Exercice 1 :
Souligne en rouge les mots qui évoquent les aspects bienfaiteurs du Nil.
Souligne en noir ceux qui évoquent les conséquences néfastes d'une crue insuffisante.
Souligne en bleu l'expression qui indique que le Nil était considéré comme le père de l'Egypte.
Quelle est selon toi la nature de ce document ?
Que serait selon toi l'Egypte si elle n'était pas arrosée par le Nil ?
Exercice 2 :
.
Exercice 3 :
à l'aide du diaporama complète ce tableau :
- classe les différents éléments en 4 catégories ; puis reporte ces éléments dans ce tableau.
Les bienfaits du Nil
Autres pratiques
« Lors de la saison Akhet (crue du Nil),
Penou ne reste pas inactif : avec ses voisins, il
consolide les canaux d’irrigation, en creuse de
nouveaux. Il est aussi de corvée pour contribuer
aux grands travaux du Pharaon. Dès le mois
d’octobre, les eaux du Nil baissent. Penou se
dépêche de semer le froment, l’orge, le lin. En
janvier, les blés sont déjà mûrs, Penou coupe les
épis. Un scribe surveille les moissonneuses et les
glaneuses. Comme la majorité des paysans, Penou
ne possède pas sa terre : elle appartient au temple
d’Amon. Avant la moisson, les scribes-arpenteurs
ont mesuré ses champs pour estimer sa récolte,
puis calculé les parts de grain qui reviennent au
temple d’Amon et au Pharaon. »
O. Jozan et M. Welpy,
Voyage en Egypte ancienne
Fiche 4 : Le Nil et la société
Quel est le métier de Penou ?
Qu'est-ce qui permet d'amener l'eau du Nil
jusqu'au champs ?
Quels sont les plantes cultivées par les
Égyptiens ?
Souligner les mots qui désignent les
différentes activités agricoles ?
A qui appartiennent les terres ?
Qui encadre les travaux des champs ?
A qui est reversée une partie des récoltes ?
« Salut à toi, ô Nil, né de la terre et qui viens pour donner la vie à l’Egypte… Toi qui abreuves le
désert et tous les lieux distants de l’eau. Toi qui fabriques le blé et l’orge et fais germer le millet,
toi qui mets les temples en fête. Que ton cours s’appauvrisse et tout le monde est misérable. Que les
pains des offrandes aux dieux diminuent, et voilà que des millions d’hommes périssent… Ô toi qui
produis les fourrages pour les bestiaux, fournis les sacrifices pour les dieux, remplis les greniers et
nourris les pauvres… Sois verdoyant, ô Nil qui fais vivre l’homme et le bétail. »
(cité dans L. Casson, L’Egypte ancienne).