GRAMMAIRE
Hélène de Canteloube – I.U.F.M site d’Angers
2.1.2 Les propositions subordonnées circonstancielles (complément de phrase)
Elles sont introduites par une conjonction ou une locution conjonctive n’ayant pas de fonction propre dans la
phrase, mais possédant un contenu sémantique. Elles sont compléments circonstanciels de :
- temps (introduite par quand, lorsque…) : Il vient dès qu’il le peut.
- cause (parce que, puisque…) : Il ne vient pas parce qu’il est malade.
- conséquence (de sorte que, si…que) : Il est si malade qu’il ne vient pas.
- but (pour que, afin que…) : Nous avons dû insister pour qu’elle accepte.
- concession, opposition (bien que, quoique, quelque…que, si…que) : Bien qu’il soit malade, il est venu.
- condition (si, à condition que...) : S’il n’avait pas rencontré quelqu’un, il serait arrivé à l’heure.
- comparaison (comme, plus... que, moins... que, aussi... que) : Il est parti comme il était venu.
2.1.3 Les propositions relatives
Les propositions subordonnées relatives sont des propositions subordonnées qui sont introduites par un pronom
relatif (qui, que, quoi, dont, où) qui représente son antécédent et a un rôle démarcatif.
- qui, que, quoi, dont, où,
lequel (et ses composés)
(Ce pronom a une
fonction dans la
proposition).
- épithète liée ou détachée
- J’aime les enfants qui
mangent des bonbons.
(relative déterminative)
- J’aime les enfants, qui
mangent des bonbons.
(relative explicative)
- complément de
l’antécédent
- Fou que tu es !
- J’irai là où tu iras.
Les relatives substantives
- qui, que, quoi, où,
quiconque (précédé ou
non d’une préposition)
- Qui veut voyager ménage
sa monture.
- Je serai qui vous voudrez.
- Embrassez qui vous
voudrez.
- Je parle à qui je veux.
- Nous sommes séduits par
qui sait nous parler.
-Complément
circonstanciel
- complément du nom ou
de l’adjectif
C’est la femme de qui tu
sais.
Il est aimable envers qui
lui plaît.
- ce ou celui qui, que,
dont, où, quoi…
C’est celui dont on m’a
parlé.
Remarque : Les locutions pronominales « ce que » et « ce qui » introduisent aussi bien des interrogatives indirectes que des
relatives. Seul le sens du verbe introducteur permet de les distinguer. Il faut aussi opposer la locution pronominale « ce que »
à la locution conjonctive de même forme, mais dans laquelle « que » n’assume pas de fonction syntaxique.
2.2 Les propositions sans terme subordonnant
2.2.1 La proposition infinitive (variété particulière de la complétive) implique 2 conditions :
- Le verbe est à l’infinitif et possède un « sujet » propre = On l’appelle le support de la proposition (étant
le thème)
- Elle est généralement précédée d’un verbe de perception (voir/apercevoir/écouter, entendre, regarder,
sentir…) et peut être remplacée par une complétive. Ex J’entends siffler le train = j’entends que le train
siffle (Fonction COD)
2.2.2 La proposition participiale (sous-ensemble de la proposition circonstancielle) implique que le
verbe est un participe passé ou présent, et possède un support propre, distinct de celui de la
principale. Ex : Ils décidèrent de rester, la pluie tombant toujours.
Documents de référence :
Grammaires de Riegel, Pellat, Rioul ; de Denis, Sancier-Château ; Nouvelle grammaire du collège chez
Magnard ; Français 2011, nouveau concours chez Hatier.