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Un important patrimoine industriel
Une croissance de l’emploi total…
Les données Unedic sur la période 2000-2004
indiquent une dynamique d’emplois sur la
commune de Villeurbanne. La commune
gagne ainsi près de 1 200 emplois en quatre
ans, soit un gain de 5 % en valeur relative.
Dans le même temps, l’ensemble du secteur
centre Lyon-Villeurbanne enregistre une
croissance de 4 %.
… inégale selon les secteurs d’activité
L’emploi industriel perd des unités.
L’économie villeurbannaise est dynamisée par
le commerce, les services aux entreprises, et
surtout les services aux particuliers qui
gagnent 1500 salariés en quatre ans. Cette
évolution est constatée sur l’ensemble de
l’agglomération lyonnaise, les secteurs
centraux amplifiant la dynamique de
l’économie servicielle. Malgré tout,
Villeurbanne conserve plus de 20 % d’emplois
industriels, ce qui est supérieur à la moyenne
du cœur de l’agglomération.
Une majorité de petits établissements
Une économie tertiarisée se traduit par le
poids des petits établissements. Le tissu
économique villeurbannais ne déroge pas à la
règle. 9 entreprises sur 10 comptent ainsi
moins de 10 salariés. Ces PMI/PME côtoient
quelques grands groupes qui marquent
fortement la commune : Boccard, Areva,
Alstom, Martin, ACI….
Ces grands établissements occupent une
grande partie des 272 ha de zones classées Ui
au PLU, dans les secteurs de Grandclément,
de La Poudrette, ou encore de St Jean.
L’axe tertiaire Guerin Stalingrad constitue
quant à lui un véritable trait d’union entre le
centre d’affaires de la Part-Dieu et le secteur
Cité Internationale/Portes du Rhône. Il
accueille services, et notamment services
supérieurs (Adecco, Ernst&Young,…) centres
de recherche (SEPTEN, centre de recherche
EDF), et débouche au nord sur le campus
scientifique de la Doua.
Un dynamisme de la création d’entreprise
L’agglomération lyonnaise se distingue sur le
plan national par un taux de création
d’entreprise supérieur à la moyenne au cours
de ces dernières années. En 2004,
Villeurbanne accueille 10,2 % des créations
d’établissements du Grand Lyon. Près de 80 %
de ces nouveaux établissements exercent une
activité commerciale ou de services,
confirmant la forte orientation tertiaire du tissu
économique local.
Villeurbanne, porte d’entrée est du cœur
d’agglomération
L’analyse des migrations domiciles travail
montrent des échanges forts avec les
troisième et sixième arrondissements lyonnais,
ainsi qu’avec Vaulx-en-Velin. Si Villeurbanne
attire principalement des actifs lyonnais, les
villeurbannais travaillent fréquemment sur le
secteur Part Dieu élargi, et sur l’est lyonnais,
plus particulièrement les territoires de la Porte
des Alpes et de Rhône-Amont.
mie servicielle de centre d’agglomération