Les propositions subordonnées Il y a deux grands types de propositions subordonnées : Les propositions subordonnées relatives, qui complètent un nom Les propositions subordonnées conjonctives, qui complètent un verbe Les propositions subordonnées conjonctives se divisent elles-mêmes en deux groupes : Les propositions subordonnées conjonctives complétives, qui sont des compléments essentiels (sujet, COD) Les propositions subordonnées conjonctives circonstancielles, qui sont des compléments non essentiels. I) Les propositions subordonnées relatives Ce sont des expansions du nom. Elles sont dites Déterminatives, si on ne peut pas les supprimer (Ex : J’ai peur des années qui arrivent .) Explicatives ou appositives, si on peut les supprimer (Ex : L’enfant, qui commençait à se fatiguer, nageait avec difficulté.) Les propositions subordonnées relatives sont introduites par des pronoms relatifs, qui ont une fonction dans la proposition. Ex : Elle m’a présenté l’homme qui lui avait sauvé la vie. (qui = sujet dans la relative) L’homme dont elle m’a parlé lui avait sauvé la vie. (dont = COI dans la relative) On distingue Les pronoms relatifs simples : qui, que, dont, où Les pronoms relatifs composés : lequel, laquelle, lesquels, lesquelles ; qui peuvent être précédés de « à » (auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles) ; de « de » (duquel, de laquelle, desquels, desquelles) ; ou de « avec » (avec lequel, avec laquelle, avec lesquels, avec lesquelles) II) Les propositions subordonnées conjonctives complétives Elles sont introduites par la conjonction de subordination « que ». Par rapport au verbe de la principale, elles peuvent avoir la fonction de Sujet (ex : Qu’il ne soit pas venu n’est pas vraiment une surprise) COD (ex : Je te dis qu’il n’est pas venu.) ATTENTION : Certains groupes nominaux peuvent être suivis d’une complétive. Il s’agit de noms qui expriment une action en cours et qui proviennent généralement d’un verbe. ( ex : La pensée qu’il allait être arrêté le terrorisait. / J’ai la preuve qu’il est coupable. / Il a la conviction que je suis innocent. ) Dans ce cas, ce qui permet de distinguer la complétive d’une relative est que la conjonction « que » n’est pas un pronom : elle ne remplace aucun groupe nominal et n’a aucune fonction grammaticale dans la subordonnée. III) Les propositions subordonnées conjonctives circonstancielles Elles ont une fonction de compléments circonstanciels De temps, introduites par : quand, alors que, tant que, dès que, aussitôt que, après que, avant que, pendant que, depuis que, jusqu’à ce que, une fois que, chaque fois que… De cause, introduites par : parce que, comme, du moment que, non pas que, étant donné que, sous prétexte que, vu que, puisque… De but, introduites par : pour que, afin que, de peur que, de sorte que… D’opposition ou de concession, introduites par : quoique, bien que, alors que, même si, quand bien même, sans que… De condition, introduites par : si, pourvu que, pour peu que, à supposer que, selon que, suivant que, à moins que, au cas où… De comparaison, introduites par : comme, de même que, aussi…que, tel… que, moins…que, plus…que, mieux…que … IV) Les infinitives et les participiales Le verbe de la proposition subordonnée peut se trouver à un mode non conjugué. L’infinitif, le participe présent, le participe passé et le gérondif peuvent recevoir des compléments du verbe (COD, COI, COS, CC, Complément d’agent) et constituer les noyaux d’une subordonnée. Exemples : proposition infinitive proposition relative proposition complétive Il regardait par la fenêtre les enfants jouer dans la cour. (= les enfants qui Paul pense venir. (= qu’il viendra) jouaient dans la cour) proposition participiale avec participe présent Deux hommes hurlant dans des porte-voix (= qui ....N’EXISTE PAS…. proposition participiale avec le gérondif ....N’EXISTE PAS…. ....N’EXISTE PAS…. proposition participiale avec participe passé La décision prise par le tribunal (= qui avait été prise par le tribunal) ne fut jamais mise an cause. hurlaient dans des portevoix) venaient vers nous. proposition circonstancielle Avant de choisir, je dois tout voir. (= avant que je ne choisisse) Les autres partant déjà,(= comme les autres partent déjà) je vais aller me coucher. Il l’observait tout en mangeant. (= pendant qu’il mangeait) ....N’EXISTE PAS…. Son repas à peine terminé, (= dès qu’il eut terminé son repas), il sortit.