Dernière parution n° 26 - Janvier 2013

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1/ODLC journal N°26 janv 2013_Mise en page 1 03/01/13 14:37 Page1
Sein
études et recherche
Formation de “personnes relais du dépistage”
et actions menées en quartiers prioritaires.
Etude quantitative et qualitative
1
1
2
2
1
Col Utérin
3
Catherine Exbrayat , Jocelyne Chevallier , Pierre Mazet , Catherine Chauveaud , Benjamin Gilardi , Patrick Baguet .
1. ODLC (Office De Lutte Contre le Cancer Isère). 2. ODENORE (Observatoire des Nons recours aux droits et aux services). 3. MÉTRO (Communauté d’Agglomération Grenoble Alpes).
■ Contexte
L’ODLC a mis en place depuis 2008, en collaboration
avec les Ateliers Santé Villes des communes de l’Isère,
des actions visant à sensibiliser au dépistage des
cancers du sein, les populations des quartiers prioritaires (population en situation de vulnérabilité
sociale). Ces actions se sont largement appuyées sur
la formation de personnes relais. Elles ont débuté sur
le terrain avec comme 1er objectif, la mobilisation
autour d’Octobre Rose 2008. Une évaluation de ces
actions a été proposée dans le cadre de l’appel à
projets de l’INCa de février 2009*.
■ Objectifs
Cette étude comporte deux volets distincts.
1. Quantitatif : comparer la participation au dépistage du cancer du sein, des habitants domiciliés sur
les quartiers prioritaires de la ville des 7 ASV (Atelier
Santé Ville), avant et après les actions menées à
partir d’Octobre 2008.
2. Qualitatif : évaluer par une approche sociologique
la formation de personnes relais dans les 3 quartiers
prioritaires situés à Fontaine / Grenoble Teisseire /
Pont de Claix.
■ Méthodologie
Etude quantitative
Une identification
des quartiers où ont
été menées des actions pour “Octobre
Rose 2008” (quartiers AOR) a été
réalisée dans le fichier ODLC à partir
des adresses, en
collaboration avec
l’AURG (Agence d’Urbanisme de la Région Grenobloise) et le Registre du cancer de l’Isère. Le calcul
de la participation a été fait pour trois années
consécutives : 2007,2008,2009, par le rapport : nombre de mammographies / nombre de femmes invitées. Les résultats des quartiers ont été comparés à
ceux des villes dans lesquelles ils sont situés et à
l’ensemble du département.
Etude qualitative
Les trois groupes ont été suivis à des stades différents
de la démarche (formation, réunions, mise en place
d’actions). Les séances de formation ont fait l’objet
d’une observation participante. Chaque personne relais a par la suite été interviewée, de manière individuelle ou en binôme, en face à face ou par téléphone,
au cours de deux vagues d’entretiens.
:: 5
La lettre d’information de l’ODLC n°26
Pratiques du frottis en médecine générale :
enquête auprès des médecins généralistes
de 3 territoires isérois (juin 2011)
Figure 1
Age des frottis Limite inférieure
■ Résultats
Etude quantitative
Globalement la participation est plus faible dans les
quartiers prioritaires que
dans les villes et le département. En 2008 la progression observée dans les
villes et l’Isère n’a pas été
retrouvée dans les quartiers alors qu’en 2009,
après la mise en place des
différentes actions, la participation de ces quartiers
a rattrapé celle de l’Isère.
Etude qualitative
Les personnes relais enquêtées sont quasi exclusivement des femmes, actives
ou à la retraite, dont les
plus mobilisées sont membres d’associations ou de
collectifs d’habitants. La
légitimité du rôle de relais
de dépistage, qui interroge
les groupes débutants ne
pose plus question après
2 ans d’existence. Les
actions sont plutôt réalisées sur un mode collectif.
Les démarches individuelles, plus accessibles au
départ, dépassent rarement le message vers les
proches et arrivent rapidement à épuisement. L’enquête montre un fort besoin d’outils pour aller vers
les populations et aborder le thème du cancer et du
dépistage. Enfin, l’accompagnement des groupes se
révèle essentiel pour maintenir la dynamique sur le
long terme.
■ Conclusions
Les actions de proximité menées dans les quartiers prioritaires et notamment l’implication de
personnes relais du dépistage peuvent permettre
un bénéfice dans l’adhésion au programme des
populations en situation de précarité. Il est cependant nécessaire de prévoir un accompagnement
constant des groupes en particulier par une
collaboration étroite avec les ASV.
Suivi des préconisations HAS
■ Introduction
En Isère, le programme de dépistage des cancers
du col de l’utérus est en cours depuis 2009 pour
les femmes entre 25 et 65 ans. Une cartographie
des taux de couverture de femmes par frottis cervical (FCU), d’après les données de remboursement
du régime général a révélé que 3 zones géographiques de l’Isère montraient un sous dépistage du
cancer du col. Il s’agit des territoires suivants : Isère
rhodanienne, Oisans et Ville de Grenoble. Nous
avons donc souhaité connaître dans ces 3 zones, la
pratique des médecins généralistes en matière de
prélèvement du frottis pour évaluer les actions susceptibles d’améliorer sa couverture.
Figure 2
Age des frottis Limite supérieure
Suivi des préconisations
■ Méthodologie
L’enquête a été menée par envoi de questionnaire
sur internet avec réponse en ligne et de questionnaire papier en cas d’adresse mail inconnue.
L’ODLC a listé les médecins généralistes (en exercice
et hors médecine particulière) exerçant dans les 3
zones géographiques ciblées soit 252 praticiens.
Parmi eux, l’ODLC avait recueilli 175 adresses mail,
transmises précédemment par ces médecins. Pour
cette enquête, le logiciel “Voozanoo” d’Epiconcept
a été utilisé. Les 77 médecins sans adresse mail ont
reçu un questionnaire par voie postale. 25 questions,
ouvertes ou à choix multiples étaient posées avec un
envoi initial en juin 2011 et une relance unique des
252 médecins, en septembre.
Une majorité (58 %) prélève entre 10 et 50 frottis
par an.
Parmi les 21 médecins ne réalisant pas eux même les
frottis, la majorité adresse ses patientes à un gynécologue ou prescrit sa réalisation en laboratoire
d’analyse médicale. (figure 4). Les médecins répondants indiquent disposer dans 67% des cas (souvent
ou systématiquement) du compte rendu du frottis
pour ces femmes. C’est presque toujours la patiente
qui le transmet. Les différents motifs invoqués pour
la non-réalisation des frottis sont essentiellement la
difficulté d’intégrer cette pratique en médecine
générale et le manque de temps disponible. Près de
60% d’entre eux n’envisagent pas d’en réaliser à
l’avenir. La question de la possibilité ouverte aux
sages-femmes de prélever des frottis y compris en
dehors de la grossesse et du post-partum, est mal
connue des praticiens : 62% n’en ont pas connaissance du tout et 72% n’avaient pas entendu parler
de cette possibilité récente.
Suivi des positifs : 35% (51% des médecins femmes)
disent suivre eux-même les frottis ASC-US (atypiques) et 80% souhaiteraient disposer d’un rappel
de la conduite à tenir en cas d’anomalie sur les
frottis, de préférence inscrit sur le compte rendu du
frottis.
Formation : Plus de 50% des répondants disent avoir
suivi une ou plusieurs formations au frottis, essentiellement par l’intermédiaire de FMC, et 60%,
toutes spécialités confondues, souhaiteraient faire
ou refaire une formation, en majorité pratique et
théorique.
Figure 3
Périodicité entre deux frottis
■ Résultats
Participation : 98 praticiens ont répondu, 66 suite
au questionnaire web, 32 suite à l’envoi papier. Les
taux de réponse sont de 39,2 % du total des sollicités, 37,7 % suite à l’envoi par mail et 42,7 % des
sollicités par courrier. Pour l’âge et le sexe, les
répondants ne diffèrent pas des médecins généraFigure 4
listes de l’Isère.
Orientation vers un autre professionnel
Pratique des frottis : 50% des répondants (58% des
si FCU non prélevé
femmes et 43% des hommes) indiquent interroger
systématiquement leur patientes sur leur suivi
gynécologique. Ils sont 79% à prélever des frottis
(96% des femmes et 64% des hommes). Parmi les
77 praticiens indiquant prélever des frottis, entre
un quart et un tiers seulement suivent les recommandations de la Haute Autorité de Santé en
62%
31%
matière d’âge de réalisation et de fréquence entre
4%
3%
2 examens (figure 1 à 3).
■ Conclusions
Les résultats de l’enquête montrent une bonne
mobilisation pour cette pratique et mettent en
avant les besoins des médecins généralistes.
Ils sont demandeurs d’informations complémentaires sur ce dépistage (en particulier les CAT suite
à un frottis positif) et de formations pratiques et
théoriques.
Même si cet échantillon n’est pas représentatif de
l’ensemble des médecins de l’Isère, cela montre
un investissement important en la matière dans
notre département.
Les conclusions de cette enquête vont
nourrir la réflexion du groupe de travail
qui pilote le programme expérimental,
notamment sur la formation et l’information des
praticiens.
Janvier 2013
n°
Lettre éditée par l’Office de lutte contre le cancer – Directeur de la publication : Docteur Philippe Winckel
Rédaction et relecture : Jocelyne Chevallier, Dr Catherine Exbrayat, Dr Anne Garnier – Photos : Jocelyne Chevallier – Création : Créaprim – Impression : Imprimerie Notre Dame
études et recherche
La lettre
26
d’information
de l’Office de lutte contre le cancer
à la une
:: ÉDITO
Lisez-vous cette lettre d’info ?
Mené en Isère auprès d’une centaine de
médecins généralistes visités de janvier à
juin 2010, un sondage a permis d’observer
qu’un tiers des répondants se souvenaient
avoir reçu la “Lettre d’information de
l’ODLC”. La majorité d’entre eux reconnaissaient l’avoir seulement parcourue (faute
de temps ou d’intérêt). A l’inverse certains
disent utiliser ce support comme référence
dans leur pratique médicale du dépistage.
Pour tenir compte de ces observations, un
espacement des parutions, une réduction du
texte et un enrichissement des contenus
avec arguments scientifiques ont été effectués. Enfin, une dématérialisation de “La
Lettre d’Information de l’ODLC” est prévue
courant 2013. Vous serez informé de sa
parution par l’envoi d’une Newsletter sur
l’actualité des dépistages en Isère.
2014 : 3ème plan cancer
Lors des 4èmes rencontres annuelles de
l’INCa le 4 décembre dernier, François
Hollande annonçait le lancement du 3ème
plan cancer début 2014 avec 5 axes prioritaires. Les campagnes de dépistage organisé
des cancers sein et côlon seront amplifiées
tout comme les mesures de réduction des
inégalités d’accès à la santé sur tous les
territoires et pour toutes les catégories
sociales. Le président a largement souligné
que ce plan aurait une approche transversale. Ainsi, outre le dépistage, la prévention
:: AGENDA
Jeudi 17 Janvier
visera la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme chez les jeunes. L’épidémiologie
des risques environnementaux sera renforcée ainsi que la surveillance et la prévention
des risques professionnels. La médecine
préventive est une préoccupation de tous
que ce soit sur le plan national ou départemental. Elle ne peut être effective que
grâce à la collaboration avec les médecins
et en particulier les généralistes dont le rôle
central en matière de prévention est à
rappeler.
D
epuis plus d’un an,
aucune “Lettre d’information de l’ODLC”
n’est arrivée sur votre bureau. Cette absence fait suite à un sondage mené auprès
de médecins isérois qui nous a amené à
envisager un calendrier de parution différent. Dans ce numéro, vous découvrirez
des éléments de réponse aux récentes
controverses sur le surdiagnostic du cancer du sein et sur l’efficacité du test
Hémoccult. Lors des 4èmes rencontres
annuelles de l’INCa le 4 décembre dernier,
François Hollande annonçait le lancement
du 3ème plan cancer début 2014. La prévention y tient une place centrale. La participation Iséroise aux examens de
dépistage a bien augmenté de 2009 à 2011
(voir page 3). De nouveaux repères et documents seront utilisés en 2013 (page 4).
L’étude quantitative et qualitative sur la
formation et les actions des personnes
relais du dépistage dans les quartiers prioritaires de l’agglomération grenobloise,
est à lire en page 5. La dernière page est
consacrée à une étude sur la pratique du
frottis en médecine générale en Isère.
Dr Philippe Winckel
Président de l’ODLC
En soutien de l'action du Réseau Prométhée,
un document sur les hépatites B et C comme
facteur de risque majeur de cancer primitif
du foie, est joint à cette lettre.
■ Réunion URPS LYON
Place de la médecine libérale
dans le dépistage et le suivi des cancers
Mardi 23 et Mercredi 24 avril
■ Côlon Tour Isère ECHIROLLES
Partenariat Ligue contre le cancer de l’Isère
Mutualité Française Rhône Alpes
Leclerc Comboire
Dimanche 8 septembre
*Cette étude a été réalisée dans le cadre de l’appel à projet
INCa “soutien aux actions menées par les associations pour
améliorer le dépistage, la détection précoce et la prévention
des cancers” de février 2009.
■ La Grenobloise GRENOBLE
Office de lutte contre le cancer - 19, chemin de la Dhuy - Maupertuis - BP 139 - 38244 MEYLAN Cedex
Tél. 04 76 41 25 25 - Fax 04 76 41 29 57 - Email : [email protected] - www.odlc.org
Partenariat ASPTT Athlétisme
Carré Fleurs, Ville de Grenoble
Toute l’équipe vous souhaite une bonne année 2013 !
1/ODLC journal N°26 janv 2013_Mise en page 1 03/01/13 14:38 Page4
à la une
nouveaux repères
Surdiagnostic,efficacité des tests…
Participation en Isère 2010/2011
Mammographie
ordonnance 2013
Sein
Polémiques et controverses autour des traitements inutiles et des conséquences psychologiques.
Des études récentes viennent éclairer le débat en faveur du dépistage organisé.
■ Surdiagnostic et dépistage du cancer du sein
Dépister un cancer qui n’aurait jamais donné de
signes cliniques du vivant du sujet, constitue ce
qu’on appelle le surdiagnostic. Traitements inutiles
et conséquences psychologiques ont de quoi alimenter la polémique parmi les professionnels de santé,
les médias et le grand public.
De nombreuses publications internationales reprises
en France ont tenté d’estimer le pourcentage des
cancers surdiagnostiqués resté imprécis avec des
variations à l’extrême de 1 % à 45 %.
En octobre 2012, l’étude du Lancet par méta-analyse
de 12 études britanniques et européennes a évalué la
réduction de mortalité à 20 % chez les femmes invitées à un programme de dépistage organisé du cancer
du sein. Le surdiagnostic étant estimé à 11 % [9.3%
- 12.2%] des cancers invasifs, il a été permis de
conclure que “dans les conditions de qualité d’un
programme organisé de dépistage, les bénéfices
sont supérieurs aux risques”.
En Isère, l’étude menée par le Dr Arnaud Seigneurin
a estimé à 3 % [0.7% - 6.5%] le taux de surdiagnostic
pour les cancers invasifs dépistés et de 32 % [2.9% 62.3%] pour les cancers in situ dépistés entre 1991 et
2006. Suite à la publication de ces résultats en 2011
l’INCa a décidé de soutenir une recherche complémentaire pour consolider ces résultats sur une
période plus récente et obtenir une estimation plus
précise pour les cancers in situ. En santé publique, le
choix national a conclu au maintien du dépistage
organisé du cancer du sein tous les 2 ans de 50 à
74 ans, avec la nécessité de fournir aux femmes une
information nuancée sur les limites du dépistage. Une
révision des dépliants INCa est en cours pour intégrer
ces données et mieux éclairer la décision des femmes
invitées.
L’efficacité du test Hémoccult a été mesurée lors
d’une étude menée en 2011 par le Registre du
cancer de l’Isère en collaboration avec l’ODLC. Elle
montre une bonne sensibilité de 60 % chez les
hommes. En Isère, 123 cancers ont été trouvés chez
les hommes participant au dépistage (test au gaiac
positif suivi de coloscopie) et 493 polypes dont 290
de stades avancés ont été décelés. Statistiquement
25 % de ces derniers soit 70 cancers auraient ainsi
été évités. (Chiffres 2007/2008)
■ Dépistage du cancer
du col de l’utérus
Nombre de mammographies
ODLC / Nombre d’invitées
Réponse des femmes sans frottis
suite aux invitations 2010/2011
Colorectal
Exclusions
Femmes dépistées
Femmes non répondantes
En dessus de 40%
40 à 45%
Couverture territoriale
par frottis des iséroises 25/50 ans
45 à 50%
50 à 55%
55 à 60%
> 48%
44-46%
42-44%
40-42%
37-40%
■ Dépistage organisé
du cancer colorectal
Par contre la sensibilité du test réalisé chez les
femmes, n’est que de 32 %. Malgré cette sensibilité
insuffisante, il a permis de détecter 65 cancers et 264
polypes dont 147 à un stade avancé chez des femmes
participantes de l’Isère soit 36 cancers statistiquement évités.
En attendant la mise en route du test immunologique
annoncé par le Ministère de la santé en mars dernier
et attendu en fin d’année 2013, le maintien des
habitudes de dépistage est indispensable. Il est
essentiel de continuer à proposer ce test. Mais il faut
rester attentif à la présence de symptômes ou
d’antécédents personnels et familiaux qui doivent
orienter vers la coloscopie pour limiter les retards au
diagnostic.
Nouveau
test immunologique
L’arrivée prochaine du test immunologique avec lecture centralisée a été annoncée en mars 2012 par le ministère chargé de la
santé. La date de sa mise en œuvre reste inconnue
à ce jour. En conséquence, le test Hémoccult qui a
prouvé son efficacité (voir article ci-contre) reste le
seul à utiliser en dépistage organisé. Cette pratique
régulière est à maintenir pour que l’habitude de
dépistage du cancer du côlon soit conservée lorsque
le nouveau test sera lancé d’ici quelques mois.
infos com
A déposer dans votre salle d’attente, une affiche
de format atypique (8 cm x 42 cm plastifiée) sera
remis lors des visites de notre Attachée à l’information médicale. Au recto, un rappel des 3 programmes
de dépistage organisés en Isère et les modèles de
documents d’invitations envoyés à domicile, au
verso. Expédition par courrier sur simple demande.
(visuel ci-contre).
Nombre de tests réalisés /
Nombre d’invités
Dématérialisation
30 à 35%
35 à 40%
40 à 45%
45 à 50%
Au dessus de 50%
La lettre d’information de l’ODLC n°26
Suite aux recommandations du Conseil départemental de l’Ordre des médecins de l’Isère, des
outils d’information pour toutes les patientes ont
été validés. Ils mentionnent le droit de s’opposer a
la transmission des résultats de frottis à l’ODLC.
Une affichette (A5), un bloc de flyers, dont un exemplaire est à remettre à chaque patiente, une affiche
(A3) sont à votre disposition.
Mission ODLC
En dessus de 30%
:: 2
Col Utérin
(Données CPAM 2007/2009)
Au dessus de 60%
■ Efficacité du test Hémoccult : doutes et résultats
2ème cancer le plus meurtrier, le cancer colorectal
peut être dépisté par un test qui a prouvé son
intérêt en dépistage organisé tous les 2 ans de 50 à
74 ans.
■ Dépistage organisé
du cancer du sein
La fiche de renseignements médicaux
envoyée en 1ère invitation et la prescription expédiée aux iséroises avec leurs courriers de
relance, portent les étiquettes permettant la prise
en charge de la mammographie en dépistage organisé. Désormais les zones “ordonnance” pour la
prescription et “formulaire” pour signaler les exclusions sont à compléter. La liste des cabinets de radiologie agréés en Isère a été actualisée avec les
mentions “Accès handicapés” et “mammographe
adapté” aux personnes à mobilité réduite.
Droit d’opposition
à la transmission
des résultats “frottis”
Une cartographie de la réalisation du frottis par
territoire a révélé 3 zones de suivi insuffisant. Un
projet soutenu par l’Inca va permettre à l’ODLC sur
2013 et 2014, de mettre en place différentes actions concrètes. Celles-ci visent à favoriser directement l’accès au frottis des femmes résidant sur
les territoires repérés. (voir article page 6)
La lettre d’information de l’ODLC n°26
:: 3
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actualités du dépistage. Cette inscription d’office
est modifiable par simple désinscription en ligne à
réception du prochain envoi.
● La Lettre d’information de l’ODLC sur support papier devrait disparaître au profit d’une édition téléchargeable sur le site www.odlc.org,
rubrique Espace Pro. Vous en serez informé par mail.
● Pour recevoir par voie électronique nos publications, pensez à vous inscrire sur la page
contact du site www.odlc.org en cochant “Je souhaite recevoir la Newsletter catégorie médecins”.
Mutualisation régionale
A l’heure où les réductions budgétaires sont de
rigueur, l’ODLC s’est investi depuis 2 ans dans une
mutualisation de moyens avec les structures chargées de dépistage en Rhône Alpes. Les économies
réalisées par l’ODLC Isère sur 2012 et 2013 ont porté
sur les coûts d’impression des documents créés pour
inviter annuellement les 180 000 hommes et femmes
de 50 à 74 ans au dépistage du cancer du sein et du
côlon et les 85 000 femmes de 25 à 65 ans sans frottis depuis plus de 3 ans soit un montant global de
19 756 €.
La lettre d’information de l’ODLC n°26
:: 4
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