Communiqué Conférence de presse 20 mai 2015
L’implémentation du Plan National Cancer avance à grands pas
Lydia Mutsch présente le 1er bilan de la mise en œuvre du PNC 2014-2018
Depuis la publication le 2 septembre 2014, le Plan National Cancer 2014-2018 est entré aussitôt dans
une phase active d’implémentation, mobilisant l’ensemble des acteurs.
Pour suivre la mise en œuvre du PNC et proposer la stratégie de lutte contre le cancer, une
Plateforme Nationale Cancer a été instituée, composée de 20 membres
1
. En outre, afin de mettre en
place les 30 mesures et 73 actions du PNC, une coordination a été mise en place afin de réaliser les
travaux et soutenir les groupes de travail.
Une participation exemplaire des acteurs
Ces groupes réunissent, selon le thème, les acteurs concernés, mais aussi des personnes atteintes de
cancer afin de témoigner de leurs attentes et leur permettre de participer activement à l’élaboration
des ressources nouvelles dans la lutte contre le cancer.
Au total, 116 acteurs participent activement à la mise en œuvre du PNC depuis son lancement.
Évaluations externes et indicateurs pour mesurer l’efficience du Plan National Cancer
À de la participation de tous les acteurs concernés, un des principes fondamentaux est
l’évaluation du PNC. Ainsi, deux évaluations externes sont prévues.
En plus, afin d’évaluer à court, moyen et long terme, l’efficience du PNC et son impact sur la santé de
la population résidente, la Plateforme a défini des indicateurs (de résultats, de processus et
économiques
2
).
Une nouvelle organisation au Laboratoire National de Santé
Depuis septembre 2014, une nouvelle organisation du service d’anatomopathologie du Laboratoire
National de Santé a été mise en place, pour permettre de réduire peu à peu le délai d’attente des
résultats histologiques, afin de démarrer le plus précocement possible la thérapie.
1
La liste est disponible sur www.plancancer.lu
2
La liste complète des indicateurs est disponible sur www.plancancer.lu
FOCUS 1 : Création d’un Institut National du Cancer (INC)
Après l’élaboration du concept, un Institut National du Cancer sera créé avant les vacances d’été
2015. Sous la forme juridique d’une Asbl, l’Institut National du Cancer sera, dans une première phase
(2015-2018), une structure nationale indépendante de type agence sanitaire et scientifique,
interlocuteur privilégié de la Plateforme Nationale Cancer.
L’Institut National du Cancer aura, entre autres, pour mission de coordonner l’organisation de la
cancérologie, au niveau national et en lien avec certains centres experts à l’étranger ; de fédérer
l’ensemble des acteurs impliqués dans la prise en charge des personnes atteintes du cancer autour
d’un projet national d’amélioration continue de la cancérologie au Grand-Duché ; de suivre les
indicateurs épidémiologiques en matière de cancer, de promouvoir l’évaluation des résultats des
prises en charge en cancérologie et d’émettre des recommandations pour les améliorer.
L’INC sera également chargé d’identifier les nouvelles opportunités thérapeutiques et de soutenir
leur implémentation au Luxembourg et sera l’acteur principal de l’organisation et de
l’implémentation de la médecine personnalisée en matière de cancérologie.
Finalement, l’Institut National du Cancer va contribuer à l’information de la population et des
patients en matière de cancérologie.
L’Institut National du Cancer sera conventionné avec l’État et financé pour la période 2015-2018 par
le biais du budget du Plan National Cancer. Il pourra bénéficier de dons privés ne présentant aucun
conflit d’intérêt avec son objet.
Dans une deuxième phase (à partir de 2019) sur base d’une évaluation de la phase 1, l’INC pourrait
soit rester une agence sanitaire et scientifique, soit évoluer vers un centre anticancéreux, en tenant
compte de l’existant et des ressources disponibles.
FOCUS 2 : Une filière et un secteur national d’onco-hématologie pédiatrique au service
des enfants atteints du cancer
Une filière et un secteur national d’onco-hématologie pédiatrique qui s’adresse aux enfants et
jeunes de moins de 18 ans, pris en charge pour cancer ou maladie hématologique oncologique, sera
mis en place. Ce secteur national sera intégré en tant que secteur d’activité dans le service national
de pédiatrie, en raison de la nécessaire accessibilité aux infrastructures, équipements, connaissances
et compétences spécifiques à la pédiatrie.
Les données épidémiologiques au Luxembourg, permettent une estimation de 30 à 40 nouveaux cas
d’enfants par année et le suivi global d’environ 100 à 110 enfants atteints du cancer ou de maladies
hématologiques oncologiques, qui seront pris en charge dans cette filière.
La mise en œuvre de la filière et du secteur national d’onco-hématologie pédiatrique au Luxembourg
constitue un véritable choix politique au service de la population, qui permettra d’offrir aux patients
une plus grande palette de prestations sur le territoire national en garantissant la sécurité et la
qualité de la prise en charge et apportera un meilleur confort de vie aux enfants et à leur famille.
L’objectif de cette filière et de ce secteur national est de structurer la prise en charge selon un
processus coordonné, afin d’offrir à l’enfant et aux parents une sécurité et une continuité de la prise
en charge, ainsi qu’un meilleur confort, tout en garantissant un accès aux meilleurs traitements
actualisés grâce à une collaboration avec des centres de référence européens. Il s’agit aussi
d’augmenter, en toute sécurité, l’offre de prestations au Luxembourg.
En plus, cette filière va permettre de conserver l’enfant au plus proche de sa vie familiale, sociale,
scolaire, et aux parents de se maintenir en emploi tout en accompagnant leur enfant.
Cette filière unique et nationale sera proposée à tout enfant ou jeune atteint du cancer et à sa
famille, de son entrée dans le système de santé jusqu’à la guérison ou la fin de vie. L’enfant sera
connu et géré par la filière au Luxembourg même s’il a besoin de soins à l’étranger.
La prise en charge des enfants et des jeunes proposée sera composée de prestations offertes au
Luxembourg et de prestations réalisées à l’étranger, dans des centres de référence. Cependant, le
Luxembourg développera plus de prestations sur le territoire, qu’actuellement, telles que par
exemple les chimiothérapies ambulatoires.
L’ensemble des autres prestations sont soit déjà réalisées actuellement au Luxembourg totalement
ou partiellement et seront à étendre, soit seront à développer sur le territoire national parce que le
pays en a la compétence, en investissant dans les ressources nécessaires.
Le phasage du développement des prestations a été fixé comme suit :
- 2015-2016 : consolidation et amélioration des activités actuelles, et préparation des
prérequis pour le développement de nouvelles prestations,
- 2017-2018 : déploiement au Luxembourg de chimiothérapies ambulatoires post-
initialisation,
- 2018 : évaluation de la réalisation du concept.
Dans ce contexte, un concept de soins palliatifs hospitaliers et à domicile pour les enfants atteints
du cancer, afin de leur offrir ainsi qu’à leur famille une qualité de prise en charge jusqu’à la phase
ultime de la vie, est en préparation. Il sera présenté en juin 2015 et pourra s’appliquer aux enfants
atteints d’autres maladies que le cancer.
Nous contacter
Vous pouvez prendre contact avec le Plan National Cancer en allant sur www.plancancer.lu rubrique
Ressources puis Contact ou par voie postale en écrivant à :
Plan National Cancer
Direction de la Santé, Villa Louvigny, Allée Marconi, L-2120 Luxembourg
Communiqué par le ministère de la Santé
1 / 3 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !