Joseph Fourier - LPSC

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Section des Formations et des diplômes
Evaluation des masters
de l’Université Grenoble 1 –
Joseph Fourier
Juillet 2010
Section des Formations et des diplômes
Evaluation des masters
de l’Université Grenoble 1 –
Joseph Fourier
Juillet 2010
Evaluation des diplômes
Masters – Vague A
ACADÉMIE : GRENOBLE
Établissement : Université Grenoble 1 - Joseph Fourier
Demande n° S3110054248
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Ingénierie, traçabilité, développement durable
Présentation de la mention
L’objectif de cette mention « Ingénierie, traçabilité, développement durable » (ITDD), purement
professionnelle, est de former des ingénieurs et cadres pour répondre à des besoins industriels dans les domaines de
la gestion de l’énergie nucléaire et de l’environnement industriel. Elle est portée par l’Université Grenoble 1 – Joseph
Fourier (UJF) et parfaitement adossée au monde socio-économique. Elle se compose de quatre spécialités, les
thématiques sont claires et bien regroupées :




GeDéRa : Gestion scientifique et technologique des déchets radioactifs ;
ADIN : Assainissement d’installations nucléaires ;
SN : Sureté nucléaire ;
GEI : Gestion de l’environnement industriel.
Avis condensé

Avis global :
Ce master purement professionnel, dont les orientations sont plus technologiques que scientifiques, est une
formation créée pour répondre à des besoins industriels et former des cadres dans les domaines de la gestion de
l’énergie nucléaire et de l’environnement industriel. Cette offre de formation est excellente et se trouve être en
parfaite adéquation avec la situation socio-économique locale et nationale. Il existe des liens très étroits avec les
partenaires industriels locaux et nationaux (Commissariat à l’Energie Atomique - CEA) et les résultats en termes
d’emplois sont remarquables.

Points forts :
La formation très professionnalisante (100% dans les spécialités nucléaires).
L’offre de formation bien ciblée thématiquement et sans recouvrement avec les formations d’ingénieurs
locales.
 Les liens très étroits avec les partenaires industriels locaux et nationaux.
 Le flux d’étudiants en constante augmentation.
 Le taux de réussite excellent.
 La mise en place de l’apprentissage par alternance depuis la rentrée 2009.



Points faibles :



La spécialité « GEI » dont le taux d’insertion sur un emploi à durée indéterminée est de 60% à 12 mois.
Le manque d’enseignements transversaux.
NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : A+
1

Recommandation pour l’établissement :
Il conviendrait d’essayer d’améliorer les enseignements transversaux.
L’ouverture de la spécialité « GEI » aux étudiants sans statut salarié devrait contribuer à améliorer le taux
d’insertion professionnelle en CDI qui semble un peu faible.
Avis détaillé
1  OBJECTIFS (scientifiques et professionnels) :
La mention de master « ITDD » a été spécifiquement créée pour répondre à des besoins industriels et former
des cadres (ingénieurs spécialisés) dans les domaines de la gestion de l’énergie nucléaire et de l’environnement
industriel. Pour des raisons conjoncturelles évidentes, la demande de diplômes (estimée à 1200 par an sur dix ans,
selon les rédacteurs, et qui est à comparer avec 300 diplômés par an actuellement) dans ces spécialités explose,
rendant ces formations très professionnalisantes. De plus, le site grenoblois est reconnu comme étant l’un des pôles
majeurs de formation dans le domaine du nucléaire.
2  CONTEXTE (positionnement, adossement recherche, adossement aux milieux socioprofessionnels, ouverture internationale) :
Cette formation s’insère parfaitement au sein de l’UJF et s’adosse sur deux écoles doctorales : « Physique » et
« Terre, univers, environnement » (TUE). Les trois spécialités (« GeDéRa », « ADIN », « SN ») sont adossées au
Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (LPSC). La spécialité « GEI » est adossée à la plateforme
ECOMETRIX spécialisée dans la métrologie des polluants de type composés organiques volatils. Au niveau régional ou
national, on retrouve un certain nombre de formations dans le domaine de l’environnement industriel mais sans
recouvrements notables avec l’offre de la mention « ITDD ». On note enfin une co-habilitation avec l’Institut National
des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN) pour deux des quatre spécialités (« GeDéRa » et « ADIN »).
L’adossement aux milieux socio-professionnels est très important. En effet, pour les spécialités « GeDéRa »,
« ADIN » et « SN », plusieurs partenaires industriels ont participé à la conception de la maquette formation et ont
fourni des enseignements spécialisés (domaines très pointus qu’il est impossible de trouver dans le monde
universitaire ; ils ont proposé de nombreux stages et permis de visiter les sites industriels les plus représentatifs des
métiers visés. Ces partenaires sont : Le CEA par le biais de l’INSTN, Le Centre d’Ingénierie de la Déconstruction et de
l’Environnement (CIDEN) d’EDF, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), ONET Technologies (qui
regroupe ONECTRA, SOGEDEC, COMEX NUCLEAIRE, TECHMAN INDUSTRIE), AREVA (AREVA NC, AREVA TA, AREVA SGN)
ainsi que l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets RAdioactifs (ANDRA) et l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Pour
la spécialité « GEI », une dizaine d’entreprises (régionales et nationales) sont partenaires (SCHNEIDER ELECTRIC,
STMicroelectronics…).
L’ouverture à l’international est difficile dans le cadre d’une formation en alternance.
3  ORGANISATION GLOBALE DE LA MENTION (structure de la formation et de son
organisation pédagogique, politique des stages, mutualisation et co-habilitations,
responsable de la formation et équipe pédagogique, pilotage de la formation) :
Les étudiants de la deuxième année de master (M2) sont principalement issus de la première année de master
(M1) « ITDD » et d’autres M1 nationaux (dont UJF). Le passage du M1 au M2 se fait donc naturellement. Il y a un stage
de quatre à six mois en entreprise à la fin du M1 et le M2 se déroulant en alternance on a 18 semaines à l’université et
34 semaines en entreprise. Il y a une forte mutualisation pour les trois spécialités « GeDéRa », « ADIN » et « SN » mais
il n’y en a pas pour la spécialité « GEI ». Il existe un partenariat avec Grenoble INP au niveau de la plateforme
expérimentale physique nucléaire du LPSC. Le responsable de la formation ainsi que les responsables de spécialité et
les 10 enseignants de l’UJF sont tous des spécialistes du domaine. On note une centaine d’intervenants extérieurs
pour les trois spécialités « GeDéRa », « ADIN » et « SN » et 13 pour la spécialité « GEI ». Un conseil de
perfectionnement a été mis en place à la rentrée 2009 ; il est constitué d’une dizaine de membres et siège deux fois
par an.
2
4  BILAN DE FONCTIONNEMENT (origines constatées des étudiants, flux, taux de réussite,
auto-évaluation, analyse à 2 ans du devenir des diplômés, bilan prévisionnel pour la
prochaine période) :
Environ 40% des étudiants viennent de la région Rhône-Alpes et le reste du recrutement est national. Le
nombre d’étudiants étrangers est marginal. Il y avait 36 étudiants à l’ouverture du M1 en 2008, et 41 en 2009. Au
niveau M2, il y a 71 étudiants en alternance pour la rentrée 2009. On note une progression constante du flux
d’étudiants depuis cinq ans. Le taux de réussite approche les 100% en M1 et en M2. Un résultat remarquable est
l’excellente employabilité des diplômés des spécialités « ADIN », « SN » et « GeDéRa ». Cependant, pour la spécialité
« GEI », environ 60% des étudiants trouvent un emploi stable à 12 mois. La modification de la spécialité « GEI » va
permettre à ce M2 professionnel d’être désormais uniquement proposé en contrat d’alternance (apprentissage et
professionnalisation). Cela devrait améliorer la situation de cette spécialité un peu en retrait par rapport aux trois
autres.
3
Avis par spécialité
Gestion scientifique et technologique des déchets radioactifs (GeDéRa)

Avis :
Cette spécialité offre une formation dans la « Gestion scientifique et technologique des déchets radioactifs ».
Elle forme des ingénieurs qui travailleront sur des centres de production d’énergie nucléaire, des usines de production
ou de retraitement de combustibles nucléaires en fonctionnement ou en démantèlement. C’est une très bonne
formation professionnalisante qui bénéficie d’un excellent réseau d’intervenants et de partenaires industriels et qui
est en parfaite adéquation avec la demande et la situation socio-économique. On retrouve des caractéristiques
similaires pour les trois spécialités « GeDéra », « ADIN » et « SN ».

Points forts :








Points faibles :



La demande de diplômés dans ce domaine est très importante.
Le temps de recherche d’emploi est très faible (moins d’un mois).
L’excellent réseau d’intervenants et de partenaires industriels.
Le recrutement national (en M2, les 2/3 des étudiants ne viennent pas de l’UJF).
La co-habilitation avec l’INSTN.
La forte mutualisation des unités d’enseignement (UE) avec les autres spécialités « ADIN » et « SN ».
L’adéquation du cursus avec la demande.
Le manque d’enseignements transversaux.
Des cours d’anglais mais absence d’enseignements donnés en anglais.
Recommandation pour l’établissement :
C’est une très bonne formation bien insérée dans le milieu industriel, il conviendrait cependant de veiller à
renforcer les enseignements transversaux permettant d’améliorer l’adaptabilité des diplômés.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
Assainissement d’installations nucléaires (ADIN)

Avis :
Cette spécialité forme des ingénieurs spécialisés dans le démantèlement et l’assainissement d’installations
nucléaires anciennes. Cette très bonne formation professionnalisante, pertinente et parfaitement finalisée compte
tenu des métiers visés, bénéficie d’un excellent réseau d’intervenants et de partenaires industriels et est en parfaite
adéquation avec la demande et la situation socio-économique. On retrouve des caractéristiques similaires pour les
trois spécialités « GeDéra », « ADIN » et « SN ».

Points forts :







La demande de diplômés dans ce domaine est très importante.
Le temps de recherche d’emploi est très faible (moins d’un mois).
Le réseau d’intervenants et de partenaires industriels est excellent.
Le recrutement est national (en M2, les 2/3 des étudiants ne viennent pas de l’UJF).
La spécialité est co-habilitée avec l’INSTN.
La mutualisation des UE avec les autres spécialités « GeDéRa » et « SN » est forte.
Le cursus est en adéquation avec la demande.

4

Points faibles :



Le manque d’enseignements transversaux.
Des cours d’anglais mais pas d’enseignements donnés en anglais.
Recommandation pour l’établissement :
Cette très bonne formation est bien insérée dans le milieu industriel, il conviendrait cependant de veiller à
renforcer les enseignements transversaux.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
Sureté nucléaire (SN)

Avis :
Cette spécialité forme des ingénieurs en sûreté nucléaire pour les phases de conception, d’exploitation ou de
dé-mantèlement des installations nucléaires. Il s’agit d’une très bonne formation professionnalisante, pertinente et
parfaitement finalisée compte tenu des métiers visés. Elle bénéficie d’un excellent réseau d’intervenants et de
partenaires industriels et qui est en parfaite adéquation avec la demande et la situation socio-économique. On
retrouve des caractéristiques similaires pour les trois spécialités « GeDéra », « ADIN » et « SN ».

Points forts :






Points faibles :




La forte demande de diplômés dans ce domaine.
Le temps de recherche d’emploi très faible (moins d’un mois).
L’excellent réseau d’intervenants et de partenaires industriels.
La forte mutualisation des UE avec les autres spécialités « ADIN » et « GeDéRa ».
L’adéquation du cursus avec la demande.
Le manque d’enseignements transversaux.
Des cours d’anglais mais pas d’enseignements donnés en anglais.
Peut être un peu trop d’optimisme dans les flux à venir.
Recommandation pour l’établissement :
La formation est très bonne et bien insérée dans le milieu industriel, il faudrait cependant veiller à renforcer
les enseignements transversaux.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
Gestion de l’environnement industriel (GEI)

Avis :
Cette spécialité forme des ingénieurs et des responsables de services environnement et sécurité de tous les
secteurs industriels. C’est une formation transdisciplinaire dont 50% de l’enseignement est non scientifique. Elle est
pertinente et répond à une forte demande locale et nationale.

Points forts :





La formation est en adéquation avec la demande et la situation socio-économique.
La demande de diplômés dans ce domaine est importante.
Le recrutement national, régional et local (en M2, les 30 à 50% des étudiants ne viennent pas de l’UJF).
La bonne implication des partenaires industriels (mais plus faible que dans les autres spécialités).
Point faible :


Le taux d’insertion relativement faible (60% des étudiants trouvent un emploi stable à 12 mois).
Le faible nombre d’intervenants industriels.
5

Recommandations pour l’établissement :
Des efforts pourraient être faits pour améliorer l’insertion professionnelle et le nombre d’intervenants
industriels. Une co-habilitation avec d’autres établissements serait aussi souhaitable.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A
6
Evaluation des diplômes
Masters – Vague A
ACADÉMIE : GRENOBLE
Établissement : Université Grenoble 1 - Joseph Fourier
Demande n° S3110054260
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Chimie et procédés
Présentation de la mention
La mention « Chimie et procédés » est issue du rapprochement de l’ancien IUP « Génie des systèmes
industriels » (GSI) et des autres formations de l’UFR de Chimie. Les deux majeures « Chimie du vivant » et « Génie des
procédés » visent à une meilleure cohérence d’ensemble, d’une part en poursuivant la professionnalisation des
parcours de chimie et d’autre part en resserrant l’offre de formation.
Cette mention comporte deux majeures en première année de master (M1).
La majeure « Génie des procédés » débouche pour la deuxième année de master (M2) sur la spécialité « Génie
des procédés » (GdP). Celle-ci se décline en trois parcours professionnels : « Procédés chimiques et traitement des
effluents chimiques » (PCTE), « Formulation, analyse et contrôle » (FAC) et « Génie énergétique et thermique »
(GET).
La majeure « Chimie du vivant » débouche sur trois spécialités de M2 :
« Synthèse organique pour les industries pharmaceutiques et agrochimiques » (SOPIA) avec un parcours
« recherche » et un parcours professionnel ;
 « Chimie bio-organique et bio-inorganique » (CBOBI) avec un parcours « recherche » ;
 « Polymères pour technologies avancées » (PTA) avec un parcours professionnel et un parcours
« recherche » en anglais sur deux ans intitulé « Master in chemistry ».

Avis condensé

Avis global :
Cette formation s’inscrit dans le cadre des compétences spécifiques et de haut niveau de l’environnement
recherche, haute technologie et centres techniques du pôle grenoblois et de la région Rhône-Alpes. Elle s’inscrit dans
la politique scientifique de l’Université Grenoble 1 – Joseph Fourier (UJF), et plus généralement celle de la région. En
effet, cette mention regroupe l’ensemble des enseignements de la chimie organique et du génie des procédés. Les
intervenants, les laboratoires supports et les écoles doctorales d’appartenance sont reconnus. Il y a une bonne
implication des industriels.

Points forts :
Le bon adossement des spécialités « recherche » aux laboratoires grenoblois, aux écoles doctorales, aux
pôles, centres techniques, clusters, industries.
 La bonne implication des enseignants-chercheurs et des chercheurs.
 Le bon adossement des spécialités professionnelles au monde industriel.

1
Le réseau international (interactions avec les universités indiennes), mise en place d’un « Master in
chemistry ».
 L’auto-évaluation partielle mais explicite.


Points faibles :
Les mutualisations et les recrutements à l’international sont faibles par rapport à d’autres mentions de
master en sciences de l’académie.
 Les informations sur le devenir des étudiants manquent de précision pour les spécialités autres que
« GdP » ou « PTA » (spécialités professionnelles).
 Les deux majeures de cette mention (« Génie des procédés » et « Chimie du vivant ») sont
complètement déconnectées.


NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement :
Compléter les fiches individuelles des intervenants.
Si des passerelles sont possibles, apporter plus de visibilité au schéma majeures / spécialités
professionnelles et « recherche » / parcours / passerelles, dont l’entrée en M2 hors UJF, départ de M1
vers CAPES ou écoles.
 Donner l’avis explicite des professionnels du bassin de recrutement visé.
 Regrouper les spécialités « SOIPA » et « CBOBI » en une seule spécialité avec parcours « recherche » et
professionnel différenciés par leurs objectifs et ancrages aux laboratoires.
 Mettre sur pied un conseil de perfectionnement pour chaque spécialité.
 Suivre le flux d’étudiants en spécialité « GdP » compte tenu de la création récente de cette spécialité.


Avis détaillé
1  OBJECTIFS (scientifiques et professionnels) :
L’objectif de cette mention est de former des étudiants ayant de bonnes connaissances théoriques et pratiques
en chimie organique, bio-organique, bio-inorganique et en génie des procédés appliqué aux procédés industriels et
aux problèmes environnementaux associés, énergétiques et formulation. Les spécialités sont orientées « recherche »
ou « professionnel », sauf la spécialité « Chimie bio-organique et bio-inorganique », qui n’est axée que sur la
formation à la recherche et « Génie des procédés » qui est prioritairement professionnelle.
L’objectif est de permettre l’acquisition des compétences nécessaires à une bonne intégration dans les
secteurs d’activités de l’ingénierie des polymères (chimie et physico-chimie des polymères), des polymères à
propriétés spécifiques, des matériaux ; de l’ingénierie moléculaires et des biomolécules (protéines, acides nucléiques,
sucres…) ; des procédés chimiques et de l’industrie de l’environnement, de la production, du transport, de
l’utilisation de l’énergie et du génie climatique, de la transformation (pharmacie, cosmétique, peinture ….).
2  CONTEXTE (positionnement, adossement recherche, adossement aux milieux socioprofessionnels, ouverture internationale) :
La mention regroupe l’ensemble de la chimie moléculaire de l’UJF, et l’interface chimie-biologie et génie des
procédés. La physico-chimie des matériaux est différenciée et est portée par les masters « Nanosciences
nanotechnologies » et « Physique ».
La spécialité « GdP » de la mention a des liens forts avec l’UFR de Mécanique.
Le master est le débouché naturel des licences sous-jacentes ; une troisième année de licence (L3) spécifique
conduit principalement en M1 à la majeure « Génie des procédés » de la mention puis à la spécialité M2 « GdP »
(parcours très tubulaire).
La mention a une bonne complémentarité avec les autres formations des établissements de la région (cohabilitation avec l’Université de Savoie, partenariat avec l’Université Lyon 1 - Claude Bernard). Elle s’appuie
directement sur les compétences des enseignants-chercheurs de plusieurs Laboratoires de l’UJF et de l’Université de
Savoie (UdS). Les départements de chimie moléculaire, de pharmaco-chimie moléculaire, l’Institut de biologie
2
structurale, etc. peuvent être cités. À l’UdS, le Laboratoire des Matériaux Organiques à Propriétés Spécifiques
(LMOPS) est partie prenante dans la spécialité « PTA ».
La spécialité « SOIPA » s’appuie sur des laboratoires de recherche reconnus nationalement
internationalement. Les autres spécialités sont plus spécifiquement identifiées dans un contexte régional.
et
L’offre s’inscrit dans les priorités régionales (clusters, pôle de compétitivité Lyon biopôle, AXELERA, projet
Nanobio à Grenoble et aspects biotechnologiques et nanotechnologiques du projet Campus grenoblois). La formation
dédiée aux polymères destinés aux applications liées aux énergies alternatives, à l’environnement et au
développement durable, est en étroite connexion avec les deux pôles de compétitivité, Plasturgie (Plastipolis) et
Technologies Energies Nouvelles, Energies Renouvelables, Rhône-Alpes, Drôme, Isère, Savoie (TENERRDIS), et avec
l’Institut National de l’Energie Solaire (INES).
L’adossement aux milieux socio-professionnels est explicite pour les spécialités professionnelles, en particulier
de nombreux stages sont proposés en milieu industriel. Il apparaît aussi à travers les plateformes et les pôles de
compétitivité. Les professionnels sont associés à la formation et au conseil de perfectionnement de la mention ; ils
contribuent à l’accueil de stagiaires, aux conférences, mais aussi à des projets pluridisciplinaires et à la conception
d’enseignements (en particulier pour le parcours « PTA professionnel »). L’ensemble de l’offre a été élaboré avec
l’appui d’industriels, partenaires de longue date des spécialités à forte employabilité du « Génie des procédés »
(ancien IUP) et de PTA « Polymères pour technologies avancées » (ancien DESS). La formation en « PTA » est en
étroite relation avec les pôles de compétitivités régionaux (TENERRDIS et Plastipolis).
Liens avec d’autres établissements : IUT (départements chimie, thermique…), UFR de mécanique, de
mathématiques, de biologie, de physique, de pharmacie… La co-habilitation avec l’UdS (spécifique pour « PTA ») et le
partenariat avec l’Université Lyon 1 - Claude Bernard dont les enseignants appartiennent à l’équipe pédagogique de la
spécialité « SOIPA » est significative des liens pédagogiques régionaux avec d’autres institutions.
Ouverture internationale, diplômes internationaux :
la proportion d’étudiants partant à l’étranger augmente, mais le flux d’étudiants étrangers est faible. Sur les
effectifs 2008-2009, on ne relève en effet que sept étudiants étrangers sur une promotion d’une centaine d’étudiants
de M2.
En 2009-2010, un parcours en anglais (chimie et vivant) a été mis en place. Des contacts spécifiques avec l’Inde
ont été développés et conduit au « Master in chemistry », avec des cours donnés par visioconférences et échangés
avec les universités indiennes.
L’UJF est porteur du dossier TEMPUS : « International master in green chemical technologies » (Russie, Belarus,
Ukraine) ; enfin une collaboration avec le Politecnico de Turin fonctionne pour la spécialité « PTA ».
3  ORGANISATION GLOBALE DE LA MENTION (structure de la formation et de son
organisation pédagogique, politique des stages, mutualisation et co-habilitations,
responsable de la formation et équipe pédagogique, pilotage de la formation) :
Il n’y a pas d’indication sur les passerelles possibles permettant aux étudiants de changer ou adapter leur
parcours.
De 20 à 30% des cours, suivant les majeures et spécialités, sont disponibles sur le bureau virtuel, souvent
accompagnés de documents annexes. Un objectif de plus de 50% des cours sur le bureau virtuel a été fixé pour la fin
du prochain contrat.
Les étudiants des parcours « recherche » effectuent généralement leurs stages dans des laboratoires de l’UJF.
Pour les parcours professionnels, au moins le stage de M2 doit être effectué en entreprise (24 semaines). La durée du
stage est de 20 semaines minimum en laboratoire pour la spécialité « recherche ». Des stages sont aussi prévus en M1,
12 semaines minimum (prolongeable l’été) et des stages à l’étranger sont possibles (15% des stages ont lieu à
l’étranger).
Il existe une co-habilitation pour la spécialité « PTA » avec l’Université de Savoie. Les enseignants de l’UdS
assurent de l’ordre de 35% des enseignements de la spécialité « PTA » et participent à l’équipe pédagogique.
On note l’existence d’une formation transversale aux spécialités : « Langues et outils de l’entreprise », de
mutualisations d’unités d’enseignements (UE) entre spécialités de la mention et de mutualisations hors mention
3
« Chimie et procédés », majeure « Chimie et vivant » : M1 avec Nanosciences un UE et Biologie deux UE, spécialité
« PAT », M2 avec Nanosciences une UE.
Les intervenants sont principalement des enseignants-chercheurs ou chercheurs de l’établissement Grenoble
UJF, reconnus nationalement et internationalement dans le domaine enseigné. Pour les spécialités professionnelles
(« PTA » ou « GdP »), de nombreux intervenants industriels, démontrent la bonne visibilité et le bon adossement à la
demande professionnelle. Sur les fiches individuelles jointes, on note la présence de cinq PR ou HDR, quatre maîtres
de conférences (MCF), 19 professionnels de l’entreprise ou de centres techniques, un extérieur Politecnico de Turin.
Bien qu’incomplète, cette information reste significative de l’implication d’intervenants HDR avec une bonne
expérience d’animation d’équipe, de l’implication des industriels et de l’effort vers l’international.
Seule la spécialité « GdP » dispose actuellement d’un conseil de perfectionnement ; les conseils de
perfectionnement devraient être étendus à l’ensemble des spécialités. Des jurys de diplômes et semestriels ont été
mis en place ; ils sont constitués par trois personnes au minimum, dont le responsable de la mention et les membres
de l’équipe pédagogique concernée, le président est nommé parmi eux.
Le bassin de recrutement est précisé pour la spécialité « GdP » (L3 GdP) mais sans donner les modalités.
L’évaluation des étudiants est fixée par le texte général du CEVU de l’UJF.
4  BILAN DE FONCTIONNEMENT (origines constatées des étudiants, flux, taux de réussite,
auto-évaluation, analyse à 2 ans du devenir des diplômés, bilan prévisionnel pour la
prochaine période) :
Le recrutement est très majoritairement local (90% des entrants). Sur l’ensemble des étudiants de M1 (2009),
98 sont issus de l’UJF, cinq de la Région Rhône-Alpes, huit de France, cinq de l’étranger. En M2 (2009), 93 sont issus
de l’UJF, aucun de la région Rhône-Alpes, un de France, sept de l’étrangers.
Le flux d’étudiants est globalement constant sur la période, sauf pour la spécialité « GdP » trop récente pour
avoir une bonne visibilité. Flux constatés en 2008-2009 : 116 étudiants en M1, 101 en M2 ; les flux sont croissants sur
2006-2009 (40 en 2006), enfin une fidélisation des étudiants est à noter. Le taux de réussite est correct et croît sur les
quatre dernières années (en moyenne 88% en M1 et 86% en M2). Les modifications apportées par rapport à l’ancien
quadriennal intègrent ces données. Les profils formés sont en adéquation avec la demande socio-économique.
Une « commission d’évaluation des formations et des enseignements » existe depuis 2000 et est animée par un
enseignant-chercheur. Elle comprend des correspondants enseignants-chercheurs des composantes impliquées, des
représentants étudiants élus, des enseignants du SUP (Service Universitaire de Pédagogie), des membres de l’OFE
(Observatoire des Formations et de Suivi des Etudiants) et du Vice-Président CEVU. Elle se réunit deux fois par an. Les
résultats de ses enquêtes/évaluations sont publiés chaque année sur le site de l’UJF. Aucun tableau ni aucune donnée
cependant ne rapporte cette évaluation. Il n’y a pas d’analyse de suivi, sauf pour les travaux pratiques (TP) et les
stages (évaluation plutôt positive).
Il existe depuis 1988 un suivi à 6 mois, 12, 18 et 24 mois des diplômés à l’UJF. En outre, un suivi à 30 mois et
plus donne une bonne image de la pertinence d’une formation, de son efficacité. Les résultats sont en ligne sur le site
web de l’université. Les résultats connus sont, pour « GdP » (taux de retour de réponses : 68%) : CDI 31%, CDD 50%,
recherche d’emploi 13%, poursuite d’études 3%, autres 3% et pour « PTA » (taux de retour de réponses : 56%) :
CDI/CDD 40%, recherche d’emploi 20%, doctorat 40%. Ces résultats sont considérés comme satisfaisants compte tenu
du contexte.
4
Avis par spécialité
Génie des procédés (GdP)

Avis :
L’objectif de la formation est de fournir aux étudiants des compétences scientifiques, générales et
technologiques en génie des procédés, recouvrant les procédés industriels et les problèmes environnementaux
associés (parcours « PCTE »), le génie énergétique et thermique (« GET ») et la formulation (« FAC »).
La finalité de cette spécialité est professionnelle. Elle a une bonne expérience dans les relations avec les
entreprises (ancien GSI – génie des systèmes industriels). Les professionnels interviennent de façon significative et
sont acteurs à tous les niveaux de la formation.
Le projet est bien actualisé suite à une bonne démarche d’auto-évaluation. La spécialité est bien ancrée dans
l’ensemble de l’offre de formation de la mention, elle bénéficie enfin d’une solide expérience.

Points forts :
L’adossement satisfaisant au monde professionnel.
Le bon réseau professionnel stages/emplois et les possibilités de validation des acquis de l’expérience
(VAE).
 La forte implication des professionnels (extérieurs) dans l’équipe pédagogique.
 La bonne articulation avec la licence L3 de la spécialité.
 La bonne adéquation formation/besoins industriels.
 La bonne implication des enseignants-chercheurs et des chercheurs.



Point faible :


L’absence de formation en alternance ou continue.
Recommandations pour l’établissement :
Compléter les fiches individuelles des intervenants.
Etre attentif au flux d’étudiants en raison de la restructuration récente de cette spécialité.
 Situer le parcours « GET » par rapport à la spécialité « Génie civil et infrastructure » de la mention
« Mécanique énergétique et ingénierie » (MEI).
 Envisager la formation continue et concrétiser la démarche vers la formation par alternance.



NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Chimie et vivant/polymères pour technologies avancées (CV/PTA)

Avis :
Sur le plan pédagogique, les enseignements proposés visent à former les étudiants à une démarche de
développement de nouveaux matériaux polymères à propriétés spécifiques incluant la conception, la synthèse,
l’élaboration et la mise en forme ainsi que les propriétés fonctionnelles (applications biomédicales et aux domaines
des énergies alternatives, de l’environnement et du développement durable). Sur le plan scientifique, l’objectif est
de donner aux étudiants, d’une part, les bases indispensables de la science des polymères et d’autre part de les
former aux nouvelles voies de développement en matière de synthèse, d’élaboration ou de caractérisation des
polymères.
On note une adéquation de la formation aux objectifs et une actualisation prenant en compte les besoins
émergents en connexion avec les pôles de compétitivité Axelera, TENERRDIS et Plastipolis, la Fondation Nanosciences
(Réseau Thématique de Recherche Avancée - RTRA) et Nanobiotechnologies.

5

Points forts :
La seule formation spécifique sur les polymères à Grenoble-Chambéry.
Une formation offrant de nombreux débouchés dans des secteurs variés grâce à son caractère
pluridisciplinaire et appliqué.
 L’ancrage « recherche » sur des laboratoires renommés.
 La forte implication des enseignants-chercheurs et des chercheurs.
 Le bon ancrage aux écoles doctorales.



Points faibles :
La gestion pédagogique de la formation qui est floue quant au suivi des stages, suivi des étudiants,
communication et à la promotion de la formation à l'extérieur.
 L’absence de cours donnés en anglais et de cours d’anglais.


Recommandations pour l’établissement :



Améliorer l’implication des professionnels du secteur en s’appuyant sur l’ancrage industriel.
Améliorer l’ouverture sur la formation continue qui reste peu développée (deux étudiants professionnels
sur quatre ans), il faudrait promouvoir ce volet pour les spécialités professionnalisantes.
NOTATION (A+, A, B ou C) : B
Chimie et vivant/chimie bio-organique et bio-inorganique (CV/CBOBI)

Avis :
La spécialité « Chimie bio-organique et bio-inorganique » a pour objectif de donner aux étudiants les
compétences scientifiques, techniques pour aborder les problématiques liées à l’interface entre la chimie et le
vivant : notions approfondies sur les biomolécules et leurs applications ; les méthodes d’études physico-chimiques des
interactions biomoléculaires, le rôle primordial des métaux dans les processus du vivant, pour la santé et dans
l’environnement ainsi qu’en biocatalyse, avec une double compétence chimie/biologie.
Le projet représente un fort enjeu pour les laboratoires, bien étayé scientifiquement. La formation est
pertinente dans le contexte grenoblois mais manque encore de visibilité.

Points forts :
Le bon adossement à la recherche et à des laboratoires reconnus : quatre unités mixtes de recherche
(UMR), une école doctorale (ED).
 La bonne implication des PR/DR d’expérience dans l’équipe pédagogique et du CEA.
 Des enseignements spécialisés à l’interface chimie-biologie.


Points faibles :
Peu de retour sur le devenir des étudiants.
Des promotions trop peu nombreuses.
 L’absence d’identification forte des spécialités « CBOBI » et « SOPIA » du fait de la forte mutualisation
d’UE.



Recommandations pour l’établissement :



Améliorer l’attractivité en s’appuyant sur la qualité de l’adossement recherche.
Etayer plus fortement l’originalité de la spécialité « CBOBI » par rapport à « SOIPA » ou bien regrouper
ces deux spécialités en une seule avec parcours « recherche » et « professionnel ».
NOTATION (A+, A, B ou C) : B
6
Synthèse
organique
pour
agrochimiques (SOIPA) (R&P)

les
industries
pharmaceutiques
et
Avis :
Le parcours à finalité professionnelle dispense une formation en chimie de synthèse en mettant l’accent aussi
sur les aspects expérimentaux et théoriques et en s’appuyant sur les compétences des laboratoires de recherche
grenoblois dans ce domaine. Elle vise la formation de cadres R&D de haut niveau scientifique et technologique pour
les laboratoires et les industries en chimie de synthèse expérimentale et théorique. Le parcours à finalité
« recherche » existait depuis de nombreuses années. Le nombre d’étudiants est en progression.
Le cursus spécifique répond de façon satisfaisante aux besoins industriels et de la recherche. Le
développement d’une voie professionnelle est très bien perçu par les industriels.

Points forts :







Points faibles :



Peu de réponses aux enquêtes de suivi des étudiants.
Un dossier incomplet : les UE au choix « Synthèse industrielle », « Modélisation moléculaire »,
« Application des biomolécule », « Biocatalyse » ne sont pas décrites en annexe.
Recommandations pour l’établissement :



Le bon adossement aux laboratoires grenoblois (deux UMR) et à l’école doctorale.
La double compétence chimie-biologie à fort contenu expérimental.
La bonne implication des enseignants-chercheurs et chercheurs dans cette formation.
L’implication d’intervenants extérieurs industriels.
Le parcours international en projet (avec l’Inde).
Le partenariat international.
Améliorer le suivi des diplômés.
Etayer plus fortement l’originalité de « CBOBI » par rapport à « SOIPA » ou bien regrouper ces deux
spécialités en une seule avec parcours « recherche » et « professionnel ».
NOTATION (A+, A, B ou C) : A
7
Evaluation des diplômes
Masters – Vague A
ACADÉMIE : GRENOBLE
Établissement : Université Grenoble 1 - Joseph Fourier
Demande n° S3110054270
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Mathématiques, informatique
Présentation de la mention
Cette mention « Mathématique, informatique » est très large et regroupe l’ensemble des formations
dispensées par l’Université Grenoble 1 - Joseph Fourier (UJF), en co-habilitation avec l’Institut Polytechnique de
Grenoble (Grenoble INP) et l’Université de Savoie (UdS), dans le domaine des mathématiques, des mathématiques
appliquées et de l’informatique. Au sein de l’UJF, l’offre de formation s’appuie sur deux UFR : celle de
Mathématiques et celle d’Informatique et mathématiques appliquées. Elle se présente sous forme d’un
renouvellement de l’offre de formation existante avec cependant certaines mutations comme le regroupement de
spécialités ou l’ouverture à l’international.
La mention est constituée de sept spécialités réparties suivant les disciplines. En mathématiques, on distingue
la spécialité « Mathématiques fondamentales » (MF) de la spécialité « Mathématiques, informatique et applications »
(MIA). En informatique, on compte les cinq spécialités « Informatique » (INFO), « Sécurité, cryptologie et codage de
l’information » (SCCI), « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises » (MIAGE), « Génie
informatique » (GI) et « Compétences complémentaires en informatique » (CCI). Chacune des spécialités correspond à
une voie professionnelle, « recherche », voire les deux.
Avis condensé

Avis global :
Ce master est de dimension nationale ou internationale, non seulement en mathématiques, mathématiques
appliquées et informatique mais aussi à l’interface de ces disciplines. L’offre de formation est importante mais en
cohérence avec le vaste potentiel de recherche local et avec les débouchés professionnels visés. L’ouverture vers
Grenoble INP, l’Université de Savoie, l’Ecole Normale Supérieure de Lyon (ENS Lyon) et l’international souligne le
rayonnement de la structure en place. Le regroupement de certaines spécialités présentes dans l’offre de formation
de la maquette précédente renforce la lisibilité de l’ensemble de la mention.
Les flux d’étudiants sont globalement stabilisés et indiquent le fort pouvoir attractif de cette formation qui
dépasse parfois le cadre régional. Trois spécialités intègrent, ou vont intégrer, des contrats d’apprentissage ou de
l’alternance, signe d’un partenariat mature avec les milieux socio-professionnels. L’évaluation des enseignements et
le suivi des diplômés sont acquis depuis longtemps par la structure, même si on peut regretter l’absence de présence
systématique de conseils de perfectionnement pour formaliser un peu plus le pilotage de la formation.

Points forts :



L’offre de formation est de grande qualité, dense, parfaitement cohérente et lisible.
Il existe des liens régionaux et nationaux forts ainsi qu’une volonté réelle d’ouverture internationale.
La mise en place de parcours en alternance favorise l’adéquation avec les débouchés professionnels.
1

Points faibles :
Il n’y a pas de conseils de perfectionnement systématiques de spécialités ni de retours formalisés de la
part du monde socio-professionnel.
 Le positionnement de la spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) manque un
peu de cohérence avec la mention.


NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : A+

Recommandations pour l’établissement :
Etant donné l’envergure de la formation, un conseil de perfectionnement aiderait au pilotage général de la
mention. Il pourrait tenir une réunion annuelle. Dans le cadre du pilotage et de l’évaluation, il faudrait veiller
également à produire un document d’auto-évaluation.
La spécialité « CCI » pourrait trouver sa place dans une autre mention plus adaptée.
Avis détaillé
1  OBJECTIFS (scientifiques et professionnels) :
Les objectifs scientifiques de la mention sont de couvrir un large spectre en mathématiques, mathématiques
appliquées et informatique. Une partie pluridisciplinaire agit à l’interface de ces thématiques.
L’objectif professionnel est double. D’une part, il s’agit d’une poursuite en doctorat de mathématiques,
mathématiques appliquées, informatique ou à l’interface mathématiques-informatique pour les métiers de la
recherche, de l’enseignement supérieur et de l’industrie en recherche et développement (R&D). D’autre part, il s’agit
de débouchés immédiats vers l’ingénierie en mathématiques appliquées, en informatique appliquée ou encore à leur
interface. Dans plusieurs spécialités, un accent est mis sur l’alternance et les contrats d’apprentissage afin de coller
de près aux besoins des entreprises.
2  CONTEXTE (positionnement, adossement recherche, adossement aux milieux socioprofessionnels, ouverture internationale) :
La formation regroupe l’ensemble des formations dispensées par l’UJF dans le domaine des mathématiques,
des mathématiques appliquées et de l’informatique et s’appuie sur deux UFR (mathématiques d’une part,
informatique et mathématiques appliquées d’autre part). Elle bénéficie d’une excellente visibilité et reconnaissance
au niveau régional, souvent national et parfois international dans ces domaines et il n’y a pas d’équivalent au niveau
régional.
Les équipes pédagogiques sont constituées de chercheurs et d’enseignants-chercheurs qui exercent leurs
activités de recherche au sein de neuf laboratoires internationalement reconnus associés au CNRS, dont l’Institut
Fourier. A noter aussi la présence de chercheurs de l’Institut National de Recherche en Informatique et Automatique
(INRIA) Rhône-Alpes.
Trois spécialités intègrent (ou vont intégrer) des contrats d’apprentissage ou de l’alternance, et de nombreux
contacts ont été noués avec des entreprises locales (petites et grandes et de différents secteurs d’activités) au
travers de stages, de projets et de participations aux enseignements.
Au niveau de l’ouverture internationale, la spécialité « SCCI » renforce son partenariat avec l’Université Kustar
aux Emirats Arabes Unis et un « master conjoint » avec cette université est prévu pour 2010. La spécialité « INFO »
offre un parcours orienté à l’international. Une partie des enseignements de la spécialité « MIA » est proposée en
anglais, cette spécialité s’intégrant dans l’offre de formation d’un réseau européen et envisageant une intégration
dans un master transnational avec l’Université de Turin.
2
3  ORGANISATION GLOBALE DE LA MENTION (structure de la formation et de son
organisation pédagogique, politique des stages, mutualisation et co-habilitations,
responsable de la formation et équipe pédagogique, pilotage de la formation) :
En mathématiques, on distingue aussi bien en première année de master (M1) qu’en deuxième année de master
(M2) la partie fondamentale de la partie appliquée : deux majeures de M1 puis deux spécialités de M2 (« MF » et
« MIA »), la partie appliquée proposant quatre parcours, dont un tourné à l’international. En informatique, le
« MIAGE » forme un tout sur deux ans, la majeure « Informatique » offrant des options permettant de préparer les
différentes spécialités associées (« GI », « INFO », « SCCI », « MIA »), deux d’entre elles proposant un parcours
international. A noter la spécialité « CCI » qui recrute en dehors de ce M1 (destinée à des scientifiques non
informaticiens) et des passerelles du « MIAGE » vers les autres spécialités de M2 informatique.
Les stages conventionnés sont de deux mois en M1 et de cinq mois ou plus en M2 en laboratoire ou entreprise,
avec tuteur universitaire, donnant lieu à un rapport et une soutenance orale notés.
Le M2 « MIA » (recherche) est co-habilité avec l’Ecole d’ingénieurs en informatique, mathématiques appliquées
et télécommunications (Ensimag) et des cours sont mutualisés entre le M2 « INFO » et Grenoble INP, la perspective
d’une co-habilitation avec le M2 « Informatique » (recherche) de l’Université de Savoie étant aussi envisagée. Il existe
par ailleurs peu de mutualisations apparentes entre les spécialités, sauf entre des parcours classiques et en
alternance.
Deux spécialités d’informatique très professionnalisantes (« MIAGE » et « CCI ») sont sous la responsabilité de
maîtres de conférences, des professeurs assurant par ailleurs la responsabilité des spécialités potentiellement plus
académiques. Le profil des intervenants universitaires est en phase avec chaque spécialité. La liste des intervenants
extérieurs est étonnamment courte (dans le dossier fourni tout au moins) pour une si grande mention de master.
Le « MIAGE » est la spécialité la plus avancée pour un pilotage actif. L’ensemble de la formation bénéficie de
la présence d’un conseil de master (réunion tous les deux ans) et réfléchit à un conseil de perfectionnement. Les
jurys sont organisés avec les différents responsables impliqués. Une structure d’évaluation des enseignements est
mise en place depuis de nombreuses années ainsi qu’un système de suivi des diplômés.
4  BILAN DE FONCTIONNEMENT (origines constatées des étudiants, flux, taux de réussite,
auto-évaluation, analyse à 2 ans du devenir des diplômés, bilan prévisionnel pour la
prochaine période) :
L’origine des étudiants n’est pas toujours bien claire mais il ressort tout de même une attractivité dépassant le
cadre de la région, excepté le « MIAGE » exerçant visiblement une attractivité locale.
Les flux de M1 sont globalement stabilisés pendant la dernière période, excepté dans la majeure informatique
qui a connu une baisse notable de l’ordre de 25%. Une baisse des effectifs en M2 de 15% environ est à noter cette
année suite semble-t-il à l’abandon de certaines spécialités mais un retour à la normale est prévu l’année prochaine
en tablant sur les formations internationales et en apprentissage. Les taux de réussite sont plutôt stables.
L’Observatoire des Formations et de suivi des Etudiants (OFE), qui centralise l’ensemble des évaluations, fait
ressortir un bon degré de satisfaction de la part des étudiants.
Du point de vue du devenir des étudiants, les informations transmises, bien que partielles, indiquent un
devenir conforme aux objectifs.
Les flux prévisionnels de M1 sont stables par rapport aux années précédentes. Les flux prévisionnels de M2 sont
stables voire en hausse (20%) par rapport aux années précédentes, anticipant probablement l’impact de l’ouverture à
l’internationale.
3
Avis par spécialité
Mathématiques fondamentales (MF)

Avis :
L’objectif est d’offrir une formation aux métiers de la recherche en mathématiques. L’offre de cours est
renouvelée chaque année et rassemblée en deux grandes thématiques distinctes. Deux cours fondamentaux et un
cours complémentaire doivent être validés au premier semestre, un stage avec soutenance venant conclure la
formation au second semestre. Les cours peuvent être dispensés en anglais pour s’adapter au public et les horaires
aménagés pour faciliter le suivi des enseignements par des étudiants non grenoblois.
Il s’agit d’une excellente offre de formation en mathématiques, dont l’objectif est clair et cohérent. Elle est
adossée à un environnement recherche de grande qualité.

Points forts :




Excellente formation, bien organisée.
Cours en langue anglaise créant une attractivité internationale.
Excellent adossement à l’environnement recherche.
Recommandation pour l’établissement :
On pourrait étudier la mise en place de visio-conférence pour les étudiants de l’ENS Lyon.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
Sécurité, cryptologie et codage de l’information (SCCI)

Avis :
L’objectif est d’acquérir des compétences en cryptographie et en sécurité informatique en mêlant les aspects
mathématiques et informatiques, avec débouchés « recherche » ou professionnels. A la croisée des deux disciplines,
la proposition est bien définie. L’ouverture internationale est bien marquée avec une offre originale et sur mesure en
langue, certains cours étant en français ou en anglais selon le public rencontré, et l’existence d’un master commun
avec les Emirats Arabes Unis.
Il s’agit d’une excellente formation qui a su trouver ses débouchés et ses étudiants. Elle respire le dynamisme
dans sa gestion avec plusieurs projets opportuns en cours de réalisation : internationalisation, apprentissage,
articulation avec d’autres spécialités.

Points forts :




Spécialité fortement internationale et avec un excellent adossement recherche.
Créneau ciblé et porteur.
Très bonne attractivité.
Recommandation pour l’établissement :
Dans le cadre du parcours « recherche » « Crypto » nouvellement proposé, le nombre d’étudiants orientés vers
la recherche devrait beaucoup augmenter (actuellement 4 à 5 étudiants, 10 à 15 étudiants prévus avec le nouveau
parcours). On pourrait alors préciser si les débouchés professionnels envisagés sont susceptibles d’être au rendezvous.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
4
Mathématiques, informatique et applications (MIA)

Avis :
L’objectif de cette spécialité est de former des ingénieurs mathématiciens ou des chercheurs dans le domaine
des mathématiques appliquées et à l’interface avec l’informatique, avec une attention particulière pour l’insertion
dans le tissu économique local très dynamique. Le parcours « recherche » bénéficie aussi du fort adossement aux
laboratoires locaux. Les parcours peuvent être personnalisés et le stage de fin d’études est orienté académique ou
industriel. Des cours sont mutualisés avec l’Ensimag, le M2 en modélisation physique et mécanique et le M2
d’informatique. Des intervenants extérieurs assurent le lien avec le monde socio-économique.
Cette formation offre de nombreux débouchés et a trouvé son public. Elle offre une meilleure lisibilité grâce
au regroupement de quatre spécialités.

Points forts :




Grande qualité de l’adossement recherche.
Liens très étroits avec l’Ensimag.
Liens avec le monde socio-économique local.
Recommandations pour l’établissement :
On pourrait préciser l’évolution souhaitée vers un cursus plus long en mathématiques financières. En
particulier, on pourrait réfléchir à la façon de l’insérer sereinement dans un schéma licence-master-doctorat (LMD).
Des interventions de professionnels sous forme de conférences ou de séminaires spécialisés pourraient être
envisagées en complément de l’existant.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
Compétences complémentaires en informatique (CCI)

Avis :
L’objectif général est de former des professionnels destinés à intégrer des méthodes et techniques
informatiques dans tous les secteurs économiques. La formation s’adresse à des étudiants issus de parcours
scientifiques mais avec peu d’acquis informatiques, donc ne présente aucune articulation avec les M1 de la mention.
Elle est composée d’un tronc commun sans option, suivi d’un projet d’intégration puis d'un stage. Il existe une
possibilité d’organisation sur deux ans pour le public de formation continue. Aucun professionnel n’intervient semblet-il dans les enseignements.
Il s’agit d’une formation occupant un créneau intermédiaire au niveau scientifique et visant à répondre à une
demande instantanée du monde socio-économique.

Point fort :


Points faibles :




Présence de formation continue.
Objectif pas suffisamment focalisé.
Attractivité en baisse.
Absence d’intervenants professionnels.
Recommandations pour l’établissement :
L’objectif de la formation paraît très large et mériterait d’être mieux explicité pour assurer une meilleure
visibilité.
L’alternance serait par ailleurs une option à ne pas négliger pour ce type de formation visant à coller au plus
près des besoins socio-économiques.

NOTATION (A+, A, B ou C) : B
5
Génie informatique (GI)

Avis :
L’objectif est de former des professionnels de l’ingénierie du logiciel généraliste dans le domaine des
applications réparties et interactives. Les enseignements couvrent les différents aspects avec des intervenants tant du
monde académique que professionnel. Le stage en entreprise est orienté « conduite de projet » et depuis deux ans, la
formation en alternance accueille une quinzaine d’étudiants en formation continue.
Cette formation est ancrée dans le paysage grenoblois, assurant une bonne attractivité locale et une
dynamique de « réseau d’anciens ». Elle remplie très honorablement son rôle.

Points forts :
Formation parfaitement identifiée des étudiants et des professionnels.
Proposition de cursus en formation initiale et par alternance, répondant à un vrai besoin en formation
continue.
 Adossement recherche de qualité.



Recommandation pour l’établissement :
Il faudrait veiller à maintenir une bonne attractivité d’étudiants non grenoblois.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
Informatique (INFO)

Avis :
L’objectif est de former à la recherche en informatique, fondamentale ou appliquée, dans la plupart des
domaines de l’informatique. Deux parcours sont présents : l’un international (« MoSIG ») où tous les enseignements
sont en anglais, l’autre classique en français. La formation s’appuie sur la richesse et la diversité de la communauté
recherche locale et régionale. Un projet de recherche vient conclure l’année au dernier semestre puis la majorité des
étudiants admis poursuivent en doctorat d’informatique.
Il s’agit d’une excellente formation de recherche en informatique s’appuyant sur un environnement de
recherche local reconnu internationalement.

Points forts :



Adossement recherche de qualité.
Existence d’un parcours avec cours en anglais pour permettre une meilleure attractivité internationale.
Recommandation pour l’établissement :
La baisse relative des effectifs de ces dernières années pourrait être analysée pour en tirer profit.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises (MIAGE)

Avis :
L’objectif, dans la conformité des MIAGE, est de former en ingénierie d’informatique de gestion, orientée vers
les études et le développement ou le conseil en systèmes d’information. L’enseignement se déroule en alternance
avec la répartition d’une semaine sur quatre à l’université. Les intervenants académiques appartiennent à des
laboratoires de recherche largement reconnus, rendant la poursuite en thèse industrielle (CIFRE, DRT) possible tout
en restant logiquement exceptionnelle. Les professionnels interviennent largement dans cette formation qui bénéficie
d’une large reconnaissance par les industriels.
6
Il s’agit d’une formation de qualité qui a trouvé son public et ses débouchés.

Points forts :




Excellent ancrage informatique spécifique à la MIAGE de Grenoble.
Formation en alternance et sous statut salarié en bonne adéquation avec le milieu socio-économique.
Excellente attractivité.
Recommandation pour l’établissement :
Il faudrait mener dans la mesure du possible les évolutions envisagées (développer des UE mixant informatique
et gestion) en concertation étroite avec le milieu socio-économique ciblé.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
7
Evaluation des diplômes
Masters – Vague A
ACADÉMIE : GRENOBLE
Établissement : Université Grenoble 1 - Joseph Fourier
Demande n° S3110054276
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Ingénierie pour la santé et le médicament
Présentation de la mention
Le master mention « Ingénierie pour la santé et le médicament » (ISM) propose une première année (M1)
organisée en deux « parcours », ouvrant en seconde année (M2) sur huit spécialités parmi lesquelles trois sont
exclusivement professionnelles :
 « Pharmacie industrielle, formulation, procédés, production » (PIFP2).
 « Contrôle Qualité, Assurance Qualité, méthodes de validation » (CQAQMV).
 « Radioprotection/Radiation protection ».
Trois autres spécialités affichent un caractère mixte (professionnelle et « recherche ») :
 « Biotechnologie et ingénierie diagnostiques et thérapeutiques » (BIDT).
 « Méthodes de recherche en environnement, Santé, Toxicologie et Ecotoxicologie » (MRESTE).
 « Physique médicale ».
 « Modèles, innovations technologiques, imagerie » (MITI).
Enfin, une spécialité exclusivement à vocation « recherche » est demandée à la création :
 « Drug design et innovation pharmacologique » (Drug-DIP).
Cette mention « ISM » vise à former des cadres et des chercheurs possédant une formation scientifique
pluridisciplinaire centrée sur le développement des innovations dans le domaine des sciences et techniques appliquées
à la santé.
Avis condensé



Avis global :
Le dossier présenté en vue de l’habilitation de la mention présente de nombreuses lacunes (nombreuses UE non
renseignées, fiches d’intervenants absentes, peu ou pas d’informations sur le suivi du devenir des étudiants…). Cette
faible qualité informationnelle est à l’origine d’une grande hétérogénéité dans la présentation des spécialités mettant
en évidence un important défaut de pilotage de la mention. Cette absence de pilotage est probablement à l’origine
de l’absence d’analyse critique de l’auto-évaluation jointe au dossier de cette mention.
L’exigence à l’égard des étudiants de médecine et de pharmacie semble élevée concernant l’obtention du M1
(répartition sur plusieurs années, obligations de valider toutes les UE de M1), sans que cela soit clairement
argumenté, et donc lisible pour les étudiants concernés.
Le bénéfice de la disparition de la spécialité « Physique-Qualité-Radioprotection » (PQR) à trois options, au
profit de la création de deux spécialités « Physique médicale » et « Radioprotection/Radiation protection » n’est pas
évident et mériterait d’être davantage argumenté.
1
Les débouchés de cette mention sont très intéressants en termes de métiers (responsable Assurance Qualité,
responsable du traitement statistique des données expérimentales, physicien médical, ingénieur en innovation
technologique pour la santé, responsable environnement santé…) ainsi qu’en termes de taux de placement des
étudiants (emploi et poursuite en doctorat). L’adossement « recherche » de la mention est important et diversifié
(plusieurs UMR, des instituts et centres de recherche, des équipes INSERM, des équipes hospitalo-universitaires…)
permettant ainsi la constitution d’une équipe pédagogique importante et compétente pour chaque spécialité.

Points forts :
Les très bons taux d’insertion des diplômés et certains débouchés professionnels très larges.
L’adossement « recherche » autour de nombreux laboratoires labellisés et hospitaliers.
 La forte attractivité nationale et internationale (respectivement, 25 % et 30 % d’étudiants extérieurs à
la région entrent en M1 et M2).



Points faibles :





L’hétérogénéité de la qualité de la présentation des spécialités (lacunes dans le dossier).
Le faible pilotage de la mention.
L’aspect tubulaire de la spécialité « BIDT » qui nécessite un choix précoce en M1 (parcours « BIOTEC »).
L’absence de suivi du devenir des étudiants.
L’absence d’analyse de l’auto-évaluation effectuée.

NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : B

Recommandations pour l’établissement :
Préciser et organiser les fonctions du bureau, chargé du pilotage de la mention.
Une meilleure homogénéité de la présentation des spécialités et des parcours améliorerait la lisibilité de
ce diplôme.
 Envisager une mutualisation en semestre 1 ou le déplacement de certaines UE en semestre 2 afin de
permettre un choix de parcours progressif pour les étudiants.
 Organiser le suivi de l’insertion professionnelle des étudiants diplômés de cette mention en précisant le
pourcentage de poursuite en doctorat et celui d’intégration directe dans le secteur professionnel.
 Faire une analyse critique de l’auto-évaluation afin d’identifier les causes des dysfonctionnements
observés dans la gestion de la mention. Prendre des mesures pour améliorer l’auto-évaluation.
 Envisager une réflexion sur des équivalences d’UE pour les étudiants de santé.


Avis détaillé
1  OBJECTIFS (scientifiques et professionnels) :
Le but de cette mention « ISM » est de former des chercheurs et des cadres pour le développement des
innovations dans le domaine des sciences et techniques appliquées à la santé, incluant le médicament. Les objectifs
scientifiques (faciliter l’innovation au service de la santé : de la conception à la mise à disposition du médicament)
sont indiqués succinctement dans le dossier général. Les métiers visés par spécialité (responsable Assurance Qualité,
responsable du traitement statistique des données expérimentales, physicien médical, ingénieur en innovation
technologique pour la santé, responsable environnement santé…) sont le plus souvent explicités dans le dossier mais
parfois peu lisibles.
2  CONTEXTE (positionnement, adossement recherche, adossement aux milieux
socioprofessionnels, ouverture internationale) :
La mention « ISM » s’intègre parfaitement dans l’offre de formation proposée par l’Université Joseph Fourier
(UJF). L’originalité de la formation (pas ou peu de recoupement avec d’autres mentions de master) correspond à des
spécificités locales. Des réorientations vers d’autres mentions (« Santé publique ») après la première année de master
« ISM » sont possibles.
2
L’adossement « recherche » de cette mention est conséquent avec plusieurs UMR, des unités INSERM et CNRS.
De plus, la présence du CEA, du Cemagref et d’un Centre d’Investigation Clinique-Innovation Technologiques (CICIT)
renforce le potentiel recherche gravitant autour de cette mention.
L’adossement aux milieux socioprofessionnels locaux est important et repose sur plus d’une vingtaine
d’entreprises qui participent aux enseignements et à l’accueil d’étudiants en stage. Toutefois, l’intervention et
l’implication des entreprises restent très variables selon les spécialités de cette mention à forte coloration
professionnelle (une seule spécialité exclusivement « recherche »).
Quelques accords et échanges (étudiants et enseignants) avec des universités étrangères sont mentionnés
(accords bilatéraux ou partenariat pédagogique pour trois spécialités « Biotechnologie et ingénierie diagnostiques et
thérapeutiques », « Drug design, innovation pharmacologique » et « Radioprotection ») avec l’Université de Genève
(Suisse), l’université Catholique De Louvain (Belgique), The North Highland College à Thurso, (Grand Bretagne) et The
Czech Technical University à Prague (République Tchèque). Mais dans l’ensemble, l’aspect « Ouverture à
l’international » reste à développer même s’il apparaît à la lecture du dossier des volontés d’intégrer les programmes
internationaux Erasmus Mundus.
3  ORGANISATION GLOBALE DE LA MENTION (structure de la formation et de son
organisation pédagogique, politique des stages, mutualisation et co-habilitations,
responsable de la formation et équipe pédagogique, pilotage de la formation) :
La mention « ISM » comprend huit spécialités qui sont identifiées à partir du M2 comme ayant une finalité
professionnelles, « recherche » ou mixte (professionnelle et « recherche »). Le M1 ne propose que deux « parcours »
(« MDCP » et « BIOTEC ») permettant l’accès aux huit spécialités en M2. Cette organisation a nécessité une
mutualisation importante des enseignements de l’année de M1, mutualisation qui permet également l’accès à des
spécialités d’autres mentions (« Santé publique »). La spécialité « BIDT » n’est accessible qu’à partir du parcours
« BIOTEC » de M1, mettant en évidence une spécialité trop tôt cloisonnée et donc tubulaire. Les modalités
pédagogiques d’accès aux diverses spécialités ne sont pas détaillées rendant peu lisible le choix du parcours de
l’étudiant en M1 (choix des UE optionnelles).
Deux stages sont proposés (11 semaines en M1 et 6 mois en M2) pour toutes les spécialités de la mention. Le
suivi (validation du sujet et évaluation du stage) par les équipes pédagogiques est clairement opérationnel. Une cohabilitation avec l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN) existe logiquement pour la
spécialité « Radioprotection ». Une seconde co-habilitation avec l’Ecole Nationale Vétérinaires de Lyon (ENVL) est
demandée dans le cadre de la prochaine habilitation pour la spécialité « Méthodes de recherche en environnement,
Santé, Toxicologie et Ecotoxicologie ».
L’équipe pédagogique est présentée sous la forme d’une liste sans que l’implication réelle de ses membres soit
précisée. La participation d’intervenants extérieurs est mentionnée mais leur rôle (enseignements, stages, forum…)
n’est pas précisé. Le pilotage de la mention « ISM » est assuré par un bureau dont la composition n’est pas détaillée
(nombre et fonctions des membres). Tous les deux ans, une assemblée générale se réunit afin de définir la politique
scientifique et pédagogique de la formation. La mise en place d’un conseil de perfectionnement est en cours de
réflexion et devrait permettre de renforcer l’implication des professionnels au niveau de la mention. Il est clairement
souhaitable de mieux formaliser le pilotage de cette mention.
4  BILAN DE FONCTIONNEMENT (origines constatées des étudiants, flux, taux de réussite,
auto-évaluation, analyse à 2 ans du devenir des diplômés, bilan prévisionnel pour la
prochaine période) :
L’attractivité de ce master est bonne avec 25 % d’inscrits en M1 qui proviennent d’universités hors UJF. Ceci
est renforcé par une entrée extérieure au M1 d’environ 30 % d’étudiants en M2, même si ce chiffre est en diminution
régulière depuis cinq ans. Les flux globaux de cette mention sont en forte augmentation depuis quatre ans,
notamment en M1 (passage de 20 à 80 étudiants). Le taux de réussite est variable en M1 (70 à 96 % selon les années)
et très élevé en M2 (proche de 100 %). Le devenir des étudiants non reçus en M1 n’est pas détaillé.
3
L’évaluation des enseignements est réalisée pour chaque UE de M1, mais les critères d’évaluation retenus ne
sont pas précisés. Le suivi des diplômés n’est effectué ni par les responsables de la mention, ni par les responsables
des spécialités. Ce point est important pour l’estimation des taux de poursuite en doctorat et d’insertion
professionnelle pour les étudiants diplômés et permettrait d’évaluer la pertinence d’un affichage très professionnel
de la mention par rapport à la dimension « recherche » de cette mention. En l’absence du suivi des diplômés, la
lisibilité en termes de débouché au niveau de la mention est limitée.
La création d’une nouvelle spécialité devrait étoffer l’offre de cette mention et provoquer mécaniquement
une augmentation des flux d’étudiants dans les années à venir. Les flux d’étudiants en M1 devraient quant à eux
restés constants pour la prochaine habilitation.
La procédure de l’auto-évaluation, fournie dans le document, au niveau du master n’est pas renseignée et
cette auto-évaluation semble trop positive et ne pas impliquer une analyse critique de l’organisation et du
fonctionnement de la mention.
4
Avis par spécialité
Biotechnologie et ingénierie diagnostiques et thérapeutiques

Avis :
La spécialité « BIDT» a pour objectif la formation de cadres capables de s’insérer dans le tissu économique
local et national. La réalisation d’un doctorat peut également être envisagée. Le champ disciplinaire de cette
spécialité est cohérent avec les thématiques développées dans les laboratoires qui sont associés à son
fonctionnement.
Les objectifs en termes de débouchés des parcours « Biotechnologie, santé et management » (BSM),
« Médicaments biotechnologies et management » (MBM), « Industrie du diagnostic in vitro » (IDIV) sont bien identifiés.
Il aurait été cependant souhaitable que la création du parcours « Sécurité sanitaire des biothérapies et bioéthique »
(S2B2) soit justifiée en termes de débouchés. De plus, l’accès à cette spécialité apparaît conditionné à un choix d’UE
précoce en M1 (semestre 1 et 2), rendant cette spécialité tubulaire à partir du parcours « BIOTEC » en M1.

Points forts :





Points faibles :




L’interaction forte avec le milieu professionnel régional (intervention d’extérieurs dans toutes les UE).
L’originalité du thème de la formation (évolution des thérapeutiques et des diagnostics).
La très bonne attractivité (45 % d’étudiants extérieurs à la région intègrent ce M2).
La mise en place d’un conseil de perfectionnement.
L’absence de suivi du devenir des étudiants.
La faible lisibilité de l’organisation des quatre parcours dans la spécialité.
La faible visibilité des flux pour les quatre parcours.
Recommandations pour l’établissement :
Mettre en œuvre un suivi détaillé du devenir des étudiants.
Clarifier l’organisation des quatre parcours au sein de la spécialité pour une meilleure lisibilité.
 Analyser les flux des quatre parcours et les corréler au suivi du devenir des étudiants diplômés afin de
visualiser les postes réellement occupés.



NOTATION (A+, A, B ou C) : B
Pharmacie industrielle, formulation, procédés, production

Avis :
Le dossier présenté pour la spécialité « PIF2P » est très succinct avec des erreurs et des oublis. Le taux
d’insertion professionnelle est annoncé comme excellent mais non renseigné dans la rubrique « Devenir des
étudiants ». Le responsable de la formation apparait comme l’intervenant académique unique de plusieurs UE mais sa
fiche n’est pas renseignée. Il convient d’étoffer l’équipe pédagogique avec le potentiel local afin d’éviter que cette
spécialité ne repose que sur une seule personne ou un seul laboratoire. Il n’y a pas de conseil de perfectionnement et
une implication trop faible d’intervenants du monde professionnel pour une spécialité à vocation professionnelle.

Point fort :


Le lien avec l’école « Grenoble Ecole de Management ».
Points faibles :






L’équipe pédagogique est restreinte et essentiellement académique.
Un dossier est incomplet et/ou très mal renseigné (objectifs peu explicites).
L’adossement industriel se limite à deux entreprises.
La faible politique d’évaluation des enseignements (méthode utilisée et analyse).
L’absence de suivi du devenir des diplômés.
L’absence de comité de perfectionnement.
5

Recommandations pour l’établissement :
Augmenter le potentiel de l’équipe pédagogique de cette spécialité en incluant notamment des
intervenants du monde professionnel.
 S’intéresser au devenir des étudiants en organisant leur suivi après l’obtention du diplôme.
 Mettre en place un comité de pilotage.
 Organiser le suivi et l’analyse critique de l’évaluation de la formation par les étudiants.


NOTATION (A+, A, B ou C) : C
Contrôle Qualité, Assurance Qualité, méthodes de validation

Avis :
La spécialité « CQAQMV » a pour cible professionnelle un large champ de métiers. Cette formation est ouverte
à des étudiants d’origines scientifiques diverses (Biologie, Chimie, Informatique et Mathématiques appliquées,
Physiques, Sciences de la terre…) et permet l’acquisition de compétences transversales en collaboration avec d’autres
établissements. Cette spécialité propose en complément une formation par la recherche. La formation continue est
proposée et effective. L’équipe pédagogique est conséquente et elle organise et analyse l’évaluation de la formation
faite par les étudiants, conduisant par exemple à la refonte de cette spécialité en un seul parcours au lieu de deux
options. L’auto-évaluation jointe au dossier est critique.

Points forts :
Des débouchés importants et clairement identifiés (100 % des diplômés de cette spécialité ont
actuellement un emploi dont 90 % en CDI après 3,5 ans d’obtention du diplôme).
 L’analyse de l’évaluation des étudiants.
 La formation continue effective.


Points faibles :



Recommandations pour l’établissement :



La très faible représentation (un seul) des professionnels dans l’équipe pédagogique.
La dimension internationale (européenne) réduite.
Impliquer davantage les intervenants professionnels dans l’équipe pédagogique.
Réfléchir à une ouverture internationale.
NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Drug design et innovation pharmacologique

Avis :
Cette spécialité « Drug-DIP », exclusivement à vocation « recherche », est demandée à la création. Il est
difficile de comprendre à quel public sera destinée cette formation hybride (double compétence en chimie et
biologie). Les UE fondamentales de pharmacologie ne sont pas obligatoires alors que cette spécialité vise à former des
personnes compétentes en pharmacologie. Quelques points ne sont pas renseignés dans le dossier tel que la
répartition des enseignements dans certaines UE. L’animation de cette spécialité reposera sur une équipe
pédagogique composée de membres issus de deux unités de recherche. Il reste à cette équipe à définir et à rendre
plus lisible l’objectif principal de cette spécialité qui semble vague et ambitieux (résoudre les problèmes dans de
nombreux domaines).

Point fort :

Le caractère pluridisciplinaire de cette formation avec une formation à l’interface de deux disciplines
complémentaires (pharmacologie et chimie).
6

Points faibles :






L’absence de précisions sur les pré-requis nécessaires à cette spécialité.
L’absence de précisions sur le public visé par cette spécialité (étudiants chimistes et/ou pharmaciens).
L’existence d’UE essentielles à cette formation qui ne sont pas obligatoires.
L’absence de justification de l’intérêt des stages hospitaliers.
L’insuffisance de l’adossement « recherche ».
Recommandations pour l’établissement :
Préciser l’objectif principal de la formation afin d’afficher lisiblement quels étudiants sont susceptibles
d’intégrer cette formation.
 Envisager une réflexion sur les UE proposées (pharmacologie expérimentale, pharmacochimie,
pharmacologie générale) en précisant leur caractère obligatoire ou optionnel, ce qui in fine permettrait
de définir ou recentrer l’objectif métier de cette formation.
 Recentrer les stages sur le cœur de métier visé par la formation.


NOTATION (A+, A, B ou C) : B
Méthodes de recherche en environnement, Santé, Toxicologie et
Ecotoxicologie

Avis :
Cette spécialité de master propose une formation pluridisciplinaire en santé et environnement. Il est difficile
de distinguer entre la voie « professionnelle » et la voie « recherche » de cette spécialité. Ceci est probablement dû,
entre autre, au fait qu’en semestre 3 seulement trente crédits européens sont obligatoires quel que soit le projet
professionnel de l’étudiant. Deux ans après l’obtention du diplôme, 27 % des diplômés occupent un poste alors que 46
% sont en doctorat et 11 % en poursuite d’étude. Il serait donc souhaitable de renforcer le parcours professionnel.
L’appui recherche est conséquent par l’intermédiaire de nombreux laboratoires (6 UMR, un laboratoire INSERM…) et
du Centre d’écotoxicologie et de toxicologie environnementale de Rovaltain. L’affichage d’un quasi doublement des
effectifs en 2011, alors que les flux ont été stables sur les six dernières années, n’est pas motivé dans le dossier.

Points forts :





Un adossement « recherche » important.
Une formation placée dans un domaine porteur (Ecotoxicologie et toxicologie).
Une évaluation régulière des enseignements faite par les étudiants.
Un bon suivi du devenir des étudiants.
Points faibles :
Le caractère obligatoire des UE proposées en semestre 3 ne permettant pas de distinguer les parcours
professionnel et « recherche ».
 L’absence de la répartition des contenus des UE.
 L’absence de professionnels (dans l’équipe pédagogique et dans les enseignements).


Recommandations pour l’établissement :
Proposer, en semestre 3, quelques UE au choix permettant aux étudiants de préparer leur projet
professionnel à la sortie du M2 (poursuivre en doctorat ou entrer dans le monde professionnel).
 Améliorer la présentation et la lisibilité de la spécialité en précisant notamment les noms et qualité des
intervenants.
 Intégrer des professionnels en relation avec la voie professionnelle.


NOTATION (A+, A, B ou C) : A
7
Physique médicale

Avis :
Cette spécialité propose comme objectif la préparation au Diplôme de Qualification en Physique Radiologique
et Médicale. Ce diplôme qui est coordonné par le CEA et l’INSTN est nécessaire pour exercer le métier de physicien
médical. A côté de cet objectif finalisé, cette spécialité permet aussi une poursuite en doctorat. La dimension
« recherche » de cette spécialité est complétée par un adossement à des laboratoires (UMR) et à l’unité de physique
médicale du CHU de Grenoble. Les objectifs de cette spécialité sont précis et clairement exposés mais les aspects
formation à la recherche, professionnalisants et transverses ne sont pas renseignés. On peut aussi regretter l’absence
de détail sur le suivi des étudiants diplômés pour l’option « recherche ».

Point fort :


Points faibles :



Le taux élevé de réussite au concours (environ 90 %).
L’absence de justification de l’affichage « recherche ».
Le faible nombre d’UE optionnelles en semestre 3.
Recommandations pour l’établissement :
Clarifier et justifier l’intérêt de l’affichage « recherche » de cette spécialité qui semble être
essentiellement à vocation professionnelle.
 Etoffer le choix des UE optionnelles en semestre 3 afin que les étudiants préparent leur projet
professionnel.


NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Radioprotection/Radiation protection

Avis :
Cette spécialité permet la formation d’experts en radioprotection capables d’intervenir dans tous les domaines
liés à la radioprotection. Les UE proposées cadrent parfaitement avec cet objectif très spécialisé. Cette grande
spécificité n’autorise pas de débouchés vers la recherche. La formation continue est possible et concrètement
réalisée par un nombre non négligeable d’étudiants (15 à 20 % des effectifs). Un fort taux d’insertion professionnelle
est annoncé (100 % des diplômés).

Points forts :



Points faibles :



L’absence d’ouverture internationale.
Le manque d’informations précises sur le devenir des étudiants diplômés.
Recommandations pour l’établissement :



L’attractivité forte au niveau national (65 % d’étudiants extérieurs à la région intègrent ce M2).
L’accès en formation continue.
Poursuivre et détailler le projet d’ouverture à l’international, mentionné dans le dossier.
Préciser la méthode de suivi du devenir des étudiants.
NOTATION (A+, A, B ou C) : A
8
Modèles, innovations technologiques, imagerie

Avis :
L’objectif de cette spécialité est de former des spécialistes des domaines de l’instrumentation, du traitement
de l’information et de la modélisation. Dans cette spécialité à la fois « recherche » et professionnelle, quatre
parcours sont proposés, qui correspondent au futur statut professionnel des diplômés : ingénieur, médecin, attaché de
recherche clinique et manipulateur expert. L’adossement « recherche » est important et cohérent (UMR, Centre
d’investigation Clinique, plates-formes…).
Dans l’ensemble, le dossier est peu lisible par manque d’informations précises. Le nombre élevé d’UE
proposées en semestre 3 réduit la lisibilité du contenu de cette spécialité. Les effectifs semblent très faibles (10 à 15
étudiants par année) pour une spécialité à quatre parcours. De plus, les flux d’étudiants ne sont pas précisés
individuellement pour chacun des parcours.

Points forts :



Points faibles :





L’originalité du parcours « Développement clinique, innovation technologique » (ARC).
L’adossement « recherche » important et diversifié (deux centres d’investigation, IFR, plates-formes).
La faible visibilité du contenu de la spécialité (trop grande diversité des acquis disciplinaires souhaités).
Le manque de clarté du parcours offert aux médecins et aux ingénieurs.
Le nombre trop important d’UE proposées en semestre 3.
L’absence de suivi du devenir des étudiants.
Recommandations pour l’établissement :
Améliorer la lisibilité de cette spécialité en diminuant le nombre d’UE proposées en semestre 3 et en
réfléchissant à une refonte des quatre parcours qui sont difficiles à cerner (clarifier en particulier les
parcours « Médecin » et « Ingénieur ».
 Mettre en place une enquête sur le devenir des étudiants.
 Analyser le retour des évaluations des étudiants.
 Renforcer l’équipe pédagogique avec des acteurs locaux non-universitaires.


NOTATION (A+, A, B ou C) : B
9
Evaluation des diplômes
Masters – Vague A
ACADÉMIE : GRENOBLE
Établissement : Université Grenoble 1 - Joseph Fourier
Demande n° S3110054278
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Sport, santé, société
Présentation de la mention
La mention « Sport, santé, société » est une émergence des relations entre les formations « Sciences et
techniques des activités physiques et sportives » (STAPS) et le secteur de la santé, notamment des formations en
kinésithérapie. La mention a donc intégré des étudiants et des potentiels d’enseignement suite à la fermeture de
l’IUP « Santé, kinésithérapie, sport ». Cette mention est structurée en deux spécialités, l’une « Mouvement,
performance, santé, ingénierie » (MPSI) orientée de façon privilégiée vers la recherche et l’ingénierie autour des mots
clés : performance, santé, sport, l’autre « Loisirs, environnement, sport, tourisme » (LEST) relevant du domaine des
loisirs et du tourisme à vocation plus professionnelle. Dans les deux cas l’objet central est constitué par les « Activités
physiques et sportives » et la motricité humaine, décliné dans des champs d’applications sociaux et scientifiques. En
résumé, l’objectif de ce master est de former des spécialistes en mesure d’analyser et de comprendre le mouvement
humain afin de concevoir, développer et évaluer des programmes d’« Activités physiques et sportives » participant à
la prévention primaire, secondaire et tertiaire dans le domaine de la santé, développer des axes de recherche et
recherche/développement sur la motricité humaine et, enfin, développer des gammes de produits touristiques et de
loisirs sportifs dans un souci de valorisation du patrimoine.
Avis condensé

Avis global :
La mention se positionne de façon claire dans l’offre de formation de l'établissement, ses objectifs
scientifiques et professionnels sont très lisibles et cohérents par rapport au domaine des « Activités physiques et
sportives » dans leurs rôles et leur place aux niveaux scientifique, sanitaire et touristique. Les adossements
« recherche » ainsi que le contenu des enseignements sont de bon niveau et adéquats aux objectifs des formations.
Les partenaires professionnels sont bien identifiés et la formation s’appuie sur la dynamique technologique,
scientifique et économique du bassin grenoblois. L’organisation pédagogique et la gestion des flux relèvent d’une
démarche ouverte à la participation de l’ensemble des acteurs dont les étudiants. La cohérence entre les spécialités
et les parcours n’est pas facilement accessible, elle relève plus d’une logique de juxtaposition que de
complémentarité. Enfin, nous pouvons identifier une absence totale de coordination et de construction d’un projet
commun de master avec les formations des universités de Savoie, de Saint-Etienne et de Lyon.

Points forts :
Adossement recherche de qualité et bon niveau scientifique de l’équipe pédagogique.
Partenariat avec le secteur santé au niveau de la recherche et de la formation.
 Bonne professionnalisation déclarée, des étudiants.
 Les taux d’inscriptions des étudiants extérieurs à l’Université attestent de l’attractivité de cette
formation.



1

Points faibles :



Isolement par absence d’inscription de la mention dans le tissu universitaire régional.
Faible niveau d’ouverture sur la formation continue.
Absence de dispositif d’évaluation des enseignements et de suivi des étudiants.

NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement :
Il serait souhaitable de réfléchir à une co-habilitation avec la mention STAPS des universités de Savoie,
Jean Monnet et Lyon 2.
 La mise en place d’un master co-habilité avec la faculté de médecine et l’UFR de géographie pourrait
s’envisager dans le cadre de la fusion des universités. La politique à l’égard de l’intégration d’étudiants
selon les procédures de validation des acquis de l’expérience (VAE) et de validation des acquis
professionnels (VAP) pourrait être renforcée. Enfin la structure d'enquête de la situation des étudiants
et de suivi de cohortes, développe une grande activité pour des résultats décevants quand au nombre de
sujets suivis. Le nombre des réponses des enquêtés est beaucoup trop faible pour qu’il constitue une
donnée fiable.

Avis détaillé
1  OBJECTIFS (scientifiques et professionnels) :
Les objectifs scientifiques sont clairement définis, pluridisciplinaires ils ont comme objet la motricité humaine,
il aurait été souhaitable d'avoir des données plus précises sur le parcours recherche et ses débouchés. Les objectifs
professionnels sont clairement différenciés par spécialités, ils sont hétérogènes et identifiés séparément au sein des
parcours. Toutefois, ces objectifs pourraient être analysés de façon plus opérationnelle, leurs descriptions demeurent
trop générales.
2 CONTEXTE (positionnement, adossement recherche, adossement aux milieux
socioprofessionnels, ouverture internationale) :
Le master « Sport santé société » s’inscrit dans l’offre de formation de l’établissement sans être en
concurrence avec d’autres masters, il est ouvert aux étudiants d’autres composantes. En revanche, le positionnement
régional est très réduit alors que des recouvrements d’objectifs de formations avec celles de certaines universités de
la région sont patents.
La formation s’appuie sur des laboratoires reconnus et pour la plupart de statut UMR. Ces laboratoires
s'intègrent dans l’Ecole Doctorale « Ingénierie pour la santé, la cognition et l’environnement ». L'adossement aux
tissus socio-économique et socioprofessionnel est de bon niveau. Pour preuve la politique conventionnelle menée avec
cet environnement. L’ouverture internationale existe mais elle est aussi en devenir.
3  ORGANISATION GLOBALE DE LA MENTION (structure de la formation et de son
organisation pédagogique, politique des stages, mutualisation et co-habilitations,
responsable de la formation et équipe pédagogique, pilotage de la formation) :
La structure de la formation est conforme aux prescriptions du LMD et de la mastérisation. Le M1 est organisé
en majeures et mineures (4 parcours en « MPSI » et 3 parcours en « LEST ») qui préfigurent l’organisation du M2. Il est
à noter que l’aspect tronc commun de la mention est limité à quelques enseignements méthodologiques, ce qui
confère à la formation un aspect tubulaire. Les stages occupent une part importante de la formation, ils font l’objet
d’un conventionnement et participent à la professionnalisation des étudiants. Un conseil de perfectionnement du
master ainsi que des conseils par spécialité contribuent à la bonne gouvernance du master. On peut regretter une
absence de co-habilitation compte tenu des potentialités de la région Rhône-Alpes en la matière.
2
4 BILAN DE FONCTIONNEMENT (origines constatées des étudiants, flux, taux de réussite,
auto-évaluation, analyse à 2 ans du devenir des diplômés, bilan prévisionnel pour la
prochaine période) :
Environ 40 % des étudiants en M1 viennent d’une formation extérieure à l’université et 20 à 25 % en M2. Nous
pouvons constater un faible taux de réussite en M1. Toutefois, il est à noter un faible taux de recrutement national et
une forte disparité des niveaux de réussite selon les spécialités. Il n’y a pas de procédure d’évaluation des
enseignements systématisée et généralisée à l’ensemble du master, elle est envisagée pour le contrat quadriennal.
Les procédures de suivi de cohortes mises en place par l’université, malgré la qualité du contenu de son
enquête et la richesse de ses items, sont un échec de part la faiblesse des retours (enquête portant sur 6 sujets). Il
s'agit là d’une faiblesse du dossier. Les projections du contrat quadriennal soulignent une augmentation des effectifs
due à la demande d’habilitation de la spécialité enseignement et formation.
3
Avis par spécialité
Mouvement, performance, santé, ingénierie

Avis :
Cette spécialité composée de quatre parcours se propose de former des spécialistes de la recherche en
motricité humaine, mais aussi des entraîneurs-réadaptateurs, des formateurs et concepteurs de programmes
d’activités physiques au service de la santé. C’est la spécialité qui développe un parcours « recherche ». Il est difficile
d’identifier le fil conducteur de la spécialité qui apparaît comme relativement généraliste et résultant d’une simple
juxtaposition de parcours plus que d’une réflexion pédagogique sur l’ensemble de l’offre. La formation à la recherche
et le potentiel de l’adossement sont de très bon niveau. Celui-ci est attesté par le niveau de publication des
intervenants et de l’équipe d’enseignants de cette spécialité. Le parcours « Santé » est inscrit dans les formations
européennes recommandées, la formation propose entre autres, une voie internationale dans les accords bilatéraux
SOCRATES notamment avec l’Université Catholique de Louvain (Belgique).

Points forts :




Points faibles :




Faible taux de réussite en M2.
Absence d’enseignements transversaux entre les différents parcours.
Manque de lisibilité du parcours recherche.
Recommandation pour l’établissement :


Qualité du parcours « recherche et santé ».
Partenariats pédagogiques avec santé et écoles d’ingénieurs.
Forte professionnalisation par les stages.
Il semblerait important de mettre en place un suivi de cohortes de proximité, au niveau de la
composante. Un rapprochement avec la spécialité « Exercice sport santé et handicap » du master STAPS
des universités de Savoie et de Saint-Etienne permettrait un élargissement de l’offre de
professionnalisation. Un tronc commun composé d'enseignements obligatoires pour les différents
parcours de cette spécialité en M1 pourrait être envisagé.
NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Loisirs, environnement sport et santé

Avis :
Cette spécialité composée de trois parcours se propose de former des spécialistes capables de concevoir des
dispositifs et produits touristiques orientés vers les activités physiques et sportives des loisirs de pleine nature. Les
trois parcours recouvrent les domaines du sport et du patrimoine, du tourisme international et des loisirs sportifs. Ce
dernier parcours est situé sur l’antenne de Valence. Les contenus de formation sont essentiellement organisés autour
de la sociologie du sport et de l’économie du tourisme. Les enseignements méthodologiques sont à visée
professionnelle. L’adossement « recherche » est composé de trois laboratoires. Le laboratoire d’appartenance des
intervenants est difficile à identifier. Les partenariats avec les tissus socio-économiques sont présents. Il est
surprenant de constater que cette spécialité est très peu ouverte à la formation continue.

Points forts :



Taux de réussite à plus de 80 % en M2.
Stabilisation des flux qui traduit une fidélisation des étudiants.
Politique de suivi de stages performante.
4

Points faibles :
Les taux de professionnalisation sont faibles.
L’adossement « recherche » souffre d’un manque de lisibilité (laboratoire d’appartenance des
intervenants parfois non précisé).
 Le positionnement du parcours tourisme international qui se recoupe avec les autres parcours.
 Taux d’étudiants en formation continue beaucoup trop faible.



Recommandation pour l’établissement :


Dans l’offre de formation de l’établissement ne serait-il pas opportun d’envisager un fort
rapprochement voire une co-habilitation avec l’UFR de Géographie. Un rapprochement entre les
différents parcours qui offrent des débouchés vers des métiers semblables augmenterait la lisibilité de
l’offre de formation. L’adossement « recherche » devrait se traduire par un plus grand nombre de
formateurs attachés à des unités reconnues.
NOTATION (A+, A, B ou C) : B
5
Evaluation des diplômes
Masters – Vague A
ACADÉMIE : GRENOBLE
Établissement : Université Grenoble 1 - Joseph Fourier
Demande n° S3110054279
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Nanosciences, nanotechnologies
Présentation de la mention
La mention de master « Nanosciences, nanotechnologies » (N2) est une formation interdisciplinaire sur deux
ans dédiée aux nanosciences qui se compose de quatre spécialités en nanophysique, nano-ingénierie, nanochimie et
nanobiologie et dont le but est de répondre à la forte demande de diplômés dans le domaine des nanotechnologies.
Les thèmes abordés dans ces spécialités sont très diversifiés et fortement adossés aux recherches effectuées dans les
nombreux laboratoires du site grenoblois.
Avis condensé

Avis global :
La mention est orientée sur un domaine bien identifié, qui s’appuie sur les spécificités grenobloises, tant
académiques que socio-industrielles. La formation est ambitieuse, attractive et de haut niveau, avec une forte
implication à l’international et destinée à alimenter un domaine en pleine expansion.

Points forts :
Contexte local extrêmement favorable dans le domaine des nanosciences.
Interdisciplinarité, dynamisme de la recherche sur le site grenoblois.
 Implications fortes du Commissariat à l’Energie atomique (CEA) et d’industriels de la région.
 Complémentarités et mutualisations avec les masters lyonnais.
 Synergie entre les intervenants et les différents parcours impliqués.
 Fortes possibilités d’insertion professionnelle (thèse, emploi).
 Importance donnée aux stages et unités d’enseignement (UE) « formation expérimentale ».
 Ouverture forte à l’international avec des cours donnés en anglais au niveau de la deuxième année de
master (M2) et utilisation de technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement
(TICE).
 Véritable formation sur deux ans avec mise en place de deux majeures en physique et en chimie en
première année de master (M1).
 Formation pluridisciplinaire en lien avec deux écoles doctorales.



Point faible :


Effectifs encore relativement faibles.
NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : A+

1

Recommandation pour l’établissement :
Il serait souhaitable de profiter, par une politique de communication efficace, de l’ouverture forte à
l’international pour attirer encore plus d’étudiants étrangers. Il faudra être vigilant sur l’évolution des flux.
Avis détaillé
1  OBJECTIFS (scientifiques et professionnels) :
Les objectifs scientifiques visent à former des chercheurs et ingénieurs dans le domaine des nanotechnologies.
L’accent est mis sur la diversité et le caractère interdisciplinaire des nanosciences. Cette formation dédiée aux
nanosciences est relativement récente (début en 2007) et s’effectue sur deux ans.
Elle comporte trois spécialités « recherche » :



Nanophysique, nanostructures ;
Nanochimie, nano-objets ;
Nanobiologie, nano-biotechnologies ;
et une spécialité professionnelle :

Ingénierie des microstructures et des nanostructures.
L’innovation est la mise en place de deux majeures spécifiques en M1 : « Physique et nanosciences » et
« Chimie et nanosciences » afin de mieux orienter et préparer les étudiants aux spécialités offertes en M2. Cela
permet de rendre la formation beaucoup plus lisible par rapport à sa structure précédente.
Les objectifs professionnels sont de répondre à la très forte demande de diplômés qualifiés dans le domaine
des nanosciences et des nanotechnologies sur le site de Grenoble. Cette formation, particulièrement innovante et
pertinente à de nombreux points de vue semble tout à fait répondre à cette attente.
2  CONTEXTE (positionnement, adossement recherche, adossement aux milieux socioprofessionnels, ouverture internationale) :
Cette mention s’appuie sur deux majeures l’une en physique : « Physique et nanosciences » et l’autre en
chimie : « Chimie et nanosciences ». Elle offre quatre spécialités englobant des enseignements à l’Université Grenoble
1 – Joseph Fourier (UJF) en physique, chimie et en biologie.
Son positionnement dans l’environnement régional voire national est excellent à tous les niveaux. On peut
noter une forte implication à l’international (label Erasmus Mundus, consortium Franco-Indien d’universités, cours en
anglais…) et une forte complémentarité avec Lyon (mutualisation, cyber enseignement).
Concernant la recherche, de nombreux laboratoires et entreprises de haute technologie de la région
grenobloise sont impliqués, aussi bien au niveau de la recherche fondamentale que de la recherche appliquée, dans
les nanosciences et les nanotechnologies. Environ la 50% des thèses en physique de l’UJF portent sur les nanosciences
et de nombreuses thèses en chimie, biologie et sciences du vivant ont aussi trait aux nanosciences. Il faut noter la
présence :
 du pôle de compétitivité Minalogic et de Minatec ;
 de l’Institut des Nanosciences ;
 du RTRA-Nanosciences ;
 des structures régionales : « Cluster 1 Micro/Nanoélectronique », « Cluster 5 Macodev »,du pôle
« NanoBio » UJF- CEA-CNRS ;
ainsi que la forte implication du CEA avec la mise à disposition de moyens humains (enseignants) et de matériel
(travaux pratiques).
L’adossement aux milieux socio-professionnels est important. On note de nombreuses interactions avec le
monde industriel, en particulier des travaux pratiques sur des appareillages de très haut de gamme sont proposés et
encadrés par les chercheurs des industries partenaires qui sont principalement STMicroelectronics, le CEA-Leti, et la
société FEI (leader mondial en microscopie électronique en transmission).
2
Il existe des liens pédagogiques forts avec l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN) CEA et Grenoble INP.
L’ouverture à l’international est excellente. La formation est labélisée depuis peu « Master Erasmus Mundus »
en partenariat avec trois universités européennes reconnues : Université Catholique de Louvain (Belgique), Chalmers
University (Göteborg, Suède) et l’Université Technologique de Dresde (Dresde, Allemagne).
3  ORGANISATION GLOBALE DE LA MENTION (structure de la formation et de son
organisation pédagogique, politique des stages, mutualisation et co-habilitations,
responsable de la formation et équipe pédagogique, pilotage de la formation) :
La structure de la formation et son organisation pédagogique sont très bonnes. C’est une formation vraiment
pluridisciplinaire qui est basée sur deux écoles doctorales : « Physique et chimie » et « Sciences du vivant »,
permettant de bien mélanger les étudiants venant des licences de physique et de chimie. Il existe une très bonne
articulation entre le M1 et le M2 qui donne une très bonne visibilité de cette formation sur deux ans.
Politique des stages
Un stage de neuf semaines en cours de M1, plus quatre mois en M2 (recherche) et six mois (professionnel). Les
stages de M2 seront accompagnés d’une recherche bibliographique en début de stage, conclue par une minisoutenance. Cet aspect innovant est très intéressant car il permet à l’étudiant de bien « planter » le décor avant de
commencer le travail de recherche à proprement parlé.
Mutualisations et co-habilitations
Il y a une très forte mutualisation interne des UE entre les quatre spécialités de la mention et des
enseignements transversaux sont mis en place, y compris avec d’autres établissements, notamment sur les
nanotechnologies, l’éthique et nanosciences, la fonctionnalisation des surfaces, et le rayonnement synchrotron et
nanosciences (présence de l’ESRF à Grenoble). Le diplôme de master « Nanosciences et nanotechnologies » de l’UJF
est co-habilité avec l’INSTN. Le soutien du CEA procure un label de qualité supplémentaire au master et permet aux
étudiants de bénéficier des installations du Leti ainsi que d’intervenants CEA. Cette présence forte du CEA est un
point particulièrement important. A noter aussi, que dans le cadre du programme Erasmus Mundus, l’IMEC de Louvain
en Belgique (l’un des plus grands laboratoires de micro et nanotechnologies d’Europe) s’est engagé à fournir des
intervenants au master et de prêter ses infrastructures.
Responsable de la formation et équipe pédagogique
On peut noter un nombre relativement restreint d’intervenants au niveau des majeures, ce qui est une bonne
chose pour l’interactivité et pour une stratégie de fidélisation des étudiants. Il existe un bon équilibre entre
intervenants académiques et du monde professionnel (par exemple STMicroelectronics et FEI pour la spécialité
ingénierie) ; ces derniers sont parfaitement compétents par rapport aux objectifs. L’équipe pédagogique est à
prédominance UJF.
Pilotage de la formation
Un conseil scientifique de perfectionnement a été mis en place mais n’a pas encore siégé. Il est constitué de
personnalités du monde de la recherche et de l’industrie. Sur dix membres, on dénombre quatre membres du CEA,
deux industriels et quatre membres académiques. Il y a un bon équilibre entre les différents partenaires.
4  BILAN DE FONCTIONNEMENT (origines constatées des étudiants, flux, taux de réussite,
auto-évaluation, analyse à 2 ans du devenir des diplômés, bilan prévisionnel pour la
prochaine période) :
Origines constatées des étudiants, flux, taux de réussite
50% des étudiants intégrant les quatre spécialités sont de Grenoble. Ce sont des étudiants de M1 « Physique »
ou M1 « Chimie » de l’UJF ou des élèves ingénieurs de Grenoble INP. Les autres étudiants viennent d’autres
universités françaises (Montpellier, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Lyon, Paris) et de l’étranger, de l’Inde en
particulier avec 13 étudiants sélectionnés conjointement par l’UJF et Delhi University qui suivront les spécialités
« recherche » l’année prochaine. Il est important de signaler qu’avec le programme Erasmus Mundus cette formation
devrait accueillir dans les années à venir plusieurs étudiants étrangers supplémentaires.
3
En M1, les flux sont passés de 99 étudiants en 2007 à 45 prévus en 2010. La création des majeures de M1 autour
des nanotechnologies est une réponse à la baisse constatée, avec l’idée de capter dès le départ les étudiants
intéressés par les nanotechnologies. Malgré des flux modestes en M2 pour 2007-2008 et 2008-2009 (34 étudiants), une
forte ouverture à l’international (avec une politique active et bien ciblée) a déjà permis d’augmenter les effectifs en
2009 à 44 étudiants. La progression devrait, sans nul doute, se poursuivre. Le taux de réussite est supérieur à 90%.
Auto-évaluation
La fiche d’auto-évaluation donne plutôt des éclairages complémentaires au dossier que des informations
traduisant l’appréciation de ses rédacteurs.
Analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés
On relève notamment qu’une grande majorité des étudiants (environ 50%) continue en doctorat, en cohérence
avec la prépondérance des spécialités « recherche » dans le master. 25% d’entre eux travaillent dans le privé. Un
annuaire des anciens élèves est en cours de constitution.
Bilan prévisionnel pour la prochaine période
Cette formation semble en parfaite adéquation avec l’augmentation constante des offres de doctorats dans les
nanosciences et nanotechnologies. De ce point de vue, son avenir semble parfaitement assuré. On peut aussi espérer
une remontée des flux d’étudiants, suite à des actions de communication envers les étudiants français et étrangers,
les partenariats avec les universités étrangères, et l’arrivée d’élèves ingénieurs.
4
Avis par spécialité
Nanophysique, nanostructures

Avis :
L’objectif de cette spécialité est de donner aux étudiants une solide formation sur l’élaboration, la
caractérisation et l’analyse des nanostructures, et leurs applications. Son originalité est d’allier un enseignement
magistral de haut niveau à une formation expérimentale poussée, diversifiée et multidisciplinaire, sous la forme de
plusieurs projets au sein de différents laboratoires de recherche du site, qui sont de véritables partenaires de la
formation. C’est une très bonne formation de spécialité qui s’insère parfaitement et de manière cohérente dans la
mention.

Points forts :





Point faible :


Forte intégration dans le monde local de la recherche.
Forte orientation vers les aspects expérimentaux dans le domaine des nanosciences.
Co-habilitation avec l’INST et soutien du CEA.
Ouverture à l’international accompagnée de cours donnés en anglais.
Flux d’étudiants un peu faible.
Recommandation pour l’établissement :
Il conviendrait de profiter, par une politique de communication efficace, de l’ouverture forte à l’international
pour mettre sur pied une politique internationale assurant un recrutement étranger plus élevé et pérenne.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
Nanochimie et nano-objets

Avis :
Cette spécialité interdisciplinaire labellisée « Erasmus Mundus » a pour but de montrer ce que la chimie et la
chimie-physique peuvent apporter au domaine des nanosciences. Les cours sont en relation directe avec les
recherches les plus récentes dans le domaine des nanosciences et il existe une orientation forte vers la formation
expérimentale, qui est en prise directe avec des équipes de recherche. Très bonne formation de spécialité qui
s’insère parfaitement et de manière cohérente dans la mention.

Points forts :





Point faible :


Excellente intégration dans le monde local de la recherche.
Orientation significatives vers les aspects expérimentaux dans le domaine des nanosciences.
Co-habilitation avec l’INST et soutien du CEA.
Forte ouverture à l’international et cours donnés en anglais.
Flux d’étudiants un peu faible.
Recommandation pour l’établissement :
Formation sur la base de laquelle il serait possible, par une politique de communication efficace, de proposer
un cursus d’excellence à l’international assurant un recrutement étranger plus important et pérenne.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
5
Nanobiologie, nano-biotechnologies

Avis :
Cette spécialité interdisciplinaire est labellisée « Erasmus Mundus » et offre des enseignements sur l’étude de
la complexité des objets biologiques et leur manipulation aux échelles micronique et submicronique, à l’aide de
techniques dérivées de la micro-électronique. Les cours sont en relation directe avec les recherches les plus récentes
en matière de nanosciences et il existe une orientation forte sur la formation expérimentale qui est en prise directe
avec des équipes de recherche. Très bonne formation de spécialité intéressante et originale qui s’insère parfaitement
et de manière cohérente dans la mention.

Points forts :





Point faible :


Excellent adossement au monde local de la recherche.
Orientation intéressante vers les aspects expérimentaux dans le domaine des nanosciences.
Co-habilitation avec l’INST et soutien du CEA.
Bonne ouverture à l’international intégrant des cours donnés en langue anglaise.
Flux d’étudiants un peu faible.
Recommandation pour l’établissement :
Compte tenu de sa qualité, il conviendrait d’ouvrir plus largement la formation à l’international en s’appuyant
sur une politique de communication efficace. Cette ouverture assurerait un recrutement étranger plus élevé et
pérenne.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
Ingénierie des micro et nanostructures

Avis :
Cette spécialité de M2 professionnelle offre des enseignements très technologiques sur l’élaboration et la
caractérisation des micro et nanostructures. Elle bénéficie et s’adosse fortement sur un environnement industriel et
technologique local excellent. Elle reprend le contenu d’une spécialité reconnue, en le faisant évoluer. En conclusion
c’est très bonne formation professionnalisante qui s’insère parfaitement et de manière cohérente dans la mention.

Points forts :




Taux d’insertion professionnelle importants.
Forte implication du monde industriel.
Spécialité très bien adaptée à la formation continue d’ingénieurs.
NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
6
Evaluation des diplômes
Masters – Vague A
ACADÉMIE : GRENOBLE
Établissement : Université Grenoble 1 - Joseph Fourier
Demande n° S3110054281
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Mécanique énergétique et ingénierie
Présentation de la mention
La mention « Mécanique énergétique et ingénierie » (MEI) s’inscrit dans le cadre des compétences spécifiques
et de très haut niveau de l’environnement recherche, haute technologie et centres techniques du pôle grenoblois et
de la région Rhône-Alpes. Elle est parfaitement cohérente avec la politique scientifique de l’Université Grenoble 1 Joseph Fourier (UJF), et plus généralement avec celle de la région. Les intervenants, les laboratoires supports et les
écoles doctorales d’appartenance font référence et sont de renommée internationale.
Le programme international associé est très bien adossé à un réseau international des laboratoires. Toutes les
spécialités émargent au programme Erasmus ; en particulier le master « Erasmus Mundus » : « Master in earthquake
engineering and engineering seismology » (MEEES), les échanges franco-allemands et le programme Vinci franco-italien.
La mention offre six spécialités :






« Génie civil et infrastructure » (GCI) ;
« Génie mécanique » (GM) ;
« Fluid mechanics and energetics” (FME);
« Simulation et instrumentation en mécanique » (SIM) ;
« Conception et optimisation de procédés : écoulements complexes, transferts et réactions » ;
« Geomecanics, civil engineering and risks » (GCER).
Avis condensé

Avis global :
Il s’agit d’une excellente mention qui propose quatre axes scientifiques principaux : génie civil et
géomécanique ; modélisation numérique et instrumentation en mécanique des solides et des fluides ; génie
mécanique et de la conception ; mécanique des fluides, énergétique procédés et environnement.
La mention répond à la demande de cadres en génie civil, chercheurs-universitaires, ingénieurs d’études ou
recherche et développement (R & D) dans le secteur industriel. Les métiers sont bien identifiés aussi bien pour la
poursuite d’études en doctorat qu’en termes de débouchés professionnels réels.
Le pôle grenoblois est une référence dans le domaine impliqué par la recherche universitaire et par l’ancrage
de cette recherche au niveau international, national et régional où de très nombreux couplages avec les pôles,
clusters en centres scientifiques et techniques sont garants de son fonctionnement. La mention émane en quelque
sorte de cet ensemble culturel scientifique.

1

Points forts :









Excellente articulation avec les autres mentions de master de l’UJF.
Fort ancrage « recherche » aux laboratoires renommés aux échelles nationale et internationale.
Excellent ancrage aux écoles doctorales de site.
Bon ancrage aux pôles, centres techniques, clusters.
Débouchés professionnels bien identifiés et réels.
Forte implication des enseignants-chercheurs et des chercheurs d’expérience.
Bonne attractivité et ouverture internationale.
Existence de conseils de perfectionnement avec une forte participation d’industriels.
Auto-évaluation explicite.

NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : A+

Recommandations pour l’établissement :
Il conviendrait de veiller à améliorer la lisibilité de l’offre de formation pour les étudiants et les professionnels
de façon à ce que sa richesse ne soit pas occultée par une apparente complexité. En particulier, il serait opportun
d’apporter plus de visibilité aux articulations majeures / spécialités professionnelles et « recherche » / parcours /
passerelles dont l’entrée en M2 « recherche » hors UJF.
Il faudrait rester attentif aux recommandations émanant des professionnels des bassins de recrutement.
De nombreux tableaux clarifient les supports recherche, internationaux, professionnel… Il serait bon de veiller
à faire de même pour les pôles de compétitivité et les clusters régionaux qui sont très nombreux et difficiles à
identifier par spécialité.
Avis détaillé
1  OBJECTIFS (scientifiques et professionnels) :
La formation vise à donner aux étudiants une connaissance approfondie des outils théoriques numériques et
expérimentaux avec une réelle maîtrise des outils de recherche – développement – conception, et un ancrage
international marqué. Ces objectifs se déclinent différemment suivant les spécialités, « professionnel »,
« recherche », « professionnel et recherche ». Des passerelles entre parcours « professionnel » et « recherche »
permettent de ne pas enfermer l’étudiant dans son choix initial.
Les objectifs professionnels sont clairement établis par spécialités. Globalement, il s’agit :


soit de débouchés professionnels à l’obtention du M2, dans les secteurs privés ou publics (cadre,
ingénieur R&D…) dans des domaines d’activité très larges allant du génie civil, production, transport,
jusqu’à l’industrie chimique de transformation et incluant les aspects environnementaux et maîtrise des
risques (dont nucléaires) ;
soit de débouchés dans l’industrie ou la recherche et formation, après un doctorat pour les spécialités
axées « recherche » et « international ».
2  CONTEXTE (positionnement, adossement recherche, adossement aux milieux socioprofessionnels, ouverture internationale) :
La position dans l’établissement est conforme à sa politique de développement de la recherche, recherche et
formation étant étroitement liées. Il en ressort que le master « MEI » s’articule naturellement avec plusieurs licences
de l’UJF et interagit ou est complémentaire des autres offres de formation du domaine. Ainsi la maquette proposée
contient des formations communes avec d’autres mentions et dans lesquelles les deux équipes pédagogiques
interviennent. Deux écoles doctorales de l’UJF sont accessibles après le master « MEI ».
L’offre de formation est bien située dans le contexte régional, à la fois avec le tissu industriel local y compris
les centres scientifiques et techniques et aussi avec les différents pôles de compétitivités et clusters de la région.
L’adossement fort sur des laboratoires de renom favorise l’ancrage régional/national, compte tenu de la formation
spécifique, en particulier pour les stages et les poursuites d’études en doctorat. La formation est identifiée par sa
différentiation ou complémentarité aux autres formations des établissements de la région, pour certaines spécialités
2
elle n’a pas d’équivalence en France (ni en Europe pour le parcours international « Environmental fluid mechanics »
(EFM) de la spécialité« SIM »).
L’adossement à la recherche est très fort. L’appartenance des enseignants-chercheurs aux laboratoires de
recherche communs à l’UJF et à l’Institut Polytechnique de Grenoble (Grenoble-INP) favorise la cohérence de l’offre
de formation, y compris en interne dans les spécialités, et sa complémentarité dans le cadre plus global du pôle
grenoblois (neuf unités mixtes de recherche - UMR, deux équipes du Commissariat à l’Energie atomique - CEA). Les
projets communs entre laboratoires par les fédérations, pôles de compétitivité, clusters renforcent cette cohérence.
Il en est de même pour les spécialités « recherche », par l’appartenance des enseignants-chercheurs aux écoles
doctorales « Ingénierie – matériaux mécanique, énergétique, environnement procédés production » (IMEP2) et « Terre
univers environnement » (TUE).
L’adossement aux milieux socio-professionnels, plateformes et pôles de compétitivité est explicité pour les
spécialités professionnelles. Les professionnels sont associés à la formation et au conseil de perfectionnement de la
mention. Ils contribuent également à la formation par l’accueil de stagiaires, des conférences, mais aussi des projets
pluridisciplinaires, et la conception de programmes et enseignements.
La co-habilitation avec Grenoble INP – ENSE3 se traduit par des cours communs école / master en spécialités
« GCER » et « FME ». Le partenariat avec Grenoble INP – INSGI se traduit par des cours communs école / master en
spécialité « GM ». On note une mutualisation d’unités d’enseignement (UE) avec le master international Erasmus
Mundus (MEEES), toutes les spécialités émargent au programme d’échange Erasmus. Plus précisément :


la spécialité « GM » bénéficie d’un programme d’échanges d’étudiants suite à la délivrance d’un double
diplôme en L3 avec la Fachoschule d’Osnabrück en Allemagne ;
la spécialité « GCER » bénéficie d’un programme Vinci franco-italien accepté pour trois ans en 2008 avec
le Politecnico di Torino i di Milano, d’un programme Erasmus Mundus (MEES), 2010-2013 avec l’Italie
(Pavie), la Grèce (Patras), la Turquie (Ankara) et l’Allemagne (Karlsruhe) ; on note la prise en charge
d’unités d’enseignement par des enseignants-chercheurs partenaires d’accords d’échanges européens
bilatéraux Erasmus avec l’Université d’Edimbourg (UK).
On note l’implication du réseau CLUSTER liant Grenoble INP aux universités européennes et hors Europe, pour
la spécialité « FME ».
Les enseignements des formations internationales sont entièrement en anglais. Les flux d’étudiants étrangers
sont variables suivant les spécialités, ils concernent principalement les spécialités citées ci-dessus. Le flux global est
significatif et se concrétise en 2009-2010 par l’accueil de 25 étudiants étrangers qui suivront des cours MEI.
Le parcours international « Environmental fluid mechanics » a des unités d’enseignement communes avec la
spécialité « Eau, climat, environnement » de la mention « Sciences de la Terre et de l’environnement » (STE), dont
elle est complémentaire par ses objectifs spécifiques.
3  ORGANISATION GLOBALE DE LA MENTION (structure de la formation et de son
organisation pédagogique, politique des stages, mutualisation et co-habilitations,
responsable de la formation et équipe pédagogique, pilotage de la formation) :
Un schéma précise la structure qui comporte quatre majeures en M1 et six spécialités M2, quatre parcours
principaux, quatre parcours/spécialité internationale M2, un parcours croisé. On identifie neuf parcours :
1 « Génie civil et infrastructure » M1 et M2.
2 « Physique et mécanique pour l’ingénieur » M1 et « Simulation et instrumentation en mécanique » M2
(dont parcours M2 international « EFM »).
3 « Génie mécanique » M1 et M2.
4 « Conception et optimisation des procédés » M1 et M2.
5 « Génie civil et infrastructure » M1 et « Geomechanics, civil engineering and risk » M2 international.
6 « Physique et mécanique pour l’ingénieur » M1 et « Geomechanics, civil engineering and risk » M2
international.
7 « Physique et mécanique pour l’ingénieur » M1 et « Fluid mechanics and energetics » M2 international.
8 « Conception et optimisation des procédés » M1 et « Fluid mechanics and energetics » M2 international.
9 « Génie mécanique » M1 et « Simulation et instrumentation en mécanique » M2 (dont parcours M2
international « EFM »).
3
Les étudiants peuvent changer de parcours après le M1 en accord avec l’équipe pédagogique. Un recrutement
en M2 pour toutes les spécialités est prévu ; en particulier une passerelle « recherche » est possible, dans ce cas le
stage est alors réalisé en laboratoire.
La co-habilitation avec Grenoble INP se traduit par des cours communs ENSE3 / master spécialité « GCER » et
« FME » et INSGI / master spécialité « GM ». Le master « MEI » interagit ou est complémentaire des autres offres de
formation du domaine. Ainsi la maquette proposée contient des formations communes avec d’autres mentions et dans
lesquelles les deux équipes pédagogiques interviennent. Les passerelles possibles entre les différents parcours
s’appuient sur les mutualisations de majeures et spécialités par binôme (deux parcours). Il existe quatre UE
transversales au niveau de la mention (deux UE d’anglais, UE-M1 « Application civile de l’énergie nucléaire », et UEM2 « Electronucléaire, radioprotection et gestion des déchets »).
Un stage long est effectué pendant le dernier semestre de M2 en laboratoire (spécialités « recherche ») ou en
entreprise (spécialités professionnelles), avec mémoire et soutenance.
Les équipes pédagogiques sont définies nominativement par majeures et spécialités. Les formations communes
avec d’autres mentions que « MEI » s’appuient sur les deux équipes pédagogiques. Cependant, la participation des
professionnels n’est pas toujours indiquée, pour « GCI » elle est supérieure à 35% (10/28).
En ce qui concerne les technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE), on
note des supports de cours en accès sur le bureau virtuel, dont un accès public pour un certain nombre d’entre eux.
Les supports sont en anglais pour les spécialités internationales.
Un conseil de perfectionnement est créé et doit se réunir annuellement. Il est composé de neuf professionnels
de l’industrie (liste donnée), les responsables de mention, spécialités, majeures, un enseignant-chercheur extérieur à
« MEI », un directeur de recherche (DR) CNRS, un représentant l’école doctorale IMEP2.
Les règles d’évaluation des connaissances et de progression dans les parcours conduisant au diplôme, ont été
fixées par le CEVU de l’UJF. Elles s’appliquent à cette mention. L’ouverture à l’international entraîne un recrutement
spécifique en M2 d’étudiants étrangers.
Le processus d’évaluation par les étudiants et de suivi des diplômés est opérationnel, et les observations sur le
quadriennal précédent ont été prises en compte pour la présente offre de formation.
4  BILAN DE FONCTIONNEMENT (origines constatées des étudiants, flux, taux de réussite,
auto-évaluation, analyse à 2 ans du devenir des diplômés, bilan prévisionnel pour la
prochaine période) :
Sur l’ensemble des étudiants de M2 en 2009, hors intégration des anciens IUP, 87 sont issus de l’UJF, 4 de la
région Rhône-Alpes, 5 de France, 11 de l’étranger. Les étudiants étrangers comptabilisés n’avaient pas de cursus
antérieur en France. L’attractivité sur 2006-2009 est croissante tant pour les étudiants locaux qu’étrangers, avec une
fidélisation des étudiants de l’UJF du L3 vers le M1 puis du M1 vers le M2.
Flux constatés 2008-2009 : 105 étudiants en M1, 113 en M2 ; les flux en M1 sont stables sur 2006-2009, la
fidélisation des étudiants est à noter. En M2, les flux sont globalement croissants sur 2006-2009. Le taux de réussite
en 2008-2009 est de 88% (90/102) en M1, 85% (96/113) en M2. Le taux de réussite est très correct, il reste
pratiquement stable sur les quatre dernières années (en moyenne 89% en M1 et 93% en M2).
La procédure d’évaluation mise en place lors du précédent quadriennal permet d’avoir une information précise
sur la pertinence de la formation : l’analyse des points forts et des points faibles énoncés dans l’évaluation a conduit
à la restructuration du master pour lui donner plus de cohérence.
L’analyse du devenir professionnel est bien menée. Pour les spécialités professionnelles : 92,3% des diplômés
2007 ont un emploi stable 18 mois après leur départ de l’UJF (100% CDI, après 2,5 ans). Pour les spécialités
« recherche » l’enquête ne portait que sur les étudiants français hors Grenoble INP ; sur trois réponses, deux sont en
emploi stable (secteur privé), un est en formation (100% CDI après 2,5 ans).
L’enquête est très complète et les résultats présentés sont très satisfaisants : les améliorations apportées
concernent une meilleure visibilité et cohérence sur l’offre de formation, le rapprochement formation-entreprise,
l’harmonisation du contenu des enseignements avec les licences L3 et l’ouverture vers l’international.
Compte tenu de ces améliorations, les flux prévisionnels sont portés à 136 en M1 et 143 en M2. Les parcours et
leur flexibilité permettent d’affiner l’adéquation de la formation au projet professionnel de l’étudiant. L’accent n’est
4
pas mis sur le bassin d’emploi, donc le contexte reste celui du précédent quadriennal et apparaît dans la liste des
emplois occupés par les diplômés.
5
Avis par spécialité
Génie civil et infrastructure

Avis :
La spécialité est bien ancrée dans l’ensemble de l’offre de formation de la mention, elle bénéficie d’une
bonne expérience, le projet est bien actualisé suite à une bonne démarche d’auto-évaluation.
Il s’agit de former des cadres en génie civil dans le secteur public ou privé, en ingénierie de la construction, la
réhabilitation et l’environnement. Les contenus des enseignements et compétences associées sont bien définis. La
sensibilisation à la recherche est liée à l’appartenance de l’équipe pédagogique aux UMR du site grenoblois avec un
double ancrage de la formation, fondamentaux théoriques et application, sur l’environnement et le génie civil. Les
professionnels interviennent pour 30% dans la formation. Ils sont acteurs à tous les niveaux de la formation, dont le
conseil de perfectionnement.
La spécialité est bien assise dans son créneau.

Points forts :







Recommandations pour l’établissement :




Réseau professionnel solide et forte implication du monde professionnel.
Parcours modulable permettant une bonne adéquation de la formation au projet professionnel.
Forte implication des PR/CR/HDR d’expérience.
Excellente articulation avec la licence L3 de la spécialité.
Possibilité de formation continue, validation des acquis de l’expérience (VAE).
Flux élevé d’étudiants.
Veiller à améliorer la visibilité des parcours.
Identifier les pôles de compétitivité et les clusters régionaux sur lesquels s’appuie la spécialité.
Rester vigilant sur des effectifs en baisse.
NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
Génie mécanique

Avis :
Il y a une bonne adéquation de la formation aux objectifs. L’actualisation prend en compte les besoins
émergents. La spécialité est très complète avec ses trois parcours s’adressant à des publics très différents et
s’intégrant parfaitement dans le contexte socio-économique régional : parcours professionnel « Intégration en
conception des produits », parcours « recherche » « Conception mécanique » et parcours en alternance « Intégration
en conception des produits ».
Outre les aspects traditionnels en continuité avec le quadriennal précédent, il est à noter une nouvelle
adaptation aux nouveaux besoins émergents : éco-conception et ingénierie nucléaire.
L’ancrage des laboratoires dans les pôles de compétitivités et clusters de la région est garant de la pertinence
de la formation.

Points forts :






Excellent adossement « recherche » à des laboratoires renommés.
Bonne identification des parcours (trois parcours).
Proposition de cursus en alternance ou au titre de la formation continue.
Offre de parcours « recherche » et « professionnel ».
Bon ancrage avec les écoles doctorales.
Bon ancrage avec les pôles, centres techniques, clusters.
6


Recommandations pour l’établissement :




Forte implication des PR, DR et HDR d’expérience.
Fournir l’avis des professionnels du bassin de recrutement visé.
Identifier/clarifier les pôles de compétitivité et les clusters régionaux sur lesquels s’appuie la spécialité.
Vigilance sur des effectifs en baisse.
NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
Fluid mechanics and energetics

Avis :
C’est une spécialité à vocation internationale qui maintient une formation scientifique de haut niveau sur un
site internationalement reconnu pour la qualité de sa recherche en mécanique des fluides. Le défi est d’attirer un
plus grand nombre d’étudiants étrangers, en proposant un cursus en langue anglaise.
Projet ambitieux, bien étayé scientifiquement, justifié dans le contexte grenoblois qui cherche à retrouver une
forte attractivité.

Points forts :






Point faible :


Excellent ancrage « recherche » à des laboratoires renommés et au CEA.
Ancrage fort avec l’école doctorale.
Excellent ancrage avec les clusters et pôles de compétitivité.
Bonne implication des PR, CR et HDR d’expérience dans l’équipe pédagogique.
Solide partenariat international et bonne ouverture internationale.
Effectifs très réduits.
Recommandations pour l’établissement :
Veiller à mieux identifier les pôles de compétitivité et les clusters régionaux sur lesquels s’appuie la
spécialité.
 Présenter de façon explicite le soutien attendu à l’international de la part des pôles de compétitivité.
 Renforcer les flux d’étudiants en s’appuyant sur les partenariats internationaux.


NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Simulation et instrumentation en mécanique

Avis :
Il s’agit d’un cursus spécifique qui, malgré des mots clés communs à d’autres spécialités (mécanique des
fluides et mécanique des solides), propose des objectifs distincts et complémentaires avec deux parcours bien
différenciés en thématique et en public concerné.
L’étudiant doit acquérir une maîtrise des outils de simulation numérique et des outils de l’instrumentation
expérimentale avancée en mécanique de fluides et des solides avec un haut niveau d’expertise. L’objectif affiche
aussi une double compétence solide et fluide d’une part et simulation et instrumentation d’autre part.
Parcours international associé « Environmental fluid mechanics ».

Points forts :
Bon ancrage « recherche » à des laboratoires renommés.
Bon ancrage à l’école doctorale.
 Offre d’une double compétence « solide et fluide » d’une part et « simulation et instrumentation »
d’autre part.


7





Point faible :


Nombre d’étudiants difficile à estimer.
Recommandations pour l’établissement :




Actualisation pertinente de l’offre de formation du quadriennal précédent (nouvelles UE).
Implication des PR/CR/HDR d’expérience dans l’équipe pédagogique.
Parcours international associé et solide partenariat international.
Originalité du parcours « expérimentation ».
Veiller à s’appuyer sur l’avis des professionnels du bassin de recrutement visé.
Préciser les noms des responsables d’UE et des intervenants professionnels.
Mieux identifier les pôles de compétitivité et les clusters régionaux sur lesquels s’appuie la spécialité.
NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Conception et optimisation de procédés : écoulements complexes,
transferts et réactions

Avis :
Les objectifs de la spécialité sont très bien étayés et l’offre de formation est excellente pour des secteurs en
pleine évolution.
Il s’agit de former des ingénieurs, cadres R&D et responsables de production ayant une double compétence en
mécanique des fluides et en génie des procédés, capables de concevoir des procédés propres et éco-conçus. En
cohérence avec la volonté de renforcer l’attractivité de Grenoble dans le domaine des procédés industriels, la
formation s’appuie sur les pôles de compétitivité, les plateaux et les clusters régionaux. On note le projet
d’internationalisation de la formation.

Points forts :










Point faible :


Avis des professionnels du bassin de recrutement visé qui soutiennent le projet.
Bon ancrage « recherche » à des laboratoires renommés.
Bon ancrage aux écoles doctorales.
Excellente implication des PR/CR/HDR d’expérience dans l’équipe pédagogique.
Ancrage solide aux pôles de compétitivités, plateaux et clusters régionaux.
Bonne identification des besoins industriels.
Réponse pertinente aux besoins de l’entreprise sur les nécessités règlementaires.
Formation sans véritable concurrence.
Double compétence annoncée mécanique des fluides et transfert / génie des procédés.
Nombre d’étudiants difficile à estimer.
Recommandations pour l’établissement :
La forte mutualisation avec le M2 « GSI » (Génie des systèmes industriels, UFR de Chimie) devrait être
commentée de façon plus détaillée, alors que la formation est annoncée sans concurrence réelle en France. La
spécificité de la formation devrait être rendue plus explicite, notamment la double compétence annoncée
« Mécanique des fluides et transfert » et « Génie des procédés » devrait gagner en visibilité.
Il serait souhaitable d’indiquer les noms des responsables d’UE en S1 et S2.
Il faudrait identifier les pôles de compétitivité et les clusters régionaux sur lesquels s’appuie la spécialité.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A
8
Géomécanique, génie civil et risques

Avis :
Les objectifs de la formation sont très bien étayés et l’excellence scientifique du site est reconnue au niveau
international. Il s’agit d’une spécialité internationale à vocation recherche ou R&D en géomécanique et génie civil.
90% des UE sont sur la thématique, le reste étant transverse avec un jeu d’UE optionnelles. Tous les cours sont en
anglais. Le second semestre est réservé au stage à l’étranger ou en France pour les étudiants étrangers.
La spécialité « Géomécanique, génie civil et risques » est liée à la mention « Sciences de la Terre et de
l’environnement » (STE) par le master « Erasmus Mundus » « Master in earthquake engineering and engineering
seismology » (MEEES), dont les étudiants suivent un certain nombre d’UE communes aux mentions « MEI » et « STE ».
La spécialité est conçue pour être en adéquation avec la formation à et par la recherche mais les diplômés
peuvent aussi intégrer un service R&D de bureau d’études ou un grand centre scientifique et technique.

Points forts :








Offre originale d’une double compétence « géomécanique » et « génie civil ».
Spécialité bien identifiée par ses objectifs.
Excellent ancrage « recherche » à des laboratoires renommés.
Bon ancrage aux écoles doctorales.
Excellente implication des PR/CR/HDR d’expérience dans l’équipe pédagogique.
Partenaires internationaux solides.
Bonne ouverture internationale : cours en anglais et stages à l'étranger.
Recommandations pour l’établissement :
Les mutualisations d’UE avec la spécialité « Génie civil et infrastructures » (GCI) de la même mention
devraient être rendues cohérentes avec la fiche de la dite spécialité qui n’annonce qu’une seule UE commune. Il
serait profitable de veiller à améliorer la lisibilité du cursus.
Il conviendrait d’identifier les pôles de compétitivité et les clusters régionaux sur lesquels s’appuie la
spécialité.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
9
Evaluation des diplômes
Masters – Vague A
ACADÉMIE : GRENOBLE
Établissement : Université Grenoble 1 - Joseph Fourier
Demande n° S3110054283
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Biologie
Présentation de la mention
Cette mention de master se compose en première année (M1) de trois parcours appelés « Majeures » et en
deuxième année (M2) de six spécialités. La première Majeure de M1 « Biologie moléculaire et cellulaire » débouche
sur une offre de quatre spécialités proposées en parcours « recherche » et professionnel :




« Biologie cellulaire, physiologie, développement ».
« Neurobiologie et neurosciences ».
« Immunologie, microbiologie, infectiologie ».
« Biochimie et biologie structurale ».
La seconde Majeure, « Biodiversité, écologie et environnement », se poursuit par une spécialité du même nom
offerte en parcours « recherche » et professionnel. La troisième Majeure, « Sciences de la vie et de la terre », sera
restructurée et débouchera sur un M2 préparant aux futurs concours de l’enseignement. La future architecture des
masters « enseignement », lesquels ne font pas l’objet d’une évaluation, n’est pas présentée dans ce dossier.
La sixième spécialité « Biologie et techniques de commercialisation » de M2 est une spécialité professionnelle
ouverte en alternance. Deux stages en laboratoire ou en entreprise sont prévus durant le master et sont effectués
essentiellement dans des laboratoires ou entreprises locales.
Avis condensé


Avis global :
Cette formation s’appuie sur les points forts de la recherche du site grenoblois et tire partie des plateformes
technologiques locales et de la configuration régionale pour les activités de terrain. Elle offre des débouchés
professionnels en tant que cadres commerciaux pour la spécialité « Biologie et techniques de commercialisation » et
en tant que gestionnaires de projets ou de parcs naturels pour le parcours professionnel de la spécialité
« Biodiversité, écologie, environnement ». La dénomination professionnelle du parcours « M2ProBio » commun aux
quatre spécialités issues de la Majeure « Biologie moléculaire et cellulaire » n’est pas justifiée au regard du contenu
de l’offre de formation qui reste mutualisée avec les parcours « recherche » et propose des unités d’enseignements
(UE) transverses, mais dont les contenus sont peu définis, comme par exemple « Management de projet » (pour douze
crédits européens).
L’orientation des étudiants en fin de licence se fait sur la base d’une présélection et repose sur des contrats
qui déterminent trop précocement le devenir des étudiants dans le master. Les quatre spécialités issues de la Majeure
« Biologie moléculaire et cellulaire » ne reposent pas toujours sur un corpus de connaissances spécifiques clairement
identifiées mais sont essentiellement définies par le choix du laboratoire de stage. Cette particularité rend difficile
l’insertion des diplômés de master dans d’autres laboratoires que les laboratoires locaux ou régionaux. Une
incertitude existe sur les flux d’étudiants dans chacune de ces spécialités.
Les spécialités « Biodiversité, écologie, environnement » et « Biologie et techniques de commercialisation »
apparaissent isolées dans cette mention, sans interaction avec les autres spécialités.
1
L’ouverture à l’international est restreinte à des partenariats ciblés alors que la validation d’un niveau B2 en
langue devrait permettre de faciliter les échanges internationaux.
Les outils de l’évaluation des enseignements, de l’auto-évaluation des formations et du suivi des étudiants sont
proposés par l’université, mais l’exploitation de ces données par les responsables de la mention reste à faire.

Points forts :
L’adossement à la recherche locale et régionale et l’implication de chercheurs et enseignantschercheurs dans la formation assurent son ancrage sur la recherche.
 Le taux d’insertion professionnelle des spécialités « Biodiversité, écologie, environnement » et
« Biologie et techniques de communication » ainsi que le taux de poursuite en doctorat rendent cette
mention attractive pour les étudiants.


Points faibles :
La présélection et la politique des contrats génèrent un flux d’étudiants qui est contraint par l’offre de
stage locale alors que la nature de certaines spécialités pourrait permettre un élargissement des offres
de stage au niveau national.
 Le choix de la spécialité semble conditionné par le laboratoire d’accueil, la multitude d’options réduit
la cohérence de l’offre de formation et empêche la lisibilité du diplôme à l’extérieur de l’académie.
 Les critères d’orientation vers les quatre spécialités issues de la Majeure « Biologie cellulaire et
moléculaire » et vers le « M2ProBio » et ne sont pas explicités. L’appellation professionnelle du parcours
« M2ProBio » n’est pas justifiée au regard du contenu de la formation.
 L’absence de tronc commun entre les Majeures fait que la Majeure puis la spécialité « BEE » sont
totalement mises à part dans la mention.


NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : B

Recommandations pour l’établissement :
Elargir le recrutement des étudiants en M2 pour justifier la création de quatre spécialités au lieu de
deux à partir de la Majeure « Biologie cellulaire et moléculaire ».
 Mieux définir les objectifs et les contenus associés aux parcours professionnels des quatre spécialités
issues de la Majeure « Biologie moléculaire et cellulaire ».
 Augmenter la lisibilité du diplôme en définissant plus précisément les corpus de connaissances
spécifiques de chaque spécialité et en introduisant un tronc commun minimum entre toutes les
Majeures.
 Finaliser la rédaction des suppléments aux diplômes, annexes descriptives, portefeuille de compétences
et améliorer le suivi des étudiants.
 Mettre en place la procédure d’autoévaluation et l’utiliser pour améliorer de la formation.

Avis détaillé
1  OBJECTIFS (scientifiques et professionnels) :
Les objectifs scientifiques de cette mention sont de former les étudiants par la maîtrise d’approches
expérimentales, l’analyse d’articles et les stages en laboratoire en s’appuyant sur le potentiel « recherche » du site
grenoblois.
Pour les quatre spécialités issues de la Majeure « Biologie moléculaire et cellulaire », l’objectif des parcours
« recherche » est atteint (plus de 90 % des diplômés poursuivent en thèse). En revanche, le contenu du parcours
professionnel commun à ces quatre spécialités ne justifie pas une appellation professionnelle et aucune étude de
l’insertion professionnelle des étudiants de ces parcours n’est mentionnée. Son articulation avec les autres parcours
professionnels de l’Université Joseph Fourier (UJF) devra être renforcée.
2
Pour les spécialités « Biologie et techniques de commercialisation » et « Biodiversité, écologie,
environnement », les objectifs sont atteints en termes d’insertion professionnelle (80 % après 18 mois). Pour le
parcours « recherche » de la spécialité « Biodiversité, écologie, environnement », les objectifs sont remplis en termes
de poursuite en doctorat (80 % des diplômés).
2  CONTEXTE (positionnement, adossement recherche, adossement aux milieux
socioprofessionnels, ouverture internationale) :
L’offre de formation globale en sciences de la vie et de la santé de Grenoble comporte deux mentions, celle
évaluée ici et une mention « Ingénierie pour la santé et le médicament ». Ce positionnement est logique par rapport à
la structuration universitaire grenobloise mais la mutualisation entre les deux mentions ainsi que l’articulation avec
les écoles doctorales et les laboratoires mériteraient d’être mieux renseignées.
L’adossement à la recherche est solide. Le lien avec les milieux socioprofessionnels est clair pour la spécialité
« Biologie et techniques de commercialisation » et le parcours professionnel de la spécialité « Biodiversité, écologie,
environnement ». Il est très mal renseigné pour les autres parcours professionnels. Le nombre d’étudiants étrangers
est difficile à estimer avec précision à partir du dossier (variables dans les différents tableaux), mais indique une
bonne attractivité du master. En revanche, l’expatriation d’étudiants grenoblois reste faible.
3  ORGANISATION GLOBALE DE LA MENTION (structure de la formation et de son
organisation pédagogique, politique des stages, mutualisation et co-habilitations,
responsable de la formation et équipe pédagogique, pilotage de la formation) :
Les trois Majeures identifiées en M1 sont indépendantes les unes des autres, alors qu’un tronc commun paraît
souhaitable au sein d’une mention.
Les quatre spécialités de M2 découlant de la Majeure « Biologie moléculaire et cellulaire » sont très peu
identifiées (pas de parcours type dans le dossier décrivant les UE à suivre) et le choix du stage est prépondérant dans
le choix de la spécialité. Les parcours professionnels de ces spécialités ne mutualisent aucun moyen avec les deux
autres formations professionnelles. Ils ne contiennent pas suffisamment d’enseignements dédiés et aucune étude de
marché n’est mentionnée.
La spécialité « Biodiversité, écologie, environnement » est isolée dès la première année. Son équipe
pédagogique est resserrée, ce qui est probablement le reflet d’un faible effectif d’enseignants dans cette spécialité.
La spécialité « Biologie et techniques de commercialisation » est aussi individualisée (M2 uniquement) et sans
relation avec les autres spécialités.
Au sein de chaque spécialité, les équipes pédagogiques sont solidement constituées mais sans interactions
apparentes entre-elles. Le contenu du dossier lui-même est révélateur d’une absence de communication entre les
spécialités, certaines informations étant répétées, d’autres annoncées mais non présentes.
La présence de « contrats » en sortie de licence se traduit par un traitement différent des étudiants. En effet,
les chiffres fournis dans le dossier indiquent que 80 % des étudiants grenoblois inscrits en M2 sont issus de contrats de
type C1 (inscription garantie en M2 dans la spécialité choisie dès l’entrée en M1). Par contre, la poursuite en M2 pour
les étudiants issus de contrats C2 (M2 garantit mais pas forcément dans la spécialité choisie) et C3 (pas de poursuite
en M2 garantie) n’est pas renseignée. Le devenir de ces étudiants ayant des contrats ne garantissant pas un choix de
spécialité de M2 dès l’entrée en master est peu analysé dans le dossier. Il en est de même pour les critères qui
déterminent la répartition des étudiants dans les contrats et les passerelles. La nécessité d’un avis des futurs
responsables de stages indique que dès la sortie du L3 les étudiants en contrat « C1 » sont « pré-recrutés » par les
laboratoires. Ce processus génère de fait une inégalité de traitement des étudiants inscrits en master et ne
correspond pas à l’esprit du LMD dans lequel les masters doivent s’appuyer sur les forces de recherche locales mais
garantir une formation permettant des débouchés plus larges que les seuls laboratoires locaux.
3
4  BILAN DE FONCTIONNEMENT (origines constatées des étudiants, flux, taux de réussite,
auto-évaluation, analyse à 2 ans du devenir des diplômés, bilan prévisionnel pour la
prochaine période) :
Le nombre d’étudiants inscrits en M1 est stabilisé et assure actuellement un flux suffisant dans chaque
Majeure. Les flux de M2 sont réduits, parfois très faibles (par exemple dans la spécialité « Biochimie structurale »
avec 5 à 7 étudiants). Sans modification de ces flux, les effectifs des quatre spécialités (au lieu de 2) issues d’une
Majeure unique seront à surveiller. Les taux de réussite en M1 varient entre 76 % et 84 % selon les Majeures et sont
globalement élevés (proche 100 %) en M2. Le taux de poursuite d’études entre la Majeure « Biodiversité, écologie,
environnement » et la spécialité correspondante en M2 est de l’ordre de 50 %.
Le devenir des étudiants ayant validé leur M1 et ne poursuivant pas en M2 n’est pas indiqué. Le suivi des
diplômés est réalisé au sein de l’établissement avec des taux de réponses de moins de 30 %, ce qui ne permet pas
d’évaluer correctement le devenir des étudiants sauf s’ils poursuivent en doctorat dans le même établissement.
Globalement, cette partie du dossier est très insuffisamment renseignée. Le suivi est meilleur pour la spécialité
« Biologie et techniques de commercialisation » qui est offerte en alternance. La prise en compte des résultats des
formulaires d’évaluation et d’autoévaluation est encore assez faible, mais une dynamique semble se mettre en place
en ce sens.
4
Avis par spécialité
Biochimie et biologie structurale

Avis :
Le but de cette spécialité est de former les étudiants aux méthodes d’analyse structurales, biophysiques et
conformationnelles des macromolécules. Formation pointue et adaptée à l’environnement scientifique grenoblois,
cette spécialité regroupe un très petit nombre d’étudiants dont la poursuite en doctorat est assurée. Ce résultat ne
légitime cependant pas l’identification de cette spécialité. Compte tenu du faible nombre d’UE qui lui sont
spécifiques, les étudiants d’une autre spécialité peuvent par le jeu des options avoir suivi exactement les mêmes
enseignements. Les enseignements du parcours professionnel sont insuffisants (1 à 3 UE) pour justifier de cette
appellation d’autant plus qu’aucune étude de marché n’est indiquée dans le dossier.

Points forts :



Un affichage qui s’appuie sur des forces de la recherche grenobloise (IBS essentiellement).
Un très bon taux de poursuite en doctorat (supérieur à 95 %).
Points faibles :
Le nombre d’étudiants est très faible (5 à 7 étudiants).
Le dossier est incomplet, et le programme non détaillé.
 Les critères d’orientation vers le parcours « M2ProBio » sont inconnus et le programme présenté est
insuffisant pour justifier une appellation professionnelle.



Recommandations pour l’établissement :
Redéfinir la spécificité de l’enseignement.
Transformer la spécialité en parcours ou augmenter le nombre d’étudiants formés si l’établissement
souhaite conserver un affichage en tant que spécialité.
 Créer et utiliser le supplément au diplôme correspondant pour favoriser une mobilité étudiante en fin de
master.
 Identifier les débouchés professionnels et adapter l’offre de formation du parcours professionnel.



NOTATION (A+, A, B ou C) : B
Neurobiologie et neurosciences

Avis :
L’objectif de cette spécialité est de former les étudiants aux différents aspects des neurosciences, des plus
intégrés aux plus cellulaires, pour leur permettre d’être à l’interface de la médecine, de la physiologie et de la
biologie cellulaire. Cette formation est adaptée aux compétences scientifiques grenobloises et existe actuellement
sous forme d’un parcours. Les raisons de la transformation en spécialité sont indiquées dans le dossier (augmenter la
lisibilité) mais compte tenu du faible nombre d’UE qui lui sont spécifiques, cette transformation n’accroîtra pas la
lisibilité, sauf peut-être au niveau local. La faible qualité du dossier de la spécialité ne met pas en évidence la
cohérence de l’offre de formation. Les enseignements du parcours professionnel sont insuffisants (1 à 3 UE) pour
justifier de cette appellation d’autant plus qu’aucune étude de marché n’est indiquée dans le dossier.

Point fort :


L’adossement à un important pôle de recherche grenoblois.
Points faibles :
L’absence de cohérence dans l’offre de formation ne permet pas de valoriser cette spécialité hors du
contexte local.
 Le programme et les UE recommandées pour cette spécialité ne sont pas définis.
 Les indicateurs sur le devenir des étudiants (actuellement d’un parcours) ne sont pas communiqués.
 Les critères d’orientation vers le parcours « M2ProBio » sont inconnus, et le programme présenté est
insuffisant pour justifier une appellation professionnelle.

5

Recommandations pour l’établissement :
Définir les UE recommandées et obligatoires pour cette spécialité et mettre en place des indicateurs sur
les flux et le devenir des étudiants pour justifier une éventuelle transformation d’un parcours en
spécialité.
 Identifier les débouchés professionnels et adapter l’offre de formation du parcours professionnel.


NOTATION (A+, A, B ou C) : B
Biologie cellulaire, physiologie, développement

Avis :
Cette spécialité correspond au tronc commun de l’actuelle spécialité « Biologie cellulaire et intégrative ». Elle
a pour objectif de développer les compétences théoriques et techniques en biologie cellulaire, cancérologie et
biologie du développement animal et végétal. Elle s’appuie sur des unités de recherche nombreuses et bien
implantées dans la région grenobloise. Son domaine de recouvrement est large et semble regrouper tout ce qui n’est
pas inclus dans les autres spécialités. Il convient de vérifier, si le nombre de spécialités de la mention est augmenté,
la bonne définition de son affichage et de ses spécificités afin de maintenir son attractivité. Les enseignements du
parcours professionnel sont insuffisants (1 à 3 UE) pour justifier de cette appellation d’autant plus qu’aucune étude
de marché n’est indiquée dans le dossier.

Points forts :
L’équipe pédagogique est variée et reflète la diversité et la qualité des laboratoires d’accueil.
La différenciation en parcours peut se faire par un jeu d’options avec une base mutualisée importante
et contribue à l’adaptabilité des étudiants.
 La formation tire profit des plateaux techniques du site.



Points faibles :
Le descriptif est trop général, des parcours type devraient être identifiés.
Le suivi des étudiants et le type de débouchés sont trop peu renseignés.
 Comme pour les autres spécialités, l’identité de la spécialité ne peut pas reposer uniquement sur les
stages ; elle doit être mieux précisée.
 Les critères d’orientation vers le parcours « M2ProBio » sont inconnus, le programme présenté
insuffisant pour justifier une appellation professionnelle.



Recommandations pour l’établissement :
Mettre en place des parcours type dans cette spécialité.
Veiller, si les autres spécialités sont créées, à conserver une identité à cette spécialité de façon à ne
pas pénaliser les étudiants qui souhaiteraient poursuivre en thèse dans les laboratoires locaux.
 Identifier les débouchés professionnels et adapter l’offre de formation du parcours professionnel.



NOTATION (A+, A, B ou C) : B
Immunologie, microbiologie, infectiologie

Avis :
Cette formation a pour but de permettre aux étudiants de mettre en œuvre une démarche conceptuelle et
expérimentale dans les domaines de l’immunologie, la microbiologie et l’infectiologie. Elle indique s’appuyer sur un
regroupement de laboratoires impliqués dans un programme national mais ces laboratoires ne sont pas clairement
identifiés. Seuls des objectifs très généraux sont précisés. L’interaction avec l’UFR de médecine est citée mais sans
expliciter comment cette offre s’intègre au niveau de l’offre globale locale.
Le dossier ne permet de se rendre compte ni de la pertinence de cette offre de formation ni de savoir si
l’objectif d’amélioration de la lisibilité sera rempli. Les enseignements du parcours professionnel sont insuffisants (1 à
3 UE) pour justifier de cette appellation d’autant plus qu’aucune étude de marché n’est indiquée dans le dossier.
6

Points forts :



Une approche pluridisciplinaire avec une forte interaction avec le milieu médical est proposée.
Cette spécialité s’appuie sur un « cluster » infectiologie régional.
Points faibles :
Les compétences visées par les UE proposées n’ont rien de spécifique aux objectifs visés, on retrouve
dans le dossier les UE « végétales » par exemple.
 Les critères d’orientation vers le parcours « M2ProBio » sont inconnus, le programme présenté
insuffisant pour justifier une appellation professionnelle.
 Le descriptif de cette spécialité en général est insuffisant.


Recommandations pour l’établissement :
Proposer cette spécialité en parcours avec un choix d’UE bien identifiées.
Décliner la partie professionnelle en termes de contours et de débouchés. Identifier les débouchés
professionnels et adapter l’offre de formation du parcours professionnel.
 Préciser l’articulation avec la mention « Ingénierie pour la santé et le médicament ».



NOTATION (A+, A, B ou C) : B
Biodiversité, écologie, environnement

Avis :
Cette formation a pour objectif de former des professionnels et des chercheurs spécialisés dans l’analyse de la
biodiversité et la dynamique des écosystèmes. Elle possède deux parcours, professionnel et « recherche ». En M1, les
UE sont disciplinaires, la spécialisation se faisant en M2 vers un parcours professionnel ou « recherche ». Le devenir
des étudiants ayant validé le M1 et ne poursuivant pas en M2 est inconnu. C’est une formation attractive, cette
attractivité étant renforcée par l’environnement alpin, avec des débouchés adaptés à ses objectifs « recherche » et
professionnels.

Points forts :
Les membres de l’équipe pédagogique sont issus d’équipes de recherche et de structures
professionnelles régionales reconnues.
 Le taux d’insertion professionnelle ou de poursuite d’études est très bon.


Points faibles :
On peut regretter l’absence quasi totale de mutualisation avec le reste de la mention.
Le taux de passage de M1 en M2 reste faible (de l’ordre de 50 % des diplômés de M1).
 Les parcours « recherche » et professionnel, alors qu’ils existent au regard des débouchés, ne semblent
pas clairement identifiés à la lecture du dossier.



Recommandations pour l’établissement :
Il serait pertinent d’améliorer la lisibilité des parcours « recherche » et professionnel, et de mieux
définir les contours de l’intitulé « Environnement » qui est plus large que la seule biologie.
 Il serait utile de mentionner les débouchés professionnels dans la fiche Répertoire National des
Certifications Professionnelles.
 La recherche d’offres de stage au-delà du périmètre local serait à mettre en place, ce qui permettrait
d’augmenter les flux en M2.


NOTATION (A+, A, B ou C) : A
7
Biologie et techniques de commercialisation

Avis :
La finalité de cette formation, proposée uniquement en alternance, est de former des ingénieurs technicocommerciaux dans les divers domaines de la biologie et en instrumentation. Elle a fait ses preuves et a su évoluer
depuis une vingtaine d’années. Elle répond à une forte demande de formation d’ingénieurs technico-commerciaux.
Elle est totalement spécifique et séparée des autres spécialités y compris pour leur composante professionnelle.
L’équipe pédagogique est mixte avec des académiques et des professionnels du secteur commercial concerné.
L’utilisation de l’alternance conduit à un nombre d’étudiants restreint (20) mais permet d’atteindre 100 % d’insertion
professionnelle.

Points forts :



Le taux d’insertion professionnelle est excellent (100 % des diplômés).
Cette spécialité ajoute des compétences commerciales sur une base disciplinaire forte, ce qui fait de
chaque étudiant un spécialiste de la vente dans son domaine initial de formation.
Points faibles :
L’implantation locale imposée par l’alternance rend la formation sensible aux fluctuations économiques
locales.
 Le dossier est parfois un peu succinct et les liens avec les autres spécialités pourraient être renforcés
par des UE transverses communes.


Recommandations pour l’établissement :
Il serait important de veiller à créer des liens avec le reste de la mention dans l’esprit du LMD.
Il serait pertinent d’utiliser les enseignements et les réseaux de cette spécialité pour renforcer les
autres parcours professionnels tout en veillant à lui garder sa spécificité.
 Ouvrir la spécialité à des étudiants qui ne seraient pas en alternance pourrait élargir le bassin d’emploi.
 L’équipe pédagogique devrait soutenir fortement le parcours international ou a minima le renforcement
de l’apprentissage des langues dans cette spécialité.



NOTATION (A+, A, B ou C) : A
8
Evaluation des diplômes
Masters – Vague A
ACADÉMIE : GRENOBLE
Établissement : Université Grenoble1 - Joseph Fourier
Demande n° S3110054506
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Physique
Présentation de la mention
La mention « Physique » de l’Université Grenoble 1 - Joseph Fourier (UJF) offre une formation de pointe dans
l’ensemble des champs disciplinaires relevant de la physique, aussi bien dans les domaines de la recherche et de
l’enseignement, que dans les applications industrielles. Le master s’appuie sur les compétences reconnues du pôle
grenoblois avec ses grands instruments et ses nombreux laboratoires couvrant pratiquement tous les domaines de la
physique.
Les spécialités « recherche », « Physique de la matière condensée et du rayonnement » (PMCR), « Physique
subatomique et astroparticules » (PSA), « Astrophysique, plasmas, planètes » (APP), « Energétique physique » (EnPh),
préparent aussi bien à la théorie qu’à l’expérimentation et à la modélisation, dans les principaux domaines de
recherche grenoblois : physique de la matière condensée, physique subatomique, astrophysique. La nouvelle
spécialité « Exploration du vivant et de l’environnement » (EVE) ouvrira de nouvelles perspectives sur l’application
des méthodes physiques à l’étude de l’environnement et du milieu médical. Enfin, la spécialité professionnelle
« Modélisation, systèmes et images » (MSI) est dédiée à la modélisation et à la simulation en physique, en mécanique,
en électronique, électrotechnique, automatique (EEA) et aux techniques d’imagerie et de contrôle non destructif.
Avis condensé

Avis global :
L’offre de formation est vaste, mais cohérente et en adéquation avec les domaines de recherche traditionnels
du site grenoblois. La contrepartie de la richesse de l’offre est une lisibilité pas toujours évidente. Il est à noter que
cette formation résulte d’une importante restructuration de l’offre en deuxième année de master (M2), qui passe de
neuf à six spécialités, prenant en compte les flux d’étudiants constatés lors du précédent quadriennal. Cette
restructuration a eu pour conséquence une meilleure organisation des spécialités.
La mention « Physique » constitue l’épine dorsale des études générales en physique, et s’inscrit naturellement
dans la suite des mentions de licence de physique et dans la poursuite en doctorat dans le cadre de l’école doctorale
« Physique ». Les possibilités offertes par les spécialités de M2 sont très variées, allant par exemple de la recherche
fondamentale en physique des particules ou astroparticules, de l’astrophysique à des formations à but
professionnalisant, dans le domaine du traitement d’images et le contrôle non destructif. Dans le cas des
spécialisations « recherche », l’adossement sur les laboratoires grenoblois est excellent, et dans le cas des
spécialisations professionnalisantes, le lien avec le tissu socio-économique est évident, et les débouchés ne posent pas
de problème.

Points forts :

Adossement fort à la recherche.
1




Grande qualité scientifique de l’équipe pédagogique.
Forte attractivité à l’international.
Variété de l’offre de formation, alliant spécialités « recherche » et « professionnel ».
Points faibles :
Absence actuelle de conseil de perfectionnement.
Faiblesse du pilotage de la mention, la lisibilité et la qualité du dossier souffrent en effet du fait que
l’information concernant deux spécialités (« EnPh » et « MSI ») est très fragmentaire.
 Offre de formation qui reste complexe et de ce fait, encore eu lisible.
 Problème de lisibilité dû aux doubles cursus.
 Faiblesse de l’offre de formation pour l’accueil des étudiants étrangers.



NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : B

Recommandations pour l’établissement :
Créer un conseil de perfectionnement.
Améliorer le pilotage de la mention.
 Poursuivre le travail de refonte des spécialités en simplifiant aussi le M1.
 Poursuivre l’ouverture à l’international.
 Améliorer l’offre de formation pour l’accueil des étudiants étrangers, cela permettrait surement
d’attirer encore plus d’étudiants.


Avis détaillé
1 OBJECTIFS (scientifiques et professionnels) :
Les objectifs professionnels de la mention « Physique » sont l’enseignement, la recherche, l’instrumentation
scientifique et technique dans les domaines suivants : physique de la matière condensée ; physique subatomique ;
astrophysique ; énergie (nucléaire et énergies renouvelables) ; méthodes d’imagerie et de spectroscopie. Ces
formations s’ouvrent essentiellement vers une poursuite des études en doctorat.
Les objectifs de la spécialité professionnelle « MSI » sont la modélisation et simulation en physique, en
mécanique et en électricité, électronique et automatique. Elle s’ouvre sur les métiers d’ingénieurs d’études et
d’ingénieurs de recherche et développement (R&D) dans ces domaines.
2CONTEXTE (positionnement, adossement recherche, adossement aux milieux
socioprofessionnels, ouverture internationale) :
Les méthodes d’exploration, physiques et physico-chimiques, pour les sciences de l’environnement et du vivant
(objectifs de la spécialité « EVE », Exploration du vivant et de l’environnement), ne font actuellement, en tant que
telles, l’objet d’aucune formation en France.
La mention « Physique » constitue le socle des études générales en physique et s’inscrit dans la continuité des
mentions de licence de physique. Elle est la voie naturelle en vue d’une poursuite en doctorat dans le cadre de
l’école doctorale de Physique. Elle a également pour but d’offrir des formations professionnalisantes. La mention
« Physique » bénéficie d’un environnement grenoblois exceptionnel venant d’une longue tradition de recherche en
physique fondamentale et appliquée, avec en particulier la présence de plusieurs grands instruments tels que
l’Institut Laue Langevin (ILL) et l’European Synchrotron Radiation Facility (ESRF).
La physique de la matière condensée occupe depuis longue date une place prépondérante sur le site
grenoblois. Par ailleurs, le développement important des nanosciences et nanotechnologies dans l’environnement
régional, entraîne des besoins en formation dans ces domaines, besoins couverts par les enseignements dispensés en
« Physique de la matière condensée et du rayonnement » (PMCR), avec un coté plus fondamental que ceux de la
mention « Nanosciences » (et en particulier ceux de la spécialité « Nanophysique, nanostructures »). Cette spécialité
est reconnue sur les plans national et international (présence de nombreux étudiants étrangers).
Grenoble est stratégiquement située à proximité de l’Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire
(CERN) et du Laboratoire d’Annecy de Physique des Particules (LAPP). La spécialité « Physique subatomique et
astroparticules » (PSA), co-habilitée avec l’Université de Savoie, est hébergée par le Laboratoire de Physique
2
Subatomique et Cosmologie (LPSC) de Grenoble, un des grands laboratoires de l’Institut National de Physique
Nucléaire et de Physique des Particules (IN2P3). A l’échelon national, cette spécialité est une des grandes formations
nationales dans ce domaine.
La spécialité « Astrophysique, plasmas, planètes » (APP) occupe une position originale en développant un axe
d’enseignement de physique des plasmas (plasmas spatiaux et fusion contrôlée). Elle comprend aussi des
enseignements de formation stellaire, de haute énergie, d’optique de Fourier et de haute résolution angulaire, ainsi
que de planétologie s’adossant aux principaux thèmes de recherche du Laboratoire d’Astrophysique de l’Observatoire
de Grenoble (LAOG) et du Laboratoire de Planétologie de Grenoble (LPG), qui doivent fusionner pour former un grand
laboratoire grenoblois d’Astrophysique et Planétologie en 2011.
La spécialité « Energétique physique » (EnPh), fortement couplée à l’Institut Polytechnique de Grenoble
(Grenoble INP) est quant à elle idéalement placée dans le secteur de l’énergie nucléaire et des nouvelles énergies, et
apporte un lien fort avec les sciences de l’ingénieur.
L’adossement au milieu académique est extrêmement fort du fait de l’existence de nombreux laboratoires de
recherche, de grands instruments, de l’implantation du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) et de Grenoble INP.
La mention est adossée principalement sur l’école doctorale « Physique » mais aussi sur les écoles doctorales :
« Electronique, électrotechnique, automatique, traitement du signal » (EEATS), « Ingénierie - matériaux, mécanique,
environnement, procédés, production » (I-MEP2) et « Terre, univers, environnement » (TUE).
Beaucoup de laboratoires de haut niveau existent à Grenoble et plus généralement en région Rhône-Alpes et
participent à la formation.
Les liens avec le milieu professionnel concernent surtout la spécialité professionnelle « MSI » dans laquelle
existent deux parcours : « Modélisation et simulation pour l’ingénieur » (MSI) et « Images, contrôle non destructif »
(ICND).
La collaboration d’AREVA Intercontrôle intervient dans le parcours « ICND » à travers des travaux pratiques
effectués à l’aide de matériel transportable dans les locaux universitaires ainsi que sur le site d’AREVA. La
participation d’AREVA à la formation permet de donner les compétences aux étudiants qui seront susceptibles d’être
embauchés directement à la fin du stage. L’offre de la demande dans le secteur des centrales nucléaires est forte.
Concernant le parcours « MSI », l’environnement grenoblois est extrêmement favorable avec la présence dans
la région d’entreprises, gros utilisateurs d’environnements de modélisation/simulation (Schneider Electric, CEDRAT…).
Il existe un accord européen d’échanges bilatéraux avec l’Université de Karlsruhe permettant l’obtention d’un
double diplôme (concernant entre cinq et dix étudiants par an de chaque coté environ). Le master accueille des
étudiants étrangers (principalement venant d’Allemagne, d’Espagne et des pays de l’Est). Symétriquement, Grenoble
envoie des étudiants français à l’étranger, essentiellement au niveau M1. Enfin, il est à noter que la spécialité « PSA »
est associée à une demande d’Erasmus Mundus avec Karlsruhe, Turin et Stockholm.
Un effort important devrait être fait au niveau des langues et de l’accueil des étudiants étrangers pour
renforcer et augmenter cette attractivité à l’international, en particulier au niveau M2.
3 ORGANISATION GLOBALE DE LA MENTION (structure de la formation et de son
organisation pédagogique, politique des stages, mutualisation et co-habilitations,
responsable de la formation et équipe pédagogique, pilotage de la formation) :
Le M1 est organisé en deux majeures : « Physique fondamentale et nanosciences », comportant deux parcours
(« Nanosciences » et « Physique Fondamentale ») et « Physique et mécanique pour l’ingénierie », comportant lui aussi
deux parcours (« Physique Appliquée » et « Mécanique »). Ce M1 conduit à 11 M2, dont certains hors de la mention
« Physique ». La structure de la formation est donc complexe et pas suffisamment lisible, même si les spécialités sont
globalement bien structurées et correspondent bien aux différents domaines. On peut noter la création d’un
enseignement en informatique commun aux spécialités « APP », « PMCR » et « PSA » avec projet associé dans le cadre
d’une préparation méthodologique au stage du quatrième semestre.
Les étudiants de la majeure « Physique fondamentale et nanosciences » effectuent un stage de neuf semaines.
Il existe une cellule « stages » chargée de les guider dans la recherche de stages, et un site web dédié. L’évaluation
prend la forme d’un mini rapport de quatre pages. Les spécialités de M2 comportent un stage en laboratoire de cinq
mois, évalué sur un mémoire écrit et une soutenance orale.
3
Il y a un effort de mutualisation des enseignements entre les différentes spécialités. La majeure « Physique et
mécanique pour l’ingénieur » est co-hébergée par l’UFR de Mécanique. Une co-habilitation est demandée pour la
spécialité « EnPh » avec Grenoble INP et l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN), un
partenariat pédagogique avec Grenoble INP pour les autres spécialités. Enfin, la spécialité « PSA » est co-habilitée par
l’Université de Savoie - Chambéry.
Le niveau de qualification des équipes pédagogiques est très bon dans l’ensemble. Les responsables de
spécialités et les membres des équipes pédagogiques sont tous enseignants-chercheurs dans des unités de l’UJF, ou de
Grenoble INP. Il faut noter la forte présence d’ingénieurs du CEA ainsi que d’intervenants industriels dans la spécialité
« EnPh ».
Un conseil de perfectionnement est en cours de mise en place. Il comporte à parité les responsables de
mention et de spécialités, des chercheurs CEA ou CNRS, des membres de laboratoires européens (IBS, ESRF, ILL),
d’entreprises. Il faudra suivre le rôle et les actions de ce conseil.
4BILAN DE FONCTIONNEMENT (origines constatées des étudiants, flux, taux de
réussite, auto-évaluation, analyse à 2 ans du devenir des diplômés, bilan prévisionnel
pour la prochaine période) :
Environ la moitié des étudiants de M2 provient du M1 de l’UJF. Les flux sont contrastés entre les différentes
spécialités. Il y a un fort afflux d’étudiants d’autres universités de Rhône-Alpes en M2 (environ un quart du total, en
grande partie des élèves ingénieurs de Grenoble INP). Le quart restant se partage pour moitié entre les étrangers et
les français hors Rhône-Alpes. Les flux constatés sont de l’ordre d’une centaine d’étudiants en M1, avec une chute
brutale en 2008-2009 à une soixantaine d’étudiants. Les taux de réussite sont corrects et constants, de l’ordre de
80%.
La grande majorité des étudiants continuent en doctorat. Ceux n’ayant pas obtenu de financement ont suivi
soit un M2P, soit une préparation aux concours de l’enseignement (agrégation ou CAPES).
L’évaluation des enseignements est conduite par l’Observatoire des Formations et de suivi des Etudiants (OFE)
de l’UJF. L’OFE analyse également le devenir des étudiants à deux ans.
Le resserrement du nombre de spécialités passant de neuf à six devrait permettre une meilleure visibilité de
l’offre de formation. La disparition des étudiants en double cursus et la désaffection générale des étudiants pour la
physique sont des points à surveiller.
4
Avis par spécialité
Physique de la matière condensée et du rayonnement (PMCR)

Avis :
La spécialité « Physique de la matière condensée » (PMCR) offre une formation complète dans les matières
fondamentales reliées à la physique de la matière condensée. Cette formation répond en particulier à la très forte
demande de l’ensemble du milieu académique grenoblois, où la physique de la matière condensée occupe une place
prépondérante.
Cette spécialité « recherche » de deuxième année de master (M2R) de haut niveau est un des viviers
d’étudiants en vue d’une poursuite en doctorat pour les laboratoires de recherche de la région Rhône-Alpes. Tous les
intervenants sont des enseignants-chercheurs du domaine, reconnus dans leur discipline.
Cette spécialité comporte deux parcours, « Matière condensée », « Matériaux et grands instruments ». Un
stage de recherche de cinq mois est proposé. Le périmètre de la spécialité est très vaste : on peut s’interroger sur la
pertinence de la présence d’enseignements sur les systèmes vivants, les fluides complexes, la matière « molle »…

Points forts :




Points faibles :



Formation attractive ayant une forte notoriété nationale.
Bonne insertion professionnelle.
Forte complémentarité avec l’offre de recherche au niveau des laboratoires de la région Rhône-Alpes.
Options proposées trop nombreuses, ce qui nuit à une bonne lisibilité.
Faiblesse de l’ouverture à l’internationale.
Recommandations pour l’établissement :
Il conviendrait de travailler à un recentrage de la spécialité sur sa thématique et d’améliorer l’ouverture
internationale.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Physique subatomique et astroparticules (PSA)

Avis :
La spécialité « PSA » est une formation par la recherche de haut niveau en physique des particules, physique
nucléaire, physique des astroparticules, cosmologie et physique théorique. Elle constitue un des viviers de qualité
d’étudiants continuant en doctorat pour les laboratoires de recherche de la région Rhône-Alpes. Tous les intervenants
sont des enseignants-chercheurs du domaine reconnus dans leur discipline. Il y a deux intervenants de l’Université de
Savoie. Le stage est de cinq mois. La spécialité s’adosse sur des laboratoires reconnus de la région. Il est à noter
l’offre peu courante dans ce type de spécialité d’une unité d’enseignements (UE) de culture générale.

Points forts :
Excellence de l’encadrement pédagogique.
Reconnaissance nationale.
 Très bon positionnement dans l’offre de formation de l’établissement et dans l’environnement régional
avec un excellent adossement à la recherche.
 Co-habilitation avec l’Université de Savoie.



Points faibles :

Suivi du devenir des étudiants.
5


Faiblesse de l’ouverture à l’international.
Recommandations pour l’établissement :
Il conviendrait d’améliorer le suivi du devenir des étudiants et l’ouverture internationale.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Exploration du vivant et de l’environnement (EVE)

Avis :
La spécialité « Exploration du vivant et de l’environnement » (EVE) vise à donner une solide formation en
méthodes et instrumentation physiques destinées aux sciences du vivant et de l’environnement. Les enseignements
sont axés sur les techniques d’imagerie (microscopie optique et électronique, imagerie X, IRM), complétés par des
enseignements sur la physique des systèmes vivants ou de l’environnement. Ainsi, les techniques de spectroscopie
(des micro-ondes, y compris la RMN, aux UV avec également la spectroscopie de masse) et les méthodes d’analyse
statistique de données et de simulation constituent trois UE importantes de tronc commun. En fonction des projets
professionnels, les étudiants choisiront ensuite des UE plus spécifiquement orientées « vivant » ou « environnement »
(diffusion et diffraction des rayons X, dynamique moléculaire, biologie moléculaire et cellulaire, climat et impact
anthropique, télédétection, …). Cette spécialité peut permettre des débouchés vers les métiers de l’imagerie
médicale et de l’exploration des sols et de l’atmosphère. Il s’agit d’une bonne formation pluridisciplinaire bénéficiant
d’un environnement local riche dans les domaines de l’instrumentation, la spécialité pouvant s’appuyer sur
l’existence à Grenoble de plusieurs grands instruments.

Points forts :
Spécialité pluridisciplinaire originale et nouvelle.
Bon appui sur les compétences instrumentales locales.
 Environnement unique en France pour cette formation, avec la présence de plusieurs grands instruments
(ILL, ESRF…)



Points faibles :
Accueil et formation d’étudiants de cursus différents (notamment venant des sciences de la Terre et de
l’Univers).
 Difficulté de la mutualisation avec des UE provenant de ces disciplines.
 Flux d’étudiant peu clairs.


Recommandations pour l’établissement :
Il est recommandé d’être attentif au recrutement, aux flux d’étudiants et de bien analyser le retour des
étudiants ainsi que leur insertion pour cette spécialité nouvelle.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Astrophysique, plasmas, planètes (APP)

Avis :
La spécialité « Astrophysique, plasma, planètes » a pour objectif de donner une formation de haut niveau aux
étudiants se destinant à la recherche en astrophysique, abordant à la fois les aspects théoriques et les aspects
observationnels. De plus, la formation optionnelle en physique des plasmas chauds permet une insertion
professionnelle dans les laboratoires de physique des plasmas et en particulier de fusion contrôlée (Tokamaks ou
autres machines), tels que le centre de Cadarache.
Les enseignements proposés forment un panachage harmonieux entre enseignements théoriques et à coloration
plus expérimentales dans tous les domaines de l’astrophysique. Plusieurs travaux pratiques de haut niveau sont
proposés. Un stage de cinq mois est obligatoire. Les intervenants proviennent de laboratoires reconnus. Enfin, le large
6
spectre de connaissances en physique, nécessaire pour faire de l’astrophysique, est un atout majeur pour les
étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement. Les compétences acquises en modélisation et en informatique
permettent une insertion professionnelle directe.

Points forts :
Formation solide, généraliste en astrophysique, s’appuyant sur des laboratoires reconnus.
Une des rares formations généralistes en astrophysique de France.
 Enseignement en physique des plasmas pour la fusion.
 Fort adossement à la recherche (grand laboratoire grenoblois d’Astrophysique et Planétologie prévue en
2011).



Points faibles :



Effectifs relativement faibles.
Ouverture internationale insuffisante.
Recommandation pour l’établissement :
Il serait nécessaire d’ouvrir la spécialité à l’international, ce qui permettrait d’accroître les effectifs.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Energétique physique (EnPh)

Avis :
La spécialité « Energétique physique » (EnPh) est centrée sur trois secteurs : le nucléaire, la mécanique des
fluides et transferts thermiques, et les matériaux. Les thématiques scientifiques concernent plus particulièrement les
concepts de base de la physique des réacteurs nucléaires, les phénomènes de transfert et la physique des matériaux
pour l’énergétique. Le but est de former des ingénieurs et chercheurs autour de la physique des réacteurs nucléaires
et des énergies renouvelables. Cette spécialité est gérée pédagogiquement par Grenoble INP et a un partenariat avec
l’INSTN.
Le contenu des enseignements est solide et intéressant, les intervenants proviennent en majorité du
Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie de Grenoble (LPSC) et sont reconnus dans le domaine. Des
enseignements transversaux permettent soit d’accroître la pluridisciplinarité soit d’approfondir certains domaines de
spécialité. La formation se termine par un stage de cinq à six mois en laboratoire français ou étranger.

Points forts :



Point faible :


Dossier incomplet et très mal rédigé.
Recommandation pour l’établissement :


Parcours international (avec KTH Royal Institute of Technology – Suède)
Fortement couplée à Grenoble INP, cette spécialité est idéalement placée dans le secteur de l’énergie
nucléaire et des nouvelles énergies, et apporte un lien fort avec les sciences de l’ingénieur.
Améliorer impérativement la qualité du dossier présenté, sous sa forme actuelle il ne respecte pas les
critères standards demandés et il est impossible d’évaluer la qualité ni la cohérence des parcours.
NOTATION (A+, A, B ou C) : C
Modélisation, systèmes, images (MSI)

Avis :
La spécialité a pour objectifs de donner aux étudiants des compétences en modélisation et simulation dans des
domaines étendus (parcours « MSI »), ou dans le domaine du contrôle non destructif et du traitement d’image
7
(parcours « ICND »). Le contenu pédagogique répond à ces différentes exigences avec un contenu équilibré. La
formation déclinée sur deux ans (la spécialité s’appuie sur le socle de compétences acquises en M1 « PSI ») permet de
transmettre le volume important de connaissances et techniques requis. Une forte demande de l’industrie existe pour
cette spécialité.

Point fort :




Points faibles :



Formation en alternance à préciser, effectifs à surveiller vu les deux parcours.
Dossier incomplet.
Recommandation pour l’établissement :


Formation professionnelle répondant à une demande industrielle.
Bon adossement scientifique.
Bonne organisation pédagogique.
Le dossier actuel est incomplet et ne permet pas d’apprécier le formation dans le détail, il conviendrait
à l’avenir de mieux rédiger le dossier.
NOTATION (A+, A, B ou C) : C
8
Evaluation des diplômes
Masters – Vague A
ACADÉMIE : GRENOBLE
Établissement : Université Grenoble 1 - Joseph Fourier
Demande n° S3110054509
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Electronique, électrotechnique, automatique, traitement du signal
Établissement : Institut Polytechnique de Grenoble (Grenoble INP)
Demande n° S3110054643
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Electronique, électrotechnique, automatique, traitement du signal
Présentation de la mention
La mention « Electronique, électrotechnique, automatique, traitement du signal » (EEATS) propose une
formation dans un secteur bien identifié qui touche aux domaines de l’énergie électrique, des transmissions de
données, du contrôle des systèmes, du traitement de l’information et de la nano électronique. La mention propose les
six spécialités suivantes :






Automatique (AUTO) – recherche (R) et professionnel (P),
Energie électrique (ENEL) – R et P,
Nanoélectronique et nano-technologies (NENT) – R et P,
Optique et radiofréquences (OR) – R et P,
Signal, image, parole, télécoms (SIPT) – R,
Intégration des systèmes temps réels (ISTRe) – P.
Il s’agit d’un renouvellement de la mention du précédent contrat quadriennal avec une réorganisation par
réduction du nombre de spécialités, qui passe de dix à six. Les grands domaines des spécialités ont été conservés. Il
s’agit en fait du regroupement des anciennes spécialités « recherche » et professionnelle, la distinction entre elles
ayant lieu dans le présent dossier au niveau des parcours.
Avis condensé

Avis global :
Cette mention de master propose une offre large dans le domaine de l’EEATS, avec six spécialités bien
identifiées. Les enseignements proposés sont de qualité et reposent sur l’existence de laboratoires de recherche
reconnus.
Les différentes spécialités semblent exister les unes à côté des autres de manière indépendante. Un effort est
à faire pour donner une unité à la mention. Le regroupement des parcours « professionnel » et « recherche » à
l’intérieur d’une même spécialité rend l’organisation plus lisible.
1
Le tissu industriel et académique est extrêmement favorable localement et permet à cette formation d’offrir à
la fois une bonne insertion des étudiants au niveau professionnel et de nombreuses possibilités de poursuites en
doctorat.
L’attractivité de la mention est dans son ensemble satisfaisante, bien que ce ne soit pas le cas pour toutes les
spécialités. Elle pourrait être améliorée en présentant une organisation plus lisible, reposant sur une équipe bien
identifiée. Le porteur de la mention doit apparaître nettement et les informations sur la mention doivent être
affichées globalement par tous les établissements co-habilités.
Les efforts à l’international devraient être amplifiés.

Points forts :
La mention propose une offre large couvrant le domaine de l’EEATS.
Les taux de réussite sont bons.
 Le contexte académique et industriel est favorable.
 Les diplômés s’insèrent facilement après la deuxième année de master (M2).
 La mention présente un bon équilibre entre les parcours professionnalisants et les parcours
« recherche ».
 Le vivier d’enseignants-chercheurs et de chercheurs est important et de qualité.



Points faibles :
Le flux constaté des étudiants a été en net recul durant le quadriennal écoulé. Il semblerait qu’il soit
attendu une remontée des flux au niveau du bassin grenoblois.
 Au niveau de certaines spécialités (« OR », « AUTO », « SIPT ») le flux est extrêmement faible. Les flux
restaient acceptables dans le précédent quadriennal en raison d’un double cursus proposé aux étudiants
en école d’ingénieurs. Ce système n’existera plus en 2011.
 Les flux de M1 sont beaucoup plus faibles que ceux de M2. Cela pose le problème du suivi de
l’enseignement entre le M1 et le M2 et de la reprise de cours pour les étudiants intégrant directement le
M2.
 L’unité de la mention doit être améliorée. La mention doit présenter un fonctionnement global et non
pas une juxtaposition de spécialités indépendantes. La création d’un conseil de perfectionnement prévu
devrait aller dans ce sens.
 Le dossier manque de précisions sur certains points : analyse du devenir des diplômés à deux ans au
niveau de la mention et au niveau des spécialités, organisation des cours transversaux. Sur ce dernier
point, il paraît difficile d’assurer ces cours durant le dernier semestre de M2 qui en principe est dédié au
stage. Une description rapide du contenu des cours aurait été intéressante.
 Les compétences scientifiques, affichées dans les fiches du Répertoire National des Certifications
Professionnelles, sont absolument les mêmes pour toutes les spécialités. Il serait bon de les nuancer. En
particulier, il est annoncé comme compétence : « utiliser les outils mathématiques et statistiques », ce
qui paraît pour le moins problématique dans la mesure où aucun cours de mathématiques n’apparaît
dans la mention.
 La formation à et par la recherche n’est pas traitée au niveau de la mention.
 Le nombre global d’intervenants extérieurs professionnels est relativement faible. Les formations
professionnalisantes pourraient bénéficier de cet apport et ce dès le M1.
 Il y a une absence d’accord sur le porteur de la mention.


NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : B

Recommandations pour l’établissement :
Le flux d’étudiants étant en décroissance, des actions locales ou internationales devraient être lancées
pour augmenter le flux de recrutements.
 La lisibilité de la formation devrait être améliorée, cela passe par la clarification de l’offre et par
l’affichage de la mention et des spécialités par tous les établissements co-habilités.
 Il conviendrait de clarifier les rôles des différentes institutions : université, écoles.
 La participation des enseignants-chercheurs de l’Université de Savoie, pourrait être augmentée étant
donnée la co-habilitation existante. Ils ne sont actuellement que deux à enseigner dans le master.
 Il faudrait proposer au niveau de la mention des cours de méthodologie pour la recherche : bases de
données bibliographiques, exposés, conférences.

2
Avis détaillé
1  OBJECTIFS (scientifiques et professionnels) :
La formation est basée sur les interactions entre les diverses disciplines relevant du domaine EEATS, traitant
des enjeux actuels autour de l’énergie électrique, des techniques de transmission des données, du contrôle des
systèmes et de la nano électronique. Elle est tout à fait conforme dans son contenu à la pratique générale du domaine
de l’EEATS.
Les objectifs professionnels de la formation sont la recherche, les activités de recherche et développement, de
production, la modélisation et la simulation. Les métiers visés sont ceux d’enseignant-chercheur, d’ingénieur ou de
cadre technique dans l’industrie. Le domaine de compétences visé est vaste et actuel. A noter que la mention
revendique le partage des mêmes objectifs de compétence sur toutes les spécialités.
Les objectifs scientifiques et professionnels sont clairs.
2  CONTEXTE (positionnement, adossement recherche, adossement aux milieux socioprofessionnels, ouverture internationale) :
La formation fait suite à la licence en sciences et technologies mention « Physique » ou « Génie électrique ».
Elle se distingue d’autres formations de type ingénieur qui proposent une offre différente, comme Polytech’Grenoble
ou Grenoble INP dont le recrutement est différent. La mention présente une orientation plus technologique et permet
un recrutement sur une durée plus courte. La mise en place de l’Ecole Nationale de l’Enseignement Professionnel en
Sciences et Technologies (ENEPS) de Grenoble, dont le but est d’intégrer des étudiants titulaires de baccalauréats
professionnels ou d’IUT est un point positif.
De nombreuses formations de type EEATS existent au plan national. Des masters sur des domaines proches
existent à Lyon (Sciences de l’information, des dispositifs et des systèmes - SIDS) et à l’Université de Savoie (Sciences
et technologies de l’information et des communications - STIC).
Il est à noter la cohérence de la mention avec l’école doctorale EEATS, qui est le débouché naturel des
étudiants prolongeant leur master par un doctorat. Le pôle grenoblois est reconnu internationalement dans le
domaine EEATS et concentre environ 400 permanents.
Les enseignants-chercheurs et chercheurs participant à la mention appartiennent à des laboratoires importants
du site : GIPSA-Lab, G-SCOP, G2E-Lab, IMEP-LHAC, TIMA, LTM, LCIS.
L’offre de stages de recherche est importante.
Le tissu socio économique est très riche dans la région de Grenoble. De nombreuses entreprises et de grands
organismes de recherche (CERN, CEA-Leti) ont une activité importante dans les secteurs couverts par le master.
Il est à noter qu’aucun intervenant professionnel ne participe à l’enseignement en M1. En M2, la participation
des intervenants extérieurs est inégale selon les spécialités : nombreux intervenants extérieurs dans la spécialité
« NENT » (21), mais très peu (1 à 5) dans les autres spécialités professionnelles.
Il existe des partenariats avec des universités d’Amérique du Sud, des USA, d’Europe Centrale, du Liban,
d’Algérie, du Vietnam. En pratique, cela ne concerne qu’un nombre marginal d’étudiants en M1. En M2, plus de la
moitié des étudiants dans les parcours « recherche » sont d’origine étrangère, ce qui n’est pas le cas des parcours
professionnels. Les partenariats avec des institutions étrangères pourraient être plus développés. Des pôles existent
dans l’environnement proche de Grenoble et ne sont pas exploités : Suisse, Allemagne par exemple. Les échanges au
niveau M1 sont eux aussi marginaux, quelques stages de M2 ont lieu à l’étranger.
3  ORGANISATION GLOBALE DE LA MENTION (structure de la formation et de son
organisation pédagogique, politique des stages, mutualisation et co-habilitations,
responsable de la formation et équipe pédagogique, pilotage de la formation) :
Le M1 est organisé en deux majeures :


Systèmes d’énergie électrique ;
Electronique et télécommunications.
3
Dès le M1, certaines unités transverses portent sur un enseignement de langue, de gestion de projet
entrepreneurial.
La première majeure débouche sur les spécialités de M2 : « Energie électrique », « Automatique »,
« Intégration des systèmes temps réels ». La seconde débouche sur les spécialités de M2 : « Nanoélectronique »,
« Optique et radiofréquences », « Son image parole télécoms », « Automatique », « Intégration des systèmes temps
réel ».
Les spécialités offrent des parcours « recherche » et « professionnel », sauf « SIPT » qui n’offre qu’un parcours
« recherche » et « ISTRe », un parcours professionnel.
Il existe un système de contrats pédagogiques proposés aux étudiants dès le M1 pour leur orientation dont le
fonctionnement demanderait à être clarifié.
Les étudiants doivent effectuer un stage de trois mois en M1. 60% de ces stages s’effectuent dans l’industrie.
Le M2 comporte cinq mois de stage. Il existe un système de tutorat en cas de problème lors du stage. Les stages sont
évalués de manière classique par une soutenance finale. La durée importante des stages et leur proportion importante
effectuée en industrie sont des points positifs.
Il n’y a pas de mutualisations entre spécialités, ni avec d’autres mentions. Des mutualisations existent avec les
écoles : Polytech’Grenoble, INP-ENSE3, INP-Phelma. Toutes les spécialités sont co-habilitées Grenoble-INP et UJF sauf
« ISTRe ».
Il est à noter un conflit institutionnel sur les co-habilitations, entre Grenoble INP et l’UJF.
La direction de la mention est assurée par deux professeurs de l’INP appartenant aux sections 61 et 63 qui
couvrent bien les thématiques enseignées.
Les enseignants-chercheurs appartiennent à deux composantes de Grenoble INP (Phelma, ENSE3) et à l’UFR de
Physique de l’UJF. Deux enseignants-chercheurs appartiennent à l’Université de Savoie (UdS).
Il est à noter que la spécialité « Nanoélectronique et nanotechnologies » possède un taux d’intervenants
professionnels nettement plus élevé que les autres. Y a-t-il une nécessité particulière ? Pourquoi un taux de
professionnels aussi faible (quasi nul) dans les autres spécialités, sans que cela soit justifié de manière évidente par
les thématiques enseignées ?
La mise en place d’un conseil de perfectionnement est prévue pour le prochain quadriennal qui sera composé
de six enseignants-chercheurs et six professionnels extérieurs. Il faudra voir lors de la prochaine évaluation la manière
dont il aura fonctionné.
Les jurys d’examen font intervenir le responsable de la mention, le responsable du M1, les responsables de
spécialités et un représentant de l’école doctorale EEATS.
4  BILAN DE FONCTIONNEMENT (origines constatées des étudiants, flux, taux de réussite,
auto-évaluation, analyse à 2 ans du devenir des diplômés, bilan prévisionnel pour la
prochaine période) :
En M1 les étudiants sont majoritairement d’origine locale (80%), les autres sont recrutés au niveau national.
En M2, l’origine des flux est plus contrastée : les étudiants en M2 professionnel viennent du M1 pour 70%, et
25% viennent d’autres formations en France. Les étudiants du M2 « recherche » sont d’origine étrangère pour 70%.
On peut noter un flux d’étudiants beaucoup plus important pour le M2 que pour le M1. Dans l’ensemble les flux
ont été en décroissance durant le précédent quadriennal. Pour certaines spécialités (« AUTO », « OR » et « SIPT ») les
flux sont faibles, voire extrêmement faibles certaines années.
Les taux de réussite sont bons : 80% en M1 et 90% en M2.
La procédure d’évaluation par les étudiants est conduite globalement par l’OFE (Observatoire des Formations
et de suivi des Etudiants), annuellement ou éventuellement semestriellement. Les résultats de l’évaluation sont
discutés dans les composantes, présentés au CEVU puis publiés sur le site de l’UJF. Les résultats sont affichés pour
l’UFR de Physique sur le site de l’université. Cependant, les résultats pour la mention « EEATS » n’apparaissent pas
clairement car ils ne sont pas détaillés par mentions ou spécialités.
4
Les responsables de spécialité effectuent un suivi six mois après l’obtention du diplôme ; sur 500 diplômés,
l’enquête montre que 43% ont poursuivi des études après le M2, 30% ont une activité professionnelle, 8% sont
retournés dans leur pays, 1% sont sans emploi, et 18% n’ont pas répondu.
L’UJF a mis en place un suivi de ses diplômés pour l’insertion professionnelle et le cheminement professionnel.
Les étudiants de M2 professionnel trouvent un emploi stable à 30 mois pour environ 85% d’entre eux, avec un
salaire médian de 2200€. Les masters « recherche » trouvent un emploi stable à 30 mois pour 40% d’entre eux, avec
un salaire médian de 1900€. Une partie poursuit en doctorat.
Les flux attendus pour les prochaines années sembleraient se stabiliser en raison d’une remontée des effectifs
dans le département « Génie électrique et informatique industrielle » (GEII) de l’IUT1 de Grenoble.
L’auto-évaluation, dont il n’est pas précisé comment elle a été établie, montre un décalage entre l’idée que se
font les enseignants-chercheurs de cette formation par rapport à l’affichage extérieur qu’ils en font à travers le
dossier et à travers le site de l’université et de Grenoble INP.
5
Avis par spécialité
Automatique (AUTO)

Avis :
La spécialité « Automatique » se fixe comme objectif d’apporter des connaissances dans le domaine de
l’automatique, de la maîtrise du contrôle et de la commande des systèmes, du suivi de prise de décision. Cet
enseignement est indispensable dans l’environnement grenoblois, très favorable dans ce domaine, permettant
d’alimenter les entreprises et les laboratoires de recherche.
Le flux d’étudiants pour le dernier quadriennal se trouvait à la limite basse pour le fonctionnement de deux
spécialités dans le domaine de l’automatique. Cela a engendré leur regroupement au sein d’une même spécialité et la
création de deux parcours (recherche et professionnel).
Le nombre et le niveau des étudiants formés pour la recherche semblent satisfaire les laboratoires d’accueil.
Les deux parcours doivent se mettre en place et profiter de leur synergie en veillant à maintenir un flux suffisant. Le
parcours professionnel, bénéficiant d’un environnement socio-économique riche devrait développer les moyens pour
aboutir à une formation de haut niveau. Un affichage plus clair de la formation devrait être fait. Il est difficile de voir
l’articulation entre les deux parcours au niveau de l’organisation et de la mutualisation de certains enseignements.
Les efforts à l’international devraient être renforcés puisque le choix des enseignants d’effectuer les cours en anglais,
va dans ce sens.

Points forts :
Les objectifs professionnels sont porteurs.
L’environnement socio-économique est favorable.
 Le rapprochement des spécialités « recherche » et « professionnel » permettra d’assurer un flux
suffisant.
 Les laboratoires qui sous-tendent la formation sont solides.
 Les étudiants trouvent facilement un sujet de thèse.
 Les cours sont dispensés en anglais.
 Il est prévu une ouverture de la formation en alternance.



Points faibles :
L’attractivité semble actuellement assez faible : moins d’une dizaine d’étudiants dans le parcours
« recherche », neuf admis en parcours professionnel en 2009.
 La méthodologie pour la recherche est absente.
 La politique de stages n’est pas affichée. En particulier, des stages ont-ils lieu à l’étranger ?
 Les retombées du projet DESIRE2 ne sont pas fournies.
 Il n’existe pas d’analyse par rapport aux cours en anglais. Existe-t-il des difficultés pour certains
étudiants ? Les examens sont-ils en anglais ?
 Aucune enquête n’est faite auprès des étudiants pour l’évaluation des enseignements concernant la
spécialité.
 Le dossier répond de façon imprécise à certains points : proportion CM/TD/TP, description précise du
contenu des cours, proportion des cours en anglais, type de mutualisations avec les écoles, calendrier de
l’alternance….


Recommandations pour l’établissement :
Une analyse des raisons de la faible attractivité de la formation serait à faire. Un certain nombre de questions
se posent : malgré des cours en anglais et l’existence de programmes internationaux, les résultats concernant
l’attraction des étudiants étrangers sont difficiles à quantifier d’après le dossier.
Les domaines d’applications sont vastes : énergie, environnement, transport, habitat, agro alimentaire, bio
médical, génie des procédés. Ne serait-il pas plus raisonnable de cadrer les applications vers des métiers spécifiques ?
Il est prévu d’ouvrir le diplôme à la voie en alternance, cependant les modalités ne sont pas fournies ni le
calendrier de l’alternance. Il serait intéressant de donner une projection du nombre d’apprentis.
6

NOTATION (A+, A, B ou C) : B
Energie électrique (ENEL)

Avis :
L’objectif de cette spécialité est de former des étudiants dans le domaine du génie électrique, selon deux
parcours. Le parcours professionnel s’oriente vers les considérations sur les systèmes de l’énergie électrique et le
parcours « recherche » s’oriente vers la R&D. Ils ont en commun de viser les mêmes secteurs industriels (énergie,
aménagements tertiaires, transports, micro électronique). Le domaine de l’énergie électrique est bien couvert. Les
objectifs affichés sont clairs et correspondent à la formation proposée.
Les enseignants appartiennent à deux laboratoires bien reconnus.
Les flux d’étudiants sont satisfaisants.

Points forts :
Le tissu industriel grenoblois est très riche dans la discipline du génie électrique.
Le regroupement entre parcours « recherche » et « professionnel » est raisonnable.
 La formation présente un bon équilibre entre les deux parcours.
 L’offre d’enseignement est claire.
 Le flux d’étudiants est satisfaisant.
 Bien qu’il soit difficile d’apprécier l’insertion professionnelle d’après les chiffres donnés prenant en
compte des étudiants en double cursus, il semble que celle-ci soit correcte à six mois.
 70% des étudiants du parcours « recherche » poursuivent en doctorat au G2ELab.
 Récemment, des considérations écologiques ont été mises en perspectives dans l’enseignement.



Points faibles :
Il n’existe pas d’évaluation formelle de la spécialité. Seule une réunion annuelle interne à la spécialité
permet de faire le point. Une évaluation sera mise en place.
 Les chiffres ne font pas apparaître de différentiation entre simple et double cursus pour l’insertion
professionnelle.
 Aucun commentaire n’apparaît concernant la méthodologie pour la recherche.


Recommandations pour l’établissement :
Le nombre faible d’intervenants industriels pourrait être augmenté afin de mieux préparer les étudiants à leur
insertion professionnelle.
L’ouverture vers les enseignements concernant des considérations écologiques pourrait être prolongée par un
enseignement sur l’énergie solaire.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Nanoélectronique et nanotechnologies (NENT)

Avis :
Cette spécialité prépare les étudiants aux métiers des micro et nano technologies : conception de circuits sur
puces, fabrication de circuits et composants nanométriques, conception de systèmes intégrés. Un enseignement sur
les plasmas est proposé, comme procédé de fabrication en salle blanche.
Cette formation est en accord avec l’activité de micro électronique développée par le pôle grenoblois.
La spécialité résulte du regroupement de trois spécialités pour construire trois parcours « recherche » :
« Conception », « Physique », « Plasma-M2E » et un parcours professionnel : « Conception des systèmes analogiques et
numériques ».
7
Les nombreux laboratoires dans la région grenobloise constituent un potentiel d’accueil important pour les
étudiants, tant au niveau de stages qu’au niveau de l’emploi.

Points forts :
Les flux d’étudiants montre une bonne attractivité de la formation.
Le taux de poursuites en doctorat est important pour les parcours recherche.
 Le parcours professionnel présente une bonne insertion professionnelle.
 La fusion des anciennes spécialités et la mutualisation de cours prouvent une volonté de création d’une
spécialité homogène.
 Le parcours « Plasmas » orienté vers les applications industrielles des plasmas est la seule au plan
national.
 La formation s’appuie sur une des plus fortes concentrations nationales de laboratoires dans le domaine.



Points faibles :
Un grand nombre d’intervenants extérieurs dont le rôle n’est pas très bien identifié dans le dossier,
participe à la formation.
 Le dossier donne peu de détails, par exemple, sur le contenu des cours, la répartition entre CM/TD/TP.


Recommandations pour l’établissement :
Il est recommandé de clarifier le rôle des intervenants extérieurs et de travailler à mettre en relief les points
forts de la formation par et à la recherche.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Optique et radiofréquences (OR)

Avis :
La formation apporte des connaissances sur les composants et systèmes utilisés dans les communications
radiofréquences et optroniques dont le potentiel de développement est important du fait de nombreuses applications
grand public et industrielles.
La spécialité est organisée en unités au contenu riche, enseignées par des enseignants-chercheurs actifs. Elle
présente deux parcours « recherche » et « professionnel ».
Les flux d’étudiants extrêmement faibles font craindre pour la survie de cette spécialité ; les enseignantschercheurs devraient se motiver pour trouver des solutions.

Points forts :




Le contexte socio-économique est relativement favorable dans les domaines d’applications visés.
La formation constitue une bonne préparation à la recherche.
Les débouchés doctoraux sont nombreux.
Points faibles :
Le flux extrêmement faible d’étudiants ne justifie pas trois parcours. Par ailleurs, le parcours
professionnel est-il si différent des parcours « recherche » ?
 Un seul intervenant extérieur participe à l’enseignement.


Recommandations pour l’établissement :
Il conviendrait de veiller à maintenir l’attractivité de la spécialité.
Il faudrait justifier le fait que cette spécialité prend place dans deux mentions d’établissements différents
(« EEATS » UJF – Grenoble INP et « Physique » à l’Université de Savoie). Cela nuit à sa visibilité et n’apporte
apparemment pas de flux supplémentaires. Il serait souhaitable de choisir une mention et de faire apparaître un
affichage fort.
Il conviendrait de présenter une spécialité bien identifiée dont le contour ne soit pas trop large.
8
Les projections sur le nombre d’étudiants mériteraient d’être clarifiées. Les flux attendus paraissent très
élevés au regard de ce qu’ils ont été.
Les forces des enseignants-chercheurs devraient être rassemblées pour faire perdurer cette formation.

NOTATION (A+, A, B ou C) : B
Signal, image, parole, télécoms (SIPT)

Avis :
La formation se propose d’apporter les connaissances dans les domaines du traitement du signal, des images et
de la parole. L’accent est mis sur le fonctionnement d’une chaîne de transmission de l’information dans le domaine
des télécommunications. Le positionnement est clair.
Peut-être est-il dommage de limiter la spécialité à un parcours « recherche » alors que les applications dans le
domaine professionnel existent.
Les flux d’étudiants formés sont accueillis dans des laboratoires reconnus pour faire de la recherche.

Points forts :




La lisibilité de l’offre est bonne.
De nombreuses offres de thèses sont proposées en sortie de master.
Le programme est adapté aux objectifs de recherche.
Points faibles :
Les flux d’étudiants sont à la limite acceptables (une dizaine).
Une formation mathématique dès la première année aurait probablement sa place.
 La méthodologie pour la recherche ne semble pas être proposée : base de données bibliographiques,
analyse d’articles, exposés.



Recommandations pour l’établissement :
Il faudrait veiller à maintenir un flux d’étudiants suffisant.
Il conviendrait de réfléchir à une ouverture professionnelle et de ne pas trop se refermer sur la recherche dont
l’attraction est relativement faible actuellement.
Si le fonctionnement avec ouverture à l’international semble être une solution pour maintenir les effectifs
peut-être serait-il souhaitable d’envisager un engagement dans des programmes de collaborations avec des
établissements étrangers.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Intégration des systèmes temps réels (ISTRe)

Avis :
La spécialité « ISTR » est une création, elle apporte des connaissances dans le domaine des systèmes temps
réel et communicants utilisés dans le transport, l’environnement et la vie quotidienne. Les compétences sont bien
explicitées. Elle présente un fort potentiel sur le plan professionnel et propose un parcours unique en alternance.
L’équipe pédagogique est composée de maîtres de conférences (trois dont un HDR), PRAG (3) et chercheurs
CNRS (un DR, un CR). Elle semble très jeune.
Cette spécialité nouvelle demande à faire ses preuves. L’attractivité devrait être bonne a priori.

9

Points forts :
Il existe actuellement une forte demande industrielle dans ce domaine, on peut donc s’attendre à de
nombreuses offres d’emploi.
 Cette spécialité est a priori bien adaptée à l’apprentissage.


Points faibles :




Les intervenants extérieurs sont en nombre insuffisant pour une formation à orientation professionnelle.
Le calendrier de l’alternance est surprenant car il respecte un rythme de vacances scolaires.
Le vivier de recrutement n’est pas précisé.
Recommandations pour l’établissement :
La spécialité fonctionnera uniquement en apprentissage. N’ayant pas de connotation « recherche », elle risque
de moins intéresser les enseignants chercheurs de l’université. Il faudrait donc veiller à maintenir un niveau
d’enseignement suffisant et à ce qu’elle soit aussi bien adossée à un laboratoire.
Il conviendrait également d’accroître le nombre d’intervenants extérieurs.

NOTATION (A+, A, B ou C) : B
10
Evaluation des diplômes
Masters – Vague A
ACADÉMIE : GRENOBLE
Établissement : Université Grenoble 1 - Joseph Fourier
Demande n° S3110054511
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Sciences de la Terre et de l’environnement
Présentation de la mention
Les objectifs de la mention « Sciences de la terre et de l’environnement » (STE) sont de former les étudiants
aux outils modernes de la physique, de la chimie et de la géologie de façon à aborder de façon quantitative
l’ensemble des questions posées par les géosciences (climat, exploration, risque naturel, pollution,…). Les diplômés
sont des cadres de haut niveau aux compétences larges et transversales, assises sur la pratique d’outils et de
méthodologies scientifiques solides et variés. La formation permet, en fonction de la spécialité choisie, une bonne
insertion soit dans la recherche (poursuite des études en doctorat) soit dans les entreprises, les organismes et les
collectivités du secteur de l’environnement et des géosciences.
Les spécialités offertes sont au nombre de quatre :


deux spécialités professionnalisantes tournées vers le domaine de l’eau (spécialité « Eaux souterraines »
- ES) et des risques naturels et de l’exploration (spécialité « Géosciences : exploration, risques » – GER) ;
deux spécialités « recherche » tournées vers la recherche fondamentale et appliquée dans les domaines
de l’environnement et des climats (spécialité « Eau, climat, environnement » – ECE) ou de la
géophysique et de la mécanique des roches (spécialité « Terre solide » – TS).
Avis condensé

Avis global :
Cette formation est marquée par un adossement à la recherche remarquablement cohérent, structuré et très
forts avec sept unités mixtes de recherche (UMR) et une unité de l’Institut de recherche pour l’ingénierie de
l’agriculture et de l’environnement (CEMAGREF). Cela est renforcé par l’appui de centres techniques et la présence
de l’Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) avec des compétences particulières d’observatoire. Enfin, les liens
avec l’Institut Polytechnique de Grenoble (Grenoble INP) viennent compléter le dispositif déjà bien établi. La
formation s’inscrit donc dans un cadre de haut niveau et s’intègre très bien dans la politique de l’université et plus
généralement des orientations de la région Rhône-Alpes. Elle montre une excellente attractivité sur les plans régional
et national et présente en outre une ouverture internationale forte (master Erasmus Mundus) et en pleine évolution.

Points forts :




Adossement à la recherche (UMR nombreuses et renommées).
Cohérence de l’offre de formation et intégration dans l’université.
Ouverture internationale.
Ancrage socio-professionnel fort (centres techniques, bureaux d’études, grandes entreprises).
1

Point faible :

Suivi insuffisant de l’insertion des diplômés pour les spécialités professionnelles.

NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement :
Améliorer l’implication des professionnels extérieurs en prenant leurs avis et en les intégrant dans les
conseils de perfectionnement.
ère
 Envisager la possibilité d’un stage en entreprise en 1
année pour les étudiants des parcours
professionnalisants.
 Améliorer le suivi de l’insertion des diplômés.

Avis détaillé
1  OBJECTIFS (scientifiques et professionnels) :
Les objectifs de la formation sont de former les étudiants aux outils modernes de la physique, de la chimie et
de la géologie de façon à aborder de façon quantitative l’ensemble des questions posées par les géosciences (climat,
exploration, risque naturel, pollution,…). Les diplômés sont des cadres de haut niveau aux compétences larges et
transversales, établies sur la pratique d’outils et de méthodologies scientifiques solides et variés.
2  CONTEXTE (positionnement, adossement recherche, adossement aux milieux socioprofessionnels, ouverture internationale) :
Cette mention est très bien positionnée dans l’établissement en relation avec un pôle recherche/formation
dans le domaine des géosciences et de l’environnement fortement structuré, regroupant de nombreuses
compétences, très bien identifié aux niveaux national et international. Elle est en outre complémentaire des
formations voisines dans l’académie (Grenoble INP, Université de Savoie - Chambéry) et dans les académies voisines
(Lyon, Clermont-Ferrand). Les débouchés offerts par les différentes spécialités correspondent à des besoins nationaux
ou plus spécifiquement régionaux, dans le domaine de la recherche (voir les nombreuses unités grenobloises
susceptibles d’accueillir les diplômés) ou professionnel (besoins spécifiques de la région alpine dans le domaine des
risques naturels par exemple). La mention recrute des étudiants de la licence locale « Sciences de la Terre et de
l’environnement », mais s’ouvre également sur la licence « Physique » de la même université. On signalera en outre
des liens étroits avec Grenoble INP, notamment en ce qui concerne la formation d’ingénieurs de l’Ecole d’ingénieurs
en énergie, eau et environnement (ENSE3). La formation est en outre susceptible d’accueillir des élèves ingénieurs
d’autres écoles (Ecole Nationale Supérieure de Géologie de Nancy, Ecole des Mines,…).
L’adossement à la recherche est particulièrement performant puisque la mention s’appuie sur une école
doctorale, comportant sept unités de recherche reconnues (UMR CNRS) et une unité de recherche du CEMAGREF, dont
cinq sont regroupées dans l’OSU de Grenoble. Cet ensemble extrêmement fort et structuré renforce la cohérence de
l’offre de formation et justifie pleinement des spécialités ouvertes.
L’adossement aux milieux socio-professionnels est également de bonne qualité et adapté aux différentes
spécialités professionnalisantes notamment. La mention s’appuie aussi bien sur les nombreux bureaux d’études
grenoblois dans le domaine de l’environnement et des géosciences que sur des grandes entreprises, notamment dans
le domaine de l’exploration pétrolière. Des professionnels interviennent de façon significative dans les différentes
formations.
Sur le plan international, la spécialité « TS » est associée au master Erasmus Mundus « Master in earthquake
engineering and engineering seismology » des universités de Pavie et de Patras. En outre, un projet de master
internationnal est en cours d’élaboration dans le cadre des projets « Franco-Helléniques de formation en partenariat »
pour la spécialité « ECE ». Enfin, l’ouverture à l’international est complétée par des échanges d’étudiants qui sont
systématiquement favorisés et encouragés.
2
3  ORGANISATION GLOBALE DE LA MENTION (structure de la formation et de son
organisation pédagogique, politique des stages, mutualisation et co-habilitations,
responsable de la formation et équipe pédagogique, pilotage de la formation) :
La mention est classiquement organisée en deux années, chaque spécialité étant identifiée dès la première
année par un parcours spécifique. Les parcours de première année peuvent partager des unités d’enseignement (UE)
communes, notamment lorsque celles-ci correspondent à des pré-requis ou des généralités. En première année de
master (M1), la plupart des enseignements ne sont pas propres à un objectif « recherche » ou professionnel, assurant
une réelle polyvalence de la 1ère année et permettant à l’étudiant d’affiner ses choix de spécialité en fin de 1ère
année. La cohérence pédagogique de l’ensemble est renforcée par le fait qu’il n’y a qu’un seul responsable pour le
M1 et pour chaque spécialité de deuxième année de master (M2).
L’équipe pédagogique apparaît solide et structurée, montrant un bon équilibre entre enseignants-chercheurs et
intervenants professionnels dans les spécialités de M2. L’enseignement est marqué par une forte proportion
d’enseignements pratiques sur le terrain.
Les stages en entreprise ne sont pas obligatoires en M1 pour les étudiants des parcours professionnels. Par
contre, pour les étudiants des parcours « recherche », un stage d’initiation à la recherche est obligatoire la première
année. C’est un point négatif (le seul ?) de la formation : les étudiants ayant comme projet une spécialité
professionnelle en deuxième année doivent pouvoir asseoir leur choix sur une première expérience en entreprise. En
outre, pour les étudiants encore indécis, la possibilité de faire un stage en laboratoire ou en entreprise leur
permettrait d’infirmer ou de confirmer leur choix initial.
Le pilotage de la formation est assuré par les responsables pédagogiques (une en première année, quatre en
M2) sous le contrôle de la commission enseignement de l’UFR. L’évaluation des enseignements par les étudiants est
généralisée et les résultats de ces évaluations repris par la commission enseignement mais de façon peu explicitée. Il
manque un conseil de perfectionnement formalisé et intégrant des professionnels.
4  BILAN DE FONCTIONNEMENT (origines constatées des étudiants, flux, taux de réussite,
auto-évaluation, analyse à 2 ans du devenir des diplômés, bilan prévisionnel pour la
prochaine période) :
En M1, sur un flux moyen de 60 à 70 étudiants, 35 à 40 étudiants sont issus de l’Université Grenoble 1 - Joseph
Fourier ou de la Région Rhône-Alpes, 20 étudiants d’autres régions françaises et quelques étudiants étrangers. La
formation remplit donc son rôle au niveau local tout en attirant des étudiants au niveau national, démontrant sa
bonne attractivité.
On note une baisse des effectifs de M1 (20 étudiants entre 2005 et 2009) compensée en M2 par des
recrutements extérieurs. Le taux de réussite est de 75 à 80% en M1 témoignant d’un certain niveau d’exigence de la
formation. L’échec est exceptionnel en M2.
L’évaluation de la formation a été réalisée et prise en compte pour la rédaction du présent projet.
Le suivi du devenir des diplômés a été mis en place à l’échelle de l’université. La synthèse est
malheureusement absente du dossier, ce qui ne permet pas une vision globale de l’insertion des diplômés. Les
données sont hétérogènes en fonction des spécialités : elles sont absentes ou partielles pour les spécialités
professionnelles (« ES » et « GER »), ce qui est problématique, mais complètes pour les spécialités « recherche »
(« TS » et « ECE »).
Pour le prochain contrat quadriennal, les flux attendus sont raisonnables (60-70 en M1, 80 en M2) compte tenu
du contexte. Le projet est marqué par une meilleure lisibilité avec des spécialités identifiées dès la 1ère année tout en
gardant un minimum de polyvalence et de flexibilité.
3
Avis par spécialité
Eaux souterraines (ES)

Avis :
Cette spécialité est centrée sur les aspects techniques et scientifiques (terrain, mesures physiques et
chimiques, modélisation). Elle est bien positionnée localement, régionalement et nationalement et répond aux
besoins spécifiques en spécialistes dans le domaine des eaux souterraines. Elle est en outre bien positionnée dans le
dispositif licence-master-doctorat (LMD).

Points forts :



Point faible :


Métiers et débouchés bien ciblés et bonne adéquation aux besoins.
Enseignements pratiques et adaptés avec des intervenants professionnels extérieurs et une large part
laissée aux enseignements de terrain.
Absence de données sur l’insertion professionnelle des diplômés.
Recommandations pour l’établissement :
Le suivi des diplômés et de leur insertion devrait absolument être amélioré ; les données présentées dans le
dossier sont insuffisantes. Les professionnels devraient être plus formellement impliqués dans le pilotage de la
spécialité (constitution d’un conseil de perfectionnement).

NOTATION (A+, A, B ou C) : A
Géosciences, exploration, risques (GER)

Avis :
Il s’agit d’une très bonne spécialité professionnelle dominée par la maîtrise des concepts et outils géophysiques
et géotechniques de haut niveau et doté d’un remarquable enseignement de terrain. La spécialité se révèle bien
positionnée et répond aux besoins spécifiques de spécialistes dans son domaine. Elle est en outre bien articulée dans
le dispositif LMD.

Points forts :




Point faible :


Investissements dans les enseignements pratiques de terrain.
Bonne adéquation formation/besoins industriels.
Haut niveau des enseignements et bonne implication des professionnels.
Information incomplète sur l’insertion professionnelle des diplômés.
Recommandations pour l’établissement :
Il serait nécessaire d’améliorer le suivi des diplômés et de leur insertion ; les données présentées dans le
dossier sont notoirement insuffisantes. Les professionnels devraient être plus fortement impliqués dans le pilotage de
la spécialité à travers un conseil de perfectionnement.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A
4
Eau, climat, environnement (ECE)

Avis :
Il s’agit d’une formation de très haut niveau préparant bien les étudiants à une future insertion dans l’un des
laboratoires grenoblois du domaine. L’adossement aux structures de recherche est très performant et dynamique,
témoignant d’un enjeu fort pour ces structures. L’ensemble est bien étayé et justifié dans le contexte grenoblois,
avec une bonne attractivité.

Points forts :




Adossement à des unités renommées (trois UMR et une unité CEMAGREF).
Bonne attractivité au niveau M2.
Ouverture internationale en évolution.
Recommandations pour l’établissement :
Il conviendrait de présenter séparément les spécialités « TS » et « ECE » dans le dossier et compléter les fiches
individuelles des intervenants. Par ailleurs, il faudrait approfondir en M2 la pratique de certains outils spécifiques à la
recherche comme la rédaction scientifique ou l’analyse bibliographique.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
Terre solide (TS)

Avis :
Il s’agit d’une formation de très haut niveau préparant bien les étudiants à une future insertion dans l’un des
laboratoires du domaine. L’adossement aux structures de recherche est très performant et dynamique, témoignant
d’un enjeu fort pour ces structures. L’ensemble est bien étayé et justifié dans le contexte grenoblois, avec une bonne
attractivité.

Points forts :




Adossement à des unités renommées (trois UMR + une UP).
Bonne attractivité de la spécialité.
Ouverture internationale effective.
Recommandations pour l’établissement :
Il faudrait présenter séparément les spécialités « TS » et « ECE » dans le dossier et compléter les fiches
individuelles des intervenants. De plus, il serait souhaitable d’approfondir en M2 la pratique de certains outils
spécifiques à la recherche, comme la rédaction scientifique ou l’analyse bibliographique.

NOTATION (A+, A, B ou C) : A+
5
Observations du président
Réponse du Président de l’Université Joseph Fourier – Grenoble 1 sur l’offre de formation de master L’offre de formation Master proposée par Grenoble 1 à l’habilitation comporte 57 spécialités réparties
dans 11 mentions dans le domaine Sciences technologie Santé. Plusieurs spécialités sont co-habilitées
avec des établissements de la région Rhône Alpes.
L’établissement a pris connaissance de l’évaluation de son offre de formation master dont les notations
sont résumées sur le tableau suivant :
BIOLOGIE
B
Biochimie et Biologie structurale
B
Biologie cellulaire, physiologie, développement
B
Neurobiologie et Neurosciences
B
Immunologie, Microbiologie, Infectiologie
B
Biodiversité, écologie, environnement
A
Biologie et techniques de commercialisation
A
CHIMIE ET PROCEDES
A
Chimie Bio-Organique et Bio-Inorganique
B
Synthèse Organique pour les Industries Pharmaceutiques et
Agrochimiques
A
Polymères pour technologies avancées
B
Génie des Procédés
A
ELECTRONIQUE, ELECTROTECHNIQUE, AUTOMATIQUE,
TRAITEMENT DU SIGNAL
B
Automatique
B
Energie électrique
A
Nanoélectronique et Nanotechnologies
A
Optique et radiofréquences
B
Signal, image, parole, télécoms
A
Intégration des Systèmes Temps Réels (ISTRe)
B
INGENIERIE, TRACABILITE ET DEVELOPPEMENT
DURABLE
Gestion scientifique et technologique des déchets radioactifs
A+
Assainissement et démantèlement des installations nucléaires
A+
Sûreté nucléaire
A+
Gestion de l'environnement industriel
A
A+
Page 1
INGENIERIES POUR LA SANTE ET LE MEDICAMENT
Modèles, innovation technologique , imagerie
B
Méthodes de recherche en environnement - Santé - Toxicologie Ecotoxicologie
Radioprotection/Radiation protection
A
Physique Médicale
A
Biotechnologie et Ingénierie Diagnostiques et Thérapeutiques
B
Contrôle qualité, assurance qualité, méthodes de validation
A
Pharmacie industrielle, formulation, procédés, production
C
Drug Design et Innovation Pharmacologique
B
MATHEMATIQUES, INFORMATIQUE
A
A+
Mathématiques Fondamentales
A+
Mathématiques, Informatique et Applications
A+
Informatique
A+
Sécurité, cryptologie et codage de l'information
A+
Génie Informatique
A+
Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises
A+
Compétence Complémentaire en informatique
B
MECANIQUE, ENERGETIQUE ET INGENIERIE
A+
Géomécanics, Civil Engineering and risks
A+
Fluid Mechanics and energetics
A
Simulation et instrumentation en mécanique
A
Génie Mécanique
A+
Génie Civil et Infrastructures
A+
Conception et optimisation des procédés : Ecoulements complexes,
transferts et réactions
A
NANOSCIENCES, NANOTECHNOLOGIES
A+
Nanophysique, nanostructures
A+
Nanobiologie, Nano-biotechnologies
A+
Nanochimie et nano-objets
A+
Ingénierie des micro et nanostructures
A+
PHYSIQUE
B
Physique subatomique et astroparticules
B
Page 2
A
Exploration du Vivant et de l'Environnement
A
Physique de la matière condensée et du rayonnement
A
Astrophysique, plasmas, planètes
A
Energétique physique
C
Modélisation, Systèmes, Images
C
SCIENCES DE LA TERRE ET DE L'ENVIRONNEMENT
A
Terre Solide
A+
Eau, climat, environnement
A+
Eaux souterraines
A
Géosciences : Exploration, Risques
A
SPORT, SANTE, SOCIETE
A
Mouvement, Performance, Santé, Ingénierie (MPSI)
A
LEST : Loisirs, Environnement, Sport, Tourisme
B
Le rapport met bien en évidence la qualité de notre offre de formation en soulignant tout
particulièrement :
• Le fort ancrage de la formation master sur des laboratoires de recherche de grande qualité
• Un adossement fort au tissu socioéconomique local
• Une ouverture internationale
• La qualité scientifique des équipes pédagogiques
• Le caractère professionnel de la gestion de la plupart des mentions
L’UJF s’inscrit dans une réflexion constante de l’évolution de son offre de formation. Un travail
important de définition s’appuyant sur un nombre de mentions et de spécialités plus resserré est
maintenant engagé. Il va se poursuivre en exploitant pleinement les éléments issus des conseils de
perfectionnement qui sont maintenant mis en place et opérationnels. Certains dossiers, par manque de
temps sont incomplets voire mal présentés et le portage de la mention EEATS doit être éclairci. Les
points faibles, soulignés par les experts de l’AERES sont liés :
• Au suivi des diplômés
• Au manque de conseils de perfectionnement opérationnels sur la période du contrat 2007-10
• A la nécessité de renforcer le pilotage des mentions.
L’UJF a officiellement créé un Observatoire des Formations et du suivi des Etudiants (OFE) chargé
de suivre l’insertion professionnelle des diplômés, sachant que ce suivi existe partiellement depuis
1988. Ce dispositif monte en puissance et devrait couvrir rapidement toute notre offre de formation.
De plus, nous menons actuellement une action pour mettre en place dès septembre prochain un
annuaire des diplômés. Ceci renforcera le dispositif en exploitant, en plus des enquêtes organisées par
l’OFE, les informations issues de l’annuaire. Aujourd’hui nous faisons aussi le constat que les actions
menées par l’OFE n’impliquent pas suffisamment les responsables de mention. Cela a conduit à une
mauvaise exploitation des informations lors de la rédaction des dossiers qui ont été envoyé à
l’AERES. Nous allons améliorer ce point et renforcer le lien entre l’OFE et les mentions de master.
Les conseils de perfectionnement, pour la plupart des mentions, se sont constitués tardivement et
n’ont pas pu apporter des éléments pour la rédaction des dossiers d’habilitation. Maintenant, ces
Page 3
conseils sont opérationnels et nous allons nous appuyer sur leurs conclusions pour que notre offre de
formation réponde au mieux aux attentes du monde socioprofessionnel.
La pertinence du pilotage de la mention est très variable suivant les mentions. L’UJF souhaite
renforcer ce pilotage et ainsi diminuer, lorsqu’il existe, le cloisonnement des spécialités. Pour cela,
nous souhaitons impliquer plus fortement les responsables de mention dans les prises de décisions.
Cette action est directement liée à la restructuration des composantes de l’UJF qui est maintenant
fortement engagée.
L’UJF a de nouveau sollicité les responsables de mention pour préparer les réponses aux
évaluations de l’offre de formation. Les réponses sont variées ; elles vont de la satisfaction à une
certaine « interrogation » sur certains points jugés faibles par l’AERES.
BIOLOGIE Points Forts
• L’adossement à la recherche locale et régionale et l’implication des chercheurs et enseignants
chercheurs dans la formation assurent son ancrage sur la recherche.
• Le taux d’insertion professionnelle des spécialités BEE et BioTechCo ainsi que le taux de
poursuite en doctorat rendent cette formation attractive pour les étudiants
Points Faibles
• La présélection et la politique des contrats génèrent un flux d’étudiant qui est contraint par
l’offre de stage local alors que la nature de certaines spécialités pourrait permettre un
élargissement des offres de stage au niveau national.
Notre présentation des critères d’entrée en Master manquait visiblement de clarté dans le document
écrit; en particulier le but des contrats a été mal compris par les évaluateurs. Ces contrats
pédagogiques sont proposés à l’entrée en M1. Ils sont accordés par le bureau du Master (composé du
responsable de mention et des responsables des spécialités de Master) qui examinent les dossiers des
candidats. Le seul critère pour l’obtention d’un contrat est lié aux résultats de Licence ou de diplômes
équivalents. Contrairement a ce qui a été mentionné par les évaluateurs, l’étudiant n’indique pas de
laboratoire dans sa demande. Les contrats pédagogiques C1 n’impliquent donc en rien que les
étudiants soient « pré-recrutés » par les laboratoires.
L’objectif de ces contrats est de fidéliser les meilleurs étudiants dans le Master de Biologie de
Grenoble en garantissant un accès au M2 (de la spécialité de leur choix si contrat C1), sans volonté
d’influencer ce choix.
Les contrats pédagogiques proposés à l’entrée de M1 ne représentent donc en aucun cas une barrière à
l’accueil en M1 ou en M2 d’étudiants d’autres universités. Ces contrats sont proposés depuis 2007.
Pendant les années 2007-2008 et 2008-2009, 27 % des étudiants acceptés en M1 venaient d’autres
universités que l’UJF (universités nationales ou étrangères). 32 % des étudiants entrant en M2
venaient d’autres universités que celle de Grenoble. (Au passage, ces chiffres montrent bien
l’attractivité du Master de Biologie Grenoblois.)
Il est aussi important de noter ici que pour le M1, chaque année de 5 à 7 étudiants suivent le 1er
semestre à Grenoble et font leur stage pratique à l’étranger. De plus une dizaine, inscrits dans le M1 de
Biologie de l’UJF, partent en Europe ou aux Etats Unis pour l’année entière. Enfin, chaque année
quelques étudiants font leur stage pratique dans des laboratoires publics ou privés à l’étranger.
Page 4
Un Master international est en cours de création. Ce Master sera une opportunité pour améliorer
l'ouverture des étudiants et pour améliorer notre formation. En retour nous pourrons bénéficier de
l'apport dans nos formations des étudiants étrangers qui pourront ainsi rejoindre nos écoles doctorales.
Une équipe pédagogique a été mise en place ; elle établit actuellement le programme de 6 UEs de
M2R en anglais et finalise des partenariats avec des Universités étrangères (Sussex University,
Brighton, UK ; Bilkent, Ankara, Turquie ; Andres Bello, Santiago, Chili ; Saint Clement University,
Sofia, Bulgarie).
•
La multitude d’options réduit la cohérence de l’offre de formation et empêche la lisibilité du
diplôme à l’extérieur de l’académie.
Comme il est noté par ailleurs, notre offre de formation s’appuie sur les forces de la recherche
grenobloise. L’ajout des 2 spécialités supplémentaires (Infectiologie-Microbiologie-immunologie et
Neurobiologie-Neurosciences) reflète la montée en puissance des recherches dans ces deux domaines
qui a mené à la création de deux clusters Rhône-Alpes « infectiologie, immunologie, cancérologie »
(cluster n°10) ; « handicap, vieillissement, neurosciences » (cluster n°11).
Les forces grenobloises dédiées à l’étude de la Microbiologie-Infectiologie-Immunologie représentent
un potentiel d’au moins 125 chercheurs répartis dans plusieurs laboratoires dont de nombreux projets
sont labellisés par le pôle international de compétitivité Lyonbiopôle (Lyon-Grenoble-Rhône-Alpes) :
UMR CNRS 5163, équipes 8 et 9 de l’Institut Albert Bonniot (Inserm U823), l’Institut de virologie
(UMI 3265-UJF-EMBL-CNRS), 2 équipes du laboratoire Biochimie et Biophysique des Systèmes
Intégrés (Unité mixte CNRS UMR 5092-INSERM-UJF-CEA,) 1 équipe de l’ Institut de Biologie
structurale (IBS).
Dans le cas des Neurosciences : le regroupement de plusieurs unités Inserm a abouti à la création de
l’Institut des Neurosciences de Grenoble en 2007 (Inserm/ UJF/CEA U836), constitué de plus de 200
chercheurs et enseignant-chercheurs.
La visibilité de la recherche dans ces deux spécialités existe donc mais l’offre de formation
correspondante n’existait pas encore sur Grenoble puisqu’aucune offre de formation de Master
clairement identifiée et correspondant à ces champs de recherche n’était proposée jusqu’ici. Ceci
provoque un flux d’étudiants, vers des universités qui ont développé depuis de nombreuses années des
Masters spécialité Neurosciences, Immunologie ou Microbiologie (Ce flux est difficilement
quantifiable mais bien réel au vu des entretiens avec les enseignants de Licence). Le succès non
démenti de ces formations externes à Grenoble, montre l’attrait que peut exercer sur les étudiants un
Master bien identifié appuyé à un pôle d’excellence.
A notre sens le Master devait donc être réorganisé pour témoigner de la nouvelle richesse de la
recherche grenobloise. Cette nouvelle organisation est le gage d’une meilleure lisibilité: elle permettra
de mieux former les étudiants à ces disciplines, de les retenir sur Grenoble, mais aussi d’attirer en M1
et en M2 des candidats extérieurs. Une meilleure spécialisation des étudiants est aussi un gage de
meilleure insertion dans le monde socio-professionnel (académique ou industriel), que ce soit en
France ou à l’étranger.
En biologie à Grenoble, la spécialité BEE est elle parfaitement identifiée depuis 2004 et ceci dès le
M1. Même si son isolement apparent lui est reproché par l’AERES, cette identification très forte de
cette spécialité a certainement été un moteur essentiel à sa réussite et à sa reconnaissance « A » par la
même évaluation.
Page 5
•
Les critères d’orientation vers les quatre spécialités issues de la majeur « BCM » et vers le M2
Pro2Bio ne sont pas explicités et l’appellation professionnelle du parcours M2Pro2Bio n’est
pas justifiée au regard du contenu de la formation.
Bien avant le M1, nos équipes pédagogiques s’attachent à aider les étudiants à définir un parcours
professionnel cohérent qui corresponde à leurs talents et affinités. C’est pour les inciter à affiner leur
parcours que nous leurs proposons dès le deuxième semestre de L3, de choisir 5 UE parmi un panel de
24 UE qui reflète l’ensemble des facettes de la biologie actuelle. En M1 nous leur proposons, une fois
encore, des UE correspondant à ces différentes disciplines. Il s’agit ici de donner la possibilité à des
étudiants qui ont clairement défini leur parcours, de commencer à se spécialiser.
• L’absence de tronc commun entre les majeures fait que la majeure puis la spécialité «BEE »
sont totalement mises à part dans la mention.
Il est clair que la BEE nécessite une spécialisation qui la met à part de la biologie structurale et
cellulaire. C’est cette spécialisation même qui en fait une filière d’excellence qui attire les étudiants et
justifie l’évaluation très favorable de ce parcours. Les 4 autres spécialités sont de telle nature que
l’étudiant puisse trouver au niveau du tronc commun, des UE lui permettant de se spécialiser. L’offre
d’UE dans la majeure BMC lui évite pourtant d’avoir à figer son choix d’une discipline avant le M2.
• Relation avec la mention « Ingénierie pour la santé et le médicament »/ articulation avec les
écoles doctorales.
Il est un fait que la séparation des écoles doctorales CSDV (Chimie et Sciences du Vivant) et
I’EDISCE (ED Ingénierie pour la Santé la Cognition et l’Environnement), dont nous ne commenterons
pas ici les raisons, influence en retour la structure des Masters. Il faut pourtant noter ici que les
objectifs affichés des deux Masters sont complémentaires mais non redondants : le Master ISM porte
principalement sur le médicament et les métiers associés à la santé (Pharmacologie, Galénique,
Imagerie médicale, radioprotection, etc…). Les étudiants ayant acquis une licence de Biologie ont le
choix de s’orienter vers le Master ISM ou le Master Biologie. Enfin un nombre non négligeable
d’étudiants ayant suivi le master ISM commencent chaque année une thèse dans des labos de
recherche grenoblois qui sont rattachés à l’EDISCE.
ORGANISATION GLOBALE DE LA MENTION
Le Master 1 ne comporte pas de tronc commun, mais il est constitué de 3 Majeures : Enseignement
(SVT), Environnement (BEE) et Biologie moléculaire cellulaire (BCI) qui concernent des étudiants
dont les formations, si elles se veulent efficaces, doivent déjà être différentiées à ce stade.
Les assertions « les équipes pédagogiques n’ont pas d’interactions apparentes » et « le contenu du
dossier est révélateur d’une absence de communication » ne sont pas fondées ; bon nombre d’UEs
sont mutualisées et un nombre important d’intervenants sont communs à plusieurs spécialités, ainsi
qu’il l’est indiqué dans les tableaux correspondants
BILAN DE FONCTIONNEMENT
•
Le devenir des étudiants ayant validé leur M1 et ne poursuivant pas en M2 est indiqué p. 2 et
3. 30% des étudiants de M1 ne se retrouvent pas dans nos spécialités de M2.
Page 6
Il est très difficile de suivre avec précision le devenir de ces étudiants qui, pour la plupart, ne
répondent pas à nos enquêtes. Basé sur les chiffres que nous avons, l’abandon est plutôt une exception
puisque la plupart s’orientent vers des Master Pro en dehors de Grenoble ou rentrent dans leur pays
d’origine pour entamer une carrière d’enseignant.
Spécialité « Biochimie et biologie structurale »
Points forts
• Un affichage qui s’appuie sur des forces de la recherche grenobloise (IBS essentiellement)
Nous nous permettons ici de spécifier que l’IBS s’intègre dans un ensemble plus vaste, le
Partenariat pour la Biologie Structurale (PSB) incluant l’EMBL, l’ESRF et l’ILL, dont le premier
objectif est l’étude des protéines d’intérêt biomédical. Ce partenariat crée sur le polygone
scientifique de Grenoble un pôle d’excellence en biologie structurale, unique au monde. Cette
visibilité assure une intégration de nos étudiants en thèse au sein de nombreux laboratoires
Grenoblois, nationaux et étrangers.
• Un très bon taux de poursuite en doctorat (supérieur à 95 %)
Points faibles
• Le nombre d’étudiants est très faible.
Cette année l’effectif du M2 Recherche est de 14 étudiants. La réorganisation de l’enseignement de la
biochimie en Licence et la création d’un nouveau module en S1 du Master a attiré un plus grand
nombre d’étudiants dans les modules de cette spécialité, ce qui a conduit à une augmentation
significative du nombre d’étudiants inscrits au M2 cette année. Notre objectif est de maintenir
l’effectif à ce niveau dans les prochaines années.
La biologie structurale joue un rôle fondamental dans la recherche de nouveaux médicaments; elle est
donc le gage d’une insertion professionnelle non seulement dans la recherche académique mais aussi
industrielle et dans les Biotechnologies.
Spécialité « Biologie cellulaire, physiologie, développement »
Points forts :
• L’équipe pédagogique est variée et reflète la diversité et la qualité des laboratoires d’accueil.
• La différenciation en parcours peut se faire par un jeu d’options avec une base mutualisée
importante et contribue à l’adaptabilité des étudiants.
• La formation tire profit des plateaux techniques du site.
Points faibles:
• Descriptif trop général, des parcours types devraient être identifiés.
La spécialité de Master BcPD donne accès à une offre de formation très large en termes de choix
d’unités d’enseignement. Les thématiques scientifiques proposées dans ces UEs permettent à chaque
étudiant de personnaliser son M2 dans l’un des 4 parcours implicitement défini dans le titre de la
spécialité : la Biologie cellulaire, La Physiologie animale, la Physiologie végétale et la Biologie du
Développement. Chacun de ces parcours implicites est soutenu par 2 à 4 UEs spécifiques, toutes
Page 7
animées par des enseignants chercheurs et chercheurs issus des laboratoires de l’environnement
Grenoblois, et soutenues par des interventions extérieures de qualité. Par ailleurs, à l’appui de ces UEs
de spécialisation se trouve un large choix d’UEs transversales qui permettent de compléter et
d’enrichir le contenu de chaque parcours.
En résumé, les parcours types existent de façon implicite dans le titre de la spécialité et les UEs de
spécialisation qui les soutiennent sont facilement identifiables dans l’offre de formation. Nous n’avons
pas souhaité les expliciter de façon plus formelle (description de parcours types) pour permettre à
chaque étudiant d’adapter au plus juste son propre parcours à partir de l’offre d’UE.
• Le suivi des étudiants et le type de débouchés sont trop peu renseignés.
La version recherche de la spécialité trouve l’essentiel de ses débouchés dans les Ecoles Doctorales
Grenobloises (EDCSV et EDISCE) ou d’autres universités. Le taux de poursuite en thèse était indiqué
dans le document déposé. La version professionnelle n’a concerné qu’un nombre limité d’étudiants
chaque année sur la période évaluée.
• L’identité de la spécialité ne peut pas reposer uniquement sur les stages ; elle doit être mieux
précisée.
La dénomination généraliste de Biologie Cellulaire Intégrative (BCI) a été abandonnée dans le but de
rendre plus explicite le titre de la spécialité. Le nouveau titre adopté recouvre l’ensemble des parcours
types de la nouvelle spécialité de Biologie cellulaire, Physiologie, Développement.
Spécialité « Neurobiologie et neurosciences »
Point fort
• L’adossement à un important pôle de recherche grenoblois
Points faibles
• L’absence de cohérence dans l’offre de formation ne permet pas de valoriser cette spécialité
hors du contexte local.
• Le programme et les UE recommandées pour cette spécialité ne sont pas définis
• Définir les UE recommandées et obligatoires et mettre en place des indicateurs sur les flux et
le devenir des étudiants pour justifier une éventuelle transformation d’un parcours en
spécialité.
Pour une raison technique non identifiée, les fiches de spécialité M1 et M2 Neurobiologie et
Neurosciences n’ont pas été complétées. Cet incident, dont nous nous excusons, explique certainement
le jugement négatif qui a été porté à cette spécialité. Dés maintenant, nous complétons le dossier.
Spécialité « Immunologie, microbiologie, infectiologie »
Points forts :
• Une approche pluridisciplinaire avec une forte interaction avec le milieu médical est
proposée.
• Cette spécialité s’appuie sur un cluster infectiologie régional.
Page 8
Points faibles:
• L’interaction avec l’UFR de médecine est citée mais sans expliquer comment cette offre
s’intègre au niveau de l’offre globale locale.
Concrètement, l’interaction avec l’UFR de médecine intervient au niveau du M1 comme au niveau du
M2. Elle se traduit par :
3 UE transversales (Bio42a, Bio42b et Bio42c) ouvertes au 2ème semestre du M1, à la
fois aux étudiants de M1-BMC et aux étudiants de Médecine
la mise en place d’une UE d’Infectiologie (Bio416) au 1er semestre du M1 et pour
laquelle de nombreux intervenants seront des médecins ;
des UE de M2 (BIO5318, BIO5319 et BIO5320) dont de nombreux intervenants sont
médecins ;
les UEs BIO416, BIO42c et BIO5319 sont d’ailleurs co-dirigées par deux enseignants,
un provenant de la Biologie et l’autre provenant de la Médecine.
• Le dossier ne permet de se rendre compte ni de la pertinence de cette offre de formation ni de
savoir si l’objectif d’amélioration de la lisibilité sera rempli.
La spécialité IMI s’appuie sur des domaines de recherche actuellement en pleine expansion sur
Grenoble. Comme déjà détaillé dans la réponse aux commentaires généraux, le potentiel grenoblois de
recherche en Infectiologie-Microbiologie-Immunologie est réel. Il comprend 5 instituts et laboratoires
(125 chercheurs). L’offre de formation est donc pertinente et son but est de retenir ou d’attirer à
Grenoble, les étudiants qui jusqu’à présent, partaient à Lyon, Marseille ou Paris parce qu’ils n’avaient
pas compris que sous l’appellation « M2-Biologie Cellulaire Intégrative », ils pouvaient se spécialiser
en Infectiologie ou Microbiologie ou Immunologie à Grenoble.
• Les compétences visées par les UEs proposées n’ont rien de spécifiques aux objectifs visés. On
les retrouve dans les UE végétales par exemple.
Les UEs proposées dans la spécialité IMI visent à apporter aux étudiants, des connaissances théoriques
et techniques spécifiques aux domaines de l’Infectiologie, de la Microbiologie et de l’Immunologie
mais elles ont de plus, aussi beaucoup d’objectifs communs avec celles proposées par les autres
spécialités recherche ou professionnelles de la mention puisqu’il s’agit de former les étudiants à la
démarche expérimentale, dans un cadre multi-disciplinaire (compréhension d’un problème, mise en
œuvre d’une démarche expérimentale, analyse et synthèse des données, communication écrite et orale
des résultats, connaissance du monde de la recherche ou de l’entreprise).
• Le descriptif de cette spécialité en général est insuffisant. Proposer un choix d’UE bien
identifiées.
Le parcours « type » d’un étudiant s’inscrivant en Master IMI est décliné dans les fiches
d’enseignement correspondantes :
- en M1-S1, 2 UEs obligatoires (UEs BIO410 et BIO416) + 1 UE optionnelle mutualisée
- en M1-S2, 2 UEs obligatoires (BIO423 et BIO424), une UE recommandée (BIO42b ou
BIO42c) + stage obligatoire par exemple dans un des laboratoires grenoblois sur
lesquels s’appuie cette offre de formation.
- en M2-R, 3 UEs obligatoires (BIO5318, BIO5319 et BIO5320) ainsi que 2 autres UEs
mutualisées + stage dans un des laboratoires rattachés à cette formation ;
- en M2P, 3 UEs professionnelles et 2 UE mutualisées avec M2-R (BIO5318, BIO5319
ou BIO5320) + stage dans une entreprise de biotechnologies.
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Spécialité « Biodiversité, écologie, environnement »
Points forts :
• Les membres de l’équipe pédagogique sont issus d’équipes de recherche et de structures
professionnelles régionales reconnues ;
• Le taux d’insertion professionnelle ou de poursuite d’études est très bon.
Points faibles :
• On peut regretter l’absence quasi totale de mutualisation avec le reste de la mention.
C’est la spécificité de la spécialité BEE, avec une orientation ‘milieux alpins’, qui fait son attractivité
nationale et internationale. En termes de débouchés pour les étudiants, il serait plus logique de
mutualiser des UEs avec des Masters Environnement d’autres composantes (OSUG, Géographie…)
plutôt qu’au sein de la mention Biologie.
• Le taux de passage de M1 en M2 reste faible (de l’ordre de 50 % des diplômés de M1).
La spécialité est victime de son succès, avec près de 60 inscrits en M1BEE en 2009-2010; il n’est pas
possible d’augmenter le nombre d’étudiants intéressés par la recherche en raison de la compétitivité
pour la poursuite en thèse. De nombreux étudiants de M1BEE sont acceptés dans d’autres Masters, à
Grenoble (Master MRES,…) ou ailleurs en France.
• Les parcours « recherche » et professionnel, alors qu’ils existent au regard des débouchés, ne
semblent pas clairement identifiés à la lecture du dossier.
En M1 il n’y a pas de différence entre Pro et Recherche, seul le stage obligatoire de 3 mois donne une
‘coloration’. En M2, plusieurs UEs sont mutualisées entre recherche et Pro ; cependant, 3 UEs Pro
sont obligatoires pour les Pro, et 3 UEs recherche obligatoires pour les recherche (sur 5 UEs au S3).
Les stages obligatoires de 6 mois sont clairement identifiés ‘Pro’ ou ‘Recherche’.
• La recherche d’offres de stage au-delà du périmètre local serait à mettre en place, ce qui
permettrait d’augmenter les flux en M2.
Le périmètre de stage (aussi bien Pro que recherche) dépasse largement la région puisque de nombreux
étudiants sont en stage sur tout le territoire français et à l’international (environ 10% de la promotion
de M2). La mise en place d’un Master BEE bi-national avec l’Université de Turin est clairement un
facteur de promotion de l’international.
Spécialité « Biologie et Techniques de Commercialisation »
NB: le titre « Biologie et Techniques de communication » évoqué dans les commentaires de l’AERES
est erroné.
Points forts :
• Le taux d’insertion professionnelle est excellent.
• Cette spécialité ajoute des compétences commerciales sur une base disciplinaire forte, ce qui
fait de chaque étudiant un spécialiste de la vente dans son domaine initial de formation.
Points faibles :
• L’implantation locale imposée par l’alternance rend la formation sensible aux fluctuations
locales
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Les apprentis sont issus des universités de l’ensemble du territoire et sont intégrés dans des entreprises
sur tout le territoire national voir pour quelques-uns à l’étranger (Italie) ; la formation universitaire
quant à elle reste basée à Grenoble.
• Le dossier est parfois succinct et les liens avec les autres spécialités pourraient être renforcés
par des UEs transversales
Le contenu des UEs n’a pas été décrit dans le détail. Le programme est défini sur la base imposée de
455h d’enseignement, il a été élaboré pour répondre aux objectifs professionnels visés de former des
ingénieurs technico-commerciaux. Les UEs d’enseignement commercial (2/3) (négociation–vente,
marketing, sciences de gestion, contexte professionnel) sont délivrées par des enseignants spécialistes
des domaines de l’UPMF (IUT2) avec lequel nous avons un fort partenariat et par des professionnels
des secteurs concernés ; les UEs d’enseignement scientifique (1/3) sont choisies dans les secteurs
scientifiques des entreprises d’intérêt : instrumentation, immunotechnologie, chimie, biotechnologie.
La pédagogie et les contenus délivrés sont adaptés aux besoins des métiers visés, à savoir «
l’explication de la science aux clients concernés » ce qui profère à ces cours une adaptation des
contenus difficilement compatibles à d’autres UEs. Le calendrier et le planning d’enseignement (en
alternance et en apprentissage : 1 semaine /mois à l’université - 3 semaines en entreprise) sont élaborés
dans le respect du rythme des activités professionnelles des entreprises du secteur et de celui de
l’alternance imposé par FORMASUP : ce rythme impose des contraintes qu’il est difficile d’imposer à
d’autres formations.
• Il serait important de veiller à créer des liens avec le reste de la mention dans l’esprit LMD
Pour les raisons évoquées ci-dessus des liens avec le reste de la mention restent difficiles à mettre en
œuvre (rythme alternance et adaptation des enseignements scientifiques aux métiers).
• Il serait pertinent d’utiliser les enseignements et les réseaux de cette spécialité pour renforcer
les autres parcours professionnels tout en veillant à lui garder sa spécificité.
L’expérience de la formation (de plus de 20 ans d’âge), le réseau construit avec l’aide des
professionnels, les fortes interactions entre les personnes responsables des formations professionnelles
et les enseignants constituent un atout et participent pour une grande part à la mise en place de
l’ensemble du Master-2.
• L’équipe pédagogique devrait soutenir fortement le parcours international ou a minima le
renforcement de l’apprentissage des langues
L’équipe pédagogique s’est impliquée dans l’élaboration d’un programme de master international «
Lab’Science Trading» dont le fonctionnement pourrait être partagé par plusieurs universités
européennes. Des cours sont donnés en langue anglaise par des enseignants et des professionnels
commerciaux dans le respect d’un équilibre entre les enseignements et de la contrainte du volume
horaire de la formation. Par ailleurs BioTechCo réalise l’ingénierie pédagogique à l’université
libanaise de Beyrouth depuis 2004. Des expériences analogues sont en cours avec l’université
d’ANKARA (TURQUIE) et de Casablanca (MAROC).
Parcours « Pro2Bio »
Point faible :
• l’appellation professionnelle du parcours « M2ProBio » n ‘est pas justifié.
Cette appellation donne de la visibilité et de la cohérence à la gestion des UEs communes aux 4
parcours PRO des 4 spécialités (R+P) du Master-2. Il s’agit de :
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- L’UE «ouverture professionnelle» : Bilan de compétences, réalisation de CV, enquête auprès des
milieux professionnels ciblés (entreprises de Biotechnologies). Cette UE s’inscrit dans la continuité
des UE professionnelles proposées tout au long du cursus de l’étudiant en Biologie à l’UJF y compris
dans le parcours de Licence.
- L’UE «Gestion de projets» : cette nouvelle UE, polyvalente, a pour objectifs majeurs la
sensibilisation au management, à la gestion des projets scientifiques de la recherche académique (des
appels à projets, des appels d’offres des projets européens, …) et de la recherche appliquée des
entreprises de Biotechnologies. Cette UE devra également fournir des connaissances sur l’économie
des «BioTechs», la veille scientifique, les propriétés intellectuelle et industrielle ainsi que les aspects
juridiques, financiers, comptables de la gestion indispensables aux suivis des contrats de recherche.
Cette UE multidisciplinaire fera appel, entre autres, à des professionnels et à des enseignants de
l’UPMF (Sciences de gestion, Droit), avec laquelle nous avons un partenariat pour le Master-2 (P)
«BioTechCo». Dans son organisation pratique, cette UE devrait être aménagée, regroupée dans le
calendrier afin d’être accessible à plus long terme à d’autres public d’étudiants de l’UJF.
- L’UE transversale « Création d’entreprise » de l’UJF : connaissance du milieu professionnel et
simulation de création d’entreprise.
La recherche de stage constitue une participation active de l’étudiant (CV, entretien), dans la mise en
œuvre des connaissances acquises des milieux professionnels ciblés lors des enquêtes réalisées dans
l’UE «Bilan de compétences». L’orientation du stage se fera en priorité dans les secteurs des
entreprises de Biotechnologies correspondant au choix de la spécialité de l’étudiant et pour une durée
minimum de 6 mois.
CHIMIE ET PROCEDES Les points forts mis en avant par les experts reflètent correctement les priorités de notre master.
Points forts :
• Le bon adossement des spécialités recherche aux laboratoires grenoblois, aux écoles
doctorales, aux pôles, centres techniques, clusters, industries
• La bonne implication des enseignants-chercheurs et des chercheurs
• Le bon adossement des spécialités professionnelles au monde industriel
• Le réseau international (interactions avec les universités indiennes), mise en place d’un
« master in chemistry
• L’auto-évaluation partielle mais explicite
Points faibles :
• Les mutualisations et les recrutements à l’international sont faibles par rapport à d’autres
mentions de master en sciences de l’académie.
Notre parcours PTA est co-habilité avec l’université de Savoie et nous collaborons avec l’UCB de
Lyon sur les aspects chimie. Mais il est vrai que nous avons privilégié la mise en place d’un master
spécifiquement grenoblois, en particulier dans une optique de clarté et de visibilité vis-à-vis des
candidats étudiants. L’effort à l’international sera poursuivi et renforcé par le développement du
parcours en anglais « master in chemistry ».
• Les deux majeures de cette mention (« GdP » et « C&V ») sont complètement déconnectées.
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C’est un résultat de l’histoire qu’il est difficile de corriger. Des possibilités d’U.E. communes en M1
seront recherchées.
• Compléter les fiches individuelles des intervenants.
Elles sont complétées et disponibles.
• Si des passerelles sont possibles, apporter plus de visibilité au schéma majeures/spécialités
professionnelles et recherche / parcours / passerelles, dont l’entrée en M2 hors UJF, départ de
M1 vers CAPES ou écoles.
Nous travaillons actuellement sur les parcours « formation aux métiers de l’enseignement » et les
demandes d’habilitation des spécialités correspondantes sont maintenant envoyées au ministère.
• Donner l’avis explicite des professionnels du bassin de recrutement visé.
Ce point avait été détaillé lors de la première habilitation de ce master, il y a 4 ans. De nouveaux avis
peuvent être recherchés.
• Regrouper les spécialités « SOIPA » et « CBOBI » en une seule spécialité avec parcours «
recherche » et professionnel différenciés par leurs objectifs et ancrages aux laboratoires.
Cette structuration, qui avait été envisagée, sera privilégiée.
• Suivre le flux d’étudiants en spécialité « GdP » compte tenu de la création récente de cette
spécialité.
La spécialité « GdP » fait suite à l’IUP GSI. Les flux d’étudiants sont relativement constants sur les
périodes « GSI » - « GdP ». Par ailleurs au sujet de la distinction entre « GdP » et Génie Civil (de la
mention « mécanique, énergétique et ingénierie »), il convient de préciser que l'option thermique du
parcours « GdP » est généraliste et prépare à tous les secteurs de l'Energie: bâtiment certes mais
industrie aussi.
Spécialité « Polymères pour technologies avancées »
•
"Présentation de la mention" (page 1) : il est précisé "Polymères pour Technologies Avancées
avec un parcours professionnel... et un parcours recherche en anglais sur 2 ans intitulé Master
in Chemistry" ».
Une confusion a apparemment eu lieu quant à l’affichage du Master 2 PTA. Comme précisé dans le
dossier de demande d’habilitation (page 12, "nous (les responsables des différentes spécialités)
souhaitons nous ouvrir plus largement à l’international. C’est pourquoi nous mettons actuellement en
place un parcours en anglais sur 2 ans. Il devrait débuter en M1 dès la rentrée 2009, avec des étudiants
anglophones et des étudiants français incités à suivre ce parcours, a priori valorisable dans leur futur
CV. Il ne s’agira pas d’une majeure spécifique de M1, mais d’une façon de suivre la majeure « Chimie
et Vivant » en anglais. De même nous proposerons en M2 des cours en anglais dans les spécialités
définies ci-dessus, sans créer de spécialité « in English »."
Points faibles :
• l'absence de cours donnés en anglais et de cours d'anglais"
Cette affirmation est inexacte car :
- d'une part les étudiants de M2 PTA bénéficient bien de cours d'anglais à hauteur de 24 h; ceci a
pourtant été noté puisqu’il est indiqué page 3 du rapport d’évaluation : "on note l’existence d’une
formation transversale aux spécialités : « langues et outils de l’entreprise ».
- d'autre part, certains cours de M1 et M2 sont bien dispensés en anglais ainsi que la plupart des
supports de cours. Cependant, les enseignements dispensés en anglais sont relativement mal perçus par
les étudiants, en particulier ceux de M2 : d'une part par les étudiants français qui représentent la plus
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forte population d'usagers (80%) et d'autre part par la majorité des étudiants étrangers (italiens,
libanais) qui viennent suivre en France des cours de M2 Polymères en français. Seuls les étudiants
anglophones en nombre très limité (1 à 2 par an) apprécient cette formule. Pour pallier cette difficulté,
la solution serait de doubler la formation PTA en Français par une formation identique en anglais
(Polymers for Advanced technologies). Cela implique alors :
- de communiquer à l'international sur ce master en anglais (création d'un site Web dédié)
- d’accueillir au moins entre 10 et 15 étudiants anglophones.
• gestion pédagogique de la formation qui est floue quant au suivi des stages, suivi des
étudiants, communications et à la promotion".
Concernant la gestion pédagogique et le suivi des stages (industriels, recherche ?) ainsi que le suivi
des étudiants, la totalité des données n'a pas été communiquée dans le dossier ; cette gestion s'est
avérée au contraire rigoureuse (indicateurs de satisfaction des étudiants et des entreprises). Les
étudiants de M2 sont dès le début du semestre 3 orientés en fonction de leur projet professionnel. Ils
sont par ailleurs tous convoqués à un entretien au cours du semestre 3 afin de faire le point sur leur
recherche de stage. Le suivi de stage se fait au travers de visites dans les laboratoires industriels et
publiques, d’entretiens téléphoniques ainsi que de mini-rapports rédigés et signés par l’étudiant
stagiaire et contre-signés par le maître de stage.
Les contacts sont conservés avec les étudiants diplômés qui ont plaisir à faire part de leur évolution
professionnelle. Comme précisé dans le rapport d’évaluation (page 4), les résultats de l’enquête menée
auprès des étudiants diplômés du M2 PTA concernant leur insertion professionnelle "sont considérés
comme satisfaisants compte tenu du contexte".
La communication et la promotion du M2 PTA doivent en effet être renforcées afin d’accroître sa
notoriété. Des projets visant à créer un site WEB en français et anglais sont en cours de discussion par
l’équipe pédagogique du M2 PTA.
• améliorer l'implication des professionnels du secteur
La participation et l'implication des professionnels sont au contraire des points forts de la formation
PTA comme cela est souligné en page 4 du rapport d’évaluation ("Pour les spécialités
professionnelles (PTA ou GDP), de nombreux intervenants industriels démontrent la bonne visibilité
et le bon adossement à la demande professionnelle") ou en page 3 (" Les Professionnels sont associés
à la formation et..: ils contribuent à l'accueil des stagiaires, aux conférences mais aussi à des projets
....et à la conception d'enseignement (en particulier pour le parcours PTA").
• améliorer l'ouverture sur la Formation continue ".
Ce point mérite en effet d’être amélioré.
EEATS Les deux porteurs de la mention sont respectivement professeur à l’UJF et à Grenoble INP.
Points forts :
• Large offre de formation couvrant le domaine de l'EEATS.
• Bons taux de réussite.
• Contextes académique et industriel favorables.
• Insertion facile des diplômés en sortie de M2.
• Bon équilibre de la mention entre parcours R et P.
• Vivier d'enseignants-chercheurs et chercheurs important et de qualité.
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Points faibles :
• Flux des étudiants en recul, disparition des double-cursus, disparité des effectifs M1-M2
Le problème des flux d'étudiants n'est pas endémique et est lié à plusieurs facteurs (désaffection pour
les études scientifiques, multiplication des offres de formation,…). Néanmoins nous tablons sur une
augmentation modérée des flux en M1 due à une remontée des effectifs amont (DUT, L3) et aux
actions menées pour développer une offre en alternance d’une part et en anglais d’autre part. La
proposition d'ouvrir un parcours P en spécialité OR (Optique et Radiofréquence) devrait aussi
permettre à certains étudiants de rester en M2 EEATS plutôt que de changer de site universitaire.
Enfin, nous conservons une attractivité importante à l'international, en particulier pour les parcours
recherche, qui nous garantit et explique un flux d’entrée en M2 important.
D'autre part, la disparition du double-cursus dans les parcours recherche entraînera certes une
diminution des effectifs des inscrits mais ne remet pas en cause la pérennité des parcours recherche qui
continueront à être mutualisés en partie avec les formations d'ingénieurs et les parcours professionnels
déjà existants.
• L'unité de la mention doit être améliorée.
Les responsables du master sont conscients de cela et ont la volonté d'améliorer la cohérence du
master. La mise en place d'un Conseil de Perfectionnement est prévue et devrait aller dans ce sens. Les
deux établissements Grenoble-INP et UJF travaillent d’autre part à une meilleure gouvernance de la
mention qui tienne compte de l’évolution de l’offre, notamment au niveau M2.
• Manque de précision du dossier : devenir des diplômés, cours transversaux, description du
contenu des cours.
Concernant les enquêtes sur le devenir des diplômés, il manque effectivement les résultats de l'enquête
à deux ans pour les diplômés de Grenoble INP. Cette distorsion devrait disparaître dès cette année
avec la mise en place de cet indicateur à la rentrée 2010. D'autre part, au sein de chaque spécialité, il y
a un suivi des diplômés en sortie de cursus (à 3 ou 6 mois) qui permet d'avoir des indications rapides et
pertinentes du devenir de nos étudiants.
L'organisation de cours transversaux au niveau M2 n'est pas optimale pour l'instant car sa mise en
place est récente. La situation doit s'améliorer lors du prochain quadriennal avec une rationalisation et
une meilleure cohérence de l'offre notamment concernant les langues et la méthodologie recherche au
niveau de la mention.
• Contenu des fiches RNCP trop identiques. Compétences en mathématiques.
Les fiches RNCP présentent une cohérence au niveau de la mention puisqu’une formation commune
est partagée par les étudiants de la première année du master au niveau des outils et méthodes
communs à l’ensemble des spécialités EEATS (informatique, compatibilité électromagnétique,
contrôle des systèmes …).
Les compétences de base en mathématiques sont bien sûr censées être acquises avant le cursus de
master. Ceci étant, des compléments mathématiques sont dispensés dans les cours qui le justifient. Par
exemple, les outils mathématique et statistique propres au signal sont abordés dans le cours de
traitement du signal du M1, ainsi qu'en spécialité SIPT.
• La formation à et par la recherche n'est pas traitée au niveau de la mention
Grenoble-INP a, cette année 2009-2010, mis en place une UE Méthodologie Recherche destinée aux
élèves ingénieurs qui souhaitent poursuivre en thèse. Cette UE contient une partie en présentiel de
présentation des outils de la recherche (bibliographie) et des techniques de rédaction scientifique. Les
étudiants doivent ensuite rédiger un rapport bibliographique ainsi qu'écrire un article en anglais sur un
format de style IEEE sur leur travail de stage. L'objectif est de mettre en place cette UE de formation à
la recherche pour tous nos étudiants en parcours recherche.
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Spécialité « Automatique »
Points forts :
• objectifs professionnels porteurs,
• environnement socio-économique favorable,
• rapprochement des spécialités «recherche» et «professionnel» permettant d’assurer un flux
suffisant,
• laboratoires solides sous-tendant la formation,
• les étudiants trouvent facilement un sujet de thèse,
• cours dispensés en anglais,
• ouverture éventuelle d’une formation en alternance.
Points faibles :
• L’attractivité semble actuellement assez faible: moins d’une dizaine d’étudiants dans le
parcours « recherche », neuf admis en parcours professionnel en 2009.
Noter le tableau des effectifs en 2009-2010 (11 R + 14 P), p.6 du dossier. Il indique un effectif en
croissance même si l’ouverture du parcours professionnel est trop récente pour juger de la stabilité des
effectifs sur le long-terme.
• La méthodologie pour la recherche est absente.
Elle est incluse dans l’UE insertion professionnelle du M2R, pouvant être renommée de façon plus
spécifique.
• La politique de stages n’est pas affichée. En particulier, des stages ont-ils lieu à l’étranger ?
Oui des stages ont lieu à l’étranger, mais de façon marginale pour le moment (environ 10%). La
politique des stages est identique à celle des autres spécialités de master. Un stage de 5 mois vient
conclure l’année. Il peut se dérouler en entreprise ou en laboratoire. Il est suivi par un tuteur
universitaire et conduit à la défense des travaux sous la forme d’un mémoire et d’une soutenance.
• Les retombées du projet DESIRE2 ne sont pas fournies.
Projet DESIRE2 : projet ATLANTIS impliquant trois Universités Américaines (Embry Riddle Aero.
Univ., Univ. of Central Florida, Univ. of Arizona) et trois Européennes (AGH Univ. of Science and
Tech., Brno Univ. of Tech., UJF). Des accords interuniversitaires ont été signés pour permettre la
reconnaissance des cursus. 8 bourses de 5 000 €/étudiant/semestre pour des séjours aux US sont
attribuées sur 4 ans (2008-2012). Deux étudiants de PSPI sont ainsi en séjours à University of Central
Florida pour le Semestre 2 de l’année universitaire 2009-2010.
• Il n’existe pas d’analyse par rapport aux cours en anglais. Existe-t-il des difficultés pour
certains étudiants ? Les examens sont-ils en anglais ?
L’adaptation des étudiants est bonne ; les examens sont bilingues ou purement en anglais selon les
enseignants.
• Aucune enquête n’est faite auprès des étudiants pour l’évaluation des enseignements
concernant la spécialité.
Une demande d’étude de la filière par la cellule « Perform » de Grenoble-INP sera envisagée suite à la
première année de mise en place. Cette cellule est en charge de l’évaluation des formations.
• Le dossier répond de façon imprécise à certains points : proportion CM/TD/TP, description
précise du contenu des cours, proportion des cours en anglais, type de mutualisations avec les
écoles, calendrier de l’alternance...
Proportion CM/TD/TP : cf. p 24 des Annexes où le détail est donné pour chaque UE
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Mutualisation: ceci est présenté p 27 du Dossier d’Habilitation et détaillé p 7 des Annexes (fiche
spécialité Automatique)
• Une analyse des raisons de la faible attractivité de la formation serait à faire. Un certain
nombre de questions se posent : malgré des cours en anglais et l’existence de programmes
internationaux, les résultats concernant l’attraction des étudiants étrangers sont difficiles à
quantifier d’après le dossier.
Les chiffres exactes sont fournis p 45 du dossier, avec une différentiation Grenoble /régional
/national/étranger. En particulier, il est noté « On note la forte proportion d’étudiants étrangers […] »
• Les domaines d’applications sont vastes : énergie, environnement, transport, habitat, agro
alimentaire, bio médical, génie des procédés. Ne serait-il pas plus raisonnable de cadrer les
applications vers des métiers spécifiques ?
Ces domaines sont cités à titre d’exemple. Un affichage spécifique sur une approche « systèmes » et
contrôle est en effet plus approprié.
• Il est prévu d’ouvrir le diplôme à la voie en alternance, cependant les modalités ne sont pas
fournies, ni le calendrier de l’alternance. Il serait intéressant de donner une projection du
nombre d’apprentis?
L’objectif de l’alternance est une éventualité considérée à long terme si la mise en œuvre P+R
détaillée dans le dossier s’avère concluante.
Spécialité « Optique et radiofréquences »
Points forts :
• Le contexte socio-économique est relativement favorable dans les domaines d’applications
visés.
• La formation constitue une bonne préparation à la recherche.
• Les débouchés doctoraux sont nombreux.
Points faibles :
• Le flux extrêmement faible d’étudiants ne justifie pas trois parcours. Par ailleurs, le parcours
professionnel est-il si différent des parcours « recherche » ?
Les trois parcours de M2 font apparaître un tronc commun qui représente seulement 34 heures. Même
si plusieurs mots clés peuvent sembler décrire des enseignements proches entre parcours recherche et
parcours professionnel, ces parcours se distinguent par leur finalité et leur organisation. La dimension
« système de transmission » guide le parcours professionnel alors que le parcours recherche insiste sur
l’aspect physique du composant.
Une autre distinction de ces parcours est que le parcours professionnel sera fortement orienté à
l’international avec des enseignements en langue anglaise.
• Un seul intervenant extérieur participe à l’enseignement.
La mention M2 Professionnel prévoit de faire intervenir au moins 20 % d’intervenants extérieurs.
Plusieurs contacts avec nos partenaires industriels ont déjà été pris mais restent à finaliser et
n’apparaissent pas dans le dossier
• Il conviendrait de veiller à maintenir l’attractivité de la spécialité. Il faudrait justifier le fait
que cette spécialité prend place dans deux mentions d’établissements différents (« EEATS »
UJF – Grenoble INP et « Physique » à l’Université de Savoie). Cela nuit à sa visibilité et
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n’apporte apparemment pas de flux supplémentaires. Il serait souhaitable de choisir une
mention et de faire apparaître un affichage fort.
Même si le flux supplémentaire attendu reste modeste (quelques étudiants), l'implication de
l'Université de Savoie est cohérente avec les collaborations déjà nouées dans l’école doctorale EEATS
et le laboratoire IMEP-LHAC. D'autre part, l'évaluation AERES du master de physique de l'Université
de Savoie est favorable à cette co-habilitation : "la co-habilitation de la spécialité OR est une
excellente initiative, qui permet d'ouvrir la mention à des étudiants plus intéressés par la physique
appliquée."
• Les projections sur le nombre d’étudiants mériteraient d’être clarifiées. Les flux attendus
paraissent très élevés au regard de ce qu’ils ont été.
Des actions d'attractivité à l'international sont en cours, vers le Brésil, le Liban et le Vietnam. Le
développement d'un site web plus attractif est en cours aussi, ce qui nous l'espérons augmentera le
flux.
• Les forces des enseignants-chercheurs devraient être rassemblées pour faire perdurer cette
formation.
La construction du parcours professionnel va dans ce sens. L’ensemble de la communauté enseignante
dans le domaine OR se mobilise pour développer une filière la plus attractive possible, tant au niveau
international que local, tant sur le plan de la recherche que de l’insertion professionnelle.
Spécialité « Intégration des Systèmes Temps Réels »
Points forts :
• Il existe actuellement une forte demande industrielle dans le domaine du système informatique
intégré ou embarqué.
• C’est une formation en alternance qui favorise l’insertion professionnelle des jeunes étudiants,
car le candidat sortant de cette formation peut facilement justifier d’une expérience
professionnelle dans son parcours.
La formation couvre des modules avancés comme l’automatique embarquée ou le traitement d’image
qui consolide les savoirs de l’apprenti dans le domaine de l’intégration système.
Points faibles :
• Les intervenants extérieurs sont en nombre insuffisant pour une formation à orientation
professionnelle.
Comme la formation est en alternance, les apprenants sont immergés dans le monde industriel. Ils ont
donc un regard très riche sur les pratiques extérieures à l’université. Ils sont aussi suivis étroitement
par un maître de stage industriel dans l’entreprise. Enfin, le module « Gestion de projet » est assuré par
un ingénieur en poste dans un grand groupe industriel.
• Le calendrier de l’alternance est surprenant car il respecte un rythme de vacances scolaires.
Lorsqu’ils sont en période de formation à l’université, les apprenants ont une obligation de présence de
35h/semaine dans les locaux de l’université. Durant les vacances scolaires, les étudiants sont donc en
entreprise. Les congés sont accordés par les entreprises d’accueil sur le temps de présence hors
université.
• Le vivier de recrutement n’est pas précisé.
ISTRe est une formation toute récente. Elle a été ouverte en septembre 2009. Pour cette première
année, les étudiants viennent du Master1 EEATS. On souhaite vivement recruter dans d’autres
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domaines de formation comme l’informatique et en dehors de notre région grenobloise. Pour cela, des
opérations spécifiques de communication ont été mises en place (forum Al’Tech, sites internets …)
En février 2010, le premier forum Al’Tech a été organisé par l’université. C’est une rencontre entre
étudiants de première année de master et industriels afin de faciliter le recrutement des étudiants par
les entreprises sur contrat d’alternance. Les formations en alternance visées par ce forum sont les
formations en alternance dans le domaine des technologies, y compris ISTRe. Ce forum a eu un grand
succès car plusieurs étudiants ont déjà trouvé leur contrat pour l’année prochaine.
La formation est habilitée par Forma-Sup Rhône-Alpes pour 8 contrats en apprentissage dès septembre
2010. Ce type de contrat permettra de recruter des étudiants étrangers. De plus ce type de contrat est
préféré par les entreprises.
• Formation n’ayant pas de connotation recherche
Le niveau d’enseignement est suffisant pour continuer en thèse dans certains domaines comme le
traitement de l’information en temps-réel ou les systèmes embarqués. Une évolution est programmée
pour la rentrée prochaine sur les contenus afin de renforcer certains aspects autour du filtrage optimal
et du contrôle avancé des systèmes.
INGENIERIE, TRACABILITE, ET DEVELOPPEMNT DURABLE Points forts :
• Formation professionnalisante avec un excellent taux d’insertion
• Offre bien ciblée sans recouvrement avec les formations d’ingénieurs locales
• Liens très étroits avec les partenaires industriels au niveau national et local
• Flux d’étudiants en augmentation constante avec un excellent taux de réussite
• Mise en place de l’apprentissage en 2009.
Points faibles :
• Pour la spécialité GEI : un taux d’insertion en CDI plus faible que pour les autres spécialités
et le faible nombre d’intervenants industriels.
Ce taux devrait s’améliorer rapidement grâce à la mise en place de l’apprentissage. Les interventions
d'enseignants professionnels représentent 53 % des heures dispensées avec certes peu d'intervenants. Il
est cependant prévu d'augmenter ce ratio ainsi que le nombre d'enseignants en recherchant des
intervenants pointus dans un domaine spécifique (par exemple pour cette année l'intervention du
spécialiste "REACH" chez AREVA pour dispenser 4 heures d'enseignement sur la mise en place de la
directive dans l'industrie).
• Le manque d’enseignements transversaux et des cours d’anglais mais pas d’enseignement
donnés en anglais.
Pour 3 des 4 spécialités de la mention, qui sont situées géographiquement à l’antenne Drôme Ardèche
de l’UJF, la mise en place d’enseignements transversaux est difficile compte tenu du fait que le master
ITDD est la seule formation au niveau master du site (en dehors des STAPS). Ceci pourra s’améliorer
avec l’extension de l’offre de formation dans le cadre du projet Rovaltain (Ecotoxicologie en
particulier). A noter tout de même un enseignement d’introduction au droit fait par une enseignante de
l’UPMF en M1-ITDD. Des cours seront donnés en anglais dès la rentrée 2010 : plusieurs intervenants
ont été sollicités et ont répondu favorablement.
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INGENIERIES POUR LA SANTE ET LE MEDICAMENT Le rapport met bien en avant le caractère pluridisciplinaire et original de l’offre de formation associée
à cette mention.
Points forts :
• Les très bons taux d’insertion des diplômés et certains débouchés professionnels très larges.
• L’adossement « recherche » autour de nombreux laboratoires labellisés et hospitaliers.
• La forte attractivité nationale et internationale (respectivement, 25 % et 30 % d’étudiants
extérieurs à la région entrent en M1 et M2).
Points faibles :
• L’hétérogénéité de la qualité de la présentation des spécialités (lacunes dans le dossier).
Les défauts de présentation du dossier sont en partie liés à la grande diversité des thèmes proposés au
sein d'ISM et au grand nombre d'intervenants pédagogiques. Nous nous en excusons, ils sont bien sûr
amendables.
• Le faible pilotage de la mention.
Le pilotage de la mention est assuré par le responsable de la mention et le bureau d'ISM en
coordination avec les deux UFR de tutelle. Jusqu'en Janvier 2010, ce bureau était composé de chaque
responsable de spécialité de M2 et des responsables de majeures pour le M1, plus des représentants de
la scolarité. Il a assuré depuis 2 ans la mise en place de l'anglais obligatoire en M1 et M2,
l'introduction des contrats pédagogiques en M1 dont les contrats C2 qui nécessitent un accord entre
différentes spécialités et la refonte importante du M1 avec l'introduction d'un tronc commun de 12
ECTS qui sera renforcé à 15 ECTS (UE initiation à la modélisation) en 2011 plus une UE optionnelle
de lecture critique d'articles scientifiques commune à toutes les majeures de M1.
Pour prendre en compte les projets du futur quadriennal impliquant une collaboration plus forte entre
spécialités, les difficultés perçues dans certains aspects de la gestion du master et l’augmentation de 30
% des inscriptions à la rentrée 2009, ce bureau a été réorganisé depuis Janvier 2010. La nouvelle
organisation ne regroupe plus les responsables de spécialités mais fait appel à des enseignants ISM en
charge de fonctions transversales prioritaires : coordination pédagogique et relation avec les tutelles
(JL Bosson), internationalisation et anglais (P Sabatier), gestion financière (JL Lenormand),
planification et gestion administrative des intervenants (B Toussaint, C Durmort), communication,
relations industrielles, et CVA (J Breton), suivi du double cursus médecine/ pharmacie (S Hennebicq
et C Battandier) ainsi qu’un représentant de la scolarité. Une réunion de bureau, élargie à tous les
responsables de M2 et aux tutelles, aura lieu 3 fois par an.
• L’aspect tubulaire de la spécialité « BIDT » qui nécessite un choix précoce en M1 (parcours «
BIOTEC »)
Le projet M1 pour 2011 fait disparaitre les majeures (dont la majeure biotechnologie) et propose un
tronc commun renforcé et deux parcours (BIOTEC et MDCP). Comme recommandé par l'AERES, le
déplacement de certaines UE spécifiques en S2, pour permettre aux étudiants un choix de parcours
progressif et donc une orientation biotechnologie plus tardive, est envisagé. Actuellement BIDT
recrute pour 50 % hors ISM.
• L’absence d’analyse de l’auto-évaluation effectuée.
La mention ISM fait appel à des communautés différentes (biologistes, pharmaciens et médecins)
ayant des modes de fonctionnement différents. L’exercice d’auto-évaluation est un exercice difficile et
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pour cette mention tout particulièrement. Nous allons retravailler cet aspect avec les acteurs de cette
mention .
• L’exigence à l’égard des étudiants de médecine et de pharmacie semble élevée concernant
l’obtention du M1 (répartition sur plusieurs années, obligation de valider toutes les UE de
M1), sans que cela soit clairement argumenté, et donc lisible pour les étudiants concernés.
Il n'y a pas d'exigence d'un cursus complet en M1 ISM pour les étudiants en Médecine et Pharmacie
mais un double cursus mis en place en 2008. Les étudiants en Médecine ou pharmacie valident 30
ECTS ISM par la validation du deuxième cycle. Ils ne doivent donc valider spécifiquement que 15
ECTS dans les UE ISM plus 15 ECTS pour un stage recherche de 3 mois. Ce double cursus concerne,
pour 2010, 25 étudiants inscrits et nous avons délivré depuis 2008 21 diplômes de M1 ISM selon ces
modalités simplifiées.
Spécialité « Modèles, Innovations technologiques, Imagerie »
Points forts
• L’originalité du parcours « Développement clinique, innovation technologique »
• L’adossement à la recherche important et diversifié.
Points faibles
• La faible visibilité du contenu de la spécialité (trop grande diversité des acquis disciplinaires
souhaités)
Cette difficulté est inhérente à notre spécialité : en effet, nous proposons (1) de former des médecins
aux dernières recherches en technologies pour la santé et (2) de permettre à des étudiants scientifiques
(math, physique) d’intégrer des équipes de recherches dans ces domaines très divers, de la
modélisation aux développements en IRM. Nous avons donc au moins trois champs disciplinaires
représentés : médecine/pharmacie, math/informatique et physique.
• Le manque de clarté des parcours offerts aux médecins et ingénieurs.
Ces deux parcours sont proposés afin de :
- Permettre aux médecins de comprendre les principes de bases utilisés dans ces innovations
technologiques (perception, modélisation, action) pour en faire des interlocuteurs compétents qui
vont développer ces applications et acquérir les compétences cliniques et méthodologiques
nécessaires pour piloter l'évaluation du service médical.
- Permettre aux ingénieurs d’acquérir les outils (math, info, physique, …) nécessaire à leur
intégration dans des équipes de recherche en technologie pour la santé pour concevoir ces
innovations en interaction avec les médecins.
Comme l’origine disciplinaire de ces 2 publics est vraiment différente, nous devons en tenir compte en
leur proposant des UEs spécifiques. Il reste néanmoins suffisamment d’UEs communes pour qu’une
rencontre des domaines ingénierie et santé soit effective.
Spécialité « Méthodes de Recherche en Environnement, Santé, Toxicologie et
Ecotoxicologie »
Cette spécialité propose une formation pluridisciplinaire en santé et environnement.
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Points forts :
• Un adossement « recherche » important
• Une formation placée dans un domaine porteur (Ecotoxicologie et toxicologie)
• Une évaluation régulière des enseignements faite par les étudiants
• Un bon suivi du devenir des étudiants
Points faibles :
• L’affichage d’un quasi doublement des effectifs en 2011, alors que les flux ont été stables sur
les 6 dernières années, n’est pas motivé dans le dossier.
En plus du master recherche existant dont l’effectif est constant depuis 4 ans, ce master va en 2011
être complété par un master professionnel, être ouvert aux élèves Inspecteurs de Santé Publique
vétérinaire (FC), et constituer un des piliers de la formation à la recherche et à l’expertise du centre
CETER à Rovaltain (ouverture nationale puis internationale) ce qui explique le recrutement potentiel
de 10 à 15 étudiants supplémentaires.
• L’absence de la répartition des contenus des UE
Ce point sera complété.
• Le caractère obligatoire des UE proposées en semestre 3 ne permettant pas de distinguer les
parcours « professionnel » et « recherche »
• L’absence de professionnels (dans l’équipe pédagogique et dans les enseignements)
L’intégration de professionnels est prévue dès la rentrée 2010 (Becton Dickinson, Fluidyn, Acta,
MSA, Airaps), et le renforcement de leur participation à la rentrée 2011. Afin de répondre aux projets
professionnels de l’ensemble des étudiants, 12 ECTS seront optionnelles permettant de suivre 4 UEs
au choix : pour le parcours professionnel, 2 UE du master pro CQAQMV « Contrôle Qualité,
Assurance Qualité, Méthodes de validation » étaient déjà proposées dans le dossier de 2009 («
Analyse du risque sanitaire lié aux aliments » et « Méthodes séparatives : préparation et analyse des
composés chimiques »), en plus des UE existantes de méthodologie du parcours recherche. Une
nouvelle UEs de « Réglementation et principes de précaution » non présentée dans le dossier est en
cours de constitution avec les professionnels régionaux dans le cadre de la mise en place de Rovaltain.
Spécialité «ISM Radioprotection »
Le rapport met bien en avant les points forts de cette spécialité. Il souligne deux points faibles :
Points forts :
• L’attractivité forte au niveau national (65%d’étudiants extérieurs à la région intègrent ce M2)
• L’accès en formation continue
Points faibles
• Absence d’ouverture internationale
La spécialité Radioprotection s’est engagée depuis 2006 dans un processus visant à proposer un
diplôme conjoint avec différentes universités partenaires. Une première démarche financée par un
contrat de l’EA CEA a permis de structurer le programme pédagogique en commun avec deux
universités européennes pour intégrer les syllabus de l’expert européen en radioprotection et le
syllabus international de l’AIEA conformément à la directive européenne 96-29. Ce processus se
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poursuit en lien étroit avec les programmes européens et internationaux dans le contexte de relance du
nucléaire civile mondial.
• Le manque d’informations précises sur le devenir des étudiants diplômés
La totalité des étudiants diplômés reste suivi par le directeur des études Mr Paul Livolsi –
CEA/INSTN, nous connaissons exactement leur situation professionnelle et nous savons que ces
étudiants restent à 95% dans le domaine de la radioprotection ce qui traduit la parfaite adéquation de la
formation à la profession. Des statistiques par employeurs, niveau de carrière, changement
d’employeurs peuvent être produites.
Spécialité « Physique médicale »
Le rapport met bien en avant la pertinence de cette spécialité, formation pertinente pour exercer le
métier de physicien médical.
Points forts :
• Taux élevé de réussite au concours.
Ce résultat est obtenue grâce d’une part à l’adaptation du programme des enseignements au concours
du DQPRM et d’autre part à une équipe enseignante qui suit de près les étudiants et met en place une
offre de formation performante.
Points faibles
• L’absence de justification de l’affichage recherche
La physique médicale est une spécialité en développement comme cela est précisé dans le plan cancer
2009-2013 dans la mesure 22.2 :
• Renforcer l’attractivité de la filière de radiophysique médicale en maintenant l’effort sur le
recrutement et en ouvrant la possibilité aux radiophysiciens de concourir pour l’obtention
d’une valence universitaire.
• Créer une obligation de formation continue en radiophysique médicale, avec participation au
projet DOSEO du CEA.
• Faire évoluer les conditions d’exercice dans les centres de radiothérapie en encourageant la
reconnaissance d’unités ou de pôles de radiophysique médicale, placés sous la responsabilité
d’un radiophysicien.
• Renforcer les effectifs en s’appuyant sur la formation pour mieux sécuriser les pratiques et
accompagner l’évolution de la discipline.
Ainsi, l’intérêt d’une formation à la recherche pour les futurs physiciens médicaux est clairement
établi ce qui est en accord avec le nombre importants de projets qui requièrent la présence de doctorant
en physique médicale. De plus, la spécialité a toujours depuis sa création produit au moins 20% de
thèses. En effet, les physiciens médicaux en situation professionnelle ont une activité Recherche
clairement établie dans les établissements de santé à caractère hospitalo-universitaire.
Enfin, une part importante des étudiants qui s’engagent dans cette spécialité espère poursuivre en thèse
(15% en moyenne depuis 2004).
• Faible nombre d’UE optionnelles.
Le programme de la spécialité Physique Médicale est établi en fonction du programme du concours du
DQPRM qui est très spécifique et demande de nombreuses UE pour satisfaire toutes les compétences à
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acquérir. C’est pourquoi il y a peu d’UE optionnelles. Dans ce contexte, il sera difficile d’augmenter le
nombre d’UE optionnelles sans nuire à nos résultats au DQPRM.
Spécialité « Biotechnologie et Ingénierie Diagnostiques et Thérapeutiques »
Points faibles :
• l’Aspect tubulaire du parcours M1 Biotech-M2 BIDT »
Les étudiants de la majeure Biotechnologie du M1 ISM, aujourd’hui majoritairement recrutés hors de
l’UJF, ne poursuivent qu’à hauteur d’environ 60% dans la spécialité de M2 BIDT. Les autres étudiants
du M1 BIOTEC poursuivent soit à l’UJF, notamment dans les spécialités de M2 BCI ou BioTechCo,
soit dans d’autres universités.
Le projet M1 pour 2011 fait disparaître les majeures (dont la majeure biotechnologie) et propose un
tronc commun renforcé et deux parcours (BIOTEC et MDCP). Il s’agit d’un parcours M1-M2
conseillé avec une grande cohérence pédagogique entre les enseignements théoriques et pratiques.
Nous introduisons d’ailleurs dans les UE au choix à partir de cette année une UE sur la biophysique
qui prépare les étudiants de M1 vers des spécialités à l’interface de la biologie et de la physique et
notamment la spécialité « Nanobiologie » du master « Nanosciences, Nanotechnologies » de l’UJF. Le
parcours M1 BIOTEC est donc très ouvert sur les différentes possibilités de spécialités proposées aux
étudiants pour une poursuite en M2. Enfin, la spécialité M2 BIDT recrute 40% de ses effectifs hors du
master ISM avec environ 15 % d’étudiants étrangers.
• La faible visibilité des flux pour les quatre parcours
Parcours « Industrie du Diagnostic in vitro »:
Pour ce parcours, la mise à jour annuelle de l’annuaire des diplômés permet un suivi précis du devenir
des étudiants depuis la promotion 2002-2003. Le résumé des données recueillies dans l’annuaire 2009
(3ème édition) figure ci-dessous.
Promotions répertoriées
Diplômés contactés (questionnaires en ligne + enquête tél.)
Nombre de répondants
Postes en recherche et développement (privé)
Postes en vente, marketing et ingénieurs application
Postes en contrôle qualité, assurance qualité
Postes en production, industrialisation
Postes dans le secteur public (hôpitaux, EPST, …)
Formation complémentaire
Recherche d’emploi
Perdus de vue
2002 à 2008 (6
promotions)
75
67 (89%)
17 (22%)
15 (20%)
8 (11%)
5 (7%)
16 (21%)
4 (5%)
2 (3%)
8 (11%)
Parcours « Biotechnologies, Santé, Management » :
Le devenir des étudiants est connu. Pour les 3 dernières promotions (2006-2009), les données sont les
suivantes :
Promotions
Nombre total d’étudiants
Nombre d’étudiants dont la situation est connue début 2010
- Etudiants en thèse
- Médecins et pharmaciens occupant un poste hospitalier
- Autre emploi
- Poursuite d’études (autre que thèse)
- Recherche d’emploi
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2007 à 2009
44
34 (77%)
22 (65%)
8 (23%)
1 (3%)
1 (3%)
2 (6%)
Perdus de vue
10 (23%)
Parcours « Médicaments Biotechnologiques et Management » :
Le devenir des étudiants a été mis en place et indiqué dans le rapport. Les données sont les suivantes :
Promotions
Nombre total d’étudiants
Nombre d’étudiants dont la situation est connue début 2009
- R&D Industrie
- Production, Conception, Analyse dont thèse industrie
- Qualité, PI, Réglementaire
- Marketing, Chef de Produit
- Complément de formation
Perdus de vue
2005 à 2008
49
33 (67%)
10 (30%)
3 (10%)
3(10%)
10 (30%)
2 (5%)
5 (15%)
Enfin, grâce au soutien de l’association des étudiants en biotechnologies du master ISM (EbiotISM,
voir le site www.ebiotism.fr/), l’annuaire comportant les données professionnelles sera étendu à partir
de 2010 à tous les parcours existants (la collecte des données a débuté fin mars 2010).
Spécialité « Contrôle Qualité, Assurance Qualité, Méthodes de validation »
Le rapport souligne la qualité et la pertinence de cette spécialité.
Points forts :
• Des débouchés importants et clairement identifiés (100% des diplômés de cette spécialité ont
actuellement un emploi dont 90% en CDI après 3,5 ans d’obtention du diplôme).
• L’analyse de l’évaluation des étudiants.
• La formation continue effective.
Points faibles :
• La très faible représentation (un seul) des professionnels dans l’équipe pédagogique.
Nous intégrons deux professionnels de la Qualité dans l’équipe pédagogique :
V. LIGEON , Ingénieur qualité, responsable du service de biomathématiques chez Biomérieux.
G. EHRSTEIN, directeur de J2R Consultant.
(Leurs fiches individuelles ont été annexées dans le dossier)
• La dimension internationale (européenne) réduite
Nous allons mener une réflexion sur l’ouverture internationale (européenne) du Master.
Celle-ci est motivée par l’analyse du devenir des étudiants. En effet, nous avons une importante
collaboration avec Becton Dickinson, entreprise internationale qui participe à l’enseignement en
animant des conférences et tables rondes, accueille de nombreux stagiaires et propose des emplois.
La mise en place de certaines UE enseignées en anglais pourrait permettre une meilleure intégration
des étudiants dans ce type d’entreprise et donc une ouverture internationale et plus particulièrement
européenne dans le futur.
Spécialité «Pharmacie Industrielle, Formulation, Procédés, Production »
La raison majeure pouvant expliquer l’insuffisance des renseignements apportés dans le dossier de
cette spécialité réside dans le fait que cette formation était, jusqu’en 2008-09, incluse dans un master
de l’Institut des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques à Lyon ISPBL). Pour un ensemble de
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raisons à la fois de stratégie et de politique universitaires, l’UFR de Pharmacie a, en accord avec
l’Université J. Fourier, décidé de proposer cette formation sur Grenoble, ce qui a été fait en 2009-10.
Peuvent en résulter dans le dossier diverses imperfections, liées à la très récente intégration de cette
formation au sein du master ISM et à sa réorganisation. Néanmoins, les objectifs pédagogiques de
cette spécialité, son ouverture sur le secteur de l’industrie pharmaceutique ainsi que le besoin et le taux
de recrutement des étudiants comme cadres dans cette branche, incitent fortement le Responsable et le
Directoire de l’ISM à soutenir cette spécialité pour le prochain Contrat Quadriennal (d’ailleurs, un
emploi de MCF est ouvert cette année au recrutement pour venir appuyer le responsable pédagogique).
Points forts :
• Le lien avec l’école « Grenoble Ecole de Management »
Points faibles :
• L’équipe pédagogique est restreinte et essentiellement académique. Implication trop faible
d'intervenants du monde professionnel pour une spécialité à vocation professionnelle
Le responsable de l’option (appartenant à une équipe INSERM, U877) intervient pour 7% dans les
enseignements de la spécialité (fiche jointe au dossier). Les autres intervenants se répartissent en : i)
Académiques extérieurs à l’UFR de pharmacie de Grenoble (Grenoble INP, CEA) intervenant pour
31%. ii) Hospitalo-universitaires : 18%. iii) Académiques internationaux (USA, Europe : 9%. iv)
Industriels français et d’autres pays européens : (Ex : Sanofi Pasteur, Galderma, Bayer, SkyePharma,
Patheon, Gattefossé, Ferring (CH), Debiopharm (CH) 1. Les fiches sont renseignées pour les
intervenants les plus significatifs.
• Dossier mal renseigné : objectifs peu explicites
Les objectifs, décrits sur la page Web du Master sont : « Former des cadres pour l’industrie
pharmaceutique spécialement préparés à prendre des responsabilités en R&D, notamment en
Formulation, Procédés et Production des médicaments. Apporter une formation complémentaire en
management pharmaceutique, ce qui est assuré par « Grenoble Ecole de Management » (GEM).
Promouvoir l'intégration professionnelle des diplômés, par des relations structurelles étroites entre
l'université et l'industrie.» C’est en effet dans ces domaines que les étudiants effectuent leurs stages et
trouvent ensuite aisément un emploi. Le retour des évaluations des maîtres de stage est excellent.
• Adossement industriel limité à deux entreprises.
Nous reconnaissons avoir cité seulement deux exemples que nous pensions démonstratifs. En fait, cela
est loin de refléter la réalité, cette spécialité étant adossée à une vingtaine d’entreprises du
médicament.
• Faible politique d’évaluation des enseignements (méthode et analyse)
Les cours ont été évalués par les étudiants à l’aide de la fiche développée au sein de l’ISM à cette
intention. Depuis le transfert de la formation à Grenoble, le choix des intervenants est ajusté en
fonction des remarques recueillies. Actuellement, 8% des cours sont dispensés en Anglais à la
demande des étudiants. 17 % des étudiants de la promotion 2009-10 ont effectué leurs stages dans des
pays Anglophones avec rédaction et soutenance en anglais.
• Absence de suivi du devenir des diplômés
Sur la base de l’expérience préexistante, les étudiants sortant ont de très bonnes perspectives
d’embauches dans l’Industrie Pharmaceutique : 90 % trouvent un emploi de cadre dans une industrie
pharmaceutique française ou européenne dans le secteur de formation, dès la sortie de la formation, et
100% dans les semaines qui suivent (liste nominative des étudiants et devenir joints au dossier).
L’équipe pédagogique reste en contact régulier avec les étudiants qui ont suivi la formation. Un tel
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suivi s’avère indispensable, les anciens élèves devenant par la suite les futurs maîtres de stage des
nouvelles promotions et sont également intégrés dans l’équipe et le conseil pédagogique, ainsi que
dans les comités de sélection.
• Absence de comité de perfectionnement.
Depuis juillet 2009, un conseil de perfectionnement a été formalisé : il est constitué à parité
d’industriels (Français, européens, américains (Purdue University) et d’universitaires français
appartenant à des équipes labellisés, également enseignants dans la formation.
Selon les recommandations de l’AERES, nos prochains efforts porteront au sein de l’ISM sur : i)
l’élargissement du comité de pilotage et la définition de ses actions prioritaires, ii) la mise en place
d’indicateurs pour la lisibilité du devenir des étudiants, iii) la mise en place d’une action « qualité »
pour le suivi des étudiants et une analyse critique de l’évaluation.
Spécialité « Drug-DIP » (demande de création)
Cette spécialité n’existe pas actuellement et sera crée en 2011. Comme mentionner dans le rapport de
l’AERES, cette spécialité présente un caractère original et son ouverture sera soutenue par l’UJF.
Points forts :
• Le caractère pluridisciplinaire de cette formation à l’interface de deux disciplines
complémentaires (pharmacologie et chimie)
Points faibles :
• L’insuffisance d’adossement à la Recherche (R1).
Les stages de Recherche seront non seulement offerts par les 2 unités de recherche porteuses du projet
(DPM et HP2) mais aussi par d’autres laboratoires de Recherche de l’UJF (chimie, biologie) et du
bassin Grenoblois (CEA, IAB, IBS). En outre, l’Université de Genève (Section des Sciences
Pharmaceutiques) qui est impliquée dans ce projet est aussi vivement intéressée par l’accueil
d’étudiants de cette spécialité (orientation Drug-Design, en particulier).
• Préciser l’objectif principal de la formation afin d’afficher lisiblement quels étudiants sont
susceptibles d’intégrer cette formation.
La spécialité Drug-DIP permettra de former de jeunes scientifiques à l’acquisition de compétences de
haut niveau visant majoritairement la poursuite en thèse de Doctorat dans le domaine R&D des
médicaments et autres produits de santé. Elle est destinée à apporter une formation de cadres ayant une
double compétence de pharmacologie et de chimie médicinale, particulièrement recherchée dans
l’industrie pharmaceutique. Par ailleurs, sur la base de cette culture scientifique commune, les
étudiants auront la possibilité de s’orienter plus précisément vers l’un ou l’autre de ces domaines de
compétence.
Les débouchés: - Postes de chercheurs ou de responsables de projet R&D dans l’industrie
Pharmaceutique et des produits de Santé. Postes d’enseignants-chercheurs dans les Universités, ou
chercheur dans des institutions publiques, - Postes de cadre dans l'industrie pharmaceutique, dans la
recherche clinique (par exemple, Assistants de Recherche Clinique/ARC) ou de cadre dans la
communication scientifique, - Postes de cadre dans une équipe hospitalo-universitaire de
Pharmacologie ou de Thérapeutique.
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Recrutement en M2R Drug DIP : Le parcours MDCP du Master 1 ISM est adapté au suivi de cette
spécialité de M2. Cependant, cette spécialité restera largement ouverte aux étudiants de l’UJF ou
d’autres universités nationales ou étrangères ayant suivi d’autres parcours appropriés :
- masMaster 1 scientifique (chimie ou biologie) et Diplôme d’Ingénieur
- 5ème année de Pharmacie validée, Diplôme d’Etat de Dr en Pharmacie, en Médecine ou
Vétérinaire,
- Autres diplômes et diplômes étrangers après examen par la commission de VAE.
● Envisager une réflexion sur les UE proposées (Pharmaco. générale, Pharmaco.
expérimentale, Pharmacochimie) en précisant le caractère obligatoire ou optionnel, ce qui, in
fine, permettrait de recentrer les objectifs métiers.
Les UEs de M1 Pharmacologie. générale et Pharmacochimie sont obligatoires. Les autres sont
proposées au choix pour permettre aux étudiants de préparer au mieux leur projet professionnel avant
la spécialité Drug-DIP qui comporte soit une orientation Pharmacologie soit une orientation Chimie
Médicinale. Notons que des UEs de M1 d’autres mentions (par exemple, synthèse organique) peuvent
constituer un des pré-requis pour l’accès à cette spécialité.
Dans le même esprit, mais pour les UEs de M2, les UE Méthodes et modèles en pharmacologie et
Apprentissage par l’expérimentation ("Du lead au principe actif ») sont obligatoires car tout à fait
indispensables pour le « Tronc commun » de cette spécialité qui réunit des étudiants s’orientant soit en
Chimie Médicinale, soit en Innovation Pharmacologique. Il convient de préciser que les étudiants de
cette spécialité ne se destineront pas tous à la Pharmacologie. Par conséquent, un certain nombre
d’UEs sont proposées au choix pour laisser la possibilité aux étudiants de l’orientation Pharmacologie
d’accéder à une formation plus spécifique (UEs recommandées, dans ce cas, pour cette orientation).
• Recentrer les stages sur le cœur de métier visé par la formation.
Il semble que notre phrase “11 Semaines de stage d’avril à juin en milieu hospitalier, laboratoire de
recherche, ou entreprise” ait prêté à confusion. Nous proposons “11 Semaines de stage d’avril à juin
en laboratoire de recherche ou entreprise (R&D) ou (éventuellement) en recherche Clinique au CHU”.
Cette dernière possibilité se justifie par le fait que la Recherche Clinique fait partie des débouchés
possibles de l’orientation Innovation Pharmacologique au sein de la Spécialité Drug-DIP.
MATHEMATIQUE, INFORMATIQUE Nous remercions les experts pour le travail d’évaluation. Nous avons pris connaissance des résultats
très positifs de l’évaluation de la mention Mathématique informatique.
MECANIQUE, ENERGETIQUE ET INGENIERIE Nous remercions les experts pour le travail d’évaluation. Nous avons pris connaissance des
résultats très positifs de l’évaluation de la mention MEI et des recommandations faites. Il s’agit en
effet d’une mention qui propose quatre axes scientifiques principaux : génie civil et géomécanique ;
modélisation numérique et instrumentation en mécanique des solides et des fluides ; génie mécanique
et de la conception ; mécanique des fluides, énergétique procédés et environnement.
Nous souhaitons signaler quelques points qui ne sont pas une réponse directe à l’évaluation, mais
seulement des corrections que nous proposons pour la version finale du document d’évaluation :
Page 28
•
Sur la page 3, dans le paragraphe « la spécialité « GCER » bénéficie d’un programme Vinci
franco-italien accepté pour trois ans en 2008 avec le Politecnico di Torino i di Milano, d’un
programme Erasmus Mundus (MEES), 2010-2013 avec l’Italie (Pavie), la Grèce (Patras), la
Turquie (Ankara) et l’Allemagne (Karlsruhe) ; on note… », nous proposons de remplacer
« Politechnico di Torino i di Milano » par la liste complète « Politecnico di Bari, Università di
Napoli Federico II, Università di Perugia, Università di Roma 'Tor Vergata', Politecnico di
Torino, Politecnico di Milano » et d’enlever « et l’Allemagne (Karlsruhe) » car cette université
s’est retirée entre temps (après la rédaction du dossier d’habilitation).
De corriger quelques erreurs de frappe : « Génie Civil et Infrastructures » au lieu de « Génie Civil et
Infrastructure » plusieurs changements « Geomechanics » au lieu de « Geomecanics » page 1
NANOSCIENCES ET NANOTECHNOLOGIES Le rapport sur notre Master envoyé par l'AERES est très élogieux et extrêmement encourageant. Il
confirme la haute qualité de notre formation internationale en lui octroyant la note maximale A+. Un
point d'inquiétude porte sur les effectifs des spécialités de deuxième année. Nous sommes
naturellement très vigilants sur ce point mais l'évolution récente des effectifs nous rend optimistes. En
effet, les effectifs de cette année (2009-2010) sont en très nette augmentation par rapport à l'an dernier:
18 étudiants ont suivi les cours de la spécialité «nanophysique, nanostructures» (en progression de
30%), 10 étudiants pour la spécialité «nanochimie, nano-objets» (en progression de 20%) et la
spécialité «Ingénierie des micro et nanostructures» conserve 11 étudiants. La spécialité «nanobiologie,
nano-biotechnologies» a peu recruté cette année (4 étudiants seulement) mais déjà un nombre
important de candidatures de grande qualité est arrivé pour l'an prochain, ce qui est de bon augure.
Par ailleurs, notre échange avec Delhi University continue l'an prochain et le programme Erasmus
Mundus devrait permettre à la spécialité «nanobiologie, nano-biotechnologie» d'accroître d'une façon
non-négligeable ses effectifs. Naturellement, nous continuons notre effort de développement à
l'international avec notamment les Universités de Tomsk en Russie et de Western Cape en Afrique du
Sud. En conclusion, nous pratiquons une politique de communication orientée vers l'international afin
d'augmenter nos effectifs d'étudiants étrangers comme cela est suggéré dans le rapport AERES.
Une erreur s'est glissée dans ce rapport page 7 où la spécialité «nanochimie, nano-objet» est
présentée comme étant la seule spécialité Erasmus Mundus du Master N2. Nous rappelons que les
deux autres spécialités du Master N2 «nanophysique, nanostructures» ainsi que «nanobiologie, nanobiotechnologie» ont également le label Erasmus Mundus (elles ne sont pas mentionnées dans cette
liste).
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PHYSIQUE Le rapport d’évaluation de la mention Physique a globalement reçu la note B. Cette note agrège les
notes des 6 spécialités dont 4 sont notées A et 2 sont notées C.
Points forts :
• Adossement fort à la recherche
• Grande qualité scientifique de l’équipe pédagogique
• Forte attractivité à l’international
• Variété de l’offre de formation, alliant spécialités « recherche » et « professionnel »
Points faibles :
• Absence actuelle de conseil de perfectionnement.
L’absence actuelle concerne le quadriennal en cours. Il est bien précisé dans le dossier qu’un conseil
de perfectionnement est en train d’être mis en place.
• Faiblesse du pilotage de la mention, la lisibilité et la qualité du dossier souffrent en effet du
fait que l’information concernant deux spécialités (« EnPh » et « MSI ») est très fragmentaire.
Une erreur matérielle a conduit à la transmission d’une version incomplète du dossier de la spécialité «
Energétique Physique ». La version complétée sera transmise au Ministère.
La spécialité MSI est proposée en création. Cette nouvelle spécialité propose un projet pédagogique
sur 2 ans, dans lequel la spécialité M2P s’appuie sur une année de M1 également proposée en création.
La nouvelle spécialité MSI résulte d’une restructuration profonde des masters P, qui a dû se faire en
collaboration avec deux autres mentions (MEI et EEATS) pour différentes mutualisations. Au moment
de la préparation du dossier, le temps relativement réduit n’a pas permis d’en régler tous les détails.
Une version finalisée sera transmise au Ministère.
• Offre de formation qui reste complexe et de ce fait, encore peu lisible.
La mention Physique a fait un effort important de resserrement de l’offre en passant de 9 à 6
spécialités, dont une seule spécialité « Professionalisante ». Toutes les spécialités « Recherche » ont
des champs disciplinaires bien définis qui recouvrent grosso modo chacune des sections CNU
représentées à l’UFR de physique. Tout autre découpage possible sera, à ce stade, nuisible au
fonctionnement du master :
- un regroupement éventuel des différentes spécialités sera préjudiciable à la visibilité des
communautés de physiciens bien distinctes ;
- a contrario, un découpage du master en plusieurs masters distincts sera pénalisant à la cohérence
pédagogique du Master (surtout au niveau de M1)
• Faiblesse de l’offre de formation pour l’accueil des étudiants étrangers.
Nous sommes en désaccord avec cette affirmation : la politique d’internationalisation d’un master
aussi large que le master de Physique ne peut qu’être très ciblée avec des mesures spécifiques à chaque
domaine particulier :
1. Toutes les spécialités sont ouvertes et accueillent beaucoup d’étudiants étrangers dans le cadre
d’échanges internationaux ;
2. Les domaines spécifiques qui se prêtent bien à l’enseignement en anglais passent
progressivement en anglais (par exemple, un parcours en anglais est ouvert en PSA). Cela permet
d’élargir le spectre de recrutement sans déstabiliser « le socle » d’étudiants qui souhaitent étudier
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en français (en particulier, les étrangers qui viennent à Grenoble pour apprendre le français au
même temps que la physique !)
3. Si nous jugeons le vivier d’étudiants anglophones suffisant, nous sommes capables de faire
basculer la totalité de nos enseignements en anglais (comme cela a été le cas pour le master NN en
grande partie issu du master de Physique).
SCIENCES DE LA TERRE ET DE L’ENVIRONNEMENT Le rapport souligne la grande qualité de l’offre de formation associée à la mention science de la terre
et de l’environnement avec un excellent adossement à la recherche et une très bonne ouverture à
l’international. Cependant le rapport émet les recommandations suivantes :
Points forts :
• Adossement à la recherche (UMR nombreuses et renommées
• Cohérence de l’offre de formation et intégration dans l’université
• Ouverture internationale
• Ancrage socio-professionnel fort (centre techniques, bureau d’études, grandes entreprises)
Points faibles :
• Envisager la possibilité d’un stage en entreprise en M1
L’importance des UE de terrain en M1 ne permet pas d’intégrer un stage long dans l’année de M1.
Nous avons mis en place depuis le quadriennal actuel les ateliers tutorés qui sont le pendant
professionnel de l’UE mémoire de recherche.
La réalisation de ces UE sous la forme d’un travail en entreprise reste possible mais elle est difficile à
mettre en œuvre : ces UE se déroulent tout au long du S2 (environ une journée par semaine) et la
possibilité d’un accueil en entreprise dans ces conditions est problématique.
Dès le L3, les étudiants qui ont un projet master Pro sont vivement encouragés à consacrer une partie
de leurs congés d’été à un stage facultatif en entreprise.
• Il manque un conseil de perfectionnement formalisé et intégrant des professionnels
Cette remarque a été anticipée par la commission enseignement qui a étudié cette question en avril
2010. Il a été décidé d’améliorer les questions qui concernent la cohérence des contenus au niveau de
l’année et du diplôme. Les avis des étudiants d’origine extérieure (L3 hors UJF), et des diplômés un à
deux ans après leur sortie sera particulièrement étudié. Le conseil de perfectionnement n’est pas
formalisé mais les contacts avec les anciens diplômés et les entreprises sont renforcés.
• Pour les spécialités ES et GER : Information incomplète sur l’insertion professionnelle des
diplômés
Un bilan est fait chaque année avec les maîtres de stage à l’occasion des soutenances de stages de fin
d’étude. On fait aussi un bilan des enquêtes auprès des étudiants et une réflexion sur les contenus à
l’échelle du master.
La mise à jour du fichier de devenir des étudiants est faite tous les deux ans. Il n’y avait pas de
compilation récente au moment de la rédaction du dossier. Une mise à jour a été faite au printemps
2010 sur l’ensemble des promotions.
• Il conviendrait de présenter séparément les spécialités TS et ECE dans le dossier et compléter
les fiches individuelles des intervenants. Par ailleurs, il faudrait approfondir en M2 la pratique
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de certains outils spécifiques à la recherche comme la rédaction scientifique ou analyse
bibliographique.
Les fiches individuelles des responsables d’UE seront jointes au dossier. Nous estimons que la
distinction entre les deux spécialités est suffisante pour la lisibilité de l’offre ; nous souhaitons
cependant garder une unicité de gestion de scolarité, de méthodes et de notation pour renforcer le lien
avec l’observatoire (OSUG) et la continuité avec l’école doctorale TUE.
En M1, les UE suivantes sont obligatoires pour les étudiants qui se postulent pour les spécialités
recherche :
- Communication scientifique internationale (3 ECTS) : Anglais scientifique, lecture et rédaction
d’un article scientifique, préparation d’un exposé.
- Atelier mémoire de recherche (6 ECTS) : lecture et résumé d’articles (30 à 60h), travail en
laboratoire (60 à 100h), travail personnel de rédaction scientifique (60 à 100h).
En M2, présentation des outils de recherche bibliographique par la responsable de la documentation.
Le travail dans les différentes UE comprend une grande part d’analyse de publications.
SPORT, SANTE, SOCIETE Le rapport souligne le positionnement clair de l’offre de formation et la lisibilité et la cohérence des
objectifs scientifiques et professionnels.
Points forts :
• Adossement recherche de qualité et bon niveau scientifique de l’équipe pédagogique
• Partenariat avec le secteur santé au niveau recherche et formation
• Bonne professionnalisation déclarée des étudiants
• Les taux d’inscriptions des étudiants extérieurs à l’UJF attestent de l’attractivité de cette
formation.
•
Points faibles :
• Enfin nous pouvons identifier une absence totale de coordination et de construction d’un
projet commun de master avec les formations des universités de Savoie, de Saint Etienne et
lyon.
Nous considérons cette remarque fondée. C’est pourquoi le porteur de projet grenoblois avait initié
une série de réunions avec ses collègues des universités de la Région pour atteindre cet objectif, lors
de la mise en place des maquettes d’habilitation. L’objectif final n’a malheureusement pas pu être
atteint. Par ailleurs, pour des raisons techniques et organisationnelles évidentes, cet objectif peut être
incompatible avec la recommandation de la mise en place d’un master piloté avec les UFR de
médecine et de géographie de Grenoble.
• Isolement par absence d’inscription de la mention dans le tissu universitaire régional
L’absence de co-habilitation au niveau régional ne signifie pas que les spécialités développées à
Grenoble sont en concurrence avec celles développées dans les autres universités de la région. Il s’agit
au contraire d’une complémentarité forte car seule la spécialité recherche et la future spécialité
enseignement se retrouve sur plusieurs sites.
• Faible niveau d’ouverture sur la formation continue
Le développement de ce type de formation est en cours.
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•
Il est à noter que l’aspect tronc commun de la mention est limité à quelques enseignements
méthodologiques, ce qui confère à la mention un aspect tubulaire.
La spécialisation et la professionnalisation des étudiants dans des domaines très différents paraissent
incompatibles avec une mutualisation trop forte, sous peine d’être peu crédibles aux yeux des
employeurs. Les discussions avec ces derniers au sein du conseil de perfectionnement du master sont
claires sur ce point.
Quoiqu’il en soit, le choix a été fait, dans la présentation d’ensemble du dispositif de mettre en avant
la logique des parcours et des spécialités. Toutefois, les différentes UEs de la maquette relèvent de
catégories communes (enseignements scientifiques, enseignements méthodologiques, enseignements
professionnels ou de spécialisation, stages). Il est parfaitement possible, comme indiqué explicitement
dans le dossier d’habilitation, que les étudiants choisissent des UEs qui relèvent principalement de tel
ou tel parcours, en fonction de leur projet professionnel.
• Nous pouvons constater un faible taux de réussite en M1
Ce faible taux de réussite concerne seulement la spécialité MPSI. Il s’explique, comme indiqué dans le
dossier, par un nombre important d’athlètes de haut niveau qui étalent leurs études dans le temps et
d’étudiants déjà engagés dans une activité professionnelle partielle.
Spécialité « MPSI »
La formation propose une voie internationale dans les accords bilatéraux SOCRATES notamment
avec l’Université Catholique de Louvain.
L’accord bilatéral avec l’université de Turin dans le cadre de l’Université Franco-Italienne n’est pas
mentionné (diplôme co-habilité).
Points forts :
• Qualité du parcours « recherche et santé »
• Partenariats pédagogiques avec santé et écoles d’ingénieurs
• Forte professionalisation par les stages.
Points faibles :
• Faible taux de réussite en M2
Ce taux de réussite faible concerne la spécialité pro. Il est lié à l’étalement des études de bon nombre
d’étudiants qui sont soit athlètes de haut niveau soit considérés comme étudiants salariés car déjà
engagés dans une activité professionnelle partielle.
• Manque de lisibilité du parcours recherche
Le parcours recherche n’est pas une spécialité mais est intégré du point de vue des enseignements au
parcours professionnel. C’est la nature du stage qui fait la caractéristique principale de ce parcours,
précisément dans une logique de mutualisation des enseignements comme suggéré dans le
commentaire précédent.
Spécialité « LEST »
Points forts :
• Taux de réussite à plus de 80% en M2
• Stabilisation des flux qui traduit une fidélisation des étudiants
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•
Politique de suivi de stages performante.
Points faibles :
• Le laboratoire d’appartenance des intervenants est difficile à identifier.
L’information était simplement incomplètement indiquée pour certains intervenants. La plupart
effectue leur recherche au laboratoire SENS.
• Les taux de professionnalisation sont faibles
Cette remarque est surprenante car je ne vois pas sur quels éléments factuels elle se base. De fait,
environ 80% de nos étudiants sont professionnalisés à la sortie du Master.
Fait à Grenoble le 21 mai 2010
Farid OUABDESSELAM
Président de l’Université Joseph Fourier
Grenoble 1
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