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BULLETIN
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BULLETIN
de la
de lade la
de la
SOCIETE LUXEMBOURGEOISE
SOCIETE LUXEMBOURGEOISESOCIETE LUXEMBOURGEOISE
SOCIETE LUXEMBOURGEOISE
DE BIOLOGIE CLINIQUE
DE BIOLOGIE CLINIQUEDE BIOLOGIE CLINIQUE
DE BIOLOGIE CLINIQUE
S.L.B.C. a.s.b.l.
B.P. 2187
L-1021 LUXEMBOURG
Conseil d’Administration
Conseil d’Administration Conseil d’Administration
Conseil d’Administration
depuis le 8.02.2007
depuis le 8.02.2007depuis le 8.02.2007
depuis le 8.02.2007
:
Président
PrésidentPrésident
Président
: Bernard WEBER
Vice
ViceVice
Vice-
--
-président
présidentprésident
président
: Jean-Marie MANGEN
Secrétaire
SecrétaireSecrétaire
Secrétaire
: Matthias OPP
Trésorièr
TrésorièrTrésorièr
Trésorière
ee
e
: Christiane KOEHNEN-BOERES
Conseillers
ConseillersConseillers
Conseillers
: Marc BIVER
Patricia BORDE-CHICHE
Pol BROUART
Jean-Luc DOURSON
Membres associés
Membres associésMembres associés
Membres associés
: Christiane KOEHNEN-BOERES
Frank MAAS
Responsable des soirées scientifiques
Responsable des soirées scientifiquesResponsable des soirées scientifiques
Responsable des soirées scientifiques
:
Pol BROUART
Hôpital du Kirchberg
9, rue Edward Steichen
L-2540 Luxembourg
Tél. :++(352) 24683305
Fax :++(352) 24683337
Comité de Rédaction:
Rédacteur en Chef
Rédacteur en ChefRédacteur en Chef
Rédacteur en Chef
: Patricia BORDE-CHICHE
Laboratoire National de Santé
42, rue du laboratoire
L-1911 Luxembourg
Tél: ++ (352) 491191
Fax: ++ (352) 406204
E-mail: patricia[email protected]
Biochimie
BiochimieBiochimie
Biochimie
: Georges GILSON
René-Louis HUMBEL
Microbiologie
MicrobiologieMicrobiologie
Microbiologie
: Pol BROUART
Matthias OPP
Bulletin de la Société Luxembourgeoise de Biologie Clinique
Bulletin de la Société Luxembourgeoise de Biologie CliniqueBulletin de la Société Luxembourgeoise de Biologie Clinique
Bulletin de la Société Luxembourgeoise de Biologie Clinique
2007
20072007
2007-
--
-n°2
n°2n°2
n°2
SOMMAIRE
SOMMAIRESOMMAIRE
SOMMAIRE
Conseil d’Administration de la S.L.B.C. et Comité de rédaction du Bulletin …………… 55
Répertoire des annonceurs …………………………………..………………………... 57
Importance de la phase préanalytique
Importance de la phase préanalytiqueImportance de la phase préanalytique
Importance de la phase préanalytique
Alain Bustin………………………...……………………………….. ..………………….. 58
Revue de Presse deuxième trimestre 2007
Revue de Presse deuxième trimestre 2007Revue de Presse deuxième trimestre 2007
Revue de Presse deuxième trimestre 2007 .......................................................... 70
27
2727
27
e
ee
e
Journée Nationale de Biologie Clinique
Journée Nationale de Biologie Clinique Journée Nationale de Biologie Clinique
Journée Nationale de Biologie Clinique
:
::
:
Vendredi 14 septembre
Vendredi 14 septembreVendredi 14 septembre
Vendredi 14 septembre
Mycotoxicologie
MycotoxicologieMycotoxicologie
Mycotoxicologie
Robert Wennig
…………………………………………………………………………… 77
Histoire de la VS
Histoire de la VSHistoire de la VS
Histoire de la VS
: de Hippocrate à Wintrobe
: de Hippocrate à Wintrobe: de Hippocrate à Wintrobe
: de Hippocrate à Wintrobe
René-Louis Humbel
…………………………………………………………………… 78
La VS en 2007
La VS en 2007La VS en 2007
La VS en 2007
: comment passer de 1h à 15 secondes
: comment passer de 1h à 15 secondes: comment passer de 1h à 15 secondes
: comment passer de 1h à 15 secondes
Vincent Schlesser
................................................................................................................ 81
A propose du diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde et de l’utilité des Ac anti
A propose du diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde et de l’utilité des Ac antiA propose du diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde et de l’utilité des Ac anti
A propose du diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde et de l’utilité des Ac anti-
--
-CCP
CCPCCP
CCP
Farid Benkhadra
…………………………………………………………………………. 82
27
2727
27
e
ee
e
Journée Nationale de Biologie
Journée Nationale de Biologie Journée Nationale de Biologie
Journée Nationale de Biologie Clinique
CliniqueClinique
Clinique
:
::
: Samedi 15 septembre
Samedi 15 septembre Samedi 15 septembre
Samedi 15 septembre
Apport du gynécologue dans les maladies sexuellement transmissibles
Apport du gynécologue dans les maladies sexuellement transmissiblesApport du gynécologue dans les maladies sexuellement transmissibles
Apport du gynécologue dans les maladies sexuellement transmissibles
Robert Lemmer
…………………………………………………………………………… 83
Widening the targets and target population for sexually transmitted diseases
Widening the targets and target population for sexually transmitted diseasesWidening the targets and target population for sexually transmitted diseases
Widening the targets and target population for sexually transmitted diseases
William Carman
………………………………………………………………………….. 84
Recommendations for the molecular diagnostics of STD pathogens
Recommendations for the molecular diagnostics of STD pathogensRecommendations for the molecular diagnostics of STD pathogens
Recommendations for the molecular diagnostics of STD pathogens-
--
- Update 2007
Update 2007 Update 2007
Update 2007
H.H. Kessler
……………………………………………………………………………… 85
Techniques d’aide à la fé
Techniques d’aide à la féTechniques d’aide à la fé
Techniques d’aide à la féc
cc
condation en procré
ondation en procréondation en procré
ondation en procréation médicalement ass
ation médicalement assation médicalement ass
ation médicalement assistée
istéeistée
istée
Marie-Estelle Larcher
…………………………………………………………………… 86
Le dépistage prénatal au Luxembourg
Le dépistage prénatal au LuxembourgLe dépistage prénatal au Luxembourg
Le dépistage prénatal au Luxembourg
Patricia Borde-Chiché
…………………………………………………………………… 93
Membres donateurs ………………………………………………………………… 95
Instructions de la rédaction …………………….……………………………………. 96
Demande d’adhésion à la S.L.B.C …………………………………………………. 97
Bulletin de la Société Luxembourgeoise de Biologie Clinique
Bulletin de la Société Luxembourgeoise de Biologie CliniqueBulletin de la Société Luxembourgeoise de Biologie Clinique
Bulletin de la Société Luxembourgeoise de Biologie Clinique
2007
20072007
2007-
--
-n°2
n°2n°2
n°2
REPERTOIRE DES ANNONCEURS
REPERTOIRE DES ANNONCEURSREPERTOIRE DES ANNONCEURS
REPERTOIRE DES ANNONCEURS
ANALIS
BECTON-DICKINSON
BIORAD
BIOTEST
DIAMED
DIASORIN
MEDIGAL
PROPHAC
SEBIA
SIEMENS Medical Solutions Diagnostics
57
Résumé de communication
Importance de la phase préanalytique
Importance de la phase préanalytiqueImportance de la phase préanalytique
Importance de la phase préanalytique
Alain Bustin
Importance de la phase préanalytique
spécifique aux prélèvements sanguins
dans les services d’urgence
1.
Phase préanalytique
1.1. Définition et importance
Par préanalytique, nous entendons l’ensemble des facteurs qui peuvent influencer le
résultat d’un échantillon avant analyse. Une bonne application des règles permet de
réduire l’anxiété du patient tout en augmentant l’efficacité et la précision du préleveur.
Les échantillons biologiques défectueux obligent à refaire le prélèvement et provoquent
des coûts supplémentaires en personnel, en matériel et en procédures. Si une
anomalie n’est pas détectée ou signalée, il est fort possible que les résultats soient
erronés et eux-mêmes responsables d’examens complémentaires inutiles et pouvant
porter préjudice au patient.
La non-conformité a un coût élevé. Ce coût est estimé à 25 % du budget annuel du
matériel de prélèvement. La non-conformité des échantillons peut avoir pour conséquence
d’endommager les analyseurs (pour exemple, le bouchage).
1.2.
Qui est impliqué ?
Trois facteurs importants interviennent dans le processus préanalytique. Le
premier facteur est le facteur temps. Il représente 20 % du processus diagnostique.
Le deuxième facteur est celui représenté par les personnes. Dans ce processus participe
un certain nombre d’intervenants, à savoir le personnel infirmier, le personnel de
laboratoire, les médecins, les techniciens… Le troisième facteur reprend les différents
chaînons du processus qui va de la prescription du médecin à la saisie des données,
du prélèvement proprement dit au transport…
1.3.
Importance de la phase préanalytique
Une méthode de travail prédéfinie par les acteurs principaux, à savoir les enseignants,
les instances médicohospitalières, permettrait de définir un processus adéquat de
prélèvement pour chaque situation. Cela réduirait de manière significative les erreurs
accomplies depuis la prescription des prélèvements jusqu’à l’analyse de l’échantillon
prélevé. Les cinq points ci-dessous, constituent probablement les points sensibles qui
pourraient être améliorés en accroissant l’efficacité des personnes impliquées et la
satisfaction d’un travail de qualité du début à la fin de la chaîne de prélèvement.
Les informations cliniques prérequises reprises sur la prescription doivent être libellées
de manière précise, lisible et non équivoque. Dans le cas contraire, il est fort
possible et même probable qu’il y ait un risque de mauvaise interprétation ou que les
actes posés soient erronés. De même, les résultats ainsi obtenus seraient sans rapport
avec la demande initiale et mèneraient immanquablement à un retard de diagnostic
et donc à la mise en route d’un éventuel traitement.
La prise de contact, l’identification ainsi que la préparation du patient à elles
seules sont sources de 22 % d’erreurs importantes dans la phase préanalytique.
58
Conditions et mode de prélèvement revêtent une importance essentielle dans la
détermination des résultats et du groupe sanguin, la pose du diagnostic et le choix
éventuel d’un traitement (exemples : la gestion des veines difficiles, l’utilisation
appropriée du papillon, la gestion de l’écoulement difficile, les essais répétés…).
L’identification des échantillons est une étape importante du processus de prélèvement.
Ceux-ci doivent être dûment étiquetés, identifiés et comporter les informations
suivantes : date de naissance, nom de jeune fille, sexe, nature de l’échantillon, nom
du préleveur, date et heure de prélèvement, traitements éventuels suivis par le
patient, degré d’urgence de l’analyse.
Le transport devrait être effectué de manière optimale afin que le prélèvement ne
subisse aucune modification ; il devrait se faire dans des délais brefs et à température
ambiante. Un soin particulier en cas de transport par pneumatique est à conseiller,
car ce mode de transport peut provoquer l’activation plaquettaire et par conséquent
une hémolyse.
1.4.
Quelques statistiques
Les erreurs les plus communément commises avant, pendant et après les prélèvements
sont principalement :
– phase préanalytique : représente 85 % des erreurs ;
– demande de reprélèvement : ± 5 % ;
– tubes périmés utilisés : 9 % ;
– tubes mal identifiés : 22 % ;
– tubes avec ratio non conforme : 17 % ;
– tubes manquants : 17 % ;
– tubes souillés + contact sang : 31 % ;
– la phase préanalytique est impliquée dans 68 % des erreurs en coagulation !
La détection d’erreurs est estimée de manière globale à 0,11 % (pour la coagulation à
0,47 %), ce qui en soi pourrait sembler une marge d’erreurs peu significative.
Remarque : si nous prenons l’exemple de la coagulation, nous constatons que la
marge d’erreur grimpe à 0,47 %. À l’inverse, l’implication de la phase préanalytique
dans la marge d’erreurs rétrograde à 68 %. Dans la conscience collective, la coagulation
est incontestablement le point d’attention !
2.
Facteurs d’influence et procédure de prélèvement
Les facteurs d’influence et la procédure de prélèvement peuvent modifier les valeurs
jusqu’à ± 50 %, voire augmenter certains paramètres de 30 fois leur valeur !
2.1.
Facteurs importants d’interprétation
Dans les valeurs de référence devraient être repris, l’âge, le sexe, la race, des facteurs
qui peuvent avoir une influence sur les paramètres suivants : hémoglobine, acide
urique, bilirubine, phosphatase alcaline, cholestérol, LDL, HDL… (non exhaustif). En
ce qui concerne la race, les paramètres suivants peuvent subir une influence :
amylases, granulocytes, monocytes…
Le patient a-t-il pris un repas récemment ? L’idéal est d’effectuer le prélèvement
12 heures après l’ingestion d’aliments, car certains paramètres comme le glucose, les
triglycérides, la VS… peuvent être influencés. L’heure idéale de prélèvement — en
fonction des rythmes biologiques circadiens — se situe entre 7 et 9 heures du matin et
en tout cas avant 12 heures, car les paramètres suivants peuvent être influencés :
cortisol, fer, calcium, magnésium, phosphore…
Idéalement, il faut attendre 12 heures après un exercice musculaire pour effectuer un
prélèvement, car les paramètres suivants peuvent être influencés : lactates, CPK…
Il est important de s’assurer de l’existence ou non d’une situation de stress, car les
paramètres suivants peuvent être influencés : cortisol, hormones thyroïdiennes…
Les facteurs principaux qui influencent les prélèvements sont la grossesse, l’obésité,
l’alcool, le cycle menstruel, la contraception orale, le tabac, la caféine, les médicaments.
La prise de sang doit s’effectuer avant les soins ou/et la prise de médicaments. Si le
patient prend des médicaments, il faut prendre en compte le pic sérique, choisir l’état
stationnaire pour faire le prélèvement. Dans le cas d’un bilan préopératoire, la
surveillance du traitement, du bilan thyroïdien et du bilan cardiaque est importante.
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