par l’asbl Klimaatzaak contre les autorités belges en raison d’une politique climatique négligente,
une démarche qui obtient de plus en plus de soutien.
⇒ Les citoyens présents dans la salle ont souligné la nécessité que la question climatique soit abordée
de manière transversale, et qu’elle soit davantage politisée, ce qui pourrait se faire à travers une charte
commune, afin que le thème devienne important aux élections communales en 2018 et soit repris au
niveau fédéral. Se mobiliser pour un accord toujours plus ambitieux et contraignant, tout en se servant
du cadre obtenu lors de l’accord de Paris, poursuivre la pression sur nos politiques, aborder le climat
de manière transversale, faire converger nos luttes avec d’autres telles qu’autour des traités de libre-
échange (particulièrement TTIP et CETA), de l’énergie nucléaire et de la mobilité (notamment avec
Une toute autre SNCB), renforcer les campagnes de désinvestissement des énergies fossiles, soutenir
l’action entreprise par Klimaatzaak, lancer une Initiative Citoyenne Européenne pour forcer l’Union
Européenne à revoir ses ambitions à la hausse, mais aussi faire converger nos modes d’actions et
renforcer nos luttes locales sont des propositions que nous avons entendues à de nombreuses reprises
au cours de ce débat.
· Regards croisés: retour sur les actions de désobéissance civile et convergences
À plusieurs reprises, des interventions ont évoqué que la société civile doit faire preuve de courage
car la désobéissance civile est aujourd’hui un mode d’action à ne pas négliger! À côté des initiatives
de plaidoyer politique, de mobilisation et de sensibilisation, ce mode d’action tient une place
importante dans le mouvement international pour la justice climatique. L’objectif de ce moment,
organisé en concert avec les mouvements activistes, était de discuter des moyens que nous pourrions
mettre en place afin d’articuler nos stratégies de lutte. Cette convergence a été évoquée à travers
différents exemples internationaux (les kayaktivistes à Seattle, Ende Gelände en Allemagne et les
Red Lines à Paris), qui démontrent la possibilité d’une meilleure articulation entre les mouvements
activistes et les ONG, rappelant l’importance d’un cadre bien défini.
Certains désaccords perdurent, mais nous avons déjà parcouru un long chemin. Pour continuer en ce
sens, les ONG devraient se questionner sur le répertoire de leurs modes d’action et leur éventuel
soutien, afin que cette question ne reste pas un tabou et que nous puissions avancer ensemble. Les
enjeux sociaux ont longtemps été absents des organisations environnementales, une tendance qui
évolue aujourd’hui positivement. Il est nécessaire que les organisations se développent avec en leur
sein à la fois des experts et des militants, et la présence des activistes est importante dans les organes
de décision.
Les interventions permettent de garder à l’esprit quelques réactions et demandes: l’importance du
relais et soutien des organisations, la mise en place d’organes de concertations avec celles-ci, un
consensus social plus large, une nécessaire collaboration sur certains sujets et un lien plus fort avec
le mouvement syndical qui organise lui aussi des actions.
Concrètement: La discussion est entamée et doit se poursuivre au fil des mois et des actions, afin
que nos revendications aient plus de poids et que la pression envers nos politiques soit d’autant plus
efficace. Une prochaine rencontre a été évoquée et devrait se mettre en place dans les semaines qui
Enrichis par cette journée, la Coalition Climat et le Climate Express tiennent à vous remercier!
N’hésitez pas à
nous contacte
r à inf[email protected] (Coalition Climat) ou à contact@climate-express.eu (Climate Express).