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Préambule
Pluridisciplinaire, hors santé, l’Université d’Orléans accueille (hors IUFM) un peu plus de 13000 étudiants sur
l’ensemble de ses 5 sites. L’offre de formation, bien adaptée à l’environnement socio-économique, est organisée
pédagogiquement au sein de 4 UFR, 1 école interne, 4 IUT et 1 école d’ingénieurs (cf. tableau ci-dessous).
Sites
Composantes
Orléans Bourges Châteauroux Issoudun Chartres
UFR Droit Economie Gestion (DEG) ● ● ●
UFR Lettres, Langues
et Sciences humaines (LLSH)
● ●
UFR Sciences (STS) ● ● ●
UFR Sciences et Techniques
des activités Physiques et
Sportives (STAPS)
●
Observatoire des Sciences de
l’Univers (Ecole interne)
●
IUT d’Orléans ●
IUT de Bourges ●
IUT de l’Indre ● ●
IUT de Chartres ●
Polytech’Orléans ●
Les étudiants de 1er cycle (environ 9400 soit 70 % des effectifs) se répartissent sur les licences générales
(~6000), les DUT (~2500), les licences professionnelles (~570 dans les IUT et 150 dans les UFR) et le cycle préparatoire
aux écoles d’ingénieurs (~180). L’évolution des flux d’étudiants sur les 4 dernières années révèle une baisse régulière
des effectifs dans les filières générales et une légère augmentation ou une stagnation dans les filières professionnelles
(DUT, licences professionnelles, école d’ingénieurs).
Au sein du Pôle de Recherche et d’Enseignement supérieur (PRES) « Centre Val de Loire », l’Université
d’Orléans élabore et assume sa politique de site en partenariat avec le Centre National de la Recherche Scientifique
(CNRS), et le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM).
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Projet pédagogique
Appréciation :
Il est très difficile d’exprimer une appréciation synthétique du projet pédagogique de l’Université d’Orléans,
car la lecture des dossiers fait apparaître un ensemble d’initiatives pédagogiques pertinentes, mais différentes d’une
mention à l’autre, parfois au sein d’un même domaine et, a fortiori, différentes d’une UFR à l’autre. Bien qu’elle ne
semble pas résulter d’une réflexion globale de l’établissement, l’offre de formation est cohérente et caractérisée par
un bon équilibre et une adéquation rationnelle entre les licences générales, les DUT, les licences professionnelles et
les masters. Les contenus disciplinaires sont bien adaptés aux objectifs de poursuite d’études ou aux insertions
professionnelles via les licences professionnelles en L3.
Le contrôle continu des connaissances tend à se généraliser au premier semestre (S1), mais de faux contrôles
continus constitués uniquement d’un examen partiel subsistent encore dans quelques mentions. Bien que des
campagnes d’évaluation des enseignements par les étudiants soient organisées par l’Observatoire de la Vie Etudiante
(OVE), l’appropriation de cet outil varie considérablement d’une mention à l’autre. La mise en place d’une vraie
politique d’évaluation rétroactive, coordonnée par l’établissement et associée à une démarche « qualité » n’est pas
encore clairement exprimée dans tous les projets pédagogiques.
Bien que la diversité des initiatives dénote une faiblesse des cadrages ou des réticences à les appliquer, des
efforts sont faits pour développer l’acquisition des compétences additionnelles (langues, outils informatiques) ; les
certifications (CLES, C2i) sont possibles, mais non obligatoires. La plupart des licences présentent un tronc commun en
L1 (ou S1) avec une spécialisation progressive et une orientation possible en fin de L2 vers une licence professionnelle
ou une poursuite d’études en master. On notera néanmoins une très forte tendance à la spécialisation dans le domaine
Sciences, technologies, santé (STS) avec pour point d’orgue la licence Sciences de la Terre, Univers, Environnement