Édition 2009
Grâce à la fidélité de nos clients, la Fondation Nature & Découvertes a pu,
en 15 ans, financer près de 1000 projets en France, en Outre-Mer et en Afrique
francophone, pour un montant global de plus de 6200000€.
Fondation Nature & Découvertes - 1 avenue de l’Europe - 78117 Toussus-le-Noble - France
Tél. 01 39 56 73 63 - Email: fondation@nature-et-decouvertes.com
http://www.natureetdecouvertes.com/pages/corporate/fondation/edito.asp
Le siège social, les entrepôts et les magasins de Nature & Découvertes
sont certifiés selon la norme ISO 14001 pour le respect de l’environnement.
Plus d’informations sur la Fondation sur www.natureetdecouvertes.com
LA CHARTE
Nature & Découvertes s’adresse à tous ceux qui ont le désir de comprendre
le monde naturel et d’en apprécier les bienfaits.
Plusieurs principes fondamentaux guident nos actions:
NOTRE ENGAGEMENT POUR VOTRE SATISFACTION
Proposer à un public de tout âge une sélection de produits originaux et de
qualité, permettant de découvrir la nature et de s’en inspirer.
Faire de nos magasins des lieux de curiosité, de calme et d’accueil, où nos
équipes vous conseilleront et partageront avec vous leur connaissance de
la nature.
NOTRE ENGAGEMENT PÉDAGOGIQUE
Encourager la connaissance et l’expérience des richesses de la nature,
par des actions pédagogiques variées et accessibles à tous.
NOTRE ENGAGEMENT ÉCOLOGIQUE
Mener quotidiennement notre activité de manière écologique et participer
à la protection de la nature, par des actions de notre Fondation.
NOTRE ENGAGEMENT ÉCONOMIQUE
Développer notre entreprise sur une base durable et profitable, en pré-
servant l’équilibre entre les aspirations de nos clients, de nos équipes, de
nos fournisseurs et de nos actionnaires, afin de contribuer positivement à
la société dans laquelle nous vivons.
La Fondation est une réponse importante et concrète
au troisième engagement de notre charte:
1
POURQUOI UNE FONDATION?
Créée en 1990, la chaîne de magasins Nature &
couvertes invite petits et grands citadins à se
“reconnecter” à la nature avec des produits
pour observer, découvrir, s’émerveiller de la
nature qui nous entoure et nous offre tant de
bienfaits. Le but ? Donner à tous l’envie de la
protéger.
Dans cette perspective, l’enseigne a voulu
pousser jusqu’au bout son engagement en sou-
tenant tous les acteurs qui font, chaque jour, un
travail exceptionnel de proximité pour la pro-
tection de la nature.
En 1990, dans sa charte fondatrice, l’enseigne
prévoit déjà la création d’une Fondation. Celle-
ci voit le jour en 1994, dès les premiers résul-
tats bénéficiaires de l’entreprise. L’entreprise
lui reverse, chaque année, 10 % de ses béné-
fices nets.
LA FONDATION C’EST…
• une expérience acquise en 15 années d’existence,
• une transparence garantie par la Fondation de France,
• une légitimité reconnue auprès des associations avec près de
1 000 projets soutenus,
• un acteur influent et reconnu en tant qu’ONG (Organisation
Non Gouvernementale) membre de l’Union Internationale de
Conservation de la Nature (UICN),
• une volonté de diriger son action sur des axes ciblés propo-
sés par son comité d’experts. Depuis 2001, le lancement d’ap-
pels à projets : “Insectes en danger” (2001-2002), “Zones
humides et littoral” (2003-2004), “Biodiversité en danger”
(2005-2007) et le nouveau “La planète, la nature et… moi !”
(2008-2010),
• une dimension internationale avec des projets en France
métropolitaine, en Afrique francophone et en Outre-Mer.
L’UICN
L’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN)
est le plus grand réseau de protection de la nature. Il réunit
83 États, 110 agences gouvernementales, plus de 800 ONG
et près de 10 000 scientifiques et experts de 181 pays.
Sa mission ? Influencer, encourager et soutenir les initia-
tives mondiales visant à protéger l’intégrité et la diversité
de la nature et à promouvoir une utilisation de la ressource
naturelle équitable, écologique et durable.
www.uicn.fr
François Lemarchand, Président fondateur de Nature & Découvertes
“La Fondation Nature & Découvertes, c’est “l’impôt
volontaire pour la planète” qu’a choisi toute l’équipe
de Nature & Découvertes pour que la nature reste vi-
vante, variée et belle, et que les hommes s’y épanouissent. Une
contribution joyeuse portée par l’équipe et partagée avec nos clients,
une petite pierre que nous sommes fiers d’ajouter à l’édifice du
monde de demain.”
Sébastien Moncorps
(Directeur du comité
français de l’UICN)
François Letourneux
(Président du comi
français de l’UICN)
1
15 ANS TOUJOURS DEVANT . . . . . . . . . P 2
LES COULISSES DE LA FONDATION. . P 10
DES ÉQUIPES QUI S’IMPLIQUENT. . . . P 12
VOUS VOULEZ EN SAVOIR PLUS . . . . P 14
LA FONDATION EN 2008 . . . . . . . . . . . P 15
LES PROJETS
COUP DE MAIN 2008 . . . . . . . . . . . . . . P 16
ACTIONS D’URGENCE 2008 . . . . . . . . P 22
DÉTAILS DES PROJETS 2008 . . . . . . . P 24
VOUS AUSSI, VOUS SOUHAITEZ
PROPOSER UN PROJET ?. . . . . . . . . . . P 61
SOMMAIRE
La Fondation de France
Grâce à la générosité de ses donateurs, la Fondation de France soutient,
depuis les années 70, des projets concrets et innovants dans tous les do-
maines d’intérêt général: solidarités, enfance, santé, recherche médicale,
culture, environnement… Indépendante et privée, la Fondation de France
abrite et conseille également 592 fondations créées par des mécènes.
www.fdf.org
Relâcher d’un autour
au centre de soins de
Buoux
3
PRÈS DE 1000
PROJETS SOUTENUS DEPUIS LA CRÉATION DE
LA FONDATION, POUR UN MONTANT GLOBAL PLUS DE
6200 000
LA TORTUE,
ANIMAL
EMBLÉMATIQUE
Nature & Découvertes a
choisi la tortue comme
emblème, pour sa force
tranquille et sa présence
remontant à la nuit des
temps : autant de gages
pour la pérennité des
actions à entreprendre.
Mais la tortue, après
avoir traversé deux cents
millions d’années,
pourrait bien finir par
disparaître… En mer, il
existe huit espèces de
tortues marines dans le
monde et toutes sont
menacées. Elles ont fait
l’objet d’actions soute-
nues par la Fondation, au
Congo et sur l’ensemble
de l’Outre-Mer. Sur
terre, la situation n’est
guère meilleure, la
tortue d’Hermann
(espèce méditerra-
néenne), la cistude
d’Europe (inféodée aux
zones humides) et la
tortue sulcata (un animal
pourtant sacré au
Sénégal) en savent
quelque chose…
Édito
“Pour notre anniversaire, nous
avons voulu présenter quelques-
unes des grandes causes soute-
nues par la Fondation depuis sa
création, c’est à dire des théma-
tiques que nous avons vues
revenir de façon récurrente ou qui ont fait l’objet d’un
nombre ts élevé de projets. Comme la tortue, les
rapaces, les éléphants et la biodiversité cultivée et ordi-
naire : des thèmes que je vous invite à parcourir dans
les pages qui suivent.
Les grandes causes ne reçoivent pas toutes le même
écho. Le hamster d’Alsace, par exemple, sera proba-
blement le prochain mammifère à disparaître en France
et peu se sont mobilisés malgré les efforts réitérés de
la Fondation… Mais une grande cause ne se décte pas,
elle est liée à une prise de conscience gérale à un ins-
tant donné ! Bien sûr, en matière de protection de la
nature, nombreuses sont les causes qui mériteraient
d’être soutenues et heureusement, la protection de l’ha-
bitat d’une espèce phare est souvent profitable à d’au-
tres moins connues mais toutes aussi menacées.
Et tant que les hommes sont encore capables d’être tou-
chés par les grandes causes environnementales, nous
faisons le pari qu’ils seront aussi prêts à se mobiliser.
Dès lors, l’espoir demeure !”
2 - Bilan Fondation - Édition 2009
15 ANS
TOUJOURS DEVANT !
Voici 15 ans cette année que la Fondation soutient des petits et grands projets concrets pour
la nature en France, en Afrique francophone et en Outre-Mer : protection d’espèces et de mi-
lieux, ainsi que sensibilisation et éducation à l’environnement. Dès le début, elle s’est entou-
rée de personnes extérieures pour construire un comité aux compétences naturalistes,
scientifiques et pédagogiques multiples.
LES DATES CLÉS DE LA FONDATION
1994 )Les premiers projets sont financés.
1998 )La Fondation reçoit l’Oscar du mécénat environne-
ment de l’ADMICAL. Pour ses cinq ans, elle soutient
un projet pluriannuel ambitieux, Cap Ligures (pour
les cétacés de Méditerranée) avec le WWF France.
2001 )La Fondation interpelle les associations sur des su-
jets qui lui semblent prioritaires ou d’actualité.
Premier appel à projets : “Insectes en danger”.
2004 )La Fondation élargit son action à l’Afrique franco-
phone et à l’Outre-Mer.
2005 )Fraois Lemarchand roit la légion d’honneur pour
l’action de sa fondation. Lancement de l’appel à pro-
jets “Biodiversité en danger, des constats à l’action”.
2008 )Lancement de l’appel à projets “La planète, la na-
ture, et
moi !” en lien avec l’engagement de la
France à stopper l’érosion de la biodiversité sur son
territoire d’ici 2010 dans le cadre de la convention
sur la diversité biologique. )2010
5
Qu’en est-il en France aujourd’hui ?
Le gypaète barbu, menacé hier d’extinction en
Europe, bénéficie d’un ambitieux et profitable
plan de restauration, nous permettant d’envisa-
ger son avenir avec un certain optimisme. Mais
certains rapaces sont au bord de l’extinction,
comme l’aigle de Bonelli (le rapace le plus me-
nacé de France) : si sa population semble au-
jourd’hui stabilisée, grâce aux efforts pérennes
d’associations, on ne compte même pas 30 cou-
ples en France. D’autres espèces, communes il
y a 50 ans, sont également localement mena-
cées, comme la chouette chevêche dont les ha-
bitats sont largement impactés par l’homme ou
l’effraie des clochers souvent victime de collision
routière. D’autres, enfin, réapparaissent tout juste
grâce à l’action de l’homme, dans certaines contrées
d’où elles avaient été éradiquées : le vautour moine, le
plus grand des rapaces diurnes d’Europe, avait totalement dis-
paru de France au début du XX
e
siècle.
Que faut-il faire ?
Pour favoriser la reproduction du vautour fauve, les frères Ter-
rasse ont eu l’idée de le réintroduire dans les Cévennes et d’at-
tirer ainsi les populations d’Espagne ; il resterait à recréer le
lien avec celles des Balkans, mais ce projet tient du fantasme le
plus optimiste.
Les projets de sauvegarde consistent à installer des volières où
sont accueillis des oiseaux blessés venus d’Espagne ainsi que
les jeunes vautours, à aménager des sites de nidification pour
cantonner les oiseaux, à les protéger des intrusions humaines et
à sensibiliser le grand public à sa cause.
La bonne nouvelle ? La réintroduction d’une espèce de vautour
favorise le retour d’autres espèces. Les grands corbeaux et les
aigles royaux, par exemple, s’invitent au festin à l’heure de la
curée…
Les rapaces ont mauvaise presse. Longtemps considérés comme maléfiques ou malfaisants,
chassés, empoisonnés, beaucoup ont été décimés, sans compter l’abandon du pastoralisme,
qui a précipité leur régression. À tel point que, depuis 1976, toutes les espèces de rapaces
sont protégées en France.
LES RAPACES
Les projets soutenus
par la Fondation
La Fondation soutient dans
leur démarche les acteurs de
terrain qui protègent ici les
busards ou les nocturnes de la
plaine, là les rapaces fores-
tiers de la forêt d’Orléans ou
de Dordogne ou encore les
petites chouettes de montagne
et les supers prédateurs que
sont les aigles royaux et de
Bonelli ou le grand duc… Elle
soutient aussi depuis 15 ans
les projets de réintroduction et
de protection des vautours qui
se multiplient dans la région
des Grands Causses, des
Baronnies, du Verdon.
Et devinez ? Des échanges avec
les populations de l’est de
l’Europe se concrétisent pour
le plus grand bonheur des
protecteurs !
4 - Bilan Fondation - Édition 2009
15 ANS
DE SOUTIEN…
Le vautour
Nécrophage, le vautour se
nourrit uniquement de cada-
vres : il ne tue donc pas. Luti-
lité écologique de cet “oiseau
de mauvaise augure” est
incontestable. Équarisseur
naturel, il consomme rapi-
dement les cadavres d’ani-
maux, ce qui limite la propa-
gation des maladies ainsi que
la pollution des nappes
phatiques et permet aux
agriculteurs d’économiser le
recours à un équarisseur
professionnel.
Vautours fauves sur le Causse
L’éléphant est le plus gros animal terrestre de la planète. Respect. Pourtant, il est
sévèrement menacé d’extinction depuis les années 60. La Fondation ayant vocation à
intervenir en zone francophone, elle soutient en priorité les
projets initiés en Afrique de l’ouest.
Chiffres projets soutenus
• 1930 : 5 millions d’éléphants sur Terre
• 1970 : environ deux millions
• 2008 : quelques centaines de milliers dont 400 à 500 000 en
Afrique et moins de 10000 en Afrique de l’ouest.
Dates clés
1989 : après des luttes acharnées, l’éléphant est classé en an-
nexe I de la CITES (espèces menacées d’extinction) : le commerce
de l’ivoire est interdit, le braconnage régresse fortement
1997 : classement de l’éléphant en annexe II (espèces vulnéra-
bles) pour permettre la reprise partielle du commerce de l’ivoire
sur trois pays exportateurs (Botswana, Zimbabwe, Namibie) et un
importateur (Japon)
2007 : un moratoire sur le commerce est adopté pour
9 ans, mais les stocks acquis au 1
er
janvier 2007
peuvent être vendus. Conséquence : le bracon-
nage se poursuit
2010 : la prochaine CITES. Il faut poursuivre
le soutien matériel qui renforce le travail
des pays agissant en faveur des éléphants.
Que faut-il faire ?
Dans les pays qui protègent les élé-
phants, le braconnage a fortement di-
minué : il faut donc continuer à œu-
vrer pour un renforcement de la
protection (réintégration en annexe I).
Il faut également inciter les gouver-
nements et les populations locales à
travailler ensemble, pour développer
un éco-tourisme profitable à celles-
ci et leur donner ainsi les moyens de
modifier l’implantation des zones
cultivées. Il faut enfin recréer les
principaux corridors écologiques afri-
cains, comme celui qui traversait le
Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Bé-
nin et le Togo, pour favoriser la re-
production en rompant l’isolement
des noyaux de populations menacés
par la consanguinité.
Qu’en est-il en Afrique aujourd’hui ?
Malgré l’interdiction du commerce de l’ivoire depuis 1987 (à
quelques déplorables subtilités près), l’éléphant reste la cible
des trafiquants d’ivoire, mais il est plus encore menacé par les
conflits de territoire qui l’opposent aux populations. En effet,
sous la pression démographique, les zones d’habitation et cul-
tivées viennent empiéter sur les territoires du pachyderme, qui
piétine les cultures sur ses routes migratoires. Dépossédé de
son territoire par les hommes, il est tué pour les ravages qu’il y
cause… L’homme est également à l’origine directe ou indirecte
des autres menaces pesant sur l’éléphant : le changement cli-
matique et le défrichement en Afrique, qui font fortement ré-
gresser la savane arborée.
7
Les projets soutenus par la Fondation :
• association “Des éléphants et des hommes”
• association “Mille traces”
LES ÉLÉPHANTS
En Afrique de l’est et du sud, où
l’éléphant est bien abrité dans
des parcs à vocation touristique,
sa population est plutôt consé-
quente, à tel point que certains en-
visagent de remettre en cause
son statut d’espèce progée.
C’est là que réside la principale
menace.
6 - Bilan Fondation - Édition 2009
15 ANS
DE SOUTIEN…
Présent dans toute l’Afrique, l’éléphant d’Afrique inclut deux espèces :
• l’éléphant “de savane”, aux défenses souvent largement ouvertes et aux grandes
oreilles (pour le protéger de la chaleur), se trouve dans la savane et dans les forêts au sud
et à l’est de l’Afrique
• l’éléphant “de forêt” vit dans la forêt tropicale de l’Afrique centrale et de l’ouest ; ses
défenses sont plus parallèles (pour faciliter ses déplacements à couvert) et ses oreilles
moins impressionnantes (milieu plus ombragé).
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