AIH – Antiviraux
Il y a des virus capable de latence, on va donc traiter la primo infection pendant laquelle il y a une réplication
virale importante, mais on peut également traiter les réactivations lorsque le virus après latence se réplique à
nouveau. Par contre les molécules n’ont pas d’action pendant la latence.
Des virus donnent des infections chroniques (ex : VIH, hépatites) il y a des réplications quasi continues dans le
temps mais il y a une émergence de résistance au cours du temps.
Les molécules antivirales sont comme tous les médicaments, on regarde donc la structure, mécanisme d’action/
spectre d’action, mode d’administration, pharmacocinétique, indications, effets indésirables, contre-indications,
précautions d’emploi lorsqu’on veut en utiliser un.
Type de traitement
*On peut mettre en place un traitement préventif (prophylaxique)
*On utilise aussi des traitements préemptifs : traitement anticipé, on va utiliser des doses curatives. (Ex pro-
phylaxie post exposition, ou forte suspicion d’infection (réaction à CMV, si on a des marqueurs biologiques de
l’infection positifs mais que le patient n’a aucun symptôme on le traite quand même car la pathologie est grave)
*Traitement curatif : lorsqu’on a diagnostiqué l’infection et que le patient a des symptômes
Règles générales d’utilisation
On va généralement associer ces molécules pour augmenter leur effet et diminuer leur toxicité et l’émergence
de résistance contre ces molécules.
Il faut mettre en place très rapidement pour qu’il soit efficace, surtout dans les infections aigues
Il faut utiliser les doses optimales.
Il y a plusieurs types de résistances aux molécules antivirales :
-Résistance naturelles : un groupe voire même un génotype entier est résistant, 100% des virus sont résistants
-Résistance acquise : <100% sont résistants, un certain nombre de virus ont acquis des résistances au cours de
leur évolution, parfois réversible. Soit la résistance se fait avant l’infection soit au cours de l’infection pendant
la mise en place d’un traitement.
Au cours de la réplication des virus, des erreurs sont produites aléatoirement, il y a donc une variabilité géné-
tique des virus (= hétérogénéité des populations virales) qui sera utilisée pour s’adapter à l’environnement.
La mutation dans le génome du virus a généralement un impact négatif pour le virus donc il l’élimine mais par-
fois un impact positif comme résistance au traitement qui sera donc conservée, c’est un avantage sélectif ainsi
le virus va se répliquer beaucoup plus rapidement. La proportion de ce virus modifie va augmenter dans la po-
pulation virale jusqu’à devenir majoritaire, on peut aller même jusqu’à 100% de la population qui est résistante,
c’est un échec thérapeutique.
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