Ecologie
L’habitat naturel de cette espèce est le marécage. En France, elle vit préférentiellement dans
les eaux calmes des marais et des plans d’eau, mais elle supporte bien les cours d’eau et
même les eaux saumâtres. Dans ses aires d’introduction, elle occupe la niche écologique «
vide » puisque les écrevisses locales sont en régression. Adaptée aux conditions extrêmes,
elle supporte la déshydratation, la carence en oxygène et peut se déplacer sur la terre ferme
jusqu’à 3 km par jour pour aller coloniser d’autres milieux. Son aptitude à creuser des terriers
dans les berges pour s’y protéger rend quasiment impossible toute mesure de régulation de
sa population. Elle peut aussi supporter de fortes pollutions et résister aux produits
phytosanitaires.
Nuisances causées
Malgré qu’elle puisse constituer un apport de nourriture important et donc un avantage pour
certains vertébrés (oiseaux, loutres, poissons, sangliers), elle est classée comme espèces
pouvant créer des déséquilibres écologiques. Toutefois, cette pression de prédation est trop
faible pour observer un contrôle des populations de cette façon. Sa prolifération implique un
risque élevé de régression, voire de disparition d’espèces d’écrevisses autochtones, soit par
compétition, soit par introduction d’agents pathogènes. Elle est, notamment, porteuse saine
de la peste de l’écrevisse et favorise donc sa propagation. Par contre les espèces
autochtones y sont très sensibles et ce champignon constitue un facteur de disparition des
populations d’écrevisses locales.
Sa présence en forte concentration provoque des modifications du milieu :
-elle creuse des galeries dans les berges 1 m de profondeur), ce qui provoque leur
déstabilisation et leur dégradation
- elle peut également détruire les herbiers aquatiques et dégrader le sol en creusant ses
terriers
- elle peut également s’attaquer aux pontes de poissons, d’amphibiens, d’insectes, de
crustacés
Moyens de lutte
Les moyens de lutte sont assez limités pour l’heure. Le traitement chimique, en plus d’être
peu conseillé en milieu naturel, n’a obtient que des résultats très aléatoires. La capture
intensive de l’écrevisse de Louisiane donne, elle aussi, des résultats controversés.
En savoir plus :
http://www.curiosphere.tv/video-documentaire/0-toutes-les-videos/108806-reportage-
lecrevisse-de-louisiane-menace-la-biodiversite
http://www.parc-naturel-
brenne.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=413:lecrevisse-rouge-de-
louisianne&catid=97&Itemid=340
Extrait du site planete.manche.fr/katuvu