dossier de presse - Théâtre Massalia

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DOSSIER DE PRESSE
LES CLOWNS
Théâtre de clown. Création 2006 de L’Entreprise. Compagnie François Cervantes.
Les Clowns réunit pour la première fois Arletti, Zig et Boudu, trois clowns qui
apparaissent sur les scènes de théâtre.
Boudu vit dans une grotte. Zig et Arletti lui rendent visite. Ils font connaissance,
échangent quelques caresses et quelques coups et ils ouvrent une bouteille. Ils
descendent en ville et déambulent jusqu’{ un théâtre : Arletti adore les théâtres !
Elle trouve le texte de Roi Lear, ils appellent les régisseurs et jouent la pièce…
Zig
Arletti
Zig
Arletti
Zig
Arletti
Boudu
Arletti
Mais comment on fait ?
Tout est marqué dedans
Ça se passe en Angleterre (…) il y a très longtemps, il y avait des
bêtes cruelles, et les gens ils avaient les chocottes, ils restaient
enfermés et ils claquaient des dents !
Il y a des dizaines de personnages, comment on fait
Moi je joue le roi Lear
Toi, Zig, tu joues ma fille aînée… Goneril
Bon
Et toi tu vas jouer… la plus jeunes de mes filles (…).
La plus jeune, elle meurt, c’est bien, tu es d’accord ?
Oui, oui, d’accord, j’aime bien mourir
Bon, voil{, il y a un roi, et ses deux filles, et tout le reste on l’enlève.
Ecriture et mise en scène : François Cervantes. Régie générale : Xavier Brousse.
Régie lumière : Nanouk Marty et Bertrand Mazoyer (en alternance).
Avec : Bonaventure Gacon (Le Boudu), Catherine Germain (Arletti) et Dominique
Chevallier (Zig).
Production : L’Entreprise - cie François Cervantes. Partenaires de production :
Théâtre Massalia, Friche la Belle de Mai, Marseille ; Théâtre Paul Eluard, Choisy Le
Roi.
« Puisque j’ai créé plusieurs spectacles avec des clowns et que j’ai travaillé avec des
cirques, puisque le “travail de clown” s’est extrêmement répandu en France ces
dernières années, non plus dans les cirques mais dans les théâtres et dans les écoles
d’art dramatique, { plusieurs reprises on m’a interrogé sur mon travail, on m’a
demandé de répondre à deux questions : pourquoi le clown, et comment le clown ?
Je suis embarrassé pour répondre, parce que le clown, à mon sens, ne relève
d’aucune sorte d’exercice, d’apprentissage ou d’amélioration.
Ce n’est pas un acte d’interprète.
Le clown n’est pas un acteur.
Le clown est un poète, et même s’il est accompagné, entouré et conseillé pendant
la création de ses spectacles, au bout du compte, son acte est absolument
personnel et authentique.
Le clown et l’auteur sont seuls.
Ils sont côte { côte dans leur création, l’un avec son corps et l’autre avec les mots.
Je dis cela alors que j’ai passé des milliers d’heures { travailler le clown avec des
comédiens et des artistes de cirque. Mais ce qui me gênait justement, c’était
toujours cette façon grégaire de travailler. Je voyais qu’il fallait plus de solitude pour
que l’ouvrage tienne.
Bien sûr le clown, comme l’écriture, peut faire du bien { ceux qui l’abordent, les
aider à vivre ou à trouver leur chemin.
Mais j’essaye ici de parler de ceux qui deviennent clowns, c’est-à-dire de ceux qui
vont au bout d’une métamorphose.
Le clown et l’auteur sont tous deux aux prises avec la poésie, mais le clown pose {
l’auteur une question fondamentale, { savoir si le poème est une suite de mots
alignés sur une feuille de papier, ou si c’est un muscle.
Le clown interroge la littérature en remontant { la source de l’acte poétique.
Le clown ne dit pas un poème, il ne fait pas un poème, il “est” un poème.
Il est avec son corps comme l’auteur est avec le langage.
Pour lui, le corps, cet enchevêtrement de muscles de nerfs et de peau, c’est le
langage, et mettre { jour le clown, c’est mettre { jour le poème incarné, la présence
unique de ce corps, rendre lisible le poème écrit par la vie, inscrit dans le grand livre.
Un auteur, dont je n’ai plus le nom en mémoire, parle de deux frères dont l’un était
un grand philosophe de son temps, et l’autre était fou, et il dit { propos de ces deux
frères que l’un a exposé sa philosophie, et que l’autre a exposé son cerveau.
Le clown, mi-ange mi-bête, s’enivre d’arriver sur terre, dans la chair de l'homme. La
relation au monde et la relation { l’autre, tout est { écrire, { inventer.
René Char disait qu’un poème est la réalisation d’un désir demeuré désir. Voil{ le
centre. Devenir clown, ce n’est pas mettre un nez rouge, ce n’est pas faire rire, être
caricatural ou excentrique, mettre des habits colorés et des cheveux rouges, ce
n’est pas rire ou pleurer fort. Devenir clown c’est devenir poème.
Rouge de honte ou de colère, vert de jalousie, blanc de peur, bleu de froid, comme
dans les tableaux de Munch ou de Gauguin : le clown prend la poésie au pied de la
lettre. L’ouverture des bras peut-elle devenir un poème, et comment cela serait-il
possible ?
Cela demande sans doute de redescendre en dessous de tout ce qui a été appris et
qui encombre, pour retourner aux gestes d’origine, pour que ce soit le désir qui
agisse directement, qui prenne possession du corps.
Opération délicate : changer le conducteur du véhicule, alors que l’ancien sait
conduire et que le nouveau ne sait pas encore. Opération qui demande du temps,
de la minutie, de la patience et surtout une raison profonde de le faire.
Je peux dire que j’ai vu des poèmes sur pattes.
J’ai vu des poètes sans poème, des compositeurs sans musique et des peintres sans
toile. J’ai vu des artistes sans oeuvre.
J’ai accompagné des clowns dans leur création, mais je ne peux rien dire de ce qui
s’opère dans le secret, parce que je n’en sais rien. Je crois que cela ne relève
d’aucune méthode, que c'est un acte solitaire, un poème écrit dans la chair.
Je ne suis pas un clown, je ne me suis pas lancé dans cette aventure irréversible, je
ne suis pas entré dans la lumière, dans la catastrophe des désirs impossibles, au
milieu des éclats de rire.
Je ne peux parler qu’{ côté de cet acte solitaire, parce qu’il a des affinités avec
l’écriture, parce que le clown est dans son corps comme dans une matière aussi
étrangère que les mots de la langue. Le clown s'incarne et entre sur la scène comme
l’auteur entre dans la page blanche.
Comme dans l’écriture, il ne s’agit pas d’inventer quelque chose de nouveau mais
plutôt de fouiller en soi pour y trouver ce qui y est enfoui depuis toujours.
Comme l’enfant qui regarde un sculpteur finir un cheval et qui lui demande : «
Comment savais-tu qu’il y avait un cheval caché dans la pierre ? »
Le clown entre sur terre comme { l’endroit le plus haut, le plus éloigné du ciel, il
entre avec le vertige, porté par un désir impossible, que ce soit de voler ou de
connaître l’amour. Il erre autour de son corps, ne pouvant pas entrer dans son bras
pour faire un signe { ceux qui l’accueillent et se comporter correctement. Il tourne
autour de son corps comme un oiseau affamé tourne autour d’un enfant qui mange
un biscuit. Il a faim, il veut goûter la chair de l'homme.
Nous sommes des arbres inversés, nos racines sont dans le ciel, et nous sommes
loin sur cette terre. Qui viendra nous donner des nouvelles du ciel, qui racontera
l’histoire qui nous a mis au monde ?
Nous sommes { l’endroit le plus haut de l’arbre, le plus éloigné des racines. La
moindre agitation nous fait perdre la vie. Tout ce qui nous entoure nous est
inconnu. La terre est là, surnaturelle. Nous allons ramasser un objet au sol, au point
extrême, au bord de la chute. Le corps tremble comme une fumée.
Nous voyons venir { nous des inconnus, la chair de l’homme : qu'est-ce qu’il faut
dire, qu’est-ce qu’on peut faire ?
Au milieu de ceux qui savent parler, chanter, sauter, faire danser les ours, faire du
vélo sur une roue ou faire disparaître une locomotive, le clown ne sait rien faire.
Il est dans son corps, complètement inadapté à ses désirs impossibles.
Le clown “est” un échec, il témoigne que l’homme est un échec, qu’il est sur terre
comme une flamme sur l’eau.
Il n’y a aucune raison d’espérer mais ce n’est pas une raison pour désespérer.
Les enfants et les vieux me font rire, rarement les adultes.
Les enfants sont plein de désirs impossibles : marcher, sauter, parler, entrer en
contact avec les autres. Ils sont plongés dans l’aventure de l’incarnation et il y a
toujours un grand écart entre leurs désirs et leurs actes. Ils essayent de trouver leur
place avec des désirs immenses et des corps fragiles.
Ils essayent des phrases qu’ils ont entendues : autour d’eux on rit, et puis un jour on
ne rit plus. Ils ont réussi { voler une phrase et { la faire leur. Ils ont envie qu’on
arrête de rire et qu’on les prenne au sérieux. C'est l’idée qu’ils se font du monde des
adultes.
Mais certains enfants, en entendant les rires autour d’eux, en font une expérience
décisive. Ils apprennent que devenir adulte ce n’est pas arriver { être pris au sérieux,
mais { rester sérieux comme un enfant, se souvenir de l’adulte qui était en eux
quand nous étions enfants.
Ils apprennent que nous portons en nous des désirs impossibles qui ne seront
jamais réalisés, mais que nous n’avons aucune raison de capituler, car si ces désirs
ne sont pas notre vie, ils sont notre raison de vivre.
Les vieux ont des désirs qui ne sont plus possibles, ils se désincarnent. Même
descendre un escalier devient une grande histoire. Ils regardent le monde comme
une terre étrangère qu’ils vont quitter.
Peu d’adultes sont des adultes. Les enfants et les vieux sont ceux qui témoignent le
plus clairement de notre condition. Ce sont les fragiles, les hors-jeu, les
inconsolables, les irrécupérables. Ce sont ceux qui ne nous laissent pas tranquilles.
J’ai des souvenirs d’avoir ri aux larmes. Cela ne pouvait plus s’arrêter. C’était une
ivresse, des moments que je sentais irréversibles, qui compteraient dans ma vie.
Dans ce rire aux larmes, je sentais que j’apprenais quelque chose de l’ordre de
l’idiotie. Dans ces moments-l{, mon corps disait “oui” et “non” en même temps,
avec autant de force : oui et non. Ce que je voyais était aussi vrai que faux, aussi
merveilleux qu’atroce. Je ne serais pas étonné d’apprendre que dans les grottes
préhistoriques, pendant qu’un tigre était en train de croquer un homme, pendant
que les os craquaient et que le sang coulait dans la gorge de l’animal, un autre
homme dans la grotte riait aux larmes.
Oui, un tigre mangeait un homme.
Non, l’homme ne serait pas toujours mangé par le tigre.
Le rire, la connaissance de l’idiot.
Dans ces moments de ma vie où j’ai ri comme ça, je crois que j’ai reconnu des désirs
impossibles et des échecs fondateurs. Sans le savoir, en riant, j’apprenais quelque
chose de fondamental.
Les clowns sont des livres de chair.
On dit en Afrique qu’un vieux qui meurt c’est une bibliothèque qui disparaît.
Je pense qu’un clown qui apparaît, c’est un poème qui nous est donné, et qu’un
clown qui disparaît c’est un poème que l’on ne pourra plus lire. »
François Cervantes
Extrait du livre Le Clown Arletti, vingt ans de ravissement, de François Cervantes et
Catherine Germain. Une co-édition Magellan &Cie / Editions Maison.
LA COMPAGNIE
L’Entreprise est une compagnie de théâtre dirigée par un auteur, François
Cervantes. Il crée la compagnie en 1986, { la recherche d’un langage théâtral qui
puisse raconter le monde d’aujourd’hui, un langage qui traverse les frontières, qui
ne soit pas arrêté par des références culturelles et qui parle directement aux
spectateurs. Depuis 1986, les spectacles sont joués en France et dans le monde :
Europe de l’ouest, Amérique du Nord, Indonésie, Europe de l’Est, Afrique du Nord,
Océan Indien.
L’écriture est au cœur de la recherche. La compagnie a croisé des formes plus
anciennes que le théâtre, et elle continue à les interroger. Elle explore le clown, le
masque, et la musique, pour chercher à la fois une qualité de jeu et une clarté de
récit.
Après avoir vécu sans attache à un théâtre, la compagnie fait le pari de la
permanence à Marseille, à la Friche la Belle de Mai où elle s’installe en 2004. Entre la
voie institutionnelle et un lieu individuel, elle cherche une troisième voie : entrer
dans une aventure et un lieu collectifs pour tenter l’aventure d’une troupe, d’un
répertoire, et d’une relation régulière avec le public. Depuis 2004, dans le cadre
d’une convention avec Système Friche Théâtre et le théâtre Massalia, L’Entreprise
présente chaque saisons de longues séries de son répertoire à la Friche Belle de Mai
à Marseille. Le reste de l’année, elle poursuit sa vie en tournée en France et {
l’étranger.
L’entreprise souhaite partager une expérience de théâtre en revenant au triangle de
base : l’auteur, l’acteur, le public. Elle fait le pari de l’inscription d’une équipe sur un
territoire, de la régularité et de la patience, pensant qu’il est possible de faire passer
la porte du théâtre { des gens qui n’y sont jamais venus.
En décembre 2006, L’Entreprise crée sa maison d’édition. Plus qu’une maison
d’édition, ce sont des Éditions Maison.
Au théâtre, le texte est une esquisse d’un spectacle passé ou { venir. Au théâtre,
c’est la soirée qui est une œuvre. Les textes sont des traces nécessaires pour la
transmission et la continuation des paroles dans le silence de chacun.
Ce sont des éditions faites simplement, dans le cours du travail de théâtre. Elles
témoignent de la recherche pour tenter de marier la chair et le verbe. Elles
accompagnent ce chemin, ce sont des chambres d’écho.
Plus que dans tout autre art, le théâtre dit que la seule oeuvre { achever, c’est
l’homme.
En 2010, onze spectacles sont au répertoire : La Curiosité des anges, Le 6ème jour , Le
Voyage de Penazar, Jamais avant, Le Concert, La Table du fond, Les Clowns, Une île, Le
Dernier Quatuor d’un homme sourd, Silence et Un amour.
François Cervantes, auteur, metteur en scène et formateur
Après une formation d’ingénieur, François Cervantes étudie le théâtre { l’Espace
Acteur de Paris puis à Montréal avec Eugène Lion.
Il écrit pour le théâtre depuis 1981.
Il crée la compagnie L’Entreprise en 1986, et en assure la direction artistique.
En 1993, la rencontre de François Cervantes avec Didier Mouturat, facteur de
masques, alors directeur du Centre Culturel La Barbacane, marquera le début de
nombreuses années de recherches et de créations autour du masque.
Au cours de ces vingt années, au sein de la compagnie L’Entreprise, la collaboration
avec Catherine Germain, comédienne dont le travail s’est axé autour de l’écriture de
François Cervantes, a donné lieu à une recherche approfondie sur le travail de
l’acteur, notamment dans le domaine du clown et du masque.
Les tournées internationales des spectacles ont donné lieu à des échanges avec des
artistes s’interrogeant sur le rapport entre tradition et création.
François Cervantes dirige des ateliers de formation, en France et { l’étranger,
souhaitant partager une expérience de théâtre en revenant au triangle de base du
théâtre : l’auteur, l’acteur, le public. Il dispense ces formations notamment au
Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne, { l’Université d’Aixen-Provence, { l’Ecole Régionale des Acteurs de Cannes. En 2006, il dirige avec
Catherine Germain une formation à Moroni- Grande Comores, dans le cadre d’un
projet de coopération et d’accompagnement des artistes de l’océan indien.
Depuis 2003, il dirige à Marseille un espace de recherche permanent appelé Le
Garage où des comédiens professionnels viennent interroger l’art de l’acteur.
Cet atelier s’adresse { des acteurs qui pensent qu’il est nécessaire d’avoir une
pratique régulière pour structurer un travail personnel, qu’un acteur a besoin
d’ancrage dans une pratique, qu’un chemin ne peut se faire seulement en allant de
production en production, de metteur en scène en metteur en scène, de texte en
texte. François Cervantes interroge la nécessité de créer des cellules de travail
régulier pour étudier et pratiquer un art comme un métier, l’artisanat d’un art
objectif et collectif. Si le théâtre peut être un art, une question : celle de la place du
corps dans l’oeuvre d’art.
Catherine Germain, comédienne
Catherine Germain est née en 1963 en Touraine dans une famille de paysans.
Après trois années passées à La Rue Blanche (ENSATT) (1982-1983), elle rencontre
François Cervantes, auteur et metteur en scène, en Corrèze en 1986, année où il
crée La compagnie L’Entreprise.
Depuis cette date, elle joue dans la plupart des créations de la compagnie : Bars, Le
Venin des histoires, La Curiosité des anges, Le Dernier Quatuor d’un homme sourd, On
a marché sur la terre, Quelques jours avant l’équinoxe de printemps, Masques, Le
Sixième Jour, L’Epopée de Gilgamesh, Le Voyage de Penazar, Le Retour de Pénézar à
Bali, Les Nô européens, Le Concert, La Caravane des clowns, Voisin, Une île.
Au cours de ces vingt années de formation et de création, son travail s’est axé
autour de l’écriture de François Cervantes. Leur collaboration a donné lieu à une
recherche approfondie sur le travail de l’acteur, notamment dans le domaine du
clown et du masque. La Curiosité des anges, Le Venin des histoires, Le Sixième jour, Le
Concert, Les Clowns sont des spectacles avec des clowns.
Le personnage Arletti, créé par Catherine Germain, est né dans La Curiosité des
anges. Catherine Germain écrit avec François Cervantes Le Sixième Jour où Arletti est
seule en scène.
Depuis 1994, elle est au cœur des créations et des formations concernant la
recherche sur le masque : Masques (sculpteur Didier Mouturat), L’Epopée de
Gilgamesh (sculpteurs Didier Mouturat et Thierry François), Le Voyage de Penazar
(masque traditionnel balinais), Les Nô européens (sculpteur Erhard Stiefel), Une île
(sculpteur Didier Mouturat).
Les tournées internationales des spectacles de la compagnie ont donné lieu à des
échanges avec des artistes s’interrogeant sur la tradition. Ce fut le cas pour La
Curiosité des anges (duo de clowns) tournée en Inde en 1988 , L’Epopée de
Gilgamesh, création à Java en 1997 avec une distribution franco-indonésienne, et Le
Voyage de Penazar (personnage masqué du théâtre balinais) tournée à Java et Bali
en août 2002.
D’autre part Catherine Germain a participé { différentes rencontres “TransversalesMatières à conversation" organisées depuis 1994 par le Théâtre du Mouvement /
Théâtre du Lierre Paris. A l’occasion de ces rencontres, le F.U.S.T (organisme
norvégien de formation artistique) l’a invitée { diriger un stage sur le masque pour
des acteurs professionnels à Oslo en novembre 1996. En France, elle a également
dirigé de nombreux stages et ateliers, en particulier au Centre National des Arts du
Cirque de Châlons en Champagne (1994-1996), à la faculté d’Aix-en-Provence auprès
des étudiants du DEUST (1996 et 2003), à l'association Regard et Mouvement de
Pontempeyrat (août 2002), au sein de la compagnie L'Entreprise.
Elle a travaillé comme récitante avec les musiciens de l'Orchestre du Louvre de
Grenoble sous la direction de Mirella Giardelli en 2001 pour Ariane à Naxos de Brenda
et pour en 2004 L'Enfance de l'art.
En février 2005, elle joue dans la pièce Plus loin que loin de Zinnie Harris, mise en
scène par Pierre Foviau, artiste associé à la Scène Nationale de Dunkerque.
Très investie dans le travail de L'Entreprise, elle rejoint le projet Voisin (mars 2006)
texte de François Cervantes écrit { partir de témoignages d’habitants du quartier La
Planoise à Besançon « traces du quotidien ». Ce texte est porté à la scène avec les
comédiens de l’atelier permanent Le Garage, avec la question « comment inventer
de nouveaux liens entre fiction et réalité ».
Elle rencontre l’écriture { l’occasion du travail sur le masque.
Dominique Chevallier, comédien
Dominique Chevallier est né à Bouelles (Normandie) en 1951.
Il suit des ateliers de théâtre dans le cadre universitaire, alors qu’il mène des études
psycho-sociales qui l'amènent à exercer le métier d'éducateur spécialisé dans le
monde de l'enfance et de l'adolescence en difficulté, pendant huit années.
Il revient au théâtre à 28 ans, et suit une formation de comédien avec Jacqueline
Chabrier. En suite il travaille comme comédien, metteur en scène, auteur.
Parallèlement à son métier de comédien, il donne des cours de théâtre et anime des
stages sur le travail de l’acteur et du clown.
De 1982 à 1984, il travaille sur les masques animaliers avec la compagnie du Crapaud
de Pierre.
Il écrit Que la terre est basse, en 1985, spectacle sur le monde paysan.
Dès 1986, il rencontre François Cervantes et participe aux créations de la compagnie
L'Entreprise : Bars, Le Venin des histoires, La Curiosité des anges, La Colline, Le Dernier
Quatuor d’un homme sourd, On a marché sur la terre.
Il travaille également avec Véronique Widocq, Patricia Marmoras, Le Nada Théâtre,
Philippe Ponti, Jacqueline Chabrier, Gérard Rousier.
Dès 1992, il travaille régulièrement avec Jean-Pierre Larroche, notamment dans Le
Décapité récalcitrant, Journal de bois, En équilibre indifférent.
En 1997, il écrit et met en scène, Le Petit Chapeau rond rouge, spectacle pour deux
clowns.
Depuis 2007, il travaille également avec Le Théâtre de Cuisine / Christian Carrignon
et Cathy Deville.
Au cinéma, il joue dans La Découverte d’Arthur Joffé (1980), Votre enfant m’intéresse
de Jean-Michel Carré (1981), La Voce della luna de Federico Fellini (1989), L’Anglaise
et le duc d’Eric Rohmer (2000). Avec Damien O'Doole, il joue dans La Douce, puis Le
Souffle et Errance (1986, 2000 et 2002), Bal perdu de Jean Barat (2004).
Bonaventure Gacon, comédien
Bonaventure Gacon fait ses premières pirouettes avec les Saltimbanques, apprend
le clown avec Catherine Germain et François Cervantes au Centre National des Arts
du Cirque d'où il sort en 1998 avec C'est pour toi que je fais ça mise en scène de Guy
Alloucherie.
Il participe à la création du Cirque Désaccordé.
Il danse dans la cie Pierre Doussaint.
Il joue l'ange acrobate sur trampo au Cirque Plume. Monte un spectacle de clown
avec l'Apprentie Cie & les Zanoracs. Travaille au cirque Convoi Exceptionnel. Monte
un duo acrobatique avec Titoune au cirque Klotz & Co.
En 2001, il participe à la création du Cirque Trottola, nom de la troupe et de son
premier spectacle Cirque Trottola . En 2008, il crée Volchock.
En 2001, avec Par le Boudu il s’invente un personnage mi-clown mi-ogre.
En 2006, il participe à la création du spectacle Les Clowns écrit et mis en scène par
François Cervantes, directeur artistique de la compagnie L’Entreprise, avec Arletti
(Catherine Germain) et Zig (Dominique Chevallier).
Ce spectacle est la première étape de La Caravane des clowns.
La première rencontre entre Arletti, Boudu et Zig, a eu lieu à Choisy Le Roi en avril
2005, { l’occasion d’une carte blanche offerte { la compagnie L’Entreprise.
INFORMATIONS PRATIQUES
Dates des représentations
Mardi 16 février à 20 h
Mercredi 17 février à 20 h
Jeudi 18 février à 20 h
Vendredi 19 février à 20 h
Samedi 20 février à 20 h
Dimanche 21 février à 16 h
Mardi 23 février à 20 h
Mercredi 24 février à 20 h
Jeudi 25 février à 20 h
Vendredi 26 février à 20 h
Samedi 27 février à 20 h
Tout public à partir de 11 ans
Durée : 1h50
Tarif unique : 6 €
Lieu : La Cartonnerie. La Friche la Belle de Mai. 41 rue Jobin ou 12 rue F. Simon,
Marseille 3e.
Réservations : 04 95 04 95 70 du lundi au vendredi de 9h30 à 12 h et de 14 h à 18 h.
Crédits photos : Christophe Raynaud de Lage.
LE THÉÂTRE MASSALIA
Implanté à la Friche la Belle de Mai à Marseille, lieu de développement artistique et
culturel dont il est le fondateur, le théâtre Massalia est une structure de production
et de diffusion de spectacles vivants pour le jeune public et le tout public.
Son projet artistique s‘appuie sur « l’art du jeu » et croise différentes disciplines :
théâtre, marionnettes, danse, cirque, musique, arts plastiques. Il s’adresse depuis
plus de vingt ans aux enfants, aux adolescents et aussi aux adultes.
Son implication dans le projet de la Friche, favorisant l’accueil des équipes
artistiques qui a conduit pour certaines à leur installation permanente dans le lieu
(Théâtre de cuisine, Skappa !, L’Entreprise) a assis et consolidé un savoir-faire en
terme d’expérimentation et d’action artistique avec les publics.
Depuis quatre ans, le théâtre Massalia est en charge du Pôle Jeune Public de la
communauté d’agglomération de Toulon, affirmant ainsi son rayonnement régional.
Pour 2013, dans le cadre de Marseille Provence, capitale européenne de la culture,
le théâtre Massalia travaille à un événement biennal de théâtre jeune public, autour
d’une réflexion centrale, celle des enfants et des jeunes au XXIème siècle.
CONTACT : Caroline Guichard Tel. : 04 95 04 96 06 [email protected]
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