
Les rémunérations indiquées ci-dessus comprennent les rémunérations perçues par les représentants permanents de
personnes morales membres d’un organe social.
Note 23 - Autres produits et charges opérationnels
En millions d’euros
2014
2013
-
5
3
2
7
9
1
1
Autres produits opérationnels
Plus-values de cession d’activités
(1)
Plus-values de cession d’actifs corporels ou incorporels
Reprise de provisions pour retraites
(4)
Reprise de provisions pour litiges
Ecart d’acquisition négatif (badwill) – cf. note 4
Abandons de créances obtenus – cf. notes 1 et 17
Incidence de l’émission d’obligations remboursables en actions – cf. note 14
Autres produits
Sous-total – Autres produits opérationnels
-
20
178
-
90
-
-
1
279
38
Autres charges opérationnelles
Pertes de valeur des goodwills du groupe Antalis
(2)
Pertes de valeur des goodwills du groupe Arjowiggins
Pertes de valeur d’actifs corporels et incorporels
Charges de retraite
(4)
Charges de restructuration nettes
(3)
Provisions pour litiges
Autres éléments nets
(5)
Sous-total – Autres charges opérationnelles
TOTAL
(2)
(2)
(8)
(15)
-
(168)
(9)
(79)
-
(4)
(112)
(48)
(2)
(4)
(29)
(15)
(160)
(333)
119
(295)
(1)
En 2013, il s’agissait du résultat net de cession de l’activité Papiers Casting, tenant compte d’un revenu différé au 31 décembre 2013
au titre du contrat d’approvisionnement conclu avec l’acheteur (cf. note 4b).
(2)
cf. note 3 – Pertes de valeur.
(3)
En 2014, les charges de restructuration concernent principalement Antalis pour (37) millions d’euros (2013 : (38) millions d’euros) et
Arjowiggins pour (74) millions d’euros (2013 : (10) millions d’euros).
(4)
En 2014, les produits comptabilisés ont principalement pour origine les restructurations d’Arjowiggins décrites dans la note 15. En 2013,
l’incidence sur le compte de résultat des engagements de retraites et assimilés de la division Couché US d’Arjowiggins, considérée
comme une activité abandonnée en 2013, était maintenue dans le résultat des activités poursuivies et classée dans les autres produits et
charges opérationnels (cf. note 4).
(5)
Incluant principalement en 2014 l’incidence des indemnités à verser (12 millions d’euros) qui sont décrites dans la note 15 et les coûts
encourus dans le cadre du projet ayant conduit à l’obtention de la mise en œuvre des accords annoncés le 10 avril 2014 (cf. note 1) pour
environ 9 millions d’euros ; en 2013, ce poste incluait notamment l’incidence nette des provisions pour loyers futurs sur locaux ou
entrepôts vacants pour (5) millions d’euros, essentiellement attribuable à Antalis.
Sequana I Document de référence 2014 I 160
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Note 24 - Résultat financier
En millions d’euros
2014
Produits sur comptes courants actifs
Profits de change
Sous-total produits financiers (a)
2013
1
1
23
36
24
37
Pertes de change
(27)
(40)
Charges d’intérêts sur passifs financiers
(34)
(37)
Autres charges financières
(2)
(2)
Sous-total charges financières (b)
(63)
(79)
Coût de l’endettement financier (a) – (b)
(39)
(42)
Dividendes
-
3
Produits d’intérêts liés aux autres actifs financiers
4
1
Variation de juste valeur par capitaux propres des actifs et passifs financiers
Autres frais bancaires et commissions financières
(1)
Reprise (dotation) nette de provisions financières
-
(1)
(20)
(15)
(1)
2
Autres produits et charges financiers
(17)
(10)
RÉSULTAT FINANCIER
(56)
(52)
(1)
Les frais inclus dans le coût amorti de la dette représentent une charge d’environ (9) millions d'euros sur l'exercice (2013: (6) millions
d’euros), incluse dans ce poste. Ce montant inclut (7) millions d’euros recyclés en résultat au titre des dettes éteintes en 2014 (cf. note 17).
Note 25 - Écarts de change
Le montant des écarts de change comptabilisés en compte de résultat est le suivant :
En millions d’euros
Chiffre d’affaires et autres produits de l’activité
2014
2013
2
2
Achats consommés et autres charges de l’activité
(3)
(1)
Coût de l’endettement financier net
(4)
(4)
ECARTS DE CHANGE
(5)
(3)
2014
2013
Livre sterling
0,7789
0,8337
Real brésilien
3,2207
3,2576
Dollar US
1,2141
1,3791
Livre sterling
0,8063
0,8492
Real brésilien
3,1221
2,8685
Dollar US
1,3286
1,3281
Les cours des devises les plus significatives pour le groupe sont les suivants :
En euros
Cours de clôture
Cours moyen
Sequana I Document de référence 2014 I 161
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Note 26 - Charge d’impôts
En millions d’euros
2014
2013
Impôts exigibles
(14)
(11)
4
18
(10)
7
Impôts différés
PRODUIT (CHARGE) D’IMPÔTS
La preuve d’impôt s’analyse comme suit :
2014
2013
Résultat opérationnel
191
(246)
Résultat financier
(56)
(52)
Résultat avant impôts des activités poursuivies
135
(298)
38,00 %
38,00 %
7,41 %
2,35 %
Impôt théorique (a)
(51)
113
Impôt réel (b)
(10)
7
ÉCART (b-a)
41
(106)
En millions d’euros
Taux de l’impôt théorique courant en France
Taux effectif d’impôts du groupe
L’écart s’analyse comme suit
Différence entre le taux normal d’imposition applicable en France et celui applicable dans les
autres juridictions fiscales
Différence permanente liée aux pertes de valeur sur goodwill
Incidence de la non-imposition des cessions d’actifs
Autres différences permanentes
(1)
Activation/(non-activation) nette d'impôts différés actifs
Economie d’impôts sur déficits antérieurs non activés
Autres éléments
(2)
(3)
(4)
ÉCART
1
(4)
(3)
(70)
1
5
34
(5)
(47)
(42)
58
6
(3)
4
41
(106)
(1)
En 2014, le groupe a reconnu un produit de 90 millions d’euros résultant de la conversion en instruments de capitaux propres d’une partie
de la dette bancaire (cf. notes 1 et 14). Cet élément est sans incidence sur les résultats taxables présents ou futurs. Il en résulte une
économie d’impôt de 34 millions d’euros.
(2)
Les pertes fiscales de l’exercice et les différences temporaires déductibles n’ayant pas permis de reconnaître d’impôt différé actif
représentent un effet d’impôt de (29) millions d’euros pour Arjowiggins (2013 : (22) millions d’euros), 15 millions d’euros pour Antalis
(2013 : (18) millions d’euros) et (3) millions d’euros pour les sociétés holding (2013 : (2) millions d’euros).
(3)
En 2014, le produit de 178 millions d’euros reconnu au titre des abandons de créances obtenu a été partiellement compensé par des
pertes de l’exercice mais surtout par l’utilisation de déficits reportables, cette utilisation n’étant pas limitée du fait du contexte dans lequel
ces abandons ont été consentis. L’économie d’impôt nette qui en a résulté (52 millions d’euros) est incluse dans ce poste.
(4)
En 2014, comme en 2013, ce poste inclut notamment (3) millions d’euros correspondant à la CVAE (cf. note 2B26) et 2 millions d’euros
de CICE/CIR, conformément au classement IFRS applicable à ces taxes et crédits d’impôt français.
Litige fiscal entre Boccafin et l’administration fiscale
Par décision en date du 16 mai 2013, le tribunal administratif de Montreuil avait reconnu le droit de la société Boccafin à être
membre du groupe d’intégration fiscale dont Sequana est la tête et accordé la décharge des impositions complémentaires
mises à la charge de Boccafin en matière d’impôt sur les sociétés.
L’administration avait interjeté appel de la décision du tribunal administratif de Montreuil au mois de septembre 2013. Ce
contentieux est toujours pendant devant la Cour administrative d’appel de Versailles.
La décision favorable du Tribunal de Montreuil avait permis à Sequana, agissant en qualité de mère intégrante du groupe
Sequana, de reprendre à son compte la demande alors formulée par Boccafin en ce qui concerne l’application du régime
mère-fille et de demander en conséquence, par réclamation en date du 19 juillet 2013, la restitution à hauteur de 9 millions
d’euros de l’impôt sur les sociétés acquitté en 2005 et 2006.
Après compensation du montant à reverser au titre des créances issues du report en arrière des déficits, soit 5,5 millions
d’euros, le solde net au profit de Sequana s’élevait à 3,5 millions d’euros, montant qui avait été comptabilisé en produit
d’impôt courant sur l’exercice 2013 et qui a été recouvré au premier semestre 2014. En complément, Sequana a perçu
3,3 millions d’euros au titre des intérêts moratoires, comptabilisés en produit sur l’exercice (en résultat financier).
Sequana I Document de référence 2014 I 162
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Note 27 - Analyse des flux de trésorerie consolidés des activités poursuivies
En millions d’euros
2014
2013
8
183
Dotations nettes aux amortissements et dépréciations des actifs corporels et incorporels
60
140
Autres dotations (reprises) pour provisions au passif
49
(9)
117
314
-
(5)
Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles
(3)
(2)
(PLUS) OU MOINS-VALUES DE CESSION
(3)
(7)
-
(20)
(178)
-
(90)
-
(268)
(20)
Stocks
23
28
Clients
35
(10)
Fournisseurs
(97)
38
Autres créances
(22)
2
Autres dettes
(19)
21
VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT LIÉ À L’ACTIVITE
(80)
79
(8)
(9)
Dotations nettes aux amortissements et provisions
Dotations pour pertes de valeur des goodwills
DOTATIONS NETTES AUX AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
(Plus) ou moins-values de cession
Plus-value de cession d’activités (cf. note 4)
Autres produits et charges calculés
Ecart d’acquisition négatif (badwill) (cf. note 4)
Abandons de créances obtenus (cf. notes 1 et 17)
Incidence de l’émission d’obligations remboursables en actions (cf. note 14)
AUTRES PRODUITS ET CHARGES CALCULES
Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité
Incidence nette de variation de périmètre
Acquisition Xerox (cf. note 4)
Cession de l’activité Casting (cf. note 4)
INCIDENCE NETTE DES VARIATIONS DE PÉRIMÈTRE
6
20
(2)
11
Sequana I Document de référence 2014 I 163
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Note 28 - Informations sectorielles
Le groupe Sequana a pour activités :
ƒ
ƒ
la fabrication de papiers techniques et de création avec Arjowiggins, détenue à 100 %.
la distribution professionnelle de papiers et produits d’emballage avec Antalis, détenue à 100 %.
28a - Analyse sectorielle du compte de résultat par activité 2014
Arjowiggins
Antalis
Holdings et
éliminations
Total
Chiffre d’affaires externe
791
2 578
-
3 369
Chiffre d’affaires intersecteurs
229
7
(236)
-
1 020
2 585
(236)
3 369
28
55
(11)
72
100
8
83
191
Résultat financier
-
-
-
(56)
(Charge)/Produit d’impôts
-
-
-
(10)
En millions d’euros
Chiffre d’affaires
TOTAL CHIFFRE D’AFFAIRES
RESULTAT OPERATIONNEL COURANT
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
Quote-part du résultat net des entreprises associées
-
-
-
-
(8)
-
-
(8)
RÉSULTAT NET TOTAL
-
-
-
117
Résultat net – Part du groupe
-
-
-
117
Résultat net – Participations ne donnant pas le contrôle
-
-
-
-
Résultat net des activités abandonnées
28b - Analyse sectorielle du compte de résultat par activité 2013
Arjowiggins
Antalis
Holdings et
éliminations
Total
Chiffre d’affaires externe
802
2 524
-
3 326
Chiffre d’affaires intersecteurs
237
4
(241)
-
1 039
2 528
(241)
3 326
15
44
(10)
49
(228)
(6)
(12)
(246)
Résultat financier
-
-
-
(52)
(Charge)/Produit d’impôts
-
-
-
7
Quote-part du résultat net des entreprises associées
(2)
-
-
(2)
Résultat net des activités abandonnées
En millions d’euros
Chiffre d’affaires
TOTAL CHIFFRE D’AFFAIRES
RESULTAT OPERATIONNEL COURANT
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
(8)
-
-
(8)
RÉSULTAT NET TOTAL
-
-
-
(301)
Résultat net – Part du groupe
-
-
-
(301)
Résultat net – Participations ne donnant pas le contrôle
-
-
-
-
Sequana I Document de référence 2014 I 164
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
28c - Autres informations sectorielles par activité au 31 décembre 2014
En millions d’euros
Arjowiggins
Antalis
Holdings et
éliminations
Total
563
1 141
12
1 716
1
1
-
2
Actif
Actifs sectoriels
(1)
Participations dans les entreprises associées
Actifs destinés à être cédés
93
1
-
94
Actifs non affectés
-
-
-
305
TOTAL ACTIF
-
-
-
2 117
274
484
12
770
Passif
Passifs sectoriels
(1)
Passifs associés aux actifs destinés à être cédés
15
-
-
15
Passifs non affectés
-
-
-
744
TOTAL PASSIF
-
-
-
1 529
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles
28
15
-
43
(Reprises) Dotations aux amortissements de la période
Flux de trésorerie des activités poursuivies
27
23
-
50
Dotations de provisions liées à des pertes de valeur des actifs
9
8
-
17
(Reprises) de provisions liées à des pertes de valeur des actifs
-
-
-
-
65
(15)
(1)
49
101
16
(1)
116
(3)
(268)
-
(271)
Cumul des flux des activités opérationnelles
(37)
107
(6)
64
Cumul des flux des opérations d’investissement
(12)
26
(61)
(47)
Cumul des flux des opérations de financement
(30)
(58)
9
(79)
Autres dotations (reprises) de provisions
TOTAL DES DOTATIONS NETTES AUX AMORTISSEMENTS
ET PROVISIONS
Autres éléments sans contrepartie en trésorerie hors
amortissements
(1)
Voir définitions des actifs et passifs sectoriels en note 2B29 « Règles et méthodes comptables ».
Sequana I Document de référence 2014 I 165
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
28d - Autres informations sectorielles par activité au 31 décembre 2013
Arjowiggins
Antalis
Holdings et
éliminations
Total
607
1 198
3
1 808
1
2
-
3
51
1
-
52
Actifs non affectés
-
-
-
336
TOTAL ACTIF
-
-
-
2 199
322
548
11
881
33
-
-
33
Passifs non affectés
-
-
-
964
TOTAL PASSIF
-
-
-
1 878
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles
28
17
-
45
(Reprises) dotations aux amortissements de la période
38
22
1
61
240
22
-
262
-
-
-
-
Autres dotations (reprises) de provisions
(19)
10
-
(9)
TOTAL DES DOTATIONS NETTES AUX AMORTISSEMENTS
ET PROVISIONS
259
54
1
314
Autres éléments sans contrepartie en trésorerie hors
amortissements
(7)
(20)
-
(27)
Cumul des flux des activités opérationnelles
36
27
(14)
49
2
(25)
3
(20)
(9)
33
15
39
En millions d’euros
Actif
Actifs sectoriels
(1)
Participations dans les entreprises associées
Actifs destinés à être cédés
Passif
Passifs sectoriels
(1)
Passifs associés aux actifs destinés à être cédés
Flux de trésorerie des activités poursuivies
Dotations de provisions liées à des pertes de valeur des actifs
(Reprises) de provisions liées à des pertes de valeur des actifs
Cumul des flux des opérations d’investissement
Cumul des flux des opérations de financement
(1)
Voir définitions des actifs et passifs sectoriels en note 2B29 « Règles et méthodes comptables ».
Sequana I Document de référence 2014 I 166
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
28e - Informations sectorielles par zone géographique au 31 décembre 2014 (1)
En millions d’euros
Chiffre d’affaires Actifs sectoriels
Acquisitions
corporelles et
incorporelles
Union européenne
France
428
434
22
Royaume-Uni
729
585
8
48
9
-
Italie
Autres pays de l’Union européenne
1 314
471
7
Total Union européenne
2 519
1 499
37
258
76
1
Autres pays européens
États-Unis
Reste du monde
TOTAL
53
26
1
539
122
4
3 369
1 723
43
(1)
Le chiffre d’affaires est présenté par destination géographique des ventes alors que les actifs sectoriels et les acquisitions
d’immobilisations corporelles et incorporelles sont présentés par origine géographique.
28f - Informations sectorielles par zone géographique au 31 décembre 2013 (1)
En millions d’euros
Chiffre d’affaires Actifs sectoriels
Acquisitions
corporelles et
incorporelles
Union européenne
France
451
404
28
Royaume-Uni
630
496
5
43
9
-
Autres pays de l’Union européenne
1 318
545
7
Total Union européenne
2 442
1 454
40
259
98
1
47
21
1
578
235
3
3 326
1 808
45
Italie
Autres pays européens
États-Unis
Reste du monde
TOTAL
(1)
Le chiffre d’affaires est présenté par destination géographique des ventes alors que les actifs sectoriels et les acquisitions
d’immobilisations corporelles et incorporelles sont présentés par origine géographique.
Note 29 - Transactions avec les parties liées
Les transactions avec les participations non consolidées ou les entreprises associées sont peu significatives. Cependant,
lorsqu’une opération est réalisée, la transaction est basée en général sur les conditions normales du marché.
Au 31 décembre 2014, le groupe n’est engagé dans aucune opération avec ses principaux actionnaires, (Bpifrance
Participations - ex FSI), Exor SA, DLMD, groupe Allianz) ni avec l’une de leurs filiales, ni avec l’un de ses dirigeants.
Il n’existait pas de transaction avec les parties liées au cours des exercices 2013 et 2014.
Sequana I Document de référence 2014 I 167
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Note 30 - Engagements hors-bilan
En millions d’euros
LIGNES DE CREDIT FINANCIERES INUTILISEES
ENGAGEMENTS DONNÉS
Cautions
(1)
Autres garanties
(2)
Engagements d’acquisition d’immobilisations
Achat à terme de marchandises et matières premières
Autres engagements donnés
(3)
(4)
ENGAGEMENTS REÇUS
Cautions
Vente à terme de marchandises & matières premières
(3)
Autres engagements reçus
31.12.2014
31.12.2013
179
238
1 005
1 215
519
609
257
240
6
-
29
123
194
243
1
96
1
1
-
93
-
2
(1)
Ce poste concerne essentiellement Antalis : il inclut les garanties sur cession de créances et les cautions mises en place lors des
cessions d’entrepôts.
(2)
Ce poste concerne une contre-garantie par Sequana d’une garantie émise par Arjowiggins et Antalis en vue de couvrir les obligations des
filiales anglaises d’Arjowiggins, membres du Wiggins Teape Pension Scheme (« WTPS ») et de l'Antalis Pension Scheme (« APS ») au titre
de leurs engagements de contribuer au financement des retraites de leurs employés. Son montant est égal au plus faible de 113 % du coût
de liquidation des fonds respectifs tel qu'il sera estimé au 31 décembre de chaque année ou à 164 millions de livres sterling pour le
« WTPS » et à 36 millions de livres sterling pour l'APS. Au-delà de ce montant, la garantie ne peut subsister qu'avec l'autorisation du
conseil d'administration de Sequana. Les échéances de ces garanties sont fixées au 31 mars 2025 pour le WTPS et au 31 janvier 2030
pour l'« APS » et sont renouvelables.
Cette situation résulte du transfert en 2011 des membres actifs du WTPS au fonds APS. Les règles de fonctionnement et de contribution
des sociétés employeurs ainsi que les garanties accordées aux trustees par les sociétés employeurs et contre-garanties par Sequana ont
pour effet de maintenir le niveau global des garanties au plafond actuel de 200 millions de livres sterling (257 millions d’euros).
(3)
Essentiellement des achats ou ventes à terme de pâte à papier jusqu’en 2013.
(4)
Il s'agit principalement de :
- Cautionnement solidaire donné à Exeltium SAS pour les obligations d'Arjowiggins Papiers Couchés. Sequana a émis un cautionnement
solidaire pour garantir les obligations d'Arjowiggins Papiers Couchés relatives à l'approvisionnement en électricité de la division
Arjowiggins Graphique d’un montant de 100 millions d’euros (échéance : 13 janvier 2016) et de 2 millions d’euros (échéance : 31
décembre 2024).
- Garantie des obligations d'Arjowiggins Sourcing Ltd vis-à-vis d'un fournisseur pour un contrat d’approvisionnement de 9 millions d’euros
(échéance : 31 décembre 2014).
- Garantie des obligations d'Arjo Wiggins Appleton Insurance Ltd dans le cadre d'une convention de réassurance facultative des contrats
d'assurance du groupe pour un montant de 3 millions d’euros (échéance : 30 juin 2015).
- Garanties données par Antalis International et ses filiales anglaises pour respecter leurs obligations vis-à-vis d'Antalis Pension Scheme
(APS), d'Arjo UK Group Pension Scheme, de James McNaughton Paper Group Limited Pension and Insurance Scheme et de Modo
Merchants Pension Scheme dont bénéficient leurs salariés. Au 31 décembre 2014, ces garanties sont de 77 millions d'euros
(2013 : 64 millions d'euros).
Échéancier des engagements hors bilan au 31 décembre 2014
En millions d’euros
Lignes de crédit financières inutilisées
Engagements donnés
Engagements reçus
Sequana I Document de référence 2014 I 168
Total
Moins d’un an
De un à cinq ans
Plus de cinq ans
179
-
179
-
1 005
451
29
525
1
1
-
-
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Échéancier des engagements hors bilan au 31 décembre 2013
En millions d’euros
Total
Lignes de crédit financières inutilisées
Engagements donnés
Moins d’un an
De un à cinq ans
Plus de cinq ans
238
23
214
1
1 215
586
57
572
96
82
14
-
Engagements reçus
Contrats de location simple : montants des paiements minimaux futurs en capital
En millions d’euros
Total
Moins d’un an
De un à cinq ans
Plus de cinq ans
Au 31 décembre 2014
186
50
103
33
Au 31 décembre 2013
212
60
111
41
Il s’agit essentiellement de baux concernant les dépôts de stockage.
En 2014, les loyers représentent 105 millions d’euros à taux fixes et 81 millions d’euros à taux variables
(2013 : respectivement 132 et 80 millions d’euros).
La charge 2014 inscrite au compte de résultat représente un montant de 69 millions d'euros (2013 : 72 millions d'euros) dont
39 millions d'euros pour les locations d'entrepôts (2013 : 39 millions d'euros), 15 millions d'euros pour les autres locations
immobilières (2013 : 15 millions d'euros) et 16 millions d'euros pour les contrats de locations simples (2013 : 18 millions
d'euros).
Autres engagements :
Garanties de passif liées au périmètre
Description
Cession d’Arjo Wiggins Appleton Ltd
Engagements de pensions
Risques fiscaux
Montant en millions
de devises
Montant
en millions d’euros
Échéance
6 GBP
45 USD
8
37
Illimitée
31.12.2015
26.02.2011
26.02.2011
40
1
25.02.2018
25.02.2021
30.06.2011
1,5
29.06.2016
Date de signature
(1)
18.05.2009
Cession d’Arjowiggins Arches SAS et d’Arjo Wiggins Deutschland GmbH
Garanties données à Munksjö France
Garanties données à Munksjö Germany
(2)
Cession de Papeteries Canson au groupe Hamelin
Garantie de passif
(1)
Garantie donnée à l’acheteur d’Arjo Wiggins Appleton Limited (AWA Ltd) :
A l'occasion de la cession d'AWA Ltd, Sequana a expressément exclu des garanties accordées à l'acquéreur, les risques
liés au dossier Fox River (risque environnemental aux États-Unis) ou qui pourraient naître des contrats de cession
d'Appleton Papers Inc. en date du 5 juillet 2001 et des contrats d'indemnisation du risque environnemental de la Low Fox
River en date du 9 novembre 2001. Les garanties consenties par Sequana ne portent donc que sur les risques liés à
l'activité normale, sur les risques fiscaux et ceux liés aux engagements de retraite pris par AWA Ltd à l'égard d'une dizaine
d'anciens salariés, antérieurement à la cession. Pour ce qui est de leur durée, comme indiqué dans le tableau ci-dessus,
ces garanties (à l'exception de celle portant sur les engagements de retraite) sont limitées en leur montant et dans le temps.
Les risques liés aux engagements de retraite sont provisionnés depuis 2009 dans les comptes de Sequana.
(2)
Contre garantie donnée par Sequana en faveur de Munksjö des engagements pris par Arjowiggins : les garanties fiscales
et environnementales ont une échéance de sept ans et celles ayant trait au droit de la concurrence de cinq ans. Les autres
garanties sont échues.
Sequana I Document de référence 2014 I 169
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Sûretés accordées au titre des contrats de financement
Les sûretés suivantes ont été consenties par Sequana :
ƒ
en garantie de ses obligations en qualité d'emprunteur au titre (i) du contrat de crédit rédigé en langue anglaise intitulé
"€36,387,500 Secured Revolving Facility Agreement" initialement conclu le 30 avril 2012, tel qu’amendé et réitéré pour la
dernière fois le 26 juin 2014, avec Natixis en qualité de prêteur et (ii) du contrat rédigé en langue anglaise initialement
intitulé "Eur 5,000,000 Committeed Overdraft Facility" et conclu le 30 avril 2012, tel qu’amendé et réitéré pour la dernière
fois le 26 juin 2014, avec BNPP en qualité de prêteur, et
ƒ
en garantie des obligations d'Arjowiggins en qualité d'emprunteur au titre du contrat de crédit syndiqué et rédigé en
langue anglaise intitulé "€400,000,000 Multicurrency Revolving Facility Agreement" initialement conclu le 25 juillet 2007
et tel que modifié et réitéré pour la dernière fois le 26 juin 2014 avec un syndicat d'établissements bancaires :
y
y
nantissement par Sequana des titres Antalis International aux termes d'un contrat de nantissement de compte-titres
en date du 30 avril 2012 ainsi que de la déclaration de nantissement y afférente,
nantissement des créances détenues par Sequana à l’encontre d’Antalis International au titre de prêts intragroupe
ou de comptes courants aux termes d’un contrat de nantissement de créances en date du 30 avril 2012.
La sûreté suivante a été consentie par Sequana en garantie des obligations d'Arjowiggins en qualité d'emprunteur au titre du
contrat de crédit syndiqué rédigé en langue anglaise intitulé "€400,000,000 Multicurrency Revolving Facility Agreement"
initialement conclu le 25 juillet 2007 et tel que modifié et réitéré pour la dernière fois le 26 juin 2014 avec un syndicat
d'établissements bancaires :
ƒ
nantissement des créances détenues par Sequana à l’encontre d’Arjowiggins au titre de prêts intragroupe ou de
comptes courants aux termes d’un contrat de nantissement de créances en date du 30 avril 2012.
Autres passifs éventuels opérationnels
A la meilleure connaissance de la société, aucun engagement significatif n’a été omis par les sociétés du groupe.
Note 31 - Effectifs
Les effectifs moyens du groupe s’analysent de la façon suivante pour les sociétés intégrées globalement :
En nombre de salariés
2014
2013
Arjowiggins
3 977
4 673
Antalis
5 585
5 881
53
54
9 615
10 608
France
2 971
2 990
Royaume-Uni
1 657
1 716
Répartition par activité
Autres sociétés
TOTAL
Répartition par origine géographique
Italie
Autres pays de l’Union européenne
Autres pays européens
États-Unis
Reste du monde
TOTAL
47
42
2 653
2 968
430
454
83
674
1 774
1 764
9 615
10 608
Répartition par catégorie de personnel
Dirigeants
103
110
Personnel de production
3 485
4 088
Personnel de distribution
2 807
2 929
Autres personnels
3 220
3 481
9 615
10 608
TOTAL
Sequana I Document de référence 2014 I 170
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Note 32 - Evénements post-clôture
ƒ Etat d’avancement du projet de cession des usines de Charavines et de Wizernes
Les démarches entreprises aux fins d’identifier des repreneurs potentiels pour ces deux sites français se sont poursuivies
sur les premiers mois de 2015. Aucun des projets étudiés ne laissant entrevoir à ce jour la possibilité de céder ces usines
pour la poursuite d’une activité industrielle, le groupe se prépare à arrêter la production de papier à Wizernes comme à
Charavines dans le courant du mois de juin 2015. Les négociations des Plans de Sauvegarde de l’Emploi pour les salariés
concernés ont été finalisées avec les Instances Représentatives du Personnel. Si aucun repreneur n’est finalement trouvé,
les notifications de licenciement dans le cadre de ces plans auront lieu entre juin et juillet 2015.
Le groupe continue cependant de rechercher activement des solutions alternatives avec le concours de représentants de
l’administration française.
ƒ Mise en place du programme d’affacturage d’Antalis
Au cours du mois de mars 2015, un certain nombre de filiales d’Antalis ont initié des programmes d’affacturage de leurs
créances commerciales, conformément aux engagements pris par le groupe lors de la renégociation du contrat de crédit
syndiqué d’Antalis au premier semestre 2014. Ces programmes ont permis d’obtenir un montant total de financement de
200 millions d’euros qui a été affecté à due concurrence au remboursement d’une partie des sommes dues au titre des
tranches B et C de ce contrat, conformément aux termes de cette renégociation.
A l’issue de ce remboursement, le montant autorisé au titre du contrat de crédit Antalis a été ramené de 515 millions d’euros
à 315 millions d’euros.
Dans le cadre des contrats conclus, les conditions de cession des créances prévoient un recours possible de la part des
organismes prêteurs et ne permettent pas, au regard des normes comptables internationales, la décomptabilisation des
actifs concernés. Ces derniers seront donc maintenus au bilan consolidé du groupe et ce mode de financement sera sans
incidence significative sur l’endettement net consolidé.
Cependant, le groupe a obtenu que la majeure partie des programmes d’affacturage porte sur une durée alignée sur celle
du contrat de crédit syndiqué d’Antalis, dont la maturité a été étendue au 31 décembre 2018 aux termes des accords
intervenus en 2014. Antalis continue donc de disposer d’un financement sécurisé qui lui donne les moyens de poursuivre sa
stratégie de développement tout en assurant sa liquidité.
ƒ Remboursement des sommes dues au titre du contrat de crédit de la société-mère
Au 31 mars 2015, la dette bancaire de Sequana a été remboursée par anticipation pour un montant de 6 millions d’euros.
ƒ Entrée en négociation exclusive pour la cession de la société brésilienne Arjo Wiggins Ltda
Dans le contexte du plan de cession de cette filiale d’Arjowiggins, initié au second semestre 2014 (cf. note 1), le groupe a
accepté une offre ferme de la part de la société italienne Fedrigoni portant sur une valeur d’entreprise de 85 millions d’euros
(dont 5 millions d’euros sous condition de performance future). Annoncée le 29 avril 2015, l’entrée en négociation exclusive
avec cette société devrait se traduire par une cession effective avant la fin du premier semestre.
Les sommes reçues au titre de cette transaction, dont l’incidence estimée (avant impôts) sur les résultats du groupe est non
significative, permettront au groupe de renforcer sa liquidité dans la poursuite de son plan de transformation.
Le chiffre d’affaires d’Arjo Wiggins Ltda représente près de 70 millions d’euros en 2014.
ƒ Projet de cession de deux filiales de la division Arjowiggins Sécurité
Sequana a également annoncé fin avril avoir conclu un accord avec le groupe Impala portant sur la cession de 85 % des
titres des sociétés Arjowiggins Solutions et Arjo Systems.
Après avoir acheté la totalité des créances du crédit syndiqué d’Arjowiggins de 125 millions d’euros (décrit dans les notes 1
et 17), le groupe Impala a en effet proposé à Arjowiggins de se porter acquéreur de ces deux actifs en contrepartie de
l’abandon à hauteur de 110 millions d’euros de sa créance ainsi détenue et du remboursement en numéraire du solde. Les
conditions de cette opération, qui permettra à Arjowiggins d’éteindre la totalité de la dette bancaire au titre de son contrat de
crédit syndiqué, ont été agréées par les deux parties.
Arjowiggins Solutions et Arjo Systems, qui font partie de la division Sécurité, développent et commercialisent des solutions
pour sécuriser la traçabilité des produits et l’authentification des personnes. Elles ont réalisé sur l’exercice 2014 un chiffre
d’affaires annuel d’environ 54 millions d’euros.
ƒ Entrée probable du groupe Impala au capital de Sequana
Le conseil d’administration a décidé au mois d’avril de proposer aux porteurs des obligations remboursables en actions
émises au mois de juillet 2014 (ORA et ORNANE, cf. notes 1, 14 et 17) et à l’assemblée des actionnaires de Sequana
d’avancer les dates de remboursement de ces titres, et de fixer des conditions de remboursement en actions nouvelles
moins dilutives. En cas d’approbation de cette proposition, l’intégralité des ORNANE ayant été transférée au groupe Impala
en même temps que la dette bancaire, celui-ci pourrait être amené à entrer au capital de la société pour demeurer sur le
long terme l’un de ses principaux actionnaires.
En dehors de ces événements, le groupe ne connait pas de changements significatifs de sa situation commerciale ou
financière depuis le 31 décembre 2014.
Sequana I Document de référence 2014 I 171
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Note 33 - Honoraires des commissaires aux comptes
Les honoraires des commissaires aux comptes de la société et des membres de leurs réseaux pris en charge par le groupe
au cours des deux derniers exercices, sont repris ci-dessous :
PricewaterhouseCoopers Audit
Montant
En millions d’euros et hors taxes
2014
Constantin Associés
%
2013
Montant
%
2014
2013
2014
2013
2014
2013
Audit
Commissariat aux comptes, certification, examen des
comptes individuels et consolidés
Émetteur
0,4
0,2
13 %
7%
0,3
0,2
22 %
11 %
Filiales intégrées globalement
2,5
2,4
81 %
86 %
0,9
1,0
64 %
56 %
Émetteur
-
-
0%
0%
-
-
0%
0%
Filiales intégrées globalement
-
0,1
0%
4%
-
-
0%
0%
2,9
2,7
100 %
96 %
1,2
1,2
86 %
67 %
0,2
0,1
6%
4%
-
-
0%
0%
Autres diligences et prestations directement liées à la
mission du commissaire aux comptes
Sous-total
Autres prestations rendues par les réseaux aux
filiales intégrées globalement
Juridique, fiscal, social
Autres
-
-
0%
0%
0,2
0,6
14 %
33 %
Sous-total
0,2
0,1
6 %
3%
0,2
0,6
14 %
33 %
TOTAL
3,1
2,8
100 %
100 %
1,4
1,8
100 %
100 %
Sequana I Document de référence 2014 I 172
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Note 34 - Périmètre de consolidation
Sociétés consolidées par intégration globale
Pays
% intérêt
% contrôle
ARJOWIGGINS
ARJOWIGGINS SAS
AGENA N.V.
France
100
100
Belgique
100
100
APPLETON COATED PAPERS HOLDINGS INC.
États-Unis
100
100
ARJOBEX AMERICA
États-Unis
100
100
Royaume-Uni
100
100
France
100
100
ARJOBEX LIMITED
ARJOBEX SAS
ARJO SYSTEMS SAS
ARJOWIGGINS CHARTHAM LIMITED
ARJOWIGGINS CZECH REPUBLIC KONCERNOVY PODNIK S.R.O
ARJOWIGGINS HKK 1 LTD
ARJOWIGGINS HKK 3 LTD
ARJOWIGGINS IVYBRIDGE LIMITED
France
100
100
Royaume-Uni
100
100
République tchèque
100
100
Hong-Kong
100
100
Hong-Kong
100
100
Royaume-Uni
100
100
ARJOWIGGINS LE BOURRAY SAS
France
100
100
ARJOWIGGINS HEALTHCARE SAS
France
100
100
100
ARJOWIGGINS PAPER TRADING (SHANGHAI) COMPANY LTD
ARJOWIGGINS PAPIERS COUCHES SAS
ARJOWIGGINS (QUZHOU) SPECIALITY PAPERS CO. LTD
ARJOWIGGINS RIVES SAS
ARJOWIGGINS SECURITY BV
ARJOWIGGINS SECURITY SAS
Chine
100
France
100
100
Chine
100
100
France
100
100
Pays-Bas
100
100
France
100
100
ARJOWIGGINS SECURITY LIMITED
Hong Kong
100
100
ARJOWIGGINS SERVICES LIMITED
Royaume-Uni
100
100
France
100
100
ARJOWIGGINS SOLUTIONS SAS
ARJOWIGGINS SOURCING LTD
ARJOWIGGINS HEALTHCARE S.R.O
ARJO WIGGINS CARBONLESS PAPERS EUROPE LIMITED
ARJO WIGGINS ERMSTAL GMBH & CO. KG
ARJO WIGGINS ESPAÑA SA
ARJO WIGGINS FEINPAPIER GMBH
Royaume-Uni
100
100
République tchèque
100
100
Royaume-Uni
100
100
Allemagne
100
100
Espagne
99,96
99,97
Allemagne
99,99
100
ARJO WIGGINS FINE PAPERS HOLDINGS LIMITED
Royaume-Uni
100
100
ARJO WIGGINS FINE PAPERS LIMITED
Royaume-Uni
100
100
ARJO WIGGINS GERMANY HOLDINGS LIMITED
Royaume-Uni
100
100
Italie
100
100
Brésil
100
100
Royaume-Uni
100
100
ARJO WIGGINS ITALIA S.R.L.
ARJO WIGGINS LIMITADA
ARJO WIGGINS LIMITED
ARJO WIGGINS MEDICAL, INC
ARJO WIGGINS SARL
ARJO WIGGINS UK HOLDINGS LIMITED
ARJO WIGGINS USA, INC
ARJOWIGGINS MIDDLE EAST FZE
DALUM PAPIR A/S
GEP S.P.A.
GREENFIELD SAS
GUARRO CASAS SA
États-Unis
100
100
Suisse
100
100
Royaume-Uni
100
100
États-Unis
100
100
Emirats arabes unis
100
100
Danemark
100
100
Italie
85,57
85,57
France
100
100
Espagne
99,93
99,93
Sequana I Document de référence 2014 I 173
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
PERFORMANCE PAPERS LIMITED
PRIPLAK SAS
THE WIGGINS TEAPE GROUP LIMITED
Pays
% intérêt
% contrôle
Royaume-Uni
100
100
France
100
100
Royaume-Uni
100
100
Panama
99,93
100
Chili
100
100
ANTALIS INTERNATIONAL SAS
France
100
100
ANTALIS AB
Suède
100
100
ANTALIS AG
Suisse
100
100
ANTALIS AS
Estonie
100
100
ANTALIS A/S
Danemark
100
100
ANTALIS A/S
Norvège
100
100
ANTALIS, A.S.
Slovaquie
100
100
ANTALIS ASIA PACIFIC PTE Ltd
Singapour
100
100
TORDERA SA
ANTALIS
ANTALIS ABITEK LTDA
ANTALIS AUSTRIA GMBH
ANTALIS BOLIVIA SRL
Autriche
100
100
Bolivie
100
100
ANTALIS BOTSWANA (PTY) LIMITED
Botswana
100
100
ANTALIS BV
Pays-Bas
100
100
Bulgarie
100
100
Brésil
100
100
ANTALIS DOO LJUBLJANA
Slovénie
100
100
ANTALIS ENVELOPES MANUFACTURING, S.L.
Espagne
100
100
ANTALIS BULGARIA EOOD
ANTALIS DO BRAZIL PRODUTOS PARA INDUSTRIA GRAFICA LTDA
ANTALIS FRANCE SAS
France
100
100
Allemagne
100
100
ANTALIS GROUP HOLDINGS LIMITED
Royaume-Uni
100
100
ANTALIS GROUP (PRIVATE UNLIMITED COMPANY)
Royaume-Uni
100
100
ANTALIS HOLDINGS LIMITED
Royaume-Uni
100
100
Hongrie
100
100
Espagne
100
100
ANTALIS GMBH
ANTALIS HUNGARY KFT
ANTALIS IBERIA SA
ANTALIS IRELAND LIMITED
ANTALIS JAPAN CO LTD
ANATALIS LIMITED
ANTALIS NV/SA
ANTALIS OVERSEAS HOLDINGS LIMITED
ANTALIS OY
ANTALIS PACKAGING ITALIA SRL
Irlande
100
100
Japon
100
100
Royaume-Uni
100
100
Belgique
100
100
Royaume-Uni
100
100
Finlande
100
100
Italie
100
100
Pérou
100
100
ANTALIS POLAND SPOLKA Z.O.O.
Pologne
100
100
ANTALIS PORTUGAL S.A
Portugal
100
100
Roumanie
100
100
Afrique du Sud
100
100
ANTALIS PERU SA
ANTALIS SA
ANTALIS SOUTH AFRICA LIMITED
ANTALIS S.R.O
ANTALIS VERPACKUNGEN GMBH
ANTALIS VERPACKUNGEN GMBH
ANTALIS 2000 A/S
ANTALIS (HONG KONG) LIMITED
ANTALIS (MALAYSIA) SDN BHD
ANTALIS (PROPRIETARY) LTD
Sequana I Document de référence 2014 I 174
République tchèque
100
100
Allemagne
100
100
100
Autriche
100
Danemark
100
100
Hong Kong
100
100
Malaisie
100
100
Afrique du Sud
100
100
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Pays
ANTALIS (SHANGHAI) TRADING CO. LIMITED
% intérêt
% contrôle
Chine
100
100
ANTALIS (SINGAPORE) PTE LTD
Singapour
100
100
ANTALIS (THAILAND) LIMITED
Thaïlande
90
90
France
100
100
ARJOWIGGINS CREATIVE PAPERS SAS
ARJO WIGGINS FINE PAPERS PTY LTD
AS ANTALIS
Australie
100
100
Lettonie
100
100
BRANOPAC CZ S.R.O.
République tchèque
100
100
BRANOPAC PACKAGING S.R.O.
République tchèque
100
100
Colombie
100
100
Chili
100
100
ESPACOL LTDA
GMS DISTRIBUIDORA GRAFICA SA
GMS PRODUCTOS GRAFICOS LIMITADA
GST GRAPHIC SERVICES TEAM LIMITADA
GRAPHIC SUPPLIES LIMITED
IINTERPAPEL SA
INVERSIONES ANTALIS HOLDINGS LIMITADA
JAMES MCNAUGHTON GROUP LIMITED
MACRON GMBH
MAP MERCHANT GROUP LIMITED
MAP MERCHANT HOLDINGS B.V.
MAP MERCHANT HOLDINGS GMBH
MAP MERCHANT SWEDEN AB
MCNAUGHTON GRAPHICAL PAPER LIMITED
MCNAUGHTON PAPER IRELAND LIMITED
MCNAUGHTON PAPER N I LIMITED
OOO MAP MERCHANT RUSSIA
OY MAP MERCHANT AB
Chili
100
100
Brésil
99,88
99,88
Royaume-Uni
100
100
Mexique
100
100
Chili
100
100
Royaume-Uni
100
100
Allemagne
100
100
Royaume-Uni
100
100
Pays-Bas
100
100
Allemagne
100
100
Suède
100
100
Royaume-Uni
100
100
Irlande
100
100
Royaume-Uni
100
100
Russie
100
100
Finlande
100
100
SIMGE ANTALIS KAGIT SANAYI VE TICARET SA
Turquie
100
100
UAB ANTALIS
Lituanie
100
100
ZAO MAP UKRAINE
Ukraine
100
100
France
-
-
HOLDINGS ET AUTRES ACTIVITES
SEQUANA SA
AP GESTION ET FINANCEMENT SAS
ARJO WIGGINS APPLETON HOLDINGS
ARJO WIGGINS APPLETON INSURANCE LIMITED
France
100
100
Royaume-Uni
100
100
Guernesey
100
100
ARJO WIGGINS EUROPE HOLDINGS
Royaume-Uni
100
100
ARJO WIGGINS NORTH AMERICA INVESTMENTS
Royaume-Uni
100
100
ARJO WIGGINS US HOLDINGS
Royaume-Uni
100
100
AWA FINANCE
Royaume-Uni
100
100
France
100
100
Royaume-Uni
100
100
France
100
100
BOCCAFIN SAS
SEQUANA CAPITAL UK LIMITED
SEQUANA RESSOURCES & SERVICES SAS
Sequana I Document de référence 2014 I 175
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes consolidés
Sociétés consolidées par mise en équivalence
Pays
% intérêt
% contrôle
Israël
30
30
ARJOWIGGINS
BSECURE LTD
SECUSYSTEM LTD
Israël
30
30
Indonésie
27,27
27,27
DIMAGRAF SA
Argentine
30
30
QUIMIGRAF SA
Argentine
30
30
PT JASUINDO ARJOWIGGINS SECURITY
ANTALIS
Sequana I Document de référence 2014 I 176
Situation financière – Comptes consolidés - Chapitre 4
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2014
Sequana
8 rue de Seine
92517 Boulogne-Billancourt Cedex
Mesdames, Messieurs les actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à
l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :
„
le contrôle des comptes consolidés de la société Sequana, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
„
la justification de nos appréciations ;
„
la vérification spécifique prévue par la loi.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer
une opinion sur ces comptes.
I - Opinion sur les comptes consolidés
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la
mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas
d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les
éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les
principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous
estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union
européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat
de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les notes 1, 17 et 32 de l’annexe qui
exposent la réorganisation financière du groupe finalisée en juillet 2014 et le suivi des engagements y afférents, notamment la
mise en place du programme d’affacturage d’Antalis pour 200 millions en mars 2015 et la mise en vente de la société
d’Arjo Wiggins Ltda qui devrait intervenir d’ici la fin du premier semestre 2015.
II - Justification des appréciations
En application des dispositions de l'article L.823-9 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations,
nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre société, sur la base des informations qui nous
ont été communiquées à ce jour, nous avons vérifié que l’annexe, dans les notes 1, 17 et 32, donne une information
appropriée sur la situation financière du groupe et le maintien de la convention de continuité de l'exploitation avec la
description de la réorganisation financière et le suivi, dans le cadre des événements postérieurs à la clôture, des
engagements y afférents.
La société a procédé à une revue de la valeur recouvrable de ses goodwills et de ses actifs corporels selon les modalités
décrites dans les notes de l’annexe 2B6, 2B8 et 3. Dans le cadre de notre appréciation des estimations retenues par la
société, nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests de dépréciation ainsi que les prévisions de flux
de trésorerie et hypothèses utilisées et nous avons vérifié qu’une information appropriée était fournie dans les notes de
l’annexe.
La note 2B3 mentionne les autres jugements et estimations significatives retenus par la direction concernant les
engagements de retraite et avantages similaires, évalués par des actuaires externes et les provisions pour risques. Nos
travaux ont consisté à examiner les données utilisées, à apprécier les hypothèses retenues, à revoir, par sondages, les
calculs effectués par la société et à vérifier que les notes 15 et 16 de l’annexe fournissent une information appropriée.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur
ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
III - Vérification spécifique
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification
spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Neuilly-sur-Seine, le 30 avril 2015
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Stéphane Basset
Constantin Associés
Membre de Deloitte Touche Tohmatsu Ltd
Jean-Paul Séguret
Sequana I Document de référence 2014 I 177
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes sociaux
Comptes sociaux de l’exercice 2014
Les états financiers pour l’exercice clos en 2012 et le rapport des commissaires aux comptes y afférent sont incorporés par référence.
Bilan au 31 décembre 2014
Actif
En millions d’euros
Notes
2014
2013
2
3
1 222
666
1 224
669
2
3
9
11
Disponibilités et valeurs mobilières de placement
14
5
Total actif circulant
25
19
1
-
1 250
688
Immobilisations corporelles et incorporelles
Immobilisations financières
(a)
3
Total actif immobilisé
Créances d’exploitation
(b)
(b)
Créances diverses
Comptes de régularisation actif
TOTAL ACTIF
(a)
Part à moins d’un an des immobilisations financières nettes
(b)
Créances à moins d’un an
-
-
11
14
2014
2013
51
225
Passif
En millions d’euros
Notes
Capital social
Primes d’émission, de fusion et d’apport
135
95
Réserve légale
24
24
Autres réserves
483
1 430
Report à nouveau
Résultat de l’exercice
-
(107)
375
(1 040)
Capitaux propres
4
1 068
627
Autres fonds propres
4
132
-
8
8
5
28
36
Dettes d’exploitation
6
5
Dettes fiscales et sociales
8
11
Dettes diverses
-
-
42
53
1 250
688
-
23
32
53
Provisions
Dettes financières
Dettes
(c)
(d)
TOTAL PASSIF
(c)
Dont concours bancaires et soldes créditeurs des banques
(d)
Dettes à moins d’un an
8
Sequana I Document de référence 2014 I 176
Situation financière – Comptes sociaux - Chapitre 4
Compte de résultat 2014
2014
2013
Prestations de services
3
3
Autres produits d’exploitation
3
3
Total produits d’exploitation
6
6
(15)
(11)
Impôts et taxes
(1)
-
Charges de personnel
(7)
(9)
Autres charges d’exploitation
(1)
(1)
Total charges d’exploitation
(24)
(21)
(18)
(15)
Produits financiers
19
15
Charges financières
(1)
(1)
18
14
-
(1)
378
4
(3)
(1 050)
375
(1 046)
375
(1 047)
-
7
375
(1 040)
En millions d’euros
Notes
Achats consommés
Résultat d’exploitation
Résultat financier
6
7
Résultat courant avant impôt
Produits exceptionnels
Charges exceptionnelles
Résultat exceptionnel avant impôt
8
Résultat net avant impôt
Impôt sur les bénéfices
RÉSULTAT NET TOTAL
9
Sequana I Document de référence 2014 I 179
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes sociaux
Annexe aux comptes sociaux
Note 1
Faits marquants
Note 10
Tableau des flux de trésorerie
Note 2
Règles et méthodes comptables
Note 11
Organes de direction et d’administration
Note 3
Immobilisations financières
Note 12
Entreprises liées
Note 4
Variation des capitaux propres et
autres fonds propres
Note 13
Engagements hors bilan
Note 5
Dettes financières (cf. note 14 des
comptes sociaux)
Note 14
Gestion de trésorerie - Instruments
financiers
Note 6
Résultat d’exploitation
Note 15
Provisions
Note 7
Résultat financier
Note 16
Tableau des filiales et participations au
31 décembre 2014
Note 8
Résultat exceptionnel avant impôt
Note 17
Evénements post-clôture
Note 9
Impôt sur les bénéfices
Sequana I Document de référence 2014 I 180
Situation financière – Comptes sociaux - Chapitre 4
Note 1 - Faits marquants
Évaluation des participations
Au 31 décembre 2014, les évaluations réalisées par la société indiquent que la valeur d’utilité telle que définie dans la
note 2 « Règles et méthodes comptables » est :
a) Filiales opérationnelles
Supérieure à la valeur nette comptable des titres pour Arjowiggins. En conséquence, une reprise de provision pour
dépréciation a été comptabilisée à hauteur de 317 millions d’euros.
Supérieure à la valeur nette comptable des titres pour Antalis International. En conséquence, une reprise de provision pour
dépréciation a été comptabilisée à hauteur de 51 millions d’euros.
b) Filiales non opérationnelles
La quote-part d’actif net détenue dans la société Arjowiggins Appleton Insurance Ltd étant inférieure à la valeur nette
comptable des titres détenus dans cette société, une provision pour dépréciation a été comptabilisée pour 1 million d’euros.
Refinancement du groupe
En date du 10 avril 2014, le groupe Sequana a conclu un accord avec ses principaux actionnaires et prêteurs incluant la
renégociation en profondeur de ses contrats de crédit et le lancement d’une augmentation de capital garantie de 66 millions
d’euros. Les conditions de financement ainsi aménagées doivent permettre au groupe la mise en œuvre d’un plan
stratégique d’envergure annoncé concomitamment, impliquant notamment une restructuration majeure des activités
industrielles d’Arjowiggins et la poursuite d’une politique d’acquisitions dans les secteurs les plus dynamiques d’Antalis.
La documentation juridique complète de l’accord conclu avec les banques et les actionnaires a été finalisée le 30 juillet
2014.
Cette réorganisation financière permettra de conforter la liquidité du groupe dans la conduite de ses opérations.
Les principales composantes de l’accord pour la société sont les suivantes :
ƒ
Les deux lignes de crédit bilatérales de 26 millions d’euros ont été restructurées comme suit à la date de prise d’effet de
l’accord :
(i) conversion de 7 millions d’euros en obligations remboursables en actions (ORA) donnant accès à maturité en
décembre 2020 à 2,5 % du capital de Sequana sur une base diluée,
(ii) maintien de 10 millions d’euros de lignes de crédit à maturité en 2018, amortissables comme suit :
y 3 millions d’euros à la date de prise d’effet
y 1,5 million d’euros par an au 31 décembre de chaque année entre 2014 et 2017
y le solde le 31 décembre 2018
(iii) abandon de créances à hauteur du montant résiduel, soit environ 8 millions d’euros en principal.
ƒ
La restructuration concomitante du contrat de crédit syndiqué d’Arjowiggins de 400 millions d’euros a impliqué
notamment la délégation à Sequana de 125 millions d’euros de dette bancaire qui a été convertie en obligations
remboursables en numéraire et/ou en actions nouvelles ou existantes (obligations remboursables en actions), donnant
accès à maturité en décembre 2020 à 30 % du capital de Sequana sur une base diluée. La créance détenue par
Sequana sur Arjowiggins pour 125 millions d’euros du fait de la délégation a été capitalisée en date du 30 juillet 2014.
ƒ
Augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription :
La restructuration financière a été accompagnée d’une augmentation de capital de 66 millions d’euros (prime d’émission
incluse) avec maintien du droit préférentiel de souscription (DPS). Trois des principaux actionnaires de Sequana (Bpifrance
Participations, Exor SA et le groupe Allianz) ont souscrit à l’opération à hauteur de leur quote-part dans le capital de
Sequana. L’intégralité du produit net de l’augmentation de capital a été apportée par Sequana à Arjowiggins pour 64 millions
d’euros qui, ajoutés aux 125 millions d’euros ci-dessus, ont représenté une augmentation de capital d’un montant total de
189 millions d’euros.
Sequana I Document de référence 2014 I 181
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes sociaux
Note 2 - Règles et méthodes comptables
Les comptes annuels sont présentés conformément aux règles générales applicables en France selon les dispositions du
Plan Comptable Général.
La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques.
Sequana a fait préfinancer en 2014 les crédits d’impôts du groupe par un établissement de crédit, le montant des avances
ainsi octroyées mais non encore remboursées par l’administration fiscale à l’établissement de crédit à la date de clôture des
comptes a été mis en évidence en dettes financières.
Les conventions générales comptables ont été appliquées, dans le respect du principe de prudence, conformément aux
hypothèses suivantes :
ƒ
ƒ
ƒ
continuité de l’exploitation,
permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,
indépendance des exercices.
Principes comptables
a) Immobilisations corporelles
La valeur brute des éléments de l’actif immobilisé correspond à la valeur d’entrée des biens dans le patrimoine.
L’amortissement est calculé sur la durée normale d’utilisation des biens suivant le mode linéaire.
b) Participations
Les titres de participation figurent au bilan à leur coût d’acquisition ou à leur valeur d’utilité si celle-ci est inférieure.
Évaluation des participations opérationnelles
La valeur d’entreprise est le référentiel d’évaluation de la juste valeur des participations; elle est calculée à partir des flux
nets de trésorerie futurs actualisés.
La valeur d’entreprise des participations est ensuite déterminée à partir de la valeur d’utilité diminuée de l’endettement
financier net correspondant. Seules les moins-values potentielles sont constatées en résultat.
Les dépréciations antérieurement constituées font l’objet d’une reprise par le résultat lorsque la valeur d’inventaire devient
supérieure à la valeur nette comptable.
Évaluation des sociétés holdings non opérationnelles
La valeur d’utilité des sociétés holdings est appréciée en fonction de la quote-part d’actif net réestimé ou de la valeur
consolidée lorsqu’il s’agit d’un sous-groupe.
c) Actions propres
La société a conclu avec Oddo Corporate Finance un contrat de liquidité dont l’objet est de favoriser la liquidité des
transactions et la régularité des cotations des titres Sequana sans entraver le fonctionnement régulier du marché. Les
actions propres acquises dans le cadre de la mise en œuvre de ce contrat de liquidité sont inscrites en immobilisations
financières pour leur prix d’acquisition. Le cas échéant, une provision pour dépréciation est enregistrée par référence au
cours moyen officiel de Bourse du dernier mois précédant la clôture. Les plus ou moins-values réalisées lors des cessions
sont présentées en résultat exceptionnel.
d) Engagements de retraite
Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés actifs et de certains anciens
salariés n’étant plus en activité ont été évalués selon une méthode actuarielle, en prenant des hypothèses concernant
l’évolution des salaires, l’âge de départ à la retraite, la mortalité, puis ces évaluations sont ramenées à leur valeur actuelle.
Ces engagements font l’objet de provisions au passif du bilan dont les variations sont comptabilisées en contrepartie du
résultat.
e) Options de souscription d’actions
Les options de souscription d’actions sont comptabilisées lors de la levée des options en tant qu’augmentation de capital
pour un montant correspondant au prix de souscription versé par leurs détenteurs. L’écart entre le prix de souscription et la
valeur nominale de l’action constitue une prime d’émission.
f) Régime fiscal
La société Sequana a opté pour le régime fiscal des groupes conformément aux dispositions des articles 223 A et suivants
du code général des impôts. Elle en détermine librement le périmètre qui est mis à jour chaque année.
Sequana I Document de référence 2014 I 182
Situation financière – Comptes sociaux - Chapitre 4
Au titre de l’exercice 2014, celui-ci est composé de 19 sociétés détenues à plus de 95 %, directement ou indirectement, par
Sequana.
Chaque société membre du groupe d’intégration calcule et comptabilise son résultat fiscal tel qu’il l’aurait été si elle avait été
imposée séparément.
Liste des filiales intégrées en 2014
Sequana Ressources & Services – Avre1 (ex Arjowiggins Security Solutions) - Arjowiggins - Arjobex - Arjowiggins Rives Arjowiggins Healthcare - Arjowiggins Security - Arjowiggins Papiers Couchés - Arjowiggins Le Bourray - Priplak - Antalis
International - Antalis France - AP Gestion et Financement - Boccafin - Arjowiggins Creative Papers - Greenfield –
Arjowiggins Solutions (ex Signoptic Technologies) – Avre2 – Avre3.
g) Obligations remboursables en actions
De tels instruments sont comptabilisés en autres fonds propres lorsque leurs conditions ne peuvent imposer à l’émetteur de
les rembourser en numéraire.
Notes relatives au bilan
Note 3 - Immobilisations financières
En millions d’euros
Titres de participation (voir note 16)
Autres
VALEUR BRUTE
Provisions
VALEUR NETTE
31.12.2013
Augmentation
Diminution
31.12.2014
2 526
189
-
2 715
2
-
-
2
2 528
189
-
2 717
(1 862)
-
367
(1 495)
666
189
367
1 222
La ligne « Autres » correspond aux actions propres détenues par la société dans le cadre du contrat de liquidité avec Oddo
Corporate Finance pour 0,5 million d’euros, à des OPCVM pour 0,4 million d’euros et à des dépôts et cautionnements
versés pour 0,8 million d’euros. Au 31 décembre 2014, la société détient 176 692 actions propres pour une valeur historique
de 0,5 million d’euros. Le cours moyen constaté en décembre 2014 sur ces actions propres étant supérieur à leur valeur
historique, aucune dotation de provision pour dépréciation n’a été constituée.
Variation 2014 des immobilisations financières
En millions d’euros
Valeur nette au 31 décembre 2013
666
Titres de participation
Prises de participation :
• Arjowiggins
189
Dotations et reprises de dépréciations des titres :
• Arjowiggins
317
• Antalis International
51
• Arjowiggins Appleton Insurance Ltd
(1)
Valeur nette au 31 décembre 2014
1 222
La prise de participation dans le capital de la filiale Arjowiggins s’inscrit dans le cadre de l’augmentation de capital de
Sequana du 29 juillet 2014 pour 66 millions d’euros (cf. note 1).
Sequana I Document de référence 2014 I 183
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes sociaux
Note 4 - Variation des capitaux propres et autres fonds propres
Nombre
d’actions
Capital
social
Primes
d’apport de
fusion et
d’émission
En millions d’euros
Report à
nouveau
Réserves
légales
réglementées
Résultat
de
l’exercice
Total
libres
Capitaux propres au 31/12/2012
avant affectation du résultat
25 009 372
225
95
24
5
1 425
(79)
(28)
1 667
Affectation du résultat
-
-
-
-
-
-
(28)
28
-
Plan d’attribution gratuite d’actions
1 849
-
-
-
-
-
-
-
-
Résultat de l’exercice 2013
-
-
-
-
-
-
-
(1 040)
(1 040)
Capitaux propres au 31/12/2013
avant affectation du résultat
25 011 221
225
95
24
5
1 425
(107)
(1 040)
627
Affectation du résultat
-
-
-
-
-
(947)
(93)
1 040
-
Plan d’attribution gratuite d’actions
29 583
-
-
-
-
-
-
-
-
Réduction de capital
-
(200)
-
-
-
-
200
-
-
Augmentation de capital
26 019 500
26
40
-
-
-
-
-
66
Résultat de l’exercice 2014
-
-
-
-
-
-
-
375
375
Capitaux propres au 31/12/2014
avant affectation du résultat
51 060 304
51
135
24
5
478
-
375
1 068
- Affectation du résultat
-
-
-
-
-
-
375
(375)
-
Capitaux propres au 31/12/2014
après affectation du résultat
51 060 304
51
135
24
5
478
375
-
1 068
Proposition :
Au cours de l’exercice 2014, le capital social de Sequana a évolué de la manière suivante :
Le 30 avril 2014, 29 583 actions ont été créées et remises à certains bénéficiaires d’actions gratuites du plan de février 2010 qui
prévoit que les acquisitions doivent résulter d’actions nouvellement émises. Le capital social de la société est alors passé de
225 100 989 euros à 225 367 236 euros, divisé en 25 040 804 actions d’une valeur nominale de 9 euros chacune.
Le 25 juin 2014, l’assemblée générale des actionnaires a décidé de réduire le capital social de la société d’un montant de
200 326 432 euros, le portant ainsi de 225 367 236 euros à 25 040 804 euros par apurement à due concurrence du report à
nouveau déficitaire et diminution de la valeur nominale des actions de 9 euros à 1 euro.
Par ailleurs, le 25 juin 2014, le conseil d’administration de la société réuni postérieurement à l’assemblée générale, agissant en
vertu de la délégation de compétence reçue de cette dernière, a décidé une augmentation de capital, avec maintien du droit
préférentiel de souscription des actionnaires, d’un montant nominal de 25 040 804 euros par l’émission de 25 040 804 actions
d’une valeur nominale de 1 euro, émises à un prix unitaire de 2,55 euros (soit avec une prime d’émission de 1,55 euro par
action), à raison d’une action nouvelle pour une action existante. La période de souscription a été fixée du 1er juillet au 15 juillet
2014 (inclus). En outre, en cas de sursouscription et à l’effet de servir les ordres à titre réductible qui n’auraient pas pu être
servis, le conseil a également décidé que le nombre de titres à émettre pourrait être augmenté à hauteur du nombre d’actions
sursouscrites, dans la limite de 15 % de l’émission initiale, soit un montant maximal de 3 756 120 actions nouvelles
supplémentaires.
Le 23 juillet 2014, compte tenu de la souscription de 26 019 500 actions nouvelles, le Président Directeur général a mis en
œuvre la faculté d’extension du nombre d’actions telle que prévue par le conseil d’administration du 25 juin 2014 afin que soient
servis dans leur intégralité les ordres à titre réductible qui n’auraient pas pu l’être et d’augmenter le nombre d’actions à émettre
à hauteur du nombre d’actions sur-souscrites.
Le 29 juillet 2014, date du règlement-livraison, le capital social de la société a ainsi été porté à 51 060 304 euros par la création
de 26 019 500 actions nouvelles de 1 euro.
Depuis cette date, le capital social de la société s’élève à 51 060 304 euros, divisé en 51 060 304 actions d’une valeur nominale
de 1 euro.
Autres fonds propres
Les obligations remboursables en actions résultant de la conversion d’une partie des sommes dues au titre du contrat de crédit
de Sequana et du contrat de crédit d’Arjowiggins pour respectivement 7 millions d’euros et 125 millions d’euros (cf. note 1) ont
été comptabilisés en autres fonds propres pour un montant total de 132 millions d’euros. Cette comptabilisation est conforme
aux principes comptables décrits dans la note 2 pour ce type d’instruments.
Sequana I Document de référence 2014 I 184
Situation financière – Comptes sociaux - Chapitre 4
Note 5 - Dettes financières (cf. note 14)
Elles sont constituées de comptes courants envers les participations de Sequana pour un montant de 13 millions d’euros
(12 millions d’euros en 2013), d’avances BPI liées au préfinancement des crédits d’impôt pour 8 millions d’euros (néant en
2013), d’emprunts bancaires pour un montant de 6 millions d’euros (23 millions d’euros en 2013) et d’un emprunt auprès
d’une filiale de 2 millions d’euros (un million d’euros en 2013).
Le taux d’intérêt sur l’encours moyen de la dette de Sequana de 31 millions d’euros en 2014 a été de 2,76 % hors
commissions contre 3,20 % en 2013.
Note 6 - Résultat d’exploitation
Il est composé essentiellement des coûts de structure du holding Sequana.
Note 7 - Résultat financier
En millions d’euros
2014
2013
15
15
Produits financiers
- Dividendes et acompte sur dividendes des participations
- Autres produits financiers
(1)
(2)
TOTAL
4
-
19
15
(1)
En 2014 comme en 2013, ce poste inclut 8 millions d’euros versés par Antalis International et 7 millions d’euros versés par Arjowiggins.
(2)
Pour l’exercice 2014, il s’agit principalement des intérêts moratoires liés au litige fiscal de Boccafin (cf. note 9).
En millions d’euros
2014
2013
Intérêts sur emprunts (cf. Note 5)
1
1
Autres charges financières
-
-
TOTAL
1
1
Charges financières
Note 8 - Résultat exceptionnel avant impôt
En millions d’euros
2014
Dotations aux provisions pour dépréciation des titres :
• Arjowiggins Appleton Insurance Ltd
(1)
Autres charges exceptionnelles
(2)
Reprises de provisions pour dépréciations des titres :
• Arjowiggins
• Antalis International
317
51
Abandons de créance obtenus
8
Reprise de provision pour litige
1
Autres produits exceptionnels
1
TOTAL
En millions d’euros
375
2013
Dotations aux provisions pour dépréciation des titres :
• Arjowiggins
• Antalis International
Autres charges exceptionnelles
(615)
(434)
(1)
Reprises de provisions pour dépréciations des titres :
• Sequana Ressources & Services
TOTAL
4
(1 046)
Sequana I Document de référence 2014 I 185
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes sociaux
Note 9 - Impôt sur les bénéfices
En millions d’euros
Résultat avant impôt
2014
2013
375
(1 047)
Produit d’intégration fiscale
-
3
Dégrèvement d’impôt sur exercice antérieur
-
4
375
(1 040)
TOTAL
L’application du régime de l’intégration fiscale n’a pas d’incidence en 2014 pour Sequana (économie nette de 2 millions
d’euros en 2013 à laquelle s’ajoutait un produit d’intégration d’un million d’euros sur exercice antérieur).
Au 31 décembre 2014, le montant des déficits reportables disponibles est de 258 millions d’euros pour le groupe
d’intégration fiscale.
Litige fiscal entre Boccafin et l’administration fiscale
Par décision en date du 16 mai 2013, le tribunal administratif de Montreuil avait reconnu le droit de la société Boccafin à être
membre du groupe d’intégration fiscale dont Sequana est la tête et accordé la décharge des impositions complémentaires
mises à la charge de Boccafin en matière d’impôt sur les sociétés.
L’administration avait interjeté appel de la décision du tribunal administratif de Montreuil au mois de septembre 2013. Ce
contentieux est toujours pendant devant la Cour administrative d’appel de Versailles.
La décision favorable du Tribunal de Montreuil avait permis à Sequana, agissant en qualité de mère intégrante du groupe
Sequana, de reprendre à son compte la demande alors formulée par Boccafin en ce qui concerne l’application du régime
mère-fille et de demander en conséquence, par réclamation en date du 19 juillet 2013, la restitution à hauteur de 9 millions
d’euros de l’impôt sur les sociétés acquitté en 2005 et 2006.
Après compensation du montant à reverser au titre des créances issues du report en arrière des déficits, soit 5,5 millions
d’euros, le solde net au profit de Sequana s’élevait à 3,5 millions d’euros, montant qui avait été comptabilisé en produit
d’impôt courant sur l’exercice 2013 et qui a été recouvré au premier semestre 2014. En complément, Sequana a perçu
3,3 millions d’euros au titre des intérêts moratoires, comptabilisés en produit financiers sur l’exercice.
Sequana I Document de référence 2014 I 186
Situation financière – Comptes sociaux - Chapitre 4
Autres informations
Note 10 - Tableau des flux de trésorerie
En millions d’euros
Résultat net
Élimination des (reprises)/dotations nettes sur amortissements et provisions
2014
2013
375
(1 040)
(367)
1 046
Capacité d’autofinancement
8
6
Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’exploitation
-
(5)
Flux net de trésorerie d’exploitation
Prises de participation (cf. notes 1 et 4)
Cessions de participations
Flux net de trésorerie sur opérations d’investissement
8
1
(64)
-
-
-
(64)
-
7
-
Augmentation de capital (cf. notes 1 et 4)
66
-
Flux de trésorerie sur opérations de financement
73
-
AUGMENTATION (DIMINUTION) DE LA DETTE NETTE
17
1
Dette nette à l’ouverture
(31)
(32)
Dette nette à la clôture
(14)
(31)
17
1
Conversion en ORA (cf. note 1)
AUGMENTATION (DIMINUTION) DE LA DETTE NETTE
Détail de la dette nette à la clôture
Disponibilités et valeurs mobilières de placement
14
5
Dettes financières
(28)
(36)
Dette nette à la clôture
(14)
(31)
Sequana I Document de référence 2014 I 187
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes sociaux
Note 11 - Organes de direction et d’administration
En 2014, les rémunérations globales versées aux organes de direction et d’administration s’élèvent à 1,35 million d’euros
(contre 2,03 millions d’euros en 2013), dont 0,45 million d’euros aux membres du conseil d’administration en rémunération
de leur mandat (contre 0,68 million d’euros en 2013) et 0,90 million d’euros aux dirigeants de la société (contre 1,35 million
d’euros en 2013).
Note 12 - Entreprises liées
En millions d’euros
2014
2013
2
3
15
13
-
-
15
15
2014
2013
3
3
Bilan
Créances d’exploitation et diverses
Dettes financières
Dettes d’exploitation
Résultat financier
Produits financiers des participations
Note 13 - Engagements hors bilan
En millions d’euros
Engagements donnés
Convention de réassurance
Garantie à première demande
Cautionnement solidaire
(1)
Engagements de retraite UK
(2)
TOTAL
-
6
115
167
257
240
375
416
Engagements reçus
Lignes bancaires confirmées
-
23
TOTAL
-
23
(1)
Cautionnement solidaire d’un montant de 100 millions d’euros donné à Exeltium SAS pour les obligations d’Arjowiggins Papiers Couchés
au titre du contrat d’approvisionnement en électricité de la division Arjowiggins Graphique (échéance : 13 janvier 2026) et d’un montant de
2 millions d’euros au titre de la convention d’option de vente d’énergie électrique (échéance : 31 décembre 2024), garantie octroyée à
Itochu Fibre Ltd d’un montant de 4 millions de dollars US pour les obligations d’Arjowiggins Sourcing Ltd au contrat d’approvisionnement
(échéance : 31 décembre 2016), garantie octroyée à Sodra Cell INTL AB d’un montant de 9 millions d’euros pour les obligations
d’Arjowiggins Sourcing Ltd au contrat d’approvisionnement (échéance : 31 décembre 2014) et garantie octroyée à Lease Plan France d’un
montant de 0,2 million d’euros pour les obligations des filiales du groupe Sequana envers les sociétés de location de véhicules (échéance :
20 novembre 2020).
(2)
Ce poste concerne une contre-garantie par Sequana d’une garantie émise par Arjowiggins et Antalis International en vue de couvrir les
obligations des filiales anglaises membres du Wiggins Teape Pension Scheme (« WTPS ») et de l'Antalis Pension Scheme (« APS ») au
titre de leurs engagements de contribuer au financement des retraites de leurs membres. Son montant est égal au plus faible de 113 % du
coût de liquidation des fonds respectifs tel qu'il sera estimé au 31 décembre de chaque année ou à 164 millions de livres sterling pour le
WTPS et à 36 millions de livres sterling pour l'« APS ». Au-delà de ce montant, la garantie ne peut subsister qu'avec l'autorisation du
conseil d'administration de Sequana. Les échéances de ces garanties sont fixées au 31 mars 2025 pour le « WTPS » et au 31 janvier 2030
pour l'APS et sont renouvelables.
Cette situation résulte du transfert en 2011 des membres actifs du « WTPS » au fonds « APS ». Les règles de fonctionnement et de
contribution des sociétés employeurs ainsi que les garanties accordées aux trustees par les sociétés employeurs et contre-garanties par
Sequana ont pour effet de maintenir le niveau global des garanties au plafond actuel de 200 millions de livres sterling (257 millions d’euros).
Sequana I Document de référence 2014 I 188
Situation financière – Comptes sociaux - Chapitre 4
Garanties de passif
Description
Cession d’Arjo Wiggins Appleton Ltd
Date de
Signature
Montant
en millions
de devises
Montant
en millions
d’euros
Échéance
15.05.2009
15.05.2009
45 USD
6 GBP
37
8
31.12.2015
Illimité
40
1
25.02.2018
25.02.2021
(1)
Risques fiscaux
Engagement de pensions
Cession d’Arjowiggins Arches SAS et d’Arjowiggins Deutschland GmbH
Garanties des obligations d’Arjowiggins :
- Donnée à Munksjö France
- Donnée à Munksjö Germany
(1)
(2)
26.02.2011
Garantie donnée à l’acheteur d’Arjo Wiggins Appleton Ltd (AWA Ltd)
A l’occasion de la cession d’AWA Ltd, Sequana a expressément exclu des garanties accordées à l’acquéreur les risques liés au dossier
Fox River (risque environnemental aux Etats-Unis) ou qui pourraient naître des contrats de cession d’Appleton Papers Inc. en date du
5 juillet 2001 et des contrats d’indemnisation du risque environnemental de la Low Fox River en date du 9 novembre 2001. Les garanties
consenties par Sequana ne portent donc que sur les risques liés à l’activité normale, sur les risques fiscaux et ceux liés aux engagements
de retraite pris par AWA Ltd à l’égard d’une dizaine d’anciens salariés, antérieurement à la cession. Pour ce qui est de leur durée, comme
indiqué dans le tableau, ces garanties (à l’exception de celles portant sur les engagements de retraite) sont limitées en leur montant et dans
le temps. Les risques liés aux engagements de retraite sont provisionnés dans les comptes de Sequana depuis 2009.
(2)
Contre garantie donnée à Munksjö lors de la cession d’Arjowiggins Arches et d’Arjowiggins Deutschland
Contre garantie donnée par Sequana en faveur de Munksjö des engagements pris par Arjowiggins : les garanties fiscales et
environnementales ont une durée de 7 ans et les garanties de droit à la concurrence ont une durée de cinq ans. Les autres garanties qui
avaient été consenties au groupe Munksjö à l’occasion de la cession de la division Décor d’Arjowiggins sont échues.
Sûretés accordées au titre des contrats de financement
Les sûretés suivantes ont été consenties par Sequana :
ƒ
en garantie de ses obligations en qualité d'emprunteur au titre (i) du contrat de crédit rédigé en langue anglaise intitulé
"€36,387,500 Secured Revolving Facility Agreement" initialement conclu le 30 avril 2012, tel qu’amendé et réitéré pour la
dernière fois le 26 juin 2014, avec Natixis en qualité de prêteur et (ii) du contrat rédigé en langue anglaise initialement
intitulé "Eur 5,000,000 Committeed Overdraft Facility" et conclu le 30 avril 2012, tel qu’amendé et réitéré pour la dernière
fois le 26 juin 2014, avec BNPP en qualité de prêteur, et
ƒ
en garantie des obligations d'Arjowiggins en qualité d'emprunteur au titre du contrat de crédit syndiqué et rédigé en
langue anglaise intitulé "€400,000,000 Multicurrency Revolving Facility Agreement" initialement conclu le 25 juillet 2007
et tel que modifié et réitéré pour la dernière fois le 26 juin 2014 avec un syndicat d'établissements bancaires :
y
y
nantissement par Sequana des titres Antalis International aux termes d'un contrat de nantissement de compte-titres
en date du 30 avril 2012 ainsi que de la déclaration de nantissement y afférente,
nantissement des créances détenues par Sequana à l’encontre d’Antalis International au titre de prêts intragroupe
ou de comptes courants aux termes d’un contrat de nantissement de créances en date du 30 avril 2012.
La sûreté suivante a été consentie par Sequana en garantie des obligations d'Arjowiggins en qualité d'emprunteur au titre du
contrat de crédit syndiqué rédigé en langue anglaise intitulé "€400,000,000 Multicurrency Revolving Facility Agreement"
initialement conclu le 25 juillet 2007 et tel que modifié et réitéré pour la dernière fois le 26 juin 2014 avec un syndicat
d'établissements bancaires :
ƒ
nantissement des créances détenues par Sequana à l’encontre d’Arjowiggins au titre de prêts intragroupe ou de
comptes courants aux termes d’un contrat de nantissement de créances en date du 30 avril 2012.
Sequana I Document de référence 2014 I 189
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes sociaux
Note 14 - Gestion de trésorerie – Instruments financiers
Endettement
Au 31 décembre 2014, la dette nette sociale de Sequana était de 14 millions d’euros contre 31 millions d’euros fin 2013. La
variation entre la dette nette d’ouverture et de clôture est analysée dans le tableau des flux de trésorerie (cf. note 10 –
tableau des flux de trésorerie).
Liquidité et maturité de la dette
La dette bancaire brute de Sequana est de 13 millions d’euros au 31 décembre 2014 (2013 : 23 millions d’euros), elle
comprend une ligne de crédit confirmée amortissable de 5,5 millions d’euros (voir ci-dessous) et, pour le complément, une
dette comptabilisée dans le cadre du préfinancement en 2014 de créances fiscales mobilisables à court et moyen terme
auprès du Trésor Public français.
Les opérations de conversion et d’abandon décrites dans la note 1 ont permis l’entrée en vigueur le 30 juillet du contrat de
crédit bilatéral portant sur une dette résiduelle de 10 millions d’euros, dont les échéances ont été réaménagées comme suit :
ƒ
ƒ
ƒ
3 millions d’euros à la date de prise d’effet,
1,5 million d’euros par an au 31 décembre de chaque année entre 2014 et 2017,
Le solde le 31 décembre 2018.
Au 31 décembre 2014, l’en-cours résiduel de ce crédit était donc ramené à 5,5 millions d’euros, somme que Sequana a
choisi de rembourser par anticipation dès le premier trimestre 2015 (cf. note 17 – Evènements postérieurs à la clôture).
Afin d’assurer la sécurité de l’ensemble des financements, tirés ou non tirés, la politique du groupe est de limiter strictement
dans les contrats de financement les clauses qui permettent aux prêteurs d’exiger une modification des conditions
financières du contrat. Sont exclues notamment les clauses liées au changement de notation (« rating trigger clause »).
Gestion des Risques (taux, change)
Les ventes sèches d’options sont interdites. La politique du groupe est de ne pas opérer sur les marchés financiers à des
fins spéculatives, des dérivés sont mis en place lorsqu’une exposition existe ou est quasi certaine.
Risque de taux
En raison de son endettement externe, Sequana est exposé au risque de variation de taux. Cependant, compte tenu du
contexte de baisse des taux généralisé amorcé en 2008, Sequana a pris la décision de ne pas mettre en place de
couverture de taux d’intérêt. Cette orientation pourra être revue en fonction de l’évolution de la conjoncture.
Risque de change
Sequana a contracté pour une durée d’un an un emprunt de 1 405 000 GBP auprès de sa filiale Arjo Wiggins Appleton
Insurance Ltd dans le cadre de la centralisation des liquidités des filiales.
Note 15 - Provisions
Les provisions couvrent essentiellement les régimes de retraite et avantages au personnel.
Litige avec BAT Industries plc
Sequana est engagée dans un litige portant sur la licéité des distributions de dividendes dont elle a bénéficié en 2008 et
2009 de son ancienne filiale, la société Windward Prospects Ltd (anciennement Arjo Wiggins Appleton Ltd), cédée le 18 mai
2009 à un tiers. La société BAT Industries Plc qui se prétend créancière de Windward Prospects Ltd et cette dernière
entendent obtenir la restitution des sommes ainsi reçues par Sequana pour un montant global de 578 millions d'euros. Ce
litige fait l’objet de plusieurs procédures connexes devant les juridictions anglaises. Ce litige est à ce jour au stade de la
collecte des pièces et de la préparation des arguments des parties.
Sur le fond, les demandeurs prétendent que les distributions contestées ont eu pour objet de distraire du patrimoine de
Windward Prospects Ltd des actifs afin de nuire à ses créanciers et ont été illégalement décidées par le conseil
d’administration de cette société au regard du montant des réserves distribuables aux dates des distributions. Sequana
estime que les demandes de BAT Industries Plc sont infondées, considérant notamment que les distributions critiquées ont
fait l’objet de la part du conseil d’administration de Windward Prospects Ltd de décisions valides au regard des règles de
droit et comptables applicables et étayées par des conseils indépendants. En particulier, Sequana considère que le conseil
d'administration de Windward Prospects Ltd a mené toutes les diligences nécessaires et reçu les assurances requises de la
part de ses conseils pour s’assurer de l’existence d’actifs suffisants pour faire face aux passifs et engagements de la
société.
En conséquence, aucune provision n’a été enregistrée dans les comptes de Sequana au titre de ce litige. Il est ici rappelé
que lors de la cession de Windward Prospects Ltd en mai 2009, Sequana a expressément exclu des garanties données à
l’acquéreur les risques liés à la pollution de la Fox River et de tout autre site dont la pollution viendrait à être découverte
ultérieurement.
Sequana I Document de référence 2014 I 190
Sequana I Document de référence 2014 I 191
Capital social
Capitaux
propres, autres
que le capital
avant
affectation
des résultats
Quote-part
du capital
détenue en
pourcentage
Brute
Nette
Valeur comptable
des titres détenus
Tableau des filiales et participations au 31 décembre 2014
Sequana - Comptes sociaux au 31 décembre 2014
2 716
1 221
-
TOTAL
-
-
-
1
696
506
1
9
8
-
-
-
1
1 242
1 450
1
12
10
-
100,00
100,00
100,00
100,00
100,00
100,00
b) dans les sociétés étrangères
1 M£
38
13
1
2
2
a) dans les sociétés françaises
2 - Participations non reprises au paragraphe A :
b) filiales étrangères
a) filiales françaises
1 - Filiales non reprises au paragraphe A :
B) Renseignements globaux concernant les autres filiales et participations :
3 - Participations (inférieures à 10 % du capital détenu
par la Société)
2 - Participations (entre 10 et 50 % du capital détenu
par la société)
1 M£
639
Arjo Wiggins Appleton Insurance Ltd Maison Trinity –
Trinity Square GY1 4AT St Peter Port Guernesey
26
-
AP Gestion et Financement
8, rue de Seine – 92100 Boulogne-Billancourt
Antalis International
8 rue de Seine
92100 Boulogne-Billancourt
7
Boccafin
8 rue de Seine – 92100 Boulogne-Billancourt
Arjowiggins
32 avenue Pierre Grenier
92100 Boulogne-Billancourt
5
Sequana Ressources & Services
8 rue de Seine – 92100 Boulogne-Billancourt
1 - Filiales (plus 50 % du capital détenu par la Société)
191
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Prêts et
Montant
avances
des
consentis
cautions
par la Société
et avals
et non fournis par la
remboursés
Société
A) Renseignements détaillés concernant les filiales et les participations, dont la valeur d’inventaire excède 1 % du capital de la Société :
En millions d’euros
Note 16 -
-
57
4
-
-
7
-
16
152
-
-
(1)
Chiffre
Résultats
d’affaires
bénéfice
H.T. net ou (perte)
du dernier
du
exercice
dernier
écoulé
exercice
-
8
7
-
-
-
Dividendes
encaissés
par la
société
au cours de
l’exercice
-
-
-
-
-
-
Observations
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes sociaux
Note 17 - Evénements post-clôture
ƒ
Fin mars 2015, l’emprunt bancaire de Sequana mentionné dans la note 1 a fait l’objet d’un remboursement anticipé pour
sa totalité, soit 6 millions d’euros.
ƒ
Fin avril 2015, le conseil d’administration a décidé de proposer aux porteurs des obligations remboursables en actions
émises au mois de juillet 2014 (ORA et ORNANE, cf. notes 1 et 4) et à l’assemblée des actionnaires de Sequana
d’avancer les dates de remboursement de ces titres, et de fixer des conditions de remboursement en actions nouvelles
moins dilutives. En cas d’approbation, cette proposition permettrait au groupe Impala, nouveau détenteur de l’intégralité
des ORNANE, d’entrer au capital de la société pour demeurer sur le long terme l’un de ses principaux actionnaires.
Inventaire des valeurs mobilières détenues en portefeuille au 31 décembre 2014
En millions d’euros
Net
% détenu
Sociétés françaises
1 014 250 actions
Sequana Ressources & Services
100,00
8
704 406 actions
Boccafin
100,00
9
5 000 actions
AP Gestion et Financement
100,00
1
26 362 388 actions
Arjowiggins
100,00
506
71 000 000 actions
Antalis International
100,00
696
Arjo Wiggins Appleton Insurance Ltd - UK
100,00
1
Sociétés étrangères
2 000 000 actions
TOTAL
1 221
Résultats de la société au cours des cinq derniers exercices
2014
2013
2012
2011
2010
51
225
225
74
74
51 060 304
25 011 221
25 009 372
49 545 002
49 545 002
25
21
14
33
30
8
-
(1)
(15)
6
(163)
6
3
2
3
375
(1 040)
(29)
(331)
272
-
-
-
-
20
0,15
0,21
(0,44)
0,15
(3,23)
7,33
(41,59)
(1,14)
(6,67)
5,49
-
-
-
-
0,40
I – Capital en fin d’exercice
Capital social (en millions d’euros)
Nombre des actions ordinaires existantes
II – Opérations et résultat de l’exercice (en millions d’euros)
Chiffre d’affaires hors taxes
(1)
Résultat avant impôt et charges calculées (amortissements et
provisions)
Impôt sur les bénéfices
Résultat après impôt et charges calculées (amortissements et
provisions)
Résultat distribué
III – Résultat par action (en euro)
Résultat après impôt, mais avant charges calculées
(amortissements et provisions)
Résultat après impôt et charges calculées (amortissements et
provisions)
Dividende net attribué à chaque action
IV – Personnel
Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice
16
17
18
20
21
Montant de la masse salariale de l’exercice (en millions d’euros)
5
6
5
4
6
Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de
l’exercice en millions d’euros (sécurité sociale, œuvres
sociales, etc.)
2
2
3
2
3
(1)
Le chiffre d’affaires correspond aux produits d’exploitation, aux revenus de portefeuille titres et autres produits financiers.
Sequana I Document de référence 2014 I 192
Situation financière – Comptes sociaux - Chapitre 4
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Exercice clos le 31 décembre 2014
Sequana
8 rue de Seine
92517 Boulogne-Billancourt Cedex
Mesdames, Messieurs les actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à
l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :
„
le contrôle des comptes annuels de la société Sequana, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
„
la justification de nos appréciations ;
„
les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer
une opinion sur ces comptes
I - Opinion sur les comptes annuels
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la
mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas
d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les
éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les
principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons
que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et
donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de la société à la fin de cet exercice.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les notes 1, 15 et 17 de l’annexe qui
exposent la réorganisation financière de la société et de son groupe finalisée en juillet 2014.
II - Justification de nos appréciations
En application des dispositions de l'article L. 823-9 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous
portons à votre connaissance les éléments suivants :
Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, sur la base des informations
qui nous ont été communiquées à ce jour, nous avons vérifié que l’annexe donne une information appropriée sur la situation
financière de la société et le maintien de la convention de continuité de l'exploitation avec la description du refinancement du
groupe décrit dans les notes 1, 15 et 17.
La société estime la valeur d’utilité de ses participations selon la méthodologie décrite en note 2b de l’annexe. Dans le cadre
de notre appréciation des estimations retenues par votre société, nous avons procédé à l’appréciation de la méthodologie
retenue par la société et nous avons vérifié sa correcte application ainsi que le caractère approprié des informations fournies
dans les notes 1 et 3 de l’annexe. Nos travaux ont également consisté à apprécier les données et hypothèses utilisées par la
société et à vérifier les calculs effectués.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur
ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.
III - Vérifications et informations spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications
spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations
données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés conseil d'administration sur la
situation financière et les comptes annuels.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du code de commerce sur les
rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous
avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas
échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur
la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du
capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Neuilly-sur-Seine, le 30 avril 2015
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Stéphane Basset
Constantin Associés
Membre de Deloitte Touche Tohmatsu Ltd
Jean-Paul Séguret
Sequana I Document de référence 2014 I 193
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes sociaux
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions
et engagements réglementés
Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014
Sequana
8 rue de Seine
92517 Boulogne-Billancourt Cedex
Mesdames, Messieurs les actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et
engagements réglementés.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les
modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à
l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres
conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier
l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de
commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par
l’assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la
Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la
concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Conventions et engagements soumis à l’approbation de l’assemblée générale
Conventions et engagements autorisés au cours de l’exercice écoulé
En application de l'article L. 225-40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants
qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d'administration.
Protocole d’accord du 10 avril 2014 – Protocoles de conciliation du 5 juin 2014
Le 10 avril 2014, un accord de principe a été conclu entre Sequana et ses principaux actionnaires, à savoir Bpifrance
Participations, Exor SA et plusieurs sociétés du groupe Allianz, ses filiales Arjowiggins et Antalis International ainsi que les
banques prêteuses respectivement de Sequana, d’Arjowiggins et d'Antalis International, visant à définir les conditions d'une
restructuration financière des crédits consentis aux sociétés du groupe afin de disposer des moyens nécessaires au
déploiement d'un plan stratégique d'envergure. Cet accord prévoyait notamment le lancement d'une augmentation de capital
garantie par lesdits actionnaires principaux.
En outre, afin de formaliser les engagements qui avaient été pris le 10 avril 2014 aux termes du protocole d'accord ci-dessus
visé, différents protocoles de conciliation ont été signés le 5 juin 2014 par Sequana, Arjowiggins et Antalis International, leurs
banques prêteuses respectives ainsi que les principaux actionnaires pour ce qui concerne le protocole de conciliation relatif à
l'endettement de Sequana. Ces protocoles ont été homologués le 27 juin 2014. L'augmentation de capital de Sequana et celle
d’Arjowiggins, prévues par lesdits accords, ont été réalisées respectivement les 29 et 30 juillet 2014.
Bpifrance Participations et Exor SA détiennent chacune plus de 10% du capital de Sequana, Allianz France, Allianz Vie et
Allianz IARD détiennent également ensemble plus de 10% du capital de Sequana (les «Principaux Actionnaires»). Enfin,
Sequana détient l'intégralité du capital d'Arjowiggins et d'Antalis International et les trois sociétés ont pour mandataire social
commun M. Pascal Lebard.
La signature de l'accord de principe du 10 avril 2014 ainsi que de tout autre acte qui a pu en découler, et notamment des
protocoles de conciliation du 5 juin 2014, a été préalablement autorisée par le conseil d'administration du 9 avril 2014, les
personnes directement ou indirectement visées par ces conventions, ou agissant pour le compte de telles personnes, s'étant
abstenues de prendre part au vote.
Avenant des 25 et 26 juin 2014 relatifs aux contrats de financement de Sequana, d’Arjowiggins et d’Antalis
International
Les 25 juin 2014 (pour Antalis International) et 26 juin 2014 (pour Sequana et Arjowiggins), Sequana, Arjowiggins et
Antalis International ont signé avec l'ensemble de leurs banques prêteuses respectives de nouveaux avenants aux contrats
de crédit qui leur ont été consentis (contrats dernièrement modifiés en 2013) visant à entériner la restructuration de
l'endettement du groupe telle que prévue par les protocoles d'accord et de conciliation conclus les 10 avril et 5 juin 2014
(cf. supra).
Le contrat de crédit d'Arjowiggins a ainsi été restructuré afin d'y inclure notamment la conversion de 125 millions d'euros en
obligations remboursables en numéraire et/ou en actions nouvelles ou existantes donnant accès à maturité, en décembre
2020, à 30% du capital de Sequana sur une base diluée et un abandon de créances de 155 millions d'euros. Le maintien du
contrat de crédit d'Antalis a notamment été subordonné à la mise en place d'un programme d'affacturage de créances de
200 millions d'euros et les lignes de crédit de Sequana ont été modifiées afin d'y inclure la conversion de 7 millions d'euros en
obligations remboursables en actions Sequana donnant accès à maturité, en 2018, à 2,5% du capital de Sequana sur une
base diluée et un abandon de créances de 9 millions d'euros.
Sequana I Document de référence 2014 I 194
Situation financière – Comptes sociaux - Chapitre 4
Quand bien même ces conventions auxquelles sont donc parties, en dehors des banques prêteuses, Arjowiggins, Antalis
International et Sequana, ont principalement pour but de produire des effets à l'égard des banques créancières, les
documents les matérialisant ont été signés par chacune de ces sociétés qui sont liées par un lien de capital tel que l'une
d'entre elles détient plus de 10% dans le capital d'une autre. Par ailleurs, ces trois sociétés ont pour mandataire social
commun M. Pascal Lebard.
Conventions et engagements déjà approuvés par l’assemblée générale
Convention et engagements approuvés au cours des exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours
de l’exercice écoulé
En application de l’article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions et
engagements suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours
de l’exercice écoulé.
Accord de refinancement du groupe du 30 avril 2012 tels que modifiés les 30 avril 2013 et 24 juillet 2013
Le 30 avril 2012 ont été signés entre Sequana, Arjowiggins et Antalis International et les banques prêteuses de ces sociétés
des accords visant à modifier les conditions des crédits qui leur étaient consentis, principalement en changeant les ratios
financiers de ces financements et en modifiant leur maturité.
Les accords co-signés prévoient des sûretés et garanties complémentaires pour les banques, notamment le nantissement des
titres Antalis International, le nantissement de créances sur Antalis International et de créances sur Arjowiggins, la
subordination des créances de Sequana envers Arjowiggins, Antalis International ou certaines filiales.
Le 30 avril 2013 ont été signés entre Arjowiggins, Sequana et les banques prêteuses de ces sociétés des avenants aux
contrats de crédit qui leur avaient été consentis respectivement en 2007 et 2012, visant à modifier les conditions de ces
crédits, principalement en changeant les ratios financiers de ces financements et en modifiant leur maturité au 30 novembre
2015.
Le 24 juillet 2013 ont été signés entre Antalis International et les banques prêteuses de ces sociétés des avenants aux
contrats de crédit qui leur avaient été consentis respectivement en 2007 et 2012, visant à modifier les conditions de ce crédit
syndiqué, principalement en changeant les ratios financiers de ces financements et en modifiant leur maturité au 30 novembre
2015. Par ailleurs, les documents matérialisant cet accord ont été signés par Sequana.
Ces conventions et engagements produisent indirectement des effets en faveur des sociétés emprunteuses.
Arjowiggins, Antalis International et Sequana ont pour mandataire social commun M. Pascal Lebard.
Neuilly-sur-Seine, le 30 avril 2015
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Stéphane Basset
Constantin Associés
Membre de Deloitte Touche Tohmatsu Limited
Jean-Paul Séguret
Sequana I Document de référence 2014 I 195
Chapitre 4 – Situation financière – Comptes sociaux
Proposition d’affectation du résultat
Le résultat de l’exercice 2014 dans les comptes sociaux se traduit par un bénéfice de 374 705 417,92 euros.
Il est proposé d’imputer le bénéfice de l’exercice, soit 374 705 417,92 euros au report à nouveau qui s’élèverait donc
à 374 598 617,00 euros.
En conséquence, aucun dividende ne serait distribué aux actionnaires au titre de l’exercice 2014.
Aucune distribution de dividendes n’a été effectuée au cours des trois derniers exercices
.
Sequana I Document de référence 2014 I 196
Renseignements à caractère général concernant la société – Chapitre 5
Chapitre 5
RENSEIGNEMENTS A CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT
LA SOCIÉTÉ
Renseignements concernant la société
198
Dénomination sociale et siège social
Forme juridique et législation applicable
Date de constitution et durée
Objet social
Registre du commerce et des sociétés
Consultation des documents
Exercice social
Informations générales statutaires
Assemblées générales
198
198
198
198
198
198
198
198
199
Droit de vote
199
Identification des actionnaires
Franchissement de seuils
200
200
Renseignements concernant le capital social
201
Évolution du capital en 2014 et au cours
des cinq dernières années
201
Évolution du capital depuis le 1 janvier 2014
Regroupement d’actions (2012 – 2014)
Tableau d’évolution du capital au cours des cinq dernières années
201
201
202
er
Répartition du capital et des droits de vote – Actionnariat
202
Répartition du capital
Droits de vote - nombre et particularités
Pactes et conventions d’actionnaires
Franchissements de seuils et déclarations d’intention
Opérations réalisées sur les titres de la société par les dirigeants
Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique
202
204
205
206
208
208
Acquisition par la société de ses propres actions
208
Autorisations financières en vigueur
209
Capital potentiel
210
Obligations remboursables en actions Sequana
Actions attribuées gratuitement par Sequana
Options de souscription d’actions consenties par Sequana
210
211
211
Sequana I Document de référence 2014 I 197
Sequana I Document de référence 2014 I 197
Chapitre 5 - Renseignements à caractère général concernant la société
Renseignements concernant la société
Dénomination sociale et siège social
Sequana
8 rue de Seine – 92100 Boulogne-Billancourt
Tél. : 01 58 04 22 00
Forme juridique et législation applicable
Sequana est une société anonyme soumise à l’ensemble des textes régissant les sociétés commerciales en France, et en
particulier aux dispositions du code de commerce.
Date de constitution et durée
Sequana a été constituée le 29 octobre 1991 pour une durée qui prendra fin le 31 décembre 2050, sauf prorogation
ou dissolution anticipée.
Objet social(article 2 des statuts)
Sequana a pour objet :
ƒ toutes prises de participation, sous quelque forme que ce soit, dans toutes entreprises industrielles, commerciales,
immobilières et financières ;
ƒ toutes acquisitions, sous quelque forme que ce soit, d’actions, d’obligations, de parts, de créances, d’effets de commerce
ou autres titres et droits mobiliers ou immobiliers ;
ƒ la gestion desdites participations ou droits mobiliers ou immobiliers ;
ƒ toutes opérations financières et notamment tous prêts en faveur des autres sociétés de son groupe et toutes autres
opérations de trésorerie, telles que garanties, sûretés ;
ƒ tout conseil à toute autre personne ou entreprise en matière financière et en matière de prise de participations, tout service
d’assistance et de conseil d’ordre technique ou administratif à fournir ou à recevoir ;
ƒ et plus généralement toutes opérations commerciales, industrielles, immobilières, mobilières et financières se rattachant
directement ou indirectement, en totalité ou en partie, à l’un quelconque des objets ci-dessus spécifiés ou à des objets
similaires ou connexes.
Registre du commerce et des sociétés
Sequana est immatriculée au registre du commerce et des sociétés (RCS) de Nanterre sous le numéro 383 491 446.
Consultation des documents
Les documents, renseignements et informations financières historiques relatifs à Sequana, notamment les statuts, peuvent
être consultés, dans les conditions légales, au siège social : 8 rue de Seine – 92100 Boulogne-Billancourt. Toute personne
désireuse d’obtenir des renseignements complémentaires sur le groupe Sequana peut, sans engagement de sa part,
en demander par courrier la communication en s’adressant à :
Sequana, Secrétariat général, 8 rue de Seine, 92517 Boulogne-Billancourt Cedex.
Voir aussi le site Internet de la société : www.sequana.com.
Exercice social
er
L’exercice social de la société commence le 1 janvier et se clôture le 31 décembre de chaque année.
Informations générales statutaires (articles 12 et 22 des statuts)
Chaque action donne droit, dans la propriété de l’actif social et dans la répartition des bénéfices, à une part proportionnelle
à la quotité du capital qu’elle représente.
Sur le bénéfice de l’exercice, diminué le cas échéant des pertes antérieures, il est prélevé 5 % au moins pour doter le fonds
de réserve légale. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque la réserve légale atteint le dixième du capital social.
Il reprend son cours lorsque, pour une raison quelconque, la réserve légale est descendue au-dessous de ce dixième.
Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l’exercice, diminué des pertes antérieures ainsi que des sommes
à porter en réserve en application de la loi ou des statuts et augmenté du report bénéficiaire.
Sur ce bénéfice, il est prélevé tout d’abord toute somme que l’assemblée générale décidera de reporter à nouveau sur
l’exercice suivant ou d’affecter à la création de tous fonds de réserve facultative.
Le solde est réparti entre tous les actionnaires au prorata de leurs droits dans le capital.
Sequana I Document de référence 2014 I 198
Renseignements à caractère général concernant la société – Chapitre 5
L’assemblée générale peut décider de la mise en distribution des sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition
en indiquant les postes de réserves sur lesquels ces prélèvements sont opérés.
Les modalités de mise en paiement des dividendes sont déterminées par l’assemblée générale ou à défaut par le conseil
d’administration.
L’assemblée générale, ou le conseil d’administration en cas d’acompte sur dividende, a la faculté d’accorder à chaque
actionnaire, pour tout ou partie du dividende mis en distribution ou des acomptes sur dividendes, une option entre le paiement
en numéraire ou en actions nouvelles de la société ou par remise de biens en nature, dans les conditions fixées par la loi.
Assemblées générales
Convocation aux assemblées (article 20 des statuts)
Les assemblées générales sont convoquées par le conseil d’administration ou à défaut, par le commissaire aux comptes ou
toute personne habilitée à cet effet. Elles ne peuvent délibérer que sur les questions inscrites à l’ordre du jour.
Tout actionnaire, quel que soit le nombre d’actions qu’il possède, a le droit d’assister aux assemblées générales et de
participer aux délibérations personnellement ou par mandataire ou en votant par correspondance sur justification de son
identité et de la propriété de ses titres dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires
en vigueur.
Les actionnaires peuvent, dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur, adresser leur formule de procuration
ou de vote par correspondance concernant toutes assemblées générales ou spéciales, soit sous forme papier, soit, sur
décision du conseil d’administration publiée dans l’avis de réunion et l’avis de convocation, par des moyens électroniques de
télécommunication.
En cas de vote par correspondance ou par procuration, les statuts de la société prévoient que seuls les formulaires
effectivement reçus par la société au plus tard trois jours avant la date de l’assemblée seront pris en compte. Ce délai
pouvant statutairement être abrégé par décision du conseil d’administration, ce dernier fixera le délai applicable à l’assemblée
générale de juin 2015 lors de sa convocation. Il est précisé que les formulaires électroniques de vote à distance peuvent être
reçus par la société jusqu’à la veille de la réunion de l’assemblée générale au plus tard à 15 heures, heure de Paris.
Lorsque l’actionnaire a déjà exprimé son vote à distance, envoyé un pouvoir ou demandé sa carte d’admission ou une
attestation de participation, il ne peut plus choisir un autre mode de participation à l’assemblée.
Tout actionnaire ayant déjà exprimé son vote à distance, envoyé un pouvoir ou demandé sa carte d’admission ou une
attestation de participation peut néanmoins céder tout ou partie de ses actions, étant précisé que si le transfert de propriété
intervient avant le deuxième jour(1) ouvré précédant l’assemblée à zéro heure, heure de Paris, la société invalidera ou
modifiera en conséquence, selon le cas, la procuration, le vote à distance, la carte d’admission ou l’attestation de
participation.
Droit de vote (article 21 des statuts)
Depuis le 15 novembre 2012, date du regroupement des actions composant le capital social de la société, et jusqu’au
14 novembre 2014, à chaque action regroupée (ISIN FR0011352590) étaient attachés 6 droits de vote (ou 12 droits de vote
en cas de droit de vote double tel que décrit ci-dessous) et à chaque action non regroupée (ISIN FR0000063364) était attaché
1 droit de vote (ou 2 droits de vote en cas de droit de vote double).
Depuis le 15 novembre 2014, les opérations de regroupement sont achevées et la distinction entre actions regroupées
et actions non regroupées n’a plus lieu d’être. Toute action de la société donne droit à son titulaire à 1 droit de vote et un droit
de vote double est conféré à chaque action inscrite sous la forme nominative au nom du même actionnaire depuis deux ans
au moins.
Ce droit de vote double cesse de plein droit pour toute action ayant fait l’objet d’une conversion au porteur ou d’un transfert de
propriété, sauf dans les cas expressément prévus par la loi. En outre, les actions nominatives attribuées gratuitement
à un actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie d’un droit de vote double, bénéficient également d’un
droit de vote double.
L’instauration d’un droit de vote double a été décidée par l’assemblée générale des actionnaires du 26 juin 2012 dans le but
d’assurer une meilleure stabilité de l’actionnariat et de conférer un rôle plus important aux actionnaires fidèles de la société.
Ainsi, depuis le 26 juin 2014, le nombre de droits de vote existant diffère du nombre d’actions composant le capital social.
Au 31 décembre 2014, le capital de la société était divisé en 51 060 304 actions auxquelles étaient attachés 52 745 970 droits
de vote théoriques et 52 569 278 droits de vote exerçables en assemblée générale (seules les actions auto-détenues sont
privées du droit de vote conformément à l’article L. 225-210 du code de commerce). La répartition des droits de vote figure
dans le tableau de répartition du capital en page 203.
(1)
ème
Au jour du dépôt du présent document de référence, les statuts visent la cession de titres avant le 3
jour ouvré précédant l’assemblée.
ème
La modification de cette mention (pour indiquer le 2
jour ouvré avant l’assemblée) sera soumise au vote de l’assemblée générale des
actionnaires de juin 2015 afin de se conformer aux dispositions de l’article R. 225-85 du code de commerce telles que modifiées
er
le 1 janvier 2015 par le décret n° 2014-1466.
Sequana I Document de référence 2014 I 199
Chapitre 5 - Renseignements à caractère général concernant la société
Identification des actionnaires
Les actions peuvent revêtir la forme au porteur ou la forme nominative. Elles donnent lieu à une inscription en compte dans
les conditions et selon les modalités prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Dans les conditions et sous les sanctions prévues par les dispositions légales ou réglementaires en vigueur, la société peut
demander communication, à tout organisme ou intermédiaire habilité, de tout renseignement relatif à ses actionnaires ou
détenteurs de titres conférant, immédiatement ou à terme, le droit de vote, leur identité, le nombre de titres qu’ils détiennent et
l’indication, le cas échéant, des restrictions dont les titres peuvent être frappés.
L’intermédiaire inscrit dans les conditions prévues à l’article L. 228-1 du code de commerce est tenu, dans les conditions
prévues par la loi et la réglementation, de révéler l’identité des propriétaires des titres inscrits à son nom sur simple demande
de la société ou de son mandataire, laquelle peut être présentée à tout moment.
Franchissement de seuils
En sus du respect de la réglementation relative aux déclarations de franchissement de seuils légaux (5 %, 10 %, 15 %, 20 %,
25 %, 33,3 %, 50 %, 66,6 %, 90 % et 95 %), toute personne physique ou morale qui vient à détenir directement ou
indirectement, par l’intermédiaire d’une ou plusieurs personnes morales qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du code
de commerce, 0,5 % du capital social, est tenue de déclarer à la société le nombre total d’actions qu’elle possède et ce, par
lettre recommandée avec accusé de réception adressée dans les cinq jours de Bourse suivant le franchissement du seuil de
participation. Ces déclarations doivent être renouvelées dans les conditions ci-dessus prévues chaque fois qu’un nouveau
seuil de 0,5 % est franchi, à la hausse ou à la baisse, même si les seuils franchis sont supérieurs ou inférieurs aux seuils
prévus par la loi. L’intermédiaire inscrit comme détenteur d’actions conformément aux dispositions légales et réglementaires
est tenu, sans préjudice des obligations des propriétaires des actions, d’effectuer les déclarations prévues au présent article
pour l’ensemble des actions au titre desquelles il est inscrit en compte. Les sociétés de gestion de fonds communs de
placement sont tenues de procéder à cette déclaration pour l’ensemble des actions de la société détenues par les fonds
qu’elles gèrent.
Faute pour un actionnaire de faire les déclarations de franchissement de seuils à la hausse visées ci-dessus, il sera privé du
droit de vote pour les actions excédant la fraction non déclarée dans les conditions prévues par la loi ou au paragraphe
précédent, selon le cas, pour toutes les assemblées d’actionnaires qui se tiendraient jusqu’à l’expiration d’un délai de deux
ans suivant la date de régularisation de la déclaration. En cas de non-respect des stipulations du paragraphe qui précède, la
sanction visée au présent paragraphe ne s’applique qu’à la demande, consignée dans le procès-verbal d’une assemblée
générale, d’un ou plusieurs actionnaires détenant au moins 5 % du capital.
Sequana I Document de référence 2014 I 200
Renseignements à caractère général concernant la société – Chapitre 5
Renseignements concernant le capital social
Évolution du capital en 2014 et au cours des cinq dernières années
Évolution du capital depuis le 1er janvier 2014
Au 31 décembre 2013, le capital social s’élevait à 225 100 989 euros et était composé de 25 011 221 actions de 9 euros de
valeur nominale.
Le 30 avril 2014, 29 583 actions ont été créées et remises à certains bénéficiaires d’actions gratuites du plan de février 2010
qui prévoit que les acquisitions doivent résulter d’actions nouvellement émises. Le capital social de la société a alors été porté
de 225 100 989 euros à 225 367 236 euros, divisé en 25 040 804 actions d’une valeur nominale de 9 euros chacune.
Le 25 juin 2014, l’assemblée générale des actionnaires a décidé de réduire le capital social de la société d’un montant de
200 326 432 euros, le portant ainsi de 225 367 236 euros à 25 040 804 euros par apurement à due concurrence du report
à nouveau déficitaire et diminution de la valeur nominale des actions de 9 euros à 1 euro.
Par ailleurs, le 25 juin 2014, le conseil d’administration de la société réuni postérieurement à l’assemblée générale, agissant
en vertu de la délégation de compétence reçue de cette dernière, a décidé une augmentation de capital, avec maintien du
droit préférentiel de souscription des actionnaires, d’un montant nominal de 25 040 804 euros par l’émission de 25 040 804
actions d’une valeur nominale de 1 euro, émises à un prix unitaire de 2,55 euros (soit avec une prime d’émission de 1,55 euro
par action), à raison d’une action nouvelle pour une action existante. La période de souscription a été fixée du 1er juillet
au 15 juillet 2014 (inclus). En outre, en cas de sur-souscription et à l’effet de servir les ordres à titre réductible qui n’auraient
pas pu être servis, le conseil a également décidé que le nombre de titres à émettre pourrait être augmenté à hauteur du
nombre d’actions sursouscrites, dans la limite de 15 % de l’émission initiale, soit un montant maximal de 3 756 120 actions
nouvelles supplémentaires.
Le 23 juillet 2014, compte tenu de la souscription de 26 019 500 actions nouvelles, le Président Directeur général a mis en
œuvre la faculté d’extension du nombre d’actions telle que prévue par le conseil d’administration du 25 juin 2014 afin que
soient servis dans leur intégralité les ordres à titre réductible qui n’auraient pas pu l’être et d’augmenter le nombre d’actions
à émettre à hauteur du nombre d’actions sur-souscrites.
Le 29 juillet 2014, date du règlement-livraison, le capital social de la société a ainsi été porté à 51 060 304 euros par la
création de 26 019 500 actions nouvelles de 1 euro.
Le conseil d’administration du 9 avril 2015 a constaté qu’entre le 1er janvier 2014 et le 31 janvier 2014, aucune action nouvelle
autre que celles visées ci-dessus n’avait été créée, à quelque titre que ce soit, et qu’en conséquence, le capital social
était resté inchangé depuis le 29 juillet 2014 et demeurait fixé, au 31 décembre 2014, à 51 060 304 euros, divisé
en 51 060 304 actions de 1 euro de valeur nominale.
Par ailleurs, le capital social de la société n’a pas connu de variation entre le 31 décembre 2014 et la date de dépôt du
présent document de référence.
Toute modification du capital social attachée aux titres qui le composent est soumise aux prescriptions légales ou
réglementaires en vigueur, les statuts ne prévoyant pas de dispositions spécifiques. Les modifications des droits de vote
attachés aux actions, outre celles soumises aux prescriptions légales ou réglementaires, sont décrites ci-après.
Regroupement d’actions (2012 - 2014)
Le 25 octobre 2012, le conseil d’administration a mis en œuvre la décision, prise par l’assemblée générale des actionnaires
du 26 juin 2012, de regrouper les actions de la société par échange de six actions de 1,50 euro de valeur nominale chacune
contre une action de 9 euros de valeur nominale. Faisant ainsi usage de la délégation de pouvoirs qui lui avait été conférée
à cet effet par l’assemblée générale, le conseil a fixé la date de début des opérations de regroupement au 15 novembre 2012
et constaté qu’un nombre total de 25 009 372 actions résulterait du regroupement.
Les actions non regroupées (ISIN FR0000063364), inscrites dans les valeurs radiées de NYSE Euronext et cotées en Bourse
jusqu’au 14 mai 2013 puis négociables de gré à gré, pouvaient être présentées au regroupement pour être échangées contre
des actions nouvelles (ISIN FR0011352590) jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans à compter du 15 novembre 2012,
soit jusqu’au 14 novembre 2014 inclus. A l’issue de la période de regroupement, 149 910 912 actions anciennes avaient été
présentées au regroupement et échangées contre 24 985 152 actions nouvelles, soit un taux de regroupement de 99,90 %.
En application de l’article L. 228-6 du code de commerce et conformément à la décision du conseil d’administration
du 25 octobre 2012, les 24 220 actions nouvelles non réclamées par les ayants-droit ont été vendues en Bourse
le 17 novembre 2014. Le produit net de cette vente, de laquelle il est ressorti un prix unitaire d’indemnisation de 0,41835 euro
pour chaque action non regroupée (ISIN FR0000063364), est tenu à la disposition de l’ensemble des ayants-droit pendant dix
ans sur un compte bloqué ouvert auprès de BNP Paribas Securities Services. A l’expiration de ce délai de dix ans,
les sommes revenant aux ayants-droit n’ayant demandé ni l’échange de leurs actions anciennes contre des actions nouvelles
avant le 15 novembre 2014, ni le versement en espèces ci-dessus visé entre le 15 novembre 2014 et le 15 novembre 2024,
seront versées à la Caisse des Dépôts et resteront à leur disposition pendant 20 ans, sous réserve de la prescription
trentenaire au profit de l’Etat.
Sequana I Document de référence 2014 I 201
Chapitre 5 - Renseignements à caractère général concernant la société
Tableau d’évolution du capital au cours des cinq dernières années
Date de l’arrêté du capital
par le conseil
(ou date de l’opération)
Augmentation
ou réduction
(en euros)
Nombre
d'actions
créées ou
supprimées
Nombre
d'actions
composant le Valeur nominale
capital social
(en euros)
Montant du
capital social
(en euros)
Situation au 31.12.2009
09.02.2010
49 545 002
1,50
74 317 503
Situation au 31.12.2010
09.03.2011
49 545 002
1,50
74 317 503
Situation au 31.12.2011
18.01.2012
49 545 002
1,50
74 317 503
Attribution d’actions gratuites
30.04.2012
710 613
473 742
50 018 744
1,50
75 028 116
Augmentation de capital
09.07.2012
150 056 232
100 037 488
150 056 232
1,50
225 084 348
Regroupement d’actions
15.11.2012
25 009 372
9,00
225 084 348
22.01.2013
25 009 372
9,00
225 084 348
25 011 221
9,00
225 100 989
25 011 221
9,00
225 100 989
Situation au 31.12.2012
Attribution d’actions gratuites
Situation au 31.12.2013
30.04.2013
16 641
1 849
09.01.2014
Attribution d’actions gratuites
30.04.2014
266 247
29 583
25 040 804
9,00
225 367 236
Réduction de capital
25.06.2014
(200 326 432)
-
25 040 804
1,00
25 040 804
Augmentation de capital
29.07.2014
26 019 500
26 019 500
51 060 304
1,00
51 060 304
51 060 304
1,00
51 060 304
Situation au 31.12.2014
09.04.2015
Répartition du capital et des droits de vote - Actionnariat
Répartition du capital
Depuis l’augmentation de capital réalisée en 2012 et la fin concomitante du pacte d’actionnaires constitutif d’une action de
concert qui avait été conclu en 2007 par Exor SA, DLMD et M. Pascal Lebard, la répartition du capital de la société a connu
une évolution significative et Sequana est désormais une société dont le capital n’est contrôlé, directement ou indirectement,
par aucun de ses actionnaires.
Lors de l’augmentation de capital de juillet 2014, conformément au protocole d’accord signé entre Sequana, ses banques
créancières et certains de ses actionnaires, ces derniers – à savoir Bpifrance Participations, Exor SA et les sociétés du
groupe Allianz - ont souscrit à titre irréductible à l’augmentation de capital à hauteur de leur quote-part dans le capital social
de la société. M. Pascal Lebard, après l’avoir annoncé dans un communiqué de presse en date du 15 juillet 2014,
a également souscrit à hauteur de sa quote-part en exerçant la totalité de ses droits préférentiels de souscription.
A l’issue du règlement-livraison, et compte tenu des autres souscriptions reçues, les parts du capital détenues par les
principaux actionnaires ayant participé à l’opération ont légèrement baissé, la quote-part de Bpifrance Participations passant
de 20,07 % à 19,68 %, celle d’Exor SA de 17,36 % à 17,03 %, celle du groupe Allianz de 10,20 % à 10,01 % et celle de
M. Pascal Lebard de 0,26 % à 0,25 %. DLMD, qui n’a pas souscrit à l’augmentation de capital, a vu sa quote-part baisser de
13,33 % à 6,54 % du capital de la société.
En conséquence, la part du capital de Sequana détenue par le public est passée de 38,27 % à 46,16 % après l’augmentation
de capital, pour s’élever ensuite à 55,83 % au 31 décembre 2014, notamment suite à l’exercice en août 2014 par The Royal
Bank of Scotland des options qu’elle possédait sur les actions détenues par DLMD et à leur cession sur le marché ainsi qu’à
la vente par Exor SA entre septembre et décembre 2014 d’environ 6 % du capital de Sequana.
Les évolutions postérieures à l’augmentation de capital de juillet 2014 sont détaillées ci-après.
Sequana I Document de référence 2014 I 202
Renseignements à caractère général concernant la société – Chapitre 5
A la clôture de chacune des trois dernières années, le capital social et les droits de vote de la société étaient répartis
tel qu’indiqué dans les tableaux ci-après.
31.12.2014
Nombre
d’actions
Nombre de droits
de vote
exerçables en AG
% droits de vote
exerçables
en AG
10 049 832
19,68
10 049 832
19,05
10 049 832
19,12
5 537 687
10,85
5 537 687
10,50
5 537 687
10,53
Groupe Allianz
5 109 762
10,01
5 546 029
10,51
5 546 029
10,55
DLMD (1)
1 547 750
3,03
2 321 625
4,40
2 321 625
4,42
128 720
0,25
193 081
0,37
193 081
0,37
22 373 751
43,82
23 648 254
44,83
23 648 254
44,99
28 509 861
55,83
28 921 024
54,84
28 921 024
55,01
176 692
0,35
176 692
0,33
0
-
51 060 304
100,00
52 745 970
100,00
52 569 278
100,00
Pascal Lebard
(2)
Total pacte du 4 juin 2012
(non constitutif d’une action de concert)
Public
Auto-détention
TOTAL
(2)
% droits
de vote
théoriques
Exor SA
Bpifrance Participations
(1)
% capital
Nombre de
droits de vote
théoriques
DLMD est une société familiale contrôlée et dirigée par M. Pascal Lebard. Au 31 décembre 2014, les actions Sequana détenues par DLMD faisaient l’objet d’options
en faveur de BNP Paribas Arbitrage (cf. page 205).
Les informations relatives au pacte du 4 juin 2012 figurent en page 205.
31.12.2013
% capital
Bpifrance Participations (ex FSI)
5 024 916
20,09
30 149 496
20,09
30 149 496
20,17
Exor SA
4 348 000
17,38
26 088 000
17,38
26 088 000
17,45
DLMD (1)
3 338 718
13,35
20 032 308
13,35
20 032 308
13,40
Groupe Allianz
2 555 006
10,22
15 330 036
10,22
15 330 036
10,26
Pascal Lebard
64 361
0,26
386 166
0,26
386 166
0,26
15 331 001
61,30
91 986 006
61,30
91 986 006
61,54
9 579 372
38,30
57 476 232
38,30
57 476 232
38,46
100 848
0,40
605 088
0,40
0
-
25 011 221
100,00
150 067 326
100,00
149 462 238
100,00
Nombre
d’actions
(2)
Total pacte du 4 juin 2012
(non constitutif d’une action de concert)
Public
Auto-détention
TOTAL
(1)
(2)
% droits de vote
exerçables
en AG
Nombre de droits
de vote
théoriques
% droits Nombre de droits
de vote
de vote
théoriques exerçables en AG
DLMD est une société familiale contrôlée et dirigée par M. Pascal Lebard. En 2013, les actions Sequana détenues par DLMD faisaient l’objet d’options en faveur
de BNP Paribas Arbitrage et The Royal Bank of Scotland (cf. page 205).
Les informations relatives au pacte du 4 juin 2012 figurent en page 205.
31.12.2012
Nombre
d’actions (2)
FSI - devenu Bpifrance Participations
(4)
20,09
30 149 496
20,09
30 149 496
20,18
18,74
28 115 064
18,74
28 115 064
18,82
DLMD (1)(3)
3 338 717
13,35
20 032 302
13,35
20 032 302
13,41
Groupe Allianz
2 554 803
10,22
15 328 818
10,22
15 328 818
10,26
64 361
0,26
386 166
0,26
386 166
0,26
15 668 641
62,66
94 011 846
62,66
94 011 846
62,93
9 231 426
36,91
55 388 556
36,91
55 388 556
37,07
109 305
0,43
655 830
0,43
0
-
25 009 372
100,00
150 056 232
100,00
149 400 402
100,00
Public
Auto-détention
TOTAL
(4)
(5)
% droits de vote
exerçables
en AG
4 685 844
Total pacte du 4 juin 2012
(non constitutif d’une action de concert)
(3)
Nombre de droits
de vote
exerçables
en AG (2)
5 024 916
(5)
(2)
% droits
de vote
théoriques
Exor SA (3)
Pascal Lebard (3)
(1)
% capital
Nombre de
droits de vote
théoriques (2)
DLMD est une société familiale contrôlée et dirigée par M. Pascal Lebard. En 2012, les actions Sequana détenues par DLMD faisaient l’objet d’options en faveur de
BNP Paribas Arbitrage et The Royal Bank of Scotland (cf. page 205).
Informations au 31 décembre 2012, sur la base du nombre d’actions nouvelles après regroupement intervenu le 15 novembre 2012.
Du 6 juillet 2007 au 4 juin 2012, Exor SA, DLMD et Pascal Lebard étaient liés par un pacte d’actionnaires constitutif d’une action de concert vis-à-vis de Sequana
et détenaient à ce titre 48 % du capital et des droits de vote de la société.
FSI (devenu Bpifrance Participations) est entré au capital de Sequana le 9 juillet 2012.
Les informations relatives au pacte du 4 juin 2012 figurent en page 205.
Sequana I Document de référence 2014 I 203
Chapitre 5 - Renseignements à caractère général concernant la société
Entre le 31 décembre 2014 et la date de dépôt du présent document de référence, la répartition du capital social a varié,
essentiellement du fait de la cession par Exor SA de la totalité de sa participation (cf. page 207). Au 29 avril 2015 et à la date
de dépôt du présent document de référence, le capital social et les droits de vote de la société étaient répartis comme suit :
29.04.2015
Nombre
d’actions
% capital
Nombre de
droits de vote
théoriques
droits
de vote
théoriques
Nombre de droits
de vote exerçables
en AG
% droits de vote
exerçables
en AG
10 049 832
19,68
10 049 832
19,05
10 049 832
19,08
Groupe Allianz (1)
4 115 762
8,06
4 552 029
8,63
4 552 029
8,64
DLMD (2)
1 547 750
3,03
2 321 625
4,40
2 321 625
4,41
128 720
0,25
193 081
0,36
193 081
0,37
15 842 064
31,02
17 116 567
32,44
17 116 567
32,50
35 122 542
68,79
35 552 502
67,38
35 552 502
67,50
95 698
0,19
95 698
0,18
0
-
51 060 304
100,00
52 764 767
100,00
52 669 069
100,00
Bpifrance Participations
Pascal Lebard
(3)
Total pacte du 4 juin 2012
(non constitutif d’une action de concert)
Public
Auto-détention
TOTAL
(1)
(2)
(3)
Le groupe Allianz a cédé 493 671 actions Sequana le 20 avril 2015 (cf. page 208) et a déclaré à la société avoir franchi le 29 avril 2015
de nouveaux seuils à la baisse le conduisant aux pourcentages de capital et de droits de vote ci-dessus décrits.
DLMD est une société familiale contrôlée et dirigée par M. Pascal Lebard. Au 23 avril 2015 et à la date de dépôt du présent document,
les actions Sequana détenues par DLMD font l’objet d’options en faveur de BNP Paribas Arbitrage (cf. page 205).
Les informations relatives au pacte du 4 juin 2012 figurent en page 205.
À la connaissance de la société, il n’existe aucun autre actionnaire détenant directement ou indirectement, seul ou de concert,
plus de 5 % du capital ou des droits de vote.
En 2014, Sequana a réalisé une première étude de titres au porteur identifiables et de titres au nominatif composant son
actionnariat au 15 mai 2014 puis une seconde étude (après réalisation de l’augmentation de capital de fin juillet 2014)
au 30 septembre 2014. A cette dernière date, environ 16 400 actionnaires ont été identifiés, représentant 99,6 % du capital.
Il ressort de ces études, outre l’augmentation de la part du capital de la société détenue par le public (52 % du capital
fin septembre 2014 et 38,5 % fin mai 2014, contre 37 % du capital à fin juin 2013), qu’au sein du flottant, la part détenue par
les actionnaires individuels est en progression (56 % fin septembre 2014, contre 55 % fin mai 2014 et 52 % fin juin 2013).
Par ailleurs, si la part des fonds de gestion familiaux avait augmenté, passant de 6 % en 2012 à 15 % fin mai 2014,
elle a commencé à baisser après l’augmentation de capital, passant à 9 % fin septembre 2014, à l’inverse de celle des
investisseurs institutionnels qui avait progressivement baissé, passant de 42 % en 2012 à 19 % fin mai 2014, et qui
a commencé à remonter (22 % fin septembre 2014).
ère
position avec 40 % des investisseurs
Par zone géographique, toujours au sein du flottant, la France reste en 1
institutionnels fin septembre 2014 (41 % fin mai 2014) devant le Royaume-Uni qui passe à 32 % (contre 1 % fin mai 2014)
avec l’entrée de Sothic lors de l’augmentation de capital de juillet 2014 (cf. « Franchissements de seuils » page 207), l’Europe
continentale (15 % fin septembre 2014 et 26,5 % fin mai 2014) et l’Amérique du nord (13 % fin septembre et fin mai 2014).
Ces répartitions et ces tendances à fin septembre 2014 ont toutefois évolué du fait des évolutions intervenues par la suite
(cf. «Franchissements de seuils» pages 206, 207 et 208).
A la connaissance de la société, le nombre d’actionnaires détenant des titres Sequana inscrits sous la forme nominative était
de 3 291 au 31 décembre 2014 (source BNP Paribas Securities Services), représentant environ 21 % du capital de la société
(contre 3 836 actionnaires représentant 50 % du capital au 31 décembre 2013), dont 1/3 était détenu par des non-résidents.
Par ailleurs, au 31 décembre 2014, les actions détenues, en leur nom propre, par des salariés du groupe représentaient
0,10 % du capital social de la société et les actions détenues par des salariés et anciens salariés du groupe à travers
des FCPE investis en actions Sequana représentaient 0,63 % du capital (cf. chapitre 6, «Epargne salariale – plans donnant
droit à des actions Sequana» page 221).
Aucune action de la société n’est détenue par des sociétés de son groupe.
Droits de vote – nombre et particularités
Seules les actions auto-détenues par Sequana sont privées de droit de vote conformément à l’article L. 225-210 du code de
commerce, expliquant les différences existant entre droits de vote théoriques et droits de vote exerçables en assemblée
générale, indiqués dans les tableaux ci-dessus.
Par ailleurs, aucun actionnaire ne dispose de droits de vote particulier.
Jusqu’au 25 juin 2014, le nombre de droits de vote attaché aux actions de la société était proportionnel au capital qu’elles
représentaient et il n’existait aucun droit de vote double. Toutefois, comme indiqué au paragraphe «Renseignements
concernant la société – droit de vote» page 199, à chaque action regroupée étaient attachés 6 droits de vote et à chaque
action non regroupée était attaché 1 droit de vote.
Sequana I Document de référence 2014 I 204
Renseignements à caractère général concernant la société – Chapitre 5
A compter du 26 juin 2014, un droit de vote double a été conféré à chaque action inscrite sous la forme nominative au nom du
même actionnaire depuis 2 ans au moins. Chaque action composant le capital social de la société et non privée de droit de
vote était alors assortie de 1 ou 6 droits de vote (selon que l’action était ou non regroupée) ou de 2 ou 16 droits de vote
(en cas de droit de vote double).
Enfin, le 15 novembre 2014, à l’issue de la période de regroupement, les actions non regroupées ont perdu leur droit de vote
aux assemblées générales conformément à l’article 6 du décret n° 048-1683 du 30 octobre 1948 fixant certaines
caractéristiques des valeurs mobilières et, depuis cette date, toute action de la société donne droit à son titulaire à 1 droit de
vote, exception faite des actions nominatives jouissant d’un droit de vote double tel que visé ci-dessus.
Au 31 décembre 2014, les 51 060 304 actions composant le capital de la société étaient assorties de 52 745 970 droits
de vote théoriques.
Pactes et conventions d’actionnaires
Conventions d’options d’achat et nantissement de titres
DLMD a consenti le 30 juillet 2010, pour une durée de 4 ans, à chacune de ses deux banques, The Royal Bank of Scotland
(RBS) et BNP Paribas Arbitrage (BNPPA) prises séparément, des options d’achat sur la totalité des actions Sequana qu’elle
détenait. Le prix d’exercice de ces options a été intégralement payé par anticipation par compensation de la totalité de la dette
de DLMD vis-à-vis de RBS et BNPPA (cf. D&I AMF 210C0756 et 210C0757).
Le 7 juin 2012, DLMD a également consenti à RBS et BNPPA, prises indépendamment l’une de l’autre, des options d’achat
portant sur les nouvelles actions à souscrire par DLMD lors de l’augmentation de capital de Sequana de juillet
2012, exerçables en tout ou partie jusqu’au 30 juillet 2014, et dont le prix d’exercice était prépayé par les banques à l’effet de
cette souscription (cf. D&I AMF 212C0760 et n° 212C0761).
Chaque opération d’options ci-dessus visée a fait l’objet d’un nantissement de compte de titres financiers portant sur la totalité
des actions objet de chacune des opérations d’options.
Par la signature d’avenants en date du 24 juillet 2014, la date d’échéance de chaque option, initialement fixée au 30 juillet
2014, a été reportée au 31 janvier 2015 pour RBS (cf. D&I AMF 214C1560) et au 31 janvier 2016 pour BNPPA
(cf. D&I AMF 214C1580).
RBS a exercé la totalité de ses options (qui donnaient exclusivement droit à des actions Sequana) les 12 et 13 août 2014
et a cédé les actions Sequana ainsi reçues au cours du mois d’août 2014 (cf. « franchissements de seuils » page 207).
Les options détenues par BNPPA demeurent exerçables à tout moment jusqu’au 31 janvier 2016. Elles portent sur
les 1 547 750 actions Sequana actuellement détenues par DLMD et leur débouclage peut se faire pour moitié obligatoirement
par livraison d’actions Sequana et pour l’autre moitié, au choix de DLMD, par livraison d’actions Sequana ou par paiement
à BNPPA d’une somme en numéraire calculée sur la base du cours de bourse de l’action.
Pacte d’actionnaires en vigueur
Le 4 juin 2012, un pacte d’actionnaires a été signé entre le FSI (devenu Bpifrance Participations), Exor SA, DLMD, M. Pascal
Lebard et les sociétés Allianz Vie, Allianz Iard et Allianz France ainsi que BNP Paribas Arbitrage et The Royal Bank of
Scotland, ces dernières pour les raisons évoquées ci-dessus (cf. D&I AMF 212C0775).
Ce pacte, non constitutif d’une action de concert vis-à-vis de Sequana et conclu pour une durée de 5 années, détermine les
règles applicables entre les parties lors de la cession éventuelle de tout ou partie de leur participation dans le capital de
Sequana et vise notamment à conférer un droit de préférence à Bpifrance Participations, sauf en cas de transfert de titres par
DLMD à ses banques du fait de l’exercice des options ci-dessus visées, les banques reprenant alors à leur compte les
engagements de conservation et de respect du droit de première offre de Bpifrance Participations souscrits par DLMD
aux termes du pacte.
Ce droit de première offre, qui reste valable durant toute la durée du pacte d’actionnaires, concerne les cessions par Exor SA,
DLMD ou le groupe Allianz de tout bloc de titres représentant au moins 5 % du capital de Sequana ou permettant à un tiers de
détenir, directement, indirectement ou de concert, compte tenu de titres Sequana déjà acquis auprès du même cédant ou
toute personne agissant de concert avec lui, au moins 5 % du capital de la société.
L’engagement de conservation prévu aux termes de ce pacte ayant pris fin le 30 octobre 2013, Exor SA, DLMD, M. Pascal
Lebard et les sociétés du groupe Allianz peuvent, depuis cette date, librement transférer leur participation par cession au fil de
l’eau sur le marché sous réserve, en cas de cession de bloc de titres, d’informer préalablement Bpifrance Participations de
leur intention de réaliser ladite cession de bloc afin de lui permettre, le cas échéant, d’exercer son droit de première offre, dès
lors que les titres ainsi cédés représentent au moins 5 % du capital social de la société ou permettent à un tiers de détenir,
directement, indirectement ou de concert, au moins 5 % du capital de la société, dans les conditions indiquées ci-dessus.
Le pacte dispose par ailleurs qu’il sera résilié par anticipation à l’égard d’une partie au pacte dès lors que la participation de
cette partie deviendrait, à la suite de transferts autorisés, inférieure au seuil qui est applicable à l’engagement de conservation
qu’elle a souscrit à la signature du pacte, le pacte restant dans ce cas applicable aux autres parties jusqu’à son terme. A ce
titre, le 16 février 2015, par suite de cessions d’actions Sequana au fil de l’eau, Exor SA a franchi le seuil qui lui était
applicable et le pacte d’actionnaires a été résilié par anticipation à cette date vis-à-vis d’Exor SA (cf. D&I AMF n° 215C0243).
Sequana I Document de référence 2014 I 205
Chapitre 5 - Renseignements à caractère général concernant la société
Il est rappelé que le pacte conclu le 4 juin 2012 n’étant pas constitutif d’une action de concert et chacun des actionnaires étant
réputé agir pour son propre compte, Sequana n’est pas considérée comme une société contrôlée. En outre, si certains
actionnaires sont représentés à son conseil d’administration, ils ne bénéficient ni d’avantages ni d’informations significatives
par rapport aux autres actionnaires en dehors de ceux reçus en leur qualité d’administrateur.
Protocole d’accord signé le 5 juin 2014
Le 5 juin 2014, un protocole d’accord a été signé entre Sequana, ses banques créancières et certains de ses actionnaires,
à savoir Bpifrance Participations, Exor SA et les sociétés du groupe Allianz (Allianz Vie, Allianz Iard et Allianz France).
Aux termes de ce protocole, ces derniers se sont engagés à souscrire à titre irréductible à l’augmentation de capital devant
être décidée le 25 juin 2014, en exerçant la totalité de leurs droits préférentiels de souscription et, dans l’hypothèse où les
souscriptions à titre irréductible et à titre réductible de l’ensemble des actionnaires ou cessionnaires de droits préférentiels de
souscription n’auraient pas absorbé la totalité de l’émission, à souscrire, chacun conformément à leur quote-part respective
dans le capital de la société, à un nombre d’actions nouvelles complémentaire garantissant la souscription de l’intégralité du
montant (hors exercice de la clause d’extension) de l’augmentation de capital.
Cette augmentation de capital a donc été souscrite en numéraire par Bpifrance Participations, Exor SA et les sociétés
susvisées du groupe Allianz à hauteur de leur quote-part respective dans le capital de la société. Le nombre total
de souscriptions reçues ayant excédé le nombre de souscriptions prévues, les garanties qu’elles avaient données n’ont
pas été exercées.
Franchissements de seuils et déclarations d’intention
Franchissements de seuils intervenus en 2014
Au cours de l’année 2014, la société a enregistré les déclarations de franchissements de seuils légaux suivantes :
Caisse des Dépôts et BPI Groupe
par l’intermédiaire de Bpifrance Participations dont ils détiennent le contrôle
Date du franchissement
26 juin 2014
29 juillet 2014
Hausse/
Baisse
Baisse
Baisse
Seuil franchi
20 % des droits de vote
20 % du capital
% capital
détenu
20,07 %
19,68 %
% droits
de vote détenu
18,22 %
18,73 %
D&I AMF 214C1541 et D&I 214C1543
D&I AMF 214C1603 et D&I 214C1604
Le seuil franchi le 26 juin 2014 l’a été en raison de la création, à cette date, de droits de vote double au sein de la société.
Le seuil franchi le 29 juillet 2014 l’a été dans le cadre de l’augmentation de capital réalisée à cette date.
Il est rappelé que le 10 juin 2014, Bpifrance Participations a obtenu une dérogation à l’obligation de déposer un projet d’offre
publique (cf. D&I AMF 214C1051 du 12 juin 2014) dans l’hypothèse où elle aurait franchi en hausse les seuils de 30 % du
capital et des droits de vote de Sequana à l’issue de sa souscription à l’augmentation de capital de la société prévue aux
termes du protocole d’accord signé le 5 juin 2014 (cf. supra). Ce franchissement était envisagé dans le cas où seuls les
actionnaires engagés à souscrire le feraient à titre irréductible et que l’intégralité du solde du montant de l’augmentation de
capital serait alors répartie proportionnellement à leur quote-part de détention dans le capital de la société.
Allianz Vie
Date du franchissement
26 juin 2014
Hausse/
Baisse
Baisse
Seuil franchi
5 % des droits de vote
% capital
détenu
5,11 %
% droits
de vote détenu
4,64 %
D&I AMF 214C1564
Le seuil franchi le 26 juin 2014 l’a été en raison de la création, à cette date, de droits de vote double au sein de la société.
A cette occasion, le groupe Allianz, par l’intermédiaire des sociétés Allianz IARD, Allianz Vie, Allianz France et Arcalis qu’elle
contrôle, n’a franchi aucun seuil légal.
DLMD
Date du franchissement
26 juin 2014
29 juillet 2014
12 août 2014
13 août 2014
Hausse/
Baisse
Hausse
Baisse
Baisse
Baisse
Seuil franchi
15 % des droits de vote
10 % du capital
15 % des droits de vote
10 % des droits de vote
5 % du capital
5 % des droits de vote
% capital
détenu
13,33 %
% droits
de vote détenu
18,16 %
6,54 %
4,78 %
3,03 %
9,33 %
6,00 %
4,33 %
D&I AMF 214C1608
D&I AMF 214C1608
D&I AMF 214C1708
D&I AMF 214C1708
Le seuil de 15 % des droits de vote franchi à la hausse le 26 juin 2014 l’a été en raison de la création, à cette date, de droits
de vote double au sein de la société.
Dans la déclaration relative à ce franchissement de seuil, effectuée par DLMD et M. Pascal Lebard agissant de concert
au sens de l’article L. 233-10 du code de commerce (le «groupe familial Pascal Lebard»), ces derniers ont également publié
une déclaration d’intention conformément aux dispositions de l’article L. 233-7 VII du code de commerce et de l’article 223-17
du règlement général de l’autorité des marchés financiers :
ƒ rappelant que lors du franchissement de ce seuil, ils n’avaient pas pris de décision et n’avaient pas fait part à la société de
leurs intentions de souscription à l’émission des actions nouvelles (cf. «Répartition du capital» page 202) dans le cadre de
l’augmentation de capital décidée le 25 juin 2014, et
Sequana I Document de référence 2014 I 206
Renseignements à caractère général concernant la société – Chapitre 5
ƒ
indiquant que pour les six prochains mois :
y ils n’envisageaient, individuellement ou de concert, ni de procéder à des achats d’actions de la société, ni de prendre le
contrôle de la société
y ils entendaient poursuivre la stratégie actuelle vis-à-vis de la société, et
y ils n’envisageaient aucune des opérations visées à l’article 223-17 I, 6° du règlement général de l’AMF autres que
celles décidées par l’assemblée générale des actionnaires de Sequana du 25 juin 2014.
M. Pascal Lebard, Président Directeur général de la société, a également déclaré qu’il n’avait pas l’intention de demander la
nomination d’administrateurs.
A l’occasion de cette déclaration, DLMD a rappelé que les actions qu’elle détenait faisaient l’objet d’options d’achat conclues
au profit de The Royal Bank of Scotland et BNP Paribas Arbitrage, exerçables à tout moment par ces dernières et a déclaré
qu’en dehors de ces options, ni elle ni M. Lebard ne détenait d’instrument ou accord tel que visé aux 4° et 4°bis du I de
l’article L. 233-9 du code de commerce, ni n’avait conclu d’accord de cession temporaire ayant pour objet les actions et/ou les
droits de vote de la société.
Les seuils franchis le 29 juillet 2014 l’ont été dans le cadre de l’augmentation de capital réalisée à cette date et à laquelle
DLMD n’a pas souscrit.
Le franchissement à la baisse par DLMD des seuils de 5 % du capital et des droits de vote les 12 et 13 août 2014 résulte de
l’exercice par The Royal Bank of Scotland des options d’achat ci-dessus visées.
Le 13 août 2014, le groupe familial de Pascal Lebard a également franchi à la baisse les seuils de 5 % du capital et des droits
de vote et détenait à cette date 3,28 % du capital et 4,69 % des droits de vote.
Exor SA
Hausse/
Baisse
Baisse
Baisse
Date du franchissement
18 septembre 2014
24 septembre 2014
Seuil franchi
15 % des droits de vote
15 % du capital
% capital
détenu
15,44 %
14,97 %
% droits de vote
détenu
14,94 %
14,49 %
D&I AMF 214C1964
D&I AMF 214C1990
Par suite de ventes d’actions au fil de l’eau, la société Exor SA a également franchi à la baisse en septembre 2014 les seuils
statutaires de 17 % à 15 % du capital puis en novembre et décembre 2014, les seuils statutaires de 14,5 % à 11 % du capital
et détenait à la date du 31 décembre 2014, 10,89 % du capital et 10,54 % des droits de vote de la société.
Au cours de l’année 2014, la société a également reçu les déclarations de franchissement de seuils statutaires suivantes :
Norges Bank Investment Management
Sothic Management Capital
Solutys Technologies
(1)
(2)
Susquehanna International Group (SIG)
Tocqueville Finance
(1)
(2)
Date de la déclaration
6 février 2014
23 avril 2014
28 août 2014
29 juillet 2014
26 septembre 2014
13 octobre 2014
23 octobre 2014
24 octobre 2014
3 novembre 2014
7 novembre 2014
14 novembre 2014
31 juillet 2014
31 juillet 2014
27 août 2014
18 décembre 2014
Hausse/
Baisse
Baisse
Baisse
Baisse
Hausse
Baisse
Baisse
Baisse
Baisse
Baisse
Baisse
Baisse
Hausse
Hausse
Baisse
Hausse
Seuil statutaire franchi
(en % du capital)
2,50 %
2,00 %
1,50 %
3,50 %
3,50 %
3,00 %
2,50 %
2,00 %
1,50 %
1,00 %
0,50 %
1,00 %
0,50 %
0,50 %
0,50 %
% capital
détenu
1,34 %
0,44 %
1,07 %
0,47 %
0,52 %
au nom et pour le compte du fonds d’investissement Sothic Capital European Opportunities Master Fund Ltd
pour le compte de Solutys Group regroupant les sociétés Solutys Technologies, Solutys Lease, Solutys Asset Management et Ascofin
Le 14 août 2014, après avoir exercé les options d’achat qu’elle détenait sur les actions Sequana détenues par la société
DLMD, The Royal Bank of Scotland a déclaré détenir 3,51 % du capital de Sequana, puis elle a déclaré le 18 août 2014
détenir 2,31 % du capital, le 20 août 2014 détenir 1,63 % du capital, le 21 août 2014 détenir 1,37 % du capital, le 22 août
2014 détenir 0,78 % du capital et le 27 août 2014 ne plus détenir aucune action Sequana.
Franchissements de seuils intervenus début 2015
Par suite de cessions d’actions sur le marché, Exor SA a franchi à la baisse le seuil légal de 10 % des droits de vote le
16 janvier 2015 (cf. D&I AMF n° 215C0091) et le seuil légal de 10 % du capital le 6 février 2015 (cf. D&I AMF n° 215C0178)
puis le seuil légal de 5 % du capital et des droits de vote le 25 février 2015 (cf. D&I AMF n° 215C0262) avant de franchir à la
baisse le 10 avril 2015 les seuils statutaires de 4,5 % à 2 % du capital puis les 15 et 16 avril 2015 les seuils statutaires
de 1,5 % et 1 % du capital et le 20 avril 2015 le seuil statutaire de 0,5 % du capital. Par suite de cessions ultérieures, Exor SA
ne détient plus d’action de la société à la date de dépôt du présent document.
Sequana I Document de référence 2014 I 207
Chapitre 5 - Renseignements à caractère général concernant la société
Par ailleurs, la société de droit allemand Allianz SE a déclaré le 23 avril 2015 (cf. D&I AMF n° 215C0505) avoir franchi à la
baisse, le 20 avril 2015, par l’intermédiaire des sociétés Allianz IARD, Allianz Vie, Allianz France, Arcalis et Allianz Life
Luxembourg qu’elle contrôle, le seuil légal de 10 % du capital de la société et détenir, depuis cette date, 5 044 016 actions
Sequana (soit 9,88 % du capital), assorties de 5 480 238 droits de vote (soit 10,39 % des droits de vote). La société Allianz
SE a déclaré de nouveaux franchissements de seuil à la baisse le 29 avril 2015 la conduisant à détenir à 4 115 762 actions et
4 552 029 droits de vote représentant respectivement 8,06 % du capital et 8,63 % des droits de vote. A ces occasions, les
sociétés Allianz Vie et Allianz IARD ont déclaré avoir franchi, individuellement et respectivement, le seuil légal de 5 % du
capital de la société et de nouveaux seuils statutaires.
Enfin, s’agissant des franchissements de seuils statutaires communiqués à la société début 2015, Dimensional Funds
Advisors LP, agissant au nom et pour le compte de divers fonds d’investissement dont elle assure directement ou
indirectement la gestion, a déclaré avoir franchi à la hausse le 28 janvier 2015 le seuil statutaire de 1,50 % du capital puis le
3 mars 2015 le seuil statutaire de 2,00 % du capital et détenir à cette date 1 054 812 actions Sequana, soit 2,065 % de son
capital. Le 10 avril 2015, Sycomore Asset Management a déclaré avoir franchi à la hausse le seuil statutaire de 1 % puis le
15 avril 2015 le seuil statutaire de 1,50 % et détenir à cette date 815 000 actions Sequana, soit 1,60 % de son capital. Le
15 avril 2015, Ledbury Capital Partners LLP a déclaré avoir franchi à la hausse le seuil statutaire de 0,5 % et détenir
272 616 actions Sequana, soit 0,53 % de son capital.
Opérations réalisées sur les titres de la société par les dirigeants, les personnes assimilées et leurs
proches (article L. 621-18-2 du code monétaire et financier)
Conformément à l’article 223-26 du règlement général de l’autorité des marchés financiers prévoyant le report des
déclarations faites par les dirigeants, personnes assimilées et leurs proches des opérations réalisées sur les titres de la
société, il est ici rappelé que :
ƒ
M. Pascal Lebard, Président Directeur général de Sequana, a souscrit le 29 juillet 2014 des actions de la société à un prix
unitaire de 2,55 euros, pour un montant total de 164 115,45 euros ;
ƒ
DLMD, société dirigée et contrôlée par M. Pascal Lebard, a déclaré l’exercice par The Royal Bank of Scotland le 12 août
2014 de son option d’achat en date du 30 juillet 2010 (telle que modifiée le 7 juin 2012 et le 24 juillet 2014) conclue avec
DLMD en qualité de vendeur dans le cadre de la convention cadre FBF (D&I AMF 214C1708) ;
ƒ
DLMD, société dirigée et contrôlée par M. Pascal Lebard, a déclaré l’exercice par The Royal Bank of Scotland le 13 août
2014 de son option d’achat en date du 6 juin 2012 (telle que modifiée le 24 juillet 2014) conclue avec DLMD en qualité de
vendeur dans le cadre de la convention cadre FBF (D&I AMF 214C1708).
Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique
En cas d’offre publique sur les titres émis par la société, les règles légales et celles émises par l’Autorité des marchés
financiers devront être respectées par l’initiateur de l’offre et par la société.
Il n’existe pas de règle propre à Sequana susceptible d’avoir une incidence en cas d’offre publique en dehors de la faculté
pour la société d’opérer, dans certaines conditions, sur ses propres actions et ce, y compris en période d’offre publique.
ème
résolution) et celle de juin 2015 est appelée
L’assemblée générale des actionnaires du 25 juin 2014 a renouvelé (10
à renouveler l’autorisation donnée au conseil d’administration d’opérer ainsi sur les titres de la société en de telles
circonstances.
Par ailleurs, certains contrats financiers de crédit du groupe comportent des clauses d’exigibilité anticipée en cas de
changement de contrôle de la société.
Acquisition par la société de ses propres actions
ème
Dans sa 13
résolution, l’assemblée générale mixte du 27 juin 2013 a autorisé le conseil d’administration, pour une période
de 18 mois, avec faculté de délégation, à procéder au rachat d’actions Sequana à hauteur de 10 % du capital social.
L’assemblée générale mixte du 25 juin 2014, dans sa 10ème résolution, a mis fin à cette autorisation, à hauteur de la partie non
encore utilisée à cette date, et a consenti une nouvelle autorisation au conseil, pour une période de 18 mois et avec faculté de
délégation, à l’effet de procéder au rachat d’actions Sequana à hauteur de 10 % du capital social.
Dans le but de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des actions de la société sur le marché
Eurolist d’Euronext Paris, Sequana a mis en place un contrat de liquidité. La mise en œuvre de ce contrat, conforme à la
charte de déontologie de l'AMAFI, est confiée depuis mars 2009 à la société Oddo Corporate Finance. Les moyens alloués
par Sequana à ce contrat de liquidité s’élèvent actuellement à 6 millions d’euros.
Toutes les transactions auxquelles il a été procédé au cours de l’exercice 2014 ont été effectuées dans le cadre de ce contrat
de liquidité.
Du 1er janvier au 31 décembre 2014, 1 678 017 titres Sequana ont été achetés, à un cours moyen brut pondéré par les
volumes ainsi traités de 3,70 euros. Au cours de la même période, 1 602 173 titres Sequana ont été vendus, à un cours
moyen brut pondéré par les volumes ainsi traités de 3,80 euros.
Le montant total des frais de négociation sur cette période s’est élevé à 35 000 euros.
Au 31 décembre 2014, Sequana détenait 176 692 de ses propres titres, soit 0,35 % du capital pour une valeur de marché de
466 467 euros, résultant tous de la mise en œuvre de son contrat de liquidité.
Sequana I Document de référence 2014 I 208
Renseignements à caractère général concernant la société – Chapitre 5
Autorisations financières en vigueur
La société dispose, à ce jour, des autorisations suivantes :
Montant nominal maximal
autorisé (a)
Date limite de
validité
AGE 25.06.2014
actions :
150 millions d’euros
titres de créance :
600 millions d’euros
24.08.2016
Délégation de compétence pour émettre, avec suppression du droit
préférentiel de souscription, des actions ou des valeurs mobilières donnant
accès immédiat ou à terme au capital, avec possibilité de conférer un délai
de priorité
AGE 27.06.2013
actions :
90 millions d’euros
titres de créance :
600 millions d’euros
26.08.2015
Autorisation pour augmenter le nombre de titres à émettre en cas
d’augmentation de capital avec ou sans droit préférentiel de souscription en
application des délégations visées ci-dessus
AGE 25.06.2014
15 % de l’émission
24.08.2016
Autorisation d’émission, avec suppression du droit préférentiel de
souscription, par offre au public et/ou par placement privé, d’actions ou de
valeurs mobilières donnant accès au capital, à un prix fixé par le conseil
d’administration
AGE 27.06.2013
10 % du capital
26.08.2015
AGE 27.06.2013
actions :
150 millions d’euros
titres de créance :
600 millions d’euros
26.08.2015
AGE 27.06.2013
10 % du capital
26.08.2015
AGE 27.06.2013
Montant global des
sommes susceptibles
d’être incorporées
26.08.2015
Émission d’actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès au capital,
réservée aux salariés adhérents d’un plan d’épargne entreprise
AGE 25.06.2014
2 % du capital (b)
24.08.2016
Emission d’actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès au capital,
réservée aux salariés de filiales étrangères du groupe
AGE 25.06.2014
2 % du capital (c)
24.12.2015
Options de souscription ou d’achat d’actions
AGE 27.06.2013
6 % du capital (d)
26.08.2016
Actions attribuées gratuitement
AGE 27.06.2013
6 % du capital (e)
26.08.2016
RACHAT D’ACTIONS
AGO 25.06.2014
10 % du capital
24.12.2015 (f)
REDUCTION DE CAPITAL
AGE 25.06.2014
10 % du capital
24.12.2015 (f)
Date d’autorisation
ÉMISSIONS DE VALEURS MOBILIERES ET/OU DE TITRES
Délégation de compétence pour émettre, avec droit préférentiel de
souscription, des actions ou des valeurs mobilières donnant accès immédiat
ou à terme au capital et/ou à l’attribution de titres de créance
Délégation pour émettre des actions ou des valeurs mobilières donnant
accès au capital pour rémunérer des apports de titres en cas d’offre publique
d’échange
Délégation pour émettre des actions ou des valeurs mobilières donnant
accès au capital pour rémunérer des apports en nature consentis à la
société
Délégation de compétence au conseil à l’effet de procéder à l’augmentation
du capital par incorporation de primes, réserves, bénéfices ou autres
AUTORISATIONS EN FAVEUR DES SALARIES
(a) L’assemblée générale du 25 juin 2014 a limité globalement les augmentations de capital pouvant être réalisées, en dehors de celles réservées aux
adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise et aux salariés de filiales étrangères, à un montant maximal de 332 millions d’euros et les émissions de
titres de créance à 600 millions d’euros. Cette limite ne s’applique pas à la délégation de compétence au conseil lui permettant d’augmenter le
capital par incorporation de primes, réserves, bénéfices ou autres.
(b) Le nombre total d’actions et de valeurs mobilières émises en faveur de salariés de filiales étrangères s’impute sur ce plafond.
(c) Le nombre total d’actions et de valeurs mobilières émises en faveur de salariés adhérents d’un plan d’épargne entreprise s’impute sur ce plafond.
(d) Le nombre total des actions attribuées gratuitement s’impute sur ce plafond.
(e) Le nombre total des options de souscription ou d’achat d’actions octroyées par le conseil d’administration s’impute sur ce plafond.
(f) Autorisation expirant en tout état de cause à la date de l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes 2014.
Sequana I Document de référence 2014 I 209
Chapitre 5 - Renseignements à caractère général concernant la société
En 2014, il a été fait usage des délégations de compétence ou autorisations suivantes :
ƒ
Au titre du contrat de liquidité confié à Oddo Corporate Finance (cf. « Acquisition par la société de ses propres actions »
page 208), l’autorisation par laquelle l’assemblée générale du 27 juin 2013 a autorisé le conseil d’administration à opérer
en Bourse sur les actions de la société pour un prix maximal d’achat de 20 euros par action a été utilisée du 1er janvier
2014 au 24 juin 2014 et l’autorisation par laquelle l’assemblée générale du 25 juin 2014 a autorisé le conseil
d’administration à opérer en Bourse sur les actions de la société pour un prix maximal de 20 euros par action a été utilisée
du 25 juin 2014 au 31 décembre 2014.
ƒ
La délégation par laquelle l’assemblée générale du 25 juin 2014 a délégué sa compétence au conseil d’administration
pour émettre, avec droit préférentiel de souscription, des actions donnant accès au capital de la société dans la limite d’un
montant nominal maximal de 150 000 000 euros, a été utilisée par le conseil le 25 juin 2014, lequel a décidé une
augmentation de capital d’un montant nominal de 25 040 804 euros avec maintien du droit préférentiel de souscription des
actionnaires (cf. « Evolution du capital en 2014 » page 201). En outre, la délégation par laquelle l’assemblée générale du
25 juin 2014 a délégué sa compétence au conseil d’administration pour augmenter le nombre de titres à émettre en cas
d’émission d’actions et ce, dans la limite de 15 % de l’émission initiale, a également été utilisée par le conseil du 25 juin
2014 qui a délégué tous pouvoirs à cet effet au Président Directeur général, lequel a décidé le 23 juillet 2014 d’exercer
partiellement cette faculté d’extension, portant ainsi le nombre de titres à émettre de 25 040 804 à 26 019 500 actions.
Par ailleurs, les délégations spécifiques suivantes ont également été données au conseil et utilisées par ce dernier au cours
de l’exercice 2014 :
ƒ
L’assemblée générale du 25 juin 2014 a délégué sa compétence au conseil d’administration à l’effet de procéder à une
émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires, d’obligations remboursables en actions
(ORA) de Sequana pour un montant nominal total de 7 millions d’euros. Cette délégation a été utilisée par le conseil
le 25 juin 2014 (cf. infra, « capital potentiel »).
ƒ
L’assemblée générale du 25 juin 2014 a délégué sa compétence au conseil d’administration à l’effet de procéder à une
émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires, d’obligations remboursables, à l’option
de Sequana, en numéraire ou en actions nouvelles et/ou existantes (ORNANE) de Sequana pour un montant nominal total
de 125 millions d’euros. Cette délégation a été utilisée par le conseil le 25 juin 2014 (cf. infra, « capital potentiel »).
Un certain nombre d’autorisations et de délégations de compétence arrivant prochainement à échéance, il est proposé aux
actionnaires, lors de l’assemblée générale de juin 2015 de les renouveler, en tout ou partie, selon des conditions analogues.
Capital potentiel
Obligations remboursables en actions Sequana
Dans le cadre de la restructuration financière et industrielle du groupe et en particulier de la restructuration de l’endettement
d’Arjowiggins et de Sequana, la société a émis, le 30 juillet 2014, des obligations remboursables en actions ainsi que des
obligations remboursables, à l’option de Sequana, en numéraire ou en actions nouvelles et/ou existantes dont les principales
caractéristiques, qui sont décrites en détails dans la note d’opération ayant reçu le 27 juin 2014 le visa de l’autorité des
marchés financiers sous le numéro 14-335, sont les suivantes :
ƒ
7 000 obligations remboursables en actions (ORA) Sequana d’une valeur nominale unitaire de 1 000 euros, chacune
donnant droit à son échéance à 248,12 actions Sequana au titre du remboursement du principal et 34,60 actions Sequana
au titre du paiement des intérêts, réservées aux créanciers de Sequana qui les ont souscrites par compensation avec une
partie de la créance qu’ils détenaient sur la société. Elles ont été admises aux négociations sur Euronext Paris
(ISIN FR12007268). A moins qu’elles n’aient été amorties de façon anticipée, les ORA seront remboursables en actions
nouvelles à leur échéance le 31 décembre 2018, sauf utilisation pour les porteurs de la faculté de reporter d’un an leur
date de remboursement. Le nombre maximum d’actions à émettre en remboursement des ORA s’élève à 1 979 040.
ƒ
125 000 obligations remboursables, à l’option de Sequana, en numéraire ou en actions Sequana nouvelles et/ou
existantes (ORNANE) d’une valeur nominale unitaire de 1 000 euros, chacune donnant droit à son échéance, si elle est
remboursée en actions, à 157,17 actions Sequana au titre du remboursement du principal et 32,82 actions Sequana au
titre du paiement des intérêts, réservées aux créanciers d’Arjowiggins qui les ont souscrites par compensation avec une
partie de la créance qu’ils détenaient sur cette société. Elles ont été admises aux négociations sur Euronext Paris
(ISIN FR12007276). A moins qu’elles n’aient été amorties de façon anticipée, les ORNANE seront remboursables
en actions nouvelles à leur échéance le 31 décembre 2020, sauf utilisation pour les porteurs de la faculté de reporter d’un
an leur date de remboursement. Le nombre maximum d’actions à émettre en remboursement des ORNANE s’élève
à 23 748 750.
Les ORA et les ORNANE sont librement négociables et les actions qui seront, le cas échéant, émises au titre du
remboursement des ORA et des ORNANE (y compris celles en paiement des intérêts) seront des actions ordinaires de la
société qui seront elles aussi librement négociables. Au 31 décembre 2014 et à la date de dépôt du présent document de
référence, la totalité des ORA et des ORNANE restait en circulation.
Sequana I Document de référence 2014 I 210
Renseignements à caractère général concernant la société – Chapitre 5
Actions attribuées gratuitement par Sequana
En 2010, un plan d’attribution gratuite d’actions portant sur un nombre total de 1 921 000 actions Sequana a été mis en place
en faveur de 169 bénéficiaires, dans le but d’offrir aux principaux dirigeants et salariés cadres jouant un rôle clé dans le
développement du groupe, un intéressement aux performances futures de Sequana et à la création de valeur à laquelle
ils contribuaient par leur collaboration. Ce plan a été décidé par le conseil d’administration du 9 février 2010 en vertu de
l’autorisation qui lui avait été consentie à cet effet par l’assemblée générale du 11 mai 2007.
L’acquisition des actions était intégralement soumise, quel que soit le bénéficiaire, à des conditions de présence et de
performance liées au plan d’affaires à trois ans du groupe Sequana et attachées à l’activité à laquelle contribuaient les
bénéficiaires. Selon l’atteinte de ces conditions de performance et la situation fiscale des bénéficiaires, l’acquisition des
actions s’échelonnait du 30 avril 2012 au 30 avril 2015.
Le 30 avril 2012, 473 742 actions nouvelles (de 1,50 euro de valeur nominale) ont été émises et remises à 73 bénéficiaires
résidant, et salariés de sociétés, en France ayant acquis à cette date des droits à actions gratuites au titre de l’atteinte de
certains critères de performance au 31 décembre 2011.
Le 30 avril 2013, 1 849 actions nouvelles (de 9 euros de valeur nominale, correspondant à 7 200 actions de 1,50 euro de
valeur nominale et avant ajustements) ont été émises et remises à 3 bénéficiaires français ayant acquis à cette date des
droits à actions gratuites au titre de l’atteinte de certains critères de performance au 31 décembre 2012.
Le 30 avril 2014, 29 583 actions nouvelles ont été émises et remises à 69 bénéficiaires résidant, et salariés de sociétés,
à l’étranger ayant acquis le 30 avril 2012 des droits à actions gratuites au titre de l’atteinte de certains critères de performance
au 31 décembre 2011.
Aucun critère de performance afférent aux bénéficiaires étrangers n’ayant été atteint au 31 décembre 2012, aucune action
nouvelle ne sera émise en 2015.
Le plan est donc désormais arrivé à son terme et plus aucune action Sequana ne sera ni émise ni attribuée à ce titre.
Aucun autre plan d’attribution gratuite d’actions n’a été mis en place depuis 2010.
Options de souscription d’actions consenties par Sequana
Aucune option de souscription d’actions Sequana n’a été octroyée depuis 2006.
En outre, il est rappelé qu’au cours de l’exercice 2013, les 226 813 options de souscription d’actions qui restaient
en circulation au titre du plan du 3 mai 2005 sont devenues caduques et les 17 628 options de souscription d’actions qui
restaient en circulation au titre du plan du 10 mai 2006, compte tenu de leur échéance prochaine (10 mai 2014) et de leur prix
d’exercice (61,20 euros), largement supérieur au cours de Bourse de l’action Sequana, ont fait l’objet d’une renonciation à leur
exercice de la part de leurs bénéficiaires, par lettres en date du 3 décembre 2013. Par conséquent, depuis cette date,
plus aucune option de souscription d’actions de la société ne reste en circulation.
Sequana I Document de référence 2014 I 211
Chapitre 5 - Renseignements à caractère général concernant la société
Sequana I Document de référence 2014 I 212
Responsabilité Sociale et Environnementale – Chapitre 6
Chapitre 6
RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE
Gouvernance d’entreprise
Structure et processus de décision
Promotion de la diversité
Dialogue et relations avec les parties prenantes
Droits de l’homme
Principe de légalité, éthique et transparence
Relations et conditions de travail
Répartition des effectifs
Communication interne
Conditions de travail
Environnement
Politique générale en matière d’environnement
Prévention des pollutions
Utilisation durable des ressources
Atténuation et adaptation aux changements climatiques
Protection de la biodiversité
Certification des sites
Loyauté des pratiques
215
215
215
215
217
217
218
218
219
220
225
225
226
226
228
228
230
230
Questions relatives aux consommateurs
230
Communautés et développement local
231
Note méthodologique sur le reporting des données
sociales et environnementales
233
Sélection des indicateurs
Périmètre de reporting RSE
Sources et outils utilisés
Méthode de consolidation et contrôle des indicateurs
233
233
233
233
Table de concordance des informations liées
à la loi Grenelle II
234
Rapport de l’organisme tiers indépendant sur les
informations sociales, environnementales et
sociétales consolidées figurant dans
le rapport de gestion
237
Sequana I Document de référence 2014 I 21
23
Sequana I Document de référence 2014 I 213
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Depuis 2012, Sequana poursuit une stratégie globale en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) qui
a permis une uniformisation et une cohérence de ses actions au sein de ses différentes activités et entités. Cette politique
globale permet de prioriser les domaines d’actions liés aux enjeux majeurs du groupe dans différents domaines.
En choisissant la norme ISO 26000 comme référentiel, le groupe garantit ainsi la prise en compte des principaux impacts
liés à son activité en conformité avec un cadre normé et internationalement standardisé.
La norme ISO 26000 a été élaborée par l’ISO/TMB, groupe de travail sur la responsabilité sociétale de l’Organisation
internationale de normalisation (ISO), suivant une approche multi-parties prenantes. Cette norme fournit des lignes
directrices sur les principes sous-jacents de la responsabilité sociétale, l’identification de celle-ci et le dialogue avec les
parties prenantes, les questions centrales et les domaines d’action relatifs à la responsabilité sociétale ainsi que les moyens
d’intégrer un comportement responsable au sein d’une organisation. Elle a été élaborée afin d’être utile à tous types
d’organisations. Si toutes les parties de cette norme ne sont donc pas d’importance égale pour les entreprises, la totalité des
questions centrales doit néanmoins être prise en considération.
L’architecture de la norme ISO 26000 s’articule autour de sept questions centrales (subdivisées en 37 domaines d’actions) :
Gouvernance d’entreprise
Droits de l’homme
Relations et conditions de travail
Environnement
Loyauté des pratiques
Questions relatives aux consommateurs
Communautés et développement local
De cette méthodologie, huit initiatives ont émergé pour le groupe couvrant quatre grands domaines d’actions pour la période
2012-2015. Ces quatre grands domaines (gouvernance d’entreprise, gestion des ressources naturelles, ressources
humaines, offre produits) assurent au groupe une couverture des principaux risques et opportunités liés à ses activités. Les
huit initiatives sous-jacentes sont la traduction concrète, à travers des plans d’actions, des engagements du groupe dans les
différents domaines. Ces huit initiatives sont les suivantes :
ƒ
Gouvernance de l’organisation : définition d’une politique RSE au niveau du groupe Sequana, incluant toutes les
activités et les filiales, proposant des engagements et des objectifs dans chacun des domaines et articulée autour d’un
réseau de correspondants et d’un système de reporting fiable et transparent.
ƒ
Ethique des affaires : mise en place d’un code de conduite et de règles internes claires afin de garantir le respect des
règles légales en matière de corruption et de concurrence.
ƒ
Gestion et utilisation des ressources naturelles - traçabilité des produits : amélioration de la traçabilité des produits dans
le but de réduire les risques liés à la chaîne d’approvisionnement, d’augmenter la part de matières premières
responsables dans la consommation du groupe et d’optimiser la gestion des déchets afin de favoriser l’économie
circulaire.
ƒ
Gestion de l’énergie : revue des processus de consommation d’énergie afin d’améliorer l’efficacité énergétique et de
favoriser le développement des énergies renouvelables.
ƒ
Gestion de l’eau : meilleure gestion de la ressource eau afin d’en réduire la consommation et d’améliorer la qualité de la
restitution dans les milieux naturels.
ƒ
Conditions de travail des collaborateurs : préservation d’un environnement de travail sûr afin de garantir la santé et la
sécurité sur les lieux de travail.
ƒ
Développement des ressources humaines : renforcement de la politique de développement des compétences et des
savoirs ; renforcement de la diversité au sein du groupe.
ƒ
Orientation des clients vers des produits éco-responsables : communication responsable sur les performances
environnementales des produits du groupe afin d’orienter et d’éduquer les clients vers la consommation de produits et de
services plus respectueux de l’environnement.
En se centrant sur ces thématiques et les plans d’action associés, Sequana est en mesure de garantir que la prise en
compte, en matière de RSE, des impacts de son groupe, notamment au regard de son activité papetière, est intégrée dans
sa gouvernance, sa stratégie et ses actions.
Ces plans d’actions portent sur la totalité du périmètre du groupe, à savoir les 19 usines d’Arjowiggins et les 118 centres de
distribution d’Antalis.
Afin de faciliter la lecture de ce chapitre, les engagements, actions et réalisations du groupe sont présentés en suivant la
structure de la norme ISO 26000 et de ses sept grands chapitres. De plus, afin d’établir les liens de correspondance entre
les informations réglementaires liées à la loi dite « Grenelle II », la norme ISO 26000 et les actions entreprises par Sequana,
une table de concordance établie à cet effet figure à la fin de ce chapitre, page 234.
Sequana I Document de référence 2014 I 214
Sequana I Document de référence 2014 I 214
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Gouvernance d’entreprise
Structure et processus de décision
Les systèmes de prise de décision internes au groupe visent à garantir la transparence maximale des prises de décision,
des stratégies et des actions associées. Le groupe renforce et consolide continuellement ses processus de gouvernance. Il
veille à utiliser le plus efficacement possible les ressources financières, les ressources naturelles et le capital humain dont il
dispose afin de renforcer ses engagements en matière de responsabilité sociétale. Il vise également à équilibrer au mieux le
niveau de pouvoir, de responsabilité et de compétence des personnes qui prennent les décisions au nom du groupe. Il
s’efforce de conserver une trace de la mise en œuvre de ces décisions afin de garantir leur application de façon
responsable et de déterminer la redevabilité pour les résultats découlant des décisions et activités du groupe, qu’ils soient
positifs ou négatifs.
A travers une présence systématique ou ponctuelle au sein des trois principaux comités exécutifs (Sequana, Antalis,
Arjowiggins), la fonction RSE garantit une représentativité significative au plus haut niveau de décision du groupe. Après la
création d’une direction centrale de la Responsabilité Sociale et Environnementale en 2011, un réseau de correspondants
RSE a été formalisé et mis en place en 2012. Celui-ci est régulièrement animé afin de garantir une communication efficace
ainsi qu’une bonne compréhension et mise en place des actions. Chez Arjowiggins, il est composé d’un représentant par
division ainsi que pour l’activité Santé. Pour Antalis, il comprend une personne dédiée par région, une pour l’activité
Emballage et une pour le siège. Le rôle de ces correspondants est d’être le relais entre leurs entités et le groupe et de
renforcer également la transversalité au sein du groupe par le biais de groupes de travail et d’échanges. Le réseau RSE
s’est également organisé et renforcé sur des sujets plus techniques ou spécifiques en identifiant systématiquement et dans
toutes les entités une personne référente sur les sujets suivants : énergie/environnement, sécurité, offre produit. Le réseau
ressources humaines était déjà existant et formalisé avant la mise en place de cette organisation.
L’animation de ce réseau de correspondants, sous la responsabilité du directeur RSE du groupe, s’effectue par le biais de
réunions physiques ou de téléconférences selon l’actualité des sujets à traiter, n’excluant toutefois pas des actions ou des
organisations propres à chaque entité.
En 2014, la communication auprès des actionnaires sur toutes les initiatives de RSE a fait l’objet d’un renforcement
particulier. Relayée dans « la lettre de l’actionnaire de Sequana », cette communication sur les actions du groupe dans ce
domaine a également fait l’objet d’une présentation dédiée lors de l’assemblée générale des actionnaires du 25 juin 2014
ainsi qu’au comité des comptes du 10 février 2015.
Promotion de la diversité
Sequana est un groupe international, présent sur cinq continents. Sa présence reste principalement européenne (80 %).
1 % de ses effectifs se situe également en Amérique du Nord, 10 % en Amérique du Sud, 5 % en Asie et Australie et 4 %
en Afrique. De cette dimension internationale résulte une prédisposition du groupe à ne pas différencier ses politiques selon
des critères nationaux ou ethniques et à capitaliser en permanence sur l’enrichissement mutuel des cultures nationales.
Les comités exécutifs d’Antalis et d’Arjowiggins dénombrent au total sept nationalités différentes. Leurs divers comités
opérationnels et les réunions de cadres rassemblent des participants des différents pays où est présent Sequana qui affiche
ainsi un réel profil multiculturel et international.
La promotion de la diversité n’est toutefois pas toujours aisée en raison de la nature industrielle et logistique des activités du
groupe et cela est particulièrement vrai s’agissant de l’emploi des salariés ayant un handicap. L'observation de cette
catégorie de salariés est, en effet, rendue complexe par l’hétérogénéité des réglementations locales tant sur la légalité de
suivre cet indicateur que sur les définitions variant d'un pays à l'autre. La part des emplois occupés par des salariés ayant
un handicap est de 1,2 % chez Antalis et de 2,3 % chez Arjowiggins. Au sein du groupe, ce pourcentage représente 1,6 %.
Dialogue et relations avec les parties prenantes
La responsabilité du groupe vis-à-vis des différentes parties prenantes (cf. ci-après), en tant que groupe mondial du secteur
papetier, est importante et repose sur les grands principes que sont la transparence, la redevabilité, la collaboration et une
communication responsable. Un dialogue constructif est indispensable afin de créer un équilibre économique, social,
environnemental et sociétal qui garantisse la pérennité du groupe.
Cartographie des parties prenantes
De nombreux acteurs économiques, sociaux ou environnementaux, qu’ils soient privés, institutionnels ou associatifs entrent
ponctuellement ou régulièrement dans la sphère du groupe. Ces différentes parties prenantes, dont il convient de prendre
en compte les attentes, contraintes ou questionnements, sont les suivantes :
ƒ
ƒ
Les clients : opérant principalement dans des activités business to business, les clients du groupe sont, pour la majorité,
des acteurs industriels du papier, des imprimeurs, des entreprises de services, des distributeurs de papiers ou des
institutions gouvernementales. Leurs attentes en termes de RSE sont très diverses selon les pays et les activités : pour
certains, il convient d’apporter des garanties de respect des valeurs et principes essentiels de la RSE, tandis que pour
d’autres, Sequana joue un rôle de prescripteur et de guide dans ces domaines.
Les actionnaires/investisseurs : la principale responsabilité de Sequana vis-à-vis de ses actionnaires en termes de RSE
est un devoir de transparence et d’information sur ses actions et engagements. Il convient de leur fournir tous les
éléments nécessaires garantissant que leurs placements et investissements sont réalisés dans une société responsable
et citoyenne.
Sequana I Document de référence 2014 I 215
Sequana I Document de référence 2014 I 215
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Les fournisseurs : dans ses activités de production et de distribution, le groupe est amené à travailler avec un grand
nombre de fournisseurs. Il convient, non seulement de répondre à leurs attentes à travers un dialogue constructif et
respectueux des règles d’éthique, mais également d’obtenir de leur part le respect et le renforcement continuel des
valeurs du groupe en termes de RSE. Sequana possède une réelle responsabilité en amont et en aval de ses activités
de production et de distribution et celle-ci passe par l’affirmation claire de ses principes et valeurs. Accompagner ses
fournisseurs dans une conduite de changement vertueuse aide à renforcer celle qui est appliquée en interne.
Les employés : le dialogue, la sécurité et le bien-être de l’ensemble des salariés du groupe est un réel enjeu dans une
organisation très décentralisée.
Les communautés locales : implantés dans des zones rurales ou périurbaines, les différents sites du groupe (usines ou
centres logistiques) s’efforcent d’entretenir des relations constructives et transparentes avec les communautés locales
des zones où ils sont implantés. La bonne intégration des sites dans les tissus industriels et communautaires locaux
permet en outre de tisser les liens entre la société civile et les employés.
Les Organisations Non Gouvernementales (ONG) : le groupe utilise des ressources naturelles renouvelables (fibre de
bois, coton, eau) ou non renouvelables (énergie). Il est essentiel de bâtir un dialogue constructif et transparent avec les
ONG sur la bonne utilisation de ces ressources mais également sur la bonne prise en considération de tous les aspects
de RSE dans la stratégie du groupe. Par ce dialogue, Sequana reconnaît ses impacts sur l’environnement mais assure
également de sa volonté de poursuivre une démarche de progrès visant à leur réduction.
Le gouvernement/les autorités : les usines ou centres logistiques du groupe doivent répondre à des exigences
réglementaires internationales, nationales ou locales strictes. Un dialogue permanent avec ces différentes autorités est
nécessaire afin d’assurer le bon respect des réglementations. Au niveau national ou européen, le groupe est
régulièrement en contact, seul ou via les organisations professionnelles auxquelles il appartient, avec les instances de
régulation ou de gouvernance.
Adhésions à des organisations liées à la RSE
ƒ Pacte Mondial des Nations Unies
Depuis septembre 2012, Sequana adhère au pacte Mondial des Nations Unies (Global Compact) afin de démontrer son
engagement ainsi que celui d’Arjowiggins et d’Antalis sur dix principes fondamentaux portant sur les droits de l’homme,
le droit du travail, l’environnement et la lutte anticorruption.
Les dix principes du Pacte Mondial des Nations Unies sont les suivants :
ƒ
ƒ
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ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Contribuer à la protection et au respect des droits de l’homme
Veiller à ne pas se rendre complice de violations des droits de l’homme
Respecter la liberté d’association et reconnaître le droit à la négociation collective
Participer à l’élimination de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire
Aider à l’abolition réelle du travail des enfants
Lutter contre la discrimination en matière d’emploi et d'activité professionnelle
Adopter une démarche fondée sur le principe de précaution en matière d’environnement
Prendre des initiatives pour promouvoir une plus grande responsabilité environnementale
Favoriser la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement
Agir contre la corruption sous toutes ses formes, y compris l'extorsion de fonds et les pots-de-vin
Sequana s’est également engagé à communiquer annuellement les progrès accomplis par le groupe (Communications
On Progress) sur les dix principes fondamentaux du Pacte Mondial (cf. encadré ci-avant). Le dernier rapport a été publié en
octobre 2014 et porte sur la période 2013-2014. Il a été réalisé dans la forme « GC advanced », démontrant ainsi la volonté
du groupe d’aller au-delà des exigences minimum de reporting. Il détaille notamment tous les progrès accomplis par le
groupe et ses différentes entités concernant les dix principes du Pacte Mondial et inclut également la lettre d’engagement
du Président Directeur général.
Dans le cadre de cette communication et afin de faciliter la lecture des différentes parties prenantes quant au respect de ces
principes, une table de concordance se situe à la fin de ce chapitre et renvoie chacune des actions relatives à la politique
RSE du groupe aux différents principes du Pacte Mondial. Les informations quantitatives relatives aux différents principes
sont systématiquement comparées aux données de l’année précédente afin de suivre leur progression.
Sequana I Document de référence 2014 I 216
Sequana I Document de référence 2014 I 216
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
ƒ EPE (Entreprises Pour l’Environnement)
En adhérant à cette association regroupant une quarantaine de grandes entreprises françaises et internationales engagées
sur les questions de RSE, Sequana souhaite diffuser ses bonnes pratiques, échanger afin de nourrir et de renforcer ses
projets existants et identifier les domaines dans lesquels le groupe doit mieux prendre en compte ses impacts
environnementaux dans sa stratégie. Parmi les différents groupes de travail, EPE rassemble différents groupes répondant
à différentes thématiques clés des entreprises : changement climatique (mobilité dans la ville durable, adaptation, économie
circulaire, déchets, efficacité énergétique), santé en environnement (micropolluants, empreinte eau) et biodiversité.
Le Directeur de la RSE de Sequana a été nommé en 2014, et pour les deux années à venir, Président de la commission
Biodiversité. A raison d’une moyenne de deux à trois réunions par mois, ces rencontres permettent aux correspondants
Environnement ou RSE de chacune des entreprises représentées d’échanger ensemble sur leurs bonnes pratiques, mais
également avec des intervenants extérieurs, experts dans leurs domaines.
ƒ FSC (Forest Stewardship Council)
Cette organisation non gouvernementale, à but non lucratif et indépendante, a été créée afin de promouvoir à travers le
monde un mode de gestion durable et responsable des forêts. En privilégiant les pâtes à papier et papiers utilisant cette
certification, Sequana souhaite accompagner les solutions favorisant une bonne gestion des ressources naturelles. La
division Arjowiggins Graphic est représentée au sein du conseil d’administration du FSC France. Depuis décembre 2014, le
groupe adhère, au nom de toutes ses entités légales, au FSC International intégrant ainsi la chambre économique de
l’organisation et participant à la gouvernance de celle-ci.
Dialogue et partenariat avec les parties prenantes
Depuis 2009, Arjowiggins Graphic entretient un partenariat avec le WWF France, ONG internationale de protection de la
nature et de l’environnement (Fonds Mondial pour la Nature). Ce partenariat vise à renforcer la démarche environnementale
de la division, à réduire son empreinte écologique et particulièrement son empreinte carbone ainsi que ses émissions de
CO2, mais également à sensibiliser les consommateurs à une utilisation responsable du papier et à favoriser l’utilisation de
papier recyclé. Depuis 2011, Arjowiggins Graphic fait partie du club restreint « Climate Savers » regroupant des entreprises
engagées volontairement dans un programme exemplaire de réduction des émissions de CO2. En s’engageant sur un
objectif, particulièrement ambitieux, de réduction de ses émissions à l’horizon 2020, Arjowiggins Graphic affiche clairement
ses efforts en termes de réduction de son empreinte environnementale. En 2014, plusieurs actions ont été entreprises dans
le cadre de cette coopération. Un projet portant sur les campagnes de communication de promotion du papier recyclé a été
mené en collaboration avec des étudiants du MBA en management responsable de l’école de commerce Audencia. Un
atelier « papier responsable» s’est tenu au sein du WWF en janvier afin de renforcer la pédagogie et les échanges sur ce
sujet avec de nombreuses autres entreprises de tous les secteurs d’activité. Une visite à l’usine du Bourray avec plusieurs
autres entreprises partenaires du WWF a permis de renforcer la sensibilisation sur la démarche responsable liée à
l’utilisation de papier recyclé. En décembre 2014, Arjowiggins a également participé à l’atelier de restitution des résultats du
PAP50 Banques et Assurances (classement des politiques papiers des principales entreprises françaises de ces deux
secteurs) et ainsi communiqué sur les avantages et bénéfices d’utiliser du papier éco-responsable. Enfin, Arjowiggins a
intégré les données de l’éco-calculateur environnemental dans la lettre de communication de l’ONG, principal support de
communication de l’ONG vis-à-vis de ses parties prenantes.
En 2014, 20 entités du groupe représentant 48 % des effectifs ont eu un dialogue officiel avec des organisations territoriales
ou économiques externes (statistiques issues d’un questionnaire « Self Assessment Questionnaire » réalisé dans le cadre
de l’audit interne auprès de 51 entités légales représentant 87 % des effectifs).
Sous-traitance et fournisseurs
Conscient de sa responsabilité dans la chaîne d’approvisionnement, le groupe veille à consolider ses liens avec ses
fournisseurs. Le groupe souhaite continuellement renforcer ses procédures d’échange avec ces derniers afin de mieux
appréhender les risques et opportunités liés à sa chaîne de valeur. Afin de réduire les risques associés à un défaut
d’information et de contrôle de ses fournisseurs, une nouvelle plateforme en ligne dédiée a été mise en place en 2013. Ce
nouvel outil permet aux fournisseurs d’Antalis de fournir au groupe toutes les informations et documents attenants à la RSE
et notamment aux sujets de conformité réglementaire associés. Les principales informations réglementaires collectées
portent sur la conformité des usines de fabrication des produits livrés à Antalis (certifications diverses), sur le respect global
des principes fondamentaux de l’entreprise (droit du travail, environnement, engagement sociétal) et sur la conformité des
produits (certification, traçabilité, produits dangereux). En 2014, la plateforme a regroupé 183 fournisseurs d’Antalis
représentant 81 % du volume d’achat du groupe. Au 31 décembre, plus de 924 produits et 270 usines étaient enregistrés,
représentant 23 000 informations stockées et 1 500 documents de conformité. Pour Arjowiggins un questionnaire complet
est envoyé annuellement à tous ses fournisseurs.
Droits de l’homme
Principe de légalité, éthique et transparence
Le groupe Sequana emploie un petit nombre de salariés dans les pays en voie de développement. Son éthique de
management, basée sur le respect de la personne humaine, impose de faire respecter, dans tous les pays où le groupe
opère, les normes de l’OIT (Organisation Internationale du Travail), notamment en ce qui concerne le travail des enfants, la
sécurité, les droits syndicaux et les droits fondamentaux des travailleurs, que ce soit dans le cadre des relations avec ses
salariés ou dans le cadre de contrats de sous-traitance. Ces principes sont réaffirmés et partagés avec les collaborateurs
dans le code de conduite du groupe.
Sequana I Document de référence 2014 I 217
Sequana I Document de référence 2014 I 217
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Relations et conditions de travail
Répartition des effectifs
Table 6.1 - Répartition des effectifs moyens par société
2014
Variation par
rapport à n-1
2013
2012
Arjowiggins
3 977
(696)
4 673
5 118
Antalis
5 585
(296)
5 881
6 043
Sequana et Sequana Ressources & Services (SRS)
TOTAL
53
(1)
54
55
9 615
(993)
10 608
11 216
Cette répartition n’a pas connu de variation significative entre le 31 décembre 2014 et la date de dépôt du présent document
de référence.
Table 6.2 - Répartition des effectifs moyens par activité et zone géographique
Arjowiggins
2014
Arjowiggins
2013
Antalis
2014
Antalis
2013
Sequana/
SRS 2014
Sequana/
SRS 2013
Total
2014
Total
2013
Europe
3 280
3 415
4 425
4 701
53
54
7 758
8 170
dont France
2 304
2 325
614
611
53
54
2 971
2 990
Amérique du Nord
83
674
-
-
-
-
83
674
Amérique du Sud
402
385
532
525
-
-
934
910
Zone
Afrique – Moyen Orient
Asie-Océanie
TOTAL
3
3
377
400
-
-
380
403
209
196
251
255
-
-
460
451
3 977
4 673
5 585
5 881
53
54
9 615
10 608
Répartition des effectifs par sexe, tranche d’âge et ancienneté
Depuis 2011, le groupe Sequana utilise un reporting consolidé pour l’ensemble de ses entités légales sur un certain nombre
d’indicateurs qui étaient suivis jusque-là uniquement localement. Cette remontée d’informations centralisée permet
désormais de mieux appréhender un certain nombre d’indicateurs tels la répartition hommes/femmes, le nombre de femmes
dans les équipes de management, l’absentéisme, le pourcentage de personnes formées, le pourcentage d’employés
handicapés ou encore la répartition par ancienneté des employés. Le suivi désormais régulier de ces indicateurs constitue
une base d’actions correctives et d’orientations éventuelles sur ces sujets spécifiques.
Les activités de production et de distribution de papier, en raison de leur nature industrielle et logistique, regroupent
historiquement un nombre plus important d’hommes que de femmes. Avec notamment un pourcentage de femmes de
14,8 % en 2014 contre 16,6 % en 2013, Arjowiggins voit cette représentativité baisser significativement depuis plusieurs
années. Dans l’activité de distribution d’Antalis, le pourcentage de femmes se situe en moyenne à 36,5 % contre 35,5 % en
2013. Au global, le pourcentage de femmes s’élève à 27,6 % en 2014 contre 27,2 % en 2013, en légère hausse. Lorsque
les conditions de travail ainsi que les candidatures le permettent, le groupe Sequana s’efforce de promouvoir cette première
forme de diversité qu’est l’équilibre entre l’emploi masculin et féminin au sein de ses filiales. Concernant les positions
d’encadrement, le pourcentage de femmes reste supérieur à la représentativité de celles-ci au niveau du groupe (à savoir
29,5 % de femmes cadres contre 27,6 % de femmes au global).
Indicateurs 2014 :
ƒ
ƒ
Nombre moyen de femmes dans chacun des trois comités exécutifs
9
Arjowiggins : 2 sur 8
9
Antalis : 1 sur 18
9
Sequana : 0 sur 5
Nombre de femmes au conseil d’administration : 3 sur 9 administrateurs
Sequana I Document de référence 2014 I 218
Sequana I Document de référence 2014 I 218
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Table 6.3. - Répartition par sexe
Arjowiggins
2014
2013
Antalis
2014
2013
Sequana/ SRS
2014
2013
Total
2014
Total
2013
% hommes
85,2 %
83,4 %
63,5 %
64,5 %
58,5 %
59,6 %
72,4 %
72,8 %
% femmes
14,8 %
16,6 %
36,5 %
35,5 %
41,5 %
40,4 %
27,6 %
27,2 %
Arjowiggins
2014
2013
Antalis
2014
2013
Sequana/ SRS
2014
2013
Total
2014
Total
2013
- 30 ans
16 %
12 %
13 %
13 %
10 %
8%
14 %
13 %
30-40 ans
20 %
19 %
27 %
28%
25 %
24 %
24 %
24 %
40-50 ans
32 %
34 %
33 %
32 %
36 %
37 %
33 %
33 %
50-60 ans
29 %
32 %
23 %
23 %
21 %
23 %
25 %
26 %
+ 60 ans
3%
3%
4%
4%
8%
8%
4%
4%
Arjowiggins
2014
2013
Antalis
2014
2013
Sequana/ SRS
2014
2013
Total
2014
Total
2013
- 1 an
10 %
6%
10 %
8%
4%
0%
10 %
7%
1-5 ans
17 %
17 %
26 %
24 %
30 %
31 %
22 %
22 %
5-10 ans
15 %
14 %
22 %
23 %
30 %
37 %
19 %
19 %
10-20 ans
21 %
22 %
26 %
30 %
22 %
18 %
24 %
27 %
+ 20 ans
37 %
41 %
16 %
15 %
16 %
14 %
25 %
25 %
Table 6.4 - Répartition par tranche d’âge
Table 6.5 - Répartition par ancienneté
Communication interne
Antalis a porté ses efforts en 2014 sur le déploiement et l’accompagnement du programme DNA (« Deliver the New
Antalis »), lancé en 2013. Les actions entreprises dans ce cadre ont répondu à trois objectifs principaux : assurer la mise en
œuvre de DNA dans toutes les régions et les pays où le groupe est présent, favoriser la mobilisation de l’ensemble des
collaborateurs et communiquer sur les initiatives et les premiers succès afin de faciliter le partage des meilleures idées et
des meilleures pratiques. C’est dans cette optique qu’ont notamment été publiées deux éditions de la newsletter DNA, qui
met en valeur les initiatives les plus exemplaires correspondant à chacun des sept piliers du programme : prospecter,
développer la clientèle du groupe, créer de la valeur ajoutée, innover, développer les talents, atteindre l’excellence,
transformer l’information en action. Le déploiement de DNA à l’international a également fait l’objet de plusieurs articles
dans KeyNotes, le magazine d’information interne d’Antalis.
DNA a aussi été au cœur du Management Meeting, organisé en mars 2014 à Paris et qui a réuni plus d’une centaine de
cadres et de dirigeants du groupe. A l’occasion de cette réunion, chacun des responsables régionaux et opérationnels
a présenté en quelques minutes les principales actions mises en œuvre afin d’améliorer les performances de son entité et
d’atteindre les objectifs fixés dans le cadre de DNA.
En 2014, Antalis a également lancé MyView, enquête réalisée auprès des salariés, dans plusieurs pays et régions afin de
mieux connaître leur perception sur leur environnement de travail. L’objectif était de contribuer ainsi au développement de la
culture d’entreprise et à l’amélioration de la satisfaction professionnelle.
Les résultats montrent l’attachement des salariés à leur entreprise et leur soutien aux initiatives mises en œuvre pour la
rendre plus performante. Certains axes de progrès ont émergé, notamment en matière de communication et d’engagement
des dirigeants à être plus proches des équipes, à tous les niveaux.
Dans cet esprit, Antalis travaille sur la création d’un nouvel Intranet groupe dont l’ambition est d’améliorer la communication,
de permettre une meilleure coopération transnationale et transversale et de fédérer tous les salariés. Ce projet permettra
également d’intégrer de nouveaux process, dont la gestion des talents, le recrutement et les systèmes de rémunération,
avec l’objectif final d’un système RH totalement intégré à l’échelle du groupe.
Au sein d’Arjowiggins, la communication interne est organisée par division pour assurer une plus grande cohésion
et mobilisation autour d’objectifs communs.
Sequana I Document de référence 2014 I 219
Sequana I Document de référence 2014 I 219
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Au sein des divisions Graphique et Creative Papers, la communication a porté essentiellement sur le plan de restructuration
opérationnelle initié en avril 2014 afin de présenter le projet et les étapes clés de sa mise en œuvre aux instances
représentatives du personnel et à l’ensemble des collaborateurs. Arjowiggins Security, de son côté, a créé une charte
« messagerie » afin de faciliter la communication au quotidien et améliorer ainsi la qualité de vie au travail. Cette charte met
l’accent sur des domaines d’actions prioritaires identifiés par un groupe de travail composé de représentants de tous les
métiers.
Comme tous les ans, la sécurité a été également l’un des axes de communication prioritaires dans toutes les divisions.
Arjowiggins Creative Papers a pour sa part étendu en 2014 son séminaire « Sécurité et santé » à l’environnement afin de
partager les bonnes pratiques dans le domaine de l’énergie et de l’eau.
Enfin, Arjowiggins a continué de s’appuyer sur l’Intranet groupe pour relayer la communication du groupe et des divisions.
Conditions de travail
Politique de rémunération et protection sociale
Les salariés du groupe, qu’ils travaillent dans la production ou la distribution ou occupent une fonction transversale au siège,
bénéficient d’une rémunération fixe à laquelle, pour la plupart des cadres, vient s’ajouter une rémunération variable.
Cette dernière est fonction des performances du groupe et/ou des activités auxquelles contribue chaque salarié ainsi que
des performances individuelles par rapport à des objectifs préalablement définis sur une base annuelle ou semestrielle.
La politique de rémunération variable des principaux cadres de direction a été harmonisée dans l'ensemble des filiales du
groupe. Elle détermine une partie de la rémunération variable de l'ensemble de ces cadres en fonction des objectifs atteints.
Ces objectifs sont fixés sur une base trimestrielle, assurant une mobilisation continue sur l'intérêt commun.
En dehors de cette politique salariale, les employés du groupe bénéficient d’une protection usuelle en matière de santé,
prévoyance et invalidité. Certains cadres dirigeants ou clés pour le groupe peuvent voir leur rémunération complétée par
l’octroi d’avantages en nature (essentiellement véhicule de société) selon la fonction qu’ils occupent et par l’allocation de
droits à terme sur des actions Sequana comme ceux décrits ci-après.
En 2014, les négociations annuelles obligatoires se sont déroulées comme prévu en début d'année. Pour les employés non
cadres en production, les accords négociés ont souvent abouti à une augmentation de salaire octroyée en deux temps,
l'une en début d'année, l'autre en seconde moitié d’année, avec un niveau d’augmentation généralement aligné sur l’inflation
de chacun des pays. Les augmentations attribuées aux cadres ont été plus limitées. Aucun dividende n'ayant été distribué
en 2013, comme en 2012, le groupe Sequana n'a pas été soumis cette année encore à la prime de partage des profits
instituée en 2011, en France.
Organisation du temps de travail
Le groupe, dans tous les pays où il est présent, et chacune de ses entités respectent scrupuleusement les normes locales
relatives à l’organisation du temps de travail, aux horaires de travail associés à chaque convention collective ainsi qu’aux
normes se rapportant à la récupération du temps de travail et aux congés.
Plan de succession des managers
Au niveau de chaque région d’Antalis, une revue d’organisation et de plans de succession a été menée, comme chaque
année. Ces outils permettent d’anticiper les risques potentiels et d’évaluer les opportunités des organisations ainsi que les
besoins de développement des compétences.
Chez Arjowiggins, la gestion des compétences et des plans de succession est assurée au sein de chaque division, en ligne
avec la stratégie d’autonomie du groupe.
En tant que de besoin, une coordination est assurée au niveau du groupe Sequana pour optimiser les organisations dans un
contexte économique difficile.
Épargne salariale
L’ensemble des sociétés françaises du groupe Sequana s’est doté des dispositifs relatifs à la rétribution collective, qu’elle
soit de nature obligatoire comme la participation ou facultative comme l’intéressement.
L’épargne salariale d’entreprise, particulièrement étendue dans le groupe en France, n’est pas ou peu pratiquée dans
les autres pays même si certains d’entre eux ont adopté une démarche de rétribution collective similaire (notamment au
Royaume Uni et en Belgique chez Antalis).
Sous certaines conditions, les sommes investies dans ces dispositifs d’épargne salariale bénéficient d’un abondement de
l’entreprise.
Accords de participation et intéressement
Les salariés des sociétés holdings françaises du groupe bénéficient d’un accord dérogatoire de participation calculé à partir
du résultat net courant consolidé (part du groupe) ou du résultat net consolidé (part du groupe) et d’un accord
d’intéressement renouvelé tous les trois ans, basé sur le résultat opérationnel courant consolidé.
Sequana I Document de référence 2014 I 220
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Outre l’application du régime obligatoire de la participation, Arjowiggins et Antalis ont fait le choix d’instituer aussi
l’intéressement dans toutes leurs entités. Ces accords d’intéressement sont basés sur des critères qui peuvent être
différents d’une société à une autre, ceux-ci ayant été établis en considération des particularités et des performances
économiques et financières de chaque société. Ainsi, au-delà des critères basés sur les niveaux de résultat d’exploitation ou
de besoin en fonds de roulement, certains accords mesurent aussi la performance client (taux de service), la performance
sociale (absentéisme, implication) ou la performance en matière de sécurité (taux d’accidents de travail).
Plans d’épargne d’entreprise (PEE)
Les sociétés holdings françaises du groupe disposent d’un plan d’épargne de groupe. Les sommes versées par les
bénéficiaires peuvent être affectées à l’acquisition de parts de plusieurs fonds communs de placement dont un fonds investi
majoritairement en actions Sequana. Seules les sommes recueillies dans le cadre de ce fonds peuvent bénéficier d’un
abondement des sociétés participantes.
Au sein d’Arjowiggins et d’Antalis, la majorité des sociétés françaises a également mis en place des plans d’épargne
d’entreprise ou des plans d’épargne de groupe dont certains proposent un fonds commun alimenté en actions Sequana
et bénéficient d’un abondement de l’entreprise concernée.
Chez Arjowiggins, des propositions de simplification et d’optimisation du dispositif d’épargne salariale du groupe et des
différentes filiales ont été présentées aux délégués syndicaux et au comité de groupe France en début d’année 2014.
Les discussions sont toujours en cours.
Plan d’épargne collectif pour la retraite (PERCO)
La plupart des sociétés françaises du groupe Sequana sont dotées d’accords de plans d’épargne collectif pour la retraite qui
sont investis dans des fonds de placement qui peuvent, pour certains, bénéficier d’un abondement des sociétés
participantes.
Les différentes sociétés du groupe en France ont également mis en place des comptes épargne temps (CET). Ces accords
ont été amendés, le cas échéant, afin de permettre le transfert de jours de CET, en conformité avec la réglementation,
vers les dispositifs de PERCO.
Plans donnant droit à des actions Sequana - Actionnariat
L’ensemble des plans d’options de souscription d’actions mis en place par Sequana jusqu’en 2006 (cf. chapitre 5, page 211)
est devenu caduc et plus aucun salarié du groupe ne possède de droit à ce titre.
Plus récemment, le groupe a mis en place des plans d’attribution gratuite d’actions qui étaient soit réservés aux cadres
dirigeants de Sequana soit, en 2010, ouverts plus largement aux principaux salariés du groupe appelés à jouer un rôle clé
dans son développement.
Ces attributions gratuites d’actions étaient assorties de conditions de présence au sein du groupe et de performance ne
permettant à leurs bénéficiaires de recevoir des actions Sequana que si les conditions fixées et liées étaient atteintes,
permettant ainsi de les associer directement à la bonne marche du groupe et aux performances des activités auxquelles
ils contribuaient ou dont ils étaient responsables.
Le dernier plan d’attribution gratuite d’actions, mis en place en 2010, est arrivé à son terme en 2014.
Par ailleurs, par le biais des plans d’épargne salariale mis en place, les salariés du groupe détiennent des actions Sequana
à travers des parts de FCPE. Au 31 décembre 2014, 0,6 % du capital de la société était ainsi détenu par des salariés du
groupe à travers des FCPE investis en actions Sequana.
Dialogue social
Avec la réorganisation financière et opérationnelle du groupe annoncée le 10 avril, l’année 2014 aura été particulièrement
dense en matière de dialogue social. Ce dialogue restera très actif jusqu’en juin 2015, date à laquelle l’ensemble des
restructurations opérationnelles devrait être terminé.
Chez Arjowiggins en France, tout d’abord, l’annonce de la cession, ou de la fermeture en l’absence de repreneur, des sites
de Charavines en Isère et de Wizernes dans le Pas-de-Calais a entraîné la tenue de nombreuses réunions avec les
délégués syndicaux, les comités d’entreprise et CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) des
sociétés concernées. De telles annonces soulèvent évidemment des inquiétudes fortes au sein du personnel, rendant la
qualité des informations fournies, la transparence dans l’évaluation de la situation et la flexibilité quant aux délais et aux
aménagements possibles des termes du dialogue, particulièrement importantes.
Ces restructurations se sont déroulées dans le cadre des nouvelles dispositions de la loi sur la sécurisation de l’emploi de
juin 2013 auxquelles les différentes parties au dialogue ont dû s’adapter. Ainsi, un accord collectif a été signé en octobre
avec le délégué syndical de l’entité située à Charavines, accord qui, après avis du comité d’entreprise, a été validé par la
Direccte de l’Isère. Dans le cas de Wizernes, le dialogue a pris beaucoup de temps à s’établir et les négociations sur le Plan
de Sauvegarde de l’Emploi n’ont démarré qu’en octobre. Un document unilatéral a été présenté à la Direccte qui l’a
homologué en avril 2015.
Dans le cadre de la loi dite « Florange », le groupe a engagé en amont de l’annonce du 10 avril 2014 les travaux de
préparation à la recherche de repreneur pour les sites concernés par la restructuration. Toutes les démarches entreprises et
l’évolution des discussions avec les repreneurs éventuels ont été régulièrement partagées avec les représentants du
personnel.
Aux États-Unis, la cession d’Appleton Coated s’est concrétisée par la reprise de l’entreprise par l’équipe de direction.
Cette cession s’est faite dans une grande qualité de dialogue et coopération.
Sequana I Document de référence 2014 I 221
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Chez Antalis, les restructurations et les plans sociaux mis en œuvre dans de nombreuses entités du groupe ont rendu
l’année difficile pour un nombre important de salariés qui ont dû quitter leur emploi. Les équipes dédiées à la négociation
sociale ont mené un travail intense avec les organisations représentatives des salariés, et notamment le comité d’entreprise
européen afin de s’assurer que les procédures ont été justes et équitables.
La mise en œuvre de ces plans sociaux a été particulièrement complexe en Allemagne, en France et au Royaume-Uni,
où l’intégration de l’activité de distribution de papiers de bureau de Xerox et la recherche des synergies nécessaires ont
entraîné des plans de restructuration massifs tout au long de l’année 2014.
Des relations harmonieuses ont été maintenues avec les organisations représentatives des salariés, dans un contexte où
elles ont dû accepter des décisions difficiles tout en soutenant le changement et la nécessaire transformation de l’entreprise.
De façon générale, Sequana continue d’organiser le dialogue social au sein du groupe au niveau le plus pertinent, c'est-àdire au niveau où les partenaires sociaux en maîtrisent toutes les dimensions compte tenu des cadres législatifs nationaux.
C’est pourquoi le dialogue social est avant tout local car les dimensions économiques et humaines y sont prégnantes et
toutes les sociétés du groupe sont soumises à l’obligation, soit d’avoir une institution représentative du personnel, soit
d’engager des négociations qui sont autant de lieux d’échange.
Le groupe Sequana considère que mettre en œuvre et préserver une saine qualité de vie pour ses employés fait partie de
ses responsabilités premières. Cette responsabilité s'apprécie au sein de chaque entité au regard des cadres juridiques et
sociaux des pays dans lesquels ces entités opèrent. Dans chaque environnement, Sequana assure le respect strict des
réglementations locales, mais promeut également ses valeurs propres, faisant bénéficier chaque employé d'une égalité de
chance et de traitement, sans discrimination aucune, et favorisant le dialogue social. Dans un contexte économique très
détérioré, la qualité de ce dialogue social est particulièrement critique pour la mise en œuvre des procédures de
suppression de postes. Dans ce cadre, Sequana veille à ce que toutes les procédures d'accompagnement prévues par les
législations locales soient scrupuleusement respectées.
En 2014, 42 entités représentant 77 % des salariés du groupe ont un procédé spécifique d’information auprès des salariés
et des représentants du personnel et 31 entités représentant 59 % des salariés ont mis en place un processus spécifique de
négociation avec les représentants du personnel (statistiques issues d’un questionnaire « Self Assessment Questionnaire »
réalisé dans le cadre de l’audit interne auprès de 51 entités légales représentant 87 % des effectifs).
Le groupe négocie chaque année, entité par entité, un certain nombre d’accords collectifs avec les instances
représentatives du personnel ainsi qu’un certain nombre d’avenants à ces accords. En 2014, les entités françaises du
groupe ont ainsi signé 31 accords avec les partenaires sociaux (10 chez Antalis et 21 chez Arjowiggins). Outre les
Négociations Annuelles Obligatoires, ces accords ont porté sur la mixité, l’intéressement, l’égalité professionnelle, la
participation, la pénibilité, les contrats de génération. Au niveau groupe, 81 accords ont été signés avec les représentants du
personnel dans les différentes entités juridiques du groupe.
Protection des salariés - Hygiène et sécurité
Les métiers de Sequana présentent des risques qui peuvent porter atteinte à la sécurité et à la santé des personnes.
Sequana attache donc une importance toute particulière à la santé et à la sécurité physique ou morale des hommes et des
femmes qui participent au développement de ses métiers. Pour affirmer cette préoccupation, le groupe s’est notamment
doté d’une équipe en charge de la sécurité des personnes et des biens pour auditer, soutenir et coordonner les pratiques et
les plans d’action mis en œuvre dans chacun de ses métiers. Cette équipe de trois personnes dirigée par un coordinateur
de la sécurité rapporte au Directeur des ressources humaines du groupe Sequana. L’ambition de Sequana est de faire de la
sécurité un vecteur de cohésion et un levier d’amélioration continue des processus de chaque activité. Un point d’étape est
réalisé avec les représentants du personnel plusieurs fois par an à l’occasion des comités européens d’Antalis et
d’Arjowiggins et du comité groupe France d’Arjowiggins.
Table 6.6 - Sécurité des personnes
Sécurité
des personnes
Antalis
Arjowiggins
2014
2013
2012
2014
2013
2012
Accidents avec arrêt
61
70
95
51
65
73
Indices de fréquence
10,8
12,2
15,9
11,5
13,7
14,4
Indice de fréquence = nombre d’accidents avec arrêt / nombre de salariés et intérimaires temps plein x 1 000.
Données calculées sur un périmètre de 118 centres de distribution pour Antalis et 19 usines et centres de transformation pour Arjowiggins
(hors sièges).
En 2014, 51 entités représentant 87 % des salariés du groupe ont une procédure spécifique sur les questions de santé et de
sécurité au travail, 22 entités représentant 41 % des salariés du groupe ont signé des accords, avec les partenaires sociaux,
dédiés à ces sujets et 44 entités représentant 72 % des salariés du groupe ont un plan de formation spécifique.
Ainsi, en 2014, 5 365 personnes ont profité d’une formation destinée à la santé et à la sécurité au travail sur 51 entités
représentant 87 % des salariés du groupe (statistiques issues d’un questionnaire « Self Assessment Questionnaire » réalisé
dans le cadre de l’audit interne auprès de 51 entités légales représentant 87 % des effectifs).
Sequana I Document de référence 2014 I 222
Sequana I Document de référence 2014 I 222
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Bilan des accords signés avec les organisations syndicales en matière de santé et de sécurité au travail
Au sein des entités françaises, dans le cadre de la prévention des risques et de l’amélioration des conditions de sécurité et
de santé au travail, un dialogue régulier est effectué avec les organisations syndicales et les représentants du CHSCT
(Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail). A ce titre, un accord portant sur la pénibilité au travail a été
signé en 2014.
Arjowiggins
L’activité papetière présente des risques spécifiques qui peuvent générer des accidents humains graves. Arjowiggins
accorde donc une valeur essentielle à l’analyse et à la maîtrise des risques auxquels les salariés peuvent être confrontés.
Cette responsabilité est affirmée comme étant celle de chaque niveau de management et est concrétisée par une
organisation spécifique au niveau de chaque division et de chaque site.
Le CHSCT est sollicité plus que ne le prévoit la loi. Il n’est pas rare que des réunions exceptionnelles se tiennent.
Le système de management de la sécurité en place est désormais renforcé dans chaque division par une réunion de
coordination et d’échanges mensuelle, réunissant le coordinateur santé et sécurité de la division, les directeurs
opérationnels et les animateurs santé et sécurité des sites, mais le plus souvent également le directeur opérationnel de la
division.
Les investissements se sont également poursuivis et orientés en priorité sur la sécurisation des machines et la pénibilité.
Les principales actions en matière d’hygiène et de sécurité déployées en 2014 se sont inscrites dans la continuité de celles
des années précédentes :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
plan de sécurisation des machines, au-delà du programme MPS (Making Paper Safely), avec des études d’évaluation de
conformité et le traitement des écarts étendus à l’ensemble des équipements ;
mise en œuvre de nouveaux projets pilotes pour favoriser l’évaluation des risques : procédure d’analyse dynamique des
risques pour les opérations de maintenance, formations in situ des opérateurs à l’identification des risques, enquête
sécurité remise aux visiteurs pour collecter leur feedback, etc.
Un focus particulier a été porté sur le travail en hauteur et sur la cohabitation entre piétons et véhicules ou équipements
de levage au sein des usines ;
les conditions de travail : l’ensemble des sites ont poursuivi leurs efforts sur les conditions de travail de façon à réduire le
risque de maladies professionnelles. Cette action s’est centrée essentiellement sur la manutention manuelle et les
postures pénibles de travail ainsi que l’exposition au bruit et à la chaleur ;
produits chimiques : un premier bilan groupe des conditions de maîtrise des produits chimiques a été mené en
collaboration avec chaque site : identification et gestion des produits, programmes de substitution des CMR
(cancérigènes, mutagène ou toxiques pour la reproduction), programmes de mesure d'exposition et de traçabilité et mise
en œuvre des réglementations REACH (cf. « Questions relatives aux consommateurs », page 230) ;
désormais 75 % des sites industriels (15/19) sont certifiés OHSAS 18001.
Antalis
Les risques auxquels sont confrontés les salariés d’Antalis sont de natures différentes, inhérents essentiellement aux
activités commerciales, d’entreposage, de transports et de déplacements routiers. Quelques sites de conversion présentent
néanmoins des risques similaires à ceux de l’activité de production. Si les règles de sécurité font partie intégrante de
l’organisation du travail de la société et si leur respect est rigoureusement contrôlé sur l’ensemble de ses sites, Antalis a
l’ambition de doter chacun de ses secteurs d’activité, dans chaque région, d’un système de management de la sécurité
homogène et cohérent avec le standard OHSAS 18001 établi au niveau international.
Le système de management de la sécurité en place a été complété en 2014 par les actions suivantes :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
la nouvelle politique de santé et de sécurité et ses dix règles associées a commencé à être diffusée au sein du groupe.
Elle a été complétée par une feuille de route qui définit les champs d’action prioritaires à travers quatre piliers :
l’engagement du management, la communication et l’implication des salariés, l’excellence opérationnelle au premier
rang de laquelle la maîtrise des risques, et enfin l’influence des comportements sûrs. Un outil commun a été développé
pour permettre à chaque pays d’auto-évaluer le niveau de contribution de son plan d’actions à cette feuille de route,
une première évaluation de l’index « Santé & Sécurité » issue de l’enquête interne « Cultural Index » est désormais
disponible. Son analyse contribuera au développement du plan d’actions santé et sécurité pour favoriser ainsi une
culture commune.
six sites dont quatre parmi les principaux sont désormais certifiés OHSAS 18001,
trois régions (Grande-Bretagne et Irlande, Europe de l’Ouest, pays nordiques et baltiques) ont planifié des actions santé
et sécurité communes à l’ensemble des sites couverts, notamment en matière de formation et de sensibilisation. Un
accent particulier a été mis sur la coactivité entre piétons et véhicules, la conduite de chariots et la manutention
manuelle.
Enfin, un certain nombre de pays a commencé à mettre en œuvre le volet santé de « santé et sécurité » en développant des
initiatives pilotes qui devraient être consolidées à terme dans une approche commune à l’ensemble des régions d’Antalis.
Sequana I Document de référence 2014 I 223
Sequana I Document de référence 2014 I 223
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Développement des ressources humaines et formation professionnelle
Le groupe veille à poursuivre ses efforts de formation afin de permettre à ses collaborateurs d’enrichir leurs compétences et
d’exercer leurs fonctions dans les meilleures conditions et d’optimiser l’adéquation entre les besoins de l’entreprise et les
capacités de chacun. Ces actions de formation sont également développées au sein des fonctions centrales du groupe
(Sequana et Sequana Ressources & Services).
Chez Arjowiggins, malgré la conjoncture très difficile qui impose une gestion stricte des charges d’exploitation, le groupe a
poursuivi ses efforts de formation, axés notamment sur la sécurité des personnes et des biens. Les actions mises en place
prennent en compte les bilans de compétence, les besoins exprimés lors des entretiens de 2ème partie de carrière, les
réponses aux analyses de pénibilité. Par ailleurs, comme les années précédentes, une cinquantaine de contrats
d’alternance et de professionnalisation de tous niveaux (master, BTS, licences ingénieurs, DUT, Bac Pro) ont été signés au
cours de l’année en France.
En ce qui concerne Antalis en 2014, la formation et le développement des collaborateurs et des dirigeants sont restés des
priorités. Dans le cadre du programme leadership, lancé en 2013, et déployé en 2014 dans les grandes régions et pays du
groupe, l’accent a été porté sur l’acquisition de nouvelles compétences dans les domaines de la conduite des hommes, de
l’activité et surtout du changement. Ce programme inclut également des projets de groupes, dont beaucoup ont été mis en
œuvre au niveau local.
La bibliothèque « e-learning » s’est encore enrichie de nouveaux modules et la plate-forme d’apprentissage « Cornerstone »
est maintenant utilisée partout dans le groupe pour des formations dans les domaines du développement des compétences
personnelles, de la gestion de projet, de la gestion de la performance ou de l’acquisition de nouvelles expertises techniques,
ainsi que pour des « modules produits » sur-mesure.
Antalis a également poursuivi le déploiement de sa Charte des Valeurs et Comportements revue en 2013. Cette dernière a
été intégrée au programme Leadership et à l’enquête MyView. Parallèlement, un module e-learning spécifique et interactif,
accessible à tous les collaborateurs a été créé afin de favoriser son appropriation et la mise en pratique des valeurs
fondamentales.
En 2014, 48 entités représentant 81 % des salariés du groupe ont mis en œuvre un plan de formation. Le nombre total
d’heures de formation sur ces entités (heures faisant l’objet d’un suivi administratif) s’est élevé à 114 667 heures, soit une
moyenne de 2,1 jours de formation par employé en 2014 (statistiques issues d’un questionnaire « Self Assessment
Questionnaire » réalisé dans le cadre de l’audit interne auprès de 51 entités légales représentant 87 % des effectifs).
Table 6.7 - Formation
Antalis (1)
Nombre de jours de formation par employé en 2014
Nombre de jours de formation par employé en 2013
(1)
(2)
(3)
1,22
(1)
2,85
Arjowiggins (2)
Sequana/SRS
(2)
0,58
2,60
0,40
3,52
TOTAL (3)
2,10
(3)
2,8
Ratio calculé sur la base de 31 entités représentant 87,9 % des salariés d’Antalis (2013 : 32 entités représentant 81 % des salariés)
Ratio calculé sur la base de 15 entités représentant 73,2 % des salariés d’Arjowiggins (2013 : 12 entités représentant 81 % des salariés)
Ratio calculé sur la base de 46 entités représentant 81 % des salariés du groupe (2013 : 46 entités représentant 81 % des salariés)
Table 6.8 - Embauches et licenciements
(1)
Antalis
Arjowiggins
Sequana/SRS
TOTAL
Nombre d’employés embauchés en 2014
432
165
0
597
Nombre d’employés embauchés en 2013
334
286
3
623
Départs volontaires et ruptures conventionnelles
305
185
3
493
Restructurations et licenciements
551
151
1
703
Départs volontaires et ruptures conventionnelles
407
301
-
708
Restructurations et licenciements
212
158
-
370
Nombre de départs en 2014
Nombre de départs en 2013
(1)
Données calculées sur l’ensemble des entités du groupe
Sequana I Document de référence 2014 I 224
Sequana I Document de référence 2014 I 224
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Table 6.9 – Diversité
(1)
Antalis
Arjowiggins
Sequana/SRS
Pourcentage de femmes
au sein du management en 2014
29,5 %
28,9 %
36,5 %
29,5 %
Pourcentage de femme
au sein du management en 2013
29,1 %
22,0 %
17,1 %
27,0 %
Antalis
Arjowiggins
Sequana/SRS
Pourcentage de salariés handicapés en 2014
1,20 %
2,30 %
0%
1,6 %
Pourcentage de salariés handicapés en 2013
1,87 %
2,96 %
0%
2,47 %
Antalis
Arjowiggins
Sequana/SRS
TOTAL
Pourcentage d’absentéisme en 2014
2,97 %
2,90 %
2,00 %
2,94 %
Pourcentage d’absentéisme en 2013
2,85 %
3,75 %
1,50 %
3,30 %
(1)
TOTAL
Données calculées sur l’ensemble des entités du groupe
Table 6.10 – Absentéisme
(1)
TOTAL
(1)
Données calculées sur l’ensemble des entités du groupe
Environnement
En 2014 et conformément à son plan d’action 2012-2015 en matière de RSE, Sequana a continué de consolider ses
processus de collecte d’information, visant continuellement à affiner les phases de diagnostic et de mesure des indicateurs.
Les différents systèmes de « reporting » du groupe sont annuellement améliorés en fonction des observations des auditeurs
(commissaires aux comptes) mais également des équipes concernées sur le terrain au sein des différentes entités.
Le réseau de référents RSE, comprenant une personne de chaque division d’Arjowiggins et de chaque région d’Antalis,
a permis une circulation des informations relatives aux différents sujets mais également une plus grande transversalité,
facilitant ainsi les échanges de bonnes pratiques et les regards critiques sur les actions menées localement. L’animation de
ce réseau, principalement à travers des visio-conférences, a participé à la formation et l’information des référents sur les
différentes initiatives menées. De ce fait, les personnes en charge de ces questions ont été plus à même de diffuser les
plans d’action, de façon pédagogique. Ces réunions dédiées ont également favorisé les flux d’informations ascendants afin
de faciliter l’identification de thématiques locales et d’alimenter les initiatives centrales.
Politique générale en matière d’environnement
Dans le cadre de sa stratégie RSE 2012-2015, et plus particulièrement de l’axe « gestion des ressources naturelles »,
Sequana a identifié trois enjeux environnementaux majeurs pour le groupe et ses entités : la traçabilité des matières
premières, l’utilisation de l’énergie et la gestion de l’eau. La nature même des activités du groupe crée un lien direct avec
ces trois ressources naturelles et confère aux entités concernées des responsabilités associées.
Réduire à la source le volume de matière utilisée (fibre vierge, énergie, eau), choisir des sources d’approvisionnement
responsables (fibres recyclées, énergies renouvelables, circuits fermés d’eau) et garantir la bonne gestion des flux sortants
associés à ces matières (recyclage, émissions dans l’air et dans l’eau) représentent les principales responsabilités du
groupe dans ces domaines.
Il convient cependant de noter que l’importance de ces trois enjeux est différente selon les activités de production ou de
distribution du groupe. Ainsi, si tous sont fondamentaux pour les activités de production d’Arjowiggins qui ont une très forte
dépendance aux ressources naturelles associées, seule la question de la traçabilité des approvisionnements reste un enjeu
central pour Antalis. En effet, les consommations énergétiques des 92 principaux entrepôts/centres de distribution d’Antalis
ne représentent que 1,18 % de la consommation énergétique totale du groupe. Il n’a donc pas été jugé pertinent de fixer des
objectifs et des plans d’actions globaux sur ce sujet pour Antalis. Cependant, l’absence d’objectif global sur la thématique
énergétique pour Antalis n’exclut pas de nombreuses initiatives locales visant à réduire la consommation, améliorer
l’efficacité énergétique des bâtiments ou encore réduire les impacts environnementaux liés notamment au transport
(intégration de critères environnementaux dans les appels d’offres des renouvellements de contrats de sous-traitance, plans
d’optimisation des tournées, etc.). Le groupe réfléchit à la mise en place d’un système d’évaluation des impacts
environnementaux liés au transport, externalisé dans la majorité des pays. Quant à l’utilisation de la ressource eau pour les
activités de distribution d’Antalis, elle ne concerne que les usages domestiques et ne fait pas l’objet d’un reporting dédié.
Sequana I Document de référence 2014 I 225
Sequana I Document de référence 2014 I 225
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Prévention des pollutions
La mise en place de toutes les mesures nécessaires visant à prévenir, anticiper et gérer tout risque de pollution
lié à l’activité du groupe est au premier rang des responsabilités environnementales de Sequana. Les principaux risques de
pollution portent principalement sur les rejets dans l’air et dans l’eau mais également sur le recyclage, l’élimination des
déchets et les nuisances sonores et olfactives.
En 2013 le groupe a souhaité compléter ses actions de prévention menées sur chacun des autres sujets, par une
couverture d’assurances. Afin de mieux appréhender et gérer les risques liés à ses activités de production et de distribution,
le groupe a en effet souscrit une police d’assurance multirisque des responsabilités environnementales. Ce contrat couvre
les 16 principaux sites de production d’Arjowiggins et les 118 plateformes de distribution d’Antalis. Elle concerne les activités
de conception, production, stockage et distribution dans le secteur papier et le secteur des solutions d’authentification et de
traçabilité, le transport d’éthanol pour le compte de clients et certaines activités annexes et connexes, à l’exception des
travaux de retrait ou confinement d’amiante friable et non friable, des opérations de démantèlement des sites et certaines
opérations de dépollution. Ce contrat couvre la période du 9 juillet 2013 au 9 juillet 2016.
L’objet de cette garantie concerne la responsabilité civile du groupe en cas d’ « atteinte à l’environnement », la
responsabilité environnementale, les frais de dépollution des sites ainsi que les frais de prévention de dommages garantis.
Elle couvre également les pertes d’exploitation suite à pollution ou dommages environnementaux (selon certaines conditions
contractuelles). Cette assurance est plafonnée à 10 millions d’euros par sinistre et pour toute la période de garantie.
Cependant, la souscription à une assurance portant sur les risques environnementaux reste complémentaire à des actions
de prévention et de gestion de ces mêmes risques. Dans les différents domaines concernés (eau, air, déchets, recyclage),
des actions spécifiques visant à la pleine conformité aux réglementations en cours et à venir sont menées.
La bonne gestion de l’eau est essentielle quant à la prévention des pollutions et plus particulièrement dans les sites de
production d’Arjowiggins. Si le volume de prélèvement d’eau annuel dans les milieux naturels était de 18,1 millions de m3 en
3
2014, les usines du groupe ont cependant restitué près de 16,5 millions de m , après utilisation dans les procédés de
fabrication de papier, soit plus de 91 %. La maîtrise la plus rigoureuse possible de la qualité des eaux restituées est donc
une responsabilité essentielle pour chacun des sites. Chacun des sites de production d’Arjowiggins est équipé de stations
d’épuration des eaux usées (STEP). Ces STEP collectent les eaux usées, les clarifient par des étapes successives
d’épuration, de décantation, de traitements physico-chimiques et éventuellement de filtration biologique, avant de pouvoir
les restituer dans le milieu naturel sans risquer de polluer l’environnement. A ce jour, 8 des 10 principales usines de
production de papier sont dotées d’un double traitement physico-chimique et biologique.
Les normes réglementaires liées à la qualité des eaux restituées sont, dans tous les pays où le groupe opère, existantes et
strictes. Afin d’assurer une parfaite conformité de ces normes, chaque usine effectue des contrôles biquotidiens qui
mesurent tous les principaux indicateurs de qualité de l’eau (matières en suspension, demande chimique en oxygène,
demande biochimique en oxygène, azote, phosphore, oxyde d’azote, oxyde de sulfure). Régulièrement contrôlées par les
autorités locales, ces mesures permettent au groupe, au-delà de la conformité réglementaire, de pleinement appréhender sa
responsabilité vis-à-vis des milieux naturels. En 2014, la Commission européenne, à travers le Joint Research Centre, a
publié les nouveau BREF (Best Available Techniques Reference Document) pour la production de pâte, papier et carton. Ce
nouveau document inclut notamment des seuils sur les rejets des eaux usées qui deviendront réglementaires à l’horizon
2018. Afin d’anticiper ces nouvelles obligations, un groupe de travail inter-divisions d’Arjowiggins a été mis en place pour
créer et partager des outils d’évaluation et de mise en conformité sur ces sujets.
Concernant la prévention des pollutions atmosphériques liées à l’utilisation d’énergie, le groupe mesure de façon tout aussi
rigoureuse les rejets de nombreux gaz afin de veiller à la plus stricte conformité réglementaire dans ce domaine (tous les
gaz à effet de serre notamment). A cette fin, toutes les usines de la division Graphique ont obtenu en 2014 la certification
ISO 50001. Cette certification atteste de la mise en place d’un système de management dédié à l’énergie et inclut les
émissions dans l’air qui y sont associées. Le groupe a décidé d’engager la totalité de ses usines de production de papier
dans cette certification en 2015. De plus, dans le cadre du programme Climate Savers du WWF, les émissions des usines
d’Arjowiggins Graphic (hors Arjowiggins Healthcare) sont régulièrement étudiées en détail et les progrès réalisés par cette
division en matière de réduction des rejets sont vérifiés. De plus, dans le cadre de ce programme Climate Savers,
Arjowiggins Graphic s’est engagée à réduire de 23 % ses émissions globales et de 10 % ses émissions de CO2 pour
chaque tonne de papier produit, d’ici à 2020 par rapport à 2007.
Afin de renforcer son devoir de vigilance et améliorer la prévention relative aux incidents et « presque incidents »
environnementaux, le groupe va déployer en 2015 un nouveau reporting dédié. Cette procédure sera déployée dans toutes
les usines de fabrication. Elle signalera et centralisera tous les incidents ou « presque incidents » relatifs à l’utilisation des
sols, les rejets dans l’eau ou les émissions dans l’air, les nuisances sonores ou olfactives ainsi que les dépassements de
seuils réglementaires. Chaque incident fera ainsi l’objet d’une description détaillée, d’une analyse de cause ainsi que d’un
plan d’action de correction détaillé. Cette démarche, analogue à celle de la sécurité au travail, permettra ainsi aux usines de
mieux partager leurs expériences de prévention des pollutions et de gestion des incidents.
Utilisation durable des ressources
La nature des activités et des produits fabriqués et distribués par le groupe focalise très largement l’enjeu des ressources de
matières premières sur la fibre de bois (cf. table 6.11). Dans un contexte d’approvisionnement totalement mondialisé et très
diversifié, il est de la responsabilité du groupe de renforcer son système de traçabilité afin de garantir une totale
transparence sur l’origine des fibres utilisées. Les risques associés à des sources d’approvisionnement non responsables
provenant directement ou indirectement de la déforestation sont minimes, mais réels.
Sequana I Document de référence 2014 I 226
Sequana I Document de référence 2014 I 226
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Sequana s’est engagé, dans le cadre de sa stratégie RSE, à ce qu’en 2015, 100 % de ses approvisionnements soient
responsables, c'est-à-dire traçables et d’origines légales. Les leviers et actions spécifiques à cette problématique sont
d’ordre divers : renforcement des politiques internes, mise en place de questionnaires fournisseurs, développement d’outils
de gestion des risques associés et suppression de certaines sources d’approvisionnement à risques.
Politique d’approvisionnements responsables
Dans cette optique, le groupe a officialisé en 2013 une nouvelle politique d’approvisionnement responsable des produits à
base de papier et de pâte à papier (Sourcing policy). Cette politique, qui s’applique à toutes les entités du groupe
s’approvisionnant en produits à base de fibres de bois, vise à réaffirmer des valeurs fondamentales en matière
d’approvisionnements responsables. Elle bannit notamment les approvisionnements provenant de coupes illégales de bois,
de bois provenant de zones protégées ou à haute valeur de conservation ou de bois coupé en violation des droits civils ou
traditionnels des populations locales. Ces principes réaffirment également la volonté du groupe de privilégier les
approvisionnements apportant des garanties solides sur la gestion responsable des forêts (Forest Stewardship Council ou
Pan-European Forest Certification), ainsi que sur l’absence d’Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Enfin, ils
affichent et confirment la volonté du groupe de favoriser l’utilisation de papiers recyclés afin de réduire la pression sur les
ressources naturelles. Concrètement, il est demandé à tout nouveau fournisseur de papier (Antalis) de s’engager à
respecter ces valeurs en signant un formulaire de consentement.
Une politique similaire a été officialisée en novembre 2014, portant sur les approvisionnements issus de la filière coton. En
effet, dans les divisions d’Arjowiggins Security et Creative Papers, des résidus de coton (cotton linters et combers) sont à la
base de certains produits spécifiques (billet de banque, papiers fins). Les risques potentiels associés à la filière de récolte et
transformation du coton portent principalement sur les questions de droit humain et droit du travail. Afin de mieux les
maîtriser, une démarche spécifique a été entreprise sur ces filières. Cette politique (sourcing policy) est en cours de
diffusion auprès des fournisseurs de ces divisions. En 2015, des questionnaires spécifiques seront déployés auprès de ces
mêmes fournisseurs afin d’évaluer leur niveau de conformité à cette politique.
Règlement sur le Bois de l’Union européenne
En mars 2013, la Commission européenne a mis en application le règlement sur le bois européen de l’Union européenne
(RBUE) qui fixe pour le secteur privé des obligations aux opérateurs mettant du bois et des produits dérivés sur le marché.
Ce nouveau règlement vise à bannir du territoire européen le bois illégal et les produits qui en sont dérivés. Afin de se
conformer à cette nouvelle réglementation mais également pour renforcer le contrôle de sa chaîne de valeur, le groupe a
mis en place deux systèmes distincts de diligence raisonnée pour chacune de ses activités. Pour l’activité de production de
papier, qui est donc concernée par cette réglementation dans le cadre de ses achats de pâte, un questionnaire spécifique
de demande d’informations sur l’origine des pâtes a été envoyé à tous les fournisseurs non européens. Les certificats de
conformité et de traçabilité sont centralisés au sein de la structure Arjowiggins Sourcing qui est ainsi à même de répondre à
un éventuel contrôle des autorités de régulation.
Pour l’activité de distribution (Antalis), une nouvelle plateforme de collecte des informations fournisseurs a été créée courant
2013. Cet outil en ligne permet la centralisation des informations de tous les fournisseurs concernés de façon fiable et
efficace. Un outil d’évaluation du risque (risque pays, risque de déforestation, risque d’utilisation d’espèces d’arbres
protégées) a été intégré à cette plateforme afin d’industrialiser le procédé. La première campagne de récolte des
informations a été lancée auprès des 180 principaux fournisseurs d’Antalis représentant 81 % du volume d’achat du groupe
et intégrant tous les fournisseurs en dehors de l’Union européenne. En 2014, plus de 23 000 informations et
1 500 documents de conformité de fournisseurs ont été collectés sur cette plateforme. Celle-ci couvre la totalité des
fournisseurs concernés par le RBUE mais également tous les principaux fournisseurs d’Antalis. L’outil d’évaluation du risque
intégré à cette base de données (risque sur les espèces de bois utilisées, risques liés à l’origine géographique et à la
déforestation et risques liés aux pays et leur gouvernance) permet, dans l’hypothèse d’une alerte, de mettre en œuvre une
procédure d’atténuation de ce risque.
Approvisionnements en eau en fonction des contraintes locales
Si l’enjeu principal lié à l’utilisation de l’eau concerne la qualité de la restitution, il est également de la responsabilité du
groupe de veiller à constamment réduire la quantité d’eau utilisée dans les procédés de fabrication (notamment dans le
séchage). En effet, des périodes estivales de stress hydrique peuvent conduire les autorités locales à restreindre les
prélèvements autorisés. En étroite collaboration avec ces autorités (DREAL- Direction Régionale de l’Environnement, de
l’Aménagement et du Logement - pour la France), les usines sont alors tenues de réduire leur production de papier.
Identifier les sources de réduction de consommation d’eau dans les procédés de fabrication est donc un enjeu majeur qui
fait l’objet d’un groupe de travail dédié impliquant toutes les divisions de l’activité de production. Cependant, il convient de
noter que la réduction de la quantité d’eau utilisée dans le procédé de fabrication de la pâte ou du papier augmente de facto
la concentration des produits à traiter à l’entrée des stations d’épuration. Il convient donc de garder le bon équilibre entre
ces deux enjeux.
Sequana I Document de référence 2014 I 227
Sequana I Document de référence 2014 I 227
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Table 6.11 - Consommation de matières premières
Total matériaux fibreux (pâte, vieux papiers, coton)
Total liants (latex, amidon, polyacétate de vinyle)
Colorants / Pigments / Azurants optiques
Charges organiques
Eléments de sécurité des billets de banque
Autres produits chimiques
(1)
(1)
Total 2014 (en kilotonnes)
Total 2013 (en kilotonnes)
588,6
49,6
824,1
87,8
4,4
5,5
240,0
332,2
1,7
1,7
27,0
36,7
PP (Polypropylène), H2O2 (peroxyde d'hydrogène), AKD (Dimère alkylique de cétène), NaOH (hydroxyde de sodium), TiO2 (dioxyde de
titane), PAC (chlorure d'aluminium poly.)
Atténuation et adaptation aux changements climatiques
L’augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables ainsi que l’amélioration de l’efficacité énergétique du groupe sont
les deux axes majeurs de sa politique énergétique. Avec le déploiement opérationnel du projet de fabrication d’énergie à
partir de biomasse (copeaux de bois) à l’usine de Palalda en France, le groupe affiche très clairement sa volonté de réduire
sa dépendance aux énergies fossiles et d’améliorer son empreinte environnementale. Concernant l’efficacité énergétique,
Arjowiggins Graphic a été choisie comme division pilote et les principales sources d’amélioration sont en cours de
déploiement. Dans ce cadre, les usines de cette division (hors Arjowiggins Healthcare) ont obtenu la certification ISO 50001
début 2014. La norme ISO 50001 porte spécifiquement sur la gestion de l’énergie et intègre des exigences pour
l’établissement d’une politique énergétique qui s’appuie sur des objectifs concrets, la mise en place d’actions pour optimiser
l’utilisation de l’énergie, la vérification des économies réalisées et la planification des actions d’amélioration à entreprendre.
L’un des engagements majeurs de l’ISO 50001 est de se conformer à toutes les exigences applicables en matière d’énergie.
A travers cette certification, la division veille ainsi à mieux économiser l’énergie et donc à réduire ses émissions de
CO2 associées. En 2014, une réduction significative de 2,6 % de la consommation énergétique a été réalisée sur le
périmètre de ses quatre usines, réduisant ainsi de 1,9 % les émissions de CO2 émises par tonne de papier.
La majeure partie des consommations énergétiques du groupe concerne ses activités de production. L’activité des
118 centres de distribution d’Antalis ne représente en effet que 25,5 MWh soit 1,18 % de la consommation énergétique
globale du groupe. Le moindre enjeu de cette activité a conduit le groupe à laisser à l’appréciation de chaque pays d’Antalis
la mise en œuvre des actions de réduction des consommations en fonction des ressources locales disponibles.
Protection de la biodiversité
Les impacts potentiels du groupe sur la biodiversité sont de deux ordres : directs avec la qualité de la restitution en eaux des
usines dans les milieux naturels et indirects avec l’origine des matériaux fibreux utilisés et donc la prise en compte de la
biodiversité dans la gestion des forêts.
La grande majorité des usines de fabrication de papier du groupe prélèvent l’eau nécessaire aux procédés de fabrication
(refroidissement, séchage…) dans les cours d’eau attenants aux sites ou dans les nappes phréatiques. La prise en
considération des écosystèmes propres à ces milieux naturels est une des responsabilités du groupe.
En veillant au plus strict respect des normes réglementaires relatives aux seuils de rejets (matières en suspension,
demande chimique en oxygène, demande biochimique en oxygène, azote, phosphore, oxyde d’azote), les usines de
production de papier font en sorte que la qualité des rejets d’eau en aval des rivières soit a minima équivalente à la qualité
de cette eau en amont. Cela garantit un impact minimum sur la faune et la flore des rivières et les écosystèmes attenants.
Chacune des usines a mis en place des contrôles biquotidiens de la qualité des eaux. Ces dernières sont également
régulièrement contrôlées par les autorités locales.
La température de l’eau restituée dans son milieu naturel constitue potentiellement un impact sur la faune et la flore. A ce
titre, une expérience innovante est menée sur le site d’Arjowiggins Security de Crèvecœur (Seine-et-Marne). En instaurant
un système de boucle fermée qui réintroduit les eaux de sortie de STEP en amont, ces dernières peuvent ainsi être
réutilisées, notamment dans les procédés de nettoyage, et ainsi réduire l’impact induit lors de la réintroduction dans le milieu
naturel.
Les choix effectués par le groupe dans ses approvisionnements contribuent également à préserver la biodiversité. En
®
privilégiant en très large majorité des pâtes à papier (Arjowiggins) et des papiers (Antalis) certifiés FSC (Forest
Stewardship Council) ou PEFC (Pan European Forest Certification), le groupe réduit ainsi son impact sur la ressource
naturelle. En effet, ces deux certifications apportent des garanties solides, tout au long de la chaîne de valeur, sur la bonne
gestion initiale de la forêt. Cette bonne gestion inclut des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Le respect
de la biodiversité et des éco-systèmes est un des éléments constitutifs de ces certifications.
Sequana I Document de référence 2014 I 228
Sequana I Document de référence 2014 I 228
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Table 6.12 - Chiffres clés de performances environnementales
Graphic
Indicateur
Creative Papers
Healthcare
Security
2014
2013
2014
2013
2014
2013
Utilisation d'eau/Production nette vendable
m3/T.
papier
12,7
12,2
55,2
57,9
48,5
47,1
Restitution milieux naturels
Restitution/Production nette vendable
m3/T.
papier
11,4
11,1
55,0
56,8
31,5
Analyse des matières en suspension (MES)
Kg/T.
papier
0,17
0,18
0,76
0,83
Analyse de la demande chimique en oxygène
(DCO)
DCO/Production nette vendable
Kg/T.
papier
1,34
1,35
4,44
Analyse de la demande biochimique en oxygène
après 5 jours (DBO 5)
DBO 5/Production nette vendable
Kg/T.
papier
0,10
0,10
Analyse de l'azote
(N ; Nitrogène)
N/Production nette vendable
Analyse du phosphore
(P : Phosphorus)
P/Production nette vendable
Kg/T.
papier
0,05
Kg/T.
papier
Analyse de l’oxyde d’azote
(NOx : Nitrogen Oxides)
NOx/Production nette vendable
Analyse du CO2 (scopes 1 & 2) (1)
Émission de CO2/Production nette vendable
Utilisation d'eau
Rejets de MES/Production nette vendable
Analyse de la consommation de gaz (Energie)
Consommation de Gaz/Production nette vendable
PCI
Analyse de la vapeur achetée à l'extérieur
(énergie)
Vapeur achetée/Production nette vendable
2014
109,6
120,3
23,9
24,6
31,7
103,8
112,9
22,2
22,9
0,20
0,20
0,60
0,60
0,27
0,28
4,77
3,87
3,56
7,40
9,54
2,14
2,30
0,89
0,88
0,92
0,96
2,21
3,47
0,33
0,41
0,04
0,05
0,04
-
-
0,04
0,01
0,05
0,04
0,006
0,004
0,036
0,042
-
-
-
-
0,0098
0,0095
Kg/T.
papier
0,16
0,02
1,55
1,16
-
-
-
-
0,38
0,28
Kg/T.
papier
397
405
1 248
1 238
104(2)
582
1480
1463
537
565
KWh/T
papier
1 124
1 133
5 025
5 024
76
2 454
1 007
909
1 550
1 727
517
543
117
118
2 255
-
-
-
524
441
787
784
1 460
1 372
1 058
1 053
2 225
2 209
947
937
2 314
2 350
5 538
5 528
3 390
3 509
4 817
3 908
2 871
2 862
0,16
0,14
0,05
0,04
0,02
0,02
0,06
0,07
0,13
0,12
KWh/T
papier
Analyse de la consommation d'électricité
(énergie) (3)
Consommation d'électricité/Production nette
vendable
KWh/T
papier
Analyse de la consommation d’énergie
Consommation totale d'énergie/Production nette
vendable
KWh/T
papier
Analyse des boues : Quantité totale
Production boues (sec)/Production nette vendable
2014
Total
2013
Unité
2013
DIB (déchets industriels banals) (4)
Volume de DIB
T
15 987
18 038
359
435
3 206
3 228
331
218
19 882
21 929
DIS (déchets industriels spéciaux)
Volume de DIS
T
237
384
183
1
64
70
24
16
508
471
Nota : les valeurs indiquées ramenées à la tonne de papier vendable sont des valeurs moyennes pour l’ensemble de l’activité de production
du groupe, des écarts importants pouvant être obtenus suivant les sites en fonction des produits fabriqués. Ces valeurs sont conformes aux
données communiquées par les groupes papetiers les plus performants fabriquant des gammes de papiers comparables.
Les valeurs de 2013 peuvent être différentes de celles rapportées dans le document de référence 2013 car celles-ci sont calculées à
périmètre constant d’usines. Les données rapportées étant les cumuls ou moyennes par division, les valeurs peuvent varier en raison du
périmètre retenu.
(1)
Les émissions de CO2 figurant dans le document de référence (2013 et 2014) portent sur les scopes 1 et 2 au sens du GHG protocole. La
centralisation du calcul des émissions permettant de s’assurer de l’emploi d’une méthode homogène au niveau groupe a permis de fiabiliser
l’indicateur publié. Dans un souci de comparabilité, les données 2013 ont été retraitées selon la même méthode.
(2)
La baisse significative des émissions de CO2 d’Healthcare est due au passage à la biomasse de l’usine de Palalda, principal site
consommateur d’énergie de cette activité.
(3)
L’analyse des consommations totales d’énergie inclut les consommations d’électricité, de gaz, de vapeur et de biomasse, mais également
(non incluses dans le tableau) les consommations de fioul et de charbon.
(4)
Les déchets industriels banals sont principalement composés de chutes de papiers ne pouvant pas être réintroduites dans le procédé de
fabrication à la source.
Sequana I Document de référence 2014 I 229
Sequana I Document de référence 2014 I 229
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Certification des sites
Antalis a mis en place une certification multi-sites FSC® et PEFC afin d'assurer à ses clients le respect de la traçabilité
(Chain of Custody) à tous les stades de la production et de la distribution, quel que soit le pays concerné. Ces certifications
multi-sites font l’objet d’audits annuels par un tiers indépendant.
La certification multi-sites a permis de standardiser les éléments à auditer pour garantir la plus grande transparence auprès
des clients. Les audits garantissant le renouvellement de ces certifications portent aussi bien sur les aspects de logistique
(étiquetage, stockage séparé des produits, livraison) que sur le système d'information (référencement, catégorie de produits)
et sur les aspects marketing et commerciaux (usage des logos, formation...).
L'usage de standards identiques permet ainsi de mettre tous les pays où Antalis est implanté au même niveau d'exigence
environnementale.
Table 6.13 - Certification des sites Arjowiggins Graphic et Antalis (en pourcentage)
Arjowiggins
en %
Antalis
en %
(1)
ISO 9001
ISO 14001
OHSAS 18001
16/19
17/19
15/19
84 %
89 %
79 %
27/92
16/92
11/92
29 %
17 %
12 %
(1) Données calculées sur la base des 92 principaux centres de distribution d’Antalis détenus et 19 usines d’Arjowiggins.
Loyauté des pratiques
L’éthique et la bonne pratique des affaires font partie intégrante des valeurs de Sequana. Il est cependant essentiel, chaque
année, de réaffirmer et de renforcer les procédures associées afin de s’assurer que les lois en vigueur des pays dans
lesquels le groupe est présent et les valeurs défendues par le groupe sont scrupuleusement respectées.
Sequana est présent, via ses différentes entités, dans plus de 45 pays dans le monde et il est de sa responsabilité que les
règles d’éthique des affaires, notamment la lutte contre la corruption et la concurrence déloyale, soient fermement affirmées,
mises en œuvre et vérifiées partout où le groupe est présent. Sequana veille ainsi à ce que les relations entre ses
différentes entités et des organismes publics, d’autres entreprises, des fournisseurs, des sous-traitants, des clients ou des
concurrents soient gérées de façon loyale et responsable, afin de prévenir toute possibilité de corruption ou de pratique
illégale.
Afin de renforcer son obligation de moyens, le groupe a officialisé en 2013 un nouveau code de bonne pratique des affaires.
Ce code couvre les sujets liés au respect des lois et réglementations applicables à l’établissement et au développement des
relations avec les partenaires commerciaux, aux règles de la concurrence, à la confidentialité et délits d’initiés, à
l’engagement du groupe pour la sécurité, à la gestion des conflits d’intérêts potentiels et au respect de la dignité au travail et
des principes environnementaux. Il intègre, de plus, une liste complète d’actions proscrites ou autorisées propres aux
métiers du groupe. Ce nouveau document a été rendu accessible dans le courant de l’année à l’ensemble des
collaborateurs disposant d’un accès informatique et a été plus spécifiquement déployé auprès des populations
potentiellement à risques sur ces sujets. En 2014, 929 salariés ont été identifiés et 94 % d’entre eux se sont engagés, à ce
jour, à le respecter en le signant. En 2015 un programme de formation « en ligne » spécifique sera développé, destiné aux
collaborateurs ayant, de par la nature de leur mission, des contacts réguliers avec des tiers et donc potentiellement plus
exposés aux risques concernés.
Questions relatives aux consommateurs
La responsabilité du groupe Sequana et de ses entités, Arjowiggins et Antalis, vis-à-vis des consommateurs porte
principalement sur la protection de leur santé et de leur sécurité, sur les questions de consommation responsable et sur
l’éducation et la sensibilisation. Cette responsabilité est autant tournée vers les clients (business to business) que vers les
consommateurs finaux des produits du groupe.
Si les impacts environnementaux liés à la fabrication des produits commercialisés existent et sont stratégiquement pris en
considération dans la politique globale du groupe, la nature même des produits commercialisés ne présente que très peu de
danger pour la santé et la sécurité des consommateurs. Cependant, la réglementation REACH (Registration, Evaluation,
Authorisation and Restriction of Chemical substances) mise en place par la Commission européenne en 2007 oblige les
acteurs industriels et commerciaux à fournir les preuves de l’absence de substances chimiques dangereuses dans leurs
produits et les procédés de fabrication associés. A cet effet, Arjowiggins a mis en place une procédure commune à toutes
ses usines garantissant non seulement le bon respect de cette réglementation mais également l’assurance du respect de
celle-ci en amont de la chaîne d’approvisionnement. Cette procédure vise à homogénéiser et à renforcer les informations
demandées aux fournisseurs. Elle permet de fournir à chacune des usines une méthode de contrôle rigoureuse offrant aux
clients les plus strictes garanties quant à la non utilisation, au cours des procédés de fabrication, de produits chimiques
considérés comme dangereux par la réglementation.
Sequana I Document de référence 2014 I 230
Sequana I Document de référence 2014 I 230
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
En 2014, le groupe a renforcé ses actions dans le domaine de l’information et la sensibilisation des consommateurs sur les
produits éco-responsables. Après avoir développé en 2013 une définition commune à toutes les entités d’un produit papier
éco-responsable, les différentes divisions ont développé, chacune en fonction de ses spécificités, des actions de
communication associées. Cette définition, simple et lisible pour les parties prenantes, prend en compte les deux principaux
impacts environnementaux du papier tout au long de son cycle de vie : l’utilisation des matières premières et le procédé de
fabrication. Afin de rendre cette définition la plus objective possible, les niveaux d’exigences requis pour chacun de ces
impacts sont exclusivement des standards internationalement reconnus et réputés comme étant des garanties
particulièrement solides. Le résultat final requiert qu’un papier éco-responsable doit, concernant l’utilisation des matières
premières, a minima être certifié FSC® (Forest Stewardship Control), PEFC (Pan European Forest Certification) et au mieux
être 100 % recyclé à base de fibres recyclées post-consommateur. Concernant le procédé de fabrication, le critère minimum
est la certification du site de fabrication du produit ISO 14001 (système de management environnemental de l’usine) et au
®
mieux que le produit soit certifié Ecolabel Européen. Les exigences liées à ces deux critères sont cumulatives.
Grâce à cette définition, le groupe a pu, division par division et pour Antalis, faire un état des lieux de ses gammes de
produits, ce qui constitue un indicateur particulièrement pertinent dans l’optique du positionnement du groupe comme leader
dans le domaine de l’offre de produits éco-responsables.
Pour les différentes divisions et Antalis, les pourcentages en chiffre d’affaires de produits éco-responsables sont les
suivants :
Arjowiggins Graphic : 91 % de produits éco-responsables,
Arjowiggins Creative Papers : 97 % de produits éco-responsables,
Antalis : 74 % de produits éco-responsables (pourcentage basé sur les produits stocks),
Pour les divisions Arjowiggins Healthcare et Arjowiggins Security, la faible représentativité de la fibre de bois dans les
produits finis ne rend pas significative la définition initiale, spécifiquement dédiée aux produits papiers.
En 2014, le groupe Antalis, souhaitant se positionner comme le leader sur ce segment de marché, a développé une
stratégie marketing spécifique à l’offre de produits et de services éco-responsables : la Green connection. Cette démarche
inclut notamment le Green Star System, nouveau système de classification de tous les produits papiers vendus. Chaque
papier est en effet classé de une à cinq étoiles en fonction de son niveau d’éco-responsabilité (un produit étant considéré
comme éco-responsable à partir de trois étoiles). Il est la traduction marketing de la définition précise telle qu’elle est définie
par le groupe. Cet outil permet ainsi aux forces de vente de mieux valoriser l’offre de produits éco-responsables et aux
clients de faciliter leur choix selon une grille de lecture simple et fiable. Afin de renforcer son rôle de prescripteur auprès de
ses clients, Antalis a également développé d’autres outils à destination de ses clients : un livre blanc explique aux
entreprises pourquoi et comment mettre en place une démarche papier responsable au sein de leur organisation. Il est
accompagné d’une brochure explicative complète du Green Star System valorisant les papiers cinq étoiles. De plus, afin de
combattre les différentes idées reçues sur les impacts négatifs du papier par rapport aux technologies de l’information et de
la communication, Antalis a réalisé une vidéo « Le saviez-vous ?» qui valorise l’usage du papier.
Communautés et développement local
Engagement sociétal
L’engagement sociétal de Sequana repose depuis de nombreuses années sur la culture et la solidarité. A son instar, dans
les pays où le groupe est implanté, ses filiales mènent différentes actions autour de la culture, la solidarité, l’éducation et la
santé. L’objectif du groupe est d’ancrer son action dans le tissu économique, social et culturel auquel il contribue.
Mécène et partenaire du monde de la culture
A travers son mécénat avec le musée du Louvre depuis près de dix ans, Sequana entend contribuer à l'accès et à la
diffusion de l'Art au plus grand nombre, en faisant bénéficier le musée de son expertise et de papiers haut de gamme
répondant à ses exigences environnementales pour la réalisation des catalogues des expositions temporaires tels que le
Maroc Médiéval ou la Victoire de Samothrace en 2014.
Le groupe a également renouvelé en 2014 son partenariat avec la FIAC en fournissant les papiers nécessaires à
l’impression du catalogue, de l’ouvrage Hors les Murs et du catalogue (Off)icielle, premier salon off sur la création
émergente. Ce partenariat a été également l’occasion pour Antalis de promouvoir le monde de l’art en organisant lors du
vernissage une exposition des œuvres « papier » réalisées par des élèves de l’école Estienne, sélectionnés à l’issue d’un
concours organisé par Antalis et l’école.
Dans ses activités de distribution et de production, le groupe soutient également de nombreuses initiatives à l’échelon local.
En Thaïlande par exemple, Antalis a poursuivi ses dons papier auprès des universités et des écoles de design ou à
l’occasion de différents événements comme l’exposition The Autonomous Spirit Exhibition de l’artiste Inson Wongsam au
centre artistique et culturel de Bangkok. Arjowiggins Graphic, de son côté, a noué un partenariat pour la première édition de
la Fête du Graphisme, événement international entièrement dédié aux arts graphiques, dont la mission est d’assurer le
développement, la promotion et le rayonnement du graphisme.
Sequana I Document de référence 2014 I 231
Sequana I Document de référence 2014 I 231
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Un groupe solidaire et engagé dans la vie des communautés
Pour la seconde année, RéciproCité – le projet du siège du groupe Sequana à Boulogne-Billancourt - a permis aux
collaborateurs de s’impliquer à titre personnel dans des actions de solidarité en partenariat avec des associations locales.
Outre le soutien scolaire, l’accompagnement des personnes âgées afin de rompre leur solitude, l’organisation de sorties
culturelles et sportives avec des jeunes de milieux défavorisés, de nouvelles initiatives ont vu le jour en 2014. Des jeunes du
CEBIJE (CEntre Boulonnais d’Initiative Jeunesse) ont ainsi pu bénéficier de l’expertise de collaborateurs du groupe pour
préparer leur parcours d’insertion professionnelle (recherche de stage, rédaction d’un CV, préparation d’un entretien, etc.).
Enfin, le semi-marathon de Boulogne-Billancourt a donné l’occasion à douze collaborateurs du siège et cinq jeunes du
CEBIJE de constituer une équipe RéciproCité et de partager durant les séances d’entraînement une passion et des valeurs
communes.
En 2014, 38 collaborateurs ont participé régulièrement ou ponctuellement à une ou des activités proposées dans le cadre de
RéciproCité, ce qui représente un total de 496 heures solidaires.
Très actifs dans le domaine de la solidarité, Antalis et Arjowiggins participent à de nombreuses actions concernant l’aide à
l’enfance et la lutte contre la maladie.
En matière d’éducation, Arjowiggins Graphic soutient depuis trois ans l’association SOS Villages d’Enfants à travers sa
marque Cyclus. En 2014, son engagement s’est porté en faveur de l’éducation des enfants à Madagascar. Pour chaque
cahier design Cyclus commandé par ses clients et partenaires, Arjowiggins Graphic offrait un an de scolarité à un enfant du
Village d’Enfants SOS de Vontovorona. Cette campagne a mobilisé plus de 3 900 clients à travers le monde, ce qui a
permis de financer les frais de scolarité de 500 enfants pendant un an. De son côté, Antalis soutient en Afrique du Sud une
école zoulou en fournissant du papier à une artiste dont les œuvres sont vendues aux enchères. Le produit de cette vente a
permis de financer l’installation de trois réservoirs à eau qui permettront d’éduquer les enfants en matière d’hygiène et de
fournir l’eau du potager de l’école.
Dans le domaine de la santé, Antalis est engagé depuis de nombreuses années dans plusieurs pays dans la lutte contre le
cancer ou l’aide aux enfants malades. En Angleterre, la journée « Wear it Pink » est un temps fort de mobilisation des
collaborateurs qui peuvent effectuer un don leur permettant d’arborer les couleurs de l’association durant cette journée ou
de mener leurs propres initiatives pour collecter des fonds (organisation de quizzs, etc.). Antalis associe également ses
clients à cette opération en reversant à l’association une partie du prix pour tout achat d’un produit donné. En Lituanie, le
groupe a offert à l’association Ruguté des feuilles de priplak pour la confection de moulins à vent vendus à son profit. En
République tchèque, Antalis s’est mobilisé pour l’association RWTTC (Running With Those That Can’t - Courir avec ceux
qui ne peuvent pas) dont la mission est d’aider des enfants handicapés à s’intégrer dans la vie quotidienne. La participation
de collaborateurs au marathon international de Prague et les fonds donnés par Antalis et les salariés ont permis d’acheter
des fauteuils roulants adaptés au sport. Enfin, Antalis soutient en Thaïlande la fondation Opération Smile qui prend en
charge les opérations d’enfants atteints de difformités faciales.
Sequana I Document de référence 2014 I 232
Sequana I Document de référence 2014 I 232
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Note méthodologique sur le reporting des données sociales et environnementales
Sélection des indicateurs
Selon les dispositions de la loi Grenelle II et ses grands principes, le groupe Sequana s’est efforcé d’apporter le maximum
de transparence dans le renseignement de ses informations extra-financières. Conformément à la règle du comply or
explain prévue par le texte de loi, le groupe Sequana reconnaît cependant qu’un nombre restreint d’informations n’est pas
renseigné dans ce document. Les raisons principales peuvent être l’absence d’indicateurs fiables sur ces questions à date,
l’absence avérée d’enjeu sur certaines questions pour un groupe papetier et donc leur non prise en compte, ou la
confidentialité de certaines informations (cf. Table de concordance des informations liées à la loi « Grenelle »).
Périmètre de reporting RSE
Les informations extra-financières regroupent différentes catégories qui répondent à des procédures de remontée
d’informations et de consolidation différentes. Cette hétérogénéité s’explique par la nature même de l’information collectée,
le périmètre étudié ou la maturité des entités sélectionnées.
Le reporting social porte sur toutes les entités légales du groupe. Il couvre donc 100 % des salariés du groupe.
Des écarts peuvent toutefois apparaître entre certains rendus d’informations en raison de différences de comptabilisation
des effectifs.
Le reporting santé et sécurité porte uniquement sur les activités pures de fabrication et de logistique, à savoir toutes les
usines Arjowiggins et tous les centres de distribution Antalis. Il exclut les bureaux et sièges sociaux locaux ou centraux.
Le reporting environnemental diffère entre les activités de production et de distribution. Un reporting très complet
concernant les usines (cf. Table 6.12 Chiffres clés de performances environnementales) couvre les enjeux liés à l’utilisation
des ressources et aux rejets. Un reporting plus succinct portant sur les consommations énergétiques et le transport couvre
les centres logistiques de distribution. Dans les deux cas, les bureaux ou sièges locaux sont exclus.
Le reporting matières premières s’étend à toutes les usines Arjowiggins.
Sources et outils utilisés
Les informations sociales sont intégrées dans le logiciel de reporting financier interne (Magnitude). Les liasses RH sont
remplies au 30 juin et au 31 décembre de chaque année par les entités légales du groupe. Il est de la responsabilité du
contrôleur de gestion de chacune de ces entités de cascader localement la requête à la personne compétente et de vérifier
que toutes les informations sont bien fournies.
Les informations de santé et sécurité sont collectées grâce à un formulaire Excel envoyé annuellement à tous les sites, par
le Directeur Sécurité du groupe.
Les informations environnementales concernant les usines sont collectées grâce à un questionnaire sous format Excel. Ce
dernier est envoyé annuellement au réseau de QSE (Qualité Santé Environnement) des 19 usines du groupe. Pour les
centres logistiques de distribution, un questionnaire est envoyé le 15 décembre aux responsables logistiques des centres.
Seuls les centres logistiques qui ne font pas l’objet d’une sous-traitance ont été intégrés.
Les achats de matières premières sont centralisés dans une structure centrale dédiée (Arjowiggins Sourcing Limited).
Méthode de consolidation et contrôle des indicateurs
Pour le reporting social, un guide de procédure est disponible dans le logiciel de reporting financier interne précisant les
définitions des indicateurs sociaux. Les informations sociales sont compilées par le contrôle de gestion du groupe et
envoyées au Directeur de la RSE en charge de l’exploitation des données en collaboration avec la Direction des ressources
humaines.
Le formulaire Excel de santé et sécurité, intégrant un guide de saisie, est renseigné localement par les responsables QSE
(Qualité Santé Environnement) de chaque site. Les informations sont ensuite centralisées et consolidées par le Directeur
Sécurité du groupe avant d’être simultanément transmises à la Direction des ressources humaines et au Directeur de la
RSE pour exploitation et intégration dans le rapport de gestion.
Le questionnaire environnemental inclut des commentaires explicatifs par indicateur. Grâce à ce dernier, le Directeur de la
RSE consolide au niveau groupe les informations collectées pour publication dans le rapport de gestion.
Les achats de matières premières sont consolidés et reportés mensuellement pour les besoins du comité exécutif
d’Arjowiggins. La consolidation à des fins de publication dans le rapport de gestion n’est faite qu’annuellement. Pour des
raisons de confidentialité de certaines données, des regroupements sont réalisés par types de matières pour les besoins de
la publication.
Sequana I Document de référence 2014 I 233
Sequana I Document de référence 2014 I 233
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Table de concordance des informations liées à la loi « Grenelle II»
Norme
ISO 26000
Grenelle II – article 225 de la loi n° 2010-778
du 12 juillet 2010 - Décret du 24 avril 2012
Pacte mondial
des Nations Unies
Périmètre
de reporting
DDR
(pages)
INFORMATIONS SOCIALES
Emplois
1) Effectif total et répartition des salariés par sexe,
par âge et par zone géographique
Effectif total
Répartition des salariés par sexe
Répartition des salariés par âge
Répartition des salariés par ancienneté
Répartition des salariés par zone géographique
218
2) Embauches et licenciements
224
3) Rémunérations et évolution
220
218
219
219
219
218
6.4.4
Total groupe
Organisation du travail
4) Organisation du travail
220
5) Absentéisme
225
6.4.4
6) Organisation du dialogue social notamment les
procédures d’information et de consultation du
personnel et de négociation avec celui-ci
221
6.4.3. & 6.4.5
7) Bilan des accords collectifs
223
Total groupe
Relation sociales
3
Total groupe
Santé et Sécurité
Centres de distributions
et usines (hors sièges)
8) Conditions de santé et de sécurité au travail
222
9) Bilan des accords signés avec les organisations
syndicales en matière de santé et de sécurité au
travail
223
10) Accidents du travail, notamment fréquence et
gravité, ainsi que les maladies professionnelles
222
6.4.6
11) Politiques mises en œuvre en matière de
formation
224
6.4.7
12) Nombre total d’heures (jours) de formation
224
 4-5
Centres de distributions
et usines (hors sièges)
Formation
% de représentativité des
statistiques en bas des
tables d’indicateurs
Égalité de traitement
13) Mesures prises en faveur de l’égalité
hommes/femmes
215
14) Mesures prises en faveur de l’emploi et de
l’insertion des personnes handicapées
215
15) Politique de lutte contre les discriminations
215
Promotion et respect des stipulations des
conventions OIT
% de représentativité des
statistiques en bas des
tables d’indicateurs
1à6
16) Respect de la liberté d’association et du droit de
négociation collective
217
3
17) Elimination de la discrimination en matière
d’emploi et de profession
217
6
18) Elimination du travail forcé ou obligatoire
217
19) Abolition effective du travail des enfants
216
 4-5
Sequana I Document de référence 2014 I 234
Sequana I Document de référence 2014 I 234
Total groupe
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
DDR
Norme
ISO 26000
Pacte mondial des
Nations Unies
Périmètre
de reporting
INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES
Politique générale en matière environnementale
20) Organisation de la société pour prendre en
compte les questions environnementales.
Le cas échéant, démarches d’évaluation ou
de certification en matière d’environnement
225
21) Actions de formation et d’information des
salariés menées en matière de protection de
l’environnement
225
22) Moyens consacrés à la prévention des risques
environnementaux et des pollutions
226
23) Montant des provisions et garanties pour risques
en matière d’environnement (sauf risque de
préjudice)
226
6.5.1 & 6.5.2
 7-8-9
Centres de distributions
et usines (hors sièges)
Pollution et gestion des déchets
24) Mesures de prévention, réduction et réparation
des rejets de l’air, l’eau et le sol affectant
gravement l’environnement
226
25) Mesures de prévention, de recyclage et
d’élimination des déchets
226
26) Prise en compte des nuisances sonores et de
tout autre forme de pollution spécifique à une
activité
226
Centres de distributions
et usines (hors sièges)
227
Usines
28) Consommation de matières premières
Mesures prises pour améliorer l’efficacité
dans l’utilisation des matières premières
227
29) Consommation d’énergie
Mesures prises pour améliorer l’efficacité
énergétique et le recours aux énergies
renouvelables
228
30) Utilisation des sols
228
Usines
 7-8-9
Centres de distributions
et usines (hors sièges)
Utilisation durable des ressources
27) Consommation d’eau
Approvisionnement en eau en fonction des
contraintes locales
6.5.4
 7-8-9
Matières premières
utilisées dans la
fabrication des produits
des usines du groupe
6.5.5
 7-8-9
Usines
228
6.5.6
 7-8-9
34) En matière d’emploi et de développement
régional
231
6.8.5
35) Sur les populations riveraines ou locales
231
6.8
Le changement climatique
31) Rejets de gaz à effet de serre
228
32) Adaptation aux conséquences du changement
climatique
228
Protection de la biodiversité
33) Mesures prises pour préserver et développer la
biodiversité
INFORMATIONS RELATIVES AUX
ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR
DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Impact territorial, économique et social de
l’activité de la société
Total groupe
Sequana I Document de référence 2014 I 235
Sequana I Document de référence 2014 I 235
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
DDR
Norme
ISO 26000
Pacte mondial des
Nations Unies
Périmètre
de reporting
Relations avec les personnes ou les
organisations intéressées par l’activité
de la société (parties prenantes)
36) Conditions du dialogue avec ces personnes
ou organisations
215
5.3.3
37) Actions de partenariat ou de mécénat
231
6.8.9
Groupe
Sous-traitance et fournisseurs
38) Prise en compte dans la politique d’achat des
enjeux sociaux et environnementaux
226
39) Importance de la sous-traitance et prise en
compte de la RSE dans les relations avec les
fournisseurs et sous-traitants
216-217227
6.6
1-2
40) Actions engagées pour prévenir toute forme de
corruption
230
6.6.3
 10
41) Mesures prise en faveur de la santé et de la
sécurité des consommateurs
230
6.7.4
Loyauté des pratiques
Autres actions engagées en faveur des droits de
l’homme
42) Autres actions engagées en faveur des droits de
l’homme
Sequana I Document de référence 2014 I 236
Sequana I Document de référence 2014 I 236
6.3
216
1-2
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
Rapport de l’organisme tiers indépendant sur les informations sociales,
environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
Exercice clos le 31 décembre 2014
A l’attention de la direction générale,
(1)
En notre qualité d’organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-1048 et membre du réseau
Deloitte de l’un des commissaires aux comptes de la société Sequana, nous vous présentons notre rapport sur les
informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2014 (ci-après
les « Informations RSE »), présentées dans le rapport de gestion en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du
code de commerce.
Responsabilité de la société
Il appartient au conseil d’administration d’établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l’article
R.225-105-1 du code de commerce, préparées conformément au protocole utilisé par la société, (ci-après le « Référentiel »)
disponible sur demande au siège de la société et dont certains éléments méthodologiques sont précisés dans le chapitre
« Responsabilité sociale et environnementale » du rapport de gestion.
Indépendance et contrôle qualité
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les
dispositions prévues à l’article L.822-11 du code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de
contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles
déontologiques, des normes professionnelles et des textes légaux et réglementaires applicables.
Responsabilité de l’Organisme Tiers Indépendant
Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
ƒ d’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l’objet, en cas d’omission,
d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R. 225-105 du code de commerce (Attestation de
présence des Informations RSE),
ƒ d'exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont
présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément au Référentiel (Avis motivé sur la
sincérité des Informations RSE).
Nos travaux ont été effectués par une équipe de quatre personnes entre février et avril 2015 sur une durée de trois
semaines. Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en matière de RSE.
Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes professionnelles applicables en France et à
l’arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant conduit sa mission et,
concernant l’avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 3000(2).
I. Attestation de présence des Informations RSE
Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées, de l’exposé des
orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à
l’activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.
Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R.225105-1 du code de commerce.
En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies
conformément aux dispositions de l’article R.225-105 alinéa 3 du code de commerce.
Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au
sens de l’article L.233-1 et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-3 du code de commerce avec les limites
précisées dans le chapitre « Responsabilité sociale et environnementale » du rapport de gestion.
Sur la base de ces travaux, et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le
rapport de gestion des Informations RSE requises.
(1)
(2)
dont la portée est disponible sur le site www.cofrac.fr
ISAE 3000 – Assurance engagements autre qu’un audit ou une revue d’informations financières historiques
Sequana I Document de référence 2014 I 237
Sequana I Document de référence 2014 I 237
Chapitre 6 – Responsabilité Sociale et Environnementale
II. Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE
Nature et étendue des travaux
Nous avons mené une dizaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE
auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des
procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :
„
d’apprécier le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa neutralité,
son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur,
„
de vérifier la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité
et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des
risques relatives à l’élaboration des Informations RSE.
Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l’importance des
Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de
ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.
Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes(3) :
„
au niveau de l’entité consolidante, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour
corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions), nous avons mis en œuvre des procédures
analytiques sur les informations quantitatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation
des données et nous avons vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le
rapport de gestion,
(4)
„
au niveau d’un échantillon représentatif d’entités que nous avons sélectionnées en fonction de leur activité, de leur
contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque, nous avons mené des entretiens
pour vérifier la correcte application des procédures et mis en œuvre des tests de détail sur la base d’échantillonnages,
consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justificatives. L’échantillon ainsi
sélectionné représente 21 % des effectifs et entre 19 % et 41 % des informations quantitatives environnementales
publiées.
Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la
société.
Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l’absence totale ou partielle de
certaines informations.
Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles d’échantillons que nous avons retenues en exerçant notre
jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance de niveau
supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de techniques
d’échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d’information et de contrôle
interne, le risque de non-détection d’une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.
Conclusion
Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les
Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
Neuilly-sur-Seine, le 30 avril 2015
L’Organisme Tiers Indépendant,
Deloitte & Associés
Jean-Paul Séguret
Associé
Julien Rivals
Associé, Sustainability Services
____________
(3)
Informations sociales quantitatives : effectif fin de période ventilé par région, sexe et âge, nombre d’embauches et de licenciements,
nombre de jours d’absence, nombre total d’heures de formation, taux moyen d’accidents.
Informations sociales qualitatives : nature des accords collectifs signés en 2014, existence de processus de négociation avec les
représentants du personnel, mode de dialogue avec des organisations territoriales ou économiques externes, existence d’une politique de
rémunération et de protection sociale.
Informations environnementales quantitatives : volume d’eau prélevé, analyse des matières en suspension, analyse de la demande
chimique en oxygène, déchets industriels spéciaux, volume global de matières premières entrantes, consommation d’énergies, émissions
de gaz à effet de serre (scope 1 et 2).
(4)
Informations sociales : les entités Arjowiggins le Bourray SAS, Guarro Casas S.A., Arjowiggins Healthcare, Antalis Ltd et Antalis Poland
Spolka Z.o.o.
Informations environnementales : les sites du Bourray, Guarro Casas et Palalda
Sequana I Document de référence 2014 I 238
Sequana I Document de référence 2014 I 238
Chapitre 7 – Responsable du document de référence
Chapitre 7
RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
Responsable du document de référence
240
Attestation du responsable du document de référence
et du rapport financier annuel
240
Responsable du contrôle des comptes
241
Table de concordance
242
Rubriques de l’annexe I du Règlement européen n° 809/2004
Rapport financier annuel
242
244
Sequana I Document de référence 2014 I 239
Sequana I Document de référence 2014 I 239
Chapitre 7 – Responsable du document de référence
Responsable du document de référence
M. Pascal Lebard
Président Directeur général
Attestation du responsable du document
de référence et du rapport financier annuel
J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent document de
référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.
J’atteste qu’à ma connaissance, les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l’ensemble des entreprises comprises
dans la consolidation, et que les informations relevant du rapport de gestion figurant dans le présent document de référence
présentent un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la société et de
l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes
auxquels elles sont confrontées.
J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la
vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent document de
référence ainsi qu’à la lecture d’ensemble du document de référence.
Les informations financières historiques présentées dans ce document de référence ont fait l’objet de rapports des contrôleurs
légaux, figurant aux pages 177 et 193. Ces rapports des commissaires aux comptes qui portent respectivement sur les comptes
consolidés et sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2014 contiennent chacun une observation attirant l’attention l’un sur les
notes 1, 15 et 17 de l’annexe des comptes sociaux et l’autre sur les notes 1, 17 et 32 de l’annexe des comptes consolidés qui
exposent la réorganisation financière du groupe finalisée en juillet 2014 et le suivi des engagements y afférents, notamment la
mise en place du programme d’affacturage d’Antalis pour 200 millions d’euros en mars 2015 et la mise en vente de la société
er
Arjo Wiggins Ltda qui devrait intervenir d’ici la fin du 1 semestre 2015.
Les rapports des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés et sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2013,
présentés respectivement en page 187 et 205 du document de référence 2013 déposé auprès de l’Autorité des marchés
financiers le 30 avril 2014 sous le n° D.14-0459, contenaient une observation qui exposent les conditions des accords de
refinancement d’Arjowiggins, Antalis et Sequana dont les principes ont été arrêtés par un accord signé entre ces sociétés, trois
des principaux actionnaires de Sequana et les banques créancières du groupe le 10 avril 2014.
Les rapports des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés et sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2012,
présentés respectivement en page 163 et 178 du document de référence 2012 déposé auprès de l’Autorité des marchés
financiers le 30 avril 2013 sous le n° D.13-0491, contenaient une observation attirant l’attention respectivement sur les notes 1,
17 et 33 de l’annexe aux comptes consolidés et sur les notes 1, 15 et 17 de l’annexe aux comptes sociaux, qui exposait les
conditions de refinancement du groupe.
Boulogne-Billancourt, le 30 avril 2015
M. Pascal Lebard
Président Directeur général
Sequana I Document de référence 2014 I 240
Sequana I Document de référence 2014 I 240
Chapitre 7 – Responsable du document de référence
Responsables du contrôle des comptes
Commissaires aux comptes titulaires
Suppléants
PricewaterhouseCoopers Audit
63 rue de Villiers, 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
représenté par M. Stéphane Basset
M. Yves Nicolas
63 rue de Villiers, 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
Constantin Associés
(Membre de Deloitte Touche Tohmatsu Limited)
185 avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine
représenté par M. Jean-Paul Séguret
M. François-Xavier Ameye
185 avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine
PricewaterhouseCoopers Audit et Constantin Associés (membre de Deloitte Touche Tohmatsu Limited), enregistrés comme
commissaires aux comptes à la Compagnie Régionale des commissaires aux comptes de Versailles, sont placés sous
l’autorité du Haut Conseil du commissariat aux comptes.
Les informations détaillées sur les commissaires aux comptes de la société et leurs mandats figurent en page 77.
Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers
le 30 avril 2015 sous le n° D.15-0462
conformément à l’article 212-13 du règlement général de l’AMF.
Il ne peut être utilisé à l’appui d’une opération financière que s’il est complété
par une note d’opération visée par l’AMF.
Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires.
Ce document de référence est mis à disposition au siège de la société :
8 rue de Seine – 92100 Boulogne-Billancourt
Il est consultable sur le site de l’émetteur (www.sequana.com)
et sur celui de l’Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org)
Sequana I Document de référence 2014 I 241
Sequana I Document de référence 2014 I 241
Chapitre 7 – Responsable du document de référence
Tables de concordance
Rubriques de l’annexe I du règlement européen n° 809/2004
Pages
1
PERSONNES RESPONSABLES
2
CONTROLEURS LEGAUX DES COMPTES
3
INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES
4
FACTEURS DE RISQUES
5
INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR
5.1
Histoire et évolution de la société
5.2
Investissements
6
APERÇU DES ACTIVITÉS
6.1
Principales activités
5 à 7-24 à 43
6.2
Principaux marchés
5 à 7-24 à 43
6.3
Éléments exceptionnels
6.4
Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences, de
contrats industriels, commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de
fabrication
6.5
Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur concernant
sa position concurrentielle
7
ORGANIGRAMME
7.1
Description sommaire du groupe
7.2
Liste des filiales importantes
8
PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES, USINES ET ÉQUIPEMENTS
8.1
Immobilisation corporelle importante existante ou planifiée
8.2
Question environnementale pouvant influencer l’utilisation des
immobilisations corporelles
9
EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT
9.1
Situation financière
9.2
Résultat d’exploitation
10
TRÉSORERIE ET CAPITAUX
10.1
Informations sur les capitaux de l’émetteur
10.2
Source et montant des flux de trésorerie de l’émetteur
10.3
Informations concernant les conditions d’emprunt et la structure de
financement
10.4
Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant
influé
10.5
Informations concernant les sources de financement attendues qui seront
nécessaires pour honorer les engagements visés aux points 5.2 et 8.1.
11
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES
12
INFORMATION SUR LES TENDANCES
13
PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE
14
ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE
ET DIRECTION GÉNÉRALE
14.1
Organes d’administration et de direction
14.2
Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de
surveillance et de la direction générale
15
RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES
15.1
Montant de la rémunération versée et les avantages en nature
15.2
Montant total des sommes provisionnées
Sequana I Document de référence 2014 I 242
240
77-241
10 à 12-17-18-24 à 43-100-101
80 à 92
7 à 9-13 à 16-198
7 à 9-27 à 31- 37 à 41-108
16-17-37-80
81 à 83-89
4-6
5
173 à 175-191
8-27-34-35-37-89-108-126-127
85 à 88-225 à 230
10 à 12-17-100 à 193
9 à 12-28 à 30-38 à 43
104-184
11-12-105-141 à 145- 147 à 149-163-187
131 à 149-190
81 à 84
9
9-37-39 à 45
16 à 19-24 à 43
-
48 à 54-60
60-205
66 à 73-160-188
-
Chapitre 7 – Responsable du document de référence
Pages
16
FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
GENERALE
16.1
Date d’expiration du mandat actuel
16.2
Contrats de services liant les membres des organes d’administration
16.3
Informations sur le comité d’audit et le comité de rémunération de
16.4
Déclaration indiquant si l’émetteur se conforme, ou non, au régime du
gouvernement d’entreprise
17
SALARIÉS
17.1
Nombre de salariés
17.2
Participations et stock-options des administrateurs et dirigeants
17.3
Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de
18
PRINCIPAUX ACTIONNAIRES
18.1
Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote
18.2
Droits de vote différents des actionnaires sus-visés
18.3
Contrôle de l’émetteur
18.4
Accord connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait, à une date
ultérieure,
19
OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTES
20
INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA
SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR
20.1
Informations financières historiques
20.2
Informations financières pro forma
20.3
États financiers
20.4
Vérification des informations financières historiques annuelles
20.5
Date des dernières informations financières
20.6
Informations financières intermédiaires et autres
20.7
Politique de distribution des dividendes
20.8
Procédures judiciaires et d’arbitrage
20.9
Changement significatif de la situation financière ou commerciale
21
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
21.1
Capital social
21.2
Acte constitutif et statuts
22
CONTRATS IMPORTANTS
23
INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS
D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS
24
DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC
25
INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS
46-48 à 54
60
47-48-61-64-65
46-66-74
12-25-34-170-218
48 à 53-68-69-72-73-205
211-220-211
5-21-203-204
204
59-206
75-76-167-168-170-188-189
100 à 192
102 à 192
97-177-193 à 195-240-241
101
17 à-19
22-23
90-91-136-162
17-18-101-171-192
20-131 à 134-201 à 208-210
55 à 62-198 à 200-201-204-205-208
9-15-16-17 à 19-28-37-107-108-122-143-144-171
23-198
24 à 43-173 à 176-191
En application de l’article 28 du règlement CE n° 809/2004 du 29 avril 2004, les informations suivantes sont incluses par référence dans le
présent document de référence :
ƒ les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2013 et le rapport des commissaires aux comptes y afférent figurant aux
ƒ pages 106 à 187 du document de référence n°D.14-0459 déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 30 avril 2014 ;
ƒ les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2012 et le rapport des commissaires aux comptes y afférent figurant aux
ƒ pages 94 à 163 du document de référence n° D.13-0491 déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 30 avril 2013 ;
ƒ l’examen de la situation financière et des résultats pour l’exercice clos le 31 décembre 2013 figurant en page 104 du document de
ƒ référence n° D14-0459 déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 30 avril 2014.
Les chapitres des documents de référence D.14-0459 et D.13-0491 non visés ci-dessus sont soit sans objet pour l’investisseur, soit
couverts à un autre endroit du présent document de référence.
Sequana I Document de référence 2014 I 243
Chapitre 7 – Responsable du document de référence
Rapport financier annuel
Rubriques de l’article L. 451-1-2 du code monétaire et financier et de l’article 222-3 du règlement général de l’AMF
Pages
Comptes annuels 2014
178 à 192
Compte consolidés 2014
102 à 176
Rapport de gestion 2014 du conseil d’administration
5 à 44-46 à 77-100-101-192-198 à 233
Déclaration du responsable du rapport financier annuel 2014
240
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2014
193
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2014
177
Sequana I Document de référence 2014 I 244
Conception & réalisation de la couverture
Crédit photographique
Photothèque Arjowiggins©
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Imprimé en France en mai 2015
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Tél. : +33 1 57 75 92 12
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