TRAVAIL COLLECTIF texte 3
Aldous Huxley, écrivain contestataire et utopiste, met en scène en 1960 dans son
roman L’île la faiblesse des sociétés occidentales, prédisant leur effondrement « si la
guerre, le gaspillage et les usuriers sont abolis ». Avec la fin de la guerre froide, la
mondialisation galopante et la disparition virtuelle des frontières dans le
cyberespace, il est pertinent de s’interroger sur la survivance du monde occidental au
XXIème siècle.
A l’opposé des affirmations d’Aldous Huxley, le modèle occidental a survécu aux
bouleversements géopolitiques du dernier quart de siècle. Il se renforce même par
une communauté d’intérêts et se soude face à des menaces communes.
Il apparait effectivement qu’à la fin de la guerre froide, les circonstances à l’origine du
bloc occidental se sont dissipées. Ce bloc, certes élargi et métissé, est néanmoins
resté uni par des valeurs et des intérêts communs. Une solidarité de fait a encore
renforcé les liens entre pays occidentaux, partageant une même vision des
nouveaux risques et menaces.
ID1
La fin de la guerre froide et la disparition du mur de fer ont précipité une crise
d’identité des structures et alliances unissant le bloc occidental. Il est devenu
difficile de fixer des limites entre des pays autrefois adversaires, et partageant
désormais une vision quasi-universelle de la gouvernance mondiale et des
règles internationales.
IS 1.1
Le bloc occidental est un concept issu de la guerre froide en opposition au
bloc de l’est, sous la coupe de l’URSS. La matérialisation des frontières était
matérialisée par des frontières hermétiques, voire des murs. Les alliances se
sont créées pour contrer cette menace et permettre un développement
économique considéré comme un moyen de défense (OTAN, CECA, CEE,
UEO...).
IS 1.2
Dans les années 90, ces alliances (UEO, OTAN) ont traversé une crise
d’identité, allant de renouvellement de concepts jusqu’à des extensions
importantes (partenariat pour la paix de l’OTAN, élargissement de l’UE vers
l’est etc...).
IS 1.3
Dans un monde de plus en plus unipolaire, culture et valeurs se sont
répandues dans le monde entier. Il est devenu difficile de définir un occident,
qui pouvait englober le Proche- Orient (Israël) comme l’Extrême-Orient
(Japon, Corée du Sud).
ID2
L’historien français Fernand Braudel défini une civilisation par un milieu
géographique, un réseau économique cohérent, des mentalités collectives et
des normes politiques, juridiques et religieuses. A l’aune de ces
caractéristiques, il apparaît qu’il existe toujours un groupe de pays, calqué sur
le bloc de l’ouest, liés par une histoire et une culture largement communes,
Cette formulation me gêne un peu. Il est préférable à ce niveau d'utiliser la reformulation
que vous avez faite du sujet. Peut-être auriez-vous pu parler de la prééminence du modèle occidental (par
exemple) puisque c'est bien ce que décrit Huxley dans cette citation.
Dans l'enchaînement IM -PLAN on trouve encore une redondance évidente. Les 3 volets bouleversements géopolitiques,
intérêts et liens se retrouvent dans les deux paragraphes. Le plan est bon, que démontre-t-il? Pour moi j'aurais pris comme
IM qqchose comme la capacité d'adaptation du modèle occidental, gage de sa survie. Alors, la liaison IM -PLAN est correcte
la première est bien démontrée par le second
ouvert" irait mieux ici avec l'idée de se répandre
On a ici un travail intéressant et très correct (sous réserve d'une modification de l'IM)... mais
qui porte sur l'avenir du monde occidental sans tenir compte de la citation et de ses 3 aspects:
guerre comme élément fédérateur, surconsommation et rôle des marchés financiers (pour
actualiser le vocabulaire). Cette faiblesse figure dans le rapport du jury 2013 concernant le
devoir du concours sur la citation de Plutarque... ATTENTION.
C'est assez "propre" mais la prise en compte
inexistante (sauf en préambule) de la citation
pénaliserait fortement (?) la note
Ici 10-11/20 vraisemblablement