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Document pédagogique
À l’intention des enseignants
et des étudiants
Le jeu
Une production du collectif du Vestiaire
Premier Acte
Du 17 janvier au 4 février 2017
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Table des matières
I – Qu’est-ce que Le jeu ?
p. 2
II – Présentation du collectif du Vestiaire
p. 4
III – Les pistes de réflexion
p. 5
IV – Quelques inspirations
p. 6
V – Artisans du spectacle et biographies
p. 7
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I - Qu’est-ce que Le jeu ?
Nous en sommes à notre troisième production en tant que compagnie de théâtre émergente à Québec. Dès
notre sortie de l’école, nous nous sommes donné comme mandat de créer des spectacles vivants qui tout
en s’adressent à des publics variés, comprennent des enjeux concrets et des personnages à qui on peut
s’identifier. Rapidement, nous nous sommes rendu compte qu’une chose en particulier nous importait
dans notre travail à titre de compagnie : faire ressentir quelque chose de fort au spectateur. Lui faire vivre
quelque chose de marquant.
Nous sommes donc partis, pour la création de ce spectacle, d’une nouvelle littéraire qui nous a beaucoup
marqués : «Le jeu de l’auto-stop», qui se trouve dans un recueil Risibles amours de Milan Kundera.
Dès le départ, nous avons eu envie de travailler différemment de nos deux premiers spectacles. Nous ne
voulions pas amorcer le travail par des séances d’écriture. Nous voulions que notre processus soit plus
vivant, plus organique. Nous avions envie de faire des laboratoires, d’explorer de nouvelles avenues. Nous
voulions également aller à la rencontre d’autres créateurs.
Ce qui est ressorti de ces premiers laboratoires, c’est une réelle excitation par rapport au thème principal
de la nouvelle : le fait de jouer des rôles. Nous avons donc élaboré un scénario que nous nous efforcerons,
au cours de notre travail, de rendre le plus vivant, le plus vibrant et le plus cohérent possible avec le thème.
Synopsis
De jeunes amoureux en vacances s’empêtrent tranquillement dans un jeu de rôles anodin. Utilisant au
départ ce prétexte pour se séduire, ils sont peu à peu pris dans ce manège qui les pousse vers leurs derniers
retranchements, faisant surgir un rapport malsain d’orgueil et de force. Progressivement, le couple oscille
sur la mince frontière entre invention et réalité où cohabitent le plaisir libérateur de jouer et une
angoissante torture psychologique. L’arrivée d’un inconnu dans leur histoire les sortira-t-il de cet étrange
gouffre qu’ils creusent doucement ?
On accueille le jeu par amusement, on y reste captifs par perversité.
Présentation de l’auteur
Nous sommes quatre auteurs à travailler sur Le jeu. Nous nous répartissons le travail d’écriture de
manière fluide, distribuant les tâches plus ou moins importantes selon les individus, déléguant davantage
la recherche, l’élaboration du scénario et des personnages à certains, puis l’écriture des dialogues et
l'enchaînement des scènes à d’autres. Au moment de rédiger ce document pédagogique, l’écriture de la
pièce n’est pas terminée. C’est le propre d’une création que d’être en changement jusqu’à la toute fin.
Ce qui a été notre point de départ, c’est, comme nous l'avons mentionné plus haut, une nouvelle de Milan
Kundera.
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Milan Kundera. Image tirée de l’encyclopédie Larousse en ligne.
Kundera est né en 1929 en République tchèque. À 46 ans, il déménage en France. Il a d’abord écrit en
tchèque avant de se mettre à écrire uniquement en français. Ses écrits ont été maintes fois récompensés
par des prix prestigieux. Il a aussi souvent été mis en nomination pour le prix Nobel de littérature.
Il y a, dans son œuvre, certains thèmes récurrents. Il réfléchit d’abord beaucoup au concept même du
roman. Selon lui, le roman permet de sublimer le quotidien et d'en faire quelque chose de plus vaste. À une
époque où l’individu est devenu le centre de tout, le roman, selon lui, remet l’existence en perspective.
Notre compagnie a voulu, dès le début, explorer le potentiel du jeu réaliste afin de faire ressortir ce qu’il y a
de plus poignant dans l’existence. Ce désir de Kundera d’aspirer à quelque chose de plus grand, tout en
partant de vies concrètes, est un élément qui résonne énormément pour nous.
Il parle aussi beaucoup d’amour et de relations de couple. Il s’agit bien sûr d’un thème exploité très
souvent dans la littérature comme dans le théâtre. C’est cependant un thème qui devient particulièrement
intéressant quand il permet, grâce à la relation de deux personnes, que les personnages en apprennent
encore davantage sur eux-mêmes. Cette autorévélation de soi par l’autre, extrêmement présente dans «Le
jeu de l’auto-stop», est un enjeu riche et extrêmement théâtral. La relation permet donc la découverte de
soi.
Ce qu’il y a de fantastique dans l’écriture de Kundera, et notamment dans la nouvelle que nous avons
utilisée, c’est sa capacité de décrire des émotions très complexes de manière claire et concise. «Le jeu de
l’auto-stop» est une joute psychologique entre deux amoureux qui va très loin, dans des subtilités et des
recoins obscurs de la pensée, mais l'auteur réussit à rendre le parcours psychologique des personnages
tout à fait limpide.
II - Le collectif du Vestiaire
Le jeu est notre troisième production. Nous avons d’abord créé Julie –Tragédie canine, une comédie
grinçante sur les responsabilités qui viennent avec l’âge adulte, dans laquelle un couple explosait après la
perte d’un chien.
Ensuite, nous avons produit Sauver des vies, un chassé-croisé où on voyait deux femmes atteintes du
cancer faire face à la maladie de manière très différente. Nous avons tenu à ce que la dureté du sujet soit
compensée par des moments d’humour et de tendresse. La réception de la pièce a été très bonne.
Avec Le jeu, nous souhaitons consolider notre démarche artistique et continuer d’affirmer notre place dans
le milieu théâtral de la ville de Québec. La force de notre collectif réside dans notre complicité et notre
complémentarité. Ayant étudié trois ans dans la même classe, nous avons développé un langage commun,
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une méthode de travail qui nous rassemble, et nous savons unir nos forces. Nous avons toutefois des
parcours différents qui viennent bonifier notre apport à la compagnie. Marc-Antoine a effectivement
entamé des études en littérature à l’Université Laval, Samuel effectue une maîtrise en gestion d’entreprises
à l’Université Laval et Pascale est diplômée du baccalauréat en Stratégies de production à l’UQÀM.
Démarche
Nous trouvons parfois que certaines compagnies oublient ce qui est, à notre avis, la raison primordiale de
faire du théâtre : rassembler les gens. Effectivement, c’est ce qui différencie encore et toujours les arts de la
scène des autres arts : la rencontre avec un public. Nous tenons donc à toujours garder le public en tête
quand nous créons un spectacle. Et dans le cas présent, nous avons eu l’envie de le déstabiliser un peu.
Afin de sortir le public de sa zone de confort, nous avons convenu de nous sortir nous-mêmes de notre
méthode habituelle de création. Ainsi, nous avons eu envie d’essayer une nouvelle démarche de travail
stimulante. Effectivement, nous nous sommes tournés vers des créateurs de la ville de Québec qui nous
inspirent beaucoup afin d’entamer notre travail et d’évaluer les avenues qui s’offraient à nous.
Ainsi, nous avons rencontré Olivier Normand, avec qui nous avons fait un travail d’entrevues filmées par
lesquelles nous avons exploré les mécanismes du mensonge et les espaces de liberté qui nous permettent,
dans la vie, d’être quelqu’un d’autre que soi-même. Avec Harold Rhéaume, nous avons réfléchi aux
attitudes physiques qui accompagnent les moments où nous nous éloignons de nous-mêmes. Avec MarieJosée Bastien, nous avons réfléchi, par le biais d'improvisations, à ce que représente le concept de jeu
central de la nouvelle. Finalement, avec Maxime Robin, nous avons fait de l’exploration et de l’observation
directement sur les routes du Québec, où nous avons accueilli de réels autostoppeurs.
Ces différents laboratoires nous ont permis d’identifier ce qui nous faisait vibrer le plus, ce qui nous
excitait principalement dans ce projet. :le jeu de rôle, le mensonge, les peurs sociales et personnelles que
nous développions et l’envie de vivre de réelles émotions en tant que comédiens et de les transmettre aux
spectateurs.
Cette envie nous a amenés à réfléchir aux types d’émotions que l’on ne vit traditionnellement pas au
théâtre, notamment la peur, ainsi qu’à tout ce qui entoure l’idée conventionnelle que l’on se fait d’une
représentation théâtrale. Nous travaillons activement à nous approprier ces codes afin de jouer avec ceuxci.
Photos prises lors d’une séance de travail avec Olivier
Normand. Sur la photo de gauche : Danielle Le SauxFarmer et Pascale Renaud-Hébert. En bas: Marc-Antoine
Marceau et Samuel Corbeil
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III- Pistes de réflexion
Nos peurs contemporaines
Il y a la peur de l’extérieur, du noir, des animaux sauvages, des mauvaises
intentions des gens, mais aussi beaucoup de l’inconnu. Notre ère médiatique
est aussi ouverte sur le monde qu’elle en est effrayée. Notre rapport avec
l’autre, l’étranger, l’inconnu est fascinant. C’est un couteau à double
tranchant qui s’affûte selon deux réactions humaines communes à notre
époque et qui trouve écho dans la pièce. D’une part, on nous présente
couramment l’inconnu comme un danger, un envahisseur. De là, nous
pouvons nous replier sur nous-mêmes et trouver un réconfort dans un
environnement que l’on reconnaît. Cette peur nous garde toujours près de
nos points de repère. Le contraire existe aussi. Certains affrontent cet
inconnu, et de ce sentiment de découverte émerge une sensation pétillante de vie. Dans Le jeu, les cartes se
mêlent. Qu’arrive-t-il lorsque le connu devient étranger? Lorsque ces points de repère s'en vont peu à peu
à la dérive? Lorsqu’une personne chère et trèsfamilière se transforme en inconnu sous nos yeux? Bref, la
pièce explore ces zones confuses des relations humaines, ainsi que ces réactions complexes devant la perte
de nos repères.
Kundera et le féminisme
Si Kundera est extrêmement moderne dans sa description des sentiments humains, il a souvent, dans son
écriture, un regard sur la femme influencé par une époque où on se préoccupait encore trop peu de
l’égalité des sexes. Au départ, la tendance quelque peu machiste du texte et le point de vue du narrateur,
particulièrement à la toute fin de la pièce, nous agaçaient énormément. Puis, nous avons décidé de changer
de perspective. Nous nous sommes dit que si cela nous dérangeait à ce point, il devait y avoir une matière
sensible à explorer. Au lieu d’en faire un obstacle intellectuel et social, nous avons utilisé ce point de vue
comme un possible ressort dramatique au même titre que tous les autres thèmes qui se dégageaient de la
nouvelle. Ainsi, la question du féminisme, et aussi de la banalisation des agressions sexuelles, est restée en
filigrane dans nos pensées lors de l’écriture, que ce soit consciemment ou non.
Le dialogue entre la réalité et la fiction
Un autre aspect important de la structure de Jeu – qui prend également place dans la nouvelle de Kundera
– est le rapport qui s'établit entre la réalité des personnages et les caractères fictifs qu’ils s’inventent.
Transposée sur scène, cette relation entre le vrai et le faux revêt une dimension intéressante. Le théâtre
est, par les histoires, le lieu de la fiction. Dans Le jeu, plusieurs couches s’offrent au spectateur. Bien qu’il
ne soit pas mis de l’avant, il y a d’abord le comédien, matériau de base de la scène. Ensuite, ce dernier joue
un rôle, son personnage dans la pièce qui, lui-même, à son tour, joue un rôle fictif par pur plaisir de jouer,
de se réinventer. Cette mise en abîme a pour but de happer également le spectateur, de le placer dans une
position de confusion, de mêler les réactions du personnage avec celles de son rôle, et vice versa. Parfois,
les deux cohabitent, parfois elles se répondent, d’autres fois elles s'affrontent brutalement. Dans Le jeu,
c’est à vous de déceler la différence entre la fiction et la réalité.
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IV- À voir/ à lire pour le plaisir : nos inspirations
!
KUNDERA, Milan, Risibles amours, Paris, Gallimard (Folio), 1986.
KUNDERA, Milan, L’identité, Paris, Gallimard (Folio), 1997.
"
Pink Grapefruit (2015) de Michael Mohan
Under the Skin (2013) de Jonathan Glazer
V – Artisans du spectacle et biographies
Production :
Collectif du Vestiaire
Textes :
Samuel Corbeil | Danielle Le Saux-Farmer | Marc-Antoine Marceau |
Pascale Renaud-Hébert
Mise en scène :Danielle Le Saux-Farmer
Conception :Maude Groleau | Cécile Lefebvre
Collaboration à la création :Marie-Josée Bastien | Olivier
Normand | Harold Rhéaume |Maxime Robin
Interprétation :Samuel Corbeil | Marc-Antoine Marceau | Pascale
Renaud-Hébert
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Distribution et écriture
Samuel Corbeil
Samuel Corbeil a complété sa formation en interprétation au Conservatoire d’art dramatique de Québec en
2014. Depuis sa sortie, on a pu le voir notamment dans les pièces Macbeth, mise en scène par Marie-Josée
Bastien, Julie –Tragédie canine, mise en scène par Jean-Philippe Joubert, Sauver des vies, mise en scène
par Pascale Renaud-Hébert, Épicerie, mise en scène par Jean-Denis Beaudoin et Hier est un autre jour,
mise en scène par Édith Patenaude. Il a de plus participé à quelques événements artistiques dans la ville de
Québec, comme le Parcours volatil, Où tu vas quand tu dors en marchant, le Festival du Jamais Lu et
Québec en toutes lettres. Il est cofondateur du collectif du Vestiaire. Il a coécrit avec Pascale RenaudHébert et Jean-Philippe Joubert la pièce Julie –Tragédie canine. Il a aussi participé à la soirée de clôture
de l’édition du Jamais lu Québec de 2014 en tant qu’auteur avec le texte Dodge Ram Bed-In. Il travaille
actuellement sur la prochaine création du collectif du Vestiaire, Le Jeu, qui sera présentée en janvier 2017
à Premier Acte.
Marc-Antoine Marceau
Marc-Antoine Marceau est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec depuis 2014. À l’été
2013, avec la compagnie PPCM Théâtre, Marc-Antoine présente, en collaboration avec Samuel Corbeil et
Nadia Girard, le laboratoire de création ©Pawnshop lors du festival Saint-Ambroise Fringe de Montréal.
Dès sa sortie du Conservatoire, il collabore à la nouvelle édition de théâtre d’été du Vieux Bureau de poste
de Saint-Romuald avec la pièce Voleurs d’occasion de Claude Montminy ainsi qu’au Festival du Jamais Lu
(Québec) 2014 avec le texte Sauver des vies (en position assise) de Pascale Renaud-Hébert. En 2015, il
termine l’écriture d’un premier texte, Crier ton nom sans colère, qu’il présente clandestinement dans un
casse-croûte de Québec en compagnie d’autres acteurs. Cette même année, il est choisi comme interprète
dans quelques lectures présentées pour la première fois lors du Carrefour international de théâtre de
Québec. Au début de 2016, il participe à deux créations au théâtre Premier Acte : Sauver des vies de
Pascale Renaud-Hébert et Épicerie de Jean-Denis Beaudoin. Il fait également partie de la nouvelle
création jeunesse du Gros Mécano en coproduction avec le Théâtre de la Petite Marée à Bonaventure.
Pascale Renaud-Hébert
Pascale Renaud-Hébert est de la promotion 2014 du Conservatoire d'art dramatique de Québec. Durant sa
formation, elle a eu la chance de travailler, entre autres, sous la direction de Michel Nadeau, de JeanSébastien Ouellette et d'Édith Patenaude. En plus de sa formation au Conservatoire, Pascale pratique
l’improvisation depuis plus de dix ans. Depuis sa sortie du Conservatoire, elle a notamment fait partie de la
tournée française d’Appels entrant illimités, du théâtre Le Clou !, tout en écrivant ses propres projets. Son
texte Sauver des vies (en position assise) a d’ailleurs été présenté à la quatrième édition du Festival du
Jamais Lu de Québec, et c’est elle qui en a assuré la mise en lecture. À l'hiver 2015, elle a présenté à
Premier Acte sa première création : Julie – Tragédie canine, dont elle a cosigné le texte. Elle présente à
l’hiver 2016, à Premier Acte, son dernier texte, Sauver des vies, dont elle assure également la mise en
scène.
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Conceptions
Cécile Lefebvre
Conception des décors et des costumes
L'art étant sa principale préoccupation, Cécile développe très tôt ses talents artistiques autant en arts
visuels qu'en arts de la scène. C'est pourquoi elle accomplit d'abord un DEC en Arts et lettres, théâtre
médias à Trois-Rivières et, sans délaisser le théâtre, elle terminee ensuite une technique en design de
présentation à Montréal. Finalement, elle trouve sa place au sein du Conservatoire, à Québec, pour y
pratiquer l'heureux mélange de ses passions; la scénographie. Cécile obtiendra un diplôme du
Conservatoire en mai 2015 après avoir assumé à elle seule le rôle de scénographe au sein de sa classe
durant ses trois années d’études. Depuis sa sortie, elle a signé la conception des décors de Sur la
montagne, nue et de Sauver des vies, deux spectacles présentés à Premier Acte. Elle termine son année
2016 en réalisant les décors des productions du Cégep Garneau soit la comédie musicale La famille
Adams, dans une mise en scène de Christiane Jean, et la pièce de théâtre Barbe Bleue, dans une mise en
scène de Véronique Côté.
Maude Groleau
Conception de l'éclairage et régie
Après avoir étudié en design de présentation au Cégep de Sainte-Foy, Maude Groleau a fait partie de la
promotion 2014 du Conservatoire d’art dramatique de Québec en concentration scénographie. Dès sa
sortie, à l’été 2014, elle conçoit le décor, les costumes, les éclairages et les accessoires de Voleurs
d’occasion de Claude Montminy au Vieux Bureau de poste de Saint-Romuald. Durant la même période,
elle crée le décor, les costumes et les accessoires du Gai Mariage de G. Bitton et de M. Munz, dans une
mise en scène de Marie-Hélène Gendreau. Au printemps 2015, elle assiste Jean-Philippe Joubert à la mise
en scène de Julie – Tragédie canine, texte de Pascale Renaud-Hébert et de Samuel Corbeil, à Premier Acte
pour laquelle elle conçoit également les éclairages. Par la suite, elle devient la conceptrice et la régisseuse
des éclairages d’un atelier d’opéra à l’Université Laval ; Il Mondo Della Luna d’Haydn, dans une mise en
scène de Jean-Sébastien Ouellette, au Théâtre de la Cité universitaire. À l’hiver 2016, Maude réalise trois
conceptions d’éclairages en plus d’en assurer la régie de Sauver des vies de Pascale Renaud-Hébert dans sa
propre mise en scène et de Mme G. de Maxime Beauregard, dans une mise en scène de Maryse Lapierre, à
Premier Acte et un atelier d’opéra de l’Université Laval comprenant L’enfant et les sortilèges et Les
mamelles de Tirésias, dans une mise en scène de Jean-Sébastien Ouellette, au Théâtre de la Cité
universitaire.
Mise en scène et écriture
Danielle Le Saux-Farmer
Arrivée à Québec en 2008 en provenance d’Ottawa, Danielle entreprend une formation en jeu au
Conservatoire d’art dramatique de Québec à la suite de son baccalauréat en théâtre à l’Université d’Ottawa.
Depuis sa sortie en 2011, elle joue au Théâtre de l’Île, à Gatineau, et, à Québec, au Trident, à la Bordée, au
Périscope, au Musée national des beaux-arts du Québec et à Premier Acte. On a pu la voir jouer, entre
autres, dans la pièce Le Projet Laramie, mise en scène de Gill Champagne, dans l’adaptation théâtrale de
La guerre des tuques de Fabien Cloutier, dans Coronado de Dennis Lehane, mise en scène d’Olivier
Lépine, W;t de Margaret Edson, mise en scène de Michel Nadeau, ainsi que Petites bûches de JeanPhilippe Lehoux au Théâtre la Vieille 17, mise en scène de Joël Beddows. En plus de sa traduction d’Avant
l’archipel, elle signe sa deuxième traduction pour le théâtre, cette fois-ci vers l’anglais avec Beyond the
Night Sky, une création des Nuages en pantalon. En 2013, elle réalise sa première mise en scène avec une
adaptation de Dans le bois de David Mamet à Premier Acte. Divers processus de création continuent à
ponctuer son parcours artistique, dont Lignes de vie avec Nuages en pantalon, projet réunissant des
créateurs de Québec et de Bordeaux, ainsi que Semblance, spectacle pour lequel elle coscénarise et écrit.
Elle participe avec grand enthousiasme à la prochaine création des Nuages en pantalon.
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Collaborateurs à la création (printemps 2016)
Marie-Josée Bastien
Metteure en scène, comédienne et auteure, Marie-Josée Bastien est également directrice artistique du
Théâtre Les Enfants terribles et membre du Théâtre Niveau Parking. Très engagée dans son milieu, elle
enseigne depuis 1997 au Conservatoire d’art dramatique de Québec. Dans le cadre des Prix d’excellence
des arts et de la culture de Québec, Marie-Josée obtient le prix de la Révélation de l’année en 1993 et est
plusieurs fois récipiendaire du prix de la Mise en scène par la suite. De plus, elle remporte le prix de la
Critique 2012 pour son interprétation de Noëlla dans Temps de Wajdi Mouawad et est mise en nomination
pour le prix Siminovitch, prestigieux prix qui honore un metteur en scène qui fait figure de proue dans le
domaine du théâtre, à l’automne 2013. Metteure en scène d’une trentaine de spectacles, auteure d’une
quinzaine d’œuvres, dont plusieurs ont été récompensées et font l’objet de tournées internationales,
Marie-Josée Bastien est une artiste vouée entièrement au théâtre.
Olivier Normand
Issu du Conservatoire d’art dramatique de Québec , Olivier a joué sur la plupart des scènes de la Capitale.
Il est également cofondateur du Théâtre des 4 Coins, compagnie de théâtre pour adolescents, dont le
premier spectacle, Le fantôme de Canterville, a été joué plus de 300 fois et a obtenu le Prix de la Critique
2006. Intéressé par le théâtre physique et la danse, il enseigne depuis 6 ans à l'École de cirque de Québec.
Collaborateur assidu de Nuages en pantalon, il est de la création de Lucy, de Si tu veux être mon amie
(Masque de la meilleure production jeune public en 2007 et Prix de la critique en 2007) et de la trilogie
Eau. Il signe la mise en scène du premier spectacle de Flip FabriQue, compagnie de cirque, qui a été vu à
travers plus de 10 pays en plus d’avoir tenu l’affiche six mois à Berlin. Il reprendra, la saison prochaine, le
rôle créé par Robert Lepage dans Vinci. En 2015, il signe la mise en scène de St-Agapit 1920 à Premier
Acte, ainsi que de Crépuscule, présenté à l’agora du Port de Québec.
Maxime Robin
Formé à l’école de cinéma Mel Oppenheim et au Conservatoire d’art dramatique de Québec, Maxime a
signé, depuis 2011, l’écriture et la mise en scène d'Iphigénie en auto, de Viande (prix du Meilleur spectacle
de la relève) et de Photosensibles (prix de la Mise en scène). Il a également coécrit La date et Le NoShow,
présenté à Québec, Montréal et partout en France. Tout dernièrement, il a reçu des critiques
époustouflantes pour sa mise en scène de La chatte sur un toit brûlant, présentée au théâtre de La Bordée.
De plus, on a pu le voir sur scène dans Vente de nuit, de Steve Gagnon, La date d’Alexandre Fecteau,
Merz-Sonate, Semblance, Les Atrides, Mourir tous les jours d’Anne-Marie Olivier et Chante avec moi
d’Olivier Choinière au théâtre du Trident. Maxime est aussi directeur artistique et cofondateur de La
Vierge folle. On doit à La Vierge folle, en particulier, la soirée annuelle du temps des fêtes des Contes à
passer le temps, qui en était cette année à sa cinquième édition.
Harold Rhéaume
Diplômé en danse de l’École de danse de Québec, il joint les rangs du prestigieux Groupe de la Place royale
à Ottawa où il apprendra son métier de chorégraphe tout en y interprétant le travail de plusieurs
chorégraphes de renom. Artiste polyvalent et engagé, il est aussi enseignant, animateur, conférencier et
conseiller artistique, en plus de produire plusieurs chorégraphies pour L’Opéra de Québec, Ex Machina,
L’Orchestre symphonique de Québec, le Théâtre du Trident, le Théâtre de la Bordée, le Théâtre Périscope,
L’École de danse de Québec, L’École de danse contemporaine de Montréal, The School of dance, The York
Dance Ensemble, le Conservatoire d’art dramatique de Québec, Machine de Cirque et le Cirque du Soleil.
En 2014 et 2015, avec sa complice de longue date, l’auteure,comédienne et metteure en scène Marie-Josée
Bastien, il cosigne L’éveil, un spectacle aux frontières de la danse et du théâtre. L’éveil a été présenté en
collaboration avec La Rotonde et le Théâtre du Périscope pour 12 représentations en septembre 2015 et est
en tournée au Québec et en France en 2016.
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