par le psychologue Danois et travailler social ayant travaillé en milieu
carcéral, Nicolai Sennels.)
Même dans leur pays, ils n’ont développé aucune approche
particulière en psychologie. Consulter un psychologue, un
pédopsychiatre (pour enfant) ne constitue pas pour eux une approche
pour traiter un enfant qui présente des signes de violence, ou des
troubles du comportement.
Au contraire, l’utilisation de la violence pour gérer un mauvais
comportement est plus ou moins systématiquement appliquée. Alors
que toutes les sociétés occidentales s’accordent pour dénoncer l’impact
de la violence à la télévision et dans les jeux vidéos sur le
comportement des jeunes, pas un mot pas une étude n’est conduite
concernant les musulmans.
Force est d’admettre pourtant que la littérature islamique est tellement
empreinte de textes extrêmement violents à apprendre par cœur, que
nous pouvons affirmer en toute certitude que le fait de baigner dans ce
climat terrifiant, de voir des jeunes hommes pendus pour apostasie,
pour homosexualité ou blasphème, ou pour avoir critiqué l’islam
comme en Iran, affecte un enfant.
Et s’il se pose des questions sur son orientation sexuelle, il réprimera
dans la violence ses pulsions homosexuelles. Sans appliquer
systématiquement la peine de mort, ce sont des hommes de leur
communauté qui se chargeront de punir les hommes considérés
homosexuels.
Il peut être traumatisant pour un enfant de vivre dans la crainte de
réaliser qu’il est homosexuel. Le refoulement utilisé inconsciemment
comme mécanisme de défense devient lourd à porter et il devient
quasi-évident que toute cette pression intérieure finira par s’exprimer
dans d’autres sphères par la violence.
Dans l’islam, la communication saine, la gestion pacifique des conflits
interpersonnels ou entre des groupes d’individus (chiites et sunnites
par exemple), le droit pour un homme d’avoir et d’exprimer ses
émotions sont systématiquement mal vus, rejetés, considérés comme
de la faiblesse.