Collège Louise Michel Décembre 2012
Préparer le premier brevet blanc de français
Mme Langbour et Mme Schabad
Tu trouveras dans ce document un programme de révisions, trois exercices de réécriture, puis, à la
fin, les corrigés de ces exercices, à chaque fois précédés dexplications précieuses.
Bonnes révisions !
PROGRAMME DE REVISIONS DE NOTIONS GRAMMATICALES
Voici les notions que tu dois revoir dans tes cours :
- Classes et fonctions grammaticales
- Figures de style
- Versification
- Temps et modes
- Propositions subordonnées circonstancielles
- Conjonctions de subordination
EXERCICES DE REECRITURE
Au brevet, comme au DNB blanc, tu as un exercice de réécriture. Voici trois exercices
d’entraînement dont la correction t’est ensuite proposée. Lis bien chaque consigne avant de faire le
travail demandé.
1°) Réécris l’extrait de A l’ouest rien de nouveau de Remarque en utilisant les temps du passé
(imparfait et plus-que-parfait).
SITUATION : Le roman autobiographique de Remarque évoque la première guerre mondiale
vécue par un soldat allemand. Haie et Kropp sont des amis du narrateur.
VOCABULAIRE : fulgurer = lancer des éclairs.
« Les défenses de fil de fer sont hachées. anmoins, elles présentent encore quelques obstacles.
Nous voyons les assaillants venir. Notre artillerie fulgure. Les mitraillettes renflent, les fusils
grésillent. Les gens d’en face font tous leurs efforts pour avancer. Haie et Kropp se mettent à
travailler avec les grenades. Ils les lancent aussi vite qu’ils peuvent ; elles leur sont tendues toutes
prêtes à être envoyées. Haie atteint soixante mètres et Kropp cinquante ; la preuve en a été faite et
c’est une chose très importante. »
2°) Réécris le texte suivant, extrait du roman d’Henri Barbusse, Le feu, en remplaçant « hommes »
(ou « bonshommes ») par « femme » et en faisant toutes les modifications nécessaires.
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COUPS DE POUCE :
Ce texte évoque aussi l’horreur de la guerre qui transforme les hommes en bêtes qui ne suivent
plus que leur instinct.
Fais bien attention, dans cet exercice, tu dois à la fois changer le genre et le nombre !
« Ils sont des hommes, des bonshommes quelconques arrachés brusquement à la vie. Comme des
hommes quelconques pris dans la masse, ils sont ignorants, peu emballés, à la vue bornée, pleins
d’un gros bon sens, qui, parfois, déraille ; enclins à se laisser conduire et à faire ce qu’on leur dit de
faire, résistants à peine, capables de souffrir longtemps. Ce sont de simples hommes qu’on a
simplifiés encore. »
3°) Dans ce troisième exercice, tu vas devoir respecter une double consigne : réécris l’extrait du
Livre de ma mère de Cohen en utilisant les temps du passé (imparfait) et en remplaçant la première
personne du singulier par la troisième personne féminin du singulier (c'est-à-dire en remplaçant
« je » par « elle »).
« Je lève la tête, je me regarde dans la glace et, tandis que parle le bonhomme de la radio, je me
regarde écrire, doux, sage comme une image, avec une figure soudain presque gentille, absorbé et
tranquille comme un enfant occupé par un jeu très sot et défendu, absorbé, privé de poids, souriant
un peu, tenant légèrement la feuille de la main gauche tandis que la droite trace enfantinement. »
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CORRIGES
Pour chaque corrigé dexercice, lis dabord les explications pour comprendre la correction.
1°) Explications :
Dans l’extrait de Remarque, tu devais remplacer les verbes au présent par des verbes à l’imparfait
et le verbe au passé composé par un verbe au plus-que-parfait. Attention, dans l’extrait, il y avait
plusieurs verbes à la voix passive. As-tu réussi à les repérer ? Cela ne posait pas de problème pour
faire l’exercice de réécriture mais si tu ne les avais pas remarqués, profite de cet exercice pour
revoir ta fiche leçon sur les voix des verbes. En 5e, tu as étudié la voix passive et la voix active. Tu
les as ensuite révisées en classe de 4e. Les verbes à la voix passive étaient : « sont hachées », « sont
tendues », « a été faite ».
Correction :
Les défenses de fil de fer étaient hachées. Néanmoins, elles présentaient encore quelques
obstacles. Nous voyions les assaillants venir. Notre artillerie fulgurait. Les mitraillettes renflaient,
les fusils grésillaient. Les gens d’en face faisaient tous leurs efforts pour avancer. Haie et Kropp se
mettaient à travailler avec les grenades. Ils les lançaient aussi vite qu’ils pouvaient ; elles leur
étaient tendues toutes prêtes à être envoyées. Haie atteignait soixante mètres et Kropp cinquante ;
la preuve en avait été faite et c’était une chose très importante.
2°) Explications :
Dans le deuxième exercice, tu devais remplacer « hommes » (ou « bonshommes ») par « femme ».
Cela impliquait non seulement de changer les noms mais aussi les pronoms et les accords (des
verbes, des participes passés et des adjectifs). Fais notamment attention à l’accord de « simplifiée »
et revois, si tu l’as oubliée, la règle d’accord du participe passé lorsqu’il est utilisé avec l’auxiliaire
« avoir » et que le COD est placé avant le verbe (ici, le COD est « qu’ »).
Correction :
Elle est une femme, une femme quelconque arrachée brusquement à la vie. Comme une femme
quelconque prise dans la masse, elle est ignorante, peu emballée, à la vue bornée, pleine d’un
gros bon sens, qui, parfois, déraille ; encline à se laisser conduire et à faire ce qu’on lui dit de faire,
résistant à peine, capable de souffrir longtemps. C’est une simple femme qu’on a simplifiée
encore.
3°) Explications :
Dans le troisième exercice, tu devais réécrire le passage l’extrait du Livre de ma mère de Cohen en
utilisant les temps du passé (imparfait) et en remplaçant « je » par « elle ». Attention, à l’imparfait,
n’oublie pas la cédille devant –ai pour le verbe « lancer ». Si tu l’as oubliée, revois les cas
particuliers des verbes du premier groupe à l’imparfait (verbe se terminant notamment par cer et
ger). Tu as fait cette leçon en classe de 6e.
Correction :
Elle levait la tête, elle se regardait dans la glace et, tandis que parlait le bonhomme de la radio,
elle se regardait écrire, douce, sage comme une image, avec une figure soudain presque gentille,
absorbée et tranquille comme une enfant occupée par un jeu très sot et défendu, absorbée, privée
de poids, souriant un peu, tenant légèrement la feuille de la main gauche tandis que la droite traçait
enfantinement.
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