Département
:82
Aire
d'étude
:
SAINT
ANTONIN
NOBLE
VAL
Commune
:PARISOT
Lieu-dit
:VIGUERIS
Dénomination
:FERME
Coordonnées:
LAMBERT3 X=
0561780
Y=
0217350
Cadastre
:
1814
F2
603, 605,
1940
F2
429
PROPRIETE PRIVEE
1570
Dossier
d'INVENTAIRE
FONDAMENTAL
établi
en 1984,
1989
par
NOE DUFOUR ANNIE
(C) INVENTAIRE GENERAL,
1984
HISTORIQUE
FERME RECONSTRUITE VERS
1887
D'APRES LES MATRICES CADASTRALES.
DESCRIPTION
SITUATION
:ISOLE
COMPOSITION
D'ENSEMBLE
Parties
constituantes:
ETABLE, GRANGE
MATERIAUX
Gros
oeuvre:
CALCAIRE,
MOELLON
Couverture
:ARDOISE, CALCAIRE
EN
COUVERTURE, TUILE PLATE
STRUCTURE
Vaisseaux
et
étages:
1ETAGE CARRE
COUVERTURE :
TOIT
EN
PAVILLON,
TOIT
ALONGS PANS
DISTRIBUTION
:ESCALIER
DANS
OEUVRE, ESCALIER
TOURNANT,
EN
CHARPENTE
COMMENTAIRE
DESCRIPTIF :
TOUR
PIGEONNIER
SERVANT
DE
LOGIS AVEC UN
TOIT
EN
PAVILLON COUVERT
D'ARDOISES;
GRANGE ETABLE COUVERTE
DE
TUILES
PLATES ET
DE
LAUZES
EN
BORDURE
DE
VERSANT
82. PARISOT. Vigueris
FERME
1.
HISTORIQUE
En
1822, date de la matrice cadastrale
(fO
106), la ferme appartient àCASTELNAU Antoine,
cultivateur àVigueris et se compose d'une maison (p. 603), d'un patus (p. 604), d'un
four
(p. 605),
d'une grange démolie (p. 600), d'un jardin (p. 601), d'une chènevière (p. 606), etc... La propriété
présente une superficie totale de 4ha 63 a16 ca.
En
1882 (Matrice des propriétés bâties), la ferme appartient àCABRIT Jean Baptiste,
notaire àParisot. La démolition de la maison située sur la parcelle 603 est notée
en
1886, dans la
table d'augmentations et de diminutions. Sa reconstruction est indiquée
en
1890 comme une
"construction nouvelle achevée en 1887".
1
82. PARISOT. Vigueris
FERME
II. DESCRIPTION
1.
Situation
et
composition
d'ensemble
(pl.
1-111).
Ferme isolée en plein
champ;
elle
comprend
une tour servant de logis et de pigeonnier
(A)
et un long
corps
de bâtiment
(B
et
C)
situé dans le prolongement au
nord.
2.
Matériaux
.
.
Gros-oeuvre
maçonnerie de moellons de calcaire équarris, appareil assisé ;encadrement
des baies et chaînes d'angle
en
pierre de taille. Les murs sont enduits.
.
Toits:
logis couvert d'ardoises
en
écaille;
bâtiment de dépendances couvert de tuiles plates
avec deux rangées de pierre
en
bordure de versant.
3.
Logis
(A).
A. Structure et distribution intérieure (pl. III-IV).
Le logis
comprend
un étage et un comble àsurcroît avec une pièce par niveau.
-
rez-de-chaussée
:plafond àpoutres
apparentes;
plancher au sol ;murs enduits et peints
blanc.
·
En
a,
placard dans l'épaisseur du
mur
fermé par un battant et équipé
d'une
étagère;
une
niche
située sous ce placard présente une ouverture couverte d'un arc segmentaire
(ancienne réserve àcendres,
"cendrier"
?).
·
En
c, cheminée engagée àfaux-manteau un grand linteau monolithe supporte la hotte
en façade.
·
En
e,
évier traditionnel dans une niche couverte d'un linteau monolithe, son vaisselier
en
bois est encore
en
place.
·
En
b, accès au premier étage par un escalier tournant àgauche de seize marches
en
bois.
·Les vantaux de la fenêtre sont àpetits carreaux.
-
Premier
étage
:pièce isolée de l'escalier par une cloison construite en briques posées de
champ.
·
En
c, une petite cheminée adossée au manteau de bois.
·Les vantaux des fenêtres sont àgrands carreaux.
2
82. PARISOT. Vigueris
FERME
Les couvrements intérieurs des portes et des fenêtres du logis
sont
constitués par des
linteaux de bois.
B. Elévations.
-
Elévation
antérieure
(fig. 1).
-
Elévation
latérale
gauche
(fig.
2)
:une pierre monolithe verticale
indique
extérieurement
l'emplacement du placard
au
rez-de-chaussée; la souche de la cheminée est
en
brique.
-
Elévation
postérieure
(fig. 3-5) :
au
premier niveau (fig.
6),
la pierre d'évacuation des eaux
de l'évier est
saillante;
àsa gauche, une porte murée est couverte
d'un
linteau de bois.
-
Elévation
latérale
droite
aveugle.
C.
Couvertures. (pl. IV).
Toit en pavillon couvert d'ardoises
en
écaille.
Le
comble
sert de pigeonnier :les pigeons entrent par deux baies percées àl'est et une
troisième au sud.
La charpente
comprend
deux
fermes:
les poinçons sont assemblés aux faux-entraits par des
tenons et des mortaises
traversant;
le court faîtage se trouve entre les deux poinçons ;les
ardoises
sont
cloutées sur la volige.
4.
Dépendances
(B).
Long bâtiment en rez-de-chaussée comprenant (pl.
III)
:
·Une étable
(en
B)
:plafond àpoutres apparentes, sol en terre battue. La mangeoire
(en
d)
est surmontée
d'un
ratelier (fig. 7-8).
·Une ancienne grange
(en
c), directement sous charpente actuellement. [La présence
d'une
baie percée dans le mur-pignon nord semble indiquer que le fenil se développait sur
toute la longueur de ce bâtiment].
-
Couvertures:
·L'étable est surmontée d'un fenil accessible par une lucarne située
sur
le versant est du
toit.
·La charpente
comprend
deux fermes sur l'étable et trois fermes sur la grange :les
arbalétriers courbes
sont
assemblés àmi-bois au
faîte;
un blochet assure la liaison entre
l'arbalétrier et la
sablière;
assemblage de l'arbalétrier avec l'entrait àtenon et mortaise.
Une grosse cheville
fait
office
de chantignolle pour soutenir la panne.
3
82. PARISOT. Vigueris
FERME
III. CONCLUSIONS
Cette ferme aété sélectionnée car elle s'apparente àune série
d'édifices
dont
les logis
prennent la
forme
de tours de plan sensiblement carré, avec une pièce par étage. Seuls leurs
volumes plus élancés les distinguent des fermes traditionnelles àun étage et parfois escalier
extérieur. Quatre autres édifices sélectionnés dans les deux cantons de Saint-Antonin et Caylus
présentent ces mêmes caractéristiques avec une superficie moyenne de 37 m2:
Laborie
(Lacapelle-Livron),
Boudourisse
(Puylagarde),
Gardou
(Saint-Projet)1.
De
telles tours ont été
repérées dans les communes de Caylus, Lacapelle-livron, Loze, Puylagarde, Saint-Projet, Parisot
et Ginals. Mais elles
n'ont
pas toujours été reconnues lors du repérage, car elles furent souvent
incorporées dans des édifices plus tardifs. D'ailleurs lorsqu'elles sont encore indépendantes, seul
le
conduit
de la cheminée permet de les identifier extérieurement comme des logis. Le prix-fait
d'un pigeonnier àconstruire à
Bénac
(Puylagarde)
en
1788 est exemplaire2.
Il
mesure 26 pans
de haut (6,50
m)
et 18 pans de côté dans-oeuvre (4,50 m), soit une superficie totale de 30 m2.Le
pigeonnier doit avoir deux
portes:
l'une pour entrer dans la porcherie située au rez-de-chaussée,
l'autre dans la
"chambre"
àl'étage. Cette dernière est accessible par un escalier en pierre de
taille. Elle contient une cheminée, une
"ayguière
complète avec un
rascat"
et un placard. Le
pigeonnier occupe le comble à
surcroît:
deux lucarnes sont installées dans le toit en pavillon, qui
est couvert de tuiles àcrochets. Les pigeons pouvaient également pénétrer par deux pierres
percées de trous, appelées
armier
et
larmier,
dans le texte. Extérieurement, pourtant rien ne le
différencie d'un pigeonnier traditionnel.
1.
Leurs
superficies
extrêmes:
29 m2à
Gardou
(Saint-Projet)
et 54 m2à
Laborie
(Lacapelle-Livron).
2.
A.
D.
Tarn-et-Garonne:
5 E
18
290, f054. Le
pigeonnier
porte la date 1789.
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