-> Donner les légendes 1 et 2 du document 1 L`hypophyse est une

publicité
CBSV TSTL
Thème 3 : Les systèmes vivants maintiennent leur intégrité et leur identité en échangeant de
l’information
Cours/TD
Partie 2: Les systèmes vivants utilisent deux grandes voies de communication (suite)
L’AXE GONADOTROPE MASCULIN ET FEMININ
Le fonctionnement de l’appareil reproducteur des mammifères dépend de mécanismes hormonaux complexes.
Quelles sont les principales hormones impliquées, quels rôles jouent-elles ?
I. Le complexe hypothalamo-hypophysaire
I.1 Structure
L’hypothalamus et l’hypophyse sont
deux organes étroitement associés
et situés à la base du cerveau.
-> Donner les légendes 1 et 2 du document 1
L’hypophyse est une petite glande de la taille d’un pois, reliée à l’hypothalamus par la tige pituitaire . Elle est
formée de 2 lobes :
 l’adénohypophyse = hypophyse antérieure (adéno = glande)
Constituée de cellules endocrines qui synthétisent et libèrent 6 hormones différentes destinées à
différents organes (hormones représentées par des flèches de couleur orange).
 la neurohypophyse = hypophyse postérieure
C’est un prolongement de l’hypothalamus, donc c’est un tissu d’origine nerveuse
1 Hypothalamus
2 Hypophyse
Document 1 : le complexe hypothalamo-hypophysaire
1
-> Indiquer par quelle voie communique
l’hypothalamus avec l’hypophyse.
par voie nerveuse
-> Que remarquez-vous concernant la vascularisation
entre l’hypothalamus et l’adénohypophyse ?
Les axones des neurones hypothalamiques sont
reliés directement à un 1er réseau
de capillaires sanguins, situés dans
la tige pituitaire.
Dans l'hypophyse antérieure ou
adénohypophyse, un 2ème réseau de
capillaires est relié au précédent par
un système porte : la veine
porte hypophysaire.
I.2 Mise en évidence d’une neurosécrétion
-> Analyser ces expériences et compléter le tableau, sachant que :
- LH = hormone Lutéinisante
- FSH = Hormone folliculostimulante
- LH et FSH sont des gonadostimulines
Expériences
Résultats
1) Destruction de certains amas de
neurones hypothalamiques
Arrêt de la libération de LH et de
FSH par l’adénohypophyse.
2) Prélèvement, à l’aide d’une canule
très fine, de sang dans le réseau
vasculaire de la tige pituitaire
Possibilité d’isoler une substance :
la GnRH, déclenchant la libération
des gonadostimulines.
Conclusion
Les neurones hypothalamiques
produisent une substance qui stimule la
production de LH et FSH
La substance produite par les neurones
hypothalamiques : la GnRH, est libérée
dans le sang => c’est donc une hormone.
Bilan : : La production de LH et FSH (gonadostimulines) est sous la dépendance d’une hormone
hypothalamique : la GnRH (Gonadotrophin Releasing Hormone ou gonadolibérine).
-> La GnRH est une neurohormone. Justifier. La GnRH est une hormone (déversée dans le sang) produite par
des cellules nerveuses (neurones hypothalamiques).
On définit l'axe gonadotrope comme l’ensemble de structure physiologiques intervenant dans la régulation de la
reproduction chez les mammifères organes génitaux, hypophyse et hypothalamus.
2
II. La régulation de la fonction reproductrice chez l’homme
II.1 Morphologie et anatomie de l’appareil génital de l’homme
Document 2 : ppareil uro-génital masculin
-> Placer certains termes de la légende du document 2, dans le tableau :
Gonades
Voies génitales (dans
l’ordre)
Glandes annexes
(préciser leur nombre)
Organes génitaux
externes
- Testicules
- Epididyme : contient un fin canal de 6m de longueur pelotonne sur lui-même
- Canal déférent (2)
- Urètre :
- Prostate (1) : sécrète 1/3 du liquide séminal (liquide du sperme) déversé dans l’urètre
- Vésicules séminales (2) : sécrètent 2/3 du liquide séminal, déversé dans les canaux
déférents
Verge (pénis) + gland
-> Quel organe n’est pas dans le tableau ? La vessie A quel appareil appartient-il ? Urinaire Quelle est sa relation avec
l’appareil génital ? L’urètre est un canal commun à l’appareil génital et urinaire.
-> Que produisent les testicules ? Spermatozoïdes + hormone sexuelle (testostérone)
-> Composition du sperme ? Spermatozoïdes + sécrétion des glandes annexes (liquide séminal)
Document 3 : coupe d’un testicule
1- testicule
2- Epididyme
3- Canal déférent
4- Tube séminifère
-> Légender le document 3
3
Document 4 : coupes d’un testicule
1lumière du tube
séminifère
2- Tissu interstitiel
3 Paroi du tube
séminifère
-> Légender le document 4
-> Quels sont les principaux constituants du testicule ? Tubes séminifères + tissu interstitiel
Document 5: coupes d’un tube séminifère
4
1
5
2
6
3
7
-> Légender le document 5
1-lumière du tube séminifère
4- Cellule de la lignée germinale
2- Spermatozoïdes
5- Cellule de Leydig (cellule interstitielle)
3- Cellule de Sertoli
6- Capillaire sanguin
7- Tissu conjonctif
-> De quoi est constitué le tissu interstitiel ? Cellules de Leydig + capillaires sanguin + tissu conjonctif
-> De quoi est constituée la paroi du tube séminifère ? Cellules de la lignée germinale + cellules de Sertoli
-> Que trouve-t-on dans la lumière du tube séminifère ? Spermatozoïdes
Les cellules de Sertoli assurent la nutrition des cellules germinales.
Les cellules de la lignée germinale évoluent de la périphérie vers le centre du tube séminifère. On dit que leur
évolution est centripète.
La gamétogénèse correspond à l’ensemble des étapes qui conduit à la fabrication des gamètes
La formation des gamètes mâles, les spermatozoïdes, correspond à la spermatogénèse. Elle a lieu dans les tubes
séminifères.
4
II.2 Hormone sexuelle mâle : la testostérone, secrétée par le testicule
II.2.1 Mise en évidence de la double fonction du testicule
-> Remplir les tableaux suivants :
Expérience 1
Conclusion : en déduire les fonctions du testicule
- La ligature des canaux déférents chez un mammifère mâle
entraîne une stérilité.
- L’ablation des testicules provoque non seulement la stérilité,
mais aussi la régression des caractères sexuels secondaires (pilosité,
développement de la musculature et des glandes sébacées,
modification du larynx…).
Cette régression ne se produit pas si après la castration on réalise
une greffe testiculaire.
Double fonction du testicule :
- Production des gamètes : les
spermatozoïdes car la ligature des canaux déférents
entraine une stérilité
- Production d’hormones car la greffe
supprime les effets de la castration.
Expérience 2
Conclusion : attribuer à chaque zone A et B sa fonction
On soumet des testicules aux rayons X :
- La zone A est détruite et l’animal devient stérile.
- La zone B n’est pas lésée et les caractères sexuels secondaires
persistent.
A : tube séminifère : produit les spermatozoïdes
B : cellules de Leydig : produisent la testostérone,
responsable des caractères sexuels secondaires
II.2.2 Les rôles de la testostérone
Document 6: Le contrôle hormonal du fonctionnement du testicule
Caractères sexuels primaires : croissance du pénis, augmentation du volume testiculaire,
développement des vésicules séminales, et de la prostate.
5
-> Déduire du document 6 les rôles de la testostérone sécrétée par le testicule
- Agit sur les tubes séminifères en stimulant la spermatogénèse ;
- Responsables des caractères sexuels primaires et secondaires.
II.3 le contrôle de l’axe gonadotrope masculin
II.3.1 Rôle de l’hypophyse
 Des observations cliniques :
Certains hommes souffrent d’hypogonadisme (développement testiculaire insuffisant). L’atrophie des
testicules est associée à des signes cliniques variés : stérilité, absence ou faible développement des
caractères masculins. Ces cas sont souvent dus à un déficit d’origine hypophysaire. Il est alors possible
d’améliorer l’état des malades en réalisant des injections de produits extraits de l’hypophyse.
-> Que peut-on déduire de ces observations : L’hypophyse agit par voie hormonale sur les testicules, en
favorisant la production des gamètes, et les caractères sexuels masculins.

Mise en évidence du rôle de l’hypophyse : compléter le tableau
Expériences
1) On procède à l’ablation de
l’hypophyse d’un animal
2) Injection d’extraits
hypophysaires correctement
dosés à un animal
hypophysectomisé
Résultats
Arrêt complet du
fonctionnement testiculaire
Reprise du fonctionnement
testiculaire (spermatogénèse,
production de testostérone)
3) Injection de 2 hormones
hypophysaires : LH et FSH à un
animal hypophysectomisé
Reprise de la spermatogénèse
et de la sécrétion de
testostérone

Mise en évidence des rôles de la LH et de la FSH
Injection de LH à un
animal impubère
Injection de FSH à
un animal impubère
Conclusion
Conclusion
Régulation de l’activité testiculaire par
l’hypophyse
L’hypophyse agit par voie hormonale sur
les testicules. Ces hormones agissent sur :
- les tubes séminifères en activant
la
spermatogénèse
- les cellules de Leydig sécrétrices
de testostérone
Les hormones hypophysaires qui
interviennent sont LH et FSH
(gonadostimulines)
Lignée germinale
Cellules de Sertoli
Cellules de Leydig
Au repos
Peu développée
Activée
Caractères sexuels
secondaires
Développée
Activée
Développée
Inactivées
Absents
FSH favorise le
développement des
cellules de Sertoli
(nourricières)
LH active les cellules
de Leydig
LH stimule la production
de la testostérone par
les cellules de Leydig
FSH stimule la
spermatogénèse
-> Quelles sont les cellules cibles de chacune des gonadostimulines ?
LH : cellules de Leydig
FSH : cellules germinales, cellules de Sertoli
Bilan
L’hypophyse sécrète 2 gonadostimulines : LH et FSH
- LH stimule les cellules de Leydig productrices de testostérone ;
- FSH active indirectement la spermatogénèse : elle stimule les cellules de Sertoli qui produisent des
protéines indispensables à la réception de la testostérone par les cellules de la lignée germinale.
6
II.3.2 Rôle de l’hypothalamus
-> Expériences à analyser en s’aidant du document 6 :
Expériences
1) destruction de certains amas de
neurones hypothalamiques
3) Hypophyse déconnectée de
l’hypothalamus par section de la
tige pituitaire
Résultats
Arrêt de la libération de LH et
de FSH par l’hypophyse
antérieure
Augmentation brutale de la
libération de LH et de FSH par
l’hypophyse antérieure
Arrêt de la libération de LH et
de FSH par l’hypophyse
antérieure
4) Prélèvement, à l’aide d’une
canule très fine, de sang dans le
réseau vasculaire de la tige
pituitaire
On peut isoler une substance
très active, la GnRH,
déclenchant la libération des
gonadostimulines.
2) Stimulation électrique de ces
mêmes amas de neurones
Conclusion
Régulation de l’activité de l’hypophyse
antérieure par l’hypothalamus
Ces neurones hypothalamiques produisent
une substance qui stimule la production de
LH et FSH par l’hypophyse antérieure
L’extrémité axonique des neurones
hypothalamiques, en contact avec les
capillaires sanguins, y déverse la substance.
=> c’est donc une hormone. Elle est ensuite
transportée aux cellules de l’antéhypophyse.
La GnRH est une hormone produite par les
neurones hypothalamiques :
neurohormone.
Elle stimule la production de LH et FSH
par l’adénohypophyse.
II.3.3 Importance du rétrocontrôle
-> Expériences à analyser en s’aidant du document 6 :
Expériences
1) Chez un bélier, on met en place une
canule permettant de prélever le sang
au niveau de la tige pituitaire.
On y injecte une forte dose de
testostérone.
2) Chez une souris mâle castrée, on
injecte dans la circulation générale de
la testostérone radioactive. On réalise
ensuite une autoradiographie d’une
coupe fine d’hypothalamus.
2) Chez une souris mâle castrée, on
dose la production de
gonadostimulines hypophysaires
Résultats
Arrêt de la production de GnRH
Conclusion
La testostérone en grande quantité
inhibe la production de GnRH par
l’hypothalamus
Les neurones hypothalamiques
sont radioactifs
Les neurones hypothalamiques
possèdent des récepteurs à la
testostérone
Elévation importante de LH et
FSH
Une baisse de la production de
testostérone induit une
augmentation de LH et FSH par
l’hypothalamus.
Bilan : (document 6) La testostérone exerce en permanence un effet modérateur sur le complexe
hypothalamo-hypophysaire. Il s’agit d’un rétrocontrôle négatif :
- Sur l’hypothalamus : Testostérone => GnRH (gonadolibérine)
- Sur l’hypophyse
: Testostérone => LH et FSH (gonadostimulines)
7
Régulation de la fonction de reproduction chez l’homme
Hypothalamus
Complexe
hypothalamo-
GnRH
hypophysaire
Rétroaction
négative
Hypophyse
antérieure
Stimule l’activité des
cellules de Sertoli
LH
FSH
Stimule la synthèse de
testostérone
Testicule
Tubes séminifères
Cellules de Leydig
(Tissu interstitiel)
Stimule
Cellules de Sertoli
Spermatozoïdes
Testostérone
Spermatogenèse Mise en place et maintien des
caractères sexuels secondaires
8
III. La régulation de la fonction reproductrice chez la femme
III.1 Morphologie et anatomie de l’appareil génital de la femme
Document 7 : Appareil génital de la femme
-> Légender le document 7 et placer les termes : Ovaire, muqueuse utérine = endomètre, paroi musculaire de
l’utérus = myomètre, vagin, pavillon, trompe.
-> Nommer les gonades féminines : les ovaires
9
III.2 Les cycles sexuels
III.2.1 Le cycle de l’ovaire
Document 8 : Coupe d’ovaire
-> Qu’observe-t-on à la périphérie de l’ovaire ? ces structures
ont-elles toutes la même taille ?
Follicules ovariens de tailles différentes. Taille > de A1 à D.
Chaque ovaire contient de nombreux follicules.
Chaque follicule est constitué d’un ovocyte, et d’une couronne de cellules folliculaires.
Les gamètes se forment à partir d’un stock d’ovocytes constitués avant la naissance (400 000 futurs gamètes à la
naissance). Chaque ovocyte est alors entouré de cellules folliculaires pour former un follicule primordial (A1).
A partir de la puberté, les follicules primordiaux vont subir plusieurs étapes de maturation (document 9):
Document 9 : Evolution folliculaire
A- Du follicule primordial (1) au
follicule primaire (2)






B- Follicule secondaire
1
2
C- Follicule tertiaire ou
cavitaire
D- Follicule mûr ou de
De Graaf
Environ 2 mois avant chaque cycle, quelques follicules primordiaux (A1) débutent leur maturation.
Les cellules folliculaires se multiplient et forment une simple couche de cellules juxtaposées autour de l’ovocyte : c’est le
follicule primaire (A2).
Puis les cellules folliculaires se multiplient et forment plusieurs couches constituant la granulosa (B1), et s’entourent
d’une thèque (B2) : c’est le follicule secondaire (B). Puis se forme le follicule tertiaire ou cavitaire (C) : appelé ainsi car
une cavité = antrum se forme au sein des cellules folliculaires.
On obtient enfin un seul follicule mûr ou de De Graaf (D) à chaque cycle.
Il est capable de libérer l’ovocyte lors de l’ovulation.
E- Le corps jaune
Après l’ovulation, les cellules folliculaires se transforment en corps jaune (E). Il
persiste jusqu’à la fin du cycle puis dégénère.
Le cycle ovarien peut être schématisé par le document 10 :
10
Document 10: Le cycle ovarien
Phases
du cycle
Temps
en jours
1- Phase folliculaire
J0
2-Ovulation
3- Phase lutéinique.
J 14
J 28
-> Annoter le document 10 : flèches
-> Phases du cycle : expliquer ce qui se déroule durant chaque phase et les nommer :
- Phase 1 : évolution des follicules ovariens = folliculogénèse => Phase folliculaire
- Phase 2 : libération d’un ovocyte = ovulation
- Phase 3 : développement du corps jaune qui régresse => phase lutéinique car les cellules du cops
jaune produisent un pigment de couleur jaune : la lutéine
-> Déterminer la durée de chaque phase sachant qu’un cycle dure en moyenne 28 jours.
11
III.2.2 Le cycle de l’utérus
Document 11: Le cycle utérin
-> Compléter le tableau :
Date
Epaisseur de l’endomètre
J0
5 mm
J5
<1mm
J14
3.5 mm
J19
4 mm
J26
4.5 mm
-> Comment évolue la muqueuse utérine entre J0 et J4 : l’endomètre d’épaisseur maximale est éliminé
=> règles ou menstruations
-> Comment évolue la muqueuse utérine entre J5 et J14 :
- l’endomètre s’épaissit, les cellules épithéliales prolifèrent => phase prolifératrice
- l’endomètre se vascularise
-> Comment évolue la muqueuse utérine entre J15 et J28 :
- faible épaississement de l’endomètre
- développement de glandes sécrétrices de mucus => formation de la dentelle utérine
-> Quelle est la fonction de la « dentelle utérine » ?
Recevoir un éventuel embryon en cas de fécondation. Le mucus servirait alors à nourrir l’embryon.
-> Comment évolue la muqueuse utérine en fin de cycle, en l’absence de fécondation ?
Destruction de la muqueuse utérine qui se détache et s’élimine avec un saignement : les règles.
Remarque : Cycle de la glaire cervicale
La glaire cervicale est un mucus sécrété par le utérin.
 Elle devient moins épaisse au moment de l’ovulation pour favoriser le passage des spermatozoïdes.
 Hors période ovulatoire : elle est plus épaisse et empêche l’accès aux germes.
12
III.3 Le contrôle de l’axe gonadotrope féminin
Document 12: Hormones et cycle ovarien
Follicule
Primaire
Phase
folliculaire
Follicule
de De Graaf
Corps jaune
Ovulation
III.3.1 Les hormones ovariennes
Document 13
Corps jaune en
dégénérescence
Phase
lutéinique
Document 14
Œstrogènes
A la puberté  - Croissance et développement de
l’utérus, du vagin et des glandes
annexes


- Acquisition de la morphologie
féminine
A chaque
- Prolifération de la muqueuse
cycle, de la
utérine et vaginale
puberté à la
ménopause
Progestérone
- Apparait à la 1ère ovulation
- Action sur la muqueuse
utérine (dentelle utérine)
- Elévation de la
température corporelle
-> Compléter le tableau en vous aidant des documents 12, 13 et 14 :
Hormones ovariennes
Evolution du taux sanguin
au cours du cycle
Cellules sécrétrices (doc 13)
Rôles des hormones ovariennes
Œstrogènes
- Pendant la phase folliculaire avec un
pic juste avant l’ovulation
- Pendant la phase lutéinique plus
faiblement
-Thèque interne des follicules et
cellules de la granulosa
- Corps jaune
- responsable des caractères sexuels
primaires et secondaires
- Epaississement de la muqueuse
utérine
Progestérone
- Pendant la phase lutéinique
uniquement
- Corps jaune
- Formation de la dentelle utérine
- Elévation de la température
corporelle
13
III.3.2 Le contrôle du cycle ovarien
-> Compléter le tableau en vous aidant du document 12 :
Hormones
hypophysaires
Evolution du taux
sanguin
au cours du cycle
FSH
LH
- Produit pendant la phase folliculaire
- Pic de FSH plus petit que celui de la
LH
- Produit plus faiblement pendant la
phase lutéinique
- Taux stable et faible pendant presque
tout le cycle
- Pic de LH juste avant l’ovulation
-> Déterminer le rôle de la FSH et de la LH :
Expériences
1) Chez une ratte hypophysectomisée dont les
ovaires ne contiennent plus que des follicules
primordiaux et primaires, on injecte de la FSH.
2) Chez la lapine, l’ovaire reste bloqué en fin de
phase folliculaire tant qu’un accouplement ne s’est
pas produit.
On lui injecte une dose de LH.
Résultats
Apparition de nombreux follicules
secondaires et cavitaires.
L’ovulation est déclenchée.
Conclusion
La FSH déclenche la
folliculogénèse
Le pic de LH déclenche
l’ovulation
-> Qu’est-ce qui contrôle le cycle de l’ovaire : l’hypophyse par la sécrétion de LH et FSH (gonadostimulines ou
gonadotrophines)
Bilan :
- la FSH (Hormone Folliculo-Stimulante), intervient dans la maturation des follicules ovariens (folliculogénèse), et
stimule la sécrétion des oestrogènes.
- La LH (Hormone Lutéinisante) déclenche l’ovulation grâce à un pic de sécrétion vers le milieu du cycle, puis
provoque la transformation du follicule en corps jaune.
II.3.3 Le contrôle de l’hypophyse
 On étudie le cas clinique d’une jeune fille de 16 ans qui présente différents symptômes :
 Pas de développement des seins ;
 Absence de menstruations.
L’échographie révèle 2 ovaires de taille normale. Une biopsie pratiquée sur l’ovaire ne montre rien
d’anormal.
-> Quelle conclusion peut-on tirer ? Les symptômes ne proviennent pas de l’ovaire
 On injecte à cette patiente de la GnRH (à t = 10min), puis on mesure la concentration de FSH et de LH.
Rappel : la GnRH est une gonadolibérine hypothalamique.
Les résultats sont reportés dans le document 15.
Document 15
14
-> Quelle est l’action de la GnRH sur les 2 hormones hypophysaires ?
Après injection de GnRH (t = 10 min) : la production de LH passe de 25 à 150 U/L en 20 min
La production de FSH passe de 0.4 à 0.9U/L en 50 min
=> La GnRH hypothalamique déclenche la production de LH et de FSH par les cellules de l’antéhypophyse.
-> Conclure quant aux symptômes de cette patiente.
 Son hypothalamus ne produit pas de GnRH donc l’hypophyse ne produit ni FSH ni LH.
Il n’y aura pas de folliculogénèse sans FSH donc pas de cycle ovarien, et donc pas de règles.
 Les follicules ovariens ne produiront pas d’œstrogènes responsables des caractères sexuels => pas de
seins.
Bilan : Qu’est-ce qui contrôle l’hypophyse ? L’hypothalamus par production de GnRH
III.4 Le rétrocontrôle ovarien sur le complexe hypothalamo-hypophysaire
Expériences
1) Chez la ratte, une ovariectomie bilatérale a des
conséquences sur la sécrétion des gonadostimulines
hypophysaires
2) Chez la brebis, une injection d’œstradiol a des effets
sur les sécrétions de GnRH et de LH
3) Chez une guenon ovariectomisée, des injections
d’œstradiol sont réalisées suivant le protocole suivant :
1. Perfusion d’œstradiol maintenant le taux
plasmatique à 60 pg.ml-1
2. Injection supplémentaire d’une forte dose
d’œstradiol
Résultats
Augmentation de la production de FSH et LH
Diminution de la production de GnRH et de LH
1. Le taux de LH diminue
2. Le taux de LH augmente
-> Pour chaque expérience, localiser le rétrocontrôle et le qualifier (positif ou négatif) en justifiant.
Expérience 1 :
Ovariectomie donc
œstrogène et progestérone
Oestrogènes et progestérone 
FSH et LH  Rétrocontrôle négatif entre les hormones
ovariennes
et les hormones hypothalamiques
Expérience 2 :
œstradiol 
GnRH et LH  rétrocontrôle négatif entre les œstrogènes (hormones ovariennes et
le
complexe hypothalamo-hypophysaire
Expérience 3 :
1.
Faible d’œstradiol 
LH  rétrocontrôle négatif entre les œstrogènes (hormones ovariennes
et
l’hypophyse
2.
Forte d’œstradiol 
LH  rétrocontrôle positif entre les œstrogènes (hormones ovariennes
et
l’hypophyse
Bilan : le complexe hypothalamo-hypophysaire détecte les variations du taux des hormones produites par les
ovaires. Ces gonades exercent donc un rétrocontrôle sur le complexe hypothalamo-hypophysaire.
=> La nature du rétrocontrôle (positif ou négatif) dépend de la concentration en œstrogènes dans le sang
15
Document 16 : Relations entre les hormones ovariennes et le complexe hypothalamo-hypophysaire
En phase folliculaire : le follicule immature sécrète une faible dose d’œstrogènes dans le sang, ce qui entraine un
rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire, freinant la production de :
- GnRH par l’hypothalamus
- FSH et LH par l’hypophyse
Avant l’ovulation : en fin de phase folliculaire le follicule de De Graaf sécrète une grande quantité d’œstrogènes,
ce qui entraine un rétrocontrôle positif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. Il déclenche 12h plus tard,
un pic de LH qui déclenche l’ovulation 24h après.
En phase lutéinique : la sécrétion importante de progestérone par le corps jaune, associée à la faible quantité
d’œstrogènes, entraine un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire, freinant la
production de :
- GnRH par l’hypothalamus
- FSH et LH par l’hypophyse
Le corps jaune régresse, les taux d’hormones ovariennes chutent et un nouveau cycle commence.
16
17
IV. Maîtrise de la procréation
D’après le document 17 :
- Définir la contraception
Utilisation de méthodes qui empêchent la fécondation.
- Définir la contragestion
Utilisation de méthodes qui empêchent la nidation et la gestation.
IV.1 La contraception hormonale
IV.1.1 La pilule
Mise au point par Pincus en 1955, c’est la méthode contraceptive la plus utilisée en France.
- Estimer son efficacité : méthode la plus efficace => proche de 100%
- De quoi est composée cette pilule ? D’hormones de synthèse = œstrogènes et progestérone
- Quel est son mode d’action ? Quelles en sont les conséquences ?
Rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire
->
LH et FSH hypophysaires => pas de folliculogénèse donc pas d’ovulation
-> modification de la glaire cervicale qui devient plus épaisse donc moins perméable aux
spermatozoïdes.
->
diminution de l’épaisseur de l’endomètre => empêche la nidation
- Pour chaque type de pilule, préciser leur composition et leur mode d’action

Pilule combinée ou œstro-progestative :
- Composition : 2 dérivés de l’œstrogène et de la progestérone.
- Mode d’action : bloque l’ovulation, modifie la glaire cervicale et l’endomètre.
Elle est prise quotidiennement pendant les 21 premiers jours du cycle. L’interruption du traitement
pendant une semaine permet les règles.

Pilule progestative ou micropilule :
- Composition : uniquement progestérone
- Mode d’action : modifie la glaire cervicale pour empêcher les spermatozoïdes de franchir le
col
de l’utérus. N’empêche pas l’ovulation.
Le traitement est continu car il n’empêche pas les règles (plaquettes de 28 pilules).
18
Document 17 : Méthodes contraceptives et contragestives
Diverses méthodes sont actuellement à la disposition des couples pour leur permettre d’éviter une grossesse
indésirée. Certaines empêchent la fécondation et sont donc des méthodes contraceptives ; d’autres empêchent la
nidation et la gestation et sont donc des méthodes contragestives. Ces méthodes, en France, doivent pouvoir être
réversibles et temporaires.
- Effets secondaires de la pilule : problèmes circulatoires, prise de poids, nausées, dépression …
19
Pour pallier ces inconvénients, la composition des pilules a évolué : (document 18)
Expliquer d’après le document 18 comment cette composition a évolué.
-> Diminution de la dose d'hormones : on est passé des pilules dites normodosées (50 µg d'œstrogène)
aux pilules minidosées ou minipilules (contenant 35 µg ou moins
d'œstrogène) -> Nouveaux progestatifs
Conclusion : Un contrôle médical est donc indispensable (4) pour choisir la pilule qui convient le mieux à
chacune et éviter ainsi tout risque d’accident.
Document 18 : Les différentes générations de pilules
IV.1.2 Les nouveaux contraceptifs hormonaux
 Le patch contraceptif : il délivre une association œstro-progestative de 3ème
génération et agit comme une pilule combinée. Il reste en place pendant 3
semaines suivies d'une interruption d'une semaine.
 L'implant contraceptif : bâtonnet cylindrique de 4 cm de long et 2 mm de
diamètre. Posé sous la peau du bras par un médecin. Il délivre un progestatif
en continu pendant 3 ans.
 Le dispositif intra-utérin (DIU) hormonal présente un manchon qui libère
lentement un progestatif pendant 3 à 5 ans.
20
IV.2 La contraception non-hormonale ou mécanique
A l’aide du document 17, compléter le tableau suivant :
Méthodes
Description
Préservatif
masculin
Cylindre de latex fin se
déroulant sur la verge
en érection
Poche en latex placée
dans le vagin, dont la
partie externe recouvre
la vulve
Cupule de silicone
appliquée sur le col de
l’utérus,
Empêche le contact
entre les gamètes
- Empêche la montée
des spermatozoïdes
dans l’utérus
- Associée à une crème
spermicide
- Réutilisable
- Efficace si
correctement
posé
Dispositif en forme de
T entouré d’un fil de
cuivre (stérilet
classique)
Empêche la nidation en
provoquant une
inflammation utérine
- Efficace
- Durée : 2-3 ans
Préservatif
féminin
Diaphragme
Stérilet ou
dispositif
intra-utérin
(DIU)
Mode d’action
Empêche le contact
entre les gamètes
Intérêt
Efficacité
Protège aussi
contre les MST,
dont le SIDA
Protège aussi
contre les MST,
dont le SIDA
Inconvénients
Acceptabilité variable
selon les individus
Acceptabilité variable
selon les individus
- Ne protège pas des
MST
- Doit être
correctement posé
- Laisser en place 6 à
8h après le dernier
rapport
- Ne protège pas des
MST
- Provoque des règles
plus abondantes
IV.3 La contragestion hormonale
IV.3.1 La pilule du lendemain
D’après le document 17 :
- Donner sa composition Doses massives de progestatifs ou œstrogènes-progestatifs
- Donner son mode d’action : la muqueuse utérine impropre à la nidation par élimination de l’endomètre.
- Posologie : 1ère prise dans les 3 jours qui suivent un rapport supposé fécondant
Puis 2ème prise 12 h après.
IV.3.2 Le RU 486
- Donner son mode d’action : antagoniste de la progestérone dont il occupe les récepteurs. Comme en fin de cycle,
la chute de progestérone entraine les règles.
=> Expulsion de l’embryon 3 jours après la prise.
.
Le RU 486 est donc utilisé en cas d’interruption Volontaire de Grossesse (IVG).
En France, l’IVG peut être pratiquée jusqu’à la fin de la 12ème semaine de grossesse, mais l’IVG médicamenteuse
n’est possible que jusqu’à la 5ème semaine de grossesse. Au-delà, l’IVG est réalisée chirurgicalement.
21
IV.4 Dimension éthique de la maîtrise de la contraception
22
Téléchargement