Section des Formations et des diplômes
Evaluation des licences
de l’Université d’Orléans
2011
Section des Formations et des diplômes
Evaluation des licences
de l'Université d’Orléans
2011
Section des formations et des diplômes
Rapport sur l'offre de formation
"licence" de l'Université d’Orléans
Vague B – 2012-2015
Campagne d’évaluation 2010/11
3
Préambule
Pluridisciplinaire, hors santé, l’Université d’Orléans accueille (hors IUFM) un peu plus de 13000 étudiants sur
l’ensemble de ses 5 sites. L’offre de formation, bien adaptée à l’environnement socio-économique, est organisée
pédagogiquement au sein de 4 UFR, 1 école interne, 4 IUT et 1 école d’ingénieurs (cf. tableau ci-dessous).
Sites
Composantes
Orléans Bourges Châteauroux Issoudun Chartres
UFR Droit Economie Gestion (DEG)
UFR Lettres, Langues
et Sciences humaines (LLSH)
UFR Sciences (STS)
UFR Sciences et Techniques
des activités Physiques et
Sportives (STAPS)
Observatoire des Sciences de
l’Univers (Ecole interne)
IUT d’Orléans
IUT de Bourges
IUT de l’Indre
IUT de Chartres
Polytech’Orléans
Les étudiants de 1er cycle (environ 9400 soit 70 % des effectifs) se répartissent sur les licences générales
(~6000), les DUT (~2500), les licences professionnelles (~570 dans les IUT et 150 dans les UFR) et le cycle préparatoire
aux écoles d’ingénieurs (~180). L’évolution des flux d’étudiants sur les 4 dernières années révèle une baisse régulière
des effectifs dans les filières générales et une légère augmentation ou une stagnation dans les filières professionnelles
(DUT, licences professionnelles, école d’ingénieurs).
Au sein du Pôle de Recherche et dEnseignement supérieur (PRES) « Centre Val de Loire », lUniversité
d’Orléans élabore et assume sa politique de site en partenariat avec le Centre National de la Recherche Scientifique
(CNRS), et le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM).
1
Projet pédagogique
Appréciation :
Il est très difficile d’exprimer une appréciation synthétique du projet pédagogique de l’Université d’Orléans,
car la lecture des dossiers fait apparaître un ensemble d’initiatives pédagogiques pertinentes, mais différentes d’une
mention à l’autre, parfois au sein d’un même domaine et, a fortiori, différentes d’une UFR à l’autre. Bien qu’elle ne
semble pas résulter d’une réflexion globale de l’établissement, l’offre de formation est cohérente et caractérisée par
un bon équilibre et une adéquation rationnelle entre les licences générales, les DUT, les licences professionnelles et
les masters. Les contenus disciplinaires sont bien adaptés aux objectifs de poursuite d’études ou aux insertions
professionnelles via les licences professionnelles en L3.
Le contrôle continu des connaissances tend à se généraliser au premier semestre (S1), mais de faux contrôles
continus constitués uniquement d’un examen partiel subsistent encore dans quelques mentions. Bien que des
campagnes d’évaluation des enseignements par les étudiants soient organisées par l’Observatoire de la Vie Etudiante
(OVE), l’appropriation de cet outil varie considérablement d’une mention à l’autre. La mise en place d’une vraie
politique d’évaluation rétroactive, coordonnée par l’établissement et associée à une démarche « qualité » n’est pas
encore clairement exprimée dans tous les projets pédagogiques.
Bien que la diversité des initiatives dénote une faiblesse des cadrages ou des réticences à les appliquer, des
efforts sont faits pour développer l’acquisition des compétences additionnelles (langues, outils informatiques) ; les
certifications (CLES, C2i) sont possibles, mais non obligatoires. La plupart des licences présentent un tronc commun en
L1 (ou S1) avec une spécialisation progressive et une orientation possible en fin de L2 vers une licence professionnelle
ou une poursuite d’études en master. On notera néanmoins une très forte tendance à la spécialisation dans le domaine
Sciences, technologies, santé (STS) avec pour point d’orgue la licence Sciences de la Terre, Univers, Environnement
4
qui abandonne le tronc commun qu’elle partageait avec la licence Biologie-Biochimie pour spécialiser une vingtaine
d’étudiants sur les sciences de la Terre.
La plupart des dossiers d’habilitation des domaines DEG, LLSH, et STAPS intègrent bien la formation
disciplinaire dans un contexte plus global visant à sensibiliser les étudiants à leur future insertion dans la vie active.
Dans le domaine STS, beaucoup de mentions négligent les disciplines d’ouverture et restent encore trop focalisées sur
les poursuites d’études en master. Cette tendance se traduit par la création de mentions ou la multiplication de
parcours spécialisés au détriment des fondamentaux pluridisciplinaires.
Points forts :
Les contenus disciplinaires sont en général bien adaptés aux objectifs.
Les dispositifs de réorientation sont efficaces dans les domaines qui respectent la pluridisciplinarité et la
spécialisation progressive (DEG, LLSH, STAPS).
Points faibles :
Spécialisation excessive accompagnée d’une multitude de parcours dans le domaine STS qui révèle un
manque de concertation et de coordination entre les différentes mentions.
Les dispositifs d’autoévaluation et d’évaluation des formations par les étudiants ne sont pas encore
suffisamment intégrés dans le dispositif pédagogique.
Les ECTS associés aux UE d’ouverture représentent encore un poids beaucoup trop faible dans beaucoup
de mentions.
2
Dispositifs d’aide à la réussite
Appréciation :
Les licences de l’Université d’Orléans intègrent, à des degrés divers, les dispositifs d’aide à la réussite
communément mis en place ces dernières années dans la plupart des universités :
- participation à l’orientation active des lycéens,
- organisation de réunions de rentrée ou de pré-rentrée,
- intégration d’UE de méthodologie dans certains cursus,
- affectation d’un enseignant référent à chaque étudiant de L1,
- proposition de tutorat pour les étudiants en difficulté,
- aménagement de dispositions pédagogiques particulières (DPP) pour les étudiants inscrits à la 2ème
session,
- réduction des volumes horaires en amphitéâtre en L1 et diminution du nombre d’étudiants dans les
groupes de travaux dirigés.
L’hétérogénéité dans le niveau de mise en œuvre de ces dispositifs révèle les difficultés de l’Université
d’Orléans à décloisonner les territoires facultaires et à mettre en place une politique globale, cohérente et
coordonnée de l’aide à la réussite des étudiants.
La mention Ingénierie informatique mise à part, très peu de mentions sont ouvertes à distance via Internet ; les
outils numériques destinés à l’autoévaluation des étudiants, à l’assistance en ligne des étudiants en difficulté ou à la
stimulation des étudiants demandeurs de compléments ne sont pas assez développés.
Point fort :
Aucun point fort ne peut caractériser l’ensemble de l’établissement, on notera néanmoins quelques
initiatives ponctuelles qui méritent d’être soulignées, encouragées et développées comme : la mise à
disposition en Droit et en Sciences politiques d’un soutien en orthographe et expression française à partir
d’exercices en ligne (projet Voltaire), l’introduction d’une UE « réussir en licence » dans la mention
Lettres, l’activation d’un site d’information spécifique destiné au lycéens souhaitant s’inscrire en licence
Sciences du langage, la mise en ligne de dossiers collaboratifs et de tests de pédagogie différenciée en
sciences du langage. l’organisation d’ateliers de lecture et d’écriture dans les licences mention Histoire
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