Saison
2017-2018
PREMIER APERCU
PROJET MOLIERE 2022
Du 21 septembre au 7 octobre 2017
20h30 - dimanche 16h - lundi relâche - Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 6ème)
Production Théâtre du Pavé | Grande salle | 1h30 | Tout public
C’est en 2022 que seront célébrés les 400 ans tout rond de la
naissance de notre célèbre et tant aimé Jean-Baptiste Poque-
lin.
Nous souerons donc chaque année et ce jusqu’en 2022, ses
400 belles bougies ! Non pour éteindre dénitivement la -
moire de notre illustre comédien et ami, mais bien au contraire
pour que ce soue nouveau enamme les cœurs, embrase les
consciences et brûle les planches !
Faire revivre au l des saisons et de mille manières les chefs-
d’œuvre connus et moins connus des auteurs du XVIIème siècle.
George Dandin… ou Le Mari Confondu.
« L’Enfermé dehors » murmurent parfois les spectateurs pris au jeu cruel de cette comédie
aussi drôle que féroce. Un mari surprend sa femme coquine tard la nuit dehors, sort pour l’at-
traper et se retrouve « enfermé » à sa place devant sa maison.
D’une histoire aussi simple, digne d’une scène de farce naïve (« La Jalousie du Barbouilllé »),
Molière va œuvrer pour en faire une immense comédie de moeurs ou toute la nature humaine
sera magniquement mise à nue. Les beaux-parents, vieille famille aristocratique et désar-
gentée, les valets et servantes prêts à tout, personne ne sera épargné, aucune pitié, aucune
n heureuse, le chaos...
Le rire viendra ravager le théâtre comme une tornade fulgurante, laissant dans la bouche ce
goût amer, ce rire désespéré, ce comique évident et étrange qui débutera avec Dandin et res-
tera par la suite dans toute l’œuvre du dramaturge.
Molière choisit le rire comme arme, comme vecteur de sa pensée et de son regard sur le
monde, il nous épargne ainsi le côté moralisateur, donneur de leçon insupportable sur la scène
(et ailleurs). Son comique nous rend intelligents et sensibles. Il met notre esprit en éveil, en
ferveur. Il « caféine » nos sentiments, excite notre soif de vivre… car il faut vivre.
Esprit « tréteaux », vivacité, énergie, humour, complicité, amour des mots et des corps….
fraîcheur, jeunesse et folie, voilà nous l’espérons les ingrédients de notre recette dans la pré-
paration de cette comédie.
GEORGES DANDIN
MOLIERE
Du 23 au 28 janvier 2018
à 20h30 - Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 6ème)
Cie Les vagabonds Francis Azéma | Grande salle | 1h00 | Tout public
LE LOUP ET LE LOUP
JEAN DE LA FONTAINE
Les Fables
de La Fontaine racontées aux plus grands par Francis Azéma.
Avec un humour magnique, le poète se livre, nous parle, porte un regard pertinent sur le
monde, les hommes, les femmes, l’amour, remords et regrets, interrogations, temps qui passe
et
carpe diem
.
Triée parmi plus de deux cent quarante fables, la petite trentaine choisie permet, durant une
heure, la découverte de textes rarement entendus et la surprise d’en écouter d’autres un peu
plus connus mais à la résonance étonnamment actuelle.
L’homme y est traité en loup pour ses semblables, loup féroce, cruel et sans pitié, et aussi en
loup pauvre, aamé, errant, solitaire mais... libre.
On croit souvent apercevoir le poète lui-même derrière tous ces mots, et ce n’est pas toujours
le doux rêveur bucolique que l’on rencontre mais plutôt l’homme révolté, anarchiste avant
l’heure et devant se protéger derrière ses animaux pour échapper à l’autorité despotique du
lion... du Roi.
Du 6 au 17 février 2018
à 20h30 - dimanche à 16h - lundi relâche - Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 4ème)
Production Théâtre du Pavé | Grande salle | 1h30 | Tout public
LA CRITIQUE DE L'ECOLE DES FEMMES
MOLIERE
La Critique de l’Ecole des femmes
reste avant tout un éloge du théâtre et un puissant mani-
feste pour la liberté d’expression. Courte pièce en un acte et en prose, moment de vie où ap-
paremment rien ne se passe (d’ailleurs Molière n’invente-t-il pas là une des toutes premières
formes du théâtre contemporain l’action n’est plus obligatoire ?), prétexte peut-être pour
ouvrir les portes de la pensée, de la réexion, cette mise en abyme de tous ces gens qui, en
parlant du théâtre, font théâtre, demeure une véritable petite pépite trop souvent oubliée dans
l’oeuvre de Molière.
Des gens se retrouvent à la sortie de la représentation de « l’Ecole des femmes » et déversent
sur cette pièce toute la haine possible, allant jusqu’à vouloir l’interdire tant ils la trouvent
obscène et indigne du « Grand Théâtre ». Face à ces critiques dépourvues de toute souplesse
d’esprit, certains défendront l’œuvre au nom de la liberté et du fait qu’elle connait, n’en -
plaise aux pédants de tout poil, un énorme succès. N’est-ce pas parfois la meilleure réponse
que l’on puisse donner, à moins que l’on considère le public comme un troupeau de mouton
stupide, incapable de libre pensée ?
On rit beaucoup bien sûr, mais comme toujours, on ressort ragaillardi, décrassé du cerveau,
heureux d’avoir été spectateur et donc participant de ce non-théâtre qui le sublime en creux.
Nous proposerons un condensé de « l’Ecole des femmes » en ouverture du spectacle pour
permettre aussi à chacun de se faire sa propre opinion, de juger par soi-même du ridicule de
certains propos tenus… mais que l’on se mée, les censeurs ne sont parfois jamais bien loin.
MA LIGNE DROITE
ROMAIN GRARD
Du 12 au 14 octobre 2017
à 20h30
Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 2nde)
Grande salle
1h15
Théâtre
Tout public, à partir de 12 ans
Texte, mise en scène et interprétation : Romain Grard
Conception lumière : Lucien Valle
Un homme et une femme se sont rencontrés il y a sept ans, ensemble ils se sont aimés. Pour
lui ce sera sa plus belle histoire d’amour. Avec elle il imaginait déjà faire sa vie, elle était de-
venue malgré lui une partie de lui-même… Et celle-ci lui a été arrachée. S’il devait y avoir un
point de départ à ce projet, il se situerait ici : dans cette absence identitaire qui s’est prolongée
chez cet homme au l du temps, bien après ce point de rupture à l’époque.
Que reste-t’il d’un être lorsque le manque se fait sentir ?
Si la pièce se propose d’explorer le manque d’un être aimé, c’est bien d’un amour impossible
dont il est question avant tout. Dès l’entrée au plateau, il nous est montré un personnage tou-
jours amoureux d’une femme malgré leur séparation, enfermé dans son passé, et qui n’avance
plus. Le temps d’une soirée il s’agira donc de sonder cet arrêt d’amour qui ne pose peut-être
qu’une seule question au nal : comment fait-on pour repartir lorsqu’on se complaît dans l’at-
tente de l’autre ?
Ici les mots cherchent à se dégager le plus possible de ce sérieux de la situation pour mieux
révéler cette attente innie, devenue presque risible au l du temps, auquel fait face le per-
sonnage.
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