Apparition réelle de la croissance à partir du XIXème siècle (c’est récent et irrégulier) avec les RI.
Avant le XIXème s. le PIB était très faible (avec les nombreuses catastrophes naturelles) et la
production mondiale augmentait faiblement. A l’époque, il prenait 120 pour doubler, aujourd’hui il
n’a besoin que d’une dizaine d’années. Avec la 1ère guerre Mondiale et la crise de 29 la
croissance a diminué. Avec les 30 glorieuses (45-75) et les 20 piteuses (75) elle a augmenté. La
croiss. mondiale est tirée par les pays émergents (BRICS).
La productivité: Rapport entre une quantité produite et les moyens mis en oeuvre pour l’obtenir
(W et K). Elle mesure l’efficacité du travail et permet de générer une certaine croissance. + la prod.
est efficace + l’économie va connaître une augmentation de la croissance, une augmentation du
PA des ménages, + de ressources, + de VA dans les entreprises et + de recettes fiscales.
---> productivité du W: Rapport entre les quantités produites (VA) et les moyens mis en oeuvre
pour l’obtenir (heures de W).
---> productivité par tête:Nombre de travailleurs x la quantité de W.
Ex: Dans La Richesse des Nations (1776), Adam Smith affirme que la richesse d’une nation est le
produit de son travail (tant industriel, qu’agricole) et voit dans le processus de division du W la
source principale de l’accroissement de cette richesse.
Avec les 30 glorieuses, il va y avoir un changement structurel dans la consommation, c-à-d. que
les ménages vont utiliser leur PA pour de nouvelles dépenses: La loi d’Engel (1857) par le
statisticien allemand Ernst Engel => 1) la part consacrée à l’alimentation diminue. 2) la part
consacrée aux vêtements, logement, chauffage et éclairage est identique quelque soit le revenu
(même si aujourd’hui on dit que cette loi est fausse puisque l’urbanisation augmente cette part de
la consommation). 3) la part consacrée à l’éducation, aux loisirs et à la santé augmente plus vite
que le revenu.
Avec urbanisation: changement dans la structure socio-professionnelle (+ de services) et un
progrès sanitaire et éducatif. Apparition de la production tertiaire (activités pas directement liées
à la production de B. de conso).
C) PIB, un indicateur imparfait
Les limites du PIB sont connu depuis longtemps. Il est incomplet puisqu’il ne comptabilise que la
production résultant d’une activité rémunérée. Il ne tient compte ni de l’économie souterraine (W
non déclaré ou inégal) ni des activités hors marché (trocs, tâches ménagères, bénévolat) qui
représentent pourtant une part non négligeable de la production de B. et S. On va par contre
mesurer le travail au noir pour faire augmenter le PIB (cela a permis un redressement de 4% à la
France, et de 17% à l’Italie). Il mesure mal la production non-marchande (AP), il considère que la
valeur de ces services est égale à leur coût de production. Il n’intègre pas les externalités (les
conséquences positives ou négatives, pour un agent économique, de l’activité d’autres A.E). Il
ignore notamment les effets de l’activité économique sur l’environnement, ainsi que la répartition
des revenus. SI le PIB augmente, rien n’indique que le bien-être de la population s’est amélioré.
Pour mesurer la croissance, on va utiliser le PIB pour des comparaisons internationales. Pour
cela on va essayé de raisonner en parité de pouvoir d’achat (PPA), un taux de conversion
monétaire fictif qui permet la comparaison des PA des différentes monnaies. Le taux de change
des pays pauvres est souvent sous évalué, il n’est pas sous sa vraie valeur. Il existe des pays qui
définissent arbitrairement la valeur de leur monnaie en fonction de ceux des autres pays.
Cependant le PIB n’est pas un indicateur parfait, puisqu’il n’est qu’une moyenne qui ne tient pas
compte des flux de capitaux avec l’extérieur. On va donc développer de nouveaux indicateurs de
richesse qui intègrent des notions telles que le développement et le bien-être des populations.
L’IDH: indicateur de développement humain du PNUD conçu en 1990 qui prend en compte la
dimension qualitative du progrès socio-économique. Il se calcule comme la moyenne géométrique
de 3 indices: indice d'espérance de vie, d’un indice d’éducation et d’un indice de niveau de
vie apprécié par le RNB/hab. en PPA. L’IDH est compris entre 0 et 1, plus il est proche de 1 plus
le niveau de développement est élevé. Si le RNB par tête augmente l’IDH augmente.