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Restaurer une économie dynamique porteuse d’emplois en amé-
liorant la compétitivité des entreprises, conduire une transition
énergétique et écologique capable de répondre à la fois aux grands
défis environnementaux et aux enjeux de productivité, construire
une société numérique innovante de nature à refonder les relations
sociales et les modes de production, tels sont les trois défis écono-
miques majeurs que notre pays s’emploie chaque jour à relever.
Avec ses compétences techniques, économiques et juridiques, son
ouverture internationale, sa connaissance approfondie du monde
industriel, le CGE apporte aux pouvoirs publics, et en particulier au
ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique qui le préside,
une expertise de haut niveau pour éclairer et pour préparer les déci-
sions publiques dans les trois domaines-clés que sont la compétiti-
vité, la transition énergétique et l’économie numérique.
Dans le domaine de l’économie et de la compétitivité, le CGE a conduit en 2014 deux
études de fond, l’une portant sur les effets des régulations sectorielles dans l’économie
réelle, l’autre sur l’amélioration du classement international de la France en matière
d’attractivité et de compétitivité économique.
Les études sur l’énergie et la transition énergétique ont également représenté une part
importante de l’activité du CGE, en lien avec la priorité forte donnée par le Président
de la République et le gouvernement à ce chantier majeur. L’approche du CGE sur ces
questions est originale en ce qu’elle intègre toujours la dimension économique pour
s’assurer que la mise en œuvre de cette priorité se fasse dans un cadre budgétaire public
maîtrisé et avec le souci de la compétitivité de l’économie française et européenne.
Enfin, l’économie numérique constitue plus que jamais un domaine de compétence
majeur du CGE. Plusieurs missions ont porté sur ce domaine, qu’ils s’agissent de travaux
thématiques approfondis ou d’études à caractère plus général et prospectif.
Service d’expertise et d’analyse au sein du ministère, le CGE est également un service
d’inspection de l’État. Dans ce cadre, il a réalisé en 2014 plus de 20 inspections et audits,
souvent conjointement avec d’autres corps d’inspection, portant sur des établisse-
ments publics, une école de l’institut mines-Télécom, 2 DREAL, ou des audits régionaux
des risques naturels et technologiques.
Le CGE, c’est aussi la tutelle des 10 écoles d’ingénieurs des mines et des Télécoms, regrou-
pées au sein de l’Institut mines-Télécom. Ces écoles accueillent au total plus de 12 000
étudiants et délivrent plus de 4 000 diplômes par an, ce qui fait de l’Institut un groupe
d’enseignement supérieur majeur au niveau national. Son rattachement au minis-
tère de l’économie, de l’industrie et du numérique est un symbole fort de son ancrage
dans l’économie : chacune des écoles est une PME agile constamment tournée vers les
entreprises.
Le CGE, c’est enfin la gestion du corps des mines. Cette gestion s’attache à répondre au
mieux aux besoins des administrations et des établissements publics, à Paris, comme
en province, à Bruxelles comme dans les organismes internationaux, tout en permet-
Luc ROUSSEAU
Vice-président
du Conseil général
de l’économie,
de l’industrie,
de l’énergie
et des technologies
Éditorial