
I) Introduction
J’ai réalisé ce mémoire au cours d’un stage effectué du 20 avril au 22 mai 2015 au sein
du service de médecine physique et réadaptation (MPR) du site de Saint Vallier, dépendant
des hôpitaux Drôme Nord [photo 1]. Le MPR accueille principalement des patients dans
les suites d’affections neurologiques, notamment d’accidents vasculaires cérébraux
(AVC), ou suite à des traumatismes ou des chirurgies de l’appareil locomoteur (fractures
des membres ou vertébrales, prothèses totales de hanche ou de genou). Les patients sont en
hospitalisation complète ou en hôpital de jour. Les chambres sont réparties sur deux étages,
et les patients suivis par un des quatre médecins.
L’équipe de rééducation comprend neuf masseurs kinésithérapeutes, quatre
ergothérapeutes, une enseignante en activités physiques adaptées (EAPA), une
neuropsychologue, une orthophoniste, une psychomotricienne et une psychologue. Le
plateau technique de rééducation est situé au rez de chaussée du bâtiment et comprend une
salle dédiée aux soins kinésithérapiques [photo 2], une pièce réservée à la pratique des
exercices avec l’EAPA, une salle de psychomotricité, des bureaux pour les différents
autres professionnels (animateur, orthophoniste…) ainsi qu’une balnéothérapie. Il existe
également des salles d’ergonomie dédiées à la mise en situation fonctionnelle des patients
(une cuisine, une salle de bricolage et une chambre). Les patients descendent
quotidiennement en salle de rééducation, seuls ou accompagnés d’un brancardier. Ils sont
pris en charge à raison d’une à deux séances par jour pour une durée totale d’une demi
heure à une heure quotidienne. De plus, selon leur pathologie et la prescription médicale,
ils bénéficient du suivi des autres professionnels ou de séances en piscine.
Monsieur C, âgé de 78 ans, né en 1937, présente le 22 janvier 2015 un tableau
d’AVC ischémique sylvien droit entrainant une hémiparésie gauche avec une légère
héminégligence et des troubles praxiques. Le 3 février 2015, les symptômes s’aggravent
brutalement avec apparition d’une hémiplégie gauche, d’un important syndrome
d’héminégligence et d’un syndrome « pusher » net. Les troubles cognitifs deviennent, à ce
moment là, très importants. Monsieur C est ensuite transféré au MPR de Saint Vallier le 23
février 2015. Sa rééducation m’est confiée dès mon arrivée au sein de l’équipe, le 20 avril
2015. Monsieur C bénéficie d’une seule séance de masso-kinésithérapie d’une demi-heure
par jour le matin, en raison de sa grande fatigabilité. En raison de l’amélioration de son état
général, je le garderai une heure lors de ma dernière semaine de stage. La séance s’effectue